Au NAMM 2017

DiGiCo lance la SD12 avec le meilleur de sa technologie

Cette année, DiGiCo célèbre ses quinze ans de fabrication de consoles de mixage numériques. Avec la D5 Live, il a connu un gros succès et établi l’entreprise et le concept même de mixage numérique. La série SD a offert une nouvelle façon de travailler plus efficace et la SD7 est devenue leader sur le marché.
En 2015 il a lancé la Série S, plus abordable, avec son flux de production nouveau et moderne. En 2016, il a introduit le Stealth Core 2, qui a renforcé de façon exponentielle la puissance des consoles SD. Aujourd’hui il dévoile le projet Vulcan, la nouvelle SD12.

La SD12 rassemble tout ce que DiGiCo a développé au cours des quinze dernières années et recèle les meilleures fonctions des séries SD et S. Utilisant la dernière génération de Super FPGA, elle est d’un format compact, mais offre la puissance et la capacité qui sont désormais synonymes des consoles DiGiCo.

La SD12 dispose de 72 canaux d’entrée avec traitement complet, 36 bus aux/group avec traitement complet, une matrice 12 x 8 avec traitement complet, des bus LR/LCR avec traitement complet, 12 unités FX stéréo, 16 égaliseurs graphiques, 119 égalisateurs dynamiques, 119 compresseurs multibandes et 119 DiGi-TuBes, 12 groupes de contrôle (VCA) et le logiciel Stealth Core 2 de la série SD, ce qui la rend compatible avec les sessions de tous les autres membres de la série SD.
L’une des fonctionnalités exceptionnelles de la SD12 est son double écran tactile numérique de 15 pouces, qu’on ne trouvait auparavant que sur les SD7 et SD5, qui présente 24 canaux sur une seule vue, le mode à double opérateur avec la possibilité pour l’écran de droite d’être le Maître, et la connectivité avancée au travers de cartes DMI optionnelles. Mais la SD12 conserve un flux de travail qui sera familier à tous ceux qui travaillent en tournée live, en corporate, en installation, dans un lieu de culte, un théâtre ou pour la radiodiffusion. Les commandes d’égalisation et de dynamique sont parfaitement alignées à côté des écrans gauche et droit, de manière à être à côté de la représentation graphique affichée quand on affecte un égaliseur.

La console photographiée à la verticale et très richement dotée en termes de commandes et d’afficheurs, sans parler des deux écrans.

DiGiCo a inclus sa célèbre technologie Hidden Til Lit (HTL), avec deux banques de 24 encodeurs dotés d’un anneau HTL RVB, ainsi qu’un bandeau de canal dans le style de la SD7 avec codeurs d’égaliseurs HTL EQ, ce qui est inhabituel pour une console de cette compacité. Il existe également de nouveaux indicateurs de dynamique et de nouveaux indicateurs de niveaux associés aux faders sur le canal. Les boutons rotatifs qui se trouvent sous l’écran indiquent, par couleur, quels paramètres ils contrôlent pour permettre un fonctionnement rapide. Ils sont également HTL.

Petite mais extrêmement bien pourvue en commandes en tous genres…

Un autre point important avec une console numérique est le retour d’information par la mesure. Les contrôles de dynamique sont exactement où on attend qu’ils soient, mais avec, en plus, la mesure de la réduction de gain qu’on ne voit couramment que sur les SD7 et SD5 et la mesure qui affiche l’action des gates. Cette console fournit un retour d’information sans équivalent à ce prix.
Il y a également une section Master assignable sur le côté inférieur droit de la surface de travail, qu’on ne voyait encore que sur les SD7 ou SD5, et deux faders assignables avec leurs propres affichages et vumètres. On peut les assigner à n’importe lequel des canaux d’entrée ou de sortie, ou aux contrôles de Master Solo. Des bandeaux de travail RVB dédiés au nombre de cinq peuvent être affectées à des macros. Avec cinq banques, cela donne un total de 25 macros, et il y a un écran Snapshot pour accéder et contrôler rapidement la liste des Snapshots, ainsi que pour déclencher le Snapshot suivant ou précédent.

La face arrière de la SD12. Beaucoup de slots libres et deux alimentations avec deux entrées secteur.

À l’arrière de la console on trouve des entrées/sorties locales au format standard. Il y a huit entrées micro/ligne, huit sorties ligne et huit entrées/sorties AES/EBU pour les sources numériques locales, ainsi que deux ports MADI, plus une connexion UB MADI pour l’enregistrement à 48 kHz. Si la console est synchronisée à 48 kHz, on peut avoir 48 pistes d’enregistrement et 24 pistes si l’horloge est à 96 kHz.
Il y a deux emplacements pour cartes DMI. Parmi les options, on peut brancher une carte Dante directement à l’arrière de la console, ce qui évite d’acheter une Orange Box. On peut aussi installer un module Waves pour profiter pleinement de la plateforme SoundGrid. En fait, il y a une grande famille de cartes DMI qu’on peut installer dans la SD12, et changer selon les besoins entre les différents projets ou les tournées. En plus de ces avantages déjà considérables, la SD12 possède une gamme d’options de contrôle à distance, dont l’application pour iPad qui offre la télécommande, et le contrôle des extensions et le show control.
De plus, le logiciel Offline permet la préparation de la session et la télécommande en ligne. Il y a des protocoles de réseau OSC et Ross, 16 broches d’entrées/sorties GPIO qui permettent de piloter la vidéo et le spectacle en synchro avec l’audio, des entrées/sorties Série/MIDI pour MMC/MTC, des télécommandes MIDI et QLab, la possibilité d’utiliser une deuxième console en miroir pour la redondance.
Et comme la SD12 est un produit de la série SD, on peut aussi passer directement au réseau Optocore avec non pas une, mais deux options de boucle, ce qui permet à la SD12 de s’installer allègrement n’importe où sur une boucle avec tout autre produit SD compatible Optocore.

La SD12 avec, sur l’écran, la page des traitements dynamiques

« La SD12 a déjà un impact international, avec plus de 30 de nos distributeurs qui prennent part à un lancement mondial surprise, les détails viendront très prochainement », explique James Gordon, directeur général de DiGiCo. « La SD12 prend toutes les vraies valeurs de DiGiCo et les met dans une surface compacte et rentable avec un retour d’information et un contrôle sans égal. C’est l’idéal pour les opérateurs qui demandent la meilleure qualité audio, associée à une surface de travail multi-écran intuitive et rapide. »
Sur cette vidéo, retrouvez James Gordon pour un rapide tour de la SD12

Résumé des caractéristiques :

  • 72 canaux d’entrée avec traitement complet,
  • 36 bus aux/group avec traitement complet,
  • Matrice 12 x 8 matrix avec traitement complet,
  • Bus LR/LCR avec traitement complet,
  • 12 processeurs FX entièrement assignables,
  • 16 égaliseurs graphiques,
  • 119 égaliseurs dynamiques,
  • 119 compresseurs multibandes,
  • 119 DiGiTuBes,
  • 12 groupes de contrôle (VCA),
  • Logiciel Stealth Core 2 de la série SD, compatible avec toutes les autres sessions de la série SD,
  • 8 entrées locales micro/ligne,
  • 8 sorties ligne locales,
  • 8 entrées/sorties AES/EBU,
  • Double entrée/sortie MADI,
  • Emplacements pour cartes Dual DMI,
  • Option pour double boucle Optocore,
  • Interface UB MADI USB 48 canaux,
  • 16 GPI/GPO, MIDI, entrée/sortie Wordclock,
  • Sortie pour moniteur Overview, USB et réseau,
  • Layout et bus configurables par l’utilisateur,
  • Automatisation puissance des Snapshots comme sur les autres consoles SD,
  • Balance virtuelle et Copy Audio matrix,
  • Egalisation dynamique complète, DiGi-TuBes et compression multibande dans toutes les voies de traitement. Toutes les fonctions sont disponibles sur toute la console, en sortie comme en entrée,
  • Logiciel offline et application iPad gratuits,
  • Sélection rapide dans le style SD11/9/5,
  • Barre lumineuse type SD5/SD7,
  • 25 boutons macro programmables par l’utilisateur,
  • Même son, même logiciel, mais plus de contrôle et de connectivité.

 

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