Les Ghibli d’Ayrton à l’opéra de Garsington

Ayrton a le plaisir de revenir sur un été particulièrement réussi avec les débuts du Ghibli, Projecteur spot/découpe led à l’opéra de Garsington à l’occasion du festival éponyme, un des événements les plus prestigieux du Royaume Unis.
Fondé en 1989, le festival annuel de Garsington se déroule sur sept semaines en juin et juillet au Wormsley Estate, le domicile de la famille Getty, situé au cœur d’un écrin de verdure de la campagne du Buckinghamshire.

L’atmosphère y retranscrit la quintessence de l’Angleterre et les participants sont invités à s’y rendre le plus tôt possible pour profiter des jardins, du parc à cerfs ainsi que du pique-nique au bord du lac et du dîner organisé sous le chapiteau pendant les entre-actes.

La Flûte Enchantée avec Benjamin Hulett dans le rôle de Tamino. ©Johan-Persson

L’Opéra de Garsington, reconnu pour la qualité de ses productions, engage les meilleurs interprètes et musiciens du monde entier. C’est pourquoi, il est important de faire correspondre qualité des performances et qualité du matériel et des équipements.

L’objectif était donc de remplacer certains projecteurs par des modèles plus silencieux compte tenu du calme environnant. Le directeur technique, Stephen Hawkins, et son électricien, Sam Floyd, ont cherché les modèles les plus silencieux en concertation avec les concepteurs lumière Malcolm Rippeth et Mark Jonathan. “Il était essentiel que nous ayons des projecteurs automatisés les moins bruyants possible étant donné l’acoustique “vibrante” du Garsington. Réduire le bruit des ventilateurs était donc important” nous explique Mark Jonathan.
Suite à différentes discussions avec les grands fabricants, notre choix s’est porté sur quelques concurrents proches”, nous dit Malcolm Rippeth. “White Light a organisé des tests d’abord dans ses locaux puis au Royal Opera House afin de faire des comparaisons détaillées. Notre principal critère étant que non seulement les appareils de remplacement soient plus silencieux que les appareils précédents mais soient également au moins aussi lumineux sans perdre aucunes caractéristiques.”

Le résultat des tests a montré que le Ghibli Ayrton était le meilleur dans plusieurs catégories : luminosité, qualité du faisceau et bien sûr, réduction du bruit, ce qui a réussi à convaincre Mark Jonathan et Malcolm Rippeth, éclairagistes des productions 2018.
Malcolm Rippeth a conçu l’éclairage de trois des quatre Opéras du programme de la saison : Capriccio de Strauss, Falstaff de Verdi (nominé pour les Knight of Illumination Awards et en première mondiale au Garsington), The Skating Rink, une nouvelle œuvre du compositeur anglais David Sawer et du librettiste primé Rory Mullarkey.

Malcolm Rippeth : “L’Opéra de Garsington se tient dans un pavillon de 600 places, bordé de grandes baies vitrées de chaque côté.
Toute conception lumière doit donc faire face à une grande quantité de lumière du jour avant le dîner, puis à une obscurité complète à mesure que la performance progresse” explique-t-il. “Les projecteurs doivent donc être suffisamment brillants pour être efficaces en plein jour, mais aussi suffisamment polyvalent pour faire face à des conditions changeantes”.

Les tests ont montré que le Ghibli est un projecteur très impressionnant, avec la meilleure plage de zoom possible, un bon système de découpe. Il délivre un beau faisceau doux. Le mélange de couleurs est lisse et compte tenu de la source de lumière utilisée, on obtient un très bon tungstène. C’est le projecteur qu’il nous fallait.”
White Light a fourni 24 Ghibli pour la saison, accrochés depuis le proscenium jusqu’à l’arrière de la scène où ils étaient utilisés principalement en contre et en ¾ contre. “Les quatre Opéras jouant en représentation, les Ghibli se devaient de pouvoir s’adapter pour correspondre à tous les besoins” confirme Malcolm Rippeth. “Ils concordaient très bien avec les autres projecteurs et ont été particulièrement fiables sur toute la durée du festival.”

Le pupitreur, Dan Street, qui a travaillé en proche collaboration avec le concepteur lumière reconnu internationalement Mark Jonathan sur le quatrième Opéra de la saison, Die Zauberflöte, a également vécu une bonne expérience avec le Ghibli : “Cet appareil est très rapide et précis avec une bonne plage de zoom et focus pour convenir à gamme d’applications” dit-il. “Il est véritablement performant en termes de gestion thermique et de niveau sonore, ce qui est essentiel pour leur utilisation à Garsington.

Falstaff, le dernier opéra de Verdi. Nannetta est interprétée par Soraya Mafiwith. ©Clive Barda.jpg

“Il possède une superbe température de couleur et un faisceau homogène très lumineux avec un blanc éclatant qui le rend punchy, et le place au-dessus des projecteurs à décharge et en compétition avec la lumière du jour.”
“Il y a une bonne sélection de filtres sur la roue de couleurs et un mélange lisse de la CMY et CTO. Les teintes des filtres CMY permettent de bien contrôler la saturation globale. La roue d’animation et d’effets fournit un solide panel d’options avec un choix de gobos appropriés. “La gradation est également très bonne avec une progression régulière au démarrage de la courbe qui adoucit les fade in et les fade out.”

“Les Ghibli d’Ayrton sont arrivés au bon moment” conclut Dave Isherwood, directeur technique de White Light. “Ayrton a une réputation qui évolue constamment grâce à la performance et à la fiabilité de ses produits. Quand nous avons observé ce que le Ghibli pouvait faire pendant les tests, nous étions heureux d’investir dans plusieurs d’entre eux pour agrandir notre parc de location.
L’Opéra de Garsington les a accueillis pour la première fois et ils ne nous ont pas déçus. Ils ont été fiables à 100 % pendant les sept semaines. L’équipe d’installation, impressionnée par la qualité de leur fabrication, a rapporté qu’ils étaient faciles à utiliser. Ils sont depuis ce festival utilisés régulièrement en événementiel, sur des plateaux de télévision avec une demande en perpétuelle augmentation.”

Plus d’informations concernant le Ghibli sur le site Axente et sur le site Ayrton

Crédits -

Texte : Ayrton - Traduction : Allison Cussigh

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