MPM AUDIOLIGHT est une entreprise spécialisée dans la prestation technique pour le spectacle vivant, située à Woippy. Forte de son expertise et de son savoir-faire, elle accompagne les organisateurs d’événements, les productions artistiques et les entreprises dans la conception et la mise en œuvre de solutions audiovisuelles de haute qualité. Elle recherche un(e) agent de maintenance dans le cadre d’un CDI à temps complet afin de renforcer ses équipes. Ce poste est à pourvoir dès que possible.
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Adamson Systems Engineering revient à InfoComm 2025 avec des annonces de produits et des initiatives de croissance stratégiques. Fort de l’élan donné par son 40e anniversaire l’année dernière, Adamson dévoilera ses nouveaux amplis d’intégration XG, tout en mettant en avant ses enceintes intelligentes VGt et VGs déjà très appréciées, issues de la gamme phare Vergence Group, ainsi que le processeur immersif FletcherMachine. Adamson continue de faire face à la volatilité mondiale des chaînes d’approvisionnement en renforçant ses capacités internes.
Les amplis d’intégration XG représentent une avancée majeure en termes de puissance, d’intégration et d’intelligence système. Conçue pour les installations audiovisuelles réelles, la gamme XG offre jusqu’à 16 kW dans un format compact 2U, tout en combinant la technologie native Milan-AVB pour l’audio et la commande via un seul câble, un DSP et une protection et une monitoring intégrés, le tout dans une solution pratique en rack 1 et 2U.
Le tableau des puissances des XG. Suffisamment puissante pour s’amuser, cette nouvelle série dispose également d’un puissant DSP intégré.
Disponibles en 1U et 2U et en configurations à 4 et 8 voies, les nouveaux amplificateurs d’intégration XG marquent une étape importante en permettant l’interopérabilité de bout en bout des systèmes pour une plus grande partie de la gamme de produits Adamson. Entièrement conçus et fabriqués en Amérique du Nord et conformes à l’USMCA, les XG reflètent l’engagement renforcé d’Adamson en faveur de la production locale et du contrôle à long terme de la fabrication.
Brian Fraser
« Il ne s’agit pas simplement d’une nouvelle gamme d’amplis », explique Brian Fraser, directeur produit et technologie chez Adamson. L’ampli d’intégration XG incarne notre vision de l’amplification intelligente, où puissance et contrôle sont réunis dans un seul système intelligent, offrant une solution interopérable de bout en bout pour les intégrateurs et autres professionnels de l’audiovisuel. » Le lancement de ce produit phare est soutenu par une récente expansion des capacités de production internes d’Adamson. En internalisant les étapes clés de la fabrication, l’entreprise réduit sa dépendance vis-à-vis des sous-traitants, améliore le contrôle qualité et rétablit la certitude dans une chaîne d’approvisionnement mondiale souvent volatile.
Pieter van Hoogdalem
« Nos clients méritent des outils fiables et des délais respectés », déclare Pieter van Hoogdalem, stratège en développement commercial chez Adamson. « En continuant à investir dans nos moyens de fabrication, nous créons un environnement d’approvisionnement plus stable et un pipeline de production plus fiable et plus autonome. Le salon de cette année a pour objectif de démontrer les avantages d’un écosystème Adamson de bout en bout », conclut Van Hoogdalem. « Que vous installiez un système son dans un stade ou que vous soyez en tournée mondiale, Adamson vous offre les outils intégrés, la puissance et la fiabilité dont vous avez besoin. Nous sommes impatients de connaître les réactions des visiteurs du salon ! ».
En plus des nouveaux amplificateurs XG, les visiteurs du salon auront également l’occasion de découvrir le prosseur immersif FletcherMachine et d’examiner de près la gamme VGt récemment lancée, les subwoofers VGs et une sélection des séries IS et CS.
Les visiteurs du salon InfoComm 2025 à Orlando sont invités à se rendre au stand n° 6071 pour découvrir l’écosystème Adamson dans son intégralité et discuter avec l’équipe à l’origine de ces dernières innovations.
Avec l’ambition de concevoir une société future pour nos vies, l’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes le 13 avril à Osaka, revenant ainsi dans la ville japonaise qui avait accueilli sa première exposition universelle il y a quelque 55 ans.
Sur un site de 390 hectares situé sur l’île de Yumeshima (l’île des rêves), plus de 160 pays présentent leur culture, leur artisanat, leurs technologies et leur vision de l’avenir à travers une série d’expositions, dont l’extraordinaire Pavillon français, conçu et géré par Cofrex son organisateur officiel. Idéalement situé à l’entrée de l’Expo, ce bâtiment spectaculaire devrait accueillir plus de 20 000 visiteurs par jour au cours des six prochains mois.
« S’il n’y avait qu’un seul sentiment associé à la mentalité française, ce serait l’amour », estime le président Emmanuel Macron. C’est une vision française du monde, un hymne à l’amour, à l’audace et au dialogue, qu’il souhaite faire découvrir aux visiteurs du Pavillon France.
« Nous avons choisi d’incarner le thème de l’amour à travers Pulsations, guidés par la musique et un battement de cœur régulier dans un voyage à travers huit proposition artistiques différentes », explique Justine Emard, artiste visuelle et directrice artistique du projet, qui a collaboré avec les designers internationaux de GSM Project pour créer une expérience multisensorielle mettant en valeur la créativité et l’excellence françaises, incarnées par des sponsors tels que LVMH, AXA, LES VINS D’ALSACE et NINAPHARM, ainsi que les liens profonds qui unissent la France et le Japon.
Trois GEO M et un membre de la famille P+.
La musique et le son étant au cœur d’une expérience immersive pour les visiteurs, une musique spécialement composée et un contenu sonore développé par l’IRCAM, l’institut français dédié à la recherche musicale et sonore, sont diffusés par un système comprenant plus de 250 enceintes NEXO installées dans tout le Pavillon français. Des lignes compactes GEO M couvrent la zone devant le pavillon, tandis qu’un système ID14 en montage LCR est pratiquement invisible dans le hall d’entrée.
Tout aussi discret, le système ID14 est utilisé dans la première proposition artistique, qui met en scène une superbe tapisserie d’Aubusson réalisée par Hayao Miyazaki, puis dans une passerelle recouverte de 16 NEXO ID14 qui diffusent en WFS une oeuvre unique créée par les compositeurs de l’IRCAM.
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Le système ID14 bien caché dans la proposition artistique mettant en scène une tapisserie d’Aubusson de Hayao Miyazaki et une chimère de Notre-Dame.
Les expériences auditives et visuelles uniques proposées par AXA combinent le travail du musicien Rone, du chorégraphe Angelin Preljocaj et du cinéaste Thierry De Mey, restituées par un système cinéma P18 extrêmement puissant, avec des subs L20 dissimulés derrière l’écran incurvé et complétés par des enceintes ID14 et ID24 en hauteur et en surround.
Une partie de l’équipe chargée de l’expérience visuelle pour AXA. À gauche, Thierry de Mey, le cinéaste, et à droite, Rone, le compositeur et musicien.Le point de projection AXA équipé d’une P18 et de subs L20.
Ensuite, direction une salle où 85 malles Armoire entourent les mains jointes de La Cathédrale de Rodin, rendant hommage au savoir-faire de Louis Vuitton au rythme caractéristique du murmure mécanique des ateliers, reproduit par une série entièrement invisible de NEXO ID14.
Les malles Armoire de Louis Vuitton et les petits cubes invisibles ID14 de NEXO.
Dans l’espace Dior, des ID14 sont montées sur des supports dissimulés et finies en blanc pour mettre en valeur les superbes collections qui rendent hommage à la virtuosité des ateliers parisiens.
Dans les collections Dior, une ID14 contribue à créer l’ambiance sonore.
Les enceintes ePS Outdoor de NEXO sont parfaitement adaptées à un jardin paisible arrosé tous les jours et abritant un olivier millénaire, avant que les visiteurs ne descendent sous terre où les enceintes P8 et les caissons de graves L15 contribuent à créer une atmosphère unique dans les caves des vignobles alsaciens.
Le jardin avec son vieil olivier.Une représentation des vignobles alsaciens avec une grappe de raisin suspendue au plafond, entourée de projecteurs et de P8.
En écho à la géographie du Japon, un archipel composé de trois îles apparaît : la première montre la renaissance de Notre-Dame de Paris après l’incendie de 2019, la deuxième met en scène l’abbaye du Mont-Saint-Michel, qui a bénéficié d’une campagne de restauration visant à préserver son caractère insulaire et son écosystème, et la dernière illustre la fascination de la France et du Japon pour les terres coralliennes du Pacifique à travers la représentation imaginaire de deux d’entre elles : Bora-Bora et Iriomote.
Bien que chaque espace ait une bande sonore très différente, les systèmes NEXO ID et P+ Series permettent de garantir une signature sonore cohérente, favorisant ainsi une transition fluide entre les espaces.
L’archipel des trois îles sonores.
L’amplification et le traitement pour l’installation proviennent d’un total de 65 contrôleurs amplifiés NEXO TD, issus des gammes nanoNXAMP et NXAMPMk2.
Petite boîte, NANONXAMP4. Puissance normale, GROS DSP.Grande boîte, NXAMPMK2. Grande puissance, GROS DSP.
Un projet international et des hommes
« La qualité sonore est vraiment bonne et la couverture est parfaite dans tous les espaces », rapporte Maxime Poirot, responsable de l’installation sonore au Pavillon français pour Cofrex. « Les enceintes se sont révélées « plug and play » dans le sens où, une fois installées dans l’espace, elles offrent déjà un très bon son.
Maxime Poirot
Il y a très peu d’ajustements à faire d’un espace à l’autre. Certains ont plus de réverbération que d’autres, mais je trouve la qualité vraiment très bonne. Et j’ai bénéficié d’un très bon support de la part de NEXO, même avant mon arrivée sur site. »
« Nous avons commencé à travailler avec la Cofrex en septembre dernier, en les conseillant sur le design du système et la modélisation des performances, puis sur la configuration du réseau, le nommage des appareils et le réglage des adresses IP afin que les intégrateurs puissent arriver sur site avec tout déjà préparé offline », poursuit François Deffarges, directeur du support technique chez NEXO.
François Deffarges
« Les amplificateurs et les enceintes ont été livrés sur site en janvier par le fournisseur Loct’ambule, et l’équipe NEXO ES est sur place depuis le 1er février pour aider à l’installation des enceintes, au câblage, à la construction des racks, etc. » « Pendant la phase de calage, l’application NEXO NeMo s’est avérée extrêmement utile, car elle nous a permis de travailler sans fil dans chaque zone pour égaliser les enceintes selon les besoins. Puis, lors de la phase finale avant l’ouverture, nous avons pu aider à synchroniser les espaces afin de garantir la cohérence du « rythme » qui accompagne les visiteurs tout au long de leur parcours dans le pavillon. »
Philippe Mille, directeur du Pavillon français pour la Cofrex.
Au nom de la Cofrex, Philippe Mille, directeur du pavillon, précise : « Il s’agit d’un projet complexe qui nécessite un système son très spécifique. Il y a plus de 240 voies avec d’innombrables enceintes et de multiples défis à relever, tant en raison des exigences très élevées du design de l’expérience que des contraintes d’installation liées à ce bâtiment très particulier. Nous recherchions donc un prestataire technique français disposant d’un très haut niveau de compétences. Nous avons contacté plusieurs fabricants et NEXO a immédiatement répondu à notre demande.
Jean Mullor, président de NEXO.
L’entreprise nous a très bien accompagnés pendant les phases de développement et d’ingénierie, puis pendant la préproduction et la production, et enfin sur site grâce à la présence quotidienne de ses ingénieurs « internes » qui nous ont non seulement guidés, mais ont également été extrêmement actifs pendant la période d’installation. »
En conclusion, Jean Mullor, président de NEXO, déclare : « En tant qu’entreprise française produisant en France, nous sommes fiers que nos produits aient été choisis pour aider à représenter au monde entier le meilleur de la culture, du savoir-faire et de la technologie français. Et en tant que membre du groupe Yamaha, nous sommes particulièrement fiers que nos enceintes aient été sélectionnées pour cet événement prestigieux au Japon, berceau de Yamaha. »
S’appuyant sur l’approche innovante introduite avec LA7.16i, L-Acoustics annonce LA1.16i, un contrôleur amplifié ultra-compact à 16 voies, spécialement conçu pour le marché de l’installation. Ce nouvel amplificateur offre une densité de voies inégalée dans un format 1U, rendant le son L-Acoustics accessible à un plus grand nombre de lieux et d’applications.
Spécialement conçu pour les applications en champ proche et à courte portée où les niveaux de pression élevés ne sont pas une priorité, le LA1.16i est idéal pour les lieux d’accueil, les environnements commerciaux, les espaces culturels et les installations résidentielles. Son nombre élevé de voies permet de déployer un grand nombre d’enceintes, par exemple jusqu’à 48 enceintes compactes X4i, tandis que son design compact optimise l’utilisation de l’espace en rack et les coûts d’installation.
Genio Kronauer, Executive Director of R&D, Technologies and Platforms chez L-Acoustics.
« Après le succès de notre contrôleur amplifié LA7.16i, nous avons identifié un besoin évident pour une solution complémentaire destinée aux installations de petite et moyenne taille » explique Genio Kronauer, Executive Director of R&D, Technologies and Platforms chez L-Acoustics. LA1.16i adopte la même approche innovante pour ces applications, réduisant considérablement le coût par voie d’amplification, tout en garantissant la signature sonore et la fiabilité qui font la réputation de L-Acoustics.
Comme son prédécesseur, LA1.16i intègre la technologie de gestion de puissance brevetée L-SMART, qui adapte intelligemment et 24 000 fois par seconde la puissance délivrée aux besoins du système d’enceintes. Cette innovation optimise l’efficacité et garantit des performances fiables tout en réduisant la consommation d’énergie par rapport aux designs d’amplis traditionnels.
LA1.16i est idéal pour les front-fills et les délais dans les théâtres et les centres d’arts du spectacle, les systèmes de musique d’ambiance distribués dans les restaurants, les hôtels et les espaces commerciaux, les installations audio immersives L-ISA et les acoustiques actives Ambiance, ainsi que les systèmes de home cinéma et de divertissement pour yachts.
Il est théoriquement possible de créer une session LA-Network Manager contrôlant 253 LA1.16i. Cela représente 4 048 voies d’amplification et DSP distinctes. Connectez maintenant trois X4i à chaque sortie d’amplificateur et faites le calcul (253 x 16 x 3). Vous obtenez 12 144 enceintes en service…
Pour l’intégration réseau, LA1.16i certifié Milan supporte les protocoles réseau audio Milan-AVB et AES67 avec redondance intégrée, ainsi que des entrées AES/EBU et analogiques. Parmi les caractéristiques facilitant l’installation, citons les connecteurs à bornes pour toutes les sorties audio, les GPIO pour l’intégration de systèmes de commande tiers et une entrée d’alimentation de secours 24 V CC pour conserver la carte DSP sous tension et raccourcir d’autant la remise en marche après une coupure réseau.
Un panneau arrière aussi simple que possible avec un double port flux Milan-AVB redondant, vous permettant de sélectionner 16 signaux parmi 128 possibles à 96 kHz pour alimenter les 16 amplis…
LA1.16i est configurable à distance, contrôlé à l’aide du logiciel LA Network Manager et s’intègre aux systèmes de commande multimédia courants grâce à des plug-ins Q-SYS, des modules Crestron et une API HTTP. LA1.16i représente une avancée significative dans la démocratisation des solutions L-Acoustics pour les projets nécessitant un nombre élevé de voies et un traitement audio précis. Sa combinaison unique de fonctionnalités en fait une solution d’amplification convaincante, offrant une qualité sans compromis à un prix abordable.
Scott Sugden décrit en détail ce nouveau contrôleur et annonce une autre bonne nouvelle pour le marché de l’installation : LA1.16i devrait obtenir la certification EN54 d’ici la fin de l’année 2025.
Christine Schyvinck, chairman, présidente et directrice générale de Shure Incorporated à l’ISE 2025.
Pour fêter les 100 ans de Shure, nous pourrions citer les noms de tous les artistes qui ont vu leur succès rattaché à la membrane d’un de leurs micros, mais nous pourrions également mentionner le nom de tous les professionnels du son. En effet, qui n’a pas utilisé une fois dans sa vie un microphone Shure.
Christine Schyvinck, chairman, présidente et directrice générale de Shure Incorporated à l’ISE 2025.
En cherchant même mieux, dans chaque enregistrement, dans chaque disque ou dans chaque stream, il y a sûrement un son qui est passé par l’XLR d’un équipement Shure. Oui bien sûr, Shure est depuis 100 ans une des marques incontournables de la profession, un fabricant à la fois pionnier, précurseur, novateur et visionnaire, mais aussi standard, classique et pourquoi pas vétéran. En parcourant l’histoire de Shure, nous allons aussi retracer l’histoire de l’audio pro.
En 1925, Sidney N. Shure fonde la Shure Radio Company.
Shure n’a pas fabriqué que des micros, et vous le savez bien. Néanmoins, ce sont eux qui marquent les étapes importantes d’une évolution étroitement liée à celle des technologies audio et à leurs interactions dans la société.
Sûrement parce que tout au long de son histoire, Shure a accompagné les grands mouvements de l’industrie du son, avec la constance de proposer des produits extrêmement performants mais toujours accessibles au plus grand nombre. Comme si cette compagnie, fondée en 1925 sous le nom de “The Shure Radio Company » par Sidney N. Shure et commercialisant dans le centre de Chicago des pièces détachées pour radio, avait sans cesse anticipé les révolutions de son siècle.
« Au fil des ans, Shure n’a pas été épargnée par les disruptions technologiques“ raconte Tuomo George-Tolonen, Sr. Director, Global Market Development, Shure Incorporated ”Pourtant, elle a continué de prospérer. Comment ? Dans les années 1960 à 1990, Shure était leader sur le marché de la cellule phono pour la lecture des disques vinyles… jusqu’à ce que le CD soit introduit en 1982. Cette menace de type existentiel aurait pu peser lourdement sur son activité si Shure n’avait pas investi en parallèle dans le sans-fil et continué à étoffer son catalogue. Nous récoltons, aujourd’hui encore, le fruit de ces investissements, nos systèmes audio sans fil se retrouvant dans un nombre incalculable d’événements de toutes sortes, des plus grandes scènes musicales aux plateaux télé, en passant par les planches de théâtre et les séminaires d’entreprise”.
Tout pour la Radio, un catalogue de Shure Radio Company.
L’année suivante, en 1926, Shure publie son premier catalogue de publipostage, incontournable à l’époque dans le domaine des composants radio aux USA. En 1928, l’entreprise renforce ses effectifs avec soixante-quinze employés et le frère de Sidney, Samuel J. Shure rejoint la société, qui est alors rebaptisée Shure Brothers Company.
Il la quittera l’année d’après, suite aux répercussions financières de la grande dépression de 1929. La compagnie en est affectée et est contrainte de réduire considérablement son personnel tout en adaptant son activité. Elle devient alors le distributeur américain exclusif de la marque de microphones Ellis Electrical Laboratories.
C’est en 1932 que Shure présente son premier micro, le N33. Il s’agit d’un modèle à charbon amélioré exploitant deux éléments de charbon de chaque côté du diaphragme, évitant ainsi des effets d’auto résonance et offrant une réponse en fréquence beaucoup plus uniforme. Il est aussi plus léger et déjà proposé à un tarif beaucoup plus abordable que la concurrence, accompagné d’une version 22N encore plus économique pour le Public Address et les radio amateurs.
En 1933, Shure s’installe dans un premier temps au 215 W. Huron Street, puis s’agrandit au 225 de la même rue. Apparaîtront dans les catalogues des années suivantes, de nombreuses versions de microphones à cristal, comme ceux de la série Ultra Wide Range, Crystal 700A, 701A et 702A. Ils offrent déjà de nombreuses innovations et interprétations techniques propres à Shure, et correspondent aux premiers dépôts de brevets.
On notera parmi ceux-ci la toute première fonctionnalité de directivité variable dans un seul micro (brevet sous licence de la Brush Development Company) avec le Tri Polar 720A, introduit en 1937, premier micro Shure à proposer une directivité « Non-Directional » (omnidirectionnelle), « Uni-Directional » (cardioïde), et « Bi-Directional ». Pour cela le 720A utilise deux éléments à cristal (un omnidirectionnel et l’autre bidirectionnel). On peut y voir déjà les principes de directivité des micros à condensateur comme ceux de la série KSM.
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Ces travaux de recherche et développement porteront leurs fruits pour présenter en 1939 les micros cardioïdes, Uniplex (Crystal) et le célèbre Unidyne 55, premier capteur unidirectionnel avec un unique élément dynamique à bobine mobile. Pour l’époque, c’est inédit et il deviendra rapidement, par sa réponse en fréquence étendue et la suppression des effets de Larsen, le micro de prédilection pour la radio et la scène.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Shure est mandaté en 1941 par les forces armées américaines pour fournir des micros. Le T-17B a été le modèle le plus largement utilisé par l’armée et la marine américaines, accompagné d’autres modèles pour casques et masques.
Une image d’archive du T-17B.
Ces microphones n’ont jamais été intégrés dans les gammes de produits proposés à la vente. En revanche, les normes de qualité et de fiabilité extrêmement strictes, les fameuses « military specs », ont perduré une fois la guerre terminée. À la demande de M. Shure lui-même, ce protocole de contrôle rigoureux allait désormais s’appliquer à l’ensemble du catalogue.
A partir de 1937, les cellules de phonographe apparaissent dans le catalogue de la marque. Au milieu des années 1940, Shure était devenu aux Etats-Unis le plus grand fabricant de cellules et fournissait les principaux fabricants de phonographes, dont Philco, RCA, Emerson, Magnavox, Motorola ou Amiral. Bien entendu, Shure avait apporté, par son expérience, de nombreuses innovations. C’est ainsi qu’il a été le premier fabricant à proposer une cellule capable de lire des disques longue durée et des disques 78 tours, la première cellule avec une force d’appui de seulement un gramme et la première cellule répondant aux exigences de la reproduction stéréo.
Là encore, de nombreux brevets sont déposés, dont le principe d’inclinaison de l’aiguille de Ralph Glover et Ben Bauer, qui permet de minimiser l’usure du disque tout en améliorant la reproduction sonore ainsi que le principe de “trackability” qui permet de mesurer les performances de suivi du sillon. Au plus fort de la production de cellules pour platines, Shure en produisait environ 28 000 par jour, dont 25 000 provenaient de l’usine de Phoenix, en Arizona.
Des unités de productions pendant la seconde guerre mondiale.
Ceci marque également le début de la production à grande échelle et la volonté de Shure de maintenir de manière rigoureuse et constante les performances de ces produits à travers les chaînes de production. Cette démarche d’uniformisation prendra le nom de “U Factor” et sera développée pour garantir que les cellules d’une même gamme produisent des performances identiques. Cette uniformité est difficile à obtenir et marque le début d’un programme de contrôle qualité rigoureux et complet.
A l’apogée de la production en 1978, ceci donnera naissance à la cellule V15 TYPE IV, référence du marché de l’audio haute-fidélité. Évidemment la progression du CD dans les années 80 en réduit considérablement la demande, ce qui a conduit à la fermeture de l’usine de Phoenix en Arizona dans laquelle Shure produisait au plus fort de la production 28 000 cellules par jour. Une unité de production a été maintenue au Mexique jusqu’à l’annonce en 2018 de l’arrêt total de la production. Shure a aussi fabriqué des produits pour le domaine médical, comme des stéthophones ou stéthos et des cellules pour appareils auditifs. Début 1956, Shure fit aussi une apparition remarquée dans la fabrication de têtes magnétiques pour les magnétophones à bandes, avec la production deux ans plus tard d’une tête 4 pistes. Face à une forte concurrence dans le domaine, Shure arrête cette activité en 1964.
Après cette parenthèse qui illustre bien les multiples facettes d’un fabricant qui impose ses standards en suivant de près l’évolution des pratiques de consommation de l’audio, nous nous retrouvons en 1953 dans son domaine de prédilection, avec la présentation du premier micro main sans fil de l’histoire, le Vagabond 88.
Le Vagabond 88 en pleine démonstration, ou les débuts des liaisons scéniques…
A cette époque où le sans-fil semblait encore relever de la magie, Shure présente sa première solution commercialisée au prix de 700 $. Le système Vagabond utilisait un micro/émetteur omnidirectionnel en céramique qui fonctionnait en FM sur la bande des 2 MHz, pesait une livre, mesurait 33 mm de diamètre et 350 mm de longueur, comportait cinq tubes à vide sub-miniature et fonctionnait jusqu’à 12 heures avec deux piles (une de 30 volts et une de 1,3 volt) conçues à l’origine pour les appareils auditifs.
Le système était complété par un récepteur, un adaptateur de pied, un cordon de lavallière et un fil d’antenne. La publicité vantait cette avancée révolutionnaire : « …le premier système pratique de microphone sans fil jamais développé. Pas de câbles ! Pas de câblage corporel ! Pas de licence de station nécessaire ! » L’artiste pouvait ainsi bénéficier d’une entière mobilité dans une zone de 45 à 90 m2 entourée par l’antenne disposée en cercle tout autour de la scène. En 1960 le Vagabond 88 est arrêté face à une faible demande, un prix élevé et des tubes à vide fragiles. En outre, son bon fonctionnement nécessitait une formation et des ajustements réguliers.
En 1960, l’Unidyne III 545 apparaît au catalogue. Désormais le micro se tient dans l’axe.
En même temps, Shure essaye d’améliorer la technique du micro main et fait une avancée majeure en présentant en 1960 un nouveau modèle dynamique, utilisant la capsule UniDyne III qui sera aussi ensuite utilisée dans les 565, SM58 et SM57, conçue par l’ingénieur Ernie Seller. Avant l’Unidyne III, tous les micros unidirectionnels Shure s’utilisaient avec un placement sur le côté. Le 545 Unidyne III a été le premier modèle unidirectionnel que l’artiste pouvait utiliser en parlant ou en chantant à son extrémité.
Il en résulte une meilleure linéarité du diagramme polaire et surtout une avancée majeure contre le Larsen. Ce challenge technique est très important pour l’époque et a eu un impact sur les modes d’expressions culturelles. Grâce à la maîtrise de l’accrochage, l’Unidyne offrait l’exploitation de systèmes de sonorisation beaucoup plus puissants qu’auparavant, ce qui a permis de proposer de plus grands formats de spectacles et de salles de concerts. Très vite sont apparus les shows dans les stades, et bien sûr les grands événements en plein air, dont le célèbre Woodstock en 1969 où presque tous les capteurs étaient des modèles Unidyne III.
Woodstock en 1969 avec principalement des micros Shure Unisphere 565 utilisant l’Unidyne III.
Six ans plus tard, apparaissent les iconiques SM57 et SM58 (SM pour Studio Microphone), avec chacun une conception de grille différente, le SM58 étant conçu pour la voix et le SM57 pour les instruments. Mais au début tout n’était pas gagné. A leur lancement, le faible succès commercial laissait envisager l’arrêt de leur production. C’est à Las Vegas qu’ils vont se faire remarquer et l’histoire fera le reste.
Ernie Seller, concepteur de la capsule Unidyne III utilisée dans le SM58 et SM57.
Ces deux micros, qui deviendront de véritables standards et symboles du rock’n’roll en immortalisant leur présence sur les concerts des Who ou des Rolling Stones, utilisent l’Unidyne III. Ironie du sort, Ernie Seller, son concepteur, qui préfère la musique classique, déclarera, interloqué par l’adoption des deux modèles sur les scènes rock: « J’adore la musique classique, mais je ne prends pas vraiment le rock au sérieux ». Ils sont aujourd’hui toujours commercialisés et sont les plus utilisés au monde. La tête du SM58 est toujours la plus demandée sur l’ensemble des systèmes HF de la marque.
La très forte popularité des micros Shure pour leur exploitation sur scène a peut-être fait oublier qu’ils étaient aussi très performants dans des applications studio. Tout au long de l’histoire, Shure a proposé des modèles conçus spécifiquement pour la prise de son en studio, vous en découvrirez de nombreux en parcourant les catalogues vintage de la marque. Oui, Shure est aussi une marque de micros de studio et c’est en 1973 qu’elle fait l’unanimité den radio et studio avec le SM7.
Conçus en 1966, les SM57 et SM58 apparaissent dans le catalogue de 1969.
L’histoire du SM7 commence en fait avec le modèle broadcast SM5 : un micro dynamique unidirectionnel présenté en 1964, conçu pour les studios de télévision et de cinéma. Imposant, 25 cm de long pour 900 g, il intègre comme les autres micros de la série SM (Studio Microphones), l’incontournable capsule Unidyne III, mais avec quelques adaptations. Plus fine, plus souple et logée dans un corps unique offrant un très grand volume d’air derrière la capsule.
La bobine mobile utilise une section de fil de diamètre plus petit pour deux fois plus de bobinage qu’un SM57 ou 58. Cette membrane plus fine et cette bobine mobile plus lourde se retrouvent dans le SM7 et modifient sa fréquence de résonance naturelle. Tous ces facteurs se combinent pour assurer une réponse d’une grande richesse dans les graves, qui sera très rapidement apprécié pour les voix off. La taille imposante du corps permet d’intégrer les circuits de filtrage, jusqu’à présent proposés par Shure sous la forme d’équipements externes avec la série “A15 Problem Solvers”. Ses fonctionnalités nouvelles permettent d’adapter facilement le micro aux différences de voix.
Le mV7i, une version plus compacte du SM7B avec de l’USB et une interface audio intégrée.
Largement utilisé en radio où il est devenu un standard incontournable, le SM7 est présent dans les studios d’enregistrement pour la voix, mais aussi les instruments graves, la reprise d’amplis ou les cuivres, et sera immortalisé par la prise de la voix de Michael Jackson sur l’album Thriller.
Le SM7, commercialisé en 1973 a été remplacé en 1999 par le SM7A qui possède une bobine plus efficace pour contrer le bruit rayonné par les écrans d’ordinateur. Le SM7B a remplacé le SM7A en 2001, ajoutant une plus grande bonnette anti-vent. Depuis quelques années, il est devenu très populaire auprès des podcasters et streamers.
Fidèle à sa philosophie de suivre l’évolution des pratiques de prise de son et des technologies de diffusion, Shure décline aujourd’hui le SM7 dans une version plus compacte et doté des derniers modes de connexion USB pour s’adapter aux nouvelles exigences du streaming et du podcasting.
Et la HF ? Oubliée pendant quelques années, c’est en 1988 qu’elle réapparaît. Mr. Shure l’avait dit après l’arrêt du Vagabond 88 : “ Quand nous serons capables d’offrir un micro sans fil aussi fiable qu’un filaire, nous rentrerons à nouveau sur ce marché ”. Les premiers systèmes sans fil Shure totalement opérationnels seront en VHF. En 1991, ils se déclinent en deux versions, L et W Series, et intègrent un récepteur diversity le W25DR, un boitier émetteur WD10BT et un émetteur main W15HT pouvant accueillir les têtes des SM58 et SM57.
En 1991, les premiers systèmes HF de Shure réellement opérationnels exploitent la bande VHF.
La Série L répondait au besoin d’un système sans fil de prix moyen et offre un excellent rapport qualité-prix pour les utilisateurs professionnels. Elle intègre le circuit exclusif MARCAD dans son récepteur diversity (modèle L4), qui combine les signaux pour un rapport signal/bruit optimal et une réception améliorée.
En 1996, La série UHF révèle les nouveaux formats de la HF adaptés aux prestataires.
Suivront des systèmes dédiés pour répondre aux besoins et budgets encore plus variés, tels que The Guitarist™, The Vocal Artist™, et The Presenter™. Et en 1993 la série EC introduit une synthèse de fréquence à commande numérique qui répond aux normes RF de la Communauté Européenne, améliorant la protection contre les interférences RF, les performances multi-systèmes et la fiabilité du signal. Si ces systèmes sont fiables et abordables pour les primo-accédants au sans fil, encore une fois Shure conçoit des produits pour le plus grand nombre, c’est avec l’introduction de système UHF que les nouvelles normes de l’audio sans fil vont prendre leur essor et se démocratiser sur les scènes et auprès des prestataires. C’est en 1996 que Shure proposera son premier système UHF avec la Série UHF comme « l’ultime en matière de technologie sans fil ». Offrant une qualité premium, des caractéristiques exclusives et un prix abordable, cette série UHF permettait 191 fréquences entièrement sélectionnables et programmables par l’utilisateur, et la possibilité d’utiliser jusqu’à 20 systèmes simultanément. Ses composants étaient interchangeables (tout émetteur UHF Shure fonctionne avec tout récepteur UHF Shure), offrant une grande polyvalence pour diverses applications, parfaites pour les prestataires.
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La série Beta, une nouvelle vision du micro dynamique.
1990 est aussi l’année de sortie de la nouvelle série Beta. Fruit d’une recherche approfondie et de progrès significatifs en matière de conception, les microphones Beta sont mis en avant pour leur qualité sonore et leur gain élevé. Ils sont les premiers à associer une directivité supercardioïde uniforme à un niveau de sortie très élevé du à un aimant au néodyme, minimisant ainsi le Larsen et la coloration sonore. Ils ne détrôneront pas leurs grands frères de la série SM, mais viendront compléter l’offre des micros main en offrant encore plus de polyvalence en matière de gain et de directivité.
Lors du NAB 2017, Shure présente son nouveau système sans fil Axient Digital. Il s’appuie sur les avantages des systèmes sans fil Shure précédents, UHF-R, ULX-D et Axient. En intégrant une transmission numérique, la qualité audio de ce système sans fil est enfin, quelques années plus tard, l’égal de celle du même micro en filaire. Le vœu de Mr. Shure est enfin exaucé. Pour les professionnels, c’est un changement total qui répond parfaitement aux exigences croissantes pour une technologie sans fil adaptée aux concerts et aux événements dont le format ne cesse d’augmenter. On parle maintenant de connexion Dante et AES32, d’une bande passante de 20 Hz à 20 kHz avec une réponse totalement linéaire, d’une dynamique accrue, de transmissions sécurisées avec un chiffrement en AES-256 et d’une diversité de fréquence encore plus performante.
L’Axient Digital signe l’entrée du numérique dans les systèmes de micro sans fil de grand format.
Cependant, le numérique dans le sans-fil introduit une nouvelle problématique que nous n’avions pas sur scène, la latence. L’Axient Digital convaincra la profession avec seulement 2 ms entre le transducteur du microphone et la sortie du récepteur. C’est aussi le début d’un système sans fil intelligent.
Shure apporte également le contrôle à distance des émetteurs avec la technologie Showlink et le logiciel Wireless Workbench permettant le contrôle complet du système. Shure développe des logiciels indispensables aux opérateurs HF, ici Wireless Workbench
Plus récemment dans la dernière décennie, les installations audiovisuelles ont investi le domaine du corporate où la demande s’est amplifiée de manière importante. Shure avait bien entendu son rôle à jouer, toujours présent pour accompagner l’évolution des pratiques.
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Avec le Microflex Advance MXA910, Shure se développe dans l’installation audiovisuelle pour les entreprises.
En 2016, elle propose son premier micro de plafond Microflex® Advance™ MXA910. L’objectif principal est de fournir un son de parole naturellement intelligible tout en restant invisible, en s’intégrant discrètement dans divers espaces. Il exploite la technologie Steerable Coverage™qui permet de diriger sa captation audio pour isoler et repiquer les voix avec précision, soutenue par le mixage automatique, des outils de configuration logicielle simplifiés via Shure Designer et la technologie dynamique Autofocus™ pour s’adapter en temps réel aux mouvements des participants.
En 2020, le logiciel de traitement IntelliMix® Room améliore considérablement les visioconférences en transformant un ordinateur en processeur audio, éliminant ainsi le besoin d’un DSP dédié. Il simplifie l’installation, réduit l’encombrement des salles de réunion et offre des fonctionnalités innovantes comme l’annulation d’écho, la réduction du bruit et la suppression de la réverbération grâce à l’IA. Encore une fois pour Shure, l’objectif est de s’adapter aux changements de méthodes dans les entreprises et de répondre aux besoins évolutifs des réunions et visioconférences en favorisant le dialogue naturel et la collaboration. Dernièrement et pour conclure cette longue liste de références, nous retrouvons Shure en précurseur des technologies audio sans fil avec sa forte implication dans le développement et la régulation de la nouvelle technologie de transmission HF large bande WMAS.
En 2024, Shure choisit d’exploiter en premier cette nouvelle avancée technologique dans le domaine des retours sans fil avec l’Axient Digital PSM. Une véritable révolution avec ce nouveau mode de transmission et une qualité audio inédite qui procure aux musiciens et aux artistes, des retours d’une fidélité sans précédent, tout en restant capable de fonctionner avec les autres systèmes sans fil existants de la marque.
L’AXIENT DIGITAL PSM, avec l’intégration de la technologie WMAS, signe une nouvelle ère pour les systèmes sans fil.
« Rares sont les marques centenaires dans l’univers de l’audio qui sont parvenues à évoluer aux côtés d’une communauté de professionnels du son, au sein d’une industrie toujours plus créative et exigeante. Shure est de celles-là, se distinguant par sa capacité à se réinventer et à rester toujours plus pertinente dans un contexte économique et technologique changeant », explique Guillaume Le Royer, Directeur Général de Shure France.
« Shure a survécu à toutes les disruptions et s’apprête à franchir une nouvelle étape au cours de cette année qui s’annonce riche en lancements et en nouveautés. Ce ne sont pas les 100 ans de Shure par hasard. Nous sommes fiers, en tant qu’associés, d’appartenir à une entreprise aussi visionnaire et pérenne, qui n’a cessé d’investir en R&D pour permettre au plus grand nombre, d’accéder aux plus hauts standards de qualité audio. »
Résumer l’histoire de Shure à une belle liste de produits et de technologies, vouant ses prouesses techniques et ses réussites commerciales, serait ignorer l’aspect peut être le plus important de la marque, son rôle social. Elle est sûrement une des rares marques de l’audio pro à atteindre ce statut. Shure fait partie de la vie des artistes, mais aussi de ceux qui les suivent, de leurs fans. C’est pour cela que nous nous sentons toujours en bonne compagnie et en confiance quand nous utilisons l’un de ses produits. L’évolution de l’audio pro et le rôle de plus en plus intégré aux phénomènes sociaux de Shure nous réserve sûrement de belles surprises pour les prochaines années, et sans aucun doute dans des domaines où nous ne l’attendions pas forcément.
Roly, est un système de pré-rig unique, né il y a un an pour simplifier l’accroche en limitant le rigging haut à quelques moteurs sur la charpente d’un lieu d’accueil et assurer une grande précision d’ajustement des moteurs supportant le gril de tournée dessous. Le Roly Systems reçoit deux nouveaux accessoires détaillés dans cette vidéo par Xavier Marchand :
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Le Roly-R remplace le Roly-T, un accessoire fixe prévu pour accrocher directement du son ou de la lumière jusqu’à 250 kg sur un tube. Comme Roly-T, Roly-R se fixe au chariot Roly-X, mais il pivote sur 360° (par pas de 15°) pour faciliter l’installation des clamps et du tube et faciliter aussi le chargement.
Accroché au Roly-X, le Roly-R pivote sur ±180° pour faciliter l’installation et orienter si nécessaire l’élément accroché sur le tube.
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Roly-Cart est un chariot, développé pour transporter les poutres, les moteurs et les éléments à l’intérieur du pont, et même transporter un premier élément vidéo de 1 m de haut. Les pieds de ce chariot étant télescopiques, les Roly-Cart peuvent se replier et s’empiler les uns sur les autres, ce qui réduit leur encombrement de stockage.
Roly-Cart en position transport et en position stockage.
Ces deux accessoires déjà disponibles seront très bientôt accompagnés d’un chariot Roly-V, (similaire au Roly-X), dont la capacité de charge de 250 kg (contre 1 tonne pour le Roly-X) se destine aux petits accessoires, moteurs et écran Vidéo. Il sera disponible en diamètre 60 mm adapté à la poutre ROLY-Truss et en diamètre 50 mm pour d’autres ponts ou perches de Théâtre.
Orkestre, du fabricant français Akwariom a bien des atouts pour séduire les musiciens. Ses leds de qualité, un éclairage en blanc variable, un IRC élevé et un driver capable de contrôler l’éclairage de tout un orchestre. Akwariom, souvent sollicité pour le SAV d’éclairages de partition vieillissants à lampe, a décidé de développer un luminaire à leds aux possibilités bien plus avancées que les modèles à incandescence dont l’approvisionnement des ampoules devient problématique.
De nombreux lieux pourront ainsi renouveler leur parc avec un luminaire de qualité : qualité du rendu lumière et qualité mécanique. Car c’est la spécialité des deux fondateurs de la société Akwariom, Greg (régisseur lumière), et Sylvain (programmeur dans les arts numériques) de développer des solutions techniques pour le spectacle, de concevoir des “petits” produits sur mesure et de les fabriquer en petites séries.
Le luminaire
Le luminaire est formé d’une coque en aluminium dans laquelle est niché un alignement de 28 leds, mono puces blanc chaud, blanc froid qui assure un blanc variable de 2 700 K à 6 500 K avec un IRC supérieur à 80 ! Akwariom à sélectionnée des monopuces Nichia pour la qualité de leur lumière.
Elles sont alimentées par un courant qui ne dépasse pas 60 % de leur courant nominal et le PCB aluminium qui les supporte assure efficacement leur dissipation de chaleur. Allumée à full pendant 24 heures, l’élévation de température se révèle inférieure à 5 °C. La durabilité d’Orkestre et la stabilité de sa lumière sont donc assurées, et le luminaire peu gourmand en énergie consomme moins de 6 W.
Un blanc variable de 2 700 K à 6 500 K.
Le pilotage
Orkestre est pilotable en DMX avec une résolution de 16 bits pour le dimmer et le contrôle de la température de couleur via un rack d’alimentation/driver à 3 sorties capable de gérer jusqu’à 30 pupitres (10 pupitres par sortie). Un câble de qualité quasi militaire, ultra-souple sous gaine plastique moulée sous pression, étanche et robuste, qui ne craint pas l’écrasement se faufile au sol entre les musiciens, et relie chaque poste avec un connecteur Jnicon. Des rallonges sont prévues pour déporter les drivers.
Le driver. Entrée/sortie DMX en XLR5 Neutrik et sorties vers les pupitres sur connecteurs Jnicon. En face arrière logent les entrée/sortie secteur sur PowerCON.
Les musiciens n’ont donc pas la possibilité de régler l’éclairement ni la température de couleur de leur pupitre, c’est l’éclairagiste qui a cette mission avec la possibilité de régler indépendamment en niveau et en blanc, non pas chaque poste, mais 3 zones par driver. Pour éclairer un orchestre symphonique d’une centaine de musiciens qui nécessitera plusieurs drivers (au moins 4), il réservera une zone pour les cuivres, plusieurs zones pour les cordes, une pour le chef d’orchestre, etc. Et réglera la lumière en accord avec les artistes concernés par chaque zone bien sûr !
Exemple de réseau de luminaires.
A la demande d’un opéra, dont la fosse d’orchestre est de petites dimensions, une solution sans fil, complètement autonome, est à l’étude.
La mécanique
Deux flexibles cols-de-cygne revêtus de silicone relient le luminaire à la mâchoire de fixation au pupitre pour une bonne stabilité. La mâchoire en acier dispose d’un bloc de serrage optimisé qui utilise une plaque ressort en plastique serrée par deux vis, bien plus efficace et durable que les amortisseurs en caoutchouc qui vieillissent mal et laissent des traces de colle avec le temps.
Détails de la mâchoire de fixation au pupitre.Une fixation robuste qui ne risque pas de broncher même en cas de geste intempestif.
Pour le transport, Akwariom a collaboré avec une société du sud de la France qui fabrique des flight-cases sur mesure. Leur catalogue propose deux tailles de flight, pour 10 et 20 luminaires mais d’autres capacités peuvent être réalisées sur commande.
Le flight proposé pour transporter 10 luminaires et leurs cordons.
La lumière
Orkestre a fait l’objet d’une étude soignée pour s’adapter aux besoins des orchestres d’une lumière confortable, uniforme et sans ombre pour la bonne lecture des partitions. Plusieurs Opéras l’ont déjà adopté. Ce luminaire constitue une solution durable et assemblée en France, Akwariom mettant un point d’honneur à faire fabriquer et traiter tous les éléments mécaniques en local, dans le sud de la France.
James Harrison Chef produit et support technique chez ChamSys.
Lors du Prolight+Sound 2025, James Harrison nous a présenté la ChamSys MQ500M+ et les nouvelles fonctionnalités du logiciel MagicQ 1.9.7.1 en version Bêta. Dans cette vidéo, il met en avant des innovations clés et notamment le contrôle visuel des modules couteau et la nouvelle fonctionnalité « group cues ».
Cette dernière permet de programmer des groupes de projecteurs de manière intuitive, facilitant ainsi la programmation. Les utilisateurs peuvent désormais ajuster les couleurs, les directions et effets des faisceaux d’un groupe de projecteurs de manière simplifiée.
Présentation vidéo
Sortie chez ChamSys en mars 2024, la console MQ500M+ prend part à une diversification des usages dans le monde de l’éclairage scénique. Ses fonctionnalités et leur simplicité d’utilisation liées à la nouvelle version de son logiciel sauront sûrement séduire les aficionados de la marque.
Nos deux nouveaux Profiles Synergy 6 et 7 dans leur version HI-CRI.
La marque DTS profite de sa présence à Prolight+Sound pour présenter les versions HI-CRI des lyres Profiles Synergy 6 et 7. Dotés respectivement de sources led de 570 et 1 050 W, les projecteurs affichaient déjà dans leur première version des caractéristiques techniques de haut vol. Avec ce nouveau moteur Led, le constructeur atteint des valeurs colorimétriques d’excellence, aussi bien sur le TLCI que l’IRC avec une mention spéciale pour le R9.
Pour bref rappel, l’Indice de Rendu des Couleurs (IRC) désigne la capacité d’une source à restituer les nuances de couleur d’une surface, le TLCI (pour Television Lighting Consistency Index ou indice de cohérence de l’éclairage télévisuel) fait part de la fidélité colorimétrique d’une source comparativement à celle d’une caméra vidéo. Les valeurs maximales étant de 100.
Nos deux droïdes asservis promettent un IRC supérieur à 95 avec une mention spéciale sur le score de fidélité du R9 (fidélité des rouges intenses), cette valeur atteignant 90, ce qui est excellent pour une source native à 6 000 K. Quant au TLCI, celui-ci dépasse également la valeur de 95 !
Ces deux projecteurs asservis sont équipés de leds de même puissance que les versions classiques, bien entendu l’éclairement et le flux lumineux s’en retrouvent un peu amoindris sur nos appareils HI-CRI, nous obtenons tout de même 14 000 lumens/ 52 000 lux à 5 m (faisceau à 5°) pour le Synergy 6, et 31 500 lumens/ 55 000 lux pour le Synergy 7 Profile à son ouverture la plus serrée qui elle est de 7°. Nous ne nous attarderons pas sur les autres caractéristiques techniques des appareils, elles sont exactement identiques d’une version à l’autre, mêmes chartes DMX, mêmes mensurations !
Plus d’informations sur le site DTS et sur le site ESL,distributeur de la marque en France.
La marque allemande Roxx a jeté son dévolu sur le Prolight+Sound 2025 pour lancer deux projecteurs wash IP65 débordant de vitalité. Le Neo FX à tilt et zoom motorisés ultra-polyvalent et le Neo Mini de format ultra-compact. Bruno Souchaud, nouvellement nommé directeur général de la branche française nous le présente.
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Roxx Neo FX
Neo FX
Panneau Wash puissant motorisé en tilt, Neo FX puise sa polyvalence dans ses 24 sources led contrôlables indépendamment, son zoom motorisé de 4,5° à 30° et un filtre frost progressif en sortie offrant un deuxième niveau de zoom (en cours de dépôt de brevet).
Ce projecteur est ainsi capable de jouer en wash serré ou large, en faisceaux animés, rideau de lumière, en pixel mapping à contre, en strobe, en blinder… et en couleurs bien sûr.
Neo FX associé à son filtre frost progressif
Ses 24 sources associent chacune une led RGBW de 40 W à une lentille carrée, et un filtre “Smart Glass Filter” vient s’aimanter en sortie optique. Ce filtre qui intègre deux contacts va permettre de contrôler le frost progressivement de clair – pour des effets de faisceaux en 3D – à diffus pour augmenter l’amplitude du zoom jusqu’à 70° et afficher les pixels carrés des lentilles produisant ainsi des animations en 2D.
En wash basique Neo FX produit un flux de 12 000 lumens et un éclairement à 5 m de 57 000 lux pour 5 600 K. Sa tête est motorisée en tilt sur 188° et son classement IP65 le protège de tout type de contraintes météorologiques.
Neo FX se contrôle en DMX-RDM, sACN et Art-Net, avec un mode à double entrée qui permet de splitter le contrôle de l’éclairage basique et des effets de pixels avec plus de flexibilité. Il intègre un récepteur CRMX pour le contrôle sans fil, une puce NFC et un module Bluetooth qui permet de le piloter via l’application Roxx.APP. L’accastillage prévoit de créer des assemblages en ligne ou en cluster, facilement et rapidement
Quelques fonctions du Neo FX.
Présentation vidéo
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Neo Mini
Le Neo Mini est le descendant direct du washer Neo, un panneau led IP65, survitaminé, de 24 sources RGB+Lime de 40 W. La version compacte n’est pas en reste côté puissance puisqu’elle intègre 10 pixels de 60 W RGB+Lime, qui génèrent un flux de plus de 20 000 lumens, autrement dit ça bastonne !
Neo Mini et ses 10 sources de 60 W.
Cette lumière est nativement concentrée à 8°, ce qui en fait l’allié parfait lors d’applications sur de longues distances. Mais le Neo Mini peut sans aucun problème se transformer en washer led grand angle. Le constructeur propose en option une multitude de filtres : 10°, 15°, 0°, 80°, ainsi que deux filtres elliptiques 10°x60° / 60°x10°. Une cassette équipée de volets pourra, comme les précédents filtres, être magnétiquement solidarisée à la tête de l’appareil. Les deux types d’accessoires sont évidemment superposables. Au sujet des couleurs, le fabricant indique que le Neo Mini atteint l’IRC et TLCI de 85, le blanc quant à lui sera modelable entre 2000 et 10 000 kelvins.
L’Interface de Neo Mini.
Passons au pilotage. Là encore le Neo n’a pas à jalouser ses concurrents. Il reçoit le DMX – RDM en filaire et en HF via un module CRMX. Un module Bluetooth lui permet aussi de communiquer avec un smartphone. À propos de smartphone, notre Mini est également doté du protocole NFC.
Cette transition est toute trouvée pour parler de la prise en main. En effet Roxx a doté le Neo Mini d’un panneau de contrôle bien étudié, l’interfaçage utilisateur/machine est largement facilité par la multitude de boutons en accès direct intégrés autour de l’écran.
Avec un poids de seulement 7,5 kg, le Neo Mini trouvera très probablement son public chez les prestataires ou installateurs recherchant un bon compromis entre le poids, l’encombrement et la puissance.
Le jeudi 5 juin à 17 h 30, ETC et Naostage vous invitent à découvrir le Tracking lors d’un After Work dans les locaux d’ETC aux portes de Paris.
Grâce à ces nouveaux outils de suivi automatisé, les éclairagistes et les scénographes peuvent étendre leurs possibilités de création. En effet, la combinaison d’Augment3d, le logiciel de visualisation des pupitres lumière ETC EOS, et de K SYSTEM, la solution de tracking de Naostage, permet un suivi extrêmement précis des mouvements des artistes sur scène et de restituer ces mouvements automatiquement sur la conduite lumière, le tout sans le moindre capteur !
L’aide apportée par ces nouvelles technologies permet donc d’aller plus loin dans la création, et elle représente également un gain de temps considérable lors de la mise en œuvre d’effets. Venez rencontrer les équipes d’ETC et de Naostage pour découvrir tout le potentiel de ces solutions innovantes ! ETC, 6 boulevard de la Libération, 93200 Saint Denis.
Visant un pilotage vidéo intuitif par console Avolites, le logiciel média serveur Prism 2 dévoilé au Prolight + Sound 2025, apporte une solution « plug and play », sans dépendance à des outils externes, pour réaliser des effets vidéo complexes. Terry Di Isernia, Responsable de Marché Avolites France, nous présente les fonctionnalités de ce logiciel qui initie une nouvelle gamme.
Les fonctionnalités de Prism 2
Calques multiples : Prism 2 permet de créer de multiples calques (layers) pour la gestion de médias, que ce soient des vidéos ou des images.
Intégration NDI : Il supporte les entrées et sorties NDI, facilitant l’envoi de flux vers d’autres consoles et Media Serveurs.
Région de projection : L’application permet de définir des surfaces de projection différentes dans plusieurs écrans LED ou plusieurs vidéoprojecteurs.
Gestion Simplifiée : La liaison entre Prism 2 et la console se fait sans être patché en DMX et donc sans utiliser de ressources. Une fois ce tunnel propriétaire établi, il va être possible de travailler chaque calque comme un projecteur motorisé : xy, couleurs, etc.
Mixage Vidéo et Lumière : Prism 2 vise à piloter des projecteurs multisources, à leds contrôlables indépendamment, comme des dalles vidéo pour faciliter les configurations d’effets synchronisés entre le kit lumière et les écrans à Leds notamment. Un point fort qui suit la logique d’une utilisation de plus en plus présente de projecteurs contrôlables en pixel mapping.
À l’occasion de son jubilé d’or, SGM a choisi de revisiter un produit au nom bien connu des éclairagistes : le Palco, bientôt disponible en trois nouvelles versions. Il est présenté ici par Markus Klüsener, chef produit de Golden Sea, le nouveau propriétaire de la firme danoise.
Cette année 2025 marque le 50e anniversaire de SGM qui propose désormais à son catalogue l’upgrade d’une gamme de projecteurs à leds précurseurs dans le domaine de l’éclairage architectural. La nouvelle gamme Palco reprend le code génétique du produit, à savoir un appareil fixe dont la tête est réglable en TILT, prévu pour l’extérieur. La version 2025 apporte un look complètement revisité, plus anguleux mais peut être aussi plus sobre, plus petit et évidemment moins lourd. Le projecteur replié sur lui-même voit son encombrement réduit de 50 %, la dalle de led vient se replier complètement sur sa base.
La gamme comprend trois appareils dont la différence se situe dans le nombre de sources. Ainsi le Palco 3 hérite de 18 leds contrôlables en 3 zones, 36 pour le Palco 6 (6 zones de contrôle) et enfin 72 pour le Palco 12 à 12 zones de contrôle. Le Palco d’origine troque ses sources led Luxeon “effet pizza” pour du full RGB, agrémenté du Lime pour une colorimétrie étendue. La marque avance d’ailleurs comme argument les performances de rendu des couleurs et surtout d’homogénéité des mélanges et ce, sur toute la plage de dimmer.
Face arrière de la gamme Palco où sont regroupées la connectique (PowerCON in/out, XLR in/out, RJ45 in/out) et l’interface de contrôle.
Comme à l’origine, la gamme Palco est prévue pour un fonctionnement en extérieur, la coque externe de l’appareil faite d’aluminium recyclé et les optiques résisteront également sans broncher aux UV. Parlons encore de la diffusion de la lumière car de multiples filtres et accessoires sont disponibles : des filtres modifiant l’angle du faisceau, une cassette de volets, des filtres frost et j’en passe.
Enfin, l’appareil est doté d’une connectivité dédiée au pilotage filaire DMX-RDM, ArtNet et sACN. Il intègre un module CRMX LumenRadio pour le DMX HF et une puce NFC.
TAFtool 5.0 représente l’évolution la plus récente du logiciel de conception 3D développé par TAF. Cette solution permet la modélisation précise de structures à partir des composants TAF, en intégrant des dimensions conformes à la réalité, le tout localement sur votre poste de travail.
Concevez, testez et validez vos projets personnalisés en toute autonomie
Le logiciel offre une visualisation multi-angle (vue standard, de profil, en plan), avec contrôle complet de la caméra (rotation, zoom avant/arrière). Les projets peuvent être sauvegardés à tout moment, puis exportés au format PDF, accompagnés d’un relevé détaillé des produits utilisés et de leurs dimensions, en vue d’une estimation tarifaire précise auprès de TAF.
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TAFtool 5.0 introduit de nombreuses améliorations fonctionnelles et ergonomiques, notamment :
Une interface utilisateur optimisée et modernisée
Des icônes redessinées pour une meilleure lisibilité
Une bibliothèque étendue de composants TAF et d’éléments de support
La gestion du poids dans les éléments 3D pour une simulation plus réaliste
De nombreuses corrections de bugs et améliorations de stabilité
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Une fonctionnalité innovante permet désormais d’importer l’inventaire réel des composants TAF disponibles en stock, afin de concevoir la structure en fonction des ressources existantes. Cette option facilite la planification, en identifiant instantanément les éléments manquants ou en surplus, éliminant ainsi toute incertitude liée à la disponibilité des matériaux.
Valentin Lemarquier, aux commandes d’une ChamSys MQ80 Compact, a assuré le contrôle du design de Freddy Ledieu pour le festival Series Mania équipé par le prestataire Stagers pour la troisième année consécutive.
Le Photo call accueille l’équipe technique d’un événement qui monte fort dans le paysage des festivals européens. (De gauche à droite) Robin Welti, Responsable Commercial chez Stagers, Ophélie Cauwel, Chargée de Production chez Stagers, Freddy Ledieu, directeur Photo et Valentin Lemarquier, pupitreur.
Après avoir rejoint Laetitia Balland, « Marketing Specialist » chez Chauvet France, nous retrouvons Freddy Ledieu, directeur photo, et Valentin Lemarquier, son pupitreur, sur la place du Nouveau Siècle de Lille accueillant, pour la huitième année, la cérémonie d’ouverture du Festival Series Mania. Tous deux sont employés par Stagers, le prestataire de l’événement, dont le concept a remporté l’appel d’offres pour la troisième année consécutive.
Un magnifique tapis mauve marque le parcours des célébrités conviées. Successivement ils passeront sous des arches en mobilier incrusté de ruban LED pour rejoindre le Photo call devant le logo, animé en couleurs, du festival Series Mania jusqu’aux micros de la présentatrice Daphné Burki et ses collègues bateleurs avant de s’installer dans l’auditorium pour assister à la cérémonie d’ouverture. Un protocole très codifié, entrecoupé de différentes animations parmi lesquelles un spectacle de danse, une battle entre le Dj et le groupe de musiciens et des mises en ambiance dont un petit show de 2 minutes inspiré du thème X-Files.
Les Panels onAir et les découpes Ovation REVE E-3 assurent un niveau suffisant pour que les photographes se passe de leur flash.
Cette année est marquée par une volonté d’apporter un show et de la festivité au public, mais aussi de l’ampleur à cet événement qui a évolué depuis son lancement en 2015. S’ajoute également au cahier des charges une volonté d’harmoniser la lumière pour que les photographes puissent se passer de leur flash. Ces éléments ont été pris en compte dans la création du design lumière par Freddy Ledieu, le directeur Photo et Stagers le prestataire. Freddy Ledieu explique : « Il y a de nombreux festivals de cinéma. Par contre, Series Mania est le premier vrai festival de séries internationales. C’est un genre qui peut partir loin dans l’imaginaire, et l’éclairage avait pour but d’amener le public dans un autre univers. Cela étant dit, c’est un événement qui reste très protocolaire. »
Une arche en forme de M, fabriquée en mobilier incrustée de ruban LED pour souligner sa forme accueille les célébrités sur le tapis mauve.
Freddy Ledieu est basé dans le nord de la France mais intervient partout dans l’hexagone. Il démarre dans le cinéma et, porté par sa curiosité, s’essaie à différents projets qui le mèneront sur des émissions de télévision, des projets événementiels et au Théâtre. Cette polyvalence est pour lui une force « Elle me permet de varier les approches. Proposer des idées de théâtre sur de l’événementiel par exemple et apporter quelque chose de nouveau ». Il a une vision globale de la lumière et s’entoure de spécialistes de la technique comme Valentin Lemarquier.
ChamSys aux commandes
Valentin pupitre une console ChamSys MQ80 Compact : « J’avais besoin à la fois d’une console très compacte car la régie est petite, et qui ne soit pas limitée en termes de paramètres. Je gère le logo du photo call en pixel mapping qui est assez gourmand en univers et la ChamSys me permet de le faire sans outil externe. »
SLU : Sa surface de contrôle est-elle suffisante en termes d’accès pour un projet comme celui-ci ?
Valentin Lemarquier : » Il n’y a pas de gros effets à programmer car la mise en lumière vise à mettre en valeur les invités et le site pour faciliter la prise de photos. Donc l’encodage est simple. Cette console me suffit largement. De plus le kit de projecteurs étant fortement doté en projecteurs Chauvet Professional (propriétaire de ChamSys) avec 112 sources de la marque, j’ai toutes leurs librairies dans la console. »
Valentin se faufile facilement sur le chantier grâce à sa console compacte.
SLU : Je vois que tu te déplaces partout avec ta console sur son flight.
Valentin Lemarquier : « J’ai un réseau qui s’étale sur tout le plateau pour alimenter les différents endroits sensibles du lieu. Avec la ChamSys MQ80 et son format compact, je peux m’y déplacer facilement et me repiquer où je veux, ce qui est pratique. Pour faire les focus, Freddy m’indique les réglages à faire et je lui envoie les niveaux. On corrige aussi très facilement les différents axes. Pour ce type d’opération c’est pratique. »
SLU : Cette console a-t-elle d’autres qualités que tu apprécies particulièrement ?
Valentin Lemarquier : « Son côté tout-en-un, les fonctionnalités de base, son switch très pratique… Ici j’utilise son pixel mapper pour gérer la matrice de tubes Astera de l’espace photo call, ce qui me permet de me passer d’un madmapper et c’est pratique ne serait-ce que pour l’encodage. J’apprécie l’ergonomie chez ChamSys d’une manière générale. On va à l’essentiel.
Elle est rapide à travailler avec beaucoup de fonctionnalités comme le générateur d’effets qui est particulièrement intuitif et la time line qui sont hyper pratiques à l’utilisation. Tout ce qui est gestion des projecteurs multi-instances et clonage, morphing qui existent depuis un moment sont performants.
Je peux reprendre des shows précédents et les adapter facilement, ce qui me fait gagner du temps en encodage. Tout ce qui est gestion réseau intégrée marche bien. Là aussi pour reconfigurer les nodes j’y accède directement depuis la console et je n’ai pas besoin de sortir mon ordinateur pour changer les réglages. »
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Valentin Lemarquier, pupitreur sur Séries Mania sous la direction de Freddy Ledieu.
SLU : As-tu déjà eu des soucis de stabilité ?
Valentin Lemarquier : « Ça m’est arrivé sur des versions bêta ce qui est un risque à prendre quand on travaille en bêta, mais aussi sur des versions stables. A chaque fois j’ai fait remonter ces informations qui concernaient des petites manipulations comme un chemin pour éditer un effet qui faisait bugger la console, ce qui a été résolu. Globalement je trouve l’équipe ChamSys très réactive et à l’écoute. Cela étant dit je n’ai jamais eu de plantage console en plein show. Cela a pu arriver mais toujours en encodage lors de manipulations complexes et multiples, et là encore la console a pour avantage de redémarrer en 30 secondes ce qui est un gain de temps. »
SLU : Quelles consoles ChamSys autre que la MQ80 utilises-tu ?
Valentin Lemarquier : « C’est surtout la MQ250 M qui m’a redonné envie de mettre les mains dans ChamSys. Pour moi cette console a un format idéal. Elle n’est ni encombrante, ni lourde tout en étant puissante avec un hardware bien réparti, des accès sympas et une taille d’écran agréable à travailler. Elle est parfaite pour des petites applications et de la mobilité. En termes de rapport qualité prix et de possibilités, elle est très compétitive.»
Valentin Lemarquier, basé dans le nord de la France, à Lille, est éclairagiste depuis bientôt 20 ans. Il a commencé comme préparateur lumière dans une société, puis il a pris la décision de travailler sur le terrain dans la lumière et de se spécialiser comme pupitreur et éclairagiste notamment pour le spectacle vivant et l’événementiel. Il pupitre essentiellement sur ChamSys et MA Lighting et trouve intéressant d’avoir plusieurs cordes à son arc. « ChamSys me permet de répondre à certaines contraintes de budget et son format compact m’offre la possibilité de ne pas être tributaire de la console d’accueil dans certains cas. Ce sont des consoles performantes que je trouve facilement dans les sociétés de la région avec lesquelles je travaille ».
Kit lumière et plan de feu
Lille étant réputée pour son temps pluvieux, il était essentiel de prendre ce paramètre en considération lors de la spécification du kit.
Freddy Ledieu explique « Sur la structure, nous sommes contraints car un plafond en lycra, protège de la pluie le centre du plateau mais pas les bords de la structure. Cela signifie que nous sommes obligés d’avoir du matériel étanche mis à part sur deux ponts. Nous avons donc orienté notre choix vers des panels et des découpes.
Valentin Lemarquier : « Notre kit est IP65 à 80 %. Notre logique a été de considérer ce qui n’est pas IP65 comme du rajout, c’est-à-dire des projecteurs qui seront démontés après la cérémonie d’ouverture du festival. Ils sont à moitié protégés par la toile de toit et nous pouvons facilement les recouvrir de plastique. »
42 Panels CHAUVET Professional onAir 1 IP et 2 IP couvrent uniformément la surface pour assurer tous les axes avec assez de flux. Ils sont complétés par les découpes accrochées sur le pont et quelques panels devant le Photo call en renfort pour favoriser les prises de vues avec une belle lumière et un rendu propre sans les flashs des photographes dont les crépitements peuvent perturber les prises caméra pour la télévision.
Le tapis Mauve est largement éclairé par des Panel onAir IP pour un éclairage étal et des teintes raccords.
SLU : Quelle a été votre approche d’éclairagiste ?
Freddy Ledieu : « Nous avons recherché à produire un éclairage très étale du plateau à partir des onAir Panels de CHAUVET Professional pour créer notre keylight. Je voulais un niveau de lumière suffisant pour que les célébrités soient visibles de près comme de loin. Comme le festival se déroule en fin de journée / début de soirée, il nous fallait une bonne température de couleur. Les découpes servent à éclairer des points fixes pour que les photographes évitent d’utiliser leur flash. Idem pour les bateleurs derrière leur table que l’on a décrochés et donc isolés à la découpe pour créer quelque chose de plus sympa.
Nous avons également concentré notre attention sur le logo du festival matérialisé pour le Photo call et animé en couleur en interne. Cela répond aux besoins des cameramans et des photographes qui demandent aux talents de se positionner devant le M et globalement on obtient une ambiance assez joyeuse tout en rentrant dans le budget prévu et en prenant en compte le parc matériel du prestataire. »
Les panels onAir IP sont renforcés par des Ovation REVE E3 IP pour éclairer des points fixes comme sur le Photo Call pour que les photographes évitent le flash.
SLU : Pourquoi avez-vous choisi les découpes CHAUVET Professional Ovation Rêve E-3 IP pour ce projet ?
Valentin Lemarquier : « Elles offrent un faisceau propre et surtout, grâce à leurs 6 couleurs de leds, la possibilité de corriger directement la teinte, ce qui est bien plus pratique que les Ovation E-260WW IP à moteur de leds blanches qui nécessitent des gélatines. Sur des captations vidéo, c’est essentiel pour rester raccord. L’année dernière, par exemple, on a pu remonter la température de couleur à la dernière minute quand le soleil est sorti. Et en spectacle, j’apprécie leur palette de couleurs hors nuancier classique. En plus, elles sont compétitives niveau prix. »
SLU : Tu n’as jamais eu de panne ?
Valentin Lemarquier : « C’est un projecteur qui fonctionne bien et qui est fiable. Nous avons pu tester de manière intense leur indice de protection IP65 sous la pluie l’année dernière et elles ont bien résisté. »
SLU : Vous utilisez également des strobes Color STRIKE M en direction du plafond.
Freddy Ledieu : « Oui, pour éclairer la toile de toit. On affine pendant l’événement car ils sont utilisés à la tombée du jour et c’est justement pour cette raison que nous avons choisi ce type de matériel. De la même manière si l’angle n’est pas idéal, leur motorisation en tilt permet de les monter de quelques degrés à distance. »
Trente-huit barres LED Chauvet ÉPIX Strip habillent le tour d’une scène ronde pour un groupe de musique live composé d’une dizaine de musiciens.
Une scène ronde fait face au DJ pour des sessions de battle particulièrement pétillantes grâce au jeté de Chauvet Professional Epix qui lui donne vie.Ces projecteurs sont IP sont aussi utilisable avec des accessoires comme des filtres carrés, ronds, noirs ou blanc.
Freddy explique : « Un show de Romain Rios est prévu pour l’ouverture du festival à l’intérieur. Il voulait faire un lien entre le tapis, et l’auditorium. Nous avons travaillé ensemble pour apporter plus de peps. Du coup, on est moins protocolaires sur cette scène et on se permet de projeter des couleurs et des effets strobe pour créer une coupure lors des 3 moments de la cérémonie où l’orchestre joue, les danseuses traversent l’espace. C’est une animation lumière un peu disco. »
Valentin Lemarquier : « C’est un peu comme un « jeté d’ÉPIX » autour de la scène. Les musiciens sont assez serrés car il n’y a pas beaucoup de place sur la scène. De plus nous sommes dehors avec du soleil ou potentiellement de la pluie, et sans machines à brouillard. Il fallait trouver une idée visuelle dont le public puisse profiter selon des axes variés, avec des projecteurs peu encombrants et IP65. »
SLU : Ce n’est pas la première fois que tu les utilises, sont-ils fiables ?
Valentin Lemarquier : « J’en suis super content. Ils fonctionnent bien et sont rapides à mettre en œuvre, le principe d’adressage est assez simple et ne nécessite pas d’électronique spécifique. Je n’ai jamais eu de soucis avec. »
Cette année, à Lille, la pluie n’aura pas été au rendez-vous. Preuve s’il en fallait encore qu’il suffit de prendre le temps en considération pour le contrôler 😉 Avec la ChamSys MQ80 Compact entre les mains expertes de Valentin Lemarquier, le design lumière imaginé par Freddy Ledieu pour le Festival Series Mania a pris vie avec peps et créativité. Le kit lumière solide du prestataire Stagers spécifiait des projecteurs CHAUVET Professional onAir IP 1 et 2, des Ovation Rêve E-3 IP, des Color STRIKE M sans oublier les ÉPIX Strip IP autour de la scène live. Un événement 100 % Séries qui a su ravir les « binge watchers » de tous bords.
16 x Astera Hyperion Tube 23 x Astera Titan Tube FP1 10 x Ayrton Rivale Profile Auto Mode 8 x Briteq BT-CHROMA800 B055550 12 x Briteq Powermatrix 5×5 RGB 60° 32 x Briteq Pro Beamer RGBW Zoom 8° – 40° 16 x Chauvet Color STRIKE M 160,1° 38 x Chauvet ÉPIX Strip IP Square Milky Filter 30 x Chauvet onAir Panel 1 IP 155,4° x 155° 12 x Chauvet onAir Panel 2 IP Light Filter 8 x Chauvet Ovation E-260WW IP 5° 8 x Chauvet Ovation Rêve E-3 IP 5° 19 x Clay Paky Mini-B AUTO mode 6 x Robe PATT 2013 75°