Ad
Accueil Blog Page 51

La découpe T11 primée à Londres par le salon ABTT

0
© Lindsay Cave

Le salon ABTT Theatre Show à Londres décerne chaque année, l’Award « Produit d’éclairage ». En 2022 c’est Robe qui le décroche pour sa toute première découpe LED T11.

© Lindsay Cave

Le jury, composé d’utilisateurs, d’ingénieurs et d’éclairagistes, a déclaré que la T11 « relève aujourd’hui le grand défi de l’industrie en bénéficiant d’une technologie durable. C’est une découpe compacte et bien conçue adaptée à un grand nombre d’applications »
En 2019, Robe avait remporté ce même Award avec le T1 qui équipe aujourd’hui de nombreux théâtres et opéras prestigieux en France.

L’équipe Robe UK ne cache pas sa joie. ©Robe UK.

Bruno Garros, directeur général de Robe Lighting France précise : « Cet Award pour notre première découpe est une grande fierté et conforte notre très fort développement sur le marché du Théâtre et Opéra après les succès du T1 et T2. C’est aussi une très belle récompense pour nos collègues de la R&D qui reflète la force de notre groupe à proposer des projecteurs parfaitement adaptés aux besoins et spécificités des théâtres et opéras. »

Robe T11

Reprenant la philosophie des automatiques de la même série (T1 et T2) la découpe T11 (Profile – PC – Fresnel) multifonction combine dans un seul projecteur un zoom 5°-50°, un module gobo rotatif, un frost intégré, ainsi qu’une source LED à indice de rendu de couleurs élevé, et un système de couteaux innovant.
Sa lentille frontale, est interchangeable rapidement avec au choix une lentille claire, une lentille Fresnel ainsi qu’une lentille PC martelée « pebble ».

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Et sur SLU : Au-delà des découpes surgit le T11

 

ESL au service de l’intégration

0

Après un déménagement à Saint-Jean-de-Védas près de Montpellier en 2020, ESL s’épanouit dans un bâtiment de 4 000 m2 réunissant toutes ses activités dont les ateliers de fabrication sur mesure qui font la particularité de l’entreprise et un nouveau département d’études au service de l’intégration.

ESL, c’est bien connu est un distributeur dont la boutique en ligne propose près de 8 000 articles de 100 marques spécialisées en éclairage, contrôle, structure, consommable machinerie, audio… pour le spectacle, la muséographie.
ESL distribue aussi plus de 20 marques en exclusivité sur la France dont DTS, Prolights, Visual Productions, Artistic Licence, Madrix, CLS, VMB… Ce que l’on connaît moins en effet c’est la force de fabrication sur mesure de la société et son nouveau Service Support Intégration.



Nous avons interviewé Jean-Philippe Colonna, P.D.G d’ESL depuis octobre 2020. En moins de 2 ans, dans un contexte délicat de crise sanitaire, il a su fédérer les équipes et redynamiser l’entreprise.

Jean-Philippe Colonna, PDG d’ESL.

SLU : C’était courageux de déménager en pleine crise sanitaire.

Jean-Philippe Colonna : (Rire) Nos anciens locaux avec un bâtiment principal à Lattes et un bâtiment secondaire à Saint-Jean-de-Védas étaient compliqués à travailler et trop petits.
Dans ce bâtiment de 4 000 m² nous avons rapatrié toutes les activités de l’entreprise et gagné 1 000 m2 de surface. Tout le monde est maintenant sous le même toit.

1 000 m² hébergent les bureaux et 3 000 m² sont utilisés par l’entrepôt et les ateliers de fabrication. Le textile c’est 600 m², l’entrepôt environ 1 500 m² les ateliers architecture, câblage, machinerie et le SAV se situent en enfilade. Le showroom a maintenant la profondeur nécessaire pour projeter de la lumière, faire des comparaisons, et accueillir les clients.


Le bâtiment de 4000 m2 situé à Saint-Jean-De-Védas, à 10 mn de Montpellier par l’A9.

SLU : Parlons de l’organisation d’ESL. Il y a combien de personnes dans l’équipe ?

Jean-Philippe Colonna : Nous sommes en tout 52 personnes dont 46 basés à Saint Jean, et 6 technico-commerciaux itinérants aux 4 coins de la France

L’équipe commerciale itinérante. De gauche à droite Stéphane Pélissier, technico commercial secteur Nord – Jean-Marc Jolivet, technico commercial secteur Sud Est – Emmanuelle Neau, chargée d’affaires secteur Paris IDF – Stéphane Warin, technico commercial secteur Paris IDF et Stéphane Guarese, technico commercial secteur Sud Ouest.
Steve Sibra, technico commercial secteur Méditerranée.

SLU : Tu as lâché les locaux d’ESL Paris

Jean-Philippe Colonna : Oui, nous avons lâché les locaux en pleine crise COVID, d’une part, pour réduire les coûts fixes et d’autre part, ce local, de 550 m² au Plessis Robinson, était très beau mais peu visité par nos clients et les 2 personnes qui étaient sur place en avaient la charge administrative et décorative. Si tu n’es pas à Paris avec un accès rapide par le métro, ça devient vite problématique.

SLU : Maintenant il y a combien de personnes en région parisienne ?

Jean-Philippe Colonna : 2 personnes. On a Emmanuelle Neau, qui était assistante commerciale dans notre agence ESL Paris auparavant. Après avoir tenté une expérience ailleurs, elle est très heureuse de revenir chez nous pour développer le business en région parisienne avec une promotion puisque maintenant elle est chargée d’affaires.

Emmanuelle, chargée d’affaires pour la région parisienne.

Elle a pour missions de visiter nos clients, de leur proposer notre offre et de faire des démos si nécessaire. Et puis nous avons Stéphane Warin, basé également en région parisienne, nouvellement arrivé, et en charge de développer le segment de marché Film / cinéma pour ESL.

SLU : Tous les commerciaux peuvent bénéficier d’un support technique du siège

Jean-Philippe Colonna : Effectivement, notre chef produit lumière, Sébastien Bourgain, qui est en relation direct avec nos fournisseurs Prolights et DTS notamment, assiste nos technico-commerciaux si besoin est, mais ils ont une certaine expérience et sont autonomes, capables d’organiser des démonstrations comparatives et de répondre aux questions techniques.

Le made in France dans les ateliers

SLU : Quelle est l’activité des ateliers

Jean-Philippe Colonna : On fabrique les câbles sous la marque ESL, des câbles Audio, DMX, Vidéo, hybrides, multipaires… des boîtiers d’alimentation, des armoires électriques. Nous avons aussi une graveuse pour faire de la signalétique sur les boîtiers.

L’activité de notre atelier câblage est en forte croissance et nous avons à ce jour 6 techniciens d’atelier. Nous réfléchissons aussi à investir en machines afin d’automatiser et donc d’augmenter nos volumes.

L’atelier câblage.

– L’atelier textile est, tu t’en doutes spécialisé dans la confection de rideaux scéniques. On a environ 600 m2 de surface et une dizaine d’opérateurs : couturières, agents de coupe, cheffe d’atelier. On fabrique des produits standards : pendrillons, fourreaux extensibles, fonds vert, des produits sur mesure : rideaux, frises, jupes, tulles, aussi des patiences, et des écrans / cycloramas.

600 m2 dédiés à la confection de textiles scéniques.

L’atelier machinerie.

– L’atelier machinerie assemble des palans motorisés, fixes, ou manuels. Nous produisons aussi des élingues de levage, de sécurité, des supports de pendrillons, des barres de lestages, des embases.

– Et l’atelier éclairage architectural intègre des rubans de led (Led strip) dans tout type de profilés sur mesure. Ces luminaires vont le l’IP 20 à 67. Nos finitions de câblage sont soignées avec des connecteurs qualitatifs et enfin on fournit un large choix d’accessoires pour la fixation, la suspension ou l’installation.

l’intégration de led strip dans un profilé.

Dans le principe, on achète de la matière, on l’assemble, on la module suivant les besoins du client. On a des monteurs, des couturières, des gens qui assemblent et qui soudent pour faire en sorte que le client réalise ses projets sur mesure.

Je me suis vite rendu compte en visitant nos clients, qu’ils avaient de nous une vision de fournisseur de consommables uniquement et que toutes ces activités dans nos ateliers de fabrication restaient, pour une grande majorité, encore inconnues. Surtout pour ceux qui sont éloignés du siège social. C’est la raison pour laquelle nous avons produit une vidéo pour faire connaître ces ateliers de production made in France.


Le nouveau département Service Support Intégration

Jean-Philippe Colonna : Nous venons également de créer un département que l’on appelle Service Support Intégration où 4 personnes viennent en support de l’équipe commerciale itinérante pour se focaliser sur les marchés de l’intégration et de l’installation
Ce département a pour mission d’étudier des solutions d’éclairage et de contrôle de projets. Nous réalisons des études d’éclairement (DIALUX), des plans d’implantation et rendus visuels avec Wysiwyg et Sketchup, on réalise des synoptiques d’installation et des plans de câblage, et enfin on aide à la mise en service ; et ceci pour tout type de site :
auditorium, amphithéâtre, musée, salle de restaurant, siège social, etc. Nous avons suivi des formations à ces outils de conception pour en utiliser le plein potentiel.

Nous avons créé ce service pour que le client comprenne que pour tout ce qui concerne l’éclairage et le contrôle, il trouvera chez ESL le conseil nécessaire via l’expertise que l’on a accumulée depuis 30 ans et qu’il peut en toute confiance, nous confier son projet de A à Z.
La gestion de l’éclairage statique et dynamique, le matriçage 2D / 3D, les protocoles de contrôle : DMX, RDM, Art Net, Dali, les luminaires architecturaux, les alimentations et les contrôleurs de rubans LEDs, tout ceci fait partie des compétences techniques d’ESL.

On se rend compte qu’avec cette crise, que des sociétés, par besoin de se diversifier pour survivre, se lancent dans l’intégration sans avoir forcément les compétences nécessaires en lumière. Nous sommes en mesure de leur apporter du matériel mais aussi le conseil d’une société sur laquelle ils peuvent s’appuyer pour réussir leur projet.

Yvan Guyot

SLU : Qui est responsable de ce nouveau département ?

Jean-Philippe Colonna : C’est Yvan Guyot qui a 25 ans d’ancienneté chez ESL. Il a démarré technico-commercial, ensuite responsable du catalogue ESL puis il a créé la première agence ESL Paris à Saclay, et en 2015 il a créé le département archi. C’est ce qui a donné l’idée et la pertinence de ce nouveau département support intégration.

Tous les mois nous organisons une formation délivrée par Yvan lui-même ou par quelqu’un de son équipe sur des sujets techniques à nos technico-commerciaux pour qu’ils acquièrent toujours plus de savoir afin de pouvoir travailler en profondeur avec des bureaux d’études, des architectes, et des light designers à des niveaux de discussion qui sont assez poussés techniquement. ESL est d’ailleurs récemment membre de l’ACE.

Sans délaisser nos clients prestataires, c’est le virage technique que l’on donne à ESL qui, grâce à nos ateliers de fabrication, apporte des solutions inédites à nos clients.

SLU : D’autres projets ?

Jean-Philippe Colonna : Oui, nous venons de renouveler notre site web et nous avons d’autres projets de croissance interne et d’investissement car ESL a retrouvé la force nécessaire et la trésorerie pour réaliser des investissements sur des marchés précis, pas uniquement sur ce marché de l’intégration. Mais il est un peu tôt pour en parler.

Découvrez le nouveau site web ESL en cliquant sur ce lien ou sur l’image du site ci-dessous


Le nouveau site ESL.

Je suis super content de la tournure des événements, de ce que nous avons réalisé au cours des derniers mois et de ce que nous avons prévu de mettre en place à court terme. J’insiste beaucoup sur les valeurs humaines de l’entreprise avec la bienveillance comme pilier central ; ESL devient une société attractive pour les marques et les nouveaux talents.

Il fait bon vivre chez nous et chaque salarié peut trouver son épanouissement. Comme tout le monde, nous resterons attentifs à l’évolution de la situation sanitaire avec une capacité à s’adapter et une certaine solidité liée à notre expérience et à nos forces internes.

Elrow à la Halle d’Iraty avec Eventlive Group et JBL

0

Elrow, le show électro espagnol de renommée mondiale, a fait étape à Biarritz. La Halle d’Iraty s’est très vite remplie les clubbeurs affluant de Bordeaux, Toulouse et même d’Espagne. Tous s’étaient donné rendez-vous pour ce festival, où une forêt enchantée, des animations colorées, des tonnes de confettis et une dizaine de DJ’s internationaux les attendaient.

Il y a du bois à la halle d’Iraty ! Accrochées deux lignes de 12 VTX-A12 accompagnées de 6 VTX-S28 en montage cardio par côté. Au pied des lignes on devine les 6 VTX-G28 par côté et enfin alignés face au nez de scène on trouve les 12 VTX-B18.

Pour accompagner musicalement cet univers impressionnant, Eventlive Group a déployé un système de diffusion JBL VTX parfaitement bien adapté, avec en face deux lignes de 12 enceintes line array VTX-A12 et 10 VTX-A8, accompagnées d’une puissante section de subs dont 12 VTX-S28, 12 VTX-G28 et 12 VTX-B18.
Sur scène, 6 VTX-A8 et 4 VTX-B18 assurent les retours DJ et 6 VTX-F12 sonorisent l’espace VIP.

JBL VTX-A12
JBL VTX-B18
JBL VTX-G28
JBL VTX-S28

Un nez de scène très FX où l’on devine une VTX-A8. A l’arrière dans la régie DJ on aperçoit les retours, trois VTX-A8 posés sur deux VTX-B18, bien sûr par côté.

L’ensemble est amplifié par 10 VRack 4 de Crown. Le calage du système VTX est effectué via le logiciel Performance Manager tandis que les techniciens utilisent pour son déploiement l’application ArrayLink sur leur smartphone, leur indiquant toutes les informations et options d’accroche.

6 des 10 racks, pardon VRack 4 de Crown chacun étant équipé de trois I-Tech 4X3500HDS, y’a de quoi s’amuser. 120 pattes de 3 500 W.

La distribution audio sur un réseau Dante est gérée par un processeur BLU806 de BSS et le mixage par une console Soundcraft Vi600.

Coté lumière, Starway s’est distingué avec 40 StrormLite HD et 40 FloodLite UV.

Maxime Leroux, gérant de Eventlive Group.

« Notre système JBL VTX a été à la hauteur de la fantasmagorie de cet événement et parfaitement à l’aise avec ce genre musical. On a assisté à douze heures de musique electro non stop avec un gros son qui bouge de l’air, et qui a été néanmoins extrêmement équilibré.

L’impression de puissance a été bien présente pour le plaisir du public et des DJs, tout en maitrisant le niveau sonore à une moyenne de 96 dBA sur l’intégralité du spectacle », explique Maxime Leroux, gérant de Eventlive Group et son équipe.

D’autres informations sur le site Event Live Group et sur le site Freevox

 

Ayrton accompagne la tournée des stades de Coldplay

0

La tournée mondiale de Coldplay soutient leur neuvième album studio du même nom. Les dates nord-américaines ont débuté en avril et se sont terminées en juin. La tournée passe en Europe cet été, (les 16, 17, 19 et 20 juillet au Stade de France) et en Amérique du Sud à l’automne. Elle est placée sous le signe de la durabilité, chaque spectacle étant exclusivement alimenté par des énergies renouvelables à très faibles émissions.

© Steve Jennings

« Misty Buckley et Phil Harvey, les codirecteurs créatifs de la tournée, ont développé un design de production inspiré de la théorie de la Musique des sphères de Pythagore », explique la conceptrice lumière Sooner Routhier (de Sooner Rae Creative), qui a commencé à travailler avec Coldplay en 2019. « Il y a un diagramme spécifique qui affiche les arcs et le mouvement du Système solaire et de ses corps célestes sur lequel nous nous sommes appuyés pour trouver l’inspiration ». Ainsi, l’architecture de la conception lumière est fortement basée sur les sphères, les cercles et les arcs. »

Buckley explique qu’elle et Harvey ont pris comme point de départ la théorie pythagoricienne selon laquelle le soleil, la lune et les planètes créent des sons et des harmonies qui ne sont pas audibles par les humains mais peuvent être entendus par nos âmes. « Nous avons ensuite exploré la musique dans l’espace et sommes entrés dans un étonnant vortex créatif de temps, d’espace, de musique et d’extraterrestres, qui a débouché sur le concept de festival de musiques extraterrestre dans l’espace, d’amour et de solidarité. C’était un fil créatif vraiment fou et merveilleux. »


© Steve Jennings

Les croquis se sont transformés en dessins CAO, Buckley et Harvey s’acharnant « jusqu’à ce que la géométrie fonctionne, dit Sooner Routhier, puis nous avons ajouté les hiéroglyphes extraterrestres et tous les différents langages associés à la carte des planètes sur la pochette de l’album. Chaque planète a son propre langage, son propre concept et sa propre émotion.
Nous avons créé des rendus de ce monde et de ce concept, ce qui nous a conduits à construire une maquette à l’échelle pour pouvoir visualiser le design de la production dans le contexte du stade. C’est toujours la partie la plus excitante car le groupe a l’occasion de le voir dans l’espace réel. »

Domino, le plus puissant des spots à couteaux motorisés de la gamme IP65 Ayrton avec 1000 W de leds blanches.

Sooner Routhier a choisi 66 Domino Profile S et 74 Perseo Profile pour la conception lumière de ce spectacle unique. Upstaging a fourni le kit lumière et assuré son transport. Elle a positionné 24 Perseo au sommet du grand écran du lever de lune, un mur vidéo en forme de lune ou de soleil qui s’élève au-dessus de l’horizon.

Quarante-huit autres étaient placés sur les tours de delay. Vingt-quatre Domino étaient positionnés au sol au niveau de la scène devant l’écran moonrise, dix servaient d’éclairage latéral à partir des piliers de la scène et 32 étaient répartis sur le plateau de la scène et les scènes satellites latérales.

« Nous les avons utilisés pour projeter les grands gobos, pour éclairer le public et comme projecteurs à effets d’une manière générale », explique Sooner Routhier.

Perseo Profile, classé IP 65, est équipé d’un moteur leds en blanc froid 8000 K de 500 W.

« Nous adorons ces projecteurs. Ils ont du punch, un assortiment incroyable de faisceaux et de gobos, et ils sont classés IP65. En raison des efforts du groupe en matière de développement durable, nous avons travaillé dur pour choisir des entreprises ayant des pratiques saines et respectueuses de l’environnement et des luminaires capables de résister aux intempéries.
Les luminaires classés IP65 ont permis de réduire le nombre d’heures de travail consacrées au remplacement et au SAV des luminaires qui ne peuvent pas résister aux intempéries. Nous sommes également très impressionnés par les pratiques de durabilité d’Ayrton. »

Shaheem Litchmore, pupitreur et un des programmeurs, déclare que « du début à la fin, ces projecteurs ont fait leur effet. Différents systèmes de Perseo et de Domino ont été orchestrés de manière créative pour donner des accents à la musique et créer une ambiance générale. L’un de mes moments préférés du spectacle a été le début de la chanson ‘Fix You’. Chris [Martin] s’est agenouillé au milieu de notre scène B et, sa silhouette, a été Washée par un charmant contre-jour de gobos dorés fournis par les 24 Domino du sol de la scène ainsi que par les 24 Domino de nos supports. C’était vraiment une démonstration parfaite de la puissance et de l’élégance des Domino. »

Le programmeur lumière Joe Lott « a vraiment aimé l’aspect des Perseo au-dessus de l’écran du lever de lune pour la chanson ‘Viva La Vida’. C’est là que nous avons utilisé les Perseo en faisceau le plus large, créant une source lumineuse évasée très agréable au-dessus de l’écran LED, qui changeait de couleur et d’intensité en suivant le rythme de la musique. C’était très simple mais cela a vraiment créé le look de la chanson. »

Pour lui, le Dominos est « une véritable bête de somme. C’était génial d’avoir un projecteur aussi lumineux au sol pour nous donner un fort contre-jour à travers le groupe, même avec beaucoup de textures de gobos et de couleurs saturées profondes. »
Lott a également estimé que : « les 48 Perseo répartis sur les tours de delay nous ont donné beaucoup de possibilités de travail. Ils nous ont permis de créer de superbes looks où nous avons projeté de la texture de gobos sur le public et éclairé tout le stade. »

© Steve Jennings

Selon Litchmore, les luminaires Ayrton ont « fonctionné à merveille ». Leur construction robuste et leur indice de protection IP ont également constitué des avantages indéniables, ajoute-t-il. Nous avons eu notre première petite pluie pendant notre spectacle à Philadelphie, mais nous n’avons pas perdu une seule source. Les luminaires ont résisté à la tempête pluvieuse du nord-est et ont gagné. Avec ces projecteurs dans notre kit, je ne suis jamais inquiet. Ils sont solides comme le roc ! »

« Cela a été difficile cette année. Personne ne peut le contester. Upstaging et ACT (distributeur d’Ayrton aux Etats-Unis) ont un partenariat de longue date, né des valeurs mutuelles de dépassement des attentes et d’un service client sublime.
Cela non plus n’est pas discutable. Je suis convaincu que ce partenariat et ces valeurs fondamentales nous ont aidés à mettre en place une tournée ambitieuse dans une période difficile. Lorsque nous travaillons ensemble, je sais que nous respecterons nos délais », conclut Matt Gohring de Upstaging.
David Kennedy était le concepteur des effets spéciaux pour la tournée et Matthew Kemp a également participé à la programmation des éclairages.

Plus d’informations sur les Perseo Profile et Domino S sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

La V3.0 des S-Series DiGiCo est disponible

0

DiGiCo a le plaisir d’annoncer la sortie de la V3.0, sa dernière mise à jour logicielle, qui augmente considérablement la puissance de traitement de ses consoles de la série S, compactes et économiques. La version 3.0 offre une extension optionnelle payante qui augmente considérablement le nombre de flexi channels de 48 à 60 et 24 flexi bus, transformant les consoles de la série S en S21+ ou S31+.

La V3.0 comprend deux nouvelles configurations de Master Buss : LCR (Left Centre Right) ou LRM (Left Right Mono), offrant un contrôle supplémentaire sur les canaux du mélange LCR ou le gain LRM Mono. Les configurations LCR ou LRM sont idéales pour toute configuration d’enceintes d’importance ou pour l’envoi d’un mixage mono à côté de votre mixage stéréo. Et augmenter le Master Buss n’introduit aucun compromis : vous avez toujours accès à tous vos bus et canaux.

La version 2.2 du logiciel a introduit le contrôle OSC des snapshots. La 3.0 étend les capacités de contrôle via OSC aux commandes de traitement des canaux.
Avec la possibilité de contrôler de nombreux aspects du traitement des voies et des bus, y compris l’égalisation et la dynamique, cette mise à jour apporte une grande souplesse lors de l’intégration de votre Série S avec des systèmes de télécommande externes.

La version 3.0 ajoute la compatibilité pour la conversion de la fréquence d’échantillonnage MADI sur les DMI-MADI-B et DMI-MADI-C. Le SRC permet aux S21 ou S31 de fonctionner à une fréquence différente de celle des appareils MADI connectés, offrant ainsi une flexibilité utile. Ceci est couramment utilisé pour l’enregistrement et les virtual soundchecks. Pour une compatibilité maximale, les modes MADI Hi-Speed et SMUX 96k sont tous deux pris en charge.

Le DQ Rack DiGiCo.

La compatibilité avec le DQ Rack Dante, un Stage Rack compact à hautes performances de 48 entrées et 24 sorties, est également incluse.
Connecté à votre console de la série S via une carte DMI Dante64@96, il permet une expansion peu coûteuse, parfaite pour les applications de tournée et d’intégration.

Le Dante est couramment utilisé pour les installations fixes et les solutions AV. La prise en charge de la gamme présente et à venir de racks Dante par les consoles S21 et S31 est une étape importante et ouvre ces consoles à davantage de marchés et d’opportunités.

La série S utilise désormais les GPIO, les modèles S21 et S31 étant dotés d’un GPI ¼“ et d’un GPO ¼“ à l’arrière pour la connexion à des dispositifs externes. Les GPI peuvent être utilisés pour déclencher un Snapshot spécifique, ou pour déclencher le Snapshot précédent ou suivant.
Les GPO sont couramment utilisés pour déclencher des dispositifs externes avec une simple fermeture de contact. L’ajout d’un message GPO à vos snapshots de la série S offre des options d’intégration simples car les contacts peuvent être programmés pour s’ouvrir ou se fermer avec chaque snapshot. Lorsqu’un Snapshot est déclenché, vous pouvez par exemple utiliser un message GPO pour lancer une séquence lumière spécifique.

La S21.

L’égalisation dynamique est un traitement puissant intégré aux canaux qui permet de contrôler la quantité d’égalisation appliquée à un signal, en fonction du niveau de ce dernier. Cette fonction est souvent utilisée pour résoudre des problèmes audio tels que l’effet de proximité, ou pour dé-esser un signal. La V3.0 ajoute la possibilité de grouper cette fonction sur plusieurs canaux, ce qui permet de gagner du temps lors du mixage d’un grand nombre d’entrées similaires qui nécessitent toutes un traitement semblable.

Lors du mixage, il est pratique d’avoir une seule commande de tap qui définit le temps de tous vos délais. Avec la V3.0, l’effet Ten Tap Delay peut désormais être ajouté au Global Tap Delay. Ainsi, quel que soit l’effet de délai interne que vous utilisez, vous avez toujours accès au contrôle dont vous avez besoin.

Enfin, comme tous les canaux du S21 et du S31 sont des flexi channels (c’est-à-dire qu’ils peuvent être soit mono, soit stéréo), l’extension logicielle optionnelle permet de traiter jusqu’à 120 entrées sur les 60 canaux stéréo, et 48 voies de traitement de sortie sur les 24 groupes ou auxiliaires stéréo. Il comprend également le bus Master mentionné précédemment (y compris les nouvelles configurations LCR et LRM) et une matrice standard 10 x 8.

Le directeur général de DiGiCo, Austin Freshwater.

« Notre objectif est de toujours donner à nos consoles une longue durée de vie et de maximiser le retour sur investissement », déclare Austin Freshwater, directeur général de DiGiCo.
« Nos mises à jour permettent à nos consoles non seulement de répondre aux besoins des mixeurs, mais également d’anticiper ce qui sera nécessaire à l’avenir, ce qui signifie que vos consoles ont toujours une longueur d’avance.

C’est exactement ce que nous avons fait avec la version 3.0 de la série S, qui non seulement augmente considérablement le nombre de canaux de la S21 et de la S31, mais ajoute des fonctions vraiment utiles qui lui permettront de conquérir de nouveaux marchés. »

La version 3.0 est gratuite pour tous les propriétaires de S-Series et est disponible sur www.digiconsoles.biz

Pour acheter le pack d’augmentation du nombre de voies, visitez la boutique DiGiCo

 

L-ISA, l’hyperréalisme du Resorts World Theatre

0

Ouvert récemment, le Resorts World Theatre, d’une capacité de 5 000 places, exploité par Concerts West / AEG Presents, a déjà accueilli en résidence Carrie Underwood, Katy Perry et Luke Bryan, faisant de ce tout nouveau complexe du Strip, un lieu incontournable pour la musique.
En outre, ce qui le distingue de toutes les autres salles de spectacle de Las Vegas – et sans doute du monde entier – c’est le son. Le Resorts World Theatre comporte la première installation fixe L-ISA de Las Vegas. Plus de 200 enceintes forment un environnement sonore immersif qui se distingue sur le Strip, et pourtant comme chacun sait, Vegas a déjà beaucoup vu – et beaucoup entendu.

Le Resorts World Theatre, 5 000 places assises, la dernière étant à 45 mètres de la scène, et une magnifique configuration 14.1 avec une déploiement L-ISA Scene de 7 fois 14 K2. Enjoy !

La société montréalaise Scéno Plus a été chargée de la conception du théâtre et en a supervisé les choix techniques, tandis que Solotech, fournisseur certifié L-Acoustics, a intégré le système audio 14.1 avec l’aide de l’équipe applications L-Acoustics.
Le système se compose d’une configuration L-ISA Scene de sept lignes de quatorze enceintes K2 réparties sur toute la largeur de la scène, de deux lignes de renfort pour les extérieurs de douze Kara et de deux lignes centrales de huit subs KS28 chacune.

Vingt-quatre subs KS21 sont placés sous la scène, et 16 coaxiaux 5XT de cinq pouces sont positionnés sur le rebord de la scène, fonctionnant comme des front-fills spatiaux grâce au nouvel algorithme L-ISA. De nombreuses enceintes A10i Wide renforcent le lointain et délivrent sept canaux de surround à chacun des trois balcons, avec des A10i supplémentaires dans la cabine d’éclairage.

Une combinaison de contrôleurs amplifiés LA12X, LA4X et LA2Xi pilote le système, qui utilise le nouveau processeur L-ISA II. C’est même la première installation permanente de cette matrice immersive. Enfin, 11 processeurs P1 sont installés pour permettre la gestion voire la conversion d’AVB, AES/EBU et audio analogique avec une distribution redondante d’un signal aligné dans le temps.

François Blais, vice-président technologie et équipements spécialisés chez Scéno Plus.

« Le client cherchait un atout, quelque chose qui distinguerait le lieu de tout ce qui existe à Las Vegas, ce qui n’est pas une tâche facile », explique François Blais, vice-président technologie et équipements spécialisés chez Scéno Plus. « Nous aurions pu simplement essayer d’améliorer la qualité du son, mais nous voulions aller plus loin et créer une meilleure expérience sonore. C’est ce que L-ISA peut faire. »
La décision a été prise après que M. Blais et son équipe aient assisté à une démo du système L-ISA chez Solotech à Montréal.
De là, ils ont coordonné avec le vice-président de la R&D de Solotech, Frankie Desjardins, et André Pichette, de L-Acoustics, la conception et la configuration du système afin de l’adapter au nouveau Resorts World Theatre.

Une partie importante du travail sur place a consisté à traiter la salle. Il s’agissait notamment d’appliquer des absorbeurs aux murs et au plafond et de procéder à certains ajustements architecturaux, comme la modification de la forme du bord avant des balcons pour éviter les réflexions. « Avec 98 enceintes dans le seul système principal, nous délivrons beaucoup d’énergie à la pièce, nous avons donc dû mesurer soigneusement sa réponse », explique-t-il.

La salle et ses deux balcons depuis la scène. Remarquez l’extrémité du 1er balcon, on voit clairement des absorbeurs beiges fixés face au système.

Ce qu’Aaron Beck, directeur du développement commercial et ingénieur principal chez Solotech, l’intégrateur du projet, a trouvé le plus remarquable dans la mise en œuvre du système L-ISA, c’est qu’elle semblait presque habituelle. Il s’agissait de la première intégration du système par Solotech et il a trouvé le processus remarquablement simple, ce qui indique que le système L-ISA est en train de devenir aussi courant que les systèmes de sonorisation conventionnels en matière d’installation.

Aaron Beck, directeur du développement commercial et ingénieur principal chez Solotech.

« Notre division Touring avait une certaine expérience de l’utilisation de L-ISA, mais c’était la première fois que nous intégrions cette technologie », explique-t-il.
« Ce qui était différent cette fois-ci, c’est que les nouvelles versions d’installation des enceintes A Series étaient disponibles, remplaçant les X8 et X12 pour les surrounds arrière et les rappels dans notre design précédent.
Par conséquent, nous avons pu réduire le nombre total d’enceintes, ce qui a permis au client de faire des économies.
Le nouveau processeur L-ISA II est également plus puissant et permet d’offrir une expérience immersive jusqu’aux premiers rangs via les lip fills. C’est un système fantastique qui offre une expérience exceptionnelle à tout le public dans la salle. »

Beck ajoute que l’installation a été facilitée par l’interopérabilité de L-ISA avec le réseau AVB. « Le fait d’avoir les amplificateurs du système principal sur une passerelle, directement au-dessus des enceintes, a été extrêmement bénéfique car nous n’avons pas eu besoin de placer les 60 amplis dans une salle située à deux étages de là.
cela a permis de réduire considérablement le métrage des câbles, des gaines et le temps d’installation », explique-t-il. « L’audio en réseau est devenu la norme pour la distribution des signaux. Il offre une solution plus simple, un son magnifique, et permet de rester entièrement en numérique de la console aux amplificateurs. »


Carrie Underwoods une des premières artistes à s’être produite dans le Resorts World Theatre.

Le résultat est une expérience exceptionnelle pour tout le monde. « Lorsque vous êtes assis dans le théâtre, vous pouvez avoir une conversation normale avec la personne à côté de vous, même si la musique est en train de jouer », dit M. Blais.
« Le système L-ISA permet au son de respirer plutôt que tabasser. Et bien qu’il s’agisse du septième projet que nous avons réalisé à Las Vegas depuis 2006, c’était notre premier avec L-ISA, et nous sommes très fiers du résultat. C’est merveilleux de voir les ingés que nous accueillons découvrir L-ISA et s’essayer à de nouvelles façons de restituer la musique. »

De gauche à droite : Bobby Reynolds, Senior Vice President, AEG Presents Las Vegas; Scott Sibella, President, Resorts World Las Vegas; John Meglen, President & Co-CEO of Concerts West; Olivier Berthiaume-Bergé, President and CEO, Scéno Plus; Scott Sugden, Head of Product and Technology Marketing, L-Acoustics; Cédric Montrézor, Executive Director of Application Projects, L-Acoustics et Audrey Neustadter, Global Director of Communications, L-Acoustics.

Le vice-président senior d’AEG Presents, John Nelson, n’hésite pas à souligner que l’adoption de la technologie L-ISA par le Resorts World Theatre est une grande « victoire » à Las Vegas pour la nouvelle salle et ses exploitants. « Lorsque les plus grandes superstars se produisent dans le lieu le plus récent et le plus moderne du Strip de Las Vegas, le système de sonorisation doit être le meilleur du monde », explique-t-il.
« L-Acoustics a porté l’audio à un niveau complètement inédit, offrant aux spectateurs du Resorts World Theatre une expérience audio totalement immersive et une nuit de divertissement ultime. »

Le Resorts World Theatre est le joyau de la nouvelle infrastructure et s’ajoute aux systèmes son L-Acoustics déjà installés dans les deux clubs du complexe, le AYU Dayclub et le Zouk Nightclub, ainsi que dans les restaurants et les bars FUHU et RedTail.

Plus de détails sur L-ISA, Scéno Plus, Solotech et AEG Presents

 

Le Cabaret du bout des prés scintille en Chauvet

0

Quiconque a déjà fréquenté ce cabaret magnifiquement champêtre dans son écrin de 17 hectares au cœur de la vallée de Chevreuse garde en mémoire un endroit magique où la gastronomie enchante les papilles en appréciant l’incroyable histoire du French cancan racontée en musique et chorégraphie.

Les murs de pierre et poutres d’origine de cette étable du XVIIe siècle, où se produisent les revues de cabaret, ramènent les hôtes à une époque antérieure plus rustique, tout en offrant une toile de fond à des spectacles plus contemporains et exubérants.

Tristan Mouget de Dont Give Up a étudié un kit lumière qui intègre 70 projecteurs Chauvet Professional pour souligner le cadre et offrir aux équipes de production des options créatives.
Pour accompagner la performance des chanteurs, danseurs et acteurs professionnels avec précision, l’équipe de Dont Give Up, qui crée ses propres chorégraphies et costumes, a souhaité utiliser des projecteurs à leds de grande qualité, capables d’un rendu de couleurs réaliste.

Ces critères ont guidé leur choix vers des luminaires Chauvet Professional. « En ce qui concerne les produits installés dans ce lieu, Chauvet était un choix naturel », dit Tristan Mouget. « L’entreprise est incontournable, le rendu de couleurs de leurs produits est excellent, et la politique tarifaire tout à fait correcte. »


Une collection de 30 Rogue Rl BeamWash joue un rôle primordial dans la nouvelle installation. Tristan Mouget souligne que plage étendue du zoom (de 3,4° à 67,7°) donne une grande souplesse aux designers pour diversifier les tableaux et s’adapter aux spectacles.
Grâce à la taille compacte de ces lyres, l’équipe peut les installer où bon lui semble et bénéficier d’une grande diversité d’angles d’attaque. Un autre produit déterminant au format discret, l’Ovation Cyc lFC, contribue à créer des tableaux arc-en-ciel qui donnent vie à la scène.

Le kit est complété par 14 COLORado Q-15, tandis que 11 Maverick Force S Spot, 3 Maverick MK2 Profile et un Force 1 délivrent le flux nécessaire pour éclairer les nombreuses actions saisissantes du show.


Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Audio-Technica lance le système In-Ear ATW-3255

0

Audio-Technica présente son nouveau système de retour personnel (IEM) sans fil de la Série 3000, ATW-3255, une solution abordable et solide, qui offre le très apprécié casque in-ear ATH-E40, une qualité audio et des caractéristiques professionnelles.

La série 3000 IEM a été conçue à partir de notre système de microphones sans fil Série 3000 et inclut le très apprécié casque de monitoring in-ear ATH-E40, équipé de transducteurs bénéficiant de la technologie exclusive Dual-phase Push-pull. La série 3000 IEM saura satisfaire tous les artistes et techniciens du spectacles par sa simplicité d’utilisation, sa transmission RF fiable, et ses performances audio exemplaires.

Le système 3000 IEM complet, récepteur, écouteurs et émetteur.

Ce nouveau système est constitué d’un transmetteur rackable à large écran OLED et contrôles en façade et d’un récepteur pocket doté d’un ampli casque très performant.
La Série 3000 IEM sans fil offre une largeur de bande exceptionnelle (138 MHz), disponible dans les bandes de fréquences DF2 (470 – 608 MHz) et EG2 (580 – 714 MHz), et garantit une transmission RF stable grâce à la diversité d’antenne, et elle fonctionne en stéréo ou mono avec contrôles de la balance et du mixage individuel.

La face arrière disposant d’un port réseau pour Wireless Manager et d’une paire d’entrées symétriques.

Avec le logiciel Wireless Manager de Audio-Technica, le système peut être piloté et contrôlé via le réseau. Le système propose de plus un mode CUE qui permet à l’ingénieur du son d’écouter plusieurs canaux IEM depuis un seul récepteur. En outre grâce au mode 3000 Link, le système est compatible avec les composants micro de la Série 3000 sans fil.

La polyvalence, qu’elle soit d’un point de vue du fonctionnement ou du son, est au cœur de la série 3000 IEM, ATW-3255, avec en particulier le contrôle personnalisé du gain, de la balance, de l’égalisation, et de la limitation.

Par ailleurs, le système est capable d’effectuer un scan RF pour déterminer un plan de fréquence sans interférences ou intermodulation de 3ème ordre et de le déployer vers tous les transmetteurs connectés au réseau.

Alimentés par 2 batteries au format standard AA, les récepteurs sont compatibles avec les stations de charge double emplacement ATW-CHG3(N) (vendues séparément) et offrent une autonomie allant jusqu’à 7 heures avec des accus NiMH.

D’autres informations sur le site Audio-Technica

 

Les Dalis 860 Robert Juliat éclairent le cyclo de Drawn to Life

0

Drawn to Life, la première collaboration entre le Cirque du Soleil, Walt Disney Animation Studios et Walt Disney Imagineering, a ouvert ses portes à Disney Springs, en Floride, où les cycliodes à 8 teintes de leds Dalis 860 Robert Juliat éclairent un impressionnant cyclorama de 24 m x 14 m.

Dans Drawn to Life, la scène se transforme en table d’animation géante où les dessins prennent vie. L’art de l’animation classique de Disney est réinterprété grâce au design et aux costumes novateurs du Cirque du Soleil, aux performances acrobatiques et aux chorégraphies éblouissantes, le tout combiné à une toute nouvelle animation de Disney et à une musique originale. Drawn to Life est le nouveau spectacle permanent de Disney Springs, où la précédente production du Cirque du Soleil a été présentée pendant 18 ans.


Le concepteur lumière Martin Labrecque, basé à Montréal, utilise 58 wash wall asymétriques Dalis 860 (300 W de leds) pour le spectacle. Ces luminaires assurent une couverture puissante et homogène et une grande variété de couleurs pastel et saturées.

« J’ai déjà utilisé des Dalis sur un opéra, mais c’est la première fois que j’utilise ce modèle asymétrique », déclare Labrecque. « Je suis assez fan des produits Robert Juliat en général et les foot light m’avaient impressionné.
Mais pour ‘Drawn to Life’, j’avais un cyclo géant à couvrir, placé derrière plusieurs plans scéniques et je devais obtenir toutes les couleurs que je voulais utiliser.

Les Dalis 860 sont puissants et lumineux et l’optique est si bonne que j’ai décidé de tout miser sur eux. Le cyclo était l’a pièce maîtresse de ma conception, et nous avons construit un rig de premier ordre autour de lui. »
Environ la moitié des Dalis 860 sont montés en haut du cyclo pour éclairer l’énorme toile de fond comme une boîte à lumière pour rétroéclairer les scènes. Les autres se trouvent au sol pour éclairer le cyclo de face.

Labrecque explique que l’animation multiplans classique, dans laquelle plusieurs couches d’éléments étaient tournées sur du verre pour donner un aspect tridimensionnel aux scènes animées, a inspiré les techniques d’éclairage. « Il y a quatre ou cinq pistes devant le cyclo, ce qui nous permet de superposer des tableaux scéniques, comme pour le tournage d’une animation multiplans.


Nous pouvons éclairer les tableaux de face pour qu’ils soient opaques ou les éclairer via le cyclo pour qu’ils soient translucides. Et nous pouvons changer leur couleur. Les Dalis 860 nous donnent la puissance dont nous avons besoin pour faire tout cela : Même lorsque nous utilisons des couleurs saturées sur plusieurs couches devant le cyclo, il nous reste encore de la lumière. »

Un autre Dalis 860 est monté sur une structure mobile afin de pouvoir le positionner en fonction du besoin. « Nous pouvons faire d’intéressants gradients de couleurs avec cette lumière », note Labrecque. « Dans la séquence ‘Rêves de couleurs’ sur les artistes qui ont peint les cellules d’animation, nous créons un gradient de huit ou neuf couleurs sur le cyclo géant. »

Drawn to Life a ouvert ses portes en novembre dernier, et Labrecque rapporte que les Dalis 860 « ont fonctionné parfaitement, sans aucun problème, à une cadence de dix spectacles par semaine ».

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Audix A231 Born in the USA

0
Audix A231

Entièrement conçu et fabriqué aux USA, le dernier né des vrais micros à condensateur et très large capsule d’Audix, se nomme le A231. Cardioïde et dépourvu de tout raffinement comme un choix de polarité, un coupe-bas ou encore un atténuateur, il mise tout sur des performances d’un très bon niveau et une qualité de fabrication et de matériaux de premier plan.

La capsule d’un diamètre de 1,3” et dorée à l’or fin est montée sur une suspension élastomère et est protégé du vent et des plosives par l’emploi d’une double grille de finesse différente au milieu de laquelle se trouve une mince couche de mousse.

L’électronique embarquée n’emploie pas de transformateur et offre des performances équilibrées à la fois en termes de bruit équivalent à -12 dBA comme de SPL Max à 140 dB, le taux de distorsion n’étant pas indiqué par le fabricant.

La réponse en fréquence montre une légère préaccentuation au-delà de 1,5 kHz et ce jusqu’à 12 kHz, puis s’éteint avec une pente douce de 3 dB/oct.

La réponse en fréquence. Tout ce qu’il faut là où il faut.

Le grave bénéficie d’un coupe bas un peu plus raide mais laissant largement de quoi travailler, surtout en prise de voix où l’effet de proximité et la taille de la capsule donnent rondeur et assise.


La polaire de l’A231 avec à gauche les fréquences de 125 Hz à 1 kHz et à droite de 2 à 16 kHz. La réjection assez importante aidera les studios trop réfléchissants et facilitera surtout un emploi sur scène.

La polaire enfin, à part dans le grave et l’extrême aigu, prouve la très bonne atténuation par l’arrière et latérale de 500 Hz à 8 kHz.

Dernière bonne surprise, ce capteur est très bien placé au sein de modèles aux performances similaires mais aux marques plus exotiques. Vos oreilles feront le reste.

L’A231 dans son étui avec sa pince.

Pour plus d’infos sur le site Axente ou bien ici en anglais

 

Gad Elmaleh en tournée avec Alive, Laurent Lecomte et Robe Lighting

0

Gad Elmaleh de retour sur scène signe un nouveau one man show, plus personnel que jamais, intitulé « D’ailleurs » sous les projecteurs Robe choisis par son concepteur lumière Laurent Lecomte.

Le soir de la captation au Palais Des Sports, 50 LedBeam sont ajoutés au kit pour l’éclairage public

L’humoriste multiplie les dates dans toute la France, avec notamment en début d’année, une résidence de plusieurs jours au Dôme de Paris – Palais des Sports en février puis en juin dernier où une captation TV a été réalisée.

La face avec au centre, entouré d’esprits, le Forte contrôlé par RoboSpot

Entièrement équipé d’un kit de projecteurs motorisés et de barres led Robe, Laurent Lecomte – concepteur lumière de Gad Elmaleh depuis plus de 15 ans – est accompagné de Mathieu Leblon, Charlotte Huard, Jérôme Cauchy à la poursuite et Valentin Lemarquier pour la gestion des réseaux.

À la demande de l’artiste, l’éclairage choisi pour le spectacle est globalement très épuré, et utilisé de manière statique, sans aucune variation de couleur : « Le design Lumière est ici utilisé comme un éclairage de théâtre. Il met en lumière l’artiste et il fait office de décor tandis qu’un éclairage plus dynamique est utilisé en première partie de spectacle. » nous précise Laurent.

Un écrin pour l’artiste réalisé par les barres de leds Tretra2

Fourni par le prestataire Alive, le kit lumière se compose de 20 projecteurs motorisés ESPRITE, 1 FORTE et de 21 x barres de leds Tetra2.
« Je cherchais des projecteurs compacts, puissants et silencieux… Mon choix s’est très vite arrêté sur les ESPRITE. Et pour dessiner graphiquement l’espace, le choix des Tetra2 me semblait parfaitement approprié ! »

La face et les contres, utilisent les 20 ESPRITE tandis que les barres de leds Tetra2 sont directement posées au sol, en fond de scène et côté cour / jardin, pour habiller l’espace autour de l’artiste.
Pour la captation TV réalisée en juin dernier au Palais des Sports, 50 x LEDBeam 150 ont été ajoutés pour éclairer les spectateurs et créer plus de dynamique au spectacle.

Le système de poursuite RoboSpot

Caché aux yeux du public, un système de poursuite RoboSpot (aussi appelé « mobylette » par les utilisateurs) contrôlait un FORTE FS centré sur l’artiste.

Après plus de 50 dates à travers la France, Gad Elmaleh sera à Carcassonne, Colmar et Sollies Pont en juillet, à La Cigale de Paris les 9, 10 et 11 septembre et à Montréal le 30 octobre.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

DPA lance le 4055, son 1er micro pour grosse caisse

0

DPA Microphones, premier fabricant de solutions microphoniques haut de gamme, dévoile le 4055, un micro dédié à la grosse caisse. Différent des micros de grosse caisse traditionnels, ce nouvel ajout à la gamme de produits DPA est une solution microphonique qui n’est pas préconçue pour un son spécifique, ce qui permet aux ingénieurs du son de façonner le son exactement comme ils le souhaitent.

Le micro a été rigoureusement testé pour fonctionner dans un grand nombre de styles musicaux comme la pop, le rock, le jazz, le folk et d’autres genres. Il est conçu pour résister aux contraintes de la vie en tournée et fonctionne aussi bien en studio.
Destiné à être utilisé spécifiquement pour la grosse caisse, le 4055 délivre le célèbre son DPA en restituant le son fidèle et précis de l’instrument.

Le micro offre également une réponse en fréquence linéaire, à la fois dans l’axe et hors axe, ce qui se traduit par un son compact, naturel et très défini. Le bas est puissant et permet d’obtenir le meilleur résultat possible pour le batteur, et la gestion des médiums est plus facile que jamais.

La réponse en fréquence du 4055, un modèle du genre.

La forme du DPA 4055 est une autre particularité qui le distingue des autres micros de grosse caisse. Sa conception asymétrique permet de le positionner facilement lorsqu’il est glissé dans un fût de n’importe quelle taille, sans risquer de déchirer la peau. Il peut également être placé à l’intérieur ou à l’extérieur de la grosse caisse, ce qui permet de trouver rapidement et facilement le placement idéal.

De plus, le 4055 est doté d’un corps robuste et assez large et d’une couche de mousse anti-vent, placée devant la capsule, derrière la grille, pour faire face aux turbulences acoustiques qui se produisent devant l’ouverture de la grosse caisse. Tout ceci est réalisé sans compromettre la qualité sonore.

René Mørch

“Nous sommes très enthousiastes quant aux possibilités créatives et à la qualité sonore que ce nouveau microphone pour grosse caisse offre pour les applications live et pour les enregistrements « , déclare René Mørch, chef produit, DPA Microphones A/S.

 » Même si les gens se tournent vers DPA pour nos solutions miniatures, nous savons qu’ils ont également l’habitude d’utiliser un micro grosse caisse imposant capable de supporter des niveaux de pression acoustique élevés et d’atténuer le vent intrinsèque créé par le mouvement de la peau.

Nous avons pris tout cela en compte lors de la conception du micro grosse caisse 4055 et, en travaillant avec plusieurs ingénieurs tout au long du développement, nous avons créé une solution qui est à la fois imposante et discrète, et qui offre le meilleur son disponible sur le marché.”

La polaire du 4055 avec une réjection latérale très régulière à toutes les fréquences.

Ce nouveau micro pour grosse caisse possède les mêmes qualités que tous les micros directionnels DPA : une réponse linéaire dans l’axe et une courbe de réponse hors axe très maîtrisée. Grâce à cela, le son du 4055 peut être ajusté et modifié selon le genre de musique jouée.

À la différence des autres micros grosse caisse du marché, vous pouvez entendre la différence de son lorsque le micro DPA 4055 est placé à des angles différents sur la grosse caisse.
Comme il s’agit d’un micro à électret, il est très réactif et restitue un son clair et précis, même à des niveaux de pression acoustique très élevés. Le niveau de pression acoustique maximal mesuré à 10% de THD est de 164 dB et de 159 dB à 1%.


Le DPA 4055 ne se limite pas à la grosse caisse. Il fonctionne tout aussi bien sur d’autres instruments, tels que les amplis pour guitare électrique ou basses et les cuivres.

Sa réponse en fréquence linéaire et son aptitude à reproduire un son d’une qualité supérieure fonctionnent bien sur de nombreux types d’instruments.

Le prix de base de ce nouveau microphone est de 560 € HT. Le 4055 est disponible à partir du 1er juin 2022.

Pour écouter quelques kits complets ou grosses caisses seules, cliquez ici et mettez du son et regardez vos membranes !

Et d’autres informations sur le site DPA

 

100 GLP X4 Bar 20 et JDC1 sur la dernière tournée d’alt-J

0
Photo Matt Bishop

Les rockeurs indé britanniques alt-J ont récemment dévoilé leur nouvelle tournée album intitulée The Dream. Le collectif créatif FragmentNine, primé aux Knight of Illumination, conçoit leurs spectacles depuis 2014, et a, de nouveau, créé la scénographie du tout dernier.

Photos : Matt Bishop

En coopération avec Stephen Taverner, manager du groupe, ils ont adopté une direction complètement différente, comme en témoigne Jackson Gallagher, cofondateur de FragmentNine (F9). Le point commun de ces deux tournées est l’utilisation massive des X4 Bar 20 GLP.
Ils sont, cette fois, accompagnés de quantités de stroboscopes hybrides JDC1 mais selon une utilisation totalement différente. « Les X4 Bars sont de véritables « fers de lance ». Avec les JDC, nous les utilisons régulièrement », explique Jackson Gallagher.

Photo Matt Bishop

Cependant, Stephen Taverner avait imaginé une performance plus délicate et aérienne que le design de 2017. C’est ainsi qu’enveloppé dans plus de 1 500 mètres carrés de tissu de projection holographique, le groupe se produit à l’intérieur d’une boîte qui le transporte dans différents mondes tout au long de la soirée.

Ce dispositif a été mis en place par Jackson Gallagher et Jeremy Lechterman, cofondateurs de F9, ainsi que par Michael Hankowsky, vice-directeur de F9, suivant les instructions de Stephen Taverner. Du point de vue de la vidéo, après avoir sélectionné le tissu le plus approprié (du Hologauze-50 ) ils ont opté pour une projection avant et arrière, plutôt que pour de la LED, pour créer les hologrammes proposés par Stephen.

Photo Matt Bishop

Suite à des tests de projection chez Upstaging, le fournisseur d’équipements lumière et de vidéo pour la tournée, le rôle des leds a été relégué à un mur vidéo conventionnel situé derrière le cube.

M. Gallagher note que le groupe étant assez statique sur scène, le fait de le confiner dans une boîte crée une sensation légèrement nerveuse. Nous nous sommes efforcés de créer de petites vignettes par le biais de la lumière et de la vidéo afin de soutenir le sujet sans être trop « tape-à-l’œil ».

Bien qu’un peu plus de 100 GLP X4 Bar 20 et JDC1 assument la majeure partie de la charge de travail, leur importance ne saurait être surestimée. En dehors de quelques effets contenus dans la boîte, lies sont chargés de compléter la boîte holographique principale. « Bien qu’il y ait beaucoup moins d’éclairage que lors de la tournée précédente, le spectacle en dispose toujours d’un nombre important capable d’un fort impact », explique M. Gallagher.

Photo Matt Bishop

En termes de structures, il y a deux poteaux de but en forme de fer à cheval – l’un au fond de la scène, l’autre à l’avant-scène – tous garnis de X4 Bar 20, fonctionnant en mode monopixel (88 canaux) – avec des JDC sur les côtés et une autre grille de JDC1 est située derrière le mur LED. « Et elles sont vraiment percutantes », commente Jackson Gallagher.

Michael Hankowsky ajoute que tout fonctionne en mode monopixel et note la polyvalence et les fonctionnalités supplémentaires offertes par l’activation des différentes sections du JDC1. Celles-ci sont également utilisées comme effet de scintillement du mur LED à l’arrière.
Quant aux barres X4, elles ne se contentent pas de border le cube, elles sont utilisées de manière très créative. Sur quelques titres, nous en utilisons une section et nous les plaçons en diagonale pour des effets visuels, tandis que sur le titre « Matilda », nous utilisons les barres pour faire du rétroéclairage », explique-t-il.


Photo Matt Bishop

Le cœur du dispositif de contrôle est à nouveau fourni par les collaborateurs réguliers de Liteup Events, le cofondateur Mark Callaghan a par ailleurs occupé la fonction de chef d’équipe et le pupitreur de la tournée était Dave Singleton.

D’autres informations sur le site GLP

 

L’Immersif arrive chez Adamson avec la Fletcher Machine

0

Comme tous les grands fabricants de systèmes de sonorisation, Adamson dispose désormais de sa propre solution de spatialisation sonore par objet, la Fletcher Machine, présentée à l’ISE 2022 de Barcelone et à l’InfoComm de Las Vegas et due à une équipe française !


« Votre imagination est la limite de ce processeur »

Développement entièrement nouveau dans le mixage basé sur l’objet, l’Adamson Fletcher Machine utilise la localisation d’amplitude et de temps, de sorte que les objets sont clairement perçus là où ils se trouvent, offrant à l’auditeur une connexion plus directe avec la musique. Les signaux envoyés aux enceintes sont calculés du point de vue de l’objet, ce qui garantit la meilleure cohérence spatiale pour la plupart des positions d’écoute.

AVB/MADI ou Dante, double alimentation séparée et jusqu’à 128 entrées et sorties.

Le Stage Unit est un rack 19″ 3U, capable de traiter 64 ou 128 entrées et sorties. Le modèle compact Traveller peut gérer 32 ou 64 entrées, associées à 32 sorties.
Chacun d’entre eux est disponible avec des configurations matérielles fonctionnant en AVB/MADI ou Dante à 48 ou 96 kHz. Toutes les configurations maintiennent la latence au niveau étonnamment bas de 1,33 ms.

L’interface utilisateur conviviale et simple d’emploi est basée sur l’approche d’une table de mixage numérique et comprend un ensemble complet d’outils de mélange, y compris l’égalisation et la compression pour chaque objet, jusqu’à 4 départs auxiliaires et jusqu’à 8 VCA, le positionnement des enceintes en 3 dimensions, ainsi qu’une réverbération intégrée exclusive et de haute qualité avec un grand nombre de contrôles.

Une image à laquelle nous allons vite nous habituer, un déploiement de 5 lignes qui occupent la largeur de la scène, piloté par la Fletcher Machine.

La Fletcher Machine peut recevoir des messages OSC et MIDI, ce qui lui permet d’être contrôlée par des dispositifs externes. De même, elle peut être facilement interfacée avec des systèmes de suivi dynamiques pour accrocher avec précision les mouvements des objets. Le logiciel de commande à distance est disponible pour les systèmes d’exploitation Mac ou Windows.

La première sortie à l’ISE 2022 à Barcelone de la Fletcher Machine dans une salle de cinéma équipée pour l’occasion.

Nous avons pu écouter une démo dans une salle de cinéma proche de l’ISE et parler quelques minutes avec Arnault Damien qui, avec Olivier Sens et Sylvain Thévenard, est à l’origine de ce processeur et de sa déclinaison « allégée »

SLU : Comment en êtes-vous arrivés à collaborer avec Adamson?

Arnault Damien : Nous sommes trois avec Olivier et Sylvain au sein d’une société qu’on a créée et qui s’appelle Bespline. Nous avons été approchés par Adamson qui nous a fait une offre que nous avons acceptée.

Arnault Damien

Nous sommes désormais trois nouveaux collaborateurs de la marque canadienne avec en charge le développement de la Fletcher Machine, ou plus particulièrement son évolution puisqu’elle existe et marche déjà. On reste basé en France mais on ira régulièrement au Canada (sourires)

SLU : Qui fait quoi entre vous ?

Arnault Damien : Sylvain Thévenard est le principal développeur du front end, il tient les manettes de cette démo et est musicien. Il est tombé dans l’immersif dès 2013. Olivier Sens est également musicien, contrebassiste et un brillant développeur.

C’est même l’un de ses outils qui nous permet de développer la Fletcher Machine. Il fabrique les briques logicielles qui nous manquent pour développer la machine. De mon côté je m’occupe du cahier des charges, j’apporte mes connaissances sur l’acoustique et je créé le lien entre nous trois.

Jochen Sommer, Director of operations EMEA et Chef projet de la Fletcher Machine avec derrière lui sur la DiGiCo Sylvain Thévenard dans le noir de la salle de cinéma.

SLU : Il y a deux matrices…

Arnault Damien : Oui, la grosse qui, à l’instant où l’on se parle est en 4U (interview réalisée le 10 mai à Barcelone) mais va très vite se contenter de 3 et prendre l’apparence de la machine finale.
La Traveler est terminée et existe aussi en deux versions, la Entry avec 32 entrées et autant de sorties et la Full qui offre 64 entrées et toujours 32 sorties.

Le boîtier est peut-être destiné à évoluer mais le format très compact ne changera pas et offrira aux ingés son nomades, la possibilité de voyager légers en poids mais bien équipés question puissance de traitement.

Arnault Damien et Sylvain Thévenard avant la 1ère démo.

SLU : La grosse machine offre beaucoup plus…

Arnault Damien : C’est le but. Rackable et avec deux alimentations séparées, elle est faite pour les gros déploiements en 128 in et out, par exemple lorsqu’un théâtre veut faire de l’acoustique augmentée et du surround sur plusieurs balcons. On est aussi prêt pour gérer l’élévation. La démo ne le montre pas car on ne pouvait pas accrocher au-dessus du public, mais cela fonctionne très bien.

L’écran de la réverbération sur le soft de pilotage.

SLU : La réverbération va-t-elle évoluer vers un ensemble de moteurs flexibles ?

Arnault Damien : On y pense. Le mode convolution utilise des réponses impulsionnelles stéréo fixes. La réverbération qui s’appuie sur le moteur interne, peut être configurée en frontal, auquel cas deux poignées apparaissent dans l’interface pour régler son positionnement dans l’espace, mais également en surround 2D ou en immersif 3D et dans ce dernier cas, on règle également la hauteur.

SLU : L’ensemble est stable ?

Arnault Damien : Totalement. Le moteur et son logiciel fonctionnent depuis plus d’un an et l’été dernier nous avons sonorisé en immersif 70 dates de classique, un travail tout en subtilité pour renforcer sans que cela ne soit perceptible.

La version maison de la Fletcher Machine dite Traveler, parfaite pour les petites exploitations ou pour l’encodage. Petites mais pouvant tout de même atteindre 64 entrées et autant d’objets dans 32 sorties !

SLU : Fletcher Machine est plus processeur de diffusion que de création?

Arnault Damien : Non les deux. On a veillé dès la conception du soft de pilotage d’y incorporer un ensemble d’outils de création de trajectoires et en quelque sorte de show control, d’où la connexion avec les consoles en OSC et MIDI.

SLU : Comment gérez-vous les subs ?

Arnault Damien : Là où les autres s’interdisent de spatialiser le grave, nous avons décidé de le faire. Chaque sub est donc sur une sortie distincte. On indique au processeur où se trouve chacun d’entre eux pour que l’énergie rayonne en suivant le positionnement des objets.
Ce n’est pas une obligation, mais si on dispose d’une grande salle ou même en plein air, et on fait le choix de l’arc sub pour mieux répartir la pression, on remplace complètement l’arc sub traditionnel par un rayonnement choisi de l’énergie et accroché à l’objet. Notre façon de faire limite en plus au minimum la perte d’impact propre aux arcs sub.

La démo

Toute première de la journée et le premier jour de salon, la démo a permis de valider un rendu naturel avec une cohérence en phase évidente entre têtes et subs et, à l’oreille, aucun artefact ou manque de précision dans le rendu des transitoires. La dynamique semble totalement intacte. Les quelques mouvements ont aussi paru fluides et naturels.

Un exemple d’égalisation d’un objet.

Le démasquage des sources, un des points forts des systèmes de spatialisation par objets, semble aussi au rendez-vous mais on attendra de réécouter une configuration Adamson dans une salle plus large et avec un mixage réalisé sur ledit système pour nous prononcer.

La réverbération enfin nous a semblé bien pleine, naturelle et son potentiel paraît très important avec son algorithme mêlant convolution et générateur interne avec un désir de « pousser les murs ». Ici aussi on en saura plus lors d’une nouvelle démo ou une première opération en public.

Et pour plus d’informations sur la Fletchr Machine

 

Ed Sheeran, Mark Cunniffe, Ayrton sur la tournée Mathematics

0

Mark Cunniffe, le concepteur lumière et de production d’Ed Sheeran, a choisi d’éclairer l’actuelle tournée mondiale Mathematics, avec un kit lumière composé presque exclusivement de luminaires Ayrton IP65.
La conception utilise 138 Domino LT, 48 Perseo Profile et 22 Cobra, le nouveau luminaire à source laser lancé à Prolight+Sound. C’est la première fois que Cunniffe utilise des projecteurs Ayrton, et la première tournée du nouveau Cobra.


Le concept du show repose sur une immense configuration circulaire de centre stade, ouverte sur 360°, sans toit scénique, un grand écran vidéo circulaire au-dessus de la scène tournante et six mâts gigantesques maintenus en place par un système de câbles. Cet exploit de conception de production a été imaginé par Cunniffe et conçu par Jeremy Lloyd de Wonderworks et Rasti Bartek de Cundall.

« Ce type d’installation n’a jamais fait l’objet d’une tournée à une telle échelle », déclare M. Cunniffe. « Avec une conception aussi ouverte, il est important de ne pas créer de barrière entre l’artiste et le public avec l’infrastructure. Je voulais donc conserver des lignes épurées, sans équipe technique visible sur scène, et surtout, sans dispositifs anti-pluie. La norme IP65 était donc impérative pour tous les appareils que nous avons choisis. »

Les exigences de Cunniffe en matière de luminaire étaient également très précises et l’appel d’offres a été lancé longtemps à l’avance. « Ma liste de souhaits était claire et détaillée », explique-t-il.

« Je voulais un projecteur longue portée à leds, IP65, avec un zoom, un faisceau que qualité à champ plat, ainsi que des couleurs vraiment nettes et subtiles avec une gamme complète de CTO, CTB, moins de vert, etc. »

C’est à ce moment-là, en 2019, que Glyn O’Donoghue d’Ambersphere Solutions, le distributeur exclusif d’Ayrton pour le Royaume-Uni, a emmené Cunniffe rencontrer Chris Ferrante, PDG d’Ayrton, et l’équipe du siège d’Ayrton. « Ayrton a relevé le défi et a conçu un produit basé sur Huracán LT, mais conforme au classement IP65 et doté d’une grande capacité de projection », explique M. Cunniffe. « Ce produit est devenu le Domino LT, qui a répondu à tous mes souhaits. Il a été fantastique sur le show. »

Cunniffe a installé 138 luminaires Domino LT sur les 6 mâts où ils assurent l’éclairage principal. Six d’entre eux sont utilisés en poursuite de Sheeran : « Les produits Ayrton fonctionnent très bien avec le système FollowMe, de sorte qu’il n’y a pas de membres de l’équipe visibles sur ou au-dessus de la scène, ce qui contribue à maintenir les lignes épurées », explique-t-il. « Tout cela fonctionne d’une manière assez surréaliste ! »

Le reste des unités Domino LT fournit l’arrière-plan d’éclairage créatif : « Comme il n’y a pas de mur de fond de scène ou de structures arrière dans le cercle, les mâts supportent la face, les contres et latéraux, plus tous les éléments créatifs – c’est un plaisir complet à 360° !
Le spectacle est conçu pour apparaître différent sous tous les angles, mais brillant sous tous les angles. Je suis très satisfait du résultat. Et ce design épuré signifie qu’il n’y a aucune perte de places – les producteurs sont aux anges !

Domino LT a complètement changé la donne de mon point de vue de concepteur Il est conforme à la norme IP 65 (il n’y a donc pas de dôme de protection qui perturbe l’esthétique), il est doté d’un moteur LED très lumineux, de superbes graphismes, d’une optique propre et plate, d’un excellent rendu et d’une excellente qualité de couleur.
J’arrive à obtenir des tons chair vraiment superbes – c’est un outil créatif formidable, pas seulement une lumière puissante. Et il s’intègre très bien dans le design général, largement axé sur la vidéo. J’en suis incroyablement satisfait. »

Cunniffe a intégré 48 Perseo Profile au-dessus de la scène. « Je voulais une unité plus petite au-dessus de la scène, quelque chose d’un peu plus subtil que je pourrais cacher et intégrer aux lustres, et autour de la circonférence du halo (le mur vidéo circulaire central). Ils ont très bien fonctionné en conjonction avec le Domino ».

Le Cobra.

Pour compléter le trio de projecteurs Ayrton IP65, il a réparti 22 des nouveaux Ayrton Cobra à source laser autour du périmètre extérieur de la scène. « Nous avons tendance à les utiliser dans la dernière partie du spectacle après le crépuscule, lorsque l’atmosphère monte en puissance ! »

« Nous nous sommes donnés beaucoup de temps pour programmer car nous avons un artiste très dynamique sur scène, mais je suis impressionné par la façon dont le Perseo, le Domino et le Cobra se complètent.

Le Cobra a été la cerise sur le gâteau ! Je ne connaissais pas du tout ce projecteur. Chris me l’a montré lorsque je me suis rendu au siège d’Ayrton pour tester le Domino. Nous l’avons essayé à l’extérieur de l’entrepôt et je n’en revenais pas de la portée de l’appareil. Je savais qu’il serait superbe en bord de scène. Le produit était encore au stade de la recherche et du développement à ce moment-là, mais Ayrton a fait tout son possible pour me fournir le nombre d’unités dont j’avais besoin à temps.

Notre cahier des charges était le même pour tous les fabricants invités à répondre à l’appel d’offres mais Ayrton était le seul à proposer tout ce que je demandais pour chaque produit. C’est la première fois que je fais appel à Ayrton et je suis totalement convaincu par l’éthique de l’entreprise. Ils étaient vraiment heureux de collaborer. J’ai maintenant une relation de travail avec eux que je n’avais pas il y a quatre ans, et ils seront mon premier point d’appel pour les futurs spectacles. »


Tous les luminaires Ayrton ont été fournis pour la tournée par LCR avec Ryan Hopkins et Mike Oates comme responsables du projet, travaillant en étroite collaboration avec Glyn O’Donoghue d’Ambersphere Solutions. « C’est toujours un plaisir de travailler avec Mark, sa créativité n’a aucune limite », déclare Hopkins, et ce fut un plaisir de travailler avec Ayrton et Ambersphere pour réaliser ce projet.

Disposer d’un tel réseau de soutien pour un spectacle de cette envergure est tout aussi vital que les produits extraordinaires qu’ils fabriquent, et c’est pourquoi nous avons travaillé et continuerons à travailler avec eux pendant de nombreuses années encore.
C’est la première fois que je fais appel à Ayrton et je suis totalement convaincu par l’éthique de travail de l’entreprise. Ils étaient vraiment heureux de collaborer. J’ai maintenant une relation avec eux que je n’avais pas il y a quatre ans, et ils seront mon premier point d’appel pour les futurs spectacles.

Une fois les choix de luminaires arrêtés pour la tournée, nous avons décidé d’augmenter notre commande afin de rendre les mêmes produits disponibles en grande quantité pour d’autres spectacles. »
La très attendue tournée Mathematics d’Ed Sheeran affiche complet dans le monde entier et se rendra en Europe continentale cet été et en Australasie au début de l’année 2023. Quel que soit le temps, ces lumières sont destinées à voyager !

Concepteur lumière : Mark Cunniffe
Programmateur lumière : Alex Passmore
Opérateur lumière : Matt Jones
Opérateur vidéo : Ben Lapworth
Directeur vidéo : Phil Meek
Directeur de production : Chris Marsh
Prestataire lumière : LCR


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton