Le National Theatre de Londres réinvestit en projecteurs Robert Juliat

Situé sur la rive sud de Londres, le National Theatre, est une institution publique très respectée depuis plus de cinquante ans. Dans ses trois salles, Olivier (1 110 places), Lyttelton (890 places) et Dorfman (400 places), il accueille toute une palette de représentations théâtrales, depuis les créations intrépides jusqu’aux classiques revisités.

Le service technique du National Theatre a la responsabilité de fournir les matériels de la meilleure qualité pour maintenir toutes les productions au plus haut niveau possible. C’est pourquoi Robert Juliat est très fier que le service des éclairages ait investi une fois de plus dans du matériel de sa marque au cours des 12 derniers mois pour grossir son parc déjà considérable de projecteurs Robert Juliat.

L’équipe des éclairages du National Theatre avec ses nouveaux matériels Robert Juliat Dalis et Cin’k. De gauche à droite : Paul Hornsby, Matt Drury et Laurie Clayton. © Julie Harper

« Nous avons plus de 300 découpes Robert Juliat Série 600 de 1 kW et Série 700 de 2,5 kW. On les utilise principalement comme éclairage général dans les salles Olivier et Lyttelton, où ils sont installés sur les passerelles de façade », explique Paul Hornsby, responsable des ressources d’éclairage. « Ces derniers sont particulièrement adaptés aux longues distances dans les salles Olivier et Lyttelton, où ils donnent le punch caractéristique des 2,5 kW, que tout le monde recherche et qu’aucun équivalent à leds ne peut encore donner actuellement. »

En 2018, le département Hornsby a réalisé un gros investissement dans 54 rampes à leds Dalis 860. « Notre objectif était de pouvoir éclairer un cyclorama enveloppant la salle Olivier, ce que nous pouvons faire somptueusement avec 48 Dalis (24 en haut et 24 en bas). Par exemple, le cyclorama pour Common mesure 8 m de haut sur 21,5 m de large, vous voyez donc la taille de l’espace à couvrir ! »
« Nous avons choisi le Dalis car nous étions à la recherche d’une solution à leds pour remplacer nos anciens cycloramas au tungstène. Nous avons comparé différents produits et avons trouvé qu’en termes de taille, de couverture et de luminosité, le Dalis était le meilleur sur le marché. »

Dans la comédie musicale Hadestown d’Anaïs Mitchell, le concepteur Bradley King utilise les Dalis de manière architecturale. © Helen Maybanks

« Le Dalis a également l’avantage de ressembler à une rampe tout à fait classique. Il est compact et lumineux, il nous donne donc l’impact dont on a besoin pour la salle mais on peut aussi le placer beaucoup plus près du tissu du cyclorama que les autres projecteurs, car il prend beaucoup moins de place. C’est un appareil très souple.
Ce n’est pas la première fois que le Dalis 860 fait son apparition sur la scène du National Theatre. À l’été 2017, Paule Constable, concepteur d’éclairage primé, a utilisé une rangée complète de Dalis 860, avec un magnifique effet, sur la production de la pièce Common de DC Moore.

« C’est génial d’avoir une solution de changement de couleur aussi belle et maniable avec une consommation d’énergie très modique », confirme Hornsby. « À pleine puissance, on n’utilise que 10 % de l’énergie consommée par nos anciens projecteurs au tungstène de 500 W et 1 kW, sans oublier l’économie considérable réalisée sur les gélatines, certaines nuances de bleu ne durant qu’une seule représentation !
Nous n’avons jamais eu la moindre plainte à propos du choix de couleurs ou de l’absence de source tungstène. Les concepteurs peuvent trouver toutes les couleurs qu’ils veulent et la couverture est extrêmement belle et uniforme. »

Des Dalis éclairent le fond du décor de I’m not running de David Hare dans la salle Lyttelton © Neill Pollard, Lyttelton Lighting

Actuellement, on utilise les Dalis pour des productions dans les salles Lyttelton et Olivier. A Lyttelton, le concepteur d’éclairage Jon Clark en utilise 20, répartis en deux rangées de 10, pour la production de I’m Not Running de David Hare, non comme éclairage de cyclorama, mais pour la couverture générale des 10 m du mur de fond du décor.
« Jon voulait obtenir une couverture uniforme à faible luminosité et pouvoir composer la couleur selon les souhaits du décorateur », déclare Laurie Clayton, superviseur de l’éclairage à Lyttelton. « Il a pu faire cela à la perfection avec les Dalis qu’il avait déjà utilisés auparavant dans la production d’Absolute Hell pour éclairer la structure de la scène de Lyttelton ».

Avant son passage à Broadway, Hadestown, la comédie musicale d’Anaïs Mitchell, fait actuellement partie du répertoire joué dans la salle Olivier. Le concepteur lumière Bradley King y utilise 12 Dalis 860 pour éclairer d’une manière architecturale le mur arrière du décor en différentes couleurs. « Les Dalis se sont montrés très brillants et marchent très bien, bien qu’ils soient tout près du mur du décor », confirme Hornsby. « Nos techniciens aussi aiment les Dalis », ajoute-t-il, « ils sont très robustes avec une bonne qualité de construction et n’ont posé aucun problème jusqu’ici ».

Autre tableau de la comédie musicale Hadestown d’Anaïs Mitchell où le concepteur Bradley King utilise les Dalis. © Helen Maybanks

Trois nouvelles poursuites HMI Cyrano de 2,5 kW, sont désormais intégrées dans la salle Olivier, placées au fond de l’auditorium. « Nous devions remplacer nos vieilles poursuites par des projecteurs fiables et de lumineux, capables de couvrir les grandes productions musicales, comme Follies », explique Hornsby. « Nous avons choisi Robert Juliat parce qu’ils font d’excellentes poursuites. Elles sont bien connues, ce qui signifie que les opérateurs savent les utiliser. Ils sont facilement disponibles à l’embauche en cas de besoin. »
Enfin, le National Theatre a également acheté seize nouveaux Fresnel au tungstène RJ Cin’k 350LF de 5 kW pour le plafond de la salle Lyttelton. « Il n’existe toujours pas d’équivalent à leds pour cette puissance de 5 kW et le Cin’k est très demandé par les concepteurs lumière car nos salles sont très grandes », déclare Hornsby. « Nous dépendons donc de ces sources lumineuses. »

Les Fresnel Cin’k 350LF viennent en complément des 16 Cin’k 325LF que possède déjà le National Theatre dans son parc, aux côtés de 30 Lutin 306 de 1 kW. « Les petits Lutin sont très utilisés dans notre nouvelle salle Dorfman, loués à partir du stock de ressources pour compléter la plate-forme de base », conclut Hornsby. « Ils s’intègrent parfaitement dans l’espace plus petit de Dorfman. »

Plus d’infos sur le site Robert Juliat et sur le site National Theatre

 

Crédits - Texte Robert Juliat - Traduction JP Landragin

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