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Avant-Scènes assure l’installation d’un Village pas comme les autres

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Dans une pépinière d’entreprises à peine sortie de terre, Avant-Scènes s’est illustré par un beau travail d’aménagement d’un auditorium de qualité, mais aussi d’une multitude d’équipements caractérisés par la performance, la souplesse, l’ergonomie et la convivialité au service des entreprises.

Unz vue générale de l’immeuble « Le Village » à Reims-Bezannes

Il y a des villes qui souffrent terriblement de leur situation géographique. Trop près du nombril de l’hexagone, elles sont complètement phagocytées par la capitale, mais trop éloignées, elles n’attirent pas suffisamment les entreprises majeures. C’est le cas de Reims, dont la situation n’a pas permis, malgré la réputation planétaire de son nectar à bulles, de s’imposer comme métropole régionale, mais la récente ouverture de la LGV Est a modifié la donne…
Ainsi, les alentours de la gare TGV Champagne Ardennes, sont devenus une vaste zone où s’installent des entreprises majeures. Dans ce quartier aéré, verdoyant, tout juste sorti des champs, le Crédit Agricole termine la construction et l’installation d’un immeuble d’entreprises de 7300 m2.

Audiovisuel, communication, convivialité studieuse à 40 mn de Paris

Dès l’entrée, les boîtes à lettres intelligentes et communicantes donnent le la : la technologie est omniprésente.

Baptisé « Le Village », il se compose de trois parties : une large partie basse commune et un immeuble de chaque côté. L’un des immeubles est un hôtel d’entreprises alors que l’autre est un « incubateur » de jeunes pousses. Ces deux bâtiments contiennent des bureaux ouverts et d’autres fermés plus traditionnels.
Quant à la partie commune, passage obligé, puisqu’il inclut le hall d’entrée et l’accueil, elle est conçue comme une zone d’échanges et de rencontres. Elle offre également toute une gamme d’équipements et de services de grande qualité.
Alliant l’aspect traditionnel et les technologies les plus récentes, les boîtes à lettres sont « connectées ». Elles s’ouvrent avec un petit badge électronique (le même qui sert à tous les accès contrôlés de l’immeuble), et indiquent éventuellement la présence de courrier à l’intérieur… au cas où l’utilisateur n’aurait pas lu le message électronique (mail ou SMS) que ladite boîte émet lorsqu’un courrier y est introduit.

Des salles de réunion dotées de tous les moyens

L’écran de projection qui équipe la salle de réunions est muni d’un dispositif eBeam qui assure l’interactivité directement sur l’écran.

Le Village dispose de salles de réunion de tailles diverses dotées de moyens de présentation et de communication. L’une d’entre elles est équipée d’un écran de vidéoprojection avec un capteur eBeam qui le transforme en TBI (Tableau Blanc Interactif).
Ce dispositif permet, avec des stylets, d’assurer l’interactivité directement sur l’écran tout en menant une présentation. Un grand écran LCD mobile peut également être installé, selon les besoins en imagerie.

Un studio de télévision

Pour compléter les moyens audiovisuels à la disposition des entreprises du Village, celui-ci dispose d’un petit studio de télévision. Il est adapté à la réalisation de présentations style « journal télévisé », de débats entre quelques personnes, etc.

Les équipements audio-vidéo permettent, en particulier, la prise de vue sur fond vert et l’incrustation (derrière le pupitre, une borne interactive pas encore déballée, destinée à être installée dans le hall d’accueil).

Il est équipé de caméras légères et de caméras télécommandées Panasonic et, surtout, il dispose de la possibilité de fonctionner en « décor virtuel » (prise de vue sur fond uniforme avec dispositif d’incrustation d’image).
La prise en charge et les effets vidéo passent par un système de production vidéo TriCaster série 400 de Newtek. Le son est géré par un petit mélangeur Audiopole MIX5.

Cerise sur le gâteau : un auditorium bien conçu et performant

Mais la pièce maîtresse du Village est l’auditorium, une salle de 256 places en forme de large amphithéâtre à gradins, massivement revêtue de panneaux de bois située au centre de la partie commune, partiellement en sous-sol.

L’équipement lumière et son a été confié à la société Avant-Scènes de Sébastien Morin et Benjamin Labourot, que nous avons présentée à l’occasion du salon qu’ils avaient organisé en mars 2017 (voir sur SLU).
Avant-Scènes a obtenu le marché suite à un appel d’offres, face à plusieurs sociétés concurrentes de la région. Sébastien Morin nous confie que sa proposition n’était pas la moins chère, mais elle a été retenue en raison de son excellence technique, qui s’est avérée précieuse vue la complexité du projet…

un aperçu de l’auditorium avec les rideaux noirs fermés, ils sont en haut, derrière l’écran de projection, et ce dernier déployé.

D‘origine, la salle est baignée de lumière du jour par de larges baies vitrées qui ouvrent sur le jardin environnant. Bien entendu, cette configuration est totalement incompatible avec une projection vidéo, et même avec le déroulement normal d’une présentation, encore moins d’un spectacle.
L’aspect éclairage a donc été entièrement revu par le prestataire avec un rideau noir coulissant. Comme il n’était pas prévu d’éclairage scénique, il a fallu en greffer un sur le projet existant. Ici point de grill et d’échelles pour y accéder, mais deux larges perches transversales réalisées spécialement, qui portent les projecteurs.

Vue de la salle avec les perches de 18 m de long, conçues pour supporter le système d’éclairage et pallier l’absence de grill, en position basse. Noter la « propreté » du système de guidage des câbles.

La salle mesurant 24 m de mur à mur, les perches ont 18 m de long. L’accès se fait du parterre : les perches sont motorisées par un système particulier comportant un seul moteur avec une répartition des charges et un guidage soigné des câbles, qui leur permet de descendre à hauteur d’homme. Le système breveté ainsi que l’ensemble de la mécanique est réalisé par une société régionale spécialisée, Mecascenic, basée à Saint Dizier (Haute-Marne).

les projecteurs fournis par RVE, avec les perches en position basse.

Les projecteurs sont fournis par la société RVE (distribuée par Avant-Scènes). Chaque perche porte 8 projecteurs à leds dont 2 découpes. Il n’y a aucun gradateur dans la salle, la fonction de contrôle d’intensité lumineuse est intégrée dans chaque projecteur, adressé individuellement en DMX.

On notera que cet éclairage est particulièrement économe en énergie, puisque chaque perche ne dispose que d’une seule prise d’alimentation 20 A, et que cela lui permet de recevoir, magie de la led, jusque 15 projecteurs ! En fond de scène peut être déployé un grand écran vidéo rétractable (7 m de base sur 8 m de haut), à enroulement par le bas, fourni par la société belge Multivision.

L’une des lignes très discrètes de 8 enceintes line array compact Martin Audio 0-Line.

La diffusion du son s’effectue grâce à deux grappes de 8 enceintes line array Martin Audio 0-Line choisies pour leur compacité et leur aptitude à couvrir l’ensemble des gradins.
Elles sont complétées par deux caissons Martin Audio CSX212B-F, l’ensemble est alimenté par deux amplis QSC (un CMX800Va (2 x 450 W/8 Ω) et un CMX2000Va (2 x 1050 W/8 Ω)) disposés avec le contrôleur Martin Audio DX0.5 dans une baie située dans un petit local à gauche de la scène.

La baie contient l’électronique de diffusion audio (processeur Martin Audio DX0.5, les deux amplis QSC et l’unité d’entrées sorties déportée AR2412 de la console Allen & Heath. On y trouve aussi deux récepteurs numériques de micro sans fil Shure GLXD4.

La distribution des signaux s’effectue par l’intermédiaire de 9 boîtes intégrées dans le sol, situées sur le plancher de la scène. Elles disposent de prises d’énergie, du réseau général (Internet) et du réseau audio-vidéo HDBaseT, permettant à la demande d’apporter des écrans vidéo sur scène ou d’y effectuer des prises de vue. Les mêmes possibilités de connexion se retrouvent sur chacune des perches d’éclairage, ce qui permet éventuellement d’y installer des caméras télécommandées.

HDBaseT est une norme internationale pour la transmission à faible latence de vidéo à très haute définition (UHD) avec l’audio, l’Ethernet, les commandes, l’USB et l’énergie jusque 100 W sur un seul câble.
Les signaux peuvent être transmis par un câble ordinaire (Cat. 6 et au-delà) jusque 100 m, et sur fibre optique, portant la limite à plusieurs kilomètres. HDBaseT est la technologie de choix pour une multitude d’applications comme la publicité animée, la signalisation, les murs d’image, la projection, les systèmes d’entreprises, etc.
HDBaseT est promu par l’alliance HDBaseT


Sur l’un des subs Martin Audio CSX212B-F trône l’un des 5 récepteurs de liaison sans fil numérique Shure GLXD4

De plus, 5 récepteurs de micro sans fil Shure GLXD4 sont disposés, d’une part sur les caissons de grave et d’autre part dans la baie d’amplification.
Il est à noter que ces liaisons sans fil, qui fonctionnent en transmission numérique et utilisent la bande (ISM) des 2,4 GHz, ont connu quelques difficultés de mise en œuvre, compte tenu de la solide infrastructure Wifi qui cohabite dans le bâtiment.

Dans la cabine en fond de salle, le puissant vidéoprojecteur Digital Projection Highlite Laser II 3D est suspendu en face d’une fenêtre… comme au cinéma !

En fond de salle, à la même hauteur que les baies vitrées, se trouve la cabine vitrée d’où tout se pilote. Une fenêtre est prévue pour laisser passer le flux image du vidéoprojecteur, Highlite Laser II 3D de Digital Projection, suspendu au-dessus des pupitres.
Il s’agit d’un modèle à source solide (« laser ») et moteur optique DLP à trois puces, capable de fournir 13 000 lumens sur des images de résolution WUXGA (1920 x 1200 points, format 16/10).

On y trouve aussi la console lumière ETC Congo Kid et la console audio numérique compacte (Allen & Heath Qu-16) ainsi que les équipements vidéo. Ceux-ci sont fournis par Kramer et les signaux audio-vidéo sont transmis sur un réseau indépendant via le protocole HDBaseT. On notera que le vidéoprojecteur possède une interface HDBaseT en standard. Une baie contient les éléments de brassage, la matrice 16×16 Kramer et divers accessoires comme un lecteur de DVD.

La console lumière ETC Congo Kid.
La baie de la cabine héberge les éléments de brassage audio et vidéo ainsi que la matrice de commutation 16×16 Kramer.
La console son Allen & Heath Qu-16 représente un bon compromis pour des applications de ce niveau.

Toute l’installation a été réalisée par Avant-Scènes, qui n’a fait appel à aucune sous-traitance sauf en ce qui concerne la réalisation des éléments de structure comme les perches d’éclairages et les rideaux coulissants.

Conclusion

La décontraction est encouragée dans les espaces communs, et ce n’est pas parce qu’on s’en « fish » qu’on n’est pas sérieux !

A peine ouvert, le village met à la disposition de ses futurs villageois un outil de travail et des équipements de pointe. Avant-Scènes y a fait la démonstration de son savoir-faire avec brio, malgré les nombreux pièges dans lesquels les architectes n’ont pas manqué de tomber, et qu’il a fallu rattraper.
Cela n’empêche que l’ensemble est d’une souplesse remarquable et possède un potentiel d’évolution et d’adaptation considérables, dont les utilisateurs ne devraient pas manquer de profiter et de se féliciter à l’usage.


D’autres informations sur :

 

Les Coworkings Locmat à Montélimar le 11 septembre et à Nantes le 13

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Coworking, travail collaboratif en atelier, c’est le format que Locmat a choisi cette année pour sa tournée d’été. Après Lille et Paris en juin, l’équipe de développement repart à la rencontre de ses clients et utilisateur potentiels.
Au programme ? Pas de programme justement, mais la possibilité à la carte de pousser plus loin l’utilisation d’un logiciel truffé de ressources, grâce au retour d’expérience des invités sous contrôle des développeurs.

Locmat est un puissant logiciel de gestion commerciale adapté aux prestataires de services et loueurs de matériel qui permet de gérer les clients, les prestations, les locations, le personnel… en temps réel, et même avec le nouveau module achat, d’analyser les coûts et les marges des affaires.
Par sa capacité à mémoriser en temps réel toutes les données, c’est un aide-mémoire qui permet d’éviter les erreurs et de libérer du temps. Après un paramétrage soigneux, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles, cet outil étant conçu pour détecter et signaler tout problème.

Vous démarrez, ou souhaitez adopter Locmat, c’est un rendez-vous à ne pas manquer.

  • Le Mardi 11 septembre (matinée) à Montélimar
  • Le Jeudi 13 septembre (après-midi) à Nantes

Et comme l’équipe de développement est à l’écoute de ses clients, le progiciel évolue constamment pour être au plus près de vos besoins. Cette année encore Locmat bénéficie de nouvelles fonctions ou optimisations qui facilitent la vie des loueurs ou prestataires, les utilisateurs chevronnés et des nouveaux venus.

La compatibilité avec sPAIEctacle
La version Vision+ de Locmat est maintenant compatible avec SPAIEctacle, le logiciel utilisé pour éditer 90 % des bulletins de salaires des intermittents du spectacle.
Car Vision+ gère le personnel et pour cela détient toutes les données le concernant comme le nombre d’heures travaillées et le taux horaire par technicien. Et ces données peuvent maintenant s’exporter dans sPAIEctacle.

L’assistant de bienvenue
Remplacer son tableur Excel historique par un progiciel n’est pas forcément une opération de pur plaisir. Pour ceux que la simple idée de paramétrage effraie, Locmat a trouvé une solution remarquable appelée Assistant de Bienvenue. C’est un guide en 5 pages qui vous tient par la main pour paramétrer une grande partie de la base et surtout importer avec souplesse les données du fichier export de votre précédent logiciel (Excel ou autre).

A la première ouverture de Locmat, vous êtes accueilli par l’assistant de bienvenue.
5 étapes pour paramétrer votre progiciel.

Locmat s’adapte sans calibrage préalable. En clair, vous ouvrez votre fichier export et pouvez changer dans Locmat l’intitulé des colonnes. Cet assistant de bienvenue se met en route lors de la première ouverture de Locmat et assure 70 % du paramétrage, suffisamment pour commencer à travailler.

Le transfert de dépôt à dépôt
Cette fonction a été améliorée. Les sociétés qui possèdent plusieurs parcs de loc peuvent maintenant sélectionner des articles par références et quantités d’un dépôt à l’autre.

Gérer les préparations
Un nouveau module logistique permet de gérer les préparations en détail : quand, où comment et par qui.

Le module logistique permet de gérer toutes les étapes d’une préparation comme le montre la fenêtre ouverte en bas à gauche
Affichage de la logistique d’une affaire.

La nouvelle ergonomie du planning offre une visibilité sur 15 jours

L’ergonomie du planning
C’est un nouveau développement qui vise à épurer le planning pour une meilleure lisibilité et rapidité d’intervention.
Le planning offre aussi une visibilité sur 15 jours au lieu d’une semaine.
Ceux que ce changement d’ergonomie pourrait dérouter, trouveront toujours l’ancienne présentation dans les mises à jour.

Et plus d’infos sur le site Locmat

WIcreations équipe le Us + Them tour de Roger Waters

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Le spécialiste en ingénierie WIcreations basé en Belgique a participé au design et à la fabrication de trois éléments de décors faits sur mesure, optimisés pour le fret aérien et destinés à être utilisés en extérieur pour la tournée mondiale “Us + Them” de Roger Waters qui a démarré à Rome en Italie. Une paire de tours circulaires de 16,6 mètres de hauteur de chaque côté de la scène supportent 10 projecteurs motorisés et une ligne de système de diffusion.
Le deuxième objet WI est un toit de style industriel ou “roofette” comme il a été nommé pendant la tournée. Il comprend un ensemble de poutres en acier qui peuvent être habillées de revêtements transparents en cas de pluie. Le troisième domaine dans lequel WI est intervenu concerne un système conçu pour attacher un écran à Leds massif de 65 mètres de large au-dessus de la scène et ce en toute sécurité.

Koen Peeters, chargé d’affaires et chef de projet pour WI, a supervisé tous les éléments après avoir été approché par Jeremy Lloyd de Wonder Work, designer de la tournée. Sean Evans et Chris Kansy étant respectivement directeur artistique et directeur de production sur le projet.

Tours PA

Ces élégantes tours sont complètement différentes de ce qui est normalement attendu pour un concert “standard”. Ce sont des tubes d’acier d’un diamètre de 50 cm, recouverts d’un noir mat pour une esthétique épurée et moderne.
Les berceaux soutenants les line array Clair Brothers sont installés sur les tours grâce à un système de levage à poutre en L.
Les palans sont à la base des tours et les arrays sont soulevés au fur et à mesure de leur assemblage. Puis un bras de stabilisation réglable est attaché à un chariot remontant le mât pendant que l’ensemble est monté jusqu’à la hauteur nécessaire.

Un autre palan d’une tonne est attaché à la base de la tour pour monter 10 BMFL Robe BMFL le long d’un rail intégré.
Une casquette transparente protège efficacement de la pluie chaque projecteur individuellement. Quand elles sont installées, elles forment une ligne perpendiculaire parfaite et très esthétique.

Les mâts ont été construits en sections de 3 mètres pour faciliter leur transport par fret aérien tout particulièrement pour les trois spectacles qui concluront la partie latino-américaine de la tournée en octobre.
Les supports dans lesquels les BMFL sont accrochés peuvent bien évidemment accueillir d’autres types de projecteurs motorisés.

Le toit

Sept poutres lourdes en acier délimitent l’espace scénique de 18 x 12 m, tout en respectant l’esprit industriel global de la scène. Un thème qui au fil des ans est devenu une marque de fabrique des concerts de Roger Waters.
Chaque poutre de toit supporte huit Mac Aura ainsi que tous les câbles nécessaires passant à l’intérieur. Les Mac Auras sont connectés à l’aide d’un câble court de 25 cm pour assurer une finition soignée.

Les poutres de toit sont fixées à une structure dont le châssis est situé sous la scène, donc maintenues en place avec une fiabilité sans faille. Au bout de chacune de ces poutres se trouve un projecteur strob/flood à leds SGM Q7.
Une des conditions pour Koen Peters et son équipe était que l’ensemble de la structure puisse être construit manuellement en prévision de scénarios panne de courant empêchant le fonctionnement des palans.

Comme pour toutes les structures WI, le poids et le volume devaient être minimums. Chacune d’elles peut donc être démontée pour être transportée sur quelques diables avant d’être assemblée sur place dans un temps minimum. Les protections de toit en plastique transparent, six morceaux identiques avec deux ailes de chauve-souris s’insèrent dans des rainures le long des poutres de toit en cas de météo à risque.

Le rig du mur à LEDs

La vidéo et les visuels ont toujours été une part essentielle des concerts de Roger Waters. Le mur vidéo de 65 mètres de large par 12 mètres de haut formé de sections de 7,5 m de large a été fourni par UniPix, une société basée en Angleterre. Chaque module se met en place grâce à deux poutres verticales qui sont attachées à la structure de la scène fournie par un prestataire local. Une équipe WI se rend sur les sites et prépare le support puis transporte le pont complet section par section sur l’échafaudage.

Chaque section d’écran dispose de systèmes porteurs capables de rouler le long de rainures verticales, permettant à l’écran de se construire de sa base vers le haut. Grâce à cette méthode chacune de ces sections, mesurant de 7,5 m par 12 m de haut est fermement maintenue en place et protégées du vent dès le début du processus de construction jusqu’au moment du démontage. Cela réduit le risque de voir les morceaux d’écran se transformer en voiles géantes au cas où le vent se lèverait.

Chaque morceau d’écran pèse 4,5 tonnes et s’installe grâce à deux appareils de levage à contrôle de mouvement. Les treuils installés sur scène font partie du package fourni par WI et voyagent avec le décor. Un espace de 40 mm est ménagé entre les écrans pendant l’installation pour éviter des éraflures ou un effet de meulage pendant la construction. Puis ils sont ajustés horizontalement et clipsés les uns aux autres avec précision et sans à-coups.

Le calendrier d’installation du décor qui comporte deux tours, la structure de montage de l’écran vidéo et les deux bases de “roofette se base sur 2 jours de préparation et une journée de production pour chaque événement. Le prochain spectacle en extérieur se tiendra en octobre en Amérique Latine.

Plus d’infos sur le site WIcreations

7Rental organise sa Welcome Day le 12 septembre

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7rental, société de location de matériel audiovisuel pour l’événementiel, organise comme chaque année une journée portes ouvertes. La prochaine est programmée le 12 septembre dans ses locaux de Fresnes-lès-Montauban près d’Arras.

De 9 h à 19 h le programme est dense et de qualité, prévoyant démonstrations et ateliers focalisés sur de nouveaux produits son, lumière, structure et levage à vocation événementielle de leurs partenaires L-Acoustics, Robe, Freevox et AED .
Une visite des locaux est aussi prévue pour montrer les dernières nouveautés intégrées au parc de location/prestation de la société.

Cette JPO est une opportunité idéale de rencontrer les dirigeants, Christophe Hautecœur, Céline Coquant et leur équipe, afin d’appréhender les 20 ans de savoir-faire de cette société de prestation. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles technologies mises au service de l’événementiel.

Le programme de présentations et démonstrations

De 9h à 10h : petit déjeuner d’accueil ;

De 10h à 10h20 : Le P1 de L-Acoustics ;
De 10h20 à 11h20 : la console TouchMix-30Q de QSC ;
De 11h30 à 12h00 : Les produits Swisson ;

De 12h00 à 14h30 : Barbecue ;

De 14h30 à 15h30 : les nouveaux projecteurs Robe ;
De 15h30 à 16h00 : structures Prolyte et moteurs CM ;
De 16h00 à 16h20 : projecteurs Luxibel et VMB ;

Tirage au sort

De 16h30 à 17h30 : la gamme Arkaos ;
De 17h30 à 18h30 : la technologie L-ISA de L-Acoustics ;

Les lecteurs intéressés par cette JPO sont invités à s’inscrire sur le site 7Rental

Adam Hall Group étend son équipe de distribution internationale

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Adam Hall Group, fournisseur international de solutions techniques pour l’événementiel qui connaît une croissance rapide, réagit au développement positif durable de ses activités en élargissant son équipe de distribution.

De gauche à droite Gabriel Medrano, Markus Jahnel et Marcel Mieger.

Markus Jahnel, COO et associé-gérant, prend dès maintenant la responsabilité du Business Development global d’Adam Hall Group. « Le développement à long terme de nouveaux domaines d’activité et partenariats ainsi que l’élargissement et l’entretien personnel de nos réseaux mondiaux sont les grandes priorités des années à venir. Je suis heureux de pouvoir dorénavant suivre de plus près l’évolution des marchés », déclare le quinquagénaire qui fait partie de l’entreprise depuis plus de 27 ans.
Avec l’intégration de ce domaine stratégique menée par Jahnel, Adam Hall Group se séparera de Bodo Falkenried fin septembre. Falkenried a pour mérite la fondation et le développement d’Adam Hall Asia Pte Ltd. « Nous remercions Bodo pour l’agréable collaboration et lui souhaitons une grande réussite pour la nouvelle étape de sa vie. C’était un précieux collaborateur qui était apprécié de toute l’équipe », explique Markus Jahnel.

Le 1er septembre, Marcel Mieger reprendra la fonction de Sales Director Europe. Membre de la « famille Adam Hall » depuis déjà 16 ans, il a été joué un rôle important dans la réussite de la gestion multi-canaux au sein du service de distribution et le haut degré de satisfaction des clients. À 34 ans, il dirigera à l’avenir le réseau de distribution européen en essor constant du constructeur et fournisseur innovant de solutions techniques pour l’événementiel.
Au poste de COO, Gabriel Medrano prendra en charge les opérations courantes de la société récemment fondée Adam Hall North America, Inc., filiale d’Adam Hall Group inaugurée en janvier de cette année dans le New Jersey.
Avec l’appui de Steven Savvides, Président d’Adam Hall North America, Inc., Medrano sera responsable du développement de toutes les activités en Amérique du Nord. À l’âge de 43 ans, cela fait plus de dix ans qu’il démontre son savoir-faire technique et ses qualités de leader au sein de l’entreprise, dernièrement en tant qu’International Sales Manager pour l’Europe du Sud et l’Amérique latine.


Les différents contacts avec leurs coordonnées :

  • Markus Jahnel, COO / gérant, Business Development
    Téléphone : +49 6081 9419 333 ; [email protected]
  • Marcel Mieger, Sales Director Europe
    Téléphone : +49 6081 9419 345 ; [email protected]
  • Gabriel Medrano, COO, Adam Hall North America, Inc.
    Téléphone : +1 973 33 7888 ; [email protected]

Et à propos d’Adam Hall Group sur le site adamhall.com

 

Elation Proteus Hybrid, à l’assaut des éléments

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En 2017, nos espions nous avaient alertés sur les améliorations qualitatives et commerciales déployées par l’US Elation. Nous avons vite compris le potentiel de leurs produits. De quoi leur accorder toute notre attention.

Pour cette première offensive, nous avions testé leur Spot à led DaVinci qui, avec Picasso, constitue le fer de lance d’une gamme répondant au nom de code « Artiste », des machines efficaces, solides, économiques et assez bien construites pour inquiéter le marché européen. Derrière le choix de ces dénominations pictographiques, nous avons vite compris que se cachait un vaste projet de débarquement sur le vieux continent.

Car ne nous trompons pas, Elation, branche professionnelle du groupe American DJ, vient de fêter ses vingt-cinq ans, et possède une force de frappe redoutable, avec quatre cents employés répartis dans le monde entier. Distribué en France par Best Audio & Lighting, leurs produits, plébiscités dans de nombreux pays, ont commencé aussi à se déployer dans les parcs de matériel français, avec les tournées de Shaka Ponk ou Nekfeu.

Pour ce deuxième épisode Elation, c’est un projecteur d’apparence standard mais finalement très particulier que nous cherchons à harponner, un Spot/Beam/Wash asservi, IP 65, à lampe. Une bonne idée nous semble-t-il pour tout prestataire inquiet de voir son parc prendre l’eau. Voyons si le Proteus Hybrid se révèle un candidat sérieux.

Vol de reconnaissance

[private]

100 Proteus Hybrid en avant-première perchés sur la Burj Khalifa, la plus haute tour du monde, sise à Dubaï, face à des vents de 140 km/h. 500 dans le parc d’un des plus gros loueurs allemands. Puis les éclairagistes du Beyoncé + Jay-Z Tour qui ont décidé d’envahir le monde, armés de 144 Proteus Hybrid. Ce n’est plus une tournée de reconnaissance c’est une vraie conquête qui se prépare.

L’arrière de la base ressemble à un pare-balles. La machine est solide, vraiment très solide.

Nous avons capturé un exemplaire de ce projecteur mixte Beam/Spot/Wash dont le réacteur est composé d’une lampe à décharge Philips MSD 21R de 470 W à 8000K.
Les caractéristiques de la lampe Philips sont suffisantes pour vous brûler les rétines. Jugez plutôt ;
Poids : 110 grammes. Efficacité lumineuse : 49 lumens/W. Flux moyen : 23 000 lumens. CRI : 80.

Avant de faire parler la poudre, il faut garer le Proteus à son campement. Le flight-case unitaire est à double ouverture, avec deux grands compartiments pour les accessoires. Séparées par un entraxe de 175 mm, quatre embases Oméga nous font face, disposées sur leur plaque d’acier. Une encoche taillée dans la masse reçoit l‘élingue de sécurité. Les deux grosses poignées demandent du muscle pour l’extraire, et un sérieux effort pour le retourner.
Une fois posé sur ses larges patins nous le détaillons. 38 kg (le prix à payer pour l’étanchéité), avec une tête ultra-dense assise sur une base presque modeste, sa carapace d’aluminium et de plastique est striée de partout. Pourtant, avec ses lignes balistiques et toutes ses pièces reliées par un bataillon de vis Torx argentées, elle semble indestructible.

Sur son socle, un écran tactile est accompagné de touches à contact. A l’opposé, cinq connecteurs, un PowerCon TrueOne, deux RJ45 Ethercon, deux XLR5 DMX, sont solidement arrimés, protégés par des capuchons de latex. Enlever et remettre ces bouchons est peu évident, mais l’entraînement permet d’y remédier. Rusé, le fusible est lui aussi protégé des intempéries grâce à son cocon imperméable. Encore plus subtile, une antenne DMX sans-fil est tapie derrière la poignée de droite.

Les écoutilles en caoutchouc ferment toutes les voies d’accès au cerveau du Proteus, rendant le projecteur quasiment étanche.
L’antenne DMX sans fil dissimulée dans la poignée.

Parcours du combattant

Après ce tour d’horizon remontons d’un cran. Le corps du projecteur est verrouillé en pan et tilt par deux solides clenches. On les fait sauter pour manipuler complètement la bête. La lentille de 150 mm nous dévisage d’un air froid, comme la gueule d’un canon prêt à tirer.

La fenêtre de tir est dégagée pour accéder à l’électronique.

Les stries sur sa carapace sont en fait des ouïes de respiration, qui découvrent une autre carrosserie interne. Pour en avoir le cœur net nous décidons de recourir aux grands moyens : le tournevis Torx H3.

Le blindage du Proteus est composé de deux plaques centrales, du culot arrière et de la corolle avant, toutes serties de joints étanches.
On sort les six vis de chacune des deux pièces ventrales. Le morceau de fonte d’alu est taillé dans la masse. Une élingue interne de compétition assure la liaison de sécurité avec le corps de l’appareil.

Le chargeur des huit gobos rotatifs interchangeables, escorté par quatorze gobos fixes et les quatorze vignettes de couleurs. A l’arrière, on distingue la roue d’effet.

Si les composants sont rentrés au chausse-pied, tout est parfaitement repéré et intelligemment intégré. Pour accéder aux gobos, les seuls éléments avec la lampe, que nous avons besoin de changer de temps en temps, la manœuvre s’avère plus aisée que nous ne le pensions.
Deux connecteurs sont à enlever, puis les deux vis sur les côtés. Il suffit ensuite de laisser glisser le module focal pour sortir le tiroir des gobos.

À l’extrémité du module une lentille en nid d’abeille permet de gommer les irrégularités du faisceau.

La cassette de trichromie est plus compliquée à sortir. Par mesure de sécurité nous la laissons à l’intérieur. L’espace est juste suffisant pour distinguer de simples drapeaux sur rail avec entraînement par courroies. Pas le choix pour y voir clair, prochaine étape, le désossage des bras, par prélèvement de douze vis Torx.
Deux grandes surprises nous attendent. Tous les câbles sont passés dans un tuyau étanche digne du BTP, y compris l’alimentation de l’amorceur de lampe. Plus perturbant et contrairement aux usages, il n’y a aucune carte électronique, et le moteur de tilt a disparu !

L’épaisse gaine de plomberie peut surprendre, mais elle est d’une étanchéité à toutes épreuves.

Nous décidons de nous attaquer carrément à la corolle avant. La pièce est un énorme bloc d’aluminium retenu par 8 vis.
La lentille claire de sortie est insérée à son extrémité. Attention à bien verrouiller les axes, sinon l’inertie de la tête est telle que la machine bascule en arrière.

On découvre alors un grand cube en métal, sur lequel nous retrouvons toutes les cartes électroniques.
Le moteur de tilt y est aussi placé, à l’abri des intempéries, sur une plaque coulissante à tension forcée par ressort. Le module focus se dévoile.
En bout de course, la pastille de frost surmonte la machinerie de zoom. Les deux prismes, circulaire et linéaire, ferment le bal.


Au-dessus du moteur on retrouve, comme ailleurs dans l’appareil, des sachets de billes de silice pour absorber l’humidité résiduelle.

Maintenant, nous nous chargeons de la partie la plus sensible : le réceptacle de la lampe. Le culot est vite retiré, seules quatre vis le retiennent et nous rencontrons un impressionnant système de refroidissement. Complètement étanche, la moindre fiche baigne dans la résine hydrofuge. Cet énorme bloc combine water-cooling, ventilation active, fonte d’aluminium et turbine à air. Elation n’a pris aucun risque sur la gestion de température de sa lampe.


La partie avant, surmontée du frost, est une unique pièce circulant le long du conduit optique.
L’accès au prisme, à la base du module de zoom, est rendu possible par cette fenêtre. Au fur et à mesure que l’on progresse dans les entrailles de la machine, les ventilateurs se font de plus en plus nombreux.
On a l’impression de disséquer un projecteur à led de dernière génération, tant le bloc de refroidissement est impressionnant.

En quelques tours de vis supplémentaires, le radiateur est déposé. L’accès est complètement libre. On découvre ainsi la lampe Platinum 21R, la plus puissante arc court à réflecteur conçue par Philips. Son remplacement, une fois sa double armure retirée, est vite effectué.

La plus belle pièce du Proteus, cachée à la vue du public. Les tubulures de cuivre de refroidissement serpentent à travers les ailettes de dissipation thermique.
Encore une fois, aucun risque de surchauffe avec une turbine pulsant l’air directement sur la céramique de la lampe.

Dernier démontage, l’extraction du bloc d’alimentation situé dans la base. Là encore tout a été prévu pour résister à l’eau ou aux poussières. Le socle est complètement fermé, seuls les côtés peuvent être ôtés.

Photo rare d’un opérateur déminant un projecteur.

À l’intérieur, la gestion électrique et le cerveau de commande sont insérés dans un tiroir protégé.
Avant de remonter le Proteus nous admirons une dernière fois le niveau de finition et l’énergie déployée pour le rendre étanche.
La protection a été poussée dans ses derniers retranchements et semble plus que valider l’IP65 affiché par Elation.

Agent triple

Les températures dans la base et autour de la lampe sont constamment visibles à l’écran. Un réglage permet de choisir entre degrés Celsius et Fahrenheit.

A la mise sous secteur, l’écran tient quarante-six secondes avant de nous laisser le manipuler. Durant ce temps les versions de logiciel défilent en codage informatique.
L’afficheur se stabilise sur la page des menus. Dans la partie haute, les capteurs de température s’affichent en temps réel, ainsi que les témoins de DMX.

L’accès au menu demande d’appuyer sur la touche « mode » pendant dix bonnes secondes, cela pour éviter que des projections d’eau ne changent par erreur les configurations du projecteur. Un tour dans l’arborescence du logiciel permet de modifier les modes et adresses DMX ou RDM, les adresses IP pour le sACN et l’ArtNet ou encore la configuration sans-fil intégrée d’origine. Les onglets sont simples et la navigation logique.

Le menu de réglage IP, adresse et classe, tous deux modifiables.
Autre indicateur très utile, le taux d’humidité résiduel dans la tête ou la base du projecteur.

À l’allumage de la lampe, un témoin de préchauffage se met au garde à vous, tout comme la ventilation au moment du buzz de l’amorceur. Il faut encore compter une quarantaine de secondes pour que celle-ci émette à pleine puissance. Cela prendra à peine cinq secondes pour l’éteindre complètement.

Durant tout notre test, le refroidissement sera à la hauteur de sa démesure. Les pales des turbines moulinent bruyamment, 53 dB(A) mesurés à un mètre de l’appareil. Pas très grave pour une machine vouée à l’extérieur, surtout qu’en contrepartie la gestion de température est impressionnante : le Proteus Hybrid reste toujours aussi froid au toucher, y compris après plusieurs heures de fonctionnement.

Les mesures

Par précaution faisons toujours parler les instruments de mesure avant tout démontage. Premières constatations et premières surprises. Notre modèle, malgré une lampe déjà un peu usée, possède un flux surpuissant. Si on devait effectuer une seule comparaison, l’Hybrid Proteus est dans les parages immédiats du MegaPointe. Sanglé sur notre banc de test, les valeurs ne mentent pas.

Mode Beam, faisceau serré
Au faisceau le plus serré, l’impact énorme dépassant un million de lux aveugle notre cellule, nous empêchant de prendre la moindre mesure.

Mode Beam faisceau 20°
En mode Beam 20°, 17 250 lux au centre, on dépasse les 15 300 lumens, avec un fort point chaud.

Mode Spot faisceau serré
Le flux max est atteint avec ce dernier réglage, en culminant à 18 300 lumens, avec 98 500 lux au centre.

Mode Spot faisceau 20°
En mode spot 20° on redescend de peu à 14 600 lumens, avec cependant un flux plus homogène.

Mode Spot faisceau large
À ouverture maximale nous arrivons à 31° en bord net. Pour être tout à fait rigoureux, le projecteur ouvre à près de 40°, mais il est quasiment impossible de faire le net à cette ouverture. Cependant le flux est toujours aussi impressionnant, avec 14 300 lumens.

Mode Wash Large
Le plus frustrant est le mode Wash, handicapé par l’utilisation d’une lentille de frost gourmande en lumière. Le flux descend à 12 000 lumens pour une ouverture de 27°, relevés effectués à i/10 (éclairement au centre/10).

L’observation confirme les détails de nos courbes de calcul. Le flux de cette lampe Philips, estimé à 23 000 lumens, offre un vigoureux flux brut, optimisé par Elation en mode Beam. Le mode Spot s’en sort plutôt bien compte tenu aussi du type de la source.
Les lentilles du train optique ont quelques points faibles cependant, d’une part dans l’homogénéité du faisceau, d’autre part aux extrémités des focales. En contrepartie le degré de protection et de refroidissement extrêmement poussés, permettent de limiter tout risque de casse, et une utilisation sous tous les climats.

Sur le terrain

Examinons en conditions réelles les performances du Proteus.

Dimmer
Un tel projecteur, aussi à l’aise sous le vent, la pluie et la neige qu’un char d’assaut, a devant sa tourelle un véritable canon de lumière. Les ordres sont clairs, pas de quartier, quitte à sacrifier la finesse de l’intensité. La courbe montre une inertie jusqu’à 10 %, puis une franche embardée jusqu’à 60 %, moment où le dimmer est déjà au max. Les petites dents sur les lames du shutter apparaissent dans les basses valeurs…

Focale
Intrigués, nous localisons les coupables. Il s’agit toujours sur ce type de machine du couple zoom-focale, assez délicat à régler, et doté d’une très large profondeur de champ.
L’amplitude particulière du point de focalisation part des tréfonds de la machine et peut ainsi renvoyer quelques aberrations, mais aussi de bonnes surprises comme cette possibilité de mise au point sur les supports de la roue de couleur ou sur la lentille interne en nid d’abeille.

Est-ce dû à l’activant du troisième réglage de la voie de contrôle, dénommé « Color and fixed gobos changed to any position » ? Toujours est-il que le focus peut se faire sur les supports de gobo et de couleurs, ou encore sur les optiques interne !

Le zoom passe d’une extrémité à l’autre en 0,75 seconde, une vitesse relativement rapide compte tenu des dimensions du projecteur.
Un mode d’autofocus est proposé, sur deux zones à 15 et 20 mètres, mais mériterait pour ma part de plus amples explications.
Au plus petit net, le mode Beam permet de descendre à 2,7 degrés nativement, ou à 0,4 degré en utilisant le plus petit des gobos réducteurs.
En mode spot, la plus grande ouverture au net gobo se fait à 31°. Au prix de quelques auréoles jaunes sur les bords, on peut défocaliser jusqu’à atteindre 39,60°. Des performances qui vouent le Proteus à une utilisation de sniper, ce pour quoi justement il a été conçu.

Pan-Tilt
Les déplacements en Pan et Tilt sont intimement liés poids de la tête. Une inertie se produit naturellement au démarrage et à l’arrêt du mouvement. Il faut compter 3,76 secondes pour effecteur un tour et demi (540°) de pan. Pour un renversement de tilt, sur 270°, cela demande 2,1 secondes. Cependant, les positions restent précises et les trajectoires sont propres.

Shutter
A contrario le strobe, qui utilise lui aussi les lames du shutter, est vraiment véloce. Il mitraille à 18 flashes seconde.

Couleurs
Arrêtons-nous sur les couleurs. Nous tirons une première fois à blanc pour mesurer la température de couleur initiale. Nous trouvons 5760K, au lieu du 8000K indiqué sur la lampe. La raison tient sans aucun doute à la présence d’un filtre « High CRI » en sortie de faisceau, afin de contrebalancer les dominantes propres à la MSD Platinum.

La trichromie soustractive utilise des teintes assez légères pour le jaune et le cyan, qui laissent passer respectivement 87 % et 38 % du flux. Le magenta laisse passer 9 % de lumière. Cette lampe Philips, possède peu de rouge et quasiment pas de violet. Dans ces conditions les couleurs roses, fuchsia ou mauve seront difficiles à engager.

Les teintes CMY sont dans l’ensemble un peu froides et manquent de précision pour les plus profondes.

Le Yellow tire légèrement vers le vert. Le magenta est lui violet, une habitude des américains.
Les rouges et bleu obtenus en trichromie

La roue de couleurs propose quatorze coloris supplémentaires. L’ensemble proposé est homogène.

Le rouge et le bleu sont standards. Les verts, jaunes, orange et aqua s’en sortent bien ; avec un côté un peu métallique. Comme prévu, les rose et magenta font malheureusement les frais de la technologie de lampe choisie par Philips.
À fond de CTO, la température de couleur descend quasiment à 3000K.

Le drapeau de CTO propose une teinte chaude, plus rosée qu’ambre, intéressante pour les tons de carnation. Il se révélera aussi fort utile pour « réchauffer » les mixes de couleurs, quitte à perdre un peu de flux.

Gobos

Pour finir, découvrons les effets proposés. Sur la roue de gobos rotatifs, huit formes se partagent entre volumétrique et projection avec en toute logique, une majorité de graphismes aériens.
La roue fixe compte quatre gobos réducteurs et dix gobos basiques, à utiliser en combinaison avec les prismes ou la roue d’animation.

Outre la classique nuit étoilée, on appréciera les motifs des barres parallèles, les volutes arabisantes ou encore le dessin aquatique. Petit souci rencontré sur notre Proteus, un modèle d’essai de toute première génération, un léger décalage des axes des gobos. Cela donne des rotations un peu décentrées, avec de petits à-coups.

Outre la classique nuit étoilée, on appréciera les motifs des barres parallèles, les volutes arabisantes ou encore le dessin aquatique.

Effets et prismes
La roue d’animation est un disque à défilement infini, bidirectionnel, avec une arborescence de stries pour donner des impressions de flottement ou de moirage au faisceau. Les prismes enrôlés dans l’appareil sont un quatre facettes linéaire et un huit facettes circulaire.
Ces deux prismes sont condensés, avec très peu d’écart entre les spectres, pour tenir dans l’étroit canal optique du Proteus. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir les bords de l’image prismique mangés par les bords de l’optique à trop grande ouverture, ou des halos se créer par rebond sur les coins des lentilles.

Un exemple d’animation. Grâce à l’envergure du focus, il s’avère possible de basculer la mise au point en amont ou en aval du disque d’effet.
On discerne bien la coupure du disque extérieur par l’optique du projecteur.
Passage en revue des deux différents prismes, avec et sans gobos. Les superpositions sont presque empilées, mais y gagnent un certain impact.
Les mélanges prismes circulaire et linéaire ne créent pas un nouveau prisme, mais permettent le cas échéant d’obtenir des compositions abstraites à plaquer sur un décor.

Même remarque que précédemment, la rotation du prisme est légèrement biaisée et saute de temps à autre.

Spécial report

Le Proteus est un projecteur asservi longue portée, doté d’un flux record dans sa catégorie, prévu pour tracer dans les airs de fiévreux faisceaux. Mais c’est surtout le premier Beam sur le marché à être IP65, quasiment insensible à la poussière et aux intempéries.
Soumis à la torture de la lance à eau, le menu du Proteus a fini par sortir de sa veille, mais l’appareil n’a pas bronché, continuant de percer la nuit avec son faisceau de traceur.


Son blindage étanche est une franche réussite, qui rattrape un jeu de lentilles et une colorimétrie assez modestes, et permettra aux prestataires de les installer en plein air, en festival ou en effet architectural, sans recourir à d’onéreuses et lourdes protections de pluie.
Pour le prestataire qui cherche une machine tout terrain, par tous les temps et sous tous les vents, à un prix vraiment compétitif, le Proteus Hybrid sera sans doute un choix idéal.

Plus d’infos sur le site Best audio & Lighting et sur le site Elation Professional

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Foire en Scène 2018 à Châlons-en-Champagne avec Freevox

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Le grand rendez-vous populaire et musical de la fin de l’été de Châlons revient du 31 août au 10 septembre avec un très beau plateau artistique soutenu par un support technique de grande envergure grâce à Tekliss et la complicité de Freevox et de ses techniciens.
Toutes les marques du groupe seront mises à l’honneur et présentées en action. N’attendez plus. Inscrivez-vous.

Rien de tel que d’écouter un système aux mains des mixeur de stars telles que Bernard Lavilliers, Julien Clerc, Nolwenn Leroy, I Am ou Calogero et il en va de même pour la partie éclairage, très bien fournie.

Parmi les produits présentés on note :

  • Le système de diffusion line array JBL VTX-A12
  • Système de diffusion line array VTX-V20 et amplification Crown
  • Consoles de mixage Soundcraft Vi
  • Nouveaux projecteurs Starway
  • Nouveaux projecteurs Vari-Lite VL2600 et VLZ
  • Ecrans LED
  • Média serveurs Arkaos
  • Traitements vidéo RGB Link
  • Outils de mesure NTI audio

Pour le son, vous écouterez un système JBL VTX composé de 24 nouvelles enceintes VTX-A12, 17 VTX-V20 en extérieur et frontfill, 18 VTX-S28, 11 VTX-G28 en arc sub, des retours de scène VTX-M20, VTX-M222 et 2 F35 et 4 S25 en side, associés à une amplification Crown VRack 4.
En accueil mixage, seront disponibles une Soundcraft Vi7000 et une Vi3000. La liaison console-amplificateur sera en Dante avec deux interfaces BSS BLU806 et BLU326. Une horloge maître MC-3+ de Mutec garantira la stabilité et la qualité du signal numérique.

La Soundcraft Vi7000

Côté image, seront déployés des média serveurs Arkaos Stage Server Pro et des nouveaux écrans StarPanel deStarway, avec une régie vidéo RGBlink intégrant la nouvelle console CP3072 PRO.

Le dernier né de chez Vari-Lite, le VL2600 Profile.

Les moniteurs vidéo seront des RMS8424 et RMS5533, il y aura des scalers VSP 628PRO, Venus X1PRO, des splitters DXP D0108 et D0404, ainsi que de nombreux convertisseurs et extenders comme les MSP225, l’ensemble verrouillé sur une horloge vidéo Mutec MC 3.2

La lumière exploitera les plus récentes technologies LED avec les projecteurs automatiques Philips Vari-Lite VLZ, et une sélection de nouveautés Starway comprenant les stroboscopes forte puissance StormLite HD, les automatiques Servo Pix 10K et Servo Color 10K, sans oublier les nouveaux Orion.

Outre la découverte en configuration réelle de ces produits, il sera possible de les approcher dans un mini salon sur site, en échangeant avec les équipes techniques et commerciales de Freevox.

La zone d’exposition sous tente.

Pour organiser votre visite à Châlons-en-Champagne à 190 km à l’est de la capitale, inscrivez-vous sur le site de Freevox :

 

Les Chorégies d’Orange en Robe avec Patrick Méeüs

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©Philippe Gromelle

En 2016, aux Chorégies d’Orange, le BMFL franchissait les portes du théâtre romain pour un essai technique. En 2017, il était déployé en nombre pour deux opéras de Verdi, l’un avec Jacques Rouveyrollis et l’autre avec Patrick Méeüs. Ce dernier signe cette année l’éclairage du Barbier de Séville en passant tout son kit d’automatiques en BMFL Robe.

Patrick Méeüs qui intervient à Orange pour la 4e année consécutive a rentré le BMFL en plusieurs étapes. « Je voulais être sûr que le produit convenait. J’ai d’abord essayé 2 BMFL et, convaincu du résultat, je suis passé à 31 BMFL et franchement c’est le produit idéal. »

© Patrick Méeüs

Le kit grossit encore cette année et passe à 42 projecteurs : 18 BMFL Blade (à couteaux) et 18 BMFL WashBeam (hybrides) tous fournis par Dushow Nice. Le set d’automatiques ne compte pas d’autre référence que les BMFL et ils ont été déployés en tenant compte des contraintes imposées par le site.
« Chaque année, il faut trouver où placer les projecteurs avec le peu de positions qui nous sont offertes, nous explique Patrick Méeüs. Et cette année, en plus, nous étions un peu pris par le temps à cause de la complexité de la mise en scène. » En effet, cette version du Barbier de Séville ne se limite pas à 3 tableaux pour 3 actes. Au total, 20 tableaux s’enchaînent dans un décor de cinéma.

© Patrick Méeüs

La mise en scène d’Adriano Sinivia donne un cadre moderne à l’opéra en faisant évoluer les personnages sur un plateau de tournage. « On a multiplié par 3 le nombre de palettes, avec tous les décors, précise Patrick. Ca nous a donc pris du temps et nous avions beaucoup de positions à caler car les éléments bougent sur scène, tout au long du spectacle. Mais nous avons réussi ! »
Toujours aussi inventif, Patrick a su tirer profit des décors d’Adriano Sinivia et d’Enzo Iorio pour créer des emplacements de choix. Dans cette scénographie qui s’inspire des studios cinématographiques de la Cinecittà, deux tourelles sont sur scène, comme sur un véritable plateau de tournage de cinéma. Patrick a ainsi pu installer 8 BMFL Blade sur le plateau pour déboucher les angles et créer des effets.

© Patrick Méeüs

La gestion de la puissance et des couleurs des BMFL par Patrick permet à la lumière de se marier à merveille à la vidéo de Gabriel Grinda, les images de cinéma bénéficiant d’une place importante. L’une des difficultés techniques, pour la lumière comme pour la vidéo, est de suivre tous les mouvements de décors et de personnages. « Mais cette année, en plus des BMFL Blade, j’ai des BMFL WashBeam pour les découpes les plus exigeantes. Je trouve cette version du BMFL encore plus précise sur le travail des couteaux grâce au frost. »
En effet, si la version Blade est identique au BMFL Spot avec le module de découpe en plus (et une roue de gobos en moins), la version WashBeam réunit un maximum des avantages des versions Spot, Wash et Blade avec un faisceau encore plus puissant. Sur celle-ci le module de frost est positionné différemment. « Le WashBeam est plus puissant, conclut Patrick. Cela me permet d’affiner davantage mes découpes. »

La Vidéo en replay sur France TV :

Et plus d’infos sur le site Robe

Stéphane Brocard rejoint Nexo

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Nexo annonce l’arrivée dès aujourd’hui au sein de ses équipes commerciales de Stéphane Brocard. Il devient Sales Manager pour la moitié sud de la France. Il fera équipe avec Jean-Jacques Vias qui aura la responsabilité de la moitié nord du territoire.

Basé en région Rhône Alpes, Stéphane a effectué l’essentiel de sa carrière au sein du groupe Yamaha qu’il a rejoint en 1998 en qualité de chargé d’affaires Audio professionnel pour le secteur sud est de la France avant d’évoluer vers le poste de Chef des ventes national jusqu’en septembre 2016. Il rejoint alors la société Sennheiser en qualité d’Area Sales Manager pour le centre est de la France.

En faisant le choix de rejoindre Nexo, Stéphane réintègre ainsi le groupe Yamaha pour le plus grand plaisir de nombreux clients, collègues et amis.

Jean Mullor PDG de Nexo, commente ainsi son arrivée : “ En 2018, nous renforçons notre équipe commerciale France d’une belle recrue. J’ai la conviction que Stéphane saura très rapidement mettre sa personnalité et son talent au service de nos clients qu’il connait déjà très bien pour la plupart d’entre eux. ”

Pour plus d’information visitez le site Nexo

 

Romain Belloche joue en Claypaky au Festival Django Reinhardt

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© Thierry Meunier

George Benson, Gary Clark Jr, Hugh Coltman, Marcus Miller, Snarky Puppy, Sanseverino… Pour sa 50e édition, le Festival Django Reinhardt a accueilli d’immenses célébrités au parc du Château de Fontainebleau du 5 au 8 juillet 2018. C’est Romain Belloche qui assurait la création lumière avec un kit de projecteurs Claypaky et des Fresnel Desisti.

© Thierry Meunier

Si Romain Belloche a choisi des projecteurs Claypaky pour constituer son kit fourni par Régie Lumière, c’est pour deux raisons : « C’est une marque avec laquelle j’ai grandi, avoue-t-il, et j’aime ce fabricant qui a toujours développé de vrais produits novateurs.
Sur mes premières régies à Disneyland il y avait des Stage Profile 1200. Lorsque j’ai travaillé au « Showcase » j’avais des Scan HPE et lors de ma première création lumière pour Max Boublil j’ai utilisé des Sharpy Wash et des B-Eye K20.

Sur ce festival de jazz, Romain adopte un design sobre et des teintes chaudes : « je cherchais à créer une esthétique chic avec un retour à l’incandescent sans pour autant utiliser des lampes vintages.
La programmation étant assez variée, mon kit peut correspondre à la fois à un quatuor de guitares manouche, ou à un big band de jazz fusion new-yorkais. »

Il a choisi des Scenius Unico, des Alpha Spot 700 et 700 Wash et des B-Eye K10. « Les Scenius et les K10 sont le duo imparable de mon kit, précise-t-il. La puissance des Scenius est telle que ses faisceaux sont visibles même en plein jour. Il faut savoir qu’une bonne partie des groupes joue en pleine journée, donc je dois utiliser des machines capables de battre le soleil…

© Thierry Meunier

Son zoom est vraiment bien, il projette de jolis bâtons. Je suis aussi fan du B-Eye K10, l’optique est belle, le zoom rotatif est un plus et j’aime utiliser à petite dose les effets intégrés. »
Une grande majorité des projecteurs est en accroche du fait des très gros changements de plateaux : « Au départ, le cahier des charges m’interdisait les sources au sol mais j’ai quand même réussi à installer des K10, des Alpha Spots 700 et des Fresnel Desisti sur pieds roulants. »

Son actu ? « Je repars sur les routes à l’automne avec Eric Antoine, le magicien dont je suis également directeur de tournée et directeur technique, je vais également assurer les tournées de Kheiron et de Charlotte de Turckheim, et j’ai un beau projet de spectacle avec le groupe Queen, pour lequel je vais, je pense, avoir besoin de Claypaky.
En parallèle, j’ai mon label de création Lumière/Vidéo : Ato Design, basé entre Paris et Tokyo, qui signe également de beaux projets.

Et d’autre informations sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Projet Groupe Novelty – Groupe Dushow

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C’est un choix français qui a été favorisé par le groupe Dushow. La nouvelle de sa prise de contrôle par le groupe Novelty bruissait depuis quelques jours, et c’est Jacques de la Guillionnière Président du groupe Novelty qui le confirme officiellement sur les réseaux sociaux.

“Le Groupe Novelty, composé des sociétés Novelty France et Magnum a signé avec le Groupe Dushow un protocole d’accord afin de constituer un groupe européen de référence en prestations techniques de sonorisation, éclairage, vidéo, structure et distribution électrique.

Le projet industriel proposé par le groupe Novelty a séduit l’ensemble des associés du Groupe Dushow. Une grande majorité des actionnaires a choisi de rester associée dans la holding Groupe Novelty pour travailler avec Jacques de la Guillonnière, Président du groupe, Olivier Hagneré Directeur Général de Novelty France, ainsi que Jérôme Chupin Directeur Général de Magnum.

Les instances représentatives du personnel des deux groupes ont aussi donné leur accord à l’unanimité.
Afin de pouvoir signer cette opération d’une façon définitive, nous attendons l’avis de l’autorité de la concurrence.
Durant cette période intermédiaire, la direction du Groupe Dushow est toujours assurée par le management actuel.

Bien à vous”
Jacques de la Guillonnière.

 

L’EVA Electro-Voice équipe un centre de conférences au Liban

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La série d’enceintes d’installation EVA (Expandable Vertical Array) réalise une performance de premier plan en termes d’intelligibilité dans une salle de Beyrouth disposant d’un dôme et ayant un TR dépassant 30 secondes, en combinant précision de couverture, efficacité par boite et enfin coût de déploiement.

La version 1220 sans son cache. Deux 8” et quatre moteurs de 1,25” par enceinte passive et filtrée à 1,7 kHz, le tout présentant une impédance de 16 ohms et acceptant 350 W continus.

Pour l’intégrateur libanais AMAC Company, parvenir à passer outre l’acoustique inhérente au dôme ayant donné son nom à la salle éponyme, et qui sert à une compagnie aérienne locale, était un challenge dont seuls son expérience et du matériel de premier plan pouvaient en venir à bout.
Le Dôme qui porte bien son nom, est une salle polyvalente de près de 500 m2 qui dispose d’une hauteur sous plafond culminant à 19 mètres.
« La forme de cet espace, nous explique George Tabet, le responsable technique d’AMAC Company, est synonyme d’extrême difficulté à y faire du bon son.

Le temps de réverbération oscille entre 25 et 30 secondes et malgré cela, il nous fallait trouver une solution apte à délivrer du bon son en tous points. Une étude sous EASE a montré que deux ensembles d’enceintes à directivité contrôlée accrochés au plafond de la salle, fourniraient la meilleure réponse à sa forme sphérique. »

La salle, aussi belle que réverbérante malgré le traitement du dôme.

Ayant déjà déployé des systèmes EV dans nombre d’autres salles, Georges Tabet savait pouvoir compter sur la série EVA, cette dernière faisant partie de la gamme EV-Innovation conçue pour les installations fixes.

La réponse du modèle 126 de 0 à 60° hors axe, un comportement très satisfaisant jusqu’à 45°.

En plus d’être équipées des coupleurs Hydra et de guides d’ondes à directivité constante, les enceintes EVA sont livrées d’office avec de systèmes intégrés facilitant leur déploiement et avec une vaste possibilité de finitions facilitant leur intégration au sein des différentes salles.

Chacun des deux ensembles accrochés à un frame est constitué de 2 modules EVA-2082S 126 et de 2 modules EVA-2082S 1220. La première référence ouvre verticalement à 6° et la seconde à 20°. Les deux modèles ouvrent horizontalement à 120°.

Le 1151D avec son 15”, 500 W continus et 98 dB SPL de sensibilité

Le bas du spectre est complété par un renfort de grave EVA-1151D accroché en tête. Deux bains de pied Electro-Voice Xw12A sont disponibles pour donner aux conférenciers comme aux artistes un retour de qualité.
Enfin l’ensemble est amplifié par le très éprouvé Electro-Voice Q1212, 8 exemplaires en tout.

« Tout le monde est enchanté par le nouveau système, nous précise Georges Tabet.
Notre cahier des charges était de fournir un son intelligible et de qualité à l’ensemble des présents, 400 assis et jusqu’à 500 debout.
Du pilote en formation au petit groupe musical, le système EV s’est révélé toujours à la hauteur. »

Liste technique

  • 4 modules EVA-2082S 126 120° x 6°
  • 4 modules EVA-2082S 1220 120° x 20°
  • 2 subwoofers EVA-1151D
  • 2 wedges Xw12A
  • 8 amplis Q1212

Plus d’infos sur le site EVI Audio France

 

La réalité system d&b : formations à Paris

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La salle de séminaire de d&b audiotechnik à Paris accueille régulièrement des ateliers animés en français pour vous faire découvrir, approfondir ou rafraîchir vos connaissances sur les systèmes, les logiciels d&b et les technologies réseau. Le fabricant revient également sur principes fondamentaux de l’électroacoustique.

Organisées sur 3 jours, ces sessions de formations sont ouvertes à tous dans la limite des places disponibles. Deux sessions, animées par Mathieu Delquignies, sont programmées avant la fin de l’année : du 18 au 20 septembre et du 13 au 15 novembre.

Vous pouvez aussi choisir uniquement un ou deux modules « à la carte »

Séminaire électroacoustique : le 18 septembre et le 13 novembre 2018
Le premier jour de la session, intitulé séminaire électroacoustique est un guide complet sur les interactions acoustiques entre enceintes et salle.
Ce séminaire propose une visite guidée en profondeur des principes de l’acoustique. L’occasion de répondre à de nombreuses questions, comme la propagation du son et la combinaison des ondes sonores. Les participants sont amenés à interagir, de façon à ce que personne ne soit laissé pour compte. Ce séminaire est un des plus réputé « fill the gaps » de d&b à travers le monde.

Atelier db Software et Systems Fundamentals : le 19 septembre et le 14 novembre 2018
L’atelier « Software & Systems Fundamentals » permet de découvrir et mettre en pratique les logiciels d&b ArrayCalc v10 et R1 v3.
Anticiper les besoins, planifier les ressources, arriver rapidement à un bon résultat. L’approche globale a toujours été une priorité chez d&b. C’est ce que l’on appelle la « d&b System Reality », et c’est aujourd’hui inimaginable sans maîtriser les outils logiciels.
Cet atelier est dédié au « d&b workflow », en insistant sur l’utilisation des logiciels ArrayCalc et R1, depuis la collecte des informations pertinentes pour la simulation dans ArrayCalc, la modélisation de salles et de systèmes d’enceintes, jusqu’à la création d’interfaces graphiques personnalisées dans le logiciel de télécommande R1, la connexion à un réseau d’amplificateurs et la transmission des paramètres systèmes en quelques clics.
Une journée entière pour vous familiariser avec l’essentiel constituant un système d&b.

d&big Networkshop : 20 septembre 2018 et 15 novembre 2018
L’atelier « d&big Networkshop » est dédié aux technologies réseau, depuis la télécommande jusqu’à l’audio sur IP avec Dante. Quel que soit le type d’installation, fixe, en prestation temporaire ou en tournée, il semble impossible aujourd’hui d’éviter les réseaux informatiques. Les infrastructures de réseaux à haut débit ont dorénavant investi le monde du spectacle vivant, et permettent d’envoyer simultanément et conjointement de nombreux types de données. Cela permet notamment de simplifier la distribution des signaux audio numériques et la gestion des télécommandes.
Cet atelier permet de se familiariser avec toutes les options de transmission de données et d’audio, depuis la simple liaison « point à point » jusqu’aux infrastructures complexes d’audio sur IP en Dante. Les flux numériques entrants et sortants d’un système d&b n’auront ainsi plus de secret pour vous.

D’autres modules sur les line array, les produits d’installation fixe ou encore Soundscape seront mis en place dans les mois à venir.

Plus d’infos avec le site d&b sur :

Des questions ? Contactez le formateur : [email protected]

 

Le fameux O2 londonien s’équipe avec le ShowMatch de Bose Pro

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L’immense salle de spectacles de Londres vient de renouveler son installation de diffusion fixe pour les messages de service, d’évacuation mais aussi de délai pour les tribunes hautes les plus distantes avec ShowMatch, le line-array de Bose. Nous avons été conviés à le découvrir et écouter dans ce temple du spectacle soooooo British !

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’O2 est grand. Pris dans une boucle de la Tamise, cet édifice cache sous sa toile une foultitude d’attractions, restaurants, bars, cabarets et bowlings, et tout au centre, une immense arena couverte de 20,000 places accueillant tout type d’événement, une salle ayant réussi à détrôner le Madison Square Garden de New York en termes d’événements musicaux.

l’O2 Arena, 20 000 places vides qui vont quelques minutes plus tard résonner grâce à la nouvelle installation Bose.

Suite à la demande d’AEG Group qui gère les lieux, c’est SSE Audio Group qui a eu en charge la refonte de la corolle d’enceintes centrale de l’arena qui après 18 ans de bons et loyaux services, a été descendue. SSE s’est acquitté de cette tâche brillamment grâce à son département projets spéciaux qui n’est autre que ETA Sound, la société d’Eddie Thomas qui est personnellement intervenu depuis 1998 à de nombreuses reprises à l’O2 et connait parfaitement les lieux.

Eddie Thomas

ETA Sound a depuis rejoint SSE. C’est donc ce même Eddie qui nous a expliqué le projet, le choix des marques et modèles déployés et a ensuite piloté la démo en salle,  en dévoilant les moindres détails. Laissons-lui la parole.

Eddie Thomas : Après une période de consultations, le choix s’est rapidement porté sur un projet employant des techniques modernes, garantissant à la fois la pérennité de l’installation, la redondance et le suivi du fonctionnement propres aux systèmes PAVA (Public Address & Voice Alarm) par le biais d’un double réseau en fibre optique et de racks séparés alimentant des enceintes elles-mêmes croisées.

Une fois choisi Q-Sys de QSC comme système de pilotage et de report de l’entière installation et Dante pour l’audio, les marques retenues ont été QSC pour le matriçage, le processing et le paging extrêmement précis de chaque zone avec deux unités QSC Q-Sys Core 3100i d et Crown avec deux modèles différents d’amplis Dante de la gamme DCI-DA, le DCi 4-1250 DA et le DCi 4-600 DA, un choix poussé par AEG.

Le Crown DCi 4-1250 DA, 4 fois 1250 W dans toutes les conditions de 2 à 8 ohms et beaucoup de puissance DSP embarquée outre une double entrée Dante et AES 67.

Bose et son ShowMatch choisis pour la diffusion

Ce choix d’enceintes s’est fait après avoir considéré l’ensemble des marques du marché. Au départ nous avions pensé à RoomMatch (présent dans de nombreuses salles comme système de service NDR) mais avons finalement opté pour ShowMatch.

Eddie expliquant le découpage soigneux du paging.

Le ShowMatch était plus à même de donner satisfaction dans une arena de cette taille, y compris comme rappel de fond de salle pour les productions. Deux jeux de presets sont embarqués pour ces enceintes dans les amplis Crown.
Un premier correspond à l’usage du système en mode PAVA, un second au contraire permet une utilisation plus linéaire et musicale, en favorisant moins la parole.

La modélisation de la couverture.

C’est ce second mode qui est prévu pour le renfort des sièges au lointain, tout en haut des tribunes hautes à l’opposé de la scène.
Un plug spécifique a été développé par les équipes de Harman/Crown et de SSE pour rendre ces amplis compatibles avec Q-Sys.

Nous avons repris l’idée de la cerce qui a donné satisfaction pendant 18 ans et qui avait le mérite de simplifier et centraliser le déploiement du système.
Cette structure circulaire a aussi l’avantage d’être motorisée, tout comme le sont les quatre points de délai arrière. Bien entendu, les amplis sont situés dans les coursives à l’aplomb des enceintes.

Les 8 lignes ShowMatch, 66 boîtes en tout, accrochées à une cerce motorisée. 265 kilos par point, le tout culminant à 32 mètres de hauteur.

Le niveau requis par le cahier des charges est de 110 dB(A) SPL pour la corolle centrale PAVA et de 104 dB(A) pour les délais avec un STI moyen d’au moins 0,5. La couverture doit être homogène en tous points et exclure totalement le parterre.
Nous l’avons atteint avec pour la corolle PAVA, une réponse en fréquence de 125 Hz à 12 kHz à ± 3 dB et une uniformité de couverture de 95% sur la bande des 4 kHz. Le STI est aussi atteint malgré un temps de réverbération relativement long et forcément pénalisant.

Deux des 4 lignes de délai accessibles à toutes les tournées et permettant de gagner du temps de montage et démontage et quelques points de rig.

Afin d’assurer SPL, couverture et recouvrement, nous avons fait le choix d’accrocher 8 lignes, chacune composée de 5 têtes SM5, en réduisant au minimum l’ouverture horizontale grâce à des volets additionnels à 55° sur les lignes pour le lointain, et de terminer chaque ligne par trois SM10 en 70°.

Le SPL des 4 délais sur le gradin haut.

Les deux lignes couvrant le champ proche sont composées de 9 têtes. 24 subs RMS 218 sont prévus pour étendre le grave en cas de besoin.
Pour les quatre lignes prévues spécifiquement pour servir de délai, c’est l’inverse avec 3 SM5 et 5 SM10.
A titre d’information Wigwam qui emploie beaucoup de d&b, a été impressionné par la couverture du ShowMatch et surtout a beaucoup apprécié l’existence de ces délais.

So far we’re incredibly pleased with the sound quality the system gave us

Lee Lacey, le responsable de l’O2 pour le compte d’AEG a aussi brièvement pris la parole pour rappeler la qualité et la rapidité de l’intervention de SSE qui a pris soin de « maquetter » et 100% tester l’installation dans ses locaux pour être certain de tenir les délais.

Lee Lacey d’AEG accueilli au micro par Eddie Thomas

Lee a insisté sur la qualité du flux artistique de ce haut lieu de la musique anglaise et mondiale ne pouvant être interrompu, et a enfin chaudement félicité SSE pour le choix de Bose et pour la qualité du résultat du déploiement des produits de cette marque dans sa salle par ces mots que nous vous laissons en VO tant ils claquent : «…so far we are incredibly pleased with the sound quality the system gave us. SSE and Bose are two great partners…» (Jusqu’à maintenant, nous sommes complètement satisfaits de la qualité sonore du système. SSE et Bose sont deux excellents partenaires.)

Après cette très belle entrée en matière théorique dans le confort d’une loge très spacieuse, place à l’arena et à l’écoute à proprement parler. Nous sommes accompagnés, chaperonnés par des représentantes et représentants de Bose, dont une a pas mal souffert de notre indiscipline. Qu’elle m’excuse encore pour le torticolis consécutif à cette balade « mais où est Ludo… ».

Au beau milieu du parterre de l’arena, la régie montée par SSE avec l’ensemble des journalistes et décideurs invités.

Après avoir raisonné en salle, faisons résonner la salle !

Première surprise, une ligne de 10 têtes ShowMatch surmontée par deux extensions de grave SMS118 est accrochée assez bas face au nez de scène. La tentation a été trop forte et Bose s’est offert le plaisir d’une démo produit dans le saint des saints en plus de nous faire écouter la nouvelle installation PAVA de l’O2 arena.

La surprise du chef Bose avec son rack d’amplis Powersoft et la commande du moteur qui a levé la ligne.

Le petit rack d’ampli dévolu à cette ligne paraît vide et pourtant, deux X8 Powersoft alimentés via réseau par Luminex Gigacore 12 n’attendent qu’une modulation pour rugir de plaisir.

16 x 5 kW = 4U @ Scandicci (une formule pour vous divertir cet été)

Back in Black d’AC-DC va les faire tiédir et casser le triangle de journalistes comme au billard, chacun allant écouter la portée, la polaire, la balance tonale, bref, on s’éparpille. Le son est vraiment bon et dynamique à courte et moyenne portée avec une mention particulière au haut du spectre très précis et étendu.
Les voix bénéficient du filtrage à 750 Hz des trois moteurs, mais l’ensemble manque forcément un peu de muscle dans le bas médium et encore plus dans le grave vu le nombre de boîtes et la taille de cette salle, qui plus est vide. Les deux S118 font ce qu’ils peuvent mais la tâche est plus qu’immense. Le TR pénalise aussi la portée utile.

Eddie nous a expliqué micro en main son installation à même les gradins.

La polaire est un peu tourmentée avec une atténuation qui bénéficie d’abord au médium avant que l’aigu à son tour s’éteigne mais rien de bien terrible d’autant que pile dans l’axe du système, le gain est faible. Il ne fait aucun doute que ShowMatch marche, peut-être aurait-il fallu accrocher deux lignes plus longues et pas une seule et ajouter quelques subs pour rendre cette démo encore plus réussie.

La seconde partie de l’écoute concerne les 4 lignes de délai qui sont ajoutées en phase à la ligne du bas, cette dernière jouant le rôle de système principal. Nous gagnons donc la tribune haute arrière.
L’apport de ces 4 lignes est plus qu’utile quand on considère ce qui arrive du « système principal » placé loin, très bas et tirant sur l’orchestre uniquement. Quelques petits ajustements restent à arbitrer sur le calage des 4 délais entre eux, rien d’insurmontable, de même qu’un coupe-bas semble utile pour rafraichir le principal sans le surcharger dans le bas du spectre.
Eddie confirme d’ailleurs que les délais sont flat entre 65 Hz et 20 kHz et sont mis à la disposition des productions tels quels, à charge de chacun de les arranger à sa sauce, lui conseillant de les couper à 85 Hz. Une fois encore le haut du spectre convaincant et précis remporte l’adhésion et il ne fait aucun doute que tous les prestataires se serviront de cet apport pré-installé.

Une vue depuis les gradins arrière. On devine la corolle et on aperçoit facilement les délais. Perdue tout en bas au-dessus du bord de scène, la ligne de 10 têtes ShowMatch semble un peu perdue…

La dernière partie de l’écoute concerne la corolle PAVA de 66 boîtes et curieusement on nous joue de la musique là où des messages vocaux auraient peut-être été plus adéquats. Il n’empêche que ce montage circulaire se révèle efficace et globalement assez peu interférent quasiment en tous points avec une belle précision du médium et haut médium. Seuls quelques rangs de sièges tombant pile au point de raccord entre deux lignes souffrent de quelques annulations.
La pression est importante et on sent que cette douche de son est sérieusement dimensionnée. Eddie nous confirmera que l’écoute se fait sur le preset « messages de service / publicités » où le grave est libre de descendre à 65 Hz et mériterait quand même quelques points vers 80 Hz. En cas d’annonces de type évacuation, le preset change à la volée, avec coupure à 80 Hz et favorise nettement le spectre de la parole.

La cerce et ses têtes vue depuis le parterre.

Rappelons aussi que nous avons entendu le système à salle vide, ce qui ne favorise pas la compréhension des mots, surtout au lointain sous les loges où un gros écho long vient s’ajouter à la réverbération. Elle est très vivante cette Arena, nettement plus que le nouveau Bercy.
Rien à redire en revanche sur le pointage des têtes. On sort très nettement du tir de la cerce dès qu’on quitte les gradins. Le SPL et le médium-aigu disparaissant, on n’a plus que des réflexions. Comme nous l’a rappelé Eddie Thomas, les 4 lignes de délai sont aussi utilisées en plus des 8 de la cerce, tout ce petit monde étant basculé sur le preset PAVA.

Conclusion

Pour ceux qui en doutaient encore, avec ShowMatch Bose dispose d’une enceinte simple et bien née, capable de s’adapter aux lieux de déploiement, une possibilité très recherchée par les intégrateurs, mais aussi de se plier aux vicissitudes de la petite et moyenne prestation.
Cette entrée dans l’O2 est réussie et donnera peut-être des idées à d’autres salles à la recherche d’un produit de qualité et abordable, capable de fonctionner avec tout type d’ampli, Bose ou Powersoft, mais aussi Crown comme ici même.

Une partie de l’équipe de cette démo. De gauche à droite Andrew Rigler de Bose Pro, Eddie Thomas de SSE Audio Group, John Penn le fondateur et directeur de SSE Audio Group et enfin Alex Penn aussi de SSE Audio Group

Bravo aux équipes de SSE pour leur travail d’intégration main dans la main avec Harman et Bose et aux équipes de Bose pour la parfaite organisation de cette après-midi anglaise et très ensoleillée. Parfois le changement climatique a du bon :0(

D’autres informations sur le site Bose et sur le site SSE Audio Group

 

Canal Led illumine la Maison Internationale de Séjour

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Rendre plus séduisante cette portion de ceinture du périphérique parisien, une démarche artistique de la Mairie de Paris que Canal LED a bien comprise. Chaque tableau animé est une œuvre d’art à part entière.

Les 3 immeubles résidences hôtelières de la Maison Internationale de Séjour (MIS) situés le long du périphérique parisien à la hauteur de la Porte d’Ivry, savent maintenant se faire remarquer grâce aux nouvelles couleurs dont ils sont parés.
L’équipe de Canal Led, déjà reconnue pour un travail remarquable sur de nombreux plateaux de télévision avec en référence notable et récente le JT de France 2, imprime à nouveau nos rétines, mais dans le domaine architectural cette fois. Nous avons interviewé les deux gérants de cette société pour découvrir leur passion, le temps de l’inauguration de cette installation en juin.

Le soir de l’inauguration. (De gauche à droite) Jean Larivière (Elation), Alain Lheriteau (Best Audio & Lighting), Fabrice “Tom” Azoulay et Julien Bourgeois (Canal Led)

Ce projet s’intègre dans une volonté plus globale de la Mairie de Paris de développer le Street Art dans le 13ème arr. Aujourd’hui, illuminer les façades des bâtiments n’est pas encore une habitude courante en France même s’il existe quelques exemples comme le Palais des Congrès à la Porte Maillot.
Par rapport au voisinage, on nous assure que les cycles de diffusion s’arrêtent à 1 heure du matin, que chaque appartement est équipé de rideaux obturateurs et qu’iI n’y a pas d’habitation en face ayant une vue directe sur l’installation. Les riverains ne sont donc pas dérangés et d’ailleurs aucune plainte à ce jour n’a été signalée.

L’illumination (créative des immeubles) -de cette zone- semble être un terrain à conquérir particulièrement prometteur. Quand les façades s’animent, la démonstration finit de nous convaincre. On apprécie notamment les couleurs riches et intenses qui se démarquent magnifiquement dans la nuit, et malgré la pluie qui s’invite le soir de l’inauguration, un vent de modernité souffle sur la ceinture du périphérique, et la rend un peu plus chaleureuse qu’à l’accoutumée. Les couleurs diffusées via un média serveur sont presque liquides derrière les panneaux de verre diffusants qui protègent du bruit et de la pollution les trois immeubles appart’hotels.

La gestion par Madrix de chaque pixel assure une grande variété d’animations.

SLU : Parlez-nous de la société Canal led

Fabrice “Tom” Azoulay (Directeur technique de Canal Led) : Julien Bourgeois et moi sommes les deux gérants de cette SAS et nous essayons de nous développer sur le marché de l’architectural. En télévision nous sommes bien établis. L’habitude et la confiance nous positionnent parfois en solution unique sur les appels d’offres.
Pour ma part, je m’occupe de la création technique et Julien, mon associé, gère les installations et les équipes. Il peut m’arriver par ailleurs de faire de la création artistique. Nous avons une activité de consulting et de prescription de projecteurs auprès d’équipes de plateaux TV souhaitant effectuer une transition en led. Nous trouvons donc des équivalences en led à leurs projecteurs à sources traditionnelles (halogène, décharge, etc.).
Mon expérience de directeur photo et de technicien, me permet de poser un regard objectif sur le matériel et donner des conseils quant au nombre et à l’implantation des projecteurs sur les plateaux, en fonction de l’idée initiale du concepteur des décors. Ensuite c’est à nous de trouver la solution, et malgré les difficultés, nous réussissons toujours à répondre aux besoins et n’avons pas encore rencontré l’impossible.

Des vagues de couleur viennent sublimer les façades.

En plus de nos projets en éclairage de plateau et de lumière architecturale, nous sommes revendeurs des produits Elation depuis que Best Audio & Lighting a pris la carte. En ce moment, nos projets sont donc variés. Nous venons d’inaugurer l’installation de deux tunnels pour le dernier spectacle Marvel Avenger Infinity War au parc d’attractions Disneyland Paris ainsi que l’éclairage des bâtiments de la MIS pour la Mairie de Paris inaugurés aujourd’hui.

SLU : Parlez-nous de votre travail pour la MIS

Fabrice Azoulay : Ce sont trois immeubles d’appart’hôtels situés en bordure du périphérique au niveau de la porte d’Ivry. A la différence de la U Arena où de grandes surfaces sont éclairées, ici chacune des 284 fenêtres du bâtiment a été entourée d’un ruban de leds. Ces fenêtres, à l’origine destinées à protéger du bruit et de la pollution, sont parsemées de taches.
Ce sont des petits disques semi-opaques de texture sablée et qui ne sont pas tous de la même taille. Plus ils sont placés haut sur les façades, plus ils sont gros. Lors de mes tests, je me suis rendu compte que ces surfaces rondes agissant comme des diffuseurs, il était pertinent d’entourer chaque fenêtre de ruban led pour mieux diffuser la lumière et ouvrir le champ des possibles en matière d’effets.

Julien Bourgeois (Canal Led) : Pour ce projet nous avons fait du sur-mesure. En l’occurrence les matériels engagés sont résistants en extérieur grâce à des connexions étanches et pourraient même être immergés s’il le fallait. De plus, les 284 fenêtres réparties sur 3 bâtiments sont ventilées selon cinq dimensions différentes. Une adaptation était donc nécessaire ce qui est représentatif de notre travail au quotidien.

SLU : Quel matériel avez-vous utilisé sur cette installation ?

Fabrice Azoulay : Nous avons entouré les fenêtres avec des profilés leds DiGidot “T-Serie Pixel Strip” étanches. Différentes tailles de led sont possibles avec des optiques afin de gérer l‘angle de diffusion. Ces derniers modèles de led sont tout nouveaux et offrent des couleurs très denses surtout dans les rouges ce qui plaît beaucoup, notamment en télévision.
Chaque led est RGB et intégrée dans des profilés sur mesure ayant quatre tailles différentes pour pouvoir s’adapter aux différentes tailles de fenêtres. Chacun des profilés est plug and play et leur forme avec un petit décroché au niveau du câble, permet de les coller bout à bout. Ce système fonctionne grâce au contrôleur C4 Live DiGidot. Nous sommes les seuls revendeurs de ces contrôleurs et ce sont à nos yeux les meilleurs pour une gestion des leds en point par point dans le cas du mapping.

Les profilés peuvent être couplés bout à bout.
Le contrôleur DiGidot C4 live.

SLU : Comment les effets sont-ils diffusés ?

Fabrice Azoulay : Sur les bâtiments du périphérique nous utilisons Madrix 5 pour gérer plus de 153 984 leds (soit 76 992 paramètres sur 300 univers). Du fait du très grand recul, j’ai adapté le pitch à la distance de vision et les leds fonctionnent en six par six. Nous gérons les effets en réseau quand ce sont de gros kits mais on peut aussi les gérer en wifi via une application proposée par DiGidot (disponible sur tablette et smartphone) ou les enregistrer sur une petite carte SD.

Chaque fenêtre est encadrée de profilés de leds réalisés sur mesure.

Pour des projets comme le plateau du JT de France TV, nous avons synchronisé les différentes zones de leds à l’aide de serveurs Arkaos qui sont une référence dans ce domaine. Auparavant nous étions limités en nombre d’univers et en nombre de leds car le protocole des programmes ne nous permettait pas d’aller plus loin que 512 univers de 512 paramètres.
Mais depuis cette année nous avons trouvé en liaison avec Arkaos la solution pour synchroniser autant de serveurs que nécessaire. Pour ce projet des bâtiments nous utilisons 300 univers différents mais pour un projet à venir en Hollande il sera question de 2 300 univers différents.

SLU : Tu évoques le protocole comme facteur limitant. Peux-tu nous en dire plus ?

Fabrice Azoulay : Un univers c’est 512 paramètres et chez Madrix par exemple, la limite qui était fixée à 512 univers de 512 paramètres est maintenant passée à 2 048 univers. Pour Arkaos les valeurs sont restées inchangées mais on peut diviser le mapping en parties, puis associer chaque zone à un serveur et synchroniser ensuite autant de serveurs que nécessaire. Il n’y a donc plus véritablement de limites.

SLU : Comment travailles-tu la vidéo diffusée dans ces installations ?

Fabrice Azoulay : Au JT de France TV il y a 71 120 pixels, 216 360 paramètres DMX. Ce sont souvent des nuages qui sont diffusés sur leurs écrans et ces images sont prolongées dans les leds qui constituent le décor du plateau.

Le plateau du JT de France 2. L’image diffusée à l’écran est prolongée en latéral dans les leds du décor.

C’est très discret, mais si on observe bien, tout leur cyclo (environ 170 m2) de plateau est contrôlé en led par led. Ce qui est inédit. Cela a beaucoup plu et les trois JT, Télématin et C’est Au Programme bénéficient du même type d’installation. On peut dire que cela fait maintenant partie du look de France.TV.

SLU : Comment as-tu été amené à t’intéresser à la led ?

Fabrice Azoulay : J’ai commencé chez Euromedia en qualité de technicien et j’ai évolué vers la direction photo. J’ai eu l’occasion de travailler pour C8 et un peu sur Canal+. En tant que technicien, j’ai pu observer l’apparition des leds sur les plateaux et les demandes se sont multipliées. Une situation compliquée à l’époque car je ne pouvais pas cumuler facturation et intermittence. En 2009, créer une société est donc apparu comme une réponse adaptée.
Notre société a été inaugurée par le plateau « d’In Ze Boite » pour la chaîne Gulli. Puis tout s’est enchaîné grâce à mes contacts. Nous avons ensuite été amenés à travailler sur le plateau d’Hanouna puis sur les « Douze Coups » et donc au fur et à mesure, on s’est spécialisé dans la télévision. Nous sommes actuellement en train de conduire l’éclairage de plateau vers des projets à grand nombre de pixels ce qui n’est pas simple car beaucoup de leds ceka occasionne autant de petits problèmes possibles.

SLU : Justement comment ça se passe quand une led tombe en panne ?

Fabrice Azoulay : Sur une installation, il y a parfois des endroits qui ne sont pas faciles d’accès. Par exemple, chez France TV c’est très compliqué car une toile immense couvre les leds du plateau. Pour y accéder il faut donc tout ouvrir. Heureusement l’installation est extrêmement stable et les contrôleurs sont fiables.

SLU : D’après ton expérience, quelle est la durée de vie d’une led ?

Fabrice Azoulay : En général on parle de 30 000 heures mais personnellement j’ai plutôt constaté 25 000 heures car ce sont des éléments allumés en continu. Les décors de JT étant renouvelés tous les 2 à 3 ans, c’est une limite qui ne sera pas atteinte.

SLU : Quelle est la tendance en matière de conception de plateau en leds ? Les sols semblent commencer à en bénéficier également

Fabrice Azoulay : Ils en mettent partout désormais. La led a été massivement privilégiée pour des questions d’économie d’énergie mais les quantités sont telles que le bénéfice devient nul. Par exemple le plateau du JT de France TV possède 2 km de leds pixélisées ainsi qu’un peu plus de 2 km de rubans RGBW. En puissance électrique, cela représente une consommation importante, d’autant plus que les sources led des projecteurs sont aussi très puissantes.

Autre exemple de réalisation de Canal Led, le plateau de Bein Sport.

Les éléments de décors mobiles, une table qui s’ouvre par exemple comme sur le plateau du JT de France 2, bénéficient également de leds situées cette fois à l’intérieur. A cette occasion, le constructeur de décors choisit son plexiglas souvent en concertation avec nous car les directeurs photo demandent de plus en plus de leds avec des couleurs saturées.
C’est la raison pour laquelle le plexi noir qui les recouvre avec l’avantage de mieux faire ressortir les couleurs, bénéficie d’un certain engouement à la différence du plexiglas blanc qui peut délaver les couleurs. On constate donc que les décorateurs s’appuient de plus en plus sur ce type d’éclairage et cela peut parfois être contre-productif car nos leds, très puissantes, peuvent rendre difficile l’éclairage des présentateurs et des invités.

Le plateau de “C’est Au Programme.”

Sur certains plateaux, des leds sont installées partout au sol et au niveau de la table principale où un gros plexiglas les recouvres. Dans ce cas-là, je constate que les traits des présentateurs sont creusés ce qui n’est pas joli en TV. Pour résoudre ce problème d’ombres, il faut compenser la face avec de nombreux projecteurs. On peut également baisser la puissance des leds de la déco mais des ombres subsistent. Le mieux est donc d’y veiller à la conception.

Julien Bourgeois : En TV, nous installons généralement du RGB, les trois couleurs primaires, et nous avons un ruban star RGBW dont on peut choisir la température de couleur du blanc entre 2800 K à savoir un blanc très chaud, jusqu’à 6000 K qui est un blanc froid. En majorité nous choisissons du RGB + blanc 6000K car il donne plus de possibilités ensuite aux directeurs photo et aux opérateurs pour faire des mix de lumière. Ensuite, si les productions ont un budget assez important, on ajoute un ruban chaud à côté, ce qui permet d’accéder à une palette de couleurs bien plus large.
C’est ce que nous avons fait sur le JT de France Télévision où les moyens nous ont permis de faire des murs en leds pixélisées avec de chaque côté deux serveurs Arkaos qui leur offrent vraiment toutes les possibilités. C’est la Rolls des plateaux en France voire en Europe. C’est un système que nous avons imaginé en collaboration avec nos fabricants. C’est donc un gros travail d’équipe

SLU : Comme tu l’évoquais, quand on passe à ce type de système, il faut prévoir une alimentation conséquente ?

Fabrice Azoulay : En général les infrastructures de plateaux le prévoient, mais dans le cas d’un espace transformé en plateau, il faut parfois ajouter des tableaux électriques pour obtenir assez de puissance. C’est en effet une autre tendance d’installer les plateaux dans les immeubles. Que ce soit C News ou BFM TV, ces chaînes ont installé des infrastructures de tournage au sein de leurs propres locaux.
Et ça se voit au niveau de l’éclairage car l’abaissement de la hauteur sous plafond creuse les traits des présentateurs et des invités. Un véritable casse-tête pour les directeurs photo. Il nous arrive aussi de créer des décors pour des WebTV où il y a vraiment très peu de place, mais c’est un peu moins grave car plus admissible pour l’instant dans ce domaine.

Dans le showroom de Canal Led, on retrouve le système Led + diffuseur utilisé sur le plateau du JT de France 2.

SLU : L’ajout de leds dans les décors a-t-il permis de réduire le kit lumière ?

Fabrice Azoulay : Non, pas du tout. De plus les panneaux led ont cette particularité de créer des aplats, ce qui n’est pas particulièrement beau. Pour faire une belle lumière, il faut la faire au fresnel, donc avec une lentille adaptée, ou bien à la découpe. L’avantage des projecteurs à leds c’est qu’ils évitent les gradateurs bruyants qui avaient tendance à chauffer.
France Info a toutefois essayé de mieux exploiter ce concept. Le décor est dans un grand open space et au plafond on retrouve, associés aux projecteurs, des panneaux à leds recouverts d’un diffusant (diffuseur ?). Mais à mon sens, le rendu d’ensemble ne s’approche pas véritablement de ce qu’on appelle une lumière de télévision.

SLU : Par rapport à ton expérience de directeur photo, comment travailles-tu la lumière des projecteurs par rapport à un décor led ?

Fabrice Azoulay : Selon moi, il faut surtout faire attention à la température de couleur. Quand nous devons faire une installation sur un plateau TV, nous demandons au directeur photo s’il préfère un blanc chaud ou un blanc froid. On lui conseille en général de mettre un blanc très froid dans les 6000 K parce qu’en le mixant avec d’autres couleurs on peut le réchauffer. Par contre l’inverse est impossible.

Le diffuseur en plexiglas noir couplé à un profilé noir est discret.
Il a surtout la propriété de renforcer les couleurs.

SLU : Outre le fait de renforcer les couleurs, ce nouveau plexiglas noir a-t-il d’autres qualités ?

Fabrice Azoulay : Oui, il a une résistance au feu qui est la plus haute qui puisse exister actuellement sur le marché, ce qui le rend très adapté à des installations recevant du public. En l’occurrence, le tunnel Disney avait des exigences strictes par rapport à la sécurité. C’est d’autant plus vrai pour un tunnel que des gens doivent pouvoir emprunter en urgence.
Il faut savoir qu’un plexiglas de base fond très rapidement. L’avantage de cette gamme de plexiglas c’est qu’elle fond lentement et ne dégage aucune fumée noire. En cas de panique, si des gens étaient amenés à sortir par la mauvaise issue, ils ne seraient pas asphyxiés. Nous avons fait certifier cette caractéristique en Allemagne, pays de référence en matière d’ignifugation.

Le fameux plexi révolutionnaire plus résistant au feu.

Les rubans de leds sont collés dans un profilé aluminium noir recouvert lui-même d’un plexiglas noir. Quand le système est éteint, on peut observer qu’à la différence d’un plexiglas blanc très visible, ils restent discrets, voire disparaissent, tout en optimisant la couleur des leds quand les effets sont diffusés. Pour le projet situé le long du périphérique qui n’imposait pas les mêmes normes, il n’y avait pour ainsi dire aucune contrainte.

SLU : Parle-nous des tunnels installés chez Disney

Fabrice Azoulay : Disney organise une espèce de grand show avec des cascades, des effets spéciaux. Pour ce projet nous sommes intervenus techniquement et artistiquement. L’idée de base était de créer une sorte de vortex qui aspire les spectateurs à l’intérieur de la salle de spectacle. Le projet n’était pas simple du fait de cette une configuration en tunnel. Nous avons choisi un système Modulo Kinetic pour diffuser les effets dans les 29 980 leds installées dans chacun des tunnels.

SLU : On comprend que la qualité est très importante dans votre démarche, comment faite vous pour assurer la stabilité de vos installations ?

Fabrice Azoulay : Une fois que nous avons terminé l’installation des leds, nous la laissons tourner pendant quelques jours pour que ça chauffe et comme c’est du composant électronique, ce qui doit casser du fait d’un défaut de fabrication ou suite à une mauvaise soudure par exemple, se révèle très vite. On répare, et une fois que c’est stabilisé, il n’y a plus de problème.
Notre stratégie est vraiment d’éviter d’installer le mauvais matériel. On veille également à ce que la pose des leds prenne en compte de conserver la puissance lumineuse sur toute la longueur du segment de ruban de leds installé. Il faut donc multiplier les reprises d’alimentations pour assurer un rendu lumineux homogène sur toute la longueur des rubans de leds. Nous faisons également attention à l’épaisseur des câbles et à leur longueur qui ne doit pas dépasser une certaine limite.

Le plateau de L’Info Du Vrai.

Julien Bourgeois : Nos objectifs et notre réputation nous amènent à pousser la réflexion de nos installations au bout du bout, de nous assurer d’être dans les normes et ne pas avoir à y revenir. Nos secrets de fabrication et d’installation nous permettent de nous assurer une led ultrarésistante et de haute qualité. De mon côté, je demande à mes équipes un travail qui frise l’excellence au niveau du câblage. Tout doit être carré et propre pour ne pas avoir de problème et cela demande du temps.
C’est aussi ce qui nous rend plus chers que nos concurrents. Cependant, cette ligne de conduite est indispensable aussi parce qu’il est compliqué de revenir sur des installations une fois qu’elles sont posées. J’ai eu l’occasion de travailler en Nouvelle Calédonie et il est inenvisageable d’effectuer 28 heures d’avion pour réparer un rouleau de leds. Depuis un an et demi que les installations ont été faites, il n’y a toujours pas eu de panne. C’est un exemple très représentatif de la qualité de notre travail.

SLU : Serait-il possible d’éclairer des bâtiments plus anciens sur le même modèle que les immeubles du MIS ?

Julien Bourgeois : Bien sûr, on intègre des systèmes sur mesure que ce soit sur une façade ou un décor TV. Même chez Disney, c’était vraiment du sur-mesure, au cm près. Après il y a une question financière et c’est souvent le problème. Si le budget est là, nous trouvons des solutions adaptées.

Cette installation très sympathique et relativement inédite à Paris devrait, en outre, permettre de souligner certains événements locaux ou nationaux.
L’équipe nous confie avoir d’ailleurs déjà des idées pour les JO 2024 ou pour des matchs de foot car le système permet d’afficher du texte très facilement comme un “ALLEZ LES BLEUS” ou “BUT” voire plus simplement allumer les bâtiments en bleu, blanc, rouge.

Un éclairage spécial diffusé à l’occasion de la coupe du monde de football 2018

Et avec la vidéo Allez Les Bleus

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