Le T1 Robe séduit les théâtres & opéras français

Dans la gamme de projecteurs à leds spécialement conçus pour répondre aux attentes spécifiques des théâtres, opéras, auditoriums et de la télévision, les T1 et T2 Profile poursuivent leur implantation dans les plus belles salles de l’hexagone.
A ce jour, 22 scènes prestigieuses ont choisi cette série de projecteurs pour la qualité de sa lumière et de ses couleurs additives.

Les opéras équipés

Le Corum – Opéra Berlioz (34)
Opéra de Lille (59)
Opéra de Limoges (87)
Opéra de Monte-Carlo (98)
Opéra de Saint-Etienne (42)
Opéra National de Bordeaux (33)
Opéra national de Lorraine (54)
Opéra national de Paris (75)
Opéra national du Rhin (67)


Les théâtres équipés

Auditorium – Orchestre National de Lyon (69)
Célestins, Théâtre de Lyon (69)
Centre Chorégraphique National – Ballet de Lorraine (54)
L’Azimut / Théâtre Firmin Gémier (92)
Maillon, Théâtre de Strasbourg (67)
MC2 : Grenoble (38)
Scène de Bayssan (34)
Théâtre des Sablons (92)
Théâtre d’O (34)
Théâtre du Chatelet (75)
Théâtre Jean-Vilar (94)
Théâtre Molière – Sète (34)
Théâtre National Populaire (TNP) (69)


Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Impact Evénement recherche un.e Agent Logistique préparatreur.trice

Pour assurer la gestion de la plate-forme logistique de ce loueur, prestataire de services pour l’événementiel, le spectacle et la TV, vous justifiez de 2 ans minimum d’expérience sur le terrain dans 2 des domaines suivants : Son / lumière / Structure / Vidéo.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Tuto Entretien du Clay Paky HY B-Eye K25

Le HY B-Eye est une évolution du B-Eye, une machine mise à jour, avec un flux lumineux doublé et une parfaite homogénéité des couleurs. Le K25 est par ailleurs équipé de leds RGBW Osram de 40 W (exploitées à 30 W) contre 15 W dans les B-Eye K10 / K20 avec un blanc à 6000K.
Avec sa galette d’environ 35 cm équipé de 37 sources LED et tout autant de lentilles, ce projecteur nécessite un entretien particulier qu’Anthony Chevallier, Technicien SAV chez Dimatec, nous présente pas à pas dans ce tutoriel.



Plus d’infos sur le site de Dimatec et sur le site de Clay Paky

 

Ayrton lance le Domino LT

Domino LT est le premier luminaire LED tout-terrain de la gamme « LT » (Long Throw) inscrit dans la série 9, la plus puissante d’Ayrton.
Conçu pour une utilisation intensive en extérieur dans des applications longue distance nécessitant une grande précision, Domino LT est capable de s’acclimater à tout type d’environnement climatique.
Il associe le design minimaliste de Domino Profile aux capacités de mélange de couleurs de Huracán Profile et à la résistance aux intempéries IP65 de Perseo.

La lentille frontale de 225 mm de diamètre de Domino LT produit un faisceau ultra-intensif avec un zoom de rapport 15:1, dont la plage s’étend de 3,5° à 53°.
Équipé d’un tout nouveau module de leds blanches haute efficacité de 1 000 W, le Domino LT annonce un flux lumineux 51 000 lumens à une température de couleur de 6700K.


Le système complexe de mélange des couleurs du Domino LT offre un double niveau de saturation CMY qui permet d’obtenir 281 trillions de couleurs (brevet en cours) avec un triple correcteur pour une température de couleur variable qui permet un ajustement précis de 2700K à 15000K et une amélioration significative de l’IRC. Il embarque aussi une roue de couleurs.

Vidéo de présentation

AYRTON – Domino LT – Presentation from Ayrton on Vimeo.


Doté de multiples outils optiques pour façonner la lumière, le Domino LT est équipé en standard d’un frost progressif linéaire, d’un frost léger et de deux prismes rotatifs : l’un est linéaire à quatre facettes et l’autre est circulaire à cinq facettes.

La section découpe permet un positionnement précis de chaque couteau sur 100 % de la surface. La section des effets comprend deux roues de gobos rotatifs superposées comportant chacune sept gobos, un iris à 15 lames, une roue à effets monochromatiques à positions multiples et une roue à effets RGB et CMY pour des effets multicolores uniques.

Ses caractéristiques de résistance totale aux intempéries ne constituent pas un obstacle à la maintenance, car la conception de Domino LT garantit toujours une accessibilité totale aux fonctions internes du projecteur.

Domino LT, conçu pour faire face aux conditions les plus extrêmes dans les stades et les grandes arénas sera présenté du 26 au 29 avril à Prolight+Sound, Hall 12, Stand D74-D75.
Pour coïncider avec la sortie de Domino LT, le luminaire original Domino sorti en 2018 sera rebaptisé Domino Profile.

Pour d’infos sur le site Ayrton

 

ProDay Tascam chez Arbiter France le 7 avril

L’équipe Arbiter organise, le 7 avril, une journée de formation aux nouvelles technologies d’enregistrement multipiste, reportage, cinéma, podcast… des nouveaux produits Tascam.

Vous êtes tous invités, techniciens, ingénieurs du son, podcasters, webcaster, youtubers, en présentiel exclusivement, dans les locaux d’Arbiter à Montevrain, à découvrir et acquérir, avec Jean-Marc Barsamian, chef produit audio pro, les connaissances nécessaires à l’exploitation des nouveautés.


– Portacapture X8 : enregistreur portatif multipiste haute résolution
– Mixcast 4 : console d’enregistrement de podcast
– Model : console de mixage et enregistreur*
– CA-XLR2D : adaptateur microphone XLR pour appareils photo hybrides
– TM-250U : microphone USB pour podcast avec sortie casque

Inscription préalable ici


Arbiter France – 22 rue Edouard Buffard – 77144 Montevrain

 

Découpe Prolights EclProfile CT+ à 6 teintes de leds

L’EclProfile CT+ est un corps de découpe LED doté d’un moteur constitué de 96 leds Luxeon de 3 W (288 W), un subtil mélange de 6 teintes (Red, Green, Blue, Royal Blue, Mint, PC Amber) pour projeter en couleurs et en nuances de blancs une lumière de haute qualité (IRC jusqu’à 97,6).

Pour garantir la concordance colorimétrique entre plusieurs découpes, chaque moteur de leds est individuellement calibré en Italie chez Prolights et accompagné de son rapport de calibration livré avec le produit.


La calibration chez Prolights.

L’utilisateur dispose de plusieurs modes de contrôle de la couleur. Au contrôle manuel, s’ajoutent en DMX-RDM, les modes RGB, HSI, CMY, XY et des présélections de couleurs. Les blancs sont réglables sur un canal DMX de 2 800 à 10 000 K.

Avec des fonctionnalités avancées comme l’émulation tungstène de la fonction Amber Shift, la correction des niveaux Green/magenta, le CTO virtuel applicable sur chaque teinte, le réglage de la fréquence d’alimentation des leds de 600 Hz à 25 kHz pour éviter le scintillement, cette découpe est à même de séduire tout type de marché : studio TV, théâtre, prestataire événementiel…

Le moteur de leds Luxeon.

A ce corps de découpe, s’adaptent 8 optiques fixes (5°, 10°, 14°, 19°, 26, 36, 50 ou 70 °) et 2 zooms (15 – 30 ° / 25 – 50 °). C’est à vous de choisir car ce corps de découpe est livré sans optique.

Disponible également en version IP65, L’ElcProfile CT+ complète une gamme qui intègre une version 4 couleurs de leds EclProfile FS, deux versions LED blanche 3200 ou 5600 K EclProfile FW et une version blanc variable source LED blanc variable ELCProfile FWVW

Vidéo de présentation :


Plus d’infos sur le site ESL

 

MMJ joue dans une galaxie, étoilée par les GLP KNV Dot

Après avoir été le fidèle éclairagiste de My Morning Jacket (MMJ) pendant 15 ans, n’importe quel concepteur pourrait être pardonné d’être à court d’idées nouvelles.
Ce n’est pas le cas de Marc Janowitz qui, loin de manquer de ressources, a récemment commencé à utiliser les tout derniers KNV Dot à leds de marque GLP.

« La première fois que j’ai utilisé des X4 [impression] c’était en 2012 pour MMJ et j’ai ensuite continué à les utiliser comme solution en cas de problèmes », explique-t-il. « Avant cela, j’avais déjà utilisé le 120 Zoom, et le X4, avec sa source RGBW homogène, avait déjà marqué le tournant dans l’offre des wash à LED. »

Actuellement, Marc Janowitz privilégie le KNV Dot qu’il a également utilisé pour les Black Pumas. Les KNV sont interopérables, ils peuvent être utilisés indépendamment, ou combinés, et ce de manière fluide, pour créer des tableaux impressionnants.

Logé dans un boîtier IP54, le KNV Dot comprend une led centrale hyper blanche de 30 W entourée de 16 LED RGB de 0,5 W, ce qui lui permet d’être utilisé comme une surface pixels mappée, un stroboscope, un blinder ou un wash.

Il possède par ailleurs un générateur de patterns DMX offrant des bibliothèques d’effets multiples et des options graphiques.
Pour MMJ, les KNV Dot composaient la partie essentielle du design qui utilisait également de multiples stroboscopes hybrides GLP JDC1, des barres led X4 Bar 20, des X4 Wash et le minuscule impression X4 S.

Après le COVID, le groupe a repris sa tournée dès l’automne pour présenter son album Waterfall II récemment sorti, mais aussi un tout nouvel album éponyme qui a donc été intégré au spectacle.
Le design était initialement destiné à des salles de style « hangar » d’une capacité de 10 000 à 12 000 personnes maximum et de 3 000 à 4 000 personnes minimum. Le pont le plus haut devait être suspendu à 12 mètres et à 8 mètres au plus bas, afin de pouvoir accueillir six formes géométriques centrales installées en diamant et constituées chacune de six barres GLP impression X4 Bar 20.

Marc explique : « La disposition des diamants était modulaire et donc chaque diamant était isolé du suivant. Cette modularité laissait donc beaucoup d’espaces vides entre eux et je voulais remplir ces espaces. Nous avons donc décidé d’utiliser 120 x KNV Dot pour remplir ces espaces négatifs d’une manière beaucoup plus organique, comme un champ d’étoiles scintillantes. »

« L’anneau RGB extérieur ayant une puissance lumineuse tout à fait supportable, était programmé pour scintiller en fond de scène tout au long du spectacle. L’appareil permet également de faire grandir la LED blanche du centre comme on le souhaite. Ça la fait passer d’une étoile scintillante à une supernova, comme un blinder pour les spectateurs. D’ailleurs cette LED blanche concurrence celle des JDC1 et les deux appareils fonctionnent très bien ensemble ».

GLP JDC1

Marc Janowitz disposait en effet d’un ensemble de 14 x JDC1 dans son kit : un au centre de chaque diamant, plusieurs à contre au sol et un autre au milieu de la scène. « Les JDC fonctionnent soit avec les Dot, soit en opposition avec eux. Si je marque les rythmiques, j’alterne entre les deux types d’appareils. On peut ainsi obtenir un bel effet global c’est-à-dire un champ d’étoiles colorées qui créent comme un effet d’aurore boréale », explique-t-il.

Le groupe a tout de suite adhéré. « Ils les ont adorés », confie-t-il. « Ils les ont vus pour la première fois lors des répétitions et ont été stupéfaits par ces rayons complètement fous qui donnent l’impression aux lumières de flotter dans l’espace comme une Voie lactée. »

« Les Dot se détachent des diamants grâce à leur position sur des bras d’extension de 50 cm, 1 et 2 mètres. Leur emplacement a d’abord été choisi au hasard, puis j’ai demandé à mon assistant, Jacob Wesson, de les prendre en charge pour qu’ils s’insèrent au mieux dans le design global.
Il y en a également sur des pieds de micro situés derrière le groupe et à des hauteurs aléatoires pour créer comme des grappes un peu partout. » Pour les plus petites salles, lorsque les diamants ne peuvent pas être installés, les bras sont positionnés sur trois chariots présents sur scène.

En résumé, Marc Janowitz déclare : « Je suis toujours attiré par les produits GLP que l’on peut accrocher ou suspendre de manière fantaisiste et le plaisir visuel offert par le KNV Dot est toujours au rendez-vous. »
L’ensemble du kit a été fourni par Pulse Lighting et des projecteurs Dot supplémentaires ont été procurés par Gateway Productions.

D’autres informations sur le site GLP

 

Cours universitaire d’ingénierie du son avec RCF et Unimore

RCF présente la 10e édition du cours universitaire d’ingénierie du son, qui se tiendra de mai à octobre 2022. Des racines de l’électroacoustique à la conception complète de projets audio live basés sur des études de cas réels, le cours est développé sur 105 heures de leçons en e-learning en langue anglaise et de travaux pratiques dans les locaux de RCF en Italie avec les meilleurs experts.

Ne tardez pas, la date limite d’inscription est fixée au 6 avril à 13h00.

L’objectif principal est de fournir aux ingénieurs du son une connaissance spécifique des technologies de pointe liées au son, aux transducteurs et aux systèmes de diffusion et de leurs applications sur le marché professionnel. Un projet de référence international réalisé par les ingénieurs de RCF servira de guide d’étude à suivre pendant le cours.

Organisé en modules d’apprentissage en ligne, le cours emmène les participants à travers les bases des composants électro-acoustiques comme les transducteurs, les amplificateurs et les processeurs numériques jusqu’à la conception d’un projet audio complet basé sur une étude de cas réelle.

Tous les contenus techniques fournis dans ce cours universitaire seront complétés par l’expérience concrète des laboratoires de RCF. Le cours est organisé par le département des sciences et méthodes pour l’ingénierie de l’Université de Modène et Reggio Emilia, en collaboration avec RCF.


Les sujets d’apprentissage sont regroupés en quatre modules comme suit :

– Acoustique environnementale pour les espaces intérieurs-extérieurs, y compris les méthodes de conception et de simulation.
– Transducteurs et systèmes de diffusion, y compris les lignes, les clusters et les configurations point source.
– Électronique : analyse des circuits, filtres, amplificateurs et DSP.
– Conception de systèmes sonores, y compris des expériences pratiques de mesures, de tests d’écoute et de calibrage.


Langue : Le cours se déroulera en anglais.
Nombre de participants : Max. 40 personnes, sélectionnées par le comité du cours sur la base du CV et des informations fournies.
Prérequis : Diplôme universitaire ou de fin d’études secondaires avec une expérience dans le secteur, ainsi qu’une bonne connaissance de l’anglais.
Coûts : Les frais de participation seront couverts par le parrainage de RCF SpA.
Frais d’inscription à Unimore : 750,00 Euro (y compris les taxes locales).


Téléchargez l’appel à candidature pour le cours


Et pour plus d’informations www.soundengineering.unimore.it

Dimatec présente ses nouveautés

La D9 Avolites, le méga Aurea De Sisti, la Mini LEDko Coemar, la minette surdouée DASH DMG, l’écran inclinable Screentec… Les nouveautés des marques distribuées par Dimatec sont innovantes et séduisantes.

Avolites D9

C’est la D9 Avolites qui accapare d’entrée toute mon attention. Après avoir usé de mon regard durant des mois toutes les brochures sur cette nouvelle console, je peux enfin poser mes doigts dessus. Pour une présentation complète de la console, c’est ici.
Elle est encore plus belle en vrai et au fur et à mesure de sa prise en main, il est vite évident que des opérateurs et concepteurs lumière ont activement participé à la conception de la Diamond 9.

La D9_215 à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’une console haut de gamme.

Le hardware est truffé de détails qui facilitent la vie et rendent le travail beaucoup plus fluide. Le modèle présenté était la D9-215, 7 écrans tactiles, 15 faders linéaires motorisés et 30 faders rotatifs. C’est ce modèle qui est actuellement disponible pour les présentations.

A l’arrière de la console, tout est prévu même la lumière !

Les deux écrans principaux sont très lumineux (1 000 Nits) et la fonction tactile remarquable de précision. Le toucher des boutons Cherry MX RGB est très agréable ; ils sont bien entendu très réactifs et leur profil bas, un avantage pour la programmation, participe à la finesse au design général.
L’écran tactile dédié à l’édition des paramètres est très pratique, notamment pour les éléments complexes ou visuels. Les trois écrans au-dessus de l’écran principal sont également les bienvenus que ce soit pour augmenter les accès à l’interface de la console ou visualiser des médias.
Les opérateurs ne s’y sont pas trompés et Dimatec reçoit déjà de très nombreux appels pour une présentation de la D9 alors n’hésitez pas à anticiper l’arrivée de la console et réserver une démonstration.


De Sisti F14 VariWhite, Super LED F20, Piccoletto Flex, Aurea

Le F14 De Sisti est arrivé en version blanc variable.

Je découvre ensuite la version VariWhite du Fresnel F14 HP De Sisti. La marque italienne a bien entendu gardé le même système optique, dont ils ont déposé le brevet.
La puissance de 580 W reste identique mais la matrice de leds permet d’avoir une température réglable de 2800 à 6600 K.
La source VariWhite, conçue sur la même base que les précédentes, a un excellent rendu de couleur ; le TLCI est de 96 (CRI 97) à 3200 K et 95 (CRI 95) à 5600 K.

Le grand frère du F14, le Super LED F20 fait également parti des nouveautés ! Equipé d’une lentille de 500 mm il est doté d’une matrice de led de 1 000 W avec un CRI supérieur à 96 et disponible en 2 températures de blanc 3200 K ou 5600 K.

La marque Italienne lance également le Piccoletto Flex. Cette nouvelle version du fameux petit projecteur permet de remplacer la lentille Fresnel par une optique de découpe. Cette nouveauté est d’autant plus intéressante qu’elle existe en versions Tungsten, DayLight, blanc Variable (2800 à 6600 K) et Color (Red, Amber, Lime, Cyan and Sapphire).

A gauche, Piccoletto Flex avec son optique Fresnel. Au centre, vue du système qui permet de changer rapidement d’optique. A droite avec l’optique découpe qui donne une toute nouvelle dimension à la gamme Piccoletto.


La toute dernière nouveauté De Sisti, mais pas des moindres, est l’Aurea. Ce Projecteur fait partie de la gamme The Muse of Light présentée ici, qui est issue d’une étroite collaboration entre Storaro et De Sisti.

Aurea, 32 900 lux à 10 m

Conçue pour éclairer les plateaux de cinéma, L’Aurea est une source led de 2 400 W dont la température couleur est réglable de 2700 K à 6500 K.

L’ouverture de 11° permet d’obtenir plus de 32 000 lux à 10 mètres. Il fait un peu moins de 180 cm de diamètre pour 80 kg (driver externe 12,5 kg).

De Sisti Aurea, le soleil des directeurs photo


Coemar Mini LEDko

On reste en Italie pour parler de la toute nouvelle Mini LEDko. Coemar, qui développe et fabrique les produits LEDko, propose une nouvelle gamme totalement polyvalente.
La Mini LEDko se décline en 3 sources, une version blanc chaus/blanc froid de 25 W, une version blanc variable de 35 W et une version couleur de 40 W en cours de finalisation.

La Mini LedKO est une source modulaire qui s’intègre parfaitement dans de très nombreux projets.

On peut adapter à ces 3 sources des optiques découpes soit avec une ouverture réglable de 15 à 35° ou des optiques fixes allant de 19° à 50°.

La Mini LEDko dispose également d’un panel complet de systèmes d’accroche. On peut contrôler le niveau avec un dimmer manuel, ou via les protocoles DMX, DALI ou Bluetooth.

Toutes ces options et l’excellent rapport taille/luminosité, font de cette nouvelle source un produit modulaire, polyvalent et lumineux capable de s’adapter à la muséographie, à la mise en valeur de produits dans les magasins, l’éclairage de proximité dans l’événementiel et il constitue même une excellente solution pour les petites salles de concerts ou théâtres.


DMG Rosco DASH

Dans le domaine de la photo et la vidéo, DMG Rosco nous propose sa toute nouvelle minette DASH. Cette source, qui tient dans la main, comporte 99 leds (Red/Green/Blue/Lime/Amber/White (4000K)) pour une puissance maximum de 14 W.

DASH ist ein sehr guter Projektor

DMG annonce 500 lm et jusqu’à 320 lux à 1 m en mode Boost. En mode normal et à 100 %, le DASH a une autonomie de 3 heures Il est possible de combiner jusqu’à 4 DASH qui s’utiliseront comme une seule source.

Un Kit d’accessoire est proposé, il contient un support magnétique pour les accessoires, plusieurs diffuseurs, une grille eggcrate, des dômes et, en option, un adaptateur CRMX pour le contrôle HF.

le kit de 4 DASH, très pratique pour multiplier les angles ou augmenter la surface lumineuse.

Sur ce dernier point, cette petite source de poche est également irréprochable. On peut bien entendu régler les paramètres depuis le panneau de contrôle arrière, mais il est également possible d’utiliser myMIX, qui permet de découvrir en toute simplicité l’étendue de la gamme de couleurs.

Dash intègre également un récepteur CRMX et un W-DMX pour une connexion sans fil. Cette petite source, IP 65, de haute qualité et très pratique devrait ravir un grand nombre d’amateurs et de professionnels que ce soit dans le domaine de la photo ou de la vidéo.


Screentec Ipix Plus

On vous a gardé l’artillerie « lourde » pour la fin. Sous sa marque, Screentec, Dimatec nous a fait découvrir l’Ipix Plus. Il est composé d’un écran led, entouré de 4 barres de 6 leds et le tout, motorisé sur deux axes. L’écran est constitué de 4 dalles ayant un pitch de 2,9 ou 3,6 mm en version Indoor et 3,6 et 4,9 mm en version Outdoor, IP 65.

Le IPIX PLUS, qui unit lumière et vidéo, est résolument tourné vers le futur.

Chaque panneau se démonte très facilement pour la maintenance mais aussi pour créer un mur led indépendant. Grâce à leur inclinaison de ± 10°, ils se prêtent à la réalisation de murs incurvés.

Les 24 leds autour de l’écran sont des sources 15 W RGBW 8° ou 15°, utilisables en pixel mapping via le média serveur utilisé pour l’écran ou pour créer une autre matrice. Le projecteur complet pèse 33 kg, ce qui est très raisonnable par apport à sa taille.

L’Ipix Plus est un projecteur à effet très visuel et puissant qui combine lumière et vidéo, une association que l’on devrait retrouver de plus en plus souvent. Ce n’est pas bien entendu un projecteur que l’on va retrouver sur toutes les scènes, mais je pense qu’il y a vraiment moyen de diversifier les effets et même d’oublier complètement la source originale.

Tous ces produits sont dans le Showroom de Dimatec et toute l’équipe est à votre service pour vous faire une présentation complète et répondre à vos questions.

Et d’autres informations sur le site Dimatec

 

Tuto Vidéo : Entretien du Martin Mac Ultra performance

Avec son moteur de leds de 1700 W, le spot à couteaux motorisés Mac Ultra Performance produit un flux exceptionnel et une très belle lumière. Sa conception originale et philosophiquement opposée à la voie empruntée par ses concurrents, présente des choix, en matière d’optique et de fonctionnalités qui passent par un nécessaire besoin d’espace interne.

Yohan Ory, ingénieur d’application lumière chez Algam Entreprise, nous présente sa routine pour assurer l’entretien de base du projecteur via un programme en trois étapes allant de l’extérieur vers l’intérieur jusqu’au cœur des modules effets et trichromie.



Plus d’infos sur le site d’Algam Entreprise et sur le site de Martin

Et Lire le banc d’essais dans SoundLightUp

 

Nouveau standard de mesure d’enceinte AES75

L’Audio Engineering Society annonce la publication de la norme AES75-2022 “AES standard for Measuring loudspeaker maximum linear sound levels using noise.” Cette nouvelle norme répond au besoin d’une procédure pratique et cohérente pour la prédiction des performances des enceintes acoustiques.

La norme AES75 est le résultat d’un travail approfondi du groupe de travail SC-04-03-A du comité de normalisation de l’AES, coprésidé par Merlijn van Veen (Senior technical support and education specialist chez Meyer Sound) et Roger Schwenke, Ph.D. (Senior scientist and innovation steward chez Meyer Sound).

« Le travail du groupe de rédaction a été réfléchi et approfondi alors qu’il affinait soigneusement la norme », déclare Bruce Olson, président de l’AES Standards. « L’AES75 rejoindra sans aucun doute les normes les plus impactantes que la Société a publiées dans sa longue histoire de fourniture à l’industrie audio d’outils essentiels pour analyser les performances des équipements audio et assurer l’interopérabilité. »

Roger Schwenke, Ph.D. Senior scientist and innovation steward chez Meyer Sound.

L’évaluation des performances des enceintes sur la base des spécifications publiées a toujours été difficile en raison des incohérences des procédures de mesure et de la manière dont les paramètres mesurés sont présentés.

« Jusqu’à présent », explique Schwenke, « la lecture d’un chiffre SPL sur une fiche technique suscitait souvent plus de questions que de réponses concernant les signaux de test utilisés et les procédures de mesure.
Le plus important pour l’utilisateur est de savoir comment l’enceinte se comportera avec des signaux audio typiques et si les chiffres peuvent être comparés entre eux d’une fiche technique à l’autre. »

« L’AES75 répond à ces problèmes », poursuit Schwenke, « en fournissant une procédure détaillée ainsi qu’un signal de test spécifique, le M-Noise, dont les niveaux RMS et de crête en fonction de la fréquence se sont avérés mieux représenter le programme musical typique.
De plus, l’AES75 est conçu pour être contrôlable en toute indépendance, en utilisant des analyseurs et des microphones typiquement utilisés par les professionnels de l’audio. De fait l’AES75 fournit aux spécificateurs de systèmes et aux utilisateurs une mesure beaucoup plus réaliste à utiliser dans les devis et les spécifications architecturales. »

Le signal de test M-Noise est basé sur l’analyse par Meyer Sound de centaines de sélections musicales couvrant tous les genres. Les procédures documentées dans l’AES75 permettent de mesurer les niveaux sonores linéaires maximaux d’une enceinte en augmentant progressivement les niveaux de reproduction jusqu’à ce que la magnitude ou la cohérence de la reproduction acoustique du signal de test M-Noise, atteigne un état non conforme. Les procédures d’essai de l’AES75 couvrent les mesures de performance des enceintes actives comme celles passives.

Le mérite du développement de l’AES75 revient à l’important groupe de travail, à la gestion des normes de l’AES et au travail initial de Meyer Sound, partage van Veen. « Les présidents tiennent à remercier les près de 80 membres du groupe de travail qui représentent tous les secteurs du marché tels que, mais sans s’y limiter, l’automobile, l’électronique grand public, l’audio pro, la post-production et le cinéma », dit-il.

Merlijn van Veen, Senior technical support and education specialist chez Meyer Sound.

« Pendant plus de deux ans – durant une pandémie – nous nous sommes réunis plus de 50 fois, une semaine sur deux, ce qui est extraordinaire compte tenu des circonstances !
Nous remercions tout particulièrement l’AES, Bruce Olson, Richard Cabot [responsable des normes de l’AES] et Steve Hutt [récent coprésident du conseil technique de l’AES], ainsi que le comité parent du SC-04-03 dont nous dépendons, pour leur soutien et leurs conseils permanents.
Enfin, les présidents souhaitent exprimer leur gratitude à John et Helen Meyer et à Meyer Sound, d’où proviennent M-Noise et son ancienne procédure d’accompagnement. »


Vous trouverez plus d’informations sur la norme AES75-2022 « AES standard for acoustics – Measuring loudspeaker maximum linear sound levels using noise » sur le blog des nouvelles normes de l’Audio Engineering Society.

La norme AES75 ainsi que les signaux M-Noise peuvent être téléchargés sur aes.org

Liens utiles :
– AES75-2022
– Piste audio M-Noise
– Blog des standards de l’AES
– Site Best Audio

 

Starway brille au Pavillon Vendôme

Situé sur la place parisienne qui lui a transmis son nom, le Pavillon Vendôme propose sur 900 m2 deux salles de réception de prestige privatisables et personnalisables.
Sa salle principale Vendôme, habillée de fresques de l’artiste suédois Ewald Dahlskog comporte une mezzanine et huit baies vitrées donnant sur la cour Vendôme.
L’installation technique et la location ponctuelle de son éclairage sont gérées par TSL.



Compact et léger, avec un moteur de leds blanches de 320 W et CMY, Lusso propose un très bon niveau d’équipement pour un prix très accessible.

Fidèles aux projecteurs Starway, Jean-Marc Darnaud et son équipe ont récemment mis en place 40 wash à leds RGBW Servo Color 4K et 6 Spots Lusso pour fournir de nouvelles possibilités de mise en valeur de l’esthétique luxueuse du lieu et d’éclairage des événements.
Le kit est complété par 6 changeurs de couleurs à leds RGBW SuperKolor HD MKII pour l’éclairage extérieur.

« Le Servo Color 4K, c’est un classique qui a fait ses preuves. Quant au Lusso, il nous a séduits dès sa présentation. Pas trop lourd, vraiment compact et offrant une belle luminosité, nous apprécions particulièrement ses gobos.

Celui en anneau produit de très beaux effets volumétriques, et son unique gobo carré associé au zoom et au focus permet de remplacer facilement des couteaux pour un éclairage sélectif de différents espaces », Jean-Marc Darnaud, gérant de TSL.

Plus d’infos sur le site Starway

 

Robert Juliat, un fringant centenaire

Jean-Charles Juliat (à droite) a bien transmis les valeurs de l’entreprise familiale à ses fils François (à gauche) et Frédéric (au centre).

Installé à l’orée de la Picardie, presque en famille, Robert Juliat cultive l’art délicat de manier la rigueur d’un artisanat recherché et la folie maîtrisée de technologies surprenantes.
François et Frédéric Juliat, directeurs de Robert Juliat, nous ont accueillis chaleureusement à Fresnoy-en-Thelle, au cœur de leur usine, pour nous dévoiler ce véritable monument de l’histoire des projecteurs et partager leurs visions de l’éclairage.

Entretien avec un Empire

le musée secret Robert Juliat, le Graal des archéologues de la lumière.

Rapidement nous retraçons l’histoire familiale d’une entreprise qui n’a, finalement, pas changé en cent ans. L’entreprise Robert Juliat, un des pionniers du spectacle, a su préserver un héritage familial et indépendant, guidée par un Mantra qui s’exprime avec une simple phrase : « Créer des solutions d’éclairage pour les concepteurs, techniquement irréprochables, naturellement simples»

En 4 générations, Jean, Robert, Jean-Charles puis François et Frédéric Juliat ont construit un empire incontournable. Il y a 120 ans, le premier travailla pour Méliès au tout début du cinéma comme projectionniste. Il fut l’un des premiers éclairagistes, un des zélateurs de la fée électricité.

Jean Juliat

Une passion transmise à son fils Robert, ouvrant l’un des premiers ateliers de matériel de cinéma juste après-guerre, en 1919, rue de Trévise. Pour éclairer des artistes durant leur passage au moment des entractes des projections, le temps de changer de bobines, il développe les premiers projecteurs à lentille unique. La légende de Robert Juliat commence à s’écrire avant ses 25 ans.

Robert Juliat à la Foire de Paris en 1922.

Le petit-fils, Jean-Charles, technicien averti dans l’âme, rejoignit le vaisseau familial dans les années 60, à une époque où s’éteignaient doucement les lampes à Arc, prépondérantes dans le cinéma et le théâtre depuis des lustres.
Une évolution vers le tungstène qui permit à la compagnie de moins se concentrer sur le cinéma, alors accaparé par des compagnies comme Philips, pour se diversifier vers le théâtre et l’architectural, domaine dans lesquels excelle alors Strand Lighting.
Période faste, ces années accompagnent aussi le disco, ses effets psychédéliques et bains d’huile, dans une orgie de gobos et de couleurs préfigurant les premiers éclairages du showbiz.
A cheval entre ces mondes, Jean-Charles comprend très vite le bénéfice des premières lampes à décharge, l’HMI d’Osram et la MSR de Philips à la fin des années 60.


Le père de toutes les poursuites veille toujours sur les bureaux.

Pixie, première poursuite HMI née en 1976, fit entrer RJ au Panthéon des constructeurs, en remplaçant peu à peu les Super Trooper, monstres d’acier carburant au charbon, chantés par Abba en 1980.
Une marque de fabrique où s’épanouit bien vite la maison familiale, suivant l’évolution technologique en termes de puissance ou de contrôle, avec l’arrivée du DMX et la collaboration avec AVAB.

Cette réussite annonça la vague de fond théâtrale des années 80, portée en France par Jack Lang alors ministre de la Culture, et un développement sans précédents de leurs projecteurs Fresnel, PC ou découpe. Bien avant 1972, date où Jean-Charles Juliat remplaça son père à la tête de l’entreprise, Robert avait planifié de quitter Paris, en aménageant un corps de ferme à Champagne-sur-Oise après-guerre.

Cette usine se développa avec des distributeurs comme Collyns, tout en gardant ses bureaux à Paris puis Saint-Denis pour accueillir ses clients. Les murs parisiens d’alors ont encore le souvenir des passages de Claude François, Bouglione ou Coluche.
Petit à petit l’entreprise prit de l’importance et finit par déménager dans le petit village de Fresnoy-en-Thelle pour intégrer les outils de fabrication, les stocks, les machines-outils, le SAV, la logistique et le bureau d’études. Avec 10 000 mètres carrés et plus de 70 employés, le siège de la compagnie est devenu depuis 1986 un véritable poumon économique de la région.

l’Usine Robert Juliat implantée à Fresnois-en-Thelle.

Les poursuites, emblèmes de la société, ont ouvert la voie à des dizaines d’autres projecteurs, comme les sacro-saintes découpes 614 et 714, un nom devenu Référence dans toute la France. L’expansion des théâtres, portée par la politique culturelle de la gauche au pouvoir, va remplir le carnet de commandes de Robert Juliat comme jamais.

Merlin au festival de fanfare militaires d’Edimbourg produit en Nouvelle-Zélande. ©Blair McLaren

Les années 90 seront plus calmes dans l’hexagone, et la compagnie se tourne alors vers l’export. Un réseau de distributeurs se met en place par pays.
La vente, la communication et l’administration seront regroupées dans l’usine de Fresnoy-en-Thelle en 1997 pour plus de commodités.

Dans les années 2000 c’est l’explosion à l’international. La French Touch devient une référence dans les poursuites, avec de nombreux prix dans les salons. La Cyrano en 1999, la Super Korrigan en 2006, la Lancelot et ses effets dignes des meilleurs automatiques pour les JO de 2008, la Merlin et aujourd’hui Arthur, en test dans ce magazine ici.

Lancelot s’impose rapidement sur les plus grosses scènes internationales. Ici sur le concert de Bruce Springsteen à Milan en 2016 avec le prestataire américain Morpheus Lights et le lighting designer Jeff Ravitz.

François, the American Son, qui avait rejoint en 2003 son frère aîné Frédéric dans l’entreprise, développa leur marché vers les USA, puis la Chine. Si les poursuites restent leur projecteur iconique, la vision commerciale de François et les talents de Frédéric leur permettent de mettre au point des projecteurs de plus en plus modernes.

Francois Juliat

C’est à partir de 2008, lorsque François pris les rênes de l’entreprise, que s’amorça leur troisième révolution technologique. Après l’halogène et la décharge, les diodes électroluminescentes seront la nouvelle source lumière.
Dès 2010, la découpe Aledin fut produite en partenariat, le temps pour Robert Juliat de se perfectionner seul dans l’électronique. La Tibo et le ZEP, sorties deux ans après, montrent le bond technologique franchi avec une source led maison.

En 2016, les rampes Dalis, déclinées depuis en plusieurs modèles, poussent l’entreprise française vers une collaboration auprès de spécialistes des sources couleurs. Une aventure d’ingénierie qui débouche sur un produit aussi innovant qu’exclusif et signe un accord sur ces optiques particulières pour la scène.

Les sources à leds de Dalis sont associées à des petits réflecteurs asymétriques très sophistiqués et brevetés.

Les 150 pièces vendues au Bolchoï, ainsi que les prix obtenus en 2015 et 2016, imposent Robert Juliat dans le cercle fermé des entreprises high-tech du spectacle.
Après s’être emparé des leds et avoir maitrisé la colorimétrie dans ses moindres détails, le réseau et les algorithmes de calculs ouvrent un nouveau champ d’action à Robert Juliat.


Le système de tracking SpotMe est maintenant compatible avec toute marque de pupitre grâce au serveur Maestro développé en collaboration avec la société Zactrack.

En 2019, en collaboration avec le studio Novum, le système SpotMe présente une solution de tracking de haute volée, toujours novateur. Aujourd’hui le bureau d’études dissèque les protocoles RDM et sACN pour améliorer encore plus le confort des utilisateurs.

Avec cette recherche permanente d’innovations, Robert Juliat donne l’impression de rajeunir d’années en années, dépoussiérant cette image un peu passéiste qu’on aurait pu donner à cette grande entreprise française. François, en digne héritier de la compagnie, est un de ces patrons à l’ancienne, garant de l’excellence du savoir-faire de ses employés tout en regardant émerveillé le futur à inventer.


Vidéo de présentation générale de l’entreprise par François Juliat :



Une brève histoire de la découpe

Après cette plongée dans le temps, Séverine Zucchiatti, responsable communication, et Ludwig Lepage, chef produit, nous rafraîchissent la mémoire sur l’évolution des découpes Robert Juliat, modelée par une multitude d’innovations depuis des décennies.

Cette combinaison quasi unique de tradition artisanale et d’industrie de pointe force le respect en renouvelant fort intelligemment une pièce aussi traditionnelle que la découpe de théâtre en un condensé d’innovations.

L’illustre découpe 614SX.

La 614 SX est une pièce intemporelle, la quintessence de la découpe 1 000 W halogène depuis plus de 30 ans. Un symbole manié par des générations de techniciens, qui connaissent par cœur les réglages des molettes de focale, l’insertion et le blocage des couteaux, gobos et porte filtre.

Peut-être un peu moins les poignées débrayables de lyre, le double slot iris/gobo, l’insertion à 8 couteaux, le porte filtre interne ou de rotation du canon avant. Tout le long de ces années, elle fut peaufinée par petites touches, presque invisibles, améliorant encore et toujours la mécanique, les optiques ou les matériaux utilisés.

De ce modèle furent déclinées la 613 SX, au zoom de 28 à 54°, puis la 611 SX, de 11 à 26°, qui encadrent la course de 16 à 35° de la 614 SX.
Puis vinrent les 714SX et SX2, ‘SX’ pour l’amélioration de leur système optique à double condenseur, le ‘2’ pour celles équipée en douilles de 2000 ou 2 500 W, de 15 à 40° d’ouverture, là où les 710,711 et 713SX2 proposent des excursions de 10° à 25°, 8° à 16° et 29° à 50°.

Petit-fils de Robert Juliat, François Juliat poursuit avec passion la tradition familiale grâce à la création de la Sully.

La Quincy, modèle moins connu en lampe MSD 575 W, et les d’Artagnan 930, 933 et 934NSX, cette fois en MSR 2 500 W, furent des incursions dans les lampes à décharges, et permirent le développement de contrôleurs DMX intégrés pour les obturateurs et l’amorçage des lampes. Une gamme riche, donc, vitrine d’un savoir-faire à la française perpétué depuis plusieurs générations.

Bien sûr, le progrès inexorable a poussé Robert Juliat dans l’anticipation des nouvelles sources led, comme en témoigne le bloc Aledin, sorti en 2010, équipé de 85 W de leds, une première pour l’époque. Ce module retro-fit innovant venait s’insérer à la place des lampes des gammes 600 SX, pour transformer un parc halogène en source écologique.
Ces 3 versions proches des tungstènes, 631, 633 et 634SX, proposaient certes un flux diminué de 40 %, une qualité encore perfectible et un poids plus conséquent, mais la technologie était lancée.

Fidèle à l’ingénierie française, Robert Juliat a depuis toujours assuré le design de ses propres cartes PCB*, dans lesquelles étaient assemblées les leds Osram, ainsi que les modules de ventilation et de contrôle. (* : Printed Circuit Board, synonyme de circuit imprimé en électronique.)

Vidéo Aledin : Outre présenter un concept absolument novateur à l’époque, cette vidéo est parfaite pour redécouvrir les secrets des découpes 600SX.



Suivront alors les ZEP, sorties en 2012, présentées dans ce magazine ICI, ou les Tibo, Là, dans un format repensé. Pour rester dans leur forme de prédilection, les ZEP 641, 643 et 644SX2 reprennent, en plus massif, le corps et les zooms des 611, 613 et 614, avec un module led de 150 W en blanc chaud ou froid et un menu avec embase DMX ou une option sans-fil.
Le résultat, une puissance lumineuse qui s’approche des halogènes 1 000 W, et une faible IRC de 70. Les Tibo, plus à l’aise en convention ou en architectural avec leur format réduit, fournissent de leur côté un flux équivalent à une 600 W halogène, avec une optique et des accessoires simplifiés.

Les ZEP2 ont bénéficié en 2018 du nouveau pavé de leds Osram, toujours en 150 W, mais avec un flux amélioré et un IRC de 92. Pour la première fois, les découpes led ZEP2 641, 643 et 644SX2 font quasi-jeu égal avec la gamme des 600SX tungstène.
Avec la version boostée à 300 W, les ZEP 661, 663 et 664SX2 bousculent les découpes 2 kW traditionnelles, surtout dans leur version froide, de loin supérieure à une 714SX2 avec une gélatine CTB.
Certes, les ZEP sont plus longues, plus lourdes que leurs homologues tungstène, et leur moteur led ne peut être installé dans des découpes standards, mais la qualité de lumière est telle que pour la première fois des renouvellements complets de parcs de découpes de théâtre en led sont envisagés.

Alice, une des premières poursuites led puissantes avec son module de 600 W.

Les découpes Charles, ou pour rester dans la terminologie Robert Juliat, les 961, 963 et 964SX, chassent carrément sur les terres des découpes d’Artagnan, équipées pourtant en HMI 2 500 W.
Ces monstres de puissance et de dimensions transportent un module de 600 W de leds à 5600K, identique à celui des premières poursuites led conséquentes, les Oz et Alice.
Disponibles depuis 2019, elles ont subi comme beaucoup l’arrivée du Covid-19 et la baisse de visibilité du secteur du spectacle.


Deux des heureux papas du module Sully, Thierry Dupont et Ludwig Lepage.

Mais il en faudrait plus pour décourager le fabricant tricolore. Sa dernière trouvaille est une trappe de remplacement led pour les découpes SX2, le module Sully, en test ici.

Un bouleversement, tant la qualité de lumière surpasse celle des découpes traditionnelles. Accompagnant les théâtres dans leur renouveau technologique, avec des sources led, une maîtrise des réseaux lumières et un contrôle étendu des sources, Robert Juliat continue aujourd’hui à innover avec les déclinaisons des gammes Sully et Tibo HE.

L’usine contre-attaque

Malgré la crise du Covid, Robert Juliat continue à porter le flambeau familial avec force et humilité. Reconnue par le gouvernement, avec d’autres fabricants, comme entreprise protégée du secteur S1bis suite aux efforts de l’association UDFM, les Picards ont pu adapter leur production et garder leurs salariés en travail partiel.
Le maintien de leur économie fut rude, à comparer aux efforts à fournis en 2008 ou après-guerre. La stabilité de l’entreprise centenaire, aux multiples activités tournées vers le spectacle, la TV et surtout le théâtre, aux deux tiers dans l’export, a permis de franchir le cap.

Guidés par Séverine Zucchiatti, responsable marketing et Frédéric Juliat DG pour visiter l’usine.

Cette période compliquée a cependant validé les choix stratégiques de la société. Entre sa maîtrise en interne de nombreuses technologies, des fournisseurs en circuit court et une réactivité au chevet de son savoir-faire, Robert Juliat voit l’avenir sereinement.
La réorganisation vers les sources led permet d’appréhender au mieux les prochaines années, et les challenges techniques autour de produits comme le SpotMe ou la Sully 4C inspirent les concepteurs lumière ou les directeurs techniques.

Cet ADN nous saute aux yeux pendant notre excursion dans les méandres de l’usine. Nos guides, Séverine et Frédéric, ont planifié un parcours initiatique, la naissance d’un projecteur depuis quelques onces de métal, un peu de verre, de plastique et d’électronique. Mais d’abord, comme franchissant les portes d’une maternité, nous revêtons nos habits de protection. En particulier ces chaussons EPI, peu seyants mais absolument obligatoires, à l’image des normes françaises.
Nombreuses et complexes, ces normes sont la cible facile des réformateurs de tout poil, mais représentent un gage de qualité et de fabrication internationale. Un niveau qualitatif toujours devancé par Robert Juliat, et facilitant l’adaptation de ses produits pour les marchés asiatique ou nord-américain.

Un peu plus de soixante salariés bourdonnent dans l’usine, dont une grosse quarantaine sur les chaînes d’assemblage. La tôlerie impose son rythme en début de chaîne, au son de l’immense poinçonneuse automatique, engouffrant les plaques d’acier par palettes. Son immense bras jongle entre les barillets d’outils. Les millefeuilles de métal sont triés puis façonnés dans un ballet hypnotique, durant des heures, sans faiblir.
L’ancienne machine manuelle est assoupie dans un coin, s’éveillant pour certaines pièces spécifiques, au diamètre de découpe imposant. Presque un reliquat du passé, comme toutes les anciennes machines-outils, rappelant l’âge d’or des années quatre-vingt-dix, où quatre-vingts ouvriers s’activaient chaque jour pour construire des centaines de projecteurs.

La cérémonie des Plasa Awards 2018 où l’équipe Robert Juliat reçoit le prix de l’innovation pour SpotMe.

Ce travail d’artisanat est toujours défendu par l’entreprise, le savoir-faire français est une denrée précieuse pour clients exigeants. Tout comme la défense d’une autonomie locale, la maîtrise de chaque étape de fabrication avec le recours à des sous-traitants régionaux permet d’énormes gains de réactivité ainsi qu’une garantie absolue de la chaîne de production. Car malgré la standardisation des projecteurs durant les années 2010, il faut encore fournir des gammes halogènes plus anciennes. De 1 000 à 5 000 W (alors que les sources à décharges ont pratiquement disparu). 3 000 projecteurs halogènes ont été produits en 2021.

La poinçonneuse ne laisse pratiquement rien après son repas. Les patrons des projecteurs sortent régulièrement en fines couches, parées de leurs rainurages, de leurs grilles, l’épaisseur d’un dessin attendant la sculpture. Lorsque les séries de fabrication sont lancées, par projecteur ou par module commun, les découpes des plaques acier sont soigneusement réfléchies pour limiter le gaspillage.
Les restes de tôle ou les chutes de matière première servent de compost industriel, avant leur revalorisation. Entreprise consciente, Robert Juliat entretient une sorte de permaculture, privilégiant les circuits courts avec ses fournisseurs ; la réduction de son empreinte carbone comme récompense.

Dans la forêt de l’usine, les presses à emboutir font résonner leurs brames. L’emboutissage avec le pliage donnent vie aux pièces prédécoupées. Des barres de 6 mètres sont tranchées et cintrées pour se transformer en lyres de projecteurs, moment magique où la métallurgie donne naissance au spectacle. Les opérateurs changent les moules à façon suivant les projecteurs. Flancs de Fresnel 310, fonds de découpe Sully, bases de ZEP, des presse-plieuses semi-automatiques surgissent les pièces de flanelle métallique d’un costume attendant d’être assemblées.

A Prolight+Sound 2019. De G à D François Juliat, Ludwig Lepage (chef produit), Thierry Dupont (responsable clientèle internationale), Manon Faor (ADV), Claus Spreyer (directeur des ventes) et Séverine Zucchiatti (responsable marketing).

Dans les postes adjacents, ouvriers et ouvrières spécialisés sertissent et soudent en cadence. Un travail d’équipe, où chacun dépend de l’autre, où chaque génération forme les suivantes. Des PC Lutin sont encore minutieusement assemblés à la main, suivant une conception historique. Les projecteurs à leds, reconnaissables à leur grille en nid d’abeille, demandent d’autres compétences, une science du câblage et de l’électronique. L’ingénierie et les leds dispensent maintenant les corps des tâches répétitives du travail à la chaîne.

Les années Covid ont pesé sur la disponibilité de matières premières. Les bois, métaux, textiles mais aussi la peinture, les composants électroniques ou le transport de fret furent bouleversés. L’afflux des investissements estivaux ou les queues de budgets de fin d’année font enfler les commandes, et les stocks dans l’usine ont rapidement fondu.
Heureusement, la réactivité de l’usine, qui utilise des pièces en commun pour plusieurs projecteurs, et la proximité des sous-traitants suffisent à absorber la demande. Les commandes sont honorées en moins de 6 semaines, sans recourir aux heures supplémentaires ni à l’intérim.

Seul signe de cette tension, l’embouteillage de luminaires devant l’atelier de peinture. La zone de dégraissage, aux faux airs de garage, avale les chariots de projecteurs dans son local sous-vide, sans produits chimiques, pour rattraper le retard.
Les peintres appliquent leur liquide solvant et la poudre en cabine d’extraction, puis, accrochées comme des pinces à linge, les carcasses partent ensuite faire un tour de montagnes russes, entre l’étuve du sous-sol et le four du premier étage. Enfin sèches, elles sont regroupées par modèles vers les postes d’assemblage.

Une trappe Sully, née de la fertile imagination de l’entreprise, est inspectée par Frédéric Juliat avant montage.

Au premier étage, l’ambiance est studieuse sur les établis spécialisés. Suivant une partition orchestrée par le bureau d’études, les électriciens câblent des alimentations, les opticiens sertissent leurs lentilles tandis que les électroniciens apparient leurs composants.
Les sous-traitants ont fourni certaines pièces qu’il faut vérifier avant d’utiliser. Les sources sont presque prêtes, dans l’attente de leur validation. Au feu vert, retour au rez-de-chaussée pour l’assemblage final via les escalators de transport.

Malgré l’hyper spécialisation, l’approche demeure globale. De la création à la fabrication, les capacités de production s’adaptent en permanence, une mue après l’autre. Évolution indispensable quand tous les deux-trois ans une nouvelle technologie surgit.
Les ingénieurs sont nourris à la mécanique de précision, se régalent d’électricité industrielle, surfent sur l’électronique appliquée en rêvant de blocs optiques. Ils ont sur les épaules cet amas de technicité, qu’ils doivent envelopper de soins pour rendre leurs projecteurs aussi intemporels qu’efficaces. Cette maîtrise des composants, des historiques, permet de suivre les projecteurs sur plusieurs années pour assurer l’entretien, la réparation ou le remplacement.

Les experts de Fresnoy-en-Thelle, en charge du bureau d’études.

Dans la large salle aux éclairages solaires, une ribambelle d’opérations se succèdent sur différents postes, aidées d’outils pneumatiques dans tous les sens et de potences motorisées pour le transport des grosses pièces.
Suivant les commandes, les projecteurs se rassemblent autour de leurs éléments, de la lampe aux accessoires, des petits Lutin aux impressionnantes Lancelot. Tout est vérifié une dernière fois sur le banc de test, avant d’être empaqueté, si ce n’est transporté dans les flight-cases de LikeCase, le fidèle fabricant situé à dix kilomètres de là.

Protégés dans leurs caisses en Wrap, les derniers projecteurs en attente de rejoindre leurs nouveaux propriétaires à l’autre bout du monde.

Notre voyage touche à sa fin, une aventure historique, humaine et industrielle dans une des dernières grandes marques françaises d’éclairage. Nous passerons la fin de la journée entre les bureaux et la R&D, absorbés par les recherches de Thierry Dupont sur les PID RDM et la validation des nodes DMX embarqués dans les dernières Sully.

Sully 4C, une nouvelle source led RGB Lime à installer dans vos anciennes découpes et déjà intégrée dans les modèles de découpe, Fresnel et poursuite de la gamme. Le futur s’écrit en couleurs.

Se mettre dans la peau des utilisateurs est une gageure que peu poussent aussi loin que Robert Juliat. Un gage d’humilité qui montre la relation de confiance nouée entre l’entreprise familiale et ses clients depuis plus d’un siècle.
Cent ans de dévouement, de recherche et de technologie pour qu’au-delà de ces produits, la marque Robert Juliat s’impose comme l’égérie de nos éclairages.