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Le Mayhem Tour de Lady Gaga à Coachella avec Robe

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©Nicole Mago

Lady Gaga est une artiste qui excelle dans la création de spectacles visuels uniques et ambitieux, mixant chorégraphies percutantes et de musique énergisante. Cette année, sa prestation en tête d’affiche du festival Coachella a atteint de nouveaux sommets. Son spectacle de deux heures, avec ses costumes élaborés, ses décors épiques, ses vidéos et éclairages minutieusement conçus, a été salué comme un chef-d’œuvre de mise en scène.

Le concepteur lumière Jeremy Lechterman, de FragmentNine (F9), faisait partie d’une équipe créative talentueuse, qui comprenait les concepteurs de production Es Devlin et Jason Ardizzone-West, le chorégraphe Parris Goebel, le concepteur vidéo Jackson Gallagher et l’artiste elle-même, qui a imaginé ce spectacle dans un stade, inspiré d’un mélange dynamique de pop, d’opéra, de rock, de gothique et de plusieurs autres genres. Le spectacle a également été présenté au Mexique, à Rio de Janeiro, devant plus de 2 millions de fans, et à Singapour.

La conception lumière de Jeremy pour la scène principale du Coachella 2025 mettait en vedette 82 iFORTE LTX, 17 iFORTE LTX Follow Spot et 22 ESPRITE Robe.

©Jason Ardizzone-West

Avant Coachella, Jeremy et F9 venaient tout juste de commencer à travailler avec Lady Gaga et son équipe dirigée par Parris Goebel, également directeur artistique, qui avait été recruté pour fournir l’ensemble du contenu vidéo et lumière. Le fait de pouvoir développer ces deux aspects interdépendants du spectacle de manière harmonieuse a contribué à le rendre fluide et cohérent, apportant un look et un style frais à la scène.

Au fur et à mesure que le concept du spectacle se développait, Jeremy a également puisé dans son expérience professionnelle, acquise principalement dans le théâtre. Avec une scène large et spectaculaire, une surface d’écran LED en fond de scène, un élément de toit en forme de disque vidéo mobile au centre et un sol vidéo puissant formant une scène secondaire dans l’arène, il était nécessaire de rivaliser avec des projecteurs puissants, et Jeremy savait qu’il pouvait compter sur les projecteurs iFORTE de Robe.

Les FORTES, iFORTE et iFORTE Follow Spots sont actuellement ses projecteurs préférés. Ils figurent systématiquement dans ses spécifications, car ils sont lumineux, constants et fiables. Il apprécie leur IRC élevé et les tons naturels et riches qu’ils produisent, parfaitement adaptés à l’éclairage de face et aux effets spéciaux.

©Julian Bajsel

Il précise que pour les deux concerts de Coachella, un système multicaméras à 360 degrés de qualité cinéma a été utilisé pour enregistrer le spectacle, ce qui a ajouté une toute nouvelle dimension à la production. Compte tenu du temps très limité, il savait que les projecteurs FORTE produiraient exactement la qualité et la texture de lumière nécessaires pour ce tournage, réalisé par Micah Bickham. Outre Lady Gaga elle-même, plusieurs danseurs et le groupe étaient également sur scène, ce qui rendait l’éclairage très complexe.

À Coachella, cinq FORTE FS faisaient partie du matériel de tournée de Lady Gaga fourni par Solotech, le reste étant fourni par 4Wall, le prestataire du festival. Les cinq FORTE FS de tournée ont été installés sur une structure en forme de serpent, qui épousait les contours du décor et des lignes de l’écran. Les 12 autres FORTE FS (provenant de l’événement) ont été placés sur quatre tours FOH afin d’obtenir la meilleure couverture possible de la scène.
Les FORTE standards ont été déployés sur l’ensemble du rig de la scène, le long de la structure en forme de serpent, en hauteur et sur les côtés. Sur les quatre tours de delay de 12 mètres de haut situées à environ 75 mètres dans le public, d’autres FORTE ont été déployés par groupes de trois ou quatre projecteurs. Ces positions étaient idéales pour éclairer la scène.

©Jeremy Lechterman

Outre toutes les caractéristiques du FORTE, Jeremy a souligné que les FORTE et les ESPRITE sont disponibles presque partout dans le monde, ce qui est toujours un critère important lors de la conception de spectacles en tournée. Les 22 ESPRITE ont été placés en ligne à l’arrière de la scène et sur les ailes gauche et droite, en raison de leur profil bas, car la scène devait rester aussi dégagée que possible de tout équipement technique saillant.
Rendre le spectacle Mayhem spectaculaire tout en restant intime et adaptable au récit de l’artiste a été le plus grand défi et aussi la partie la plus agréable de ce voyage imaginatif pour Jeremy.

« Dès les premières conversations, nous savions tous que l’objectif serait d’amalgamer la diversité des traitements visuels et d’éclairage nécessaires pour présenter et soutenir un spectacle de cette envergure, de cette profondeur et de ce niveau de détail, et d’aider à créer des liens et à transmettre l’énergie à tous les spectateurs répartis sur une vaste zone », explique-t-il.

©Jeremy Lechterman

Jeremy a travaillé sur le spectacle aux côtés de deux talentueux programmeurs lumière, Sam Payne et Dane Kick, ce dernier étant également responsable du spectacle et de la direction lumière au Mexique, au Brésil et à Singapour. Jeremy a été assisté par le concepteur lumière associé Alex Talbot.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

RCF recrute un(e) Support technique – démonstrateur(trice) de systèmes de diffusion

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Vous êtes passionné(e) par les enceintes et les systèmes de diffusion et vous souhaitez évoluer dans une entreprise innovante ? RCF, fabricant italien, leader depuis 75 ans, vous offre l’opportunité d’intégrer l’équipe France et de devenir leur prochain(e) support technique – démonstrateur(trice) en France.

Vous jouerez un rôle crucial dans les démonstrations produits, la formation sur leurs gammes de solution, et le support technique pour leurs clients et leur force de vente.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Ayrton Veloce Profile, du concentré de puissance lumineuse

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Ayrton a frappé un grand coup il y a un peu moins de deux ans en sortant le RIVALE, première machine de sa série « Ultimate », qui fait quasiment l’unanimité. Un profile extrêmement lumineux, ultra-compact et IP65 que les prestataires s’arrachent.
Voici maintenant le grand frère Veloce Profile. Là où le Rivale utilisait 450 W de leds, le Veloce en propose 850… Tout un programme ! Nous l’avons testé dans le studio de LA BS.

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Extérieurement, il ressemble à s’y méprendre au Rivale, avec son design immédiatement reconnaissable, assez « carré ». Question taille aussi, seul l’œil averti saura le distinguer du frérot avec ses 7 centimètres de plus en hauteur, et 5 en largeur… Car l’engin mesure 75 cm (dressé debout tête en l’air) pour 40 de large.
Perso, je trouve le design de cette série très réussi. Les proportions sont équilibrées et rationnelles. Elle a « de la gueule ». Il est fort probable aussi qu’un look plus carré dans ce style est plus approprié qu’une forme effilée pour loger toutes les fonctionnalités.

Veloce pèse à peine 40 kg… Pour une machine de cette taille, de cette puissance, et étanche, c’est beau ! Car l’engin est classé IP65… Donc tout temps, tout terrain, et surtout, son entretien en est fortement simplifié.

Présentation vidéo

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La lumière


Alors notre Veloce, c’est à la base une source LED blanche de 850 watts. Ca promet beaucoup de lumière.

Derating

Nous démarrons comme d’habitude par le test de derating, machine allumée au maximum nous mesurons l’éclairement au centre de notre cible en fonction du temps de chauffe.
L’atténuation d’éclairement reste inférieure à 8 % ce qui est excellent pour une machine de cette puissance et aussi compacte. La lumière étant stabilisée, nous pouvons attaquer les mesures photométriques

Le Plus petit net

Zoom réglé sur le plus petit net projeté sur notre cible à 5 mètres de distance, le diamètre de 40 cm conduit à un angle de 4,65°. L’éclairement au centre après derating atteint 148 000 lux (160 260 avant derating) et le flux est de 20 590 lumens (22 300 avant).
La courbe d’intensité lumineuse marque un point chaud pour optimiser l’efficacité en Beam.

Faisceau 20°

La mesure pour un net à 20° affiche 17 500 lux au centre après derating (19 000 lux avant) et un flux de 33 820 lumens (36 620 lm avant). Sur la courbe d’intensité lumineuse, le point chaud est gommé pour une lumière plus étale.

Le plus grand net

Au plus grand net le diamètre de 4,91 m conduit à un angle de 52,3°.
L’éclairement au centre est de 2 575 lux après derating (2 790 lux avant) et le flux devient 32 340 lumens (35 020 lm).

Dimmer

Courbe de dimmer de 0 à 100 %
Courbe de dimmer de 0 à 10 %

Nos mesures révèlent une lumière de grande qualité, cohérente sur tout type de faisceau : une belle puissance en faisceau large, et une recherche d’équilibre en faisceau serré. C’est la conséquence d’une réalisation optique vraiment très étudiée pour obtenir le maximum d’efficacité et de rendement. Réussite totale !

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Question température de couleur, on est sur une source en blanc natif à 6 500 K avec un IRC de 71. Un filtre IRC permet de remonter à 86, au prix d’un peu de flux. Ce filtre IRC est progressif et il agit en même temps en minus green, permettant d’atténuer les teintes vertes pour la captation en vidéo ou en photo.

Ayrton l’appelle CTP (pour Correcteur de Température « Pink »). Son introduction dans le faisceau est dosable à souhait. Au fur et à mesure de la montée de l’IRC, la lumière a donc tendance à prendre une teinte légèrement rosée. Le faisceau ferme à 4,65° et ouvre à plus de 52°. Le zoom est rapide, précis, le focus aussi, comme à peu près tout sur cette machine d’ailleurs.

Le zoom du Veloce.

Parmi les rares « bémols » que j’ai pu trouver (et en chipotant) sur cet appareil, c’est le compromis optique qui a été fait sur la netteté dans tout le faisceau pour que ce zoom monumental tienne dans un espace aussi réduit que cette petite tête de projecteur… Je n’ai pas eu la même impression en utilisant le Rivale.
Rien de catastrophique, mais disons que sur un tombé de faisceau de 5 ou 6 mètres en volumétrique, vous devrez choisir une zone moyenne où vous souhaitez un net absolu du faisceau. Vous n’obtiendrez pas un net absolu depuis la lentille jusqu’à l’impact du faisceau.

Les couleurs du VELOCE

Les couleurs avec la trichromie sont très réussies. Je n’ai pas hésité à aller malicieusement jouer avec des teintes qui mettent en défaut une trichro un peu légère en 2 secondes, en m’attendant de toute façon à passer du temps avant de voir vraiment de problèmes sur un appareil de cette gamme… Eh bien on peut attendre un moment… Ca marche très bien…

La trichromie CMY.
Variation sur le Cyan.

A toutes les ouvertures, à toutes les valeurs de zoom, on arrive à peine à faire sentir un peu de teinte sur les bords et encore… Je pinaille… quand on pousse les zoom et focus dans des positions qui n’existent pas. C’est top !

Test de couleurs. Certaines teintes « délicates » passent ici le test haut la main.
Un orange trichromie avec différentes configurations de zoom / focus. Un résultat plus que satisfaisant !

Le Veloce dispose d’une roue de couleurs additionnelles qui propose, en dehors d’un quart de CTB, quelques grosses teintes franches et flashy. Seul bémol, l’entrée dans le faisceau se fait verticalement, et donc, il ne sera pas possible de faire des faisceaux bicolores, ou plutôt si, il sera possible de les faire, mais à part sur la projection. Que ceux qui passent leur temps à faire des faisceaux bicolores s’insurgent… Pour les autres, faites comme moi, considérez le nombre de fois où vous avez voulu projeter des faisceaux bicolores, et passons à autre chose…

Sinon, on a un CTO progressif de toute beauté qui va monter la température de couleur aux alentours de 3 000 K. Il est splendide, d’une belle teinte dorée.

Le CTO variable.

Les gobos

Le kit gobo, comme pour la plupart des machines Ayrton, prend sa source dans ce que j’appelle « la base Ghibli » dessinée avec le concours de célèbres concepteurs lumière. En effet depuis cette machine, Ayrton a « fixé » un standard de gobos que l’on retrouve à 80 % dans chacun des projecteurs de la marque.

Les gobos du Veloce.

L’avantage, si vous devez jouer avec des machines de différentes puissances, est que vous n’aurez aucun mal à raccorder vos faisceaux… L’inconvénient c’est de ne pas avoir l’impression de découvrir une nouvelle machine. Quand je découvre un projecteur, je regarde toujours le kit gobo avec intérêt.
Certains sont fantastiques, d’autres me plaisent moins, et j’imagine ce que je peux en faire. J’ai ce sentiment de « nouveau jouet » que je n’ai pas ici. Entre les gobos que j’adore, et ceux que j’aime moins, j’ai déjà tranché il y a des années. On aimerait peut-être voir des dessins un peu plus différents de ceux qui ont maintenant 7 ans…

Faisceaux avec gobos.

La roue d’animation propose de générer en continu des stries ondulées qui circulent dans le faisceau. L’introduction est verticale (et même un petit peu en diagonale et pas ultra-centrée sur notre exemplaire), et du coup, une partie de l’intérêt de ce type d’effet dans le faisceau passe à mon avis, un peu à la trappe.

La découpe

Le module découpe utilise 4 couteaux à fermeture totale sur 4 plans qui garantissent une totale liberté d’action de chaque lame sans conflit mécanique interne. Ces couteaux sont à la fois vif et précis. La rotation de l’ensemble se fait sur 90° dans un sens comme dans l’autre. Le choix des 4 plans va obliger à quelques compromis sur une netteté absolue sur toutes les lames, mais ça reste à mon sens le plus efficace. Comme vous vous en doutez, après plusieurs manipulations, ils reprennent leur position pile-poil… Une merveille de précision.

Jeux de découpe.

Les Frosts

Deux frosts dans le Veloce. Un léger, et un dense. Ils sont tous les deux finalement assez forts, l’un laisse encore deviner la forme d’un gobo lorsqu’il est engagé à fond, l’autre offre un flou total qui l’étalera complètement. Leur introduction dans le faisceau est particulièrement douce, pas vraiment progressive du net au flou, mais cette douceur permet de doser l’effet sur une découpe ou une projection. Très beau.

Les deux frosts.

Les Prismes

Ici nous avons deux prismes. Un circulaire à 5 facettes, et un linéaire à 4 facettes. Les deux peuvent jouer sur la totalité de la course du zoom, et ça c’est excellent ! Ils peuvent aussi jouer ensemble en superposition. Les effets de textures projetées sont vraiment chouettes et l’image respectée, sans trop d’irisation. Impeccable !

Le prisme circulaire à différentes ouvertures de zoom.
Le prisme linéaire à différentes ouvertures de zoom.

Les déplacements

Question mouvements, positionnement, on est dans le top du top. La machine a beau être parmi les « grosses » puissances et traditionnellement dans la catégorie de bécanes de gros gabarit, ce Veloce très compact est bien équilibré. La gestion de sa motorisation est exemplaire. Les mouvements sont fluides, ils savent être très doux quand il faut, mais aussi très vifs quand on le demande, nets, précis, véloces dirais-je même… Jamais un projecteur n’aura aussi bien porté son nom à ce niveau-là…
La machine se distingue par la rotation infinie en PAN et TILT qui ouvre le champ de possibilités de création d’effets dynamiques et impressifs. L’index étant parfaitement maîtrisé, lorsque vous cessez la rotation continue, aussi rapide et délirante soit-elle, la machine reprend bien évidemment sa position exacte.

C’est véloce, mais ça ne fait pas de bruit

Car c’est aussi un sujet… le bruit… Le Veloce est vraiment très peu bruyant… Et quand bien même le murmure de sa ventilation vous poserait problème, pas moins de 4 modes de ventilation sont à votre disposition, dont un mode « super silent » qui le réduit quasiment au silence absolu, au prix d’un peu de flux à pleine puissance.

Construction et matériaux

Comme le Rivale, le Veloce dispose de 4 poignées sur les bras. Il suffit de bien bloquer les pan et tilt avec les loquets prévus à cet effet, pour ensuite manipuler l’engin sans aucune difficulté grâce aux deux poignées disponibles à demeure dans le bas des bras, et auxquelles viennent s’ajouter deux autres escamotables en haut.

Les poignées du bas des bras.
Les poignées escamotables sur le haut des bras.

Les carters sont très esthétiques et très légers en fonte d’aluminium qui correspond aux besoins du classement IP de la machine, en contribuant à la recherche de légèreté pour l’appareil.

Démontage

Une dizaine de vis doivent être retirées pour ouvrir chacun des deux capots qui donnent accès à la tête, retenus en sécurité par une petite élingue. Ils se serrent avec un tournevis dynamométrique, au bon couple (1,4 Nm) afin d’obtenir le serrage optimum pour garantir l’étanchéité de l’appareil, sans non plus détruire le joint. Une fois refermé, il suffit d’envoyer un test depuis le menu afin de vérifier que tout est bien étanche. Une pompe intégrée va pouvoir vérifier, par une mise en pression, l’étanchéité de la tête.

L’arrière de la tête avec la ventilation.

Pour le refroidissement, hormis la ventilation forcée, toute la structure de la tête du projecteur est aussi utilisée comme un radiateur. Un petit ventilateur situé près des lentilles assure une petite circulation d’air à l’intérieur de la tête.

Les bras sont quasiment vides à l’exception du passage de quelques câbles. Et pour cause, les moteurs qui assurent le déplacement de la lyre ne sont pas dedans. Le moteur pan est dans la base de l’appareil, tandis que le moteur tilt loge dans sa tête.
Les courroies de l’un et de l’autre sont autour de l’axe de rotation, côté intérieur, avec leur dispositif de tension et d’ajustement, respectivement dans le socle, et dans la tête.

L’intérieur des bras, avec à gauche la circulation d’air, à droite le blocage du TILT.

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La tête comporte deux modules extractibles : un module couteaux + iris, et un module couleur + gobos + effets.

Le module couteaux.
Le module effets avec la roue d’animation, les roues de gobos, et la roue de couleurs.

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Le ventilateur interne de la tête. On voit les lentilles du zoom / focus, et les potences des prismes.

La partie avant, non extractible, comporte le chariot motorisé avec l’optique zoom / focus, ainsi que les potences des frosts et prismes. Le fond de l’appareil, sans surprise, est occupé par la source LED.
Elle est cernée par son dispositif de refroidissement qui occupe l’extrême arrière de la tête et une grosse optique à l’avant, sur une monture en aluminium.
Les trois gros ventilateurs situés à l’arrière de la tête, assurent la circulation d’air pour refroidir un réseau de gros radiateurs et de caloducs qui assurent au moteur Led la température qui leur convient.

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La trichromie par disque.

Sur le module « effets », la trichromie est réalisée avec des disques au teint dichroïque finement tramé dont la densité progressive vient teinter le faisceau. On observe la présence d’un disque supplémentaire, coincé derrière la roue de couleurs, celui du CTP (le fameux « minus green » qui fait monter le CRI).

Le socle comporte un petit module d’alimentation, une carte électronique qui gère le menu et les fonctions de la machine, le moteur Pan, et basta, on a fait le tour. On peut juste signaler la présence de la petite pompe qui sert à mettre la tête en pression pour le test d’étanchéité.

A l’extérieur, un côté pour afficheur et son ensemble de boutons de navigation, de l’autre côté, le panneau de connecteurs, avec une entrée alim, une entrée / sortie DMX, une entrée sortie RJ45. Une troisième RJ45 sera dédiée à l’évolution du soft de la machine pour des connectivités ultérieures. Juste à côté de l’alimentation, une petite valve permet d’équilibrer la pression de l’appareil dans certains cas. L’utilisateur n’a pas à s’en préoccuper.

Le panneau de connecteurs.
Le menu et ses boutons de contrôle.

Le fond de la machine.

Le dessous du Veloce présente en toute simplicité un port de fixation pour élingue et 4 orifices d’attache pour les camlocks des omégas. Il est possible ainsi de les fixer avec deux choix d’angles, à 180° ou 90°. Leur rapprochement me semble assez délicat pour un positionnement sur certains ponts…
Vu la configuration, ça laisse une petite dizaine de centimètres entre deux clamps. Sans omégas déportables c’est vraiment compliqué d’accrocher les machines là où on le souhaite, dans bien des cas et en particulier sur des ponts de 300 mm. C’est un détail qui peut s’avérer pénible sur le terrain.

La mousse thermoformée livrée avec l’appareil, pour l’intégrer au flight-case.

Pour le conditionnement, la machine est, comme toujours, livrée en standard avec une mousse thermoformée qui permettra de la ranger idéalement dans un flight-case. C’est top !

Menu et fonctionnement

Le menu est très complet, comme Ayrton sait le faire, avec sa commande à 5 boutons, dont celui du centre qui fait « clic », et « clic-long ». On aime ou on n’aime pas mais quand on a compris le truc c’est assez efficace. Toutes les configurations sont possibles dans ce menu, mais aussi tous les examens pour connaître l’état de la machine.

Configuration de la machine depuis l’application Ayrton.

Le projecteur peut recevoir les protocoles sACN, ArtNET et bien sûr DMX. 2 modes DMX, 44 ou le mode étendu de 67 canaux sont proposés. Veloce intègre un récepteur LumenRadio pour la commande sans fil et une puce NFC pour configurer la machine via l’application Ayrton en approchant votre smartphone. Vous y retrouverez toutes les fonctions du menu.

Pour ce qui est du fonctionnement, je dois dire que cette machine se pilote très facilement, avec le bonheur des machines complètes mais simples et efficaces. Pas de blabla, du résultat ! Et là, à avoir joué un bon moment avec, j’imagine déjà le plaisir de l’utiliser sur le terrain.

Conclusion

Le Veloce et une pure merveille. Comme le Rivale, c’est un projecteur qui devrait avoir énormément de succès par sa polyvalence, son efficacité et son format ultra-compact. C’est un concentré de puissance.
Je ne vois aucun terrain sur lequel il ne serait pas à l’aise. Nul doute qu’il arrive vite à s’imposer dans les parcs parmi les équipements de choix qui seront demandés partout, et faire rapidement partie des plus hauts standards professionnels.


On a aimé :

  • L’excellence générale
  • Le rendement
  • Le format compact

On n’a pas aimé :

  • Le positionnement des crochets oméga et leur manque de possibilité de déport

General

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L-Acoustics DJ explose la stéréo pour offrir une véritable expérience tridimensionnelle

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L-Acoustics lance L-Acoustics DJ, une solution révolutionnaire qui transforme les configurations DJ stéréo classiques en expériences spatiales totalement immersives. Cette solution permet aux DJ et aux artistes de musique électronique de transformer en direct des contenus stéréo en stems dynamiques et tridimensionnels, sans perturber les workflows établis, ni nécessiter d’installations techniques complexes.

Scott Sugden, Director of Product Management, Solutions chez L-Acoustics.

Alors que le public est de plus en plus avide d’expériences sophistiquées, le potentiel de l’immersion audio dans les salles de musique électronique reste largement inexploité, la plupart des clubs et des festivals utilisant encore des configurations stéréo ou quadriphoniques conventionnelles. L-Acoustics DJ libère ce potentiel en rendant l’audio spatial accessible, intuitif et immédiatement jouable pour les DJ de tous niveaux techniques.

« Aujourd’hui, le public recherche des expériences différentes et plus immersives qui sollicitent tous les sens », explique Scott Sugden, Director of Product Management, Solutions chez L-Acoustics.
« Notre solution DJ immersive ouvre de toutes nouvelles possibilités sonores, permettant aux artistes de créer des environnements tridimensionnels qui transforment la façon dont le public interagit physiquement et émotionnellement avec leur musique. »

Séparation en direct des stems et traitement spatial

Au cœur du système se trouve l’algorithme Source Separate exclusif de L-Acoustics, une technologie à faible latence et basée sur l’apprentissage automatique qui sépare en temps réel et avec précision la musique stéréo en plusieurs stems. Contrairement aux autres séparateurs disponibles sur le marché, ces stems multicanaux sont routés directement vers un moteur de mixage spatial, ce qui permet un positionnement et un déplacement immédiats dans toute la salle.
Le système s’intègre facilement aux configurations DJ numériques et analogiques, sans nécessiter de modification du matériel ou des techniques existants. Les DJ peuvent commander eux-mêmes l’expérience immersive ou travailler avec un assistant dédié, ce qui leur offre une flexibilité créative maximale.

Pour les DJ : liberté créative et commande intuitive

L-Acoustics DJ offre un écosystème complet qui combine de manière transparente du matériel spécialisé, notamment des enceintes L-Acoustics, des contrôleurs amplifiés, le processeur L-ISA II et le processeur audio réseau P1, avec un logiciel spécialement conçu comprenant un contrôleur L-ISA mis à jour avec l’application L-Acoustics DJ, LA Network Manager et Soundvision. Cette combinaison puissante est mise en œuvre avec le support des professionnels L-Acoustics, qui fournissent une assistance au design et un calibrage du système sur site afin de garantir des performances optimales.

Max Cooper, mixe au Polygon Live London.

Ce qui distingue véritablement cette technologie, c’est son interface utilisateur remarquablement intuitive, qui permet aux DJ de créer des mouvements dynamiques, de la profondeur et de la dimension sans nécessiter de connaissances techniques approfondies. Les artistes peuvent positionner les rythmes, les lignes de basse, les mélodies et les voix dans tout l’espace, créant ainsi des voyages immersifs qui transforment des performances ordinaires en expériences multidimensionnelles qui ont un profond impact sur le public.

« Travailler avec L-Acoustics DJ ajoute une toute nouvelle dimension à mes performances », explique Max Cooper, qui a utilisé cette solution lors de la Keynote londonienne 2025. « Ce que j’apprécie le plus, c’est la façon dont elle s’intègre à ma configuration existante. Je peux placer les percussions, les mélodies et les voix dans tout l’espace en temps réel, sans préparation préalable. Je dispose désormais d’une palette plus large pour mes sets et mes performances live, ce qui me permet de créer des moments immersifs où le public est complètement enveloppé par les différents éléments du morceau.
J’explore l’audio spatial dans mon travail depuis des années, mais c’est le premier outil que j’utilise qui offre une solution au format DJ sans configuration complexe ni courbe d’apprentissage abrupte. Grâce à ses commandes simples, tout le monde peut s’y mettre immédiatement. LA DJ offre donc de nombreuses possibilités aux salles et aux artistes qui souhaitent s’impliquer dans l’évolution de l’audio spatial. »

L-Acoustics DJ offre aux salles un avantage concurrentiel décisif en leur fournissant un son très haut de gamme qui complète leurs scénographies. Le système transforme des espaces ordinaires en environnements sonores immersifs qui captivent le public et le marquent durablement.
« Ce qui distingue vraiment cette solution, c’est son intégration dans les workflows existants », explique Hugo Heathcote, Business Development Consultant, Nightclubs chez L-Acoustics. « Nous avons développé un système qui ne nécessite pas que les DJ acquièrent de nouvelles compétences ou changent leur style de performance. Il élargit simplement la palette sonore à leur disposition, transformant l’ensemble de la salle en un instrument. »

Pour le public : une connexion émotionnelle plus intense

L’impact sur le public est considérable. Au club The Other Side d’Amsterdam, qui a récemment installé la technologie L-ISA, les clients peuvent profiter de leur musique préférée de manière dynamique dans toute la salle, ce qui renforce leur connexion avec les artistes.
Jasper Löwik, propriétaire du club, fait remarquer que « pour les clubbers, cela se traduit par une expérience unique où la musique les enveloppe, les transporte et les traverse, rendant chaque concert inoubliable. Le paysage sonore immersif garantit que chaque détail est perçu dans toute la salle, favorisant ainsi une connexion émotionnelle plus profonde avec le spectacle. Cette approche innovante permet non seulement à The Other Side de se démarquer des autres clubs, mais elle offre une expérience nouvelle et le public adore ça ! »
L-Acoustics Immersive DJ sera commercialisé à l’automne 2025

Pour plus d’informations sur L-Acoustics DJ

La présentation vidéo L-Acoustics Keynote 2025

Maverick Storm 1 Flex: un projecteur complet, des faisceaux solides, zéro point chaud

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Le nouveau Maverick Storm 1 Flex coche toutes les cases: zoom impressionnant (de 2,6° à plus de 50°), double roue de gobos, prismes superposables, couleurs puissantes … mais surtout : aucun point chaud.

Ce projecteur spot/beam/wash IP65 de la gamme Maverick Storm offre un champ lumineux parfaitement homogène, même à zoom serré. Fini les artefacts disgracieux: le rendu est net, lisse et pro, idéal pour la tournée et les captations.

Présentation vidéo

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Sa lentille de pointe garantit un faisceau toujours équilibré, qu’il soit étroit ou large, pour des effets aériens fluides et cohérents, même avec plusieurs unités. Aucun risque d’abîmer le chemin optique avec le Sun Shield intégré.

Maverick Storm 1 Flex excelle aussi côté effets : 2 roues (7 rotatifs + 10 statiques), superposition possible, et même un gobo combiné pour des dégradés subtils. Le tout sublimé par des couleurs intenses, dont un rouge parfaitement fidèle grâce à un chip à IRC élevé et un mélange CMY + CTO performant.
Ajoutez à cela une roue d’animation pour des textures riches, deux prismes rotatifs 6 et 8 facettes, un dimmer 16 bits ultra fluide, et un large choix de protocoles (DMX, CRMX, sACN, Art-Net, RDM).

Et pour celles et ceux qui veulent se faire remarquer, le Maverick Storm 1 Flex intègre un mode Sky Tracker pour piloter jusqu’à 4 projecteurs simultanément dans les airs. Maverick Storm 1 Flex, c’est tout ce que les professionnels de l’éclairage nous ont demandé … sans les compromis. Et surtout, sans les points chauds.

Plus d’informations sur le site Chauvet Professional

La nouvelle génération des Studios Hocco

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Qui ne connaît pas les studios Hocco ? Ce sont 5 studios qui depuis 1986 accueillent les pré-productions professionnelles comme les musiciens passionnés. Des studios de répétition, mais pas seulement, Hocco offre une véritable suite de services parfaitement taillés pour la musique. Et si la répétition musicale y est à l’honneur, l’enregistrement et le mixage y sont aussi maintenant possibles.

De gauche à droite : Abdelkader Ouaddah (régisseur des studios), Audrey Le Cam (responsable des studios) et Olivier Dutour (Ingénieur du son).

Par suite de son rachat par RégieTek et sous l’impulsion de son directeur Cédric Duminy, les studios sont entrés dès leur acquisition dans une phase de rénovation importante, sans toutefois perdre leur particularité d’être accessibles à tous.
L’équipe en or est composée d’Audrey Le Cam (responsable des studios), Abdelkader Ouaddah (régisseur des studios) et Olivier Dutour (ingénieur du son) ce dernier nous ayant offert une visite exclusive.

Cédric Duminy, Directeur associé en charge des finances.

SLU : Les studios Hocco ont une belle histoire depuis 1986 ?

Cédric Duminy : Oui, toute la variété venait y répéter à cette époque. C’est Daniel Carlet, qui était auteur, compositeur, multi-instrumentiste et qui accompagnait beaucoup d’artistes, qui les a créés et gérés avec Martine Forestier jusqu’à notre reprise en 2022.

SLU : Quel était votre motivation en tant que prestataire audiovisuel ?

Cédric Duminy : Cela faisait un moment qu’on réfléchissait à proposer à nos clients un lieu pour pouvoir travailler en amont des départs de productions, pour les tournées ou les émissions. Cette opportunité s’est présentée naturellement dans le cadre du départ à la retraite des dirigeants.

SLU : RegieTek, c’est aussi du backline ?

Cédric Duminy : Oui, nous sommes leader sur ce marché avec sept agences sur toutes la France. Nous avons repris NEWLOC en 2018 dans les mêmes circonstances. Une importante part de l’activité de Hocco étant aussi le backline, cela a constitué une opportunité supplémentaire de venir compléter notre offre.

SLU : Votre but est d’offrir une passerelle entre les différents services ?

Cédric Duminy : Nous souhaitions affirmer notre identité musique live, avec une proposition différente de ce qui peut se faire ailleurs. Il était important pour nous d’offrir à nos clients des services qui ont du sens et simplifient leurs opérations en englobant toutes les phases techniques de leurs productions, de la répé au backline jusqu’à la prestation de concert.

RégieTek, 7000 m2 de stockage dans les nouveaux bâtiments de Puiseux-en-France.

SLU : Il y a un stock sur place pour répondre à la demande des musiciens ?

Cédric Duminy : Nous avons maintenu un stock de backline dans les studios, synthés, guitares, amplis, un peu de tout pour répondre aux imprévus de dernière minute. Tout le reste du stock et l’équipe backline des studios Hocco a intégré nos nouveaux locaux à Puiseux-en-France.
Plusieurs fois par semaine nous organisons des navettes entre le stock de la maison mère et les studios. Que ce soit pour répondre aux clients historiques habitués à venir chercher leur backline à Vitry-su-Seine ou aux productions qui préparent leurs tournées à Puiseux, nous simplifions grandement la logistique matérielle pour les régisseurs de production qui travaillent avec nous.

SLU : La rénovation a commencé immédiatement ?

Cédric Duminy : Dès l’acquisition, nous avons fait une rénovation générale du bâtiment, pour y marquer notre empreinte et optimiser le confort général, mais aussi afin d’améliorer l’expérience globale de nos clients. En tout, une année de travaux qui a englobé la rénovation intégrale du plus grand studio, le Studio 1.
A la place du stock de backline que nous avons déplacé en grande partie, nous avons créé la cabine de mixage attenante qui n’existait pas, primordiale pour le travail des Ingés son. Nous avons aussi transformé les anciens bureaux en de nouveaux espaces communs dont le catering. Le studio 2 doit encore bénéficier d’une dernière phase de travaux et nous continuerons bien entendu sur l’ensemble des studios.

Le studio 1, prêt pour accueillir les musiciens

Curieux de découvrir les nouveaux studios Hocco, nous nous rendons sur place à Vitry-sur-Seine ou l’équipe nous attend.

SLU : Pourrais-tu nous décrire l’équipe d’accueil ?

Audrey Le Cam : Pour tout ce qui est accueil technique, nous gérons le quotidien des studios en équipe avec Abdel. Pour le reste, il s’occupe plus particulièrement de la régie backline et bâtiment et a le talent de toujours retrouver mes affaires quand je les perds… Olivier, lui, se concentre sur tout ce qui est record et/ou mixage, live ou studio. Il a installé son studio dans nos murs. Il lui arrive aussi de faire des accueils techniques.
Je le soupçonne d’être le fils caché de Mac Gyver. Moi, hormis l’accueil technique, j’oscille du côté production et gestion de planning. Nous avons aussi régulièrement des intermittents qui viennent compléter notre équipe selon les besoins. C’est un plaisir de travailler avec eux au quotidien.

Le studio 1, 175 m² de surface intégralement disponible

SLU : Qui vient répéter chez vous ?

Audrey Le Cam : Notre clientèle s’étend des amateurs, pouvant réserver sous forme de résidence annuelle ou à l’heure, aux plus grosses productions françaises et internationales venant préparer un concert, leurs tournées ou encore une émission. La diversité de taille de nos studios permet cette mixité, l’une de nos particularités. Des 175 m² du Studio 1 au 22 m² du studio 5, il y a de quoi satisfaire tous les publics.

La nouvelle cabine du Studio 1 pour une isolation totale

SLU : Au rez-de-chaussée, le Studio 1 a été entièrement rénové ?

Audrey Le Cam : Oui, il y a deux ans, et ensuite, la cabine adjacente a été créée, sous l’impulsion d’Hervé Cléry-Thélise, ingénieur du son, dont j’ai la chance de prendre la relève au studio Hocco après tout le travail d’amélioration qu’il a déjà accompli.
Le studio 1 offre une hauteur sous plafond d’environ quatre mètres. Il était équipé d’une structure fixe que nous avons enlevé pour qu’il devienne totalement modulable afin de répondre au mieux aux besoins selon les projets à mettre en place.

Le lieu est exploitable en totale autonomie pour les production qui viennent avec leur kit ou bénéficier de notre propre service d’accueil de sonorisation et backline aux petits oignons. Nous avons aussi depuis peu un espace de pause extérieur accessible depuis le studio 1 et d’ici la fin de l’année du studio 2, des plus agréable et qui je l’espère permettra de belles rencontres.

Studio 2, 126 m² avec la lumière du jour.

SLU : Comme le studio 2, qui propose aussi un beau volume, ils sont dédiés aux pros ?

Audrey Le Cam : Ils sont en effet pensés pour les productions de grand format. Mais en réalité, ils sont aussi exploités pour d’autres projets musicaux, des master-class, des groupes amateurs ou semi-pro avec beaucoup de musiciens souhaitant répéter en conditions professionnelles pour préparer un concert, enregistrer leurs compositions ou encore tourner un clip live.

SLU : Dans vos studios, vous ne gérez que le son, pas la lumière ?

Audrey Le Cam : Il est plutôt rare d’avoir à gérer de la lumière ici, car nos studios sont dédiés à la répétition musicale. Ils sont en revanche régulièrement utilisés pour travailler des créations lumière via les logiciels dédiés ou autres encodages de consoles.

Le Studio 5, 22 m², sert aussi de cabine avec vitre pour le Studio 2

SLU : Vous proposez aussi des espaces plus réduits et plus accessibles ?

Audrey Le Cam : Notre studio 3 de 58 m² est un format qui permet d’accueillir des groupes jusqu’à 10 musiciens selon les formations, dans des conditions pro. Il permet un cadre de travail créatif et de répétition très apprécié des musiciens.
Ensuite les deux derniers studios sont des petits formats, 30 et 22 m². Toutefois les pros les utilisent aussi comme pièces annexes pour des sessions de travail en isolé type chorégraphie, stylisme ou travail de chœurs. Le studio 5, avec vue sur le grand studio 2, sert aussi de cabine FOH.

Studio 3, 58 m² pour un format hybride très polyvalent

SLU : Et la maison est ouverte jour et nuit ?

Audrey Le Cam : Non pas vraiment, nous fermons au plus tard à 23h. Il est très rare d’avoir des demandes de répétition pendant la nuit. Cependant, c’est un temps de travail important pour les techniciens qui restent régulièrement affiner le show plus tard, nous avons une formule qui leur permet dorénavant de rester travailler en autonomie.

Studio 4, 30 m², mieux qu’à la maison

SLU : Qu’est qui caractérise le plus vos studios ?

Audrey Le Cam : Chez nous, c’est l’humain qui prime. Comme vous venez de le dire, ici c’est un peu comme à la maison, sans pour autant sacrifier la rigueur de l’accueil technique, tout aussi fondamentale pour nous.
L’un est loin d’empêcher l’autre. Les artistes et productions font le choix de revenir chez nous pour cette relation et la belle énergie qui règne ici. Ils apprécient l’accueil et le soutien technique que nous leur apportons.

SLU : Tous vos studios sont équipés ?

Audrey Le Cam : Bien sûr, avec un kit de base en relation avec leurs dimensions et tarifs. Cela comprend console, micros, retours de scène, batterie, amplis guitare et basse. L’ensemble est préinstallé et préréglé pour la séance qui est réservée, en fonction du plan de scène fourni. Cette prestation technique basée sur notre matériel dégage totalement les artistes et les musiciens de cette contrainte. Ils exploitent beaucoup mieux leur temps en commençant immédiatement leur session de répétition sans avoir à gérer la technique.

Hocco propose sur place un service de backline adossé à la structure Newloc

SLU : Vous offrez également un service de backline ?

Audrey Le Cam : Si le besoin de matériel supplémentaire se fait sentir, nous pouvons le proposer avec notre service de backline. Nous avons sur place un stock d’instruments, d’amplis, de périphériques qui correspond aux demandes les plus récurrentes. Pour du spécifique, nous pouvons compter sur nos structures de backline Hocco et Newloc.

SLU : Offrez-vous un service de catering ?

Audrey Le Cam : Nous sommes en train de travailler ce point. Nous avons très récemment rénové une partie de la cuisine. Si les musiciens qui viennent à la journée se débrouillent souvent par eux-mêmes à l’ère Uber Eat, nous cherchons des solutions associatives avec des acteurs du quartier pour offrir une restauration de qualité pour les réservations de plus longue durée.

SLU : Peut-être accueillez-vous même des résidences?

Audrey Le Cam : Bien sûr, nous avons des réservations en lock-out sur de longues périodes pour des résidences plutôt à visée technique. Nous accueillons aussi les artistes pour des résidences créatives.


SLU : Et votre service de studio d’enregistrement prend alors tout son sens ?

Audrey Le Cam : C’est un plus indéniable. Il est totalement itinérant au sein de l’ensemble des studios. Il permet de faire des enregistrements, puis du mixage. C’est une autre façon d’appréhender nos studios, et avec l’expérience d’Olivier qui le gère, le résultat est la hauteur.

Dans le dédale des studios Hocco, qui me rappelle la topologie d’un célèbre studio d’enregistrement qui s’étalait sur deux niveaux avec quelques pièces magiques (malheureusement maintenant détruit) une porte ouverte sur une petite pièce attire mon attention, ne serait-ce par la qualité des équipements que j’y aperçois furtivement. Je crois bien que nous y sommes…

SLU : C’est un studio d’enregistrement ici ?

Olivier Dutour : Oui, bonjour… mais en réalité, tout le matériel qui est rassemblé ici est intégralement déplaçable pour aller enregistrer dans les différents studios ou dans leurs cabines attenantes suivant les besoins.

SLU : Tu ne fais que des enregistrements de maquettes, ici ?

Olivier Dutour : Pas seulement. Il m’arrive de faire du définitif. Certains groupes viennent ici pour du tracking en live, que je finalise au mixage pour de la production de disque.

MOTU Stage-B16, une stage box en AVB qui se déplace facilement dans les studios

SLU : Comme nous faisions avant dans les grands studios ?

Olivier Dutour : En quelque sorte. Mais avec des tarifs beaucoup plus raisonnables.

SLU : Les studios de répétition sont reliés entre eux ?

Olivier Dutour : Il y a juste quelques lignes. Ce n’est pas réducteur, car pour ma part, tout mon système est en réseau AVB, intégrant la station de travail et l’ensemble des racks audio. Chaque rack est équipé d’une carte MOTU AVB soit en analogique ou en ADAT et je dispose d’une stagebox en AVB avec 16 entrées et 8 sorties que j’utilise dans les studios.

SLU : Pour la station de travail, tu as fait quel choix ?

Olivier Dutour : Depuis assez longtemps, j’utilise Logic. Sur un simple Mac en M2, je n’ai jamais atteint les limites de la configuration qui gère environ 80 entrées et 76 sorties. Ce choix est motivé par la latence qui est extrêmement faible et me permet de rapidement et sans aucun problème réaliser des enregistrements au sein même d’une session, même en plein mixage, avec le respect de la phase, quoi que je fasse comme structure de bus ou de routing.

Station de travail Logic et ses racks analogiques, entièrement itinérante dans les studios

Logic permet aussi de gérer les inserts hardware avec beaucoup de souplesse, par l’intermédiaire d’un plug-in, mono ou stéréo, sur la piste. Il permet de gérer également le mix entre le départ et le retour, idéal pour de la compression parallèle. Il adresse également n’importe quelle entrée ou sortie du système au sein de la même instance.
Et le dernier avantage, non des moindres, est de pouvoir les copier ou les déplacer à volonté d’une session à une autre. Avec mes racks remplis de machines analogiques, toutes reliées à la station en AVB, c’est une fonctionnalité idéale. Je peux ainsi insérer rapidement sur une piste n’importe laquelle de mes machines analogiques comme si c’était un plug.

L’ensemble des équipements analogiques se connectent à la station de travail via des interfaces AVB MOTU A16

SLU : L’AVB est facilement gérable ?

Olivier Dutour : Très facile. Le mac est connecté en Thunderbolt sur la première interface AVB qui dialogue avec un switch, sur lequel les autres interfaces AVB de chacun de mes racks sont connectées.
Un logiciel MOTU permet de gérer le réseau AVB, avec réglage des niveaux d’entrées/sorties, le gain des préamplis micro pour le rack de scène et fournit une grille AVB classique qui me permet de renommer tous mes appareils sur le réseau. En plus, Logic reprend les noms et les convertisseurs sont excellents.


SLU : Cela permet un genre de total recall très puissant ?

Olivier Dutour : Oui, parfaitement et c’est très important pour notre façon de travailler ici. Nous suivons nos clients hors des studios. Nombreux sont ceux qui me demandent parfois des modifications de mixage à distance. Il me suffit de rappeler la session et de faire juste quelques bounces, sans aucune perte de qualité, même avec la conversion, en fonction des éléments à retoucher.

SLU : Dans la dernière version de Logic, il y a de l’IA ?

Olivier Dutour : Il y a beaucoup de fonctions qui marchent avec l’IA dont je ne me sers absolument pas. En revanche, j’utilise ici beaucoup le séparateur de stems. Chez Hocco, j’enregistre beaucoup de groupes en live avec tous les musiciens dans le studio. Si je prends les basses et les guitares en DI que je réampe ensuite, pour la voix c’est toujours problématique. La prise de voix est bien entendu largement polluée, entre autres par la batterie. En utilisant le séparateur de stems pour extraire le chant, c’est juste impeccable en quelques secondes.

SLU : Tu as une recette pour prendre les voix ?

Olivier Dutour : Un de mes classiques c’est un micro RE20 dans des preamps 610. J’utilise un UA LA-610 qui m’offre la réplique de deux canaux du célèbre préampli de Bill Putnam et du compresseur Teletronix. Je n’aime pas trop les préamps à lampes. Bizarrement je préfère souvent du transistors avec de gros transfos, mais celui-ci, c’est l’exception qui confirme la règle. Je l’utilise depuis 20 ans.

Le rack des préamp se connecte via une interface AVB
Si ça ce n’est pas un beau rack de compresseurs… A noter les FMR Audio et l’ADR F769X-R

SLU : Comment fais tu pour la prise de son des groupes ?

Olivier Dutour : J’utilise le rack de scène ou des préamplis analogiques. J’en ai 16 au total dans les racks. J’ai un Mindprint DTC, inspiration Neve, du Toft, copie trident années 80. J’aime aussi beaucoup les préamplis et compresseurs FMR Audio. Ils sont fabriqués au Texas par un gars qui avait commencé à faire un compresseur VCA dans les années 70, mais dont le prix prohibitif avait effacé tout espoir de succès. A sa retraite, les VCA ne coutant plus rien, sa femme l’a décidé à reprendre la fabrication de ces petites boites. Une bonne idée car c’est vraiment bien pour le prix.

Le racks d’effets, aussi en AVB

SLU : Cela te procure plein de couleurs différentes ?

Olivier Dutour : C’est le but recherché pour s’adapter à de nombreux styles musicaux. Celui-là, c’est un DMP M-Audio qui a été modifié. En dessous, un préampli que j’ai fabriqué avec de bons transfos d’entrée et un circuit inspiré 73 avec de composants modernes.

SLU : Et un deuxième rack plein de compresseurs vintage ?

Olivier Dutour : Oui, j’ai plein de vieux machins. Avant tout l’ADR F769X-R, une version de l’eq et compresseur des batteries de Led Zep et la voix de Marley. C’est un gros, gros classique qu’on trouve beaucoup aux États-Unis et très peu en France. Et beaucoup de FMR Audio.

SLU : Et un troisième rack d’effets plutôt aussi américain ?

Olivier Dutour : Le DSP 4000 de Digitech, très inspiré du H3000. C’est très accessible en occasion et ça fonctionne très bien. Le DP4 d’Ensoniq, connu pour l’utilisation de son preset de Talk Box dans “Around the world “ de Daft Punk, est très utilisé en electro et en hip-hop.

SLU : Et sûrement quelques plugs favoris dans Logic ?

Olivier Dutour : J’utilise beaucoup les traitements intégrés à Logic qui fonctionnent tous très bien comme la plupart de leurs compresseurs. Après, quand je veux une couleur vraiment particulière, j’utilise quelques plug-ins comme ceux d’Analog Obsession, qui sont vraiment typiques, beaucoup plus violents et très colorés.

SLU : En venant au studio Hocco, je ne pensais pas découvrir toute cette originalité

Cédric Duminy : En effet, ces studios sont plutôt atypiques. Par leur localisation en proche banlieue, au milieu des habitations, mais aussi par leur format et les services qu’ils englobent. Aujourd’hui, les besoins des productions et des musiciens ont beaucoup changé. Si avant un musicien pouvait faire pratiquement toute sa carrière avec un même artiste, aujourd’hui il est extrêmement mobile et joue avec un grand nombre d’artistes différents.
Nous accueillons aussi de plus en plus d’artistes étrangers qui viennent chez nous en répétition avant une date française. Il y donc naturellement une demande importante pour les lieux de répétition, et l’offre n’est pas si vaste. Nos studios ont donc toute leur place et tous leur sens au sein de notre structure et de notre offre de services.

Le bâtiment des Studios Hocco en pleine ville.

En passant la porte de ces studios, on a la sensation “musicale” d’être encore mieux qu’à la maison. Et pour un musicien qui voyage de ville en ville, de scène en scène, pouvoir se retrouver quelques heures en répétition dans un endroit aussi agréable, peut être un privilège. Encadrée par la structure professionnelle de RégieTek et de NEWLOC, la nouvelle génération des studios Hocco est prête pour de nouvelles histoires musicales.

Plus d’informations sur :

– Hocco
– NEWLOC
– RegieTek

Nouvelles formations RCF à Montpellier les 8 et 9 juillet 2025

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RCF France continue ses Rencontres Techniques avec deux formations qui vont se tenir dans l’Immeuble Bureaux & Co de Castenau-le-Lez, situé dans le Parc Bellegarde, 1 chemin de Borie. La salle retenue est la Bellegarde.
Ces deux formations durent la journée entière entre 9h et 17h et les intervenants sont Yannick Dahms du Support RCF France et Thibault Mezard le Directeur France pour RCF et surtout un gars qui dirige aussi bien les hommes que les ondes sonores.

Formation du 8 Juillet

Yannick Dahms, Support RCF France.

La première se tiendra le mardi 8 juillet 2025 donne la maitrise des Outils de conception et gestion des systèmes de diffusion HDL de RCF de Niveau 1 et est donc indispensable pour concevoir et simuler toute configuration avant de l’exploiter, le tout à l’aide des outils prévus à cet effet.

C’est aussi la première formation qui sert de clé pour le Niveau 2 et qui est aussi demandée pour accéder au Tech. Design RCF qui se tiendra le 9 juillet.
Cette formation s’adresse aux Régisseurs, Ingés son, Techniciens son expérimentés et aux Consultants et Intégrateurs désireux de se familiariser avec la marque de Reggio Emilia.
Le matin est dédié à la conception système et à la prédiction à l’aide d’EASE Focus. Vous apprendrez à modéliser les espaces, simuler la propagation du son et à configurer le système afin d’obtenir la couverture sonore la plus homogène. L’après-midi est consacré à la configuration et à la mise en phase d’un système comprenant des têtes et des subwoofers. A l’issue de la formation, un diplôme est délivré

Indestructible, indémodable la HDL20-A va bénéficier à plein des formations et du meilleur usage qui en sera fait sur le terrain.

Pour assister à cette formation, votre inscription est nécessaire. Cliquez ici

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Formation du 9 Juillet

Le lendemain 9 juillet dans les mêmes locaux de Castenau-le-Lez, aux mêmes horaires et avec les mêmes animateurs, sera donnée la formation Tech RCF Design dont le but est de vous permettre de concevoir le design d’un système Line Array HDL mais aussi de concevoir le design du complément de subwoofers adaptés au système.
Cela va vous faire connaître le fonctionnement d’une ligne source, mieux connaître la gamme HDL et ses subwoofers ce qui aura comme conséquence de mieux évaluer le nombre de têtes et subs nécessaires sur un projet type et de maitriser l’arrangement mécanique puis électronique de l’ensemble du système.

La cible visée allant des régisseurs aux intégrateurs en passant par les prestataires et tous les techniciens son est la même, en revanche pour y assister il faudra déjà avoir validé la formation Tech RCF Niveau 1, celle-là même qui sera dispensée le jour avant.

Le lien pour vous inscrire au Tech RCF Design ici

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Thibaud Mezard

Pour mieux comprendre l’ensemble des formations RCF, voici leur liste :

Tech RCF Niv 1 : les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF HDL
Tech RCF Niv 2 : les outils de conception et gestion de systèmes de diffusion RCF avec RDNET

Tech RCF Design : Concevoir un système Line Array avec des Sub, adapté à ce système

Tech RCF Pratique : Conception et installation de la configuration sur RDNET et EASE FOCUS des systèmes Line Array HDL26A / HDL 30-A, puis alignement sonore par vos soins.

Pour plus de précisions sur les Rencontres Technique RCF et ses formations

OXO ARC Solutions, engagé dans la transition énergétique

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Arc Solutions, la gamme architecturale d’OXO, s’enrichit en ce premier semestre 2025, de deux projecteurs efficaces et abordables, le Pendant 150 ARC et le MiniSpot 10 ARC, destinés aux architectes, concepteurs lumières, éclairagistes et maîtres d’œuvre.

Pendant 150 ARC

Le PAR LED Pendant 150 ARC, classé IP66, se décline en deux versions, chacune équipée d’une source de 150 W. Compact et polyvalent, il dispose d’une lyre d’accroche pour une installation en suspension en intérieur comme en extérieur et d’une double lyre optionnelle permettant aussi de le poser pour l’utiliser comme un PAR.

OXO Pendant 150 ARC

La qualité de lumière du Pendant 150 ARC et sa puissance ne laissent pas indifférents les premiers utilisateurs qui ont apprécié :

Ecran de contrôle du menu et capuchons de protection des connecteurs.

Une version RGB+Lime

Une version blanc chaud 3 000 Kelvin

– Son IRC > 84 qui assure une restitution fidèle des couleurs, son flux lumineux qui atteint 11 370 lumens pour la version RGBL ; et un IRC >97 avec un flux lumineux de 14 250 lumens pour la version blanc chaud 3 000 K.
– Ses accessoires permettant de travailler le faisceau : un cône anti halo, un volet 4 faces et un nid d’abeille pour réduire l’UGR et donc éviter l’éblouissement.
– Ses filtres holographiques 15°, 40° et 60° optionnels pour obtenir un éclairage uniforme et s’adapter en fonction des lieux à éclairer.
– Son contrôle en DMX/RDM en 16 bits pour une gradation précise, ses 4 courbes de gradation, ses blancs calibrés de 1700K à 10 000K par pas de 100K et diverses macros de couleurs sur le modèle RGBL
– Sa garantie de 5 ans et sa finition en teintes RAL sur commande

Tout a été pensé et prévu par la marque pour développer un projecteur pertinent dans un contexte de transition énergétique.


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MiniSpot 10 ARC

MiniSpot 10 ARC, le dernier né de la gamme ARC Solutions, grâce à son petit format de 11 cm x 8,5 cm, son efficacité et son classement IP66, se niche facilement pour rehausser des détails d’architecture intérieure et extérieure.
Il est équipé d’une source LED de 10 W RGB+Lime en version standard mais se décline également dans 4 autres versions : RGB+Ambre, RGB+Blanc, Blanc chaud (3 000 K), UV.

Les MiniSpot 10 ARC, plus petits qu’une main.

La source RGB+Lime permet au projecteur de produire un flux lumineux allant jusqu’à 540 lumens avec un IRC >84 pour un large panel de couleurs saturées et pastel mais également des blancs qualitatifs avec la possibilité de corriger la teinte du blanc.

L’angle de son faisceau, 5° en natif, est adaptable à vos besoins grâce à une collection de filtres holographiques symétriques et elliptiques interchangeable :
Filtres symétriques : 5°, 10°, 15°, 25°, 40° et 60°
Filtres elliptiques : 10°x35°, 10°x60° et 30°x60°

La couleur de son boîtier noir peut également se décliner dans un RAL personnalisé sur commande pour s’intégrer au mieux dans les projets architecturaux. De plus, le MiniSpot 10 ARC dispose de fonctionnalités logicielles permettant de travailler en 16 bits pour une gradation précise, des modes de contrôles en fonction des applications et un mode de sélection de la couleur pour des mises en lumière statiques.
Des accessoires viennent compléter le projecteur tels qu’une visière, un cône anti-halo, un nid d’abeille et un piquet de jardin. Inscrits dans une démarche écoresponsable, les produits de la gamme ARC Solutions bénéficient d’une garantie de 5 ans pour allier performance et durabilité.

Plus d’infos sur :

– Le site Oxo
– Pendant 150 ARC
– MiniSpot 10 ARC

TAF : Nouveau pont TC35 pour écran LED et machine de découpe laser

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La nouvelle structure portante TC35 de TAF repousse les limites de la polyvalence et de la solidité pour suspendre vos écrans LED ! Elle offre des performances maximales en capacité de charge et flexibilité d’accroche.

La toute nouvelle série TC35 de TAF a été conçue pour répondre aux exigences croissantes des applications de suspension d’écrans LED lourds. Elle se distingue par un tube central profilé en forme de « C », intégré sur toute la longueur du segment. Ce profilé permet un positionnement rapide, précis et modulable des points de suspension, optimisant ainsi la configuration des charges sans recourir à des adaptateurs ou perçages supplémentaires.

Par rapport au modèle TT35, la TC35 offre une augmentation de 20 % de la capacité de charge, tout en maintenant une compatibilité avec les systèmes de levage et d’accroche standards du marché.
Elle garantit une meilleure répartition des charges et un niveau de sécurité accru pour les installations permanentes comme temporaires.
Grâce à sa conception optimisée pour les charges concentrées telles que les murs LED, la TC35 constitue une solution fiable et performante pour les applications scéniques, événementielles et fixes. Plus d’information sur TC35

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Une nouvelle machine de découpe laser

TAF a récemment intégré à sa chaîne de production une machine de découpe laser de dernière génération, optimisant ainsi la qualité, l’efficacité et le rendement de ses opérations de fabrication de structures.

Grâce à cette technologie de pointe, les tubes en aluminium utilisés dans la conception des structures TAF bénéficient désormais de découpes complexes, courbes et angulaires, réalisées avec une extrême précision et à haute vitesse.

Ce niveau de finition contribue non seulement à une meilleure efficacité d’assemblage, mais également à une augmentation significative de la résistance mécanique et de la stabilité structurelle des produits finis.
L’intégration de cette machine permet une montée en cadence de la production tout en garantissant une constance dans la qualité, ce qui permet à TAF de consolider son engagement envers sa promesse “Truss on Time”.

Une courte vidéo de démonstration


Découvrez l’ensemble des solutions de structures et support

Pour toute demande technique ou commerciale, contactez le service ventes à [email protected]

MPM Audiolight recherche un(e) adjoint(e) parc son

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MPM Audiolight est une entreprise spécialisée dans la prestation technique pour le spectacle vivant, située à Woippy. Forte de son expertise et de son savoir-faire, elle accompagne les organisateurs d’événements, les productions artistiques et les entreprises dans la conception et la mise en œuvre de solutions audiovisuelles de haute qualité.
Elle recherche un(e) adjoint(e) parc son. Ce poste est à pourvoir pour dès que possible.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

MPM AUDIOLIGHT recherche un(e) agent de maintenance projecteur asservis

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MPM AUDIOLIGHT est une entreprise spécialisée dans la prestation technique pour le spectacle vivant, située à Woippy. Forte de son expertise et de son savoir-faire, elle accompagne les organisateurs d’événements, les productions artistiques et les entreprises dans la conception et la mise en œuvre de solutions audiovisuelles de haute qualité.
Elle recherche un(e) agent de maintenance dans le cadre d’un CDI à temps complet afin de renforcer ses équipes. Ce poste est à pourvoir dès que possible.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Adamson présente les amplificateurs d’intégration XG à InfoComm

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Adamson Systems Engineering revient à InfoComm 2025 avec des annonces de produits et des initiatives de croissance stratégiques. Fort de l’élan donné par son 40e anniversaire l’année dernière, Adamson dévoilera ses nouveaux amplis d’intégration XG, tout en mettant en avant ses enceintes intelligentes VGt et VGs déjà très appréciées, issues de la gamme phare Vergence Group, ainsi que le processeur immersif FletcherMachine. Adamson continue de faire face à la volatilité mondiale des chaînes d’approvisionnement en renforçant ses capacités internes.

Les amplis d’intégration XG représentent une avancée majeure en termes de puissance, d’intégration et d’intelligence système. Conçue pour les installations audiovisuelles réelles, la gamme XG offre jusqu’à 16 kW dans un format compact 2U, tout en combinant la technologie native Milan-AVB pour l’audio et la commande via un seul câble, un DSP et une protection et une monitoring intégrés, le tout dans une solution pratique en rack 1 et 2U.

Le tableau des puissances des XG. Suffisamment puissante pour s’amuser, cette nouvelle série dispose également d’un puissant DSP intégré.

Disponibles en 1U et 2U et en configurations à 4 et 8 voies, les nouveaux amplificateurs d’intégration XG marquent une étape importante en permettant l’interopérabilité de bout en bout des systèmes pour une plus grande partie de la gamme de produits Adamson. Entièrement conçus et fabriqués en Amérique du Nord et conformes à l’USMCA, les XG reflètent l’engagement renforcé d’Adamson en faveur de la production locale et du contrôle à long terme de la fabrication.

Brian Fraser

« Il ne s’agit pas simplement d’une nouvelle gamme d’amplis », explique Brian Fraser, directeur produit et technologie chez Adamson. L’ampli d’intégration XG incarne notre vision de l’amplification intelligente, où puissance et contrôle sont réunis dans un seul système intelligent, offrant une solution interopérable de bout en bout pour les intégrateurs et autres professionnels de l’audiovisuel. »
Le lancement de ce produit phare est soutenu par une récente expansion des capacités de production internes d’Adamson. En internalisant les étapes clés de la fabrication, l’entreprise réduit sa dépendance vis-à-vis des sous-traitants, améliore le contrôle qualité et rétablit la certitude dans une chaîne d’approvisionnement mondiale souvent volatile.


Pieter van Hoogdalem

« Nos clients méritent des outils fiables et des délais respectés », déclare Pieter van Hoogdalem, stratège en développement commercial chez Adamson.
« En continuant à investir dans nos moyens de fabrication, nous créons un environnement d’approvisionnement plus stable et un pipeline de production plus fiable et plus autonome. Le salon de cette année a pour objectif de démontrer les avantages d’un écosystème Adamson de bout en bout », conclut Van Hoogdalem.
« Que vous installiez un système son dans un stade ou que vous soyez en tournée mondiale, Adamson vous offre les outils intégrés, la puissance et la fiabilité dont vous avez besoin. Nous sommes impatients de connaître les réactions des visiteurs du salon ! ».


En plus des nouveaux amplificateurs XG, les visiteurs du salon auront également l’occasion de découvrir le prosseur immersif FletcherMachine et d’examiner de près la gamme VGt récemment lancée, les subwoofers VGs et une sélection des séries IS et CS.

Les visiteurs du salon InfoComm 2025 à Orlando sont invités à se rendre au stand n° 6071 pour découvrir l’écosystème Adamson dans son intégralité et discuter avec l’équipe à l’origine de ces dernières innovations.

D’autres informations sur le site Adamson et sur le site DV2

250 enceintes NEXO diffusent l’amour au pavillon français de l’Exposition universelle d’Osaka 2025

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Avec l’ambition de concevoir une société future pour nos vies, l’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes le 13 avril à Osaka, revenant ainsi dans la ville japonaise qui avait accueilli sa première exposition universelle il y a quelque 55 ans.

Sur un site de 390 hectares situé sur l’île de Yumeshima (l’île des rêves), plus de 160 pays présentent leur culture, leur artisanat, leurs technologies et leur vision de l’avenir à travers une série d’expositions, dont l’extraordinaire Pavillon français, conçu et géré par Cofrex son organisateur officiel. Idéalement situé à l’entrée de l’Expo, ce bâtiment spectaculaire devrait accueillir plus de 20 000 visiteurs par jour au cours des six prochains mois.

Justine Emard, artiste visuelle et directrice artistique. © Quentin Chevrier

« S’il n’y avait qu’un seul sentiment associé à la mentalité française, ce serait l’amour », estime le président Emmanuel Macron. C’est une vision française du monde, un hymne à l’amour, à l’audace et au dialogue, qu’il souhaite faire découvrir aux visiteurs du Pavillon France.

« Nous avons choisi d’incarner le thème de l’amour à travers Pulsations, guidés par la musique et un battement de cœur régulier dans un voyage à travers huit proposition artistiques différentes », explique Justine Emard, artiste visuelle et directrice artistique du projet, qui a collaboré avec les designers internationaux de GSM Project pour créer une expérience multisensorielle mettant en valeur la créativité et l’excellence françaises, incarnées par des sponsors tels que LVMH, AXA, LES VINS D’ALSACE et NINAPHARM, ainsi que les liens profonds qui unissent la France et le Japon.


Trois GEO M et un membre de la famille P+.

La musique et le son étant au cœur d’une expérience immersive pour les visiteurs, une musique spécialement composée et un contenu sonore développé par l’IRCAM, l’institut français dédié à la recherche musicale et sonore, sont diffusés par un système comprenant plus de 250 enceintes NEXO installées dans tout le Pavillon français.
Des lignes compactes GEO M couvrent la zone devant le pavillon, tandis qu’un système ID14 en montage LCR est pratiquement invisible dans le hall d’entrée.

Tout aussi discret, le système ID14 est utilisé dans la première proposition artistique, qui met en scène une superbe tapisserie d’Aubusson réalisée par Hayao Miyazaki, puis dans une passerelle recouverte de 16 NEXO ID14 qui diffusent en WFS une oeuvre unique créée par les compositeurs de l’IRCAM.

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Le système ID14 bien caché dans la proposition artistique mettant en scène une tapisserie d’Aubusson de Hayao Miyazaki et une chimère de Notre-Dame.

Les expériences auditives et visuelles uniques proposées par AXA combinent le travail du musicien Rone, du chorégraphe Angelin Preljocaj et du cinéaste Thierry De Mey, restituées par un système cinéma P18 extrêmement puissant, avec des subs L20 dissimulés derrière l’écran incurvé et complétés par des enceintes ID14 et ID24 en hauteur et en surround.

Une partie de l’équipe chargée de l’expérience visuelle pour AXA. À gauche, Thierry de Mey, le cinéaste, et à droite, Rone, le compositeur et musicien.
Le point de projection AXA équipé d’une P18 et de subs L20.

Ensuite, direction une salle où 85 malles Armoire entourent les mains jointes de La Cathédrale de Rodin, rendant hommage au savoir-faire de Louis Vuitton au rythme caractéristique du murmure mécanique des ateliers, reproduit par une série entièrement invisible de NEXO ID14.

Les malles Armoire de Louis Vuitton et les petits cubes invisibles ID14 de NEXO.

Dans l’espace Dior, des ID14 sont montées sur des supports dissimulés et finies en blanc pour mettre en valeur les superbes collections qui rendent hommage à la virtuosité des ateliers parisiens.

Dans les collections Dior, une ID14 contribue à créer l’ambiance sonore.

Les enceintes ePS Outdoor de NEXO sont parfaitement adaptées à un jardin paisible arrosé tous les jours et abritant un olivier millénaire, avant que les visiteurs ne descendent sous terre où les enceintes P8 et les caissons de graves L15 contribuent à créer une atmosphère unique dans les caves des vignobles alsaciens.

Le jardin avec son vieil olivier.
Une représentation des vignobles alsaciens avec une grappe de raisin suspendue au plafond, entourée de projecteurs et de P8.

En écho à la géographie du Japon, un archipel composé de trois îles apparaît : la première montre la renaissance de Notre-Dame de Paris après l’incendie de 2019, la deuxième met en scène l’abbaye du Mont-Saint-Michel, qui a bénéficié d’une campagne de restauration visant à préserver son caractère insulaire et son écosystème, et la dernière illustre la fascination de la France et du Japon pour les terres coralliennes du Pacifique à travers la représentation imaginaire de deux d’entre elles : Bora-Bora et Iriomote.

Bien que chaque espace ait une bande sonore très différente, les systèmes NEXO ID et P+ Series permettent de garantir une signature sonore cohérente, favorisant ainsi une transition fluide entre les espaces.

L’archipel des trois îles sonores.

L’amplification et le traitement pour l’installation proviennent d’un total de 65 contrôleurs amplifiés NEXO TD, issus des gammes nanoNXAMP et NXAMPMk2.

Petite boîte, NANONXAMP4. Puissance normale, GROS DSP.
Grande boîte, NXAMPMK2. Grande puissance, GROS DSP.

Un projet international et des hommes

« La qualité sonore est vraiment bonne et la couverture est parfaite dans tous les espaces », rapporte Maxime Poirot, responsable de l’installation sonore au Pavillon français pour Cofrex. « Les enceintes se sont révélées « plug and play » dans le sens où, une fois installées dans l’espace, elles offrent déjà un très bon son.

Maxime Poirot

Il y a très peu d’ajustements à faire d’un espace à l’autre. Certains ont plus de réverbération que d’autres, mais je trouve la qualité vraiment très bonne. Et j’ai bénéficié d’un très bon support de la part de NEXO, même avant mon arrivée sur site. »

« Nous avons commencé à travailler avec la Cofrex en septembre dernier, en les conseillant sur le design du système et la modélisation des performances, puis sur la configuration du réseau, le nommage des appareils et le réglage des adresses IP afin que les intégrateurs puissent arriver sur site avec tout déjà préparé offline », poursuit François Deffarges, directeur du support technique chez NEXO.

François Deffarges

« Les amplificateurs et les enceintes ont été livrés sur site en janvier par le fournisseur Loct’ambule, et l’équipe NEXO ES est sur place depuis le 1er février pour aider à l’installation des enceintes, au câblage, à la construction des racks, etc. »
« Pendant la phase de calage, l’application NEXO NeMo s’est avérée extrêmement utile, car elle nous a permis de travailler sans fil dans chaque zone pour égaliser les enceintes selon les besoins. Puis, lors de la phase finale avant l’ouverture, nous avons pu aider à synchroniser les espaces afin de garantir la cohérence du « rythme » qui accompagne les visiteurs tout au long de leur parcours dans le pavillon. »


Philippe Mille, directeur du Pavillon français pour la Cofrex.

Au nom de la Cofrex, Philippe Mille, directeur du pavillon, précise : « Il s’agit d’un projet complexe qui nécessite un système son très spécifique. Il y a plus de 240 voies avec d’innombrables enceintes et de multiples défis à relever, tant en raison des exigences très élevées du design de l’expérience que des contraintes d’installation liées à ce bâtiment très particulier.
Nous recherchions donc un prestataire technique français disposant d’un très haut niveau de compétences. Nous avons contacté plusieurs fabricants et NEXO a immédiatement répondu à notre demande.

Jean Mullor, président de NEXO.

L’entreprise nous a très bien accompagnés pendant les phases de développement et d’ingénierie, puis pendant la préproduction et la production, et enfin sur site grâce à la présence quotidienne de ses ingénieurs « internes » qui nous ont non seulement guidés, mais ont également été extrêmement actifs pendant la période d’installation. »

En conclusion, Jean Mullor, président de NEXO, déclare : « En tant qu’entreprise française produisant en France, nous sommes fiers que nos produits aient été choisis pour aider à représenter au monde entier le meilleur de la culture, du savoir-faire et de la technologie français. Et en tant que membre du groupe Yamaha, nous sommes particulièrement fiers que nos enceintes aient été sélectionnées pour cet événement prestigieux au Japon, berceau de Yamaha. »


– Visite virtuelle du Pavillon français
– Le Pavillon français à l’Expo Osaka 2025
– La Cofrex
– NEXO
– GSM Project
– L’IRCAM
– Justine Emard


Présentation vidéo

L-Acoustics dévoile le contrôleur amplifié ultra-compact LA1.16i

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S’appuyant sur l’approche innovante introduite avec LA7.16i, L-Acoustics annonce LA1.16i, un contrôleur amplifié ultra-compact à 16 voies, spécialement conçu pour le marché de l’installation. Ce nouvel amplificateur offre une densité de voies inégalée dans un format 1U, rendant le son L-Acoustics accessible à un plus grand nombre de lieux et d’applications.

Spécialement conçu pour les applications en champ proche et à courte portée où les niveaux de pression élevés ne sont pas une priorité, le LA1.16i est idéal pour les lieux d’accueil, les environnements commerciaux, les espaces culturels et les installations résidentielles. Son nombre élevé de voies permet de déployer un grand nombre d’enceintes, par exemple jusqu’à 48 enceintes compactes X4i, tandis que son design compact optimise l’utilisation de l’espace en rack et les coûts d’installation.

Genio Kronauer, Executive Director of R&D, Technologies and Platforms chez L-Acoustics.

« Après le succès de notre contrôleur amplifié LA7.16i, nous avons identifié un besoin évident pour une solution complémentaire destinée aux installations de petite et moyenne taille » explique Genio Kronauer, Executive Director of R&D, Technologies and Platforms chez L-Acoustics. LA1.16i adopte la même approche innovante pour ces applications, réduisant considérablement le coût par voie d’amplification, tout en garantissant la signature sonore et la fiabilité qui font la réputation de L-Acoustics.

Comme son prédécesseur, LA1.16i intègre la technologie de gestion de puissance brevetée L-SMART, qui adapte intelligemment et 24 000 fois par seconde la puissance délivrée aux besoins du système d’enceintes. Cette innovation optimise l’efficacité et garantit des performances fiables tout en réduisant la consommation d’énergie par rapport aux designs d’amplis traditionnels.


LA1.16i est idéal pour les front-fills et les délais dans les théâtres et les centres d’arts du spectacle, les systèmes de musique d’ambiance distribués dans les restaurants, les hôtels et les espaces commerciaux, les installations audio immersives L-ISA et les acoustiques actives Ambiance, ainsi que les systèmes de home cinéma et de divertissement pour yachts.

Il est théoriquement possible de créer une session LA-Network Manager contrôlant 253 LA1.16i. Cela représente 4 048 voies d’amplification et DSP distinctes. Connectez maintenant trois X4i à chaque sortie d’amplificateur et faites le calcul (253 x 16 x 3). Vous obtenez 12 144 enceintes en service…

Pour l’intégration réseau, LA1.16i certifié Milan supporte les protocoles réseau audio Milan-AVB et AES67 avec redondance intégrée, ainsi que des entrées AES/EBU et analogiques.
Parmi les caractéristiques facilitant l’installation, citons les connecteurs à bornes pour toutes les sorties audio, les GPIO pour l’intégration de systèmes de commande tiers et une entrée d’alimentation de secours 24 V CC pour conserver la carte DSP sous tension et raccourcir d’autant la remise en marche après une coupure réseau.

Un panneau arrière aussi simple que possible avec un double port flux Milan-AVB redondant, vous permettant de sélectionner 16 signaux parmi 128 possibles à 96 kHz pour alimenter les 16 amplis…

LA1.16i est configurable à distance, contrôlé à l’aide du logiciel LA Network Manager et s’intègre aux systèmes de commande multimédia courants grâce à des plug-ins Q-SYS, des modules Crestron et une API HTTP.
LA1.16i représente une avancée significative dans la démocratisation des solutions L-Acoustics pour les projets nécessitant un nombre élevé de voies et un traitement audio précis. Sa combinaison unique de fonctionnalités en fait une solution d’amplification convaincante, offrant une qualité sans compromis à un prix abordable.

Scott Sugden décrit en détail ce nouveau contrôleur et annonce une autre bonne nouvelle pour le marché de l’installation : LA1.16i devrait obtenir la certification EN54 d’ici la fin de l’année 2025.

LA1.16i sera commercialisé à l’été 2025.

Pour plus d’informations sur LA1.16i

La Keynote 2025 de L-Acoustics peut être visionnée ici :

Shure, 100 ans d’histoire sonore

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Christine Schyvinck, chairman, présidente et directrice générale de Shure Incorporated à l’ISE 2025.

Pour fêter les 100 ans de Shure, nous pourrions citer les noms de tous les artistes qui ont vu leur succès rattaché à la membrane d’un de leurs micros, mais nous pourrions également mentionner le nom de tous les professionnels du son. En effet, qui n’a pas utilisé une fois dans sa vie un microphone Shure.

Christine Schyvinck, chairman, présidente et directrice générale de Shure Incorporated à l’ISE 2025.

En cherchant même mieux, dans chaque enregistrement, dans chaque disque ou dans chaque stream, il y a sûrement un son qui est passé par l’XLR d’un équipement Shure. Oui bien sûr, Shure est depuis 100 ans une des marques incontournables de la profession, un fabricant à la fois pionnier, précurseur, novateur et visionnaire, mais aussi standard, classique et pourquoi pas vétéran. En parcourant l’histoire de Shure, nous allons aussi retracer l’histoire de l’audio pro.

En 1925, Sidney N. Shure fonde la Shure Radio Company.

Shure n’a pas fabriqué que des micros, et vous le savez bien. Néanmoins, ce sont eux qui marquent les étapes importantes d’une évolution étroitement liée à celle des technologies audio et à leurs interactions dans la société.

Sûrement parce que tout au long de son histoire, Shure a accompagné les grands mouvements de l’industrie du son, avec la constance de proposer des produits extrêmement performants mais toujours accessibles au plus grand nombre.
Comme si cette compagnie, fondée en 1925 sous le nom de “The Shure Radio Company » par Sidney N. Shure et commercialisant dans le centre de Chicago des pièces détachées pour radio, avait sans cesse anticipé les révolutions de son siècle.

« Au fil des ans, Shure n’a pas été épargnée par les disruptions technologiques“ raconte Tuomo George-Tolonen, Sr. Director, Global Market Development, Shure Incorporated ”Pourtant, elle a continué de prospérer. Comment ? Dans les années 1960 à 1990, Shure était leader sur le marché de la cellule phono pour la lecture des disques vinyles… jusqu’à ce que le CD soit introduit en 1982.
Cette menace de type existentiel aurait pu peser lourdement sur son activité si Shure n’avait pas investi en parallèle dans le sans-fil et continué à étoffer son catalogue. Nous récoltons, aujourd’hui encore, le fruit de ces investissements, nos systèmes audio sans fil se retrouvant dans un nombre incalculable d’événements de toutes sortes, des plus grandes scènes musicales aux plateaux télé, en passant par les planches de théâtre et les séminaires d’entreprise”.

Tout pour la Radio, un catalogue de Shure Radio Company.

L’année suivante, en 1926, Shure publie son premier catalogue de publipostage, incontournable à l’époque dans le domaine des composants radio aux USA. En 1928, l’entreprise renforce ses effectifs avec soixante-quinze employés et le frère de Sidney, Samuel J. Shure rejoint la société, qui est alors rebaptisée Shure Brothers Company.

Il la quittera l’année d’après, suite aux répercussions financières de la grande dépression de 1929. La compagnie en est affectée et est contrainte de réduire considérablement son personnel tout en adaptant son activité. Elle devient alors le distributeur américain exclusif de la marque de microphones Ellis Electrical Laboratories.

Microphone à charbon Ellis Electrical Laboratories, distribué aux US en 1929 par Shure Brothers Company © Daderot, CC0, via Wikimedia Commons

C’est en 1932 que Shure présente son premier micro, le N33. Il s’agit d’un modèle à charbon amélioré exploitant deux éléments de charbon de chaque côté du diaphragme, évitant ainsi des effets d’auto résonance et offrant une réponse en fréquence beaucoup plus uniforme. Il est aussi plus léger et déjà proposé à un tarif beaucoup plus abordable que la concurrence, accompagné d’une version 22N encore plus économique pour le Public Address et les radio amateurs.

En 1933, Shure s’installe dans un premier temps au 215 W. Huron Street, puis s’agrandit au 225 de la même rue. Apparaîtront dans les catalogues des années suivantes, de nombreuses versions de microphones à cristal, comme ceux de la série Ultra Wide Range, Crystal 700A, 701A et 702A. Ils offrent déjà de nombreuses innovations et interprétations techniques propres à Shure, et correspondent aux premiers dépôts de brevets.

On notera parmi ceux-ci la toute première fonctionnalité de directivité variable dans un seul micro (brevet sous licence de la Brush Development Company) avec le Tri Polar 720A, introduit en 1937, premier micro Shure à proposer une directivité « Non-Directional » (omnidirectionnelle), « Uni-Directional » (cardioïde), et « Bi-Directional ». Pour cela le 720A utilise deux éléments à cristal (un omnidirectionnel et l’autre bidirectionnel). On peut y voir déjà les principes de directivité des micros à condensateur comme ceux de la série KSM.

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Ces travaux de recherche et développement porteront leurs fruits pour présenter en 1939 les micros cardioïdes, Uniplex (Crystal) et le célèbre Unidyne 55, premier capteur unidirectionnel avec un unique élément dynamique à bobine mobile. Pour l’époque, c’est inédit et il deviendra rapidement, par sa réponse en fréquence étendue et la suppression des effets de Larsen, le micro de prédilection pour la radio et la scène.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Shure est mandaté en 1941 par les forces armées américaines pour fournir des micros. Le T-17B a été le modèle le plus largement utilisé par l’armée et la marine américaines, accompagné d’autres modèles pour casques et masques.

Une image d’archive du T-17B.

Ces microphones n’ont jamais été intégrés dans les gammes de produits proposés à la vente. En revanche, les normes de qualité et de fiabilité extrêmement strictes, les fameuses « military specs », ont perduré une fois la guerre terminée. À la demande de M. Shure lui-même, ce protocole de contrôle rigoureux allait désormais s’appliquer à l’ensemble du catalogue.

A partir de 1937, les cellules de phonographe apparaissent dans le catalogue de la marque. Au milieu des années 1940, Shure était devenu aux Etats-Unis le plus grand fabricant de cellules et fournissait les principaux fabricants de phonographes, dont Philco, RCA, Emerson, Magnavox, Motorola ou Amiral.
Bien entendu, Shure avait apporté, par son expérience, de nombreuses innovations. C’est ainsi qu’il a été le premier fabricant à proposer une cellule capable de lire des disques longue durée et des disques 78 tours, la première cellule avec une force d’appui de seulement un gramme et la première cellule répondant aux exigences de la reproduction stéréo.

Là encore, de nombreux brevets sont déposés, dont le principe d’inclinaison de l’aiguille de Ralph Glover et Ben Bauer, qui permet de minimiser l’usure du disque tout en améliorant la reproduction sonore ainsi que le principe de “trackability” qui permet de mesurer les performances de suivi du sillon. Au plus fort de la production de cellules pour platines, Shure en produisait environ 28 000 par jour, dont 25 000 provenaient de l’usine de Phoenix, en Arizona.

Des unités de productions pendant la seconde guerre mondiale.

Ceci marque également le début de la production à grande échelle et la volonté de Shure de maintenir de manière rigoureuse et constante les performances de ces produits à travers les chaînes de production. Cette démarche d’uniformisation prendra le nom de “U Factor” et sera développée pour garantir que les cellules d’une même gamme produisent des performances identiques. Cette uniformité est difficile à obtenir et marque le début d’un programme de contrôle qualité rigoureux et complet.

A l’apogée de la production en 1978, ceci donnera naissance à la cellule V15 TYPE IV, référence du marché de l’audio haute-fidélité. Évidemment la progression du CD dans les années 80 en réduit considérablement la demande, ce qui a conduit à la fermeture de l’usine de Phoenix en Arizona dans laquelle Shure produisait au plus fort de la production 28 000 cellules par jour. Une unité de production a été maintenue au Mexique jusqu’à l’annonce en 2018 de l’arrêt total de la production.
Shure a aussi fabriqué des produits pour le domaine médical, comme des stéthophones ou stéthos et des cellules pour appareils auditifs. Début 1956, Shure fit aussi une apparition remarquée dans la fabrication de têtes magnétiques pour les magnétophones à bandes, avec la production deux ans plus tard d’une tête 4 pistes. Face à une forte concurrence dans le domaine, Shure arrête cette activité en 1964.

Après cette parenthèse qui illustre bien les multiples facettes d’un fabricant qui impose ses standards en suivant de près l’évolution des pratiques de consommation de l’audio, nous nous retrouvons en 1953 dans son domaine de prédilection, avec la présentation du premier micro main sans fil de l’histoire, le Vagabond 88.

Le Vagabond 88 en pleine démonstration, ou les débuts des liaisons scéniques…

A cette époque où le sans-fil semblait encore relever de la magie, Shure présente sa première solution commercialisée au prix de 700 $. Le système Vagabond utilisait un micro/émetteur omnidirectionnel en céramique qui fonctionnait en FM sur la bande des 2 MHz, pesait une livre, mesurait 33 mm de diamètre et 350 mm de longueur, comportait cinq tubes à vide sub-miniature et fonctionnait jusqu’à 12 heures avec deux piles (une de 30 volts et une de 1,3 volt) conçues à l’origine pour les appareils auditifs.

Le système était complété par un récepteur, un adaptateur de pied, un cordon de lavallière et un fil d’antenne. La publicité vantait cette avancée révolutionnaire : « …le premier système pratique de microphone sans fil jamais développé. Pas de câbles ! Pas de câblage corporel ! Pas de licence de station nécessaire ! »
L’artiste pouvait ainsi bénéficier d’une entière mobilité dans une zone de 45 à 90 m2 entourée par l’antenne disposée en cercle tout autour de la scène. En 1960 le Vagabond 88 est arrêté face à une faible demande, un prix élevé et des tubes à vide fragiles. En outre, son bon fonctionnement nécessitait une formation et des ajustements réguliers.


En 1960, l’Unidyne III 545 apparaît au catalogue. Désormais le micro se tient dans l’axe.

En même temps, Shure essaye d’améliorer la technique du micro main et fait une avancée majeure en présentant en 1960 un nouveau modèle dynamique, utilisant la capsule UniDyne III qui sera aussi ensuite utilisée dans les 565, SM58 et SM57, conçue par l’ingénieur Ernie Seller.
Avant l’Unidyne III, tous les micros unidirectionnels Shure s’utilisaient avec un placement sur le côté. Le 545 Unidyne III a été le premier modèle unidirectionnel que l’artiste pouvait utiliser en parlant ou en chantant à son extrémité.

Il en résulte une meilleure linéarité du diagramme polaire et surtout une avancée majeure contre le Larsen. Ce challenge technique est très important pour l’époque et a eu un impact sur les modes d’expressions culturelles.
Grâce à la maîtrise de l’accrochage, l’Unidyne offrait l’exploitation de systèmes de sonorisation beaucoup plus puissants qu’auparavant, ce qui a permis de proposer de plus grands formats de spectacles et de salles de concerts.
Très vite sont apparus les shows dans les stades, et bien sûr les grands événements en plein air, dont le célèbre Woodstock en 1969 où presque tous les capteurs étaient des modèles Unidyne III.

Woodstock en 1969 avec principalement des micros Shure Unisphere 565 utilisant l’Unidyne III.

Six ans plus tard, apparaissent les iconiques SM57 et SM58 (SM pour Studio Microphone), avec chacun une conception de grille différente, le SM58 étant conçu pour la voix et le SM57 pour les instruments. Mais au début tout n’était pas gagné. A leur lancement, le faible succès commercial laissait envisager l’arrêt de leur production. C’est à Las Vegas qu’ils vont se faire remarquer et l’histoire fera le reste.

Ernie Seller, concepteur de la capsule Unidyne III utilisée dans le SM58 et SM57.

Ces deux micros, qui deviendront de véritables standards et symboles du rock’n’roll en immortalisant leur présence sur les concerts des Who ou des Rolling Stones, utilisent l’Unidyne III. Ironie du sort, Ernie Seller, son concepteur, qui préfère la musique classique, déclarera, interloqué par l’adoption des deux modèles sur les scènes rock:
« J’adore la musique classique, mais je ne prends pas vraiment le rock au sérieux ». Ils sont aujourd’hui toujours commercialisés et sont les plus utilisés au monde. La tête du SM58 est toujours la plus demandée sur l’ensemble des systèmes HF de la marque.

La très forte popularité des micros Shure pour leur exploitation sur scène a peut-être fait oublier qu’ils étaient aussi très performants dans des applications studio. Tout au long de l’histoire, Shure a proposé des modèles conçus spécifiquement pour la prise de son en studio, vous en découvrirez de nombreux en parcourant les catalogues vintage de la marque. Oui, Shure est aussi une marque de micros de studio et c’est en 1973 qu’elle fait l’unanimité den radio et studio avec le SM7.

Conçus en 1966, les SM57 et SM58 apparaissent dans le catalogue de 1969.

L’histoire du SM7 commence en fait avec le modèle broadcast SM5 : un micro dynamique unidirectionnel présenté en 1964, conçu pour les studios de télévision et de cinéma. Imposant, 25 cm de long pour 900 g, il intègre comme les autres micros de la série SM (Studio Microphones), l’incontournable capsule Unidyne III, mais avec quelques adaptations. Plus fine, plus souple et logée dans un corps unique offrant un très grand volume d’air derrière la capsule.

La bobine mobile utilise une section de fil de diamètre plus petit pour deux fois plus de bobinage qu’un SM57 ou 58. Cette membrane plus fine et cette bobine mobile plus lourde se retrouvent dans le SM7 et modifient sa fréquence de résonance naturelle. Tous ces facteurs se combinent pour assurer une réponse d’une grande richesse dans les graves, qui sera très rapidement apprécié pour les voix off.
La taille imposante du corps permet d’intégrer les circuits de filtrage, jusqu’à présent proposés par Shure sous la forme d’équipements externes avec la série “A15 Problem Solvers”. Ses fonctionnalités nouvelles permettent d’adapter facilement le micro aux différences de voix.


Le mV7i, une version plus compacte du SM7B avec de l’USB et une interface audio intégrée.

Largement utilisé en radio où il est devenu un standard incontournable, le SM7 est présent dans les studios d’enregistrement pour la voix, mais aussi les instruments graves, la reprise d’amplis ou les cuivres, et sera immortalisé par la prise de la voix de Michael Jackson sur l’album Thriller.

Le SM7, commercialisé en 1973 a été remplacé en 1999 par le SM7A qui possède une bobine plus efficace pour contrer le bruit rayonné par les écrans d’ordinateur. Le SM7B a remplacé le SM7A en 2001, ajoutant une plus grande bonnette anti-vent. Depuis quelques années, il est devenu très populaire auprès des podcasters et streamers.

Fidèle à sa philosophie de suivre l’évolution des pratiques de prise de son et des technologies de diffusion, Shure décline aujourd’hui le SM7 dans une version plus compacte et doté des derniers modes de connexion USB pour s’adapter aux nouvelles exigences du streaming et du podcasting.


Et la HF ? Oubliée pendant quelques années, c’est en 1988 qu’elle réapparaît. Mr. Shure l’avait dit après l’arrêt du Vagabond 88 : “ Quand nous serons capables d’offrir un micro sans fil aussi fiable qu’un filaire, nous rentrerons à nouveau sur ce marché ”. Les premiers systèmes sans fil Shure totalement opérationnels seront en VHF. En 1991, ils se déclinent en deux versions, L et W Series, et intègrent un récepteur diversity le W25DR, un boitier émetteur WD10BT et un émetteur main W15HT pouvant accueillir les têtes des SM58 et SM57.

En 1991, les premiers systèmes HF de Shure réellement opérationnels exploitent la bande VHF.

La Série L répondait au besoin d’un système sans fil de prix moyen et offre un excellent rapport qualité-prix pour les utilisateurs professionnels. Elle intègre le circuit exclusif MARCAD dans son récepteur diversity (modèle L4), qui combine les signaux pour un rapport signal/bruit optimal et une réception améliorée.

En 1996, La série UHF révèle les nouveaux formats de la HF adaptés aux prestataires.

Suivront des systèmes dédiés pour répondre aux besoins et budgets encore plus variés, tels que The Guitarist™, The Vocal Artist™, et The Presenter™. Et en 1993 la série EC introduit une synthèse de fréquence à commande numérique qui répond aux normes RF de la Communauté Européenne, améliorant la protection contre les interférences RF, les performances multi-systèmes et la fiabilité du signal.
Si ces systèmes sont fiables et abordables pour les primo-accédants au sans fil, encore une fois Shure conçoit des produits pour le plus grand nombre, c’est avec l’introduction de système UHF que les nouvelles normes de l’audio sans fil vont prendre leur essor et se démocratiser sur les scènes et auprès des prestataires. C’est en 1996 que Shure proposera son premier système UHF avec la Série UHF comme « l’ultime en matière de technologie sans fil ».
Offrant une qualité premium, des caractéristiques exclusives et un prix abordable, cette série UHF permettait 191 fréquences entièrement sélectionnables et programmables par l’utilisateur, et la possibilité d’utiliser jusqu’à 20 systèmes simultanément. Ses composants étaient interchangeables (tout émetteur UHF Shure fonctionne avec tout récepteur UHF Shure), offrant une grande polyvalence pour diverses applications, parfaites pour les prestataires.

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La série Beta, une nouvelle vision du micro dynamique.

1990 est aussi l’année de sortie de la nouvelle série Beta. Fruit d’une recherche approfondie et de progrès significatifs en matière de conception, les microphones Beta sont mis en avant pour leur qualité sonore et leur gain élevé.
Ils sont les premiers à associer une directivité supercardioïde uniforme à un niveau de sortie très élevé du à un aimant au néodyme, minimisant ainsi le Larsen et la coloration sonore. Ils ne détrôneront pas leurs grands frères de la série SM, mais viendront compléter l’offre des micros main en offrant encore plus de polyvalence en matière de gain et de directivité.

Lors du NAB 2017, Shure présente son nouveau système sans fil Axient Digital. Il s’appuie sur les avantages des systèmes sans fil Shure précédents, UHF-R, ULX-D et Axient. En intégrant une transmission numérique, la qualité audio de ce système sans fil est enfin, quelques années plus tard, l’égal de celle du même micro en filaire. Le vœu de Mr. Shure est enfin exaucé.
Pour les professionnels, c’est un changement total qui répond parfaitement aux exigences croissantes pour une technologie sans fil adaptée aux concerts et aux événements dont le format ne cesse d’augmenter.
On parle maintenant de connexion Dante et AES32, d’une bande passante de 20 Hz à 20 kHz avec une réponse totalement linéaire, d’une dynamique accrue, de transmissions sécurisées avec un chiffrement en AES-256 et d’une diversité de fréquence encore plus performante.

L’Axient Digital signe l’entrée du numérique dans les systèmes de micro sans fil de grand format.

Cependant, le numérique dans le sans-fil introduit une nouvelle problématique que nous n’avions pas sur scène, la latence. L’Axient Digital convaincra la profession avec seulement 2 ms entre le transducteur du microphone et la sortie du récepteur. C’est aussi le début d’un système sans fil intelligent.

Shure apporte également le contrôle à distance des émetteurs avec la technologie Showlink et le logiciel Wireless Workbench permettant le contrôle complet du système. Shure développe des logiciels indispensables aux opérateurs HF, ici Wireless Workbench

Plus récemment dans la dernière décennie, les installations audiovisuelles ont investi le domaine du corporate où la demande s’est amplifiée de manière importante. Shure avait bien entendu son rôle à jouer, toujours présent pour accompagner l’évolution des pratiques.

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Avec le Microflex Advance MXA910, Shure se développe dans l’installation audiovisuelle pour les entreprises.

En 2016, elle propose son premier micro de plafond Microflex® Advance™ MXA910. L’objectif principal est de fournir un son de parole naturellement intelligible tout en restant invisible, en s’intégrant discrètement dans divers espaces.
Il exploite la technologie Steerable Coverage™qui permet de diriger sa captation audio pour isoler et repiquer les voix avec précision, soutenue par le mixage automatique, des outils de configuration logicielle simplifiés via Shure Designer et la technologie dynamique Autofocus™ pour s’adapter en temps réel aux mouvements des participants.


En 2020, le logiciel de traitement IntelliMix® Room améliore considérablement les visioconférences en transformant un ordinateur en processeur audio, éliminant ainsi le besoin d’un DSP dédié. Il simplifie l’installation, réduit l’encombrement des salles de réunion et offre des fonctionnalités innovantes comme l’annulation d’écho, la réduction du bruit et la suppression de la réverbération grâce à l’IA.
Encore une fois pour Shure, l’objectif est de s’adapter aux changements de méthodes dans les entreprises et de répondre aux besoins évolutifs des réunions et visioconférences en favorisant le dialogue naturel et la collaboration. Dernièrement et pour conclure cette longue liste de références, nous retrouvons Shure en précurseur des technologies audio sans fil avec sa forte implication dans le développement et la régulation de la nouvelle technologie de transmission HF large bande WMAS.

En 2024, Shure choisit d’exploiter en premier cette nouvelle avancée technologique dans le domaine des retours sans fil avec l’Axient Digital PSM. Une véritable révolution avec ce nouveau mode de transmission et une qualité audio inédite qui procure aux musiciens et aux artistes, des retours d’une fidélité sans précédent, tout en restant capable de fonctionner avec les autres systèmes sans fil existants de la marque.

L’AXIENT DIGITAL PSM, avec l’intégration de la technologie WMAS, signe une nouvelle ère pour les systèmes sans fil.

« Rares sont les marques centenaires dans l’univers de l’audio qui sont parvenues à évoluer aux côtés d’une communauté de professionnels du son, au sein d’une industrie toujours plus créative et exigeante. Shure est de celles-là, se distinguant par sa capacité à se réinventer et à rester toujours plus pertinente dans un contexte économique et technologique changeant », explique Guillaume Le Royer, Directeur Général de Shure France.

« Shure a survécu à toutes les disruptions et s’apprête à franchir une nouvelle étape au cours de cette année qui s’annonce riche en lancements et en nouveautés. Ce ne sont pas les 100 ans de Shure par hasard. Nous sommes fiers, en tant qu’associés, d’appartenir à une entreprise aussi visionnaire et pérenne, qui n’a cessé d’investir en R&D pour permettre au plus grand nombre, d’accéder aux plus hauts standards de qualité audio. »

Résumer l’histoire de Shure à une belle liste de produits et de technologies, vouant ses prouesses techniques et ses réussites commerciales, serait ignorer l’aspect peut être le plus important de la marque, son rôle social. Elle est sûrement une des rares marques de l’audio pro à atteindre ce statut.
Shure fait partie de la vie des artistes, mais aussi de ceux qui les suivent, de leurs fans. C’est pour cela que nous nous sentons toujours en bonne compagnie et en confiance quand nous utilisons l’un de ses produits. L’évolution de l’audio pro et le rôle de plus en plus intégré aux phénomènes sociaux de Shure nous réserve sûrement de belles surprises pour les prochaines années, et sans aucun doute dans des domaines où nous ne l’attendions pas forcément.