EVI Audio une alternative plus qu’intéressante coté mélange et liaisons : Midas & Lectrosonics

Deux marques réunies sous un même toit, celui d’EVI Audio France, proposent une alternative plus qu’intéressante aux poids lourds du secteur du Touring et de l’Installation coté mélange comme liaisons : Midas & Lectrosonics.
Yann Matté nous a fait un point très complet micro en main !



Si vous voulez en savoir plus sur l’Heritage-D, Emmanuelle Husson a passé un samedi soir sur la terre, enfin, plutôt un mercredi, en compagnie de Ludo Lanen, Seb Bramardi et deux Midas. A lire ou relire Cabrel, un mercredi soir aux Folies Bergère

Et si la gamme Lectrosonics vous intéresse, découvrez les produits que le fabricant américain destine au marché du spectacle vivant : Lectrosonics, les liaisons secrètes de EVI Audio France

Et d’autres informations sur le site EVI Audio

 

Démo mixage objet sur SSL dans l’immersif L-ISA – le 15 février

L’équipe SSL organise avec L-Acoustics, le 15 février 2022, une présentation consacrée à l’approche du mixage objet sur les consoles Solid State Logic (SSL) dans les systèmes audio immersifs L ISA.
Cet événement aura lieu le mardi 15 février, simultanément en ligne (via Zoom) et en présentiel dans les locaux de L-Acoustics à Marcoussis.


La mise à jour V5.0 des consoles Live SSL intègre de nombreuses fonctionnalités avec notamment le protocole OSC et l’intégration du contrôle DeskLink L ISA pour une approche objet que les équipes L-Acoustics et SSL proposent de vous faire découvrir en détail.

Lors de cette présentation interactive de deux heures, vous découvrirez les principes et concepts de chaque système.

Une présentation en 4 actes

1. L’univers SSL Live Wide orienté objets : gamme, concepts, philosophie, …

2. Le système immersif L Acoustics : concepts, philosophie, processing, paramètres spécifiques, room engine, …

3. Le protocole OSC et le contrôle DeskLink développés en interaction entre le mix live wide et les systèmes L ISA

4. Découverte en direct d’un mixage orienté objet pour les participants en présentiel et en distanciel*.
*L’utilisation d’un casque audio ou d’écouteurs est indispensable pour profiter, en distanciel, de la démonstration du système immersif rendue en binaural.


En présentiel ou en distanciel, rendez-vous le 15 février. Deux sessions identiques vous sont proposées : de 10 h 00 à 12 h 00 ou de 14 h 00 à 16 h 00.

Il est possible de participer à cet événement en présentiel (dans les locaux de L-Acoustics – places limitées) ou en distanciel via Zoom.

Inscriptions : en présentiel ou en distanciel

 

On se jette au cou de Gaetan Roussel

Les effets graphiques des luminaires matriçables : points d’interrogation et EclPanel TWC jouent les mêmes harmonies de couleurs chaudes.

L’équipe technique de Gaëtan Roussel, un des artistes de variété les plus connus de la scène française, s’il fallait encore le présenter, nous a accueillis à l’espace Jean-Marie Poirier de Sucy-en Brie, pour une interview sur la tournée album « Est-ce que tu sais ».

L’équipe technique son lumière de la tournée avec de gauche à droite : Eli Druez (assitant plateau lumiere), Remi Katan (ingé son retour), Malik Malki (ingé face), Fabien Lemestre (regisseur), Laurent Thauvin (Backline), Vincent Lérisson (Eclairagiste).

Aux manettes on retrouve deux des plus fidèles collaborateurs du chanteur. Vincent Lérisson à la lumière, avec lequel il travaille depuis la tournée de son premier album solo, “Ginger”, et Malik Malki au son façade, complices depuis une reprise de l’album “Plaies et Blessures” d’Alain Bashung aux Francofolies, il y a dix ans.

Comme Malik le résume simplement, « On s’est dit, pourquoi ne pas travailler ensemble. Ça s’est bien passé et donc il m’a embarqué ». Tiens ça sonnerait bien comme du Gaëtan Roussel.

Une lumière sensible avec un petit accent

Le design met en valeur le point d’interrogation qui figure sur la pochette de l’album et une matrice de panneaux soft light à contre.
On y retrouve la patte Vincent Lérisson, c’est-à-dire de la rythmique, une lumière vivante et une envie d’envoyer les faisceaux dans le public comme pour faire entrer les spectateurs dans un autre univers. Envie partagée puisque Vincent nous confie que l’artiste et les musiciens aiment bien voir le public.
Quand on lui demande justement de décrire son style de designer lumière il avoue lui-même qu’il a du mal à le définir sinon comme une démarche personnelle et instinctive.


A gauche, Vincent Lérisson, concepteur lumière et scénographe de Gaëtan Roussel (à droite).

L’ambiance est parfois très épurée et intimiste grâce à quelques douches originales sur les artistes. La lumière se fait alors discrète et l’ambiance devient enveloppante comme la voix caressante du chanteur. Puis dans un élan électrique, un superbe mur de panneaux soft light à leds relance la mécanique pour booster l’émotion au top. C’est un art de véhiculer les envies et la vision de l’artiste. Les fans apprécient.



Le kit de la tournée est scindé en deux : « il y a l’équipement qui nous suit et celui de la fiche technique que je communique aux différentes salles et qui nous attend sur place », explique Vincent. « C’est une tournée des SMAC, donc j’ai spécifié 10 spots, 8 washs et 1 strobe sur place. Dans le camion, on transporte 5 points d’interrogation liés à la scénographie, le mur de 40 panneaux Prolight EclPanel TWC 800 de contre, 4 wash Spiider pour les latéraux et 8 MegaPointe fournis par B-Live. »


La scénographie fait écho à la pochette de l’album

Point d’interrogation côté diffusant, relié à un MediaSpinner Robe qui lui permet de faire volte-face.

SLU : Comment as-tu construit la scénographie ?

Vincent Lérisson : A l’origine, Gaétan souhaitait qu’un visuel de point d’interrogation apparaisse sur scène en référence à la pochette de son album. Ensuite, j’ai étudié le cahier des charges avec l’équipe de production afin de tout prendre en compte, car je veille toujours à rester réaliste afin que l’artiste ne soit pas déçu.
Sur cette base, j’ai contacté l’équipe de MECAoctet à laquelle je fais appel depuis 2012 car j’introduis souvent une part de machinerie dans mes créations. Je m’entends bien avec l’Ecu et ses deux associés Julien Bodart et Louis Perrin.
Ils ont fabriqué le chassis des 5 points d’interrogation et installé les deux types de surface qui les recouvrent : miroir côté pile pour renvoyer les faisceaux et diffusant côté face pour éclairer et animer la scène. Ensuite c’est B-Live qui a assuré l’intégration les sources leds.


MECAoctet est une entreprise française située à Pechbondieu et dont l’équipe est composée de Philippe « L’Ecu » Ducouret, Louis Perrin et Julien Bodard. Ils sont spécialisés dans le développement de solutions d’asservissement de décor et machinerie pour le spectacle vivant comme ils se définissent eux-mêmes sur leur compte Facebook.

L’accroche des MediaSpinner reliés aux points d’interrogation dont on voit ici le côté miroir.

Ensemble avec Vincent Lérisson, ils ont développé un châssis en aluminium thermolaqué noir mat en forme de point d’interrogation avec une face miroir (dibond) d’un côté et une face plexi diffusante de l’autre.

B-Live a ensuite pris le relais, par l’intermédiaire de Sébastien Sacco, pour y intégrer un système d’éclairage Flex LED RGBW décomposé en 8 blocs contrôlables. L’idée étant de créer une identité visuelle plus globale avec le fond de scène.

Le tout a été positionné sur un MediaSpinner 50AT Robe que Vincent Lérisson avait déjà fait modifier pour y intégrer deux prises RJ45 supplémentaires. Les cinq éléments finaux sont donc capables de tourner sur eux-mêmes à 440° et peuvent être commandés en DMX.


Parfois les points d’interrogation s’allument de manière rythmée, parfois ils s’éteignent pour se faire discrets ou n’en mettre qu’un seul en valeur sur les cinq. Vincent joue également avec leur face miroir pour refléter les faisceaux des projecteurs du pont de face et dynamiser encore plus l’espace. Ils peuvent également être éclairés en couleur afin de ressortir sur le puissant mur de Panels de contre et produire des effets de moirage.


Quand la face miroir des points d’interrogation renvoie les multiples faisceaux des Mac Quantum Spot, l’effet est particulièrement chatoyant.

SLU : Ce sont bien des Elidy qui sont accrochés sous les points d’interrogation ?

Vincent Lérisson : Effectivement. De fil en aiguille dans l’élaboration de ces luminaires, on s’est dit que ça serait bien de les introduire dans le kit pour créer des ambiances différentes comme sur le titre « Tu ne savais pas » ou bien d’éclairer le guitariste au début du titre « Cracher nos souhaits » et d’une manière générale les utiliser en douche sur chaque musicien. »

Un des panneaux led semi-transparent Elidy, accroché sous un point d’interrogation, en position douche sur musicien.

Le Elidy côté pile montre son alimentation-driver.

Les Elidy fabriqués par Ereimul sont dotés de 25 leds de 3 W, en lumière chaude 2700K, contrôlables individuellement, associées à une optique 8° pour produire des faisceaux serrés.

Des panneaux Prolights brillants et malins

Une immense matrice composée de 40 panneaux EclPanel TWC Prolights habille le fond de scène sur une surface totale de près de 39 m2.

Les panneaux Prolights matriçables montrent ici encore toute leur capacité à créer des ambiances différentes

SLU : Comment est née l’idée de la matrice de panneaux à contre

Vincent Lérisson : Dans la discussion initiale avec l’artiste, il y avait aussi une envie de scène très lumineuse. Au départ, j’avais plutôt envisagé d’utiliser des SkyPanel Arri, qui sont très utilisés au cinéma ou en télévision, car très puissants.

Mais les Panels Prolights sont de même puissance et ils ont un rendu et une colorimétrie qui m’ont plu. C’est un RGB white matriçable en huit zones (2 lignes de 4). Par ailleurs leur prix est plus abordable.

De plus, ils ne nécessitent pas de logistique particulière contrairement à d’autres appareils dont l’alimentation est déportée. C’était un plus par rapport à la configuration de la tournée.

Détail d’accroche des EclPanel TWC Prolights.

SLU : C’est le prestataire qui t’a aidé à faire ton choix ?

Vincent Lérisson : Nous en avons parlé avec Sébastien Sacco avec qui je faisais toutes mes prods et qui travaille maintenant chez B-Live. Ensemble, nous avons étudié deux appareils équivalents dont un qui était encore au stade de prototype.
Suite à des essais, mon choix s’est finalement porté sur l’EclPanel TWC Prolights, aussi car il est très léger avec ses 13 kg. Il y a eu au départ quelques petits problèmes de soft à régler, mais la marque est très à l’écoute et nous a envoyé les updates nécessaires. »

L’EclPanel TWC Prolights est équipé de 740 W de leds RGB + blanc chaud offrant 8 zones de contrôle indépendantes. Le blanc est réglable de 2800 K à 10 000 K avec un CRI supérieur à 95, (R9 > 92; TLCI > 92). Par ailleurs son alimentation est intégrée et il est possible de l’alimenter avec une batterie externe standard (24 – 36 V DC).


SLU : Sur le titre « La simplicité », tu envoies le boulet, les spectateurs en prennent pleins les yeux !

Vincent Lérisson : Oui, quand la musique part sur le refrain, on voulait avoir un effet « Waouh », qui soit gigantesque dans l’émotion. Donc j’ai volontairement mis le mur à pleine puissance et on est content car ça marche. Les musiciens sont d’ailleurs ravis de voir le public dans la salle qui s’illumine. »

Quand Vincent envoie la gamme dans quelques panneaux Prolights, ça flashe pour un étonnant contre-jour.

Le mur est dynamique et vivant. Qu’il soit allumé ou non, en couleur, rythmé et/ou matricé. Il évolue de manière organique avec la musique. Il sert aussi lors des intertitres à refléter le flux des wash accrochés sur un pont milieu.
La scène s’éclaire alors d’un beau bleu profond qui uniformise l’espace comme pour effacer la scénographie. Cet ensemble est rehaussé par le chanteur éclairé en rouge orangé qui fait penser à une ponctuation dans le déroulement du spectacle.

Mariage réussi d’ambre et de bleu servi par un petit kit malin et efficace.

Le Kit lumière

En plus du kit prévu en accueil et par soucis de flexibilité en cas d’imprévu, Vincent a spécifié des MegaPointe. Ces projecteurs hybrides puissants et fonctionnels équipés d’une lampe Osram de 470 W produisent un éclairement de 2 200 000 Lux à 5 mètres.

Le fond de scène avec à gauche, les panneaux Prolights, puis le pont de wash Robin 600 Robe et le pont de 8 MegaPointe.

Vincent Lérisson : J’ai spécifié une rangée de MegaPointe derrière les points d’interrogation parce que, à mon avis, c’est la machine hybride la plus élaborée du marché, avec une belle colorimétrie, un point chaud calmé, et une ouverture correcte.
J’ai tenu compte aussi du fait que quand nous passons en festivals, je peux avoir besoin de puissance s’il en manque dans le kit d’accueil et comme on a un petit kit, j’ai besoin d’un bel hybride qui fasse spot et beam mais soit aussi assez puissant. Suivant la logique de « qui peut le plus peut le moins », c’est un appareil très polyvalent.

SLU : A part ces projecteurs, comment s’organise ton kit ?

Vincent Lérisson : J’ai cinq spots à la face et cinq spots au sol qui font partie du kit de la salle. Aujourd’hui, ce sont cinq Quantum à la face et cinq Viper au sol ce qui correspond à ma demande d’un spot équivalent Viper ou BMFL. Je dispose aussi de 8 x Robin 600 Wash qui me conviennent même si je leur préfère les Mac Aura XB.

SLU : Où étaient les wash dans la salle ?

Vincent Lérisson : L’idée est simple, le mur est constitué de huit colonnes et juste devant j’ai un pont supportant 8 x wash, et encore juste devant, le pont milieu de 8 x MegaPointe afin de pouvoir taper au fond. Ensuite j’ai mon décor de points d’interrogations et ma face. Et c’est tout. Il y a plein de moments où j’éclaire le mur avec les wash. Je m’en sers aussi pour créer des contres pour les musiciens.

Pour les latéraux j’ai 4 x Spiider que B-Live m’a proposés à la place des Mac Aura XB que j’aime bien aussi parce que je trouve que c’est une petite machine légère à transporter en tournée et qui éclaire bien. Cela dit, le Spiider possède un beau wash efficace, avec de la belle couleur et un effet central que j’utilise une fois pour taper dans les miroirs, un peu pour le clin d’œil parce que je trouvais ça marrant de l’utiliser.

Un tableau particulièrement chaleureux et original.

SLU : Parfois, j’ai remarqué que tu utilises les gobos des spots. Ça ne te gêne pas de changer de machines et donc de gobos en fonction des lieux d’accueil ?

Vincent Lérisson : J’utilise principalement les gobos qui sont les plus sympas et les moins atypiques comme les gobos petit trous ou spirale car on les retrouve globalement dans de nombreuses machines. Je sais que sur d’autres shows, il a pu m’arriver de me dire, qu’il n’y avait que deux gobos utilisables et au final tant pis, je m’en contente en ajustant mes presets. Disposer des gobos que je préfère est un plus, mais ça ne révolutionne pas le show.

Un son authentique mais surtout vivant pour répondre à un 2020 austère et informatique

Vincent sur grandMA2 Light et Malik sur SSL Live.

SLU : Quand tu travailles avec un artiste à voix comme Gaëtan Roussel, qu’est-ce que tu recherches dans le son ?

Malik Malki : On est partis sur un projet très organique, c’est-à-dire pas de machines. Mis à part des claviers numériques et un pad SPDS, tout est joué par les musiciens.

Pour prendre le contrepoint de ce qu’on a pu faire souvent avec Ableton, il n’y a pas de séquences. C’est économiquement intéressant d’en avoir mais on devient vite dépendant et ça se ressent, un peu comme si on avait toujours la même discussion musicale.

Magnifiques douches Elidy sur les musiciens.

SLU : Tu dirais que c’était un effet de mode ?

Malik Malki : C’était dans l’air du temps, les deux dernières tournées étaient remplies à ras bord de séquences. Suite au confinement on s’est dit que ça serait pas mal de remettre un peu d’humain au cœur de la tournée. Je pense aussi que les spectateurs ne viennent pas pour réécouter le disque.

Pour moi ils veulent une prestation et de l’authenticité. C’est ça aussi le charme du live. On a donc construit un groupe pour recréer cette espèce de boule, de truc un peu rugueux et très généreux que l’on adore. On a ensuite pas mal travaillé sur leur complicité sur scène et c’est super intéressant.

SLU : Le répertoire qui est joué ce soir n’est pas issu uniquement de son dernier album, il reprend pas mal d’anciens titres, parfois de duos et même « Je t’emmène au vent », un des succès du groupe Louise Attaque dont fait partie le chanteur. J’imagine qu’il y a eu un travail pour que le spectacle garde une certaine unité.

Malik Malki : Oui on a finalement réadapté tout un panel de morceaux de Gaétan qui a une carrière de presque de 25 ans maintenant. Sans compter ses projets personnels ou avec d’autres artistes comme « Il y a » avec Vanessa Paradis ou « Charme fou » avec Hoshi.
On les a adaptés pour leur donner une couleur qui soit logique et aussi une certaine fluidité en plus d’une harmonie mais tout en respectant le morceau. Ce que j’aime de Gaëtan, c’est qu’il raconte quelque chose.

Gaétan Roussel et Nicolas Musset, son batteur, lancent les répétitions sous les faisceaux de 5 Mac Quantum Martin à la face.


Consoles SSL en façade et retours

SLU : Quelles consoles avez-vous spécifiées sur cette tournée ?

Malik Malki devant sa SSL Live.

Malik Malki : On a pris une SSL en façade et une aux retours et les deux sont reliées à la même stagebox, sur laquelle arrivent tous les micros. Les gains sont faits par Remi Katan qui mixe les retours.
On se met d’accord pour avoir les mêmes gains partagés. Sur la SSL ce qui est délicat c’est qu’il faut rattraper les gains. Mais on les a choisies pour des raisons de son, de délais et de compensation des délais.
Personnellement, j’aime bien la SSL mais j’apprécie aussi d’autres consoles. Pour rentrer un peu plus dans le détail, j’utilise des plugs UAD pour l’amener un peu ailleurs, sinon on retrouve vite ce son SSL qui est très marqué à mon avis. Les plugs UAD me permettent de donner une couleur différente.

SLU : Et justement dans le répertoire de Gaëtan Roussel les thèmes abordés sont variés. Comment travailles-tu le son ?

Malik Malki : On essaye de créer des ambiances. Quand il chante des morceaux de Louise, sa voix change. Elle devient plus médium avec un accent un peu plus prononcé, même si on ne l’entend pas vraiment, et plus guttural. Donc je suis obligé de traiter et de travailler sa voix un peu différemment. De plus c’est un chanteur à texte donc il faut que l’on comprenne les textes tout en étant quand même rock, musical et variété. C’est ça la complexité.

SLU : Il y a un travail que tu peux faire en amont mais quand tu arrives dans les salles, comment gères-tu les différences en termes de configuration ou de matériel ?

Malik Malki : Quand on parle de « tournée des SMAC ou des théâtres » en général, on joue avec le système de diffusion en place. C’est vrai que la qualité est inégale d’un lieu à un autre. Ça peut concerner le matériel mais aussi les réglages qui peuvent parfois être super avec une véritable écoute de la part de l’équipe.
Par ailleurs, chaque salle a sa particularité et certaines ne sont pas acoustiquement traitées. C’est aussi quelque chose qu’il faut savoir gérer car la musique électronique ou le rock, sollicite beaucoup le grave et les subs, et on peut vite se retrouver avec des sons horribles.

Le choix des micros et DI

SLU : Comment s’est fait votre choix de micro

Malik Malki : Pour du live comme sur cette tournée, nous avons choisi des micros solides qui ont fait leurs preuves même si ce côté résistant nous fait perdre un peu de qualité. Sur la voix j’ai opté pour un DPA mais il est quand même un peu fragile et c’est vrai que je dois le changer régulièrement.

SLU : Comment reprends-tu les instruments

Malik Malki : Pour les DI, j’ai pris des Neve et sur la guitare de Gaétan, il y a une Avalon, c’est un incontournable, une classe A, qui a une grosse impédance donc c’est très bien pour des instruments un peu délicats voire des basses. C’est pour ça qu’elle marche bien.
Après pour le système HF, les ears monitor, on a pris des PSM 1000 Shure que l’on trouve agréables et qui reconstruisent le signal. Après, on rentre dans la subjectivité du son. Il y en a qui aiment quand c’est un peu « loudness », d’autres quand c’est médium, etc.

Personnellement plus je travaille sur des styles différents, plus je deviens humble. Et quand j’écoute un groupe jouer, parfois je suis surpris et je me dis que c’est une approche différente qui peut être intéressante.
C’est aussi dû à mon parcours qui m’a fait évoluer vers la musique électro, vers le Hip-Hop jusqu’à de l’acoustique poussé à l’extrême avec Camille. Mais je travaille aussi de la variété, de l’électro pop, etc. J’apprécie d’être confronté à d’autres univers avec d’autres règles et d’autres façons de travailler. Je trouve que c’est super intéressant et c’est un conseil que je donnerais à tous ceux qui veulent faire du son.

Dans les faisceaux de contre des MegaPointe au sol et les latéraux des Spiider.

Une écriture fine, c’est ce que je ressens en sortant du concert de Gaëtan Roussel avec aussi une exigence identique pour le son et la lumière. Montrant toujours beaucoup d’empathie pour le public et pour les artistes et techniciens qui l’accompagne, le chanteur est particulièrement attachant et son œuvre évolue sur scène avec beaucoup de douceur.

Vincent et Malik, ses fidèles compagnons de création, sont présents pour apporter leur sensibilité à Gaétan avec l’aide de B-Live, Potar et MECAoctet. Tous les trois se connaissent bien et travaillent de concert pour ravir un public qui, malgré quelques hésitations à refaire bouger son corps, semble retrouver le chemin vers plus de contact humain. On aime, forcément !


Liste du staff

Lumière
Eclairagiste : Vincent Lérisson
Assitant plateau lumiere : Eli Druez
Prestataire Lumière : B-Live
Chargé d’affaires : Sébastien Sacco
Décor : MECAoctet

Son
ingé face : Malik Malki
Ingé son retour : Remi Katan
Backline : Laurent Thauvin
Prestaire son : Potar

Production
Manager : Clarisse Fieurgant
Production : Corida
Directrice de production : Christel Martinet
Regisseur : Fabien Lemestre


Et plus d’informations sur :

Les Prolights EclPanel TWC
Les Robe MegaPointes
Les Consoles SSL
MECAoctet

 

Impact Evénement recherche Chargé.e de Planning matériel

Au sein du service Planning de cette société de prestation technique pour l’événementiel, le spectacle et la TV, le.a candidat.e sera responsable de la construction, du suivi et de l’actualisation du planning matériel pour fournir l’ensemble des matériels en qualité et quantité dans le respect des délais.

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Meyer Sound PANTHER, 150 dB SPL, 150 livres, AVB MILAN

Meyer Sound présente Panther, un nouveau système grand format conçu pour satisfaire à la forte demande pour des gros système de Touring et Intégration.

On ne présente plus les deux modèles au second plan, LYON à gauche et LEO à droite. PANTHER est au premier plan.

Des productions complexes, axées sur l’aspect visuel et contraintes par des règles de sécurité plus strictes, limitent souvent l’espace et le poids autorisés pour les systèmes.
Dans le même temps, les politiques environnementales exigent une plus grande efficacité énergétique et un encombrement réduit pour le transport. Enfin de plus en plus de tournées passent à une infrastructure audio en réseau.

Les cotes de PANTHER. LYON fait la même taille à 3 cm près en profondeur, mais 22 kg les séparent.

Pour répondre à l’ensemble de ces exigences, le SPL de PANTHER est plus proche de celui de LEO, une boîte nettement plus grande et plus lourde, et reprend approximativement les cotes élancées de LYON.
Malgré des performances suffisantes pour sonoriser des stades, PANTHER ne pèse que 68 kg et offre des économies substantielles sur la consommation de courant par rapport au line array phare de la génération précédente.

Grâce à un double module d’entrée analogique et Milan AVB, PANTHER offre des options de déploiement flexibles et chaque enceinte est dotée en standard d’un indice de protection contre les intempéries IP55, le tout pour un coût initial nettement inférieur à celui de LEO et LYON.

John Meyer

« Il s’agit de notre plus importante présentation d’enceinte depuis plus d’une décennie », déclare John Meyer, président et PDG de Meyer Sound.

« PANTHER répond à mon engagement de fabriquer des enceintes avec une réponse linéaire, une couverture précise et une marge très grande pour la reproduction dynamique et non compressée de la musique, en particulier les transitoires.

Globalement, PANTHER produit quasiment la même puissance et le même headroom que LEO dans le format de LYON. Je suis fier de la façon dont nos ingénieurs ont atteint des critères de performance ambitieux tout en réduisant le poids et en augmentant l’efficacité énergétique. »

Conçu pour une puissance de crête

Un coup d’œil indiscret sur les étages d’amplification en classe D de Panther.

Le module électronique de PANTHER est une toute nouvelle topologie légère qui intègre un amplificateur en classe D à quatre canaux, couplé à une alimentation innovante.
Grâce à un correcteur de facteur puissance et à des rails de tension plus haute, ce nouvel amplificateur fournit un courant de pointe plus élevé aux transducteurs tout en présentant une charge stable sur le secteur.


Les deux 12” et les deux moteurs 3”, des évolutions de modèles existants. 22 kilos de moins et quelques dB de SPL en plus que LYON qui dispose déjà d’une alimentation à découpage et d’un DSP contrairement à LEO qui est 100% analogique. Les progrès de Meyer sont impressionnants.

Les PANTHER sont également équipés de nouveaux transducteurs basse fréquence de 12” à plus longue excursion et de nouveaux moteurs 3”.
Chacun d’entre eux intègre des structures magnétiques innovantes utilisant de nouveaux matériaux pour une densité de flux plus élevée malgré une réduction de poids substantielle.

Associé à une nouvelle conception de ses évents, PANTHER délivre une pression acoustique en crête de plus de 150 dB SPL. Avec un poids de 68 kg, il est nettement plus léger que tous les produits de sa catégorie.

Légèreté pour la polyvalence, la sécurité et la réduction des coûts

Sans jamais compromettre les objectifs de performance de John Meyer, l’équipe d’ingénieurs de PANTHER, dirigée par Katie Murphy, directrice de l’ingénierie acoustique et mécanique, a adopté une approche unifiée de la réduction du poids.

Katie Murphy

Une tonne et 200 kilos pour 18 PANTHER. En ajoutant le frame et le câblage, une ligne de cette puissance est à nouveau utilisable facilement chez Meyer.

« Avec PANTHER, nous avons surperformé avec une approche de conception de système complet », déclare Murphy.
« Les différents ingénieurs ont travaillé de manière coordonnée pour mieux tirer parti de la réduction du poids des amplificateurs et des transducteurs avec de nouvelles conceptions de l’ébénisterie et de nouveaux matériaux pour réduire encore le poids. Tout le monde s’est synchronisé à chaque étape pour atteindre nos objectifs. »

La réduction du poids signifie qu’il est possible d’accrocher plus de PANTHER sur un seul moteur et que des lignes plus importantes peuvent partager la même structure et les mêmes points d’accrochage avec des équipements vidéo et d’éclairage.

De plus, des lignes plus longues peuvent être utilisées à l’extérieur tout en respectant les nouvelles règles de sécurité relatives au vent. Les coûts de transport seront considérablement réduits, en particulier lorsque l’aérien est nécessaire. La réduction significative du poids et de la taille de PANTHER contribue également à réduire les émissions de CO2 pendant le transport.

Une famille de trois dispersions différentes

Les trois PANTHER. Tout en bas et code couleur vert, le modèle -W à 110°. Au-dessus en bleu le modèle -M à 95°. Tout en haut et avec une pastille violette visible sur le côté de la boîte et en bas à droite du guide d’ondes, le petit nouveau -L à 80°, ou comment concentrer plus d’énergie au lointain et rendre une enceinte avec deux seuls moteurs 3”, capable de s’attaquer à un stade américain.

La famille PANTHER se compose de trois enceintes avec trois dispersions horizontales.
PANTHER-M et PANTHER-W ont une couverture de 95 et 110 degrés, respectivement, et seront des options familières pour les utilisateurs actuels de Meyer Sound.

PANTHER-L est doté d’un tout nouveau guide à longue portée avec une couverture horizontale très précise de 80 degrés.
Ces trois options permettent aux concepteurs de systèmes d’adapter finement la dispersion dans les salles de toutes tailles, avec une réponse uniforme du proche au lointain, et de déployer moins de lignes ou plus courtes dans certaines applications, comme celles à 360°.

Le retour sur investissement

Comme toutes les enceintes Meyer, PANTHER offre la longévité que procurent les transducteurs, les amplificateurs et le traitement parfaitement adaptés des systèmes actifs. De plus, PANTHER offre de nouvelles caractéristiques qui assurent un meilleur retour sur investissement à long terme.

4 prises en tout et pour tout, le RMS est désormais inclus dans le flux AVB Milan. En tête la paire analogique « patrimoine » ou « sécu », puis le port réseau et enfin celui pour le secteur. L’ensemble est IP55 avec des prises adéquates.

– Réseau AVB Milan certifié : En incorporant le nouveau module d’entrée AVB Milan certifié par l’Alliance Avnu, PANTHER devient la première enceinte line array grand format certifiée Milan au monde.
Grâce à cette avancée, PANTHER porte le réseau AVB Milan jusqu’à l’enceinte, tandis que l’entrée analogique toujours présente assure une compatibilité rétroactive avec le matériel existant.

– Norme de protection contre les intempéries : PANTHER résiste aux intempéries conformément à la nouvelle norme IEC IP55 avec une protection totale contre la pluie lors de l’utilisation des connecteurs de signaux et de puissance Neutrik TOP. Aucun soufflet additionnel n’est nécessaire. Avec la protection standard contre les intempéries, les mêmes PANTHER peuvent être utilisés pour des événements en intérieur ou en extérieur, sans préparation particulière.

Un chariot de 4 PANTHER peut garder la moitié du frame durant son transport. La barre d’accroche se retire facilement pour pouvoir mettre la capote et gerber d’autres éléments.

Grâce à la taille compacte et au poids réduit de PANTHER, la même quantité de boîtes peut être affectée à un large éventail d’applications, des théâtres et salles des congrès aux arénas, stades et sites de festivals.
Cette flexibilité accrue signifie que les systèmes PANTHER passent moins de temps au dépôt et plus de temps à générer des revenus, et en tournée, sans rack d’amplis, un porteur plus compact réduit encore les dépenses pour un meilleur retour sur investissement.

L’investissement continu de Meyer Sound dans les matériaux et les normes signifie que non seulement les performances sont les meilleures de la catégorie, mais que le prix est nettement inférieur à celui de la génération précédente et à celui des modèles des concurrents les plus directs, si l’on tient compte d’une amplification et d’un traitement comparables.

L’enceinte line array PANTHER est désormais disponible. La société de location Major Tom Ltd. basée au Royaume-Uni, l’un des premiers partenaires de lancement, déploiera PANTHER sur la tournée 2022 + – = ÷ x (« Mathematics ») d’Ed Sheeran.

Ed Sheeran passé au fisheye lors de sa tournée précédente ;0)


Une nouvelle dimension

« Tous les membres de l’équipe ont mis leur cœur et leur âme dans ce projet », commente Katie Murphy. « Nous avons tout mis en œuvre pour créer une enceinte qui définirait la technologie line array pour les années à venir. »
« Nous voyons PANTHER comme plus qu’un nouveau produit, quelque chose qui ajoute une nouvelle dimension à ce que nous faisons en tant que société », ajoute John Meyer. « Il a le potentiel de changer le chemin que nous empruntons dans l’industrie du son. Je suis impatient de voir comment les professionnels du secteur et, plus important encore, le public, vont y réagir. »

Bob McCarthy

Bob McCarthy, directeur de l’optimisation des systèmes chez Meyer Sound, discute des avantages de la conception de systèmes basés sur les arrays de PANTHER.
« Pour commencer, PANTHER est une étape dans une ligne de produits extrêmement polyvalente. Il est puissant, léger et les multiples versions vous permettent de tirer large en champ proche ou très précisément au lointain.
Qui plus est, tout le monde sera satisfait p ar son prix. Je pense que nous trouverons des applications pour PANTHER dans tout, des théâtres de Broadway aux stades et aux festivals.

Un de ses nombreux avantages est son poids car, fréquemment, le poids détermine le nombre maximum de boîtes que l’on peut placer dans une ligne, en particulier lorsque les points d’accroche sont partagés avec de nombreux équipements de scénographie.
De plus, à la suite de certains incidents tragiques liés au vent, des restrictions de poids ont été imposées aux applications extérieures. Avec PANTHER, nous pouvons ajouter plus de bois pour une portée plus grande et une couverture plus uniforme du champ moyen au champ lointain.

PANTHER-L, pour Long Throw.

A ce propos le guide d’onde qui équipe PANTHER-L, le modèle à longue portée, est une pièce d’ingénierie extraordinaire, mais ce n’est pas surprenant car Meyer a toujours excellé dans le guidage des moyennes et hautes fréquences. Pour moi, sa beauté réside dans la façon dont il maintient une grande majorité de sa couverture angulaire dans une fenêtre de 3 dB, puis le son s’estompe rapidement avec un bord bien défini à 80 degrés. Cela nous donne un point de raccordement très précis où nous pouvons nous joindre à d’autres lignes ou renforts de proximité, afin de maintenir une réponse cohérente sur toutes les fréquences.

PANTHER nous a notamment beaucoup aidé sur la tournée d’Ed Sheeran où nous avons travaillé sur la conception du système en collaboration avec Charlie Albin l’ingénieur système de Major Tom. On aurait eu plus de mal sans cette nouvelle boîte, et le système aurait certainement été plus coûteux à transporter et à monter. Cette tournée exploite une configuration in-the-round, mais dans de très grandes salles qui nécessitent de porter jusqu’aux derniers sièges très reculés.

Le système est donc disposé en deux cercles concentriques, avec les PANTHER-L couvrant les sections arrière, puis PANTHER-M et enfin PANTHER-W lorsque nous avons besoin de la diffusion sur la courte portée. Tout s’imbrique parfaitement. Les concepteurs d’éclairage et de décors ont dressé un tableau difficile pour notre équipe en ce qui concerne le poids et le profil des lignes, mais avec PANTHER, tout se passera à merveille.

Pour plus de détails sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio et Lighting

 

Impact Evenement recherche Technicien.ne de Maintenance – Paris Sud

Impact Événement, loueur / prestataire de service son, lumière, vidéo, structure, pour l’événementiel, le spectacle et la TV recrute un.e technicien.ne de maintenance distribution électrique de formation Bac / Bac Pro électrotechnique ou expérience professionnelle équivalente.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

L’Antipode à Rennes en Adamson 2.0

Une vue d’artiste de l’Antipode.

La ville de Rennes vient de s’offrir une MJC de rêve où tout a changé, sauf le nom.
Découvrez l’Antipode et son bois canadien 2.0 Adamson CS, intégré pour la première fois en France par Audiolite, et le tout en compagnie de Clément Champigny qui nous a fait une visite guidée aussi virtuelle qu’exhaustive. C’est peu dire qu’à Rennes on sait cajoler les techniciens son…

Clément Champigny dans la Grande Scène et dos à une de ses PM3 Rivage.

SLU : Tu commences par nous dire deux mots sur toi Clément?

Clément Champigny : Volontiers. J’ai 40 ans et je suis technicien et régisseur son à Rennes. Le métier m’est tombé dessus à 17 ans et la passion est vite arrivée.
Je travaille pour différentes sociétés de la région comme Audiolite, Eurolive, Invisia, Spectaculaires et parfois en national avec Dushow, tout en ayant la chance de bien m’entendre avec tous.

SLU : Et l’Antipode ?

Clément Champigny : Ça fait 20 ans que je suis technicien intermittent là-bas et je pense être le plus vieux de la boutique. C’est d’ailleurs grâce à…

SLU : Ton expérience (rires)

Clément Champigny : Voilà ; mon âge donc, que je suis devenu référent son et porte-parole de l’équipe pour l’étude, l’établissement de la liste de nos souhaits, le choix des marques et la mise en œuvre du son dans le nouvel Antipode. Il ne s’agit pas d’une rénovation des vieux locaux mais bien de la construction de la nouvelle MJC qui a commencé en 2018 pas très loin de l’ancienne, en beaucoup plus grand et avec une salle dotée d’une excellente acoustique.

la Grande Scène en train d’être équipée de ses vêtures, de son plateau et plus tard de ses gradins. Admirez l’épaisseur du traitement sur les murs latéraux, des places en moins mais du son en plus.

SLU : Vous avec donc mis le pied dans la Covid, ça porte chance il paraît !

Clément Champigny : Oui, on a eu beaucoup de chance. D’abord les lieux sont super, on a été gâté question matériel et surtout ce dernier a été livré et on a pu tout mettre en œuvre malgré les confinements et autres pénuries de composants. On est vraiment passé entre les gouttes.

Le plan de la MJC dans son ensemble et due au coup de crayon du cabinet Dominique Coulon & associés. La partie musique se trouve à l’arrière du complexe (en bas sur le plan) avec à droite la Grande Scène où l’on pénètre en passant l’Espace Bar, en bas à gauche l’accès camion et dans la continuité de ce dernier l’Atelier de Création avec son grill carré.

SLU : Vous avez gardé un peu du matos de l’ancien Antipode?

Clément Champigny : Presque rien, juste deux petites sonorisations mobiles. C’était pour l’essentiel de la location longue durée. Pour la nouvelle salle le choix a été à l’opposé avec un investissement important en son, éclairage et vidéo.

SLU : Comment s’est passé le choix du son ?

Clément Champigny : A la demande de Nicolas Nacry, notre ex dirtech parti depuis vivre d’autres aventures et remplacé par Eric Gueguen, nous avons proposé quatre marques différentes, deux françaises, une allemande et une canadienne (rires !) Une cinquième, allemande elle aussi, est arrivée un peu trop tard. Nous avons tapé dans les marques les plus demandées dans les fiches techniques afin de satisfaire les artistes accueillis.

Pour info, notre grande salle est une surface modulable assis-debout entre 350 et 1000 places, mais nous avons aussi dû choisir le matériel pour le Bar Club et enfin celui pour l’Atelier de création, une salle reprenant la taille du plateau de La Grande Scène avec un petit système, le lieu idéal pour répéter à l’aise.

La Grande Scène vue depuis le haut du gradin fixe qui sert aussi de stockage pour celui rétractable et de régie FOH lorsqu’il est sorti.

SLU : Un lot unique ?

Clément Champigny : Non, trois lots séparés, on y reviendra. Les trois premiers choix dans la liste, français, allemand et Adamson ont été contactés et ont accepté de nous faire une démo dans la Grande Scène à peine achevée avec le gradin mobile en place et toutes les vêtures. Quand on a envoyé du son dedans on a été particulièrement impressionnés. Cela s’est déroulé en juin et juillet 2021.

SLU : En termes de système le choix s’est porté sur un ligne source moyen format…

Clément Champigny : C’est exactement ça, avec la volonté de notre part de pérenniser cet investissement et donc d’avoir le dernier modèle de chaque fabriquant, tout en tenant dans un budget précis. Notre cahier des charges spécifiait un gauche / droite avec des renforts de grave tous deux accrochés, et des subs sous la scène.

Les trois subs initialement placés sous le praticable et ensuite avancés devant le nez de scène.

SLU : Et puis vous écoutez…

Clément Champigny : On a commencé par les S10 le premier jour puis une marque française le second, une allemande le troisième et une seconde référence de cette même marque allemande le 4è jour. On a formé un jury à quatre techniciens et régisseurs son de l’Antipode ayant des profils très différents allant du pur mixeur au caleur système.
On s’est accordé sur une dizaine de critères, son, cohérence, dispersion, headroom, prix, garantie etc, et on a écouté exactement les mêmes morceaux avec la même source.

SLU : Des titres du commerce ou bien des multis à vous ?

Clément Champigny : Des CD. On aurait préféré écouter du live via des virtual soundchecks, mais on a manqué de temps et un peu de moyens pour les préparer. Les trois constructeurs sont malgré tout venus avec ce type de morceaux ce qui nous a permis d’entendre une dynamique différente, et c’est Adamson avec le S10 qui est sorti gagnant.

Les 5 x CS10, 3 x CS10n et 3 x CS119 en montage cardioïde.

SLU : Sur quels critères ?

Clément Champigny : Quasi tous même si nos oreilles habituées à une autre marque, ne l’ont pas fait gagner, même si de peu, sur le critère son.

On a beaucoup apprécié la démo et l’approche d’Adamson et de DV2 qui a été l’un des seuls à proposer un point central pour éclaircir la zone d’ombre dans le triangle en nez de scène ou des délais pour redonner un peu de précision dans le fond du gradin, là notamment où accèdent les personnes à mobilité réduite.
Ces renforts sont intégrés dans le plafond entre deux IPN pour laisser circuler les perches américaines qui vont d’un bout à l’autre de la salle.

SLU : En quoi consiste précisément le système de La Grande Scène ?

Clément Champigny : Nous avons en accroche et par côté 5 x CS10, 3 x CS10n et 3 x CS119 en montage cardioïde. Pour déboucher le centre en douche il y a une CS10p 100°x50° et sur les côtés en infills une CS7p 100°x50° par côté.

Enfin au sol sous la scène nous avons trois subs en double 19” à double bobinage de 5pouces IS219, notre seule concession aux boîtes passives qui ont donc leur ampli lab.gruppen D120:4L. Les délais arrière enfin sont assurés par deux CS7p 70°x40°. Toutes les références en « p » sont des versions point source.

Le système presque au complet. Remarquez la CS10p centrale en douche accrochée à deux filins comme les deux CS7p pendues sous les lignes principales. Les trois IS219 sont placés en avant de la scène

L’ensemble a été calé par Julien Poirot et nous disposons de presets pour toutes les combinaisons possibles en termes de jauge et de position de gradin. Il vient d’ailleurs de procéder à des mises à jour à distance et a intégré aussi à ces presets nos demandes. On n’est pas encore très aguerri sur AI le nouveau logiciel de Adamson qui intègre toutes les fonctions, donc l’accompagnement de Julien et de DV2 nous sont très précieux.

L’Espace Bar utilisable comme bar assis ou bien petite scène d’une jauge de 250 personnes debout. On distingue les deux subs au sol et les deux CS10p pendus à leurs perches et les CS7p en délai augmentant encore la capacité en public.

SLU : L’espace Bar Club?

Clément Champigny : C’est aussi de l’Adamson qui a été choisi avec, par côté, une CS10p 100°, avec pour le renfort en grave et posé au sol, un CS119. Toujours par côté et en outfill on a une CS7p 70° et en délai une CS7p 100°

SLU : Le troisième lot, l’Atelier de Création…

Clément Champigny : Particularité, il comporte aussi le marché des 20 wedges qui se partagent entre les trois espaces ainsi qu’une petite sono pour l’Atelier. Il a été remporté par une autre marque distribuée par Eurolive.


Johan Maheux

SLU : Quand avez-vous décidé d’opter pour des boîtes amplifiées ?

Clément Champigny : Johan Maheux d’Audiolite qui a été notre intégrateur, nous a proposé de découvrir les CS7 qui sont le modèle en dessous des CS10 avant l’écoute.
Nous l’avons donc recontacté une fois arrêté notre choix pour savoir si passer les S10 et mes amplis lab.gruppen en CS10 allait tenir dans notre budget et si, en ces temps chahutés, il y aurait du stock.
N’oublions pas qu’on voulait prendre de l’avance en termes de technologie et qu’on aurait été les premiers en France à équiper une salle en CS. Comme on a eu des feux verts à toutes nos questions, on a changé notre précommande !


Le câblage assez particulier des CS10 auquel il faudra s’habituer. A gauche le secteur et sa bretelle pour alimenter une seconde boîte. A droite l’arrivée de l’AVB Milan avec la bretelle vers une seconde boîte et l’arrivée de la sécu analogique, elle aussi pontée sur l’enceinte du dessous.

SLU : Avez-vous pu comparer S10 et CS10 ?

Clément Champigny : Non, pas de vrai A/B, mais après l’installation des CS10 et comme la trame AVB n’était pas complètement écrite, les premières dates ont été faites en analogique et on a pu comparer les deux modes analogique/AVB lors des balances et nous sommes ravis de ce que nous entendons.
C’est clair, limpide, homogène et très solide sur le bas médium. Un son Adamson comme on l’aime. Ce n’est pas du vin, mais j’aurais tendance à dire qu’il est boisé, et ça nous plaît (rires).

SLU : Est-ce qu’à présent tout tourne en AVB ?

Clément Champigny : Oui bien sûr, on est en full AVB Milan et pendant cette dernière phase de mise au point, nous avons été parfaitement accompagnés par Audiolite, DV2 et Julien Poirot, Mario Ahrberg Ingé application de Adamson Europe et même Brian Fraser qui est le Chef produit en charge des CS chez Adamson.

Brian Fraser, Mario Ahrberg et Julien Poirot.

Ce dernier est venu du Canada pour la release du soft AI Array Intelligence intégrant l’ensemble des fonctionnalités propres à ce système et à tout système : de la conception et simulation au patch, à l’optimisation, au contrôle, à la mesure et au diagnostic du système. Adamson a même monté au Canada un système identique au nôtre pour nous aider à lever les derniers doutes et les quelques bugs d’affichage qui subsistaient.


Deux shoots de l’Antipode en tout debout à gauche et gradin déployé à droite. On voit l’influence des deux délais et la belle uniformité en salle quel que soit le format choisi.

SLU : Pour l’audio pur, la partie réseau est bétonnée à ce qu’on voit.

Clément Champigny : Tout à fait. Nous avons doublé la majeure partie de l’AVB et tiré en plus de l’analogique. Appelons cela ceinture et bretelles avec un grand merci à Audiolite pour leur parfaite intégration.

SLU : Disposez-vous d’une console capable de sortir en AVB ?

Clément Champigny : Non, le consensus est long à se faire entre les marques et nous devons pouvoir accueillir facilement des prods extérieures.

Le Gateway, l’outil de gestion des flux, à la fois matrice, convertisseur et transmetteur.

Nous avons donc fait le choix de sortir de nos consoles en EAS/EBU et attaquer le CS Gateway qui rentre et sort 16 flux AES et 8 lignes analogiques et convertit le tout en AVB Milan. Nous avons rentré trois PM3 Rivage Yamaha qui se partagent entre les 3 scènes de la MJC.

Chapeau à Yamaha pour cette CL6 (rires) Le son est excellent et c’est un vrai plus par rapport à la gamme précédente, ne serait-ce que le sommateur. On est en revanche resté en Rio-D2, les RPio étaient hors budget pour nous. On a préféré acheter plus de préamplis et les laisser à demeure là où ils servent plutôt qu’en avoir beaucoup moins et les balader sans cesse.
Sur les trois consoles, deux sont dans La Grande Scène et celle des retours roule si besoin est au Bar Club puisque les deux espaces ne jouent jamais ensemble. La troisième sert beaucoup dans l’Atelier de Création, un lieu très prisé et presque toujours plein.

L’espace Bar aussi fait le plein.

SLU : Vous avez accroché les subs CS et ajouté trois subs de la gamme Touring et donc passifs. Vous cherchez quoi exactement ?

Clément Champigny : C’est une volonté de l’équipe. D’un côté on voulait un effet de sol et de l’autre on n’a pas osé tout accrocher même si cela nous aurait facilité la vie vis-à-vis du décret. On est très content du résultat même si c’est vrai qu’on a dû ruser puisque pour l’instant (un ange sonore passe NDR) il n’y a pas de modèles amplifiés dans la gamme des E.
On va malgré ça intégrer ces subs dans l’écosystème CS via le Bridge qui est un accessoire, une sorte de end point d’une enceinte active et qui contient le traitement, le filtrage et les protection de telle sorte à alimenter un ampli et être vu comme un élément de la gamme CS par le logiciel. A l’heure actuelle, le lab.gruppen et son Lake ne sont pas reconnus ce qui est logique.

Un synoptique montrant où et comment se positionnent les racks de traitement, sommation et alimentation de Adamson pour la gamme CS, plus des Gigacore !

SLU : Les Gigacore 12 vous servent à quoi ?

Clément Champigny : Juste à multiplier les sorties AVB. Adamson spécifie qu’il ne faut pas chaîner plus de 6 boîtes sur le même brin AVB, nous avons donc utilisé ces appareils pour attaquer des ensembles de boîtes ou des boîtes individuellement. Pour résumer, le Gateway accueille les signaux, les convertit en AVB Milan et les dirige vers la scène où un second Gateway restitue de l’AVB, de l’AES/EBU et de l’analogique.
Le tout part vers les NDS (Network Distribution System) qui sont des racks passifs dont le travail est de « mélanger » les deux flux redondés AVB sur un seul fil et à offrir aussi la sécu analogique. Un dernier boîtier appelé PDS (Power Distribution System) fournit le secteur protégé aux boîtes.

La Grande Scène au complet pur l’inauguration.

SLU : Ça fait beaucoup d’interfaces. Pourquoi la partie switch n’est pas assurée par Adamson…

Clément Champigny : Elle va l’être. Pour le moment le NDS est passif mais il devrait devenir actif et donc servir les boîtes sans besoin de faire cela, par exemple, avec les Gigacore.

SLU : Comment exploitez-vous le signal issu de vos consoles ou de celles accueillies ?

Clément Champigny : Pour la nôtre on récupère des AES sur un des Rio sur le plateau et on part dans le Gateway. Pour les accueils et en fonction de leur matériel, on a ajouté une rocade filaire de câble AES/EBU entre la régie face et le Gateway. D’ailleurs et puisqu’on en parle, nous avons demandé à ce que notre câblage soit entièrement tiré en fil 110 Ohms et on a une volée de câbles réseau pour pouvoir tout passer, par exemple avec des CATlink de Klotz.

Vous l’avez compris, on a passé encore de longues minutes avec Clément et il y aurait de quoi écrire un second reportage tant les informations recueillies auprès de lui sont touffues et donnent envie de refaire enfin notre métier, encore plus dans des lieux aussi performants.

Un film très bien tourné durant l’inauguration de l’Antipode résume l’esprit, le bonheur et la qualité de cette MJC en deux minutes de chouettes images et de gros son. A savourer sans aucune retenue.



Et d’autres informations sur :

– Le site Antipode Rennes
– Le site DV2
– Le site Audiolite Sonorisation
– Le site Adamson Systems

 

Elation Proteus Excalibur, le traceur du 21e siècle

Le dernier membre de la gamme Proteus, Excalibur est un projecteur motorisé surpuissant, IP 65, dont la large ouverture frontale et la lampe Philips Platinum 500 Flex permettent de projeter une colonne de lumière longue portée dans l’espace, des couleurs CMY et des effets de gobos et prismes volumétriques rivalisant avec les traceurs à lampe xénon.
Excalibur produit jusqu’à 200 000 lux à 20 mètres (7 500 lux à 100 mètres), avec un rendement lumineux élevé dans un format étonnamment compact et monté sur une lyre rapide.

Rivalisant avec les traceurs xénon, son faisceau extrêmement étroit de 0,8°, visible sur de grandes distances, fend le ciel sans effort. Le faisceau est projeté par une lentille frontale de 260 mm sous la forme d’une colonne massive de lumière solide qui attire l’attention, comme un phare dans la nuit.
Excalibur propose un large éventail de gobos (8 interchangeables et 17 fixes) et 2 prismes (4 et 8 facettes) qui assurent une grande variété d’animations volumétriques sans avoir besoin d’un contrôleur DMX externe. Il prend en charge les protocoles DMX, RDM, Art-NET et sACN

Pour colorer le faisceau, 14 couleurs dichroïques s’ajoutent à une trichromie CMY avec CTO et filtre UV. Grâce à son incroyable intensité lumineuse, toutes les couleurs en CMY restent éclatantes, même les teintes saturées.
Le contrôle du faisceau par une lentille de focalisation interne précise assure une projection nette sans erreur optique. Deux frosts variables viennent adoucir le faisceau si nécessaire et une lentille Expander élargit le faisceau à environ 3,5 °.

Le Proteus Excalibur utilise la technologie de lampe FLEX de Philips pour une longue durée de vie de la lampe (jusqu’à 4 000 heures), une consommation d’énergie faible et une maintenance réduite du luminaire.
La lampe Philips Platinum 500 FLEX (550 W) est graduable via le ballast interne, qui non seulement fait varier l’intensité de la lampe électroniquement, mais offre également un mode Hibernation qui réduit la puissance de la lampe lorsqu’elle n’est pas utilisée, ce qui permet de réduire la consommation d’énergie et d’accroître sa durée de vie. La faible chaleur interne produite prolonge aussi la durée de vie de tous les composants internes du luminaire.
Le Proteus Excalibur est ainsi parfaitement adapté aux parcs à thème, bateaux de croisière, événements de plein air, spectacles et concerts de grande envergure, ou à toute situation nécessitant un faisceau massif ou des effets de prisme et de fleurs très puissants.

Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation

 

Les Visionary Days avec des line arrays RCF TT+

De nouvelles visions de l’avenir sont racontées en direct, lors des « Visionary Days » de la foire de Bergame en Italie, grâce à un système line array RCF TT+ déployé avec une configuration de système non conventionnelle par Airone Service, et requise par un public assis à 360° autour de la scène.


Deux wedges TT 25 SMA et quatre des huit rappels pour les premiers rangs TT 052-A, des modèles compacts deux voies à dispersion conique.

Visionary Bergamo 2021 fait partie des Visionary Days, un format où des centaines de jeunes de moins de 35 ans discutent des défis de la vie et des façons dont ils peuvent façonner l’avenir. L’événement se déroule sur 10 heures de brainstorming collectif, le tout en direct.

Jacopo Mapelli

Produit et coordonné par GO-ON, un studio de production spécialisé dans les événements très innovants, le format original a favorisé la participation, créant une partie proactive entre les participants. L’installation AVL impeccable d’Airone Service, gérée par Jacopo Mapelli, a déployé une installation audio entièrement basée sur les technologies RCF.

Luca Andreini, coordinateur des Visionary Days commente : « Nous avions besoin d’un système audio polyvalent capable de gérer les discours avec une intelligibilité maximale, la musique à haute puissance mais aussi des communications de service claires et compréhensibles.
Airone a immédiatement proposé la solution RCF, et ce choix a été apprécié et partagé. L’événement s’est parfaitement déroulé, avec une qualité qui nous a enthousiasmés. »


Dos à la scène, l’un des subs amplifies à double 18” TTS 36-A.

Marco Piccini, le concepteur du système, a travaillé en utilisant EASE Focus.  » Pour obtenir la meilleure couverture du public, qui était assis à 360 degrés autour de la scène dans une salle rectangulaire, nous avons déployé quatre line arrays TTL 33-A à 4 modules couvrant les deux longs côtés de la salle. Deux clusters de quatre TTL 31-A ont été accrochés pour couvrir les petits cotés  » explique Piccini.

« Nous avons également créé deux configurations cardioïdes de TTS 36-A sur les deux côtés les plus longs, afin d’avoir une couverture optimale des basses fréquences sans trop polluer la scène. » Pour le monitoring, quatre wedges TT 25 SMA ont été installés ainsi que 8 rappels compacts à deux voies TT 052-A en tant que front fills pour les premiers rangs.


Fabio Pecis, le directeur et créateur de Airone Service.

 » La production était impeccable, et nos systèmes RCF TT se sont révélés à la hauteur, avec les compliments de tous les intervenants « , a déclaré Fabio Pecis, propriétaire d’Airone Service.
 » Nous avons tout mis en place rapidement, et la vitesse d’optimisation avec RDNet 4.1 est définitivement un atout.  »

D’autres informations sur le site RCF et sur le site Airone Service

 

Le Groupe Novelty-Magnum-Dushow investit massivement dans plus de 350 projecteurs LED Robe

En ce début d’année, les sociétés du Groupe Novelty-Magnum-Dushow continuent leur transition vers la LED, du côté des asservis, en misant une fois de plus sur le fabricant tchèque Robe Lighting.

Ce sont 100 ESPRITE et 100 FORTE qui rejoignent le parc de matériel de la société Novelty Paris, 50 ESPRITE et 50 FORTE qui trouvent quant à eux leur place chez Magnum, tandis que 60 FORTE prennent déjà la route sous les couleurs de Dushow.

Des projecteurs FORTE qui ont aussi récemment quitté les locaux de Novelty Paris pour être exploités sur la très attendue Paris Fashion Week 2022, avec entre autres 110 machines sur le Défilé Haute-Couture Christian Dior au Musée Rodin.

Robe Lighting France est bien évidemment très fière de ce choix, et remercie vivement l’ensemble du Groupe Novelty-Magnum-Dushow pour leur confiance.

 

BBS Backline intègre Novelty

Le Groupe Novelty-Magnum-Dushow est heureux d’annoncer l’intégration de la société BBS dans la grande famille NOVELTY.

Pionnière du backline en France et fondée en 1982 par Pascal Graticola, ingénieur du son passionné de musique, BBS possède le plus gros stock neuf et vintage européen en location.


Le dépôt de BBS…au Festival de Jazz de Montreux !

Enrichi des équipes et de l’expertise de BBS au service de la musique pour les tournées, concerts, plateaux TV, festivals, séances studio, show cases, tournages et événements, le Groupe Novelty-Magnum-Dushow poursuit son développement pour répondre aux attentes des artistes français et internationaux à travers ses agences à Paris, Bordeaux, Cannes, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Toulouse, Valence, Barcelone, Bruxelles, Dubaï, Dammam, Londres, Madrid, Marrakech, Monaco et Riyad.

BBS et son équipe seront désormais rattachés à NOVELTY sous la direction inchangée de Pascal Graticola, avec Olivier Hagneré Directeur Général et Jacques de La Guillonnière Président.
Il est important de souligner la qualité et l’engagement des équipes en place qui continueront de proposer leur savoir-faire depuis leurs bureaux et leur stock dorénavant basés à Longjumeau sur le site de NOVELTY Paris.

« Ce rapprochement est une belle opportunité pour nous d’accompagner les artistes, les festivals, les productions TV et les événements de façon plus complète, tout comme nous allons apporter ce nouveau métier et notre savoir-faire aux sociétés du Groupe Novelty-Magnum-Dushow.

Pascal Graticola

Nous partageons les mêmes valeurs et la même exigence de qualité. Je suis convaincu que nous allons réaliser de beaux projets ensemble » affirme Pascal Graticola, Directeur de BBS.

Et d’autres informations sur le site BBS et sur le site Novelty Group

 

Hog 4 contrôle la nuit la Saint Sylvestre sur la BBC

Dans la nuit du passage à 2022, la chaîne BBC One a offert à ses téléspectateurs une extravagance musicale animée par le musicien Olly Alexander dans le cadre de l’émission The Big New Years Years Eve Party. Filmé aux Riverside Studios de Londres, le concert accueillait la superstar de la pop Kylie Minogue et les Pet Shop Boys.

© Guy Levy / BBC

La conception lumière confiée à Gurdip Mahal, comptait plus de 40 univers DMX. Pour assurer le contrôle principal et de secours du kit lumière, les pupitreurs Ross Williams et Rob Bradley ont choisi deux consoles High End Systems Hog 4-18 – le top de la famille Hog – complétées par deux consoles Full Boar 4 et deux nouvelles unités de processeur hybride HPU.
Le système d’éclairage principal a été fourni par PRG, via le chef d’équipe Tim Saunders responsable de l’installation et Ben Hornshaw opérateur Wysiwyg pendant deux jours de pré-production hors site.

© Guy Levy / BBC

Les décors led ont été réalisés par LED Creative and Light Initiative, avec Josh Grace au poste de chef décorateur. Ross Williams, concepteur lumière et pupitreur indépendant depuis 1995, a remporté de nombreux prix pour son travail à la télévision. Il n’est pas surprenant qu’il soit impliqué dans une production de cette nature.

« Ce type de show, avec un nombre toujours plus élevé d’appareils et un temps de répétition très limité, peut se révéler pour le moins stressant, et celui-ci n’a pas fait exception », dit-il. « J’apprécie vraiment l’amélioration des performances et de la fiabilité que j’ai constatées depuis que j’ai investi dans le Hog 4-18 et le HPU cet été.
Cette combinaison semble créer un environnement qui améliore l’expérience globale de l’utilisateur et s’est avérée positive lors d’un certain nombre de shows de haut niveau tout au long de la seconde moitié de 2021. »

Hog 4-18

Ayant possédé presque toutes les consoles lumière, seule la WholeHog originale manquant à son répertoire, Ross Williams continue de suivre de près les derniers développements de la famille Hog.
« L’évolution vers le patching linéaire est l’une des nouveautés les plus appréciées en matière de logiciel, ce qui semble également être le cas pour les techniciens système », dit-il. « J’ai hâte de voir où le logiciel va aller l’année prochaine, alors que le monde revient à une certaine normalité avec un plus grand nombre de concerts. »


© Guy Levy / BBC

Plus d’infos sur le site ETC

 

Harmony Network, le spécialiste français du réseau

Harmony Network avec à sa tête Diane Hivert et Gilles Bouvard plus complices et en harmonie que jamais, est la nouvelle force de proposition de solutions réseau pour l’audiovisuel, mais aussi un distributeur de produits spécifiques avec Optocore, BroaMan, Luminex et Skaarhoj.

Nous avons interviewé Gilles et Diane pour bien comprendre le positionnement de ce nouvel acteur français dont nombre des chantiers se font aussi hors de nos frontières.

SLU : Quels sont vos rôles respectifs ?

Gilles Bouvard : Diane prend en charge toute la partie relationnelle et commerciale avec sa connaissance approfondie des acteurs de l’intégration et des prestataires du grand Sud Est ; un point extrêmement important de nos jours.
De mon côté, je m’occupe de toute la partie technique et du développement de projets avec les scénographes et les clients. Enfin il y a François Iund qui assure le support technique pour nos clients et s’occupe également des formations de nos marques. On se complète parfaitement. L’ensemble d’un projet se doit d’être harmonieux et les liens qui unissent tout cela bien « connectés »

Diane Hivert, Gilles Bouvard et François Iund.

SLU : Pourquoi Harmony Network, GB4D ne suffisait plus ou tu avais encore un port de libre ;0) ?

Gilles Bouvard : Nous ne pouvons pas être juge et partie. GB4D est un prestataire technique du spectacle spécialisé réseau et autres métiers de l’audiovisuel et continuera de l’être, mais nous avions besoin de vraiment séparer les activités entre prestation et proposition.
Harmony Network est une force de proposition, un concepteur, apporteur de solutions réseau et un distributeur de produits spécifiques à ce domaine. Harmony fait donc tout le travail en amont et ensuite la fourniture des matériels. L’intégration peut être effectuée par tout intégrateur ou prestataire disposant du savoir-faire nécessaire dans l’audio-visuel. Cette clarification était nécessaire.

SLU : Quelles sont vos marques ?

Gilles Bouvard : Nous en avons 4 et elles composent une offre globale, parfaitement compatible, interconnectable et transportant audio, vidéo et toute sorte de données.
Il y a Optocore, BroaMan et Luminex toutes trois bien connues et Skaarhoj qui est le couteau suisse, enfin, danois, de la télécommande audiovisuelle programmable en IP.

SLU : Pourquoi avoir rajouté Luminex ?

Gilles Bouvard : Parce que chez Optocore et BroaMan il n’y a pas de volonté marquée d’aller vers l’IP type switch avec des VLAN. Les Allemands maitrisent totalement la fibre optique, il faut rappeler que Optocore fût le pionnier de la fibre dans le monde, et se positionnent un cran au-dessus.

Philippe Coudyser

Comme on souhaite couvrir le réseau de manière exhaustive, que ce soit la grosse distribution de flux vidéo et data avec BroaMan, ou l’audio en réseau avec Optocore et surtout pouvoir répondre à tout type de demande et budget, nous avons approché Philippe Coudyser qui est le cofondateur et distributeur de Luminex et ce dernier a accepté de nous confier aussi cette marque.
C’est formidable de sa part sachant que nous avons commencé officiellement le 1er novembre 2021 et nous le remercions pour sa confiance.

SLU : Pourquoi précisément Luminex et pas d’autres acteurs IP ?

Gilles Bouvard : J’avais pensé au début aussi à Agora, mais un premier contact ne m’a pas permis de dialoguer avec la direction, et surtout parce que les techniciens chez GB4D se servent de Luminex et aiment beaucoup ses produits. Philippe Coudyser a cru en nous et nous a très rapidement ouvert l’ensemble de sa gamme au-delà des simples Gigacore.

Enfin quand des sociétés majeures comme L-Acoustics ou Riedel travaillent aussi avec Luminex, cela conforte notre positionnement. Quand tu tapes le haut du panier avec BroaMan et Optocore, tu vas chercher le haut du panier.

Maciej Janiszevski

SLU : Quelques mots sur Skaarhoj ?

Gilles Bouvard : C’est une société danoise qui va fêter ses 10 ans et qui a la particularité de créer des ponts avec quasiment toutes les marques vidéo broadcast, permettant de prendre la main sur des appareils via des télécommandes programmables en IP. Ils ont été rejoints par un ex d’Optocore avec qui nous avons collaboré durant plus de 10 ans, Maciej Janiszewski, en tant que manager pour l’Europe.

C’est ce dernier qui nous a fait découvrir cette marque et son potentiel. Par exemple, en 10 jours de collaboration, Skaarhoj a développé une télécommande qui gère le routing vidéo sur les Route 66 BroaMan et évite de devoir lancer le soft PC et la grille habituelle. C’est infiniment plus pratique et rapide car on n’a plus à se soucier du trajet pour aller d’un point à un autre et les appareils traversés.

SLU : Ce n’est valable que pour l’image ?

Gilles Bouvard : Même pas (sourire), là est le challenge ! Ils vont se lancer dans l’audio. Ils ont quelques modules, mais notre souhait et qu’ils les adaptent à tout un ensemble d’applications audio. Nous avons déjà des demandes de clients et nous-mêmes poussons très fort afin d’avoir une télécommande de gain pour Optocore, pour que les meilleurs préamplis du marché puissent travailler facilement avec toutes les surfaces de contrôles.

La face arrière du Nodal du Parc des Expositions et Centre de Conventions de Toulouse où la puissance et flexibilité de la fibre et du couple BroaMan et Optocore font des merveilles.

SLU : Venons-en à votre société. Au-delà de disposer de super marques que vous connaissez et maitrisez, quelle est votre valeur ajoutée ?

Gilles Bouvard : L’assistance à la maitrise d’œuvre et d’ouvrage. On est là pour être force de propositions globales et de solutions réseaux, et ensuite vendre les appareils nécessaires. On sait le faire et nous avons des solutions pour des petits comme des gros budgets. De la petite faisabilité jusqu’à la très grosse.

Si quelqu’un ne veut que de l’IP on peut répondre, mais on sait aussi expliquer qu’il existe des solutions plus puissantes et évolutives. Il faut imaginer l’IP comme une route nationale qui peut converger dans une grosse autoroute BroaMan et être accompagnée par des tas d’autres flux. Pour simplifier BroaMan c’est du transport fibré d’une très grosse capacité où tout peut transiter en fonction de ses options et besoins.

SLU : Les gens ont généralement les idées claires ?

Gilles Bouvard : Parfois oui, mais pas toujours. Le réseau fait peur, ou parfois vous avez affaire à des geeks de l’informatique et là on plonge dans le monde de l’irréel et du flip (rire). C’est donc à nous de faire parler et collecter les besoins, les envies et de réfléchir aux potentielles évolutions pour proposer une solution qui satisfasse les gens de la lumière, de la vidéo, du son, de la régie générale et de la direction technique.

On part aussi sur des projets qui ne sortiront que dans quelques années, on parle donc avec des architectes scénographes et en pareil cas, il faut avoir de l’imagination et les reins solides car la rémunération de ce travail de conception interviendra beaucoup plus tard. Quoi qu’il en soit on communique avec les fabricants quant à notre travail de préconisation sur chaque projet pour que, dans l’hypothèse où nous ne vendions pas le matériel, on puisse être rétribués pour le travail de prescription.

Dos à la Tour Eiffel, un concert retransmis en direct et qui attire toujours des dizaines de milliers de spectateurs. Optocore est de la partie.

SLU : Est-ce que le fait d’être une petite société iséroise face à certains acteurs majeurs est problématique ?

Diane Hivert : Nous avons l’habitude, mais c’est vrai que parfois ce n’est pas facile. Le gros avantage, c’est notre expérience du réseau en tant que concepteurs et utilisateurs et le fait qu’un très grand nombre d’événements nationaux et internationaux majeurs aient recours à des infrastructures réseau Optocore et BroaMan, que nos garçons maitrisent et dont parfois nous sommes même à l’origine. On commence à être connus et reconnus et puis, l’Isère n’est pas si loin, un brin de fibre suffit !

SLU : Êtes-vous touchés par le manque de composants actuel ?

Diane Hivert : Peut-être moins que d’autres, mais nous le sommes aussi. Optocore et BroaMan livrent désormais en 8 semaines. Luminex et Skaarhoj arrivent à assurer. Ça reste heureusement acceptable.

SLU : Est-ce que la naissance de Harmony Network signe aussi le passage de l’action du prestataire à la réflexion du concepteur prescripteur ?

Gilles Bouvard : Si l’on veut, appelons ça aussi une forme d’évolution pour accompagner mon âge qui avance, comme la nature assez complexe des outils dont on dispose et qu’il faut connaître, maitriser et savoir expliquer aux futurs utilisateurs. Faire sortir de terre des projets où que ce soit dans le monde, implique aujourd’hui de réfléchir réseau, de prévoir des années à l’avance quels seront les besoins et comment y parvenir.
On ne peut plus se tromper que ce soit en rénovation ou en construction neuve, ce sont des investissements onéreux qui seront renouvelés dans 10 ou 20 ans, donc il faut être à l’écoute et respecter le client. C’est passionnant, très prenant et surtout cela demande de prendre un peu de recul de la prestation pure.

François Iund en pleine action.

SLU : La formation est essentielle dans le réseau. Allez-vous vous en charger?

Gilles Bouvard : Bien entendu et cela sera assuré par Harmony Network par notre support technique François Iund. Nous allons d’ailleurs proposer de la formation en dehors de celle « naturelle » pour les projets dont nous avons la charge.

On va en plus, aller un peu plus loin que le training réseau stricto sensu, car si l’on ne connaît pas les appareils amont et aval qui seront interconnectés par le réseau, on peut vite se perdre et avoir par exemple de gros problèmes de synchro. L’horloge est fondamentale dans les réseaux numériques et demandent parfois réflexion sur le choix de qui est le “Maître“.

Il faut aussi combattre la théorie du « ce n’est pas moi, c’est l’autre » par la connaissance de ce qui se passe en dehors des interfaces réseau. On sait par exemple comment interfacer Lawo, Soundcraft, DiGiCo ou Yamaha avec Optocore pour le contrôle des gains, mais aussi Midas ou Allen & Heath, donc en formation on est serein et on peut répondre aux attentes et aux questions. Distribuer c’est bien, apporter de vraies solutions et former c’est mieux, d’autant plus qu’avec les nouvelles marques telles que Luminex et Skaarhoj, on a de quoi s’occuper…

Des Route 66 et des X6R ou comment générer du super son avec des préamplis de course et ensuite convertir, distribuer bref, exploiter ces signaux et d’autres. Ici une captation TV et Radio française.

SLU : Comment pourrais-tu définir Optocore en quelques mots ?

Gilles Bouvard : C’est une marque allemande… (rires) et c’est de l’audio, Optocore est le pionnier du réseau audio depuis 25 ans. S’y ajoutent un peu de vidéo et des signaux de contrôle qu’on transporte sur tout type de distance, l’ensemble avec une latence ultra courte…

SLU : Combien et dans toutes les circonstances ?

Gilles Bouvard : 46 µs en full numérique. Je vais rassurer les puristes : la latence est toujours nettement en dessous de la ms avec la conversion analogique qu’il y ait 1 ou 1024 entrées et avec un nombre illimité de sorties.

Optocore propose aussi des préamplificateurs d’une rare qualité. Il est par exemple possible d’enregistrer directement sur ProTools ou tout logiciel digne de ce nom directement à partir de ces préamplis. Une fois le gain calé de manière informatique, vous aurez la chance d’avoir un son remarquable.

J’espère enfin que Skaarhoj nous développe rapidement un petit boitier 8 faders motorisés qui pourra prendre à distance, la main sur lles gains analogiques afin de rendre leur emploi encore plus simple. Radio France a fait des tests pour être sûr de la qualité de nos préamplis…

SLU : Et le résultat ?

Gilles Bouvard : GB4D installe 156 préamplis Optocore pour le grand Concert de Paris sous la Tour Eiffel, ou fournit des racks de 48 ou 96 préamplis pour les victoires de la musiques ou Orange en fête… Quand un technicien me demande de lui expliquer pourquoi Optocore sonne bien, je le mets en relation avec un ingé son de Radio France, ça va plus vite (rires) !

SLU : Reste la barrière du prix…

Gilles Bouvard : Ce n’est pas faux. Pour le prix public d’un rack 16 entrées Optocore tu as un stage rack 32 in 16 out chez d’autres fabricants, mais un appareil Optocore apporte, je dirais transporte d’autres flux tels que des univers DMX, du Lan pour l’intercom IP ou des télécommandes d’amplis. Il faut juste savoir quelle qualité de son et quelle flexibilité sont demandées.
Travailler avec des consoles de mixage de toutes marques et n’employer qu’une seule marque de préamplis de très haute qualité qui fait aussi office de split et peut alimenter à la volée un car régie ou pousser l’audio en fibre n’importe où, sans limite, c’est un réflexe à prendre, une façon de penser la distribution du son différemment.

Le Wave Board de Skaarhoj ou comment avoir la main sur de l’audio

Il en va de même pour le gain que tout le monde voudrait piloter, là aussi nous pourrions écrire une livre… Quand on compare la console qui a la main sur le gain analogique, et la commande de trim sur les consoles qui exploitent ces signaux, l’écart ne dépasse jamais 1 à 2 dB, donc insignifiant.

Enfin l’avantage de choisir cette marque c’est de bénéficier immédiatement d’un audio évolutif, flexible et sécure avec des réseaux en anneau ou étoile et une capacité en nombre de voies quasi illimitée. Si l’Eurovision, les Jeux Olympiques, ou Radio France et tous les événements en direct de cette taille et retentissement ont adopté Optocore, ce n’est pas sans raison.
Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut avoir peur, tous les prestataires ont accès à cette technologie ! Imagine un parc d’interfaces Optocore et ta surface préférée. Tout devient possible, sans aucune limite. Cela peut et doit faire réfléchir.

SLU : Pour conclure Diane, fais-nous rêver un peu. As-tu quelques chantiers ou projets dont on peut parler ?

Diane Hivert : Nous avons équipé le grand Théâtre de Rabat, qui doit être inauguré très prochainement, avec un ensemble de 120 préamplis Optocore, des interfaces et routeurs vidéo 3G SDI BroaMan.
Les Parcs des Expositions de Toulouse et Bordeaux avec également un ensemble BroaMan / Optocore.

Une vue aérienne du très grand complexe d’expo de Toulouse. Le transport fibré s’y révèle indispensable.


La Scène 55 de Mougins avec un petit réseau Optocore de 32 préamplis et un réseau vidéo simple BroaMan. Un beau projet avec un budget adapté.

La Scène 55 à Mougins, une salle de 600 places très bien équipée.

Nous avons aussi un projet ce début d’année en Afrique pour un Parc expo et une Aréna qui seront équipés d’un réseau BroaMan et Optocore où nous avons proposé en plus une intégration de consoles DiGiCo.
Un beau projet va enfin voir le jour en France en 2023 à Paris avec des préamplis Optocore bien sûr et également un équipement Route66 et interface Mux22 BroaMan avec toute la vidéo en 12G.

D’autres informations sur le site Harmony