Werner Bayer (Product Manager d&b) à gauche et Didier Lubin (d&b France) devant le système V (comme victoire ?).
d&b Audiotechnik a profité de Prolight&Sound pour le lancement de son nouveau système line array moyen format, le V-Series, destiné à s’intercaler entre le système J et le système Q en termes d’exploitation. A terme il offrira un gain de 3 dB (à puissance équivalente) par rapport au système Q, souvent surexploité.
Structurellement et acoustiquement identique au système J qu’il peut d’ailleurs complémenter (en outfill ou en lignes retardées par exemple), le V comprend deux types d’enceintes large bande : V8, pour une ouverture horizontale de 80° et V12 pour 120° (pour le downfill au sein d’une ligne) ainsi qu’un sub cardioïde, le V-Sub, de même largeur, reprenant la philosophie du sub B4 de la marque. Il intègre deux woofers longue excursion, un en 18’’ (46 cm) monté en bass reflex sur l’avant et un 12’’ monté en passe-bande acoustique rayonnant par l’arrière (par l’évent). Cette configuration introduit le retard avant-arrière en fonction de la longueur d’onde en passif et un V-sub ne mobilise par conséquent qu’un seul canal d’amplification (D12 en l’occurrence pour le système V). Les V-Sub peuvent être utilisés « stackés » au sol ou en accroche au dessus d’une ligne. A cet égard, le système d’accroche s’apparente à celui du système J avec quelques modifications.
Le rack Z5310 de trois amplis D12 (plus interface secteur) préconisé pour animer le système V.
Les V8 et V12 sont des enceintes 3 voies passives, assez légères pour une réalisation en CTP marine, intégrant 2 x 10 pouces pour le registre grave encadrant un huit pouces pour le médium chargé par les deux compressions à gorge 1,4’’ (bobine 2’’) montées sur guide dans un arrangement coaxial. Cette configuration garantit un contrôle de la dispersion (80° ou 120°) jusqu’à 250 Hz. Le réglage d’angulation au sein d’une ligne est possible sur une plage de 14° par pas de 1°.
La réponse en fréquence d’une boîte d’impédance nominale 8 ohms s’étend de 67 Hz à 18 kHz (- 5 dB) avec un mode « Cut » la tronquant à 100 Hz (- 5 dB) selon les configurations avec les subs et le niveau de pression acoustique max (à 1 m en champ libre) atteint 139 dB pour une tenue en puissance de 500 W RMS et 2 kW crête (10 ms). La connectique de raccordement s’effectue en Speakon NL4 (2) ou en EP5 (2) sur option.
Une ligne de V8 et V12 (dans le bas).
Côté amplification et traitement de signal, le système s’associe aux amplificateurs D12 de la marque qui supportent tous les paramétrages (presets) du système V ainsi que les protections. Les prédictions s’opèrent avec le d&b ArrayCalc fonctionnant sous OS Windows (XP et supérieurs) ou Mac OS X (10.4.10 ou supérieurs). Le système par sa conception est peu gourmand en canaux d’amplification ; ainsi un rack standard (Z5310) constitué de 3 amplis D12 peut prendre en charge une ligne de 8 enceintes V (8 et/ou 12) plus 4 V-Subs par exemple (en 4 ohms).
À l’âge de 55 ans dans la nuit de jeudi à vendredi, la maladie qu’il combattait en silence depuis plusieurs années a eu raison de son courage et de sa détermination.
Courage et détermination ont été les piliers de sa vie et de sa carrière. Le courage qu’il lui a fallu pour passer du BTP au monde de l’audio professionnel, et la détermination qui lui a fait gravir les marches jusqu’à la tête de SCV Audio. Courage et détermination dont il a fait preuve aux heures sombres de la tourmente financière et où il a été celui qui a tenu à bout de bras la survie de l’entreprise et sa renaissance. Pascal était de ceux qui savent joindre professionnalisme et chaleur humaine, de ceux qui font de l’entreprise une grande famille et de ceux pour lesquels amitié est bien plus qu’un mot commun. Ses amis savent combien il était un être de contraste et d’équilibre, il restera un exemple pour beaucoup d’entre nous. Ses obsèques religieuses seront célébrées jeudi 12 avril à 14 heures 30 en l’église Saint Pierre du gros caillou, 92 rue Saint Dominique, Paris 7° et seront suivies de l’inhumation au cimetière de Bagneux. En ce moment de tristesse nos pensées vont à sa femme Patricia et à son fils Jeremy, nous compatissons à leur douleur.
Afin de répondre au marché de l’enceinte d’installation, Electro-Voice propose un ensemble de produits spécifiques regroupés au sein d’une même grande famille baptisée « EV-Innovation ». Dans cette famille, quatre branches bien distinctes permettent de répondre de manière quasi exhaustive aux besoins des différents consultants, intégrateurs et installateurs de ce segment de marché.
L’enceinte que nous testons ici est issue de la branche EVU, avec un U comme ultracompacte, et répond plus particulièrement à la problématique de la diffusion d’appoint.
Conception
L’EVU-1082/95 est une enceinte conçue pour être utilisée en point de diffusion additionnel, là où un renfort de son est nécessaire pour compléter les manques de la diffusion principale. La géométrie du coffret est trapézoïdale avec un profil asymétrique afin de minimiser son écartement soit avec un mur, soit le dessous d’un balcon, ou bien encore le nez de scène chargé de l’accueillir.
Le panneau arrière de raccordement. Le connecteur Euro block rappelle la vocation Installation. En option, ce panneau peut être en Speakon NL4.
La référence 1082/95 signifie système 2 voies avec un HP 8’’ (1082) et une ouverture de 90°X50° (/95), sachant qu’il existe des modèles 1062, 2062 (double 6’’ en deux voies) et 2082 (double 8’’, toujours 2 voies), tous dotés du même tweeter monté sur le même pavillon rotatif à directivité constante.
Pour faciliter l’intégration, une lyre universelle fournie permet de positionner le diffuseur horizontalement et de l’orienter précisément en site et en azimut. L’enceinte peut aussi être installée verticalement. A dessein, quatre inserts métalliques M8 intégrés à sa face antérieure permettent de recevoir un support OMNIMOUNT™. L’ébénisterie en contre-plaqué 9 plis est recouverte d’une peinture texturée avec effet gouttes d’eau. Derrière la grille perforée et joliment galbée, un voile de tissu acoustiquement transparent se charge de soustraire au regard la vue des transducteurs. Ce petit diffuseur se veut avant tout discret et, pour mieux s’intégrer à l’environnement ambiant, peut être livrée de série, soit dans une teinte noire anthracite, soit en blanc ivoire.
la face avant sans la grille.
De par l’absence de dispositif de manutention ou d’embase pour pied tripode mais également de par la présence du très spécifique connecteur Euro block, aucun doute n’est permis, nous avons bien affaire ici à une enceinte d’installation. Bien que minimaliste, le panneau de raccordement nous informe néanmoins des caractéristiques essentielles de l’enceinte. Notamment qu’il s’agit d’un modèle deux voies de 175 W sous 8 Ω, que les angles de dispersion sont de 90° x 50° et que les inserts M8 ne doivent en aucun cas être utilisés pour suspendre plus d’une unité à la fois.
Disposition légale oblige, il est également notifié que si design et conception ont bien été effectués par Electro-Voice au pays de l’oncle Sam, la fabrication pour sa part est réalisée dans l’empire du Milieu.
Enfin pour faciliter une distribution en ligne 70 ou 100 V, un transfo optionnel EVU-TK60 peut s’intégrer à l’arrière du coffret à la place du panneau existant.
Une fois la grille enlevée, la face avant dévoile le pavillon à directivité constante et le petit boomer de huit pouces monté en radiation directe. Pas de charge basse réflex pour ce dernier dont la vocation première n’est pas l’efficacité dans le bas du spectre.
Les Transducteurs
BF
Le boomer 8’’ traditionnel optimisé par FEA.
Le boomer ICT-8 a été conçu avec l’aide d’un logiciel de modélisation FEA (analyse par éléments finis) pour affiner son comportement dynamique. Aux dires d’Electro-Voice, cette méthode permet d’optimiser à la fois la sensibilité et l’intelligibilité dans la bande spectrale de la voix. Ceci n’empêche pas une réalisation des plus classiques. Jugez-en plutôt : circuit magnétique en ferrite à puits de ventilation centralisé, membrane conique en papier rigide, saladier en métal embouti, spider et suspension périphérique en demi-rouleau de tissu enduit sont des solutions technologiques datant pour la plupart de la genèse même du haut-parleur électrodynamique. Pourtant ce petit boomer massif et puissant, en dépit de sa technologie ancienne, affiche des performances bien actuelles, avec notamment une pression max en demi-espace de l’ordre de 123 dB SPL.
HF
le moteur d’aigu monté sur le pavillon CD 90°x50°.
Le petit moteur d’aigu utilise également un circuit magnétique en ferrite relativement massif. Son diaphragme en titane de 35 mm est connecté à une compression un pouce dont les anneaux concentriques de la pièce de phase débouchent dans la gorge du pavillon. Alors qu’à l’avant du moteur, un fin treillis métallique empêche les poussières extérieures de remonter du pavillon vers l’entrefer, à l’arrière, une épaisse mousse acoustique insérée dans le carter antérieur se charge d’amortir les modes résonants de la membrane. Enfin, le pavillon à directivité constante de 90°H x 50°V peut s’adapter par simple rotation à la topologie de l’auditoire et à l’orientation de l’enceinte.
Le filtrage
L’électronique, relativement sophistiquée, utilise deux circuits imprimés bien distincts.
L’un alimente le boomer et supporte un simple filtre passe-bas du 3ème ordre. L’autre plus important concerne le tweeter et comprend outre le filtre passe-haut également du 3ème ordre à 18dB/octave, un circuit d’égalisation chargé de linéariser la réponse dans les fréquences vocales et un système de limitation contre les surcharges thermiques.
La fréquence de croisement du filtre de répartition a été fixée à 2,3 kHz.
le filtre passe-haut, avec l’égaliseur et le limiteur passif du tweeter.le filtre passe-bas du boomer (3ème ordre).
Mesures
Impédance
La courbe d’impédance est typique d’une enceinte close deux voies. Le pic à 100 Hz représente la résonance du boomer dans le volume clos de l’EVU-1082/95. La valeur minimale relevée vers 250 Hz correspond à l’impédance nominale de l’enceinte. Celle-ci est bien de 8 Ω et en parfaite conformité avec la valeur indiquée sur le panneau des raccordements. Vers 3,5 kHz on distingue un deuxième pic de résonance mais plus amorti. C’est celui du tweeter. Les ondulations entre 1500 Hz et 2500 Hz représentent la zone de recouvrement des filtres de répartition.
Mesure de l’impédance en fonction de la fréquence avec Smaart V5.
Phase & amplitude
La réponse en phase relevée plein axe révèle un retard de 90° des aigus par rapport au grave. Cette valeur, qui représente un quart de longueur d’onde à la fréquence du raccordement, est assez faible et disparaît lorsque la mesure est effectuée dans l’axe du pavillon.
Réponses dans l’axe de la phase et de l’amplitude en fonction de la fréquence.
La remarquable réponse en amplitude tient dans un gabarit 0 /+3 dB entre 250 Hz à 20 kHz. En dessous de cette bande, la courbe chute régulièrement avec une pente moyenne de 6dB/octave jusqu’à 30 Hz. Cette réponse est quasiment idéale pour une enceinte d’appoint dont l’objectif principal est de redonner de l’intelligibilité dans des zones défavorisées par la sonorisation principale.
Réponses hors de l’axe
Pour ces mesures, le pavillon a été positionné de façon à fournir une ouverture de 50° dans le plan horizontal et de 90° dans le plan vertical.
Variations de la réponse de 5 en 5°, hors de l’axe, dans le plan horizontal.
Mesurée dans le plan horizontal et dans la zone de couverture du pavillon, l’ouverture de 50° est respectée et la balance tonale est homogène jusqu’à 8 kHz.
Variations de la réponse de 10 en 10°, hors de l’axe, dans le plan vertical positif.Variations de la réponse de 10 en 10°, hors de l’axe, dans le plan vertical négatif.
Dans le plan vertical, hors de l’axe de l’enceinte, le pavillon fait remarquablement son travail dans les 90° d’ouverture mais la différence des trajets acoustiques entre tweeter et boomer induit un comportement interférent sensible dans tout la bande d’une octave centrée vers 2 kHz.
L’écoute
Dans l’axe de la petite EVU1082/95, l’écoute des voix parlées est tout à fait convaincante. Cette enceinte sonne claire et sans distorsion perceptible. L’intelligibilité est au rendez-vous, facilitée il est vrai d’une part, par la petite bosse de présence du pavillon dans le haut médium et d’autre part, par le manque de grave touchant la dernière décade.
Concernant l’écoute hors de l’axe et jusqu’à 25° dans le plan horizontal, les timbres sont correctement préservés. Dans le plan vertical en revanche, le médium est chahuté et le son perd rapidement de sa plénitude.
Conclusion
L’EVU 1082/95 répond à un cahier des charges bien particulier de complément de diffusion. Elle n’a pas vocation à se substituer au système principal. Sa puissance et sa portée ainsi que sa bande passante dans le grave sont donc restreintes.
Mais à la condition de l’utiliser dans le domaine où elle excelle, c’est à dire l’appoint de diffusion en installation fixe, cette petite enceinte esthétique et discrète s’avère un choix pertinent et devrait séduire les intégrateurs spécialisés.
Caractéristiques du constructeur
Freq. Response1 (-3 dB):
110 Hz – 16 kHz
Freq. Range1 (-10 dB):
65 Hz – 20 kHz
Rotatable Coverage:
90° x 50°
Rec. High-Pass Frequency:
90 Hz
Passive Crossover Freq.:
2300 Hz
Axial Sensitivity1:
95 dB (1 W/1 m)
Max. Calculated SPL1:
123 dB
Passive Power Handling2:
175 W continuous, 700 W peak
Impedance:
8 ohms (nominal), 6.0 Ω (min.)
LF Transducer:
ICT-8-8, 8” (203mm) driver
HF Transducer:
ICT-1-8, 1.3” (33mm) diaphragm compression driver
Connectors:
Single four-pin 12 AWG Phoenix/Euro Block screw-terminals
Enclosure:
9-ply hardwood plywood with textured paint
Grille:
18 GA steel with cloth
Environmental:
IEC 60529
Suspension:
(6) M8 threaded suspension points
Dimensions (H x W x D):
9.73” x 16.11” x 9.34” (247.2 mm x 409.1 mm x 237.2 mm)
Puissants, légers (13,2 kg), « green », intelligents et « branchés », les premiers amplis de la nouvelle série I-Tech HD DriveCore de Crown cumulent de nombreux avantages pour des amplis de terrain dédiés aux systèmes de diffusion de grande puissance et, ce, sans compromis.
Ils vont d’ailleurs équiper les VRacks (4) destinés à accompagner le système Line array grand format JBL VTX V25 en intégrant les presets V5 VerTec.
Le même rack 19’’ 2U que la série I-Tech accueille quatre canaux d’amplification PWM classe I (technologie Interleaved -BCA- de Crown) pouvant délivrer simultanément jusqu’à 4 fois 2 kW sous 2 ohms et 4 ohms (2 x 4,4 kW sous 4 ohms en pont) pendant 2 s à 0,35% de THD.
L’écran LCD d’interface utilisateur est un modèle TFT couleur tactile (capacitif) confortable de 110 mm de diagonale qui permet l’accès aux fonctions clé de l’appareil différenciées par couleur.
La forte intégration pour la puissance embarquée est permise notamment par la technologie DriveCore de Crown qui regroupe sur un même circuit intégré différentes fonctions telles que le modulateur PWM, l’ampli de boucle de rétroaction, les drivers des étages de puissance et l’électronique de protection.
L’alimentation à découpage avec correcteur de facteur de puissance s’accommode des tensions secteur de 100 à 240 VAC même sur des réseaux perturbés (connecteur PowerCON). Conjointement avec la classe I, elle permet une efficacité de plus de 90% à pleine puissance et en veille la consommation ne dépasse pas 100 W.
Côté traitement de signal embarqué, ces amplis intègrent la plateforme DSP BSS Omnidrive HD (DSP Sharc AD 32 bits) et des convertisseurs A/D et D/A de 32 bits/192 kHz (avec une topologie propriétaire du filtrage post conversion). La plateforme permet d’implémenter 18 types de filtrage en récursif (IIR), Bessel, Butterworth, Linkwitz-Riley et passe-tout, ainsi que des filtres non récursifs (FIR) « brickwall » phase linéaire pour le raccordement ainsi que les limiteurs LevelMax opérant en crête, RMS et thermique.
Quatre types d’entrée sont disponibles par canal : analogiques, AES3, réseau Cobranet et Vdrive et bien sûr le contrôle et la gestion par réseau HiQnet Harman. Un port USB accessible en face avant autorise les mises à jour firmware aussi bien que l’entrée de presets.
Voici le système vu de face avec 9 têtes V25 surplombant deux stacks de 4 subs 4880A.
A la traîne sur la marché européen (un peu) et sur celui français (beaucoup) JBL fait un retour remarqué dans le marché du touring avec un nouveau gros système, le V25, fer de lance de la gamme VTX et comprenant outre la tête deux modèles de subwoofers, les S28 pour être S-tackés et les G28 pour être G-roundés. Nous avons pu écouter une ligne de neuf V25 le 29 mars en extérieur grâce à SCV et surtout à AED Rent qui vient de commander 330 boîtes entre têtes et subs, et a joué l’hôte bienveillant devant ses dépôts de la Courneuve en région parisienne. Les murs des voisins en tremblent encore.
Appelée Next Generation Line Array System Solution, la gamme VTX est désormais opérationnelle et grâce à la puissance de l’outil industriel de JBL, ce qui n’était qu’un prototype fonctionnel unique il y a encore que quelques mois, sort désormais des chaines d’assemblage à rythme soutenu. Seuls les deux subs se font encore quelque peu attendre. Equipé de deux 15 pouces double aimant et double bobine, quatre 8 pouces disposant aussi de cette même technologie Differential Drive et de trois moteurs D2, chacun disposant de deux diaphragmes, le V25 est capable, sur le papier, de délivrer 99 dB dans le grave, 103 dans le médium et 116 dans l’aigu à 1 W, accepte au total 6000 W continus, a une réponse en fréquence de 41 à 18 kHz à +/- 3 dB et enfin arrose à 90° entre 250 et 16 kHz à -6 dB. Autant dire que ce système descend et surtout grimpe très haut, engloutit des puissances supérieures à la concurrence et semble avoir une excellente couverture horizontale.
Une vue arrière du système tel que déployé à la Courneuve en région parisienne au siège d’AED Rent France. Les boîtes sont arrivées et reparties le jour même de Belgique, on distingue le camion blanc à gauche, prêt à assurer la navette.
Accroché en extérieur avec un dégagement latéral acceptable et plus de deux cent mètres devant, les 9 boîtes ont été calées afin de taper jusqu’à 100 mètres et des jalons ont été positionnés à cet effet à même le macadam. Le bumper ayant été volontairement tilté à -3°, l’aigu plonge nettement une fois la portée voulue atteinte. Huit subs 4880A, des modèles plus anciens et complétant normalement les 4889, viennent renforcer le bas du spectre et donner plus de headroom aux têtes, presque 6 dB. Le filtrage a été choisi à 60 Hz entre têtes et subs. L’écoute s’est déroulée d’abord têtes seules en full et ensuite avec les subs. C’est Laurent Delenclos qui s’est chargé du montage et du calage à la demande de SCV, un calage très droit et sans aucun parti pris artistique ou personnel. Le choix de jouer en extérieur avec tous les problèmes que cela implique en termes de gêne au voisinage ou de conditions climatiques défavorables a été fait pour permettre de juger un rendu le moins coloré possible par une acoustique de salle. En comparaison A/B il peut être fait abstraction des défauts rapportés mais avec un seul modèle l’ambiance doit être la plus neutre possible.
Bellote aux commandes de la Vi6 Soundcraft, on est corporate ou on ne l’est pas, en charge d’alimenter en signal le système. Les potentiomètres ouverts en arrière-plan trahissent la mise à plat d’un titre de Mylène Farmer au SdF.
Une Soundcraft Vi6 reçoit les sources, essentiellement un lecteur de CD, un mini jack à la disposition des professionnels présents et enfin un ProTools via une carte Madiface joue la mise à plat d’un titre du dernier concert de Mylène Farmer à St Denis apporté par Stéphane Plisson présent lors de cette écoute.
Un temps superbe mais malheureusement un vent insidieux qui a rendu l’écoute du haut du spectre impossible au-delà de la régie et parfois même avant lors de fortes rafales.
La première impression dès les toutes premières notes est très favorable. Malgré l’absence des subs et un nombre de boîtes raisonnable, à 35 mètres le grave et plus encore l’impact dans le bas généré par les V25 est stupéfiant. Comme bon nombre de personnes présentes on ne peut s’empêcher de demander en régie si les subs sont bien à l’arrêt. L’impact est tel que l’on ne ressent à aucun moment un quelconque manque dans le bas et même l’octave 30/60 Hz passe sans efforts. Seuls les amplis assez sollicités prouvent que la ligne ne comporte que 9 têtes, n’est pas filtrée dans le bas et joue en extérieur. Le délié dans le grave malgré sa richesse et son extension sont à mettre au crédit de JBL. Le bas médium est lui aussi d’une précision appréciable et surtout bénéficie à plein du parfait guidage du son, donnant un relief et une projection « hors de la boîte » des instruments.
Un Vrack Crown équipé de trois amplis I-Tech 12000 capables de délivrer 4500 W par canal à 4 ohms et des crêtes de 6000 W à 2 ohms. L’ampli de référence pour la série VTX sera le I-Tech 4x3500HD.
Le médium est reproduit sans aucune dureté, le calage neutre allant dans ce sens, et ici encore jaillit de la ligne en vous habillant comme un gant. Malheureusement comme souvent en extérieur le vent est venu gâcher l’écoute rendant impossible d’émettre le moindre jugement quant à l’aigu qui paraît quand même fin et très « facile ». Remarquable couverture horizontale allant rigoureusement et sans aucune décroissance gênante ou irrégulière à+/- 45° de l’axe. Passé ce cap le haut disparaît abruptement. Nous avons juste remarqué à 15/20 mètres de la ligne une pointe de couleur pile dans l’axe des 8 pouces quand on passe devant, une impression à vérifier lors d’une prochaine écoute où nous disposerons de plus de recul latéral.
Une vue des 8 subs 4880A raccordés ici par paires.
La mise en marche des subs apporte manifestement du niveau et une dimension encore plus physiques au bas du spectre. Le calage très droit et parfaitement exécuté entre les 8 subs au sol et les 9 boîtes permet d’apprécier les V25 sans que leur joli grave ne soit masqué ou coloré par la trop classique purée de vent. Un extrait de techno et une petite accalmie dans le vent laissent le système donner la pleine mesure de ses capacités. Nous n’avons pas le sentiment que le rendu soit totalement neutre, mais l’énergie, la projection, le délié et le côté « dans la figure » sont bluffants. Un dernier extrait basé sur une voix féminine assez surmixée donne un aperçu de la relative neutralité du médium et du haut médium, le côté agressif et piquant de cette voix n’étant en rien mis en exergue.
Umberto Maurizio le responsable de la filiale France d’AED Rent à côté d’une V25 laissée à portée de main et d’objectif. Merci encore pour l’accueil et les bières, belges bien sûr !!
Compliments à JBL pour ce système dont, il faut en plus le rappeler, les presets ne sont qu’une première version, et que nous avons écouté sans les subs prévus à cet effet sur une aire de parking en goudron et très, trop dégagée. Il est fort probable que cette marque se retrouve très vite sur les fiches techniques y compris françaises aidée en cela par la commande massive effectuée par AED Rent qui va rapidement disposer de son parc complet de 220 têtes et 110 subs entre sa base Belge et ses dépôts hollandais, français, allemands et anglais. Et les voisins dans tout ça…Ils ont envoyé les flics pardi, des policiers municipaux tristes de ne pas avoir leur CD préféré dans le véhicule de fonction !!
La salle des machines de cette écoute avec pas moins de 4 V-Rack et la bagatelle de 12 I-Tech 12000 Crown totalisant 100 kW.Une vue de la platine arrière des V25. Les deux 15 pouces sont attaqués isolément l’un de l’autre. Nouvelle gamme, nouvelles habitudes. Designed in the USA, Assembled in Mexico…Une vue en détail du système d’accroche et de calage de la V25 appelé SAFE.
Prototype du CobraDans la partie supérieure loge le vidéoprojecteur. Le flexible visible en face arrière protège les fibres optiques qui conduisent la lumière des cartes laser installées en rack du dessous.
Etonnante et innovante, capable de 50 000 lumens sur l’écran de projection, autrement dit battant largement une lampe xénon de 3 kW, la source laser à diodes développée par Zap Technology s’adapte à tout vidéoprojecteur mono source type xénon en rétrofit. Elle est conçue modulaire pour répondre aux besoins du site de projection, salle de spectacle ou architecture. Et l’on progresse de 1300 lumens à 50 000 lumens simplement en associant des cartes. Zap Technology n’a décidément pas fini de nous surprendre !
Cobra est un jeu de cartes laser à diodes. Chacune, recevant deux diodes rouges, une verte et une bleue, loge dans un rack dont partent quatre fibres optiques et offre un flux de 1300 lm.
Plusieurs cartes conduisent donc plusieurs fibres vers un collimateur qui concentre la lumière vers le light pipe du DMD Texas Instrument (Digital micro Miroir Device) du vidéo projecteur hôte que l’on aura au préalable débarrassé de sa lampe et de sa suite : réflecteur, ballast, amorceur. Il devient ainsi beaucoup plus compact.
Le rack de cartes laser. Tout en bas, le refroidisseur.
Et ”Roll my chicken” dit Maurice Rebiffé, sans aucune autre modification on obtient un vidéoprojecteur plus lumineux, consommant peu (une prise 16 A suffit à l’alimentation), qui ne garde que les longueurs d’ondes visibles donc sans rayonnement infra-rouge avec une durée de vie de 20 000 heures autrement dit un coût d’entretien nul. La durée de vie du DMD est même protégée puisqu’il ne chauffe pas
Le but est de proposer un appareil dédié au spectacle, un environnement pollué de fumée, car la diode donne une brillance à l’image que n’a pas le xénon.
Zap estime même pouvoir atteindre en théorie 80 000 lumens. Et si le rétrofit est un premier pas, il développe un système intégrant une tête tri DLP.
On l’a bien compris, pour augmenter le niveau de lumière en sortie, il suffit d’ajouter des cartes (chacune apportant 1300 lm) dans le rack qui présente à la base le refroidisseur, l’eau circulant en circuit fermé.
L’appareil est en cours de validation aux normes DCI (normes cinéma) même si pour les applications visées, de spectacle ou de projection sur des façades irrégulières et de couleurs variables, l’exploitant ne s’en soucie guère, mais qui peut le plus, peu le moins.
le FLYSUB 15 ici stacké en bas des EIDOS 265 LA existe aussi en version amplifiée iMode.
A Prolight&Sound, Outline a dévoilé pas moins de cinq nouveaux subwoofers venant compléter notamment ses séries GTO (Grand Touring Outline), Mini COM.P.A.S.S., EIDOS 265 LA et EIDOS.
le FLYSUB 15 ici stacké en bas des EIDOS 265 LA existe aussi en version amplifiée iMode.
Le subwoofer passif GTO-sub équipé de deux HP de 18 pouces longue excursion, couvre la plage 28 à 160 Hz (-10 dB) et peut délivrer un niveau de pression crête de 145 dB en demi-espace en supportant une puissance crête de 9600 W. Il peut être utilisé en mode cardioïde aussi bien en accroche que « stacké » au sol. Son système d’accroche est réalisé dans un alliage léger aussi résistant que l’acier mais d’une masse 66 % moindre. Ainsi est-il possible de constituer des lignes verticales jusqu’à 16 GTO-sub.
Le Flysub 15 iMode est un sub actif destiné au renfort de grave du système line array Mini COM.P.A.S.S. Il met en œuvre un 15’’ longue excursion à double spider et bobine 3’’ chargé en bass reflex et mû par un module d’amplification classe D de 1000 W (EIAJ sur 8 Ω). Le traitement de signal ainsi que le contrôle et les protections sont assurés par la plateforme propriétaire iMode du fabricant transalpin. Ce sub peut délivrer un niveau crête de 136 dB SPL et sa réponse s’étend de 35 Hz à 550 Hz en parfaite adéquation avec les boîtes Mini COM.P.A.S.S.
Le sub GTO (en bas) sur Dolly de mêmes dimensions que les boîtes large bande GTO. L’accastillage sur les flancs est réalisé en alliage léger.
La version Flysub 15 passive présente les mêmes caractéristiques électro-acoustiques et vient compléter le système EIDOS 265 LA en renfort de grave.Le DBS 18-2 est une version améliorée du Subtech 218 et exploite deux transducteurs 18’’ longue excursion (les mêmes que le GTO Sub) dans une chambre accordée avec un long évent de large surface pour minimiser les bruits et turbulences et une disposition du baffle diminuant les résonances de la boîte (d’où le nom donné par Outline de « Decoupled Baffle Subwoofer). Ce sub existe en version amplifiée avec le contrôle réseau iMode, DBS 18-2 iMode, avec une amplification classe D de 3000 W (EIAJ sur 8 Ω). Dans les deux cas la réponse en fréquence couvre 34 à 107 Hz à +/- 3 dB et le niveau de pression crête (CF de 6 dB) délivré atteint 143 dB SPL (la sensibilité est de 103 dB en demi-espace).
Le sub passif EIDOS 108S de petites dimensions (25x55x50 cm3) descend à 38 Hz avec son unique HP de 8 pouces longue excursion à double aimant. Il supporte 1 kW AES crête et vient compléter la série d’enceintes point source EIDOS en renfort de grave.
Klotz ais propose un nouveau système d’interconnexion modulaire pour l’installation dévoilé à PL&S, baptisé MIS (Modular Installation system).
Au format 19’’, ce système propose une grande variété connectique et permet de s’affranchir des soudures. Il comprend des panneaux équipés en Harting, 4 XLR E/S, D-sub 25, RMP, etc. et des circuits imprimés de distribution (4 entrées et 3 x4 sorties), des coupleurs, ainsi que des nappes écrantées d’interconnexion munis de connecteurs plats 4 canaux IDC (12 broches Single In line) ainsi que la quincaillerie ad hoc (visserie,…). Un châssis 2U peut accueillir 4 modules à l’avant et à l’arrière, soit par exemple 32 XLR et 4 RMP sur une face, mais des châssis 4 et 6 RU sont également disponibles. Le repérage s’effectue par étiquettes de couleur numérotées ou par bande inscriptible 6 mm.
Les compressions à aimants Ferrite CD1014Fe et WL4Fe
Les tensions sur les matières premières enregistrées depuis un peu plus d’un an, particulièrement sur le Néodyme (mais également le cuivre), ont conduit les fabricants de transducteurs ainsi que les fabricants d’enceintes acoustiques à reconsidérer l’utilisation d’aimants céramique (Ferrite) dans leurs produits.
Acustica Beyma ne déroge pas à la règle et réintroduit la Ferrite dans la plupart de ses gammes et propose même de nouvelles familles comme la série PW. Les premiers modèles présentés à Prolight & Sound sont les 21PW1400Fe et 18PW1400Fe (1400 W AES), respectivement 21 et 18 pouces destinés à équiper des subwoofers. Ils mettent en œuvre le nouveau système de ventilation breveté « Malt Cross System » et la technologie propriétaire MMSS (Mechanical Mirror Suspension system) qui, associés à la bobine 4 pouces (100 mm) interne-externe permettent à ces HP de supporter 2800 W (program) en réduisant considérablement les pertes dues à la compression thermique. Ces woofers supportent une excursion limite (XDamage) de 55 mm et un XMax de +/-10 mm (régime linéaire). Les adjonctions à la famille de moteurs à compression à diaphragme PM4 (Polymère high tech) sont le WL4Fe (conçu pour les line array) et le CD1014Fe version ferrite du CD1014Nd, compression à gorge 1,4’’ et bobine 1,75’’. Ce modèle offre une efficacité de 110 dB (1W/1m) et supporte 140 W (program) au dessus de 1,2 kHz. Dans la famille de boomers G40 (medium-bass), le nouveau 6G40Fe (6’’) optimisé par FEA pour son moteur Ferrite reste linéaire aux longues excursions (MMSS) et accueille un anneau de démodulation qui linéarise l’impédance et réduit la distorsion. Il supporte 340 W (program) et affiche une sensibilité de 94 dB (1W/1m). Enfin les 12P80Fe et 15P80Fe (12 et 15’’) à bobine 4’’ (100 mm) à cône en fibre carbone et suspension en CONEX supportent respectivement 1400 et 1600 W avec une sensibilité de 100 dB (1W/1m) et se destinent aux enceintes multivoies de haute efficacité.
Le nouveau système sans fil numérique d’AKG dévoilé en début d’année et présenté en première européenne à Prolight&Sound opère dans la bande libre mais encombrée des 2,4 GHz (ISM) dans un format audionumérique sans compression 24 bits/48 kHz sur 16 canaux maximum. Ceci garantit une bande passante audio de 20 Hz à 20 kHz lui permettant notamment de restituer fidèlement les signaux d’instruments tels que basse et guitare. Les packs proposés par AKG sont constitués à partir de la version Quattro (récepteur DSR70 Q), 4 canaux en simultané, ou Dual (DSR70 D), deux canaux, avec respectivement deux (ou un) transmetteurs pocket DPT70 et des micros main émetteur DHT70 équipés exclusivement de la capsule dynamique D5 du fabricant autrichien.
La communication entre récepteur et émetteur est bidirectionnelle et encryptée (AES 128 bits) permettant diversité et changements de fréquence (canal) automatiques selon l’encombrement spectral aussi bien que des fonctionnalités appréciables telles que l’extinction distante des transmetteurs depuis le récepteur, la supervision des batteries, le réglage de niveau (mic/guitare), la plage de gain, etc. Le DSR70 Quattro dispose en outre d’une sortie symétrique (XLR) « somme » des signaux issus des différents canaux réalisant un mix des voies (jusqu’à 4) transmises en simultané.
Yamaha possède depuis longtemps une position hégémonique sur le marché des consoles numériques mais a vu ces derniers temps sa suprématie sérieusement contestée en raison de l’offre toujours plus pertinente de ses principaux concurrents.
Le monde de l’audio professionnel attendait donc une réaction forte du constructeur japonais. Celle-ci est bien arrivée, non pas comme beaucoup l’imaginait par la présentation d’un outil haut de gamme, apte à remplacer la regrettée PM1D, mais réalité du marché oblige, par une offre multiple, en concurrence tarifaire directe avec les consoles du segment intermédiaire.
Concept
Reprenant le concept éprouvé de l’interface utilisateur Centralogic, Yamaha propose donc une nouvelle gamme de consoles extrêmement compactes et légères dont la prise en main paraitra aisée pour tout professionnel habitué de la marque.
Et ce, d’autant plus que l’ergonomie par rapport aux autres modèles a nettement progressé. Outre une meilleure sensibilité de l’écran tactile, les consoles sont équipées pour chacune des voies d’afficheurs multifonctions indiquant la position du panoramique et du fader ainsi que le label. La taille des caractères s’ajuste automatiquement en fonction de la longueur du mnémonique alloué à la voie. En dessous des afficheurs, une bande lumineuse, dont la couleur et l’intensité peuvent être personnalisées, favorise le repérage et l’identification, comme par exemple l’appartenance à un groupe.
Des possibilités de personnalisation inédites sont également disponibles comme le paramétrage assignable aux 4 encodeurs à main droite de l’écran ou bien encore les fonctions étendues touchant la couche de faders et les 16 clés utilisateur.
Déclinées autour d’une architecture commune de bus de mélange et de matriçage, les trois consoles se différentient principalement par le nombre de canaux d’entrée que leur DSP respectif peut traiter simultanément ainsi que par le nombre de blocs de faders que leur surface de contrôle supporte. Les autres différences sont d’ordre mineur comme la présence sur les CL3 et 5 d’une platine susceptible d’accueillir un Ipad et le bandeau de vumètre qui n’est intégré que sur la CL5 mais qu’il est possible d’acquérir en option pour les deux autres modèles.
Les 3 CL fonctionnent sous protocole réseau Dante avec deux formats de racks RIO d’entrées-sorties déportés.
Le système CL est dit évolutif en ce sens qu’il permet de débuter par une configuration simple à un seul rack d’E/S et en fonction des besoins, d’acquérir de nouveaux RIO. Jusqu’à 8 RIO, adressables par simples DIP Switches, peuvent être ainsi connectés à une même console. A l’inverse, 4 consoles peuvent être raccordées à un même RIO, chacune d’elles pouvant avoir la main sur les gains avant conversion. Si un gain est modifié à partir d’une des consoles, un système de compensation intervient afin que les niveaux en cours sur les autres consoles ne subissent aucun changement.
Les extensions possibles ne se limitent pas au seul réseau Dante. Ainsi 3 slots permettent d’accueillir autant de cartes au format mini YGDAI qui permettront soit de réaliser des ponts entre différents protocoles de réseau audio, soit d’offrir des entrées-sorties analogiques supplémentaires si les huit entrées-sorties OMNI disponibles sur les consoles s’avèrent insuffisantes, soit encore d’augmenter la puissance de traitement DSP. A ce propos, la toute nouvelle carte LAKE adaptée au management sophistiqué des enceintes de diffusion sera tout prochainement disponible.
Les effets
Concernant les effets embarqués, l’offre devient pléthorique puisque 3 racks virtuels baptisés PREMIUM, EFFECT et GEQ de 8 effets chacun sont implémentés (pour mémoire, un seul est disponible avec la M7CL).
Le rack « PREMIUM » utilise la technologie VCM (Virtual Circuitry Modeling) qui propose une modélisation réaliste de machines analogiques légendaires. Le concours bienveillant de Rupert Neve a permis à Toshifumi Kunomoto dit docteur K, gourou de la modélisation virtuelle chez YAMAHA, d’incorporer aux bibliothèques VCM les très recherchés équaliseurs et compresseurs PORTICO.
Le rack « EFFECT » quant à lui propose des programmes de réverbérations et des multi-effets à choisir parmi les 56 programmes d’ambiance de la bibliothèque. Ce rack peut également être utilisé pour des effets d’insertion, notamment l’utilisation d’égaliseurs graphiques supplémentaires. Ainsi, avec le rack GEQ, c’est une exploitation potentielle de 32 égaliseurs tiers d’octave qui peut être réalisée en simultané. Attention toutefois, cette capacité n’est disponible qu’en utilisant le mode FLEX qui double le nombre d’égaliseurs tout en limitant à 15 le nombre de bandes utilisables par EQ.
Enregistrement
Deux modes d’enregistrement audio sont possibles, l’un en stéréo au format mp3 au moyen du port USB local, l’autre en multipiste, sur mac ou PC, via le réseau Dante. Pour ce dernier mode, les consoles CL ont été optimisées pour fonctionner avec le logiciel Nuendo Live. Nom des canaux, marqueurs, transport de bande, et bien d’autres données sont ainsi échangeables favorisant l’intégration du logiciel d’enregistrement multipiste de Steinberg comme une extension naturelle de la console.
Logiciels de management et de contrôle.
Les consoles peuvent être pilotées à distance à partir d’un Ipad et du logiciel StageMix. Cette application permet ainsi de contrôler sur scène ou dans l’auditoire la pertinence de des balances en fonction de l’emplacement de l’auditeur et au besoin pouvoir les modifier.
Par ailleurs, le logiciel spécifique CL editor utilisable indifféremment sur Mac ou PC permet online, d’étendre les possibilités de paramétrage et offline d’éditer, préparer configurer et mémoriser des sessions.
A noter qu’un convertisseur de fichiers facilite la récupération et l’échange des données de sessions réalisées avec les consoles PM5D, M7CL ou LS9.
Spécifications générales:
Caractéristiques communes :
Architecture des bus :
24 bus de mix configurables en bus group ou bus aux,
8 bus matrice avec mélange des canaux d’entrée
1 bus stéréo.
Echantillonnage 44,1 ou 48 kHz.
Latence 2,5 ms (omni in > omni out)
Gamme dynamique :
112 dB pour la conversion numérique/analogique
108 dB pour Omni in/omni out
Entrées-sorties numériques :
Terminal primaire / secondaire
Format Dante
Données 24 ou 32 bits
100 base-T
Nombre de canaux : 64 in/64 out
Connecteur EtherCON CAT5e
Consommation : 170 W
Dimensions
Hauteur : 299mm
Profondeur : 667 mm
Caractéristiques individuelles
CL1
CL2
CL5
Nb d’entrées
48 + 8st
64 + 8 st
72 + 8st
Nb de faders
2 x 8 +2
3 x 8 + 2
4 x 8 + 2
Bandeau vumètre
Sur option
Sur option
intégré
Largeur (mm)
648
839
1053
Masse (kg)
24
29
36
Rack d’entrées sorties
RIO 1608 D
RIO 3224 D
Entrées analogiques
16
32
Sorties analogiques
8
16
Sorties numériques
0
4 paires AES
Format rack 19 ‘’
3U
5U
Disponibilité / Prix
Les prix dépendront de la configuration choisie (avec les racks d’E/s) mais devraient être compris entre 15 000 (CL1) à 45 000 € (CL5).
La console CL5 sera disponible courant avril 2012 alors qu’il faudra patienter jusqu’à l’été pour une CL1 ou une CL3.
Par son principe de modularité, le STM permet d’ajuster la diffusion à toutes les tailles d’auditoire pour des jauges de 1 000 à 100 000. Il peut donc satisfaire tout aussi bien aux besoins des petites salles de concert qu’à celui des grands festivals de plein air.
Configuration du système STM en longue portée avec une ligne centrale de M46 flanquée de 2 lignes latérales de B112 couplées de part et d’autre.
Quatre éléments discrets composent le système : le module principal large bande M46, celui de basse B112, de sous-grave S118 et enfin le module « omni » M28, enceinte 3 voies bi-amplifiée prévue pour une utilisation solo ou en « down fill ».
Un système STM peut très bien n’être constitué que d’enceintes principales assemblées dans une ligne verticale unique mais il peut également être composé d’une ligne d’enceintes principales associée à une ligne de basses (B112) latérale ou bien encore, de deux lignes de basses réparties de part et d’autre d’une ligne d’enceintes principales. Cette possibilité d’installer des enceintes de basse supplémentaires afin d’augmenter la pression acoustique dans le grave, sans introduire d’anomalies dans le comportement, font du STM un système unique en son genre. C’est en fait le premier ligne source à proposer une telle modularité dans le registre basse fréquence et ce d’autant plus que le déploiement additionnel d’enceintes sub, empilées au sol ou assemblées dans la ligne accroît encore les options de configurations possibles pour l’ingénieur système.
Technologie
Afin de privilégier la longévité et la résistance aux intempéries, les enceintes principales, basses et omnis sont en composite de polyuréthane injecté.
Le nouveau sub S118, est l’unique enceinte de la série en multipli de bouleau ; il est capable avec son seul boomer longue excursion de 18’’ chargé en passe-bande, de fournir une pression équivalente à son prédécesseur, le Nexo CD18. Deux enceintes de sous-graves peuvent être montées dos à dos en mode cardio, ou côte à côte en mode omni.
Le module de basse B112, extrêmement puissant, possède une charge pavillonnaire hybride dont le dessin améliore de 6 dB son efficacité par rapport à une enceinte bass reflex. Sa réponse, de 63 Hz à 200 Hz, chevauche à la fois celle de l’enceinte de sous-grave et celle du module principal M46 produisant ainsi une marge dynamique précieuse dans le registre basses fréquences.
L’enceinte principale large bande M46 est équipée de boomers 6,5’’ à membrane plane (développés par Nexo) qui délivrent une diffusion pleine et homogène dans les 90° d’ouverture horizontale du système. Les moteurs d’aigu (bobine 2,5’’, gorge 1,4’’) quant à eux délivrent en raison du Kepton utilisé pour leur diaphragme une réponse aux hautes fréquences complètement linéaires sur toute leur bande d’utilisation. Ce polymère aurait aux dires de Nexo la vertu d’améliorer la réponse tonale et le rendu longue portée.
Rigging
4 STM M46 empilées sur leur chariot. On voit très bien l’accastillage de renfort métallique et le coffret en composite. La poignée REDLock située en face arrière permet de verrouiller les axes d’accouplement verticaux.
Le STM a tout spécialement été conçu pour le touring. Chariots de transport à roulettes modulaires et cadres d’accroche permettent de préparer les systèmes dans l’entrepôt pour ne plus avoir, une fois sortis du camion, qu’à les faire rouler jusqu’à l’aplomb de leur palan de levage. La mécanique comporte deux systèmes mécaniques innovants, le Pistonrig ™ qui sert à pré-ajuster les angles inter enceintes et la poignée REDlock ™ , qui depuis l’arrière des systèmes permet de verrouiller les points d’accrochage situés à l’avant des enceintes. Ces dispositifs permettent à une seule personne de procéder en toute sécurité à l’assemblage et au levage d’un système comportant jusqu’à 72 enceintes.
Amplification
Un rack d’amplification universel Nexo « NUAR », constitué de 2 NXAMP 4 x 4 (nouveau modèle bitension avec firmware 3.0), de deux patches d’entrées numériques (avec niveaux) et deux de sorties numériques alimente jusqu’à 12 modules STM en groupe de 3 avec tous les presets, ressource par ressource. Enfin, concernant la compatibilité réseau, les racks NUAR acceptent via les cartes optionnelles NXES104 et NXDT 104 aussi bien des flux réseau en protocole Ethersound que Dante.
Chez L-Acoustics, outre l’évolution en version 2 du logiciel de contrôle LA Network Manager avec sa suite de didacticiels interactifs d’autre part, la communication était principalement axée sur la nouvelle famille de diffuseurs ARCS : l’ARCS WIDE et l’ARCS FOCUS (enceintes passives 2 voies) qui, par leur positionnement budgétaire et les solutions proposées, devraient satisfaire de nombreuses applications en installation fixe et « mobile » de moyenne portée.
Qu’est ce qu’un ARCS ?
L-Acoustic ajoute une nouvelle corde à son ARCS
L’ARCS est un système de diffusion sonore inventé par Christian Heil au milieu des années 90 et dont l’acronyme anglais (Arrayable Radial Coherent System) signifie Systèmes à Assemblage Radial Cohérent. Son principe utilise la sculpture du front d’onde (WST) mais à la différence d’un système line array conventionnel équipés de D.O.S.C (Diffuseur d’Ondes Sonores Cylindriques) et s’assemblant en ligne droite verticale, L’ARCS ne peut être assemblé qu’en une ligne à courbure constante. Son guide d’onde s’apparente donc plutôt à un diffuseur d’onde sonore torique (le DOST est une marque non déposée). La décroissance du champ sonore est de 6 dB par doublement de la distance en faisant abstraction de l’absorption atmosphérique, avec une balance tonale constante quelle que soit la distance.
Rappel des domaines d’utilisation des systèmes de diffusion acoustique proposés par L-Acoustics
Pour qui, pour quoi ?
Les systèmes ARCS® WIDE et ARCS® FOCUS possèdent chacun des caractéristiques de directivité et de pression acoustique bien distincts. Développés pour satisfaire le marché de la tournée et de l’installation pour des applications moyenne portée (35 m max), ils présentent une grande versatilité d’emploi. Le champ d’applications concerne tout autant la façade G+D, le cluster central, la diffusion latérale de scène « side fill », ou bien encore, en utilisation individuelle sur pied ou suspendue, des lignes de rappel ou de la diffusion d’appoint.
Les différents éléments.
Dans la famille ARCS les principaux constituants d’un système sont :
le diffuseur à couverture large ARCS® WIDE (H x V: 30° x 90°)
le diffuseur à couverture étroite ARCS® FOCUS (H x V: 15° x 90°)
l’enceinte d’extension des graves SB18m opérant jusqu’à 32 Hz
les contrôleurs amplifiés LA4 ou LA8, respectivement de 4 X 1000 ou 4 X 1800 W sur 4 W
Les enceintes peuvent tout aussi bien être déployées en cluster horizontal que vertical posé ou suspendu.
Des accessoires spécifiques ont bien sûr été prévus pour le rigging:
le WIFOBUMP permet d’effectuer des arrangements suspendus verticaux jusqu’à 8 enceintes incluant si besoin le SB18m
le WIFOLIFT permet d’effectuer des arrangements horizontaux jusqu’à 4 enceintes.
Des barres de couplage inter enceinte pour la sécurisation qui peuvent faire office de poignée.
Comportement acoustique
Les systèmes ARCS® WIDE ou ARCS® FOCUS fournissent un niveau de pression élevé, un couplage acoustique parfait et de solides performances basses fréquences.
Dans le plan de couplage, les ARCS® WIDE et ARCS® FOCUS possèdent une caractéristique de directivité extrêmement tranchée (Hi Q point source) qui bénéficie à la zone d’audience et épargne les surfaces réfléchissantes. Dans l’autre plan, les deux systèmes possèdent une caractéristique de directivité symétrique et plus progressive avec un angle de dispersion de 90°.
L’ARCS® WIDE a été conçu pour obtenir une couverture étendue avec peu d’éléments et offrir ainsi un assemblage remarquablement compact présentant pour le public un minimum d’obstruction visuelle. L’angle de couverture total d’une ligne d’ARCS® WIDE est le produit du nombre N d’enceintes composant l’assemblage par l’angle de couverture nominal d’un seul élément soit 30°x N.
Une même ligne source d’ARCS® FOCUS délivre la même énergie acoustique mais concentrée dans un angle de diffusion deux fois moins important, soit 15° x N. L’ARCS® FOCUS est donc conçu pour obtenir une couverture plus étroite et un niveau de pression supérieur à sa fausse jumelle.
Les ARCS® WIDE et ARCS® FOCUS peuvent également être déployés en assemblement mixte « WIFO » (le WI de wide et le FO de focus) pour des géométries d’auditoire complexes. La double caractéristique de directivité et les nombreuses possibilités d’assemblage offrent à l’installateur ou l’ingénieur système un grand degré de liberté dans le design de la diffusion. Avant de procéder à l’installation, toutes ces configurations peuvent être acoustiquement et mécaniquement modélisées avec le logiciel de simulation 3D SOUNDVISION.
Contrôles
Les amplificateurs LA4 et LA8 avec leur processeur de signaux numériques embarqué permettent un pilotage précis et sécurisé des ARCS. Des systèmes de protection thermique et de prévention contre les sur-excursions ont été implémentés. Enfin, ARCS® WIDE et ARCS® FOCUS possèdent un unique programme prédéfini en usine applicable à toutes les configurations, l’utilisateur final pouvant néanmoins par le biais du LA Manager garder la main sur la balance tonale générale. Un même canal d’ampli peut alimenter une ARCS Wide et une Focus. Le SB18m peut–être configuré par preset en mode cardioïde.
Caractéristiques techniques
ARCS WIDE
ARCS FOCUS
SB118m
Bande passante (-10dB)
55-20 kHz
55-20 kHz
32-100Hz
Directivité nominale (-6dB)
30×90° symétrique
15×90° symétrique
Maximum SPL
135 dB
137 dB
136 dB
Puissance RMS
450 W
450 W
700 W
Composants LF
1×12’’ céramique1x 3’’
1×12’’ céramique1x 3’’
1×18’’ céramique
Impédance nominale
8W
8W
8W
Connectique
2 Speakon NL4
2 Speakon NL4
Dimensions LxHxP mm
365/140 x 754 x444
365/252x754x444
754x538x717
Ebénisterie
CP Bouleau Pays Balte
CP Bouleau Pays Balte
CP Bouleau Pays Balte
Masse (kg)
36
38
62
Disponibilité / Prix
D’après Stéphane Ecalle, Directeur du Marketing, la commercialisation (et les livraisons) débutera en septembre après une phase de simulation. Les prix annoncés sont de 2550 € pour les enceintes Wide et Focus, de 2300 € pour le SB18m et respectivement 200 et 500 € pour les WIFOLIFT et WIFOBUMP. Des kits de base seront également proposés avec un LA4 ou un LA8 selon les configurations.
L’équipe Chromlech très honorée d’accueillir sur son stand au Siel 2012 Patrick Woodroffe, éclairagiste de Phil Collins, Bob Dylan, Peter Gabriel, Michael Jackson, les Rolling Stones, Rod Stewart, Stevie Wonder, etc.
Partant du constat que les lampes basse-tension pour le spectacle sont toujours reliées en série et contrôlées ensemble, prenant pour exemples les Svoboda et ACL, Chromlech a développé un gradateur basse tension, compact et intelligent, pour enfin contrôler ce type de lampe individuellement. Il s’appelle Gleamer, il est le premier dans son genre, protégé par plusieurs brevets et a reçu à ce titre deux prix de l’innovation : un au Plasa en 2011 et un au Siel en 2012.
Les lampes basse tension se caractérisent par un rendement élevé et un rendu de couleurs unique ; une température de couleur chaude (2700K) qui plait beaucoup aux éclairagistes. Mais pour les commander individuellement, il fallait avoir recours à un transformateur réducteur devant chaque lampe, raison pour laquelle il était plus simple de les relier en série.
Le rack de six Gleamer offrant 54 canaux de contrôle
Gleamer est un gradateur basse tension offrant neuf canaux de gradation tous paramétrables individuellement de 6 à 28 Volts, chacun délivrant une puissance de 300 W. Il se commande en DMX et loge dans un coffret de seulement un demi-rack 19 pouces. C’est une sorte de défi technologique au niveau des protections internes car qui dit basse tension dit courant élevé. C’est l’électronique qui permet au Gleamer d’identifier un court-circuit ou une lampe claquée. Il envoie une alerte et de lui-même coupe le circuit concerné. Ce gradateur est développé en France chez Chromlech, à la fois labo d’études et association d’éclairagistes et fabriqué dans le Grand Ouest où le moteur de cette association a ses racines.
Gleamer existe en deux versions, équipé soit en Socapex, soit d’un bornier si le client est installateur ou si il souhaite utiliser ses plaques en Harting ou Socapex en six sorties. Chromlech propose aussi un rack de six Gleamer, alimenté en 32A triphasé, pour contrôler 54 circuits (6 blocs de gradation).
Au rayon des accessoires, on trouve un rack pour deux Gleamer (18 circuits), une lyre de pont pour accrocher le Gleamer près des sources car Chromlech préconise une distance maxi de cinquante mètres entre le grada et la source. Au delà de 50 mètres, les pertes peuvent toutefois être compensées au niveau du software en augmentant la tension de sortie.
Un kit pour transformer le Svoboda et contrôler individuellement ses neuf lampes est proposé par Chromlech. Il est constitué d’un faisceau de câblage interne venant remplacer le câblage d’origine en prenant soin de recâbler chacune des lampes évidemment.
Il peut s’offrir ainsi une nouvelle vie plus dynamique.
Présentation de la gamme DXR dans le cadre du SIEL 2012. A gauche Patrick Marguerie (consultant) et Nicolas Vermot, chef produit de la division production musicale Yamaha.
Présentation de la gamme DXR dans le cadre du SIEL 2012 par Nicolas Vermot, chef produit de la division production musicale Yamaha.
Ces nouvelles enceintes moulées (coque ABS renforcée) deux voies conçues pour la partie traitement de signal (DSP propriétaire Yamaha 48 bits) en collaboration avec Nexo, se déclinent en quatre versions : 8, 10, 12 et 15 pouces (DXR 8 à 15) pour le registre grave et mettent en œuvre une amplification classe D identique pour tous les modèles.
De gauche à droite, Thomas Hémery, directeur commercial de la division audio Pro Yamaha, Fabien Saadoun, directeur des ventes et du marketing de la division Commercial Audio Yamaha et François Desfarges, directeur du bureau d’études Nexo.
Présentées tout d’abord au Namm puis au SIEL en France fin janvier, leur grande particularité est d’exploiter un filtrage numérique FIR (réponse impulsionnelle finie) pour le raccordement à forte pente et pour l’égalisation, ce qui leur confèrent une grande homogénéité de réponse (tant dans les domaines fréquentiel que temporel) quel que soit le modèle et bien sûr une excellente restitution des voix dont le spectre chevauche toujours la fréquence de raccordement d’une enceinte deux voies entre 1 et 2 kHz (ici, il n’y a pas d’artefact de phase). Ceci leur ouvre un large domaine d’utilisation en pouvant notamment panacher différents modèles dans une configuration donnée avec la garantie du même équilibre tonal, d’autant que les pans coupés sur les deux faces latérales permettent une utilisation en retour de scène dans les deux sens et deux puits d’insert 35 mm à 7°, deux inclinaisons possibles sur pied (pour la proximité).
Le traitement numérique embarqué comprend un processeur de dynamique multibande et les protections. Deux courbes de réponse peuvent être sélectionnées selon l’utilisation en façade ou retour et Yamaha a incorporé une correction physiologique, le D Contour, selon le niveau de travail.
Les prix de la gamme DXR : inespérés pour des enceintes à filtrage FIR
Deux subs en 12 et 15’’ viennent compléter cette gamme à prix très doux au regard de qualité (garantie 7 ans sur les six modèles), les DXS12 et 15 qui sont calibrés pour compléter également la gamme DSR (bois) sortie fin 2010. Ces subs amplifiés (module classe D avec alimentation à découpage comme les DXR) proposent un mode « Xtended » LF et peuvent délivrer 131 ou 132 dB SPL max, des niveaux équivalents aux DXR (de 129 à 133 dB). A suivre dans ces colonnes…