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Souvenirs de quarantaine : Bertil Sommer

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Bertil Sommer, chef des ventes France de la division audio pro chez Yamaha Music Europe, de son vrai nom DJ BertSom, est un artiste reconnu de la scène internationale et entre deux sets, il aide Yamaha a vendre quelques produits audio Pro en France.


SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité :

Bertil Sommer : Ma zone concerne toute la France via notre équipe commerciale composée maintenant de 7 chargés d’affaires. Nous suivons les professionnels du spectacle vivant, les décideurs et les bureaux d’études audiovisuels.
En parallèle nous assurons des liens quotidiens avec notre réseau de partenaires agrées. La formation et le transfert de compétences sur nos technologies et le Dante sont des points clés dans notre approche commerciale.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Pour le moment, nous allons bien, avec ma femme et mes jeunes enfants, je crois que pour eux, ces moments sont heureux car Papa et Maman sont souvent en déplacement. Mais nous avons été très attristés par la disparition rapide de notre médecin traitant, un mec super qui était toujours agréable en particulier avec nos petits.

Où êtes-vous ?

A L’Hôpital ! Oui, c’est une petite commune de Lorraine située sur la frontière allemande. Nous avons emménagé 3 semaines avant le confinement dans une maison neuve, Alors tout n’est pas complètement terminé, mais nous y sommes bien avec un grand terrain pour nos enfants qui ne s’ennuient pas avec les beaux jours.

Le bureau, mais aussi la paire de SL1200, la console et la respectable collec’ de vinyls.

Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Nous avions déjà ressenti l’inquiétude de nos clients sur le marché évènementiel avec les premières mesures de limitation du nombre de personnes en lieu clos. Nous devions aussi participer à des salons ou actions avec les partenaires dont les annulations sont tombées les unes après les autres (Pro Light+Sound, IT Partners…)

Et depuis le confinement ?

Les mails des clients sont tombés heure par heure tous les jours de la première semaine nous indiquant qu’ils allaient soit ralentir fortement leurs activités, soit fermer pendant cette période. La majorité des clients Pro nous ont demandé de stopper les livraisons et faire des reports d’échéances sur leurs factures, chose que nous avons fait lorsque cela était techniquement encore possible.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

A partir de la date de confinement notre chiffre d’affaire n’a quasiment plus bougé jusqu’à la fin mars, période de clôture fiscale chez Yamaha. On peut dire qu’on va réussir à sauver l’année même avec ces 15 jours de manque.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Il y a eu des reports notamment sur le lancement de produits qui devaient se faire au Pro Light+Sound et l’Infocomm aux USA lui aussi reporté à l’année prochaine, il faut repenser complètement notre manière de s’adresser au marché pour le lancement des nouveautés, tout cela est en cours de réflexion chez les équipes marketing/produits au Japon.

Concernant le daily business, nos clients prestataires et loueurs ont naturellement gelé les investissements, on arrive encore à livrer des consoles, enceintes, amplificateurs pour des projets d’installation. Heureusement l’état lève les pénalités de retard pour les attributaires de marchés publics. J’ai le sentiment que la profession s’accorde sur une reprise en septembre, car un grand nombre de festivals cet été sont d’ores et déjà annulés.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Le démarrage d’une nouvelle année fiscale au 1er avril pose beaucoup de questions quant à la réalisation de budgets, élaborés avant cette pandémie, en particulier pour le premier semestre. Yamaha reste une société financièrement saine et bien gérée, tout a été mis en place par nos services IT pour que les salariés puissent continuer à travailler en home office, Il y a un service minimum dans nos entrepôts pour assurer encore des livraisons.
Notre inquiétude se place aussi chez nos clients dont la trésorerie va souffrir de cette situation même avec la mise en place des mesures gouvernementales et le report des leasings chez les loueurs, mais comme rien ne s’efface, il faudra quand même rembourser les banques et payer les taxes.

Ahhh les joies de la pêche aux feuilles, lézards, mulots, brins d’herbe, Nerfs etc etc .

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Suite au à notre déménagement, et comme en province on a de la place, j’ai pu faire un bureau de rêve pour mener les opérations Yamaha a distance avec mon matériel son et donc lier l’utile à l’agréable. Nous avons encore quelques cartons mais pas possible de chiner pour trouver des nouveaux meubles, Et puis nos deux fils de 6 et 2 ans sont là pour nous assurer de l’action quotidienne

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Cette période est habituellement chargée pour le management chez Yamaha avec des tâches liées à la clôture d’exercice et le redémarrage d’une nouvelle année, de plus le Japon a demandé à ce que notre division s’occupe du marché retail B2C des magasins de sono et de musique pour les produits audio pro ou ce travail était géré par nos collègues de la division pro music qui vont maintenant se concentrer sur les instruments, line6 et l’arrivée d’Ampeg.
Nous avons donc deux personnes de plus dans notre équipe depuis le 1e avril, il a fallu réharmoniser les secteurs commerciaux, les budgets, bref un gros travail de fond, heureusement que des outils comme Teams ou de business intelligence nous permettent de réaliser des travaux collaboratifs a distance. Je pense que pour toute l’équipe, nous aurons beaucoup appris sur l’utilisation de ces outils.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Inviter ma femme dans un bon restaurant et aller au cinéma avec les enfants.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Le soutien s’adresse en priorité à nos soignants.
Nous communiquons sur l’autoformation, nos vidéos et tutoriels en ligne sur notre site ou sur youtube sont très nombreux, une grande majorité avec les sous titres en français, profitez aussi de l’occasion pour passer les certifications Dante sur le site d’Audinate.
Pour les intégrateurs audiovisuels les formations CTS d’Avixa sont un bon moyen de remplir ses journées en se mettant à jour.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Je ne peux répéter de rester chez vous, prendre des nouvelles de vos proches, amis, des anciens, tant qu’il n y’a pas de vaccin contre cette cochonnerie nos habitudes en matière d’hygiène et de déplacement resteront impactées, même si on commence à parler de traitements ce qui est super pour ralentir les cas graves.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

La nature nous rappelle que nous devons rester humble. J’espère que l’après Covid amènera une prise de conscience générale sur notre comportement vis-à-vis de notre planète.

Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
Et nous l’envoyer avec un selfie au format paysage sur l’adresse mail  [email protected]

 

Souvenirs de quarantaine : Alain Pouillon-Guibert

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Alain Pouillon-Guibert, CTO chez CELTO Acoustique, a rajeuni de quelques centaines d’années en commençant à numériser les diapos soigneusement rangées au fond de son grenier.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Alain Pouillon-Guibert : Fabrication de matériel de sonorisation professionnelle.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Tout va bien, merci.

Où êtes-vous ?

A la maison, du côté de Disneyland déserté.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Notre usine étant située en Chine, la chronologie du confinement est différente. L’impact a été ressenti dès février, au retour des congés du Nouvel an chinois, congés qui se sont automatiquement prolongés.

Et depuis le confinement ?

Lorsque l’usine a redémarré, nous distributeurs sont rentrés en confinement, d’où l’arrêt des nouvelles commandes.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Aucun n’a été annulé.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tous sont reportés à une date non encore déterminée.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Il faudra faire le gros dos pendant un temps incertain, jouer serré, mais nous formons avec nos distributeurs une formidable équipe internationale et à long terme tout devrait rentrer dans l’ordre.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Méditation, écoute du silence, relecture des philosophes grecs, etc. Non, je déconne ! Je fais du rangement intensif sous la pression, efficace, de mon épouse.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je télé travaille, comme j’ai commencé à le faire il y a plus de 25 ans, sur de nouveaux produits, toujours dans l’optimisation du « value for money ».

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Le prolonger. Je suis ce qu’on appelle une personne vulnérable et, même si le dévouement des soignants est absolument admirable, je connais bien les séjours en réanimation pour éviter d’y retourner.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

J’essaie de soutenir au mieux les agriculteurs, les fromagers et en général les producteurs locaux, je pense même avoir pris un peu de poids.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Des questions non, des conseils évidemment, ceux qui nous sont prodigués journellement.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

J’ai rajeuni de quelques centaines d’années en commençant à digitaliser les milliers de diapos soigneusement rangées au fond de mon grenier.


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
Et nous l’envoyer avec un selfie au format paysage sur l’adresse mail  [email protected]

L-Acoustics, après le silence…

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Chère famille L-Acoustics,

Depuis notre dernière communication, nous avons quelques développements importants à partager avec vous :

  • Nous sommes heureux d’annoncer que nos opérations sur site ont continué de reprendre progressivement, en respectant les directives de santé et de sécurité à chaque étape.
  • Nos services logistiques et magasins, qui ont repris le 30 mars, fonctionnent désormais à 90% de leur capacité.
  • Depuis le 14 avril, nos équipes de fabrication sont de nouveau opérationnelles dans nos principaux sites de production de Marcoussis, Amboise et Keskastel (France), ainsi qu’à Wenden (Allemagne).
  • Nous avons réduit notre capacité de production et ajusté les heures de travail en conséquence dans tous les domaines pour répondre à la demande de volume actuelle et aux protocoles de sécurité. Néanmoins, nous sommes fiers de pouvoir garder l’ensemble de notre personnel mondial à bord et de les protéger des difficultés financières en ce moment, et ce aussi longtemps que possible.
  • La plupart de nos principaux fournisseurs, situés en Europe, sont désormais opérationnels à quelques exceptions près dans les zones les plus durement touchées. Notre niveau de stock, chaîne d’approvisionnement et notre logistique sont aujourd’hui sécurisés, ainsi que notre capacité à livrer pour vos projets.
  • 53% de notre personnel travaille toujours à domicile et est connecté quotidiennement via notre nouvelle infrastructure numérique.
  • Les projets de recherche clés progressent avec des expériences et des développements sur site alors que nous continuons à nous concentrer sur l’innovation et le futur du son.
  • Malgré l’environnement économique difficile, nous avons également décidé de prioriser et de finaliser les recrutements clés dans les régions à fort potentiel et les marchés verticaux. Nous annoncerons ces embauches dans les prochaines semaines. N’hésitez pas à consulter notre site Web pour vous renseigner sur des opportunités de carrières avec nous.
  • Côté éducation, nous avons récemment mis à disposition gratuitement toute notre bibliothèque d’articles scientifiques AES, représentant près de 30 ans de découvertes scientifiques et d’innovations audio. Nous avons également publié trois articles techniques importants qui abordent divers aspects de la mesure.
  • Enfin, nos webinaires en direct continuent de fonctionner plusieurs fois par semaine et l’intégralité du catalogue de webinaires peut être consulté à tout moment sur notre chaîne YouTube. Les webinaires abordent divers sujets audio, incluent nos collègues et leur connaissance hors-pair, des experts en conception sonore, des ingénieurs bien connus et des invités surprises. Veuillez vous joindre à nous lors des prochains webinaires, et n’hésitez pas à leur poser des questions !

Pour voir nos équipes travailler ensemble (de façon sûre !), sur site, depuis la maison et avec vous, nous vous avons préparé une courte vidéo, que nous vous invitons à découvrir :


Soyez forts, en bonne santé et pleins d’espoir. Après le silence…, « together we will raise the roof! »

Amicalement, L’équipe L-Acoustics


 

Souvenirs de quarantaine : David Seligmann-Forest

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David Seligmann-Forest, concepteur lumière, Directeur de la photo et régisseur général se perfectionne sur Wysiwyg et GMA2 avec comme objectif, si la durée du confinement le lui permet, de concevoir un très gros kit lumière et vidéo sur Wyg.

SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité

David Seligmann-Forest : Depuis une année et demie, je travaille surtout à Paris au Théâtre libre (ancien Comédia) en tant que régisseur général et régisseur lumière. En parallèle, je continue la conception lumière et la direction photo sur des émissions de télé, des captations et des spectacles.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Je vais bien, personne dans ma famille n’a été touché par le virus pour le moment, pourvu que cela dure.

Où êtes-vous ?

Je suis chez moi à Saint Maurice (94) avec Pascale ma femme, Foly ma petite Jack Russel, Loulou une petite chatte norvégienne et Cecil un gros matou roux. J’ai de la chance, j’ai un appartement confortable avec une terrasse de 20 m².

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Aucun impact

Et depuis le confinement ?

L’arrêt total de toute activité

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Tous les spectacles qui devaient avoir lieu au Théâtre Libre à partir du 14 mars et tous les tournages prévus en mars et avril.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Si nous sortons du confinement, les spectacles reprendront dès que possible au Théâtre libre, pas d’information sur d’éventuels reports des tournages prévus en mars et avril.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Perte de tous mes revenus. Je pourrai évaluer l’impact sur mes finances et celles de ma société à la sortie du confinement mais cela risque d’être très difficile si je ne me remets pas à travailler rapidement. Comme je suis d’un naturel optimiste, j’espère que cela n’impactera pas mon avenir de façon permanente.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je me promène dans le bois de Vincennes une heure par jour avec mon chien (la belle excuse), je mets de l’ordre dans mes papiers, je joue à des jeux vidéo en ligne (Counter Strike Go, si, si 😉).

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

J’en profite pour me débarrasser de la comptabilité et du travail administratif de ma société.
Je regarde des tutoriels et des cours en ligne pour progresser sur les logiciels de post-production vidéo que je mets en pratique en fabriquant des vidéos décalées que je publie sur les réseaux sociaux.
Je me perfectionne sur Wysiwyg et GMA2 avec comme objectif, si la durée du confinement me le permet, de concevoir un très gros kit lumière et vidéo sur Wyg, de le piloter avec une GMA2, de faire une captation multi caméra d’une chanson et de la post-produire pour en faire un clip.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Retrouver ma famille, mes enfants et TRAVAILLER !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Je remercie tous ceux qui partagent leur savoir et le mettent gratuitement en ligne. Chapeau bas pour le personnel des hôpitaux et tous ceux qui continuent à travailler pour que nous puissions continuer à vivre.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Mon seul conseil : Restez chez vous, prenez soin de vous et de vos proches.


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
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Robe répond à une demande de polyvalence de l’Esprite

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Répondant à la demande de l’équipe de Lightswitch, Robe Lighting a créé un système optique 6 :1 à point chaud, innovant et breveté, intégré au nouveau projecteur de découpe à leds Esprite.

Le Robe Esprite

Alors que les fabricants de projecteurs continuent de repousser les frontières du possible en matière de technologie, c’est aux concepteurs et aux techniciens qu’incombe la mise en application de cette technologie.
Toutes les conceptions lumière ne nécessitent pas des projecteurs dotés des mêmes caractéristiques. Dans les cas particuliers nécessitant des capacités spécifiques, c’est coopération entre le concepteur et le fabricant qui joue un rôle fondamental dans le succès global d’un projet.

« En vérité, cela se réfère aux fondements de la conception de l’éclairage et à ce que les concepteurs lumière veulent vraiment faire, commente John Featherstone, directeur et associé de Lightswitch. Pour de nombreuses applications, on a longtemps été en quête du champ le plus uniforme possible. Pour éclairer un décor, faire des projections de gobos ou si on veut un joli gros faisceau volumétrique, un champ lumineux uniforme est ce qu’il y a de mieux. A l’inverse, il y a aussi de nombreuses applications dans lesquelles on souhaite vraiment un faisceau à point chaud deux fois plus lumineux.

Lorsqu’on fusionne les champs lumineux de deux projecteurs à répartition uniforme, comme l’Esprite, la luminosité double à l’intersection des deux faisceaux.

D’après la loi la plus élémentaire de la physique, si on crée des zones de lumière adjacentes sur la scène avec un champ parfaitement uniforme, on aura un doublement de la lumière aux endroits où ces zones se chevauchent.
Il en résulte alors une répartition de la lumière très inégale ou difficile uniformiser.

En revanche, si on a un faisceau qui présente une diminution dans un rapport 2:1 du centre vers le bord, lorsque les bords de ces faisceaux se chevauchent, on obtient la même quantité de lumière à l’intersection des deux faisceaux qu’au centre d’un seul faisceau. »

Si on examine les différentes conceptions d’éclairage demandées à un designer, on constate que, dans 90 % des cas, un joli champ uniforme est exactement ce qu’on veut, car c’est en quelque sorte l’étalon-or de la répartition optique.
Toutefois, quand on utilise des projecteurs asservis pour faire un Wash de scène, on veut vraiment un profil avec un point chaud, afin de ne pas doubler la lumière. C’est quelque chose qui a été le talon d’Achille de tout type de source lumineuse motorisée, particulièrement pour l’éclairage de théâtre et de télévision. »

Les même projections de l’Esprite, avec introduction de l’optique Hot-Spot et frost. Le champ fusionné reste uniforme à l’intersection des deux faisceaux, ce qui convient mieux pour éclairer une scène, par exemple pour une prise de vue.

Traditionnellement avec des projecteurs motorisés, on réalisait un Wash de scène uniforme en utilisant un type de projecteur qui ne produit qu’un faisceau avec un point chaud ou qui offre un réflecteur de faisceau à point chaud interchangeable pour ses sources à arc. »

John Featherstone, directeur et associé de Lightswitch.

Désirant un meilleur choix technologique, John était conscient qu’il lui faudrait travailler en collaboration avec un fabricant digne de confiance. Lorsque la société Robe Lighting, lui a présenté l’Esprite, l’équipe de Lightswitch a saisi cette occasion pour voir si elle pouvait faire de cette solution une réalité.

« Josef Valchar, PDG et cofondateur de Robe Lighting, nous a interrogés sur le détail de nos souhaits lors de l’évaluation d’un premier prototype de la génération actuelle de projecteur de découpe à leds », explique John.
« Nous avons dit que nous aimerions un projecteur qui serait capable de produire un champ uniforme quand on voudrait, et aussi un champ à point chaud quand on en aurait besoin. »
Josef a travaillé avec les ingénieurs d’études en optique de Robe et a créé un système innovant de lentille à point chaud pour les découpes à leds Esprite et T1. Ce nouvel accessoire optique a également été testé avec succès sur la génération précédente de découpes à leds et va continuer à être mis en œuvre, le cas échéant, sur les futures versions.

« Pour notre plus grand plaisir, Josef a répondu à notre demande et a développé un système optique à point chaud qui s’intègre parfaitement dans l’un des logements de la roue de gobos rotatifs du nouvel Esprite », dit John.
« Maintenant, lorsqu’on organise un événement d’entreprise et si on utilise les Esprite comme source d’éclairage principal, on peut choisir la répartition à point chaud, mais si on crée un design de concert ou si on veut utiliser des gobos avec le même projecteur, on peut abandonner ce réflecteur à point chaud et bénéficier de la répartition uniforme du faisceau. »

L’Esprite est un projecteur entièrement automatisé doté d’une source interchangeable rapide qui résout le problème de la pérennité des caractéristiques des projecteurs dotés d’un moteur à leds blanches. La source à LED blanche TE™ 650 W produit un flux de 27 000 lumens et 85 000 lux à 5 mètres, et le système de lentilles à point chaud en instance de brevet permet aux concepteurs de passer d’un faisceau à champ uniforme à un faisceau à point chaud de rapport 6:1, qui donne une intensité uniforme quand on superpose les bords de deux faisceaux.

« Pour autant que je sache, l’Esprite est actuellement le seul appareil sur le marché qui offre ce type de fonctionnalité. » conclut John.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Souvenirs de quarantaine : Julien Mairesse

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Personnage inclassable et incassable avec des tournées parmi les plus grosses de la scène française, Julien Mairesse a provisoirement troqué ses casquettes de directeur artistique et de scénographe pour celle de gardien de manoir. Et quel manoir !

SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité

Name : Essentiellement les concerts & ponctuellement en TV.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Nous avons la chance immense d’être épargnés : famille & amis. Nous sommes d’ailleurs doublement chanceux car nous avons tous des lieux de confinement où nous ne manquons de rien.

Où êtes-vous ?

Au Manoir de Léon dans les Landes. C’est un studio de recording résidentiel que nous avons repris avec trois associés il y a maintenant 5 ans. Comme tous les acteurs de la musique & du spectacle vivant, ce lieu de création a fermé ses portes depuis le 17 mars 2020. Une semaine avant, les labels ont commencé à nous appeler les uns après les autres pour annuler les sessions de leurs artistes.

J’ai donc pris femme et enfant dans la voiture la veille de l’annonce du confinement pour pouvoir assurer l’entretien du lieu jusqu’à sa réouverture. Nous avons 3 bâtiments, 9 chambres, 2 logements pour l’équipe du Manoir (naturellement chez eux en cette période), le parc, la piscine, la control room de 50m2, les 3 cabines de 12m2, la pièce principale de 100m2, le backline… Bref, il y a de quoi s’occuper comme tu peux l’imaginer.

D’autres infos sur Le Manoir de Leon avec Le lien ici et avec une vidéo du studio :


Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Concernant mon activité principale de show director, arrêt complet depuis mars. Nous étions en pleine résidence à Beauvais pour la tournée Zénith de Versus (Vitaa & Slimane) quand les premières annulations sont tombées. Ensuite report de la tournée de Mister V puis du Stade Vélodrome de Soprano… et pour le studio d’enregistrement, tu sais déjà tout malheureusement.

Et depuis le confinement ?

Je travaille encore beaucoup tous les jours pour avancer sur les projets de la rentrée et les nouveaux projets qui arrivent pour l’année prochaine. Le reste du temps, je coupe des arbres, taille des haies, répare un volet, change des ampoules…

Quels ont été les principaux projets annulés ?

1 tournée Zénith, 1 tournée club, 1 stade Vélodrôme et à 3 tournées Festivals (Versus, Soprano, Mister V).

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tout est reporté en septembre / octobre 2020 voir janvier 2021. Pour les festivals, je ne suis pas certain qu’il y ait de la place pour tous les reports en 2021…

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

En tant qu’entrepreneur, je ne peux me reposer que sur ma trésorerie. Je ne suis pas à plaindre, j’ai la chance de travailler beaucoup depuis plusieurs années. Après, si la reprise n’a pas lieu à la rentrée, prépare-toi à une réponse un poil moins sereine.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Yoga, lecture et méditation… Voilà ce que je te répondrais si tu étais journaliste pour Psychologie Magazine. Mais comme on est sur SoundLightUp : vin blanc, vin rouge, saucisson, pâté et Joe Exotic bien entendu (à voir en urgence sur Netflix pour relativiser sur sa propre vie).

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Des apéros et des restos avec les copains pendant 1 semaine puis je rentre me reconfiner.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Je ne peux qu’être reconnaissant envers toutes les personnes qui portent à bout de bras notre quotidien pendant cette période, ceux qui sauvent, soignent, nourrissent, nettoient, entretiennent. Bref, tous ceux qui agissent.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Si tu ne fais pas partie de la liste des personnes ci-dessus, reste chez toi merci.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

La semaine dernière, j’ai été heureux de parler pendant une heure à un voisin qui était de l’autre côté de la haie. Je ne connais même pas sa tête mais pendant une heure, il a été mon meilleur ami pour la vie.


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Souvenirs de quarantaine : Fabrice Gosnet

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Fabrice Gosnet, consultant réseau AV et formateur, travaille sur les fondations d’un projet qui pourrait voir le jour l’année prochaine, si…

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Name : Je travaille principalement dans le design et dans l’assistance à la création de réseaux informatiques dédiés à l’audiovisuel. Je suis également formateur en réseaux audiovisuels.

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Toute ma famille va bien, et je vais bien également. Je suis cependant préoccupé car la mère de mes enfants, qui est infirmière, est constamment exposée, et évidemment le fait qu’elle puisse être contaminée et qu’elle le transmette à mes enfants est une possibilité. Mais c’est une personne très sérieuse et très professionnelle, et je sais qu’elle fait très attention.
Je prends régulièrement des nouvelles de ma famille et de mon entourage. J’ai un ami qui a été contaminé, qui a été très malade, mais fort heureusement il s’en est sorti !

Où êtes-vous ?

A la maison en Normandie

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Au début je ne l’ai pas trop ressenti car je pouvais encore donner des formations et travailler sur des projets de réseau AV.

Et depuis le confinement ?

Là c’est différent, toutes les formations sont à l’arrêt, et tous les projets de réseau sont en suspens.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Principalement les formations que je donne à l’étranger. Certains des projets sur lesquels je travaillais sont sous clause de confidentialité, je ne peux malheureusement pas en parler.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Je n’ai malheureusement aucune information concernant les projets que je viens de mentionner, je devrais attendre la sortie de crise pour voir ce qu’il en est.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Je ne vais pas mentir, la situation est très tendue pour moi. Ayant fait beaucoup d’investissements en début d’année pour lancer le projet Goosera, j’ai des échéances à payer mensuellement (comme tout le monde !). J’ai tenté de contacter ma banque à maintes reprises, mais pas de réponse, et les échéances continuent d’être prélevées.
Cela ne fait que confirmer ce que je pense des banques depuis des décennies, ah ah !
Mais je m’accroche, je ne suis pas du genre à baisser les bras facilement 😉.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

J’essaie de passer le plus clair de mon temps avec mes deux fils. Nous essayons de faire des balades ensemble (une heure max !), du vélo, et nous jouons à la console avec le plus petit, et oui je suis un grand enfant, un gosse né ! J’ai la chance d’habiter dans un endroit isolé, en lisière de forêt, je peux donc sortir et me vider la tête en admirant mère nature.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je profite du confinement pour avancer sur le projet Goosera, je me forme également, et je travaille sur les fondations d’un projet qui je l’espère pourra voir le jour l’année prochaine si je parviens à traverser la crise.
J’écris également des articles pour SLU.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Aller voir ma famille et mes proches. Mes parents habitent dans les Alpes de Haute Provence, et ils me manquent vraiment.
Et après, faire une grosse chouille avec les potes, parce que, bon sang, on en a besoin !
Et enfin, aller chez le coiffeur, ah ah !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Je suis admiratif des initiatives qui ont été créées localement pour aider les personnes âgées. Vivant dans un milieu rural, les gens sont vraiment solidaires ici pour les aider. J’aime aussi l’initiative lancée par LC formation pour proposer des lives sur les réseaux sociaux pour que les gens continuent à s’instruire ou se former.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

J’ai une question oui : était-il vraiment nécessaire de maintenir les élections alors que les rassemblements de plus de 100 personnes étaient interdits ? Je dois reconnaître que cela me reste en travers de la gorge.
Un conseil : Aimez-vous les uns les autres !

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Oui, je me baladais avec mes deux fils, et je leur ai demandé d’écouter. Le plus grand m’a répondu : « Mais je n’entends rien ? »
Et moi de lui répondre : « Justement, c’est ça qui est génial ! »


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Ayrton Diablo tourne en suède pour Love Songs du théâtre Riksteatern

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Ayrton Diablo tours Sweden

Riksteatern devait parcourir la Suède avec sa production Love Songs pour 3 mois à partir de début mars. Le Directeur et concepteur lumière Jörgen ‘Hajen’ Haimanas, avait choisi en éclairage principal 6 spots/découpes à leds Ayrton Diablo dont c’était la première tournée en Suède. En raison de la crise sanitaire du COVID-19, la compagnie n’a pu jouer que les cinq premières dates avant d’être nécessairement reportée.

Love Songs est décrite comme une « bombe d’amour sentimentale », une soirée musicale illustrant l’amour sous toutes ses formes, mettant en vedette les talents musicaux d’Arja Saijonmaa, Frida Beckman, Lisa Hu Yu, Robert Hannouch et Peter Järn.
‘Hajen’ Haimanas a utilisé son grand talent d’éclairagiste pour créer une gamme incroyable de looks en utilisant les six Diablo stratégiquement placés dans son design conçu pour s’adapter aux nombreuses tailles et types de salles de la tournée.

« Théâtre national de tournée de Suède, le Riksteatern met un point d’honneur à proposer des productions de danse et de théâtre de haute qualité dans une multitude de lieux non conventionnels ainsi que dans des théâtres traditionnels, afin d’atteindre un public aussi diversifié que possible dans tout le pays », explique Haimanas.
« Cela implique nécessairement de parfois jouer dans des salles qui ne sont pas des théâtres conventionnels et donc ne sont pas équipées selon les normes et spécifications habituelles d’un théâtre.

« Dans ces circonstances, le poids, la plage de zoom et la consommation d’énergie d’un appareil sont des paramètres très importants quand la capacité de charge est faible et la hauteur disponible limitée. J’avais donc besoin d’un luminaire compact, léger, super flexible et plein de fonctionnalités pour s’adapter aux sites les plus petits de la tournée. »

Haimanas reconnaît qu’il a d’abord été intrigué par le nom du projecteur, Diablo : « J’ai cherché ses données techniques et elles correspondaient à nos besoins de société de touring : compact, léger, puissant et assez petit pour loger quatre unités dans un même flight case. Ensuite, Linnea Ljungmark d’Ayrton nous en a apporté un à tester et j’ai été stupéfait – il avait une bonne courbe de gradation et une excellente plage de zoom – exactement ce que je cherchais ! »

Les six Diablo fournis par Stage et EventLight de Stockholm, étaient les seuls projecteurs de découpe du kit : quatre d’entre eux accrochés au-dessus de la scène et les deux autres au sol niveau de la scène, en amont de la pièce centrale rouge.

« La caractéristique dominante sur scène est un grand cadre écarlate offrant une surface rouge brillante, explique Haimanas, un vrai défi de lumière pour éviter les réflexions, mais le Diablo a un champ extrêmement plat sans point chaud qui a été d’une grande aide pour éclairer l’ensemble et aussi fournir un bel éclairage pour le visage des acteurs. J’ai également utilisé les gobos pour texturer la lumière à travers la scène, créer des effets volumétriques vers le public et ajouter un rétro-éclairage sur scène à partir des deux Diablo placés au niveau du sol.  »

Haimanas a choisi de restreindre sa palette de couleurs, préférant plutôt jouer avec les couleurs audacieuses du décor en utilisant une combinaison de la lumière froide et métallique du Diablo (7000K) et de brume : « Les choses que vous pouvez faire avec de la fumée et de la lumière blanche sont incroyables ! C’est une question de bons angles et de timing. Je voulais créer presque un effet de dessin animé avec un rétro-éclairage dur d’un Diablo sur chaque artiste, et j’ai joué à étirer de longues ombres sur la scène.

Lighting Director and designer Jörgen Hajen Haimanas

« Jorgen a été en mesure de créer une atmosphère différente pour chaque chanson tout au long du spectacle, explique Ljungmark qui a vu la performance à domicile au Riksteatern.
C’était fabuleux de voir à quel point il pouvait être super créatif avec seulement six Diablo et ça illustre à quel point ce projecteur est polyvalent. Les spectacles n’ont pas besoin d’être à grande échelle pour créer une grande impression, et Ayrton a des appareils adaptés à toutes les tailles de lieux.  »

« L’une des raisons pour lesquelles nous avons examiné Diablo était, bien sûr, sa source LED », explique Haimanas. « Les avantages environnementaux sont évidents, comme sa faible consommation d’énergie et ses besoins de transport réduits (4 par flight case). La LED est la voie à suivre pour les sources, et le fait qu’Ayrton ait créé de si bons luminaires à leds facilite certainement la transition avec les luminaires à source conventionnelle.

« J’aime les caractéristiques et les couleurs de Diablo et il est très facile à programmer. Sa capacité à effectuer un zoom arrière large pour couvrir toute la scène et à gérer simultanément la hauteur de certains sites, ainsi que les distances impliquées dans un théâtre conventionnel, était inestimable.
« Mais c’est la taille et le poids, sans perte de fonctionnalités ou niveau de sortie, qui sont les plus fantastiques à propos du Diablo. Il est beaucoup plus facile de planifier une tournée dans différents sites quand on sait que le poids n’est pas un problème. Je suis très, très content de nos nouveaux Diablo.
« C’est vraiment dommage que la tournée soit arrêtée, mais nous sommes impatients de reprendre dans des temps plus sûrs et de continuer à présenter le travail de cette compagnie très appréciée, au public de toute la Suède. »

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

Souvenirs de quarantaine : Jean-Marc Hauser

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Jean-Marc Hauser, Technicien du son, Mixeur, Producteur, Compositeur & Arrangeur, connu pour ses corrections soustractives et rétrécissantes réussit à maigrir en quarantaine tout en mixant des albums. On lui a conseillé d’écrire un livre ! Il pourra y raconter aussi son amour pour la le BAC !

SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité

Jean-Marc Hauser : Sonorisateur Spectacles et Mixeur en Studio et …..Découvreur de talents

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Ca a l’air d’aller, si on l’a attrapé on n’en sait rien vu qu’on ne peut pas être testé.

Où êtes-vous ?

A Arcachon

Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Une catastrophe étant donné que je ne suis pas intermittent du spectacle

Et depuis le confinement ?

Un gros trou dans le somptes …Oupss..

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Surtout des RV annulés pour des financements de projets et des subventions pour notre plateforme de téléchargement https://www.xplosemusic.com/ et le Label XploseMusic.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Les dates d’été de Véronique Sanson à partir de fin Mai et la sortie de l’album d’un artiste pop rock pour XploseMusic..son nom est Jaym et un autre artiste beaucoup moins politiquement correct…Dhead Shaker

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Ça dépendra des avancées pour les subventions ou mécènes…

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je fais du sport et prépare de bons plats pour éviter l’obésité…AH AH AH….Moins 8 kg en 2 mois, pas mal, non ??

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Je fini les arrangements et mixages de l’album de Jaym cité au dessus. J’ai un kit de campagne..MDR

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Décapiter quelques fréquences très gênantes…Hé Hé… Je pense que nous serons les derniers à sortir du confinement…

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Je le fais de temps en temps

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Restez chez vous.. !! Envoyez moi vos mix à faire au studio Xplose Sound Lab. Oui, OK..c’est pas donné mais ça nous permet aussi de découvrir des talents que l’on pourrait éventuellement produire…

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Une équipe de la BAC, pas trop mes amis, m’a mis une amende de 135€ pour une balade autorisée par le ministère de l’Intérieur, pas bonjour. Ils m’ont causé comme une merde, délit de sale gueule, ceci dit je l’ai bien ouverte aussi. C’est tellement bon….


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
Et nous l’envoyer avec un selfie au format paysage sur l’adresse mail  [email protected]

Souvenirs de quarantaine : Derya Uzun

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Où l’on retrouve Derya Uzun, Ingénieur du son, en train de se demander si les voix d’enfants et les chants d’oiseaux pas vraiment en place sont bien dans le titre qu’il tente vaillamment de mixer à la maison.


SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Derya Uzun : Live FOH, Enregistrement et mixage studio

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Par chance ma petite famille et moi même nous portons bien. J’ai par contre du côté de la belle famille de ma sœur un proche en réanimation actuellement.

Où êtes-vous ?

Je suis à la maison, avec ma femme et mes deux enfants, à Tours.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

J’étais dans une période après avoir énormément tourné, de réflexion sur mes projets à venir. En ce début d’année je prenais le temps d’élargir mes réseaux professionnels, de rencontrer de nouveaux interlocuteurs et artistes en vue de projets futurs ainsi que d’effectuer des prestations ponctuelles en live et en studio. Le début de la pandémie à très vite fragilisé et ralenti l’ensemble.

Et depuis le confinement ?

Arrêt total des activités mis à part quelques mixages qu’ils me restait à effectuer.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Enregistrement studio, sortie d’album.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Je travaille depuis l’automne dernier avec Barry Moore, un jeune artiste irlandais très talentueux produit par Maxime Nucci. Nous devions reprendre la tournée au printemps et enchainer avec la saison de festivals jusqu’au mois d’août. Son premier album devait également sortir par la même occasion. La production envisage un report à partir d’août et septembre mais on a très peu de visibilité sur le live actuellement.
Je pense que beaucoup de festivals vont malheureusement être annulé cet été, ça va être pour tout le monde une période très, très compliquée. En dehors du live, tout ce que j’avais amorcé avant le confinement est en stand-by.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

L’impact dépendra de la durée de cette épidémie mais il sera important. Notre métier a été un des premiers à être touchés de par les restrictions des rassemblements et j’imagine que l’on fera partie des derniers à repartir pour ce qui est des grands concerts. Il va falloir tenir un certains temps et faire preuve d’imagination et de courage pour passer ce cap !

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Je me suis transformé en professeur pour mon fils de 8 ans et c’est une expérience très intéressante (rires). J’écoute toujours autant de musique, je lis beaucoup, je cuisine encore plus que d’habitude (j’adore ça), je viens de terminer le potager, j’apprends à bricoler et je commence chaque journée par un footing très matinal. J’essaie au maximum de m’écarter du digital et de profiter du quotidien. Je contacte également régulièrement l’ensemble de ma famille et de mes amis proches.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Ce n’est pas évident en ayant tout le monde à la maison de se concentrer sur un mix (rires). J’essaie malgré tout de continuer à apprendre et à expérimenter. J’en profite également pour continuer à me former, il y a beaucoup d’initiatives de la part des fabricants et de différents organismes en ce moment sur le web. Je garde le contact avec l’ensemble de mon réseau tout en essayant de dessiner une vision pour la suite.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Retrouver ma famille que je n’aurai pas pu voir durant tout ce confinement et grand apéro avec les amis !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Tout soutien aux personnels soignants est le plus important. Idem pour les personnes âgées, nous les aidons au niveau de notre quartier pour faire leur courses de première nécessité.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

On ne va pas être tous égaux par rapport à cette crise sanitaire. Il va donc falloir être unis et solidaires pour sortir de tout cela par le haut et ne surtout pas continuer à développer l’individualisme à outrance.

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Habitant en plein centre ville, jamais je n’avais entendu un tel silence à certains moments de la journée. La nature reprend également ses droits, le chant des oiseaux me réveille à présent chaque matin.


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S Group aide les services de santé

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La pandémie de coronavirus a déjà montré des exemples de fabricants et prestataires techniques du spectacle utilisant leurs compétences et leurs ressources à la fabrication d’articles pour contribuer aux efforts massifs mis en œuvre dans le monde entier à contenir la propagation de l’infection.
En temps normal, la société de prestation et location S Group auraient une moyenne 20 tournées sur la route et l’entretien de ses nombreuses locations à long terme.

Les masques visières fournis gratuitement par S Group.

Alors que l’industrie du spectacle et des événements est au point mort, le département fabrication de S Group a utilisé ses capacités d’impression 3D pour produire des visières de protection destinées aux travailleurs engagés dans les divers services de santé et d’intervention de première ligne.
Le fondateur et propriétaire de S Group, Léon Van Empel, a expliqué que le calendrier de fabrication, une partie du bâtiment du siège, est généralement dirigé par le bureau d’ingénierie interne de l’entreprise, car leur charge de travail comprend la conception et la construction de pièces de scène, de décors personnalisés et autres éléments sur mesure pour le spectacle et l’événementiel.
Ils ont à leur disposition des machines CNC, la découpe eau / laser, le soudage, l’assemblage et l’intégration électronique, le travail des textiles et plastiques, ainsi que l’impression 3D, qui est utilisée soit directement pour les besoins des clients, soit pour des projets de développement interne.

S Groupe produit le serre-tête du masque visière.

Le projet de fabriquer des masques/visières de protection a commencé lorsque Léon a consulté la page Facebook de Visière Solidaire, un réseau citoyen d’appel à fabricants de visières de protection pour les soignants et les fonctionnaires.

L’organisation tendait la main aux entreprises dotées d’installations d’impression 3D, leur demandant de les aider à fabriquer ce kit vital pour ceux qui travaillent en contact étroit et à proximité de personnes, y compris celles qui ont été testées positives au virus. « Nous étions extrêmement désireux d’essayer d’aider ceux qui sont en première ligne… et avons immédiatement offert les services de notre impression 3D », explique Léon.

S Group dispose d’une imprimante Fused Deposition Modeling qui a été conçue et construite sur mesure pour l’entreprise par le responsable informatique Thibaut Pral. Il a téléchargé dans le logiciel de l’imprimante un des fichiers .stl développés et mis à disposition gracieusement par les concepteurs du groupe Newshield. La machine utilise du filament PET-G pour à la fois une bonne flexibilité et une excellente résistance aux produits chimiques de décontamination.

Un groupe Facebook local attribue les « commandes » aux entreprises ou aux particuliers de la région qui ont offert leur service de fabrication d’impression 3D, machines et matériau thermoplastique nécessaire. Dans ce cas précis, S Group réalise la partie principale qui se fixe sur la tête tandis que d’autres fournisseurs locaux liés par la même page Facebook produisent les feuilles de plastique transparent pour les façades de visière.

C’est aussi l’équipe de S Group qui assemble les visières complètes, en respectant les règles de distanciation sociale et en portant un équipement de protection complet. Les masques assemblés terminés, accompagnés d’un manuel d’utilisation expliquant comment fabriquer un décontaminant à l’aide d’eau de Javel diluée, font l’objet d’un nettoyage final avec une solution de Javel avant d’être collectés, via la page Facebook qui organise également leur distribution.

S Group assure aussi l’assemblage final.

C’est gratuit pour ceux qui demandent l’équipement : principalement les travailleurs de santé, y compris les infirmières indépendantes, les chirurgiens-dentistes ainsi que les employés des magasins et autres personnes impliquées dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

« Nous sommes extrêmement fiers que nos employés soient prêts à le faire et à mettre à profit les ressources de notre entreprise temporairement inutilisées pendant la crise en produisant cet équipement indispensable. »

La pénurie d’équipements EPI essentiels a été un problème bien documenté et est un fil conducteur dans de nombreux pays au cœur de la lutte contre Covid-19, qui met à rude épreuve les services de santé dans le monde entier. La France est l’un des pays les plus touchés d’Europe continentale, avec l’Italie et l’Espagne.

Dans une perspective d’avenir, Léon reste positif et envisage un moment où « nous pourrons réunir notre fantastique équipe et redémarrer les services premium que nous offrons à nos clients » ce qui impliquera également de remettre en service les projecteurs de leur parc qui comporte notamment plus de 1 000 luminaires Robe.

Ce communiqué nous a été envoyé par le service de communication de Robe Lighting qui met un point d’honneur à relayer les belles initiatives de ses clients.

Plus d’infos sur le site Robe

 

Souvenirs de quarantaine : Gilles Hugo

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Shhh… ! Gilles Hugo, retraité, président de Shhh…! dort du sommeil du juste. Après il se reposera. Puis il travaillera à son Document Unique de Procrastination. Bref ; Gilles va bien !

SLU : Quels sont vos secteurs et zone d’activité

Gilles Hugo : Prestation technique, production, spectacle vivant, événementiel, télévision

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Famille intacte des parents aux petits-enfants. Quelques amis malades mais aucun gravement.

Où êtes-vous ?

Chez moi à Bressuire (Deux-Sèvres), où aucun cas grave n’a été déclaré, jusqu’ici…

Quelle a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Aucun impact.

Et depuis le confinement ?

Tournée stoppée, festival annulé…

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Quelques dates de Michel Drucker non reportables, Joey Yung à la Cigale, Marrakech du Rire 2020, d’autres en attente.

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tournée Michel Drucker (dates ??), concerts de stars chinoises 2021.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Manque à gagner important, mais mon activité, en tant que retraité, est complémentaire et beaucoup pour le plaisir, donc pas trop de dégâts… J’ai la chance de ne plus avoir de local, matériel, véhicules, personnel, donc mon avenir reste devant moi !

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Tri, rangement, musique, entretien de la maison… Et développement très important de l’activité de procrastination (la preuve : 5 jours pour répondre à ce questionnaire !!!).

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Préparation des budgets-plannings-patchs, mise à niveau juridique-législative…

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Un bon repas en terrasse. Accompagné d’une petite biture collective.

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Pourquoi pas ! A voir…

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Si vous portez un masque, ne le baissez pas pour parler à quelqu’un ! Vu des dizaines de fois !

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Rien de particulier sinon qu’il aura fallu un tout petit virus voyageur pour m’apprendre ce que sont 3 semaines consécutives chez moi et plusieurs nuits de plus de 5 heures d’affilée ! Une vraie découverte, un genre d’entrainement à une vraie retraite !


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
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Lancement par webinaire du Martin Mac Aura PXL

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Avec la présentation inédite de son nouveau gros Aura PXL, à l’occasion d’un lancement entièrement numérique, Martin nous dévoile un projecteur hyper actuel, entièrement pixelisable.

Le Martin Mac Aura PXL

Le Mac Aura PXL.

la ruée vers l’Aura

En avril, ne te découvre pas d’un fil, sauf en ligne. Alors qu’une bonne partie de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord est confinée, de nombreuses solutions fleurissent au sein de nos cocons dans une amorce de révolution industrielle.
De nombreuses sociétés ont su s’adapter au télétravail, en intégrant des solutions hier encore réservées à quelques start-up connectées. Visio-conférences, Drive en ligne, messagerie connectée, formation distancielle et virtualisation démontrent pour une partie des employés ‘de bureau’ qu’une délocalisation à domicile est finalement possible.

Une autre de ces techniques est appelée Webinaire, une conférence distribuée sur le Web devant un large panel de surfeurs digitaux. C’est par ce biais inattendu que Martin a dévoilé son Mac Aura PXL, dans deux sessions adaptées aux fuseaux horaires de ses partenaires. A défaut d’un stand mûri de grappes de projecteurs, Markus Klüsener, nous a offert une balade virtuelle entre slides et illustrations pour découvrir ce nouveau fer de lance.

Capacités XL

A mi-chemin d’un Mac Aura XB et d’un Mac Quantum, le Mac Aura PXL remixe son succès des années 2010 dans une version plus puissante, plus versatile, encore plus détaillée.

Assis sur le socle du Mac Allure, avec lequel il partage le même menu, la même lyre et la même connectique, l’Aura PXL se distingue par l’actualisation de sa fameuse lentille avant, plus large, équipée de 19 bulbes transparents derrière lesquelles sont logées 19 Leds RGBW de 40 W.

La puissance lumineuse globale a bondi d’un coup avec un flux annoncé à 13 000 lumens, soit plus du double d’un Mac Aura XB, talonnant les 15 700 lumens Mac Quantum.
Si le renouveau des chipsets de leds participe à cette montée en gamme, le plus gros des efforts a été de mettre au point des optiques de très grande qualité, les meilleures jamais produites par Martin, transmettant un maximum de lumière pour arriver à une efficacité record de 28 lumens par watt. Cette puissance s’accompagne d’une plus grande précision dans la gestion de la focalisation, avec un faisceau serré très défini et un large plus homogène.

Une autre barrière vient d’être franchie à cette occasion par Martin avec une intensité du faisceau d’un million de Candela, le quadruple d’un Aura XB déjà particulièrement saillant.
Ainsi avec un zoom d’un rapport 1:8 qui s’étend de 7 à 55°, le Mac Aura PXL navigue entre Beam et Wash sans difficulté. La colorimétrie RGBW est calibrée par défaut sur les références des Aura XB et des Quantum pour compléter un parc de matériel sans soucis. Bien sûr, comme sur son ancêtre, un mode étendu est possible pour aller chercher les couleurs les plus saturées.

Le Mac Aura PXL complète la gamme Martin, entre Mac Aura XB et Mac Quantum. L’évolution des sources leds et des optiques montre des flux records pour le Mac Aura PXL.

Avec un CRI supérieur à 74 et un TM-30 Rf de 79, le rendu des couleurs ne réitère pas l’exploit de la puissance, mais reste d’un niveau convenable pour des applications live. La température de couleur variable précisément de 2 000 à 10 000 K, l’émulation tungstène et la roue de couleurs virtuelle renforcent l’éventail des possibilités offertes.

Les autres fonctionnalités du Mac Aura PXL sont sans surprises pour les adeptes de la marque. Ils retrouveront le dimmer, le strobe, les mouvements et bien entendu le fameux effet Aura pour faire briller toute la lentille et créer des fonds précieux en captation ou en ambiance diffuse.
Avec un poids et une taille plus conséquents, ce Mac Aura PXL de près de 16 kg sera sûrement moins véloce que son petit frère, avec une belle consommation de 570 W.
Un large ventilateur prend place à l’arrière, pièce maîtresse d’un nouveau système de refroidissement. Malgré ce circuit d’air forcé, la gestion intelligente réduit le bruit de fonctionnement au minimum, assurant en parallèle plusieurs modes de ventilation, du plus silencieux au plus efficace.

La base propose un connecteur d’alimentation TRUE1 avec une recopie, des embases DMX XLR5 et deux ports EtherCON Neutrik pour les câblages en RJ45. L’Aura PXL se joue des protocoles, avec l’utilisation native de DMX-RDM, ArtNet, sACN, mais aussi du protocole Martin propriétaire P3 Système qui joue un rôle primordial dans sa gestion.

Le menu classique Martin accompagne les connecteurs standards, True1, XLR5 et EtherCON. A noter que la recopie RJ45 protège la circulation des données en cas de panne de l’appareil (Fail-Safe Bypass).

Pixel Art

Résolument numérique, l’intégration du protocole P3, utilisé d’habitude pour gérer très rapidement des canevas de leds afin d’y injecter de la vidéo, est ici associée à un contrôle inédit des leds du Mac Aura PXL. En effet, non seulement les 19 leds principales peuvent être gérées indépendamment, comme autant de pixels, mais les 141 leds RGB qui fournissent les 60 watts d’illumination de l’effet Aura peuvent être toutes contrôlées séparément !
Situées par groupes de 6 derrière chaque lentille, et entre celles-ci, les leds de l’effet Aura constituent une matrice permettant de créer une frénésie de couleurs dans chaque projecteur, tour à tour diffuses ou marquées en jouant sur la focalisation grâce au zoom principal.

Pour simplifier au maximum le travail des opérateurs, Martin propose 4 modes DMX et 3 systèmes de contrôle.
– Le premier mode DMX est le plus fondamental, pour les utilisations les plus basiques sans contrôle séparé des pixels ou de l’effet aura. Les quelques canaux supplémentaires par rapport à la librairie du Mac Aura ne permettent pas d’utiliser les librairies de cette dernière, mais restent élémentaires. Ce mode est la fondation des autres modes, qui sont construits en addition par rapport à celui-ci, de façon à pouvoir cloner les projecteurs en festival quel que soit le mode de départ.
– Le mode standard utilise 32 canaux, pour accéder à l’illumination Aura et à des librairies internes d’effets, dans les conditions les plus optimales, répondant à la grande majorité des cas. Ce moteur d’effet est très semblable à celui déjà à l’œuvre dans les autres projecteurs Martin.
– En mode étendu, chacune des 19 leds principales est pilotable indépendamment, portant la facture DMX à 89 canaux.
– Enfin, le mode ultime, le Ludicrous (sic) proche de la vidéo, utilise toutes les possibilités de matrices du Mac Aura PXL avec 512 canaux ! Bien sûr, une gestion en DMX n’est pas recommandée dans ce dernier cas, même si elle reste possible.

Toutes les combinaisons de gestion entre la partie faisceau et effet Aura sont possibles, y compris la possibilité d’effectuer des transitions entre DMX et P3.

C’est là qu’interviennent les systèmes de contrôle, puisqu’il est possible de commander chaque Mac Aura PXL soit en DMX, soit en protocole P3, soit avec mix des deux.
Les avantages du système P3 sont nombreux. Outre la reconnaissance automatique des projecteurs et leur auto-adressage, le P3 permet d’homogénéiser toutes les sources et de synchroniser parfaitement lumière et vidéo.
Si on ne peut pas séparer pour le moment les canaux affectés au P3 et au DMX en 2 univers distincts, la souplesse offerte par un réseau commun est impressionnante, tout comme le retour d’informations en temps réel et les transitions à la volée entre les 2 modes.

Synoptique DMX-P3

Le P3-System, dont le software pour PC est gratuit, permet de créer et de tester toutes les configurations possibles. Un autre avantage à fonctionner en réseau est de pouvoir chaîner jusqu’à 50 Aura PXL en série Art-Net.

A la fois projecteur d’ambiance puissant, générateur de faisceaux graphiques, matrice de pixels et habillage ‘Eye-Candy’ pour les captations, l’Aura PXL représente une habile synthèse de tous les Wash leds disponibles.
Poussé par une équipe de développeurs motivés et un constructeur encore innovant, l’Aura PXL est un sacré pari pour Martin, autant dans sa forme que dans son lancement au milieu de cette crise interminable. S’il est encore trop tôt pour prévoir une sortie physique officielle, une mise sur le marché est prévue pour juillet, une fois que les chaînes de production et de distribution seront sorties des mesures de confinement.


Plus d’infos sur le site Algam Entreprises

Souvenirs de quarantaine : Agathe Pouillart et Nils Limoge

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A la fin du confinement, Nils directeur technique chez Stars Europe, ira chez le coiffeur avant de participer à un grand banquet avec Agathe, chargée de projets, dans leurs familles respectives.

 

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Agathe Pouillart et Nils Limoge : Prestataire technique au service du spectacle vivant et de l’événementiel

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Nos familles ont la santé et le moral. Nous avons la chance qu’aucun membre de nos familles ne soit touché par le Covid-19 !

Où êtes-vous ?

Nous sommes dans le Loiret vers Briare à la campagne.

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Notre carnet de commandes a pris un coup et il y a de nombreux reports et annulations d’événements, de festivals ou locations sèches.

Et depuis le confinement ?

Le manque de visibilité sur une fin éventuelle et sur notre carnet de commande n’est pas rassurant car personne ne peut prédire l’avenir.
L’incertitude est notre quotidien. Nous continuons à travailler sur les projets reportés, ou ceux prévus cet été, sans savoir s’ils pourront avoir lieu ni quand l’activité reprendra.

Quels ont été les principaux projets annulés ?

Évènements d’entreprises et festivals

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Report de certains événements sans avoir forcément les dates d’échéance à ce jour.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Nous avons dû avoir recours, entre autres, au chômage partiel. L’arrêt d’activité sur plusieurs mois et sur une durée indéterminée n’est pas rassurant pour l’entreprise. Cependant, dans notre profession, grâce au soutien de nos fournisseurs, nos confrères, nos banques et nos collaborateurs, nous restons positifs.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Profiter de notre chez nous avec notre enfant.

Comment occupez-vous votre temps professionnel ?

Préparation de la reprise et garder le cap sur nos projets associatifs. Nous échangeons aussi régulièrement avec nos confrères, fournisseurs, les équipes techniques ainsi qu’avec le Synpase.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Un grand déjeuner avec nos familles pour se retrouver et aller chez le coiffeur pour Nils !

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

Nous soutenons l’initiative du Synpase « Les prestataires solidaires ».


Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
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Creative Studio & Maxoloc. Show Dedans

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Les portes de l’avion se ferment. Quelques mauvais repas plus tard, nous atterrissons au Raizet où nous attend un Franck Bessol en pleine forme. Jean-Jacques Vias de Nexo est aussi du voyage et on ne sera pas trop de deux pour suivre Franck. Inutile aussi de préciser que nous sommes rentrés trois jours plus tard avec les Gamma GT dans les limiteurs et le nez qui pèle.

Franck Bessol à gauche et Jean-Jacques Vias. Promis, ils n’ont pas mis de Trumpa Cotta sur leur visage, ils ont vraiment bronzé sous les sunlights des trooooopiques.

Le pitch : Creative Studio c’est le prestataire son, géré et presque motorisé par Franck Bessol là où Maxoloc est le prestataire lumière et vidéo avec à sa tête (et ses jambes aussi) Maxime Viviès.
Les deux structures sont parfaitement indépendantes mais partagent les mêmes locaux, une grande partie des ressources et la stratégie commerciale.

SLU : Ça fait longtemps que tu es installé aux Antilles ?

Franck Bessol : 20 ans. 13 en Martinique et 7 en Guadeloupe. J’ai travaillé avec des Antillais, des Indiens, la suite logique est de m’éclater avec Max !

SLU : Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Franck Bessol : Simplement, lorsqu’il y a 4 ans j’ai quitté mon ancien associé. J’appelle Max le petit jeune, tu imagines à l’époque (rires). Il avait 24 PAR et 4 Viper. Aujourd’hui et après un investissement de 2 millions d’euros, nous disposons lui et moi d’un vrai parc matériel capable de satisfaire tous les marchés qui se présentent à nous.
Je m’occupe des achats pour le compte des deux sociétés grâce à mon expérience et au plaisir de voyager dans tous les salons et sur tous les lieux de production pour dénicher le produit le plus pertinent pour notre marché où tout coûte plus cher.

Max et Franck. Comme l’a dit DJ Galilée « Et pourtant elle tourne » Une association aussi improbable qu’efficace.

SLU : Taxes ?

Franck Bessol : Octroi de mer, taxe additionnelle, frais de transit et frais de port représentent environ 30 % du prix HT d’un produit. Typiquement les outils indispensables à l’exercice du métier de prestataire technique événementiel atteignent ce taux. Une structure alu Sixty82 voit son coût renchéri de 26 % là où l’alu brut seulement de 10 %…Pense que nous avons des prix de location supérieurs à ceux de la métropole.

SLU : Comment vous partagez-vous le travail ?

Franck Bessol : Max s’occupe de la gestion commerciale des deux structures. Il est aussi le designer lumière là où je m’occupe de la technique, des achats et de tout le son. J’ai aussi un petit studio où je travaille la 3D et fournis par exemple des animations vidéo et lumière.

Plailly et Nexo à l’honneur à des milliers de kilomètres avec P12 la PS killer, et STM, l’usine à dB. On sait ce qu’investir veut dire chez Franck et Max.

SLU : Tu as été infidèle au son?

Franck Bessol : Mais oui ! A 55 ans, je peux dire que j’ai fait le tour du métier !

SLU : Creative et Maxo œuvrent pour le marché Guadeloupéen. Il n’y a pas une porosité entre les deux îles principales ?

Franck Bessol : Non pour plein de raisons longues à expliquer et encore plus à comprendre, mais oui, car il n’y a qu’un bras de mer entre Guadeloupe et Martinique et qu’un certain nombre de nos clients grands comptes comme des producteurs et tourneurs nous demandent d’assurer des prestations sur les deux îles.
C’est difficile d’un point de vue logistique mais cela s’est arrangé grâce à l’ouverture d’un dépôt de matériel issu du parc de Creative Studio et Maxoloc en Martinique.

SLU : C’est long la traversée avec un bahut ?

Franck Bessol : Ca se passe sur des barges et ça prend la nuit. Ce n’est pas évident d’être réactif car tu n’as que deux bateaux par semaine. Un one shot t’immobilise du matériel très longtemps.

SLU : Quel est votre cœur de métier ?

Franck Bessol : L’événementiel d’entreprises privées et de plus en plus le spectacle vivant de qualité. On travaille très peu avec les collectivités locales sauf quand nous sommes les seuls à disposer des infrastructures techniques demandées, je pense par exemple à nos écrans vidéo.

SLU : Votre évolution est extraordinairement rapide…

Franck Bessol : C’est exact et c’est pour ça qu’on travaille à présent les finances, l’organisation et le personnel. Je connais beaucoup de boîtes qui sont montées très vite et sont redescendues tout aussi vite. Ça prend du temps d’organiser, mais c’est essentiel. Je ne suis pas comptable, mais je sais compter et j’ai la chance d’avoir quelques années de grosses boîtes ou de filiales de grosses boîtes au compteur. Ca aide !

Franck dans son studio de création en train de compter les taxes, un sport national !

Quand j’ai commencé chez Régiscène, j’ai eu la chance de côtoyer Jean-Jacques Perroy. Il avait toujours un papier et un crayon. Il écrivait. Cette habitude, je l’ai gardée depuis 40 ans.
J’ai une espèce de gros bloc difforme de notes (on confirme !) qui couvre ces 40 années et où je note les points essentiels d’une machine, d’un logiciel.
J’ai tout ce qui est important pour chaque produit. C’est bien de faire beaucoup de choses, mais sans notes, on oublie. Ce tas de papier, c’est ma bible.

SLU : Je te sens passeur de témoin.

Franck Bessol : En quelque sorte oui, et je pense avec Max avoir trouvé la personne tout à fait capable de gérer et faire prospérer nos sociétés et surtout notre état d’esprit et notre professionnalisme. Il a un gros potentiel humain, technique, commercial et même créatif, et il n’a que 25 ans ! Mon rôle est de le mettre sur les rails et une fois bien calé, l’accompagner si besoin est, mais de loin. J’aimerais bien voir mon gamin grandir, faire du bateau et profiter de la vie ! Je vis à 300 à l’heure, il est temps de lever le pied.

Tempus fugit, mais avec une bonne mémoire on le rattrape

SLU : Revenons quelques années en arrière. Tu as commencé où ?

Franck Bessol : J’ai débuté chez Régiscène en 1982. C’était le début de la distribution de produits audio. J’ai lancé le département de vente avec Martin Audio, Midas et Klark Teknik. Quelques années plus tard il y a eu la bascule entre Martin et Turbosound avec le Flashlight et le Floodlight et j’en ai vendu de ces boîtes… Elysée Montmartre, Le Rex Club, La Locomotive. J’ai fait ça en collaboration avec Didier Lubin (Lulu, si tu nous écoutes !) que j’embrasse au passage, bref, j’ai fait du son pendant 15 ans.

SLU : Tu revends Edge Technology France à Guillard et pars…

Franck Bessol : Plonger dans les Antilles et ensuite monter un club de plongée en Martinique. Je gère ensuite pour Dushow la filiale ultramarine où je m’occupe de son, d’éclairage et de vidéo.

SLU : Tu fais tes premières armes dans la lumière ?

Franck Bessol : Oui mais non, car quand j’ai vendu Edge, je suis parti avec huit Cyberlight et une console Status Cue de High End dans mes valises. (Souvenirs, un Cyberlight décapoté. Merci The Light Project). Ceci a été rendu possible par l’arrivée chez Guillard de CSI et d’Arnaud Leschemelle que je salue aussi ! C’est ainsi que j’ai importé les premiers automatiques aux Antilles et ça a très bien marché car les Cyberlight étaient de très belles machines.
Par la suite je suis passé en Robe, leurs débuts. 32 machines Elite fabriquées par Robe. Grâce à ce parc j’ai très bien travaillé durant 5 ans dans les deux îles et mon Master rempli de machines a fait la traversée des dizaines de fois ! J’ai récidivé puisque j’ai aussi apporté la première GrandMa et la première console numérique Yamaha M7CL avec Dushow aux Antilles. Les premiers écrans led aussi.

Du Nexo et du gros. Dans le stock de Creative Studio ça va de l’ID24 au STM !

SLU : Et les premières enceintes Nexo ?

Franck Bessol : Sans doute aussi. J’ai utilisé beaucoup de marques et j’ai même été concurrent de Nexo, mais ça marche ! En 4 ans d’utilisation intensive dans un climat vraiment pas facile, je n’ai eu que deux membranes cassées sur 180 enceintes. Ici en plus quand on fait du son…on envoie la gouache (gros rire).
C’est un très, très bon investissement que nos clients apprécient aussi. Heureusement, je n’ai en parc que du Nexo et 4 petites amplifiées Yamaha ! Allez, j’aime aussi acheter français, enfin, franco japonais (rires) et puis je connais les gens, on me répond vite, j’ai des prix qui me vont bien…

SLU : Deux autres marques sont bien représentées sur l’île.

Franck Bessol : Absolument, Adamson et L-Acoustics, une autre bonne raison de proposer Nexo !

SLU : Ici aussi on fait du son avec les yeux ?

Franck Bessol : Comme partout. Il faut tordre les EQ, creuser à la pelleteuse pour un résultat parfois étrange. Il y a des techniciens compétents qui se servent bien des outils informatiques, mais certaines mauvaises habitudes ont la vie dure à cause de vieux systèmes qui tels quels ne sonnent pas. L’avantage du STM c’est qu’une fois accroché, avec les bons angles et mis en phase, il n’y a pas grand-chose à retravailler en dehors des problèmes inhérents à la salle. Ça sonne. Point.

Un nid de S118, l’arme fatale du STM. Au nombre de 24 dans le dépôt et 20 déployés dans le Palais des Sports du Gosier, ils se plient très facilement aux basses qui forment les racines et l’âme de la musique antillaise.

SLU : Dans tes équipes, est-ce que tu as des techniciens avec les yeux qui pétillent…

Franck Bessol : Je sais à quoi tu penses. Pas assez. Quand je suis arrivé chez Régiscène, j’ai vu les monceaux de matos et j’ai passé des nuits entières à tout découvrir. J’avais tout à disposition ! J’aimerais bien retrouver 40 ans plus tard un peu de cet esprit, d’autant qu’on a déjà de quoi s’amuser au dépôt et progresser, mais c’est rare. Donc oui, tu as deux gamins avec les yeux qui pétillent, Maxime et moi. J’adore déballer un nouveau produit !

SLU : Donc, si on résume, tu as fait du son, de la lumière, de la vidéo et tu repars dans le son…

Franck nous montre une création 3D faite sous Capture pour le management de Gims. Forcément l’effet est garanti.

Franck Bessol : C’est ça, la boucle est bouclée. J’ai fait le tour en 40 ans mais en pur autodidacte.
Un jour je me suis dit qu’un peu de 3D cela allait être utile et drôle à faire. J’ai acheté Capture chez Dimatec et après quelques nuits blanches, j’ai pu faire marcher le bouzin.
Aujourd’hui ces animations et ces images nous permettent de vendre beaucoup plus facilement nos prestations.


SLU : Qui sont tes concurrents ?

Franck Bessol : Deux sociétés, Sono Scène et J2C Music. Il existe ensuite une constellation de petites boîtes avec des mini parcs assez disparates qui prennent en charge les plus petites affaires locales. N’oublions pas que la Guadeloupe ce ne sont que 400 000 personnes, l’équivalent d’une ville moyenne comme Nice et ses environs. Il faut malgré tout être en mesure de fournir la prestation complète, de la ferraille à la vidéo.

En ce qui nous concerne, on est en mesure de monter une scène complète, bâchée trois côtés en 15 x 13 mètres et on est les seuls. Elle est très polyvalente puisque nous disposons de 250 m² de plancher pour faire des dégagements. C’est Sixty82 qui l’a construite à partir de notre cahier des charges. Elle résiste à 80 km/h de vent et évite de flinguer le matos quand il se met à pleuvoir. N’oublie pas qu’ici il pleut souvent (rires) !

Le Palais des Sports du Gosier avec ses extraordinaires ventilateurs, la scène Sixty82 15 x 13 et les tours pour le STM, indispensables par l’impossibilité totale de toute accroche.

SLU : En dehors des taxes, est-ce que tu disposes de tout ce dont tu as besoin ici pour travailler ?

Franck Bessol : Ahhh mais non ! On est obligé d’être complètement autonome et de tout anticiper, du rouleau de gaffeur à l’ampoule, deux à trois mois avant. Il faut prévoir ses besoins, imaginer ses pannes. On achète des grandes quantités de tout d’autant que la moindre urgence avec par exemple La BS grimpe à huit jours en avion. En bateau c’est trois semaines. Ce n’est plus à proprement parler une urgence. Pour info, l’avion coûte trois fois le prix du bateau dont on évite le plus possible.

SLU : Où est-il possible de réparer une panne ?

Franck Bessol : On sait faire notre petit entretien et pour les grosses pannes… On a du spare et des poubelles. Sinon on envoie en France. Les USA sont plus près mais c’est encore plus compliqué à cause de la douane. Il faut faire des papiers d’exportation provisoire et cela coûte énormément d’argent ! En moyenne un dossier d’import-export avec Schenker, notre transitaire, ce sont 300 € par trajet de frais incompressibles. Tu comprends qu’on hésite et/ou on groupe nos expéditions.

Le dépôt de Maxoloc et Creative Studio à Baie-Mahault. « Dis, on en fait quoi du vieil écran…;0) ».

SLU : La douane est la même pour tous les pays ?

Franck Bessol : Ahhh mais noooon. Si j’achète des murs de leds en Chine, la douane sur laquelle s’ajoutent tous les autres frais et taxes, est déjà de 18 % ! Heureusement que leurs prix départ usine sont très abordables !

SLU : Y a-t-il d’autres particularités par rapport à la métropole ?

Franck Bessol : Oui, nous n’avons pas le statut d’intermittent. On a le TTS mais il est limité à un certain nombre d’heures donc il reste l’embauche pure et simple ou pour le technicien, la création de sa propre boîte ce qui lui permet ensuite de facturer. Nous avons donc une dizaine de permanents dont certains sont des fidèles et passionnés par leur boulot. Pour les autres le turnover est assez important ce qui occasionne beaucoup de formations en interne.

Place aux artistes, place à la technique

On a beaucoup parlé, place au son, du gros, du très, très gros grâce à un événement musical majeur en Guadeloupe, le concert de Were Vana. Il a lieu au Palais des Sports du Gosier, une salle polyvalente gradinée et offrant une capacité d’accueil importante à couvert, même si aucune accroche n’est possible.

On retrouve les équipes de Maxoloc et de Creative Studio au travail autour de la scène encadrée par deux tours tubulaires portant le système Nexo STM. Il est composé de 9 systèmes M46 + B112 et 20 subs S118, 6 sous chaque tour, puis deux ensembles de deux S118 portant sur leur dos deux M10 et deux autres ensembles de S118 portant cette fois des M28 en débouchage face scène. Pour les spectateurs proches et légèrement décentrés, deux M28 accrochés sous les lignes principales, complètent le dispositif.

Les ensembles de subs et de renforts pour les premiers rangs. En extérieur des M10 assez hautes, en intérieur des M28 qui ne sont pas plus hautes que les P12 que l’on devine derrière.

Un tour à cour permet d’apprécier la qualité du montage des racks NUAR remplis de vaillants NXAMP4x4 complétés par des DPU, des matrices de sortie sur relai entièrement doublées, même l’alimentation, et qui sont pilotées par l’ampli qui les commute automatiquement, ou au travers NS1.

SLU : La Rolls non ?

Franck Bessol : Oui, c’est un vrai confort, mais c’est cher (rires) J’ai ça pour le STM.

SLU : Je vois un switch Cisco posé sur tes racks. Comment transportes-tu le signal depuis la console vers les amplis ?

Franck Bessol : Tous mes amplis et les consoles ont des cartes Dante, mais j’ai préféré pour cette opération rester en analogique. Je pense que nous manquons encore de recul quant à nos compétences en cas de pépin. On travaille en Dante sur des opérations plus simples où la pression est moindre mais pour cette nuit de musique, je joue la carte de la sécu.

La puissance nécessaire au STM ainsi qu’aux sides et front fills. 12 NXAMP4X4 rangés et étiquetés comme à la parade dans leurs racks NUAR et demi NUAR.

On dispose aussi de fibre pour les écrans led mais une fois encore, nos compétences en interne et notre expérience sont pour le moment insuffisantes pour la déployer sereinement. On prendra le temps nécessaire pour que tout le monde soit à l’aise. La technique c’est bien quand elle est maîtrisée.

Une rangée de P12 sentant bon le neuf et prêtes à remplacer les PS15 employées jusque-là en tant que wedges.

SLU : Je vois beaucoup de P12.

Franck Bessol : J’ai investi et elles sont arrivées juste à temps pour ces concerts. Elles ont une belle gueule, elles sont bien conçues et ont une très grande polyvalence.
Je vais m’en servir comme wedges en passif, mais en cas de besoin en actif, je gagne encore quelques dB et puis le choix du coaxial et leur petite taille leur ouvre toutes les portes.

Kevin Viardot en plein démontage. Il a très bien géré les retours de Were Vana et a immédiatement pointé un excès d’énergie de P12 qui a depuis été gommé par son preset. Bref, un bon.

Cette boîte avec son 12” fait aussi bien que la génération d’avant avec un 15” et par rapport à une PS15 elle est beaucoup plus pratique, moderne et efficace.

SLU : Mais tu faisais avec quoi tes retours avant ?

Franck Bessol : Des PS. Si, si c’est possible, mais Kevin Viardot qui tient les retours ce soir est trop content d’avoir des P12 (rires) Comme on nous sollicite de plus en plus pour du live, cela devenait indispensable.
Notre croissance a été tellement rapide que j’ai réagi en tapant régulièrement dans le catalogue Nexo. Après les PS, j’ai pris des GEO M6, puis M12, STM, P12 etc. etc.


Comme on est vraiment bien accueillis, Were Vana, pourtant vedette et à la fois grand patron de la soirée qui s’annonce, prend quelques minutes pour s’isoler avec nous.

Du talent avec les pieds sur terre. Were Vana avec Franck Bessol.

SLU : Gros show si l’on en juge par les répétitions…

Were Vana : Oui, un vrai concert qui va bien au-delà de ce qu’on propose habituellement. Cela fait un an qu’on le travaille avec les musiciens, les danseurs, les invités… Et il y aura lumières, vidéo, fumée, gros son, scéno dans une salle qui le permet.

Et c’est aussi pour ça que l’on a choisi Créative et Maxo. Je sais ce que je veux et ils peuvent me l’apporter. Ce sont les meilleurs et s’ils n’avaient pas été dispos ce soir, on aurait changé la date. Ce soir on va marquer les esprits donc on met tous les atouts de notre côté.

SLU : Musicalement tu sembles couvrir largement les styles d’ici.

Were Vana : Je viens du Gwoka par mon papa et je veux garder ces racines, mais j’ai aussi des influences urbaines. On fait donc un mélange des deux qui pourra par la suite évoluer en fonction d’où on va se produire. Le concert de ce soir est un point de départ qui va être capté et me servira à proposer notre musique au-delà des Antilles.
Les physiciens disent : rien ne se perd, tout se transforme. C’est exactement ce que l’on fait. La musique est universelle, on doit donc parvenir à faire plaisir à tout le monde mais pour ça il faut un show construit et pro avec nos racines guadeloupéennes. C’est ce que l’on va proposer ce soir.

La tradition avec du Gwoka grâce au papa de Were Vana. Deux ka repris par-derrière, un répondeur central repiqué par-dessus, le tibwa tout à gauche et une calebasse. On aperçoit les deux statiques pour ces notes plus claires.

Maxime Viviès dit Max dit Maxo

Un dernier plaisir a été celui de poser quelques questions à Maxime Viviès, dit Max, voire Maxo, une personne avec du caractère et de belles idées. Belles et fortes.
Nous avons voulu ne parler que de technique, mais ce serait gommer artificiellement certains aspects propres aux Antilles et oublier son histoire et ce qu’il en reste aujourd’hui.

SLU : Max, Vous formez avec Franck un tandem parfaitement complémentaire et entreprenant, dans lequel on retrouve un Blanc-Péyi et un Métro. Cela complique-t-il votre travail ?

Max sur sa « GrandMa 2 » en plein ballet. Il vit son travail et quand il dit qu’il prend du plaisir… c’est vrai.

Max : Je fais partie de ceux qui veulent arrêter totalement cette inégalité basée sur la couleur de peau ou sur telle ou telle catégorie. Entre nous deux tout est clair depuis le premier jour. On travaille parfaitement bien ensemble et tous nos collaborateurs et pigistes sont choisis pour leur compétence et en fonction des projets.

Oui ce sont un Blanc-Péyi et un Métropolitain qui sont aux manettes mais nous avons 15 Antillais derrière la machine, et nous sommes d’abord et avant tout tous créoles et tous ensemble nous travaillons pour offrir à nos clients et aux Antilles des prestations de grande qualité malgré nos moyens parfois encore limités. Il y a ceux qui veulent agir et ceux qui veulent subir. Si une forme de normalisation peut s’enclencher grâce au commerce et au travail, allons-y. Je n’ai que 24 ans et pas de méthode, mais j’ai envie qu’on avance.


Were Vana sur scène. Captation, restitution sur deux écrans LED, lumière efficace, gros, gros son et le couple S7000 et S5000 Allen & Heath aux mains de Jean-Michel Marc à la face et Kevin Viardot aux retours.

SLU : Qu’est-ce qui rend votre équipage aussi solide et efficace ?

Max : Sans doute la jeunesse, la mienne comme celle de notre équipe de permanents contrebalancée par l’expérience de Franck qui nous guide techniquement et stratégiquement. L’envie aussi et le plaisir. On s’éclate à faire toujours plus, mieux et différemment. On a des petits ratés parfois, mais quand je vois un jeune éclairagiste extasié filmer ses premiers tableaux avec son téléphone, je suis heureux et je sais que ça prendra sans doute du temps, mais on y arrivera.

Quand la lumière est bonne, booonne, booonne, booonne… Un des tableaux made in Maxo qu’un spectateur aussi ne peut s’empêcher d’immortaliser.

Arrêtons déjà le mot « job ». Dans notre métier on ne branche pas des enceintes le dimanche. Il faut professionnaliser et donc former les futurs techniciens, quitte à ce que ces derniers nous quittent une fois fini l’apprentissage. La compétence c’est la clé de la réussite. Je suis allé visiter des Dushow ou des Novelty.

On ne se compare bien entendu pas à eux, mais on a le droit d’essayer et d’être exigeants avec nous-mêmes. Des gens formés, un dépôt organisé, du matériel de qualité, récent et bien entretenu. Aujourd’hui on investit beaucoup, peut-être un jour cela va payer. L’intérêt pour nous c’est de créer une structure solide apte à gérer du volume.

SLU : D’où votre investissement ?

Max : On est désormais en mesure de servir tout type de tournée se produisant sur l’arc antillais en simplifiant sa logistique. Parfois du matériel est transporté de France, de Hollande ou des Etats Unis.

Delly Tayamoutou à la face et le compas se porte bien !

Dans les années à venir, on aimerait bien pouvoir répondre aux demandes qu’on nous fait et apporter matériel et savoir faire au-delà de la Guadeloupe et de la Martinique et peut-être attirer ainsi des artistes qui hésitent faute d’infrastructures adéquates. J’insiste sur le fait qu’on nous demande. Les gens savent ce que l’on fait et nous connaissent sans même qu’on fasse des démarches pour capter plus de marchés.

SLU : Ça chauffe entre vous deux de temps en temps ?

Franck Bessol : Comme un vieux couple (mort de rire)

Max : Tous les jours !

Franck Bessol : Ça va bien 15 jours, on se fait la gueule deux jours et ainsi de suite.

Max : Je suis un gros sentimental, je déteste le conflit mais cette relation entre nous forme la richesse du projet. Franck c’est ma famille même si avec lui la pression est constante. Action, réaction.

SLU : Ahh ces métropolitains !

Max : Vu de l’extérieur, avec nos différences et 30 ans d’écart, ça ne peut pas marcher. Tous nos concurrents se disaient qu’au bout de 6 mois ça allait péter. Raté. On aime ce qu’on fait et on le fait bien ensemble et avec passion. On va écrire notre histoire et si ça peut faire changer et évoluer un peu les relations ici, c’est tout bénéfice !

Une partie de l’équipe de Maxo-Creative, dos à la scène érigée pour deux jours de shows mais dont le plan de feux a changé. De gauche à droite : JJ Vias, Christophe Jason, Delly Tayamoutou, Max, Franck, Kevin Viardot, Lyvan Ceprika et Anaëlle Savignac.

Show Dedans !

Ces quelques jours nous ont servis à entendre, comprendre et apprécier le son du soleil et des Caraïbes, rond, chaud et long à outrance avec un pied d’anthologie, interminable comme une caisse claire des années quatre-vingt et une basse qui prend aux tripes sans forcément qu’on s’en rende compte. Et quoi de mieux pour ça que des S118 en grand nombre. Sensations garanties.

Were Vana. 4 000 personnes aux anges pour un show où danse, chant, tradition, gros son, CO2, vidéo, lumières, super musicos vont laisser des souvenirs.

Mais ces 3 jours nous ont aussi permis de voir de près Franck au travail avec de l’énergie à revendre (sans octroi de mer) et Maxime aux manettes avec qui il forme un équipage redoutable qui fait honneur à la profession tout en respectant les spécificités des Antilles. D’accord certaines marques n’en sont pas tout à fait, fruit de la chine de Franck en Chine, mais l’essentiel est sauf et ça déboîte !
Au moment où vous lisez ces lignes, le dépôt est plein et le carnet de commandes est vide comme partout dans le monde, Dès que la vie artistique reprendra, ils seront les premiers à tirer les marrons du feu ou les noix des cocotiers si vous aimez les clichés.

D’autres informations sur le site de creative Studio et sur le site de Maxoloc

Liste des matériels

Lumières Maxoloc

1 x Scène 15 x 13 m Sixty82
1 x Scène ArcRoof Prolyte 8 x 6 m
3 x Structure 15 x 10 m avec Lycra
6 x Tour Lahyer 10 m
10 x Moteur Verlinde 1 Tonne
300 m de Structure Prolyte 300 Carré

120 m2 écran led (P3, P4,P5)
90 m2 rideau led (P55)
Contrôleur Nova
Régie 4K BlackMagic
Régie 4K Magnimage
Caméra Sony 4K
20 x Moniteur 4K 55″ & 65”
6 x I-Poster Led (Pitch 2,3 mm)

1 x MA2 Light
1 x MA2 Ultra Light
1 x Avolites Quartz

2 x MDG 3000
1 x DF50

2 Blocs de puissance Cube Avolites

PAR 64, PC 1000 2000, Découpes ETC

200 x Automatiques (Martin Viper, MAC 700, Chinoiseries)
200 x PAR LED Outdoor

32 x Astera AX1
16 x Astera AX3

4 x Portman P1
8 x Vintage Admiral

Machine a fumée lourde
Jet de CO2
Machine à confettis
Artifice froid