Lyon

GL events implique le MegaPointe Robe à la Fête les Lumières

©Frédéric Fuentes

Du 7 au 10 décembre dernier, comme chaque année depuis 1852, les lyonnais ont déposé des bougies à leurs fenêtres et sont allés en ville admirer les installations exceptionnelles de la Fête des Lumières.
Parmi les nouveautés 2017, le MegaPointe s’est invité avec GL events Audiovisual sur deux œuvres remarquables.

La première, sur l’esplanade de la Grande Côte à la Croix Rousse, faisait résonner les bandes originales de films culte ayant pour scène des marches d’escalier. Les concepteurs du projet Genius Scala que sont Guerric Pere, Jean Claude Durual et Aurélie Legougouec, de la société ILEX spécialisée dans l’aménagement Urbain, désiraient avoir des traceurs. L’idée étant de reproduire les faisceaux déchirant le ciel, du célèbre effet Hollywoodien, pour ouvrir la première séquence d’un film.

Alexandre Trapon, responsable technique lumière de GL events Audiovisual a tout de suite pensé au MegaPointe Robe, comme il nous le confie : « Quand j’ai su que nous pouvions être livrés à temps, sans hésiter avec Jean Pierre Cary, le pupitreur, nous nous sommes dit : « c’est le projecteur idéal. » et nous en avons installé 6. Et comme nous savions que le MegaPointe était polyvalent, nous en avons positionné 14 de plus sur une autre installation »
En effet, la deuxième œuvre qui recevait le MegaPointe était installée sur la piscine du Rhône. Le projet Météore, conçu par Jérôme Donna et Simon Milleret Godet de la DEP de Lyon (Direction de l’Eclairage Public) utilisait l’architecture du centre nautique Tony Bertrand sur les quais du Rhône, pour l’éclairer tel un vaisseau spatial sur lequel un météore venait dévoiler la ligne d’horizon.

©Thierry Perre

©Stephane Leger

« Jérôme Donna souhaitait un projecteur puissant et hybride pour éviter d’installer trop de sources, commente Alexandre. Ici, les MegaPointe ont servi à faire du faisceau pour éclairer les arêtes du bâtiment mais également à faire un Wash sur les murs. Nous en avons utilisé 14 avec Jérémie Halloin au pupitre. »

GL events Audiovisual avait commandé le nouveau projecteur de Robe dès son lancement, ce qui lui a permis de disposer de 24 machines pour le grand bonheur des concepteurs lumière lors de cet événement.

Montée de la Grande Côte :
Agence ILEX : Guerric Pere, Jean Claude Durual et Aurélie Legougouec
GL events Audiovisual : Frédéric Fuentes, Alexandre Trapon, Jean Pierre Carry

Piscine du Rhône :
Mairie de Lyon Direction de l’Eclairage Public : Jérôme Donna, Simon Milleret Godet
GL events Audiovisual : Frédéric Fuentes, Alexandre Trapon, Jérémie Halloin, Jérôme Toutin


Et d’autres informations sur le site Robe

Amsterdam, du 6 au 9 février

ISE 2018, la destination de l’industrie audiovisuelle mondiale

La quinzième édition aura lieu à la RAI d’Amsterdam du 6 au 9 février et promet d’être la plus grande et la plus Intéressante depuis son lancement. Le changement le plus évident par rapport au salon 2017 est l’ouverture d’un nouveau hall d’exposition, le hall 15, ajouté pour répondre aux besoins des fournisseurs et prestataires de services désireux de prendre part à ce salon. Il sera localisé vers l’entrée.

La veille de l’ouverture

Le 5 février, soit la veille de l’ouverture du salon, des conférences sont organisées, toutes accessibles aux exposants et aux visiteurs de l’ISE.

La conférence de l’Audio Forum, explorera les opportunités et les challenges qui peuvent surgir au cours de la distribution de l’audio sur IP. Audio forum rassemble les mondes de l’audio AV et pro et cherche à améliorer le dialogue et la compréhension entre les professionnels du secteur. La conférence se concentrera sur les domaines suivants : transport audio digital, conception audio avec l’audio sur l’IP et protocoles audio digitaux.

La conférence Smart Building fera le point sur les toutes dernières technologies et des études de cas concernant les bureaux « intelligents », les maisons, les bâtiments et les villes. Une journée complète y est consacrée. L’édition 2017 avait attiré plus de 400 visiteurs et des conférenciers leaders dans leur secteur ont déjà confirmé leur intervention en février.
Le thème de cette année est « D’un bâtiment intelligent à une ville intelligente » et, nous confie Bob Snyder, le Président de cette conférence « Alors que de plus en plus de réseaux numériques recouvrent l’espace urbain, de nouvelles approches émergent. »

Le discours d’ouverture de l’ISE 2018

Carlo Ratti

La conférence Smart Building sera suivie du discours d’ouverture de l’ISE 2018, donné par Carlo Ratti, l’éminent architecte italien, inventeur et professeur au laboratoire Senseable City du MIT aux Etats-Unis. Dans son discours, Carlo Ratti explorera le concept Senseable Cities :
« Le déploiement croissant des capteurs et de l’électronique portative au cours des dernières années permet une nouvelle approche de l’étude de l’environnement bâti. La manière dont nous décrivons et comprenons les villes est en radicale transformation, parallèlement aux outils que nous utilisons pour les concevoir. »
Le professeur Carlo Ratti abordera ces sujets avec un point de vue critique à travers l’examen de divers projets auxquels il a participé. Une réception officielle d’ouverture suivra le discours de Monsieur Carlo Ratti et le buffet sera ouvert à tous. Une opportunité pour élargir son réseau et planifier les quatre jours à venir.

Autre nouveauté en 2018, la conférence TIDE se déroulera à l’hôtel Okura près de la RAI. Cet évènement est organisé par Avixa, l’association professionnelle anciennement nommée InfoComm International. TIDE est une conférence sur le leadership qui explorera l’intersection du contenu, de l’espace et de la technologie et qui montrera comment ces trois éléments peuvent se réunir pour créer des expériences immersives exceptionnelles pour les clients.

La World Masters of Projection Mapping

La nouvelle compétition des World Masters of Projection Mapping organisée en parallèle, présentera l’élite du mapping vidéo projeté en 3D. Cette compétition est une coopération entre le Festival de la Lumière d’Amsterdam, Integrated Systems Events (ISE) et la RAI d’Amsterdam. Le challenge artistique et technique pour les cinq artistes choisis sera de créer une vidéo artistique qui sera mappée en 3D sur l’architecture du EYE Filmmuseum afin qu’elle soit appréciée depuis différents points de vue : un challenge unique pour les artistes.

Photo ©Janus van den Eijnden

Le jury, dirigé par Lennart Booij, se réunira le 8 février et le gagnant sera annoncé à l’ISE le 9 février au matin lors d’une manifestation spéciale mettant en vedette les cinq finalistes. Durant cette période, les visiteurs de l’ISE auront la possibilité de s’offrir une croisière/dîner de deux heures partant du port de la RAI vers l’emplacement de la compétition en centre-ville. La vidéo gagnante et celle des autres finalistes seront également projetées sur le EYE Filmmuseum le vendredi après-midi après la clôture de l’ISE.

Les différentes zones technologiques

Lorsque le salon ouvrira ses portes, les 75 000 visiteurs attendus auront 15 halls à découvrir. Plus de 1 200 des principaux fabricants et fournisseurs de services seront regroupés par thèmes correspondant à sept zones technologiques : Education, Smart Building, Signalisation digitale, Pro Audio/Live events, communications unifiées et Résidentiels. Une centaine de lancements de produits est attendue. Il y aura par ailleurs et pour la première fois, une zone XR dédiée aux technologies de réalité virtuelle, de réalité augmentée et de réalité mixte.

Ci-après le plan du salon, en scrollant vous pouvez grossir l’image et découvrir le nom des exposant dans chaque espace.

Voici le plan du salon, en scrollant vous pouvez grossir l’image et découvrir le nom des exposant dans chaque espace.

En effet, une toute nouvelle XR Technologie Zone de près de 500 m2 a été installée à l’arrière du Hall 8. La pièce maîtresse de cet espace sera apportée par Holovis. Cette société est leader dans la conception d’expériences sensorielles dans les secteurs du divertissement, de l’industrie et du commerce de détail. Un X Reality Hub accueillera une série d’ateliers et de présentations tout au long du salon.

Les prix des innovations : InAVation Awards

Se déroulant le soir du premier jour du salon, cet événement ne cesse de se développer et apportera une fois de plus la reconnaissance au meilleur de l’industrie audiovisuelle mondiale. Les gagnants de toutes les catégories “technologies et projets” seront annoncés au cours du Project Awards qui réunit les meilleurs intégrateurs et consultants mondiaux.

Les présentations de produits et études de cas

Sur trois scènes situées parmi les stands seront organisées des présentations de 30 minutes visant à mettre en avant les entreprises innovantes et des études de cas conduites par les exposants, des partenaires et des consultants.
Ces sessions sont ouvertes à tous les visiteurs et aucune réservation n’est nécessaire. Pour 2018, ces agoras se nommeront CEDIA Smart Building Solutions Theatre sponsorisée par KNX, l’AVIXA Unified Communications Solutions Theatre sponsorisée par Crestron and l’AVIXA Commercial Solutions Theatre sponsorisée par Crestron.

Les conférences

L’ISE 2018 sera donc une opportunité pour beaucoup d’assister à de nombreuses conférences et ainsi profiter de nombreuses opportunités de développement personnel. Cela inclut :

  • Digital Signage Summit ISE : Cette conférence d’une demi-journée se concentrera sur les dernières technologies concernant l’affichage dynamique. Elle est organisée par Invidis Consulting, partenaire de l’ISE et sera animée par Florian Rotberg.
  • Sports Venue and Fan Engagement Summit : Pour 2018, SVG Europe fait équipe avec les publications PanStadia & Arena Management Magazine pour créer un sommet se concentrant sur l’expérience globale dans un stade moderne et en particulier vers les technologies visant à améliorer l’engagement des fans. La conférence sera constituée d’exposés et de présentations par des diffuseurs, fournisseurs de services, architectes, concepteurs et consultants.
  • XR Summit : C’est une nouvelle conférence d’une journée complète qui présentera les derniers produits de réalité virtuelle et de réalité augmentée, les flux de travail et les solutions disponibles pour le marché de l’audiovisuel. C’est le partenaire VR Days Europe qui la produira et elle sera animée par Benjamin de Wit le directeur du festival VR Days.

Les ateliers formation

Comme toujours il y aura une grande variété de formations produites par CEDIA et AVIXA. Elles commenceront la veille de l’ouverture du salon et seront accessibles sur toute la durée de l’événement. Tous les détails sont disponibles sur le nouveau site d’accréditation en ligne, l’ISE Ticket Shop.

Le directeur de l’Integrated Systems Events, Mike Blackman nous confie : « Nous sommes convaincus que l’ISE 2018 sera l’exposition la plus excitante de l’histoire du salon. Comme toujours, nous avons écouté les exposants et les participants et passé les six derniers mois à concevoir une manifestation qui offrira une expérience inoubliable. »
Pour avoir les dernières mises à jour du salon, visitez le site internet d’Integrated Systems Europe

Offre d’emploi

La BS recrute un(e)Technico-commercial(e) itinérant(e) secteur IDF

La BS, société spécialisée en vente de produits techniques (éclairage, sonorisation, textile, machinerie scénique, photo et vidéo), recrute un technico-commercial sur le secteur Ile de France pour promouvoir les produits de son catalogue auprès des théâtres, salles de spectacles, municipalités, associations, compagnies…

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Offres d’emploi

La BS recherche 2 technico-commerciaux Sud-Ouest et Sud-Est (H/F)

La BS, société spécialisée en vente de produits techniques (éclairage, sonorisation, textile, machinerie scénique, photo et vidéo) pour le spectacle et l’audiovisuel en France et à l’export, recrute deux technico-commerciaux itinérants, un sur le secteur le Sud-Ouest et un sur le secteur Sud-Est

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Offre d’emploi

La BS recherche un Conseiller technique généraliste VPC (H/F)

La BS, société spécialisée en vente de produits techniques (éclairage, sonorisation, textile, machinerie scénique, photo et vidéo) pour le spectacle et l’audiovisuel en France et à l’export recherche un conseiller technique VPC en éclairage, audio et vidéo.

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Chauvet crée une filiale en France

Chauvet quitte son distributeur Algam pour créer sa filiale Chauvet France à Paris, prenant ainsi en charge la distribution directe et le service après-vente des marques Chauvet Professional, Chauvet DJ et Iluminarc à travers l’Hexagone. Pour Chauvet, dont les marques ont été représentées en France jusqu’ici et depuis plus d’une décennie par des distributeurs, cette nouvelle approche de distribution directe témoigne de son engagement sur le marché français et de l’importance de ce marché pour la société Américaine.
« Beaucoup de nos clients français achètent nos produits depuis des années. Le moment était venu de les soutenir en ayant une présence directe en France », a déclaré Albert Chauvet, PDG de Chauvet. « Avoir une présence locale nous permettra de répondre beaucoup mieux aux besoins spécifiques de nos clients. »

Chauvet France Team

Chauvet France se consacrera exclusivement à l’éclairage, un objectif qui, selon l’entreprise, améliorera également son niveau de service. « Nous croyons que l’éclairage mérite un engagement à temps plein », a déclaré Michael Brooksbank, directeur général de Chauvet Europe.

Chauvet France est composée de professionnels de l’éclairage chevronnés, parmi lesquels Martin Fournier, récemment nommé directeur commercial Europe, Jérôme Garnier, Nicolas Pommier et Juliette Masson. « Nous mettons tout en œuvre pour offrir une expérience client de la plus haute qualité », a déclaré M. Fournier. « Nous avons une large gamme de produits, tous conçus pour pouvoir répondre aux besoins spécifiques de nos clients. »
Chauvet France est la troisième filiale européenne et la cinquième filiale du fabricant basé en Floride dont les produits sont par ailleurs vendus via un réseau de distributeurs agréés dans plus de 100 pays.

  • Chauvet France est situé au 3, rue Ampère, 91380 Chilly Mazarin.
  • Les demandes de vente ou de service peuvent être adressées à [email protected]
  • Et Pour recevoir des informations de Chauvet France, vous pouvez vous inscrire en ligne sur le site Chauvet France.

Best Audio & Lighting, nouveau distributeur d’Elation en France

Elation Professional est heureux d’annoncer que Best Audio & Lighting a été choisi pour être le nouveau distributeur de leurs produits en France.
Best Audio & Lighting, une des filiales du groupe Dushow, qui a démarré il y a 30 ans la distribution des systèmes de diffusion Meyer Sound puis s’est diversifié dans le domaine de l’audio, s’ouvre aujourd’hui à l’éclairage.


Marc Librecht

“Un partenariat avec Best Audio & Lighting était une étape logique de notre développement sur le marché français” declare Marc Librecht, directeur des vente et marketing d’Elation en Europe.
« Renforcer la position de notre marque dans un pays européen aussi important que la France est une étape de notre stratégie de développement et nous sommes fiers de cette opportunité de travailler avec une entreprise aussi connue et respectée, appartenant par ailleurs au groupe Dushow ».

Sebastien-Nicolas

Sébastien Nicolas de Best Audio & Lighting declare :
“ Afin de servir au mieux le marché mais également nos clients, il est apparu comme naturel de proposer de l’éclairage en plus de systèmes de sonorisation. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de collaborer avec Elation et pensons que ce partenariat est gagnant-gagnant pour les deux sociétés. »
Best Audio & Lighting travaille avec des sociétés de prestation/location et aussi des clients rattachés aux secteurs du théâtre, des parcs de loisrs, des musées, de l’architectural entre autres. Leur expérience dans l’industrie technique du spectacle et leur réseau est un avantage pour que la marque Elation puisse se développer.

Alain Lheriteau

“Notre spécialisation dans les évènements live est notre force, car nous fournissons un excellent service à nos clients, » nous confie Sébastien Nicolas, ajoutant que cette ouverture à l’éclairage bénéficiera aux clients de Best Audio & Lighting.

Ce sont les raisons pour lesquelles un professionnel de la lumière comme Alain Lheriteau a rejoint l’équipe. « Dorénavant nous serons capables d’étendre notre marché à la lumière, mais aussi au secteur de l’installation et nous serons aussi dévoués à l’éclairage que nous le sommes pour l’audio ».
Ce nouvel accord de partenariat entre Elation Professional et Best Audio & Lighting entrera en vigueur le 15 février 2018.

Plus d’infos sur le site Best Audio & lighting et sur le site Elation

Lyre motorisée hybride à lampe

Robe MegaPointe, le robot

Mes côtes me tirent des larmes de douleur. Sous mon cuir miteux, j’ai toujours un vieux pull marin, de l’époque où le froid des petits matins combattait avec la laine de grand-mère. Pour le moment, il comprime à chaque pas mon flanc écorché.
Je franchis l’ornière, agrippé à ma vieille BMW R100CS, une antiquité dure comme un bout de poutre et indestructible. Enfin je le croyais encore il y a 5 minutes. Avant le flash. Ce feu d’étoiles au fond des yeux qui fit vaciller ma brêle et m’envoya valdinguer dans le fossé.

J’ai de grosses mouches opaques autour du crâne et les idées marécageuses. Il faut surtout que je me casse de la route, les camions roulent dessus comme des boules de bowling. Et je n’ai pas envie de finir en Strike. Certaines bribes me reviennent, comme un tunnel de lumière qui surgit de l’horizon. Des phares peut-être, mais je ne connais rien d’aussi puissant. Et le seul engin dont je peine à me rappeler n’était pas plus haut qu’une roue de secours. Est-ce que je l’ai accroché ?
Vers la lisière toute proche, dans cette campagne perdue de Tchéquie, une suite d’entrepôts s’endort à mesure que le crépuscule s’installe. Un des bâtiments a un costume de plâtre tout neuf, et plus de portes que les autres. Je ne rejoindrai pas mon motel cette nuit, autant me trouver un endroit chaud. Je passe sous l’enseigne de néon. Un mot immense sourit au ciel. « Mega ». Rien de plus. Et pour l’instant peu m’importe, je force une serrure avec le tournevis et j’entre dans un beau bureau chauffé.
Un entrelacs de couloirs me permet de déboucher dans une grande pièce, haute de plafond, aux murs peints alternativement en blanc ou noir. De gros projecteurs se bousculent dans un coin, perchés sur des pieds de métal. Des câbles pendent sur des râteliers, entre des rangées de plaques de polyester. Un studio de photo ou de cinéma pensais-je, avant d’avoir la surprise de ma vie en allumant toute la lumière.

Un étrange robot trône, gros comme un lynx noir, sur une petite estrade. Son corps luit doucement sous la lumière des néons. Plastique injecté me dis-je. Les jointures parfaitement imbriquées et la précision du dessin (aérodynamique) n’ont pu être faites que dans une usine spécialisée, à la presse de 5 tonnes.

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Le plus gros du robot est composé d’une sorte de tuyère futuriste, longue d’une petite moitié de mètre, surmontée d’une large lentille transparente, large d’un demi-pied. La qualité du verre est irréprochable. Je soupèse rapidement l’engin, à peine plus de 20 kg. Compact, dense, mais avec des matériaux au poids réduit.

Une large fourche rotative à deux bras le raccroche à une petite base munie d’un écran, de deux poignées et de quelques connecteurs spécifiques. Le tout semble pouvoir s’articuler dans tous les sens.
L’étrier du socle enrobe parfaitement les contours hexagonaux de l’appareil. Je remarque que les quatre vis tenant le capot supérieur ont bougé. Avec un tournevis plat je les desserre d’un quart de tour.
La carapace de plastique glisse sans bruit, retenue par un câble d’acier. Un autre coup de vis et l’élingue se libère. Je fais de même pour la partie inférieure et je me retrouve face à une mécanique d’horlogerie protégée par deux larges turbines. Cartes électroniques, moteurs, pièces mécaniques ou en verre, tout semble construit spécifiquement par une industrie de pointe.

Les différentes chaînes de montage doivent former un consortium impressionnant, un village d’usines installé quelque part dans les territoires de la République Tchèque.
J’imagine cinq ou six cents ouvriers spécialisés à la manœuvre, répartis dans une demi-douzaine de chaînes de montage, certains en blouses, d’autres en bleu, avec cette étrange marque brodée partout, comme sur les pièces que j’ai devant les yeux : Robe. Une liasse de données techniques est coincée sous un pied, une documentation en plusieurs langues, archi-complète.


La Robe MegaPointe succède à la Robe Pointe, comme le complément parfait de la série BMFL. Conçu avec l’aide de nombreux éclairagistes, elle reprend les lignes de sa célèbre grande sœur, mais en poussant à l’extrême chaque fonction. Cette suite d’innovations témoigne de l’inventivité constante de Robe et bénéficie de son modèle industriel.
Chaque pièce est conçue puis fabriquée dans le complexe Tchèque, dans l’un des nombreux pôles optique, électromécanique, plastique ou sidérurgique. Seule la lampe, une exclusivité Osram pendant 5 ans, ainsi que quelques puces électroniques, sont sous-traitées. L’assemblage est réparti dans l’une des 6 chaînes de montage, avec un plein rendement prévu en 2018, où 1200 MegaPointe seront produites par mois.


La plaque du haut m’intrigue. Sur les flancs, coincés sous des longerons de plastique, deux pièces de mousse sont tenues par des scratchs, sans doute pour éviter les dépôts de poussières et de matières grasses. Signe qu’un appareillage particulièrement sensible doit être protégé. J’ôte les quatre vis cruciformes et fais glisser la pièce hors de sa cornière. Je découvre alors un bloc optique composé d’un double assemblage de lentilles sur guide métallique.

Les deux parties coulissent par le biais de courroies crantées. Quelques connecteurs séparés alimentent des moteurs, moins simples à enlever qu’une cassette de connexion mais plus fiables sur la durée.
Ce module ressemble fort à un train optique de zoom, avec une excursion hors du commun, et un champ focal immense. Machinalement je nettoie les cristaux et fais jouer avec précaution les courroies, en vérifiant leur tension. Dans le conduit maintenant libéré, de bien curieux dispositifs apparaissent.

Deux pétales de verre, comme passés au papier de verre, sont repliés tout près de la grosse lentille, à l’extrémité du robot. L’une est juste brossée, l’autre montre une texture de neige gelée, et les deux peuvent à tour de rôle ou ensemble se faufiler à l’intérieur du chemin optique.
De part et d’autre se situent deux pattes mécaniques armées d’un trio de gemmes brillant. Le trident le plus proche, à l’opposé des lames de Frost, présente trois prismes, chacun serti sur un engrenage rotatif.
Le premier, circulaire, a 8 facettes disposées en étoile. Le deuxième, 6 lames parallèles, et le troisième, un incroyable kaléidoscope à 32 faces.
Le deuxième diadème a aussi un prisme circulaire à 8 facettes, mais aux pentes moins accentuées, un prisme linéaire à 6 plans identiques et, à peine visible à l’œil nu, comme un cylindre gravé dans le verre. L’ensemble est assemblé de manière si condensée que chaque dispositif doit laisser sa place à l’autre dans le conduit de sortie. Les pétales ne peuvent se déplier si la première roue de prisme est engagée, tout comme les lentilles de focale dépliées à leur apogée empêchent l’insertion de la deuxième.


Pour accéder au cœur de la machine, je dois démonter les turbines situées de part et d’autre. J’ai déjà repéré deux ventilateurs au niveau des ouïes, derrière les filtres en mousse, et je suspecte les bras et la base du robot d’en accueillir d’autres. Mais le modèle qui me fait face est d’un autre calibre. Mon tournevis cruciforme vient rapidement à bout de cette armure. Les entrailles mécaniques s’offrent à moi.


C’est un dispositif d’air forcé pulsé, avec deux chicanes d’entrée comme le turbo d’un moteur. Sur le ventre, un bloc lacéré d’immenses ailettes, évacue la chaleur immense qui règne à l’intérieur.

Une étiquette jaune me dévisage. Danger électrique absolu. Grosse section de câble, plaque de protection qui masque à peine un jeu de bobinages et condensateurs.
J’ai en face de moi un transformateur particulier, un amorceur électrique capable de produire de fulgurants pics de courant. Ce robot noir contient un torrent d’innovations et de savoir-faire à l’usage d’éclairagistes avides de sensations et d’illusions.

La MegaPointe s’articule autour de deux pôles. Le premier, au plus près de la large lentille de 15 cm, entremêle un système zoom focal à deux lentilles sur courroie et deux roues de prismes. Les deux 6 facettes linéaires, les deux 8 facettes circulaires, le 32 facettes circulaire et le cylindrique se combinent avec les deux roues de gobos et les deux lames de Frost comme des gemmes au cœur d’un rocher abattu par la foudre.
L’immense profondeur de champ et l’excursion du zoom permettent d’exploiter un mode Beam de 1.8° à 21° et spot de 3° à 42°. Le shutter/dimmer, composé de deux lames aux bords dépolis, sait découper la lumière dans un stroboscope endiablé ou obscurcir lentement la violence de la lampe.


Un millefeuille de disques irisés mène la danse sur quelques centimètres. C’est si compact qu’il reste à peine l’épaisseur d’une pointe de crayon entre les roulements, et les moteurs forment une barrière infranchissable en bas de l’appareil. Je distingue, à mesure de mon exploration, des créations surprenantes. Le plateau le plus large contient d’autres engrenages, disposés comme sur un manège.
Neuf gobos de verre présentent différents symboles, hiéroglyphes inconnus pour la plupart. J’identifie cependant une nuit d’étoiles, et comme le pelage d’un fauve ou une pluie de feuilles d’érables. Les matériaux bénéficient d’un traitement spécial pour résister aux fortes températures. Je peux facilement détacher chaque pictogramme pour en changer le contenu, mais s’il me prenait l’envie d’en changer, je devrais sûrement contacter un représentant « Robe » pour bénéficier des mêmes propriétés.

Une roue d’effets est entièrement tatouée de trous discontinus, et l’autre roue de gobos voit sa peau de métal gravée de dix formes simples, et d’une suite de cinq trous de plus en plus petits. Les quatre dernières scintillent de belles couleurs. La première présente un arc-en-ciel de treize vignettes, composition alternant des couleurs franches avec des teintes pastel.
Les trois suivantes, bizarrement désaxées comme pour éviter les reflets ou la blessure trop vive d’un puits de chaleur, forment un ensemble cyan, magenta et yellow. Tout en bas, avant d’entrer dans la gueule du dragon, une dernière pastille, délicatement rosée, se tient isolée.

Le choix des gobos témoigne aussi de la volonté de Robe à proposer un hybride ultime. Située dans la zone basse du projecteur, la première roue contient 10 gobos simples, percés directement dans le disque de métal, ainsi que 5 trous à différents diamètres, pour simuler un iris. La deuxième roue permet de faire tourner 9 gobos interchangeables construits dans un verre spécial.
La puissance de la lampe impose à ces pièces sensibles une résistance accrue à la chaleur, qualité que devront valider les gobos personnalisés devant Robe. Les formes actuellement disponibles dans le projecteur butinent entre volumétriques psychédéliques, habillage naturaliste et standards revisités. L’ensemble de ses fonctions est compressé avec les plateaux de couleurs dans quelques centimètres, mais reste facilement accessible par démontage de tout l’arrière du projecteur.
Les trois disques de couleurs primaires et la roue de 13 teintes sont placés de biais par rapport à l’axe de la lampe, pour éviter les reflets et l’accumulation de chaleur. Conséquence des recommandations de nombreux éclairagistes consultés par Robe, les couleurs sont plus pastel, plus adaptées aux captations télévisuelles, théâtres et comédies musicales, tout en préservant les teintes franches des concerts plus électro et rock.


Enfin, ultime étape, dans un siège de fer, entourée de ventilation et de moteurs, apparaît la pièce maîtresse. Une lampe exclusive, siglée Osram SIRIUS HRI 470 W RO, est fermement ancrée dans son socle de céramique, encadré de quatre ressorts.
Ces guides lui offrent un débattement de plusieurs centimètres vers l’avant, une position d’attaque pour accentuer encore plus sa morsure.
Cet assemblage est entièrement démontable pour faciliter l’entretien et les réparations de la machine, toute la partie arrière peut être retirée.

Une fois les capots remontés, je décide d’étudier cette fameuse ampoule en virant les deux vis ¼ tour de l’arrière, puis en la dévissant d’un petit mouvement du poignet. D’allure modeste, elle ressemble à une fleur de porcelaine dont l’unique pistil aurait propulsé sa lumière d’airain en une longue ligne droite vers l’horizon. Sa corolle intérieure luit comme un miroir et sa courte tige en céramique s’agrippe à deux pôles électriques, ses racines à elle.

La lampe Sirius 470 W RO aura une durée de vie de 1500 heures si elle brille de toute la force de ses 470 W, et 2000 si elle s’économise à 380 W. Son flux lumineux dépend énormément des conditions d’utilisation, et de ses nombreux modes de fonctionnement. Mais, d’une manière générale, c’est zoom ouvert au maximum qu’il est le plus important.


Les mesures

Mode Spot faisceau serré

À 80 mètres de distance, zoom à 3°, le MegaPointe est capable d’impacter une cible de 4 mètres avec 2500 lux.


Mode Spot faisceau 20°

Mode Spot faisceau large

En Spot il atteint les 15 400 lumens à 42° d’ouverture, soit une efficacité de 33 lm/W, plus élevée que les 21 lm/W du BMFL qui demande 1700 W pour produire 36 000 lumens.


Mode Beam faisceau serré

Mode Beam faisceau 20°

En Beam, il émet 15 000 lm à 20°. En faisceau serré, 1,83° l’éclairement ponctuel est gigantesque, supérieur à 1 million de lux qui est la limite de mesure de notre luxmètre muni d’un filtre X10.
Trois mesures permettent de limiter sa puissance. En mode économique, son flux descend de 20 %. C’est moins de perte qu’en haute restitution de couleur (High IRC) où la baisse est de 30 %. Le mode « proximité » ne limite pas le flux, mais l’ouverture de zoom à 3° minimum, passe la distance de sécurité de 18 mètres à 8 mètres.


La courbe est de type Square


Situés à l’arrière, les connecteurs à cinq ou trois broches, ainsi que la prise Ethernet, accompagnent la fiche jaune PowerCon True One au-dessous du porte fusible.
Je fais le tour et, alors que je touche aux quatre boutons de navigation, l’écran s’allume. Il se retourne d’une pirouette et m’annonce son adresse DMX, un mode de fonctionnement compris entre 34 et 39 canaux, et une suite de protocoles oscillant entre RDM, W-DMX, ArtNet, MANet1 et 2 ou sACN. Le moniteur est tactile, toutes les caractéristiques s’affichent d’une pression du doigt.
Un message d’erreur apparaît, puis se résorbe. Sans doute un capteur avait apprécié mon remontage précis de la carrosserie et le déblocage de la lyre, les deux petites clenches situées près des bras. La nuit a descendu son rideau de velours quand je me saisis d’une console de pilotage DMX. J’ai pu facilement appairer ma console à un émetteur Lumen Radio d’un clic. Sur mon modèle, l’émetteur est déjà inclus dans la base du projecteur. J’allume la lampe. Des photons de poussière virevoltent le long d’une colonne de lumière aux bords d’acier.
La langue de feu du projecteur s’étire comme un long tube aux bords pratiquement parallèles. Le spectre des radiations de chaleur de la lampe s’effiloche dans son viseur, un léger tremblement pendant deux minutes, puis comme une onde qui tourne en périphérie de sa zone de projection. Une fois les effluves de la lampe stabilisées, la sensation disparaît.

Je m’amuse avec les paramètres de position. Ondulant avec légèreté, la lyre accélère à ma mesure et file avec célérité sans jamais trembler. Capable de balayer le plafond en quelques dixièmes de seconde, elle s’arrête net, avant de repartir à toute vitesse dans un autre sens. Elle se pétrifie encore une fois, son phare rangé dans une étagère toute proche, encombrée de cartons. Des cartons commencent à se consumer. Ce projecteur est, vraiment, vraiment incandescent.

La Mega continue de puiser dans les innovations passées de Robe, comme le stabilisateur de position EMS, l’option Wireless CRMXTM de Lumen Radio, le réglage de HotSpot, le Gobo Flat Field ou encore l’autofocus. Mais elle apporte aussi quelques nouveautés réjouissantes, tel le mode HighCRI, une sécurité en emploi de proximité, le Beam Shaper et des patterns d’effets réglables.


Alors elle ouvre son faisceau en de multiples rayons et m’englobe dans sa lumière. Resserrée à l’extrême, une étoile se tapit dans un mur de la pièce. Ses reflets enrobent l’espace d’une lueur blafarde. Sur le mur situé à cinq mètres, le diamètre de l’astre est quasiment celui de la lentille de sortie, et son éclairement dépasse largement le million de lux.

Avec cette ouverture, éclairer deux personnes de plain-pied demanderait le recul d’un stade, et la visibilité serait suffisante pour satisfaire tous les spectateurs massés sur la pelouse, au-dessus des 2000 lux imposés généralement par les caméras. Cette étoile a un volcan en son centre, un point chaud plus lumineux qu’à son horizon. Je gère le déplacement du chariot de la lampe au sein du projecteur, pour étaler ou au contraire intensifier son œil.
A son apogée, l’éclairement atteint les deux millions de lux, et l’impact est si brillant que personne ne peut le fixer à l’œil nu. Cette fonction Hotspot, dans un raccourci d’anglais, peut multiplier la luminosité centrale par sept, ou redescendre à un compromis acceptable d’un rapport de deux à trois fois entre le milieu et les bords.
Cette étoile enfle jusqu’à atteindre presque deux mètres sur le mur d’en face, avec un peu plus de 20 degrés d’ouverture. Les dérives lumineuses du centre sont apparentes, comme si on regardait un bol de lait sous un mauvais éclairage.

J’enclenche le Flat Field sur le deuxième disque de gobos, pas pour projeter une des formes disponibles sur le mur, mais juste pour métamorphoser son pinceau laser en une voluptueuse lune gibbeuse. Le mode Spot s’enclenche, l’étalement devient plus précis, les bords d’une netteté sans faille. Chaque respiration peut la faire grossir quatorze fois, sans jamais changer sa focalisation.

Une ombre passe à tout petits pas sur un côté, avant d’englober toute la lumière, telle une porte que l’on referme. L’éclipse disparaît de la même façon, après une période d’hésitation en début de variation, comme un seuil un peu élevé.

Avec son module de trichromie et sa roue d’aquarelle, le projecteur repeint la pièce aux couleurs pastel d’une scène de cinéma. À une vive vignette bleu nuit succède une lune de brique, noyée de sang, avant de laisser passer un énigmatique ciel violet. Une prairie sous le soleil et un vieux brin de lavande disparaissent.
L’ambre d’une ville nocturne et les fausses roses à la consistance de chewing-gum prennent leurs places. Puis les teintes fusionnent, jamais clinquantes, tout en retenue et subtilité, un arc-en-ciel clair-obscur pour conte fantastique.

Les mélanges CMY sont plus délicats qu’auparavant, et permettent un éclairage plus mesuré. La roue de couleurs s’inspire des teintes TV, remplaçant les jaunes et orange clinquants par de beaux roses ou lavande, et des CTO plus fins. Son faisceau glacial est calibré à 6570K, il n’est donc pas des plus à l’aise avec les ambres et rouge.
Le défaut naturel des lampes Sirius, avec un rendu des couleurs limité à 80, si peu gênant dans une utilisation tout en faisceau, trouve des limites en éclairage plus théâtral. Afin de satisfaire les plus versatiles des designers, un filtre minus green peut s’insérer en sortie de lampe pour remonter l’IRC à plus de 90, avec une perte de flux de presque un tiers. Cela permet aussi de descendre sa température de couleur à 5600K, et de retrouver un peu chaleur.


L’utilisation des gobos, prismes et animations me donne l’impression de découvrir encore et encore de nouveaux effets. Les gobos se font plus délicats que jamais, aussi naturalistes sur un décor de scène qu’efficaces dans les brumes d’un concert.
Je reconnais du vent son symbole, les ailes du moulin et les feuilles qui s’envolent. Le pelage de la montagne sous le soleil et les cailloux au fond de l’eau. Les engrenages des machines, le trafic à Paris et les vertiges de la ville. Et puis les phares dans la figure, les étincelles de boîtes de nuit et les flashs des journalistes.

Il y a le flou de la pluie et l’infini du brouillard quand l’un des deux couperets de Frost entaille le faisceau.

La partie consacrée aux effets est assurément l’une des plus fastueuses jamais développées dans une machine de cette taille. À la miniaturisation incroyable de ses composants répondent de vraies innovations. Les roues de prismes et la roue de gobos fixes se combinent ensemble ou séparément en une douzaine de tunnels psychédéliques. Le mariage des gobos rotatifs, de la première roue de prisme (la deuxième est bloquée par l’ouverture du zoom en mode spot) et de la roue d’effets, permet de recréer une multitude d’ambiances atmosphériques.


Si l’attaque franche de ses deux couteaux de Frost manque de subtilité sur les gobos, la MegaPointe sait les associer à son prisme cylindrique et sa focale, pour recréer des volets virtuels rotatifs, Beam shaper en anglais, permettant de projeter des faisceaux rectangulaires de différentes tailles.


Avec les macros disponibles, la Mega mélange dans un grand shaker ses mécanismes, et tout s’embrouille merveilleusement. Neige saupoudrée, flamme boréale, rugissement d’une tempête ou tourbillons de fleurs, cette Robe est une machine à créer du rêve. Bien plus qu’un Spot hybride pour set Electro épileptique, elle s’impose comme un vrai projecteur pour éclairagistes inventifs et exigeants.

Après une première vision privilégiée au Prolight&Sound et une sortie officielle au Plasa en septembre, la MegaPointe a fait une telle sensation que les 1500 modèles produits en 2017 ont déjà tous trouvé preneur, obligeant Robe à limiter les stocks par pays. Les premiers 24 ont été réservés par Dushow pour la tournée Florent Pagny, puis, par quantités réduites, les prestataires se battent pour avoir une part des quotas limités à 70 par mois. À partir de 2018, une hausse de la production permettra de répondre à toutes les demandes avec plus de 1000 projecteurs fabriqués par mois.
Robe France assure la distribution exclusive en France et propose la MegaPointe à 7950 € HT prix public emballage carton, 8720 € en flight case individuel et 8570 en flight case double.


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Sunrise Avenue tourne avec des Elation ACL 360i et Dartz 360

De la mi-octobre au début décembre 2017, la tournée « Heartbreak Century »du groupe de rock finlandais Sunrise Avenue a sillonné l’Europe dans de petites salles avant que les cinq membres du groupe ne prennent la route des stades en 2018. La lumière, le décor et la vidéo ont été fournis par Ambion dont le siège est à Kassel, en Allemagne.
Le concepteur lumière Stephan Aue, qui a accompagné le groupe pour la première fois lors de leur tournée en 2015, a renouvelé sa collaboration pour cette tournée en intégrant dans son kit lumière des produits d’Elation Professional. Au total, dix Beam ACL 360i ont été utilisés, ainsi que cinq nouveaux Beam/Spots DEL Dartz 360. La tournée d’automne de Sunrise Avenue a marqué les débuts de ce projecteur led à faisceau étroit.

Les petites salles ont représenté un challenge particulier pour Ambion et Stephan Aue explique que le matériel de production au complet devait rentrer dans une seule remorque. « Nous n’avions droit qu’à 450 kg de cargaison, ce qui nous a beaucoup limités » dit-il. « La conception peut être un challenge dans les petites salles. Nous voulions installer un petit kit au sol et c’est ce que nous avons fait en utilisant des socles Ambion appelés Tanktrap.
Nous avons monté plusieurs niveaux verticaux de lumière de 1,5 à 3 mètres de haut sur un escalier. Un total de cinq Tanktrap étaient équipés avec dix ACL 360i surmontés d’un Dartz 360. Nous avons acheté l’ACL 360i il y a quelque temps et c’est un outil idéal pour ce type d’utilisation. Nous l’avions déjà utilisé sur The Dark Tenor et nous aimons nous en servir pour éclairer le sol sur de plus grosses productions. »

Stephan est également très satisfait du nouveau Dartz 360. « Nous avons remarqué le Dartz 360 à l’occasion d’une visite de LMP au sein de nos locaux » raconte-t-il. « Nous sommes immédiatement tombés amoureux et par chance nous avons pu l’essayer sur cette tournée. Il est très compact, c’est un excellent projecteur et nous sommes agréablement surpris par ses performances. »
Dans les plus petites salles de la tournée de Sunrise Avenue, le Dartz 360 a pu être exploité pleinement en tant que projecteur de faisceau à LED à part entière. Un de ses avantages était d’éliminer le risque qu’un projecteur Beam peut présenter dans de petits espaces. En dépit du faisceau étroit de seulement trois degrés et du faisceau puissant produit par son moteur LED RGB de 50 W ce projecteur ne présente aucun risque quelle que soit la proximité du public.

Extrêmement brillant, il produit un mix de couleur très homogène et délivre une puissance lumineuse comparable à celle de projecteurs montés en lampe à décharge plus puissantes. Il est équipé de onze gobos fixes, deux prismes et un Frost linéaire pour produire des effets de Wash.

Plus d’infos sur le site Best Audio et sur le site Elation

Nouveauté JTSE 2017

Astera AX5, le PAR led cafteur et couineur


Projecteur PAR de qualité a 5 teintes de leds (RGBWA) compact (moins de 15 cm de diamètre) autonome et classé IP 65, l’AX5 se contrôle par un smartphone ou une tablette via une application qui permet aussi de configurer une alarme sonore et visuelle afin de se prémunir contre le vol.

Astera App

Pour contrôler ces petits projecteurs, la marque propose soit une liaison DMX filaire, soit DMX HF, soit une application gratuite Astera App, téléchargeable sur smartphone et tablette qui communique en Bluetooth avec une petite Blue Box qui va piloter ensuite en DMX HF tout un groupe de projecteurs répartis dans un parc.

L’application permet de créer des groupes de projecteurs, d’accéder au master dimmer, et de préparer des séquences pour des petits évènements ou un discours. Les utilisateurs qui ne connaissent pas le DMX, peuvent s’en servir facilement.
La Blue Box Bluetooth s’attache à la ceinture et intègre un émetteur LumenRadio en standard pour émettre sur de longues distances, en DMX HF avec surtout une liaison bidirectionnelle.

L’alarme est une vraie bonne idée qui assure une sécurité maximale et séduira tout prestataire s’étant fait dérober quantités de ce type de projecteur sans fil à la patte.
Elle se configure dans l’application et se déclenche grâce à un capteur de mouvement placé dans le projecteur qui embarque aussi un haut-parleur piézo. Si l’appareil est soulevé, le PAR se met à flasher et à couiner de manière très dissuasive.

Pour couper l’alarme, il faut passer obligatoirement par le téléphone ou la tablette et saisir un code, on ne peut pas la désactiver par le menu du projecteur, et même si l’on repose l’appareil, il ne se calme pas (sauf programmation différente). Évidemment, l’application montre du doigt le projecteur en question.

L’application Astera App, disponible dans un premier temps sur Android le sera également chez Apple à partir de Prolight+Sound 2018.
Elle permet d’avoir un aperçu de tous les projos et surtout du niveau de charge de chaque appareil. Si par exemple on souhaite identifier le PAR dont le niveau de batterie commence à faiblir, on a possibilité de le faire flasher à distance. La notion d’ergonomie est donc très poussée sur ce produit.

L’application permet aussi de gérer la puissance lumineuse des projecteurs en fonction de la durée de l’événement. Si par exemple une prestation estimée à 7 heures se prolonge et dure finalement 12 heures, il suffit d’envoyer cette info à tous les projecteurs afin qu’ils adaptent leur éclairement à cette nouvelle durée en fonction de leur charge.

L’AX5

l’AX5 est un PAR conçu par la société allemande Astera et fabriqué en Chine dans une usine qui travaille exclusivement pour la marque. Il est relativement petit, moins de 15 cm de diamètre, et présente 3 sources de 15 W Philips RGBW+ambre couplées chacune à un collimateur fabriqué en France par Gaggione, pour un flux qui passe la barre des 1000 lumens.

Astera a opté pour une optique de 13° et fournit des filtres diffusants – 30°, 120° plus un ovalisant – avec le produit, maintenus grâce à un petit système qui les clipse fermement.
D’autres filtres sont disponibles en option. Il y a donc une possibilité de faire de l’ovalisant plus ou moins diffusant.
L’optique de 13° en natif assure un bon mélange de couleurs dès la sortie du projecteur.
On le voit très bien quand il fonctionne le long d’un mur par exemple, le mélange des couleurs est bon dès les premiers centimètres.

L’autre avantage de l’angle de 13° c’est de pouvoir exploiter le projecteur pour éclairer une colonne lumineuse. Par ses dimensions et son faisceau de 13°, l’AX5 s’adapte idéalement au tube à led de La BS pour créer une colonne lumineuse et assurer un éclairage uniforme sur toute la hauteur de 1,80 m avec une multitude de merveilleuses teintes. Grâce à l’ambre, les couleurs chaudes sont magnifiques.

IP 65 oblige, l’AX5 n’a pas de ventilation active, c’est son corps en fonte d’alu qui assure la dissipation thermique. Il est doté de connecteurs Neutrik True1 pour l’alimentation et XLR5 doublés entrée/sortie

Pour les batteries, Astera a choisi une lithium-Ion de la marque LG afin de garantir un haut niveau de qualité et offrir la possibilité de les remplacer en fin de vie. Il est recommandé de les stocker chargées pour préserver leur durée de vie et assurer les 300 cycles de charge/décharge visés par le fabricant.
L’autonomie à plein régime, c’est-à-dire en blanc RGBW, est d’environ 6 heures, contre 12 h en changements de couleurs ou en couleur unitaire et 16 h en full rouge qui peuvent être optimisées à 18 ou 20 heures via l’application.

Son coût est de 590 € HT en moyenne mais, victime de son succès, il y a 1 à 2 mois d’attente pour s’en procurer chez son distributeur La-BS.

Plus d’information sur :

 

MA Lighting

La GrandMA3 toise le Prolight+Sound 2018

La GrandMA3 Full Size

La prophétie s’est réalisée, une nouvelle famille, fille et petite-fille de la lignée MA Lighting est sur le point de régner. Les GrandMA3, encore plus fortes et considérablement mieux armées que leurs aïeules, ont été dévoilées.

Trois clans sont apparus

Les plus impressionnantes sont taillées pour affronter des shows dantesques, sans aucune limite. Les Full-Size et Light ont des armures dépliables composées de respectivement huit et six écrans.

Les écrans supérieurs de la GrandMA3 Full Size repliés

Deux écrans de programmation situés sous les encodeurs, les autres se séparant entre moniteurs standards entièrement configurables et Letter-Box, une surface toute en longueur pour visualiser les informations des exécuteurs et des encodeurs.
Le nombre d’exécuteurs faders est fixé à trente et quinze, accompagnés d’autant d’exécuteurs boutons, situés cette fois au-dessus, ainsi que d’une invraisemblable quantité de touches de programmation et d’accès rapides.

Les bandes d’écrans Letter Box

Pour siéger dans les conseils, en fixe ou en contrôle, les modèles CRV abandonnent les moniteurs supérieurs mais gardent des caractéristiques équivalentes.
Enfin, pour le gros du bataillon, les « Compact » et « Compact XT » ne bénéficieront pas de cette pléthore de moniteurs et de boutons et reprennent grosso modo les configurations des « Light » et « Ultra-Light » actuelles avec dix et quinze rangées d’exécuteurs sans les écrans Letter-box et de programmation.
N’en déplaise aux pupitreurs frustrés, ce sont sûrement ces dernières qui se trouveront le plus souvent sous leurs doigts.


GrandMA3 Compact

GrandMA3 Compact-XT


Pour l’instant, les paramètres de calcul restent dans la logique minimale de MA Lighting. Les « Compact » restent à 4 096 paramètres, les « Light » et « Full » s’en sortent mieux en gagnant huit univers, pour passer à 8 192 et 12 288 paramètres. Un choix discutable compte tenu de l’augmentation considérable des points de leds et l’explosion des canaux DMX dans les plans de feu actuels… Et futurs !

Beaucoup plus intéressants sont les progrès annoncés dans l’ergonomie, le réseau, la puissance, l’intégration et la gestion des données. Ainsi, à jour des progrès de l’informatique, le cœur des GrandMA bénéficie de processeurs Intel haute performance protégés de la chaleur et des chocs, aptes à gérer (enfin !) un vrai visualiseur 3D et un média serveur audio vidéo directement intégrés à la console.
Le protocole GrandMA3 s’affranchit des contraintes de réseaux actuelles, séparé sur la GrandMA2 entre Broadcast et Multicast, pour un full WAN capable de communiquer à travers les connexions Internet pour les mises à jour, les prises de contrôle à distance et le SAV.

La GrandMA Full Size propose une grande quantité de touches de programmation et d’accès rapides.

La GrandMA3 Full Size propose une grande quantité de touches de programmation et d’accès rapides.

La manipulation s’offre le confort de cinq encodeurs doubles pour la programmation, de touches et molettes spécifiques, de faders à course colorisée et surtout d’une forêt de potentiomètres pour toujours avoir l’accès aux intensités et timing des exécuteurs. Au total MA promet un gain d’accessibilité d’un tiers.
Les effets sont aussi revus. Nommés « Phasers » ils se gèrent comme des presets dynamiques et intègrent plusieurs pas de fonctions, comme par exemple des variations autour de quatre couleurs déterminées.

Mais la vraie grande nouveauté, avant d’autres que MA nous dévoilera en temps utile, est d’avoir basé la construction d’un show, non autour de paramètres DMX, mais sur des paramètres physiques. Changer de projecteur à la volée, inverser une rotation de prisme, régler une même vitesse de strobe sur tout son kit ou régler ses offsets en quelques secondes sera désormais possible.

La ON-PC

A côté de ces grandes lignes, on peut aussi signaler une version OnPC mais aussi OnMac, plus limitée, une nouvelle gamme de command wings, Port Nodes, replay units, extension et processeurs externes.

Enfin, si lors de la sortie de la GrandMA2, le soft de la GrandMA1 avait été rajouté in extremis, moyennant quelques acrobaties via le système de boot, la GrandMA3, elle, pourra faire tourner le soft de la GrandMA2 directement en natif, et sera entièrement compatible avec les shows créés par cette dernière.

La présentation officielle se fera le 10 avril au Prolight+Sound de Francfort, pour une distribution espérée dès le deuxième semestre 2018.
La société Axente, distributeur historique français et fort de ses relations avec MA Lighting, s’assure déjà d’offrir le meilleur service à ses clients en anticipant toutes leurs demandes commerciales et techniques. La GrandMA 3 Full Size est annoncée au tarif de 49 990 € HT.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MA Lighting

JTSE 2017. Présentation Vidéo

DTS Nick NRG 1401, Brick et Katana

La marque italienne DTS, beaucoup moins connue en France que certaines de ses illustres compatriotes, propose néanmoins une grande variété de de lyres asservies et une large gamme de projecteurs à LED. Ses projecteurs font la part belle aux effets, tout en restant à des coûts très abordables.

Le Nick NRG 1401 est l’une de ses dernières créations, dévoilée en début d’année au Prolight2017.
C’est une lyre à matrice de leds, équipé de 23 sources Osram Ostar Stage N RGBW de 20 W. Chacune d’elles est pilotable individuellement en RGBW, ou par le biais des très nombreuses macros disponibles en interne.
À côté de cette possibilité, il s’utilise en ambiance ou en faisceau serré grâce à son zoom 4°-52°.
La colorimétrie est soignée, enrichie par une calibration automatique des leds et un contrôle de la température de couleur de 2700K à 8000K. Autres spécificités, ses rotations infinies en Pan, un refroidissement silencieux et un prix pianissimo de 3 850 € HT prix public.

Distribué en France par ESL, son responsable technique Olivier Torres nous le présente en vidéo pour SoundLightUp.

Déjà à la carte, Brick et Katana

Le Brick est un projecteur d’ambiance fixe, équipé lui aussi de 20 leds Osram Ostar Stage N RGBW de 20 W. IP65, contrôlable en DMX et compatible RDM, ses lentilles sont nativement à 8° de dispersion.
Des filtres holographiques à 20°, 40° et 60° s’installent sans outil en quelques secondes. Innovation intéressante, des patins incurvés pour faciliter le focus de la lyre.
Disponible chez ESL à partir de 2 350 € HT public.

Katana est une barre d’effets à leds équipée de 12 sources Osram Ostar Stage N RGBW de 20 W. Ses rapides mouvements de tilt, couplés à un système optique de 3,5° à 30° et un contrôle individuel des leds le destine aux effets scéniques, concerts ou télévision. Accessible à 2 990 € HT public, toujours chez ESL.

Ci-après une vidéo tutoriel du Katana :

Plus d’infos sur le site ESL et sur le site DTS

JTSE 2017

Desisti, Coemar, Screentec, des innovations à la chaine chez Dimatec

Dimatec nous a dévoilé toutes ses nouveautés, entre marques traditionnelles rompues aux nouvelles technologies et découvertes high-tech.

Desisti, le spécialiste des Fresnel et Softpanel lave plus blanc que blanc.

La gamme de Fresnel passe aux Super Led Vari-White. Disponibles aux formats de lentilles 4,75”, 6” et 10”, les Fresnel SuperLed VW correspondent aux 300 W, 650 W et 1 kW de la gamme tungstène avec des consommations respectives de 60 W, 120 W, 200 W.

Fresnel Desisti SuperLed en blanc variable

Le corps des projecteurs est identique à ceux des Magis et Leonardo, assurant une compatibilité totale des accessoires : volets quatre et huit feuilles, portes-filtre, cône, scrims et molettes de réglage déportées en option.
Les leds utilisées permettent d’ajuster la source de sortie entre un blanc chaud à 2800K jusqu’à un blanc froid de 6600K, tout en maintenant un indice de rendu des couleurs supérieur à 94.
La sécurité thermique des chips led est assurée par un processeur couplé à des cheminées de dissipation et un ventilateur à pales hydrodynamique tournant à basse fréquence pour être le plus silencieux et efficace possible. Le rendement est surtout intéressant en blanc froid, la SuperLed 10’’ tutoyant un Fresnel 2 kW équipé en Lee Filter 201.

La série Softled adopte aussi le blanc variable au travers de quatre déclinaisons : 60, 120, 180 et 240 W. Ces panneaux de leds blanches, étudiés spécialement pour les tournages, offrent un contrôle local ou en DMX de l’intensité et de la température de couleur, une alimentation intégrée et surtout une transition fluide entre 2800K et 6600K, avec un CRI supérieur à 95 et un TLCI dépassant 96. Le refroidissement de la led suit le même principe que pour les Fresnel, dissipation thermique et ventilateur basse fréquence automatisés pour un silence accru.

Panneau Desisti Softled en blanc variable

Coemar

ReLite pour passer en led tout projecteur à lampe halogène de culot G38 ou G22

Le ReLite est une source led intégrée, directement sur embase G38 ou G22 avec adaptateur.
Elle peut alors se glisser à la place d’une lampe Tungstène dans tout projecteur équipé d’une telle embase et suivre les variations du gradateur comme une lampe conventionnelle.
Les leds disponibles sont des Cobs de 110 W en 3200K ou 5600K, avec un CRI > 95, ou plus puissante en 165 W en acceptant un CRI < 90.

Pour compléter sa gamme de découpes, Coemar a sorti sa Reflection LEDko FullSpectrum 6 couleurs.
Celle-ci est armée d’un module led multicouleur de 220 W en rouge, vert, bleu, blanc, lime et ambre, pour des millions de combinaisons possibles.
En plus d’un CRI supérieur à 90 et d’une balance des blancs réglable de 2700K à 6500K, un paramètre permet d’ajuster la colorimétrie des magentas depuis un full minus green jusqu’à un full plus green.

6 couleurs de leds dans la Coemar LEDko FullSpectrum.

Le flux de sortie est homogène, sans mélanges apparents, et dénué de scintillement. La ventilation s’autorégule automatiquement ou depuis la console.
La découpe en elle-même est une LEDko classique, avec porte-filtre ou accessoires, et un module quatre couteaux.

Les optiques existent en une multitude de tailles, depuis les focales zooms, les lentilles Fresnel ou les optiques fixes de 5° à 90°.
Détail toujours aussi amusant, les sources led rendent la création de gobos personnalisés aussi simple qu’une… photocopie avec un support plastique depuis une imprimante standard !

Screentec

Pour tous ceux que la mise en place et la configuration d’écrans led rebutent, Screentec, la marque audiovisuelle de Dimatec, a développé une solution de proximité complètement autonome.

Totem vidéo Screentec Imira

L’écran Imira est un totem vidéo à taille humaine, deux mètres de haut et 60 centimètres de large, avec son support et son serveur intégré. Il est disponible en deux formats, avec un pitch de 2,5 mm ou 1,8 mm, et une résolution de 224 x 756 ou 320 x 1080.
Ses pieds sur vérin permettent de le dresser en quelques minutes. Déjà préconfiguré, il lit les vidéos stockées sur une clef USB, ou celles envoyées à travers son port HDMI. Jusqu’à six totems peuvent être reliés ensemble pour former une seule et grande image.
Une gestion en réseau, par Ethernet ou Wi-Fi, permet d’accéder à ses fonctions avancées pour la configuration multi écrans par exemple. Enfin un soft est fourni pour adapter vos vidéos au format de l’Imira, en fonction de leur nombre et de leur position.
Le modèle en pitch de 2,5 mm est disponible au prix de 5 000 € HT environ public.


Pour d’autres informations sur les différents produits, visitez le site Dimatec

Willemstad, Curaçao

Les Rogues sont féroces au Furia Latina

Pour Jim Lo-A-Njoe, concepteur lumière de l’évènement, l’inspiration à l’origine de l’installation du rig du Furia Latina a commencé avec le premier mot de ce concert planifié le 4 novembre, « Furia ! ». Cherchant à traduire avec fureur le style puissant et troublant de la musique reggaeton en lumière, il a voulu créer un look qui soufflerait sur scène avec la férocité d’une soudaine tempête. Jim de Massive Productions a trouvé cette intensité en construisant son kit lumière autour de 78 projecteurs Chauvet Professional.

“Furia Latina est un concert/festival organisé par Colore Évents qui est né autour d’une passion” explique-t-il. « Il rassemble certains des artistes les plus chauds du monde entier comme Ozuna et Plan B, ainsi que des artistes locaux de Curaçao : Chaika, Jaido & Dongo. L’intensité de la musique est constante et nous voulions être raccords à cette passion à travers nos lumières.

Jim Lo-A-Njoe a installé 24 Rogue R2 Wash, 24 Rogue R2 Beam et 30 Rogue R2 Spot sur les ponts, à contre, au milieu et à la face pour créer des effets volumétriques et éclairer les artistes. Pour accentuer la couleur sur scène, Jim a utilisé 8 wash COLORado 1-Quad Zoom et 16 wash COLORado 1-Tri Tour.
« Avoir un grand nombre de Rogue sur scène nous a permis de créer une grosse impression (…) Le spot Rogue R2 en particulier est un monstre. Nous pouvions faire monter la tension en balayant la scène avec son faisceau. »
Pendant que Efrain Jose Andrade Torres, l’éclairagiste de Massive Productions concevait la lumière pour des artistes locaux, les groupes de passage venaient au Furia Latina avec leur propre concepteur lumière et pupitreur.

Le concepteur lumière Alex Soto et le pupitreur Jose Diaz qui ont fait la visite avec OZuna, étaient impressionnés par le kit lumière. « J’étais très content quand j’ai vu le rig complet fonctionner » nous confie Alex Soto.
« C’était un kit puissant qui permettait de créer beaucoup de looks punchy et pas un seul projecteur n’a eu de problème. Cela montre à quel point le Rogue peut être résistant dans les conditions difficiles comme celles présentes dans les Caraïbes s’il est bien entretenu. » Qu’il s’agisse d’une superstar internationale ou d’un artiste local sur la scène du Furia Latina, une chose est restée constante : la lumière qui les mettait en valeur était intense, colorée, précise et professionnelle.

« Color Évents voulait un évènement où les artistes locaux recevraient le même traitement que des artistes internationaux, notre objectif était de convier les spectateurs à un évènement à la hauteur du circuit mondial des tournées. » Tous ceux ayant assisté au Furia Latina pourront vous confirmer que Jim et l’équipe de Massive Productions ont réussi leur pari avec brio.

Plus d’informations sur le site Chauvet Professional

En Allemagne

Digital Projection illumine Berlin au Festival des lumières

Digital Projection, acteur des technologies de projection laser, a récemment ébloui le public de la 13e édition du Festival des lumières de Berlin, grâce à ses projecteurs qui ont été utilisés pour le mapping vidéo de plusieurs bâtiments iconiques de la ville. Mettant une nouvelle fois l’accent sur le numérique, l’événement de cette année a remporté un franc succès, accueillant plus de deux millions de visiteurs venus admirer un spectacle de grande envergure.
Organisé dans l’une des villes les plus populaires d’Europe, le festival s’approprie les sites iconiques de la capitale allemande, qui prennent vie de façon spectaculaire sous les yeux du public grâce aux technologies de projection.

© Frank Hermann et Nelofee

Et cette année, le Festival des lumières de Berlin, a placé la barre très haut avec des installations tout simplement époustouflantes. Chaque année, le festival métamorphose Berlin en ville d’art et de lumière, ses places, monuments et bâtiments les plus célèbres servant de toiles de fond aux créations et projections d’artistes nationaux et internationaux.
Travaillant aux côtés de l’intégrateur hollandais Pronorm Urban Experiences, chargé de l’installation technique pour la sixième fois consécutive, Digital Projection a fourni les produits qui étaient au cœur des spectacles de mapping vidéo de trois sites : le Berliner Dom (Cathédrale de Berlin), la Staatsoper Bebelplatz (place de l’opéra d’État) et la Nikolaikirche (église Saint-Nicolas).
Le Berliner Dom était équipé de 14 vidéoprojecteurs M-Vision 18K Laser, montés avec des zooms de rapport de projection (mini-maxi) de 4.0-7.0 et une interface HDBaseT. Les projecteurs étaient connectés à deux serveurs Vioso Media, chacun doté de huit sorties. Sur la Staatsoper Bebelplatz, dix projecteurs Titan Super Quad de 20 000 lumens ont été installés, utilisant des zooms de rapport de projection 1.9-3.5, et connectés à deux autres serveurs media Vioso (huit sorties chacun). Enfin, à l’église Saint-Nicolas, quatre projecteurs laser M-Vision 18K Laser équipés de zooms 1.8-2.4 ont été installés en mode portrait, et reliés à un serveur Vioso Media de quatre sorties.

Andreas Voss, directeur des ventes de Digital Projection pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, commente : « Ces produits sont parfaits pour ce type de projet. La technologie laser offre une excellente luminosité, tout en assurant l’uniformité de la couleur et de la lumière, qualités essentielles pour des projections monumentales. Par ailleurs, contrairement aux projecteurs à lampes, ils se configurent très facilement en mode portrait, ce qui rend la projection possible sur presque tous les types d’édifices. »
La taille, l’envergure et l’environnement du festival ont ajouté à la complexité du projet, également soumis à des contraintes de temps, comme l’explique Fred Mijer, directeur des ventes pour la région Benelux de Digital Projection et responsable du compte Pronorm : « Pronorm n’avait que quatre jours pour mettre en place les installations, y compris le mapping. Et les techniciens ont dû faire face aux conditions météorologiques difficiles. Le travail en extérieur pose toujours un défi, surtout lorsque les éléments sont contre vous, comme c’était le cas à Berlin ! Ils devaient gérer de multiples sites de grande échelle, et beaucoup d’équipement. »

Birgit Zander, PDG et directrice de la création du Festival des lumières de Berlin, ajoute : « Depuis la première édition en 2005, le festival gagne en popularité et prend toujours plus d’ampleur chaque année. Le mapping vidéo sert déjà de toile de fond à l’inauguration du festival depuis plusieurs années ; comme l’événement coïncidait avec le début du championnat du monde de mapping vidéo, nous souhaitions dépasser toutes les attentes, et la qualité de l’équipement utilisé est essentielle quand on entre en compétition sur la scène mondiale. »
« La technologie laser de Digital Projection a produit de fantastiques résultats, bien supérieurs à ceux des projecteurs que nous avions précédemment utilisés. Ils nous ont fourni une aide précieuse pour donner vie aux histoires de nos partenaires mondiaux et des sponsors tels que Netflix, National Geographic et Triumph, qui s’appuient avant tout sur leur identité visuelle. Nous serons ravis de poursuivre notre collaboration avec Digital Projection pour les prochaines éditions du festival. »

Bart van Bokhoven, propriétaire et responsable de projet chez Pronorm, ajoute : « Nous étions ravis de travailler en partenariat avec Digital Projection sur ce projet : ils nous ont fourni des produits d’une qualité exceptionnelle, grâce auxquels nous avons pu faire vivre une expérience unique au public, sur chacun des sites où ils étaient installés. Au cours de nos trois années de collaboration, j’ai constamment été impressionné par la qualité des produits et par l’excellence du service clients fourni. Plusieurs projets communs sont déjà prévus au calendrier, et je suis convaincu que Digital Projection continuera d’impressionner et d’assurer le succès de ces futurs événements. »

Voss conclut : « Nous sommes très heureux d’avoir participé au Festival des lumières de Berlin, événement qui permet à Digital Projection de faire ses preuves sur une scène mondiale. Ce type d’événement définit les tendances et la direction que l’industrie de la projection doit adopter, car beaucoup des compétences et applications utilisées lors de ces festivals sont ensuite exploitées dans d’autres domaines. Les artistes essaient constamment de repousser les limites du possible avec le mapping vidéo, et nous sommes très enthousiastes à l’idée de pouvoir contribuer à leurs efforts et donner vie à leurs créations, grâce à nos innovations et à nos technologies laser de classe mondiale. »

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