El Llano De La Pacienciaest l’un des quatre courts métrages produits dans le cadre de Chile Factory, un projet collectif présenté le 14 mai en avant-première lors de la Quinzaine des Réalisateurs qui ouvre traditionnellement le Festival de Cannes. Durant le tournage, la production a fait face aux conditions climatiques extrêmes régnant dans le désert d’Atacama.
Une vue du désert d’Atacama où s’est déroulé le tournage de El Llano De La Paciencia. Il est fort probable que le plan ait été serré par le réalisateur afin que le perchiste n’entre pas dans le plan, ou qu’il ait équipé les acteurs avec des 4061 et ait enregistré l’ambiance du lieu du tournage en un second temps à l’aide soit du 4017B ou du 4018C
Pour repiquer les dialogues et les ambiances durant le tournage, l’équipe a choisi de s’équiper avec des micros omnidirectionnels d:screet™ 4061, des canons d:dicate™ 4017B et enfin des supercardioïdes compacts d:dicate™ 4018C.
El Llano De La Paciencia raconte l’histoire de deux vieux amis qui se retrouvent et prennent la direction du désert d’Atacama afin de déterrer une météorite cachée 40 ans plus tôt. Carlo Sánchez Farías, l’ingénieur du son du film savait que les micros DPA ont la capacité de résister aux difficiles conditions de tournage en plein désert. Pour cela il a fait le choix d’employer à la fois une paire d’omnidirectionnels 4061 en proximité avec un canon 4017B et un supercardioïde 4018C pour le repiquage des comédiens du film.
“Enregistrer du son dans le désert est extrêmement difficile à cause d’un environnement très hostile ce qui a rendu la production de ce court-métrage pour le moins complexe. » dit Sánchez Farías.
« Nous avons dû faire face à des aléas climatiques tels que des températures extrêmes, des vents forts, de la poussière et bien sûr beaucoup de sable, mais les capteurs ont tenu bon. J’utilise les micros DPA depuis un an et les ai choisis pour ce projet du fait de leur excellente qualité audio et de leur qualité de fabrication. Ils sont aussi légers et pratiques à mettre en œuvre. Durant les 5 jours du tournage, je me suis senti très à l’aise et serein. »
Les 4061 se sont révélés très précieux pour permettre au réalisateur de tourner les plans larges indispensables à montrer les paysages désertiques ce qui aurait été impossible en présence d’une perche. Leur petite taille facilite aussi le placement dans les vêtements des comédiens, ce qui en fait une solution parfaite pour éviter les bruits de vent.
Voici la tenue permettant de résister aux conditions difficiles régnant dans le désert d’Atacama quand on est un perchiste. Poussière, vent, sable et chaleur, tout se ligue pour compliquer la tâche du technicien. Remarquez aussi la bonnette anti-vent masquant soit un 4017B, un supercardioïde court, soit le 4018C, un canon assez long et plus directif encore
“La production a mis tous les moyens en œuvre pour capturer de la meilleure des façons les dialogues afin d’éviter d’avoir à les réenregistrer en studio après coup » explique Sánchez Farías. « Nous avons fait de notre mieux pour préserver la spontanéité et l’émotion des acteurs capturée sur le vif et pour cela les têtes 4061 ont joué un rôle prépondérant.
Le canon 4017B et le supercardioïde 4018C ont été très utiles pour saisir les sons d’ambiance présents dans le désert et qui, ajoutés lors du mixage, ont redonné aux dialogues toute leur vraisemblance. »
Lancé par Dominique Welinski en 2013, The Factory choisit un pays chaque année et invite 4 jeunes réalisateurs originaires d’autres pays à venir le visiter et collaborer avec un cinéaste local. Les quatre courts métrages qui en sont issus sont ensuite combinés ensemble sous la forme d’un long métrage qui est projeté en avant-première lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Taipei Factory a été le premier projet en 2013, suivi en 2014 par Nordic Factory. El Llano De La Paciencia et Chile Factory ont été présentés le 14 mai 2015.
Fohhn ajoute trois nouvelles références à sa gamme d’appareils en réseau propriétaire AIREA. Il s’agit du module maître avec alimentation par le réseau AM-50, de la petite colonne deux voies en réseau LX-60 ASX et du module d’interface ABX-2. Par ailleurs Fohhn introduit également la série de colonnes de diffusion en ligne 100 V pour installation LEN, à la norme EN54/24, et le système de diffusion Focus Venue qui sera finalisé cet été et dont nous reparlerons ultérieurement.
Le système AIREA est un concept tout en un avec des éléments constitutifs permettant de faire face à de nombreuses applications en installation (intégration AV, télé, magasins, restaurants, hôtels, Home cinéma haut de gamme, salles de conférences, …)
Il très simple à mettre en œuvre puisqu’il n’y a que du câble CAT5 à tirer (dédié, il ne peut pas servir à un autre réseau) pour à la fois passer l’audio, les données de contrôle et de commande et même l’alimentation basse tension (PoE, Power over Ethernet). Chaque élément du réseau dispose de son identifiant et le contrôle centralisé s’opère avec le logiciel Fohhn Audio soft (via USB). Le nouveau module maître AM-50, en rack 19 » 2U, fournit une alimentation totale sur le réseau de 1600 W aux différentes enceintes actives AIREA ou à l’amplificateur.
Il peut alimenter et transmettre l’audio à un maximum de 32 de ces enceintes dont le nouveau modèle mini ligne source LX-60 ASX. Il comporte huit interfaces AES/EBU, des entrées réseau Fohhn-Net ainsi que huit sorties, chacune pouvant délivrer 200 W sur une ligne réseau AIREA. La petite colonne deux voies actives LX-60 ASX s’avérera parfaite pour les petites salles de conférences, voire les auditoriums, ou encore en diffusion de rappel retardée. Bi-amplifiée, elle consomme 200 W sur le réseau AIREA et est contrôlée par DSP. Elle met en oeuvre quatre transducteurs 4 » et une compression 1 » montée sur guide.
ABX-2 est un nouveau module de conversion/extension AIREA qui comporte deux entrées analogiques symétriques (plus une entrée Fohhn-Net) et les convertit pour délivrer le son numérisé sur une sortie AES/EBU et une sortie réseau AIREA.
La série de colonnes compactes Linea LEN en ligne 100 V, certifiée EN54/24, comprend cinq modèles équipés de transducteurs 4 » en deux, six, huit, douze et seize exemplaires.
Elles sont selon leur hauteur en cm, respectivement référencés :
LEN-20,
LEN-60,
LEN-100,
LEN-150
Et LEN-220
Ces colonnes IP54 sont réalisées en aluminium renforcé acier et dédiées aux systèmes de diffusion d’alarme (VAS). Elles peuvent donc être utilisées en extérieur.
Leur guide d’ondes, Fohhn Source division Waveguide, et le filtrage passif multizone, assurent une couverture verticale cohérente et une réduction des lobes asymétriques parasites, d’où une amélioration de l’intelligibilité (STI).
La démo sur le stand avec au centre, le rack Pixelator, au dessus l’écran d’affectation des univers DMX et dessous, différents rubans de leds drivés chacun à un PLink Injector
Le rack Pixelator développé par Enttec est une interface entre n’importe quel contrôleur Art-Net, ESP, sACN, ou KiNet et des rubans Led RGB Pixélisés (contrôlables led par led) qui simplifie et facilite le driving de toute installation fixe ou éphémère nécessitant de contrôler un grand nombre de pixels (dots, ruban, led-strip…).
Le Pixelator est un outil simple et puissant permettant de connecter et synchroniser sur un seul rack jusqu’à 8160 leds réparties sur 48 univers DMX. Il est configurable via le menu et les boutons de la face avant, mais on peut accéder à toutes les fonctions et configurations en connectant le rack à un ordinateur et en entrant dans la barre de navigation de n’importe quel navigateur Web l’adresse IP du Rack.
Le rack est équipé d’une entrée et de 24 sorties RJ45 (2 univers par sortie). Chaque sortie envoie les informations de commande à un module PLink Injector qui va alimenter jusqu’à 340 leds d’un ruban.
Le Pixelator, face avant avec son afficheur et ses touches de navigation dans le menu. La face arrière montre à gauche, les 24 sorties sur RJ 45 au protocole Enttec, puis l’entrée Ethernet sur RJ45 qui accepte plusieurs protocoles (Art-Net, ESP, sACN, ou KiNet), un connecteur USB et un port RS-232.
Il existe 3 types de PLink Injector pour driver les leds en 5V, 12V et 24V, et il est conseillé d’utiliser du câble Cat5, Cat5E ou Cat6 pour relier ces modules au Pixelator. Le nouveau protocole Ethernet développé par Enttec donne un grand avantage à ce nouveau produit : la distance entre le Pixelator et le PLink qui drive les sources peut atteindre 300 m. Un autre avantage très intéressant est de pouvoir paramétrer des groupes de pixels et ainsi réduire le nombre de canaux utilisés pour contrôler des matrices.
L’interface permettant de configurer le Pixelator via un navigateur web.Un schéma montrant les possibilités du Pixelator
Il arrive parfois que les rubans de leds utilisés dans une installation n’aient pas le même ordre de commande des couleurs : RGB, GRB, ou BGR (certains fabricants sont peu scrupuleux). Ce nouvel outil permet de mixer tout type de rubans leds sans se prendre la tête.
L’affection des univers DMX aux PLink Injector et les options sont simples grâce à une interface graphique très claire.10 rampes Phero Enttec peuvent être drivées par une sortie de Pixelator.
Une option disponible sur chaque Plink Injector permet modifier l’ordre de commande pour harmoniser l’ensemble du kit. Lorsque le mode « Sync » est activé, les 24 sorties DMX sont synchronisées. On supprime ainsi les déformations d’images. Il est aussi possible de tester l’installation sans contrôleur externe grâce au générateur de DMX intégré au Pixelator.
Phero, la nouvelle rampe de leds qui intègre le PLink Injector et sa prise d’alimentation PowerCON.
En plus de ce nouveau rack, Enttec a développé une barre de leds Phero intégrant le PLink qui se connecte directement au Pixelator. Les barres Phero sont pourvues de 30 pixels RGB (90 éléments led). On peut en contrôler 10 sur chaque sortie et donc 240 par Pixelator.
Comme le déclare James Gordon, le directeur général de DiGiCo « Avec la S21, nous avons voulu réécrire les règles. » Il ne fait pas de doute que cette console d’entrée de gamme dispose d’un éventail de fonctions et d’une puissance peu en rapport avec sa taille. Tour d’horizon.
Une vue de la S21 et des deux écrans affichant pour l’un d’entre eux les paramètres des tranches faisant face aux faders et pour l’autre la fenêtre de l’égaliseur utilisable de manière tactile ou par le biais des 6 rotocodeurs placés à sa droite.
Première bonne surprise, le cœur qui l’anime n’est autre que le fameux super FPGA appelé Stealth Signal Processing ayant donné ses lettres de noblesse à la gamme SDx utilisée sur les scènes du monde entier. Ce FPGA est contrôlé par un processeur quadri-cœur ARM, dispose d’une mémoire très rapide et négocie avec un DSP Shark de 4e génération, le tout constituant un moteur audio puissant, économique et surtout capable de voir ses capacités évoluer dans le futur, comme pour toutes les consoles DiGiCo.
Le choix des formes souligne le fort lien de parenté avec ses illustres consœurs plus puissantes du catalogue DiGiCo. Le choix des matériaux reste le même que pour la gamme SD, avec notamment du polycarbonate et de l’aluminium.
“Nous voulions développer une console d’entrée de gamme qui soit en mesure d’offrir les fonctions et l’ADN qui font la réputation de DiGiCo avec la qualité, l’ergonomie et le look de nos produits mais à un prix de vente qui permette à encore plus d’ingés son de rejoindre la famille DiGiCo.
En fait, c’est précisément le challenge que John Stadius, notre concepteur Directeur Technique, a lancé à ses ingénieurs. C’est aussi la raison pour laquelle cette table est restée dans l’ombre durant les trois années nécessaires à son développement » confirme James Gordon.
Le lien de parenté avec le reste de la gamme DiGiCo saute immédiatement aux yeux. Le design fait appel à des inserts en aluminium, des rotocodeurs RGB avec switch incorporé, une surface en polycarbonate et deux grands écrans tactiles permettant aux techniciens d’avoir une vue parfaite des fonctions offertes. Tout cela ne déroge pas au positionnement haut de gamme de DiGiCo.
Une vue d’un des deux slots DMI ouvrant grand la porte à l’interconnexion et à l’augmentation du potentiel de la S21, au-delà des 24 entrées micro/ligne. Ici est représentée la carte Dante optionnelle.
« La vraie difficulté à laquelle a été confronté la R&D est celle de parvenir à créer un vrai produit professionnel haut de gamme, sans perdre de vue un prix de vente donné » ajoute John Stadius. « Notre but était très précis, nous avions à inventer la table capable de donner à un opérateur les mêmes sensations qu’on ressent aux commandes d’une SD7. Cet aspect a vraiment motivé l’équipe, et la S21 est le fruit de son travail. Le design de la surface se suffit à lui-même mais il est important de rappeler que les algorithmes du FPGA sont ceux de la SD7 et que les préamplificateurs micro sont calqués sur la topologie du SD-Rack 192 kHz.
Les performances audio de cette console sont celles d’un haut de gamme, ce qui va surprendre nombre de nouveaux ingés son, sans oublier qu’elle fonctionne en 96 kHz natif sans aucune limitation d’aucune sorte comme toutes les autres consoles DiGiCo. Je vous l’ai dit, nous avons banni le moindre compromis !»
La surface de contrôle S21 sera disponible dès cet été au prix de 9537 € HT
Une vue de la face arrière avec à gauche les ports numériques, horloge, GPI et data avec notamment les deux slots DMI disponibles, et à droite les 24 entrées micro/ligne surplombées par les 12 sorties analogiques.
Caractéristiques succintes de la S21 :
96 kHz natif
24 entrées micro/ligne
12 sorties analogiques
2 entrées et sorties AES
Deux ports Word Clock
1 GPI et 1 GPO
Une sortie DVI (pour un écran additionnel)
2 slots DMI (capacité de 64 I/O par slot) pour cartes Dante, MADI, Aviom, Soundgrid, AES
2 ports réseau Ethernet
2 indicateurs de niveau master / solo à 24 segments
Rotocodeurs sensitifs RGB incorporant un switch
2 écrans tactiles face à deux fois 10 faders pour un accès rapide et intuitif
21 faders motorisés et sensibles au contact
4 layers par banques de 10
Chemin et banque des voies adaptable
Snapshots
Entrés / sortie USB2 Audio intégrée (rec/play de 48 canaux vers DAW au choix)
46 bus au total: 16 stéréo (32), stéréo Master (2), 2 bus solo (2 stéréo, 4 total), et 10 x 8 Matrix (8)
40 flexi-channels Mono/ stéréo (équivalent à 80 canaux DSP )
16 flexi bus Mono/ stéréo (équivalent à 32 bus DSP )
10 groupes
16 égaliseurs graphiques 32 bandes assignables
8 moteurs d’effet (reverbs, délais, flanges et générateur d’harmoniques)
4 DiGiTubes assignables
4 compresseurs multibande
1 compresseur par voie et bus
1 gate par voie et bus (possibilité de ducking ou de compresseur avec side chain)
Egaliseurs pilotables via les rotocodeurs ou au doigt via les écrans tactiles
Macros programmables par l’utilisateur
Ampli casque puissant à deux sorties ¼ pouce et mini jack
Poids de 19 kg
Largeur de 76cm, hauteur de 29 cm et profondeur de 59 cm
Suite à des essais très réussis dans l’audi de Dushow, Meyer annonce trois nouvelles commandes pour son dernier système Leopard émanant de deux prestataires français et d’un intégrateur en vue d’équiper un night-club à Marseille. Le line array Leopard et son sub spécifique 900-LFC sont les derniers nés de la famille LEO de Meyer comportant le Leo-M, le Lyon et désormais le Leopard.
L’enthousiasme de Marc de Fouquières, le directeur technique du groupe Dushow, concernant cette boite (lien ici), l’a poussé à passer à l’acte avec une commande de 24 têtes Leopard et 10 subs 900-LFC. « C’est la première fois que nous achetons un nouveau système line array immédiatement, sans même attendre que nos commerciaux nous remontent la demande de nos clients. Nous sommes certains qu’il va faire un malheur à peine ils vont l’entendre !”
Meyer Leopard
Au-delà de sa taille ramassée, de sa réponse étendue et de sa facilité de mise en œuvre, Marco affirme que c’est l’écoute qui se révèle l’argument de poids : « Le remarquable rendu du Leopard laisse sur place tous les autres systèmes compacts et même quelques systèmes plus gros ! »
Stage OI, un prestataire réunionnais, a passé commande de 12 Leopard et six 900-LFC afin de compléter un parc déjà bien fourni en Meyer. « Sa petite taille et sa puissance importante correspondent exactement à nos besoins, » précise Ian Henderson son gérant.
La dernière commande émane du Rooftop R2, un club idéalement placé sur une terrasse dans le port de Marseille, face à la mer. Six Leopard et deux 1100-LFC vont représenter la première installation fixe de cette référence d’enceintes pour la marque américaine. Depuis l’annonce de la sortie du Leopard et du 900-LFC en avril de cette année, la liste de sociétés l’ayant adopté s’allonge avec notamment les norvégiens de Bright AS, les anglais de Sonalyst, les slovaques d’Hurricane Sound & Light et les bataves d’Eenorm Facilitair.
Meyer 900 lfcPac 900 lfc driver
Le Leopard et le 900-LFC vont être exposés et exploités lors de démos au cours de l’InfoComm 2015 qui va se tenir du 13 au 19 juin à Orlando en Floride.
Après cinq années de recherche et développement et deux années de Beta testing, Alcons Audio a présenté à Prolight+Sound son dernier système line Array de grand format LR28 qui s’adresse au marché du Touring pour de grandes jauges en plein air ou en grande salle.
Ce système trois voies s’appuie sur sur deux nouveaux brevets adjoints aux quatre existants sur les tweeters à ruban de forte puissance. Il met en oeuvre un nouveau tweeter à ruban de grand format en 14 », le RBN1404.
Une boîte LR28, trois voies, intègre deux 14 » longue élongation spécialement développés et quatre 6,5 » pour le médium installés en symétrie coplanaire de part et d’autre du ruban central de 14 » sur guide.
Avec la nouvelle plateforme de tweeter à ruban Pro-Ribbon 04, le système est capable à très fort niveau de délivrer un son HiFi avec une excellente réponse impulsionnelle.
Le module LB28, qui intègre deux transducteurs de 14 » également en bass reflex, constitue le complément d’extension de grave de même format pour réaliser des lignes homogènes.
Les LR28 disposent de poignées sur les côtés et sur l’arrière pour une manutention facilitée.Une ligne de trois LR28 surmontée d’un LB28Vue d’écran du logiciel ALControl
Le système se gère avec les amplificateurs-contrôleurs classe D Sentinel de la marque hollandaise et le logiciel ALControl qui tourne sur les plateformes Mac et PC.
Les prédictions-simulations s’effectuent avec le logiciel ARC 3D. Pour le renfort en infra-grave au sol, les subs BC543 cardioïde de la marque sont recommandés.
ArkaosPro vient sérieusement chatouiller les grands noms du média serveur vidéo avec la version 4.2 de son logiciel MediaMaster. La première des 2 plus grosses innovations de cette nouvelle version est la fonction Cue Player.
En mode théâtre, elle permet d’utiliser le MediaMaster de manière autonome, sans passer par une console lumière ou un contrôleur DMX/Artnet. On peut désormais programmer des cues dans le logiciel et les affecter à une timeline pour les restituer.
C’est un avantage très important pour bon nombre de prestataires vidéo qui vont pouvoir simplifier de nombreuses opérations et baisser les coûts de fonctionnement. La seconde innovation est le passage au format 4K. On peut restituer des vidéos dans cette résolution simultanément sur 3 layers si l’on utilise un serveur équipé d’un processeur Core™ i7. La version 4.2 est une mise à jour gratuite pour les utilisateurs disposant déjà d’une version 3.X ou 4.X.
LedMaster, le mapping vidéo ultra simple L’autre grosse actualité chez Arkaos, est la sortie du logiciel LedMaster. Basé sur le protocole Kling-Net développé par ArkaosPro, il permet de manière très simple et en 3 étapes de créer un mapping vidéo sur des sources leds.
Après avoir mis en place les projecteurs, compatibles Kling-Net évidemment, et connecté le logiciel, les projecteurs sont automatiquement reconnus et pris en compte. Ensuite on les dispache sur la matrice comme ils le sont sur la scène. On peut également faire des groupes virtuels (appelés Zones) pour une sélection plus rapide. La seconde étape est la programmation, autrement dit l’enregistrement des séquences en utilisant les patterns fournis par le logiciel ou vos propres médias importés. On a alors le choix d’utiliser la Timeline pour restituer le show, ou bien de passer à la dernière étape, le mode Live pour restituer les séquences qui ont été programmées. Il y a également un détecteur de tempo permettant de synchroniser facilement et rapidement les animations avec le rythme musical.
Le logiciel LedMaster est une outils très simple et abordable (299,00 €HT) pour mapper rapidement n’importe quel kit Led, puisqu’il gère jusqu’à 4000 univers DMX.
Personnage incontournable des stages left hexagonaux, professionnel aguerri et adorable, Christophe Genix nous a accueillis sur une date de la tournée d’ASA, une artiste aussi généreuse que son ingé retours. Au cours de ce reportage, il a été difficile de ne parler que technique face au talent et la séduction de la patronne.
Christophe durant les balances.Joyeux anniversaire Guillaume !
Tout comme il a été difficile de ne pas hurler à tue-tête « joyeux anniversaire » à Guillaume Decourcelle, le Prod Manager de la tournée, qui se l’est entendu dire dans toutes les langues et sous toutes les formes, y compris sur scène !
Cela dit, il le mérite car il fait rimer sérénité et efficacité, quelque chose d’assez rare dans sa profession. C’est à Bordeaux au Théâtre Fémina, une jolie salle de 1125 places en plein centre-ville, que nous avons effectué ce reportage.
SLU : Comment vous êtes-vous rencontrés avec Asa ?
Christophe Génix (ingé son retours et parfois face !) : Alias produit Asa mais aussi Damien Saez, et comme à part l’intermède de XaXa, je me charge des retours de ce dernier, ils m’ont proposé de m’occuper aussi d’Asa. Franchement je ne la connaissais pas. Notre première date en commun à Londres a été exceptionnelle, et depuis on tourne ensemble.
L’affluence du public est bonne même si la tournée souffre d’un manque de promotion, ce qui est dommage car les gens qui sortent du show sont enthousiastes. Pour le moment on tourne bien mais on risque de manquer de festivals cet été.
SLU : Raconte-nous comment est organisée techniquement cette tournée…
[private]
Christophe Génix : On prend 99% de matériel sur place, le 1% étant notre rack de ears.
SLU : Les salles s’y prêtent ?
Christophe Génix : J’ai la chance d’avoir pas mal bourlingué en France et en Allemagne, je sais donc à quoi m’en tenir dans les différents lieux et parfois je sais que cela va être extra, avec par exemple de très bonnes consoles, mais dans d’autres salles cela va se révéler très, très dur avec, entre autres, pas assez de départs stéréo pour les ears.
Il nous aura fallu 10 ans de dur labeur mais ça y est enfin. Christophe nous pète un sourire de super belle qualité et à la demande !Enfin, presque toujours…
SLU : Tu as wedges et ears ?
Christophe Génix : Exactement, ce qui demande de la place sur la table et complique de toute façon le travail. Ce mélange entre les deux m’oblige aussi à faire un compromis sans obtenir forcément la couleur que je souhaite donner dans les ears, puisque je dois satisfaire tout le monde.
SLU : Qui est en ears ?
Christophe Génix : Asa, Janet aux chœurs et Ludo aux claviers. Un autre problème a résidé dans l’horaire de get in de la branche allemande de la tournée et qui varie entre 14 et 15 heures…Le cauchemar.
La régie de Christophe bardée de sa phrase fétiche !
SLU : Solution ?
Christophe Génix : J’ai commencé par imaginer de louer moi-même une console. Clair et Dushow m’ont fait une proposition, mais 2 mois de tournée c’est long et ça finissait par coûter cher. Du coup j’ai acheté une Vi1 d’occase, 6 mois d’utilisation et une décote de 50 %, et je suis ravi de cette décision car j’ai pu bien encoder le show et travailler sereinement de salle en salle. On a eu deux petits jours de préprod à Planet Live et on est parti, avec pour tous un gros oufffff de soulagement. Aujourd’hui quand j’arrive, je mets ma console, mes antennes, j’égalise mes wedges et ça roule.
SLU : En stéréo les wedges ?
Christophe Génix : Oui, je les demande en stéréo sauf pour Janet et pour Jean-François le batteur qui a un sub. Tout est mixé en stéréo et très large.
SLU : Que demandes-tu en termes de wedges ? Je vois des M12 Adamson ce soir…
Christophe Génix : Avec ça je suis très bien. Je ne demande pas de modèle spécifique car il y a vraiment de tout. Hier j’ai eu des LE400 Martin, y’a trois jours du L-Acoustics, j’ai eu du LE1200, du LE1500… D’un côté c’est bien, ça m’oblige à refaire mon égalisation des départs chaque soir…
SLU : Comme ça l’artiste sait que ça ne peut pas être tout à fait pareil chaque soir !
Christophe Génix : Pareil non, mais ils sont surpris d’avoir à peu près la même chose chaque soir, malgré un changement d’acoustique de salle et d’enceintes. Si, une fois en Allemagne je suis tombé sur des vieux trucs impossibles à travailler malgré la meilleure volonté du monde. Je ne me rappelais plus avoir vécu ça. (rires !)
Ma vie, mon œuvre, ma remorque
SLU : Vous voyagez donc légers…
Christophe Génix : Absolument. On a en tout et pour tout une remorque avec les instruments, ma table, le rack des ears, un peu d’éclairage et basta. J’ai accepté la contrainte de n’avoir que 32 préamplis en retirant par exemple le dessous de caisse claire et deux autres trucs. Je me suis gardé deux entrées pour ma réverbération numérique principale externe pour la voix d’Asa.
SLU : Comment les traites-tu tes deux MKH 8060 Sennheiser d’ambiance des ears ?
Christophe Génix : En numérique. Sur les entrées AES de la console. Ils sont équipés du module préampli Sennheiser qui sort en AES42.
Un des deux Sennheiser MKH8060 appelés short gun dans le jargon du fabricant. Leur apparence, pas si « short » que ça, est due à la présence du module de préamplification et de conversion MZD8000 qui vient se placer entre le câble de liaison avec l’alimentation spécifique Neumann et le corps du micro à proprement parler.Le micro chant prêté par Sennheiser, un émetteur de la série 2000 monté en e935, une association qui va comme un gant à Asa.Un chouette analyseur de spectre TTI prêté par Clair Bros avec qui Christophe collabore fréquemment en s’occupant justement de HF. Du coup, il peut s’en servir lors d’autres prestations. Bien visible dans l’écran derrière, la visualisation des deux micros numériques au travers du logiciel RCS donnant accès à leur réglage.Deux racks mêlant analogique et numérique. Tout au-dessus, le récepteur micro du chant Lead et l’interface Neumann des deux micros d’ambiance, un prêt de Sennheiser France. En dessous le rack des émetteurs des ears, avec quatre Vitalizer, un coupleur et une réverbe PCM70 Lexicon, toujours fidèle au poste malgré les années et toujours aussi bonne.
SLU : Ohhhh ça sent le deal avec Sennheiser ça !
Christophe Génix : Absolument. Sennheiser fournit aussi le HF de la patronne, un émetteur 2000 équipé d’une tête 935 et les micros des chœurs. Il y en a aussi quelques-uns à moi. (Rires !) Ils nous ont aussi passé un MK4 Sennheiser qui est placé sur l’ampli guitare.
SLU : Il y a d’autres goodies à toi ?
Christophe Génix : Oui, par exemple la paire d’over head que Romain à la façade (Romain Cabrol NDR) a voulu utiliser. Il s’agit de mes vieux Schoeps CMC6 que j’utilisais avec Nougaro sur le piano d’Yvan Cassar.
Romain Cabrol le FOH man ou, mieux encore, le mixeur façade.
C’est la série où, sans changer de tête mais à l’aide d’un switch, tu passes d’omni à cardio. J’ai bien fait de ne pas les vendre car ils marchent encore très bien, et il y a même des studios qui me les empruntent ou me les louent pour faire des prises !
SLU : Le bassiste ?
Christophe Génix : Il se déplace avec ses deux corps Aguilar, plus la tête et sa DI. Il a un gros son…
SLU : Il a aussi des bons doigts. Lui et le batteur tournent comme une horloge atomique !
Christophe Génix : Jean-François sur sa batterie est incroyable. Il n’a l’air de rien, on dirait qu’il ne frappe pas mais il te fait sonner ça d’enfer !
Un ampli guitare d’une marque peu connue avec à gauche un micro lui aussi assez peu connu et à droite, ahhhhh enfin une nouveauté, un Sennheiser MK4 prêté pour cette tournée, un statique à large membrane très abordable.La colonne vertébrale du groove d’Asa : Kevin Reveyrand à la basse et Jean-François Ludovicus à la batterie surpris en pleine répétitionLa batterie de Jean-François Ludovicus. Peu de futaille et de ferraille mais un gros son et un groove des familles. Pour la petite histoire, le repiquage est essentiellement assuré en Audix sauf les overhead qui sont une paire de Schoeps appartenant à Christophe. Un wedge M12 pour le haut, un SX18 pour le bas, personne ne manque à l’appel.
SLU : C’est comme au squash. Il ne faut pas taper fort, il faut centrer et « traverser » ta balle. (Rires !) Tes claviers arrivent- ils prémixés pour t’économiser de la tranche ?
Christophe Génix : Non, je les ai tous séparés. J’ai mon Nord 1, Nord 2, le Wurlitzer et l’ordinateur.
SLU : Ca nous fait 7 lignes.
Christophe Génix : Exactement. La guitare est très classique, il y a juste quelques titres à la six cordes acoustique avec la patronne, et puis Asa qui joue de deux acoustiques et d’un ukulélé. Ajoutons Janet qui fournit chœurs et bonne humeur, et on a fait le tour.
Wedges ou Ears ? Mettez-moi un peu des deux !
SLU : Asa est en wedges et en ears ? Ca me rappelle quelqu’un (On pense à XaXa Gendron et son mix ceinture & bretelles pour Calo. Voir ici).
Christophe Génix : Je l’ai habituée à avoir un mix de ears très large et très complet. En fait, elle se servait de ears même avant qu’on collabore ensemble mais sans en être vraiment satisfaite, sans avoir cette sensation de confort. En parallèle, elle souhaite garder des wedges pour voir un peu ce qui se passe sur scène en retirant une oreille. Cela s’arrangera bientôt mais pour le moment elle n’est pas à l’aise avec ses oreillettes. Elle ressent une gêne avec ses EM32. J’ai demandé à ce qu’ils soient refaits et dans cette attente je le ai retouchés pour lui permettre de s’en servir.
SLU : Un problème d’étanchéité ?
Christophe Génix : Oui, le moulage gauche est trop petit. On perd en étanchéité et du coup en grave. Le couplage entre oreillette et oreille est très subtil, et s’il n’est pas parfait, tout tombe à l’eau. Franck va s’en occuper (Lopez d’Earsonics).
SLU : Comment as-tu bâti ton mix retours avec Asa ? En fonction de ses demandes ?
Christophe Génix : Je lui ai proposé le mix de ce qui se passe sur scène, un mix qui respire. Au départ, elle désirait quelque chose de très brut, puis petit à petit elle a adhéré à mes idées et a confié à Romain être vraiment « dans la musique » avec ma proposition. Elle demande simplement à ce que sa voix soit présente et quasiment sans aucun effet. Au départ elle n’avait même pas sa choriste Janet, et c’est moi qui petit à petit lui ai glissé sa voix sur un côté et bien prise dans la réverbération pour que son mix soit le plus complet possible. Elle écoute à 6 sur son pack, il faut donc pousser un peu pour bien avoir l’équilibre que je lui donne. Ce qu’elle apprécie aussi, c’est de chanter parfois en suivant la basse. Je l’accompagne donc en lui donnant de façon dynamique ce dont elle a besoin, et cet instrument est devenu un peu le pilier de mon mix, bien devant (ça tombe bien, Kévin est un super bassiste NDR).
Le point de chant lead facilement reconnaissable grâce aux strass collés sur le pied micro, et avec ce dernier culminant assez bas afin de faire face à tout type de chaussures, ou pas. Les petits strass sont l’œuvre de Christophe. Asa adore. Tout est aussi prévu pour ses guitares et autre ukulélé. Entourant les deux wedges, ici des M12 Adamson, deux PAR 30, gélatinés par Cyssous, viennent apporter leur touche de couleur bien chaude et surgissant de nulle part.
SLU : Tu as la même latence en wedges et ears ?
Christophe Génix : Je fais un petit décalage sur les wedges, tout petit. En fait c’est variable, cela dépend des façades et de tout ce qui se passe sur scène. Hier par exemple au Bikini à Toulouse c’était subtil car c’est une salle très mate avec pratiquement aucune résonance et un sol en dur, il te manque donc tout ce qui fait le son live. C’est vraiment trop soft et trop propre (sourire).
SLU : Comme disent les anglais “help yourself !” J’imagine que tu te débrouilles tout seul chaque matin pour tout monter…
Christophe Génix : Oui absolument mais il faut avouer que ça va assez vite. Je branche mes 32 entrées, ma sortie vers le rack HF, mes départs wedges et c’est fait. Je pose les pieds micros et les micros, et la façade gère le patch. Même si le prestataire qui complète chaque date n’arrive pas tôt, je suis autonome et ma console est prête. On a fait en mars quatre, parfois cinq shows par semaine. Il faut être opérationnel.
La paire de racks qui voyage avec Romain Cabrol, et qui permet à ce dernier de faire face à toute situation et surtout à toute console.
SLU : Qui est le prestataire son attitré pour cette tournée en dehors de celui qui fournit, si nécessaire, du matériel dans chaque salle ?
Christophe Génix : Dushow fournit le rack de ears et celui de périphériques de Romain à la façade avec tout son câblage. Il est assez bien fourni et prêt à faire face à toute console car il en change à chaque date. On demande à chaque salle la console façade avec le multi, la diffusion et les retours.
SLU : J’ai vu apparaître sur tes coordonnées des mentions légales qui montrent que tu as franchi le pas de l’entreprise. C’est plus pratique quand on est équipé comme toi.
Christophe Génix : Je suis profession libérale, en entreprise individuelle depuis quelques années. C’est effectivement plus souple et surtout cela m’offre par exemple la possibilité de louer ma console une fois la tournée terminée. J’ai déjà des touches avec des prestataires.
SLU : Qu’est-ce qui se trame pour toi cet été ?
Christophe Génix : J’ai encore quelques dates avec Asa, y compris cet été, d’autres avec Ayo où je mixe la face et deux semaines pour Clair dont une aux HF des quatre scènes du Gurtenfestival en Suisse… Je me ferai remplacer à cette occasion durant trois dates pour Asa par le petit Matthieu Speck.
Le petit Matthieu Speck
SLU : (Rires !) Arrête, ça fait 10 ans qu’il est petit. Il a grandi depuis non ?
Christophe Génix : Grave ! T’as raison. Il est passionné ce mec, il est venu me voir plein de fois sur Indo. Kévin le bassiste qui joue aussi avec Aznavour a déjà travaillé avec lui deux fois et a validé mon choix. Il est super consciencieux.
SLU : Ca t’arrive souvent d’avoir à choisir entre deux tournées…
Christophe Génix : Bien sûr, et cela a été le cas aussi cette fois avec Asa puisqu’on me proposait une autre grosse tournée d’un artiste français qui en définitive est repoussée. J’ai eu le nez creux et j’ai fait le bon choix. Alias soutient Asa, et même si certaines dates ne sont pas pleines, ils ont été très clairs quant à leur volonté de travailler avec elle et de la faire tourner.
Youenn Autret, backliner et doublure lumière de Cyssous en plein calage de PAR 30. Caché par une crash, on aperçoit Romain Cabrol, l’ingé son façade.
Conclusion
Comme toujours avec Christophe, un pack m’attend dès que je pénètre dans le très joli Théâtre Fémina, et les balances mais surtout le concert le soir même confirment ce que l’on sait déjà : il sait mixer ;0) Certes ce n’est pas forcément ce que l’on enverrait en façade mais tout de même, ça sonne juste et bien dynamique avec une basse d’anthologie encore mise en avant par la courbe généreuse dans le grave que Franck Lopez d’Earsonics a donné à ses EM32 que j’utilise pour cette écoute.
Le système qui paraît être standard au Théâtre Fémina. 5 E12 posés sur un sub MDC. L’orientation des têtes permet d’atteindre tout aussi bien l’orchestre que le balcon et les 12 pouces délivrent suffisamment de grave pour qu’un seul ne soit nécessaire pour cette salle de 1125 places.
Cette basse repose sur une grosse batterie aussi précise que le jeu de Jean-François, le tout étant bien spatialisé et brillant grâce à l’intervention de l’habituel Vitalizer placé juste avant les émetteurs. Les deux micros d’ambiance remplissent parfaitement leur rôle et apportent assise et finesse aux applaudissements nourris du public. Ils n’ont beau être que deux, le repiquage tient la route et redonne beaucoup de vie et de présence au mix de Christophe. Il faut dire que ce dernier n’a pas hésité à placer un dé-esseur à 1,8 kHz pour enlever toute forme d’agressivité aux 8060 et, de toute façon, tous les départs wedge comme ears sont très finement égalisés.
Un petit mot pour le travail de Romain Cabrol à la face qui construit lui aussi un mix efficace et respectueux de ce qui se passe sur scène et s’appuie sur une diffusion en E12 Adamson, 5 têtes et un sub MDC stackés par côté et bien calés par ATC, une solution fonctionnelle et largement assez puissante pour bien couvrir et bouger ce théâtre. On aura certainement l’occasion de se recroiser et de parler plus et mieux du travail de Romain à l’avenir.
Romain et Cyssous soufflés par l’énergie et la générosité d’Asa qui remonte sur scène une fois encore pour offrir une dernière chanson alors que tout le monde a déjà remis ses manteaux !
Quelques mots aussi pour le travail de Cyssous aux lumières dont j’ai adoré le synchronisme et le dynamisme, la beauté lors des moments les plus chargés d’émotion du show et la variété d’effets grâce aux B-Eye Clay Paky. Bien trouvés aussi le tissus de fond et les petits PAR 30 qui réveillent les visages, la preuve vivante qu’on peut bien travailler avec peu de moyens et pléthore d’idées.
Bravo et merci pour finir à Asa pour sa générosité et son talent. Son concert est un crescendo d’émotions et de surprises, et on ne peut décemment pas sortir de son spectacle sans avoir la banane rivée sur le visage. Allez la voir cet été, super soirée garantie !
La colonne CLA406A en noir juchée sur son sub CLA118SA
FBT étend sa gamme de colonnes de diffusion CLA avec le modèle CLA406A, amplifié, et son sub d’extension de grave dédié CLA118SA. Cette colonne deux voies permet, avec son front d’onde cylindrique, de distribuer le son de manière cohérente et précise dans les lieux réverbérants ou encore de diminuer les risques d’accrochage acoustique.
Le fabricant transalpin introduit également un nouveau sub (118FSA) pour son système line array Muse 210LA.
La colonne CLA406A, compacte, est réalisée en multipli de 12 mm d’épaisseur avec des renforts internes et met en oeuvre quatre transducteurs de 6,5’’ spécifiquement conçus ainsi qu’une compression de 2,5’’ à gorge 1,4’’ B&C montée sur un guide spécialement développé par BEM (Boundary Element Method). Ce guide confère à la colonne une dispersion de 100° en horizontal et 25° en vertical. Ce système deux voies embarque une amplification classe D (avec alimentation à découpage) de 600 W pour le registre grave bas médium et de 300 W pour le registre HF. Le traitement de signal intégré donne accès à huit presets d’égalisation selon les configurations adoptées.
Douze points d’attache sont ménagés dans l’ébénisterie de façon à pouvoir coupler et accrocher deux colonnes avec une angulation de 0, 10° ou 20° dans le plan vertical. Les colonnes peuvent être jumelées tête-bêche pour des applications « longue portée » ou placées l’une au dessus de l’autre. La réponse du système qui va de 65 Hz à 20 kHz peut être étendue à 33 Hz avec le sub amplifié (1200 W) CLA118SA. Ce dernier utilise un 18’’ Néodyme longue excursion (B&C) à bobine 3’’ chargé en bass reflex, et délivre un niveau max de 138 dB (133 dB pour le CL406A). Le traitement de signal autorise des configurations en cardioïde et des délais parmi les huit presets utilisateur.
Deux sub Muse 118FSA en accroche au-dessus d’une ligne de Muse 210LAMontage cardio d’un sub Muse 118FSCA et d’un 118FSA
Le nouveau sub compact amplifié Muse 118FSCA/FSA est réversible pour réaliser facilement des configurations cardioïdes en accroche, conjointement au line array Muse 210LA.
La grille frontale peut être placée devant ou derrière selon le sens d’utilisation du sub en mode cardio. Ce sub met en œuvre un 18’’ longue élongation B&C monté en passe-bande acoustique et embarque une amplification classe D de 1200 W avec traitement de signal.
La réponse en fréquence s’étend de 33 Hz à 100 Hz avec un niveau max délivré de 139 dB SPL pour complémenter le Muse 210LA qui descend à 55 Hz avec ses deux 10’’. Une version passive est également proposée.
Michel Lameyse nous a quittés brutalement dimanche dernier, le 17 mai 2015. Une triste nouvelle qui secoue ses amis et anciens collègues. Michel était admiré de tous pour son talent et sincèrement aimé, car plus gentil que lui, on n’a pas la chance de rencontrer souvent dans toute une vie.
Son inhumation aura lieu Vendredi 22 mai 2015 à 14h30 en l’Eglise St François d’Hérouville Saint-Clair.
Michel était un crack en électronique. Après une carrière militaire dans les transmissions de la marine, il rejoint Claude Lanos chez Pulsar dans les année 80 et il restera le pilier technique de Clay Paky Pulsar France jusqu’à la fermeture de la filiale en 98. Il suivra Clay Paky chez Impact Evénement seulement quelques mois car Pio Nahum lui demande de le rejoindre en fin d’année 98 chez Martin France où il restera jusqu’à sa retraite en 2002. De cette carrière il a gardé des amis sincères avec qui il entretenait des relations suivies, Jérôme, Xavier, Bruno, Pio et beaucoup d’autres… Quand autant de compétence rime avec modestie et générosité, le champ des amis est gigantesque.
C’est Jérôme (Garnier) qui nous a annoncé cette triste nouvelle. Il lui rend un premier hommage touchant. Cette rubrique reste ouverte à tous ceux qui souhaitent montrer à sa femme et ses enfants leur admiration et leur attachement à cet homme hors du commun.
Jérôme : “Michel Lameyse était un homme passionné, passionné de son, passionné de lumière, passionné de technique. Tous les gens ayant eu la chance de le côtoyer l’appréciaient énormément. C’était un homme au grand cœur, heureux de faire partager ses connaissances, son expérience. Les jeunes adoraient apprendre auprès de lui.
Durant toutes les années où j’ai eu la chance d’être proche de Michel, je ne l’ai jamais entendu médire. C’était vraiment un homme bon. Professionnellement parlant, il a contribué au développement de deux grandes marques d’éclairage en France : Clay Paky et Martin. Depuis quelques années il était à la retraite, mais souhaitait régulièrement prendre des nouvelles du métier, de ses collègues et de ses connaissances. Il est décédé le week-end dernier…
Tous ses anciens collègues sont tristes aujourd’hui, triste d’avoir perdu un homme courageux, généreux, d’avoir perdu un ami. Ton rire et ta gentillesse resteront dans nos cœurs Mimi.”
La petite planète rayonnant de 12 faisceaux percutants, CosmoPix-R, maintenant disponible à la vente, est impliquée dans un show, conçu par Stéphane Migné et programmé par Arnaud Pierrel, qui montre de nouvelles idées de jeux pour structurer l’espace scénique.
Le CosmoPix-R n’a pas fini de nous étonner. Nous l’avions découvert à Prolight + Sound dans le show de présentation des nouveaux produits Ayrton conçu par Laurent Chapot. Il avait alors choisi de disperser 10 machines dans son kit, en accroche et au sol, pour laisser danser et respirer les faisceaux qui animaient ainsi tout l’espace du stand. Stéphane Migné opte ici pour une implantation différente. Il a formé une demi-sphère avec 16 machines accrochées et montre des possibilités de création encore différentes et très intéressantes.
Evolution Wireless D1 est le nouveau système de transmission sans fil de Sennheiser qui exploite la bande 2,4 GHz avec jusqu’à 15 transmissions simultanées possible, une puissance d’émission adaptable, et une gestion entièrement automatique des fréquences. Le système utilise le codec APT-X Live de CSR et empêche les interférences avec les autres liaisons Wi-Fi ou bluetooth occupant la même bande spectrale.
Evolution Wireless D1 utilise une modulation GFSK (Gaussian Frequency Shift Keying), une transmission en TDMA, multiplexage temporel, et un échantillonnage sur 24 bits à 48 KHz avec un bas débit de transmission grâce au Codec APTX-Live.
Le système balaie et examine l’ensemble des canaux 133 fois par seconde et change éventuellement la puissance d’émission (10 mW ou jusqu’à 100 mW) pour garantir une liaison robuste sans faille.
Il offre les trois types de diversité : d’antenne, de fréquence et de temps avec une latence de transmission qui atteint 3,9 ms. L’appairage émetteur/récepteur s’effectue facilement d’une simple pression sur une touche.
Les ensembles proposés avec émetteur main ou émetteur pocket permettent une égalisation de l’audio (sur sept bandes), incorporent un dé-esser et le contrôle automatique de gain. Le monitoring peut s’effectuer via une application disponible pour système iOS apple ou Androïd. Le contrôle automatique de gain garantit le maintien d’un réglage adéquat quelle que soit la sensibilité du signal.
Les émetteurs main peuvent être équipés de différentes capsules dynamiques ou à condensateur de sennheiser: MMD 835 BK et 845, MMD 935 et 945 et MME 865, MMK 965 pour les capsules à condensateur.
Caractéristiques du système :
Plage dynamique : 128 dB (A)
THD : 0,1 % typique (@ 1 kHz pour un niveau 6 dB en dessous du maximum)
Echantillonnage : 24 bits/ 48 kHz
Rapport S/B : > 109 dB (A)
Sensibilité RF Récepteur : < – 90 dBm
Sortie audio récepteur : +18 dBu max en symétrique (12 dBu, asymétrique)
Consommation : 350 mA sous 12 V
Autonomie émetteur de poche : 6 heures avec 2 piles AA, 11 heures avec pack batterie BA30 (Li-ion, 3,7 V).
Pour finir en beauté une longue et populaire tournée européenne initiée en 2012 au Bataclan, Michaël Gregorio revient à Paris jouer son spectacle à l’Olympia lors de 16 soirées hautes en couleurs et en musiques ! Car c’est à pas moins de 40 concerts pour le prix d’un seul que l’imitateur nous convie, avec son groupe de musiciens qui jouent tour à tour pour Shakira, Jacques Brel, Dépêche Mode ou U2 devant un public enchanté.
Et complice de cette grande illusion festive, le passionné et passionnant Jocelyn Morel devient lui aussi imitateur afin de proposer en accord avec les vidéos projetées sur un écran blanc, autant d’ambiances et d’éclairages que d’artistes et d’époques évoquées, du Stade de France de Johnny aux intimes cabarets d’après guerre. Un show comme un voyage musical, généreux et plein d’humour, mené avec talent par un trio de petits farceurs, Michaël, Jocelyn et Arnaud Lemort, metteur en scène du spectacle, qui nous baladent dans le temps et dans l’espace, à la redécouverte des plus grands artistes de ce siècle et du précédent…
C’est carrément un design lumière qui est reproduit ici, de Depeche Mode à Gregorio……avec l’aide de Jocelyn Morel sur un tableau très graphique.
C’est dans les coulisses de l’Olympia, quelques heures avant le spectacle parisien du jeune prodige, que nous rencontrons son éclairagiste enthousiaste, Jocelyn Morel qui, avec son petit kit Dushow, et quelques raretés de sa collection, nous réserve de belles surprises… Et même s’il doit cohabiter sur une scène partagée avec une installation lumière de Dimitri Vassiliu pour un autre artiste, le kit choisi par Jocelyn a su trouver ses marques, grâce à des compromis intelligemment négociés de part et d’autre dans le plus grand respect de chacun.
De G à D en haut : Maxime Lethellier (créateur vidéo), François Gouin régisseur plateau), Riko Leroy (ingé son retours), Romain Dronne (technicien lumière), Jean Louis Dapoigny (régisseur général), De G à D en bas : Thierry “Baron” Senecal (backliner), Ludwig Leroy (ingé son façade), Clément dantan (technicien Son), Jocelyn Morel (concepteur lumière)
Un espace scénique bien rempli.
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SLU : Comment t’es-tu adapté à cette scène partagée. As-tu pu accrocher l’ensemble de ton kit ?
Jocelyn Morel
Jocelyn Morel (Concepteur lumière) : Oui bien sûr. Nous avons des faces mélangées, certaines à Dimitri, d’autres à moi mais je n’ai eu à décaler qu’une seule perche pour qu’il puisse passer, et mon implantation est finalement très proche de mon plan de feu habituel.
J’aurais voulu faire par exemple beaucoup plus de latéraux, dont Michaël est très demandeur, mais nous avons beaucoup de matériel, et 5 musiciens sur scène avec leur backline, des accords qui changent à chaque morceau, une batterie sur roulettes… Le plateau est très encombré. Alors l’installation des totems a été minutieuse afin de ne pas gêner le backline ou les retours son.
SLU : Donc au final combien de totems as-tu installés ?
Jocelyn : Nous avons 6 totems : 4 pour éclairer latéralement les musiciens et deux (un à cour et un à jardin) sur le plan de Michaël. Comme j’ai cet écran blanc en fond de scène qui représente ma principale contrainte, je dois doser finement l’éclairement.
Si j’envoie un projecteur à 20 % sur Michaël, l’écran attrape toute la lumière et s’illumine. Les ambiances intimistes sont donc compliquées à obtenir. Et comme on passe des Stones à Brel via U2, il faut pouvoir faire à la fois de la lumière brillante et de la lumière intime, et malheureusement, c’est impossible d’avoir l’artiste éclairé seul dans le noir car l’écran réagit à tout.
SLU : Pourquoi alors ne pas avoir choisi de cacher l’écran selon les tableaux ?
Jocelyn : On pourrait, mais c’est un choix que nous n’avons pas envisagé car il y a énormément de salles ou l’accroche ne serait pas possible (dans les salles des sport par exemple), et il faut absolument pouvoir s’adapter à toute les scènes. En plus il y a souvent une vidéo qui joue en même temps donc on ne peut pas le masquer.
SLU : Et le budget ne permet pas d’intégrer un écran à leds ?
Jocelyn : Non pas cette année. L’investissement de la production est déjà énorme avec une équipe de 17 personnes en formule complète et c’est assez important pour un spectacle qui peut être perçu comme un one man show. Nous avons quand même un semi remorque sur la route ! Nous sommes d’ailleurs toujours très surpris (et heureux!) de faire salles combles avec une aura médiatique encore modérée. Je travaille avec Michaël depuis 8 ans et je n’ai jamais connu une salle clairsemée. Et ça se passe bien, on s’aime tous, c’est comme une famille.
Les A7 Zoom JB Lighting en action et en couleurs parfaitement calibrés !
Un kit lumière hétéroclite
En fond de scène et devant les panneaux rétro-éclairés, une belle cohabitation spot/wash avec Mac Viper Profile Martin et A7 Zoom JB Lighting
SLU : Parle-nous de ton kit en détails, qu’est ce qui est loué et qu’est ce qui est issu de ta collection personnelle ?
Jocelyn : Dushow fournit la lumière. Historiquement nous travaillions avec Caméléon, et nous sommes restés fidèles à ce prestataire. Le Kit est relativement petit mais il me permet de faire tout ce dont j’ai besoin.
Accroché en douche, plus ou moins à contre selon les salles, un pont d’Alpha Beam 300 Clay Paky.
J’ai 10 Mac Viper auxquels je tenais vraiment (4 au sol et 6 en accroche) pour les spots, 6 Studio Color et 18 A7 Zoom (4 au sol et 14 en accroche) en wash. Il y a aussi 8 Alpha Beam 300, qui sont d’habitude plus à contre-jour et qui se retrouvent ici à l’Olympia davantage en douche de mon premier plan d’artiste.
Pour les faces, nous avons 6 Mac III Profile et au sol 12 Arcaline qui éclairent le décor en rétro-éclairage, et un ensemble de 19 FL-1300 qui sont les seuls projecteurs traditionnels du kit.
SLU : C’est la fiabilité des Viper qui t’a séduit ?
Jocelyn : Oui, ces spots sont vraiment de bonnes machines solides sur lesquelles on peut compter. En tournée il nous faut du solide. Je n’ai pas un kit de 200 machines et des tonnes de spares ou de techniciens. J’ai besoin de pouvoir compter sur mes 6 projecteurs en accroche. Là c’est vrai que les lampes fatiguent un peu (on les a depuis le début de la tournée), mais même fatiguées elles restent homogènes, et surtout j’adore les faisceaux des Viper. Tout ce qu’ils font, ils le font bien.
La ligne de Mac Viper Martin en fond de scène est très présente dans les tableaux pour notre plus grand plaisir.
SLU : Et si tu avais eu un plus gros budget, qu’aurais-tu choisi ?
Jocelyn : + de Viper !
SLU : Donc à la face ?
Jocelyn : Oh les Mac III me conviennent très bien à la face ! La seule chose à reprocher à ce projecteur, c’est qu’il prend un grand espace visuel en hauteur donc dans certaines petites salles où le pont de face ne peut pas être très haut, ça bouffe de l’image, surtout avec un balcon. Mais sinon c’est un très bon spot.
A la face, le pont de Mac III Martin bien efficaces.
Ce n’est pas la machine révolutionnaire avec laquelle tu peux faire mille choses, mais la trichromie est belle et le zoom est juste extraordinaire. Je ne leur demande pas grand chose, juste de faire de la lumière, et elles le font correctement et régulièrement.
SLU : L’éclairage en latéral est un élément essentiel de ton design ?
Jocelyn : Oui car plus je mets de faces plus je pollue mon écran, qui est aussi pollué par les contre-jours et par la fumée. Donc l’utilisation des latéraux pour éclairer mes musiciens est quelque chose d’essentiel. Au départ j’étais tenté par le WildSun 500, mais lors des premiers essais avec des A7 Zoom, les musiciens avaient des yeux comme ceux de lapins russes à la fin du show tant la lumière led, assez proche d’eux, était agressive.
Pour éclairer les musiciens et l’artiste en latéral, les Studio Color High End sur totems.
On a donc oublié les WildSun et je me suis donc mis à la recherche de wash plus conventionnels pour faire mes latéraux. Je suis donc revenu au Studio Color 575. Ce projecteur est une merveille absolue, une des machines que j’aime le plus au monde.
SLU : Ces lyres ne sont plus toutes jeunes, as-tu des problèmes de pannes ?
Jocelyn : Pas des vraies pannes, mais des petits problèmes de décalage de roue de couleur de temps en temps qui ont été vite résolus par des changements de courroies. Ils sont repartis pour 20 ans au moins !
SLU : Tu n’as pas de poursuite ?
Jocelyn : Non, toujours à cause de l’écran, et selon les salles on ne pourra pas la placer toujours au même endroit voire ne pas l’utiliser du tout. Alors, comme je connais bien l’artiste ( à raison de 120 dates pas an, c’est la moindre des choses !), je peux suivre ses déplacements avec mes MAC-III sans problème, tout est calé. Michael est super rigoureux et régulier.
SLU : On trouve des projecteurs old school dans ton kit, c’est un petit plaisir ?
Jocelyn : En effet ! Michaël nous a crée quelques titres, juste pour l’Olympia, qui nécessitaient quelques angles supplémentaires. J’ai donc ramené deux de mes Télescan pour ce show qui ont parfaitement fait le job !
Un pur tableau de lumière avec des spots de dernière génération comme les Viper, des sources plus anciennes comme les A7 Zoom et les Studio Color et Télescan MK III, carrément vintage (au premier plan) qui remplissent toutes parfaitement leur contrat. Jocelyn a une vraie passion pour les beaux projecteurs.
SLU : Parle-nous de tes contres ?
Jocelyn : J’ai deux ponts de contres, plus les Alpha Beam 300 et les wash à led A7 zoom. J’aime ces Beam car ici il n’y a pas de débauche de puissance en lumens. Même si j’avais eu des Sharpy, ça ne m’aurait pas aidé, tout aurait été déséquilibré. Avec les Alpha Beam 300, je n’ai donc pas ce problème, j’ai un faisceau filiforme et une trichromie, et ça c’est vraiment bien. On peut passer de n’importe quelle couleur à n’importe quelle autre à vue sans avoir le problème de rotation d’une roue de couleurs.
SLU : Question consoles, comment ça se passe ? C’est toi qui pupitre ?
Jocelyn : Oui, j’aime mettre en lumière et restituer l’éclairage en live. Je suis musicien à la base, et c’est aussi un moyen de « jouer » le show avec le reste de l’équipe. C’est important pour moi. La conduite du concert est assez lourde car même si tout est très en place, tout se joue « en live ». C’est un réel concert avec des changements brutaux d’ambiances dans tous les sens, et il faut aussi suivre de nombreux événements qui ne sont pas figés. C’est le live (j’aime !). Ma console est une GrandMA2 Light. Elle a de la ressource et je la configure vraiment comme je le souhaite.
Des trouvailles de collectionneur
Les parois holographiques dégotées par Jocelyn Morel chez Sonoss font vraiment de l’effet devant les barres d’Arcaline Ayrton et de FL 1300.
SLU : Tu fais du rétro-éclairage derrière la scène ?
Jocelyn : C’est une installation que j’ai étudiée pour la scénographie de ce spectacle, avec 12 barres Arcaline Ayrton posées au sol et 7 FL 1300, devant lesquels je viens placer nos praticables avec un revêtement en polycarbonate strié. Ce revêtement est en fait traité avec du réseau holographique devant.
Je l’ai découvert grâce à Philippe Coudyser de Sonoss, qui l’utilisait il y a quelques années au SIEL associé aux Pixel line, (il s’en servait verticalement en colorisant l’intérieur du matériau). Je lui ai demandé si il en avait encore, (Sonoss est à 2 km de chez moi) j’ai fait des essais et c’était super ! Je lui ai donc acheté quelques morceaux que nous avons recoupés et installés ici. L’effet est très joli.
Le bandeau en plexiglas holographique en fond de scène disperse en néon la lumière des barres Arcaline Ayrton et c’est très réussi, surtout avec comme seul compagnon, un Viper en douche.
Je ne voulais pas d’un effet d’aplat dépoli, mais translucide, et c’est réussi car on voit quand même encore la ligne d’Arcaline comme si c’était un néon derrière, et avec les FL 1300 j’obtiens un effet de vagues un peu flou rigolo.
SLU : Les Télescan et les parois holographiques ne sont pas les seules curiosités de ton kit, il y a même une grosse lampe marocaine !?
Jocelyn : Elle est arrivée dans le kit lors du spectacle au Châtelet où Michaël a eu la volonté de faire une ambiance 70’s, hippie, avec des tapis, un joueur de sitar, etc. Nous cherchions un éclairage qui aille dans ce sens donc tout sauf une lyre à leds wash. C’est notre backliner «Baron» qui nous a fourni cette lampe. Il l’avait fabriquée pour un spectacle à une époque où il faisait de la lumière, une grande lampe marocaine, modifiée avec un moteur de boule à facettes et une lampe de PC 1 kW! Elle créé un effet fou. On la fait descendre au dessus des artistes, et c’est comme une espèce de gobo géant quand les faisceaux tournent et passent au travers le fer forgé.
Toute l’équipe cherche les meilleures solutions pour satisfaire les besoins du show. Et pour apporter un effet de gobo sur un tableau 70’s…… C’est “Baron” le Backliner qui a fourni cette lampe bricolée par ses soins dans son ancienne vie d’éclairagiste.
Un écran très (trop?) présent
SLU : On a bien compris la présence, parfois subie, de l’écran blanc, mais comment les vidéos sont elle projetées et en quoi sont-elles un élément important de la scénographie du spectacle ?
Jocelyn : Les vidéos, gérées par Maxime Lethellier qui en a assuré la création graphique, sont variées. Elles sont diffusées par Barco 18000 Lumens. On a du texte, des extraits de clips et de films et même du lip sync à plusieurs reprises. Voilà pourquoi je ne peux pas masquer cet écran, il aide à installer l’ambiance à chaque nouvel artiste parodié, et il est souvent une base graphique importante purement créée par Maxime dans le tableau scénique. Il sert à planter le décor.
Les média de Maxime Lethellier sont très présents sur le show et aident vraiment à installer l’ambiance et l’époque du concert imité, ici du Jazz sous des Viper en monochrome rouge.
SLU : Tu souhaiterais pouvoir inclure dans le budget un écran à LED, mais le rendu des diodes ne te gênerait-il pas ?
Jocelyn : Non, surtout maintenant avec la technologie avancée des produits. Et quand bien même, je préférerais avoir un vieil écran à leds grisâtre que cet écran blanc ! Ça changerait beaucoup la conception lumière dans le sens de la liberté. La vidéo est une grande part du show et de la mise en scène donc on a tous réussi à faire des compromis qui font que l’ensemble fonctionne.
Un éclairagiste imitateur lui aussi
SLU : Quelle est la difficulté à alterner les ambiances différentes aussi souvent dans la scénographie du show ?
Jocelyn : C’est vrai que nous avons beaucoup de d’ambiances très différents et avec un petit kit lumière, je ne peux pas tout jouer intimiste avec deux projecteurs, donc il y a beaucoup de lyres qui jouent sur tous les tableaux ou presque, mais elles ne jouent évidemment pas toujours de la même façon. Il y a des tableaux comme Piaf ou Brel où on va être dans l’ambiance poursuite, un contre-jour très pur, avec des blancs que je joue en latéral ou à contre. J’aime aussi beaucoup les grandes diagonales, comme sur Diego de Michel Berger où j’essaie de simuler des barreaux de prison avec les beams, et juste une traversée en diagonale serrée sur la tête de Michaël, sans éclairage de face. C’est ce que je préfère dans ce genre d’ambiance, épurée et très impressive.
Les grandes diagonales de lumière sobre et impressive chères au cœur et aux yeux de l’éclairagiste.
Et sinon, quand par exemple on fait Hallyday, on essaie alors de simuler un grand show avec une débauche de faisceaux, mais on s’applique à le faire finement ! Après, sur «Allumer le feu», tu ne peux pas être dans la pénombre, mais il faut toujours veiller à limiter la brillance, à cause de l’écran…
On s’en rend bien compte sur l’intro du show avec les Black Eyed Peas, qui imposent un gros tableau pêchu, avec un gros son, un show discothèque et de la vidéo, et où il faut faire des compromis sur la débauche de lumens car Michaël danse avec des personnages dans l’image en gris sur fond noir, qui doivent rester visibles. C’est le premier effet du spectacle qui doit envoyer la fanfare et il faut trouver l’équilibre… Je suis très attaché à la qualité des faces, le public doit voir parfaitement l’artiste, son visage, ses expressions. On est là pour Michael, c’est lui et son show qui doivent emballer le public…»
SLU : A propos d’artistes, tu regardes les vidéos des concerts des interprètes et groupes parodiés pour t’imprégner de l’ambiance de chacun?
Jocelyn : Oui forcement, c’est important. Après, il est souvent possible de se rapprocher des concerts originaux des artistes imités, parfois non. D’un point de vue technique, nous ne pouvons que nous approcher des grands shows joués dans les grand lieux comme le Stade de France ou Bercy avec notre kit, mais nous pouvons « tricher » de multiples façons, notamment dans celle de présenter le tableau, de l’envoyer, et je pense que nous arrivons parfois à un résultat assez bluffant.”!
L’ouverture électro du show avec les personnages des Black Eyed Peas qui dansent virtuellement sur l’écran de fond de scène aux côtés de Michaël Gregorio.
Et si évidemment Jocelyn ne peut pas nous refaire à l’identique Bercy ou le Stade de France à l’Olympia, il démontre pourtant lui aussi un vrai talent d’illusionniste. Tout comme Michaël Gregorio, génial imitateur amoureux avant tout des artistes qu’il parodie, de façon presque magique parfois tant l’illusion est probante, c’est tout en empathie et en générosité que l’éclairagiste plante ses ambiances et nous emmène loin à chaque tableau.
De la lumière des années 80, à celle des clubs de jazz, en passant par le rock and roll à l’ancienne, les grosses scènes ou les shows disco, le concepteur lumière décalé, (car Jocelyn Morel est un personnage), se recale au service des artistes: Michael Gregorio, ses musiciens et les chanceuses stars parodiées. Il y a des moments irréels de justesse et d’idées comme ce passage où une vidéo de la foule du Stade de France projetée sur l’écran de fond de scène répond à celle de l’Olympia tout aussi survoltée.
Un tableau réellement bluffant où la foule du Stade de France en délire projetée sur l’écran…… répond à celle de l’Olympia tout aussi survoltée, quand le concert de Michaël imite celui de Johnny, c’est magique !
C’est que l’on navigue toujours entre deux espaces sur ce spectacle pas comme les autres, celui initial du concert imité, et celui de la salle, ici l’Olympia, où Michael Gregorio et son public jubilent de tant de plaisir musical. Et il faut reconnaître que la vidéo y est pour beaucoup et que la lumière de Jocelyn l’accompagne intelligemment. En plantant le décor, l’époque ou même le lieu d’un concert, vidéos et lumières servent sur un plateau d’argent un espace temps au petit prodige imitateur-chanteur-guitariste-batteur (j’en passe…) qui n’a plus qu’à laisser éclater son talent. Une intemporalité qui participe à l’immersion dans la scénographie, énergique et faisant à de nombreuses reprises intervenir la salle, renforcée par le kit de projecteurs choisis par Jocelyn Morel.
Très beau monochrome rouge avec les totems latéraux de Studio Color High End associés aux bâtons des Alpha Beam 300 Clay Paky et de quelques curiosités maison pensées par l’éclairagiste, comme les Télescan sur les côtés ou les bandeau rétro-éclairés en fond.L’éclairagiste doit souvent jouer ses projecteurs au minium de façon à ne pas éclairer l’écran blanc.
C’est comme si l’éclairagiste s’était concocté «une implantation à tout faire», avec des lyres et projecteurs à la fois anciens et récents, rapides ou brillants, au sol ou en l’air, pour pouvoir être capable de signer un tableau par concert et que ça marche à chaque fois! On alterne alors avec une efficacité redoutable des ambiances de faisceaux pêchus (merci aux Viper qui sont résolument les vedettes lampées du design lumière) et monochromes (les belles couleurs des Studio Color sont encore et toujours de la partie) pour les gros remplisseurs de salles, de Muse à Hallyday en passant par les Rolling Stones, et des douches blanches en pénombre pour se concentrer sur la gestuelle. Elle est d’ailleurs incroyablement bien imitée, comme par exemple pour l’Amsterdam de Jacques Brel avec lequel Michael Gregorio se livre à un saisissant jeu de miroirs devant une vidéo de l’interprète en récital sur la même scène de l’Olympia quelques années auparavant.
Enfin les moments plus électro, des Daft Punk aux Black Eyed Peas, permettent au fond de scène imaginé par Jocelyn de briller comme il se doit, avec une mention spéciale pour les rampes Arcaline et les FL 1300 ingénieusement cachés derrière un plexiglas holographique qui fournit un effet de halo très plaisant. De plus, nous sommes ravi(e)s de voir le joli visage de Michaël, ses mains et ses mimiques avec des faces très bien traitées par Jocelyn, toujours avec mesure.
Du talent, de la passion, cinq maîtres d’œuvres (artiste, metteur en scène, éclairagiste, ingénieur du son, vidéaste) pile dans le propos à chaque fois, et un amour de la musique inconditionnel, voici les éléments qui font de ce spectacle un ovni parmi les one man shows actuels, et qui explique à coup sûr son succès. Les concerts évoqués ? Nous y étions (pour la plupart) ! Et le concert/spectacle de Michael Gregorio ? On y reviendra !
De l’importance de la fumée
Et ici à l’Olympia, Jocelyn a ajouté une Atmosphère, toujours MDG, dont il est fan.
Jocelyn : Le brouillard est un élément très important dans le show, Il doit être présent pour bien matérialiser les faisceaux des projecteurs, sans l’être trop non plus au risque de boucher la vidéo. C’est toujours un équilibre à trouver qui n’est d’ailleurs pas toujours évident en fonction de quantité de paramètres suivant les lieux et salles dans lesquels nous nous produisons. Il suffit d’une climatisation ou d’une ventilation un peu compliquée à gérer dans une salle et il faut se casser un peu la tête pour trouver des solutions adéquates. Quoi qu’il en soit, on y parvient relativement bien dans la plupart des cas.
La MAX 3000 MDG associée à son brasseur d’air assure un brouillard très homogène.
J’utilise des machines MDG, qui donnent d’excellents résultats. En bon passionné de beau matériel, je possède personnellement 5 machines MDG, ce qui me permet d’avoir un résultat optimum partout, même lorsque je dois travailler dans des situations où il n’y en a pas (un petit prestataire, une salle mal équipée, une résidence sans budget, etc…).
J’ai essayé depuis pas mal d’années de nombreux systèmes, des systèmes à compresseurs (bruyants, dont le débit n’est pas réglable, et qui laissent du gras partout…), des machines à brouillard plus « classiques » (mais qui sont juste suffisantes pour une soirée animation), d’autres machines utilisant du CO2 et autres systèmes parfois exotiques mais rien qui donne une réelle satisfaction.
Sur le spectacle de Michael Gregorio, j’ai une MAX-3000 avec la classique interface DMX, et sur certaines dates (comme ici à l’Olympia), j’ai une Atmosphère et la MAX-3000 en complément. Elles sont installées dans mes cages persos, équipées d’un Mandrilloptère (un grand braseur d’air). Je peux régler le débit souhaité, et déclencher mon émission en DMX. Le reste est une question de disposition et d’angle d’envoi pour ne pas disperser le brouillard directement sur scène et ainsi éviter les problèmes de dépression et de régularité. Comme nous travaillons souvent dans de grandes salles, nous avons de la place en coulisse pour nous organiser, même si la machine est assez loin du plateau.
Les arnaques se perpétuent dans nos métiers, c’est récemment Didier Baldacchino, directeur commercial de Novelty Network qui a failli se faire avoir d’un billet de 50 000 € en matériel d’occasion… Et puis Yes rental, une société hollandaise qui n’a jamais vu revenir son matériel de location et accuse 200 000 € de perte. Ca devient compliqué…
NOVELTY NETWORK Didier Baldacchino : “Un monsieur se présente en début d’année sous l’identité d’un gros équipementier aérospatial, me disant qu’il souhaite équiper le centre de formation du groupe, environ une vingtaine de salles de présentation. Il précise que jusqu’à présent, le matériel était loué en fonction des besoins et que le groupe, par mesure d’économie, a décidé d’investir dans un équipement fixe : vidéo projecteurs, enceintes, micros HF, etc. Il me demande si je peux répondre en matériel d’occasion.
Partant de la liste de ses besoins, je lui envoie un devis et nous abordons la question du règlement, qui se fait toujours cash en occasion. Il m’explique que compte tenu de la taille de l’entreprise, il lui sera impossible d’obtenir un règlement immédiat, ce que je peux concevoir. Nous nous mettons d’accord sur un délai de 30 jours, en conséquence de quoi il m’envoie tous les documents officiels pour l’ouverture du compte : K-bis, RIB que je transmets à notre service compta. Tout est vérifié et tout est conforme.
Le client me rappelle ensuite pour confirmer qu’il va faire éditer le bon de commande et me l’envoyer : environ 50 000 € en vidéoprojecteurs, petites enceintes de diffusion, micros HF, etc. La négociation prendra plusieurs semaines, sans précipitation, l’homme a un discours cohérent, bref il a tout d’un vrai client. Et puis un jour, j’essaye de l’appeler sans succès et cela éveille mes soupçons. Je rentre son nom dans un moteur de recherche sur internet qui ressort comme celui du vice-président du groupe en question. Là, je comprends qu’il y a embrouille.
J’attends que l’homme me rappelle pour organiser l’enlèvement du matériel et je lui dis mon étonnement que le vice-président d’un groupe aussi important ait le temps de gérer en personne ce genre de détail. Il a raccroché direct. Je n’ai jamais plus entendu parler de lui. C’était quand même moins une que l’on se fasse escroquer de 50 000 €.”
YES RENTAL C’est Frederic Van Durmen, le directeur général de Yes Rental, une société de location Belge, qui à la suite de l’info publié sur l’escroquerie subie par Impact Location, nous envoie un mail précisant : “Nous avons subi un vol à peu près similaire à celui d’Impact il y a 1 mois et demi (préjudice de ± 200 000€). Les escrocs se sont fait passer pour une société Belge avec bon de commande, TVA, … identiques à ceux de la vraie société… Le matériel devait sortir pour 10 jours de location. Il n’est jamais revenu. La plaque d’immatriculation du camion d’enlèvement s’est révélée fausse et leur carte d’identité aussi…
La police est en charge du dossier. Nous avons pu retrouver les voleurs présumés mais pas le matériel. Ils ont revendu les 16 Robe Pointe en occasion à une société hollandaise, en se faisant passer pour les intermédiaires d’un gros revendeur Français. Ils ont fourni une fausse facture à l’entête de ce revendeur.
Je sais que mon matériel a été proposé à la vente en France, ce qui me permet de supposer que ce réseau pourrait agir aussi en France. Il serait peut être intéressant qu’Impact Location se mette en rapport avec nos enquêteurs belges, on ne peut pas exclure l’existence d’un réseau européen bien organisé. contact : [email protected]
Les numéros de série du matériel volé à Yes Rental :
Electro Voice a présenté une nouvelle gamme d’enceintes portables, en versions passive et amplifiée, les EKX, ainsi que deux nouveaux systèmes Line array compacts deux voies en 12’’, les X-Line Advance X1-212/90 et X2- 212/90 qui sont accompagnés d’un sub en double 18’’, X12-128, le plus puissant jamais conçu par EV.
La série EKX comporte huit modèles, quatre en passif et quatre en version amplifiée, dont deux modèles deux voies large bande en 12 et 15’’ et deux subs en 15’’ et 18’’. Cette série se positionne entre les gammes ELX et ETX.
La série EKX avec ses subs
Les EKX-12P et 15P embarquent une amplification classe D de 1500 W, de nouveaux transducteurs haute efficacité, la technologie SST, Signal Synchronized Transducers pour le guide HF et le traitement de signal QuickSmart DSP. Avec l’afficheur LCD, le paramétrage s’effectue via un seul encodeur.
L’utilisateur a le choix parmi quatre presets pré-établis (musique, live, voix et club) et peut enregistrer cinq presets de son cru. Outre les filtres de raccordement et les limiteurs, le traitement de signal comprend des correcteurs paramétriques trois bandes.
Le modèle 15’’ amplifié, EKX-15P, peut délivrer un niveau crête de 134 dB SPL (132 dB pour le 12’’) et sa réponse s’étend de 55 Hz à 18 kHz (- 3 dB) avec un filtre de raccordement à 1,7 kHz. Le guide SST dont est muni le transducteur d’aigu à compression à gorge 1’’ permet une sommation en phase dans la zone fréquentielle de raccordement.
Les subs amplifiés qui délivrent respectivement 133 et 134 dB SPL crête pour le modèle 15’’ (EKX-15SP) et 18’’ (EKX-18SP) peuvent être configurés en mode cardioïde lorsqu’on en utilise plusieurs avec une rejection arrière de presque 35 dB. Ils intègrent une amplification classe D de 1300 W pour les deux modèles.
La série X-line Advance comprend les boîtes X1-212/90 et X2- 212/90 d’architecture similaire et le nouveau sub X12-128 en double 18’’ bass reflex. La série X-Line met en œuvre un transducteur 12’’ couplé au dispositif Mid-Band Hydra d’EV qui « transforme » le 12’’ en deux lignes d’éléments rayonnant de quatre fois 3’’ pour obtenir un meilleur couplage dans le médium. Le spectre d’aigu est respectivement confié à deux compressions de 2’’ pour le X1 (ND2R) et de 3’’ pour le X2 (ND6A) montées sur le guide d’ondes planar wave PDH( Pin Diffraction Hydra) de 90° d’ouverture horizontale.
La série X-Line Advance avec le modèle X2-212/90, grille frontale ôtée.Une ligne de X2-212/90 avec accroche en compression
La sensibilité atteint respectivement 98 dB (1W/1m) pour le X1 et 101 dB (1W /1m) pour le X2 avec une réponse qui s’étend de 52 Hz à 19 kHz (- 3 dB). Les composants du système X-Line, notamment le 12’’ DVN3125 ont été développés par FEA (Finite Element Analysis) pour le moteur et les suspensions.
Le modèle X1 peut –être utilisé en filtage passif ou en Bi-amplification alors que le modèle X2 n’est utilisable qu’en bi-amplification. Les boîtes de format identiques (343 X 724 x 536 mm3), réalisées en multipli, pèsent respectivement 41,7 kg et 42,2 kg. Le système d’accroche IRS permet de monter des lignes de jusqu’à 24 éléments. Le sub de complément X12-128 (33 Hz-200 Hz) met en œuvre deux 18’’ DVF4180 pour une sensibilité de 105 dB et une puissance admissible de 2400 W RMS.