Nomination

Giacomo Previ devient chef des ventes OEM de Powersoft

Powersoft annonce l’embauche de Giacomo Previ en tant que chef des ventes des produits OEM dès janvier 2018. Avec un bagage de 25 ans dans l’industrie de l’audio pro, il est l’homme idéal pour rejoindre les équipes d’un des acteurs majeurs de l’industrie de l’amplification mondiale.
Giacomo rejoint Powersoft après 15 ans passés chez Eighteen Sound, un des leaders mondiaux du haut-parleur, avec une connaissance approfondie des problématiques HP/ampli grâce, par exemple, à l’adoption par son ancien employeur de la technologie IPAL et du module IpalMod de Powersoft.
Directeur des ventes d’Eighteen Sound, il a eu en charge la gestion de l’ensemble des ventes avec un focus particulier sur les clients B2B, avec la responsabilité de l’établissement des chiffres des ventes annuelles et le business plan à moyen et long terme. Il a aussi participé au développement du business et à l’établissement du plan stratégique d’innovation durant ses quatre dernières années. Avant d’occuper ce poste, Giacomo s’est occupé du markéting et des ventes d’Eighteen Sound durant dix ans avec une attention toute particulière aux clients B2B.
Auparavant, il a acquis de l’expérience dans le marketing auprès de Loud Technologies à Amsterdam où, en tant que marcomm, il a géré une communication active pour ses marques en appui des distributeurs indépendants. Désormais directeur des ventes des solutions OEM de Powersoft, Giacomo gère les ventes mondiales, observant et développant des opportunités, mais aussi participant activement à la définition et à la fourniture de technologies nouvelles répondant aux demandes du marché.

Giacomo Previ

Responsable des performances du département OEM, il va aussi gérer l’équipe de 6 vendeurs et dialoguer étroitement avec le support technique et les équipes de marketing afin de garantir le meilleur service et exposition dans le marché. Enfin il aura directement en charge un certain nombre de grands comptes en complément de ses équipes. Avec certaines de ses créations qui sont devenues, depuis deux décennies, des succès commerciaux, l’innovation de Powersoft est désormais accessible aux fabricants de transducteurs à la recherche des dernières technologies du marché. Cette politique a été initiée afin de renforcer la division OEM.

En tant que leader de ce segment du marché, Powersoft souhaite encore augmenter sa présence sur les solutions OEM en définissant de nouvelles stratégies pour mieux accompagner ses clients actuels et futurs. Offrant une collaboration encore plus étroite à ses partenaires OEM dès la phase de design d’un produit afin d’en augmenter ses performances et sa fiabilité, Powersoft comprend l’importance du transfert de connaissances dans le but de rendre l’intégration de sa technologie la plus fluide possible et obtenir, en sortie, un produit encore meilleur. Enfin elle met à disposition de ses partenaires l’ensemble des certifications EMI, CB et la documentation nécessaire afin de réduire le coût et le temps nécessaire à la mise sur le marché d’une nouveauté.

Giacomo commente ainsi son arrivée : « C’est un grand honneur de désormais faire partie de la famille Powersoft et j’ai hâte de pouvoir faire découvrir à nos clients OEM, l’étendue et l’originalité des produits à notre catalogue. Sans aucun doute, Powersoft offre au marché les meilleures solutions d’amplification en termes d’originalité, qualité, fiabilité performances d’exception et enfin potentiel industriel. Je n’ai aucun doute quant à l’accueil qui sera réservé à notre nouvelle ligne de produits.

Luca Giorgi

Mon expérience me donne une connaissance approfondie du marché de l’OEM et je vais de ce pas nouer de nouvelles relations commerciales avec nos partenaires actuels comme nouveaux dans une confiance mutuelle et une collaboration encore plus développée, afin de conduire Powersoft encore plus haut dans son développement.  »

Luca Giorgi, directeur general des ventes de Powersoft, compris la branche OEM conclut ainsi : « Giacomo est un nouveau membre stratégique de notre équipe et je suis enchanté de l’accueillir parmi nous. Son passé professionnel complété par sa force de caractère va offrir un formidable complément à notre équipe au moment où l’on affronte les challenges d’un marché de plus en plus serré.  »

D’autres informations sur le site Powersoft

STM

Le son immersif d’Alain Roy avec Espace Concept et Nexo

Ingé son et infatigable pionnier de la chose numérique, Alain Roy et sa société bisontine Espace Concept reste fidèle à Nexo et plus encore au STM pour ses concerts et sa vision du son immersif. Nous le retrouvons à l’Axone de Montbéliard avec l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté et ses 80 musiciens, rejoints pour la seconde partie du concert par une formation de blues.
Le système concocté par Espace Concept est constitué d’un gauche/droite de 12 M28 musclé par 6 B112, deux modules issus du système STM.

Une vue de l’Axone en plein montage. On distingue bien à droite la ligne de 12 M28 et à côté 6 B112.

L’idée d’associer ainsi les B112 et les M28 est de ne pas multiplier les 8″ des M28 mais plutôt de tirer parti de l’énergie et de la charge des 12″ des B112. La possibilité d’associer ainsi les modules est l’un des points forts de la série STM. Un petit nombre de subs S118 en mode cardioïde, plus précisément 6 par côté, vient compléter vers le bas la diffusion tout en maintenant une bonne balance tonale.

Au milieu des timbales une ID24 sur pied.

Nicolas Poitrenaud de l’équipe support et pédagogie de Nexo, nous explique le cheminement et les objectifs d’Alain Roy.
« Alain est extrêmement attentif à la phase de son système Nexo. Par ailleurs il préfère répartir des premix des instruments en fonction de leur spectre et de celui préférentiel des modules STM au lieu d’envoyer un mix complet vers le système et de faire appel uniquement aux classiques coupe bas qui créent une distorsion de phase.
Par exemple les violons ne sont pas routés vers les B112 mais uniquement vers les modules M28. Il maximise le principe même de la philosophie Nexo, la modularité et la qualité de phase de la marque.  »
Alain expérimente aussi l’ajout de sensations d’ambiance telles qu’on en retrouve naturellement dans une salle de concert. Il appelle cela son -Système 3D-.  » Son but est d’améliorer, de compléter la sensation d’écoute en créant une forme d’immersion sonore, « nous dit Nico Poitrenaud.  » Le résultat est une amélioration décisive de l’ambiance dans la salle.

Avec le seul gauche/droite, l’image est assez plate et resserrée. L’immersion est obtenue en employant un second système de plus petite taille composé de deux lignes de 6 Geo S12 déployées au-delà du principal et dans lequel il injecte un gauche/droite décorrélé et une réverbération spécifique.  » Outre le STM et le Geo S12, nombre d’autres enceintes du catalogue Nexo sont employées notamment sur le plateau comme des compacts ID24 et des wedges 45N*-12 ou encore des Geo M6 pour déboucher les premiers rangs. L’ensemble de ces références est naturellement alimenté en numérique sous de nombreux protocoles : AES48, EtherSound, Dante et MADI. Enfin ce concert a été diffusé à la radio au travers d’une PM10 Yamaha.

La PM10 servant pour le mix antenne dans une des loges de l’Axone.

Avec Alain Roy, le transport c’est du sérieux ;0)

« L’absence du moindre bruit parasite grâce à un parc de capteurs entièrement numérique fonctionnant pour certains à des niveaux aussi bas que -50 dBFS, crée un son d’une très grande pureté » conclut Nico Poitrenaud.
« C’est agréable de voir que les idées de Nexo dans la gestion du son en réseau et sa diffusion au travers de la modularité, jouent un rôle important dans le travail d’Alain. »

D’autres informations sur le site Espace Concept et sur le site Nexo

Au Ziggo Dôme d'Amsterdam

Henk-Jan van Beek emmene Robe dans l’e-SpaceXperience

L’astronaute hollandais André Kuipers présentait son spectacle intitulé SpaceXperience. Elément central d’une conférence-expo au Ziggo Dôme d’Amsterdam, un voyage intergalactique immersif racontant ses nombreuses histoires et expériences de vie dans l’espace, au cours de divers programmes de l’ESA.
La concepteur lumière Henk-Jan van Beek de la société de création visuelle Light-H-Art, invité à illuminer ce spectacle par la société de production LiveLane, a travaillé sur de nombreux spectacles au Ziggo Dôme tout au long de sa carrière, mais c’était la première fois qu’un show comme celui-ci était au centre d’une conférence de 90 minutes !

Le public a également assisté au décollage d’une fusée factice au milieu de la salle, un effet à couper le souffle pour lequel Henk-Jan a utilisé 40 BMFL WashBeam et 16 Cyclone pour simuler toute l’intensité d’un voyage spatial. Il a principalement utilisé des BMFL WashBeam pour éclairer l’ensemble de la conférence, huit d’entre eux assurant les poursuites, tandis que les Cyclone créaient une authentique explosion de décollage de la fusée.

Quand, Henk-Jan van Beek, André Kuipers et la production se sont réunis au début du projet, ils avaient des idées assez précises sur l’éclairage. Le lancement devait avoir l’air spectaculaire, et à plusieurs reprises, ils avaient besoin d’éclairage pour représenter des éléments comme le feu, l’eau et la terre, à mesure qu’André faisait référence à ces derniers dans son récit.
La lumière devait aussi aider à recréer un sentiment d’apesanteur et de flottement dans l’espace entouré d’étoiles. « L’éclairage était absolument fondamental pour que le concept fonctionne et il devait être précis et détaillé », explique Henk-Jan. Après une séance de brainstorming, il a choisi d’utiliser le Cyclone Robe pour évoquer l’explosion du décollage. Il connaissait ce projecteur et son potentiel d’effets, mais c’était la première fois qu’il les utilisait dans un spectacle.

Le Cyclone, inventé par LD Scott Warner, est un Wash qui intègre un ventilateur contrôlé par DMX au centre d’une couronne de 26 leds RGBW contrôlables individuellement. Henk-Jan a combiné ces derniers avec des sphères Cosmopix et une grande quantité de brouillard … le tout associé à des effets sonores impressionnants pour simuler une poussée parfaite ! Huit des Cyclone étaient embarqués sur une cerce motorisée à la base des écrans vidéo qui descendaient au niveau de la scène avant le lancement de la fusée, et les huit autres étaient posés sur scène.

16 BMFL WashBeam, montés sur des pont en demi-cercle accrochés au-dessus de la scène, autour des écrans LED aidaient à former les côtés de la « fusée » (les écrans étant descendus jusqu’au niveau de la scène). Une autre série de 16 projecteurs étaient posés sur des ponts droits au-dessus des premières rangées de spectateurs, et à chaque extrémité des ponts, deux BMFL WashBeam étaient utilisés pour suivre les chanteurs et les danseurs sur scène. Ces huit  » poursuites  » BMFL ont été pupitrées par deux équipes utilisant un système de contrôle à distance au sol avec accès à la fonctionnalité panoramique / tilt, tandis que tous les autres paramètres étaient contrôlés via la console d’éclairage grandMA2 de Henk-Jan.

Il a choisi le BMFL WashBeam en raison de sa puissance énorme et de sa collection de gobos idéale pour créer toute la gamme des effets cinétiques comme le feu et l’eau. Les volets étaient également utiles.  » C’était simplement un appareil parfait pour ce projet qui était relativement simple à allumer d’une part, mais exigeait une précision absolue et les bons outils « , déclare-Henk-Jan van Beek.

Il a travaillé avec le pupitreur de Light-H-Art, Joost Wijgers, et tous deux ont vraiment apprécié le rendu de l’éclairage. Le spectacle a été donné trois fois en une journée et a touché plus de 30 000 graines de cosmonautes. Light-H-Art est une société de conception créative créée en 2006 et basée à Ermelo, aux Pays-Bas. Douze personnes travaille actuellement en collaboration avec son fondateur Henk-Jan van Beek sur une grande variété de spectacles, d’événements et de projets embrassant divers secteurs partout dans le monde.

Plus d’infos sur le site Robe

Projecteurs Spot /découpe motorisés à leds et couteaux

Mac Encore Performance, versions blanc chaud et blanc froid

Un Design qui semble sortir tout droit d’une BD où les projecteurs dominent la terre !

Martin vise un faisceau très étale, un indice de couleurs élevé et deux versions de moteurs de leds pour son nouveau Mac Encore Performance équipé de couteaux motorisés. Un moteur blanc froid pour les plateaux de télé et le live, un moteur blanc chaud pour les théâtres. Deux sources distinctes destinées aux applications exigeantes que nous avons testées.

Avec Martin, l’Encore nait et les couteaux sont au menu. Après le Mac Quantum Profile, on attendait tous une version performance du premier spot à Led de Martin. C’est 3 ans plus tard et avec une toute nouvelle gamme que les versions couteaux fait son apparition.
Présenté au ProLight & Sound en version bêta à quelques VIP triés sur le volet, le Mac Encore Performance a été lancé au mois de septembre 2017. Comparée aux autres modèles de la gamme, la puissance lumineuse n’évolue pas puisque le Mac Quantum Profile embarque un moteur led de 475 W contre 468 W pour les Mac Encore CLD (cold) en 6000K et WRM (Warm) en 3000K.

Encore, mais pas que ! Le Mac Encore est une machine de taille moyenne au design très atypique. Son look me fait penser à un mixage entre cybernétique et industriel. C’est un mélange de volumes cylindriques et cubiques avec des capots qui collent au plus près des volumes intérieurs. La base est pratiquement identique à celle des projecteurs de la série Quantum. On retrouve le connecteur USB servant aux mises à jour, l’écran et les boutons permettant de naviguer dans le menu et configurer les options, et sur l’autre face la connectique avec les deux XLR DMX-RDM mâles/femelles 5 points. Le connecteur d’alimentation utilise un PowerCON True1.

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La configuration et les informations sur l’avant

Et à l’arrière, la connectique.


Le dessin de la lyre est très élaboré. Initié sur les Viper, il a évolué ensuite pour chaque série, cette dernière version étant ma préférée. Le mélange des courbes, lignes et arrondis est le plus abouti et la suppression des renflements sur la base du U, fluidifie l’ensemble du design. On retrouve les deux poignées, très pratiques pour le transport et le positionnement au sol.

La lyre est un des points forts du design.

On retrouve aussi sur un des bras le blocage du Tilt avec une petite pointe de couleur qui permet de le trouver au premier coup d’œil. Le blocage du Pan a disparu, de mémoire, depuis le Mac III.
La tête est l’élément le plus marquant du concept. Lorsqu’elle est à la verticale, de face ou de profil, j’ai l’impression qu’Actarus va sortir du projecteur. Sur l’arrière, 4 vis permettent de fixer 2 poignées et de transformer, grâce au débrayage des axes, le spot en poursuite.
Sur les côtés, à l’arrière de la lire, deux grilles très ajourées permettent de créer un large chemin d’air qui participe au refroidissement de la matrice de 468 W formée par 36 leds blanches.

Le chemin jusqu’au nez du projecteur est une succession de volumes plus ou moins cylindriques. Alors que la tendance est aux lentilles larges, là « encore » la marque danoise se démarque en utilisant une sortie de lumière de taille plutôt moyenne correspondant précisément à celle de la source lumineuse.

Pas Encore au bout des surprises

La linéarité du chemin lumière contraste avec les différents volumes qui l’entourent.

Allumons cette nouvelle machine !
On commence bien sûr par vérifier le menu, et pour les réglages de base, pas besoin d’alimentation, il y a une batterie. Le choix du mode ne se pose pas. Il n’y en a qu’un de 38 canaux DMX. Le menu est simple et complet. Il donne accès aux options Pan/Tilt (Inversion, limitation et vitesse), aux 4 courbes du dimmer et à une émulation du filament tungstène. On peut également sélectionner la température de couleur alternative de la version utilisée (le CLD passe en blanc chaud et le Warm passe en blanc froid), opter pour l’autofocus ou choisir un des 5 modes de ventilation.
Ce n’est évidemment qu’un panel des options disponibles, et, cerise sur le gâteau, il est possible de sauvegarder 3 configurations, un plus très agréable quand les projecteurs d’un kit de tournée partent sur d’autres prestations durant les pauses. Trêve de bavardage, passons aux choses sérieuses. On démarre par le dimmer, c’est un paramètre virtuel, issu du soft de la machine, que les temps de transitions soient « cut » ou très long, la progression est propre de 0 à 100 %. La première impression sur le faisceau est bonne, il est parfaitement défini et il n’y a pas de halo parasite.

Encore chaud ou Encore froid ?

Comme sur beaucoup des consoles, la roue suivante contrôle le shutter virtuel qui produit les effets stroboscopiques. Dans la préversion que nous avons testée, le choix est assez minimaliste, strobe normal, de lent à rapide ou strobe aléatoire de lent à rapide. La gestion des mouvements, Pan et Tilt est très bonne quel que soit le temps de transition. On note un léger tremblement en fin de parcours du Pan si le temps de fade est de 0 seconde et que le paramètre Speed est sur Fast. Il suffit de passer en mode lissé pour le supprimer. En vitesse maximum, nous avons relevé, pour les deux axes, un temps de 2.16 secondes pour effectuer 180°. Le déplacement diagonal a également été effectué sans soucis.

Coté couleurs le Mac Encore offre un panel de paramètre qui devrait satisfaire les plus exigeants. Pour créer notre palette de couleurs, nous disposons de la trichromie avec les paramètres Cyan, Magenta, Jaune et d’une roue de 7 couleurs plus le blanc. Le paramètre est divisé en 4 parties : alternance de couleurs pleines et demi-couleurs, couleurs pleines uniquement, rotation continue de la roue et enchaînement aléatoire des couleurs. La distinction entre couleurs pleines / demi et couleurs pleines uniquement est intéressante car elle permet des transitions complètement différentes.

Les 5 paramètres de couleurs offrent une très belle palette de couleurs au Mac Encore.

L’ensemble est vraiment réussi, les couleurs sont belles et homogènes même sur des faibles valeurs grâce à l’activation de l’option lissage du faisceau via le diffuseur Beam Smoother. La plage de couleurs est très étendue, les deux projecteurs sont aussi à l’aise dans les teintes claires, pastel que les couleurs saturées. Le dernier paramètre couleur est un correcteur de températures, CTO pour réchauffer une teinte obtenue avec la roue de couleurs ou la trichromie de la version CLD et CTB pour refroidir le WRM. Les couleurs sont bien entendu différentes sur les deux projecteurs et c’est ce qui fait la richesse de cette nouvelle gamme.

Le CTO du CLD et le CTB du WRM.

Comme pour toutes les gammes Martin, la dénomination Performance annonce l’intégration de couteaux motorisés. Le module qui équipe le Mac Encore est celui du Viper. Hormis le fait que l’on voit assez rapidement l’arrondi des lames, j’apprécie le contrôle simple (insertion, rotation) qui permet un réglage rapide ainsi que la linéarité des couteaux. C’est, à mon avis, un des meilleurs modules couteaux embarqué sur un projecteur motorisé. Le système permet d’avoir 2 couteaux vraiment nets et une homogénéité de focalisation sur les 4 lames. Le frost complète parfaitement ce paramètre, en floutant les couteaux sans dénaturer le cadrage, comme l’ajout d’un diffuseur Rosco #132 sur une découpe traditionnelle.

Un module couteaux performant, que le Frost à droite défocalise sans déformer.

5 gobos tournants et indexables pour mapper des surfaces ou créer des effets volumétriques.

La roue d’animation crée des ondulations dans le faisceau.

Le dernier paramètre à tester est le zoom. La plage d’ouvertures permet de conserver une bonne luminosité quelle que soit la valeur du zoom et semble se trouver dans la moyenne des projecteurs de cette puissance. Le paramètre est réactif et l’on peut aussi bien l’utiliser avec des transitions courtes ou longues. Il faut tout de même noter qu’il est assez bruyant en vitesse rapide. On peut éviter ce problème, soit, quand c’est possible, en spécifiant dans les paramètres de la console un temps de fade minimum à ce paramètre, ou bien en ajoutant un paramètre de temps dans les palettes ou encore directement dans les mémoires.

Du plus petit net à gauche, au plus grand au centre. Et encore plus petit, grâce à l’iris

Des chiffres et des Nets

La pause repas permet de faire refroidir le projecteur pour ensuite passer aux mesures, sans se priver de comparer le flux des deux versions CLD et WRM. On commence par le derating pour tester l’efficacité du système de refroidissement. Puissance au max, nous mesurons l’éclairement au centre toutes les 5 minutes en prenant la mesure de référence 30 secondes après l’allumage. Et nous traçons la courbe ci-dessous.

Une atténuation (derating) limitée à 5,88 % qui se produit principalement entre 5 et 10 minutes.

Le dérating est un peu plus élevé pour le WRM sur cette version de pré série un peu moins de 8 %


Faisceau serré, plus petit net
Les mesures de luminosité commencent par le plus petit net. Ici la stricte comparaison est difficile car les deux versions (des pré séries) ne produisent pas le même angle à faisceau serré. Après derating, au centre de la version WRM, faisceau serré de 9,9°, on relève 18 110 Lux et 21 180 pour la CLD (10,43°). Le flux est 8 000 lumens en version WRM et 12 800 pour la version CLD.

Le chaud

Le froid

Faisceau 20°
La série suivante est notre mesure de référence avec une ouverture de 20°. Au centre de la version WRM on mesure 4 690 lux. En version CLD, on obtient 5 900 Lux. Le flux est de 9 420 Lumen pour la première et 11 980 pour la seconde. Pour les deux modèles on note un très léger « trou » au centre du faisceau que l’on retrouve dans le grand net.

Le chaud

Le froid

Faisceau large, plus grand net
Pour le grand net, un angle de 43,80°, on mesure 1 077 lux au centre du faisceau chaud et 1 360 lux pour le froid. Le flux est respectivement de 9 300 et 11 610 Lumens.

Le chaud

Le froid

Dimmer

Courbe du dimmer de 0 à 100 %

Courbe du dimmer de 0 à 10 % par défaut

Dans le corps de l’Encore

C’est Xavier, couteau suisse d’Algam Entreprises, qui va nous faire découvrir, en plus des locaux parisiens de la société nantaise, l’intérieur de la machine. On bloque la tête à la verticale, on peut aussi la mettre à plat d’un côté ou de l’autre (+/-90°) ou alors tilt mini / maxi, afin de pouvoir retirer les deux capots sans basculer la tête.

L’intérieur, séparé en 2 compartiments, est organisé au millimètre avec un câblage très soigné.

A l’opposé le module de fonctions est plus aéré et l’on peut ainsi accéder plus facilement aux paramètres, comme la roue de gobos. Mais il est tout de même plus facile de démonter le module pour changer un composant.


Tout comme les modèles précédents, il n’y a que 2 capots qui couvrent l’ensemble de la lyre. La partie de la tête couverte par les capots est divisée en deux compartiments, l’un contient la partie optique et l’autre le module supportant les autres paramètres.

Les deux moteurs triphasés entraînant les axes pan et tilt sont dans la base de la lyre. On remarque aussi le tendeur et la courroie du pan.

Le compartiment optique comporte 3 éléments, le focus, le frost et le zoom qui traverse la paroi du compartiment et s’insère dans le module. Il faut donc être vigilant et remonter l’optique au maximum pour démonter le module. On note que le câblage loge avec soin dans un passage de câbles articulé.


Le démontage du module est très simple, il suffit de retirer 4 vis, vérifier la position du zoom et dégager, en douceur, le bloc contenant les paramètres.

Un seul module contient les paramètres de couleurs, de gobos, d’effet, les couteaux et l’iris.
Le démontage très simple de ce module faciliter le changement des gobos et de la roue d’animation.

Les drapeaux de la trichromie et le correcteur de température sont tous aussi faciles d’accès pour faciliter l’entretien et la maintenance.

Comme dans le Viper Performance, le Mac Encore Performance est équipé d’un Beam Smoother activable via le paramètre contrôle. Il permet d’étaler les couleurs lorsque l’on travaille à faible intensité. On garde ainsi une homogénéité optimale des couleurs dans le faisceau. Le diffuseur a été monté sur un axe excentrique afin de rendre l’insertion du paramètre plus discrète lorsque le niveau du dimmer est bas et le retirer lorsqu’il n’y a plus de risques d’aberrations chromatiques.

En démontant les deux capots latéraux à l’arrière de la tête on accède à la source à leds et à son système de refroidissement.

Le radiateur chargé de dissiper la chaleur émise par le module de leds.

Sur les 2 côtés, 6 ventilateurs, 3 en aspiration et 3 en extraction, créent une circulation d’air dans le radiateur sur lequel est fixé le circuit des 36 leds Osram 13 W, chacune associée à une lentille chargée de focaliser la lumière pour obtenir une source unique.

Ce n’est Encore que le début

Le Mac encore Performance est le nouveau fleuron de Martin. Il inaugure une nouvelle gamme de projecteurs destinée aux marchés les plus exigeant nécessitant une haute qualité de lumière. Comme on peut le voir sur les photos et la vidéo, la sortie de deux modèles équipés d’une matrice de leds chaude ou froide est très intéressante, on a ainsi une palette de couleurs très complète. Elle permet d’ouvrir le marché à une plus large clientèle tout en proposant une solution qualitative adaptée aux différents besoins. Le projecteur bénéficie en outre d’un très bon module couteaux, précis et très simple à contrôler.

Les tableaux généraux :

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ISE 2018

Adamson dévoile les enceintes point source IS7p et IS10p

Adamson va présenter sur son stand de l’ISE 2018, et faire écouter dans un théâtre, deux nouveaux modèles d’enceintes point source complétant la famille d’installation IS : la IS7p et la IS10p.

Tout comme les IS7 et 10, des line-array deux voies, full range avec leurs subs IS118 et IS119, les deux nouveaux modèles point source, disposent du savoir-faire touring d’Adamson dans une ébénisterie compacte, équipée de points d’accroche nombreux et aptes à satisfaire les besoins de tout type d’installation.

Jasper Ravesteijn

La IS7p est une enceinte point source disposant de deux haut-parleurs de grave ND7-LM16 de 7″ à membrane Kevlar de 16 ohms en parallèle, et un moteur 3″ à sortie 1,4″ NH3-8, en version 8 ohms. Il s’agit des mêmes transducteurs que dans la version line-array, mais présentant une impédance grave comme aigue de 8 ohms.
La plus grosse IS10p reprend elle aussi les mêmes haut-parleurs que le modèle line-array IS10, et présente pareillement une impédance de 8 ohms. Les deux modèles acceptent entre 500 et 700 watt AES pour le grave et 110 watt AES pour la voie aigue identique.
Ces deux modèles disposent de guides d’ondes entièrement nouveaux ayant été façonnés dans les moindres détails grâce à une analyse par éléments finis, et bénéficie de 30 ans de savoir-faire Adamson. Les guides d’ondes pivotants sont disponibles au choix en ouverture de 70° x 40° ou de 100° x 50° et garantissent une transition douce et régulière entre la zone couverte et celle hors couverture, sans lobes parasites ou diffraction.

En fonction de l’usage qui en sera fait, ces deux enceintes pourront se passer de sub, et grâce à la pression importante ramenée à leur taille, les IS7p et IS10p vont représenter une solution très efficace. Le choix offert entre deux ouvertures rend possible l’emploi soit comme système principal, soit comme renfort dans des théâtres, salles de spectacle et dans des lieux de culte, mais aussi dans les clubs, grandes salles de réunion et arenas. Le large accastillage rend possible tout type de déploiement, en face, accroche sous balcon, renfort de proximité et au-delà.

L’IS7p utilisable bien entendu en vertical ou horizontal grâce à son guide d’onde pouvant pivoter de 90°.

l’IS10p. On la reconnaît à la plaque de fixation qui semble plus petite…


Les ébénisteries sont entièrement en multiplis de bouleau qualité marine et grilles comme cornières du meilleur alu et acier. Les modèles sont livrables à la fois en Speakon NL4 (IS7p et IS10p) ou bornier (IS7pb et IS10pb). Une plaque sur chaque face permet à de nombreux accessoires de venir tenir chaque enceinte de multiples façons pour autant d’applications.


Lors de l’ISE, des écoutes des IS7p et IS10p et d’une configuration du line array IS7 et IS118 auront lieu au théâtre De Balie, avec le transport sur site assuré depuis la sortie arrière du RAI. Ces écoutes auront lieu à 10h, midi et 16h du 6 au 8 février et à 10h, midi et 14 le 9 février. N’hésitez pas à prendre contact avec votre représentant Adamson pour pouvoir y accéder.

Les IS7p et IS10p seront disponibles en Juin 2018.

Et d’autres informations sur le site Adamson et sur le site DV2

Crazy World Tour 2017

Manfred Nikitser s’équipe en Claypaky pour les Scorpions

Scorpions, le groupe de heavy metal allemand détenteur de plusieurs disques de platine, vient de terminer la première étape nord-américaine de sa tournée « Crazy World Tour » avec Megadeth. Ces rockers de légende ont pris la route avec un gros kit de projecteurs Claypaky. Le groupe a aussi fait une étape au Madison Square Garden de New York, une première depuis 1984.

Le designer lumière Manfred Nikitser de l’agence éponyme Manfred Nikisiter Show Lighting a conçu un « spectacle rock classique » avec de « bons gros looks » pour combler le public qui attendait un « show rock’n’roll » en bonne et due forme. Il a ainsi créé un look global net et tranché, avec de gros écrans à leds, des élévateurs, le tout sur une scène en forme d’angle assez massive.
« Mon intention, explique Manfred, était de fusionner la lumière et la vidéo. Les écrans à leds faisaient donc partie des éléments lumière et enrobaient la scène de couleurs saturées pour certaines chansons. L’intégration de vidéo live a également été au cœur de la conception lumière de certains titres. Les flux vidéo étaient alors retravaillés pour leur donner un aspect cohérent avec les différents effets VFX utilisés ».

Manfred Nikitser a également relevé le défi de créer un spectacle qui pourrait s’adapter facilement aux différents contextes inhérents au pays ou taille des scènes et prérequis techniques. « La conception devait pouvoir s’adapter et s’approprier les éléments à disposition dans chaque pays » nous explique-t-il. « Le convoi transportait le décor de la scène, les écrans à leds et la scène élévatrice de la batterie alors que les structures, moteurs, ponts et projecteurs étaient loués sur place. »

Ce sont les Claypaky Scenius Spot, les B-Eye K20 et les Sharpy Wash qui ont été choisis par Manfred pour cette tournée. Il a programmé 58 Scenius Spots pour les effets principaux. « J’étais impatient de mettre le feu à tous ces projecteurs et observer la structure équipée d’écrans à LED » se rappelle Manfred Nikitser.  » Je vois assez rapidement si les choses vont fonctionner et je peux dire en quelques secondes si un projecteur tient ses promesses ou si c’est un compromis. Quand j’ai vu comment l’ensemble fonctionnait, j’étais vraiment satisfait. Les fortes couleurs saturées du Scenius, sa puissance même avec le zoom le plus large et la vitesse des effets étaient très impressionnantes.  »

36 B-Eye K20 ont été utilisés sur des échelles latérales pour compléter les écrans géants. « Après avoir essayé différents types de projecteurs, il était clair que les Wash à leds faisaient le meilleur boulot, précise Manfred. Ils sont également fantastiques même avec de la fumée qui permet d’obtenir un look classe et doux, mais vous pouvez aussi avoir un focus étroit fort et précis ».
Il considère le B-Eye K20 comme une sorte de standard de l’industrie en ce qui concerne les Wash à LED : « La puissance est bonne, le zoom est bon et la qualité de la lumière est géniale. J’aime le fait que les leds soient calibrées et que je puisse les faire fonctionner en CMY. Je trouve cette fonctionnalité importante dans la mesure où je ne souhaite pas m’occuper d’un canal blanc supplémentaire. »

7 Sharpy Wash ont complété le kit. Ils étaient positionnés sous l’élévateur du batteur qui a fonctionné notamment pendant le solo de batterie. « L’ascenseur s’élevait, il y avait une ligne de panneaux à leds dessus et les Sharpy Wash étaient cachés derrière. Leur objectif principal était de créer des effets de lumière pour le solo de batterie, afin d’ajouter de l’intensité à son envol.
Bien que nous ayons essayé différents produits pour ce tableau, aucun n’était comparable au Sharpy Wash en ce qui concerne la taille et la brillance, les effets, la rapidité de mouvement mais également, en termes de puissance et de poids. Nous ne pouvions pas utiliser de gros projecteurs parce que le poids s’ajoutant, l’élévateur n’aurait pas supporté. » « Le rendu et la puissance des faisceaux étaient incroyables, ajoute-t-il. À mon sens, aucun autre appareil ne remplissait ces exigences ».

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

Green Hippo distribué par ESL

Depuis le 1er janvier 2018, ESL assure la distribution exclusive de la prestigieuse marque Green Hippo de média serveurs destinés à la gestion vidéo professionnelle. Les solutions puissantes et primées de ce développeur sont utilisées dans le monde entier.
La marque compte, parmi ses plus belles réalisations, de nombreuses attractions de parcs de loisirs américains, la Cérémonie des Oscars, le concours de l’Eurovision, le Super Bowl, le Cirque du Soleil et les tournées de Depeche Mode, Rihanna, Psy, Jay Z, Beyonce, Madonna…

De gauche à droite : Tom Etra (directeur technique des ventes de Green Hippo), Andy Foster (chef produit de ESL), Anastasia Nikolaou (Responsable marketing – Green Hippo), René Pujalte (Directeur général de ESL).

Pour James Roth, directeur des ventes et du marketing : « La France est un marché important pour Green Hippo. Nous connaissons bien son potentiel et aussi le succès des shows live auprès de la population française. ESL maîtrise suffisamment bien ce marché ainsi que nos gammes de produits pour permettre à Green Hippo de se développer en France en 2018 et bien au-delà… Nous sommes impatients à l’idée de pouvoir accompagner ESL à relever de nouveaux défis.  »

« Nous sommes de grands admirateurs de Green Hippo, aussi bien de l’entreprise que de leurs produits, nous révèle René Pujalte – directeur général de ESL. Le fait que cette marque soit multiprimée, le professionnalisme de son support technique, ainsi que les formations HippoSchool ne sont que quelques exemples de leur capacité à toujours être à l’écoute et au service de leurs clients. Nous sommes heureux de pouvoir collaborer avec Green Hippo et sommes prêt à avancer main dans la main pour que cette nouvelle collaboration soit un succès.  »


– Les 13 et 14 février 2018, vous pourrez découvrir les solutions Green Hippo en situation lors des journées techniques de ESL à Montpellier (inscriptions ici).

– Pour toute demande d’information, de prix et de démonstration, contactez : [email protected]

– Plus d’infos sur le site ESL  et sur le site Green Hippo


Offre d'emploi

Best Audio & Lighting recherche un(e) chargé(e) de produits lumière

Best Audio & Lighting, label du Groupe DUSHOW et importateur de matériel audio et lumière, recherche un(e) chargé(e) de produits démonstrateur lumière pour la distribution de produits Elation.

Best Audio & Lighting, label du Groupe DUSHOW et importateur de matériel audio et lumière, recherche un(e) chargé(e) de produits démonstrateur lumière pour la distribution de produits Elation. Il aura notamment pour missions d’effectuer les démonstrations, les études de projets et la veille technologique.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Nuit EDM

Le festival EDM ZoukOut en JBL by Harman

Le choix de Digital Aid de déployer un système basé sur le tout dernier VTX JBL, le A12, a été une des clés du succès du ZoukOut 2017, le principal festival EDM de Malaisie, qui s’est tenu les 8 et 9 décembre 2017 du crépuscule à l’aube, à Singapour. Chaque année, le festival ZoukOut rythme les nuits malaisiennes en attirant sur scène, la crème des DJ et des producteurs pour un week-end EDM la nuit entière.

La Star Stage prête à accueillir le public. On aperçoit bien les deux lignes de 8 A12 fortement twistées vers l’intérieur, les trois tas de 4 subs au-dessus desquels sont placés trois V20 (ils apparaissent au-dessus des crashs) et enfin on devine le haut du  » casque d’écoute  » des DJ et composé ici et par côté, de deux subs S25 surmontés en guise de top par une F35. Pression garantie.

Un DJ avec à sa gauche, un côté de ses retours. On aperçoit au sol les deux subs S25 et couché par dessus une tête F35.

La 17è édition a attiré près de 40 000 festivaliers sur les plages de Siloso pour les sets de Flume, Marshmello, R3hab, Axwell /\ Ingrosso, Amelie Lens et plein d’autres stars EDM.
Afin de fournir le meilleur son possible aux artistes et au public de la Star Stage, Zouk l’organisateur du festival, a fait le choix du prestataire de Kuala Lumpur Digital Aid et d’un système VTX.
Le rendu précis et transparent des nouvelles têtes A12 a permis de satisfaire les différents DJ en limitant les émergences vers la seconde scène du festival, géographiquement très proche, la Moon Stage.


« Ce test réalisé avec le VTX A12 JBL sur la Star Stage nous a impressionnés par sa puissance et la propreté de son rendu, et ce, malgré les émergences de la Moon Stage toute proche  » nous précise Henry Hari Ram, le directeur de Digital Aid. « Le système en A12 a parfaitement fonctionné en fournissant une expérience sonore de grande qualité aux 40 000 festivaliers.
Sa couverture très large a permis aux spectateurs danseurs itinérants de se balader devant la scène tout en profitant d’un son riche et régulier. Le WE a été chargé, mais grâce à ce système et à l’assistance sur site des équipes d’Harman, le ZoukOut 2017 a été un grand succès.  »

Le système VTX déployé par Digital Aid comportait un gauche / droite de 8 têtes A12 et 12 subs G28 posés au sol le long du nez de scène en 3 x 4, avec trois VTX V20 en guise de front fills. Les DJ ont aussi été gâtés puisque deux VTX F35 et quatre VTX S25 ont été stackés de part et d’autre de leur régie en guise de retour de scène. Digital Aid a fait usage de l’Array Calculator 3 et de Performance Manager pour configurer, caler et piloter l’ensemble du système.

On devine à gauche de l’image les 8 VTX A12 de jardin.

« Le fait que ZoukOut 2017 se tienne sur une plage a nécessité la prise en compte de l’humidité et de la température changeante propre à ce type d’environnement  » nous dit Henry.  » L’Array Calculator 3 et Performance Manager nous ont permis de gérer cet aspect facilement, en garantissant un rendu et une couverture constants.
C’était aussi la première édition avec deux scènes distinctes ajoutant une forme de distraction vis-à-vis du public et de compétition sonore entre les deux plateaux. Nous avons fait le choix de légèrement twister les deux systèmes vers l’intérieur de façon à garantir impact et cohérence sans risque d’être dérangés par le Moon Stage. »

Le mieux quand on veut de la pression, c’est de charger en bois. Derrière les crashs et en montage en 3 x 4, 12 subs G28 viennent compléter le grave délivré par les 16 têtes.

« Nous sommes honorés d’être associés à un festival aussi important que le ZoukOut  » conclut Ramesh Jayaraman, VP & GM, de HARMAN Professional Solutions, APAC. « Chaque élément de la série VTX A12 a été conçu pour offrir les meilleures performances possibles, une fiabilité totale et une grande facilité d’emploi. Nous sommes enchantés d’avoir travaillé main dans la main avec Digital Aid et d’avoir permis des performances artistiques aussi réussies sur la Star Stage du ZoukOut 2017.

D’autres informations sur le site Harmann et sur le site Freevox

Nouveautés NAMM 2018

Yamaha dévoile les nouveaux systèmes STAGEPAS 400BT et 600BT

Yamaha dévoile deux nouveaux modèles dans la gamme des systèmes portables de sonorisation STAGEPAS vendus à plus de 400 000 exemplaires dans le monde : les STAGEPAS 400BT et 600BT. Ces versions améliorées succèdent aux systèmes STAGEPAS 400i et 600i qui se sont forgés une belle réputation de solution  » tout-en-un  » puissante et compacte, assurant une grande qualité sonore.

Grâce à l’ajout de fonctions de streaming audio Bluetooth, à leurs amplificateurs et transducteurs de grande efficacité, aux DSP Yamaha, sans oublier une suite complète de fonctionnalités intégrées, les nouveaux STAGEPAS apportent une polyvalence accrue et répondent ainsi aux nouveaux besoins des utilisateurs. Les systèmes 400BT et 600BT se composent tous deux d’enceintes discrètes et légères et d’un mixeur amplifié détachable.
Livrés avec deux câbles d’enceinte et un cordon secteur, ils constituent une solution de sonorisation portable, complète, rapide et facile à déployer dans des configurations et environnements très divers. La nouvelle fonction Bluetooth autorise un streaming audio dans un rayon de 10 m autour du système : les musiciens, conférenciers ou formateurs peuvent ainsi accéder immédiatement à un accompagnement musical, des exemples sonores ou tout autre son contenu dans leur sonothèque.

Le système STAGEPAS 400BT. Les enceintes sont équipées d’un 8″ et d’un moteur 1″, alimentées par deux amplis de 200 W.

Délivrant 400 watts et 680 watts respectivement, les systèmes 400BT et 600BT offrent une puissance de sortie considérable compte tenu de leurs dimensions.
Les technologies DSP Yamaha assurent un son de haute qualité quel que soit le volume d’écoute, tout en prolongeant la durée de vie des composants grâce à des circuits de limitation sophistiqués. La conception innovante des transducteurs contribue également aux performances du système, grâce à leur qualité sonore répartie sur une zone de couverture large et homogène.
Ces nouveaux modèles possèdent 4 entrées micro/ligne et 6 entrées ligne (4 entrées ligne sur le STAGEPAS 400BT). Les entrées 3 et 4 s’effectuent via une embase de type Combo. De plus, les deux modèles possèdent une entrée stéréo sur RCA, une autre sur mini-jack 3,5 mm et une entrée Bluetooth permettant la lecture sans fil de fichiers audio.

Le système STAGEPAS 600BT. Les enceintes disposent d’un 10″ et d’un moteur 1.4″, mues par deux amplis de 340 W. Le module noir en relief à droite de la console est le récepteur Bluetooth.

Doté de potentiomètres, dont la conception améliore la visibilité en faible éclairage, la console détachable offre des contrôles intuitifs et faciles à utiliser. Un potentiomètre permet d’accéder à 4 réverbérations SPX de haute résolution, tandis que l’égaliseur 1-knob Master EQ™, exclusivité Yamaha, offre des réglages optimisés permettant d’adapter le son à son environnement. Enfin, l’éliminateur de Larsen intégré offre à l’utilisateur une possibilité accrue de supprimer les accrochages.

Le STAGEPAS 400BT est équipé d’égaliseurs 2 bandes, tandis que le 600BT ajoute une bande dans le médium. Les entrées commutables stéréo/mono permettent de transformer chaque voie stéréo en deux voies mono si une application demande de gérer un grand nombre d’entrées. Les STAGEPAS offrent aussi une entrée commutable haute impédance (Hi-Z), ainsi qu’une tension d’alimentation fantôme. Il est enfin possible d’activer et désactiver la réverbération via une pédale optionnelle.

Une vue de l’arrière des enceintes, ici la 600BT, où vient s’encastrer le module de mixage et d’amplification, l’autre enceinte servant à transporter les câbles.

Les 400BT et 600BT possèdent des sorties Monitor et Subwoofer facilitant l’extension du système. Pour les applications demandant une sonorisation de façade plus puissante, des retours de scène ou un grave plus musclé, il suffit de connecter des enceintes amplifiées, telles que les Yamaha DBR, DXR et DSR ou les caissons de graves DXS.

Le sub DXS15mkII. Un montage passe-bande pour un HP de 15″ alimenté par un ampli en classe D de 1kW et trois fréquences de coupure au choix.

Les nouveaux modèles actifs DXS15mkII et DXS12mkII, compacts et légers, complètent parfaitement les systèmes STAGEPAS lorsque vous désirez plus de présence dans le grave.

Yoshi Tsugawa, Directeur Général de la Division Yamaha Audio Pro précise :
 » Dès leur sortie en 2005, les systèmes STAGEPAS ont été très utilisés en spectacle vivant, en événementiel, en formation ou pour les discours en public, par des techniciens du son, des musiciens préférant s’occuper eux-mêmes de leur son ou même des novices en sonorisation.
Avec l’ajout de la lecture sans fil Bluetooth, nous espérons que la souplesse accrue, gage de liberté supplémentaire, inspirera des utilisations encore plus créatives de nos STAGEPAS !  »

Pour plus d’informations visitez le site Yamaha

Structures, praticables, pieds de levage, towers…

Un gros stock ASD disponible à La BS

L’usine de production de structures, praticables, crash barrières… en aluminum à Lalobbe,

Dans les nouveaux locaux de La BS à Ris Orangis, un stock de structures, praticables, pieds de levage et échafaudages ASD est désormais à votre disposition, dans un premier temps au drive (enlèvement de la commande par le client), la logistique de livraison de ce type de produits volumineux étant actuellement à l’étude. Quand on sait que le délai de livraison via ASD qui produit en flux tendu, se situe entre 1 et 3 semaines, on comprend tout l’intérêt de ce nouveau partenariat pour les besoins urgents.

Thierry Chenot, directeur/cofondateur de ASD

Un poil d’histoire pour les petits nouveaux. ASD, abréviation de Alu Soudure Diffusion est un fabricant de matériel scénique, né en l’an 2000 de l’énergie de 4 associés ayant collaboré pour Mobil Tech.
ASD produit des structures scéniques et tours de levage, échafaudages, pieds élévateurs, fabriqués exclusivement en France dans deux usines Ardennaises distantes d’une poignée de kilomètres, une dédiée à l’aluminium et l’autre à l’acier.

Nous sommes allés à Lalobbe dans les Ardennes avec l’équipe de tournage de la BS, Bruno Souchaud et Rodney Steward, pour rencontrer Thierry Chenot, directeur et cofondateur de ASD et visiter ses usines.

SLU : Thierry, comment ta distribution est-elle organisée et comment est née l’idée de ce partenariat avec La BS ?

Thierry Chenot : Notre réseau de distribution est étendu sur 3 marchés distincts : les revendeurs grossistes comme La BS, les prestataires/loueurs et les sociétés spécialisées en rigging qui achètent pour réaliser leurs propres installations de grosses scènes. Cette idée est née car chez ASD, nous produisons en flux tendu, autrement dit nous n’avons pas de stock de structure, ou très peu. Le but est de pouvoir répondre à de petites commandes urgentes de moins de 5 000 €. Je travaille de la même manière avec EES situé au nord de Paris. Nous avons pris cette décision de nous appuyer le plus possible sur notre réseau de points de vente dans le but d’alléger notre logistique.

A gauche Thierry Chenot, directeur d’ASD interviewé par Bruno Souchaud et filmé par Rodney Steward pour la web TV de la BS.

En 3 ans, nous avons fermé 1400 comptes. Il nous en reste aujourd’hui moins de la moitié, l’objectif étant de dynamiser le marché de nos revendeurs en leur fournissant des points techniques tenus par des entreprises faisant des installations et sur lesquelles nous pouvons nous appuyer à l’échelle d’une région. Ces sociétés, que nous connaissons depuis longtemps, sont tout particulièrement sensibilisées à la sécurité afin de répondre au mieux aux attentes de nos clients.

On en parlait depuis longtemps avec Eric Espaze (P.d.g de La BS) qui est un de nos clients historiques, mais à Paris il n’avait pas la place de stocker. Quand il a ouvert son dépôt à Ris Orangis, on a reparlé de la création d’un vrai stock que nous avons mis en place récemment. Ils ont à l’étude une logistique qui leur permettra de livrer, car dans l’immédiat les clients doivent venir enlever leur commande à quai ce qui limite leur rayon d’action à la région parisienne. Je suis persuadé qu’avec du stock à La BS, nous serons capables de vendre entre 20 et 25 % de plus par an.
En plus des prestataires et des revendeurs, je vais donc pouvoir viser les théâtres, les salles polyvalentes, etc. Quand quelqu’un me contacte pour une commande, je me renseigne de savoir s’il est déjà client auprès d’une entreprise ou s’il est en train de se mettre en place. La BS me permet de proposer une solution alternative, tout particulièrement pour de petites commandes. Nous avons progressivement commencé à mettre des barrières pour que les gens comprennent que nous travaillons en B2B et non plus en B2C.

Estelle Louis, directrice administrative et financière et co-fondatrice de ASD (qui n’aime pas être photographiée. Trop Tard :-))

SLU : Qui est propriétaire de ce stock, La BS ou ASD ?

Thierry Chenot : La BS est le propriétaire de ce stock constitué de différents types de structures : triangle, carrée, en 1 m, en 2 m, des angles, des pieds de levage… Et in fine, sera idéalement en mesure de répondre à des commandes un peu plus conséquentes de type 20 ponts de 1, 2 ou 3 mètres, avec des angles dans un délai de 15 jours.

SLU : Quelles sont les conditions de vente de La BS ?

Thierry Chenot : Les clients de La BS bénéficient des mêmes tarifs que s’ils achetaient chez nous.

SLU :Quel est le délai de réactivité de ASD face à une commande aujourd’hui ?

Thierry Chenot : Cela dépend des moments mais nous avons besoin en moyenne de 3 semaines. Nos carnets de commandes étant déjà remplis sur 4 à 5 semaines.

SLU : Vous envisagez de vous agrandir ?

ASD fabrique aussi des chariots de transport

Thierry Chenot : Nous avons un rythme assez intense mais nous ne souhaitons pas nous agrandir davantage car nous pensons que notre rythme actuel est optimal, c’est-à-dire sans périodes creuses. Nous travaillons toute l’année avec nos principaux clients, Novelty et Magnum par exemple dont les défilés de mode sont complémentaires des conventions au cours de l’année. L’avantage avec les défilés de mode est qu’il est très facile de les anticiper car ce sont des événements réguliers.

Cependant nous sommes toujours dans une logique de réalisations sur-mesure et c’est la raison pour laquelle je souhaite rester petit, ce qui nous permet d’être véritablement polyvalents. Notre stratégie est aussi de rester concentrés sur le territoire français même si nous avons quelques clients à export. C’est une des raisons pour lesquelles ADS n’est pas présent sur les salons étrangers.

SLU : Quel est le chiffre d’affaires de ASD ?

Thierry Chenot : Notre chiffre d’affaires est de 6,5 millions d’euros. Les plus grosses sociétés d’événementiel travaillent avec ASD : Novelty et Magnum mais aussi B-Live qui utilise plusieurs marques de structures et Dushow qui s’est complètement équipé chez nous. Nous avons deux usines, une pour les structures alu (30 personnes) et une pour l’acier (15 personnes) où sont produits les pieds de levage et toutes les pièces de serrurerie. L’activité scénique représente 80 % de la production de l’usine d’aluminium et 40 % des activités de l’usine d’acier.

Visite de l’usine d’aluminium à Lalobbe

Voyons ensemble les différentes étapes de la fabrication d’un pont alu, guidés par Thierry qui d’emblée nous précise que toutes les pièces sont fabriquées en France, même les goupilles et les aiguilles, sans parler des manchons…

Extraction des tubes

Un stock de tubes…

Thierry Chenot : Nous recevons l’aluminium en billettes, c’est-à-dire la matière première sous forme de blocs, d’origine française. Puis nous utilisons ce qu’on appelle des « filières », c’est-à-dire des machines, nous appartenant, qui transforment ces blocs en tubes. Les billettes sont chauffées. Elles passent ensuite dans une presse qui les transforme en tubes.
On peut faire des tubes de différentes longueurs en fonction de nos besoins, le but étant de calculer la taille optimale pour avoir le moins possible de chutes. Il peut y avoir plusieurs diamètres ou alliages différents cela dépend des séries.

… qui sont ensuite coupés aux dimensions nécessaires.

En alliages, nous utilisons le 6060 (l’alliage le plus basique pour les pièces de serrurerie, les chariots, etc… des objets qui n’ont pas de charge à supporter), puis le 6005 T6, les 6106 T6 et D5 et enfin le 6082. Il n’y a pas de différences énormes entre les alliages.
Ça va plutôt se jouer sur la flexion à savoir qu’une structure de grandes dimensions devra être plus résistante à la casse. Pour rendre ces alliages plus solides, on peut jouer sur leur composition en introduisant plus ou moins de silicium par exemple. Il y a donc un choix stratégique à faire suivant la structure à fabriquer.
Nous travaillons avec trois fournisseurs d’aluminium différents ce qui nous assure une disponibilité constante. Un certificat matière accompagne chaque livraison afin de garantir ensuite une bonne traçabilité. Chaque morceau de structure sera ensuite identifié afin de pouvoir déterminer son lot de matière, l’ouvrier soudeur et le client.

Soudure des manchons
Après tronçonnage des tubes à la longueur requise, ils sont installés pour la soudure semi-automatique et simultanée des deux manchons extrêmes.

Poste de soudure semi-automatique. Un manchon est glissé à chaque extrémité du tube et serré sur un axe rotatif.

Le robot soude sous cette bâche de protection


On peut constater que la soudure effectuée est parfaite.

Le tube peut rejoindre ses collègues dans les bacs.


La naissance d’un pont
Puis les barres sont installées sur des postes de travail équipés de gabarits où chaque soudeur fabrique une structure intégralement. Ils effectuent les soudures des traverses suivant le gabarit pour obtenir le produit fini. Cette étape est manuelle, nous avions envisagé de l’automatiser par des robots mais cela ne serait pas rentable en termes de coût et de temps. De plus, nous sommes contents de dynamiser le marché de l’emploi du secteur et de rester dans une logique d’artisanat.

Pour fabriquer un pont, on commence par fixer un gabarit sur l’axe rotatif (ici pour un triangle. Il y a le même à l’opposé du banc de montage.)

Quand les 3 tubes sont en place entre les deux gabarits, on commence par positionner les traverses sur un côté…


…qui reçoivent juste un point de soudure pour les maintenir en place avant de garnir les autres cotés…

…pour au final souder chaque traverse sur toute sa circonférence aux tubes à chaque extrémité.


Il y a 8 postes de montage, qui nous permettent de faire tous les linéaires aussi bien au niveau de la dimension en longueur mais aussi en section. On peut donc facilement faire du 250, du 300 ou 400. Des verrous nous permettent de régler les distances sur les postes et des gabarits s’appliquent pour gérer les têtes triangulaires ou les têtes carrées. Les barres arrivent donc avec les têtes manchonnées, on les positionne, on commence à souder, on les retourne, on remet les barreaux et ainsi de suite.
Enfin, nous avons un poste complémentaire pour les pièces les plus complexes comme par exemple les angles. Certains ouvriers pointent des angles (ils appliquent juste un point de soudure pour positionner les traverses), d’autres les soudent. L’opération de pointage est pratiquement aussi longue que la soudure car elle nécessite un savoir-faire plus technique.

Gabarit de fabrication d’un angle

Les tubes de départ vers une autre direction sont coupés pour épouser la courbure du tube qui les reçoit.


Un angle prêt pour la soudure finale des traverses.

SLU : Où recrutez-vous les soudeurs? Sur l’alu, c’est une technique particulière qui demande un vrai savoir-faire.

Thierry Chenot : Ce sont souvent des gens du coin ou des jeunes en alternance qui étudient dans un lycée technique de la région. La plupart sont bien formés à la soudure mais pas forcément à l’aluminium. Nous les formons donc nous-mêmes au processus qui a été développé en interne et qui nécessite de souder à une main.

Le cintrage des cerces
Thierry Chenot : Les tubes sont cintrés sur place également. Nous n’avons pas besoin de les chauffer, cela se fait à froid. On règle les galets puis on fait passer le tube dans une machine à rouler et il ressort cintré. Deux ouvriers sont spécialisés dans les structures circulaires. En ce moment nous réalisons une cerce de 20 mètres et une autre de 25 mètres pour les besoins de Novelty sur un défilé Vuitton programmé début janvier.

Les poulies de cintrage…

…entre lesquelles passe le tube pour obtenir une belle courbe correspondant à un rayon

Novelty et Magnum étant mes deux plus gros clients, c’est aussi pour cela que nous voulons rester une petite entreprise pour rester réactifs face à nos concurrents. Si pour une quelconque raison je dois produire en urgence du 20 mètres par exemple, je peux facilement appeler le chef d’atelier et lui demander de réaffecter un ouvrier sur cette commande. Dans une grosse structure, on ne peut pas se le permettre aussi simplement.

…afin de réaliser une cerce par tronçons de ponts.

Nous avons donc une grande variété de gabarits pour répondre à la nécessité de chaque pièce. Pour des diamètres de 2 à 4 mètres, plutôt habituels, c’est simple mais quand on atteint des 20 à 25 mètres de diamètre, ce qui est assez exceptionnel, nous sommes obligés d’utiliser des pièces particulières qui sont facilement produites dans notre usine d’acier. Avoir une usine complémentaire est donc un avantage considérable en termes de flexibilité et de rapidité. Pour faciliter le transport, les tronçons n’excèdent pas 3 m en général.

SLU : Y a-t-il d’autres matériaux utilisables et moins lourds que l’aluminium ?

Thierry Chenot : Il n’y a pas vraiment de matériaux comparables à l’aluminium. Des tests ont été effectués avec du carbone, réputé incassable et léger, mais cette matière première coûte trop cher.

Le Contrôle qualité

SLU : Comme s’effectue le contrôle qualité ?

Thierry Chenot : Nous faisons réaliser tous les mois des « essais de traction en éprouvette » dans un laboratoire spécialisé, homologué et indépendant qui teste l’étirement de pièces choisies au hasard, afin de vérifier quand et comment la matière casse, la règle étant que le tube doit s’arracher avant la soudure. Cela prouve ainsi que la soudure est surdimensionnée par rapport au tube. Une radio et également effectuée pour vérifier la qualité de la matière.

Le travail de l’acier
Distante d’une poignée de kilomètre de Lalobbe, cette usine a été créée dans les années soixante-dix par Mr Louis, un des 4 associés de ASD. Même si les étapes de fabrication sont identiques dans les deux usines, les deux matières ne peuvent pas cohabiter dans un même espace, le travail de l’acier produisant beaucoup de poussières et de dépôt gras. Les pieds sont fabriqués ici et assemblés dans une autre usine ASD à quelques km de là.

La visite de l’usine de production de pièces en acier commence aussi par le stock.

Ici les bancs de montage de structure

SLU : Que proposez-vous exactement dans la gamme acier ?

Thierry Chenot : Sur le marché de l’acier nous avons pris la décision de nous concentrer principalement sur les ponts et les pieds de levage. La plus grosse structure acier que nous produisons en série est la 800×500, mais nous pouvons faire beaucoup plus gros pour des utilisations particulières comme de la 1000 par exemple. En termes d’étapes de fabrication, c’est le même principe que pour l’aluminium. Nous effectuons en plus un traitement contre la rouille avec une peinture époxy après l’assemblage.


SLU : Comment s’organise le SAV des pieds de levage qui imposent un contrôle régulier?

On reconnaît les tubes carrés des pieds de levage.

Thierry Chenot : Le propriétaire doit en effet prévoir un contrôle tous les 6 mois afin de se prémunir en cas d’accident auquel cas il engage sa responsabilité. Nous avons donc créé des points de SAV un peu partout en France.Il y en a une vingtaine en tout. Ce sont des gens qui ont été formés chez nous et sont capables de réparer les produits. Ils sont également capables de prendre en charge les produits Mobil Tech.
Un pied de levage coûte entre 4 000 € et 6 000 €, la tendance est donc à réparer plutôt qu’à remplacer. Nous apportons aussi la certification que nos pieds de levage ont été fabriqués de la même manière que les produits de référence certifiés par la Socotec. Et nous entérinons cette garantie grâce à un contrôle effectué tous les 6 mois.

SLU : En prix, vous vous situez comment ?

Thierry Chenot : En termes de gamme de prix nous sommes assez bien placés mais quand même entre 15 et 20 % plus chers que la concurrence sur les pieds de levage afin d’obtenir la qualité qui nous semble la plus adéquate pour ce type de produit.

ASD fabrique aussi de nombreux accessoires en acier.

Un robot de soudure à l’arc


SLU : As-tu un souvenir marquant de commande spéciale ?

Thierry Chenot : La pièce la plus extraordinaire que nous ayons fabriquée en structure était une boule à facette pour la nuit blanche 2009. Elle pesait près de 4 tonnes et mesurait 7,5 mètres de diamètre ! Souvent nous faisons des pièces spécifiques pour les clients qui finissent dans le catalogue comme un mât d’éclairage pour écran led ou la finition chromée des ponts qui nous ont été commandés par Novelty.

SLU : Vous êtes capables de sortir toutes les couleurs ?

Thierry Chenot : Oui, pratiquement toutes les couleurs. Cette étape est sous-traitée auprès d’une usine spécialisée car ce sont des peintures très solides. Le délai dépend de la quantité commandée. Pour de petites quantités une semaine nous suffit. Pour 200 à 300 m de structure on a besoin de prévoir un peu plus à l’avance.


Cet industriel français discret, qui progresse prudemment pour privilégier la qualité de ses produits et la réactivité essentielle aux marchés scénique et événementiel, qui optimise la logistique de son entreprise en organisant intelligemment sa distribution autour du service, s’est finalement hissé à la place de leader dans l’hexagone, contre toute attente, juste par la volonté du travail bien fait qui lui vaut en retour la confiance des boîtes de presta : compliments !

Plus d’infos sur le site LA BS et sur le site ASD

NAMM 2018

Le PDG de Ultimate Support a acheté Radial

Mike Belitz, le président directeur général de Ultimate Support vient d’annoncer en ouverture du NAMM 2018, avoir acquis les canadiens de Radial, créant de fait un spécialiste du support et de l’interconnexion des instruments, consoles et autres appareils musicaux.

Radial a commencé son activité en 1991 sous l’impulsion de Peter Janis, PDG et fondateur, en coupant et soudant ses premiers câbles. En 1996 sort la première DI, la JDI, qui marque le début d’une avalanche d’autres boîtes, toutes plus innovantes et utiles les unes que les autres. Les années suivantes, la famille Radial s’est agrandie par le biais de la distribution de marques telles que Primacoustic, Tonebone, Reamp, Hafler, Dynaco, Iso-Max et Jensen Transformers Inc.

Depuis sa création en 1977, Ultimate Support est devenu le fournisseur d’accessoires de premier choix pour les professionnels, les points de vente et les utilisateurs, apprécié pour l’innovation et la solidité de ses produits, sans oublier un excellent support de ses clients. Ultimate Support met toute son énergie à satisfaire les besoins des professionnels au travers de multiples réponses et produits.
Ultimate Support et Radial vont unir leurs forces dans un partenariat stratégique conduit par Mike Belitz qui produira une mise en avant et l’augmentation naturelle du nombre de distributeurs, vendeurs et utilisateurs à l’échelle mondiale.

« J’ai toujours été passionné par les indispensables accessoires que l’on trouve dans le monde de la musique.  » conclut Mike Belitz, PDG d’Ultimate Support et Radial.  » Les instruments ont tous leurs heures de gloire et de désamour, mais les musiciens et les techniciens auront toujours besoin de solutions bien conçues et fabriquées. Le fait d’associer Ultimate Support et Radial va offrir un nombre incroyable de nouvelles possibilités dans le futur. »

Pour plus d’informations visitez le site Radial et le site Ultimate Supports

Nouveauté NAMM

DAS Audio muscle sa gamme de line arrays Event

Le fabricant espagnol DAS vient d’annoncer l’ajout de deux modèles venant compléter par le haut, la gamme abordable et amplifiée de line arrays d’installation et de renfort sonore Event, une tête en 2 x 12″, la 212A, et un sub équipé d’un unique 21″, le 121A.
L’Event-212A est une tête line array amplifiée à trois voies actives équipée de deux haut-parleurs de 12″, en charge chacun d’une partie de spectre différente et d’un unique moteur M-75, 3″ à dôme titane et aimant ferrite aboutissant dans un guide d’onde en aluminium injecté garantissant gain, guidage et régularité dans les couvertures latérales offertes de 90° ou 120°.

L’Event 212A

L’Event-212A est équipée de l’interface DAScontrol™ qui offre une grande facilité dans son déploiement en fonction des deux subs possibles, l’Event-218A et l’Event-121A. Il est aussi possible de tenir compte du nombre de têtes, de la compensation de l’aigu en fonction de la distance de tir, mais aussi de la prise d’angle de la ligne soit via DAScontrol™ soit grâce à l’afficheur LCD placé à l’arrière de l’enceinte.

Le moteur 3″ de l’Event-212A

Le processeur embarqué dans l’Event-212A comporte des filtres FIR donnant une meilleure réponse impulsionnelle et une phase régulière, ce qui améliore le rendu sonore global.

En plus de cette nouvelle tête, DAS présente le 121-A, un sub actif à radiation directe et charge arrière, basé autour d’un unique 21″ à aimant néodyme capable de reproduire des fréquences extrêmement basses venant compléter la réponse des têtes. La combinaison d’une radiation directe et d’une charge complexe arrière permet de disposer à la fois d’un SPL important sans sacrifier à la précision et netteté.


Le sub Event-121A avec son unique 21″ que l’on devine en haut de la caisse

Le 21LFN est le 21″ inédit avec bobine de 4″ qui équipe le 121A. Grâce à son aimant néodyme et sa suspension à double spider au silicone optimisé par une analyse à éléments finis, la sensibilité et la tenue en puissance atteignent des valeurs inédites à même de faire face au stress et au vieillissement engendré par une utilisation intensive. La distorsion est contenue par un anneau de démodulation et le refroidissement forcé de la bobine réduit le taux de compression thermique.

La puissance en classe D embarquée dans le sub atteint 3200 W en crête. Le traitement audio se fait en 24 bits. La face arrière permet d’agir sur le gain, la polarité et sur un filtre passe bas, continu entre 63 et 100 Hz.
Une commande  » cardioïde  » unique facilite l’exploitation de deux ou trois subs sans le besoin d’un processeur additionnel externe. La phase du sub 121-A est cohérente avec les trois têtes de la gamme Event, la 208A, la 210A et la dernière-née, la 212A. Enfin l’entrée audio du sub peut se faire en stéréo, une ressortie filtrée ou pas étant disponible pour chaîner des têtes ou d’autres subs.

La face arrière avec les caches protégeant du ruissellement les commandes et les différents ports.

Comme sur tous les produits DAS, les caisses sont en multipli de bouleau traitées en surface avec le revêtement ISO-flex à la solidité éprouvée. Les ferrures des têtes 212A sont conçues pour garantir rapidité d’assemblage, résistance à l’usure et précision. Le sub 121A dispose de poignées renforcées et de roulettes. Un ensemble d’accessoires facilite l’accroche et la manutention de ce système.

D’autres informations sur le site DAS Audio et sur le site Axente

A l'Accor Hotels Arena de Paris

Romain Pissenem choisit Ayrton pour créer l’ambiance torride d’Ibiza

Pour sa deuxième édition, la Fun Radio Ibiza Experience, organisée en association avec l’Ushuaia Ibiza Beach Hotel, s’est déroulée en 2017 à l’Accor Hotels Arena de Paris.
Environ 17 000 personnes se sont jointes à cet événement de musique électronique géant pour lequel le lieu s’est mué en une immense piste de danse au son des meilleurs DJs Robin Schultz, Nervo, Sam Feldt, W & W and headliners, Afrojack et Hardwell en tête d’affiche.

 » Le spectacle de Paris a comme un goût de résistance « , explique Romain Pissenem, le directeur du spectacle, et fondateur de High Scream.  » Résister, danser et s’amuser, c’est la seule réaction qu’on peut opposer face aux menaces auxquelles notre ville a été soumise.  » Pour aider Pissenem à amener à Paris l’esprit d’Ibiza et l’ambiance unique d’Ushuaia, il y avait plus de 200 projecteurs d’Ayrton, dont plus de 100 MagicBlade-FX, 50 MagicPanel-FX et 50 MagicDot-XT. Ayrton a fourni ces projecteurs dans le cadre d’une collaboration avec ces champions des spectaculaires nuits festives pour amener une fête d’enfer à Paris.

Ayrton MagicBlade FX

« L’événement parisien est important parce que c’est un grand spectacle et tout le monde a des attentes très élevées « , dit Pissenem,  » Qui plus est, c’est ma ville natale et je tiens à lui offrir quelque chose de particulier. Chez Ushuaia, nous avons sept spectacles différents, un pour chaque DJ, et un nouveau spectacle tous les jours de la semaine. Chaque année, nous créons sept nouvelles productions qui prennent de l’importance d’année en année. A Paris, nous n’avons qu’une seule occasion, une fois par an, d’offrir aux gens la plus belle fête possible. Donc, cette année, une fois que les gens sont entrés dans cette grande aréna, même à ceux qui sont déjà venus en 2016, à Paris, je voulais encore leur en mettre plein la vue avec un nouveau spectacle géant. »

Le design cette année comprenait une scène immense, un alignement de nouveaux écrans à leds et une longue rangée de projecteurs encadrant une figuration de la scène incurvée d’Ushuaia.  » On ne peut pas dupliquer tout ce qui se produit à Ibiza « , dit Pissenem,  » mais on peut apporter la même énergie, la même attraction d’un groupe de DJ internationaux, et le même spectacle d’effets délirants, le tout concentré en une folle nuit de danse ininterrompue.  » Une nuit dont le point culminant était le spectacle réalisé à 30 m au-dessus du public par douze acrobates descendus du toit avec des cordes élastiques en guise de bouquet final pour confirmer l’effet « Wow » d’Ushuaia.

Ne disposant que d’une seule journée de montage, et de très peu de temps pour l’accroche au plafond, Romain Pissenem a décidé que sa scène parisienne d’Ibiza devrait se fonder sur un design frontal capable de remplir l’immense espace et de projeter toute sa lumière dans la foule.  » L’idée de base était de donner l’impression de projeter vers l’avant toute l’énergie de la scène, de manière aussi forte que possible à la face du public, comme si c’était un prolongement de la musique. J’ai décidé de créer un immense mur de lumière, dans lequel nous avons intégré la courbe de la scène Ushuaia, tout cela formant une grande et puissante structure d’éclairage.  »

Ayrton MagicDot-XT

Romain Pissenem a délimité le haut de la scène avec une longue ligne de MagicPanel-FX et MagicDot-XT en alternance, et en a ajouté d’autres sur les côtés, intercalés entre les bandes d’écrans à leds, pour constituer l’immense mur de lumière. A l’intérieur de celui-ci, il a placé quinze ponts coudés pour simuler l’arcade de la scène d’Ushuaia. Chacun est équipé de quatre MagicBlade-FX et d’un MagicPanel-FX. Loin derrière la scène, six tours portaient chacune une demi-douzaine de MagicBlade-FX supplémentaires, alors qu’une longue rangée de MagicDot-XT se trouvait devant l’emplacement du DJ.

 » Notre souci consistait à rendre chacun des six décors de DJ différent et personnalisé, le tout en l’espace d’une soirée. Pour cette raison, j’ai choisi de cacher un peu la structure et de dissimuler les projecteurs jusqu’au moment de les utiliser. Puis nous ajoutions un produit ou une fonction différente à chaque passage de DJ et les avons progressivement intensifiés au cours des six parties jusqu’au moment où les têtes d’affiche, Afrojack et Hardwell ont commencé à jouer. C’est à ce moment-là qu’on a utilisé la totalité du système et que la foule était déchaînée.

le nouveau MagicPanel™-FX avec ses optiques à fenêtres carrées.

 » Les MagicPanel-FX étaient vraiment bons pour cela car ils sont discrets en apparence mais ils ont la capacité de faire énormément de choses. Je pouvais les escamoter jusqu’au moment où j’en avais besoin et jouer avec eux pour qu’ils n’aient jamais deux fois le même aspect. A chaque fois que je bougeais les MagicPanel-FX, cela changeait vraiment l’apparence du design, et, vu sous des angles différents dans l’aréna, le design prenait lui-même un aspect différent et une véritable profondeur en 3D.  »
Romain Pissenem a utilisé le MagicPanel-FX pour créer d’incroyables effets de volume comme de larges faisceaux de lumière en couleur avec des mouvements de balayages lents ou bien une animation rapide et frénétique, et a utilisé les motifs graphiques, la forme et l’orientation des MagicPanel-FX et MagicBlade-FX pour accroître l’intérêt visuel et réaliser de jolis effets, qui pénétraient dans le public et l’incitaient à la fête. Devant le poste du DJ, le MagicDot-XT a été utilisé à plein régime en vagues ondulantes.

 » Il me fallait quelque chose de vraiment puissant pour obtenir ce  » wow  » irrésistible et exister au milieu des écrans led « , dit-il.  » Pour cela, les projecteurs d’Ayrton étaient extraordinaires, car ils sont énergiques, puissants et polyvalents. Cela nous a permis de constituer la forme en arche et de créer beaucoup plus de tableaux. Non seulement ils sont extrêmement puissants, mais leurs mouvements et la manière décorative dont on peut les utiliser est vraiment très, très utile.

 » Pour Paris, nous avons gardé la même recette qu’à Ushuaia, mais nous avons créé un spectacle différent avec les mêmes ingrédients. L’ingrédient majeur consistait à utiliser la même équipe : Bertrand de Saint Pern, mon brillant directeur technique, celui qui fait tout avancer, Caroline Harrington, qui gère la production, Ian Woodall, le responsable technique et Leon Van Empel de S Group qui est notre loueur à Ushuaia depuis six ans et qui est venu, comme toujours, avec tout ce que je lui ai demandé d’apporter… c’est bien d’être entouré de professionnels comme eux !

 » Pour cette raison, le partenariat avec Ayrton était tout aussi fondamental : Yvan Péard est aussi passionné que moi par ce qu’il fait et pour cette raison, j’adore travailler avec lui. Ce qui est important pour moi, c’est de garder le contact humain. Yvan est un créatif, un génie, alors c’est un vrai bonheur de lui serrer la main et de trouver un moyen de créer quelque chose de grand ensemble.
Si on met deux chefs dans une cuisine, il y aura forcément une explosion de créativité. Paris est un projet de passion personnel pour nous deux et cela doit être amusant. Si vous consacrez toute votre vie à ce travail, cela doit se faire avec des gens que vous appréciez et que vous respectez, aussi bien dans votre propre équipe que parmi les personnes extérieures avec lesquelles vous travaillez.

 » J’adore la marque Ayrton et cela fait des années que j’ai l’habitude de travailler avec eux. Quand je veux créer de nouveaux effets ou de nouveaux concepts avec la lumière, je sais qu’Ayrton travaille dans un sens qui produira quelque chose de surprenant.  »
Plus d’infos sur les produits Ayrton sur le site Axente et sur le site Ayrton

Portrait de technicien

Johan Milet, des oreilles en or et de l’or dans les mains

Johan, en pleine action lors de la balance d’un band de Gospel à Mons.

Ses oreilles droit venues de Belgique, ont notamment mixé Stromae, Gims, Lara Fabian, Véronique DiCaire, Garou…
SoundLightUp a eu la chance de croiser Johan entre deux tournées autour d’un bière. Blonde. Il n’a pas résisté à l’appel. Portrait d’un ingé son haut de gamme.

SLU : Et si tu nous expliquais d’où tu viens ?

Johan Milet : Je viens de la petite ville d’Ecaussines, au Sud de Bruxelles. Je suis arrivé dans la capitale il y a 17ans. J’ai fait mes études à l’IAD (l’Institut des arts de diffusion à Louvain-La-Neuve) et me suis spécialisé à l’époque dans le cinéma. En sortant de l’IAD, David Huyvaert m’a amené avec lui sur plusieurs plans et c’est ainsi que j’ai commencé le live. Je suis devenu indépendant et ai beaucoup travaillé en sonorisation pour une société belge nommée Blue Square. Ensuite, j’ai fait un an de post prod, ce qui m’a permis de vraiment maîtriser Pro Tools, mais j’ai préféré arrêter car ce domaine est trop rébarbatif pour moi.

SLU : On te connaît plutôt côté cour. Ça a commencé où ?

Johan Milet : J’ai eu la chance qu’on me propose de mixer les retours de la tournée  » Time of Gypsies « . Je dis  » chance « , mais le terme n’est pas forcément adéquat. J’avais 48 musiciens sur scène, 29 wedges, 3 h de show. J’avais une tranche par musicien et nous ne tournions pas avec notre table de mixage, ce qui fait que j’ai dû mixer le concert sur des Innovason, des Yamaha, des Midas, j’ai même eu l’honneur de mixer sur un mélange de XL3 et de Mackie 1604. A l’époque, les artistes m’avaient donné un surnom dont j’ai vite voulu me débarrasser : Lupo (traduction : loup) parce que j’avais pas mal de Larsen. Quand j’y repense, c’était malgré tout une super première expérience.

SLU : Comment es-tu passé de  » Time of Gypsies  » à des artistes comme Pleymo, Garou, Isabelle Boulay ou encore Lara Fabian ?

David Huyvaert, ami et collègue de Johan. Il a l’air très sérieux, mais rassurez-vous, il a également beaucoup d’humour.

Johan Milet : J’en reviens encore une fois à David Huyvaert. Il formait un excellent duo (FOH/Mon) avec David Wirtgen. Petit à petit David Wirtgen a enchaîné des jobs au Canada et a laissé une place vide en Belgique. David Huyvaert recherchait souvent un mixeur Mon pour le remplacer et je suis arrivé. Je me suis retrouvé à faire beaucoup de jobs avec lui. J’ai ensuite travaillé pour Pleymo avec Charles de Schutter (Pleymo, Superbus, M). Ma carrière commençait…
En revanche, je ne me suis pas limité au mix Mon. Des productions sont venues me demander de jouer deux rôles sur la tournée d’Isabelle Boulay : PA tech au montage et assistant retour pendant le show. C’était très instructif et ça m’a permis de rencontrer Rob Mancuso (mixeur mon) et Robert Meunier (mixeur FOH). Avec cette équipe, nous sommes ensuite partis sur la tournée de Lara Fabian où les rôles étaient identiques. Aux retours, Rob mixait pour Lara et moi, je venais l’assister pour les musiciens. On se partageait une H3000.

SLU : Un peu comme sur un piano : une sorte de mix à 4 mains ?

Johan Milet : C’est exactement ça ! Du coup le routing était sympa, si le musicien avait une demande, j’assignais son auxiliaire sur le master FOH, et avec mon vieux Sony 7506, je pouvais modifier son envoi sans perturber le travail de Rob. Cette tournée m’a appris beaucoup de choses, je comprenais la manière de bosser de Rob puisque, la plupart du temps, j’écoutais la même chose que lui. Il  » ridait  » énormément sur les VCA, avec beaucoup de mouvements de fader.
Cette rencontre m’a vraiment ouvert l’esprit sur le mix retour. En Belgique (ou ailleurs !), la plupart des techniciens engagés comme mixeurs se contentent d’un mix à plat : techniquement suffisant, sans défaut, mais aussi sans âme. Je pense que les techniciens qui font ce genre de mix jouent la carte de la sécurité : ne pas prendre de risque, ne pas créer de Larsen … A y réfléchir, sur un plan artistique, ce n’est probablement pas la meilleure manière de procéder.
Je suis du même avis que Johan, d’ailleurs, sur les bancs de l’école, on nous le disait déjà :  » A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire  » !

Le selfie 75% belge avec de gauche à droite Lionel Capouillez, Nicolas Meynard, Armelle Pignon et Johan Milet.

 

SLU : C’est aussi grâce à Rob que tu as travaillé avec Véronique DiCaire, non ?

Johan Milet : En effet, nous avons eu beaucoup de discussions pendant la tournée avec Lara Fabian. Rob est un vrai pro, très sérieux dans son travail ; il a notamment travaillé avec Céline Dion, Ben Harper et j’en passe. De temps en temps, il me demandait de le remplacer sur des jobs comme Lara Fabian ou surtout Véronique DiCaire. J’ai évidemment sauté sur l’occasion. Pour lui, c’était top car il savait que j’allais avoir la même technique de mix que lui, et cela m’a m’a ouvert des portes, j’ai d’ailleurs tourné pendant plus d’un an avec Véronique DiCaire.

Bon, il vient ce micro Johan ?

SLU : Un an avec une artiste solo, ce n’est pas un peu long ?

Johan Milet : Non, c’était vraiment amusant. C’était un défi d’arriver à mixer son show car, sur ma Venue SC48, j’avais une voix, des bandes, des ambiances et une réverb. Au bout du compte, je n’utilisais que 12 fader sur ma console. Pourtant mon travail devait être très précis car Véronique avait vraiment besoin de retrouver ses repères grâce à ses in-ears.

SLU : Comment fais-tu en tant que mixeur pour être sûr que ton travail convienne aux oreilles des artistes?

Johan Milet : En fin de concert, je vais toujours discuter avec les artistes de la prestation réalisée afin de repérer ce qui est perfectible. Après, il ne faut pas se leurrer : quand on commence une tournée, personne n’est à l’aise, ni l’artiste, ni le mixeur face, ni les mixeurs retours, ni même les musiciens : il y a toujours un temps d’adaptation. Par la suite, la confiance s’installe, on ne chipote plus. Je fais les ajustements demandés mais le mix de base est toujours le même. L’important c’est d’arriver à placer l’artiste dans sa zone de confort ; une fois qu’on y est arrivé, le tour est joué. Et là, je ne parle pas seulement pour Véronique DiCaire, c’est une constante. En fait, ça peut paraître prétentieux, mais, je n’ai pas souvenir d’un artiste qui n’ait pas eu confiance en mon travail.

Johan, toujours une main sur la console et l’autre sur le micro pour être en permanence en contact avec les artistes.

SLU : On dit toujours que les in-ears coupent les artistes du monde extérieur. Comment se mettent-ils en contact avec toi ?

Johan Milet : Sur chaque production où je travaille, je demande à avoir des pédales de talk-back afin que les artistes puissent se mettre en contact avec moi de manière efficace. Il n’y a rien de plus énervant pour un musicien que de ne pas arriver à contacter son mixeur retour.
C’est primordial pour moi parce que ça me permet de me concentrer sur le mix lead sans pour autant passer à côté des demandes des autres musiciens. Dans le même ordre d’idée, je fais également installer des micros de talk chez les backliners et en façade aussi. Tout le monde doit pouvoir communiquer avec tout le monde en permanence.

La Radial HotShot DM1 utilisée pour router le signal audio soit vers le FOH soit vers les mon.

Si le budget de la production le permet, j’essaye aussi que le patcheur ait un récepteur en permanence sur lui afin d’entendre directement toute information utile.

SLU : Et comment as-tu rejoint l’équipe de Stromae ?

Johan Milet : Tout simplement. La production souhaitait travailler avec un seul ingénieur du son pour l’entièreté de la tournée. Charles de Schutter, qui à l’époque était sur la tournée de M, m’a conseillé et je suis arrivé.

Lionel Capouillez à la face de Gims

SLU : Merci Charles !

Johan Milet : Oui, je lui dois d’ailleurs encore un restaurant (rires) ! D’autant plus que l’ambiance dans l’équipe était vraiment chouette. Lionel Capouillez qui mixe la face est vraiment un ami. C’est un duo qui marche assez bien.

SLU : Au point de continuer à travailler ensemble ?

Johan Milet : Bien sûr ! A la fin de la tournée de Stromae, le scénographe de Maître Gims (Julien Mairesse NDR) est venu demander à une grande partie de l’équipe de continuer sur la tournée de l’artiste. J’ai donc suivi Lionel, mais aussi le directeur technique, le stage manager, une partie des riggers et même le concepteur lumière. Maintenant je tourne avec Loïc Nottet, toujours au retour et Lionel Capouillez, toujours à la face.

SLU : Selon toi, qu’est-ce qui fait de vous un bon duo FOH/Mon ?

Johan Milet : On se connaît. Ca fait tout. Je connais exactement sa manière de travailler, et inversement. On communique énormément. Par exemple, je n’hésiterai pas à lui dire si j’entends un petit départ dans le grave. Il suffirait qu’il soit loin du PA ou occupé sur autre chose et il risquerait de passer à côté.

SLU : Après avoir travaillé avec une telle brochette d’artistes et de techniciens … Tu te vois où dans 10 ans ?

Johan Milet : Alors là, je n’en ai strictement aucune idée. La tournée c’est bien mais à un moment ça devient répétitif, j’ai besoin de challenges professionnels pour m’épanouir donc qui sait ?

Du haut de ses 43 ans, Johan a déjà croisé beaucoup de monde. Il n’en reste pas moins humble et toujours aussi enthousiaste. Ce qui nous frappe dans son parcours, c’est cette part de chance qui a placé sur sa route des personnes qui lui ont mis le pied à l’étrier.
Mais la chance ne suffit pas, Johan est un ingénieur du son doué et rien n’échappe à la vigilance de ses oreilles, c’est un bosseur et surtout un passionné. Sa bonne humeur et son sourire cassent le cliché du technicien râleur, nous comprenons pourquoi les artistes lui accordent si facilement leur confiance.

Toujours Gims. Johan est aux commandes de sa DiGiCo SD10.

Johan a une capacité d’écoute qui lui permet de mixer ses retours avec brio, mais cet atout se double d’une capacité à intégrer les demandes des artistes avec lesquels il travaille, et cette faculté n’est pas donnée au premier venu. La communication est chez lui un maître mot. S’il a réussi à convaincre autant d’oreilles, c’est que ce garçon a de l’or dans les mains et un futur plus que prometteur. C’est ce que l’on appelle dans notre métier un bon client que l’on retrouvera sans aucun doute dans nos colonnes !