Journées préparation Certifications Dante par Yamaha Niv. 1&2 lundi 9 & mardi 10 mars 2020

Yamaha Music Europe / France organise deux journées de préparation aux certifications DANTE niveaux 1 & 2, les 9 & 10 mars prochains.
Ces formations sont gratuites et ouvertes à tous, intégrateurs comme ingénieurs du son. Le but principal de ces journées est d’aider à l’obtention des certifications Dante en ligne auprès d’Audinate.

Pour information/rappel : Audinate (qui a créé et développe Dante) propose aux utilisateurs d’obtenir 3 niveaux de certification : des concepts de base aux concepts les plus avancés. Chaque niveau, s’il est validé via un test en ligne, est sanctionné par un diplôme que sont de plus en plus nombreux à faire valoir les heureux détenteurs.


NIVEAU 1 : Lundi 9 mars 2020, de 9h30 à 17h30.

Pour assister à cette formation, vous devez impérativement :

  • Connaître la technologie AoIP et l’avoir mise en oeuvre sur le terrain
  • Avoir utilisé Dante Controller
  • Posséder les notions fondamentales en informatique réseau (Ethernet, IP)
  • Être dans la démarche de certification en ligne niveau 1

NIVEAU 2 : Mardi 10 mars 2020 de 9h30 à 17h30.

Pour assister à cette formation, vous devez impérativement :

  • Avoir obtenu la certification Dante NIVEAU 1 (obtention en ligne sur le site d’Audinate)
  • Être dans la démarche de certification en ligne niveau 2

Pour assister à ces formations vous devez OBLIGATOIREMENT vous munir d’un ordinateur portable avec Dante Controller.

ATTENTION : Il s’agit de préparations aux certifications DANTE : à la suite de ces formations, il appartient à chaque candidat de s’inscrire et de passer les examens en ligne sur le site d’Audinate (C’est gratuit !).


– Le formateur : Thierry De Coninck, ingénieur du son et formateur expérimenté, certifié par Audinate.

– Renseignements et inscription Tatiana Deheyn: [email protected]

– Lieu : Yamaha Music Europe/France – 7 rue Ambroise Croizat – 77183 Croissy-Beaubourg

Et plus de détails sur les Certifications Dante

 

Vari-Lite VL10, Lux & Rock’Roll

Avec les gars de Freevox on a fait venir un de ces nouveaux monstres de Dallas, Texas, United-States. Débarrassé de son carton de transport, ces 33 kg posés sur le banc de test d’un seul élan, le VL10 BeamWash se dévoile brut comme un verre de bourbon.
Le concept de néo-rétro, si on essayait de l’appliquer à un luminaire, irait comme un flight à ce VL10.

Le Vari-Lite VL10

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De loin on garde une ligne simple mais musclée, de grands capots plastiques ajustés et les fameux rails Vari-Lite pour les crochets. Pour l’anecdote la base du projecteur est celle du VLZ et le corps identique, ou presque, au VL2600.
On plante une lentille bien maousse en sortie, quatre grosses poignées de transport super pratiques, surtout celles au-dessus de la lyre, et on change les ouïes de refroidissement en ligne par deux larges évents triangulaires.

Les poignées du Vari-Lite VL10

La différence se fait sur les petites poignées en hauteur, façon Chopper. Celles de la base sont extra-larges, pour une vraie tenue de route. Impossible aussi de louper le blocage de tilt, personne ne le cassera à la première embardée.

La lentille de sortie du Vari-Lite-VL10

Un museau hors-norme surplombe le phare avant. Autour, une énorme corolle pour tenter de canaliser ce canon à photons.

Le design

Les entrées d’air du Vari-Lite VL10.

Une des marques de fabrique de ce VL10 sont les entrées d’air surdimensionnées. Entre les grilles de la base, les filtres à air et le dosseret équilatéral, tout est prévu pour la ventilation.

Pour la déco, rien d’extravagant, on distingue juste une large étoile Vari-Lite gravée sur les capots. Le carénage, loin de la ligne épurée du 3000, joue avec des replis de plastique en courbes pour donner du caractère à ce VL. Il se dégage de l’ensemble une impression de fusion. Avec un peu d’imagination, c’est comme si le projecteur commençait à fondre !
La machine est assez balèze avec une gueule de bazooka appuyé sur une base très fine, équipée à l’inverse d’un discret menu et de la connectique. Le côté rétro on l’a. Le côté Néo aussi, quand on la soulève. Avec les nouveaux plastiques et l’électronique, le projecteur a gagné en poids et en vitesse. Souple et sport, comme une conduite d’Harley.

La Navigation

Je vire les gros leviers de blocage sur la lyre, plante la PowerCON True1, la tourne d’un quart, mets le contact. L’écran démarre. Un peu trop petit à mon goût, il reste lisible et annonce sa procédure de reset. Au bout de 90 secondes j’accède au menu grâce aux quatre flèches, la touche ESC et celle de validation.

Le menu address du Vari-Lite VL10.

Un coup d’œil à l’écran concis du VL10 ne suffira pas à déterminer où vous en êtes. Mais un deuxième plus appuyé nous révèle que le menu Address, un peu plus large, est celui sélectionné.

Si toutes les options sont claires et lisibles, je trouve la navigation un peu particulière. La faute sans doute aux touches assez sensibles sans retour de pression et l’absence de rétroéclairage de menus se ressemblant un peu. je me suis un peu perdu dans les activations. Ceci dit, en quelques secondes je prends le coup de main et paramètre le mode puis l’adressage rapidement. On règle chiffre par chiffre sans avoir à défiler les 512 canaux possibles. Assez pratique.

Mode 16 bits extended du Vari-Lite-VL10

On est sûr que tout fonctionne correctement. Pour l’instant la lampe est éteinte, le projecteur en mode 16 bits extended, adressé en 1. Et on est sûr d’avoir affaire à un VL10 BeamWash.

Outre le DMX compatible RDM, c’est le bon côté Néo, je trouve aussi de l’ArtNet, séparé en classe d’IP 10.X.X.X ou 2.X.X.X. Réglage d’IP, mask et univers côtoient les menus de test, contrôle manuel, configuration et services habituels. Le technicien expérimenté pourra lire les paquets DMX reçus, recalibrer tout un tas de fonctions mécaniques ou transférer une mise à jour entre plusieurs VL.

Inspection

La source

La version du VL10 BeamWash est à jour, V1.2.3A, le bolide est à peine à 414 heures de vol, 306 heures d’utilisation pour la lampe. Stéphane Caria, chef produit lumière de Freevox, prend la décision de l’équiper avec une lampe neuve. On va voir comment ça se passe.
L’alim est retirée, la machine verrouillée à 90 degrés, le cul face à nous. Pour le capot de la lampe trois coups de cruciforme suffisent, sur les vis notées A-B-C. Les quatre autres tiennent un filtre poussière situé juste derrière la grille arrière. On arrive direct dans la cage à lumière.

Changer la lampe du Vari-Lite VL10

La manip pour changer la lampe est à la portée de tous. Une fois la plaque arrière dévissée, il suffit d’ôter les 2 connecteurs rouges, de desserrer la vis qui maintient l’espèce de circlip en métal entourant la lampe, puis de sortir celle-ci en la tenant par la céramique. Et d’effectuer cette opération dans l’autre sens avec une lampe neuve. Le plus long sera d’attendre le refroidissement intégral des éléments avant d’intervenir.

La source est une lampe à décharge fabriquée par Philips, sur la base d’une MSD Platinum 25R de 550 W. Ne pas se fier à sa mignonne collerette azur autour de sa céramique, cette lampe est un concentré de lumens, la plus puissante de sa catégorie, capable de projeter 24 500 lumens dans un axe hyper serré.

Elle ne fait ni dans le détail ni dans la poésie. Recouverte d’une pâte calorifique, elle se branche avec les deux connecteurs d’alimentation et s’enquille dans le réceptacle avec son loquet de ferraille en maintien. Pas de réglage de point chaud, ni d’ajustement. Une fois rentrée, elle ne bougera plus, envoyant des lux tête baissée.

Maintenant qu’on a commencé le démontage autant continuer. Pour débarrasser la machine de ses capots, on reste dans la facilité. Deux vis cruciformes quart-de-tour et l’affaire est pliée, les pièces de plastiques sont retenues par une courte élingue.

Vue interne du Vari-Lite VL10

Vu de l’intérieur, le VL10 se compose d’une boîte à lumière surmontée d’un large ventilo, d’un bloc trichromie, d’un autre bloc gobos, suivi par l’immense conduit optique où se situent les effets et le zoom.

A l’intérieur des couvercles, sous la fente triangulaire, d’autres filtres à poussière sont tenus par 4 vis. Vu le nombre de ventilateurs nécessaires pour refroidir la lampe, j’imagine qu’il faut penser à les nettoyer régulièrement pour assurer une circulation d’air optimum.
La boîte à lumière est prise en sandwich entre deux larges ventilateurs 7 pales. J’aperçois aussi des turbines placées directement sur les cassettes d’effets.

L’optique

On voit dans le bloc à l’avant deux jeux de lentilles sur rail à coulisse. Le débattement traverse la moitié de la machine, avec une partie avant pour la focalisation et en retrait le zoom.
En faisant varier les deux, on obtient un rapport de 2,3 à 44°, presque vingt fois la mise, et la netteté qui suit presque d’un bout à l’autre. Par contre il faut faire gaffe durant le démontage, le système reste libre et va toucher la cassette de gobo à l’arrière. D’ailleurs pour protéger l’optique, la lentille finale possède deux butées enrobées de caoutchouc qui viennent s’appuyer sur le large caillou de sortie, un hublot de 180 mm lisse comme une boule de cristal.

Les effets

Les effets ne manquent pas dans le VL10. À commencer par les bras d’insert de frosts et prismes directement dans le conduit optique, entre les deux lentilles. Avec sa lentille claire et sa lampe sur-boostée la BeamWash fournit logiquement un faisceau acéré.
Donc, pour adoucir ces bords, Vari*Lite a placé deux lentilles brossées sur des leviers motorisés. Le premier permet de flouter légèrement l’image d’un gobo par exemple, le deuxième éclate beaucoup plus le faisceau, pour métamorphoser le Beam en Wash.

Frosts et prismes du Vari-Lite VL10.

Les verres de frost s’insèrent directement dans le conduit optique, sans réelle progressivité. Par contre ils peuvent se cumuler, comme les prismes. Et eux possèdent en plus un disque cranté pour assurer leur indexation ou leur rotation.

De l’autre côté il y a sensiblement le même système mais là avec deux prismes. Le premier est un indispensable circulaire à 8 facettes, le second un linéaire assez serré à 4 tranches. Ce qui est curieux c’est leur emplacement.

Tout comme les bras de frost, les prismes encadrent le conduit optique, dont la majeure partie est réservée au chariot coulissant de zoom.
Sans doute le meilleur compromis possible pour profiter d’un maximum d’effets. Forcément, lorsque le rapport de focales demandé est trop important, les lentilles vont devoir reculer au maximum. Dans ce cas-là, les leviers de frost et prismes se retirent automatiquement du faisceau pour les laisser passer.

Au niveau du bloc gobos, juste avant le ventilo, deux paires de vis sur les contre-plaques argentées extérieures retiennent deux petites lamelles, qui elles-mêmes bloquent toute la cassette gobos. Une fois retirées, on peut sortir toute la pièce vers le haut sans soucis. Enfin, ne pas oublier les deux connecteurs du dessous.

Je démonte la corolle autour de la lentille frontale. Comme pour les capots, elle tient par quatre vis et une élingue assure la sécurité. Il n’y a pas grand intérêt à enlever cette pièce, hormis pour certains accès de maintenance et de nettoyage, mais ça permet aussi d’y voir plus clair. Maintenant lancé, on remonte jusqu’à la cassette de gobos, un mille-feuille électrotechnique.
D’habitude les constructeurs assemblent plusieurs disques remplis de pastilles de couleur ou de motifs découpés appelés ‘GOes Before Optics’, les GO B O donc. Ces formes sont réparties en cercle et mesurent quelques centimètres.

Roue d’animation du Vari-Lite-VL10

Le fameux disque de roues d’animations est pris en sandwich entre les couleurs et les minuscules gobos standard. Les deux turbines avec leur bec embouti envoient de l’air sans faire dans le détail.

Dans le VL10, l’espace de projection est tellement fin que les gobos de la première et seconde roue font à peine la taille d’une pièce d’un centime. Et ce qui ressemble à une troisième roue de gobos est en fait une série de cinq disques d’animation.
Seule une partie de leurs formes passe dans le faisceau, du coup quand on fait tourner les disques, cela crée un défilement continu, au lieu d’une simple rotation de forme. Mettre cinq roues d’animation sur un seul disque est une idée incroyable, une véritable innovation !

On poursuit l’inspection en détaillant les nombreux moteurs micro-pas, ressorts et roues crantés qui indiquent une construction assez classique, et fiable. Plus original, encore un signe de la puissance de la lampe, les nombreuses turbines placées au plus près du conduit optique pour refroidir en permanence les éléments mécaniques, soumis à un feu calorifique inédit. Ça doit souffler fort dans la machine !

Drapeaux de trichromie du Vari-Lite VL10.

Drapeaux de trichromie du Vari-Lite VL10.

La roue de couleurs est composée de pastilles de teintes franches collées sans bords de façon assez artisanale, avec une sorte de silicone haute température.
La cassette de trichromie tient aussi avec quatre vis sur glissière, et deux connecteurs d’alim et data. On est dans le rustique cette fois, avec ces demi-drapeaux de trichromie coulissant en chevron.
Les lamelles sont en biseau, légèrement angulées, Je penche pour un gain d’homogénéité.

On finit par atteindre le premier élément, l’ensemble de gestion d’intensité et strobe. L’élégance laisse sa place au fonctionnel. Devant la lampe, un verre anti-calorifique est collé artisanalement.

Lames du dimmer du Vari-Lite-VL10

Un montage bien rock avec les deux supports en fer brut, de la ventilation tout autour et des parois anti-chaleur. On ne se promène pas en escarpins dans les forges de Vulcain.

Le dimmer c’est une double lame métallique qui vient saucissonner le faisceau.
Les canines placées au bord, recouvertes d’une plaque dépolie, assurent la progression de façon assez brute, sans finesse, ni mécanisme alambiqué.
Mais Vari-Lite assume complètement ce côté rétro, le VL10 est là pour envoyer la sauce sans se poser de questions, et il le fait parfaitement.

Les bras

Je continue le démontage de la lyre et du socle. D’un côté un moteur pour le tilt avec une transmission directe par courroies entre les deux roues crantées, et une paire de ressorts de compensation. Au milieu le passage de l’alimentation principale vers la tête. Et de l’autre une carte électronique, pour la gestion générale. Ce qui se voit en dessous c’est le moteur du Pan.

Détail des bras du Vari-Lite VL10

L’intérieur des deux bras est épuré au maximum. Hormis le déplacement du moteur principal vers la lyre, sans doute pour gagner de la place dans le socle et équilibrer le poids des deux bras.

La base

Dans la base, même combat. Quelques vis suffisent à ouvrir le socle. Léger étonnement devant le vide à l’intérieur. Hormis l’axe de rotation de la lyre, il y a juste un petit transfo d’alim sur un côté, et la carte du menu, mais la lampe Platinum nécessite peu de courant.

Le ballast du Vari-Lite VL10.

L’absence de ballast ne manque jamais d’étonner, mais la lampe Platinum nécessite peu de courant. Les deux grandes ouvertures circulaires de part et d’autre étaient sans doute prévues pour recevoir des ventilateurs, finalement inutiles.

Les connecteurs sont entourés avec des torons anti-interférence et débouchent sur un connecteur d’alimentation PowerCON True1, deux XLR5 DMX In & Out plus le port RJ45 pour le réseau. Un fusible clôt le bal.

Allez, on remonte tout ça, il est temps de passer aux mesures.

On va commencer par les temps de réponses de mise en route, allumage et les mouvements simples. Alors, temps d’allumage de la machine, reset compris : 90 secondes. On est dans la moyenne. Le tour complet en PAN : 2,02 s. Et le demi-tour de Tilt : 1,29 s. On essaie le zoom à vide : 0,82 s.
Vraiment pas mal pour une machine de cette taille. En plus elle est assez nerveuse, tout en restant fluide dans ses déplacements. J’allume la lampe : 13 secondes d’amorçage. Tout va bien.

Le flux part en même temps que la soufflerie de la machine. On passe de 31 dB de bruit ambiant à plus de 56 dB en fonctionnement, on est presque en échappement libre. Je mesure 55 degrés sur le capot arrière, à l’avant ce n’’est même pas la peine d’essayer. Ça va être dantesque je sens !
Une fois les données de luminosité collectées je les rentre dans l’ordi, qui me les recrache sous forme de graphiques. J’ai amené la doc de la lampe Platinum pour comparer. Il y a trois choses importantes : la première c’est la compacité de cette lampe à arc très court. On a donc un faisceau très fin et peu de déperditions. L’inconvénient, c’est forcément un point chaud très important et de plus grandes difficultés à régler la focale.
Ensuite il y a le flux lumineux global et la consommation. 24 500 lumens pour 550 W, c’est un bond gigantesque par rapport à la concurrence qui utilise des lampes Sirius HRI ou des Platinum 21R de 470 Watts. Pour 20 % de consommation en plus, les ingénieurs de Philips ont réussi à ajouter 50 % de flux. J’ai fait les comptes plusieurs fois, aucun doute là-dessus. Enfin, rayon colorimétrie de cette lampe, on tourne sur une lumière vraiment froide à 7800 K, et un indice de rendu des couleurs à 81, vraiment correct.

Tiens, d’ailleurs parlons du flux de sortie de la VL10, c’est-à-dire du flux généré réellement en sortie du projecteur, une fois toutes les optiques et lentilles traversées. On a répété l’opération sur quatre valeurs de zoom, tant ce facteur a une incidence sur la valeur de flux. Mais on va observer aussi l’éclairement au centre. Pour un Beam, ce point chaud c’est ce qu’on va chercher pour déchirer l’obscurité, quitte à perdre en équilibre. L’attaque, en rock, c’est primordial.

Faisceau serré au plus petit net

Première mesure, faisceau serré au maximum. Pour ne pas saturer le luxmètre et brûler notre cible, on recule le VL à 10 mètres.

L’impact du faisceau à 10 mètres sur la cible mesure 20,5 centimètres de rayon, soit un angle au plus serré de 2,35 degrés, réglé au net, à deux doigts des 2,2° annoncé par le constructeur. Les valeurs de flux obtenues sont élevées.
484 000 lux au centre à 10 m soit 1,936 millions de lux ramené à 5 mètres et 21 583 lumens de flux, Le VL gagne sur les deux tableaux, aidé par une lampe exceptionnelle, dont l’angle natif lui fait perdre très peu de force dans les couloirs optiques de la VL10.
Bien sûr, le faisceau est brut de pomme, la répartition de lumière est loin d’être homogène mais personne ne peut s’en plaindre.


Faisceau Spot large au plus grand net

Nous revenons à 5 mètres de la cible. Les mesures à grand-angle, ouverture max, confirment toute cette puissance sauvage. Ouverture de 43,4°, impact de 8660 lux au centre à 5 mètres, 22 400 lumens de flux, c’est encore plus impressionnant. Le point chaud est ultra-présent, le faisceau décentré de quelques centimètres, le choix de Vari-Lite se confirme. On envoie de l’énergie, quitte à tomber dans la disto.


Faisceau 20°

Toujours à 5 mètres, on va passer à 20° de zoom, la meilleure valeur pour qui veut comparer plusieurs modèles. Je ressors de mes archives la photométrie des projecteurs Beam sortis en 2017 et 2018 dont les lampes à arc court de 470 W, sont assez comparables. Le VL10 est loin devant, avec presque 23 000 lumens de flux devant les 15 000 de ses prédécesseurs. Cette puissance est portée par l’utilisation d’un minimum d’éléments optiques. Le faisceau du VL10 est tranché, marqué par un énorme point chaud sans compromis. Le Flat Beam, il ne connaît pas.


Colorimétrie

Sur la colorimétrie c’est pareil. Il est plus froid, vers 6300K, avec un IRC en dessous de 80 et une absence remarquée de CTO progressif, de filtre minus-green ou autre. C’est rock, un point c’est tout. Les couleurs sont aussi plus profondes, avec des courbes d’absorption assez élevées.


En Wash

Même avec le frost Wash enclenché, le VL10 ne calme pas ses ardeurs. Ce filtre lui sert surtout à ouvrir jusqu’à pratiquement 60° en réel, mais toujours avec une bosse dans le faisceau et beaucoup d’énergie sous le coude.


Le dimmer

Quant au dimmer, la linéarité n’est pas vraiment sa préoccupation.

Courbe de dimmer de 0 à 10 %

Courbe de dimmer de 0 à 100 %

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Le test en conditions

Il est temps de passer aux choses sérieuses. On va envoyer de la fumée, brancher la bête à une console et enfin s’amuser avec. Let’s go !
J’enclenche le dimmer et commence à pousser le potar. Effectivement, l’intensité à tendance à partir comme une fusée, mais l’impact est incroyable, l’impression de piloter un missile. Je serre au maximum, le focus vient tout seul faire la netteté.

Vidéo de présentation


Le faisceau est métallique, froid, avec une pointe très présente, qui fait comme une flèche au milieu de la projection. La lyre, tout comme le zoom, est rapide, vraiment nerveuse pour une machine de ce gabarit et le VL reste toujours stable. La large lentille de 180 mm donne beaucoup de matière à la projection, sans cette espèce de sablier typique des lampes Beam, et ça, j’adore.
L’ouverture est incroyable, avec toujours beaucoup de puissance en sortie et ce double corps lumineux. En projection pure, beaucoup de petits défauts apparaissent, comme ce focus décalé. Avec une telle marge de focalisation il va falloir multiplier les presets de netteté. Je cherche les extrémités d’utilisation du couple zoom focus et je sors vite dans les ornières, comme un motard imprudent. A plusieurs reprises je provoque un doublement d’images fantômes, que je reconnais comme des reflets résiduels des lentilles internes.

Spot mini / Spot Maxi / Frost Edge / Frost Wash

Oui, on va essayer avec les frost. Le premier, l’Edge, donne de légers bords adoucis. Je passe au frost suivant, le Wash. Les deux ne sont pas linéaires mais très efficaces pour passer en un éclair d’un Beam à un Wash, et ils s’avèrent excellents en contre.
Si le Wash permet de gagner un peu de couverture, je lutte toujours avec l’intensité. On distingue une sorte de voile qui se referme comme un rideau, avec un point chaud qui apparaît à 60 % de la course environ.
Difficile de se servir du VL10 pour de la face ou de la projection, mais ce n’est clairement pas le but. Et le bruit continuel de la ventilation risque de dissuader ceux qui voudraient l’amener dans un théâtre ou en auditorium.
Il y a une vraie collection de gobos que l’on peut séparer en trois catégories :

Roue de gobos 1 typée Beam, avec huit formes super simples directement gravées dans le disque de métal, plus 4 réducteurs de faisceau pour remplacer l’iris. Du très basique, mais toujours efficace mélangé à un prisme ou avec un peu de frost.

Vari-Lite-VL10-Gobos-metal-roue1

Les 8 gobos métal fixe de la roue 1.

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Les 4 réducteurs de faisceau de la roue 1

Roue de gobos 2 pour du volumétrique. Les huit fonctionnent tous très bien, avec beaucoup de présence en contre et beaucoup de choix. Pas d’effet de mode avec des gravures super fines qui claquent sur le papier mais ne donnent rien en Live, ici on va droit à l’essentiel, un tour de rotation et l’effet fonctionne. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, ils sont tous interchangeables.

Vari-Lite-VL10-Gobos-metal-rotatifs

Les 8 gobos métal rotatifs de la roue 2.

Roue de gobos 3 pour les habillages et effets. Avec cette panoplie inédite de gobos d’animations, que Vari-Lite appelle VL-FX, je saute au plafond. J’ai l’impression de retrouver mes vingt ans devant mes premières VL. Les cinq disques effectuent des passages radiaux dans le faisceau, et ça transforme tous les autre gobos. Je retrouve le fameux multicolore cher à Vari, le Glass, un multi-trou et deux autres aux formes étudiées pour l’animation.

Vari-Lite-VL10-Gobos-verre

Les 4 gobos verres radiaux de la roue 3.

Les paramètres foisonnent sur la VL10. Il y a un mode super intéressant de défilement des gobos et prismes en pas à pas, le MegaStep, ainsi que l’option ‘shortest path’ par défaut pour trouver le chemin le plus court d’un gobo à l’autre.
Sur les deux prismes nous restons un peu sur notre faim. Déjà à cause de légers décentrages, comme sur les gobos, et aussi parce que les deux, le circulaire 8 facettes et le linéaire 4 facettes, pâtissent un peu de leur emplacement.
Comme vu lors de notre démontage, sur certaines valeurs de zoom poussé à l’extrême, ou avec les frosts, ils ne peuvent pas s’enclencher mécaniquement. Pas toujours simple à anticiper. Ça dépend vraiment des situations. Et le linéaire se retrouve compressé dans si peu de place qu’il semble grignoté sur les côtés. Cependant, c’est encore une fois dans les mélanges qu’ils révèlent tout leur intérêt.

Passons à la dernière partie, et pas des moindres, avec les couleurs

J’ai toujours en tête les teintes Vari-Lite, vraiment expressives, on va voir si on reste dans une vague américaine. Tout le monde ne jure plus que par la trichromie, à croire qu’en dehors des macros automatisées, plus personne ne sait programmer de couleurs. Justement, dans ce cas commençons par la ColorWheel.

Dix teintes, plus le blanc, sans transitions entre elles. On trouve quasiment que des couleurs pures, avec l’avantage d’un recouvrement complet du faisceau, sans perturbation. J’enchaîne un rouge assez sanglant, un bleu plutôt urbain, un jaune un peu vert, un peacock saturé, un magenta presque carmin, un CTO très chaud, bien bas, un violet, un vert électrique, un orange provenant de Mars et un UV de maison hantée. Des couleurs hyper contrastées, qu’on imagine trouver dans les parcs de loisirs américains, où le trait est autant forcé que dans un concert d’Heavy Metal.

Les drapeaux de trichromie se marient bien, avec un passage un peu voyant dans le faisceau. Les trois composantes primaires de la trichromie soustractive, les cyan, magenta et jaune, sont aussi très denses, avec des mélanges profonds. Les teintes pastel sont un peu plus à la traîne, surtout avec ce point chaud toujours très présent. On retrouve l’esprit des atmosphères saturées, ça sent comme une ville sous les néons, avec ses lumières froides, incisives et un peu clinquantes. Entre la démesure de Las Vegas et la nervosité de New-York.

Vari-Lite-VL10-Roue-couleurs

Les 10 teintes fixes.

Final

Je m’étais trompé sur le Rock’n’roll, et sur la disparition des icônes scéniques. Il y a encore la rage de jouer, et l’énergie d’éclairer. Le VL10 n’est pas qu’une machine du passé, elle est la preuve qu’on peut exister avec panache, malgré ses défauts ou son caractère.
Bien sûr, elle ne sera jamais à l’aise accrochée sur la balustrade d’un opéra ou dans le ronron d’un studio TV. Elle est faite pour brûler les planches et pour survoler les concerts avec son faisceau coupé dans un éclair, ses couleurs saturées et sa collection d’effets taillés pour le Live.
Avec une telle puissance sous le pied, on a pris un kiff à mélanger les animations et les gobos. Perdus au milieu d’une forêt de leds, nos VL10 prennent l’ascendant, et font l’article. Une fois le groupe sur scène, les amplis dans le rouge et l’intro de bûcheron à la batterie, on oublie ses quelques défauts, la BeamWash se révèle comme une Stratocaster.
Long Life to Vari-Lite !

Les tableaux

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ETC se connecte à SixEye

ETC, se connecte à SixEye, avec sa gamme de contrôleurs d’éclairage architectural Mosaic, la première du catalogue de la société à bénéficier du système unifié de plate-forme de gestion à distance SixEye.

Avec l’accès à distance via SixEye à ses contrôleurs architecturaux Mosaic, ETC devient un fabricant connecté « SixEye Connected »

SixEye fournit une solution SaaS (Software as a Service, Logiciel en tant que service) basée sur le Cloud, permettant la meilleure gestion à distance des appareils de contrôle professionnels. SixEye combine la gestion et le contrôle des produits de plusieurs fabricants en un seul portail, facilement accessible dans un navigateur Web sur un ordinateur ou sur un mobile.
Les intégrateurs de systèmes peuvent avoir leur propre portail SixEye sur leur propre domaine. Le portail porte la propre marque de l’intégrateur, lui permet d’inviter les utilisateurs sur n’importe quel site de projet du portail et leur octroie un accès personnalisé avec les différents niveaux d’autorisations de SixEye.

La gestion des appareils

La gestion des appareils comporte le téléchargement de micrologiciels et de fichiers, le déclenchement, l’état en temps réel, les journaux, etc. La sécurité réseau par cryptage, assurée en permanence, permet d’avoir l’esprit tranquille sans aucun ajout de matériel ni expertise en informatique. Les utilisateurs peuvent utiliser le panneau de commande de SixEye, conçu pour les navigateurs mobiles, pour effectuer des actions sur plusieurs appareils sur un site de projet par simple pression sur un bouton.

Shawn Fernandez, chef de produit Mosaic chez ETC, déclare : « Nous sommes heureux d’offrir la fonctionnalité SixEye sur nos contrôleurs Unison Mosaic, le premier système qui transforme des grands bâtiments, des attractions ou des murs de LED en écrans ». « Nous avons des contrôleurs Mosaic pour chaque projet. Il est donc logique de permettre aux utilisateurs d’y accéder à partir de n’importe où avec SixEye. »

ETC rejoint Pathway Connectivity et Pharos Architectural Controls, qui sont actuellement actifs sur la plate-forme. Il bénéficiera des dernières fonctionnalités de SixEye, notamment la possibilité de planifier des tâches qui s’exécutent automatiquement.

Les clients ETC qui souhaitent profiter de cette fonctionnalité peuvent contacter SixEye ([email protected]) pour obtenir une démonstration des fonctionnalités disponibles et savoir comment obtenir un portail SixEye.

Plus d’infos sur le site ETC

 

Messe Frankfurt Exhibition GmbH

Conférence de Mikki Kunttu à l’ouverture de PL+S 2020

Le jour de l’ouverture de la 25e édition de Prolight + Sound à Francfort (du 31 mars au 3 avril 2020) Mikki Kunttu, célèbre concepteur lumière primé, prononcera un discours d’ouverture.
Lors de cette conférence, le designer offrira un aperçu de son travail, des projets marquants de sa carrière et particulièrement de son design du ballet « Le Lac des Cygnes » au Royal Danish Ballet, acclamé par le monde entier.

Le concepteur lumière et scénographe Mikki Kunttu

Mikki Kunttu ©Tevy-AG

C‘est Lightpower GmbH, partenaire de l’organisation, qui a eu l’initiative de cette conférence qui se déroulera au ‘Theatre + Light Stage’ dans le Hall 12.0 le 31 mars 2020 à 16 h 30. Après quoi Mikki Kunttu répondra aux questions du public.

Mikki Kunttu : des designs spectaculaires en Europe et dans le monde

C’est depuis la fin des années 1990 que le designer finlandais Mikki Kunttu est actif dans le domaine du théâtre, du live, de la télévision et des arts visuels. Au cours de sa carrière, il a œuvré à la conception de plus de 100 productions de danse moderne. De plus, Kunttu est également réputé pour son travail dans le domaine des tournées et des concerts avec des créations pour des artistes tels que Nightwish, Michael Monroe, Hanoi Rocks et Apocalyptica.
Pour la télévision, il a été très actif au sein des équipes de conception du Concours Eurovision de la chanson en 2007, 2013 et 2016. Kunttu a également collaboré à des projets d’art visuel et à des installations d’éclairage et de projection, comme « Reflections », « Oratoribus » et « Grace » pour les festivals « Season of Light » d’Helsinki de 2009 à 2011. Il est l’initiateur et l’un des cofondateurs du festival avec la ville d’Helsinki.

le concepteur lumière et scénographe suédois Mikki Kunttu ©Kaapo Kamu

Mikki Kunttu ©Tevy-AG

Au cours de sa carrière, Mikki Kunttu a reçu de nombreux trophées. Citons les New York Dance and Performance Awards (« Bessie Awards ») en 2006 et le Koura Award de la Finnish Broadcasting Company (Yle, la radio-télévision nationale finlandaise) en 2007.
À l’heure actuelle, il vit au Canada, où il a réalisé des créations pour les spectacles « Alegria – In a New Light », « Scalada : Stelar » et « Vitori » du Cirque du Soleil.

Mikki Kunttu est le concepteur des décors, de l’éclairage et de la vidéo de la nouvelle production du « Ring » de Wagner à l’Opéra National Finlandais. Le premier des quatre opéras, « L’Or du Rhin » (« Das Rheingold »), a débuté en août 2019. Les prochains devraient suivre en 2020 et 2021.

« Nous sommes fiers d’accueillir comme conférencier d’honneur l’une des personnalités d’aujourd’hui les plus influentes dans l’utilisation créative de la technologie événementielle professionnelle », a déclaré Mira Wölfel, directrice de Prolight + Sound. « Avec ses idées innovantes et sa propension à partir dans des directions extraordinaires, Mikki Kunttu a engendré des impulsions enrichissantes pour le secteur au cours des dernières années. »

« Pour nous tous qui faisons partie de l’industrie du spectacle, Prolight + Sound est l’événement le plus important de l’année, et c’est pour moi un grand honneur d’être invité à y prononcer une allocution. Je suis très heureux de m’exprimer sur un projet qui m’est si cher, où les éléments de la conception de l’éclairage, de la scénographie et du contenu de l’écran ont convergé d’une manière très particulière », déclare Mikki Kunttu.

Tous les visiteurs et journalistes de Prolight + Sound sont invités à cette conférence d’ouverture. Le Prolight + Sound aura lieu du 31 mars au 3 avril, de 10 à 18 heures.

Tous les détails sur le site Prolight + Sound

Et plus d’informations sur la vie et le travail de Mikki Kunttu

Freevox recrute un(e) Technicien(ne) de Maintenance

Freevox, qui accompagne au quotidien les professionnels de l’éclairage, de l’image et du son à travers la distribution des marques les plus significatives de l’industrie du spectacle, de l’événementiel, de l’intégration et de la musique recherche un(e) technicien(ne) de maintenance pour son service après vente Audio.

Vous êtes détenteur d’un BTS, DUT Electronique ou toute autre formation équivalente. Vous justifiez d’une expérience en SAV de matériel professionnel audio. Vous pouvez devenir Technicien(ne) de Maintenance au sein de notre Service Après-Vente en charge des marques distribuées par Freevox : AKG, ASL, BSS, Crown, DBX, JBL, Lexicon, Mutec, NTI Audio, Soundcraft et Arbiter France : Adam Audio, Blackstar, Eventide, Gemini, Tascam, Tanglewood, Warm Audio.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

38 Esprite Robe au festival AMF

Les nouveaux projecteurs à leds Esprite de Robe ont fait leurs débuts en live aux Pays-Bas. C’était lors du grand événement du Festival de Musique d’Amsterdam (AMF) organisé dans la Johan Cruijff ArenA.
Cette éblouissante parade complétait cinq jours de conférences, de débats et de lives sur le thème de la musique électronique, en liaison avec l’Amsterdam Dance Event (ADE 2019).

Concert du festival de musique d’Amsterdam

Amsterdam Music Festival. Les Esprite accrochés sur les ponts périphériques sont projettent des effets sur le public. ©ALDA

La conception de production pour l’AMF (40 000 visiteurs pour David Guetta, Armin van Buuren, Tiësto, Dimitri Vegas & Like Mike, Alesso, Don Diablo, Timmy Trumpet, etc.) a été créée par Maarten Hoogland (de l’organisateur ALDA) et Andre Beekmans de l’atelier de conception visuelle créative The Art of Light.

La scénographie

Le décor comportait une série de « croix » et autres formes géométriques diverses d’écrans vidéo, répartis sur 360 degrés autour du stade de l’Ajax qui peut accueillir 40 000 spectateurs dans ce type de configuration.
Il impliquait environ 1 000 projecteurs dont pratiquement la moitié de Robe, fournis par Flashlight (au-dessus de la scène) et The Purple Group (autour de l’ArenA). C’est Andre Beekmans et son équipe de The Art of Light qui éclairent l’AMF depuis sa toute première édition en 2013.

Les croix vidéo de l’Amsterdam Music Festival

©Alive Coverage

La production finale de la scène était impressionnante, avec 120 mètres de large et une structure étendue à tout le périmètre, facilitant l’éclairage, les mises en place audio et vidéo tout autour du parterre de la salle et du premier niveau de sièges pour aboutir à une expérience totalement immersive.
Le centre de l’aréna était garni de 8 grands ponts motorisés, placés dans le sens de la longueur, auxquels étaient accrochées 40 barres plus courtes, et chargées de projecteurs. Les ponts motorisés par 80 treuils Cyberhoist, montaient et descendaient à des moments stratégiques tout au long de l’événement.

« L’idée était de créer une ambiance d’immense boîte de nuit dans un stade », a expliqué Maarten, « pour cela, nous devions être en mesure de fermer l’espace, tout en donnant parfois une impression d’intimité, mais en provoquant toujours l’étonnement du Public de l’AMF. » Pour l’éclairage, Andre a pris aussi en considération les exigences de chacun des artistes, tous habitués à des productions spectaculaires qui leur sont propres.

Les ponts motorisés chargés de projecteurs

©Alive Coverage

Le kit lumière et vidéo d’Andre Beekmans

Soucieux d’utiliser les nouvelles technologies, il était ravi d’avoir la possibilité d’intégrer 38 Esprite dans son kit lumière. Ils ont été accrochés sur les ponts périphériques et utilisés comme projecteurs d’effets et pour l’éclairage arrière et latéral sur et dans le public. « L’Esprite est un spot puissant et très complet », a commenté André.

Les Esprite fonctionnaient à l’unisson avec les BMFL Blade et les BMFL Spot, dont la puissance était indispensable du fait de la hauteur des ponts périphériques, ajustée à 13 mètres. L’Esprite est le premier Spot/Profile motorisé à leds doté d’une source de lumière interchangeable et rapidement remplaçable.
Cette source, développée en Europe dans l’usine de Robe résout les problèmes de maintien de la performance du luminaire dans la durée et constitue une alternative viable, beaucoup plus rentable et économe en énergie, à la lampe à décharge sujette au vieillissement.
Pour ce qui est des projecteurs Beam, indispensables à tout événement de danse/musique électronique, 72 Robe Pointe étaient accrochés au-dessus la scène/cabine de DJ, en conjonction avec 240 autres Beams asservis accrochés dans l’aréna.

©Willem Jan Smulders

Pour les Wash, Andre a associé des Spiider (224 sur le terrain) et des Tarrantula, le plus gros projecteur Wash à LED de Robe. Les Tarrantula ont été utilisés pour réaliser un éclairage de contre puissant, avec certains Spiider dans les ponts au-dessus de la scène, mais la plupart étaient répartis le long des ponts du public. Cent huit LEDBeam 150 ont aussi été disposés sur les ponts périphériques.

André utilisait aussi un grand nombre de stroboscopes, de Wash/stroboscopes/blinders à leds et de blinders conventionnels. Les panneaux vidéo en forme de croix étaient entourés de rubans et de barres à LED et séparés par plusieurs rubans à leds (installés par 4Light). La commande d’éclairage était assurée par grandMA.

Une logistique séquentielle

Le plus gros défi de l’événement a été le temps très court alloué à l’installation et la logistique nécessaire pour que tout cela se fasse de manière séquentielle. Car, en raison du calendrier des matches de football de l’Ajax, la pelouse ne pouvait être recouverte que pendant 24 heures. Cela nécessitait des solutions de montage ingénieuses et l’application de la célèbre pensée pratique et latérale pour laquelle cette industrie est réputée, déclare Maarten avec un grand sourire !

Le contenu vidéo a été créé et fourni par EyeSupply, les écrans à LED et le matériel vidéo par Pixelscreen et l’audio par Purple Group. Jari van Leerdam de Backbone, directeur technique de la production, avait un œil sur toutes les disciplines technologiques, en étroite collaboration avec Maarten.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

CODA Audio a présenté le N-RAY à l’ISE 2020

Coda N-RAY

N-RAY, une tête 3 voies passive pesant 15 kg, acceptant 1000 W AES, présentant une impédance de 12 ohms et délivrant un SPL Max de 143 dB (facteur crête de 4).

CODA Audio a présenté un tout nouveau line array trois voies ultra compact à l’ISE 2020. Appelé N-RAY, il rejoint la N-Series de CODA, une gamme aussi petite et légère que capable de tenir tête en termes de bande passante et SPL à des systèmes plus encombrants et lourds.

Le double transducteur concentrique 6” DPP connecté à son guide d’onde.

N-RAY dispose de transducteurs de dernière génération et d’un design novateur lui offrant une puissance admissible et un SPL supérieur à la norme, ainsi qu’un grave dépassant ce qu’offrent les systèmes concurrents.
Le rendu est d’une absolue fidélité, d’une grande dynamique et repose sur un vrai bas du spectre, avec en prime la flexibilité due au guidage horizontal variable.

L’efficacité de N-RAY tient en l’association de son double moteur à membrane plate et concentrique de 6” DPP, ses deux transducteurs de grave à aimant néodyme et faible distorsion de 6,5”, les coupleurs magnétiques interchangeables et la nouvelle technologie de refroidissement des transducteurs de grave Dynamic Airflow Coupling DAC, le tout garantissant le niveau record de pression de 143 dB SPL avec une compression thermique très réduite.

Un rendering de la technologie DAC. Le principe consiste à récupérer les calories sur les saladiers des deux 6,5” via une lame de métal sur laquelle ces derniers sont fixés. Cette lame serpente ensuite le long du trajet de l’onde arrière et lui cède ces calories afin qu’elles soient évacuées par les évents en face avant.

N-RAY sans sa face avant pour montrer les deux coupleurs à 90°. Deux autres modèles de coupleurs existent pour des couvertures plus larges et/ou asymétriques.

Avec une linéarité de la phase proche de celle de AiRAY, le plus gros modèle de CODA, une réponse en fréquence allant de 60Hz à 22 kHz (-6dB) et sa puissance admissible de 1000 W AES, N-RAY affiche une puissance, une densité et une clarté de rendu qui vont très au-delà des standards liés à sa taille.

Le SCN-F, le renfort de grave de 15” à senseur du N-RAY.

N-RAY fait varier sa dispersion horizontale entre 90°, 120 ou bien 105° asymétrique, offre un rendu extrêmement fidèle grâce à sa phase linéaire, permet une précision de courbure au degré près entre 0° et 12°.
Son système d’accroche en trois points fonctionne aussi bien en l’air qu’en stack tout en étant compatible avec le renfort de grave à senseur de 15” SCN-F.

N-RAY s’intègre parfaitement dans le système d’amplification et de management de l’audio basé sur les contrôleurs LINUS et bénéficie d’une construction mêlant aluminium et bois recouverts par un enduit Polyurea garantissant une grande résistance dans le temps et à l’eau.

Coda-N-Ray

N-RAY en l’air et prêt à vrombir.

« Les techniques exclusives dont disposent les N-Series, telles que le Dynamic Airflow Cooling, sont la raison d’être de ces nouvelles boîtes ultra compactes mais aussi ultra puissantes qui complètent notre gamme et nous permettent de couvrir tous les segments et toutes les applications possibles. »

Une vidéo pour découvrir de manière animée ce nouveau système :


Et pour plus d’infos sur N-RAY, cliquez ici

Produc’Son, 30 ans de fidélité

30 ans, ça se fête !

Producteur de spectacle et prestataire technique, Produc’Son a fêté ses 30 ans d’existence lors d’une exceptionnelle soirée de gala au Stade de la Meinau. Elle a réunit 250 clients, artistes, médias et partenaires dans un agréable moment de convivialité.
Avec plus de 200 opérations par an, Produc’Son exploite en toute autonomie son propre parc d’équipement aussi bien dédié aux shows, festivals et tournées d’artistes qu’à l’événementiel.

Fidèle à JBL depuis le début, Produc’Son détient actuellement des systèmes line array VTX-A8 et VTX-V20, avec des subwoofers B18 et G28, des retours de scène VTX-M20 et VTX-M22, une amplification Crown VRack 4.
Mais aussi des enceintes VRX932LA, VRX928LA, VRX918S, SRX812P et EON One compact, des consoles Soundcraft Vi de tout format, des écrans vidéo StarPanel de Starway avec traitement vidéo RGBlink Venus X1, sans oublier les Orion et les Vega, plus les VL2600 de Vari-Lite.

Du beau monde pour du gros son avec par côté 3 subs B18 en montage cardioïde surmontés par quatre VTX-A8 et le tout complété pour le champ proche par des VRX928LA sur pied.

“Cette soirée, organisée au Stade de la Meinau, nous a permis d’affirmer notre engagement fort et historique auprès du Racing Club de Strasbourg Alsace, de nos clients et partenaires, » conclut Pascal Riehl le directeur de Produc’Son.
« Merci à Freevox pour son soutien permanent autour de ses marques que nous utilisons quotidiennement depuis de nombreuses années et qui ont largement contribué au succès de nos réalisations.”

(crédit photo : Marc Gandner) : Six retours de scène VTX-M20 ou 22, une Vi4 Soundcraft…même les artistes se sont régalés !

D’autres informations sur le site Produc’Son et sur le site Freevox

BroaMan, Optocore et Gilles Bouvard. L’autoroute optique des flux

Il est l’éminence grise française de BroaMan & Optocore, les marques allemandes spécialisées dans le transport, la conversion et le multiplexage de tout type de signal audio, vidéo, contrôle et intercom par fibre optique. Il nous parle des nouveaux produits.

De gauche à droite le tout nouveau directeur commercial d’Optocore et BroaMan Dawid Somló, Diane Hivert en charge du commercial chez GB et enfin GB Gilles Bouvard en personne.

Festivalbox Optocore

Festivalbox Petit est un tunnel optique destiné à transporter facilement des signaux. Il dispose pour cela de 6 tiroirs optiques dans lesquels on peut poser ce que l’on veut comme modules SFP pour fibre monomode, multimode, MADI, RJ45 etc. Chaque tunnel a une capacité de 3 à 4 Giga et on dispose de la conversion mono ou multimode puisqu’il est possible d’accueillir n’importe quel tiroir.

Il existe aussi un modèle Grande dont la particularité est de recevoir 12 tiroirs optiques pour des fonctions identiques mais en plus grand ! Plus exactement, il fonctionne avec 4 brins de fibre au lieu de 2. La machine est donc coupée en deux, deux machines dans une et permet une vraie redondance très utile par exemple dans le Dante qui marche avec Primary et Secondary. Tous les protocoles du marché peuvent être véhiculés sauf l’AES50. Pour cela il faut passer par le boîtier Klark Teknik (DN9620) qui convertit l’AES50 en fibre et le tour est joué.

La Repeat8-NANO version coax vers optique dans les douces mains de Gilles.

Le MADI ou la vidéo en coax peuvent aussi être véhiculés par la Festivalbox via une petite boi-boîte abordable appelée Repeat8-NANO qui existe en In et Out et convertit le coax en optique, ou l’inverse. Cette boîte n’a pas raison d’être avec des Repeat48 qui disposent déjà de BNC.

La Festivalbox s’adresse à toutes celles et ceux qui doivent véhiculer des flux, typiquement entre régie et plateau : du MA-Net en RJ45, de l’IP pour des murs plein jour, des consoles audio, de l’informatique un peu de vidéo et le tout en deux brins multimode pour le Petit et 4 pour le Grande. La limite pour véhiculer de la vidéo est la fibre multimode et pas la machine, cela étant, pour le transport de l’image à proprement parler et en grosse quantité, il existe des produits plus performants chez BroaMan.

La Festivalbox Optocore, bientôt accompagnée par une version plus généreuse en ports SDI chez BroaMan.

La Festivalbox est vendue 4 760€ en prix catalogue, auxquels s’ajoutent les transmetteurs optiques nécessaires à ses besoins. En multimode la distance de transfert peut atteindre 700 mètres, mais en la chargeant à bloc avec de la vidéo, on va encore tranquille entre 150 et 200 mètres. Bien sûr la Festivalbox peut fonctionner multiplexée avec des routeurs. Une même régie peut donc alimenter plusieurs Festivalbox, mais en point à point, il n’y a besoin d’aucune administration. C’est du plug and play.

Festivalbox va aussi exister chez BroaMan avec l’accent mis sur la vidéo avec 12 ports coax. Les gens de l’audio diront que c’est du MADI et ceux de la vidéo parleront de 12 coax 3G, avec toujours des tiroirs optiques prêts à accueillir du RJ45 ou de la fibre.
Pour résumer, il y a la Festivalbox Petit, la Festivalbox Grande et la Festivalbox BroaMan avec 12 SDI et 6 tiroirs optiques, prête à satisfaire les gens du son et de la lumière à un prix qui sera en revanche supérieur.

Plus de renseignements en Fr sur le site GB4D, et sur Optocore ainsi que sur BroaMan

 

Rock-Audio, FOHHN mais pas que

Daniel Borreau avec la grosse, non pardon, la große machine de FOHHN, Focus Venue.

Nous avons parcouru avec Daniel Borreau les nouveautés de Rock-Audio, le distributeur français de FOHHN mais aussi d’autres marques et produits, forcément malins, utiles et très sonores, comme l’homme qui les a débusqués ou fait construire.

Et ça tombe bien, les premiers sont des amplis d’installation aux couleurs de Rock Audio, solides, fiables et développant 150 W sous 4 ohms par canal. Tout est bien entendu caché en face arrière comme les entrées et sorties Euroblock, les gains et une entrée USB.

Les faces arrière des TA 302 et TA 604

Cette dernière ne sert pas à véhiculer un signal numérique, on ne parle ici qu’analogique, mais bien à donner accès au DSP Analog Devices de bord afin de programmer un certain nombre de fonctions indispensables telles que filtres, égaliseurs et, bien sûr, limiteurs.

Sigma Studio, les mains dans le cambouis à la sauce Analog Devices.

L’accès à ce DSP est restreint à des personnes n’ayant pas peur d’une interface assez spartiate question GUI, Sigma Studio, mais généreuse au niveau des possibilités offertes ! Il va de soi que cette programmation une fois effectuée, sera verrouillée. On parle bien d’un ampli d’installation.

Deux modèles existent le TA 302 à 2 canaux et le TA 604 à 4 canaux, chacun des deux pouvant ou pas disposer du DSP. La face avant à défaut de commandes, informe très bien quant à l’état de l’ampli avec les 4 indispensables infos que sont Signal, Clip, Thermal et Protection. Les prix sont très, très sages et le tout est garanti 3 ans. Non, pas Daniel.

Les faces avant très sobres des amplis Rock-Audio, 2 et 4 canaux.


L’enrouleur 8 fils de Cabrox.

Autre jolie découverte, l’enrouleur chic et pratique Cabrox. Il stocke 7 mètres et demi de câble micro avec un enrouleur purement mécanique commandé par un bouton. Le retour prend 3 secondes et s’effectue sans bruit pendant, ni encore moins à l’arrivée.
Il existe des modèles à 2, 4, 8 ou 12 enrouleurs, le tout aboutissant à une prise multibroche ronde (oui OK une Soca) prête à délivrer l’audio vers tout patch, stage ou table. Reconnaissons-le, c’est assez grisant d’appuyer sur les boutons verts et le tout paraît solide.

Retour inévitable mais loin d’être désagréable par la case FOHHN avec le MA-4.100, un ampli 4 canaux tellement intelligent qu’il sait tout faire et, nouveauté indispensable, s’ouvre désormais aussi au Dante et plus uniquement à l’analogique ou à l’AIREA. Le DSP embarqué permet de jouer avec une vraie matrice 4 x 4 et un nombre d’étages de gain d’entrée (avec alim fantôme), de dynamique, de correction et de filtrage y compris FIR, à donner le tournis.

Le MA-4.100 FOHHN, autant de ressources qu’un gros modèles en ½ format 1U.

L’alimentation de ce petit bijou germanique est universelle avec PFC et permet de faire délivrer aux quatre étages 65 W sur 4 ohms et une centaine en crête. Bien sûr FOHHN Net est prévu pour programmer, suivre et commander à distance si nécessaire et pour les intégrateurs, tout peut aussi se faire simplement en une seule fois par une prise USB en face avant.

Pequod, un système festif, italien et prêt à en découdre, même en rose !

Pas discrète pour deux sous, la dernière carte de Daniel n’est autre que Pequod, une fantaisie plastique florentine loin d’être saugrenue, même s’il faut reconnaître que de prime abord, l’enchevêtrement de tubes fait un peu rigoler.
Ce système d’enceintes pavillonnées d’une sensibilité extrême est italien et nous vient de la région de Florence en Toscane, pas loin du triangle magique où prospère un nombre incalculable de fabricants de haut-parleurs, d’enceintes et d’amplificateurs.

Pequod fait du son et même du bien meilleur désormais. Daniel qui connaît un peu la question, a décidé d’abandonner le filtre passif, d’amplifier les systèmes en actif et de profiter ainsi des outils modernes pour remettre acoustiquement d’équerre une très belle idée.

Comme il le dit si bien, il faut l’é-cou-ter ! Rien de plus simple avec le lien ici.

L’Huracan X au festival EMD HiJinx de Philadelphie

Pour la deuxième édition du Festival EMD, HiJinx, Cort Lawrence, le concepteur de production, est monté en puissance avec les projecteurs Huracán-X Ayrton pour proposer des graphismes dynamiques et des effets très colorés.
En toute fin d’année 2019, HiJinx a attiré une foule d’environ 25 000 personnes avec, en têtes d’affiche, Bassnectar, Excision, Slander, GRiZ, Porter Robinson, Skrillex et Zeds Dead.

Cort Lawrence qui a repris son rôle de conception du design scénique adapté à la prestation de chacun des d’artistes, a découvert le nouvel Huracán-X au LDI, soit un mois avant le festival, et l’a immédiatement identifié comme un outil graphique extraordinaire à utiliser dans ses futurs projets de conception.
L’Huracán-X offre un flux lumineux monstrueux, un système de mélange de couleurs complexe capable de générer 281 milliards de couleurs (dépôt de brevet), des optiques propriétaires, une section de couteaux évoluée et un système graphique complet avec des gobos innovants et des effets.

« HiJinx exigeait de la polyvalence, et ce projecteur est le plus polyvalent du marché à ma connaissance, explique Lawrence. Il possède toutes les fonctionnalités que l’on peut souhaiter. J’avais besoin d’un projecteur capable de se démarquer réellement, et, en particulier, je voulais un luminaire capable de peindre les murs du Convention Center avec des graphismes et des animations.
J’ai senti que le Huracán-X nous donnerait un effet vraiment original et j’ai contacté ACT Lighting (le distributeur exclusif d’Ayrton pour l’Amérique du Nord) pour savoir combien de projecteurs seraient disponibles à temps pour le spectacle. »

Lawrence a placé les Huracán-X au-dessus du public pour éclairer la foule, afficher des graphiques sur les murs et donner au festival une véritable ambiance de club. « Avec les Huracán-X, explique Lawrence, j’ai pu créer des effets originaux pour le spectacle, et les concepteurs d’éclairage et les programmeurs de chaque artiste étaient libres de présenter leur propre style.
Certains d’entre eux se sont contentés d’utiliser L’Huracan de façon classique alors que d’autres en ont approfondi les possibilités créatives. C’est très facile de créer des choses simples avec l’Huracán-X, mais on peut aussi en tirer de fantastiques visuels. »

Sur ce projecteur, Lawrence applaudit la roue à 7 positions recevant des gobos ou cassettes d’effets interchangeables. Elle est équipée en standard de cinq gobos rotatifs et de deux cassettes créant des effets dynamiques par superposition de deux images inversées complémentaires, une fixe et l’autre rotative (dépôt de brevet).
Une deuxième roue est équipée de sept gobos tournants interchangeables ; une roue d’effets monochromatique multiposition crée des effets de flammes, d’eau et de rayonnement (dépôt de brevet). Une roue CMY multicouche produit des effets multicolores.

«Ayrton qualifie le Huracán-X de « graphiquédélique », et c’est sûr qu’il l’est! explique Lawrence. Pour les spectacles d’EMD, il est parfait. Il correspond parfaitement à l’ambiance et à la nature de cette musique ».
Chaque soir, les trois meilleurs artistes ont demandé à leur équipe visuelle de peindre les murs du Convention Center durant leur prestation, alors que Lawrence pilotait la projection pour les autres artistes. Des graphiques et des effets étaient présentés presque sans discontinuer tout au long de la soirée.

Lawrence a également été impressionné par : « la puissance et la luminosité du projecteur. Dans une salle pleine de vidéo et de lasers, il se distinguait vraiment. Il pouvait tout dominer. Le Huracán-X est un appareil exceptionnel, et beaucoup d’autres concepteurs d’éclairage étaient très heureux de l’utiliser, pour eux, c’était un régal absolu. »
Il brûle d’impatience d’utiliser le Huracán-X sur de futurs projets où il aura le temps d’explorer plus de fonctionnalités. « Je voudrais approfondir le système de couleurs et les couteaux intégrés », note-t-il.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

La collection prête à éclairer de Dimatec

Dimatec, distributeur français de nombreuses marques telle Avolites, Claypaky, De Sisti, Coemar, DMG ou encore Rosco, propose une large panoplie de projecteurs pour toutes les situations. Hormis les asservis stars trustant l’œil du grand public, le catalogue Dimatec fourmille de solutions rusées, de luminaires pointus, d’ambiances tout-terrain ou d’accessoires ingénieux pour les professionnels avertis.

Petit tour d’horizon avec Antony Cals, le chef produit multi-casquette de Dimatec, aussi bien démonstrateur que chef produit lumière.


De Sisti Piccoletto C

Mario De Sisti a reçu un surnom expressif lors de ses débuts à Cinecittà comme assistant électro : le Piccoletto. Il y a deux ans, pour lui rendre hommage, la société italienne a donné ce nom à son mini Fresnel Led, dont le poids plume de 1,3 kg et ses 30 Watts de source blanche lui ont permis de se glisser partout en lumière de complément ou ponctuelle pour la muséographie et l’architectural.

Le Piccoletto C pèse moins d’un kilogramme pour une taille inférieure à 150 mm.

Après des versions en led de 20 et 30 W, blanc chaud, blanc froid et blanc variable, aujourd’hui est proposé le Piccoletto couleur 35 W.
Ce projecteur inaugure une nouvelle gamme couleurs avec une large couverture de températures de couleur et un respect des teintes très important, cher à Desisti.

Le Piccoletto C, entièrement paramétrable, bénéficie d’un module led 5 couleurs développé par les américains d’Hive Lighting.
La combinaison des teintes rouge, ambre, lime, cyan et sapphir permet d’obtenir un spectre beaucoup plus riche que le traditionnel RGB, avec un contrôle précis de la température de 1650 K à 8.000 K, et un IRC / TCLi supérieur à 95.
La gestion manuelle ou DMX se complète d’une application Bluetooth, le Hive Shot, offerte par Hive Lighting sur les plateformes iOS ou Google Play.

De Sisti F14 HP

Très attendu, le super Fresnel F14 HP De Sisti se pose comme une version led d’un Fresnel 1 200 W HMI, avec la taille d’un 5 kW traditionnel.

Le Fresnel F14, tout comme le F7 et le F10, existe aussi en version RP, une finition IP23 étanche à la pluie.

Le F14 HP est doté d’un module de 580 W haute performance, en version 3.200 K ou 5.600 K. Niveau respect des couleurs, le COB de leds possède un IRC avoisinant les 97, tout comme le TCLI, avec une alimentation en continu pour éviter le flickering et un bruit de fonctionnement quasiment silencieux.

Equipé d’une large lentille Fresnel de 350 mm, l’ouverture manuelle de focale permet de travailler de 12° à 51° environ. Contrôlable en DMX, le F14 HP propose une gestion de l’intensité en 16 bits super smooth, ainsi qu’un jeu d’accessoires typique, tels que porte filtre, volets et cône anti fuite.

Coemar LedKO V3

La fameuse découpe LedKO Coemar, comme le bon vin, s’améliore avec le temps. Arrivée à maturité avec une version FullSpectrum HD, cette découpe exploite un moteur 6 couleurs de plus de 200 W. Une puissance maintenant déclinée en version blanc variable, à destination des défilées et du théâtre, à la demande d’un des acteurs majeurs de la prestation en France.
Cette découpe LedKO V3 bénéficie du même module que la version HD, mais avec un mode boost proposant jusqu’à 28 % de flux en plus, et en gardant un IRC identique.

Coemar SoftLite Led RGBW

Pour assurer les éclairages de cyclorama ou d’ambiance, Coemar propose aujourd’hui la SoftLite Led RGBW. Cette large lanterne est équipée de 96 leds CREE séparées en R,G,B et W, d’une puissance totale de 220 W.

Le SoftLite Led se décline aussi en modèle led couleur Tungstène et VariWhite.

Grâce à son innovant réflecteur, la SoftLite procure des ambiances colorées très douces, couvrant un large champ, idéalement pour les tournages et le théâtre.
Le contrôle du dimmer se fait en DMX sur 16 bits et 3 choix de courbes. La fréquence de scintillement peut être réglée entre 600 et 19 000 Hz pour des applications Flicker-Free.

Un système de double dissipation thermique utilise à la fois le corps extrudé en fonte d’aluminium et deux larges ventilateurs brassant l’air dans un circuit de refroidissement, avec trois modes de fonctionnement. Le SoftLite RGBW se complète d’un jeu d’accessoires : volets, Chimera, molette de réglage déportée et autres diffuseurs. Une version étanche IP65, jusqu’à IP67 est aussi disponible.

DMG Maxi Mix

Panneau de led développé pour le cinéma et les tournages, la gamme Mix est le fruit du partenariat entre la société française DMGLumière et la référence Rosco. Après le Mini Mix et le SL1-Mix, le Maxi Mix est le grand frère de la famille, qui se sépare maintenant entre la gamme Mix et la gamme Switch, entre couleurs et blanc calibré.

Le Maxi Mix en éclairage d’ambiance sur le stand Dimatec des JTSE.

Ce large panneau de 120 cm est équipé de 6 groupes de 180 leds de 6 teintes, en rouge, lime, vert, bleu, ambre et blanc, suivant les préconisations de Rosco. Consommant 360 W, le Maxi Mix diffuse 7550 lux à 1 mètre, avec un IRC supérieur à 90 pour un poids de 8 kg.

Originellement prévu pour fonctionner grâce à l’application MyMIX, pour Androïd et iOS, ou directement depuis le menu, sa gestion en DMX lui a permis de gagner beaucoup de popularité en événementiel. Le concept d’accroches mécaniques permet de juxtaposer différents panneaux entre eux, et reste ultra-modulaire pour s’adapter aux nombreux accessoires, grilles, diffuseurs, batterie et déport du monde du cinéma.

DMG MixBook

DMG propose avec le MixBook le premier nuancier numérique. Autour de la même technologie que le Mix, ce petit projecteur couleur de poche permet aux opérateurs et chef électro de tester différentes gélatines, ou de chercher rapidement une teinte en HSB avec contrôle total du Gamut couleur et des ajustements vert magenta.

Le MixBook est livré avec sa pochette de transport et se recharge en USB.

Complètement autonome, il fonctionne directement avec l’application MyMIX et peut enregistrer plusieurs états ou effets.
Sa petite puissance ne l’empêche pas de servir aussi de source discrète pour déboucher une scène ou s’intégrer dans des endroits inaccessibles.
Son dernier atout, et non des moindres, un prix inférieur à 100 €.

Rosco Image Spot Mini

Avec une taille divisée par deux par rapport à l’original, l’Image Spot Mini est encore plus discret en éclairage de signalétique ou de vitrine, mais possède une led unique de 14 W à haut rendement, capable de projeter un gobo à 8 mètres.

Avec un corps de 119 x 84,2 x 48 mm, l’Image Spot accepte un mini-gobo Image Spot ou un filtre en verre dichroïque Permacolor de 13 mm, quasiment en limite de gravure.
Son optique offre aux 1 050 lumens de sa source une projection quasiment plane et homogène, parfaitement étudiée pour les musées, l’architectural ou les commerces.

Directement IP65, autosuffisant en ventilation et dissipation, l’Image Spot Mini ne nécessite pratiquement pas d’entretien et peut s’installer en intérieur tout comme en extérieur. De nombreuses options permettent de choisir une source en 5.500 K ou 3.000 K, en versions prêt à l’accroche ou sur rail, avec protocole DMX, réglage manuel interne ou en 0-10V.

Pour plus de renseignements sur les produits Avolites, De Sisti, Coemar, DMG ou Rosco, visitez le site Dimatec

 

L-Acoustics dévoile LA2Xi, puissance et connectivité Milan en 1U

L-Acoustics présente à l’ISE, LA2Xi, son premier contrôleur amplifié 1U, bridgeable, 4 x 4, dédié à l’installation. Délivrant 630 W par canal, il peut alimenter toute la gamme de Marcoussis. Certifié Milan, il offre aussi des entrées analogiques et AES.

Afin d’accompagner la demande croissante des intégrateurs de disposer d’un contrôleur amplifié abordable et très polyvalent, L-Acoustics lance son premier modèle destiné spécialement à ce marché.
Destiné en un premier temps à alimenter les modèles de taille petite et intermédiaire de la marque, son architecture ouverte 4 x 4 lui permet de délivrer sa puissance sur le nombre voulu de canaux, ce qui lui donne la possibilité d’être couplé aussi à des enceintes de grande taille et à tout volume sonore. LA2Xi est entre autres le choix idéal pour les systèmes distribués, les enceintes de contrôle ou les audis privés.

Une face arrière sentant bon l’intégration et particulièrement bien achalandée.

LA2Xi s’adapte aux différents besoins rencontrés, permettant d’alimenter des enceintes sur ses 4 sorties mais aussi 3, 2 ou 1 seule. En configuration 4 x 4, il est en mesure de s’attaquer à 16 X4i et autant de 5XT, des modèles coaxiaux de petite taille. En résidentiel où une exploitation à très fort SPL est peu fréquente, LA2Xi peut alimenter une paire de Syva et Syva Low.
En pontant LAX2i en mode 4 x 2, les deux fois 1260 W seront parfaits pur la gamme A10i et A15i voire le sub KS21i. En mode 4 x 3, il est le compagnon idéal d’une paire de têtes X8 et d’un sub SB15m. Enfin en pontant tous les étages en mode 4 x 1, il délivre 2 550 W à un KS28 !
Conçu pour tenir dans un rack 1U, LA2Xi a spécifiquement été pensé pour l’intégration. On retrouve sous le capot, le même DSP que celui qui équipe le modèle phare LA12Xi, y compris l’ensemble de management, protection et calibration de la diffusion en aval.

Certifié AVB-Milan, LA2Xi dispose aussi d’entrées analogiques et AES, les trois disposant d’un système automatique de redondance. La face arrière comporte des connecteurs à vis pour pour les entrées de l’audio, les sorties HP plus 4 GPIO et une entrée 24 V DC de secours pour la carte DSP, permettant un contrôle externe et garantissant un rallumage rapide en cas de coupure secteur.

Genio Kronauer

« Nous sommes fiers d’élargir notre gamme de contrôleurs amplifiés, reconnue pour ses performances et son efficience, en direction du marché de l’installation, » nous explique Genio Kronauer, le directeur du développement électronique de L-Acoustics.
« De la première étude à son lancement, nous n’avons jamais perdu de vue les besoins spécifiques de nos partenaires intégrateurs. LA2Xi est flexible de bout en bout et est un apport important à notre gamme de contrôleurs. »

LA2Xi sera disponible en septembre 2020 et peut être découvert dés à présent à l’ISE d’Amsterdam sur le stand 7-X200 (hall 7).

D’autres informations sur le site L-Acoustics

 

Le Gotha by Colorsonic. 2e partie

Maintenant que nous avons cerné Colorsonic et son emblématique dirigeant, dans l‘épisode précédent, (lien ici), direction Cannes avec toujours Gérard Giraudon et son directeur technique Christophe Orlando, avec aussi l’équipe de Hit Music Pierre Denjean DG et Daniel Picard commercial, qui ont fourni tous les projecteurs du Gotha.

Couronnes vidéo concentriques et motorisées, avec des rappels sur totems et lustres, le Gotha répond parfaitement à la tendance des clubs électros.

Nous arrivons dans ce club chic par l’entrée technique dans un dédale de couloirs avant de franchir la porte du club, bluffés par un immense plafonnier vidéo. Des écrans totems, disques, et lustres lui font écho. L’intégration lumière architecturale en stripled et points lumineux est simplement magnifique. Le bureau d’études Colorsonic maîtrise ainsi tout le relief de la salle.
Le travail de la lumière dynamique est également soigné. Avec 475 projecteurs fixes et motorisés, quasiment tous issus des catalogues Briteq et Contest, le light Jockey Christobal en a sous le coude pour faire monter l’ambiance. Nous avons tout passé en revue, la vidéo, la lumière et l’audio.

SLU : Le Gotha a été éphémère ?

Gérard Giraudon : « Absolument, le Gotha à fait trois saison au Palm Beach de manière éphémère, avant cette version définitive. Ses propriétaires ont racheté les murs du Palm Beach et y ont installé le Médusa, un restaurant cabaret très festif où l’on peut passer la nuit entière ou bien s’échauffer avant de rejoindre le Gotha qui a ouvert en 2019 et se trouve à quelques pas dans le même complexe.
D’importants travaux de structure et gros œuvre ont été entrepris afin de dégager complètement la salle de tout poteau et à la fois porter le toit d’époque qui pèse 280 tonnes. Sans oublier notre grill. Pour cela, un nouveau poteau en béton a été coulé qui traverse tout l’établissement.

SLU : La démarche du Gotha se veut boîte chic et assez tradi ?

Gérard Giraudon : En quelque sorte. Il y a un DJ résident et la clientèle visée est aisée. La prestation doit être irréprochable.

SLU : Dans le monde du Touring et de l’événementiel, il y a les affaires qui ne sont pas Brand Sensitive. Est-ce que dans le clubbing, les lumières le sont ?

Gérard Giraudon : Non, on vend un style et un résultat, pas une marque. Nous avons par exemple travaillé à 90 % avec Briteq et Contest pour équiper le Gotha et nous avons quasiment trouvé tout ce dont nous avions besoin. D’autre part, le coût unitaire de certaines lyres ou effets est incompatible avec le nombre d’unités que nous voulons placer dans un club, or avec des marques comme celles distribuées par Hit Music, on peut avoir qualité et fiabilité, mais aussi quantité.

La vidéo est ici une vraie source de lumière blanche, associée aux BTX-Beam5R Briteq, aux tubes led et aux points lumineux.

Qu’importe si on a un point chaud dans un bâton ou s’il y a une petite rémanence sur une dalle, notre clientèle n’est pas sensible à ces détails qui existent moins sur les produits haut de gamme mais en impactent terriblement le prix. D’autre part, concentrer ses achats chez un seul fournisseur, on parle pour le Gotha de 350 faisceaux fixes et 125 projecteurs motorisés, permet de mieux négocier et de disposer plus facilement de machines de spare pour la saison.

SLU : Le SAV passe par le remplacement du produit défectueux ?

Gérard Giraudon : Tout à fait. L’ensemble des produits éventuellement sujets à des pannes est sur des ponts motorisés. On descend, on remplace, on remonte, et le produit part tranquillement en SAV. Le client ne veut pas être pénalisé par un choix peu judicieux de machine qui peut aussi avoir d’autres défauts qui lui sont propres, et il n’est pas question de le perdre pour ça. J’ai eu une très mauvaise expérience avec une marque il y a moins de dix ans et je suis vacciné.

L’Atrium délimité par une corniche et 240 PIN15 Contest.

SLU : Ca fait longtemps que tu utilises des produits distribués par Hit Music ?

Gérard Giraudon : Oui. Pense que nous avons 292 projecteurs Beam Contest PIN 15 au Gotha, dont 20 en led blanc neutre et 272 en RGBW, 15 W, en quelque sorte le F1 moderne. On leur a toujours acheté ce type de produit, même quand il y avait du filament dedans. Comme maintenant ils distribuent beaucoup d’autres marques comme Briteq avec plus de produits intéressants et qu’ils ont le seul représentant, Daniel, qui vient toujours me rendre visite pour me présenter ses nouveautés, on collabore de plus belle (rires).

L’hybride BTX-Titan-Briteq avec sa lampe Osram-Sirius HRI 280, ses zooms 2,8° – 11° en Beam, 5,2° – 23° en Spot, ses effets de couleurs, ses gobos, prisme, frost, a la polyvalence idéale en club.

Enfin, un de mes techniciens parisiens qui a travaillé chez un gros distributeur fait de la veille concurrentielle et nous fait avoir des produits à l’essai quand ils rentrent dans nos cordes.

SLU : Comment est constitué le gril du Gotha ?

Gérard Giraudon : Il fait dans les 300 m2 et c’est FL Structure qui l’a fourni. Il a été repris sur les parties béton du bâtiment pour pouvoir accrocher les moteurs de levage et les stop chute. Les moteurs sont asservis avec des variateurs. J’ai fait un système pour le câblage vidéo qui monte et qui descend en le faisant passer dans des tuyaux d’arrosage naturellement spiralés et de couleur vert foncé.

En quelques jours, nos câbles ont pris le pli. On a deux armoires. Une manuelle pour les moteurs de service et une seconde télécommandée informatiquement pour les moteurs asservis qui sont donc contrôlés depuis la régie avec des butées programmées pour éviter les problèmes. La GrandMA prend la main sur ces moteurs. »

Il glisse dans les moindres recoins du Gotha qu’il connaît par cœur, il a réponse à tout et serre plus de mains qu’Obama à un G7, laissons la parole à Christophe Orlando, le directeur technique de Colorsonic et une des pièces maîtresses de cette société.

SLU : Christophe, cela fait combien d’années que tu travailles pour Colorsonic ?

Christophe Orlando, directeur technique de Colorsonic

Christophe Orlando : « 20 ans (sourires). Je suis rentré comme électricien, que je suis de formation et avec le temps et les chantiers, je suis devenu Directeur technique de Colorsonic en charge du son, lumière et vidéo. Je me suis formé aux trois, sachant qu’on se doit d’être polyvalents.
Je m’efforce d’en faire faire de même à mes techniciens et chacun peut intervenir dans les trois domaines. Comme en plus on embauche des techniciens qui sont généralement nos anciens stagiaires, ils connaissent notre manière d’opérer et ont été formés en ce sens. On ne sait pas tout faire, mais on sait en faire pas mal (rires).

SLU : Commençons par la vidéo et cette triple couronne d’écrans qui irradie la salle. C’est du sur-mesure ?

Christophe Orlando : Oui, pour réaliser chaque couronne, on a fait fabriquer des caissons d’écrans à 3 faces. Ils sont assemblés les uns aux autres ce qui apporte de la rigidité à la structure porteuse en échelle, réalisée elle aussi sur mesure et qui est entraînée par trois moteurs pour avoir toutes les angulations possibles de chaque couronne. La rigidité de la structure globale est aussi assurée par l’assemblage des petits modules formant les écrans vidéo.

Triple couronne d’écrans vidéo sur 3 faces réalisée sur mesure, et alimentée en médias par Resolume ou Arkaos au choix des LJ/VJ qui accompagnent les DJ guests.

SLU : Le “motion” utilise des moteurs double frein ?

Christophe Orlando : Oui ce sont des Liftek 250 kg D8+ avec variateur de vitesse et une sécurisation supplémentaire par stop chute. Les moteurs sont accrochés à la structure primaire que l’on a fait calculer par un ingénieur. Elle est reprise sur le toit du bâtiment et elle nous sert de passerelle. Et j’ai deux passerelles supplémentaires. En haut on a une grosse armoire de distribution électrique, un automate pour la commande des moteurs, et une télécommande déportée qui est asservie à la GrandMa.

Cristobal, le Light Jockey et VJ du club

SLU : Tu détailles ?

Christophe Orlando : De la GrandMa on sort en DMX sur une carte relais. Dessus je gère un certain nombre de contacts qui me permettent de rappeler des roues codeuses en binaire qui rappellent des séquences dans l’automate pour gérer les montées, descentes.
J’ai ainsi 99 possibilités de mouvements. C’est un interfaçage qui permet de supprimer le poste de pilotage des moteurs dans la cabine qui est trop petite pour l’accueillir.

SLU : Les programmes sont tous les soirs restitués à l’identique ?

Christophe Orlando : Oui, au final ce sont des cues de GrandMA

SLU : Les images viennent d’un média serveur ?

Gérard Giraudon : Non tu sais un média serveur ça vaut tout de suite 30 000 €. Nous, on prend de bons PC, on met des cartes de super qualité dans des slots, on charge un Resolume et ça fonctionne de façon identique. On travaille avec un super assembleur de PC spécialisé dans l’informatique militaire et médicale.

Christophe Orlando : Les écrans sont gérés par Resolume ou ArKaos, pour répondre à la sensibilité des personnes qui l’utilisent. J’ai fait tout le flashage sur Nova Star, le logiciel de configuration des écrans led.
Le même média est envoyé dans tous les écrans, principaux et secondaires comme les totems, les lustres, les disques… Mais pour moi, ils sont tous indépendants. Le Gotha peut très bien décider d’envoyer un visuel différent dans chacun.

Entre les couronnes vidéo éteintes, qui montrent le travail d’assemblage des surfaces d’écrans, on distingue un Wash multisource Briteq Cirrus, un strobe à leds GigaFlash, et un BTX Titan. On remarque aussi un des tuyaux d’arrosage verts spiralés qui acheminent le câblage vidéo.

SLU : Tous ont le même pitch?

Christophe Orlando : Non, on a choisi 4,2 mm pour les couronnes et 3,9 pour les autres. On a un partenaire asiatique qui fabrique ce que l’on veut sur mesure.

SLU : Attaquons la lumière et le choix des projecteurs dans le catalogue Hit Music. C’est un choix budgétaire ?

Christophe Orlando : Pas que. Je me suis fait envoyer plein de machines par un peu tout le monde pour les comparer On a trouvé le bon rapport qualité/prix chez Hit Music avec qui nous travaillons depuis pas mal d’années. Ils ont plein de produits intéressants et fiables comme les petits PIN. J’en ai installé plus de 800 en deux ans.

Aujourd’hui l’arrivée de Briteq complète bien leur offre avec une gamme de produits abordables et de très bonne qualité. Ils ne sont pas aussi chers que ceux de grandes marques mais la qualité se rapproche : excellente finition, bonne luminosité et en multipliant le nombre de points gérés indépendamment, on a l’effet. »

Alors que Christophe est appelé à une urgence, on fait l’inventaire avec Daniel Picard Hit Music qui connaît le dossier Gotha et les produits installés sur le bout des doigts.

Le plafond montre les faisceaux serré des Beam BTX5R, séparés par 4 COB Blinder et, en face, accrochés à la cerce, les Hybrides BTX Titan Briteq.

Daniel Picard : A l’exception des 12 RTX Beam5R qui mitraillent la face de leurs Beams, autrement dit la piste de danse située face à la cabine, tous les projecteurs sont répartis, car les clients dansent à vrai dire un peu partout.
36 lyres hybrides Spot, Beam, Wash BTX-Titan Briteq avec leur lampe Osram Sirius HRI 280, assurent les ambiances d’accueil, 20 Cob blinder 2 x 100 W et 8 stroboscopes Led BT Gigaflash marquent les pêches.

Blinders, wash, Beam et Hybride, pour les ambiances et aussi 3 BT-Retro en éclairage décoratif et chaleureux.

12 BTX-Cirrus, lyres multisources avec zoom et pilotage point par point des 19 sources RGBW Osram de 30 W assurent les wash et des effets de pixels. 8 BT-Retro à Led en arc de cercle autour de la couronne vidéo apportent un visuel vintage et chaleureux.

Le fond du bar principal est habillé de 18 ventilateurs BT-LedRotor, un projecteur qui donne l’illusion d’un gros ventilateur industriel. Les 6 pales serties chacune de 120 leds contrôlables en 5 groupes indépendants s’animent de 1 000 façons : vitesse, sens, strobe, nombre de pales et nombre de segments par pale. L’effet va du soft à l’agressif en strobe et rotation rapide des pales qui, en plus, sont éclairées par un petit ruban de leds UV serties sur la circonférence interne du projecteur.

L’espace bar, délimité par les LedRotor : un chouette effet ! La corniche supporte les fameux PIN15 en RGBW, coqueluche de Colorsonic, dont le faisceau serré créé un doux rideau de lumière et éclaire les verres des clients.

Dans la gamme Contest, Colorsonic a repris le PIN15 en grand nombre : 240 accrochés autour de l’Atrium et le reste autour du bar. Ils sont tous en faisceau serré formant de jolis rideaux de lumière.

Daniel Picard, de l’équipe Hit Music

SLU : C’est une belle vitrine pour Hit Music…

Daniel Picard : « C’est une belle installation et surtout quand tu travailles avec Colorsonic tu sais que les produits seront installés et utilisés comme il faut et que ça marchera.
En revanche, on doit être précis, tous les câbles sont faits sur mesure, et il faut savoir réagir vite quand il a un problème sur un produit.
Gérard Giraudon voulait disposer de machines de spare sur site pour pouvoir réagir au plus vite en cas de panne. On leur a prêté 6 lyres à récupérer après la saison. »

SLU : Christophe, tu as eu l’occasion d’apprécier le confort du spare ?

Christophe Orlando : « J’ai eu un problème une fois sur 2 Cirrus que Daniel a remplacés en 48 heures et j’avais de nouveau mon spare intact. A la fin de l’été quand il les reprendra, ils seront neufs. »

Détails d’intégration de stripled sous les séparateurs d’ambiance en polycarbonate.

La grande spécialité de Colorsonic, c’est l’intégration de leds dans l’architecture intérieure. Au plafond, à l’arrière des banquettes, dans les corniches, les nez de marches, le bar, les murets de séparation.
Au total, ce sont plus de 500 points lumineux RGB recouverts d’un cabochon qui animent le plafond et 470 mètres de stripled RGB sur 70 circuits DMX qui créent du relief, délimitent des espaces, enjolivent le lieu ou simplement positionnent des éléments de décor et le mobilier, pour la plupart dissimulés. Quand ils sont visibles comme ceux intégrés sur le dossier des banquettes, ils sont glissés dans un boudin siliconé, bien à l’abri de tout écrasement.

Plus de 600 points led recouverts d’un diffuseur sont intégrés au faux plafond et contrôlés en point par point par Madrix.

SLU : Comment contrôles-tu tous ces projecteurs, les points lumineux et les stripled ?

Christophe Orlando : « C’est une GrandMA onPC qui contrôle les projecteurs fixes et motorisés avec ses 8 univers DMX. Elle sert aussi de remote de Madrix qui gère les points lumineux sur 4 univers DMX. Le stripled qui représente 70 circuits, est commandé par des petits contrôleurs DMX 8 sorties.

SLU : Tu as prévu un réseau lumière ?

Christophe Orlando : J’ai un réseau ArtNet entre la régie et le local technique via des switches Netgear. C’est un réseau spécifique lumière. Je redistribue ensuite le DMX via des nodes Luna Madrix, et des splitters Cameo qui sont les produits les plus fiables que j’ai trouvés dans cette gamme de prix.

La régie lumière et vidéo. A gauche Le grandMA onPC et ses interfaces de contrôle Fader Wing et Command Wing. A droite l’écran de Resolume.

SLU : Passons au son maintenant, comment est conçue la diffusion au Gotha, notamment sa temporalité…

Christophe Orlando : On a travaillé en fonction d’où se trouve la cabine DJ. Comme elle a été avancée de 10 mètres par rapport au mur du fond à cause de la taille du carré VIP, on a opté pour un système principal et des subs qui couvrent la piste avec des délais et des renforts là où nécessaire. Pour cette très grande partie VIP derrière le DJ, on a accroché des rappels à 180° du système principal, le tout étant en phase au point 0 qui coupe en deux la régie.
On doit favoriser l’impact et donc concentrer le plus possible d’énergie en un seul point. En plus du point sub principal, on a des subs additionnels, notamment dans les banquettes autour de la piste, bien entendu alignés sur des plans précis pour pouvoir les caler. Cela a été rendu nécessaire par la manière avec laquelle la boîte est conçue, par étages en béton avec des lignes arrondies qui cassent les ondes. Cela a été très compliqué (rires).

SLU : Pourquoi ne pas mobiliser le sol ou les banquettes avec des shakers comme le Mover de Powersoft…

Christophe Orlando : Je ne suis pas fan. D’abord on a fait le choix de tout réaliser en TW-Audio, et puis il manque une sensation. On ressent mais on n’a pas la dynamique et l’impact de la membrane et ça ne marche que lorsqu’on est assis sur la banquette. Dès qu’on se lève on perd cette sensation et ici les gens s’assoient en plus n’importe où (sourires).

Beaucoup de bois, une vraie forêt sonore avec en système principal et par côté quatre T24N qui sont des doubles 12” pavillonnés avec un moteur 1,4”, en haut à gauche, un autre T24N qui sert de « casque » haut au DJ, en plus de celui posé au sol et en bas à gauche, un T30i, un renfort large bande pour la crème des VIP. Deux 15” et un gros moteur.

SLU : Vous partez d’une simulation ?

Christophe Orlando : Bien sûr, sur Ease, mais entre les changements du client et la réalité des lieux, on a été obligé d’ajouter des gros subs en fond de salle car j’avais des oppositions de phase. On essaye de limiter les points sonores mais on ne peut pas laisser une zone sans bas du spectre.

SLU : Et pour les têtes ?

Christophe Orlando : J’ai en principal quatorze T24N qui sont des doubles 12” pavillonnés avec un moteur 1,4” dont deux servent en side au DJ, une sorte de puissant casque en hauteur. Il y a neuf T20i pour faire du rappel partout en salle, deux T30i pour ramener de l’énergie derrière la cabine DJ, là où se trouve le carré Ultra VIP et d’autres modèles pour compléter çà et là et bien distribuer dans toute la salle. Les T30i sont équipées de deux 15” et d’un moteur. Elles peuvent se passer de sub et sont parfaites en proximité.

SLU : Le DJ dispose de quoi en proximité ?

Christophe Orlando : D’un gros retour constitué d’un sub B18i et de deux têtes T20i. Par côté. Même les DJ de passage habitués au montage Kara et SB18 de L-Acoustics sont enchantés (il pousse un peu en cabine et…vendu ! NDR). Nous avons aussi travaillé ces retours de proximité pour que les DJ aient un son de piste durant le mouvement des anneaux vidéo qui en descendant viennent masquer le casque haut en T24N et créer des réflexions. C’était impossible à simuler.

SLU : Comment fonctionnent les subs principaux ?

Christophe Orlando : On a un sub BSX en deux fois 21” pour l’infra et 4 subs B21i en simple 21” et radiation directe pour renforcer la frappe. Il s’agit d’un tout nouveau modèle. Leur preset a été travaillé par TW-Audio pour qu’ils aient un rendu nerveux et proche d’un 15”. La niche dans laquelle ils sont placés, réduit en plus pas mal l’onde arrière et ils sont à peine délayés pour raccorder avec les T24N.

Un montage classique et que l’absence de tout vinyle rend imparable. Au centre le BSX pour la première octave et la bave, autour quatre B21i, aussi des 21” mais en charge de taper sur tout ce qui bouge. Le Gotha fonctionne donc en 4 voies actives sur sa piste de danse et 3 voies actives partout ailleurs.

SLU : Vous avez prévu des wedges pour les artistes de passage ?

Christophe Orlando : Oui. On a 4 liaisons numériques HF, 4 wedges câblés sur un X4 Powersoft et une QL1 Yamaha pour gérer l’ensemble.

SLU : Un côté du retour de proximité DJ est bien placé, l’autre en revanche est masqué par l’éclairagiste…

Christophe Orlando : C’est vrai et ça va être modifié. L’éclairagiste et le technicien en charge de la vidéo vont déménager et s’installer dans une nouvelle régie lumière en hauteur, au-dessus de la sortie de secours avec une fenêtre, ce qui leur permettra d’être en face de la piste et libérera de la place dans la cabine DJ qui est un peu exiguë, surtout à trois.

SLU : Pioneer ?

Christophe Orlando : Forcément. Mais on dispose aussi d’autres marques au dépôt en fonction des demandes. Sur site on a une DJM en spare et des CDJ pour parer à toute éventualité.

De gauche à droite la QL1 Yamaha et les 4 récepteurs QLXD pour autant de liaisons afin d’accueillir des invités. La scène est située juste de l’autre côté du petit plexi qui finit la régie. Puis la base de tout club, quatre CDJ2000 Nexus 2 et une DJM900 Nexus 2. Des supports sont prévus pour poser des compléments sonores. En face la micro piste et au bout l’un des bars.

Entre le Medusa à côté et ici, on a de quoi faire et assurer la nuit. Par ailleurs on a câblé en croisé les baies ampli de telle sorte à diluer une panne sur plusieurs points de diffusion et non pas à en perdre un entier. On aura toujours du sub et de la tête.

SLU : Côté émergences comment se situe le Gotha ?

Christophe Orlando : On a fait des mesures d’impact. On a envoyé 132 dB sur la piste et rien n’arrive chez les voisins. La salle a été très bien isolée. Il manque peut-être un peu de traitement que nous avions demandé dans le haut de la corolle. Il y a en fonction des écrans circulaires, quelques réflexions. Ce sera sans doute ajusté à la fin de la saison. »

Gérard et Christophe, les gardiens des nuits cannoises mais aussi tropéziennes, monégasques…

SLU : Comment calez-vous le système. Sensations ou respect des timbres ?

Gérard Giraudon : « De manière très résumée, le français et plus généralement le latin aime bien écouter avec ses oreilles et recherche plutôt un rendu proche du studio avec tous les détails et peu de subjectif. L’anglo-saxon au contraire recherche une écoute via son squelette qu’il veut sentir vibrer. Cela ne nous empêche pas de délivrer aussi des sensations et surtout de faire en sorte que toute la boîte serve de dancefloor.

Dans la salle des machines. La puissance son en Powersoft X4 et Quattrocanali et tout en haut, deux matrices numériques mais à entrées et sorties analogiques d’installation Ecler Mimo 1212SG. Powersoft et TW-Audio ont travaillé main dans la main pour importer dans Armonía les presets, certains opérant des corrections de phase très élaborées, et bien entendu les protections des transducteurs indispensables en club. La mesure et l’enregistrement du niveau en salle sont effectués par un Amix SNA70-3.

Il ne faut pas que le client hésite une seconde à faire la fête et qu’il réagisse positivement à chaque impulsion du DJ donc on se doit de déboucher tous les coins et offrir pression et sensations partout. Il faut que la mayonnaise prenne immédiatement et le son a une grande responsabilité pour ça, c’est l’outil de travail principal d’un club. »
On y trouve 48 canaux d’ampli Powersoft. Onze X4 et un Quattrocanali, pour un total de 150 kW. Et il en va de même avec les racks d’éclairage. C’est extrêmement propre, accessible et ventilé ce qui n’est pas un luxe quand on sait que ce club fonctionne 7 jours sur 7 durant le mois d’août et qu’il est ouvert tous les WE du printemps à la fin de l’automne. Le mot panne est donc banni du dictionnaire.

Nous avons bien sûr écouté le son du Gotha et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est calé pour la fête et le club. Bonne nouvelle, il n’est en rien agressif. Le haut est très contenu tout comme le haut médium et tout ce qui pique à haut niveau. Le grave est dur sur l’homme dans le bon sens du terme quasiment partout, et il faut vraiment aller se placer sur la mini piste de danse pour avoir quelques dB en rab et un grave enrichi en infra. Pas de zones d’ombre.

Le bar allège quelque peu la patate pour permettre de passer une commande. On est attiré par la piste qui concentre la diffusion, mais on peut prendre sa dose même au niveau des tables et des carrés VIP. La transition entre les différentes têtes passe bien, peut-être quelques légers points d’EQ amélioreraient encore l’entrée des petits renforts, mais la pression du grave ne souffre pas trop de la multiplication des points d’émission.
La salle ne sonne pas trop mal (on l’écoute à vide), ce qui laisse présager d’un bon rendu une fois pleine. On sent la grosse, grosse machine dont le potentiel est révélé par les filtres de la console. Il y a du gras et du mordant à volonté avec une couleur très typée club.

Les premiers projets de Mvision et Eurosono réalisés avec Esprite

Après avoir rejoint les parcs de location des deux prestataires Mvision et Eurosono, le nouveau Spot/Profile led Esprite Robe a brillé sur deux de leurs belles prestations :
le lancement de la nouvelle gamme Skoda avec Mvision et la soirée des 20 ans du F&K Bistroclub gérée par la société Tech and Live du Groupe Eurosono.

Lancement de la nouvelle gamme Skoda

Le lancement de la nouvelle gamme Skoda. ©Mvision

Mvision, qui a été le premier prestataire français à investir dans l’Esprite, en a fourni 55 pour éclairer le lancement de la nouvelle gamme Skoda au Centre International de Deauville (C.I.D) organisé par l’agence Hopscotch.

Le hall d’exposition. ©Mvision

Le design lumière a été réalisé par l’éclairagiste Nicolas Valette de 4Eleven, avec près de 300 sources Robe, dont 55 Esprite, 160 LEDBeam 150, 30 MegaPointe, 25 Pointe et 15 Spiider impliquées pour éclairer l’auditorium et le hall d’exposition du C.I.D.


Les 20 ans du F&K Bistroclub

Pour les 20 ans du F&K Bistroclub, le prestataire Tech and Live du Groupe Eurosono a dynamisé le restaurant/bar/club de Lyon Brotteaux avec 12 projecteurs Esprite, 12 Pointe et 6 robin600+ sur un rythme électro house…
La soirée, qui a commencé par le groupe Your Dream Band suivi de DJ Mome, s’est prolongée jusqu’au bout de la nuit pour le plus grand plaisir des lyonnais invités à l’événement.

Le F&K Bistroclub habillé de lumière pour son 20e anniversaire. ©Eurosono – Guillaume Perret

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France