Ad
Accueil Blog Page 230

La série CDD de Martin Audio dispose de son processeur

0

Conçu pour accompagner la nouvelle série CDD, Coaxial Differential Dispersion, (Lien article SLU ICI) dévolue à l’installation, le DX0.5 est le dernier membre de la famille de processeurs Martin Audio DX qui intègre des fonctions d’égalisation, de filtrage de raccordement, mais également de traitement de dynamique et de protection.
Il convient aussi bien aux systèmes de diffusion passifs qu’amplifiés.

La gamme « Coaxial Differential Dispersion » dispose de son processeur, le DX0.5
La gamme « Coaxial Differential Dispersion » dispose de son processeur, le DX0.5

Processeur deux entrées vers six sorties, le DX0.5 peut-être utilisé selon cinq modes opératoires en 2 voies stéréo + sub, 3 voies stéréo, 2 x 2 voies + sub ou encore 2 x 3 voies et une fois 6 voies. Le DX0.5 exploite des convertisseurs AKM 24 bits qui lui confèrent une plage dynamique de 120 dB.
Vingt-quatre positions mémoire sont disponibles pour stocker les presets de la série CDD (ou autre) rappelables via le panneau avant ou en utilisant le logiciel gratuit et le port USB de l’appareil.

Martin Audio Processeur DX0.5
Martin Audio Processeur DX0.5

Avec le logiciel, les utilisateurs peuvent définir et enregistrés leurs propres fichiers de configuration. Pour chaque sortie,  il est possible de régler le niveau, la polarité, de paramétrer des filtres passe-bas et passe-haut pour le raccordement, de régler et d’insérer un correcteur paramétrique sept bandes avec filtres à plateau, d’insérer un retard allant jusqu’à 600 ms ou encore d’adjoindre un limiteur.
Le DX0.5 dispose d’une alimentation à découpage universelle (100 – 240 V).

Martin audio annonce également la disponibilité de librairies Ease (GLL) pour six modèles CDD à télécharger depuis la page web de support https://martin-audio.com/softtech/easedata/

ETC pleure le décès de Fulvio Cotogni

0

Fulvio CotogniL’une des lumières les plus rayonnantes de notre profession s’est éteinte, le jeudi 2 Juillet, quand Fulvio Cotogni, directeur régional d’ETC pour l’Europe du Sud et le Moyen-Orient, est décédé après une lutte courageuse contre le cancer.

Les obsèques de Fulvio Cotogni ont eu lieu samedi 4 Juillet ; les amis et la famille ont partagé des souvenirs de lui.

Le PDG d’ETC, Fred Foster, lui a rendu un éloge funèbre et a déclaré : «Je suis extrêmement honoré d’avoir connu Fulvio pendant quelques décennies, et d’avoir été son collègue pendant beaucoup de ce temps. Ma femme, Susan, se réfère à Fulvio comme à une ‘’âme antique’’ non pas parce qu’il était âgé, mais parce qu’il avait la sagesse et la patience de la maturité. Cela vivait dans son regard, dans sa voix riche et son sourire malicieux. Fulvio nous a appris à tous plus que nous ne le réalisons. »
Fulvio Cotogni était connu pour sa riche personnalité, son sens de l’humour et son rire contagieux. Il a commencé sa carrière dans l’éclairage quand il avait 25 ans, en entrant comme commercial chez QuartColor Ianiro à Rome, société d’éclairage TV, où il est resté pendant 11 ans.

En 1985, Fulvio Cotogni et son épouse, Assunta, ont fondé Arri Italia. La société a grandi rapidement sous leur direction, et ils ont commencé à vendre les premiers pupitres ETC, commercialisée sous la marque Arri. Arri Italia est finalement devenue l’une des premières entreprises éclairage broadcast à prendre une place importante dans le domaine des éclairages de spectacle.
Puis, Fulvio a quitté Arri Italia et est retourné chez Quartzcolor – qui était alors sous l’égide de Strand – où il a travaillé pendant quatre ans, pour en fin de compte devenir le directeur général pour le marché italien.

Fulvio Cotogni a ensuite pris la décision de travailler avec son ami de longue date Mario De Sisti pour prendre la responsabilité de la promotion des produits ETC en Italie. Quelques années plus tard, en 1999, il a rejoint ETC, supervisant l’ouverture des bureaux de Rome de la société. Dans son rôle de directeur régional, Fulvio Cotogni a parcouru l’Italie, et a développé les ventes en Europe du Sud et au Moyen-Orient.

« Fulvio était un ami très cher», a indiqué Mark Vassallo vice-président des ventes d’ETC. « Il était l’un des meilleurs commerciaux avec lequel je n’ai jamais travaillé, et il ne peut pas être remplacé. Nos cœurs et nos pensées vont à Assunta et à leur fils Valerio. Il va beaucoup nous manquer et son départ laissera un vide dans nos cœurs ».

StripPoint Core Lighting WDMX et sur batterie

0

Le fabricant anglais de produits d’éclairage à leds CORE Lighting présente StripPoint, une rampe à leds complètement autonome, alimentée par batteries et commandée en DMX sans fil.
Il est classé IP65 et ne consomme que 75 W  pour un flux annoncé de 4000 lumens.

CORE Strip Point

Avec une longueur de 1 m, l’élément de StripPoint présente 18 leds RGBW qui se commandent individuellement en pixel mapping. Il faut donc 72 canaux DMX pour piloter l’élément en mode « wide ». Des macros donnent aussi un accès rapide à un certain nombre de couleurs et d’effets préprogrammés.

La gamme de couleurs est étendue et dynamique, depuis les teintes pastel les plus délicates jusqu’aux couleurs les plus profondément saturées, le tout sans effet pixellisation(effet pizza). Une fonction de variation de la fréquence du découpage (PWM) permet d’éliminer le scintillement (flicker) dans les applications TV.

CORE Strip PointLe StripPoint est entièrement alimenté sur batterie et dispose d’une autonomie qui atteint 8 heures en mode arc-en-ciel à 2 couleurs. Il peut fonctionner totalement sans fil grâce au récepteur WDMX intégré mais on peut aussi le brancher sur le secteur si on le souhaite.
Il se recharge dans un flight case à 4 emplacements ou sur un câble secteur séparé. Une option de maître/esclave sans fil permet aussi d’utiliser les StripPoint en combinaison avec les projecteurs ColourPoint 15, 20, 30 de CORE ou d’autres StripPoint.

Parmi les autres avantages on compte un indice IP65 pour le fonctionnement en extérieurs et une souplesse maximale, surtout en Europe où le temps est capricieux ! Un choix de lentilles est disponible pour modifier l’angle du faisceau.

Comme tous les produits de CORE, le StripPoint a fait l’objet d’une étude très soignée en Grande Bretagne. Compact et ne pesant que 5 kg, il peut s’installer dans toutes sortes d’emplacements discrets, ou être suspendu à des treuils, sur des supports ou des structures variées, les pieds permettant de solidariser les éléments et de déterminer les angles entre eux.

Le  StripPoint, disponibles depuis le mois de juin a déjà séduit des sociétés d’événementiel comme Production Plus de Stevenage.

Pour plus d’information visiter les sites :
Alterlite : http://www.alterlite.fr/
Corelighting : http://www.corelighting.co.uk/strip-point-batten/

Bose Professional élargit sa gamme « ControlSpace »

0

Lors d’infocomm Bose a présenté des extensions matérielles et des nouveautés logicielles pour son écosystème audio ControlSpace orienté installation.
Il s’agit principalement de l’introduction du nouveau processeur audio numérique ESP-1600, de terminaux déportés Dante, de l’application (Androïd et iOS) ControSpace Remote et de nouvelles fonctionnalités ajoutées au logiciel ControSpace Designer.

Bose ESP Control Space Dante

Le processeur ESP-1600
Conçu pour prendre en charge jusqu’à 16 entrées analogiques (micro/ligne avec alimentation fantôme de 48 V), le processeur audio numérique ControlSpace ESP-1600 complète la gamme de processeurs audio à E/S fixes de Bose. Il intègre une sortie ESPLink permettant d’envoyer huit canaux audio numériques vers un ou plusieurs amplificateurs PowerMatch et une interface RS-232-C.

L’association de cette sortie et d’une carte d’extension Dante permet de mettre en place de façon aisée et économique un réseau utilisant la
technologie Dante. Cette carte ajoute 16 entrées et seize sorties au processeur. Les flux audio sont en 24 bits 48 kHz avec une faible latence de 860 microsecondes (entrée analogique vers sortie analogique). La plage dynamique est supérieure à 115 dB(A).

Points de terminaison Dante EP22-D et EP40-D
Points de terminaison Dante EP22-D et EP40-D

Les points de terminaison (ou plaques d’entrées/sorties) ControlSpace Dante EP22-D, EP40-D, WP22B-D et WP22BU-D complètent les produits ControSpace ESP et sont configurables et contrôlables via le logiciel ControlSpace Designer.

Les différentes versions disponibles (coffret mural/montage mural/en rack) garantissent une mise en place aisée des points de terminaison pour connecter des appareils analogiques tels que des microphones et des amplificateurs de mixage.

Bose ControlSpace RemoteApplication ControlSpace Remote

ControlSpace Remote est une application d’installation spécialement conçue pour donner un contrôle sans fil aux utilisateurs finaux d’appareils mobiles Android et iOS.
Disponible gratuitement sur Google Play et dans l’App Store d’Apple, l’application peut être intégrée à tout réseau nouveau ou existant comprenant des composants Bose.


Bose ControlSpace DesignerLogiciel ControlSpace Designer V.4.3

La toute dernière version du logiciel Bose ControlSpace Designer (4.3) est maintenant disponible en téléchargement sur http://pro.Bose.com

Cette mise à jour intègre un certain nombre de nouvelles fonctionnalités :

  • Fonctionnalité d’administration à distance permettant de mettre à jour, de surveiller et de modifier la conception des systèmes depuis l’extérieur. Nouvelle option «personnalisée » pour les tables de mixage, routeurs et sélecteurs de sources, permettant à l’utilisateur de spécifier la taille exacte du bloc dont il a besoin.
  • La programmation intégrée pour deux nouvelles solutions de microphone Audio- Technica Dante : le microphone de surface cardioïde à condensateur ATND971 et le pied de microphone de table ATND8677, tous deux compatibles Dante.
  • Le nouveau gestionnaire de matériel rationalise la configuration du système en centralisant la configuration du réseau et des appareils.

La cérémonie d’ouverture de la Copa America animée par des Mythos Clay Paky.

0

L’événement sportif international le plus important en Amérique du Sud, la compétition de Football Copa America, a démarré dans son pays d’accueil, le Chili, sur une très spectaculaire cérémonie d’ouverture.
Cet événement a mis en scène des feux d’artifices stupéfiants et un spectacle musical servi par les tirs de faisceaux d’un kit de Mythos qui assurait aussi les effets wash.

Clay Paky Mythos Copa America

Toni Amoros, le concepteur lumière travaillant en collaboration avec le chorégraphe Hansel Cereza, a commandé 24 Mythos à la société chilienne de production d’événements Producciones Icardi.

Francisco Yañez
Francisco Yañez

Francisco Yañez, un technicien chevronné de Iluminación Profesional Valook, (le distributeur de Clay Paky au Chili), qui a couvert la cérémonie, raconte :
« Toni a choisi les Mythos pour leur polyvalence. Il les a utilisés pour inonder de couleurs vives et de textures l’ensemble du Stade National, pour déchirer le ciel nocturne de faisceaux percutants et aussi comme poursuite de précision. »
Yañez rapporte que, pour des événements comme celui-là, Producciones Icardi utilisait auparavant des poursuites traditionnelles. La société a adopté le Mythos en raison de sa puissance exceptionnelle rapportée à sa faible consommation d’énergie.

« Si on compare un Mythos avec un projecteur de poursuite de 4 000 watts, on voit des faisceaux identiques » dit Yañez. « Malgré cela, le Mythos ne consomme que 10 % de ce dont le projecteur de poursuite a besoin en termes de puissance électrique. A puissance équivalente, on peut donc mettre en service 10 Mythos contre un seul projecteur de poursuite. »

Clay Paky Mythos Copa America

La cérémonie a débuté par une danse en l’honneur du peuple de l’île de Pâques, une île de l’océan Pacifique appartenant au Chili. Des ballons à LED volant dans le stade représentaient chacun des 12 pays concernés. Le célèbre groupe populaire chilien ‘Noche de Brujas’ est ensuite monté sur scène avant l’éclatant final de la cérémonie.

Clay Paky Mythos Copa America

« Grâce à sa polyvalence et sa luminosité fantastique, le Mythos était l’outil idéal pour cet événement d’une très grande notoriété » dit Yañez.

Clay Paky Mythos Copa America

Permettant de désigner le champion d’Amérique du Sud, La Copa America se dispute tous les quatre ans entre les équipes nationales de football masculin de la CONMEBOL. Au niveau du football international, c’est la compétition continentale la plus ancienne.

Transmission HDMI sur fibre Cardinal DVM –HDF4 Sommer Cable

0
Sommer Cable fibre Cardinal DVM –HDF4
Sommer Cable fibre Cardinal DVM –HDF4

La division Cardinal de Sommer Cable propose un système de transmission HDMI sur fibre pour étendre la distance des liaisons classiques de 100 m jusqu’à 300 m. 

Ce nouveau système peut transmettre des signaux allant jusqu’à une résolution de 4K x 2K, ainsi que les signaux de commande RS 232 et infrarouges sur un câble fibre Duplex multimode OM3.

Le kit de transmission supporte également les flux DVI avec des résolutions allant  jusqu’à 1920 x 1200 pixels et les signaux d’identification EDID (Extended Display Identification Data) ainsi que le standard d’encryptage HDCP (High bandwidth Digital Content Protection). Le port IR est compatible 5V et 12 V et adapté à l’interfaçage direct de nombreux projecteurs vidéo.

La version Syspanel du module de transmission DVM-HDF4
La version Syspanel du module de transmission DVM-HDF4

Le coffret en aluminium extrudé est disponible en deux versions : en module pour installation dans un châssis SYSBOXX 19’’ / SYSPANEL 5XL de Sommer Cable, ou en coffret autonome de 68 x 36 x 145 mm.
Tous les connecteurs sont tirés des séries HICON métalliques et la connexion avec le câble optique assurée par connecteurs HICON FIBER4 ou en version Neutrik Optical CON DUO.

 

RCF a fourni une solution entièrement personnalisée

0

Capable d’accueillir 68 000 spectateurs et caractérisé par son architecture remarquable, le Stade Olympique de Bakou est destiné à devenir l’un des hauts lieux de la capitale de l’Azerbaïdjan, peuplée de 2 millions d’âmes.
Il a été inauguré officiellement en mars 2015 et vient d’accueillir la première édition des Jeux Européens. C’est une solution RCF qui a été choisie pour la sonorisation du complexe.

Stade olympique de Bakou
Stade olympique de Bakou

Chez RCF, le groupe d’assistance à la conception (Engineering Support Group, ESG) et le département des études (R&D) ont travaillé en collaboration avec Asimetrik, le distributeur local, pour développer la meilleure solution acoustique pour ce site. Lors d’une visite des ateliers de fabrication de RCF en Italie, l’acceptation finale et les essais de recette en usine ont été menés en présence du maître d’œuvre, du sous-traitant et du distributeur local. C’est seulement après, avec le premier déplacement de l’équipe à Bakou en novembre 2014, que la mise en place du système a débuté officiellement.

« Nous avons utilisé pas moins de 270 exemplaires du TTL55-A modifié, pour une puissance audio totale de 1 MW. C’est l’une des plus grosses installations fixes que nous ayons entreprises jusqu’ici » explique-t-on chez RCF.
« Ce projet nous a beaucoup stimulés, car il a fallu modifier et ajuster notre modèle de line array actif à trois voies TTL55-A standard tant au niveau de sa mécanique qu’en ce qui concerne son électronique ». Grâce aux compétences qu’elle a développées lors de ses expériences précédentes comme le Signal Iduna Park à Dortmund et les autres stades internationaux, l’équipe a relevé le défi. « Nous avons fait un petit nombre de déplacements à Bakou et nous avons fourni des instructions spéciales pour les réglages ».

Tout autour du stade, les grappes de TTL55-A modifiés sont suspendues horizontalement au-dessus des gradins au moyen d’une structure spécialement étudiée, de manière à assurer une couverture optimale de l’ensemble du public.
Tout autour du stade, les grappes de TTL55-A modifiés sont suspendues horizontalement au-dessus des gradins au moyen d’une structure spécialement étudiée, de manière à assurer une couverture optimale de l’ensemble du public.

Le choix des modules TTL55-A a été guidé par leur intelligibilité bien connue pour la diffusion des voix et leur niveau sonore. C’était les deux exigences de base du maître d’œuvre, compte tenu du fait qu’une partie du public est à une distance des haut-parleurs pouvant atteindre 63 mètres. La configuration finale comprend 20 grappes et fournit un son d’excellente qualité à toutes les tribunes. Dix grappes se composent de 17 modules et dix grappes de 10 modules, pour un total 270 TTL55-A.

Le choix d’un line array actif était parfaitement adapté au projet car il permet un câblage très simple et discret. Il n’y a que deux câbles de signal, un pour le signal audio et l’autre pour le système de contrôle numérique. La sonorisation générale du stade fait appel à 64 exemplaires du P210 (enceinte coaxiale de 10 pouces à deux voies) pour les zones sous balcon et 12 exemplaires du H1315 (enceinte biamplifiée à trois voies à moyenne portée chargée par pavillon) pour le terrain.
Dès le début, l’utilisation des barres de montage standard a été exclue. On a fabriqué un cadre spécial pour les remplacer dans le but de réaliser des line arrays suspendus parallèlement au sol, ce qui assure une couverture parfaite de l’ensemble du public avec des enceintes montées au-dessus des tribunes.

« L’expérience de Dortmund nous a beaucoup apporté en la matière », indique RCF. Un bureau d’études allemand a conçu une structure spéciale faite de barres de montage en acier inoxydable et d’entretoises internes avec 16 points de fixation sur les côtés. Tous les TTL55-A ont été modifiés par RCF avec des armatures métalliques et des supports internes pour plus de sécurité. Il fallait s’assurer que la masse soit parfaitement sécurisée par la structure en acier et pas seulement par le bois des coffrets.

RCF stade olympique de BakouChaque grappe est facilement accessible grâce à des moteurs indépendants capables de descendre la structure au niveau de la tribune. Une fois placée dans la position haute, chaque structure est fixée à la charpente de la toiture au moyen de crochets spéciaux et d’élingues d’acier.

Le système acoustique du Stade Olympique de Bakou doit résister 365 jours par an aux conditions extérieures. Pour cela, chaque enceinte a fait l’objet d’un traitement  particulier. Il comprend une finition polyuréthane intérieure et extérieure et l’emploi d’acier inoxydable pour les armatures et les points de montage. Les enceintes sont renforcées à l’aide d’un film spécial étanche et d’un revêtement multicouche sur la grille, qui est résistante à l’humidité mais transparente au son.

Les départements ESG et R&D de RCF et Asimetrik ont développé une solution sur mesure qui permet la surveillance complète du système et rend les réglages et la maintenance aussi faciles et pratiques que possible malgré l’envergure du site. Chaque module TTL55-A inclut une carte sophistiquée qui assure la détection des pannes et la signalisation via le système de contrôle RD Net.

Le stade olympique de Bakou dépasse les attentes du client dans divers domaines, et pas seulement pour son excellente intelligibilité même lorsque le stade est vide, mais aussi pour son niveau sonore élevé et sa répartition, étudiée pour satisfaire la dernière règlementation internationale.
De plus, le système audio remplit toutes les exigences de la norme EN 60849 relative aux « Systèmes électroacoustiques pour services de secours », un autre domaine dans lequel RCF possède une longue expérience.

Jacques Rouveyrollis choisit Martin pour le Futuroscope

0

Dans un pavillon transformé en grande salle de spectacle se déroule depuis avril dernier, la dernière création du Futuroscope, « Les Mystères du Kube ». Mariant le spectacle vivant et la technologie multimédia, cette production met en scène des danseurs, acrobates et comédiens qui interagissent avec un mapping vidéo composé de plus de 600 m2 d’images numériques.

Cet univers est accompagné par un design lumière signé Jacques Rouveyrollis et réalisé uniquement avec des projecteurs Martin, dont 10 MAC Viper™ Performance, 12 MAC Quantum™ Profile, 16 MAC Aura™ XB et 16 RUSH® MH3.

©Futuroscope - JL-Audy
© Futuroscope – JL-Audy

Jacques Rouveyrollis explique : J’ai fait la conception de la lumière par rapport au « kube » et par rapport à l’histoire créée par la metteur en scène, Sophie Poirier. Les images de vidéo s’étendent sur toute la scène, dans sa verticalité comme dans son horizontalité. Le but de la lumière est surtout de complémenter cet univers, mais en faisant bien attention à ne pas « avaler » les images. »
Notamment, il y a une séquence de mer où la lumière interagit avec la vidéo créant ainsi une image tridimensionnelle donnant au public l’impression de se trouver en pleine mer.

© Futuroscope - JL-Audy
© Futuroscope – JL-Audy

Jacques Rouveyrollis précise : «Nous avons essayé de prolonger la vidéo en reprenant les teintes et le mouvement avec les MAC Quantum et en utilisant les gobos des projecteurs. Les reflets de lumière, qui traversaient la surface et étaient existants dans l’image, ont également été repris avec des gobos des RUSH MH3 en respectant les axes et l’intensité ».

Un défi important lié au design du système était l’emplacement des sources. Le dispositif scénique permet aux performers de voler sur scène et au-dessus du public, d’escalader les décors habillés du mapping vidéo, d’apparaître et de disparaître dans les décors et sous le plateau et d’exécuter des sauts de haute voltige sur des trampolines intégrés dans la scène, etc.

« Il fallait donc placer les projecteurs à des endroits bien précis pour laisser la place aux artistes”, explique Jacques Rouveyrollis.  » J’ai donc attaché beaucoup d’importance à spécifier des sources aussi performantes que compactes comme le MAC Quantum Profile et le MAC Aura XB.
Le poids et l’encombrement réduits de ces projecteurs en combinaison avec une qualité de lumière sans comparaison m’offrent un maximum de flexibilité sur le show, me permettant ainsi de créer des lumières en parfaite osmose avec les images numériques, les artistes et le public. »

  • Scénograpie : Mu-Events
  • Direction artistique : Sophie Poirier
  • Design lumières : Jacques Rouveyrollis
  • Assistante lumières : Jessica Duclos
  • Technique : Didier Schrieke

La S10 en écoute en plein air

1

Elles se vendent comme des petits pains et sont omniprésentes en tant que déboucheuses et renforts des E15 et E12 mais en fait, toutes seules, comment sonnent-elles les S10 ?
A force de nous poser la question, nous avons eu le plaisir d’être invités pour une écoute aux petits oignons à Norroy le Veneur, un coin plus vraiment tranquille depuis que DV2 y accroche du bois. Haut et fort. Très fort !

Une sacrée chaîne stéréo avec en premier plan la SD11 DiGiCo dont la présence a été rendue nécessaire par 24 remarquables stems que Julien a eu raison de nous jouer. En arrière-plan, les deux lignes de 6 S10 et deux ensembles de 2 E219.
Une sacrée chaîne stéréo avec en premier plan la SD11 DiGiCo dont la présence a été rendue nécessaire par 24 remarquables stems que Julien a eu raison de nous jouer. En arrière-plan, les deux lignes de 6 S10 et deux ensembles de 2 E219.

Quelques minutes de taxi en sortant de la gare de Metz et aucun doute n’est permis, le bâtiment abritant DV2 est bien là, scintillant de mille feux et parfois de quelques volées de décibels bien sentis qui réveillent une zone artisanale baignée par le soleil en ce de mois de juin.
Ca va être le cas aujourd’hui puisqu’en face du parking trônent deux configurations complètes de S10 stackées et accrochées, le tout grâce au travail de Julien Poirot qui n’a pas perdu ni la main, ni le sourire.

Après une visite des lieux avec Guy Vignet, Didier dal Fitto et toute l’équipe présente, nous avons fait rugir les S10 et vous verrez plus loin que le terme convient très bien. Le choix du plein air a été dicté par la volonté de vraiment écouter les caractéristiques sonores de cette enceinte deux voies assez atypique puisque disposant de deux 10’ Kevlar dans une ébénisterie très ramassée et du même gros moteur 4’ et sortie 1,5’ équipant la E12, et en deux exemplaires la E15.

Un stack au câblage très simple. Un multipaire suffit à alimenter d’un côté deux S119 et de l’autre 4 S10.
Une enfilade de S10, avec au premier plan un stack de deux subs S119 et de quatre têtes S10 suivi par son alter ego stéréo et au loin deux lignes de 6 S10 surplombant deux fois deux subs E219.
Une enfilade de S10, avec au premier plan un stack de deux subs S119 et de quatre têtes S10 suivi par son alter ego stéréo et au loin deux lignes de 6 S10 surplombant deux fois deux subs E219.

Deux renforts de basses fréquences ont été déployés. Tout d’abord le dernier né, le S119, un sub prévu spécifiquement pour la S10 et reprenant à cet effet ses cotes.

Léger, polyvalent et aussi à l’aise posé qu’accroché, il nous a été présenté en deux fois deux exemplaires en guise de soufflante et de support à deux stack de 6 S10.

12 autres têtes ont été faire de l’accro-pied de levage juste à côté, soutenues cette fois-ci par un monstre d’efficacité, le E219. Attention, c’est très chantmé ce sub et en plus ça raccorde assez bien avec les petits 10 pouces.

Place au PLM+ appelé aussi K

Pour alimenter tout ce petit monde, DV2 a roulé hors du dépôt ses racks d’essai touring disposant pour l’un de trois 12K44, le S-Rack et pour l’autre trois 20K44, le E-Rack. Les K sont les tous derniers contrôleurs amplifiés de LabGruppen, l’arme fatale pouvant délivrer plus de puissance, jusqu’à 5900 W aux canaux le nécessitant grâce au système RPM, à concurrence d’un maxi de 12 kW pour le 12k44 et de 20 kW pour le 20K44 comme leur référence le rappelle.

Une vue arrière du S-Rack montrant la partie alimentation et celle de distribution du DANTE redondé via un switch incorporé dans le rack. C’est propre, très propre.
Une vue arrière du S-Rack montrant la partie alimentation et celle de distribution du DANTE redondé via un switch incorporé dans le rack. C’est propre, très propre.
Le S-Rack ou comment avoir sous la main 36 kW et du DSP en pagaille grâce à trois contrôleurs amplifiés LabGruppen 12K44. Le câblage est signé DV2.
Le S-Rack ou comment avoir sous la main 36 kW et du DSP en pagaille grâce à trois contrôleurs amplifiés LabGruppen 12K44. Le câblage est signé DV2.

Quand on sait que le moteur 4 pouces de la S10 se satisfait de 160 W là où les deux 10 » en demandent 4 fois plus, et qu’enfin 3 boîtes sont mises en parallèle, on comprend l’utilité de ce système de puissance à la carte. Cela est surtout vrai dans le 12K44 qui remplace brillamment le 10000Q un poil court sur le bas même en moyenne puissance et qui a fait regretter le 6400. Un logiciel appelé Café facilite cette allocation en renseignant le modèle d’enceinte connecté à chaque ampli afin que ce dernier leur donne la bonne puissance.

Une histoire de gros bras en Kevlar

Une vue du HP de 19 pouces embarqué dans le E219 et dont une variante en simple bobinage, masse mobile plus faible et cône plus léger de manière à avoir plus d’impact, équipe le S119, le renfort de grave des S10. Pour ce gros pépère monté en deux exemplaires dans les E219, on retrouve la membrane en Kevlar, la double bobine de 5 pouces, le double spider, et surtout toute l’expérience et le savoir-faire d’Adamson tirés du 21 pouces du T21. Avec ses deux anneaux de néodyme, ses deux bobines en série et une charge de 6 ohms, il est en plus capable via une mise en parallèle de deux HP, de ne mobiliser qu’un canal d’ampli par sub au lieu de deux avec le T21.

Le même SD19 côté face avec son immense cache avant, bobine de 5 pouces oblige, une bonne occasion d’avoir ensemble Sébastien CUCCA technicien câblage, Julien Poirot le Touring support de DV2 et enfin Didier Dal Fitto le DirTech et associé de DV2.
Le même SD19 côté face avec son immense cache avant, bobine de 5 pouces oblige, une bonne occasion d’avoir ensemble Sébastien CUCCA technicien câblage, Julien Poirot le Touring support de DV2 et enfin Didier Dal Fitto le DirTech et associé de DV2.
Grâce à l’absence de la mousse bouchant la sortie de l’énorme évent avant du sub E219, on aperçoit un des croisillons qui rigidifie le caisson. Avec la relative légèreté des HP de 19 pouces, c’est ce qui explique son poids raisonnable
Grâce à l’absence de la mousse bouchant la sortie de l’énorme évent avant du sub E219, on aperçoit un des croisillons qui rigidifie le caisson. Avec la relative légèreté des HP de 19 pouces, c’est ce qui explique son poids raisonnable

Comme nous l’explique Didier Dal Fitto, le support de la bobine est en classique Nomex perforé. Là où Adamson innove c’est en associant la technologie du double bobinage à celle du double spider car cela permet de réduire l’entrefer et améliorer d’autant le transfert thermique, ce qui est bénéfique en termes de tenue en puissance. Le gros challenge des fabricants reste la recherche du SPL.

Personne ne va être en mesure de modifier profondément le rendement théorique d’un gros HP de 18 ou 19 pouces et lui donner par exemple 6 dB de plus d’efficacité. L’accroissement du SPL peut se faire par l’accroissement de la surface rayonnante ou par la tenue en puissance.

Les progrès sur ce dernier paramètre sont spectaculaires puisqu’en 10 ans on est passé de 600 watt à 1800 watt ce qui fait 4,5 dB en plus. Dans le HP du E219, la surface du cône est presque identique à celle du 21’ qui équipe les T21 et qui pour diverses raisons comme le châssis ou la suspension, avait pas mal de pertes. Cette grande taille apporte elle aussi un accroissement de SPL.

Didier et Sébastien Cucca, technicien câblage et roi de la pince coupante et du fer à souder, nous montrent le moteur d’un 19 pouces Kevlar de E219, le SD19. Remarquez à l’arrière de l’aimant l’ouverture de refroidissement et la finesse des branches en alliage d’aluminium composant le saladier.
Didier et Sébastien Cucca, technicien câblage et roi de la pince coupante et du fer à souder, nous montrent le moteur d’un 19 pouces Kevlar de E219, le SD19. Remarquez à l’arrière de l’aimant l’ouverture de refroidissement et la finesse des branches en alliage d’aluminium composant le saladier.

Enfin et malgré la taille de ces HP, le poids reste très raisonnable grâce aux aimants en terre rare et aux châssis en fonte d’aluminium, rigides et légers. Seule une éventuelle et assez rare casse aux dires de DV2, oblige le HP à repartir au Canada. La raison tient à la complexité de l’assemblage en double spider et à l’usage de 3 ou 4 colles très spécifiques rendues nécessaires par la présence du Kevlar. Un HP en « carton » nécessite une seule colle.

Les premiers 21 » du T21 étaient d’ailleurs presque irréparables car il fallait aller jusqu’à démagnétiser l’aimant pour parvenir à atteindre le spider du fond. Les nouveaux modèles produits par Adamson ont les deux suspensions plus proches l’une de l’autre et du même côté ce qui facilite leur accès. Signalons aussi que le débattement, le Xmax, atteint 19 mm crête soit 38 mm au total.

L’écoute..quand ça vous arrive, oh oui…ça fait mal (Johnny Hallyday)

Cette mise en bouche amplis plus HP faite, venons-en à l’écoute à proprement parler et qui s’est déroulée en deux temps, les S10 stackées et ensuite pendues. La source n’a été que des morceaux variés et bien entendu à haute résolution et non masterisés. Pour conclure, nous avons eu la chance d’écouter une prise multipiste du concert d’un groupe anglo-saxon très, très connu, une prise remarquable que Julien a jouée telle quelle via des stems permettant de modifier rapidement les grands équilibres.

Tout d’une grande, sauf sa taille

Première constatation et non des moindres, la S10 donne l’impression d’être bien plus grosse qu’elle n’est en réalité. Pas de miracle à attendre, malgré les deux 10 pouces, le grave est nerveux mais court. Rappelons que nous écoutons en plein air et un tout petit nombre de boîtes. Cette impression vient de la capacité qu’a la S10 à remplir l’espace très largement tout en poussant fort en avant. Le son jaillit littéralement des boîtes et ne reste pas sagement cantonné en l’air.
La couverture latérale est aussi très large avec un 90° parfaitement tenu et même un 110° présentable si l’on accepte une baisse du haut médium assez régulière et un bas médium plus discret. Cette capacité à bouger l’air lui vient sans doute du gros moteur qui l’équipe et qui malgré une fréquence de coupure plus basse, deux voies oblige, continue à grimper allègrement très haut sans aucune fatigue ou dureté. Ce remarquable composant d’origine italienne est le choix gagnant d’Adamson pour sa S10, surtout qu’il s’adapte bien à cette nouvelle façon d’être utilisé grâce à son dôme de 4 pouces.

Le son canadien trouble la quiétude messine attirant l’ensemble du personnel de DV2 dehors pour apprécier cette pluie de décibels gratuite.
Le son canadien trouble la quiétude messine attirant l’ensemble du personnel de DV2 dehors pour apprécier cette pluie de décibels gratuite.

Un son énergique

L’autre constatation est que la S10 a un son et non des moindres. Elle attaque fort et clair avec une personnalité du médium autour de la fréquence de raccordement et juste au-dessus très marquée. Elle mord littéralement l’air devant elle et envoie le son avec beaucoup d’énergie et sans vraiment le maquiller comme un camion volé. Un piano reste un piano, même si ce dernier a tendance à vous coller des baignes. Un médium rauque et rock, quelque chose que j’ai déjà écrit par le passé pour d’autres enceintes canadiennes mais qui prend tout son sens ici. La capacité dynamique est stupéfiante pour une deux voies et chapeau Adamson pour être parvenu à « recoudre » le bas avec le haut en deux voies sans que cela ne se révèle trop pénalisant. Ca banane fort et clair.

Fort et clair

Si j’avais une critique à émettre, cela concernerait justement la clarté de la S10 et l’énergie sans fin que son moteur dégage. A la demande des utilisateurs et pour faire évoluer les presets dans le sens des retours terrain, le preset est assez chargé dans le haut du spectre. Rien qui ne puisse être calmé avec un plateau et quelques dB en moins.
Une fois encore, rappelons que cette écoute a eu lieu en extérieur dans un air sec et à petite distance des boîtes, sans nul doute en salle et dans une ambiance bien saturée, cette énergie doit être la bienvenue. Je n’ai pas non plus été emballé par le montage en stack de 4 têtes sur 2 subs S119. La récente arrivée de ce sub n’a sans doute pas encore permis à Didier de lui concocter le preset final en cas de stacking, du coup son apport en bas de spectre a un peu alourdi les S10.

Oui mais ça c’était avant, comme le répète si bien la publicité. Didier et Julien telles des fées, se sont penchées sur le berceau du S119 qui venait d’arriver en France au moment de cette écoute, et ont travaillé sur le preset de la configuration « Compact set » S10 + S119 qui nous a été présentée. Le nouveau preset appelé logiquement « compact » se trouve désormais dans la librairie S10 V2.2 sortie le 24 juin.

Le but avoué de Didier et de Julien est d’approcher autant que possible le remarquable couplage entre la S10 et le E219. Sans égaler la puissance et le rendu de ce dernier, le résultat est, je cite Didier « beaucoup plus séduisant et musical ».

La config chantmé

Le clou du spectacle est sans aucun doute l’association S10 et E219, un mariage de raison entre des HP de 10 et de 19 pouces et quelque chose qui, autant le dire tout de suite, marche en général assez mal chez certains autres fabricants laissant un trou béant dans l’impact du grave. Est-ce le miracle du kevlar, du double bobinage ou le froid canadien (on verra plus loin une des vraies raisons), la dynamique des deux HP se complète à merveille et le E219 prolonge délicieusement vers le bas le grave des S10, là où ces dernières apportent toute la définition à l’impact des 19 pouces.

Une des deux accroches de 6 S10 surplombant deux E219 et déployées à même le parking de DV2. Une longe retient la ligne pour l’empêcher de trop se balader, une bonne idée vu le vent qui nous a accompagné tout au long de la journée.
Une des deux accroches de 6 S10 surplombant deux E219 et déployées à même le parking de DV2. Une longe retient la ligne pour l’empêcher de trop se balader, une bonne idée vu le vent qui nous a accompagné tout au long de la journée.

Le fonctionnement de ces deux enceintes me fait penser à une guitare basse dont chaque corde complète le travail de l’autre. L’impression est presque que sa majesté E219 devient grâce aux S10, une enceinte large, très large bande d’une violence extrême. Signalons à ce sujet que le rendu du E219 correspond très précisément à ce que recherchent les mixeurs français.
Un impact sans aucun traînage et accompagnant les E15 et E12 dans la première octave 30-60 Hz et aussi les S10 sans dénaturer leur punch. L’adéquation entre l’offre et la demande est telle que DV2 ne spécifie par ailleurs plus le E218 qui, avec des HP différents et une charge passe-bande, ne trouve pas son public en France.

Les Overlays

Etonnés par la qualité de ce raccord, on apprend de la bouche même de Julien Poirot qui mène l’écoute que cette fluidité dans le bas et l’absence de trou de raccordement est due à un boost vers 100 Hz non pas dans le preset des S10 mais bien dans un de ses overlays, des sortes d’onglets d’un des trois presets génériques propres à la boîte, et qui facilitent le rendu final en fonction de divers paramètres. Trois presets existent pour la S10 : array, front et lipfill. Au-delà, et via le Lake Controller, il est possible d’importer des groupes qui contiennent les overlays. Dans le preset Array existe l’overlay – large – et le – compact – permettant de rétablir la balance tonale en fonction du nombre d’enceintes déployées. Le preset en lui-même correspond à un nombre moyen de têtes, 8 à 9.

Dans la prochaine version du Lake Controller, il sera aussi possible d’importer et exploiter des overlays spécifiques comme celui qui a été choisi pour la démo et qui s’appellera – live mode – dont le but est justement de venir combler ce manque d’énergie dans les 100 Hz en redonnant le punch au pied et du coffre aux caisses claires, mais ce qui implique aussi du travail sur les subs pour bien raccorder.
Vous l’avez compris, même si Adamson pousse vers la simplification dans la mise en œuvre de ses systèmes, en tirer la quintessence reste encore la chasse gardée des ingés système de qualité curieux et travailleurs qui font le son artistiquement et techniquement. Comme le dit Julien fort justement « être ingé système cela reste un métier. »

Stems le gros son, écoute donc ça

L’arme fatale de cette écoute aura été la lecture de stems, concoctés par un mixeur très réputé, et parfaits tels quels car comportant l’ensemble des traitements dynamiques et des effets utilisés lors de la tournée. Il suffit de pousser 24 tirettes sur la console SD11 DiGiCo utilisée lors de l’essai pour retrouver tout le talent du groupe et de son ingé son.
On est soufflé par le mur de son que génèrent les S10 portées par les E219. A l’aveugle, je suis convaincu que personne n’est en mesure de dire qu’il s’agit de deux fois 6 S10 et même si une petite encoche dans les 1000 Hz et un léger plateau entre 3 et 16 kHz la rendraient encore plus séduisante, cette enceinte mérite largement d’être rebaptisée E10.

This is the end, my friend

Crunchy, puissante et dynamique, elle est armée pour la route et son succès ne doit rien au hasard. Bien née, elle embarque des composants de qualité et dispose désormais des presets qui en tirent le plein potentiel, mais surtout le travail technique et commercial de DV2 vis-à-vis de la marque a rassuré les premiers clients qui ont acheté avant tout un gros potentiel. Un vrai pari.

Rappelons que c’est Didier, désormais aidé par Julien, qui assemble les presets des enceintes Adamson en faisant résonner de mille fréquences le Galaxie d’Amneville, une très bonne salle aussi à vide, dès qu’il s’agit de travailler tout ce qui est polaire ou bien nécessite de l’espace comme les subs.
Aujourd’hui, complètement au point, la S10 représente un très bon choix bien au-delà du simple rappel ou délai et peut tranquillement partir en tournée et assurer comme une grande.

Caractéristiques de la S10

Adamson S10 Caracteristiques

Caractéristiques du S119

Adamson S119 Caracteristiques

Martin Mac Quantum Profile

2

Pour répondre à la demande de Spot à led, Martin a choisi de partir d’une matrice blanche et d’un système de trichromie pour colorer le faisceau avec l’objectif d’un flux en blanc évidemment plus puissant que la concurrence RGB.
Disponible depuis fin 2014, ce Quantum profile s’est fait très vite fait une place sur les étagères des loueurs français comme Novelty ou Dushow. On en trouve déjà 400 en location en plus de ceux implantés dans des installations pérenne : parcs de loisirs (Futuroscope) ou salles de concert (le Bikini à Toulouse).

Découverte et prise en main

Martin Mac Quantum Profile

Destiné à remplacer le Mac 700 Profile qui s’est définitivement éteint l’année dernière, le Mac Quantum Profile est un spot équipé d’une source à leds blanche (6500K) de 475W.
Premier atout sensible, son poids : 23,2 kg. Il est donc de 10 kg plus léger que le MAC 700 ce qui fera plaisir aux prestataires et techniciens. La ressemblance avec le Quantum Wash est flagrante. Hormis la tête évidemment, le socle et la lyre sont identiques. En mutualisant la production, le fabricant danois optimise les coûts.
Avant d’allumer la machine, nous lisons le mode d’emploi. Bon enfin pas toujours avant mais juste après. C’est une bonne précaution qui permet d’activer des fonctions avant de percher les projecteurs dans les ponts, mais une précation inutile pour le Quantum puisque toutes les options son accessibles via le DMX. Cela me permet notamment de choisir une courbe de dimmer sur les 4 proposée et un des 5 modes de refroidissement permettant le juste compromis entre bruit et luminosité.

Afin de pouvoir tester tous les paramètres et notamment la nouvelle fonction « Animotion FX », je sélectionne le mode DMX « Extended » qui comporte 27 canaux, 8 de plus que le mode « Basic ». Avant de procéder au premier test, je fais un petit tour d’horizon de la machine afin de contrôler la librairie et satisfaire ma curiosité. Les premiers tours de lyre sont encourageants. La luminosité est très intéressante et tous les paramètres semblent avoir été optimisés pour battre des records de vitesse.
Afin de vous donner une bonne idée de l’incidence des différents modes de ventilation sur le derating (l’atténuation du flux dans le temps à pleine puissance), nous avons décidé d’en tester 3, la vitesse maximum “Fan Full”, le mode régulé “Regulate” et la vitesse basse “Ultra Low” quasi inaudible. Curiosité oblige, nous démarrons par la vitesse de ventilation la plus rapide afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.

[private]

Du lux et des décibels

En mode “Fan Full”, ventilation maximum, le derating est très faible.
En mode “Fan Full”, ventilation maximum, le derating est très faible.

Mesures photométriques en mode “Fan Full”
Nous commençons donc par allumer la machine à pleine puissance en mode “Fan Full”. Le bruit mesuré est de 46 dB, (49 au maximum si plusieurs fonctions de la machine sont actives).
En moins de 10 mn, les leds atteignent leur luminosité de croisière. Ce mode « Fan Full » permet de conserver plus de 96 % du flux initial (à l’allumage). C’est évidemment le plus intéressant si l’on n’a aucune contrainte sonore à respecter.

Faisceau large
Après derating, nous passons ensuite aux mesures d’éclairement du faisceau bord net tous les 10 cm des 4 axes de notre cible : 3150 lux au centre, et jusqu’à 750 lux au bord extérieur. Les écarts d’éclairement que nous constatons sur le pourtour du faisceau sont dus à la différence de netteté sur la circonférence et surtout aux petites imperfections de l’optique qui provoquent quelques ombres. Les 61 mesures en lux nous permettent de calculer un flux de 14 250 lumens après derating, et 14 740 lm à l’allumage pour une ouverture de 33,94°. Ce résultat très prometteur est déjà au dessus des chiffres annoncés par le fabricant (12 800 lm).

Martin Mac Quantum Flux full large

Martin Mac Quantum CI Full Large

Faisceau 20°
A notre ouverture de référence 20°, qui nous permet de comparer tous les projecteurs entre eux, on mesure 7850 lux au centre de la cible et un minimum de 2490 lux sur le bord. Le flux de 14 820 lm après derating et 15340 à l’allulage est très proche du précédent, ce qui est un bon indicateur de la qualité de l’optique du zoom.

Martin Mac Quantum Flux full 20

Martin Mac Quantum CI Full 20

Faisceau serréLa troisième et dernière série de mesures pour ce mode de ventilation ce fait au plus petit net que nous mesurons à 11,87°. L’éclairement au centre est alors de 23 700 lux et 1170 lux est la valeur la plus basse obtenue au bord. Le flux lumineux est alors de 15 895 lm après derating et 16455 à l’allumage.

Martin Mac Quantum Flux Full serre

Martin Mac Quantum CI Full serre

L’objectif de remplacer le Mac 700 est donc atteint. On retrouve ses 14 à 16 000 lumens (avec ou sans diffuseur) et une plage de zoom un peu plus importante sur le Quantum Profile : 11,87° – 33,94° contre 15 – 30,6° pour le Mac 700.

En Mode “Regulate”

En mode "Regulate", le silence c'est du Lux !
En mode « Regulate », le silence c’est du Lux !

Après une longue pause pour que les leds refroidissent complètement, nous pouvons reprendre les tests cette fois en mode de ventilation « Regulate ». La vitesse des ventilateurs est asservie à la température des leds et du projecteur.

L’éclairement se stabilise en moins de 10 minutes à 92,57% de la valeur mesurée à l’allumage, et le bruit de la ventilation ne dépasse pas 37 dB. Les ingénieurs danois maîtrisent parfaitement leur sujet. Le mode « Regulate » est le plus polyvalent. Il allie puissance et silence. On ne perd que 4 % de flux par rapport au mode “Fan Full” et le bruit de la ventilation a chuté de 9 dB. C’est un très bon compromis.

Martin Mac Quantum Derat-Regulate Flux Regulate-20

Martin Mac Quantum CI Regulate-20

Nous repartons pour une série de mesures à 20°, notre ouverture de référence. Le flux passe à 13 745 lm après derating et 14 830 à l’allumage.

Mode “Ultra Low”

Martin Mac Quantum Derat-UltralowEn mode silencieux on peut perdre jusqu’à 37% de flux ce qui reste très correct. La dernière série de tests se fait avec la vitesse de ventilation minimum, donc sans aucune nuisance sonore.
Nous mesurons 33 dB, ce qui est équivalent au bruit ambiant de la pièce lorsque la machine est éteinte. Revers de la médaille l’éclairement met 50 mn à se stabiliser à 63% de la valeur initiale soit une perte de flux de 37 %.
Mesure à nouveau effectuées à 20°, la forme de la courbe de luminosité est très proche de la précédente, en mode « Regulate », l’on retrouve le léger évasement pour la neuvième couronne. On a alors un flux de 8940 lm après derating et 14 740 lm à l’allumage. Sachant que le mode de ventilation se contrôle en DMX, on peut l’ajuster au fur et à mesure des besoins et se réserver des plages de silence en perdant assez peu de flux si elles ne sont pas trop longues.

Martin Mac Quantum Flux Low-20

Martin Mac Quantum CI UltraLow-20

La Couleur

Martin a choisi de développer ce projecteur en utilisant une matrice de leds blanches et un système de trichromie mécanique CMY. En blanc le faisceau est très puissant, mais évidemment dès que l’on travaille avec des couleurs saturées la luminosité chute.

Le système CMY est toujours aussi gourmand !
Le système CMY est toujours aussi gourmand !

Les Dimmers

Les dernières séries de mesures correspondent aux quatre courbes de Dimmer, « Linear », « Square Law », « Invert Square Law » et « S-Curve », que l’on sélectionne via le menu du projecteur ou en DMX. Martin à maintenant beaucoup d’expérience et maîtrise parfaitement la gradation des leds.

La courbe Linear
La courbe Linear
La courbe S-Curve
La courbe S-Curve

La courbe Square Low
La courbe Square Low
La courbe Invert Square Low
La courbe Invert Square Low

Le Profile profilé

Il est temps de faire vrombir la machine et décortiquer ses fonctions. Le Mac Quantum Profile est compact, assez fin et très léger. Il consomme 750 W (dont 450 W pour les leds). Comme tous les projecteurs développés depuis le Viper, son design est un savant mélange d’angles et de courbes qui lui confèrent cette ligne tout en force et douceur. On retrouve ces sensations à l’utilisation.
Parce qu’elle est légère, cette source est très rapide en Tilt et en Pan. Nous avons mesuré des temps de parcours sur 180° de respectivement 0,92 s et 1,2 s. Sur des mouvements lents mixant le Pan et le Tilt, la version beta que nous avons eue en test montrait des irrégularités qui ont été solutionnées dans la version définitive du soft.

La trichromie CMY utilise un système de guillotines avec 6 couteaux en verre dichroïque (2 par couleur) pour des transitions instantanées ou très fluides. Comme à son habitude, la marque danoise a opté pour une palette de teintes plutôt saturées, avec un rouge et un vert très profonds, que l’on trouve rarement sur d’autres machines. On obtient aussi de très beaux pastels.
Le Quantum Profile n’étant pas équipé d’un CTO progressif, le correcteur se trouve sur la roue de couleurs. Les 6 couleurs de cette roue sont interchangeables.

Martin Mac QuantumMartin Mac QuantumMartin Mac Quantum


Martin Mac QuantumMartin Mac QuantumMartin Mac Quantum


Martin Mac QuantumMartin Mac QuantumMartin Mac QuantumMartin Mac Quantum

L’ensembles zoom et focus fonctionne très bien. Le grand net et le petit net sont assez proches des valeurs maximum et minimum du zoom et l’on peut passer rapidement de l’un à l’autre. On dispose aussi d’un iris qui réduit le faisceau à un angle de 1,7° (15 cm de diamètre à 5 m). Il faut ouvrir un peu le zoom pour obtenir le net sur ce paramètre.

En centrant le petit net sur notre cible de mesure, nous avons remarqué un léger décentrement entre le petit et le grand net. De même, mais dans le sens opposé, entre le petit net du zoom et le petit net sur l’iris fermé. Jérôme Garnier, directeur technique Martin France, nous confirme que cet appareil de test est un des premiers prototypes, ce qui peut expliquer ce petit problème d’alignement.
De 1,7° à 34°, une belle plage d’ouvertures

Martin Mac QuantumMartin Mac QuantumMartin Mac Quantum


Le Quantum Profile est équipé de 2 roues de gobos. La première comporte six slots rotatifs et indexables munis de gobos verres permettant de faire des effets volumétriques, de mettre en valeur des décors ou d’habiller des surfaces vides. La seconde roue est un ensemble de 10 images directement découpées dans une plaque de métal constituant le paramètre gobos fixes.
Comme pour pratiquement tous les projecteurs du marché, lorsque le zoom est à sa valeur maximale, il est impossible de faire le net sur l’ensemble de l’image. Par contre, je trouve dommage qu’il ne soit pas possible non plus d’avoir un gobo parfaitement net avec la plus petite ouverture.

Martin Mac QuantumMartin Mac Quantum


Le prisme x3 est efficace, que ce soit avec les gobos ou l’iris. Comme le montre la vidéo, il est possible de faire un effet avec trois petits faisceaux tournants. Assez bizarrement, le prisme et sa rotation sont contrôlés par le même canal. Il n’y a pas d’indexation et il faut absolument faire une palette de prisme fixe si l’on ne veut pas, en “live”, passer par la valeur du prisme rotatif.
La grande nouveauté présentée sur le Quantum Profile, est un nouveau paramètre appelé « Animotion FX ». C’est un ensemble de 105 effets combinant les différentes fonctions du projecteur. Il est beaucoup plus abouti que les habituelles macros. Certains des effets proposés nécessiteraient, en programmation, pas mal de mémoires et beaucoup de réflexion : autant de temps de gagné ! Ils sont répartis sur 10 groupes séparés par quelques canaux DMX sans fonction.

Le panel d’effets est assez large pour pouvoir être utilisé dans des spectacles très différents tel que le théâtre, le ballet, les concerts live ou l’événementiel. Le second avantage par rapport aux macros ou aux combinaisons basiques de paramètres, c’est que l’on peut faire varier la vitesse de ces effets. Ils sont gérés par deux canaux DMX : le premier pour sélectionner l’effet et le second la vitesse. Cerise sur le gâteau, Martin a implanté 2 « Animotion FX », pour empiler 2 effets. Un cinquième paramètre sert à synchroniser ou décaler rapidement et précisément les 2 FX.

Derrière l’objectif

Les ouïes pour les filtres et le bouton de test des capteurs.
Les ouïes pour les filtres et le bouton de test des capteurs.

La ventilation étant régulée en fonction de la température, il est important de nettoyer régulièrement les filtres des ventilateurs qui se trouvent à l’avant de la tête. On les retire facilement en ouvrant les petites trappes percées de chaque côté. Caché derrière un des filtres, on trouve un petit bouton noté « Push to Toggle test ». Il sert à tester les capteurs des paramètres zoom, focus et prisme sans ouvrir la machine.

Pour l’entretien complet, il faut aller voir sous le capot. Ne cherchez pas à retirer les deux cotés, seul le capot du dessus est amovible. C’est celui qui est en haut quand le logo Martin sur l’arrière de la tête est à l’endroit. Il suffit de retirer les deux vis situées près de la lentille pour accéder à l’intérieur de la tête. À l’intérieur, la place est comptée mais un module regroupant l’iris, les gobos, la trichromie et la roue de couleurs, juste maintenu en place par 2 clips, se dégage avec deux doigts.

Un seul module pour l'iris, les gobos, la trichromie et la roue de couleurs !
Un seul module pour l’iris, les gobos, la trichromie et la roue de couleurs !

Sur le module, côté leds, le premier paramètre est la trichromie. On remarque que pour gagner de la place ou avoir un meilleur mélange des couleurs (voir les deux), les 3 groupes de couteaux sont repartis sur 120°.

Pour une meilleure diffusion, des lignes obliques on été ajoutée sur les lamelles. Le paramètre suivant, la roue de couleurs, est inséré entre un espace ventilé contenant des moteurs et l’électronique du module et les gobos. Elle ne peut être démontée que par un technicien agréé par le constructeur.

Les 2 turbines et les collimateurs
Les 2 turbines et les collimateurs
Au bout de la tête, l'optique et le prisme.
Au bout de la tête, l’optique et le prisme.

Dans l’ordre, vient ensuite la roue de gobos tournants. Le changement de gobos est vraiment très simple, si l’on suit scrupuleusement, au moins la première fois, la notice téléchargeable sur le site du fabricant. Il n’est pas nécessaire de démonter le module pour cette opération.
On peut également, sans trop de problème, démonter la roue de gobos fixes après avoir sorti l’iris qui est le dernier paramètre du module. Quand ce bloc est retiré, on voit apparaître les deux turbines amenant l’air à l’arrière de la tête et le bloc de collimateurs permettant de diffuser le flux des leds.

Les 2 moteurs Pan et Tilt
Les 2 moteurs Pan et Tilt
La courroie du Tilt
La courroie du Tilt

Les trois derniers paramètres, le zoom, le focus et le prisme sont dans le deuxième espace de la tête. Il suffit de retirer 2 capots des bras pour découvrir l’intégralité de la lyre. Les deux moteurs pas à pas hybrides triphasés permettant d’entraîner la tête et son support sont placé dans la base du U. Le système d’entraînement du Tilt et sur un des montants.

L’accès à la base de la machine qui reçoit l’alimentation et la partie électronique du projecteur est aussi simple. 4 vis à retirer et les deux socles coulissent. La base étant commune au Profile et au Wash, la connectique et le menu sont similaires.

La connectique
La connectique
Le cœur et le cerveau sont dans le socle!
Le cœur et le cerveau sont dans le socle!

Conclusion

Le Quantum Profile est le digne successeur du Mac 700, le poids et la consommation en moins (on gagne plus de 10 kg sur la balance et 200 W de consommation générale pour un flux identique). Il a les fonctions nécessaires pour convenir au plus grand nombre de prestations tout en restant accessible à la majorité des prestataires (moins cher que le Quantum Wash). Il en résulte un excellent rapport qualité/prix.

Le blanc est puissant, la palette de couleurs étendue des pastels aux couleurs profondes qui restent une force de Martin. Les deux roues de gobos et le prisme assurent un large panel pour contenter une majorité de concepteurs lumière. C’est une machine rapide et précise, capable de dynamiser un show.
Grâce à sa taille, sa puissance et sa consommation, le Quantum Spot intégrera un large panel de salles, avec des accroches situées entre 3 et 7 m de hauteur et même plus, puisque Travis Shirley l’a choisi pour éclairer la tournée d’Enrique Iglesias, Sex and Love Tour, qui passe, notamment, dans les plus grandes salles de notre belle planète.

Avec 400 machines disponibles à la location, les prestataires ont aussi très rapidement apprécié le potentiel de ce projecteur et on devrait bientôt le retrouver sur les scènes françaises, les festivals et de nombreux événements à venir.

Martin Mac Quantum Profile General1

Martin Mac Quantum Profile General2

Martin Mac Quantum Profile DMX

[/private]

La Yamaha PM10 Rivage se montre à nouveau

0
Yamaha PM10 Rivage
Yamaha PM10 Rivage

Après avoir reçu un accueil à la mesure de ses capacités lors du Prolight + Sound  en avril, la nouvelle tête de gondole du mixage numérique live de Yamaha, la MP10 Rivage, a été à nouveau exposée les 24 et 25 juin dans les allées du ABTT Theatre Show à Londres.

Yamaha DSP-R10 Front
Yamaha DSP-R10

Se tenant pour la première fois au Alexandra Palace, le ABTT Theatre show a été l’occasion de  montrer la PM10 Rivage en action lors de démos ayant suscité un grand intérêt de la part des techniciens audio anglais et plus largement de la part des prestataires spécialisés dans le théâtre et la comédie musicale.

Yamaha a profité de ces deux jours pour présenter aussi la gamme de consoles TF et mettre en lumière les matrices de la gamme CIS, les MTX-3 et MTX-5 ainsi que le reste des produits d’installation qui offrent souplesse et puissance pour tout lieu avant tout à la recherche de qualité audio.

Yamaha RPio622
Yamaha RPio622

« Le ABTT Theatre Show est l’une des premières dates sur notre calendrier annuel et nous apprécions la grande variété de techniciens qui viennent à notre rencontre, de l’amateur enthousiaste toujours à la recherche du meilleur outil pour servir sa passion, au réputé Sound Designer du West End, la partie de Londres qui concentre la plupart des grands théâtres » nous dit Karl Christmas le responsable du marketing de Yamaha pour l’Angleterre et l’Irlande.

« C’est  cohérent de présenter à la fois la PM10 Rivage et la gamme TF lors de ce salon car si on y ajoute les très appréciées CL et QL et les produits de la gamme CIS, nous démontrons la capacité de Yamaha à offrir une réponse qualitative à chaque salle ou à chaque prod, quelle que soit sa taille ou son budget. »

Signalons enfin le très beau travail de Yamaha qui sur son site nous offre via son Vlog, un blog vidéo, des films thématiques très bien réalisés et aidant à comprendre ce qu’est la PM10 et l’étendue de ses fonctionnalités.
11 films sont déjà postés et couvrent l’ensemble des points les plus importants depuis une présentation générique du système dans son ensemble au network, plugs, scènes, collaboration avec Neve ou encore customisation des fonctions. Ces films sont tous en anglais mais sont aussi sous-titrés dans cette même langue en facilitant sa compréhension.
http://www.yamahaproaudio.com/europe/fr/products/mixers/rivage_pm10/#

Yamaha lance le processeur à architecture ouverte MRX7-D

0

Lors d’infocomm 2015, Yamaha a élargi sa gamme de produits CIS (Commercial Installation Solutions) avec le lancement du processeur de signal à architecture ouverte MRX7-D.
Ce processeur dans la lignée de ceux de la série DME convient particulièrement aux systèmes sonores complexes en hôtels, écoles, théatres, centres de convention ou encore salles de conférence.

Yamaha MRX7-D front
Yamaha MRX7-D front
Yamaha MRX7-D rear
Yamaha MRX7-D rear

Disponible commercialement dans le courant de l’été, le MRX7-D intègre huit entrées micro/ligne et huit sorties ligne ainsi que deux entrées stéréo sur fiches RCA.

L'extension mini-YGDAI étend l'interconnexion du processeur MRX7-D avec différents formats audio numériques.
L’extension mini-YGDAI étend l’interconnexion du processeur MRX7-D avec différents formats audio numériques.

Mais son slot mini-YGDAI lui permet d’étendre le nombre d’entrées-sorties et la connexion à d’autres systèmes numériques. Il dispose également de 16 canaux d’entrées-sorties au format propriétaire YDIF ainsi que de 64 canaux via Dante.

Le format propriétaire YDIF permet la transmission de canaux bidirectionnels avec Word Clock sur des distances de 30 m ou la mise en cascade avec des processeurs MTX, voire des liaisons simplifiées vers les amplificateurs d’installation Yamaha XMV de la gamme CIS.
En outre l’implémentation de Dante autorise son intégration avec d’autres appareils Dante dans des installations complexes.

Pour les applications de conférence, le MRX7-D embarque le système d’auto-mixage Dan Dugan ainsi qu’un nouveau procédé d’annulation d’échos (AEC, Acoustic Echo Cancellation). Une autre caractéristique intéressante en conférence réside dans le nouveau système breveté de privatisation des conversations utilisant des algorithmes de masquage de la parole.

Enfin le MRX7-D embarque des ports RS232C et Ethernet pour la connexion à différents contrôleurs externes incluant ceux de AMX et de Crestron ainsi que le contrôle par les panneaux sans fil DCP de Yamaha ou encore via la nouvelle application « ProVisionaire touch App ».

Retour en Terre Inconnue avec David Seligmann-Forest

0

Retour en terre inconnue David Seligmann-ForestL’émission de télévision à succès de Frédéric Lopez, qui embarque un invité en terre inconnue, quelque part dans le monde, pour une aventure inédite, sauvage et inoubliable, revient sur ses périples passés en proposant de voir et revoir les moments les plus émouvants, drôles ou étonnants de leurs voyageurs célèbres.

Ce Retour en Terre Inconnue succède donc au Voyage, et c’est toujours entre les mains de David Seligmann-Forest, sur un plateau de la Plaine Saint Denis, que sa lumière repose, avec un kit presque 100 % led, écologique et versatile, fermement choisi, sinon imposé par ce directeur photo intransigeant et passionné.

Toute l'équipe lumière de Retour en Terre Inconnue avec de gauche à droite Jordy Gayout (chef électricien), Stéphane Fleury (directeur associé Impact Evénement), David Seligmann-Forest (concepteur lumière et directeur de la photographie), Ted Hall (Pupitreur), Tonton (Technicien lumière statiques), Yannick Morand (technicien lumière automatiques).
Toute l’équipe lumière de Retour en Terre Inconnue avec de gauche à droite Jordy Gayout (chef électricien), Stéphane Fleury (directeur associé Impact Evénement), David Seligmann-Forest (concepteur lumière et directeur de la photographie), Ted Hall (Pupitreur), Tonton (Technicien lumière statiques), Yannick Morand (technicien lumière automatiques).

C’est dans le studio, pendant les jours de réglages que nous le retrouvons, en compagnie de Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evénement, qui collabore depuis longtemps avec David et a, encore cette fois ici, dégoté de belles nouveautés pour équiper ce kit lumière d’avenir, en leds Ayrton principalement.
Ils reviennent tous les deux sur les raisons de ce choix de faire de la led en télé, et surtout, de choisir des produits Ayrton tout frais tout beaux, tels que les MagicDot-R. Et comme ces jolies petites nouvelles ne sont pas les seules lyres Ayrton sur le plateau, on découvre aussi les séries de Wash NandoBeam S3 et S6, qui semblent être taillées pour l’écran et les caméras.

Publicité

SLU : David, parle-nous de ton retour en terre connue avec la reprise de l’émission et ce nouveau kit ?

David Seligmann-Forest : J’éclaire l’émission Voyage en Terre Inconnue depuis 2 ans et demi. Là c’est la grosse version, l’équipe revient sur les lieux du reportage initial avec une personnalité. Cette version du plateau est plus grande que d’habitude car il y plus d’invités, et c’est toujours en public, mais pas en direct. Pour ce qui est du matériel, je dois donc avoir un peu plus de projecteurs que sur le ”Rendez vous” classique, j’ai donc une ligne horizontale de plus et presque exclusivement des projecteurs à leds.

SLU : Qu’elles sont les raisons de ce choix ?

Au dessus des découpes Aledin qui assurent la face, les Robert Juliat 714 SX-II, en 2,5 kW, éclairent en douche le public assis en haut des gradins. On voit les NandoBeam S3 et S6 dans le coin supérieur droit de l'image et les MagicDot-R à gauche et entre les écrans
Au dessus des découpes Aledin qui assurent la face, les Robert Juliat 714 SX-II, en 2,5 kW, éclairent en douche le public assis en haut des gradins. On voit les NandoBeam S3 et S6 dans le coin supérieur droit de l’image et les MagicDot-R à gauche et entre les écrans

David : Ce choix, je l’ai fait il y a 4 ans, et depuis, je ne travaille avec du trad que si je n’ai vraiment pas le choix. Et ici, il n’y a qu’un set de découpes 714 SX-II pour palier à un petit problème de puissance nécessaire pour éclairer un élément du décor assez compliqué à mettre en lumière, car il faut que je sois très en douche dessus.

C’est une zone où le public est assis jusqu’en en haut, et si je n’ai pas une direction très en douche, je les tape de face, et toutes les têtes du premier rang sont sur-éclairées. J’ai testé des 1000 W sans résultat, donc je suis passé en 2500 W…

Avec leur 200 g et leur multichip RGBW 60 W , les MagicDot R Ayrton trouvent une (enfin cent !) place de choix sur ce plateau.
Avec leur collimateur de 200 g et leur multichip RGBW 60 W , les MagicDot R Ayrton trouvent une (enfin 123 !) place de choix sur ce plateau.

SLU : Il fallait conserver le même budget qu’avant ?

David : Le deal que j’ai là avec la production c’est en effet de rester dans le même budget donc avec une ligne de projecteurs en plus, il a fallu faire attention.»
Pourtant, quand on a regardé les images avec le réalisateur (Richard Valverde), on s’est dit que c’était bien de remplir un peu, et comme je suis assez proche de Stéphane (Fleury, Impact Evénement) et qu’il me montre souvent les nouveaux produits qu’il a en parc, on a choisi les MagicDot R Ayrton.

SLU : C’est un gros plateau quand même, pour un talk-show de télévision?

Stéphane Fleury : Nous avons installé 123 MagicDot-R, 35 NandoBeam S3 et 26 NandoBeam S6, plus les classiques découpes. Mais on pas mal de découpes à led aussi, des Aledin 634 SX.

Bien nichées dans le décor, les lignes de MagicDot-R Ayrton assurent couleurs et faisceaux.
Bien nichées dans le décor, les lignes de MagicDot-R Ayrton assurent couleurs et faisceaux.

Leds et caméras, encore chiens et chats ?

SLU : Tu délaisses donc les projecteurs Robe auxquels tu es habitué pour un kit Ayrton ?

David : Il est vrai qu’auparavant j’avais des plateaux tout Robe. En fait j’aime beaucoup travailler sur des plateaux en mono marque, car ça permet de gagner énormément de temps, en références de couleurs, en réglages, etc. C’est vraiment mieux. A présent je passe en Ayrton, produits que Stéphane (avec qui David semble partager une complicité évidente et une belle fidélité malgré un petit break momentané dans le passé), a essayé de me vendre pendant des années !
J’ai essayé les Moduled avec filtres holographiques, ou d’autres choses, jusqu’à ce que je trouve des machines qui me satisfassent vraiment, comme les NandoBeam et les MagicDot. La machine doit m’être utile, je n’en prendrais jamais une, juste pour lui faire plaisir !

SLU : Quelles qualités trouves-tu aux lyres que tu as choisies ici ?

David : Les Wash NandoBeam ont une qualité que les concurrentes n’ont pas, et ce, pour une raison très simple dont on se rend bien compte ici : on ne prend aucune lumière marginale sur soi lors de la projection. Et ça, c’est un progrès remarquable. Je vais beaucoup au spectacle, car je suis très curieux et j’aimerais y travailler un jour, et je vois souvent de la lumière parasite, c’est horrible. Beaucoup de Wash à leds ont ce défaut.

Les petites casquettes anti halo du NandoBeam-S3 qui éliminent les points de brillance et la lumière parasite.
Les petites casquettes anti halo du NandoBeam-S3 qui éliminent les points de brillance et la lumière parasite.

SLU : Comment l’expliques-tu ?

David : Tu le vois dans la conception même des machines. Quand les lentilles convexes n’ont aucune protection ou pas suffisante, les faisceaux marginaux ne sont pas gérés. Sur les NandoBeam Ayrton, le système optique est constitué de lentilles convexes et d’une pièce percée d’alvéoles encadrées chacune de petites casquettes anti halo qui éliminent les points de brillance et réflexions parasites. A ce jour, c’est le top.
Et ce système supprime les phénomènes de “flare” dans les optiques des caméras qui gênent les équipes de réalisation et de vision en télé ! Ici, la grue peut aller chercher des plans à coté des machines, elle peut avoir la machine en amorce, sans choper aucun flare.
Par comparaison, tu prends plus de lumière parasite avec les MagicDot allumés, qu’avec les Wash S3 et S6. C’est vraiment ça la qualité de cette machine, indépendamment des couleurs Ayrton qui sont très belles. La conception optique est pensée et super efficace.

L’importance de la colorimétrie.

SLU : Justement parlons-en des teintes et de la colorimétrie de toutes ces sources à leds…

David : Les couleurs sont superbes et surtout je retrouve les valeurs de blancs avec lesquelles j’ai l’habitude de travailler. J’ai donc toute ma gamme de blancs habituelle. Comme tu le vois, je corrige un petit peu les découpes led que j’ai choisies en 5600K car leur rendement lumineux donne l’impression d’être plus fort en lumière du jour qu’en halogène. Donc je les corrige, et je travaille toujours à 4300K. C’est une température de couleur que je trouve intéressante par rapport aux valeurs de blanc dans l’absolu. Je pourrais pourtant arrêter ça aujourd’hui, car c’est une habitude qui me vient de l’époque où l’on n’utilisait que des automatiques à arc. On devait alors corriger nos faces en 202, avec des valeurs de blanc qui descendaient plutôt aux alentours de 3900 K, (et jamais vraiment à 4300 K).
Ainsi quand on avait une balance à 4000 K sur les plateaux de variétés, le blanc des autos n’était pas complètement bleuté. Parce que si tu travailles une balance de blanc avec des automatiques (et c’est toujours valable avec des leds) en partant de 3200 K, quand tu attaques dans le magenta, tu tombes dans le bleu tout de suite à l’image. Alors que si tu es à 4300 K, tu augmentes ta plage de violet, rose et magenta. De la même façon, si tu pars à 5600K tu diminues aussi ta plage. Ce choix de température à 4300K est un bon compromis.

Les MagicDot en action pendant le talk-show, qui permet aux petites lyres de faire un peu bouger leurs jolis bâtons et de faire vivre les fonds public.
Les MagicDot en action pendant le talk-show, qui permet aux petites lyres de faire un peu bouger leurs jolis bâtons et de faire vivre les fonds public.

SLU : Alors, que penses-tu des petites MagicDot ?

David : Quand j’ai vu les MagicDot-R en vidéo avec Stéphane, j’ai adoré leur grosse optique unique qui me libère des inconvénients des sources mergées. Sur ce plateau, je les utilise à contrario de ce qu’elles sont, à savoir une machine de scène rapide, qui peut faire beaucoup de figures. C’est amusant, je suis en train de démontrer qu’on peut les utiliser autrement. Je les joue à la fois en faisceaux mais aussi sur le public, qui est globalement sur un fond bleu parsemé de taches d’ambres : ce que l’on souhaite.

Dans les fonds de gros plans, on veut avoir des gens flous avec juste des points chauds, comme une abstraction de couleurs. Et, en plus, cette fois ci, comme j’en ai rajouté, je vais faire des petits mouvements pour que les fonds public soient un petit peu vivants et que les couleurs bougent sur les gens. Donc les MagicDot du fond sont réglés en faisceau et aussi pour éclairer en couleurs. Avec ceux du milieu, je fais juste classiquement des pattes d’oie, et quand on sort des magnétos, il y a une mémoire qui les fait bouger.

Le plateau allumé pendant le tournage de l'émission. On retrouve bien le travail en couleur sur le public avec les taches chaudes en Ambre sur le fond bleu.
Le plateau allumé pendant le tournage de l’émission. On retrouve bien le travail en couleur sur le public avec les taches chaudes en Ambre sur le fond bleu.

SLU : Donc tu les fais quand même un peu bouger ?

David : Attention on est sur un talk-show, tu ne vas pas voir ce qu’elles ont fait à Francfort tout en rapidité ! Pourtant, je pense que c’est ce qui fait aussi la qualité de cette machine : des mouvements ultra rapides. C’est une vraie force. Et je me sers aussi de cette rapidité finalement car les machines du bas, sur ce plateau, servent à éclairer en couleur les bandeaux de déco inférieurs, et j’utilise justement leur vitesse de replacement pour les illuminer au go. Le résultat est qu’on ne sent absolument pas le déplacement tellement elles sont rapides !

En régie, David et Ted, un binôme qui fonctionne depuis 30 ans.
En régie, David et Ted, un binôme qui fonctionne depuis 30 ans.

SLU : Si je comprends bien, plus de flare, de la rapidité de replacement et une bonne colorimétrie, l’ingénieur de la vision est donc content ?

David : L’ingénieur de la vision avec moi est toujours content, car comme le reste de l’équipe il fait partie des gens avec qui je travaille depuis longtemps ! Je suis très fidèle en équipe. Avec la plupart de mes techniciens nous collaborons depuis au moins 10 ans, et je travaille avec Ted, mon pupitreur, depuis 1985. C’est d’ailleurs lui qui m’a appris à utiliser mes premières consoles Avab 2000, si ça te dit quelque chose…

SLU : Je voulais surtout parler du bonheur de ne plus avoir de flare sur les caméras !?

David : Ah oui ça, ça va vraiment changer les choses, c’est tellement mieux, plus simple à gérer pour lui.

Stéphane Fleury  : Je confirme! Sur les différents plateaux où on a mis les S6, on entends toujours les mêmes réflexions des équipes de réalisation : “On peut maintenant avoir une caméra sur le coté des lyres sans avoir des points de brillances ! Nous avons d’ailleurs encore augmenté notre parc de S6, en passant à 120.

SLU : Et c’était le défi que les leds devait relever en télé, une demande des réalisateurs ?

David : Je ne sais pas si la demande était formulée mais on composait. Par exemple je mixais des Wash led en face douce avec du faisceau de contre en Wash plus serré. Mais maintenant que nous avons des projecteurs comme les NandoBeam, on dispose d’un Wash qui sait faire les deux, et qui serre encore plus avec son zoom 8° – 40°.

Les cerces du plafond accueillent les découpes et les Nandobeam Ayrton S6 et S3.
Les cerces du plafond accueillent les découpes et les Nandobeam Ayrton S6 et S3.

Et demain ?

SLU : Maintenant que tu as trouvé un Wash pour faire de l’éclairage en télévision, as-tu des attentes pour un nouveau Spot à leds ?

David : En fait il y a plein d’avantages dans les leds qui me concernent, et autant qui ne me concernent pas. Ce qui me plaît dans les Wash à leds c’est qu’ils sont super versatiles. Et ça, je l’avais déjà remarqué sur les Robe. Je gagne un temps fou à ne plus me poser la question de savoir quel projecteur va faire quoi quand j’imagine une implantation. Qu’est ce que je vais mettre en face ? En contre ? Quelle puissance ou quels effets ?
Les Wash led, il suffit juste de les installer, et je sais que si je veux faire une face, je la ferai, comme un contre, ou éclairer du décor. Cette versatilité me plaît. Tu ne peux pas réfléchir comme ça avec du matériel traditionnel car tu ne le manipule pas instantanément comme tu le fais avec la led. Et puis il y a aussi la liberté de création, de changer immédiatement ce qui ne plaît pas au réalisateur ou à l’artiste. Il n’y a plus de gélatine à remplacer…
Mais surtout, et c’est tout à fait personnel, c’est l’aspect écologique de la led qui me séduit, et même si je sais que dans l’ensemble ces produits sont encore mal recyclables, en exploitation je consomme beaucoup moins d’énergie ! J’en suis super heureux, tu ne peux pas savoir à quel point ! Et puis je pense que finalement, au bout du compte, les productions s’en rendent compte. Je ne comprends pas l’intérêt de s’obstiner à utiliser des machines archaïques à lampe.

SLU : Je ne remarque pourtant pas encore réellement la prise de conscience des prods en télévision…

David : Et bien en tout cas, je peux te dire que quand ils travaillent avec moi et regardent leur facture électricité, ils sont contents ! Mais effectivement, bizarrement, ça ne les motive pas à aller plus dans cette direction. Je serais producteur, j’obligerais tous les directeurs photo avec qui je travaille à utiliser de la led. C’est 80 % de consommation énergétique en moins !

Légères et consommant seulement 115 W par unité, les découpes à LED Aledin 634SX replacent parfaitement un éclairage traditionnel plus contraignant et énergivore.
Légères et consommant seulement 115 W par unité, les découpes à LED Aledin 634SX replacent parfaitement un éclairage traditionnel plus contraignant et énergivore.

Et donc ce que j’attends d’un Spot à leds, c’est qu’il consomme 300 W et éclaire comme un 1500 W! Ici par exemple j’ai un ratio que je trouve intéressant, à la place d’un Fresnel 2 kW à lampe je mets un Wash led de moins de 400 W. Sur les découpes, je suis à 140 W en led, là ou normalement j’aurais des 2500 W en lampe. Avec les MagicDot-R, on consomme 130 W au maximum…

SLU : Peut être que c’est le prix des diodes qui refroidit les producteurs ?

David : Sûrement, mais il faut réfléchir en globalité. Déjà tu vas considérablement réduire ton équipe. Avec des leds motorisées, tu ne changes pas de gélatine et tu n’as pas besoin d’envoyer des techniciens en l’air pour recaler les machines. Et quand tu choisis un 2 kW à lampe, en comptant sa consommation, tout ce qu’il faut pour le faire marcher, (blocs, câblage, lampes), ça te coûte certes un tout petit peu moins cher qu’un Wash à leds, mais tu y perds en versatilité. Tu installes un plateau et il ne bouge plus. Ici, ma seule intervention de la journée est de faire recaler les découpes quand les placements changent parfois. C’est tout. On fait tout le reste depuis la console.

SLU : Mais qu’est ce que les fabricants attendent pour faire des découpes motorisées ?

David : Ils ne veulent pas m’écouter [rires]! Il y a un problème que les constructeurs ne veulent pas entendre sur les découpes motorisées que j’ai utilisées. Que ce soit la DLS Robe ou les Performance Martin, il n’y en a aucune qui nous rend le service qu’on attend sur un plateau de TV, et je pense même sur une scène. Si tu regardes ce que l’on fait sur une découpe en télé, on met toujours le frost en sortie d’optique. Eux ils le mettent au point focal, et ça ne fonctionne pas. Ça ne peut pas fonctionner, c’est impossible. Il faudrait donc assembler une découpe automatique avec un système de frost en sortie d’optique et ça c’est un peu compliqué à développer.

C’est vrai qu’il est exigeant le David, mais très précis et engagé dans sa lumière. Courageux, ses choix de plateaux mono marque nous titillent forcément, surtout avec ce kit lumière Ayrton bien dans le ton. Cette émission montre peu de variations de tableaux bien sûr, nous sommes sur un talk- show, mais de belles idées d’éclairage de public, et une ambiance générale très chaleureuse, malgré une prédominance de sources led, réputées cliniques.

Retour en terre inconnue

Il faut dire que les températures de couleur et la maîtrise du blanc juste ne semblent pas avoir beaucoup de secrets pour le directeur de la photographie, aussi à l’aise derrière une console, que derrière une caméra ou en pure création, toujours à l’écoute de son réalisateur. Sa force, s’équiper de projecteurs capables de répondre parfaitement à ses besoins, que ça soit du coté des Wash comme des découpes, majoritairement à leds aussi. D’ailleurs, la température (en degrés Celsius cette fois ci, les Kelvin eux, sont parfaits) sur le plateau s’en ressent (On aurait presque froid ! Coupez la clim vous ferez des économies supplémentaires !).

Efficace, approprié, à sa place, ce kit tient largement ses promesses en proposant une vraie alternative aux Wash lampés, avec la série des NandoBeam, on doit le reconnaître, dotées d’une optique impeccable.
Les petites MagicDot R, toutes mignonnes (pardonnez le terme, mais elles en deviendraient presque girly par leur look si séduisant) sont bien intégrées dans le décor, même si on entrevoit à peine l’étendue de leur possibilités et, vu leur rapport poids / consommation / puissance lumineuse, on aurait tord d’en accrocher moins d’une centaine.
Leur prix peut être, serait un frein, mais quand on pense que la lumière de ce studio consomme presque 80 % d’énergie en moins que ses kits voisins de la Plaine saint Denis, on se dit que le jeu en vaut bien la diode!

Le véritable coût de la projection Laser

0

Dans le cadre d’une étude publiée par ROI team et commanditée par Panasonic, la performance et le coût d’exploitation du projecteur laser RZ670 6500 lumens de Panasonic a été comparée aux projecteurs à lampe les plus vendus sur trois marchés majeurs : les musées et galeries, l’enseignement supérieur et le secteur de la location et de l’événementiel.
Cette étude révèle que la projection laser est plus économique que la technologie à lampe classique.

Panaszonic RZ670
Panaszonic RZ670

Le coût total de possession est inférieur de 11 %, les émissions de carbone sont réduites de 26 %, et la puissance lumineuse est supérieure de 22 %. Précurseur dans la projection laser, Panasonic a lancé en début d’année le projecteur laser 4K PT-RQ13K, le plus léger et le plus compact de sa catégorie.

« Si l’on tient compte de tous les coûts liés à l’achat et à l’utilisation d’un projecteur, le Panasonic RZ670 présente un net avantage par rapport à toute une gamme de projecteurs à lampe » explique Andrew McCall, directeur général de ROI team. « Le coût total de possession est de 11 % inférieur pour les musées et l’enseignement supérieur et de 54 % pour le secteur de la location et de l’événementiel. »

L’étude révèle également que le passage à la projection laser pourrait changer les pratiques de travail dans le secteur de la location et de l’événementiel. Le risque de panne d’un des projecteurs laser étant très peu probable, les contrôles avant location pourraient être raccourcis et effectués sur le site de location suivant. Cela permettrait d’importantes économies au niveau du transport et du stockage, ce qui induit une hausse de la productivité de 33 %.
De plus, ROI team estime qu’un seul projecteur de back-up serait suffisant pour couvrir dix projecteurs en première ligne. Les professionnels du secteur ont indiqué aux chercheurs qu’un projecteur sur cinq est présent sur site pour assurer une fonction de back-up dynamique ; par conséquent, les économies potentielles représentent 5 % à 10 % des frais de location.

solid shine lamp free« Le passage à la projection laser est non seulement rentable mais offre aussi une meilleure luminosité et une économie d’énergie non négligeable. » commente Hartmut Kulessa, Marketing Manager Projector Products chez Panasonic Visual System Solutions.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : http://business.panasonic.fr/systemes-visuels/

MDG Lance sa nouvelle gamme Me

0

Le fabricant canadien lance une nouvelle série de machines à brouillard, Me-1, Me-2 et Me-4, qui utilisent le principe de fonctionnement éprouvé des machines MDG, associé à des capacités de contrôle très pointues, à commencer par une possibilité de gestion en DMX de la plupart des fonctions, y compris la régulation du débit d’émission du brouillard.

Les nouvelles MDG « ME », tout de noir vêtues…
Les nouvelles MDG « ME », tout de noir vêtues…

Tout le monde connaît les générateurs de brouillard MDG, que ce soit les modèles Atmosphere (petit débit constant) les MAX-3000, MAX-5000 (débit plus important), et The ONE conçue pour le large touring. MDG lance les Me-1, Me-2 et Me-4, pour compléter la ATMe, une évolution de l’Atmosphere APS sortie il y a environ un an.
Les gammes MAX (et les plus anciennes aussi) se pilotaient depuis longtemps en DMX via une petite interface qui s’installait sur la machine en lieu et place de la télécommande. Dans la série Me, l’électronique est intégrée et va plus loin que le simple contrôle DMX.

La Me-4, à 4 buses
La Me-4, à 4 buses

Déjà, présentons les trois machines de manière simple :

  • Me-1 : une sortie.
  • Me-2 : deux sorties.
  • Me-4 : quatre sorties.

On comprend donc facilement que le nombre de sorties de ces machines correspond à leur capacité de débit de brouillard et donc à différentes catégories de volume à traiter. 

En guise de repère, si on raisonne juste en terme de débit maximum, la Me-1 vient se positionner au niveau de la MAX-3000, la Me-2 correspondrait au moins à la MAX-5000, la Me-4 serait carrément un équivalent de leur célèbre Ultramax à 4 buses.
On attend la sortie d’une Me-8 à 8 buses ! 

Une nouvelle gamme MDG toute noire !

Voyons en détail la Me-1, la plus petite de la gamme (et probablement aussi la plus polyvalente). Les Me-2 et Me-4 en sont des versions simplement capables d’un débit de brouillard plus important. Extérieurement, nous retrouvons la carrosserie robuste (voir indestructible) de la série MAX, sauf qu’elle est complètement noire dans une édition spéciale « Anniversary ». La série « Me » va t’elle rester noire ? Mystère pour l’instant… 

La télécommande encastrable habituelle a laissé sa place à un display LCD, une entrée / sortie XLR 5 points pour le contrôle DMX – RDM, ainsi qu’à un port USB qui permet d’upgrader le software de la machine si besoin est.
Il n’y a donc plus de télécommande avec la machine et elle ne manquera probablement à personne vu que nécessitant un câblage en 5 fils, elle était rarement utilisée déportée, la machine pouvant fonctionner de manière autonome en contrôle local.

Concernant le mode de fonctionnement…

Les séries Me fonctionnent toujours en simple contrôle local ou directement en DMX standard et RDM (le RDM, qui permet, à distance, à partir de toute console capable de le gérer, d’avoir des retours d’information, de changer les adresses DMX ou encore de piloter tous les paramètres de la machine via le réseau DMX).

L'afficheur de la Me-1
L’afficheur de la Me-1

Tous les paramètres sont accessibles sur le display. La régulation électronique du débit via un contrôle d’envoi du CO2 est en effet l’une des nouveautés de la série Me. On peut à présent gérer le débit directement en DMX.

On règle le manomètre d’entrée du CO2 une fois pour toutes à 60 PSI, (4,14 bars) la machine fait le reste. La Me-1 se pilote sur 3 canaux DMX, un pour le on/off général de la machine, un pour l’ajustement du débit de brouillard souhaité, et le troisième est un on/off de l’émission de brouillard.

La régulation électronique permet de piloter un niveau de pression variable entre 2 et 40 PSI, mais ne permet pas, techniquement, de le réduire jusqu’à un niveau minimum de moins d’1 PSI, tel qu’on peut l’obtenir sur une MAX-3000. 

Oui MAIS …
La Me-1 offre aussi la possibilité d’être utilisée en mode « full manuel », comme la MAX-3000. Dans le menu « Personality » on choisira entre deux types de fonctionnement.

  • Le mode « M1 » (celui du nouveau système à pilotage électronique) et le mode « MAX-3000 » (celui de la MAX-3000 classique).
  • En mode « Max-3000 », la machine répond alors en DMX sur deux canaux, et le réglage de débit se fait manuellement au manomètre en gérant la pression de CO2 envoyée.
Me-1 en fonctionnement
Me-1 en fonctionnement

Rappelons tout de même que pour une émission de brouillard très légère, les machines appropriées sont les séries « Atmosphère » et « ATMe », qui elles, diffusent un fin (voir même très, très, très fin si on le souhaite) filet de brouillard en continu.
Pour le fonctionnement autonome, sans signal de commande, il suffit d’entrer dans le menu « FOG » et de le mettre sur « ON » pour que la machine démarre l’émission de brouillard. On gère ensuite le débit souhaité soit avec le manomètre (en mode « Max-3000 »), soit avec le menu « Pressure » (en mode « M1 »).

Signalons enfin, parmi les nouvelles possibilités de contrôle, (là ou les modèles précédents ne proposaient qu’un bouton marche / arrêt et un « Smoke ON/OFF »), une gestion très avancée de la machine par la reconnaissance et l’ajustement automatique du secteur 110V / 230V, le signalement d’erreurs (problème électrique,  état du corps de chauffe, problème de pression…) qui permet de diagnostiquer le moindre souci. Pour la maintenance et le suivi du bon fonctionnement de la machine, c’est un plus certain. 

Voilà donc la série « Me » de MDG ! Les séries MAX et Atmosphère APS restent toujours disponibles bien sûr, mais cette nouvelle gamme qui répond davantage aux demandes des utilisateurs, notamment en terme de contrôle à distance et de régulation de débit, offre de belles perspectives pour réaliser de beaux brouillards tous azimuts ! 

Plus d’infos : www.mdgfog.com