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GLP X4 Bar fait une forte impression!

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X4-Ouverture C’est une info de la tournée Sigur Ros éclairée par Bruno Poet qui a attiré notre attention. Les tableaux créés par l’X4 Bar 20, projecteur linéaire de 20 sources, motorisé en tilt, pouvant balayer un espace scénique, mettre un décor en valeur ou délimiter un espace puis le colorer nous ont réellement bluffés.
GLP (German Light Products), fondé en 1994 par un passionné de lumière, Udo Kuenzler, est très présent en Allemagne, mais aussi aux USA, en Asie, en Angleterre et dans le nord de l’Europe. Il a choisi La BS pour développer son marché en France.

Nous n’avions pas encore eu l’occasion de tester une source développée par ce fabricant, un des pionniers des projecteurs à led. C’est Bruno Souchaud, responsable du département lumière et effets spéciaux de La BS qui nous propose de combler cette lacune.
Nous nous installons donc confortablement dans leur nouveau show room situé à Ris Orangis pour tester l’Impression X4 Bar 20.

Visite guidée

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L’impression X4 Bar est équipée, suivant la version choisie, de 10 ou 20 sources à led Osram Ostar Stage 15 W RGBW pilotables point par point ou ensemble suivant le mode DMX sélectionné. La tête supportant les sources est motorisée en tilt sur 210° et équipée d’un zoom 7° – 50°. Le design de cette barre est très sobre, simplifié au maximum. Si l’on part de la base, on note l’absence de poignées ce qui ne facilite pas toujours le transport ou l’accroche mais qui assure un jointure parfaite des barres horizontalement. Ce n’est donc ni une mesure d’économie, ni un oubli. La face arrière comporte deux grilles pour le passage d’air permettant le refroidissement de l’électronique et de l’alimentation.
C’est aussi là que l’on trouve une encoche rétractable pour fixer l’élingue de sécurité (elle est placée en face avant sur la dernière version). Ce n’est pas une révolution, mais c’est, d’une part, plus esthétique quand la barre est posée au sol et cela évite qu’un collègue de la vidéo (ou du son, je ne suis pas sectaire ☺) accroche la barre en passant son câble et dérègle la position du projecteur. A l’arrière, on trouve également une molette permettant de déployer ou rétracter un axe qui bloque le mouvement de la tête.

La grille de ventilation et la fixation rétractable de l’élingue
Le blocage de l’axe pour un transport sécurisé

Deux axes latéraux permettent d’aligner les barres

Sur le dessus du socle, il y a une molette qui permet de faire sortir deux tiges sur le côté pour guider l’alignement de deux barres contigües et créer ainsi facilement une ligne parfaitement rectiligne avec le même écartement entre les pixels situés aux extrémités pour optimiser les effets de mapping.
La face avant montre l’afficheur et ses 4 boutons de navigation dans le menu et deux espaces creusés aux extrémités pour accueillir les connecteurs (embase XLR 5 pour le DMX, prise PowerCON d’alimentation), les entrées d’un côté, les prises de recopie de l’autre. Le signal DMX est compatible RDM.
L’afficheur et son menu sont alimentés par batterie pour adresser et choisir les options du projecteur sans avoir besoin de le brancher sur le secteur. Sous la base, 4 pieds permettent de poser le projecteur au sol et, éventuellement, autoriser un passage de câbles en dessous.
On y trouve également, suivant le modèle, 4 ou 8 points de fixation ¼ de tour pour des crochets Omega.

La niche de la connectique IN au premier plan, puis l’afficheur et ses boutons et enfin une seconde niche où logent les deux prises de sortie du signal de commande et du secteur.

En fouillant un peu sur le net on peut aussi voir (vidéos ci-dessous) que GLP a développé 3 supports, compatibles avec les fixations Omega, facilitant tout type d’accroche.
Le premier est un rail avec 2 lumières (ouvertures) et un trou au centre pour positionner le crochet si une membrure du pont gène l’accroche. Le second support permet de positionner la barre verticalement.

Le dernier sert à coupler 2 barres l’une au-dessus de l’autre. C’est un cadre pour la version 10 sources sous lequel on peut accrocher indifféremment les deux versions.

On termine la visite par la tête. L’arrière est constitué de 10 lames formant un radiateur refroidi par un ventilateur au centre sur la version 10 sources et 2 de plus sur l’autre modèle.

Sur l’arrière de la tête, le système de refroidissement : radiateur + Ventilateur

La face avant est fermée par une longue plaque transparente permettant, entre autre de limiter l’entrée de la poussière et de la fumée sur les lentilles pour les garder propres plus longtemps. Cette plaque, amovible, peut être remplacée par un filtre diffusant suivant un angle 5 ° vertical et 30 ° horizontal ; d’autres filtres sont en cours de développement.

Sur l’avant une plaque transparente neutre…
… ou un filtre asymétrique.

Les différences notables entre les modèles 10 et 20 leds sont, bien sûr, la taille et le poids. La version la plus courte mesure 50 cm et pèse 8 kg alors que sa grande sœur affiche 1 m et 16 kg. Dans un Fly-case de 4 Impression X4 20, on pourra loger 8 Impression X4 10 ou mélanger les modèles suivant les besoins. L’avantage est non négligeable, notamment en tournée, quand les sources ont besoin d’être rangées en fonction de leur implantation.

Passage par l’atelier

Il est temps de jeter un œil sur les optiques et la motorisation du zoom en retirant la plaque de protection pour accéder à l’intérieur. Le zoom est constitué d’une plaque motorisée en 2 points pour une montée régulière et uniforme. Elle comporte 10 ou 20 ouvertures hexagonales où viennent se positionner les lentilles dont la base est elle aussi hexagonale.

La plaque motorisée du zoom supportant les lentilles
Les lentilles de sortie

Quand les lentilles sont retirées, on peut voir les guides de lumière chargés du mixage des 4 couleurs de chaque led pour un mélange uniforme et concentré vers les lentilles de sortie dont la position motorisée définit l’angle des faisceaux du plus serré 7° au plus large 50°. Ce petit passage à l’atelier nous a permis de constater que les matériaux utilisés sont de qualités et que l’assemblage est soigné.

Le système optique de la led, un guide de lumière qui mélange les couleurs et canalise la lumière.
La motorisation du zoom, une solution éprouvée

Puis sur le banc d’essais

Pour le mode de contrôle on a l’embarras du choix ! GLP a prévu pas moins de 7 chartes DMX différentes allant de 19 canaux pour la plus simple jusqu’à 49 pour la version 10 leds et 89 pour la 20 leds.
Si l’on manque de place sur le patch ou de temps pour programmer, il sera intéressant d’utiliser le mode normal 34 canaux pour la version 20 leds. On dispose alors d’un générateur interne muni de 3 layers pilotés par 22 paramètres permettant de créer une multitude d’effets du plus simple au plus complexe.
Un fichier PDF est disponible sur le site GLP pour une prise en main rapide mais je conseille néanmoins un petit entrainement avant l’encodage, afin d’appréhender la philosophie du générateur et ne pas perdre de temps sur place.

Dans le menu, j’ai détecté pour la première fois une fonction qui permet d’inverser le pixel de départ. C’est une excellente idée pour éviter de retourner la barre en cas d’erreur de montage. Le zoom peut également être inversé et, cerise sur le gâteau, tout se fait depuis la console via le paramètre Spécial ! Pour réaliser tous les tests, nous choisissons le mode full offrant le plus de possibilités.
Le dimmer 16 bits assure un réglage fin du niveau général du projecteur suivant une des 3 courbes disponibles. Pour le shutter, en plus des positions ouvert et fermé, on dispose de 4 effets de fade, 1 strob aléatoire et un strob régulier. On a bien sûr le zoom, qui assure la polyvalence de la machine. Il permet de passer d’un large faisceau uniforme type wash à une collection de 10 ou 20 faisceaux serrés parfaitement nets pour créer des effets volumétriques.

Zoom serré, des faisceaux biens définis pour les effets
Zoom ouvert un faisceau wash pour colorer

Le mélange des couleurs est excellent. Quelle que soit la position du zoom ou le nombre de puces impliquées dans le mélange, la couleur est homogène sur tout le faisceau. La palette est large et l’on obtient de jolis pastels. L’Impression X4 Bar est dotée également d’un paramètre CTO cumulable avec tous les autres paramètres de couleurs.

Une belle gamme de couleurs homogènes


Le paramètre Tilt participe lui aussi à la polyvalence du projecteur en assurant plusieurs focus. On utilisera cette barre pour éclairer un décor puis mettre en valeur un élément scénique et ensuite créer un effet volumétrique en mouvement, mais le poids de la tête, surtout la version longue, ne permet pas des mouvements rapides. Pour des effets dynamiques, on utilisera le shutter, le dimmer ou les couleurs.
J’étais assez sceptique sur le paramètre Crossfade qui assure une temporisation de 0 à 2 secondes, indépendante du contrôleur. En redescendant de mon perchoir et en me mettant à la place d’une production ayant un budget limité, j’ai reconnu son utilité. Elle offre, par exemple, à ceux qui n’ont pas de console adaptée aux projecteurs motorisés, un moyen simple de temporiser des changements d’état.

Et dans la salle des contrôles

Nous commençons évidemment par le test de derating d’une led allumée à full avant de prendre les mesures de son faisceau. l’éclairement est parfaitement stable après 30 s de chauffe. On recommence ensuite en allumant à fond les 20 leds. A l’allumage, nous mesurons 3860 lux, puis 3840 après 30 s (notre mesure de référence) et l’éclairement remonte à 3890 avant de se stabiliser à 3850 lux après 5 mn de chauffe.
GLP maitrise le sujet et respecte les préconisations du fabricant de leds tout en assurant un refroidissement efficace. En utilisation wash de longue durée, le flux restera constant. Une très belle surprise.

Courbe de derating d’une seule source allumée à full. Le flux est parfaitement stable.
Courbe de derating des 20 sources allumées à full : aucune atténuation.

Mesures photométriques

Une led faisceau serré
On projette notre unique faisceau serré sur la cible placée à 5 mètre pour les mesures d’éclairement à partir desquelles nous calculerons le flux. On relève au centre 475 lux, et obtenons un flux de 163 lumens.
Nous n’avons pas encore beaucoup de recul pour ce type de projecteur équipé d’un zoom, mais le résultat nous semble plutôt bon.

Toutes les leds faisceau serré
Toutes leds allumées, zoom fermé, on obtient à 5 mètres un faisceau de 40 centimètre de haut sur 80 de large. Le Flux total est de 2130 lumens pour une ouverture, à i/10 de 12 °.

Toutes les leds faisceau large
Lorsque le zoom est ouvert, le faisceau s’arrondit, même s’il reste une petite différence entre l’axe vertical et l’horizontal, la toile est entièrement éclairée. On a donc à 5 mètres une projection de 2,5 m de diamètre. On obtient alors 3820 lumens et, à i/10 une ouverture de 50° et un faisceau de type wash.

Les derniers relevés concernent les courbes de dimmers. La courbe linéaire est parfaitement rectiligne et les modes Soft et extra-soft affichent des courbes parfaitement dessinées.

Bonnes impressions et grosses surprises

L’Impression X4 Bar est une bonne surprise. C’est un produit solide et bien étudié, un projecteur qui ne bat pas de records mais qui maitrise ses fonctions.
C’est une source polyvalente, très efficace pour dynamiser un show avec des effets dynamiques et volumétriques mais également capable de définir ou colorer un espace scénique ou mettre en valeur un décor. On comprend maintenant le choix de Bruno Poet.
Le meilleur moyen d’en être convaincu est de venir la découvrir dans le nouveau Showroom de la BS !

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Les Misérables éclairés en Claypaky par Roque Segovia

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Les Misérables, chef d’œuvre de Victor Hugo, est revenu sur scène cette année pour 5 concerts au Palais des Congrès et en tournée des zéniths. C’est le célèbre éclairagiste Roque Ségovia qui a signé la conception lumière de cette comédie musicale en utilisant une centaine de projecteurs dont une soixantaine de Claypaky : Mythos, Sharpy et Sharpy Wash 330.

Photo @ www.philippefretault.com

Roque Segovia a travaillé un an à ce projet des Misérables : “Nous devions préparer le Showcase au Comédia où étaient joués 9 des 38 titres de la comédie musicale, explique-t-il la veille du 1er concert au Palais des Congrès. La base de lumière et les tableaux que l’on a créés à cette époque sont repris à l’identique ici, sauf que forcément, le Comédia étant beaucoup plus étroit, les tableaux prennent plus d’ampleur au Palais des Congrès.
Pourquoi avez-vous choisi Claypaky comme éclairage ? : Lors de la première écoute des Misérables, on a travaillé sur les coupes et dans la première image qui s’est imposée, Les Bagnards, nous devions éclairer les pieds et ensuite matérialiser le bagne avec les faisceaux. Nous avions besoin d’un projecteur capable de projeter des faisceaux serrés et à la fois réaliser des ambiances.

Photo @ www.philippefretault.com

Je me suis donc tourné directement vers le Mythos Claypaky qui permet de faire les deux et donc de ne pas avoir à multiplier les sources. Le Sharpy Wash 330 correspondait également à notre recherche dans le sens où c’est un petit projecteur que nous pouvions placer un peu partout sur le plateau et qui permet de faire à la fois des ambiances, du wash et de s’en servir comme faisceau.
Ensuite, nous avons abordé l’éclairage du cyclo, avec la question de comment le travailler. Plutôt que de projeter les images animées d’un projecteur vidéo, on a choisi travailler à partir des gobos du Mythos en les superposant, en les frostant et en les difractant. Nous sommes donc partis de ce principe pour habiller une partie des tableaux.

Combien avez-vous de projecteurs pour ce spectacle ? : Au total, nous avons une centaine de projecteurs dont la moitié en Claypaky, environ une soixantaine entre les Mythos, les Sharpy et les Sharpy Wash 330.

Comment êtes vous arrivé sur ce projet ? : C’est la production qui m’a appelé. J’avais rencontré Philippe Barreau lors d’une création au Zénith de Nantes. Le spectacle de Alan Simon « Tristan & Iseult » était en formation concert, avec des danseurs irlandais et des danseurs étoiles du Bolchoï.
Nous avions sympathisé et lorsqu’il a voulu monter Les Misérables, il m’a demandé si ce projet m’intéressait et évidemment j’ai accepté. C’est une œuvre exceptionnelle et surtout vraiment d’actualité car on peut la transposer à des périodes complétement différentes.”

Roque Segovia a signé l’éclairage de nombreux grands spectacles, principalement dans des stades :
les Nuits Celtique et Interceltique au Stade de France, Stade de Rennes, Stade de Nantes et Stade de Lorient.
Il a aussi conçu l’éclairage des cérémonies d’ouverture et de clôture pour la FIFA, la CAN, la Coupe du monde des Clubs, les Jeux Africains.
Il a également eu l’occasion de travailler dans de très grands lieux pour les inaugurations de l’Airbus A380, des bateaux de croisière MSC et COSTA, le lancement du défi français America’s cup ou encore pour les Gas World Conference, le Tony Hawk Show, les 75 ans d’Air France et le Défilé Jean Paul Goude Champs-Elysées, pour n’en citer que quelques uns.
Le spectacle Les Misérables part en tournée dans toute l’Europe de l’Est à partir du 20 octobre 2017 et jusqu’au 15 décembre 2017. Nous le retrouverons également en 2018 !

Photo @ www.philippefretault.com

D’autres informations sur le site de Clay Paky et sur le site de Dimatec

WFS@CFPTS !

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Qui dit nouvelles technologies, dit titre énigmatique ;0)  Vous voulez tout comprendre sur la synthèse de champ sonore, communément appelée WFS ou Wave Field Synthesis ?
Le CFPTS, le Centre de Formation Professionnelle aux Formations du Spectacle vous propose une formation ad hoc et en présence de la personne qui connait sans doute le mieux cette technologie de sonorisation en trois dimensions : Arnault Damien.

Arnault Damien (© JB Millot)

La formation sera dispensée durant cinq jours du 12 au 16 juin 2017 au sein du CFPTS de Bagnolet en proche banlieue parisienne par Arnault Damien, ingénieur acousticien et électroacousticien chez Euphonia qui distribue le Sonic Wave 1 de Sonic Emotion, en équipe avec Jacques Laville du studio Urbs Audio et de Sébastien Noly, le référent pédagogique des formations son au CFPTS.
Il reste des places pour cette formation dont le nombre de participants est fixé à 6, mais comme le dit avec humour Damien, ne tardez pas trop afin d’avoir le temps de monter vos dossiers de prise en charge en temps et en heure.

Une image de Palais en Jazz 2014, une série de concerts sonorisés avec un déploiement d’enceintes Amadeus pilotées par un processeur Sonic Wave 1.

Pour de plus amples renseignements et vous inscrire, cliquez ici

 

ETC acquiert High End Systems

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ETC et High End Systems annoncent l’union de leurs forces après la finalisation de l’acquisition de la compagnie texane localisé à Austin et anciennement filiale de Barco Inc..
Le PDG d’ETC, Fred Foster précise : « Aujourd’hui nous accueillons l’équipe High End au sein de la famille ETC afin de leur fournir un environnement qui encouragera High End à poursuivre dans la voie de l’innovation et de la production de grands produits pour l’industrie du spectacle. » Sous l’aile d’ETC, High End pourra bénéficier du support d’une équipe expérimentée pour développer son service aux clients et la création de produits.
« Intégrer High End au sein de la famille, répond à l’objectif de développer et diversifier ETC. Nous planifions d’aider High End à devenir un leader sur le marché des produits de l’industrie des événements live. » explique David Lincecum, Vice président Marketing chez ETC.

SolaWash 2000

ETC va piloter High End comme une compagnie séparée qui restera située à Austin au Texas dans son bâtiment actuel. Bien qu’il n’y ait pas de changements dans les circuits de vente et de distribution, dont les contacts sont listés ici.
High End planifie de faire évoluer et d’améliorer la portée de la société sur tous les marchés en augmentant l’investissement dans la pérennisation de ces circuits..

Plus d’infos sur :

Grande Braderie ALV France du 25 au 27 avril

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Le Soleil brille, la chaleur monte, les oiseaux gazouillent, c’est le moment de se préparer pour l’été!
En avril, les meilleures affaires seront chez ALV France qui organise, dans ses locaux à Bonneuil sur Marne, une grande braderie du Mardi 25 au jeudi 27 avril.

L’équipe d’ALV

De nombreux prestataires Français, mais aussi ceux d’autres pays européens, ont choisi de confier la revente de leur matériel professionnel, son, lumière et vidéo à ALV qui fêtait, il y a quelques jours, son premier anniversaire.
Non seulement vous pourrez voir, toucher et comparer les produits mais vous aurez aussi la possibilité de les tester.
La liste du matériel à vendre est prometteuse. Il y aura de petites et de grandes quantités de produits encore présents sur les fiches techniques.

Nous publierons la liste du matériel à vendre avec les prix quelques jours avant la braderie. Et n’oubliez pas, premier arrivé, premier servi, alors rendez vous le 25 au matin à Bonneuil sur Marne.

Coordonnées de la Braderie : ALV France – 9 avenue des boutons d’or, PA des petits carreaux – 94380 Bonneuil-sur-Marne
D’autres informations sur le site ALV France

 

Adamson attaque le marché de l’installation, mais pas que…

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Ca bouge chez Adamson, ça bouge fort et la présentation à Francfort de la S10n, de la série IS et des 3700 m² de chaînes de fabrication et de surfaces de R&D nouvellement créées à Port Perry, laisse présager d’un futur studieux, puis laborieux et enfin radieux.
N’oublions pas que Brock Adamson a été le premier à théoriser le système intelligent avec Energia qui a en définitive accouché des E et S, de très bons line-array « à l’ancienne » mais qui après tant de promesses, nous ont quelque peu laissés sur notre faim. Peut-être plus pour très longtemps.

Le Kevlar jaune d’Adamson…

C’est James Oliver, le directeur du marketing et des ventes, qui nous fait la visite virtuelle des nouveaux locaux d’Adamson à même l’immense stand de la marque canadienne, et le moins que l’on puisse dire c’est que la croissance est là.

James Oliver et à gauche de l’image Jochen Sommer. Je crois qu’on est repéré…

Entièrement conçu par Brock himself, ce nouveau bâtiment comporte nombre d’innovations et de machines qui vont permettre de structurer la fabrication en réduisant l’appel à la sous-traitance et en garantissant une rapide montée en cadence, grâce notamment aux deux lignes parallèles de production où des tournettes pneumatiques vont faciliter la manutention de toute enceinte aussi grosse ou lourde soit-elle.
La ligne d’assemblage des haut-parleurs en Kevlar et la magnétisation des aimants se fait aussi à Port Perry et trois phases d’expansion des locaux sont déjà acceptées par des autorités locales qui ont vu croître le bâti d’Adamson de plus du double en trois ans.
L’ancien bâtiment qui concentrait toute la société a été entièrement repensé et offre désormais des surfaces additionnelles pour la R&D, le prototypage et la formation.
La croissance de 40% par an depuis 2014 et le nombre de projets en cours d’étude rendait cette expansion indispensable, structurelle comme humaine puisque le nombre d’ingénieurs placés sous la direction de Benoit Cabot le responsable de la R&D a subi exactement la même croissance exponentielle. Un nouveau bâtiment va enfin bientôt voir le jour entièrement dédié à la formation et aux démonstrations produit.

La double ligne d’assemblage final des enceintes

Jochen Sommer, la haute-fidélité allemande à Adamson

Jochen Sommer photographié en 2007 au POPB, déjà en Adamson. Il avait en charge le système tout en Y18 et Y10 de Linkin Park.

Responsable applications en Europe, Jochen Sommer prend le relai pour nous présenter plus en détail la série IS.

Jochen Sommer : C’est le premier produit spécifique que nous ayons développé pour le marché de l’installation et qui tire entièrement parti des technologies déployées pour le Touring, tout en étant bien positionné question prix.
L’IS7 est une tête line-array qui embarque deux 7’’ Kevlar et un moteur 3’’ et nécessite deux canaux d’ampli pour fonctionner comme nos plus gros produits, tout en offrant une impédance de 16 ohms qui permet d’en alimenter jusqu’à 6 en parallèle et de délivrer un SPL Max de 138 dB. Malgré une ébénisterie en multipli de bouleau, le poids n’excède pas 13 kg.
Le IS118 est un sub reprenant lui aussi les caractéristiques de nos produits dédiés au touring et offre avec son unique 18’’ une efficacité très importante pour un poids de seulement 39 kg.

Jochen Sommer et James Oliver en plein press call.

Nous profitons de la présence de James Oliver pour l’interroger sur la possible fin programmée des SpekTrix et Metrix, deux séries vieillissantes et largement couvertes par le S10 et S10n ainsi que par le IS7 dont on subodore la possible venue d’une version touring.

James Oliver : Les deux séries sont toujours à notre catalogue même s’il est exact qu’avec les E15, 12, S10 et IS7, nous couvrons assez bien les besoins. C’est tout ce que j’ai envie de dire à la presse (rires !!)
Nous avons besoin de satisfaire le marché américain qui nous réclame des produits d’installation mais on ne se désintéressera pas du touring pour les petits systèmes dans le futur.

Encore plus d’infos sur les IS et la S10n

Nous avons enfin grappillé quelques dernières informations sur les nouveautés présentées auprès de Brian Fraser, ingénieur applications sénior et manager produit.

Brian Fraser, ingénieur applications sénior et manager produit.

SLU : Les HP des IS7 sont aussi à membrane Kevlar ?

Brian Fraser : Oui absolument, ils sont conçus par Adamson sur la base des autres « petits » transducteurs de 10’’ de la S10 mais sont différents des 7’’ qui équipent les E15 et E12 et qui sont à faible excursion car conçus pour être montés à un guide d’onde. Les seuls HP non Kevlar sont les coaxiaux qui équipent la gamme Point Concentric (ce sont des B&C NDR).

SLU : Le moteur de la IS7 est extrapolé du 4’’ de la S10 et donc des E ?

Brian Fraser : Oui, il est de la même famille qui équipe le reste de nos produits. Non seulement c’est la même société qui le produit mais il est très proche en termes de rendu. Je n’ai pas de précisions sur le 3’’, mais le 4’’ NH4 qui équipe les E et la S10 dispose du dôme en titanium le plus fin du marché ce qui lui donne une énorme sensibilité.

Quatre IS7 dont le look rappelle instantanément celui de la famille E et plus encore la S10. En haut à droite de la photo, on aperçoit le 7’’ qui l’anime.

SLU : Les ouvertures sur les côtés de l’IS7 trahissent le fait que vous ayez repris de bonne vieilles recettes…

Brian Fraser : Oui, elles donnent un peu plus de grave à l’enceinte et surtout permettent une meilleure sommation entre transducteurs de grave et le moteur en gommant en grande partie les lobes des deux voies, ce que l’on appelle chez nous le Controlled Summation Technology. On rapproche le plus possible les trois sources, on ouvre légèrement les deux 7’’ pour ne pas avoir de réflexions et on crée un recouvrement très précis grâce au filtrage actif.
C’est la même technique que nous employons sur les enceintes à 3 voies. Enfin le fait que nous ayons choisi des HP en 16 ohms nous permet de monter 4 enceintes sur un lab.gruppen D40 qui délivre 1 kW par canal, 8 sur le D80 qui en délivre 2 par canal et enfin 12 sur le D120 qui délivre 3kW par canal.

Un graphique illustrant les possibilités de raccordement de l’IS7 sur des contrôleurs lab.gruppen

SLU : Quelques détails sur l’IS118 ?

Brian Fraser : Oui. Nous avons tous été surpris par la présence de deux grilles, une vraie et une fausse, ce qui est une excellente idée en installation et va séduire les architectes, mais nous allons installer un marquage qui rappelle à coup sûr quelle face des deux est active. Un autre détail important est le poids de ce sub qui à 39 kg et pour un 18’’, est parmi les plus légers du marché (Il le soulève dans ses deux bras et sans poignées. Ahh ces canadiens NDR) Les IS7 sont aussi très légères et, contrairement à ce que l’on croit, le poids est un problème aussi en installation dès qu’on veut accrocher dans de vieux bâtiments.

SLU : J’imagine que cette légèreté est due à l’emploi d’aimants au néodyme. Vous pourriez cela dit être encore plus compétitifs avec de la ferrite.

Brian Fraser : Pas vraiment. Nous fabriquons entièrement nos HP de grave, et notre ligne et notre process sont basés sur un type d’aimant qu’on magnétise nous-même. En avoir deux types pour quelques produits spécifiques d’installation ferait augmenter nos coûts de production que nous maîtrisons par ailleurs très bien grâce au nombre de transducteurs qui sortent chaque jour de nos chaînes !

A 5 Hz près, un seul dB de moins en SPL Max que le 19’’ de la E119 alors que le 18’’ qui anime cet IS118 encaisse la moitié moins de puissance que le gros modèle de touring. Y’a pas à dire, on sait faire des enceintes chez Adamson

SLU : Les livraisons des IS commencent quand ?

Brian Fraser : A partir du mois de juin. Ils font partie des produits qui sortiront de la nouvelle chaîne. On a encore quelques détails à finaliser sur les presets mais on y travaille et cela ne devrait pas tarder.

La S10n, taillée pour porter

SLU : Une dernière question sur la S10n. Comment est-ce possible que vous ayez pincé le guide de 110 à 80° et que vous ne gagniez pas un petit dB dans le haut ?

Brian Fraser : C’est possible qu’on y parvienne. Nos premiers essais ne nous donnent un gain dans le haut que de décimales de dB, raison pour laquelle nous avons préféré afficher le même SPL qu’avec la 110°, mais on sait qu’on peut faire mieux.

Comme la face avant est identique, on vous propose l’arrière de la S10n où la sérigraphie trahit le changement de guide d’onde

C’est vrai aussi que la S10 est très énergique et efficace dans le grave et le changement de la couverture s’effectue dans l’aigu, or comme on communique sur un chiffre qui englobe les deux, cette amélioration est un peu pondérée.
Cela dit, on constate une nette amélioration de la portée et du comportement au lointain. Les mesures de SPL étant enfin effectuées à un mètre, l’amélioration se ressent moins, mais je peux t’assurer que la portée sera améliorée.
Comme enfin on ne livrera pas avant la fin de l’été, cela nous laisse pas mal de temps pour travailler, notamment les presets.

SLU : A cause du changement des guides ?

Brian Fraser : Bien sûr, les interactions avec les 10’’ ne sont pas les mêmes et nous devons retravailler le fonctionnement des deux ensemble.

SLU : Sera-t-il possible de constituer une ligne de S10n prolongée par un certain nombre de S10 pour le champ proche ?

Brian Fraser : Correct, c’est prévu. Il sera peut-être nécessaire d’avoir les presets respectifs chargés sur les amplis, mais quoi qu’il en soit, ce panachage sera possible. Par exemple 8 têtes à 80° et 4 à 110°. Ca fera un beau système pour des salles moyennes.

Plus d’infos sur le site DV2 et sur le site Adamson

Portman P2 Hexaline, l’amour du tungstène

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La combinaison des P1 Retro Lamp et des P2 Hexaline offre une lumière d’or au milieu du Prolight

Venir au Prolight+Sound, se frotter à tous les fabricants spécialistes des dernières technologies avec des projecteurs halogènes, c’est le pari fou des polonais de Portman et leurs matrices à base de lampes crayon. Un coup de poker qui rappelle celui de Chromlech dont le succès inespéré à l’époque reposa sur la création d’un projecteur unique, chaleureux et particulièrement bien pensé, porté par une bande d’éclairagistes passionnés.

P2 Hexaline
Après une entrée en matière spectaculaire, avec l’immense hexagone vintage P1 Retro Lamp et ses 7 sources type « Quartz » de 230 W nichées devant des réflecteurs en aluminium brossé, Portman propose en ce mois d’avril 2017 des éléments linéaires à assembler en matrice.

Au pied de ce mât, une base de 2 kg équilibre le totem

Sur un tube d’acier vertical d’un peu moins de deux mètres de hauteur, sont disposées cette fois six lampes halogènes. Les tubes d’acier sont semblables aux éléments d’un pont, avec des connecteurs mécaniques par manchons et goupilles en haut de chaque totem, pour éventuellement prolonger les Hexaline en hauteur ou les insérer dans un pont.
Cette platine possède un dessin particulier pour joindre côte-à-côte plusieurs tubes d’Hexaline en inversant simplement la base. Une extension de tube sert à remonter les projecteurs d’un pied sur deux d’une vingtaine de centimètres, qui se retrouverons alors en quinconce, pour créer de véritables murs d’halogènes.

Deux cardans à réglage mécanique sont disposés au premier et deuxième tiers de l’Hexaline, avec des possibilités d’inclinaison tous les 30°, en avant ou en arrière, ce qui permet toutes sortes de configurations en matrice.
Le gradateur et l’électronique sont intégrés dans un boîtier au dos du mât, avec des connecteur DMX 3 et 5 points, la gestion du RDM et la possibilité d’utiliser un module Wireless Solution pour une commande sans fil.

Faits par et pour des éclairagistes, les P1 Retro Lamp et les P2 Hexaline sont entièrement customisables, que ce soit la couleur de la structure sur-mesure, les réflecteurs en or ou en argent, et maintenant un choix de sources halogènes ou LED.

Si les modèles halogènes, à la douce lumière traditionnelle de 2900K, remportent tous les suffrages, des modèles LED sont présentés dans des versions avancées.

le modèle LED de l’Hexaline, avec la lueur en RGB et une lampe LED type tungstène.

Une source RGB rayonne vers les réflecteurs tandis que la lampe est une émulation de leds en blanc chaud à 2700K, pour rester au plus près des sources tungstènes.
Les consommations et les commandes DMX varient à l’unisson avec 1800 W sur 6 canaux pour l’Hexaline halogène et 400 W pour 30 canaux DMX avec le modèle LED.
Le P1 Retro Lamp passe lui de 2100 W et 7 canaux à 400 W et 35 canaux.

La gamme Portman est conçue et fabriquée à Gdansk, Pologne, et distribuée en France par A&L Technology

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Le Hard Rock Stadium s’offre un système Electro-Voice

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L’installation a été réalisée dans le cadre d’une rénovation sur trois ans destinée à permettre au site d’accueillir des événements sportifs et des spectacles de classe mondiale. Plus de 3 000 haut-parleurs offrent une couverture sans faille à tous les sièges, les halls d’entrée, les bureaux et les espaces publics. L’ensemble du système a été conçu et installé par Diversified Systems en collaboration avec l’équipe Bosch/Electro-Voice.

Le Hard Rock Stadium est la propriété et le siège des Miami Dolphins, un club de NFL. Il accueille également le football de l’Université de Miami et de grands événements de divertissement tout au long de l’année. Dans le cadre d’une rénovation sur trois ans, le lieu a été rebaptisé et bénéficie désormais d’un système de sonorisation considérablement amélioré d’Electro-Voice.
Un toit et des écrans vidéo géants ayant été ajoutés, les niveaux sonores sont nettement plus élevés que dans la conception en plein air d’origine. Cela rend très difficile l’obtention d’une couverture uniforme, tant en termes de SPL que de réponse en fréquence. En plus de la tâche initiale consistant à améliorer l’expérience des fans grâce à un meilleur son, le système audio est également utilisé pour les annonces générales et les informations de sécurité.

Les Dolphins ont choisi Diversified Systems pour concevoir et intégrer le système. Il incombait à cette société de surmonter les augmentations de niveau dues aux réflexions sur le toit tout en offrant intelligibilité de la voix et fidélité musicale.

Piochant dans toutes les références du catalogue très varié mais homogène d’Electro-Voice, le système offre un son de qualité concert au travers de 186 éléments line array XLCi-127DVX, résistants aux intempéries et intégrés dans des châssis spécialement conçus pour faire face aux conditions extrêmes de tempête et de vent. Ils sont renforcés par des enceintes équipées d’un 12’’ et d’un moteur 2’’ EVF-1122S et des enceintes à longue portée EVH-1152D pour couvrir les zones difficiles à atteindre comme les places situées dans les angles. En outre, 48 caissons de basses équipés de deux transducteurs de 18’’ conçus sur mesure pour le projet, ajoutent une assise énergique qui n’existait pas dans le précédent système du stade.
Le problème général de cette installation a été de gérer la diffusion audio tout au long du calendrier des travaux de rénovation. Cela a nécessité de continuer à maintenir l’ancien système pendant qu’on installait, réglait et testait le nouveau système Electro-Voice. Pour assurer une couverture uniforme sur toutes les places, les modèles et diagrammes d’intelligibilité EASE ont été des outils essentiels pour choisir les enceintes appropriées et leurs emplacements. Deux contrôleurs matriciels numériques NetMax N8000 d’Electro-Voice ont permis à l’équipe d’intégration d’appliquer le filtrage FIR approprié pour optimiser les haut-parleurs à chaque fois que c’était nécessaire.

En plus de la tâche principale qui consistait à améliorer le confort audio grâce à un meilleur rendu, le système audio sert également aux annonces générales de sécurité. Des haut-parleurs de plafond et de surface Electro-Voice garantissent une couverture douce et continue dans les suites de luxe, les halls d’entrée, les toilettes, les bureaux et toutes les zones publiques du stade. Cette tâche à nécessité la pose d’environ 1800 haut-parleurs pour intérieur et extérieur ZX1i et plus de 1000 EVID, des modèles qui se montent dans les plafonds, choisis parmi la vaste gamme d’options d’EV.

L’équipe des Dolphins a le plaisir d’annoncer que le système dépasse ses attentes en termes de performances tout en respectant les exigences en matière de budget et de planning. Le système est au top lorsque le stade est plein, il améliore sans peine le rendu audio avec une couverture claire, et multiplie les occasions d’amplifier l’énergie des foules dans les grands moments.
Qu’il soit configuré pour des événements sportifs ou des grands concerts, le Hard Rock Stadium offre une combinaison gagnante de parfaite fidélité, de pleine couverture et d’excellente intelligibilité. Cela joue un rôle clé dans la transformation du lieu en destination de divertissement pour les événements de grande envergure de niveau mondial.

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Midas, Plisson, Allen & Heath Dansent Avec les Stars

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On a beau faire le plus beau métier du monde avec nos oreilles, les outils aussi ont leur importance et leur charme. Certains les appellent « mes jouets » et aiment bien en changer. C’est précisément ce qu’on va vous raconter avec la complicité de Laurent Midas et Stéphane Plisson, grands défricheurs devant l’éternel, et qui viennent d’en découvrir un tout nouveau dont ils se sont équipés.

Mériadeck transformé en plateau télé et en piste de danse…sans glace !

La rencontre a lieu au cours d’une date de Danse Avec Les Stars à la Patinoire de Mériadeck, pour sans doute l’un des derniers reportages sur glace avant l’ouverture début 2018 de la superbe Bordeaux Métropole Aréna de 11 000 places. L’espace a été transformé en un immense plateau télé où prennent place les juges de l’émission éponyme et l’orchestre accompagné par les chanteurs choristes.

Yves Jaget et Laurent Midas à la régie retours

Devant, un large espace couvert de lumière, de son et de fumée tient lieu de piste de danse pour les stars qui participent à la tournée. L’équipe technique comporte un « petit nouveau » qui remplace Stéph Plisson à la face en la personne d’Yves Jaget, et c’est enfin Laurent Midas qui tient les retours. C’est ce dernier qui nous accueille et nous guide à sa régie.

SLU : Salut Laurent. Au fait, as-tu commencé sur analogique ou bien directement sur numérique ?

Laurent Midas : Je ne suis pas si jeune que ça (rires) J’ai fait mes armes sur des vieilles analogiques, cela dit c’est vrai que je suis de la génération 02R. Dès le début j’ai eu le nez dans des numériques, même si mes premières tournées je les ai faites en analogique avec des Paragon.

SLU : les avantages du numérique sont innombrables…

Laurent Midas : Le numérique a facilement 20, 25 ans, la 02R est sortie en 1995, mais jusqu’à il y a une dizaine d’années j’ai eu un doute. Je suis même parti en tournée avec Calogero an analogique et…je me suis emmerdé la vie avec des multis énormissimes, des petites pannes tous les jours et au bout d’un moment, j’ai regretté. Aujourd’hui tout ce qui nous a manqué d’analogique lors des débuts du numérique est derrière nous. Sur la dLive on a une latence de 0,6 millisecondes et je pense qu’il existe à peine mieux mais pas en live, du coup on est tout près de la phase parfaite entre son de tête et retour dans les oreillettes. On n’a plus de problèmes de latence avec les artistes et les musiciens.

SLU : J’imagine que les entrées et sorties…

Laurent Midas : 160 entrées et 64 sorties pour la dLive, aucune analogique n‘offre ça. Il faut l’avouer, l’analogique est dernière nous et on n’y reviendra plus.

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SLU : Comment êtes-vous arrivés à Allen & Heath avec Stéph ?

Laurent Midas : Septembre dernier on s’est dit justement avec Stéph qu’il était temps de remettre à jour le test de consoles que nous avions effectué il y a 7 ans avec Madje dans le studio de Potar à Bièvre. Ce test de 6 consoles avait fondé ce qu’allait être notre choix sur les années suivantes.

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Laurent devant son tout nouveau jouet

On a décidé de refaire la même chose en septembre avec Steph, Max (ime Ménélec NDR), Vlad (imir Coulibre NDR) et moi, mais cette fois avec 8 consoles et chez Planet Live. La dLive n’est pas arrivée en tête dans tous les domaines, mais en faisant une moyenne et en intégrant son prix, elle a largement gagné.

SLU : A la 60 millions de consommateurs !

Laurent Midas : Oui car avoir la table qui sonne le mieux mais qui pêche sur d’autres domaines ne sert à rien, pareil pour celle qui est la plus puissante mais n’est pas à l’aise dans le live ou celle qui a l’ergonomie qui tue mais ne sonne pas…La dLive a la meilleure ergonomie, la meilleure automation et un bon son.

Deux fois plus pour deux fois moins. Ou presque.

SLU : Le ratio prix/capacités paraît dur à battre.

Laurent Midas : Il est improbable ! J’ai aussi le sentiment que les produits de la concurrence sortis dans les derniers 18 mois sont un peu réchauffés et que leurs prix sont exagérés par rapport à ce qu’on nous propose en plus. Avec Allen & Heath on a pas loin de deux fois plus pour presque deux fois moins cher…Appelons cela une belle façon de rentrer dans le marché du touring !

SLU : Allen & Heath existait bien avant la dLive, ce sont des vieux briscards du numérique et avec le temps ils ont imposé la iLive…

Laurent Midas : Je connaissais de nom mais je ne l’avais jamais vue ! Pour être franc et si j’avais un seul défaut à trouver à la dLive c’est qu’elle ne fait pas encore grosse table, alors que c’est une pure console ! Je l’ai depuis novembre où j’ai tourné avec durant quelques dates pour faire des essais, suite à quoi j’ai prolongé avec Danse avec les stars (DALS) en me disant que « oui mais non, elle est vraiment bien, on a dû passer à côté de ce qui n’est pas bien » et puis au bout d’un mois et demi, je suis à court de reproches !

SLU : Tu ne vas pas nous dire qu’elle est déjà finie !

Le show bat son plein, la fumée est de sortie et le calme règne à la régie retours

Laurent Midas : Non, il me manque quelques trucs. Elle a à peine un an. Par exemple, un reste de l’époque Paragon, j’aimerais bien avoir la possibilité d’avoir le pré/post dynamique, de pouvoir choisir le point pre par tranche et par départ. Il paraît que c’est long à programmer car chez d’autres cela a pris trois ans, mais comme ce n’est que de l’informatique, je suis certain qu’ils vont y arriver.
Il me manque aussi la multi sélection ou les VCA d’aux, mais je suis certain que ça va être vite corrigé, d’autant que c’est déjà au cahier des charges. Un peu de patience et ça va arriver. La patience n’est pas mon fort (rires) Il y a aussi des trucs qu’il faut améliorer mais c’est mineur.

SLU : Qu’est ce qui est arrivé tout de suite et qui généralement prend du temps ailleurs ?

Laurent Midas : La belle surprise est que tout ce qu’elle fait, marche parfaitement. Les Safe fonctionnent et du premier coup. L’automation est super. La propagation relative des valeurs aussi. Elle a tout ce que j’aime. Cette console a une particularité, c’est d’être une sorte de gros réseau autour duquel tu mets ce que tu veux. Bientôt tu pourras mettre deux tables ensemble, mettre plusieurs ordinateurs en réseau sur une console, plusieurs iPad avec un administrateur et des postes verrouillés. Un musicien peut par exemple avoir sa tranche et son click et interagir directement avec le cœur de la console, sans pour autant pouvoir aller ailleurs et il ne s’agit pas d’une extension ou de paires en parallèle, voire de direct out ! Ce qui est génial c’est qu’ils te l’annoncent, donc tu demandes « oui mais quand ? » et eux « mais ça marche déjà ». C’est rare.

La surface S7000. Il ne lui manque que la ronce de noyer ;0)

SLU : Tu as pris quel modèle ?

Laurent Midas : La S7000, le gros bac, le moteur est le même puisqu’il est dans le stage. Regarde la tranche. Je la mets là, hop, je la déplace là, ou encore là. Cette simplicité de configuration, nous l’avons attendue très longtemps, et sur cette table ça marche du premier coup. Tu construis ta console exactement comme tu le veux, du coup, avoir une petite surface n’est pas gênant. Et puis (il cherche dans ses boutons…NDR)

SLU : Tu cherches tes petits là.

Laurent Midas : Un peu encore, mais ce sont des onglets en anglais et je ne suis pas fan (rires). Regarde, je viens de prendre huit tranches et je les ai passées sur une surface additionnelle, huit télécommandes IP que tu peux gérer de l’extérieur de la console.

L’IP8, une façon simplissime de pousser les murs et bosser à plusieurs.

Un exemple. Sur Priscilla (folle du désert, la comédie musicale NDR) un assistant HF dispose de sa petite surface additionnelle IP avec son propre réseau de PFL. Il peut écouter des tranches sans que cela ne gêne le mixeur à la console.

SLU : Ca peut aller loin ?

Laurent Midas : Ca va aller loin. Sur M. Pokora je veux que tous les intervenants techniques soient autonomes sur la console et interagissent sans me gêner. Bien sûr la dLive est une console de live donc un peu figée par son ergonomie mais c’est ce qui la rend facile d’accès. D’un autre côté, Allen & Heath l’a dotée d’une puissance broadcast avec par exemple une matrice de 800×800.

SLU : Une latence aussi basse est un plus aux retours ?

Une vue de la matrice qui se manipule du bout des doigts avec une fluidité très rassurante.

Laurent Midas : Bien sûr et ça faisait un bail que j’attendais. Cela fait par exemple 4 ans que Sennheiser me propose les micros numériques de la série 9000 mais le hic c’est qu’ils ont 3 millisecondes de latence et les consoles numériques comme celle que j’ai utilisée pendant des années 2,2 ms.
Le total devient gênant. Quand tu t’écartes trop du son direct, tu finis par ressentir un malaise sans même savoir ce qui cloche. J’ai donc refusé d’inclure de tels micros dans le parc d’une tournée. J’ai même eu un bassiste avec un pur groove qui m’a dit que ce n’était pas possible, ça ne répondait pas normalement. « OK, tu m’as grillé » (rires !) Grâce à la dLive on va travailler en numérique sur Pokora.
Le fait en plus d’être en 96 kHz fait baisser la latence et depuis le 3732, tous les Sennheiser travaillent en 96. Enfin je disposerai des nouveaux émetteurs ears WisyCom à entrée AES et liaison analogique. Grâce à ça je n’aurai plus de convertisseurs en cascade et le son y gagnera en précision et en dynamique.

SLU : Pour ce qui est la base même de la console dont préamps, filtres, égaliseurs, dynamiques et mélangeur…

La page du compresseur opto avec, juste en dessous de ses réglages et sur fond noir, la visualisation des 10 dernières secondes de son action. A gauche et en vert et rouge, les courbes du side-chain.

Laurent Midas : Je kiffe. Le préamp de base marche bien. Je l’ai comparé à d’autres modèles et marques connus pour me demander sur quelle source j’allais placer des racks externes sans entendre vraiment de différence et nous avons une première émulation de tube très jolie. D’autres arrivent avec des générateurs d’harmoniques. Le compresseur dispose de plusieurs couleurs et en ce qui me concerne, je suis fan de l’opto. Autre détail qui est grand et habituellement réservé au broadcast, on dispose d’une mémoire de 10 secondes, yeah, yeah, check one, two, regarde !! Tu peux visualiser son action dans le temps et c’est super pratique.

Le traitement de dynamique octuple et d’une puissance de traitement assez redoutable. Il s’appelle le Dyn8.

Les EQ sont efficaces et très bien et nous disposons depuis dix jours de nouveaux jouets, 64 EQ dynamiques à 8 bandes. Plus précisément 4 égaliseurs dynamiques et 4 compresseurs dynamiques sur deux couches.
Le résultat ce sont huit bandes qui travaillent ensemble par exemple sur une voix. Autant te dire que je peux faire ce que je veux et c’est facile à mettre en œuvre.

SLU : Les effets ?

Laurent Midas : Bons avec un bémol sur les réverbérations qui sont évidemment moins belles qu’une 480 mais absolument tout peut être employé. Le Hypabass est top, parfaitement en phase et Plisson Approved (rires). Les serveurs de plugs qu’on utilise depuis quelques années ont une certaine latence qui oblige à remettre derrière le signal en phase. Avec les effets internes de la dLive on n’a aucun problème de ce type. Le voice doubler est très bien, idem pour le multitap, du coup regarde mon Eclipse, il est éteint.

SLU : Du coup tu n’as aucun effet externe pour DALS.

Laurent Midas : Non, franchement pas besoin, en revanche pour M. Pokora j’aurai une 480 avec un moteur pour Matthieu et l’autre pour la batterie. Ceci étant, j’ai chargé la simulation de 480 durant la résidence. J’ai passé du temps et peaufiné les réglages pour qu’elle ressemble à la vraie et je m’en sers sur les cœurs. Ca fait très bien la farce et je suis certain que personne ne viendra me charrier !
Autre détail important, la dLive est livrée avec des presets d’effets bien fichus et triés par instruments à partir desquels tu travailles. Tu ne pars pas d’une feuille blanche, ce qui est pratique quand on te demande d’envoyer fissa une guitare, et ça peut dépanner ceux qui n’ont pas trop l’habitude de tripatouiller les algorithmes.

Hypabass, ou comment gonfler intelligemment un bas du spectre avec des réglages très complets.

Yves Jaget passe comme un astre, pétant la forme et le verbe acéré. Les bises claquent tout autant que son envie de ne pas se prononcer sur une console et une tournée qu’il découvre à peine. Oui elle marche bien, mais ni la nature du spectacle et des sources audio parfois enregistrées, ni la salle et le placement de la régie sur le balcon arrière, ne lui permettent de porter un quelconque jugement précis.
Il nous renvoie en rigolant vers patron Plisson qui a la responsabilité technique de la tournée et connait très bien la dLive. Ca tombe bien, nous avons été à sa rencontre au Casino de Paris en pleine répétition de la comédie musicale Priscilla folle du désert dont il a en charge la mise en son. On le retrouvera à la fin de ce reportage.

SLU : Mais au fait Laurent, vous avez déjà bossé ensemble avec Yves ?

Laurent Midas : Tu parles ! Ce sont des retrouvailles puisque c’est avec lui que j’ai fait mes premières armes il y a 17 ans de cela. C’était pour Vanessa Paradis. Comme ce soir il était à la face et moi aux retours, mais avant ça, je l’ai assisté en 97 ou 98 sur Zazie.

On est prêt à dégainer une nouvelle question quand… ON Y VA ! Fin de la première partie de l’interview, le show démarre sous nos yeux et chacun retrouve sa console pour de vrai.

Les SPL 9629 qui reçoivent le signal analogique pour l’éventuel pré traitement des sifflantes.

Disposant d’un pack Sennheiser, je peux savourer le travail et les blagues de Laurent, excellents tous deux. J’ai un bon aperçu de la qualité du Dyn8 avec la voix d’un des juges qui déclenche à la fois le déesseur analogique SPL 9629 avant de donner du travail à la section numérique. Le résultat est stupéfiant de naturel alors que les bargraphs s’affolent pas mal. On n’ose penser à cette même voix, sans les traitements…
Les danses s’enchaînent ce qui nous donne la possibilité de savourer le mix de Laurent qui fait la synthèse entre le confort et l’efficacité. Malgré une liaison HF, l’aigu sonne très finement et justement dans mes EM32. La stéréo est très ample et chaque instrument ou voix trouve sa place en dynamique et en timbre. L’ensemble est très agréable, ample et extrêmement propre. A la fin du premier des deux shows de la journée, on retrouve LoMid pour la fin de son interview. On achève bien les sondiers !

Le rack des récepteurs micro, ici des WisyCom MRK960

SLU : Comment cela se fait-il que tu utilises des liaisons WisyCom ?

Laurent Midas : En analogique c’est ce que j’ai entendu de mieux. Le compander n’est pas du tout pareil et l’aigu est infiniment plus naturel. Les émetteurs à main peuvent embarquer tout type de tête. J’emploie par exemple des Sennheiser 5500.

SLU : Tu héberges le stage et le moteur de la console de la face ?

Laurent Midas : Absolument, mais dans la dLive, le DSP est dans le stage. Le rack en plus est dû au fait que nous avons sur nos consoles un ou deux DX32, des racks d’extension qui peuvent contenir jusqu’à 32 entrées en 4 modules de 8 et sont librement panachables au gré des besoins entre entrées analogiques ou numériques et sorties analogiques ou numériques.

Le rack contenant le stage et les deux DX32 de la console de Laurent qui a besoin d’une grosse quantité d’entrées mais aussi de sorties. A gauche on entrevoit la config de la face avec un stage et un DX32 en plus. Entre les deux prennent place les générateurs d’harmoniques SPL et les émetteurs Sennheiser et Shure pour les ears, ainsi qu’un Eclipse assez éteint ;0)

SLU : Si tu as deux configurations complètes, tu passes donc par un split…

Laurent Midas : Oui, un split analogique. On est comme avec deux consoles indépendantes et c’est donc d’ici que part l’AES qui va aux amplis de la diffusion. Le protocole avec les surfaces est du réseau appelé GigaAce dans lequel passent les commandes et aussi de l’audio. Ils arrivent à faire remonter et descendre 512 canaux. C’est monstrueux.

Comme dirait Laurent en pleine explication: « c’est monstrueux »

Sur le papier cela ne sert à rien mais en fait oui. Si tu as une carte Waves, une MADI et une Dante, tu es ouvert au monde et surtout tu peux gérer 128 allers et retours en 96 kHz ! La carte MADI va arriver et la Dante un peu plus tard.

SLU : C’est quoi le carton que je vois posé sur ton rack ?

Laurent Midas : Ce sont les cartes au protocole FibreAce qu’on vient de recevoir. La connexion RJ45 est donnée pour 80 m, ce qui dans pas mal de salles est un peu court. Cela n’a pas posé de problème durant le show car moteur et stage sont l’un à côté de l’autre, mais Steph a eu quelques clics dans son enregistrement qui est effectué à la régie. L’idée d’Allen & Heath est de permettre de véhiculer les canaux jusqu’à la console de façon fiable, et c’est le cas puisque nous avons deux slots accessibles à l’arrière de la D7000 avec pour chacun 256 canaux et qu’on peut ainsi parcourir 500 m…

Noël avant l’heure ! Les cartes FibreAce à peine arrivées. 128 canaux à 96 kHz en montant et descendant en fibre, bien sûr aussi en RJ45 et avec la possibilité d’en tirer 500 m, sans oublier la capacité de servir de passerelle entre RJ et Fibre.

SLU : Au niveau puissance tu es servi..

Laurent Midas : Au-delà du raisonnable. Cette console dispose d’un très gros FPGA qui fournit 160×64 voies, le processing de course et le travail en full 96 kHz et 96 bits sur le mixeur.

SLU : Tu arrives à faire la différence entre les vieux mélangeurs et ceux actuels ?

Laurent Midas : Non, 32 ou 96 bit pour moi c’est assez abstrait, en revanche ce que j’apprécie c’est par exemple quand tu as une voix bien pleine et bien forte. La batterie rentre et ta voix ne recule pas, ce qui est pourtant le cas de quasiment toutes les consoles. Je n’ai pas mesuré cette aptitude car je ne suis pas un électronicien et cela reste très subjectif, mais en tant qu’utilisateur j’ai un bon feeling. Je trouve que cela fait du bon son. Pense que sur les 128 voies, j’ai le processing complet avec le super compresseur et je peux insérer 64 dynamiques à 8 cellules…

Laurent en plein travail avec son habituelle paire d’enceintes de proximité complétées par un petit sub afin de le rapprocher du rendu plus « physique » qu’ont les artistes sur scène, sinon « c’est trop smooth ».

SLU : A ce propos, ton patch sur DALS est de combien ?

Laurent Midas : 61 plus les talks, ce qui explique le besoin de racks d’extension. Sur la console, les talks vont de la voie 98 à 127.

SLU : Ca fait plus que ressembler à une émission télé !

Laurent Midas : Je te confirme que c’en est une car il a fallu caler tout ce petit monde. La première année cela a été du sport mais maintenant j’ai pris l’habitude et c’est un exercice intéressant.
J’ai programmé les soft touchs pour faire en sorte de parler directement avec telle ou telle personne sans risque d’erreur, c’est très pratique. Il a 26 commandes programmables et surtout elles étaient fonctionnelles dès la sortie de la console. C’est TRES rare.

Stephane Plisson

Comme nous l’a conseillé Yves Jaget, nous avons été à la rencontre de Stéphane Plisson pour recueillir ses impressions, et plutôt que de le faire par téléphone, nous avons fait un saut dans un Casino de Paris débordant de plumes et de disco.

SLU : Salut Steph et merci de prendre du temps en plein montage de Priscilla. Tu peux nous reparler de cette écoute de consoles, ta marque de fabrique, et nous expliquer ce que tu cherches en l’organisant ?

Stéphane Plisson : Je cherche à savoir où on en est avec nos outils, quelles sont les nouveautés qui en valent la peine, celles qui ne sont pas encore prêtes et surtout à ne pas passer à côté de technologies nouvelles.
Evidemment, je n’ai pas les mêmes besoins que Laurent. A la face il ne me faut pas des dizaines de mix ou plein de faders, mais surtout un super sommateur et une bonne tenue audio. Aux retours, en revanche, ils veulent le moins de latence possible et plein de départs. Le cahier des charges n’est pas le même, donc le même produit peut ne pas exactement correspondre aux deux utilisations. Notre essai grandeur nature sert aussi à trouver celui qui peut faire cette synthèse.

SLU : Comment Allen & Heath t’a tapé dans l’œil ?

Le cœur de la dLive, version DM64 repris à l’ISE, et chargé à bloc avec la carte Dante, la carte Fibre et la carte Waves.

Stéphane Plisson : J’ai entendu parler l’été dernier d’une console qui allait travailler en 96 kHz et 96 bits, j’ai été voir sur le web et cela m’a interpellé. J’ai pris contact avec A&H qui m’a renvoyé vers Algam qui venait d’en reprendre la distribution et discuté avec Bruno Dabard. Après j’ai appelé Laurent pour lui en parler car j’imaginais déjà le nouveau test de consoles où elle a bien figuré.

SLU : Comment s’est déroulé ce test ?

Stéphane Plisson : Simplement dans un bel espace de Planet Live. On a écouté avec le matériel de Vlad qui a des têtes L-Acoustics et un KS28 (!!) et deux équipes se sont formées avec d’un côté Max et Vlad plutôt sur les mesures et de l’autre Laurent et moi surtout sur les écoutes (rires). Ce qui est important c’est qu’on est toujours tous tombé d’accord sur chaque produit. Plutôt que se parler nous avons opté pour la saisie sur papier de nos impressions.

SLU : Laurent nous a dit que la A&H s’est révélée être la plus équilibrée dans ses performances.

Stéphane Plisson : C’est vrai. On a écouté des consoles qui sonnent mieux, mais coûtent entre 5 et 10 fois plus ou ne sont pas aussi l’aise en live. A quoi bon dépenser plus d’autant qu’A&H tout comme Algam sont à fond derrière, le produit est archi sain, et quand on a un problème ou un doute, ça pulse.
Pour résumer, la dLive bosse en 96 kHz natifs, la carte Waves marche tout de suite, le soft est mortel, les écrans sont impec, les snapshots sont mortels, le recording aussi, la fibre marche du premier coup, je demande un truc « oui pas de problème » et la semaine d’après c’est développé et surtout tout ce qui doit fonctionner, fonctionne.
Laurent a branché un micro, ses ears et… quasiment pas de latence. Il est tout de suite tombé sous le charme. C’est la seule et surtout à ce prix, à en avoir aussi peu. Ca lui a retourné la tête car cela lui ouvre plein de possibilités nouvelles. Du coup il en a eu une en prêt sur six dates de TOP50 pour la découvrir et a été emballé. On partait sur DALS et dans la foulée on a pu trouver un deal avec Algam pour vraiment en tester deux à fond. J’ai encodé le show en un jour et demi sans même la connaître et avec un recording en 96 pistes et 96 kHz. Le lendemain on jouait à Nantes. C’est ce que j’appellerai un outil d’aujourd’hui.

C’est même plus une console, c’est un outil

SLU : Tu nous expliques ça ?

Stéphane Plisson : Par exemple mes prises de notes de conduite, je les mets sur l’écran en deux secondes. Tu branches une prise USB en face avant et tu enregistres ton show en 24/96. Quand tu enclenches un compresseur il est déjà réglé. Sur d’autres marques tu l’enclenches et il est à moins infini.
Si tu ne sais pas utiliser la console, tu loades un show 48 entrées 16 sorties, load FOH et paf, tu commences ton mix. Tu l’organises aussi super facilement. On m’a rajouté 4 chanteuses l’autre jour. En 2 minutes elles arrivaient dans la table pile là où je le voulais sans *aucun* problème et pareil pour Lolo.
Cette console est pensée, créée et réalisée par des utilisateurs. C’est fluide, simple et ça répond très bien aux problématiques d’un mixeur. Tu peux tout faire avec, face, retours, télé, c’est un véritable outil au-delà d’être une console qui fait du son.

SLU : Mais t’as pas d’entrée AES sur le stage…

Stéphane Plisson : Oui, il faut juste ajouter des DX32. Dans le stage tu as déjà 64 entrées, 32 sorties, trois slots de libres et surtout il y a dedans le gros DSP. Imagine qu’avec la surface à 32 faders et le gros stage, tu t’en sors en prix public à 25k€. C’est imbattable.

Les petites unités de faders A&H que l’on ajoute à la table, soit 8 linéaires soit, visible à gauche de la photo, 6 rotatifs.

SLU : Et ce sommateur à 96 bits alors…

Stéphane Plisson : Ca n’écrase rien et quand tu charges vraiment la mule, ça devient épais, gros crado dans le bon sens du terme sans aucun bruit ou saturation numérique. J’ai mis mes tranches au taquet, les VCA à fond, j’ai baissé le master de 40 dB et j’ai écouté. C’est sale mais ça le fait.

SLU : C’est une synthèse cette table ?

Stéphane Plisson : Oui, cela fait des années qu’on demande un certain nombre de choses et des consoles comme la M5000 Roland ou la dLive d’Allen & Heath sont une très belle réponse à nos besoins. C’est d’ailleurs drôle que cela nous vienne de marques qui n’ont pas une réputation pro très marquée. Par contre, le bât blesse du côté de certains plugs. Les réverbérations courtes sont pas mal mais les longues ne valent pas un rack externe.

SLU : Vous avez donc investi avec Laurent dans MaWip.

Stéphane Plisson : Oui, Laurent a pris deux dLive S7000 et il n’est pas inenvisageable que j’en prenne une aussi. Cela dépendra de mes projets. Cela dit j’ai toujours mes deux Midas dont j’adore le son et qui tournent sur mes autres projets.

Prestataire son : Melpomen
Régies son face et retour : MaWip


En guise de clin d’œil, deux mots pour conclure ce reportage, deux mots pas sérieux pour deux ronds mais on n’a pas pu s’en empêcher. Appelons ça des souvenirs bordelais ;0)
Monsieur et madame Lestartines ont une fille…
Monsieur et madame Laté ont une fille…
Monsieur et madame Talu ont 4 fils…et ils ont le même prénom…

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Fohhn lance le système en colonne Focus Venue (FV-100 + FV-200)

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Le Focus Venue au premier plan, à côté d’une colonne Focus Modular

Après plus de deux ans et demi de gestation, nous l’avions découvert au PL+S 2015, le système Focus Venue haute puissance de Fohhn destiné aux espaces de forte jauge (concerts de plein air, grandes arenas, …) est prêt à prendre du service et entre à l’heure actuelle dans une phase de test de terrain et de mise au point qui devrait se terminer début juin pour une mise à disposition commerciale durant le troisième trimestre.
Nous avons d’ores et déjà pris date avec Daniel Borreau (Rock-Audio, le distributeur français de Fohhn) et Uli Haug (DG de Fohhn) pour une écoute en situation.
Nous en reparlerons donc sous peu et vous ferons part des caractéristiques techniques détaillées, non encore disponibles.

Le système Focus Venue, à contrôle électronique de directivité, est constitué à l’heure actuelle de deux modules, un haut-médium/aigu, FV-100, et un bas-médium qui descend à 80 Hz, le FV-200, qui seront bientôt complétés par un module de renfort de grave (équipé de HP de 15”). Pour l’heure, le registre grave est confié aux subs existants de la gamme Fohhn dont bien sûr les PS-9 posés au sol et/ou les Focus subs array (avec contrôle de directivité) en accroche.

Daniel (Borreau) nous présente le système et se tient à côté du module MHF FV-100.

Le module FV-100 de haut de registre met en œuvre huit compressions à diaphragme 4” et gorge 1,4” montés sur un guide commun pour le haut médium et huit compressions à diaphragme 1,75” et gorge 1” sur guide pour le haut du spectre, chacun ayant son ampli classe D et son canal DSP dédié embarqués, soit 16 amplis classe D et 16 canaux DSP.
Les transducteurs de haut-médium et d’aigu sont montés côte à côte en deux lignes verticales adjacentes.
Le module FV-200 fait appel à huit haut-parleurs 10” longue excursion pavillonnés montés en ligne de 2 x 4 et attaqués par groupe de deux par un canal DSP et un ampli classe D de 1000 W, soit quatre amplis par module qui pèse environ 120 kg.

La pièce d’accroche maîtresse (bumper) supporte 1,3 t. Le maillon le plus faible étant les goupilles verrouillables de premier plan (gauche et droite) qui permettent une fixation rapide.

Le système d’accroche supportant une masse totale de 1,3 tonnes, il est ainsi possible de constituer des lignes « kolossal » de plus de 8 m là où les lieux le permettent. Un module FV-200 est haut d’environ 1,2 m soit un peu plus du double d’un FV-100. A souligner que les lignes constituées peuvent être inclinées, l’angle de tilt étant reporté au logiciel de gestion (Fohhn Audio Soft en version 5.0) par le réseau grâce à des capteurs incorporés au sein des boîtes pour en tenir compte dans le paramétrage, mais que bien entendu le système Focus Venue est conçu pour être utilisé droit avec une directivité et une projection totalement contrôlée par l’électronique (via le logiciel).

Le chariot de transport du système Focus Venue.

Comme pour les Focus Modular, il est notamment possible de réaliser deux faisceaux d’ouverture ajustable. Notons également que comme pour l’enceinte PT-70 du constructeur allemand, le FV-200 peut-être configuré soit en bass reflex, soit en mode cardioïde (Technologie CDT, Convertible Dispersion Technology) grâce à un moteur commandé actionnant une trappe qui modifie la charge arrière des 10 » en ménageant une ouverture.


Le panneau arrière de raccordement, soit en Airea (RJ45), soit AES.

Selon Daniel Borreau : « avec un tel système, la mécanique est simplifiée, la mise en place extrêmement rapide, avec un temps de calage restreint. On entre soit en AES-EBU, et le contrôle s’opère via Fohhn-Net, soit en Airea (réseau Fohnn audio-numérique plus contrôle en daisy chain de 100 m de portée), dans les deux cas on reste dans le domaine numérique.
Il y a une telle énergie dans l’aigu par constitution qu’il faut un ratio d’un module d’aigu pour deux modules bas-médium au sein d’une ligne mais on peut les placer comme on veut, voire même réaliser une ligne d’aigu et une ligne de bas médium côte à côte dans des lieux où la hauteur est limitée mais où il est nécessaire de porter. »


Outre ce nouveau système, Fohnn présentait également une nouvelle série d’amplificateurs+DSP, DI- Series, dont nous parlerons prochainement.

Beginner part en tournée avec du GLP choisi par Bertil Mark

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Au moment précis de célébrer son 25e anniversaire, après six ans d’absence, le groupe de rap allemand Beginner est de retour. Pour leur nouvel album, Advanced Chemistry, Eizi Eiz, Denyo et DJ Mad ont un son encore plus mordant que jamais.

Après d’interminables et vaines spéculations sur la date de la sortie effective du nouvel opus du trio de Hambourg, les fans ont dû attendre longtemps pour avoir un nouvel album. Les premiers indices suggéraient 2010, puis 2011 et enfin 2012… Et en août 2016, l’arrivée de l’album a coïncidé avec l’annonce des dates de la tournée. La première série de 14 dates s’est déroulée en Allemagne en novembre et décembre et 16 autres dates ont été programmées à partir de mars 2017.

Bertil Mark est responsable de la conception de l’éclairage de cette tournée. Puisant largement dans le catalogue de GLP, il a choisi d’utiliser 70 exemplaires du nouveau projecteur hybride GT-1 !
« J’adore l’impact de ce projecteur. Cet été, avec Rammstein , c’était la première fois que j’étais en tournée avec cet appareil, et j’ai été convaincu immédiatement par sa polyvalence. Il permet de créer des faisceaux étroits et très riches ou des jolis effets aériens », dit-il à propos du GT-1, grâce à son impressionnant zoom continu de de 2,5 à 55° et sa lampe à décharge Osram Sirius HRI 440 W.

Bertil Mark utilise aussi les projecteurs à leds de la gamme Impression sur cette tournée :
56 Impression X4 Bar 20 et 24 impression X4. Cela fait longtemps qu’ils font partie du parc de Mark sur différents projets. « L’impression X4 Bar, je l’utilise déjà depuis pas mal de temps, mais je suis toujours fasciné par ses effets », Pour Beginner, les X4 Bar sont utilisées dans différentes situations : en bord de scène, et pour former les diamants au-dessus des artistes. Ce sont 24 wash Impression X4 qui ont assuré les contres et les latéraux, montés sur des trépieds par Bertil Mark. Chacun contient 19 leds RGBW et un zoom 7° – 50°. Ils fournissent la couleur et le mouvement sur l’ensemble du décor.

Plus d’infos sur le site la BS et sur le site GLP

Sennheiser et Pink Floyd créent un mix immersif unique

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De gauche à droite : l’ingénieur du son Andy Jackson, le PDG de Sennheiser le Dr Andreas Sennheiser, le producteur et ingénieur du son Simon Franglen, le co-commissaire de l’exposition Aubrey Powell, le producteur et ingénieur du son Simon Rhodes et Daniel Sennheiser, co- PDG de Sennheiser.

Dévoilé en avant-première, le remix 3D du titre “Comfortably Numb” des Pink Floyd au LIVE 8 offre un avant-goût de ce qui attend les visiteurs de l’exposition “The Pink Floyd Exhibition: Their Mortal Remains” au Victoria and Albert Museum de Londres. Nick Mason, l’ancien batteur des Pink Floyd, est revenu dans les studios Abbey Road pour l’occasion.
La technologie AMBEO de Sennheiser a permis aux producteurs des Pink Floyd de réaliser un remix 3D de la prestation du groupe au Live 8 dans le cadre de l’exposition “The Pink Floyd Exhibition: Their Mortal Remains” qui ouvrira ses portes au Victoria and Albert Museum de Londres le 13 mai prochain. Rien que le trailer de l’expo donne envie d’y aller et de se réécouter quelques titres des Floyd

Véritable temps fort de l’exposition, le remix immersif exclusif de la version live de “Comfortably Numb” au Live 8, dernier concert à avoir réuni sur scène David Gilmour, Nick Mason, Richard Wright et l’ex-membre du groupe Roger Waters, a été réalisé à l’aide de la technologie audio 3D AMBEO de Sennheiser dans un format inédit, à diffuser sur 25 enceintes. La technologie 3D AMBEO permet de restituer dans des enregistrements audio toutes les dimensions du son capté, y compris spatiales, pour immerger l’auditeur dans un environnement sonore des plus réalistes.

Le remix à 360 degrés a été dévoilé ce mois-ci dans les studios Abbey Road de Londres, où ont été enregistrés plusieurs disques des Pink Floyd, dont “The Dark Side of the moon” et “Wish You Were Here”. Andy Jackson, l’ingénieur du son qui a travaillé à de nombreuses reprises avec le groupe, notamment sur l’album “The Division Bell”, collabore actuellement avec Simon Rhodes et Simon Franglen, les producteurs à l’origine de la version AMBEO de la musique des Pink Floyd, pour réaliser de nouveaux remixes exploitant plusieurs pistes audio inédites. Simon Rhodes, l’ingénieur du son des studios Abbey Road, a plus de 18 années d’expérience à son actif et des projets d’envergure, dont les films Avatar et Spectre, tandis que le compositeur et producteur Simon Franglen, récompensé d’un Grammy Award et nominé aux Golden Globes, a travaillé sur quelques-uns des films les plus marquants de l’histoire du cinéma, comme Titanic et Avatar.

L’exposition “The Pink Floyd Exhibition: Their Mortal Remains” retrace l’histoire du groupe et son processus créatif et célèbre les technologies audio qui ont contribué à sa signature sonore unique ou encore ses performances live. Partenaire audio officiel de l’événement, Sennheiser a mis à contribution sa technologie 3D AMBEO pour transporter les visiteurs dans l’univers des Pink Floyd grâce à des expériences audio captivantes. Des systèmes audio Sennheiser jalonneront toute l’exposition et permettront notamment d’apprécier des arrangements de très haute qualité de documents d’archive du groupe.

Un coup d’œil sur la vidéo ci-dessous, vidéo dévoile l’envers du décor et les moyens mis en œuvre. By the way, do you speak English ? Il vaut mieux, il n’est pas sous-titré.

Nick Mason, l’ancien batteur des Pink Floyd, s’est réjoui de cette collaboration lors de sa visite aux studios Abbey Road pour la production du remix 3D AMBEO : « Depuis notre premier concert, nous avons toujours été fidèles aux équipements Sennheiser, et notamment aux microphones MD 409. C’était donc une évidence de confier la sonorisation de l’exposition à notre partenaire de toujours. Nul doute que Sennheiser saura apporter une dimension unique à cette rétrospective. »

Quand on parle du loup, il montre sa grille ! Le MD409 au son inimitable.

« Les Pink Floyd sont toujours restés fidèles aux microphones Sennheiser et Neumann. C’est une formidable idée que cette collaboration avec les studios Abbey Road pour réaliser des remixes en utilisant notre technologie audio 3D AMBEO », commente Daniel Sennheiser, co-PDG de Sennheiser.
« L’audio 3D est une étape de plus vers l’excellence, qui change le rapport des auditeurs à la musique et au son. Nous sommes ravis de faire découvrir cette expérience audio inédite aux fans des Pink Floyd », conclut le Dr Andreas Sennheiser.

Simon Franglen est également revenu sur la production de la version 3D AMBEO de “Comfortably Numb” au Live 8 : « Quel meilleur groupe que Pink Floyd associer à la technologie 3D AMBEO de Sennheiser ?
Ce sont des pionniers du son surround en concert, comme Sennheiser est un précurseur de l’audio 3D immersif. AMBEO restitue la musique avec un niveau de détail saisissant. Je suis impatient de découvrir les réactions des visiteurs de l’exposition à l’écoute de cette version 3D inédite. »
L’exposition “The Pink Floyd Exhibition: Their Mortal Remains” débutera le 13 mai 2017 au Victoria and Albert Museum de Londres. Les billets sont d’ores et déjà en vente avec ci-après le lien du site Pink Floyd Exhibition

NeMo, le logiciel de gestion des systèmes Nexo sur Mac passe en V2.0

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NEXO vient de mettre à jour NeMo, son application de contrôle à distance des NXAMP et DT et DTD en le rendant pour la première fois compatible avec macOS. Sont ajoutées aussi de nouvelles fonctionnalités qui vont considérablement transformer la prise en main et le contrôle à distance des systèmes Nexo.
La première est l’amélioration importante introduite dans le pilotage et le suivi des contrôleurs amplifiés NXAMP désormais directement accessibles depuis un mac.

Il est possible d’effectuer une gestion globale de leurs paramètres (niveaux, etc.) et leurs commandes (presets, volumes, délais, EQ etc.), grâce à un réseau câblé et ce en ligne ou hors ligne, tout en compilant un log. NeMo simplifie aussi l’exploitation des données issues des senseurs embarqués dans les NXAMP au bénéfice des haut-parleurs qui lui sont connectés.

La création et l’édition de sessions hors-ligne (dans la version macOS) permet de créer des modules virtuels et par la suite de les associer avec des modules réels, utilisant pour cela une fonction de localisation des modules connectés. Un affichage 2D permet de monter une interface offrant un extraordinaire niveau de contrôle que Gareth Collyer, responsable des ventes au Royaume Uni, qualifie de « révolution pour les utilisateurs de NXAMPs. »

Une vue de NeMo en V2, la page compresseur d’un DTD.

La V2.0 de NeMo pilote désormais aussi le nouveau contrôleur DTD, offrant la possibilité de télécommander un ou plusieurs processeurs simultanément au niveau des presets, du patch, de l’égalisation, du compresseur du gain et du délai et de suivre le niveau.
Initialement lancé en 2013 sur iOS, cette nouvelle version de NeMo voit l’ensemble de ses fonctionnalités répliquées sur macOS de telle sorte à ce que chaque utilisateur puisse en bénéficier via un réseau câblé ou bien sans fil.

Une vue du Log sur un iPad Pro

Elle apporte en plus le regroupement des modules ou des canaux, et la visualisation des groupes et zones, l’alerte et l’envoi de rapports par email, la mise à jour automatique des librairies de presets, une bibliothèque d’EQ sans oublier un gain en performances et stabilité du logiciel.

Orbital Sound, le principal partenaire en termes d’installation et de location pour Nexo en Angleterre ne tarit pas d’éloges quant à cette mise à jour. Son directeur Chris Headlam affirme que « la vitesse et la réactivité de l’application est très impressionnante, tout comme sa facilité de mise en œuvre et sa puissance de traitement.
La V2.0 de MeMo dispose d’une interface mac et iOS très réussie et peut être employée sur de nombreux contrôleurs. » Andy Simmons, le directeur des ventes d’Orbital conclut : « qu’à toutes les demandes, la réponse de NEXO a toujours été oui. Tout a été méticuleusement pensé par ses concepteurs faisant de cette V2 un produit complet. »

Le contrôle d’un DTD via un iPhone 7

La V2.0 de NeMo est disponible sur le Mac App Store® avec le lien ici.

Apple, Mac, macOS, iPod Touch, iPhone et iPad sont des marques commerciales d’Apple Inc., enregistrées aux Etas Unis et dans d’autres pays. Toutes les autres marques déposées sont la propriété de leurs détenteurs respectifs.

Le Centre Martin Harris se dote d’un éclairage ETC à économie d’énergie

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Situé au cœur du campus de l’Université de Manchester, le Centre de Musique et d’Art dramatique Martin Harris a fait l’objet d’une rénovation importante, comprenant l’installation d’un système d’éclairage de production à la pointe de la technologie comprenant un pupitre, des projecteurs à LED et des gradateurs ETC, et un éclairage GDS pour l’auditorium, le tout fourni et installé par Stage Electrics.

Cosmo Rodewald Concert Hall

Lieu artistique de grande importance pour le nord-ouest de l’Angleterre, le Martin Harris Centre offre aux étudiants un espace idéal pour étudier et se produire, accueillir de nombreux musiciens et acteurs professionnels, et des auteurs primés. Il offre un excellent espace pour le théâtre contemporain et classique, les événements musicaux et la comédie,
Ce projet a été rendu possible grâce à un financement important de la Faculté des lettres. Il fait partie d’une initiative qui s’étend à l’ensemble du campus et soutient l’engagement de l’Université en faveur de la durabilité environnementale. Il a connu une refonte complète de l’éclairage de la salle de concert Cosmo Rodewald et du John Thaw Studio Théâtre.

Extérieur du Centre Martin Harris

Fournisseur historique de l’Université, Stage Electrics a été chargé de concevoir, spécifier et installer un système d’éclairage complet pour les deux salles polyvalentes. Karl Spencer, responsable des services techniques du lieu, a travaillé en étroite collaboration avec Rob Beamer et Karl Formstone de Stage Electrics pour s’assurer que la solution choisie et installée soit la bonne.
« Dans ce projet, le rendement énergétique était un facteur déterminant, mais il y avait d’autres points à considérer aussi, comme la flexibilité », explique Rob Beamer.
« Le lieu accueille beaucoup de concerts classiques où les niveaux de lumière maximum sont critiques, tandis que pour l’éclairage des représentations dramatiques, par exemple, c’est le rendu des couleurs et leur capacité de mélange qui est important. Pour les commandes de puissance, la place était comptée, il a donc fallu garder cela à l’esprit aussi. »

La solution complète, précisée suite à de multiples démonstrations partagées entre Stage Electrics et l’Université, comprend une console Ion® avec deux fader wings, un système de contrôle de puissance Unison Paradigm®; des gradateurs Sensor® avec des modules ThruPower, et un ensemble de projecteurs ColorSource® PAR, Source Four® LED Series 2 Lustr® et Daylight HD ainsi qu’un système complet et ultra-moderne d’éclairage de salle de GDS.

John Thaw Studio Theatre

Rob Beamer rajoute : « Nous avons pris beaucoup de temps pour faire cela correctement. Le défi consistait à offrir une solution d’éclairage polyvalente et économe en énergie permettant d’optimiser l’expérience tant pour l’interprète que pour le public, sans compromis sur la qualité. Et je pense qu’on a réussi ».
Quant à Karl Spencer, chef des services techniques du centre Martin Harris, il a déclaré : « Dans le cadre de ce vaste projet d’éclairage, nos espaces ont été convertis aux LED à économie d’énergie, aussi bien pour l’éclairage des spectacles que pour l’éclairage des salles. Le résultat final est excellent et nos artistes et notre public apprécient déjà l’amélioration de l’éclairage. L’installation nous offre une solution d’éclairage flexible, efficace et durable qui sous-tend la politique environnementale de l’Université. »

D’autres informations sur le site ETC

Les Rogue R1 FX-B et les Maverick MK1 Hybrid Chauvet prennent leur élan à Bercy

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Le rendu du design de Gregory Litchlé avec les ponts équipés en Rogue R1 Beam.

La société Franck Sono a pu étrenner les dernières nouveautés Chauvet Professional en exclusivité française pendant le meeting de Paris Indoor, à l’AccorHotels Arena, anciennement Palais Omnisports de Bercy.
Cette compétition d’Athlétisme offre un panel d’épreuves réduit mais de qualité, avec la présence de stars françaises et internationales tel Christophe Lemaitre, Ladji Doucouré, Nia Ali ou encore Kevin Mayer. Au programme, 60 mètres plat et 60 mètres haies, saut en longueur, à la perche et triathlon mixte.

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Dans un Bercy transformé en stade, Frédéric Tochon pour Megaphone-Live a proposé une scénographie attrayante pour dynamiser l’événement. Un show son et lumière précède l’arrivée des athlètes à travers un tunnel de lumière et d’artifices, puis les épreuves s’enchaînent sans temps morts. Un animateur chauffe le public, joue avec les spectateurs, avant d’interviewer les sportifs entre deux jingles.

Gregory Litchtlé, éclairagiste pour l’événement, a proposé un plan de feu efficace en basant la majorité de ses effets sur les produits Chauvet qu’il connaît particulièrement bien. En plus de ses qualités de designer lumière, direction technique et de manager d’équipe au sein de Franck Sono, il est aussi le démonstrateur attitré de la société Algam, distributeur français des gammes Chauvet Professional et Chauvet DJ.

La haie d’honneur tout en Chauvet Professional

Gregory nous a accueillis juste avant l’événement pour nous présenter son kit, les produits Chauvet et nous parler de la société Franck Sono.
C’est une société basée à Nemours qui doit répondre à un large panel de clients, de la soirée privée aux festivals, de meetings politiques jusqu’aux tournées musicales.
Franck Litchlé, le directeur et créateur de la société, a toujours su intégrer dans ses kits standards des projecteurs plus exotiques, en trouvant l’équilibre entre coup de cœur et budget. Il a découvert et apprécié les produits Chauvet depuis le Légend 230 SR, gros Beam de 230 W dont la qualité et le prix l’on vite convaincu de l’intégrer à son parc. Il a depuis tissé des liens avec Algam Entreprises et ainsi adopté les panneaux lumineux Nexus AQ 5X5 et les lyres asservies Rogue R1 Beam.

Gros plan sur les Maverick MK1 Hybrid.

À l’occasion du meeting Paris Indoor il est le premier à acquérir les barres de led en rotation continue Rogue R1 FX-B et s’est vu prêter en exclusivité française 16 Maverick Hybrid MK1H.
Pour Greg, le R1 Beam est une petite lyre à faisceau concentré, très pratique à utiliser de par son faible encombrement et sa puissance de 130 W, au design agréable, efficace dans beaucoup de situations et évitant le risque de brûlure comparé à d’autres beams du marché souvent trop puissants dans les endroits exigus. Ses deux prismes, linéaire et circulaire, cumulables lui permettent d’éclater le faisceau au besoin.
Il a retrouvé dans le Maverick les mêmes qualités avec une lampe beaucoup plus pêchue de 440 W, un zoom de 1° – 18°, une trichromie avec CTO et quinze couleurs fixes, une roue de quinze gobos fixes et six rotatifs en verre, les deux fameux prismes et un frost.
Dans des conditions compliquées d’encodage sans brouillard ni noir salle, Greg a néanmoins su apprécier sa remarquable puissance, sa polyvalence efficace en mode beam ou spot, et la qualité de sortie assez homogène.
En technicien accompli, Greg a découvert une machine dense, lourde mais très complète. Que ce soit l’écran couleur sur batterie et rotation automatique facile d’emploi, le module récepteur DMX intégré d’origine avec son antenne rétractable, sa variété de protocoles de commande DMX, Artnet et SaCN, ou encore sa ventilation qui lui a permis de laisser les machines allumées et shutter fermé de longues heures sans soucis. Avec d’un côté une beam en trichromie de forte puissance et de l’autre un spot aux multiples combinaisons de gobos, essentiellement graphiques, et de prismes qui permettent d’obtenir des textures intéressantes, cette lyre représente un chaînon manquant dans beaucoup de parcs de matériel.

Le couloir d’entrée des athlètes, équipé de 18 Nexus Aq 5X5, de 16 Rogue R1 FX-B et d’un Maverick MK1 Hybrid en contre. Les départs et arrivées de courses sont surlignés avec sept Maverick MK1 Hybrid de chaque côté.

Enfin les barres Rogue FX-B et leur rotation infinie sont pour Greg une vraie machine à effets terriblement accrocheurs, facilement exploitable et fiable, comme en témoigne aussi le succès rencontré sur les tournées en cours. Il attend aussi avec impatience les blinders à led Strike, cette grosse boule sympathique capable de passer de la douce lueur d’une bougie aux déflagrations de strobes épileptiques.

Plus d’infos sur le site Algam Entreprises