KNV, le Strob modulaire à effets survitaminé de GLP

GLP Gamme KNV

Avec la nouvelle gamme KNV, la marque allemande nous en met encore plein la vue, au propre comme au figuré. Ça pique les yeux, ça ouvre grave, ça fait du blanc et de la couleur. En bref, on en prend plein les mirettes et c’est le but !

La gamme KNV est basée sur une source regroupant une Led blanche de 30 watts entourée de 16 autres leds RGB de 0,5. Elle est soit ponctuelle avec une source pour le KNV Dot, ou alors linéaire en alignant 5 sources pour la version Line. Il existe aussi deux matrices de 25 sources, le Cube et l’Arc.


Les 25 sources de la matrice du redoutable KNV Cube.

Le KNV Arc sera la pièce angulaire de vos créations.


Ensuite il suffit de laisser votre imagination combiner ces quatre éléments. On peut créer des lignes, des cercles, des carrés, des triangles…
Les possibilités sont infinies et permettent aux KNV de s’adapter à tout environnement, s’intégrer dans un décor, le souligner, le ponctuer ou créer une scénographie.


Le KNV Dot est le plus petit.


Le KNV Line pour lier ou souligner.


Je ne vais pas m’étendre sur le montage, GLP a fait un petit film qui montre que la seule limite aux combinaisons, c’est notre imagination. On découvre aussi dans cette vidéo la simplicité de mise en œuvre et les liaisons entre les différents modules.



En ce qui concerne le câblage, les 4 projecteurs de la gamme KNV sont divisés en deux groupes. Le Cube et l’Arc sont autonomes, on les raccorde directement au courant ou un autre projecteur via des connecteurs Neutrik powerCON TRUE1 In/out et au réseau data grâce aux prises etherCON In/Out.
On peut donc connecter les KNV Cube et Arc entre eux en utilisant des câbles RJ45 mais il faut un adaptateur RJ45/DMX 5 mâle si l’on veut intégrer un ou des projecteurs dans une ligne DMX (Console ou projecteur). C’est un point qu’il faut garder en tête, lorsque les sources KNV sont intercalées entre d’autres projecteurs, soit il faut deux lignes DMX dont une pour les KNV, soit on commence ou l’on termine la ligne par les KNV avec un RJ45/DMX 5 mâle et un RJ45/DMX 5 femelle par projecteur KNV.

Même connectique et panneau de contrôle pour le Cube ….

… et pour l’Arc


Les deux autres projecteurs de la gamme, le Dot et le Line, doivent être raccordés au KNV PSU. C’est une unité de contrôle qui dispose de 5 sorties KNV sur lesquelles, pour le moment, il y a des règles à respecter dans l’ordre de connexion des projecteurs et leurs adressages.

Le KNV PSU gère le contrôle des Dot et Line.

C’est assez contraignant et suite à plusieurs retours à ce sujet, une nouvelle version du soft est en cours de développement afin que l’on puisse créer et câbler n’importe quelle matrice à sa guise. Un bon point pour GLP qui apporte beaucoup d’attention aux remontées des utilisateurs. Pour les KNV Dot et Line, un seul câble transporte la puissance et le DATA, et ça, j’adore !
Le petit plus c’est que toute la série est IP 54, c’est-à-dire qu’elle peut être utilisée en extérieur sur des installations non pérennes. Que l’on utilise un KNV Cube, Bloc ou PSU, la configuration et le contrôle sont les mêmes. Le menu du projecteur est complet.

Pour faciliter la tâche des opérateurs il est possible d’activer une fonction miroir qui inverse l’ordre des pixels et même de tourner la matrice de 90°. On peut ainsi homogénéiser l’ordre des pixels dans toute l’implantation, ce qui simplifie le travail pour la création de la matrice dans la console et/ou le média serveur.

Il est aussi possible de limiter la puissance des leds, choisir entre la courbe de dimmer soft et linéaire, ou activer l’effet flare sur les flashs du strobe. La gamme KNV est compatible DMX, ArtNet et sACN. On dispose ensuite de 8 chartes DMX de 10 à 202 canaux. Pour moi le plus polyvalent est le mode 8. Ses 116 canaux permettent un contrôle RGBW 8-bits de chaque pixel, un dimmer général, le strobe et le générateur d’effets RGBW.

Si l’on utilise une matrice avec de la vidéo et que l’on veut obtenir des rendus précis, alors le mode 7 propose un contrôle individuel RGBW en 16-bits. Par contre on ne dispose plus du générateur d’effets internes. Quel que soit le produit, je ne suis pas un grand fan des effets internes, car ils sont trop souvent utilisés. Par contre si on les utilise pour sublimer des effets que l’on a créés dans une console ou un média serveur, là je dis oui !

Cinq canaux permettent de sélectionner un effet, de définir sa vitesse de crossfade, de lui donner une direction, d’ajuster sa longueur, en pixels, et définir un offset. Quand le générateur est actif, le canal 3 du strob devient le sixième canal et contrôle la vitesse de l’effet. Le générateur est vraiment très puissant et intéressant. Il nécessite un peu de prise en main et je vous invite à lire la page 11 du manuel pour bien appréhender ce puissant outil.
Les énormes possibilités du mélange effets matriciels créés dans la console ou le média serveur avec le générateur d’effet, sont parfaitement imagés dans cette vidéo de GLP :



La série KNV propose une gamme d’appareils qui combinent le projecteur à effets, le strob et le blinder. Nous n’avons pu mesurer la luminosité de cette source, mais le rendu est vraiment très impressionnant. Nous n’avions à notre disposition « qu’un » modèle de chaque mais on en a pris plein les yeux !
Avec l’espacement des leds, on arrive à combiner des effets matriciels et des bumps aveuglants. On peut vraiment donner de la puissance et du dynamisme à la lumière et surtout donner vie à un décor et même à toute une scène. Grâce à l’ange de 120° de ses leds, il est aussi capable de faire des aplats de couleurs sur un fond de scène, colorer un décor et même une scène tout entière.

C’est ultra-puissant, mais pas que ! Le gros avantage c’est qu’il peut également faire preuve de beaucoup de finesse ! Alors que les leds de 30 W sont très efficaces et percutantes, les sources RGB peuvent apporter beaucoup de douceur et de poésie. Le KNV offre une très belle palette de couleurs. La position des leds RGB permet de conjuguer effets matriciels et homogénéité dans les ambiances colorées.


En plus d’une machine à effet, le KNV a une très belle palette de couleurs…

… et de blancs qui lui permet d’habiller les scènes.

J’ai été totalement surpris par cette nouvelle gamme. Ce sont des appareils vraiment efficaces avec un gros potentiel. La lumière est puissante, les couleurs sont belles et les possibilités sans fin. On va sûrement trouver des fonds de scènes avec beaucoup de Cube et d’Arc sur de nombreuses grandes tournées, pour créer des décors de lumière et des effets animés très lumineux.
C’est également une machine parfaite pour les festivals ; on peut rapidement sortir des effets efficaces et puissants et dessiner quelques jolies scénographies. Les 4 sources, rendent la série KNV très polyvalente, autant sur son utilisation et le rendu visuel que sur la pluralité des lieux et des spectacles.


D’autres informations sur le site GLP

 

Shure lance DuraPlex, miniature, omni et IP57

DuraPlex s’inscrit dans le prolongement de la gamme TwinPlex et complète l’offre de Shure dans les micros miniature, un secteur où le spécialiste américain ne s’était pas encore implanté.
DuraPlex incorpore une capsule MEMs à condensateur et c’est là la première différence avec TwinPlex qui, comme son nom l’indique, en embarque deux.

La gamme couleur complète de DuraPlex DL4 cravate.


Nous avons interrogé le Channel Manage France de Shure en charge des produits professionnels Thomas Delory pour qu’il nous détaille mieux ce nouveau capteur et surtout ce qui le différencie avec son grand frère arrivé sur le marché il y a près de 2 ans.

Thomas Delory

SLU : Une question qui nous tarabuste pour commencer. Comment cela se fait-il que TwinPlex a été si long a atteindre le marché ?

Thomas Delory : TwinPlex a été construit de la tête aux pieds comme un produit neuf. Il a fallu tout imaginer, tester et industrialiser. Capsule, corps, fil, accessoires, tout a été créé.
Ce qui a été le plus complexe a mettre au point est justement son fil qui est, depuis toujours, le maillon faible de ce type de capteur et provoque un très grand nombre de pannes.
Sur Twin et DuraPlex il est très fin (1,6 mm) et ultra solide grâce à une construction en spirale avec un blindage redondant ce qui le rend insensible aux effets de torsion et très résistant à l’arrachage.

Ce fil a été testé un nombre incroyable de fois, soumis à des machines qui ont été construites spécialement pour le maltraiter, il est passé au froid, au chaud et a été volontairement exposé à la fameuse transpiration artificielle achetée par bidons de 5 litres ! Je peux le dire sans aucun risque, ce câble est sans commune mesure avec ce qui existe sur le marché.

Enfin Shure ne lance la commercialisation que lorsqu’un produit est irréprochable, testé intensivement sur le terrain et que ses stocks permettent de fournir en grandes quantités ce qui n’est pas évident quand on fabrique à la main. Enfin comme la marque n’appartient à aucun groupe, elle peut se permettre de choisir la chronologie de ses sorties.

DuraPlex en mode très discret fixé sur un revers de veste.

SLU : Le son de TwinPlen plaît ? (Nous avons eu la chance et le plaisir de le découvrir à Niles aux USA il y a quelques années de cela NDR)

Thomas Delory On n’a pas la prétention de dire que c’est le meilleur, cela reste à l’appréciation de l’utilisateur car très subjectif et ce n’est pas dans le style de Shure d’arriver sur un nouveau marché en disant avoir le meilleur produit.

Si on compare TwinPlex aux capteurs des deux marques qui sont très employés dans le même segment du marché, on n’est ni mieux, ni moins bien. On est aussi bien tout en étant légèrement différent. Il n’en est pas moins vrai que tous ceux qui l’ont essayé, n’en reviennent pas en termes audio, ergonomie et adorent le câble.

Tour de cou, lunettes, headset…Le petit nom de ce micro est DH5 ici en couleur noire.

SLU : Duraplex apporte deux grands points positifs…prix et étanchéité.

Thomas Delory TwinPlex est traité afin d’être très hydrophobe via ses capuchons mais n’a pas de rating spécifique.
DuraPlex apporte donc une solution recherchée par de nombreuses productions où le capteur se retrouve dans des conditions très humides, voire prend l’eau, la poussière le sable et j’en passe.

Avec un IP57 il peut voir venir. Téléréalité, sport, reportage, salons et tout autre usage où le son compte, mais la résistance aux éléments et l’éventuel prix de remplacement encore plus, vont être son territoire de prédilection.

SLU : Pour une comédie musicale ou toute autre application…

Thomas Delory TwinPlex. Il dispose de deux capsules et a été conçu pour offrir le meilleur rendu possible aux voix avec une couleur très régulière pour les sons provenant hors axe.

Pour mieux comprendre la différence entre les deux gammes TwinPlex et DuraPlex, les chiffres de chacune côte à côte :

SLU : Qu’est ce qui fait que le prix de DuraPlex est plus sympa ?

Thomas Delory D’abord la capsule. D’un côté c’est une double, de l’autre une simple et fabriquer à la main des pièces aussi petites et précises est quelque chose qui prend du temps, de l’expérience et dont coûte de l’argent.

Le double transducteur de TwinPlex est aussi légèrement plus sensible et silencieux. D’autres détails permettent de sortir DuraPlex à un prix très abordable. Le nombre de références est moins important avec seulement les deux prises les plus usuelles disponibles TA4F et LEMO. Le câble n’existe aussi qu’en une seule version, celle à 1,6 mm d’épaisseur.

SLU : Peut-on dire que DuraPlex est disponible dès aujourd’hui ?

Thomas Delory Bien sûr. La commercialisation a officiellement débuté le 21 octobre !


DuraPlex existe en deux modèles, tous deux étanches et omnidirectionnels, le cravate DL4 et le serre-tête DH5 et est compatible avec l’ensemble des systèmes sans fil du marché, incluant le tout dernier SLX-D de Shure.

DH5 et ses accessoires

DuraPlex cravate est livré avec un kit complet d’accessoires (étui de transport, bonnettes clipsables et en mousse, pince cravate simple, capuchon de présence).
Le DL4 est également livré avec une fixation adhésive et existe en quatre couleurs : noir, chair, marron et blanc.

Disponible en chair, marron et noir DuraPlex serre-tête DH5 se dissimule facilement en raison de son format miniature allié à une conception ultra-légère, pour des applications où la rapidité prime sans que la qualité sonore soit altérée. Son armature en acier brossé permet un placement rapide, sûr et stable, en toute discrétion.

Microphone serre-tête DH5 à partir de 344 € HT
Microphone cravate DL4 à partir de 252 € HT

D’autres informations sur le site Shure et sur le site Algam Entreprises

 

Ayrton Karif-LT en démo vidéo, un concentré d’effets

Le petit projecteur hybride Beam/Spot longue portée Karif-LT montre dans cette vidéo sa section d’effets incroyablement riche et innovante. Karif utilise un moteur led de 300 W et un système optique impressionnant de 2,8° à 47° pour générer un faisceau de 13 000 lumens à 7 500 K.

Ayrton – Karif-LT – Presentation from Ayrton on Vimeo.

Dédié aux effets graphiques, Karif surprend avec ses 9 gobos rotatifs et son incroyable système de 3 cercles concentriques supportant 39 gobos fixes. Deux frosts, 4 prismes, une roue d’animation à effets bidirectionnels, une trichromie CMY plus 13 couleurs fixes, un effet de scintillement du bloc led et un pan à rotation continue, apportent d’infinies possibilités d’effets inédits à ce petit projecteur de 24 kg.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Les Claypaky Xtylos illuminent le ciel de Hambourg

Pour le lancement de Glo, une cigarette électronique de nouvelle technologie, British American Tobacco a organisé un événement spectaculaire dans le ciel de Hambourg, en septembre dernier. Jens Hillenkötter était chargé de concevoir un spectacle de lumière à l’aide de drones dans le cadre d’une action de guérilla marketing imaginée par l’agence Inovisco Mobile Media.

Il a de plus déployé 30 Claypaky Xtylos, Beam motorisé à source laser, pour éclairer le ciel et former une toile de fond dynamique et complexe aux ballets de drones. 150 drones équipés de leds ont volé pendant huit minutes pour former 16 animations et motifs, dont le logo du produit, l’emballage et le hashtag du slogan.

Vue générale

Jens Hillenkötter qui a participé aux cérémonies des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin ou aux Universiades d’été à Kazan utilisait les Claypaky Xtylos pour la première fois.
« Nous avons fait plusieurs essais avec des projecteurs destinés à l’extérieur, explique-t-il, mais aucun d’eux ne pouvait offrir des couleurs aussi vives sur des distances de projection de près de 400 mètres ou plus.
J’ai toujours envie d’utiliser les dernières technologies et je trouve les appareils à source laser très intéressants. J’ai donc invité Jens Konstanti de Claypaky pour un essai du Xtylos et ses couleurs sur de longues distances sont incomparables à celles des autres Beams motorisés. »

Hillenkötter a placé les Xtylos sur une ligne devant la surface d’eau, zone accueillant le spectacle de drones. Ils ont projeté d’énormes faisceaux changeants de couleur qui ont servi de toile de fond à ce show.

« Les Xtylos ont très bien fonctionné ; ils étaient rapides et fiables », déclare-t-il, notant qu’il a hâte d’utiliser des Xtylos IP sur de futures installations. Il ajoute que le service fourni par la marque était parfait dès le premier jour.

Pour d’informations sur le site Dimatec

Robe sur le rig pour la reprise de la NHL

La Ligue nationale de hockey nord-américaine (NHL) a fait un come-back spectaculaire et en direct malgré l’absence de public mais avec un enthousiasme, une détermination et une audience record à la télévision ou en ligne pour les playoffs (éliminatoires) de la Coupe Stanley 2020 qui avait été suspendue en avril dernier pour cause de la pandémie.

© Mark Singelis

Le kit lumière, fourni par Solotech impliquait plus de 200 projecteurs motorisés Robe parmi lesquels des Pointe, Spiider et des Tarrantula choisis par l’éclairagiste Tom Kenny. Ces éliminatoires qui concernaient 24 équipes, se sont tenues à Edmonton et Toronto, deux lieux fonctionnant comme deux “ bulles  » sécurisées contre le Covid.

On a demandé à Tom de concevoir l’éclairage des deux Arénas à savoir la Banque Scotia à Toronto et Rogers Place à Edmonton et ce en étroite collaboration avec le directeur de production Gary Wichansky de Hotopp. Tous deux ont collaboré sur plusieurs projets antérieurs de la NHL, et ont conçu ensemble un design qui a épaté tout le monde, y compris l’équipe organisatrice de la NHL.

© Steven_Dalton

Avec toutes les tournées bloquées et les événements en direct annulés, Tom a pu choisir à peu près tous les appareils dont il avait besoin pour réaliser avec succès ce projet !
Quatre brillants éclairagistes l’ont ensuite rejoint pour gérer les shows. Kurt Wagner et Brent Clark étaient en poste à Edmonton, et Corey Thom et Eric Belanger à Toronto.

Le brief de départ était de créer des expériences visuelles impressionnantes au début, à la fin et entre les matchs et cela dans une aréna vide. Il fallait aussi que les spectateurs ressentent une atmosphère excitante avec des notes fantastiques ou des saynètes à fort impact pour que les joueurs puissent également ressentir de l’émotion sur la glace. L’objectif était enfin que les fans, chez eux, soient pleinement engagés et touchés par le show.

Pendant les matchs, le look était un grand espace blanc ouvert et bien éclairé avec l’accent mis sur l’action de jeu. Si un but était marqué ou si on entendait un coup de sifflet, tout autour de l’arène on pouvait voir un océan de couleurs et de mouvement de lumière et de vidéo éclater pour créer une ambiance époustouflante et palier l’immense espace vide créé par l’absence de publique.

© Mark Singelis

Certains joueurs ont même déclaré qu’ils avaient eu l’impression d’être comme « à l’intérieur » d’un jeu vidéo ! Du tissu recouvrait certains blocs de sièges afin que de grandes zones puissent être éclairées aux couleurs de l’équipe et pour y projeter des effets.
« Pour ces moments créés de toutes pièces, nous avons tenu à aller très loin et de manière audacieuse, explique Tom, et pour tout le monde ça a fonctionné. » La conception était identique sur chaque site avec quelques variations dans le kit d’éclairage en raison des disponibilités locales et de ce qui pouvait être réutilisé des installations internes.

© Mark Singelis

Tom fidèle aux machines Robe lors de ses créations confie à ce sujet « J’avais besoin d’appareils dotés d’une certaine puissance et avec une luminosité qui puisse éblouir et passer à travers toutes les LED mais aussi à travers la surface, blanche, brillante et hautement réfléchissante, de la glace. Par ailleurs, il fallait que le rendu soit beau à la caméra ».

Edmonton, a bénéficié d’une combinaison de 32 x Robe Pointe et de 19 x LEDWash 1200 tandis qu’à Toronto ce sont 104 x Pointe, 19 x LEDBeam 1200 et 36 x Tarrantula qui ont été choisis. Sur place, Tom et les équipes de production ont travaillé en étroite collaboration avec les équipes techniques des salles parmi lesquels Clayton Hubrick et Keith Hough à Edmonton, et Mark Weglinski à Toronto.

© Mark Singelis

« Pour tous, ça a été une expérience vraiment incroyable et parfois très émouvante, s’exclame Tom, et c’est l’un des projets les plus sympas auquel j’ai pu participer !
Tout le monde était ravi de reprendre le travail et de faire ce qui nous passionne tous : montrer au monde la valeur, le dynamisme et le plaisir que cette industrie innovante apporte aux événements du monde entier. »
La finale de la Coupe Stanley 2020 à Edmonton a célébré les champions de l’Est Tampa Bay Lightning vainqueur contre les Stars de Dallas (Ouest).

Pour plus d’informations, sur le site Robe Lighting France

L-Acoustics présente ses in-ears Contour XO

La version universelle de Contour XO. Une version moulée est aussi prévue avec supplément.

L-Acoustics renforce sa gamme de produits pour les professionnels et des audiophiles avec sa première offre en matière d’IEM créée avec la participation de JH Audio, le moniteur intra-auriculaire Contour XO.

Contour XO est né de la rencontre de deux icônes du son : Jerry Harvey et Christian Heil. Les deux ont à leur actif des systèmes qui ont changé à jamais l’industrie de l’audio professionnel: les moniteurs intra-auriculaires multi-transducteurs et les enceintes de concert basées sur la ligne source L-Acoustics.

Jerry Harvey, le fondateur de JH Audio, a débuté comme ingé retours. Il a été le premier dans les années 90 à développer un retour intra-auriculaire personnalisé (IEM) pour le batteur Alex Van Halen.

Au cours de la tournée du groupe Van Halen, l’existence de cet in-ear s’est répandue comme une trainée de poudre et depuis, Harvey n’a cessé d’améliorer ce produit au point d’être désormais le leader mondial dans le fabrication des in-ears multi voies personnalisés.
Des Grammys aux VMA en passant par le Half Time Show du Superbowl en passant par les grandes tournées, les innovations de Harvey se retrouvent dans les oreilles d’artistes tels que Aerosmith, Lady Gaga, Guns N ‘Roses, Miley Cyrus, Drake, Katy Perry, Justin Bieber, Camilia Cabello et bien d’autres.


Christian Heil avec une paire de ears JH Audio dans les oreilles et Jerry Harvey avec une lanière L-Acoustics autour du cou. Les deux font la paire !

Christian Heil le créateur de L-Acoustics, a révolutionné l’industrie du son avec les règles de la Wavefront Sculpture Technology brillamment démontrées par le V-DOSC en 1992, et s’apprête à en faire de même avec le système de mix par objets L-ISA, sa façon d’apporter une notion d’hyperréalisme au son live.

Pour la première fois, Harvey et Heil ont combiné les forces de leurs équipes de recherche et développement pour reproduire la célèbre signature sonore et le contour L-Acoustics dans un moniteur in-ears (IEM) haut de gamme à 10 transducteurs qui améliore encore la norme en matière d’écoute intra-auriculaire.

Le Contour XO, vraisemblablement extrapolé du très apprécié JH 16 V2 Pro à 4 transduceurs graves, 2 médiums et 4 aigus, mais modifié pour restituer un rendu proche de celui des produits L-Acoustics.

Conçus pour reproduire les nuances, l’émotion et l’impact de la musique live, les systèmes professionnels L-Acoustics ont leur propre signature sonore. Largement considérée comme la référence des industries de la musique live et des arts de la scène, cette signature est naturelle, dynamique, généreuse et cohérente. Contour XO fournit cette référence sur scène, à la console, en studio ou en déplacement.

Contour XO est l’outil idéal pour les ingénieurs utilisant les nouvelles fonctionnalités binaurales du logiciel de mixage L-ISA Immersive Hyperreal Sound.

En outre, le développement de Contour XO prend en charge les prochainement disponibles logiciels de mixage binaural basés sur des objets L-ISA actuellement en bêta test avec un pool sélectionné de professionnels de l’audio.

« J’ai été impressionné par la précision de joaillerie avec laquelle JH Audio a pu caler ses ears pour correspondre à notre contour et couleur dans un volume aussi miniaturisé », commente Christian Heil.
« La première fois que j’ai essayé le prototype, j’ai joué mes titres préférés et il m’a fallu 20 secondes pour les aimer. Il y a un contour très généreux et profond et une extension dans le haut que je n’avais jamais entendu dans des ears auparavant. Le son est naturel et puissant!
Nous avons récemment lancé des systèmes à usage privé via notre nouvelle division, L-Acoustics Creations, permettant aux mélomanes de ramener le concert à la maison-. Cet IEM étend encore ce style de vie avec le concept de dispositifs portables L-Acoustics pour amener le concert avec vous, n’importe où.

Jerry Harvey est satisfait de ce rapprochement technique audiophile: «J’essaie de faire sonner mes écouteurs comme une sono L-Acoustics depuis des années. Ce n’est que lorsque leur équipe nous a mis au défi que nous nous en sommes rapprochés le plus. Travailler avec l’équipe R&D de L-Acoustics a été formidable !

Pour reproduire le plus fidèlement possible le contour et la dynamique d’un concert, Contour XO intègre Soundrive, la dernière technologie de JH Audio. Les éléments graves et aigus forment chacun un groupe de quatre transducteurs câblés en parallèle permettant de délivrer une pression élevée exempte de distorsion, même dans les très basses et très hautes portions du spectre.
Freqphase enfin répond au credo de L-Acoustics: le meilleur son provient d’une seule source. À l’instar de la technologie Wavefront Sculpture utilisée dans les ligne sources L-Acoustics avec le succès que l’on sait, Freqphase garantit que toutes les fréquences atteignent votre oreille en phase ce qui se traduit par une précision inégalée de la reproduction sonore.

Christophe Combet

« Cela a été un défi passionnant de collaborer avec l’efficace et talentueuse équipe de JH Audio sur le premier ear-monitor L-Acoustics. On savait que le résultat de nos efforts conjoints devait répondre à des critères à la fois mesurables et audibles », explique Christophe Combet, Executive Director of Research and Development.

« Le processus de test a été itératif et sans compromis, jusqu’à l’écoute finale et l’approbation de notre comité d’experts. Contour XO met notre signature sonore dans la poche et mérite donc de porter le même logo qui orne nos enceintes partout dans le monde. »

Le câble de Contour XO dispose d’un contrôle des graves qui permet à l’utilisateur d’ajuster cette partie du spectre entre une courbe plate et celle de référence L-Acoustics avec 15 dB de contour à la position maximale.

Ces in-ears universels nouvellement conçus sont équipés de dix transducteurs dans un montage 3 voies et une configuration à quadruple basse, double médium et quadruple aigu. Contour XO offre un contrôle du bas du spectre avec un réglage des graves jusqu’à 15 dB au-dessus de la réponse linéaire.
Artistes, musiciens, professionnels du son et audiophiles apprécieront le soin individuel et le souci du détail transmis par cette solution intra-auriculaire haut de gamme en édition limitée.


Guillaume Le Nost

Guillaume Le Nost, L-Acoustics Executive Director of Creative Technologies, explique comment cet IEM représente un produit particulièrement adapté à l’évolution de l’entreprise. «Le mixage basé sur des objets pour obtenir un son naturel et spatialisé est l’avenir du son.

Le succès de la technologie L-ISA nous a conduit à rechercher des moyens de rationaliser davantage le processus de production. La sortie des logiciels binauraux L-ISA est prévue pour début 2021. Nous sommes heureux d’offrir un accès anticipé à ces outils informatiques aux premiers utilisateurs de Contour XO. »

Disponible dés à présent via l’eStore L-Acoustics, les clients peuvent choisir parmi la version universelle ou bien moulée de Contour XO et ainsi ramener à la maison la signature sonore emblématique de L-Acoustics dans un package personnel innovant.


La version moulée de Contour XO. Un peu cher mais nettement plus confortable et généralement plus précis en termes de rendu audio.

Le modèle universel est vendu au prix de 1620 € TTC.

La version moulée à votre oreille de Contour XO est disponible pour un supplément de 340 € plus taxes.

– Cliquez ici pour consulter la specification sheet de Contour XO

– Ou bien ici pour encore plus de détails sur Contour XO

Meyer Sound Lance Spacemap Go

Meyer Sound a officiellement lancé Spacemap Go, sa solution innovante pour la conception et le mixage sonore spatial. Disponible en tant qu’application gratuite pour la tablette iPad, Spacemap Go peut transformer les milliers de processeurs Meyer Sound GALAXY disponibles partout dans le monde en outils puissants, flexibles et conviviaux pour la conception et le mixage spatial du son.

En fonction de votre configuration, Spacemap Go fonctionne avec un ou plusieurs GALAXY et il peut être contrôlé par un ou plusieurs iPad pour fournir une surface de contrôle plus grande et plus variée, ou pour permettre un contrôle simultané par plusieurs utilisateurs.

Spacemap Go peut être implémenté avec une mise à jour gratuite du firmware de GALAXY et du logiciel de contrôle Compass. Les utilisateurs disposant d’un parc de GALAXY n’ont qu’à ajouter un ou plusieurs iPad en fonction de l’application pour découvrir Spacemap Go.

Pleine compatibilité

Spacemap Go offre une compatibilité totale avec les programmes de conception et de show control populaires tels que QLab. Par exemple, une conception sonore complexe peut être assemblée à l’aide de QLab en studio, au départ en combinant tous les signaux multicanaux dans un mix stéréo pour référence.

Sur site, les pistes peuvent être rapidement développées en un mélange spatial multicanal à l’aide des modèles de Spacemap Go pour les configurations multicanaux courantes.

La création de trajectoires

Les modèles peuvent être personnalisés pour une configuration particulière, tandis que des trajectoires de panoramique peuvent être créées d’une simple pression du doigt et, si vous le souhaitez, capturées pour la lecture pendant la performance.
Bien que les trajectoires spatiales puissent être créées, éditées et stockées à l’aide de l’interface graphique, la matrice détaillée reste immédiatement accessible pour référence ou saisie directe de données.

En plus de QLab, Spacemap Go peut être automatisé par des softs populaires tels que Ableton Live, Apple Logic Pro X, AVID Pro Tools, MOTU Digital Performer et Reaper, en tirant parti de l’interface multi-touch de l’iPad pour une automatisation spatiale sans effort. GALAXY prend désormais en charge le protocole RTTrPM, permettant l’intégration avec des systèmes de suivi en temps réel tels que BlackTrax.

Accessible et facile

Les systèmes sont rapidement et facilement configurés par Spacemap Go en utilisant n’importe quelle combinaison de GALAXY 408 ou GALAXY 816 utilisant Milan AVB, AES3 ou analogique comme entrées et sorties.
Les systèmes Spacemap peuvent gérer jusqu’à 32 entrées et autant de sorties que celles fournies par les processeurs.

Chaque GALAXY fournit jusqu’à 232 points de croisement matriciels. Plusieurs iPads peuvent être utilisés pour contrôler un système, fournissant un accès immédiat à des canaux supplémentaires ou permettant un accès simultané à différentes vues d’écran.

Steve Ellison, Meyer Sound Director, Spatial Sound.

« Chaque processeur GALAXY intègre une puissante matrice de sommation numérique, qui remplit une fonction importante dans l’optimisation du système. » explique Steve Ellison, Meyer Sound Director, Spatial Sound.

« Avec Spacemap Go, nous avons ajouté une nouvelle couche créative sur cette couche technique. Tous les outils d’optimisation sont toujours là, mais maintenant GALAXY en fait deux fois plus en devenant un puissant mélangeur de son spatial.

Il peut être intuitivement utilisé en temps réel, programmé pour suivre des signaux automatisés ou bien rappeler des instantanés internes avec des transitions douces et des mouvements dynamiques. En termes d’accessibilité, d’évolutivité et de facilité d’utilisation intuitive, Spacemap Go est une grande avancée pour les concepteurs et les artistes sonores. »

Steve Ellison en pleine démo

Le Mix view.

Téléchargement gratuit sur l’App Store : Spacemap Go est disponible gratuitement sur l’App Store et est compatible avec tous les iPad disposant des derniers iPadOS.

Plus et d’autres infos sur:
– le site Meyer Sound
– le site Best Audio

 

Martin VDO Atomic Dot, un pixel IP65 polyvalent à leds

L’an dernier, alors que nous déambulions à Prolight+Sound, notre curiosité avait été piquée au vif en découvrant une matrice de petites sources polyvalentes à led redoutablement punchy.
L’Atomic Dot, proposé en versions blanc froid ou blanc chaud avec effet Aura dynamique, se contrôle comme un pixel vidéo par le processeur P3 à l’instar de tous les luminaires de la gamme VDO Martin.

Nous retrouvons Yohan Ory, ingénieur d’applications lumière chez Algam Entreprises pour une visite guidée de cette petite machine.

Hors tension et sans accessoire, le VDO Atomic Dot a tout d’un PAR30 Led. Il se présente sous la forme d’un octogone de 17 cm de large par 15 cm de long pour un poids de 2,2 kg.

Sur son pourtour, quatre emplacements sont dédiés à la réception d’accessoires d’accroche, tous diamétralement opposés. Un de ces accessoires permet d’aligner jusqu’à 14 Atomic Dot, à la verticale, sur un seul point d’accroche.
La coque extérieure tout aluminium est parsemée d’ailettes intégrées dans la masse faisant office de radiateur. Précisons au passage que l’Atomic Dot, dépourvu de ventilation forcée, assure un fonctionnement 100 % silencieux.

Alignement et câblage de deux Atomic Dot.

Un exemple offert par les multiples façons de fixer, accrocher, suspendre les Atomic Dot (crédit photo Martin).


Sur la face arrière, une embase encapuchonnée côtoie un gros presse-étoupe et son câble d’arrivée qui mixe signal de contrôle et courant électrique.

En haut à droite du bouton « test/Reset », la valve utilisée pour mettre l’intérieur du projecteur sous-pression.

Ajoutons à cela un bouton-poussoir d’essai/réinitialisation, une LED témoignant du statut de fonctionnement de l’appareil, un point de fixation destiné à l’élingage de sécurité ainsi qu’une valve utilisée pour la mise sous pression et les tests d’étanchéité de l’appareil.
Oui car celui-ci est étudié pour ne pas défaillir lors d’une utilisation en milieu humide, avec in IP65. On note l’absence d’afficheur et de touches d’accès au menu. Il faudra passer par le processeur P3 ou en RDM pour adresser le projecteur.

De l’autre côté, solidement retenue par une couronne métallique (qui accueille aussi supports de filtres ou volets), se dévoile une belle lentille que je qualifierai d’hybride de par sa conception et son aspect visuel. Sur son pourtour on aperçoit une multitude de petites facettes transparentes, tandis qu’en son centre nous retrouvons plusieurs anneaux concentriques typiques d’une lentille Fresnel. L’appareil donne une impression générale de solidité, due principalement à son châssis tout métal.

L’espace interne semble un peu restreint pour loger sans efforts les plus gros câbles.

Retour sur la face arrière de l’Atomic Dot pour attaquer son démontage. Nous retirons les 6 vis cruciformes qui maintiennent la tôle arrière sur le corps du projecteur. Celle-ci au passage me paraît relativement fine, il faudra être méticuleux lors de son remontage pour ne pas la déformer lors du serrage et mettre en péril l’étanchéité générale du produit.

On découvre ensuite l’intérieur du projo. Solidaire de la tôle extérieure et fixée par des entretoises, une première carte électronique double couche accueille quelques composants dédiés à l’acquisition du signal. Entre cette dernière et la tôle extérieure, plusieurs câbles semblent malheureusement fortement appuyer sur les composants de l’une des deux couches de la carte. Côté projecteur, sur le pourtour de la carcasse se trouve un joint à plusieurs lèvres destiné à l’étanchéité.

Nous accédons ensuite directement à la carte mère de l’appareil sur laquelle sont soudés les principaux composants actifs du circuit électronique de pilotage à savoir microcontrôleur principal, un RM46L850 Texas Instrument, qui intègre processeurs, mémoire flash, et RAM.

La carte mère de l’Atomic Dot, avec au centre le microcontrôleur principal Texas Instrument.

Il côtoie un KSZ8863 Microchip dédié à l’interfaçage Ethernet, deux convertisseurs de tension, les quartz dédiés aux microcontrôleurs et une multitude de composants passifs montés en surface.

La conception et la réalisation sont de belle qualité. Les petits connecteurs parsemés de colle verte témoignent eux d’un assemblage asiatique plus classique. Sous cette carte se trouve l’étage de puissance, composé d’une alimentation à découpage entourée d’un blindage métallique.

De ce côté du projecteur nous trouvons également un petit sachet de billes de silice utilisé comme déshumidificateur. En SAV, lors de l’ouverture du projecteur et de son remontage, ce sachet et le joint de couvercle sont systématiquement changés. Pour finir le remontage, le technicien procède à un test d’étanchéité en utilisant la valve prévue à cet effet.

L’optique

Côté optique, seulement quelques vis à ôter délicatement pour atteindre la lentille et les 17 leds Osram : une puissante led centrale, une première couronne de 4 leds RGB puis une seconde couronne de 12 leds RGB.

Divers éléments démontés : la source, la protection avant faisant office de porte accessoire, la lentille, l’alimentation, ainsi que le câble hybride.

Seule la source centrale est directement couplée au corps du projecteur par deux vis, sans doute pour la dissipation thermique. Les autres sont soudées sur une carte électronique qui comporte aussi quelques composants actifs à savoir des drivers de leds à 12 canaux chacun (4xRGB), alimentant les 16 leds RGB.

Les leds libérées de leur lentille. Au centre le COB de leds blanches entouré de 16 diodes RGB.

Enfin, nous pouvons admirer la belle lentille hybride placée entre les leds et la vitre de sortie du projecteur.
Joël nous explique que contrairement au Sceptron, dont les leds sont coulées dans de la résine, ici les ingénieurs ont fait en sorte que tous les éléments soient démontables et remplaçables facilement.
Nous ne pouvons que valider et encourager ce type d’initiative !

Boîtier (étanche) dédié au raccordement des différents signaux (DMX, ethernet et alim) vers le câble hybride utilisé par les projecteurs.

Petite entrevue au passage avec le Boîtier (lui aussi étanche !) de connexion/mélange data et alim permettant d’un côté de brancher un câble Ethernet ou DMX ainsi qu’une alimentation et de l’autre, raccorder un câble hybride vers les projecteurs.
Il est uniquement dédié au mélange des différents types de signaux.

Les essais

Les 16 leds RGB sans la lentille.

On envoie les sources à pleine puissance et nous passons en revue les différentes teintes.
Globalement c’est très satisfaisant, léger bémol sur le bleu qui à mon goût aurait pu être un peu plus profond.
Les mélanges sont agréables, aussi bien les pastels que les teintes saturées.

Le blanc créé à partir des sources RGB allumées à full est comme d’habitude perfectible, il sera évidemment possible de l’affiner en réglant les taux des couleurs primaires. Suggestion personnelle pour une éventuelle version 2 de ce projecteur : l’adjonction du blanc aux leds RGB de l’effet Aura, apporterait une encore plus grande variété de teintes.


Quelques teintes générées par l’Atomic Dot. Attention à ne pas se méprendre, la projection murale n’est ici qu’à titre purement informatif, la machine n’est pas prévue pour projeter de la couleur, mais bien pour son effet Aura !

Passons aux effets dynamiques, le point fort de ce petit projecteur. Comme dit précédemment, chaque source a la possibilité d’être indépendante ce qui peut rendre ce petit Dot assez gourmand en canaux DMX, avec un maximum de 64. Depuis la console, nous choisissons d’envoyer les macros préenregistrées pour faciliter le travail du pupitreur.

Les pixels s’animent sous nos yeux au gré d’une multitude d’effets variés. Ayant à disposition plusieurs Atomic Dot, dont un dévêtu de sa lentille, nous observons alors le résultat brut des pixels et leurs couleurs.



En positionnant un frost sur le porte-filtre extérieur, les combinaisons de pixels se transforment en visuels psychédéliques sur ledit filtre, augmentant encore le potentiel d’effets de l’appareil.

L’une des projections psychédéliques rendue possible par l’utilisation du filtre frost.

Effet Aura coupé, voilà qu’une machine noire posée au sol commence à gentiment ronronner dans la pièce : place au brouillard ! Au tour maintenant de la puissante LED centrale, cachée derrière la zone Fresnel de la lentille, de nous dévoiler ses ressources !

Dimmer à fond : ça ne fait pas semblant ! Le petit projecteur jusqu’alors modéré nous torpille d’un boulet de canon de photons. Nous jouons avec la gradation et nous imaginons de suite, à la vue du faisceau généré, les possibilités d’utilisation supplémentaires. Outre l’effet blinder, l’Atomic Dot génère un sympathique faisceau wash de 11° d’ouverture. Autre caractéristique de la gamme, l’appareil est déclinable en deux versions, selon le choix de la température de couleur de la diode centrale.


Les Atomic Dot en mode « faisceau » utilisant uniquement la LED centrale dans le brouillard, de gauche à droite équipés en blanc froid, blanc chaud puis blanc froid + filtre frost.

La version blanc chaud appelée WRM (et CLD le pour blanc froid) se confondrait quasiment avec du trad, ce projecteur offrant la possibilité de simuler la courbe de gradation des lampes à incandescence. Le résultat est crédible, et on envisage déjà l’utilisation du Dot sur scène au sol ou sur un pied pour la mise en valeur à proximité d’un chanteur ou d’un musicien.

Les deux versions de températures de couleur, à gauche un blanc chaud qui imite très bien le trad, à droite un blanc froid neutre.

Quelques tripatouillages de console plus loin, cette puissante LED se transforme en strobe ici encore tout à fait convenable, à l’instar des autres produits de la gamme Atomic. Très curieux et original en blanc chaud, le résultat est évidemment réussi en blanc froid.
Un paramètre supplémentaire émule le scintillement d’un tube au xénon lorsque l’on pousse la vitesse du strobe dans ses plus hauts retranchements.

Notons que la plage du strobe varie précisément entre 0.289 et 16,667 Hz. Décidément, il a de la ressource ce petit Atomic Dot ! Nous n’avons malheureusement pas de chiffres mesurés à vous communiquer concernant l’éclairement de cette source centrale. Rappelons seulement que Martin annonce un flux total maximal de 3 000 lumens.

La combinaison de la LED centrale à très faible intensité (ici version blanc chaud) et de l’effet Aura matriçable.

La combinaison des effets proposés par les diodes dédiées à l’effet Aura avec la puissante source centrale confère au petit nouveau de Martin un usage très polyvalent sur scène ou sur un plateau de TV lors de prises de vues rapprochées.
L’Atomic Dot aura vraisemblablement tendance à être utilisé en matrice, grâce à la puissance du processeur P3, et il sera aussi utilisé en source ponctuelle. Ses multiples possibilités d’accroche et d’accastillage autorisent d’infinies fantaisies d’implantations, que ce soit en intérieur, comme en extérieur !



Le tarif public du Martin VDO Atomic Dot est annoncé à 536 € HT sur le site Algam.

Plus d’infos sur le site Martin.com et sur le site Algam Entreprises


Les + du produit :

  • La polyvalence
  • Les possibilités d’accroche
  • L’indice de protection IP65
  • La conception
  • La température de couleur du blanc chaud (LED centrale version WRM)

Les – du produit :

  • L’absence de leds blanche à l’effet Aura
  • Le câblage interne, un peu à l’étroit par endroits
  • L’impossibilité d’adresser la machine sans RDM ou P3

Tableau général

 

Minuit Une Twiste chez Axente

En confiant la distribution de ses produits à Axente pour la France, “Minuit Une” passe en mode full distribution avec l’objectif de se concentrer sur le potentiel de son cœur de métier, la R&D à l’origine du petit twist qui fait la différence sur le marché de la lumière scénique.

Vous ne les reconnaissez pas ? De Gauche à droite : Aurélien Linz, Jérôme Bréhard, Yannick Danguy, et Eric Phelep.

Minuit Une, jeune entreprise française, développe en 2013 une nouvelle technologie d’éclairage et commercialise en 2016 un projecteur révolutionnaire. En 5 ans, la technologie IVL a séduit la planète à la vitesse d’une comète via une quarantaine de distributeurs.
Minuit Une qui se réservait la commercialisation en France vient de la confier en exclusivité à Axente. Que deviennent cette jeune entreprise Française et ses luminaires innovants ? Réponses d’Aurélien Linz (co-fondateur de Minuit Une) lors d’une visioconférence qui réunissait aussi Jérôme Bréhard, (Directeur Général d’Axente).



SLU : Pourquoi cette décision de confier la distribution de vos produits à Axente ?

Aurélien Linz : Elle s’inscrit dans une démarche générale de passer en full distribution. Nous nous sommes très vite développés dans une trentaine de pays à l’international, dont les USA en octobre 2019. Et depuis le mois de mai on ressent un intérêt accru pour la solution IVL avec un rythme de nouveaux partenariats qui est assez excitant.

On approche les 40 sociétés, soit distributeurs, soit revendeurs. Par exemple Inner Circle distribution aux USA, Luxilag en Belgique, Entedi au Royaume-Uni, VCI en Espagne et au Portugal, Tongsuh Technology en Corée du Sud, Tre ti en Italie, Complex V en Ukraine, ShowAtelier en Russie, Damei en Chine, Lisys Project en Hongrie, PS Teatr en Pologne, etc

TV broadcast Australie

On travaillait en direct sur la France mais nous n’avions pas les moyens de déployer une équipe commerciale capable de couvrir tous les secteurs potentiels du territoire. Nous avons donc décidé de passer en full distribution.
C’est la suite logique de notre développement et avoir un partenaire comme Axente est la meilleure façon de servir le territoire français et de diffuser notre technologie dans des cercles plus large. On se concentre désormais sur la R&D et le partenariat avec nos distributeurs.

SLU : Aujourd’hui, vous réalisez quel pourcentage de ventes à l’international.

Aurélien Linz : On dépasse 80 %. Les USA ont sensiblement modifié l’échelle.

SLU : Vous restez focalisés sur des sources laser ?

Aurélien Linz : Faire du laser n’était pas un choix de départ. L’idée était de développer une nouvelle technologie d’éclairage et d’exploiter une famille de brevets. La technologie IVL devait répondre aux caractéristiques suivantes : offrir une très grande couverture d’espace, une approche multidirectionnelle pour une efficacité accrue, avec un très bon ratio entre espace couvert et nombre de produits mis en œuvre.
Nous avons choisi la source laser car elle permettait d’optimiser cette solution. Nous allons dans un premier temps, étendre la gamme IVL de façon à ce que chacun puisse accéder au produit IVL qui corresponde à ses besoins.

Cartier Coloratura

SLU : Aujourd’hui il y a combien de produits IVL?

Aurélien Linz : Le premier produit, l’IVL Carré, existe en deux versions : carrée et pyramidale. A l’usage ce sont deux produits différents dont on n’obtient pas le même rendu et ils ne s’utilisent pas tout à fait de la même façon. Depuis nous avons développé une version de l’IVL Carré adaptée aux normes en vigueur aux USA, dénommée l’IVL Square. En 2021, la gamme IVL sera encore étendue.

SLU : Ils sont toujours fabriqués en France ?

Aurélien Linz : Oui, nous avons le label Made in France. On travaille avec une usine partenaire qui assemble les produits et elle est en France.

SLU : Votre chiffre d’affaires ?

Aurélien Linz : On ne communique pas notre chiffre. Je peux juste te dire que l’on a quasiment multiplié par deux le chiffre d’affaires chaque année depuis notre création.

SLU : Qui sont les prestataires en France équipés en technologie IVL ?

Aurélien Linz : B-Live a été le premier prestataire à investir dans nos produits. Nous avions conclu à l’époque un partenariat d’exclusivité de six mois qui leur permettait de sécuriser un retour sur investissement. C’était bienveillant et nous sommes toujours reconnaissants à B-Live d’avoir été le premier de nos clients. Après la période d’exclusivité on a très rapidement vendu à d’autres prestataires.

Aujourd’hui il y a aussi Alive, De Facto, Dushow, GL Event, Lagoona, MPM, S Group… Ces prestataires qui ont un positionnement premium emmènent notre technologie sur leurs tournées de petite ou de moyenne taille, car avec un flight case d’IVL (2,4,6 ou 8 produits), ils vont faire la différence pour une logistique faible et un coût raisonnable.
La gamme IVL a d’ailleurs été pensée pour faire la différence avec peu de produits. Et ce besoin de plus d’efficacité s’accroît avec le Covid.



Un des grands challenges actuellement et on commence à le sentir en discutant avec des concepteurs lumière c’est de préserver l’expérience avec potentiellement moins de logistique, moins de budget et plus de contraintes. Et avec nos produits nous apportons une réelle solution adaptée à la situation.

SLU : Le prix de l’IVL se situe où ?

Jérôme Bréhard : C’est le prix d’un gros automatique mais ce n’est pas exorbitant. L’expérience que propose le produit pour le prix auquel il est vendu est extrêmement intéressante et fait partie de mes grandes motivations dans la distribution de Minuit Une en France.
Le marché qui se présente à nous dans les mois à venir, en espérant que ce ne soient pas des années, va nous obliger à faire plus, avec moins d’argent et de logistique. Je pense que la technologie IVL répond vraiment à ces contraintes.

SLU : Vous avez conclu cet accord dans quelles circonstances ?

Jérôme Bréhard : C’est une marque que l’on suit depuis sa création. On parle ensemble, non pas dans un cadre de négociation mais dans un cadre d’échange. J’ai le plus grand respect pour cette aventure. Aujourd’hui ils nous ont convaincus de les distribuer parce que le produit existe depuis 4 ans, il n’est pas démodé, et génère toujours un effet waouh. Ca c’est important.

C’est un produit qui s’adresse à de petites salles pour des expériences différentes. C’est aussi un vrai complément à ce qui existe aujourd’hui. Pour un coût qui est celui d’un gros asservi, donc raisonnable, ça fait le job. Il y a un super rendement visuel, aussi bien graphiquement en 3D qu’en projection avec ses gobos numériques.
Après il est important de bien le mettre en œuvre, mais c’est le cas de tous les automatiques multifonctions et c’est surtout le cas de la lumière de manière générale.

Franz Ferdinand

SLU : Il se commande comme un projecteur automatique, c’est acquis ?

Jérôme Bréhard : Oui complètement. Il y a des finesses à connaître car le nombre de possibilités est très élevé donc une petite formation s’impose pour optimiser son exploitation. Il va sans dire que les automatiques qui ont beaucoup de paramètres nécessitent la même prise en main.

Minuit Une a créé des “Quick Start Show” pour tout type de pupitre. Ca va au-delà du patch. Ca permet vraiment de démarrer avec une banque de mémoires et de sortir le meilleur rendu du produit rapidement. On gagne énormément de temps.
Il y a aussi des modes très simples dans ces machines qui ne s’adressent pas uniquement aux pupitreurs les plus expérimentés. Ces modes permettent d’envoyer énormément de templates différents qui produisent des effets superbes.

SLU : Jérôme, la distribution de Minuit Une s’inscrit dans une recherche de luminaires différents…

Leader Conference

Jérôme Bréhard : Oui, différents et différenciants. C’est extrêmement important aujourd’hui pour nos clients. Avec Ayrton, on a toujours voulu proposer des produits différents et Minuit Une propose quelque chose de très différent aussi bien dans la technologie que dans les résultats. Ils sont hypercréatifs et ça fait du bien. On croit beaucoup en l’avenir de cette société.


SLU : Aurélien vous avez démarré à 3 en 2013…

Aurélien Linz : Oui, nous étions 3 fondateurs, dont 2 ingénieurs et un commercial. Aujourd’hui il y a 14 personnes dans la société dont 7 ingénieurs de développement. C’est notre ADN.

SLU : Quels sont les types de spectacles qui ont utilisé vos produits ?

Aurélien Linz : Après les premières tournées de musique électronique signées par Olivier Germain, nos références en musique se sont élargies au jazz, métal, rock, hip-hop, variété, spectacles de danse… En événementiel on a eu les défilés de grandes maisons de mode, de l’événementiel corporate classique, pas mal de vidéo-clips de lancement de produits…

Jérôme Bréhard : Le champ d’applications du produit n’a pas de limite

SLU : Votre plus grosse participation ?

Aurélien Linz : Évidemment, on est content et fier quand il y a 40 IVL sur un événement Louis Vuitton. Mais nous sommes aussi fiers quand pour cause de budget limité, sur un show comme celui de Fever Ray à l’Olympia, 3 de nos machines sont exploitées du début à la fin par Sarah Landau qui amène une composante différente sur chaque titre. Dans ce cas on apporte une grosse plus-value.

Louis Vuitton

Fier aussi sur un festival électro où étaient déployées 2 scènes. La “Main”, avait de gros moyens, un écran vidéo et plein de projecteurs asservis. La scène secondaire, qui disposait d’un budget réduit, utilisait 12 de nos machines et quasiment rien d’autre sinon un spot pour la face de l’artiste. Et le public ne savait plus distinguer laquelle des deux était la “Main stage”. Ca fait plaisir !

SLU : Y a-t-il une prise de participation d’Axente dans Minuit Une ?

Jérôme Bréhard : Pas du tout. Axente est “seulement” distributeur pour la France. C’est vraiment notre rôle d’aller trouver des perles de ce type. C’est aussi une question de timing qui aujourd’hui est bon pour tout le monde. On sait que les mois à venir seront difficiles pour tous nos clients et donc pour nous-mêmes.
On croit au travail de fond et on va le faire avec le même cœur et la même envie et le même plaisir qu’avant ce tsunami de Covid parce que la vie va reprendre ses droits. Il y aura des spectacles, les gens ont envie de se retrouver et on sait que la technologie IVL permet vraiment de répondre à cette période un peu trouble et difficile. Il faut avoir de beaux produits et de belles histoires pour apporter un peu de positif.

Pour moi, le produit IVL n’a pas encore exploré tous les marchés sur lesquels il peut être présent. C’est vrai qu’il a une forte connotation live mais c’est un produit que je vois parfaitement en installation fixe dans des SMAC ou plus présent en télé sur un certain type d’émissions. Il y a beaucoup de choses à faire. Pour cela, on va se rapprocher des gens compétents et on fera comme d’habitude, les consulter et leur proposer d’utiliser le produit.

PLK

Aurélien Linz : Axente est un top distributeur avec une longue expérience et une organisation commerciale très pointue. C’est clairement enrichissant et ça va nous rendre plus forts sur notre réseau international.
Les choses que l’on apprend sur un territoire peuvent être dupliquées dans un autre pays. Ca nous permet d’affûter encore nos outils, notre support et soutien à nos partenaires.

On a signé un partenariat d’avenir. Les nouveaux challenges impliquent de trouver de nouvelles solutions, des changements d’habitude. Il faut faire le dos rond, être patient mais j’ai hâte de voir ce qui va se passer au moment de la reprise. Je pense que le public aura soif d’événements plus que jamais et une attente très forte et pour le coup, la lumière fait vraiment la différence.

SLU : Le SAV se fera où ?

Jérôme Bréhard : Notre équipe SAV est formée par Minuit Une et l’on va bien sûr assurer la totalité du SAV de tous les produits déjà vendus en France. C’est ce que l’on a coutume de faire quand nous prenons une nouvelle carte en distribution. Il est hors de question de demander la date de vente pour appliquer une distinction. Nous sommes leur partenaire donc on assume le futur et le passé. Mais le SAV reste minimal. Les produits bénéficient d’une qualité de fabrication industrielle de très haut niveau, et ils sont extrêmement fiables.

SLU : L’IVL a-t-il investi des clubs ?

Aurélien Linz : Pas en France. Typiquement, nous n’avions pas l’équipe commerciale suffisante pour ce marché. A l’étranger, il y a de très belles installations. La plus marquante est le DC10 à Ibiza. Ils ont basé leur scénographie sur 18 IVL, un mélange de carrés et de pyramides, en centre de piste et tout autour. Pour le coup c’est immersif. Pas mal de clubs en Asie du Sud-Est sont aussi équipés en IVL et Ledscontrol les a intégrés dans plusieurs clubs.

SLU : Des nouveautés en 2021 ?

Aurélien Linz : La solution IVL va s’étendre avec un tout nouveau produit : un choix différent et complémentaire du premier produit, avec toujours un petit twist pour que la technologie IVL soit présente de la meilleure façon possible pour accompagner l’artiste.

Plus d’infos vidéos et tutoriels sur le site Minuit Une et sur le site Axente

La rencontre de Faust et de Cameo au théâtre Goetheanum

©Lucia Hunziker

Situé en Suisse à Dornach, au sud de Bâle, le Goetheanum est un bâtiment exceptionnel à tous points de vue. Similaires à un monumental bunker depuis l’extérieur, ses murs massifs abritent la Société anthroposophique universelle, l’École libre de Science de l’Esprit, ainsi qu’une salle des festivals et un théâtre d’environ 1 000 places.

à gauche : Nils Frischknecht (direction), à droite : Klaus Suppan (éclairage), ©François Michel Croissant

Le complexe a produit en juillet 2020 l’Opus Magnum de Goethe sur la scène qui mesure près de 16 m de large avec l’appui technique des lyres asservies à leds Profile Opus SP5 FC et d’autres projecteurs Cameo.

« Le Goetheanum est l’un des rares théâtres de plus de 1 000 places qui n’utilise aucun système d’amplification sonore pour ses propres productions, explique Klaus Suppan, technicien lumière et éclairagiste du lieu. « Pour que les acteurs puissent être entendus dans toute la salle, nos projecteurs doivent fonctionner de manière très silencieuse. »

Le Spot Profile SP5 FC utilise un moteur de leds full color RGBAL de 300 W, un zoom 6°- 44°, un module 4 couteaux, deux roues de gobos (fixes et rotatifs), une roue d’animation, etc. Son IRC est >90.

Pour la mise en scène de Faust, le Goetheanum a notamment investi dans deux projecteurs Opus SP5 FC Cameo, utilisés à une hauteur de 10,6 m, soit comme projecteur wash, soit comme spot de contre.

« Le décor de Faust est très minimaliste, poursuit Klaus Suppan. C’est pourquoi nous devons avoir recours à des projecteurs capables de créer des espaces lumineux contrôlés et précis.
En même temps, tous nos projecteurs doivent offrir un excellent indice de rendu des couleurs pour restituer les couleurs des costumes de Julia Strahl. »

©Lucia Hunziker

Outre l’Opus SP5 FC, Klaus Suppan et son équipe ont aussi misé sur les barres à leds PIXBAR 650 CPRO de Cameo, utilisées comme projecteurs wash pour éclairer le cyclo. Des machines à brouillard Instant Hazer 1500 T PRO créant l’atmosphère appropriée.

Depuis toujours, les couleurs jouent un rôle central au Goetheanum. Créé par Rudolf Steiner, fondateur du courant de l’anthroposophie, l’éclairage de base se composait d’emblée de six couleurs, dans la continuité des peintures du plafond, des fenêtres en verre coloré et du plancher de la scène, dont le gris, résultat d’un mélange de plusieurs couleurs, réagit particulièrement bien à la lumière colorée.

« Les couleurs sont le cœur et l’âme du théâtre », conclut Klaus Suppan. Depuis cette année, les projecteurs SP5 FC de Cameo y contribuent également.

Les produits suivants ont été utilisés :

– 2 lyres asservies Profile OPUS SP5 FC de Cameo
– 1 lyre asservie Spot OPUS S5 de Cameo
– 6 barres à LED COB PIXBAR 650 CPRO de Cameo
– 2 machines à brouillard de tournée INSTANT HAZER 1500 T PRO


©Lucia Hunziker

Plus d’informations sur :

– Le site Cameo
– Le site Adam Hall
– Le site Faust

 

Le Maverick Silens 2 à la Fondation Louis Vuitton

Dans l’auditorium du magnifique édifice de Frank Gehry, Bruno Madec de Prodster a récemment installé une première série de 14 Maverick Silens 2 Profile Chauvet Professional, appelée à être complétée dans les deux années à venir.
Le spot/couteaux à leds de 560 W, refroidit par convection naturelle, fonctionne dans un silence total, ce qui le rend parfaitement adapté à ce lieu intimiste, selon Bruno Madec, Directeur Technique de Prodster.

« Nous gérons plusieurs lieux culturels et institutionnels à Paris, dont la Fondation Louis Vuitton, déclare Bruno Madec. Depuis plusieurs années, nous attendions un projecteur à leds totalement silencieux, d’une taille et d’un poids raisonnables.
Compte tenu des spectacles que nous accueillons, y compris des spectacles de danse classique et de jazz, nous voulions créer un environnement le plus silencieux possible ».

Livrés à la Fondation Louis Vuitton en juin, les projecteurs Maverick, installés sur le pont de face, peuvent également mettre en valeur les caractéristiques architecturales de la salle lors d’un vernissage ou d’un cocktail.

« En plus de leur silence de fonctionnement, les Silens Profile ont les qualités que nous recherchions, déclare Bruno Madec.
Les ingénieurs de Chauvet ont développé une gradation 16 bits avec émulation tungstène, une parfaite répartition des couleurs et un zoom linéaire 10:1, ce qui rend ces machines très polyvalentes.
Il est important pour nous de pouvoir reformater notre scène en deux heures, en raison de la variété des fonctions et des spectacles qui se déroulent dans cette salle. »

« La programmation ici est très riche et éclectique, poursuit Bruno Madec. Cela nécessite de disposer d’un système d’éclairage particulièrement flexible pour passer d’un récital de piano, à une scène de jazz, à une réception, par exemple. Seules les lyres motorisées qui nous permettent de faire des réglages, tout en offrant un éclairage rapide et précis ».

D’autres informations sur le site Chauvet Professional

 

Robe éclaire le Cirque de Glace 2

Il y a un an, l’éclairagiste espagnol Juanjo Llorens a compilé avec enthousiasme son design pour Circo de Hielo 2.
Le tout dernier spectacle d’arène, dirigé par Suso Silva, s’est joué dans une tente de forme circulaire ayant une capacité de 1800 places et érigée pour une série de spectacles à IFEMA Madrid, combinant patinage artistique, acrobaties et cascades à couper le souffle, tout en mettant en avant une certaine théâtralité, de la musique live et des visuels incroyables !

Juanjo a spécifié 40 x Robe LEDBeam 150, 24 x MegaPointe et 24 x Spiider pour son kit lumière, commandés pour cette série de spectacles par Productores de Sonrisas.

Photo Pepe Castro

Il a déjà travaillé sur plusieurs productions de Productores de Sonrisas. Ces défis il les relève depuis 2016, date de son premier spectacle sur glace. Ce nouveau lieu sous tente a été conçu pour fournir plus de possibilités d’accroche afin d’accueillir les différents équipements techniques (éclairage, audio, vidéo et scénographie). L’objectif étant de le rendre le plus polyvalent possible.

L’histoire se déroule sur une planète gelée constituée de montagnes, de glaciers, d’igloos et d’aurores boréales, au niveau d’un village inuit. Les grands éléments environnementaux à imiter étaient donc un froid constant, de longues nuits, une lumière un peu magique pour mettre en valeur ce décor… et des couchers de soleil !

Photo Pepe Castro

Pour ce dernier effet, ils ont utilisé un grand écran LED positionné en haut de la scène et géré par l’équipe de projection Romero Studio. La glace, représentée par une piste circulaire de 16 mètres de diamètre, a également participé à cette sensation de froid et « le personnage spécial » du spectacle, une marionnette géante prénommée Dundu était augmentée de centaines de leds commandées manuellement par cinq personnes.

Photo Pepe Castro

Juanjo a utilisé tous les projecteurs automatisés Robe pour ce spectacle et il les a d’ailleurs choisis : « pour avoir une infinité de possibilités dont j’avais besoin et animer un spectacle déjà très visuel. »
Certains des LEDBeam 150, les Spiiders et les MegaPointe étaient accrochés sur un pont flottant, situé 12 mètres au-dessus de la piste de glace circulaire afin de pouvoir créer des washs pour un éclairage assez global. Les autres LEDBeam 150 étaient installés sur trois ponts situés plus loin de la scène et à côté des MegaPointe pour éclairer les faces.

Robe LedBeam 150

Juanjo a pu utiliser la qualité de lumière des LEDBeam 150 pour adoucir les visages des acteurs sans perdre de luminosité et rendre ainsi leurs mouvements encore plus dynamiques. Comme il s’agissait d’une tente circulaire, un autre des objectifs était d’obtenir un éclairage qui soit similaire sous tous les angles de vue.


Photo Pepe Castro

Les Spiider donnent l’intensité nécessaire pour baigner la glace de multiples couleurs et textures, et parfois la transformer en cyclorama massif. « La puissance de ces deux luminaires (LEDBeam 150 et Spiider) signifie qu’ils peuvent fonctionner de partout sans perdre de puissance », a-t-il commenté.

Les MegaPointe sur les sections extérieures des ponts ont été utilisés pour créer des effets et faire monter la dramaturgie. Ils offraient leur grande polyvalence et la luminosité permettant au « lightcraft » de Juanjo de se démarquer de l’imposant écran LED arrière de 15 x 8 mètre et du cyclorama sur piste.

Juanjo est un fidèle utilisateur de Robe depuis quelques années. Pour lui, la marque est idéale pour les performances qu’il éclaire comme les spectacles de cirque ainsi que les comédies musicales ou les cabarets.

Robe Spiider

Robe MegaPointe


Les défis majeurs pour aborder un spectacle comme Circo de Hielo 2 étaient de gérer la lumière et l’obscurité tout en faisant fonctionner l’éclairage et la vidéo de manière harmonieuse, et en une construisant l’architecture visuelle. « Il faut adapter son approche et faire preuve de souplesse en programmant les lumières pour faire face à des scénarios tels que des « points chauds » très lumineux comme ici avec l’écran LED et la glace ! »

La glace étant une importante surface réfléchissante, elle fonctionne un peu comme un écran de projection, « Il faut être constamment attentif aux débordements indésirables et à la pollution lumineuse aux mauvais endroits. » À certains moments, Juanjo trouvait un juste équilibre entre l’intensité de l’écran et de l‘éclairage, et il lui arrivait aussi d’éteindre l’écran pour s’appuyer totalement sur l’éclairage.

Photo Pepe Castro

Son pupitreur, ami et bras droit était Pablo Zamora, et l’équipe de production technique de l’émission était dirigée par Mario Ortega, propriétaire de Smart Fussion, la société chargée de tous les éléments techniques.
Rubén Franco était le chef LX, assisté par Alba González et Sebas García de Alveniz, tandis que Marco Monteiro et Flavio Bañuelos de Productores de Sonrisas ont entretenu la tente et la piste de patinage, veillant à ce que tout reste en parfait état. Les écrans LED ont été fournis par Smart Fussion.

Les producteurs, l’équipe créative, les techniciens et les acteurs attendent avec impatience l’annonce d’une reprise pour 2021 suite à l’arrêt à durée indéterminée décidé en novembre 2019.

Plus d’informations sur le site Robe

 

MV7, le premier micro hybride de Shure

Conçu pour apporter aux podcasteurs, gamers et artistes désireux de disposer d’une solution simple et fiable pour enregistrer leur voix à la maison, Shure présente le MV7, son premier micro hybride XLR/USB capable d’attaquer à la fois une console audio professionnelle, comme de délivrer un flux numérique via sa sortie USB à tout ordinateur et même de fournir une sortie casque sur jack stéréo 3,5.

Capitalisant sur l’expérience technologique qui a permis le développement du légendaire micro vocal SM7, utilisé largement en radio mais aussi en prise vocale studio,le micro dynamique MV7 offre polyvalence et contrôle, options de connectivité flexibles et audio de haute qualité dans un design élégant et compact.


«Cette année, nous avons assisté à une augmentation significative de la demande d’outils et d’accessoires prenant en charge la diffusion en direct et le podcasting, d’autant plus que beaucoup continuent de diffuser depuis chez eux», nous dit Soren Pedersen, directeur associé, Global Product Management, chez Shure.

«Quelle que soit l’application, les créateurs comprennent l’importance d’un son clair et intelligible. Nous avons donc conçu le MV7 pour qu’il soit spécialisé sur la prise de voix, afin que l’utilisateur obtienne toujours une reproduction claire et riche quel que soit le type de pièce dans laquelle il enregistre, et que son public puisse se concentrer sur le contenu. »


Une face arrière pour le moins différente avec, au delà de l’XLR mâle habituelle, un port USB et une prise casque 3.5 Bienvenue dans le futur !

MV7 peut être utilisé de trois façons.

La première est en passif en exploitant la prise XLR à l’arrière du corps comme tout micro qui se respecte et implique la présence d’une console.

La deuxième est d’utiliser le préampli et le DSP interne en simplifiant au maximum les choix pour l’utilisateur, appelée Auto Mode.
Il faudra juste choisir la distance entre Near pour une source placée à moins de 15 cm ou Far pour un repiquage par exemple hors champ d’une caméra. Le gain est automatique.


La commande tactile locale du MV7.

La troisième enfin est d’employer MV7 toujours en mode actif, mais en laissant plus de réglages à disposition de l’utilisateur, le mode Manuel. L’alimentation de l’électronique embarquée se fait par le port USB.

La commande du micro est double. D’une part sur le micro lui même via une commande tactile permettant de piloter le gain, le volume casque, le mute du micro et le choix entre l’écoute casque du capteur seul ou le retour monitor.

Une vue de ShurePlus MOTIV avec les commandes disponibles en mode Manuel.

Et d’autre part une commande beaucoup plus complète avec l’application ShurePlus MOTIV en Windows, Mac, Android, iOS.

Le DSP du MV7 offre aussi un correcteur mimant pour partie celui du SM7 avec un coupe pas, un boost des hautes fréquences et la somme des deux, coupe bas et boost du haut.
En mode Auto, le choix est plus réduit avec boost du bas, coupure du bas et réponse linéaire (sombre-naturel-brillant). A cela s’ajoute un compresseur automatique à trois positions, light, medium et heavy et enfin un limiteur évite l’écrêtage numérique.

Destiné à un marché semi-pro, MV7 se contente de travailler entre 16 et 24 bits à deux fréquences seulement, 44.1 ou 48 kHz, mais en échange offre la possibilité de stocker des préréglages utilisateur, est certifié Mfi et VoIP TeamSpeak.

Pour voir et écouter le MV7 et ses différents presets sonores, une démo audio en anglais animée par Soren Pedersen:


Une image que toutes celles et ceux qui ont travaillé en radio ne peuvent ignorer, un MV7 à la place du SM7 au bout d’un bras pantographe. Quand on sait que ce micro pèse son demi-kilo, c’est joli et très utile !

Si le look est tiré du SM7, le son et les utilisations potentielles du MV7 ne sont pas les mêmes :
Là où SM7 accepte des niveaux de cheval et est à l’aise face à un ampli guitare ou dans une grosse caisse, mais nécessite un super préampli avec beaucoup de gain pour en tirer la quintessence en prise voix et un bon égaliseur pour façonner son grave très riche, MV7 livre un rendu prêt à l’usage et capable de satisfaire en un click tout le monde.
Là où SM7 aime les prises « dans la bonnette » MV7 accepte de s’écarter de lui.

Ce qui est en tout cas certain c’est que si vous fantasmiez sur le SM7 pour podcaster et reculiez sur le prix d’un préampli, égaliseur, compresseur, limiteur et convertisseur à ajouter, le MV7 à 285€ avec deux câbles USB-A et USB-C de 3 mètres, est clairement fait pour vous et toutes celles et ceux qui recherchent confort et simplicité dans la prise de voix à la maison. Bien joué Shure.

Shure MV7 Pack

D’autres informations sur le site Shure

Claypaky soutient le concours LD Talent Club

Le LD Talent Club concours d’entrepôts, a tenu sa finale 2020 en septembre dans l’historique houillère Zollern à Dortmund, en Allemagne, où les machines Claypaky figuraient parmi plus de 500 projecteurs intégrés dans les shows, illuminant l’architecture du site et le paysage environnant.

Quatre-vingt-huit jeunes concepteurs lumière allemands ont participé aux différentes étapes éliminatoires du concours, ce qui leur a offert une plate-forme pour mettre en valeur leurs compétences. Neuf seulement ont été retenus pour la finale où, en utilisant le même kit lumière ils ont créé des shows time codés sur des morceaux de musique sélectionnés.

Un jury de lighting Designers seniors et les électeurs en ligne avaient pour mission de déterminer le vainqueur. Ils ont élu Jakob Link. L’événement a été diffusé en direct par le magazine en ligne Mothergrid et animé par des personnalités allemandes très connues.

Les principaux concepteurs lumière et opérateurs allemands étaient présents, témoignant de l’importance de cet événement pour les décideurs de l’industrie. NicLen Prime Dry Hire Services, basé à Dortmund, et le célèbre concepteur lumière Flo Erdmann ont utilisé plus de 500 luminaires dans les installations de l’impressionnant entrepôt de la mine de charbon historique.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Le fos/4 Fresnel complète la gamme Studio ETC

La nouvelle gamme Studio fos/4 ETC accueille un Fresnel avec comme il se doit un faisceau à bord doux caractéristique du profil de la lentille utilisée, un zoom ajustable et une grande luminosité. A ces caractéristiques, la technologie LED ETC apporte le mélange de couleurs et des fondus en douceur.

Le fos/4 Fresnel reprend donc toutes les qualités d’un Fresnel traditionnel. Le zoom s’ajuste de 15 à 50 degrés depuis l’avant ou l’arrière de l’appareil et un emplacement spécifique reçoit des accessoires comme des volets coupe flux.


Grâce au récepteur Multiverse de City Theatrical intégré, le projecteur se contrôle sans câble et se règle sans contact via le NFC de vos appareils mobile et l’application Set Light d’ETC.

Comme tous les projecteurs fos/4, le Fresnel est disponible en deux versions de moteur LED : Le Lustr X8 pour un spectre colorimétrique complet et le Daylight HDR pour les blancs les plus puissants.
Les deux versions intègrent la nouvelle LED rouge profond pour un rendu optimisé des tons de peau, des tissus et des décors. ETC annonce un flux de jusqu’à 9 700 lumens.

Le fos/4 Fresnel est actuellement disponible avec une ouverture de 7 pouces (178 mm) de diamètre, et la gamme sera complétée avec les versions de 10 (254 mm) et 5 pouces (127 mm) dans les mois à venir.


Présentation vidéo :


Et comme tous les produits ETC, le fos/4 Fresnel bénéficie de l’assistance 24/7/365 d’ETC et d’une garantie de 5 ans pour le produit et 10 ans pour le moteur de leds.

Plus d’infos sur le site ETC