Des milliers de commentaires remplissent l’espace. L’excitation est à son comble et d’un coup, noir salle. Le silence se fait, alors que retentissent les premières notes de « Baby, Let’s Lay Down and Dance » et que la voix de Garth Brooks apparaît, nette, cristalline. L’immense star country Garth Brooks et ses milliers de fans ont écrit une nouvelle page de l’histoire de la musique en célébrant un nouveau record de tickets vendus après une tournée de trois ans en Amérique du nord en compagnie de sa femme Trisha Yearwood et son système aussi original que fiable dû au talent de Clair Brothers.
De gauche à droite : Pat O’Neill, responsable d’équipe; Dan Heins, mixeur façade et design système, Josh Sadd, design système et Ingénieur en chef chez Clair Bros et enfin Rob Rankin, ingé systeme.
De la même façon que Garth est attentif au moindre détail et dans ses compositions et enregistrements en studio, il en fait de même avec son planning de tournée, ses outils, le personnel avec lequel il souhaite s’entourer afin d’offrir aussi sur scène le meilleur de lui-même. Cette dernière a pris forme dès 2014 lorsque Garth a chargé Clair Bros de lui concevoir un système spécifique. 6 mois de travail ont été nécessaires pour parvenir à transformer ses idées en réalité sonnante. Le design, fruit de ses requêtes, a valu à cette tournée d’être nominé aux TEC Awards dans la catégorie Outstanding Creative Achievement for Tour/Event Sound Production.
Une vue du système en 360° avec priorité donnée en i218 au parterre entièrement exploité. On aperçoit bien le montage central des subs iS218-M. Une partie des i218 est en -LT (long throw) et le reste en M.
Son système principal consiste en une association de lignes en i218-M et LT et i212-M en fonction des salles, et comporte un array central de subs en charge de délivrer avec toute l’attaque et l’extension nécessaires, les effets sonores tels que le tonnerre qui claque dans le titre « The thunder rolls « . L’ensemble des enceintes est amplifié par des CB-Lab.gruppen PLM20K et le mix est effectué sur une Yamaha PM10. A en croire Dan Heins qui mixe la face de Garth Brooks depuis 29 ans, « Le système Clair Bros est fiable, sonne très bien et est toujours là depuis des années. Exactement comme Garth. Après s’être produit dans 77 villes, le nombre de places vendues rien que dans la partie Amérique du Nord de sa tournée a dépassé les 6 300 000. Cela témoigne de l’immense popularité de cet artiste outre Atlantique.
Garth Brooks dans la salle omnisport du campus de l’Université d’état de Pensylvanie. Autant dire qu’aux USA, ce ne sont pas les arenas qui manquent…
L’équipe de Clair Brothers est extrêmement fière, non seulement d’avoir été associée à Garth pour cette tournée, mais aussi d’avoir pu jouer un rôle aussi important dans la fourniture, date après date, du meilleur rendu aux fans. Comme nous le dit Josh Sadd, ingénieur en chef en charge du développement des produits chez Clair Brothers : « Un grand bravo à Garth Brooks et toute son équipe pour leur tour de tous les records et la nomination aux TEC awards. Nous sommes ravis de l’accompagner, lui qui est si fidèle à nos designs. Cet artiste est vraiment la représentation vivante de la magie d’un show et c’est toujours un plaisir d’être au quotidien avec lui sur la route ! » Le mot de la fin revient à Garth Brooks lui-même : » Tourner avec Clair Brothers c’est être sur la route avec les meilleurs. Le son, le matériel, les gens… Je ne voudrais pas me produire sans eux. Cela ne s’est jamais produit et ce n’est pas prêt d’arriver. »
Système principal : (20) i218-LT (40) i218-M (48) i212-M (30) iS218-M (16) CS218-M (8) FF2-H. L’ensemble est processé et amplifié en CB-Lab.gruppen PLM 20K
Equipe : FOH Engineer – Dan Heins Sound Designer – Dan Heins & Josh Sadd System Engineer – Rob Rankin Crew Chief – Pat O’Neill Monitor Engineer – Martin « Tike » Santos Monitor System Engineer – Kevin « Kap » Kapler
La tournée de Jamiroquai débutée en 2017, sera de retour en Europe et en France au printemps 2018. Rick Pope à la face a fait le choix de partir avec le nouveau vaisseau amiral de Yamaha, la PM10. Offrant un énorme éventail de possibilités, la PM10 représente un investissement majeur. Il nous explique pourquoi.
Dave Compton
« Cela faisait longtemps déjà que nous souhaitions collaborer avec Jamiroquai et Rick Pope » nous dit Dave Compton, le responsable du développement de clientèle de Britannia Row. « Clair Bros et nous possédons déjà un parc important de consoles Yamaha, cela ne nous posait malgré tout aucun problème d’investir afin de satisfaire notre client. » Pour Clair et Brit Row, l’expérience de Rick Pope se révèle très utile, d’autant qu’il mixe Jamiroquai depuis de nombreuses années et nous explique pourquoi. « Cela fait au moins 25 ans que je collabore étroitement avec Yamaha, et je n’ai jamais cessé de parler à leur R&D durant toutes ces années. La remplaçante de la PM1D s’est faite attendre, autant dire que j’ai été ravi de voir pour la première fois la PM10. »
La commande magique qui agit à même le stage et les préamplis.
« Pour la faire brève, elle est fantastique. C’est la console la plus puissante que je connaisse, et ce qu’on peut en tirer est dément. Malgré la puissance brute et son potentiel, elle est d’une extrême simplicité. N’importe quel mixeur même peu expérimenté peut la croiser à un festoche sans courir le moindre risque. Je connais en revanche certaines tables qui demandent trois mois de formation pour être apprivoisées. »
Pour Rick Pope, la contribution de Rupert Neve a clairement été l’un des facteurs clé de la qualité finale de cette table. « Selon moi les préamplis sont largement mieux que tout ce qui existe ailleurs. Depuis que je mixe avec la PM10, je ne compte plus le nombre de personnes, musiciens et confrères qui me disent à quel point elle sonne. La chaleur du bas médium, quelque chose qui faisait défaut dans les consoles précédente, est à présent une réalité.
Un H3000 sans châssis.
Le Silk processing est très beau. Cette table est onéreuse, mais son coût est contrebalancé par ce qu’elle offre. Tout le monde sait que Jay Kay de Jamiroquai possède et conduit une Ferrari. La PM10 est la Ferrari des consoles. Ne perdez pas de vue que j’emploie une TC6000, une Vox Board Manley et un H3000, des joujoux pas donnés. Enfin, j’employais. Les effets embarqués sont excellents et me conviennent tout à fait.
La partie 2017 de la tournée s’est conclue à Londres début décembre avec des dates déjà prévues pour 2018. « Brit Row a mis à ma disposition un système en K1 L-Acoustics pour cette branche européenne. Travailler avec ce prestataire c’est comme enfiler ses bonnes vieilles pantoufles, chaudes et confortables. Le K1 marche super bien, et la combinaison système et console me permet d’obtenir un super rendu, même dans les salles les plus pourries. C’est ce que le client demande et c’est pour cela que je fais toujours confiance à Brit Row et Yamaha. »
Algam Entreprises organise dans ses locaux parisiens une formation gratuite et complète du système de mixage dLive à l’attention des exploitants, prestataires et régisseurs. Pendant une demi-journée, le 13 février ou le 6 mars, vous pourrez tester cette solution de mixage performante et économique. Les dLive qui se taillent un vrai succès depuis leur lancement en 2016 équipent désormais de nombreuses productions françaises et internationales. Elles bénéficient notamment d’un moteur audio XCVI de 96kHz et disposent de la technologie de plugins Audio DEEP, qui leur permet d’intégrer à la fois des compresseurs et des émulations de traitement sur les canaux d’entrée et de sortie mix.
Une formation complète et gratuite : Lors de cette demi-journée, vous aurez l’occasion d’échanger avec les équipes d’Allen & Heath et d’Algam Entreprises pour apprendre à maîtriser la prestigieuse console Classe S et la très compacte Classe C.
Au programme de la session :
Les configurations hardware et options
La prise en main des différents types d’exploitation
La découverte des fonctionnalités plus avancées du système
Les dates
Quatre sessions de formation sont proposées. En fonction de votre choix horaire, cet événement pourra être précédé ou suivi d’un déjeuner dans les locaux d’Algam Entreprises Paris.
Powersoft annonce l’embauche de Giacomo Previ en tant que chef des ventes des produits OEM dès janvier 2018. Avec un bagage de 25 ans dans l’industrie de l’audio pro, il est l’homme idéal pour rejoindre les équipes d’un des acteurs majeurs de l’industrie de l’amplification mondiale. Giacomo rejoint Powersoft après 15 ans passés chez Eighteen Sound, un des leaders mondiaux du haut-parleur, avec une connaissance approfondie des problématiques HP/ampli grâce, par exemple, à l’adoption par son ancien employeur de la technologie IPAL et du module IpalMod de Powersoft. Directeur des ventes d’Eighteen Sound, il a eu en charge la gestion de l’ensemble des ventes avec un focus particulier sur les clients B2B, avec la responsabilité de l’établissement des chiffres des ventes annuelles et le business plan à moyen et long terme. Il a aussi participé au développement du business et à l’établissement du plan stratégique d’innovation durant ses quatre dernières années. Avant d’occuper ce poste, Giacomo s’est occupé du markéting et des ventes d’Eighteen Sound durant dix ans avec une attention toute particulière aux clients B2B. Auparavant, il a acquis de l’expérience dans le marketing auprès de Loud Technologies à Amsterdam où, en tant que marcomm, il a géré une communication active pour ses marques en appui des distributeurs indépendants. Désormais directeur des ventes des solutions OEM de Powersoft, Giacomo gère les ventes mondiales, observant et développant des opportunités, mais aussi participant activement à la définition et à la fourniture de technologies nouvelles répondant aux demandes du marché.
Giacomo Previ
Responsable des performances du département OEM, il va aussi gérer l’équipe de 6 vendeurs et dialoguer étroitement avec le support technique et les équipes de marketing afin de garantir le meilleur service et exposition dans le marché. Enfin il aura directement en charge un certain nombre de grands comptes en complément de ses équipes. Avec certaines de ses créations qui sont devenues, depuis deux décennies, des succès commerciaux, l’innovation de Powersoft est désormais accessible aux fabricants de transducteurs à la recherche des dernières technologies du marché. Cette politique a été initiée afin de renforcer la division OEM.
En tant que leader de ce segment du marché, Powersoft souhaite encore augmenter sa présence sur les solutions OEM en définissant de nouvelles stratégies pour mieux accompagner ses clients actuels et futurs. Offrant une collaboration encore plus étroite à ses partenaires OEM dès la phase de design d’un produit afin d’en augmenter ses performances et sa fiabilité, Powersoft comprend l’importance du transfert de connaissances dans le but de rendre l’intégration de sa technologie la plus fluide possible et obtenir, en sortie, un produit encore meilleur. Enfin elle met à disposition de ses partenaires l’ensemble des certifications EMI, CB et la documentation nécessaire afin de réduire le coût et le temps nécessaire à la mise sur le marché d’une nouveauté.
Giacomo commente ainsi son arrivée : « C’est un grand honneur de désormais faire partie de la famille Powersoft et j’ai hâte de pouvoir faire découvrir à nos clients OEM, l’étendue et l’originalité des produits à notre catalogue. Sans aucun doute, Powersoft offre au marché les meilleures solutions d’amplification en termes d’originalité, qualité, fiabilité performances d’exception et enfin potentiel industriel. Je n’ai aucun doute quant à l’accueil qui sera réservé à notre nouvelle ligne de produits.
Luca Giorgi
Mon expérience me donne une connaissance approfondie du marché de l’OEM et je vais de ce pas nouer de nouvelles relations commerciales avec nos partenaires actuels comme nouveaux dans une confiance mutuelle et une collaboration encore plus développée, afin de conduire Powersoft encore plus haut dans son développement. »
Luca Giorgi, directeur general des ventes de Powersoft, compris la branche OEM conclut ainsi : « Giacomo est un nouveau membre stratégique de notre équipe et je suis enchanté de l’accueillir parmi nous. Son passé professionnel complété par sa force de caractère va offrir un formidable complément à notre équipe au moment où l’on affronte les challenges d’un marché de plus en plus serré. »
Ingé son et infatigable pionnier de la chose numérique, Alain Roy et sa société bisontine Espace Concept reste fidèle à Nexo et plus encore au STM pour ses concerts et sa vision du son immersif. Nous le retrouvons à l’Axone de Montbéliard avec l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté et ses 80 musiciens, rejoints pour la seconde partie du concert par une formation de blues. Le système concocté par Espace Concept est constitué d’un gauche/droite de 12 M28 musclé par 6 B112, deux modules issus du système STM.
Une vue de l’Axone en plein montage. On distingue bien à droite la ligne de 12 M28 et à côté 6 B112.
L’idée d’associer ainsi les B112 et les M28 est de ne pas multiplier les 8″ des M28 mais plutôt de tirer parti de l’énergie et de la charge des 12″ des B112. La possibilité d’associer ainsi les modules est l’un des points forts de la série STM. Un petit nombre de subs S118 en mode cardioïde, plus précisément 6 par côté, vient compléter vers le bas la diffusion tout en maintenant une bonne balance tonale.
Au milieu des timbales une ID24 sur pied.
Nicolas Poitrenaud de l’équipe support et pédagogie de Nexo, nous explique le cheminement et les objectifs d’Alain Roy. « Alain est extrêmement attentif à la phase de son système Nexo. Par ailleurs il préfère répartir des premix des instruments en fonction de leur spectre et de celui préférentiel des modules STM au lieu d’envoyer un mix complet vers le système et de faire appel uniquement aux classiques coupe bas qui créent une distorsion de phase. Par exemple les violons ne sont pas routés vers les B112 mais uniquement vers les modules M28. Il maximise le principe même de la philosophie Nexo, la modularité et la qualité de phase de la marque. » Alain expérimente aussi l’ajout de sensations d’ambiance telles qu’on en retrouve naturellement dans une salle de concert. Il appelle cela son -Système 3D-. » Son but est d’améliorer, de compléter la sensation d’écoute en créant une forme d’immersion sonore, « nous dit Nico Poitrenaud. » Le résultat est une amélioration décisive de l’ambiance dans la salle.
Avec le seul gauche/droite, l’image est assez plate et resserrée. L’immersion est obtenue en employant un second système de plus petite taille composé de deux lignes de 6 Geo S12 déployées au-delà du principal et dans lequel il injecte un gauche/droite décorrélé et une réverbération spécifique. » Outre le STM et le Geo S12, nombre d’autres enceintes du catalogue Nexo sont employées notamment sur le plateau comme des compacts ID24 et des wedges 45N*-12 ou encore des Geo M6 pour déboucher les premiers rangs. L’ensemble de ces références est naturellement alimenté en numérique sous de nombreux protocoles : AES48, EtherSound, Dante et MADI. Enfin ce concert a été diffusé à la radio au travers d’une PM10 Yamaha.
La PM10 servant pour le mix antenne dans une des loges de l’Axone.Avec Alain Roy, le transport c’est du sérieux ;0)
« L’absence du moindre bruit parasite grâce à un parc de capteurs entièrement numérique fonctionnant pour certains à des niveaux aussi bas que -50 dBFS, crée un son d’une très grande pureté » conclut Nico Poitrenaud. « C’est agréable de voir que les idées de Nexo dans la gestion du son en réseau et sa diffusion au travers de la modularité, jouent un rôle important dans le travail d’Alain. »
L’astronaute hollandais André Kuipers présentait son spectacle intitulé SpaceXperience. Elément central d’une conférence-expo au Ziggo Dôme d’Amsterdam, un voyage intergalactique immersif racontant ses nombreuses histoires et expériences de vie dans l’espace, au cours de divers programmes de l’ESA. La concepteur lumière Henk-Jan van Beek de la société de création visuelle Light-H-Art, invité à illuminer ce spectacle par la société de production LiveLane, a travaillé sur de nombreux spectacles au Ziggo Dôme tout au long de sa carrière, mais c’était la première fois qu’un show comme celui-ci était au centre d’une conférence de 90 minutes !
Le public a également assisté au décollage d’une fusée factice au milieu de la salle, un effet à couper le souffle pour lequel Henk-Jan a utilisé 40 BMFL WashBeam et 16 Cyclone pour simuler toute l’intensité d’un voyage spatial. Il a principalement utilisé des BMFL WashBeam pour éclairer l’ensemble de la conférence, huit d’entre eux assurant les poursuites, tandis que les Cyclone créaient une authentique explosion de décollage de la fusée.
Quand, Henk-Jan van Beek, André Kuipers et la production se sont réunis au début du projet, ils avaient des idées assez précises sur l’éclairage. Le lancement devait avoir l’air spectaculaire, et à plusieurs reprises, ils avaient besoin d’éclairage pour représenter des éléments comme le feu, l’eau et la terre, à mesure qu’André faisait référence à ces derniers dans son récit. La lumière devait aussi aider à recréer un sentiment d’apesanteur et de flottement dans l’espace entouré d’étoiles. « L’éclairage était absolument fondamental pour que le concept fonctionne et il devait être précis et détaillé », explique Henk-Jan. Après une séance de brainstorming, il a choisi d’utiliser le Cyclone Robe pour évoquer l’explosion du décollage. Il connaissait ce projecteur et son potentiel d’effets, mais c’était la première fois qu’il les utilisait dans un spectacle.
Le Cyclone, inventé par LD Scott Warner, est un Wash qui intègre un ventilateur contrôlé par DMX au centre d’une couronne de 26 leds RGBW contrôlables individuellement. Henk-Jan a combiné ces derniers avec des sphères Cosmopix et une grande quantité de brouillard … le tout associé à des effets sonores impressionnants pour simuler une poussée parfaite ! Huit des Cyclone étaient embarqués sur une cerce motorisée à la base des écrans vidéo qui descendaient au niveau de la scène avant le lancement de la fusée, et les huit autres étaient posés sur scène.
16 BMFL WashBeam, montés sur des pont en demi-cercle accrochés au-dessus de la scène, autour des écrans LED aidaient à former les côtés de la « fusée » (les écrans étant descendus jusqu’au niveau de la scène). Une autre série de 16 projecteurs étaient posés sur des ponts droits au-dessus des premières rangées de spectateurs, et à chaque extrémité des ponts, deux BMFL WashBeam étaient utilisés pour suivre les chanteurs et les danseurs sur scène. Ces huit » poursuites » BMFL ont été pupitrées par deux équipes utilisant un système de contrôle à distance au sol avec accès à la fonctionnalité panoramique / tilt, tandis que tous les autres paramètres étaient contrôlés via la console d’éclairage grandMA2 de Henk-Jan.
Il a choisi le BMFL WashBeam en raison de sa puissance énorme et de sa collection de gobos idéale pour créer toute la gamme des effets cinétiques comme le feu et l’eau. Les volets étaient également utiles. » C’était simplement un appareil parfait pour ce projet qui était relativement simple à allumer d’une part, mais exigeait une précision absolue et les bons outils « , déclare-Henk-Jan van Beek.
Il a travaillé avec le pupitreur de Light-H-Art, Joost Wijgers, et tous deux ont vraiment apprécié le rendu de l’éclairage. Le spectacle a été donné trois fois en une journée et a touché plus de 30 000 graines de cosmonautes. Light-H-Art est une société de conception créative créée en 2006 et basée à Ermelo, aux Pays-Bas. Douze personnes travaille actuellement en collaboration avec son fondateur Henk-Jan van Beek sur une grande variété de spectacles, d’événements et de projets embrassant divers secteurs partout dans le monde.
La Yamaha Rivage PM7 et ses nouveaux racks RIO 1608-D2 et 3224-D2 Dante présentés à l’ouverture de l’ISE
Dévoilée à l’ouverture de l’ISE à Amsterdam sur le stand Yamaha , la console de mixage PM7 (nom de code CSD-R7 pour la surface de contrôle) vient épauler la PM10 dans la série Rivage et perpétuer la lignée (bientôt quadragénaire) des consoles numériques PM du constructeur nippon. Déclinaison de la PM10 dont elle reprend la ligne (sans le bandeau en ronce de noyer), et la grande majorité des performances et fonctionnalités, elle apporte toutefois quelques nouveautés et améliorations, qui abaissent substantiellement le coût d’acquisition et d’exploitation dans des configurations courantes.
La surface de contrôle CSD-R7 conserve l’intégralité de la présentation et de l’ergonomie de la série Rivage avec ses trois bacs de 12 faders plus deux masters, les deux écrans LCD couleur tactiles (contrôle « centralogic » avec les bacs du dessous), et le panneau de contrôle de voie (canal d’entrée ou mix) et d’assignation complet placé à droite. Ce qui change, c’est que le moteur audio DSP Rivage est maintenant incorporé dans la surface de contrôle et non en externe (relié via le réseau audio numérique optique TWINLANe) et qu’avec les nouveaux racks distants Rio3224-D2 (32 in/24 out) et Rio1608-D2 (16 in/8 out) Dante, il est possible de travailler exclusivement en réseau Dante, mais bien sûr également en TWINLANe avec le parc d’équipements existant du système Rivage.
Coté traitement (en 96 kHz), les capacités sont légèrement moindres que sur une PM10, avec le support de 120 canaux mono d’entrée (144 sur un système PM10), 60 bus de mix (au lieu de 72), 24 matrices (36), deux bus PFL (idem) et 24 groupes DCA (idem) mais tout de même conséquentes. Bien entendu, la compensation de gain est assurée entre surfaces. A noter que le firmware Rivage V2.0, placé d’entrée sur la PM7, apporte quelques possibilités supplémentaires avec le panning et le monitoring en 5.1 par exemple et la fonction « minus » permettant d’ôter une source d’un mix rapidement.
Le panneau de contrôle complet de voie (canal ou mix) rassemble tous les paramétrages et les affectations possibles. Noter le cadre grisé « SILK » qui permet d’insérer le traitement d’émulation des pré-amplis Ruppert Neve.
Les entrées analogiques en local (8 avec 8 sorties et 8 E/S AES) bénéficient des nouveaux pré-amplis hybrides (composants discrets+ intégrés) installés sur les nouveaux Rio (1608-D2 et 3224-D2) dont par exemple le contrôle de gain analogique a été revu et amélioré. Le traitement SILK Rupert Neve et l’émulation du comportement de transformateur VCM (virtual circuit modeling) apporte des caractéristiques de compression et de saturation douce très recherchées.
La PM7 incorpore par ailleurs un auto-mixeur Dan Dugan 64 canaux et offre 48 plug-ins VCM (50 sur une PM10) reprenant les effets de périphériques renommés notamment de Rupert Neve en EQ/compression mais également d’Eventide (Ultra-Harmonizer H3000 par exemple). La capacité de traitement du moteur audio permet travailler avec 192 instances de plug-ins tels que Portico 5033 ou 5043 en simultané. Avec la version V2.0 du firmware, l’émulation du Portico 5045 est également possible, ce qui sera apprécié sur les entrées micro. Au total, l’ingé son peut donc se passer facilement de traitements externes s’il le souhaite.
En face arrière, de gauche à droite, les E/S locales analogiques et numériques AES, les deux slots pour carte MY, les ports USB pour souris ou clavier, les ports Ethernet de contrôle, une sortie vidéo pour écran externe, les deux embases d’alimentation et enfin à droite les 3 slots pour cartes réseau HY avec au-dessus les E/S de synchro wordclock.Les cartes réseau HY256-TL (TWINLANe 256 E/S 32bits/96 kHz) et HY144-D (Dante 144 E/S 32 bits/96 kHz).
Coté réseau audio, comme nous l’avons évoqué, on peut travailler en TWINLANe avec une carte HY256-TL (ou TL-SMF, fibre monomode) supportant 256 canaux en entrée et en sortie en 32 bits/96 kHz et/ou en Dante avec une carte HY144-D (144 canaux en entrée et en sortie, 32 bits/96 kHz) et bientôt en MADI (une carte est prévue sous peu) en plaçant la ou les cartes ad hoc dans un des trois slots prévus à cet effet en face arrière. La particularité du système PM7 étant qu’on peut n’utiliser que le Dante avec les nouveaux Rio (et tous les appareils supportant Dante) et les switches Yamaha SWP1-8 et 1-16 SMF et donc aboutir à des configurations plus économiques. Deux autres slots en face arrière acceptent toutes les cartes Yamaha MY.
Les nouveaux racks Dante Rio1608-D2 et Rio3224-D2 disposent d’un écran de paramétrage OLED et de nouveaux pré-amplis hybrides.
La surface de travail CSD-R7 comme les Rio Dante intègrent une double alimentation redondante. Ces derniers accueillent maintenant un afficheur OLED qui permet le paramétrage en local (interactif). Enfin la console peut être contrôlée en Wi-Fi d’une tablette iPAD avec Rivage PM StageMix et il est possible de préparer son show offline sur PC ou MAC avec Rivage PM editor, sans oublier le convertisseur Yamaha Console File Converter qui permet de partager des données entre différents systèmes Yamaha : Rivage PM, CL / QL, PM5, M7CL.
Environnement complet possible avec le système PM7 Rivage
Un Design qui semble sortir tout droit d’une BD où les projecteurs dominent la terre !
Martin vise un faisceau très étale, un indice de couleurs élevé et deux versions de moteurs de leds pour son nouveau Mac Encore Performance équipé de couteaux motorisés. Un moteur blanc froid pour les plateaux de télé et le live, un moteur blanc chaud pour les théâtres. Deux sources distinctes destinées aux applications exigeantes que nous avons testées.
Avec Martin, l’Encore nait et les couteaux sont au menu. Après le Mac Quantum Profile, on attendait tous une version performance du premier spot à Led de Martin. C’est 3 ans plus tard et avec une toute nouvelle gamme que les versions couteaux fait son apparition. Présenté au ProLight & Sound en version bêta à quelques VIP triés sur le volet, le Mac Encore Performance a été lancé au mois de septembre 2017. Comparée aux autres modèles de la gamme, la puissance lumineuse n’évolue pas puisque le Mac Quantum Profile embarque un moteur led de 475 W contre 468 W pour les Mac Encore CLD (cold) en 6000K et WRM (Warm) en 3000K.
Encore, mais pas que ! Le Mac Encore est une machine de taille moyenne au design très atypique. Son look me fait penser à un mixage entre cybernétique et industriel. C’est un mélange de volumes cylindriques et cubiques avec des capots qui collent au plus près des volumes intérieurs. La base est pratiquement identique à celle des projecteurs de la série Quantum. On retrouve le connecteur USB servant aux mises à jour, l’écran et les boutons permettant de naviguer dans le menu et configurer les options, et sur l’autre face la connectique avec les deux XLR DMX-RDM mâles/femelles 5 points. Le connecteur d’alimentation utilise un PowerCON True1.
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La configuration et les informations sur l’avantEt à l’arrière, la connectique.
Le dessin de la lyre est très élaboré. Initié sur les Viper, il a évolué ensuite pour chaque série, cette dernière version étant ma préférée. Le mélange des courbes, lignes et arrondis est le plus abouti et la suppression des renflements sur la base du U, fluidifie l’ensemble du design. On retrouve les deux poignées, très pratiques pour le transport et le positionnement au sol.
La lyre est un des points forts du design.
On retrouve aussi sur un des bras le blocage du Tilt avec une petite pointe de couleur qui permet de le trouver au premier coup d’œil. Le blocage du Pan a disparu, de mémoire, depuis le Mac III. La tête est l’élément le plus marquant du concept. Lorsqu’elle est à la verticale, de face ou de profil, j’ai l’impression qu’Actarus va sortir du projecteur. Sur l’arrière, 4 vis permettent de fixer 2 poignées et de transformer, grâce au débrayage des axes, le spot en poursuite. Sur les côtés, à l’arrière de la lire, deux grilles très ajourées permettent de créer un large chemin d’air qui participe au refroidissement de la matrice de 468 W formée par 36 leds blanches.
Le chemin jusqu’au nez du projecteur est une succession de volumes plus ou moins cylindriques. Alors que la tendance est aux lentilles larges, là « encore » la marque danoise se démarque en utilisant une sortie de lumière de taille plutôt moyenne correspondant précisément à celle de la source lumineuse.
Pas Encore au bout des surprises
La linéarité du chemin lumière contraste avec les différents volumes qui l’entourent.
Allumons cette nouvelle machine ! On commence bien sûr par vérifier le menu, et pour les réglages de base, pas besoin d’alimentation, il y a une batterie. Le choix du mode ne se pose pas. Il n’y en a qu’un de 38 canaux DMX. Le menu est simple et complet. Il donne accès aux options Pan/Tilt (Inversion, limitation et vitesse), aux 4 courbes du dimmer et à une émulation du filament tungstène. On peut également sélectionner la température de couleur alternative de la version utilisée (le CLD passe en blanc chaud et le Warm passe en blanc froid), opter pour l’autofocus ou choisir un des 5 modes de ventilation. Ce n’est évidemment qu’un panel des options disponibles, et, cerise sur le gâteau, il est possible de sauvegarder 3 configurations, un plus très agréable quand les projecteurs d’un kit de tournée partent sur d’autres prestations durant les pauses. Trêve de bavardage, passons aux choses sérieuses. On démarre par le dimmer, c’est un paramètre virtuel, issu du soft de la machine, que les temps de transitions soient « cut » ou très long, la progression est propre de 0 à 100 %. La première impression sur le faisceau est bonne, il est parfaitement défini et il n’y a pas de halo parasite.
Encore chaud ou Encore froid ?
Comme sur beaucoup des consoles, la roue suivante contrôle le shutter virtuel qui produit les effets stroboscopiques. Dans la préversion que nous avons testée, le choix est assez minimaliste, strobe normal, de lent à rapide ou strobe aléatoire de lent à rapide. La gestion des mouvements, Pan et Tilt est très bonne quel que soit le temps de transition. On note un léger tremblement en fin de parcours du Pan si le temps de fade est de 0 seconde et que le paramètre Speed est sur Fast. Il suffit de passer en mode lissé pour le supprimer. En vitesse maximum, nous avons relevé, pour les deux axes, un temps de 2.16 secondes pour effectuer 180°. Le déplacement diagonal a également été effectué sans soucis.
Coté couleurs le Mac Encore offre un panel de paramètre qui devrait satisfaire les plus exigeants. Pour créer notre palette de couleurs, nous disposons de la trichromie avec les paramètres Cyan, Magenta, Jaune et d’une roue de 7 couleurs plus le blanc. Le paramètre est divisé en 4 parties : alternance de couleurs pleines et demi-couleurs, couleurs pleines uniquement, rotation continue de la roue et enchaînement aléatoire des couleurs. La distinction entre couleurs pleines / demi et couleurs pleines uniquement est intéressante car elle permet des transitions complètement différentes.
Les 5 paramètres de couleurs offrent une très belle palette de couleurs au Mac Encore.
L’ensemble est vraiment réussi, les couleurs sont belles et homogènes même sur des faibles valeurs grâce à l’activation de l’option lissage du faisceau via le diffuseur Beam Smoother. La plage de couleurs est très étendue, les deux projecteurs sont aussi à l’aise dans les teintes claires, pastel que les couleurs saturées. Le dernier paramètre couleur est un correcteur de températures, CTO pour réchauffer une teinte obtenue avec la roue de couleurs ou la trichromie de la version CLD et CTB pour refroidir le WRM. Les couleurs sont bien entendu différentes sur les deux projecteurs et c’est ce qui fait la richesse de cette nouvelle gamme.
Le CTO du CLD et le CTB du WRM.
Comme pour toutes les gammes Martin, la dénomination Performance annonce l’intégration de couteaux motorisés. Le module qui équipe le Mac Encore est celui du Viper. Hormis le fait que l’on voit assez rapidement l’arrondi des lames, j’apprécie le contrôle simple (insertion, rotation) qui permet un réglage rapide ainsi que la linéarité des couteaux. C’est, à mon avis, un des meilleurs modules couteaux embarqué sur un projecteur motorisé. Le système permet d’avoir 2 couteaux vraiment nets et une homogénéité de focalisation sur les 4 lames. Le frost complète parfaitement ce paramètre, en floutant les couteaux sans dénaturer le cadrage, comme l’ajout d’un diffuseur Rosco #132 sur une découpe traditionnelle.
Un module couteaux performant, que le Frost à droite défocalise sans déformer.
5 gobos tournants et indexables pour mapper des surfaces ou créer des effets volumétriques.
La roue d’animation crée des ondulations dans le faisceau.
Le dernier paramètre à tester est le zoom. La plage d’ouvertures permet de conserver une bonne luminosité quelle que soit la valeur du zoom et semble se trouver dans la moyenne des projecteurs de cette puissance. Le paramètre est réactif et l’on peut aussi bien l’utiliser avec des transitions courtes ou longues. Il faut tout de même noter qu’il est assez bruyant en vitesse rapide. On peut éviter ce problème, soit, quand c’est possible, en spécifiant dans les paramètres de la console un temps de fade minimum à ce paramètre, ou bien en ajoutant un paramètre de temps dans les palettes ou encore directement dans les mémoires.
Du plus petit net à gauche, au plus grand au centre. Et encore plus petit, grâce à l’iris
Des chiffres et des Nets
La pause repas permet de faire refroidir le projecteur pour ensuite passer aux mesures, sans se priver de comparer le flux des deux versions CLD et WRM. On commence par le derating pour tester l’efficacité du système de refroidissement. Puissance au max, nous mesurons l’éclairement au centre toutes les 5 minutes en prenant la mesure de référence 30 secondes après l’allumage. Et nous traçons la courbe ci-dessous.
Une atténuation (derating) limitée à 5,88 % qui se produit principalement entre 5 et 10 minutes.Le dérating est un peu plus élevé pour le WRM sur cette version de pré série un peu moins de 8 %
Faisceau serré, plus petit net Les mesures de luminosité commencent par le plus petit net. Ici la stricte comparaison est difficile car les deux versions (des pré séries) ne produisent pas le même angle à faisceau serré. Après derating, au centre de la version WRM, faisceau serré de 9,9°, on relève 18 110 Lux et 21 180 pour la CLD (10,43°). Le flux est 8 000 lumens en version WRM et 12 800 pour la version CLD.
Le chaud
Le froid
Faisceau 20° La série suivante est notre mesure de référence avec une ouverture de 20°. Au centre de la version WRM on mesure 4 690 lux. En version CLD, on obtient 5 900 Lux. Le flux est de 9 420 Lumen pour la première et 11 980 pour la seconde. Pour les deux modèles on note un très léger « trou » au centre du faisceau que l’on retrouve dans le grand net.
Le chaud
Le froid
Faisceau large, plus grand net Pour le grand net, un angle de 43,80°, on mesure 1 077 lux au centre du faisceau chaud et 1 360 lux pour le froid. Le flux est respectivement de 9 300 et 11 610 Lumens.
Le chaud
Le froid
Dimmer
Courbe du dimmer de 0 à 100 %Courbe du dimmer de 0 à 10 % par défaut
Dans le corps de l’Encore
C’est Xavier, couteau suisse d’Algam Entreprises, qui va nous faire découvrir, en plus des locaux parisiens de la société nantaise, l’intérieur de la machine. On bloque la tête à la verticale, on peut aussi la mettre à plat d’un côté ou de l’autre (+/-90°) ou alors tilt mini / maxi, afin de pouvoir retirer les deux capots sans basculer la tête.
L’intérieur, séparé en 2 compartiments, est organisé au millimètre avec un câblage très soigné.A l’opposé le module de fonctions est plus aéré et l’on peut ainsi accéder plus facilement aux paramètres, comme la roue de gobos. Mais il est tout de même plus facile de démonter le module pour changer un composant.
Tout comme les modèles précédents, il n’y a que 2 capots qui couvrent l’ensemble de la lyre. La partie de la tête couverte par les capots est divisée en deux compartiments, l’un contient la partie optique et l’autre le module supportant les autres paramètres.
Les deux moteurs triphasés entraînant les axes pan et tilt sont dans la base de la lyre. On remarque aussi le tendeur et la courroie du pan.Le compartiment optique comporte 3 éléments, le focus, le frost et le zoom qui traverse la paroi du compartiment et s’insère dans le module. Il faut donc être vigilant et remonter l’optique au maximum pour démonter le module. On note que le câblage loge avec soin dans un passage de câbles articulé.
Le démontage du module est très simple, il suffit de retirer 4 vis, vérifier la position du zoom et dégager, en douceur, le bloc contenant les paramètres.
Un seul module contient les paramètres de couleurs, de gobos, d’effet, les couteaux et l’iris. Le démontage très simple de ce module faciliter le changement des gobos et de la roue d’animation.Les drapeaux de la trichromie et le correcteur de température sont tous aussi faciles d’accès pour faciliter l’entretien et la maintenance.Comme dans le Viper Performance, le Mac Encore Performance est équipé d’un Beam Smoother activable via le paramètre contrôle. Il permet d’étaler les couleurs lorsque l’on travaille à faible intensité. On garde ainsi une homogénéité optimale des couleurs dans le faisceau. Le diffuseur a été monté sur un axe excentrique afin de rendre l’insertion du paramètre plus discrète lorsque le niveau du dimmer est bas et le retirer lorsqu’il n’y a plus de risques d’aberrations chromatiques.
En démontant les deux capots latéraux à l’arrière de la tête on accède à la source à leds et à son système de refroidissement.
Le radiateur chargé de dissiper la chaleur émise par le module de leds.Sur les 2 côtés, 6 ventilateurs, 3 en aspiration et 3 en extraction, créent une circulation d’air dans le radiateur sur lequel est fixé le circuit des 36 leds Osram 13 W, chacune associée à une lentille chargée de focaliser la lumière pour obtenir une source unique.
Ce n’est Encore que le début
Le Mac encore Performance est le nouveau fleuron de Martin. Il inaugure une nouvelle gamme de projecteurs destinée aux marchés les plus exigeant nécessitant une haute qualité de lumière. Comme on peut le voir sur les photos et la vidéo, la sortie de deux modèles équipés d’une matrice de leds chaude ou froide est très intéressante, on a ainsi une palette de couleurs très complète. Elle permet d’ouvrir le marché à une plus large clientèle tout en proposant une solution qualitative adaptée aux différents besoins. Le projecteur bénéficie en outre d’un très bon module couteaux, précis et très simple à contrôler.
Adamson va présenter sur son stand de l’ISE 2018, et faire écouter dans un théâtre, deux nouveaux modèles d’enceintes point source complétant la famille d’installation IS : la IS7p et la IS10p.
Tout comme les IS7 et 10, des line-array deux voies, full range avec leurs subs IS118 et IS119, les deux nouveaux modèles point source, disposent du savoir-faire touring d’Adamson dans une ébénisterie compacte, équipée de points d’accroche nombreux et aptes à satisfaire les besoins de tout type d’installation.
Jasper Ravesteijn
La IS7p est une enceinte point source disposant de deux haut-parleurs de grave ND7-LM16 de 7″ à membrane Kevlar de 16 ohms en parallèle, et un moteur 3″ à sortie 1,4″ NH3-8, en version 8 ohms. Il s’agit des mêmes transducteurs que dans la version line-array, mais présentant une impédance grave comme aigue de 8 ohms. La plus grosse IS10p reprend elle aussi les mêmes haut-parleurs que le modèle line-array IS10, et présente pareillement une impédance de 8 ohms. Les deux modèles acceptent entre 500 et 700 watt AES pour le grave et 110 watt AES pour la voie aigue identique. Ces deux modèles disposent de guides d’ondes entièrement nouveaux ayant été façonnés dans les moindres détails grâce à une analyse par éléments finis, et bénéficie de 30 ans de savoir-faire Adamson. Les guides d’ondes pivotants sont disponibles au choix en ouverture de 70° x 40° ou de 100° x 50° et garantissent une transition douce et régulière entre la zone couverte et celle hors couverture, sans lobes parasites ou diffraction.
En fonction de l’usage qui en sera fait, ces deux enceintes pourront se passer de sub, et grâce à la pression importante ramenée à leur taille, les IS7p et IS10p vont représenter une solution très efficace. Le choix offert entre deux ouvertures rend possible l’emploi soit comme système principal, soit comme renfort dans des théâtres, salles de spectacle et dans des lieux de culte, mais aussi dans les clubs, grandes salles de réunion et arenas. Le large accastillage rend possible tout type de déploiement, en face, accroche sous balcon, renfort de proximité et au-delà.
L’IS7p utilisable bien entendu en vertical ou horizontal grâce à son guide d’onde pouvant pivoter de 90°.l’IS10p. On la reconnaît à la plaque de fixation qui semble plus petite…
Les ébénisteries sont entièrement en multiplis de bouleau qualité marine et grilles comme cornières du meilleur alu et acier. Les modèles sont livrables à la fois en Speakon NL4 (IS7p et IS10p) ou bornier (IS7pb et IS10pb). Une plaque sur chaque face permet à de nombreux accessoires de venir tenir chaque enceinte de multiples façons pour autant d’applications.
Lors de l’ISE, des écoutes des IS7p et IS10p et d’une configuration du line array IS7 et IS118 auront lieu au théâtre De Balie, avec le transport sur site assuré depuis la sortie arrière du RAI. Ces écoutes auront lieu à 10h, midi et 16h du 6 au 8 février et à 10h, midi et 14 le 9 février. N’hésitez pas à prendre contact avec votre représentant Adamson pour pouvoir y accéder.
Les IS7p et IS10p seront disponibles en Juin 2018.
Scorpions, le groupe de heavy metal allemand détenteur de plusieurs disques de platine, vient de terminer la première étape nord-américaine de sa tournée « Crazy World Tour » avec Megadeth. Ces rockers de légende ont pris la route avec un gros kit de projecteurs Claypaky. Le groupe a aussi fait une étape au Madison Square Garden de New York, une première depuis 1984.
Le designer lumière Manfred Nikitser de l’agence éponyme Manfred Nikisiter Show Lighting a conçu un « spectacle rock classique » avec de « bons gros looks » pour combler le public qui attendait un « show rock’n’roll » en bonne et due forme. Il a ainsi créé un look global net et tranché, avec de gros écrans à leds, des élévateurs, le tout sur une scène en forme d’angle assez massive. « Mon intention, explique Manfred, était de fusionner la lumière et la vidéo. Les écrans à leds faisaient donc partie des éléments lumière et enrobaient la scène de couleurs saturées pour certaines chansons. L’intégration de vidéo live a également été au cœur de la conception lumière de certains titres. Les flux vidéo étaient alors retravaillés pour leur donner un aspect cohérent avec les différents effets VFX utilisés ».
Manfred Nikitser a également relevé le défi de créer un spectacle qui pourrait s’adapter facilement aux différents contextes inhérents au pays ou taille des scènes et prérequis techniques. « La conception devait pouvoir s’adapter et s’approprier les éléments à disposition dans chaque pays » nous explique-t-il. « Le convoi transportait le décor de la scène, les écrans à leds et la scène élévatrice de la batterie alors que les structures, moteurs, ponts et projecteurs étaient loués sur place. »
Ce sont les Claypaky Scenius Spot, les B-Eye K20 et les Sharpy Wash qui ont été choisis par Manfred pour cette tournée. Il a programmé 58 Scenius Spots pour les effets principaux. « J’étais impatient de mettre le feu à tous ces projecteurs et observer la structure équipée d’écrans à LED » se rappelle Manfred Nikitser. » Je vois assez rapidement si les choses vont fonctionner et je peux dire en quelques secondes si un projecteur tient ses promesses ou si c’est un compromis. Quand j’ai vu comment l’ensemble fonctionnait, j’étais vraiment satisfait. Les fortes couleurs saturées du Scenius, sa puissance même avec le zoom le plus large et la vitesse des effets étaient très impressionnantes. »
36 B-Eye K20 ont été utilisés sur des échelles latérales pour compléter les écrans géants. « Après avoir essayé différents types de projecteurs, il était clair que les Wash à leds faisaient le meilleur boulot, précise Manfred. Ils sont également fantastiques même avec de la fumée qui permet d’obtenir un look classe et doux, mais vous pouvez aussi avoir un focus étroit fort et précis ». Il considère le B-Eye K20 comme une sorte de standard de l’industrie en ce qui concerne les Wash à LED : « La puissance est bonne, le zoom est bon et la qualité de la lumière est géniale. J’aime le fait que les leds soient calibrées et que je puisse les faire fonctionner en CMY. Je trouve cette fonctionnalité importante dans la mesure où je ne souhaite pas m’occuper d’un canal blanc supplémentaire. »
7 Sharpy Wash ont complété le kit. Ils étaient positionnés sous l’élévateur du batteur qui a fonctionné notamment pendant le solo de batterie. « L’ascenseur s’élevait, il y avait une ligne de panneaux à leds dessus et les Sharpy Wash étaient cachés derrière. Leur objectif principal était de créer des effets de lumière pour le solo de batterie, afin d’ajouter de l’intensité à son envol. Bien que nous ayons essayé différents produits pour ce tableau, aucun n’était comparable au Sharpy Wash en ce qui concerne la taille et la brillance, les effets, la rapidité de mouvement mais également, en termes de puissance et de poids. Nous ne pouvions pas utiliser de gros projecteurs parce que le poids s’ajoutant, l’élévateur n’aurait pas supporté. » « Le rendu et la puissance des faisceaux étaient incroyables, ajoute-t-il. À mon sens, aucun autre appareil ne remplissait ces exigences ».
Depuis le 1er janvier 2018, ESL assure la distribution exclusive de la prestigieuse marque Green Hippo de média serveurs destinés à la gestion vidéo professionnelle. Les solutions puissantes et primées de ce développeur sont utilisées dans le monde entier. La marque compte, parmi ses plus belles réalisations, de nombreuses attractions de parcs de loisirs américains, la Cérémonie des Oscars, le concours de l’Eurovision, le Super Bowl, le Cirque du Soleil et les tournées de Depeche Mode, Rihanna, Psy, Jay Z, Beyonce, Madonna…
De gauche à droite : Tom Etra (directeur technique des ventes de Green Hippo), Andy Foster (chef produit de ESL), Anastasia Nikolaou (Responsable marketing – Green Hippo), René Pujalte (Directeur général de ESL).
Pour James Roth, directeur des ventes et du marketing : « La France est un marché important pour Green Hippo. Nous connaissons bien son potentiel et aussi le succès des shows live auprès de la population française. ESL maîtrise suffisamment bien ce marché ainsi que nos gammes de produits pour permettre à Green Hippo de se développer en France en 2018 et bien au-delà… Nous sommes impatients à l’idée de pouvoir accompagner ESL à relever de nouveaux défis. »
« Nous sommes de grands admirateurs de Green Hippo, aussi bien de l’entreprise que de leurs produits, nous révèle René Pujalte – directeur général de ESL. Le fait que cette marque soit multiprimée, le professionnalisme de son support technique, ainsi que les formations HippoSchool ne sont que quelques exemples de leur capacité à toujours être à l’écoute et au service de leurs clients. Nous sommes heureux de pouvoir collaborer avec Green Hippo et sommes prêt à avancer main dans la main pour que cette nouvelle collaboration soit un succès. »
– Les 13 et 14 février 2018, vous pourrez découvrir les solutions Green Hippo en situation lors des journées techniques de ESL à Montpellier (inscriptions ici).
– Pour toute demande d’information, de prix et de démonstration, contactez : [email protected]
Le choix de Digital Aid de déployer un système basé sur le tout dernier VTX JBL, le A12, a été une des clés du succès du ZoukOut 2017, le principal festival EDM de Malaisie, qui s’est tenu les 8 et 9 décembre 2017 du crépuscule à l’aube, à Singapour. Chaque année, le festival ZoukOut rythme les nuits malaisiennes en attirant sur scène, la crème des DJ et des producteurs pour un week-end EDM la nuit entière.
La Star Stage prête à accueillir le public. On aperçoit bien les deux lignes de 8 A12 fortement twistées vers l’intérieur, les trois tas de 4 subs au-dessus desquels sont placés trois V20 (ils apparaissent au-dessus des crashs) et enfin on devine le haut du » casque d’écoute » des DJ et composé ici et par côté, de deux subs S25 surmontés en guise de top par une F35. Pression garantie.Un DJ avec à sa gauche, un côté de ses retours. On aperçoit au sol les deux subs S25 et couché par dessus une tête F35.
La 17è édition a attiré près de 40 000 festivaliers sur les plages de Siloso pour les sets de Flume, Marshmello, R3hab, Axwell /\ Ingrosso, Amelie Lens et plein d’autres stars EDM. Afin de fournir le meilleur son possible aux artistes et au public de la Star Stage, Zouk l’organisateur du festival, a fait le choix du prestataire de Kuala Lumpur Digital Aid et d’un système VTX. Le rendu précis et transparent des nouvelles têtes A12 a permis de satisfaire les différents DJ en limitant les émergences vers la seconde scène du festival, géographiquement très proche, la Moon Stage.
« Ce test réalisé avec le VTX A12 JBL sur la Star Stage nous a impressionnés par sa puissance et la propreté de son rendu, et ce, malgré les émergences de la Moon Stage toute proche » nous précise Henry Hari Ram, le directeur de Digital Aid. « Le système en A12 a parfaitement fonctionné en fournissant une expérience sonore de grande qualité aux 40 000 festivaliers. Sa couverture très large a permis aux spectateurs danseurs itinérants de se balader devant la scène tout en profitant d’un son riche et régulier. Le WE a été chargé, mais grâce à ce système et à l’assistance sur site des équipes d’Harman, le ZoukOut 2017 a été un grand succès. »
Le système VTX déployé par Digital Aid comportait un gauche / droite de 8 têtes A12 et 12 subs G28 posés au sol le long du nez de scène en 3 x 4, avec trois VTX V20 en guise de front fills. Les DJ ont aussi été gâtés puisque deux VTX F35 et quatre VTX S25 ont été stackés de part et d’autre de leur régie en guise de retour de scène. Digital Aid a fait usage de l’Array Calculator 3 et de Performance Manager pour configurer, caler et piloter l’ensemble du système.
On devine à gauche de l’image les 8 VTX A12 de jardin.
« Le fait que ZoukOut 2017 se tienne sur une plage a nécessité la prise en compte de l’humidité et de la température changeante propre à ce type d’environnement » nous dit Henry. » L’Array Calculator 3 et Performance Manager nous ont permis de gérer cet aspect facilement, en garantissant un rendu et une couverture constants. C’était aussi la première édition avec deux scènes distinctes ajoutant une forme de distraction vis-à-vis du public et de compétition sonore entre les deux plateaux. Nous avons fait le choix de légèrement twister les deux systèmes vers l’intérieur de façon à garantir impact et cohérence sans risque d’être dérangés par le Moon Stage. »
Le mieux quand on veut de la pression, c’est de charger en bois. Derrière les crashs et en montage en 3 x 4, 12 subs G28 viennent compléter le grave délivré par les 16 têtes.
« Nous sommes honorés d’être associés à un festival aussi important que le ZoukOut » conclut Ramesh Jayaraman, VP & GM, de HARMAN Professional Solutions, APAC. « Chaque élément de la série VTX A12 a été conçu pour offrir les meilleures performances possibles, une fiabilité totale et une grande facilité d’emploi. Nous sommes enchantés d’avoir travaillé main dans la main avec Digital Aid et d’avoir permis des performances artistiques aussi réussies sur la Star Stage du ZoukOut 2017.
Yamaha dévoile deux nouveaux modèles dans la gamme des systèmes portables de sonorisation STAGEPAS vendus à plus de 400 000 exemplaires dans le monde : les STAGEPAS 400BT et 600BT. Ces versions améliorées succèdent aux systèmes STAGEPAS 400i et 600i qui se sont forgés une belle réputation de solution » tout-en-un » puissante et compacte, assurant une grande qualité sonore.
Grâce à l’ajout de fonctions de streaming audio Bluetooth, à leurs amplificateurs et transducteurs de grande efficacité, aux DSP Yamaha, sans oublier une suite complète de fonctionnalités intégrées, les nouveaux STAGEPAS apportent une polyvalence accrue et répondent ainsi aux nouveaux besoins des utilisateurs. Les systèmes 400BT et 600BT se composent tous deux d’enceintes discrètes et légères et d’un mixeur amplifié détachable. Livrés avec deux câbles d’enceinte et un cordon secteur, ils constituent une solution de sonorisation portable, complète, rapide et facile à déployer dans des configurations et environnements très divers. La nouvelle fonction Bluetooth autorise un streaming audio dans un rayon de 10 m autour du système : les musiciens, conférenciers ou formateurs peuvent ainsi accéder immédiatement à un accompagnement musical, des exemples sonores ou tout autre son contenu dans leur sonothèque.
Le système STAGEPAS 400BT. Les enceintes sont équipées d’un 8″ et d’un moteur 1″, alimentées par deux amplis de 200 W.
Délivrant 400 watts et 680 watts respectivement, les systèmes 400BT et 600BT offrent une puissance de sortie considérable compte tenu de leurs dimensions. Les technologies DSP Yamaha assurent un son de haute qualité quel que soit le volume d’écoute, tout en prolongeant la durée de vie des composants grâce à des circuits de limitation sophistiqués. La conception innovante des transducteurs contribue également aux performances du système, grâce à leur qualité sonore répartie sur une zone de couverture large et homogène. Ces nouveaux modèles possèdent 4 entrées micro/ligne et 6 entrées ligne (4 entrées ligne sur le STAGEPAS 400BT). Les entrées 3 et 4 s’effectuent via une embase de type Combo. De plus, les deux modèles possèdent une entrée stéréo sur RCA, une autre sur mini-jack 3,5 mm et une entrée Bluetooth permettant la lecture sans fil de fichiers audio.
Le système STAGEPAS 600BT. Les enceintes disposent d’un 10″ et d’un moteur 1.4″, mues par deux amplis de 340 W. Le module noir en relief à droite de la console est le récepteur Bluetooth.
Doté de potentiomètres, dont la conception améliore la visibilité en faible éclairage, la console détachable offre des contrôles intuitifs et faciles à utiliser. Un potentiomètre permet d’accéder à 4 réverbérations SPX de haute résolution, tandis que l’égaliseur 1-knob Master EQ™, exclusivité Yamaha, offre des réglages optimisés permettant d’adapter le son à son environnement. Enfin, l’éliminateur de Larsen intégré offre à l’utilisateur une possibilité accrue de supprimer les accrochages.
Le STAGEPAS 400BT est équipé d’égaliseurs 2 bandes, tandis que le 600BT ajoute une bande dans le médium. Les entrées commutables stéréo/mono permettent de transformer chaque voie stéréo en deux voies mono si une application demande de gérer un grand nombre d’entrées. Les STAGEPAS offrent aussi une entrée commutable haute impédance (Hi-Z), ainsi qu’une tension d’alimentation fantôme. Il est enfin possible d’activer et désactiver la réverbération via une pédale optionnelle.
Une vue de l’arrière des enceintes, ici la 600BT, où vient s’encastrer le module de mixage et d’amplification, l’autre enceinte servant à transporter les câbles.
Les 400BT et 600BT possèdent des sorties Monitor et Subwoofer facilitant l’extension du système. Pour les applications demandant une sonorisation de façade plus puissante, des retours de scène ou un grave plus musclé, il suffit de connecter des enceintes amplifiées, telles que les Yamaha DBR, DXR et DSR ou les caissons de graves DXS.
Le sub DXS15mkII. Un montage passe-bande pour un HP de 15″ alimenté par un ampli en classe D de 1kW et trois fréquences de coupure au choix.
Les nouveaux modèles actifs DXS15mkII et DXS12mkII, compacts et légers, complètent parfaitement les systèmes STAGEPAS lorsque vous désirez plus de présence dans le grave.
Yoshi Tsugawa, Directeur Général de la Division Yamaha Audio Pro précise : » Dès leur sortie en 2005, les systèmes STAGEPAS ont été très utilisés en spectacle vivant, en événementiel, en formation ou pour les discours en public, par des techniciens du son, des musiciens préférant s’occuper eux-mêmes de leur son ou même des novices en sonorisation. Avec l’ajout de la lecture sans fil Bluetooth, nous espérons que la souplesse accrue, gage de liberté supplémentaire, inspirera des utilisations encore plus créatives de nos STAGEPAS ! »
La formule de ESL a du succès, depuis 2014, l’équipe investit pour 2 journées technique la salle de spectacle mythique de Montpellier, le Rockstore, pour réunir les acteurs techniques de l’industrie du spectacle : prestataires, directeurs photo, techniciens du spectacle, prescripteurs télé, radio et architectes et muséographes… Les 13 et 14 février prochains, 150 professionnels sont attendus.
Reconnaissable à sa Cadillac encastrée dans la façade, le RockStore est le lieu idéal pour accueillir Full Sud, l’événement méridional articulé cette année autour de 7 ateliers qui vous permettront de trouver des solutions lumière et vidéo à tous vos projets et découvrir le matériel en conditions réelles, encadrés par l’équipe technique de ESL, une quinzaine de spécialistes.
Eclairage scénique et événementiel : les projecteurs motorisés, les projecteurs traditionnels, ou encore autonomes sur batterie des marques Chroma-Q, DTS, Prolights, les machines à fumée Antari et Look, les pupitres LSC.
Interfaces, périphériques et contrôle : pupitres LSC, contrôleurs Visual Productions, interfaces Artistic Licence, Enttec et logiciels Madrix, Wysiwyg et Visual Productions
Vidéo et média serveurs : écran Prolights, média serveur Green Hippo, Logiciel Madrix et contrôleur Madrix Plexus
Cablâge : les alimentations et gradateurs LSC
Eclairage architectural : les projecteurs à leds des marques CLS, ESL, Prolights, Soraa et Enttec
Textile et machinerie : des produits sur-mesure fabriqués par ESL, patiences, textiles, levage, élingues
Atelier des marques partenaires : Advance, Neutrik, Osram et Philips
Full Sud est aussi un rendez-vous de convivialité et d’échanges notamment pendant les moments festifs de ces journées : le buffet méditerranéen à midi ou encore la soirée show-live /buffet à partir de 18 h 30 le 13 février.
L’usine de production de structures, praticables, crash barrières… en aluminum à Lalobbe,
Dans les nouveaux locaux de La BS à Ris Orangis, un stock de structures, praticables, pieds de levage et échafaudages ASD est désormais à votre disposition, dans un premier temps au drive (enlèvement de la commande par le client), la logistique de livraison de ce type de produits volumineux étant actuellement à l’étude. Quand on sait que le délai de livraison via ASD qui produit en flux tendu, se situe entre 1 et 3 semaines, on comprend tout l’intérêt de ce nouveau partenariat pour les besoins urgents.
Thierry Chenot, directeur/cofondateur de ASD
Un poil d’histoire pour les petits nouveaux. ASD, abréviation de Alu Soudure Diffusion est un fabricant de matériel scénique, né en l’an 2000 de l’énergie de 4 associés ayant collaboré pour Mobil Tech. ASD produit des structures scéniques et tours de levage, échafaudages, pieds élévateurs, fabriqués exclusivement en France dans deux usines Ardennaises distantes d’une poignée de kilomètres, une dédiée à l’aluminium et l’autre à l’acier.
Nous sommes allés à Lalobbe dans les Ardennes avec l’équipe de tournage de la BS, Bruno Souchaud et Rodney Steward, pour rencontrer Thierry Chenot, directeur et cofondateur de ASD et visiter ses usines.
SLU : Thierry, comment ta distribution est-elle organisée et comment est née l’idée de ce partenariat avec La BS ?
Thierry Chenot : Notre réseau de distribution est étendu sur 3 marchés distincts : les revendeurs grossistes comme La BS, les prestataires/loueurs et les sociétés spécialisées en rigging qui achètent pour réaliser leurs propres installations de grosses scènes. Cette idée est née car chez ASD, nous produisons en flux tendu, autrement dit nous n’avons pas de stock de structure, ou très peu. Le but est de pouvoir répondre à de petites commandes urgentes de moins de 5 000 €. Je travaille de la même manière avec EES situé au nord de Paris. Nous avons pris cette décision de nous appuyer le plus possible sur notre réseau de points de vente dans le but d’alléger notre logistique.
A gauche Thierry Chenot, directeur d’ASD interviewé par Bruno Souchaud et filmé par Rodney Steward pour la web TV de la BS.
En 3 ans, nous avons fermé 1400 comptes. Il nous en reste aujourd’hui moins de la moitié, l’objectif étant de dynamiser le marché de nos revendeurs en leur fournissant des points techniques tenus par des entreprises faisant des installations et sur lesquelles nous pouvons nous appuyer à l’échelle d’une région. Ces sociétés, que nous connaissons depuis longtemps, sont tout particulièrement sensibilisées à la sécurité afin de répondre au mieux aux attentes de nos clients.
On en parlait depuis longtemps avec Eric Espaze (P.d.g de La BS) qui est un de nos clients historiques, mais à Paris il n’avait pas la place de stocker. Quand il a ouvert son dépôt à Ris Orangis, on a reparlé de la création d’un vrai stock que nous avons mis en place récemment. Ils ont à l’étude une logistique qui leur permettra de livrer, car dans l’immédiat les clients doivent venir enlever leur commande à quai ce qui limite leur rayon d’action à la région parisienne. Je suis persuadé qu’avec du stock à La BS, nous serons capables de vendre entre 20 et 25 % de plus par an. En plus des prestataires et des revendeurs, je vais donc pouvoir viser les théâtres, les salles polyvalentes, etc. Quand quelqu’un me contacte pour une commande, je me renseigne de savoir s’il est déjà client auprès d’une entreprise ou s’il est en train de se mettre en place. La BS me permet de proposer une solution alternative, tout particulièrement pour de petites commandes. Nous avons progressivement commencé à mettre des barrières pour que les gens comprennent que nous travaillons en B2B et non plus en B2C.
Estelle Louis, directrice administrative et financière et co-fondatrice de ASD (qui n’aime pas être photographiée. Trop Tard :-))
SLU : Qui est propriétaire de ce stock, La BS ou ASD ?
Thierry Chenot : La BS est le propriétaire de ce stock constitué de différents types de structures : triangle, carrée, en 1 m, en 2 m, des angles, des pieds de levage… Et in fine, sera idéalement en mesure de répondre à des commandes un peu plus conséquentes de type 20 ponts de 1, 2 ou 3 mètres, avec des angles dans un délai de 15 jours.
SLU : Quelles sont les conditions de vente de La BS ?
Thierry Chenot : Les clients de La BS bénéficient des mêmes tarifs que s’ils achetaient chez nous.
SLU :Quel est le délai de réactivité de ASD face à une commande aujourd’hui ?
Thierry Chenot : Cela dépend des moments mais nous avons besoin en moyenne de 3 semaines. Nos carnets de commandes étant déjà remplis sur 4 à 5 semaines.
SLU : Vous envisagez de vous agrandir ?
ASD fabrique aussi des chariots de transport
Thierry Chenot : Nous avons un rythme assez intense mais nous ne souhaitons pas nous agrandir davantage car nous pensons que notre rythme actuel est optimal, c’est-à-dire sans périodes creuses. Nous travaillons toute l’année avec nos principaux clients, Novelty et Magnum par exemple dont les défilés de mode sont complémentaires des conventions au cours de l’année. L’avantage avec les défilés de mode est qu’il est très facile de les anticiper car ce sont des événements réguliers.
Cependant nous sommes toujours dans une logique de réalisations sur-mesure et c’est la raison pour laquelle je souhaite rester petit, ce qui nous permet d’être véritablement polyvalents. Notre stratégie est aussi de rester concentrés sur le territoire français même si nous avons quelques clients à export. C’est une des raisons pour lesquelles ADS n’est pas présent sur les salons étrangers.
SLU : Quel est le chiffre d’affaires de ASD ?
Thierry Chenot : Notre chiffre d’affaires est de 6,5 millions d’euros. Les plus grosses sociétés d’événementiel travaillent avec ASD : Novelty et Magnum mais aussi B-Live qui utilise plusieurs marques de structures et Dushow qui s’est complètement équipé chez nous. Nous avons deux usines, une pour les structures alu (30 personnes) et une pour l’acier (15 personnes) où sont produits les pieds de levage et toutes les pièces de serrurerie. L’activité scénique représente 80 % de la production de l’usine d’aluminium et 40 % des activités de l’usine d’acier.
Visite de l’usine d’aluminium à Lalobbe
Voyons ensemble les différentes étapes de la fabrication d’un pont alu, guidés par Thierry qui d’emblée nous précise que toutes les pièces sont fabriquées en France, même les goupilles et les aiguilles, sans parler des manchons…
Extraction des tubes
Un stock de tubes…
Thierry Chenot : Nous recevons l’aluminium en billettes, c’est-à-dire la matière première sous forme de blocs, d’origine française. Puis nous utilisons ce qu’on appelle des « filières », c’est-à-dire des machines, nous appartenant, qui transforment ces blocs en tubes. Les billettes sont chauffées. Elles passent ensuite dans une presse qui les transforme en tubes. On peut faire des tubes de différentes longueurs en fonction de nos besoins, le but étant de calculer la taille optimale pour avoir le moins possible de chutes. Il peut y avoir plusieurs diamètres ou alliages différents cela dépend des séries.
… qui sont ensuite coupés aux dimensions nécessaires.
En alliages, nous utilisons le 6060 (l’alliage le plus basique pour les pièces de serrurerie, les chariots, etc… des objets qui n’ont pas de charge à supporter), puis le 6005 T6, les 6106 T6 et D5 et enfin le 6082. Il n’y a pas de différences énormes entre les alliages. Ça va plutôt se jouer sur la flexion à savoir qu’une structure de grandes dimensions devra être plus résistante à la casse. Pour rendre ces alliages plus solides, on peut jouer sur leur composition en introduisant plus ou moins de silicium par exemple. Il y a donc un choix stratégique à faire suivant la structure à fabriquer. Nous travaillons avec trois fournisseurs d’aluminium différents ce qui nous assure une disponibilité constante. Un certificat matière accompagne chaque livraison afin de garantir ensuite une bonne traçabilité. Chaque morceau de structure sera ensuite identifié afin de pouvoir déterminer son lot de matière, l’ouvrier soudeur et le client.
Soudure des manchons Après tronçonnage des tubes à la longueur requise, ils sont installés pour la soudure semi-automatique et simultanée des deux manchons extrêmes.
Poste de soudure semi-automatique. Un manchon est glissé à chaque extrémité du tube et serré sur un axe rotatif.Le robot soude sous cette bâche de protectionOn peut constater que la soudure effectuée est parfaite.Le tube peut rejoindre ses collègues dans les bacs.
La naissance d’un pont Puis les barres sont installées sur des postes de travail équipés de gabarits où chaque soudeur fabrique une structure intégralement. Ils effectuent les soudures des traverses suivant le gabarit pour obtenir le produit fini. Cette étape est manuelle, nous avions envisagé de l’automatiser par des robots mais cela ne serait pas rentable en termes de coût et de temps. De plus, nous sommes contents de dynamiser le marché de l’emploi du secteur et de rester dans une logique d’artisanat.
Pour fabriquer un pont, on commence par fixer un gabarit sur l’axe rotatif (ici pour un triangle. Il y a le même à l’opposé du banc de montage.)Quand les 3 tubes sont en place entre les deux gabarits, on commence par positionner les traverses sur un côté……qui reçoivent juste un point de soudure pour les maintenir en place avant de garnir les autres cotés……pour au final souder chaque traverse sur toute sa circonférence aux tubes à chaque extrémité.
Il y a 8 postes de montage, qui nous permettent de faire tous les linéaires aussi bien au niveau de la dimension en longueur mais aussi en section. On peut donc facilement faire du 250, du 300 ou 400. Des verrous nous permettent de régler les distances sur les postes et des gabarits s’appliquent pour gérer les têtes triangulaires ou les têtes carrées. Les barres arrivent donc avec les têtes manchonnées, on les positionne, on commence à souder, on les retourne, on remet les barreaux et ainsi de suite. Enfin, nous avons un poste complémentaire pour les pièces les plus complexes comme par exemple les angles. Certains ouvriers pointent des angles (ils appliquent juste un point de soudure pour positionner les traverses), d’autres les soudent. L’opération de pointage est pratiquement aussi longue que la soudure car elle nécessite un savoir-faire plus technique.
Gabarit de fabrication d’un angleLes tubes de départ vers une autre direction sont coupés pour épouser la courbure du tube qui les reçoit.Un angle prêt pour la soudure finale des traverses.
SLU : Où recrutez-vous les soudeurs? Sur l’alu, c’est une technique particulière qui demande un vrai savoir-faire.
Thierry Chenot : Ce sont souvent des gens du coin ou des jeunes en alternance qui étudient dans un lycée technique de la région. La plupart sont bien formés à la soudure mais pas forcément à l’aluminium. Nous les formons donc nous-mêmes au processus qui a été développé en interne et qui nécessite de souder à une main.
Le cintrage des cerces Thierry Chenot : Les tubes sont cintrés sur place également. Nous n’avons pas besoin de les chauffer, cela se fait à froid. On règle les galets puis on fait passer le tube dans une machine à rouler et il ressort cintré. Deux ouvriers sont spécialisés dans les structures circulaires. En ce moment nous réalisons une cerce de 20 mètres et une autre de 25 mètres pour les besoins de Novelty sur un défilé Vuitton programmé début janvier.
Les poulies de cintrage……entre lesquelles passe le tube pour obtenir une belle courbe correspondant à un rayon
Novelty et Magnum étant mes deux plus gros clients, c’est aussi pour cela que nous voulons rester une petite entreprise pour rester réactifs face à nos concurrents. Si pour une quelconque raison je dois produire en urgence du 20 mètres par exemple, je peux facilement appeler le chef d’atelier et lui demander de réaffecter un ouvrier sur cette commande. Dans une grosse structure, on ne peut pas se le permettre aussi simplement.
…afin de réaliser une cerce par tronçons de ponts.
Nous avons donc une grande variété de gabarits pour répondre à la nécessité de chaque pièce. Pour des diamètres de 2 à 4 mètres, plutôt habituels, c’est simple mais quand on atteint des 20 à 25 mètres de diamètre, ce qui est assez exceptionnel, nous sommes obligés d’utiliser des pièces particulières qui sont facilement produites dans notre usine d’acier. Avoir une usine complémentaire est donc un avantage considérable en termes de flexibilité et de rapidité. Pour faciliter le transport, les tronçons n’excèdent pas 3 m en général.
SLU : Y a-t-il d’autres matériaux utilisables et moins lourds que l’aluminium ?
Thierry Chenot : Il n’y a pas vraiment de matériaux comparables à l’aluminium. Des tests ont été effectués avec du carbone, réputé incassable et léger, mais cette matière première coûte trop cher.
Le Contrôle qualité
SLU : Comme s’effectue le contrôle qualité ?
Thierry Chenot : Nous faisons réaliser tous les mois des « essais de traction en éprouvette » dans un laboratoire spécialisé, homologué et indépendant qui teste l’étirement de pièces choisies au hasard, afin de vérifier quand et comment la matière casse, la règle étant que le tube doit s’arracher avant la soudure. Cela prouve ainsi que la soudure est surdimensionnée par rapport au tube. Une radio et également effectuée pour vérifier la qualité de la matière.
Le travail de l’acier Distante d’une poignée de kilomètre de Lalobbe, cette usine a été créée dans les années soixante-dix par Mr Louis, un des 4 associés de ASD. Même si les étapes de fabrication sont identiques dans les deux usines, les deux matières ne peuvent pas cohabiter dans un même espace, le travail de l’acier produisant beaucoup de poussières et de dépôt gras. Les pieds sont fabriqués ici et assemblés dans une autre usine ASD à quelques km de là.
La visite de l’usine de production de pièces en acier commence aussi par le stock.Ici les bancs de montage de structure
SLU : Que proposez-vous exactement dans la gamme acier ?
Thierry Chenot : Sur le marché de l’acier nous avons pris la décision de nous concentrer principalement sur les ponts et les pieds de levage. La plus grosse structure acier que nous produisons en série est la 800×500, mais nous pouvons faire beaucoup plus gros pour des utilisations particulières comme de la 1000 par exemple. En termes d’étapes de fabrication, c’est le même principe que pour l’aluminium. Nous effectuons en plus un traitement contre la rouille avec une peinture époxy après l’assemblage.
SLU : Comment s’organise le SAV des pieds de levage qui imposent un contrôle régulier?
On reconnaît les tubes carrés des pieds de levage.
Thierry Chenot : Le propriétaire doit en effet prévoir un contrôle tous les 6 mois afin de se prémunir en cas d’accident auquel cas il engage sa responsabilité. Nous avons donc créé des points de SAV un peu partout en France.Il y en a une vingtaine en tout. Ce sont des gens qui ont été formés chez nous et sont capables de réparer les produits. Ils sont également capables de prendre en charge les produits Mobil Tech. Un pied de levage coûte entre 4 000 € et 6 000 €, la tendance est donc à réparer plutôt qu’à remplacer. Nous apportons aussi la certification que nos pieds de levage ont été fabriqués de la même manière que les produits de référence certifiés par la Socotec. Et nous entérinons cette garantie grâce à un contrôle effectué tous les 6 mois.
SLU : En prix, vous vous situez comment ?
Thierry Chenot : En termes de gamme de prix nous sommes assez bien placés mais quand même entre 15 et 20 % plus chers que la concurrence sur les pieds de levage afin d’obtenir la qualité qui nous semble la plus adéquate pour ce type de produit.
ASD fabrique aussi de nombreux accessoires en acier.Un robot de soudure à l’arc
SLU : As-tu un souvenir marquant de commande spéciale ?
Thierry Chenot : La pièce la plus extraordinaire que nous ayons fabriquée en structure était une boule à facette pour la nuit blanche 2009. Elle pesait près de 4 tonnes et mesurait 7,5 mètres de diamètre ! Souvent nous faisons des pièces spécifiques pour les clients qui finissent dans le catalogue comme un mât d’éclairage pour écran led ou la finition chromée des ponts qui nous ont été commandés par Novelty.
SLU : Vous êtes capables de sortir toutes les couleurs ?
Thierry Chenot : Oui, pratiquement toutes les couleurs. Cette étape est sous-traitée auprès d’une usine spécialisée car ce sont des peintures très solides. Le délai dépend de la quantité commandée. Pour de petites quantités une semaine nous suffit. Pour 200 à 300 m de structure on a besoin de prévoir un peu plus à l’avance.
Cet industriel français discret, qui progresse prudemment pour privilégier la qualité de ses produits et la réactivité essentielle aux marchés scénique et événementiel, qui optimise la logistique de son entreprise en organisant intelligemment sa distribution autour du service, s’est finalement hissé à la place de leader dans l’hexagone, contre toute attente, juste par la volonté du travail bien fait qui lui vaut en retour la confiance des boîtes de presta : compliments !