Leblanc, 60 ans de talent

Spécialiste incontesté, maître en lumières en France et bien au-delà, Leblanc Illuminations a fêté ses 60 ans à l’Abbaye de l’Épeau au cours d’une journée riche en surprises, en couleurs et en bonne musique et où Arnaud Leschemelle a longuement répondu à nos questions.

60 ans ça valait bien une grande fête et cela a été le cas, mais ces deux derniers jours de l’été 2018, ont aussi permis de mieux comprendre comment est architecturé le groupe chapeautant, le pôle illuminations et le pôle audiovisuel, et qui vient d’être rebaptisé CSI. Creative Show Industry.

Nous en avons aussi profité pour visiter l’usine de Leblanc du Mans ou plutôt l’atelier du Père Noël qui, comme tout le monde le sait est manceau, et où d’adorables fées et lutins imaginent, soudent et garnissent de milliers de leds, les illuminations qui font scintiller les villes du monde entier, encore plus à Noël.

Le soir même nous avons eu le privilège d’écouter Julien Clerc lors d’un concert exclusif dans une aile de l’Abbaye transformée en salle de concert et dansé toute la nuit avec Joachim Garraud.

Le lendemain enfin les plus téméraires ont pu s’affronter sur le circuit de karting Alain Prost.

Comme la magie des lumières ça ne se décrit pas, ça se regarde, plongez dans ce portrait à la fois de Leblanc, Freevox, Audiopole, Arbiter et CSI en compagnie d’Arnaud Leschemelle. Histoire, tendances, chiffres, projets, tous les voyants du groupe sont au vert et en lumières, il en connaît un rayon.

Parcourez maintenant notre album photo pour un autre regard sur cette longue journée de rencontres, découvertes, retrouvailles et communion entre clients et fournisseurs, décideurs et collaborateurs, artistes et public.

Leblanc en couleurs

Eric Frely, le directeur commercial France de leblanc

Le site de production français de Leblanc, installé au Mans depuis 2004, 25 000 m² dédiés à la R&D, à la fabrication des grosses pièces et des commandes spéciales, au show-room et enfin au stockage des décors vendus ou loués.
100 collaborateurs en fixe et des pics à 150. 30 000 autres m² sont dévolus un peu partout en France aussi au stockage.

Une seconde usine est implantée en Roumanie et une dernière au Mexique afin de fournir l’Amérique du Sud et une partie aussi de celle du Nord. Leblanc effectue 50% de son CA à la vente et 50% à la location saisonnière ou trisannuelle, d’où d’importantes surfaces de stockage.


La garniture en lumières des châssis alu se fait toujours sous tension pour vérifier pendant le montage que les guirlandes fonctionnent et qu’aucune torsion des conducteurs n’interrompt le passage du courant. Cela garantit aussi le parfait fonctionnement de tout ce qui sort de l’atelier.

Un châssis alu fait à la main en attente d’être décoré

Le décor prend forme à coups de tronçons de 5 mètres de guirlandes, et la magie opère

Enfin tout ce qui est posé au sol est en 24 Volt alors qu’aucune norme ne l’exige, ce qui a nécessite la mise au point d’une guirlande 24 Volt.

Comme le dit Eric frely : « ce qui est fiable n’est pas forcément aux normes et ce qui est aux normes n’est pas forcément fiable » Leblanc cherche donc la meilleur fiabilité sur l’impératif absolu d’être aux normes

Le bon vieux temps des débuts en 1958 avec les premières illuminations faites sur cadre bois avec des douille céramiques et des ampoules tungstène B22, mais revu et corrigé à la lampe led !

Le département création artistique et maquettage. C’est ici que les nouvelles tendances et modèles naissent et que les illuminations devisées ou imaginées par des Mairies sont testées in situ grâce à l’informatique et au talent !

Philippe Moraine qui dirige l’atelier de certification interne, garant de la conformité des produits employés pour chaque illumination. Câbles, températures, alimentations, résistance à l’eau, tout est démonté, maltraité et testé.



L’Abbaye de l’Épeau aux mains de techniciens artistes…ou l’inverse !


L’immense espace transformé en salle de conférences, salle de dîner et salle de démo par les gens de Freevox et Leblanc.

… A l’étage s’organisent les shows de Julien et Joachim. Promis y’a du son.

On a vu pire comme décor de stand !

Et pendant que dans la cour les invités sont gâtés par le soleil et le traiteur…


Au cours de la journée, techniciens comme clients se sont succédés sur scène jusqu’au lancement officiel de CSI, au concert de Julien Clerc, au dîner et au set de Joachim Garraud. On appelle ça une journée bien remplie et joignant l’utile à l’agréable.

Ils sont venus, ils sont tous là…

Cyril Prat de Freevox et Benjamin Bauwens d’Arkaos

Quelques chiffres et un Arnaud Leschemelle heureux

Derek Norwood venu des USA pour témoigner du succès des produits Leblanc qu’il distribue outreAtlantique

Vanessa Amor de la Mairie de Bruxelles, grande utilisatrice d’illuminations dans sa ville

L’ensemble des responsables du groupe nouvellement baptisé

Viens voir les musiciens…

Apéritif en plein air pour profiter de l’Abbaye encore plus belle de nuit, ceinturés par une cage de faisceaux au garde à vous et une splendide fontaine de leds.

Les lumières à la sauce CSI avec au centre une fontaine d’ampoules signée Leblanc et tout autour des automatiques IP65 PR Lighting. La pluie n’a qu’à bien se tenir

Une petite formation où pourtant rien ne manque et surtout pas le talent. Julien Clerc très en forme, 19 titres certifiés « gros tubes » et un bon son en JBL malgré une salle toute en longueur et forcement très réverbérante. Bellote, Steph Plisson & LoMid ont encore frappé. Ca tombe bien, il n’y a pas de batteur !

Benjamin Constant aux claviers et Evert Verhees à la basse, il en faut pas plus pour rendre un homme heureux, surtout s’il chante

Stéphane Plisson & Bellote, sans oublier Laurent Midas acagnardé à jardin derrière son cockpit de A380 ;0)

Julien Clerc félicité par Arnaud Leschemelle

Dîner assis et, dulcis in fundo, Joachim Garraud très en forme et prouvant, une fois encore, qu’il est un vrai DJ capable de captiver, décoller et emballer tout public avec 10 doigts et 32 dents.

Le dîner rythmé par la venue sur scène des nombreux partenaires du groupe et conclut par le gâteau pour les 60 ans de Leblanc

Et pendant que tout le monde dîne, la salle de concert se transforme en dancefloor avant d’accueillir Joachim Garraud

Qui mettra le feu avec le sourire en prime

Les désormais célèbres masques volants de Joachim.

Conclusion

Les chiffres parlent, CSI va bien, mais au-delà des résultats financiers, cet anniversaire a permis de cimenter les équipes, les marques et de créer des opportunités nouvelles de développement par la complémentarité des différentes activités et marchés servis par le groupe.
La palme revient malgré tout à Leblanc pour la beauté de ses illuminations, réinventées et sublimées par les équipes de création françaises et dont le potentiel de développement mondial au-delà du simple créneau des fêtes de noël, a de quoi faire briller façon led les yeux d’un certain Arnaud ;0)

Et d’autres informations sur le site Leblanc Illuminations et sur le site Freevox

 

Crédits -

Texte : Ludovic Monchat - Photos : Ludovic Monchat & CSI - Vidéo : Allison Cussigh

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