Alterlite dynamise la façade du théâtre La Colline

La façade du théâtre La Colline équipée de ses nouveaux luminaires Anolis pour un éclairage dynamique et contrôlé. Les Divine 160, accrochés sous le manteau, éclairent le parvis et les Arc Source lèchent les colonnes de béton.

Quand l’équipe lumière du Théâtre La Colline, guidée par Stéphane Hochart, a obtenu les budgets du ministère de la Culture pour remplacer l’éclairage fatigué de la façade vitrée du bâtiment, c’est la société d’installation Alterlite qui a été sélectionnée pour assurer la fourniture de luminaires Anolis.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a trouvé judicieux de prendre en charge également l’éclairage général du théâtre pour gagner en cohérence et sélectionner des produits performants.

La Colline, un des 6 théâtres nationaux de France, situé à Paris dans le 20e arrondissement, ouvre sa façade de verre sur la rue Malte Brun devenue piétonne en 2019.

Stéphane Hochart, chef du service lumière scénique a alors envisagé la possibilité d’envoyer des messages de couleur via un éclairage de façade débordant largement sur la rue.
« Nous avons déjà établi un protocole de couleur pour l’éclairage du hall d’accueil public » nous explique Stéphane Hochart.

L’entrée du théâtre montre ici la puissance des Divines. En arrière-plan, le hall éclairé en rouge signale les soirs de spectacle que les portes de la salle sont fermées.

« Les profilés à leds RGB + CW + WW qui soulignent l’architecture interne, transitent doucement du blanc au rouge et inversement, quand sonne la cloche pour signaler aux fumeurs situés à l’extérieur du théâtre, l’imminence du début du spectacle.

Le hall d’accueil public éclairé par des rubans leds RGB + blanc chaud + blanc froid, développés par Stéphane Hochart.

L’éclairage devient ensuite rouge fixe à la fermeture des portes de la salle. Il est encore temps pour les retardataires de s’y glisser discrètement via une porte dérobée.
Ensuite la lumière repasse au blanc fixe. C’est un protocole, qui aide l’équipe d’accueil à diriger le public, et que nous avons souhaité étendre à l’extérieur pour signaler aux spectateurs à l’approche du théâtre que si le parvis est rouge, il faut vraiment presser le pas. »

Il a aussi dessiné les luminaires du couloir d’accès à la grande salle, équipés des mêmes leds que les rubans.

Mais ce n’est pas la seule vocation de l’installation des luminaires externes Anolis dont les jolies couleurs coulent sur les parois vitrées, se reflètent sur les armatures métalliques et inondent le sol du parvis.
« Les soirs de spectacle quand il fait beau et chaud, reprend Stéphane, on installe des transats, des tables et des bancs. C’est très agréable.
Et comme les candélabres de la ville créent une pollution visuelle, nous avions besoin de luminaires puissants car accrochés sous le manteau de la façade à 10 mètres et restituant de jolies couleurs et des blancs calibrés.

Les Anolis Divine 160 accrochés au manteau de la façade.


Christian Paillard, le patron d’Alterlite, nous a conseillé des projecteurs Anolis qui répondent à nos exigences d’étanchéité (IP65), de puissance, de couverture et de reproductibilité des couleurs d’un projecteur à l’autre.

Un des Arc Source 16 MC placés à la base des colonnes béton.

Avant de prendre notre décision, Alterlite nous a prêté des projecteurs pour procéder à des tests in situ qui nous ont permis de valider le choix de 12 projecteurs Divine 160 RGB-CW équipés de collimateurs 24° et de 5 Arc Source 16 MC à diffusion asymétrique 42° x 7°.
Après l’installation, l’équipe a procédé à la programmation, en prenant soin de déconnecter les candélabres de la rue, pupitre de contrôle positionné dans la rue face au théâtre.
Ils ont mémorisé des couleurs fixes et les effets de chenillard très soft qui passent du rouge au blanc dans un enregistreur/lecteur de DMX Swisson XRC 200. Il y a même une séquence “disco” pour les jours de fête !


Une petite sélection des couleurs programmées par l’équipe lumière.

« Le théâtre dispose de deux boîtiers Swisson identiques situés dans la cabine de sécurité et contrôlés par les gardiens. L’un d’eux gère l’éclairage intérieur du hall ainsi que les couloirs d’accès à la salle, et l’autre l’éclairage extérieur façade. Une étiquette par boîtier affiche les numéros de mémoires affectés aux différents états de lumière.

Les deux enregistreurs/lecteurs de signal DMX dans le local de sécurité, et leurs fiches détaillées d’états lumineux.

Nous formons les gardiens à leur utilisation. On a une mémoire de journée, une à 18 heures par temps couvert pour égayer le lieu, la sonnerie des cloches, la fermeture des portes, etc.
L’alimentation des luminaires extérieurs est sur horloge avec un capteur de lumière extérieure pour différer l’allumage quand les jours rallongent.
Nous avons aussi doublé les mémoires pour pallier les erreurs de manipulation. Saisir un numéro et appuyer sur record au lieu de play écrase la mémoire sélectionnée hélas.


D’autres information sur le site Alterlite et sur le site Anolis

Crédits -

Texte & photos : Monique Cussigh

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