JTSE 2016

Dalis Washlight 861

Robert Juliat Dalis Washlight 861

Pour cette année, Robert Juliat dévoilait aux plus gourmands ce qui ressemble de (très) loin à une savoureuse boîte de chocolats et de près au dernier né de la famille Dalis, les projecteurs à led haut-de-gamme du fabricant tricolore.
Robert-Juliat a sorti des ornières du temps les projecteurs traditionnels du théâtre, superbement ignorés depuis l’avènement du tout automatique, en les associant aux toutes dernières technologies.
Ainsi cycloramas, bains de pieds et autres herses, inconnus aujourd’hui par nombre de techniciens, ont bénéficié d’une cure de jouvence radicale avec l’adjonction d’optiques led d’une qualité impressionnante et d’un foisonnement d’astuces inédites. Cette famille de projecteurs est regroupée sous l’appellation Dalis, dont l’emblème est la barre Cyclight 860 destinée à l’éclairage des cycloramas.

Un Dalis Washlight 861 en éclairage latéral

Un Dalis Washlight 861 en éclairage latéral

Le Dalis Washlight 861 reprend ce principe d’un éclairage par modules composés de huit leds de couleurs différentes, au travers de micro-réflecteurs asymétriques pour optimiser l’homogénéité.
Alors que le Cyclight Dalis 860 de 300 W utilise quatre de ces modules indépendants sur une barre d’un mètre, le Dalis Washlight 861 en regroupe deux dans un format carré pour une puissance de 150 W.

Ces deux produits bénéficient d’une palette de teintes impressionnantes grâce à la combinaison de six couleurs de leds (rouge, ambre, vert, cyan, bleu et bleu roi) et deux blancs, chaud et froid (2200K et 6500K). La gestion de ces huit paramètres peut être simplifiée par les macros internes en référence Lee Filter, ou en utilisant des consoles adaptées, comme les ETC, qui peuvent les piloter en toute quiétude grâce à leur gestion hexa-chromique.
La gradation est absolument linéaire de 0 à 100%, sans effet de seuil à bas niveau et sans ventilateur pour un silence parfait. Les protocoles de contrôle permettent une utilisation en DMX, RDM, Art-Net ou SaCN, avec recopie y compris électrique en PowerCON TRUE1, ainsi qu’un afficheur complet incorporant un inclinomètre pour simplifier les focus et retourner automatiquement l’écran.

Avec le Dalis Cyclight 860 préconisé en installation linéaire contiguë pour l’éclairage de proximité des cycloramas (à deux mètres de distance), l’utilisateur peut gérer indépendamment chaque quart de cette barre de led d’un mètre, et s’amuser ainsi à créer des atmosphériques d’aube au crépuscule, des océans perdus ou à l’inverse rechercher le foisonnement moderne du pixel-mapping.
Le Dalis Washlight 861 se destine lui à assurer l’éclairage scénique en complément. Doté d’une large zone de projection sans point chaud, quelle que soit la teinte, ce projecteur rectangulaire quadrillé de 24 réflecteurs agit comme une seule source, sans vocation au contrôle led par led et pour cause : c’est précisément l’arrangement complexe de ses 3 groupes de couleurs qui permet une telle homogénéité du faisceau.
Sa sortie est prévue pour début 2017.

En bonus

Troisième membre de la famille Dalis, le Footlight 862 se dote maintenant de petits perfectionnements intéressants. Ce bain de pied de proximité qui mélange blanc chaud et froid sur deux rangées de 24 leds possède aussi quatre petites diodes pour aider les comédiens à se repérer dans le noir entre deux scènes. Celles-ci sont maintenant pilotables en rouge et bleu et peuvent aussi clignoter pour indiquer aux artistes l’imminence d’un top. Autre mise à jour, la création d’un tilt virtuel en jouant sur les intensités des 2 lignes d’optiques, et dont vous pouvez voir le rendu sur la vidéo ci-après :

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Crédits -

Tristan Szylobryt

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