Présentée à InfoComm 2016

La technologie CLEDIS de Sony pour écrans géants HD

A l’occasion du salon InfoComm 2016, Sony a annoncé le lancement de sa nouvelle technologie CLEDIS™ (Crystal Light Emitting Diode Integrated Structure). Cette solution d’affichage à auto-émission est composée de micro leds offrant une image à très haute résolution et sans limite de taille qui sied parfaitement aux solutions d’affichage de très grandes tailles. Cette technologie avait déjà été expérimentée sur des dalles de téléviseur il y a quelque temps.

« La flexibilité de notre nouvelle technologie nous permet d’envisager de nouveaux types de murs d’images quel que soit le format et sans limite de créativité, pour les marchés de la simulation haut de gamme et du divertissement », explique Damien Weissenburger, Directeur Europe, Corporate & Education Solutions, Sony Professional Solutions Europe.
« Comparé aux autres solutions de murs d’images actuellement disponibles, il s’agit d’un vrai bond technologique, repoussant les limites de la perception visuelle : un contraste hors du commun, des couleurs ultra réalistes, le tout combiné avec une très haute résolution».

Sony Technologie CLEDIS

Sony Mur CLEDIS. Source Sony

La technologie d’affichage à auto-émission CLEDIS utilise des micro leds R (rouge), V (vert), et B (bleu), positionnées à la surface de l’écran. Chaque pixel émet indépendamment de la lumière et se compose d’un triplet de micro-leds R, V et B séparées, le tout représentant une source lumineuse de 0,003 mm² seulement. La surface restante est noire à plus de 99 %.
Cette technologie est isotrope, offrant la même reproduction de couleurs et de luminosité quelle que soit la position du spectateur (l’angle de vue est presque de 180°). 99% de la surface étant noire, cela permet d’obtenir un contraste très élevé (1 000 000 :1), aussi bien dans des environnements lumineux que dans l’obscurité. La source lumineuse en surface améliore également considérablement le rendement. L’écran offre une luminosité de 1 000 cd/m² (1 000 nits), avec une profondeur de couleur de 10 bits et un très large espace colorimétrique (140% du sRVB, U’ V’).

Sony Unité Cledis Faces avant et arrière

Sony Unité Cledis Faces avant et arrière

La solution intègre un contrôleur d’affichage permettant d’atteindre une fréquence de rafraichissement allant jusqu’à 120 images par seconde.
Ceci est essentiel pour la simulation, la diffusion d’évènements sportifs, les concerts, pour obtenir une image extrêmement fluide. Cette solution évolutive est composée de modules d’affichage sans bords (mesurant chacun 403 mm × 453 mm). Ces modules peuvent être assemblés pour former un grand écran de la taille et du format d’image souhaités, suivant les exigences de chaque application.
Il est par exemple possible de créer un grand écran de haute qualité mesurant 9,7 m de large sur 2,7 m de haut (8K × 2K), en associant 144 modules, tel qu’il était possible de le voir sur le stand Sony à InfoComm.
Ces modules, entièrement dépourvus de bords, peuvent donc être assemblées très aisément pour créer des images de très grandes tailles, avec un rendu visuel identique à celui d’un unique panneau d’affichage.

Cette technologie devrait être disponible en Europe à compter du premier trimestre 2017.

Rappel des caractéristiques :

Sony cledis Caractéristiques

D’autres informations sur le site Sony

 

Klotz OmniFIX OX22AH : un multipaire polyvalent de 2 à 24 paires

Klotz 0X22AH

Présentation grand format du cable 0X22AH sur le stand Klotz du PL+S

Conçu pour transmettre des signaux AES/EBU avec son impédance caractéristique de 110 ohms, le nouveau multipaire OX22AHXX (XX, nombre de paires) de Klotz convient également pour la transmission de signaux DMX et même bien sûr analogiques en symétrique.
Avec son double blindage et son revêtement externe FNRC (Flame Retardant and Non Corrosive), il s’adresse plus particulièrement aux installations fixes.

KLOTZ OX22AH

Le câble brut OX22AH présente une résistance linéïque inférieure à 85 ohms par kilomètre et une capacité de 47 pF/m qui lui confèrent une faible atténuation de 2,7 dB aux 100 m à 1 MHz et de 7,2 dB à 10 MHz.
La diaphonie entre paires pour les signaux analogiques (20 kHz) est inférieure à – 100 dB et aux fréquences numériques elle reste inférieure à – 80 dB.

Le câble est constitué de paires blindées (en conducteurs multi-brins de 0,22 mm de diamètre) avec un drain en cuivre étamé multi-brins relié à un feuillard d’aluminium sur polyéthylène. Ce même type de feuillard assure un second blindage de l’ensemble des paires, là encore avec un drain en cuivre étamé. Les connexions sont ainsi très faciles à réaliser et l’ensemble garantit une forte immunité aux parasites HF.
Enfin l’isolation est supérieure à 1 GΩ par km et l’OX22AH supporte des tension inter-conducteurs de 1200 Veff. et de 500 Veff. entre conducteurs et blindage.

D’autres informations sur le site de Klotz

 

Sonorisation de confort

Bose Professional au Matmut Atlantique

L'extérieur du stade et son architecture (primée) très particulière avec les colonnes métalliques

L’extérieur du stade et son architecture (primée) très particulière avec les colonnes métalliques

Repaire des Girondins de Bordeaux, le Matmut Atlantique accueillera cinq rencontres du championnat d’Europe de Football. C’est d’ailleurs grâce à cette compétition sportive que le projet a vu le jour.
En Juillet 2011, la construction du stade est confiée au groupe Vinci associé au groupe Fayat et aux architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron, auteurs du stade olympique de Pékin et de l’Allianz Arena de Munich. Le Matmut Atlantique a récemment été élu « Architecture Sportive 2016 » par le site archdaily.com. Plus de 55 000 personnes, dont de nombreux architectes ont voté pour départager les 3000 projets qui étaient en compétition.

Vue partielle de la régie son de la sonorisation de confort.

Vue partielle de la régie son de la sonorisation de confort.

Bose Professional s’est vu confier la partie équipement Audio du stade et des zones publiques, bien accompagné du partenaire local IEC Videlio.
Bose est devenu le premier partenaire du Matmut Atlantique comme étant le « fournisseur officiel » du système sonore pour une durée de 3 ans.
Le bureau d’études Atelier Audiovisuel, leader en conception de sonorisation dans les stades français, a été retenu comme consultant sur le projet et a fourni une assistance à la maitrise d’œuvre dans le choix des équipements de sonorisation.

Pour Dominique Fondacci, ancien président de la société SBA, «la signature de ce premier partenariat avec une marque connue et reconnue internationalement nous permet d’inscrire le Nouveau Stade de Bordeaux dans une dynamique d’excellence».

L’étude

Le Bureau d’Etudes Bose Professional dispose d’outils spécifiques permettant d’assurer la qualité de la diffusion et la couverture en champ direct et réverbéré. C’est avec le logiciel propriétaire Bose Modeler® que les équipes support Bose ont travaillé et proposé une solution optimale aux exploitants. Un projet de cette envergure nécessite une étude précise et respectueuse des demandes du cahier des charges.

Vue partielle des clusters d'une tribune. On distingue dans le virage, un cluster « virage » de deux LT9702WR.

Vue partielle des clusters d’une tribune. On distingue dans le virage, un cluster « virage » de deux LT9702WR.

C’est pourquoi, plusieurs facteurs ont dû être pris en compte. Tout d’abord, les architectes souhaitaient que les enceintes soient positionnées en milieu de gradin et non pas en bord en toiture, comme on a l’habitude de le voir généralement dans les stades. Résultat, l’ouverture verticale était extrêmement importante (environ 120°) et il fallait prévoir davantage de points de diffusion pour couvrir la totalité des gradins.

Constitution d'un cluster « principal » (il y en a 24 en tout) avec deux LT9702WR, une LT3202WR et deux subs MB24WR en diffusion cardioïde.

Constitution d’un cluster « principal » (il y en a 24 en tout) avec deux LT9702WR, une LT3202WR et deux subs MB24WR en diffusion cardioïde.

Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu)

Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu)


Gros plan sur un cluster principal monté. Le sub du bas affleure. On distingue également les deux enceintes de sécurité derrière

Gros plan sur un cluster principal monté. Le sub du bas affleure. On distingue également les deux enceintes de sécurité derrière

Les équipes Bose ont donc opté pour un rapprochement des clusters afin de bien couvrir l’ensemble du stade. Les équipes support ont opté pour une diffusion cardioïde des basses fréquences dans le stade, et ce afin de créer un faisceau directif du grave pour éviter des réflexions indésirables à l’intérieur de la toiture.
Le principe consiste à positionner deux caissons de basses l’un derrière l’autre (avec un espacement bien spécifique) et d’appliquer un retard temporel à l’un des modules de grave de façon à réduire l’onde arrière de plus de 10 dB.
La vigilance dans le choix des enceintes a été extrême. Une approche Line Source est souvent favorisée sur ce type de projet, mais cette position imposée en milieu de toiture nécessite un grand nombre d’enceintes et génère donc des coûts élevés.

L'accroche d'un cluster principal sur la charpente métallique. On distingue bien les deux subs MB24WR, l'un sur l'autre, en diffusion cardioïde.

L’accroche d’un cluster principal sur la charpente métallique. On distingue bien les deux subs MB24WR, l’un sur l’autre, en diffusion cardioïde.

Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu), ici vue de dessus.

Les huit clusters « virage » mettent en œuvre deux LT9702WR (médium+aigu), ici vues de dessus.


Une des quatre baies de distribution situées aux quatre coins du stade. Elles contiennent chacune les switches réseau (Dante), un processeur ControlSpace ESP880 en Dante et cinq amplificateurs 8 canaux PowerMatch PM8500N (contrôlés en réseau). La liaison entre amplificateurs et clusters s'effectue en basse impédance.

Une des quatre baies de distribution situées aux quatre coins du stade. Elles contiennent chacune les switches réseau (Dante), un processeur ControlSpace ESP880 en Dante et cinq amplificateurs 8 canaux PowerMatch PM8500N (contrôlés en réseau). La liaison entre amplificateurs et clusters s’effectue en basse impédance.

Un cluster principal pré-assemblé en cours de levage

Un cluster principal pré-assemblé en cours de levage

Bose Panaray 402

Panaray402

Grâce aux enceintes Panaray® LT
installées, le Bureau d’Etudes Bose a pu maitriser et contrôler la directivité pour ainsi maximiser le champ direct en tout point des gradins et limiter les réflexions nuisibles.
Des Panaray402 sont placées sous les gradins des tribunes Nord et Sud en rappel, à raison de huit par coté.

Enfin, et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, les enceintes ont été peintes avec un RAL spécifique (blanc nacré) pour se fondre dans l’architecture du stade.

Sous la toiture et sa charpente métallique, les chemins de câbles et la coursive technique

Sous la toiture et sa charpente métallique, les chemins de câbles et la coursive technique

Le résultat

Après ces études, le partenaire Bose, IEC VIDELIO a installé plus de 150 Bose Panaray® et plus de 200 Bose FreeSpace® (DS16/40/100). L’ensemble est alimenté par l’électronique associée : Bose Controlspace® & PowerMatch® à travers d’un réseau Dante redondant (voir liste exhaustive plus bas).

Couverture en champ direct 1-4 kHz

Bose Matmut Atlantique couverture champ direct

Couverture totale, champ direct et champ réverbéré 1-4 kHz

Bose Matmut Atlantique couverture champ direct+reverbere

Bose Matmut Atlantique

Vue de l’enceinte du stade ou l’on distingue sous le toit les séries de clusters des tribunes.

Mesure du STI, ici à 0,54, mais la moyenne en différents points est de 0,52.

Mesure du STI, ici à 0,54, mais la moyenne en différents points est de 0,52.

Au final, l’indice de transmission de la parole (intelligibilité STI) a été relevé à 0.52 (à vide) en moyenne, se révélant être un très bon résultat aux vues des difficultés acoustiques causées par la grandeur de cette enceinte sportive et des matériaux utilisés.

La technologie de démonstration audio Auditioner® a permis d’écouter et évaluer précisément le son qui serait diffusé dans l’enceinte du stade avant même l’installation de l’équipement audio.


Etienne Berard

Etienne Berard

L’avis d’Etienne Bérard, Directeur de l’Atelier Audiovisuel, spécialiste électro-acoustique :
« Le projet était compliqué, il y avait de vraies contraintes d’intégration et des attentes importantes (préconisation UEFA 2016). L’environnement acoustique était difficile même s’il avait été anticipé.
La société Bose a su répondre à un cahier des charges exigeant, notamment au niveau de l’engagement sur les performances acoustiques. Le logiciel Modeler® et la technologie Auditioner® ont apporté des simulations qui se sont révélées très pertinentes en comparaison à la réalité.
Bose est bien structuré au niveau des processus, de son bureau d’études, des équipes support. Au-delà des systèmes installés qui sont très performants, je retiens l’engagement de Bose, et la compétence technique qui a permis une mise en œuvre des matériels optimisée. »

Les produits Bose Professional installés

Tableaux

D’autres informations sur les sites de :

 

Nouveautés Prolight + Sound

Deux nouveaux systèmes Line Array chez dB Technologies

dB Technologies, la filiale du groupe RCF qui partageait son grand stand lors de Prolight+ Sound, présente deux nouveaux systèmes Line Array, le système VIO et dans la série DVA, le K5, tous deux accompagnés de leur sub et/ou de leur renfort de grave. Nouveautés également présentées, les retours de scène coaxiaux en 12 et 15 » de la série LVX, LVX XM12 et LVX XM15.
Rappelons que depuis quelques mois, dB Technologies est distribuée en France par MH Diffusion.

Le VIO L210. Sur le modèle semi-ouvert on distingue la pièce de mise en phase des woofers avec ses perforations dans le prolongement du guide HF.

Le VIO L210. Sur le modèle semi-ouvert on distingue la pièce de mise en phase des woofers avec ses perforations dans le prolongement du guide HF.

Le système VIO est constitué des modules deux voies bass reflex amplifiés (et « processés ») VIO L210 en double 10 » et du sub en triple 18 » VIO S318, lui aussi embarquant l’amplification et le traitement de signal.
Le L210 exploite la symétrie des deux transducteurs 10 pouces à moteur Néodyme montés en V par rapport à l’axe de diffusion, à savoir que ces derniers encadrent le moteur à compression à diaphragme 3 pouces en titane (gorge 1,4 pouces) chargé par un nouveau guide générant un front d’onde cylindrique.

vue arrière du VIO L210 avec son système de réglage des angles inter-boîtes. Remarquez la protection anti-pluie de la connectique.

vue arrière du VIO L210 avec son système de réglage des angles inter-boîtes. Remarquez la protection anti-pluie de la connectique.

Une pièce de mise en phase en aluminium placée devant les 10 » prolonge d’une part le guide d’aigu et d’autre part avec les 26 trous ménagés dans sa surface des deux cotés réduit les interférences entre les deux points d’émission basse fréquence.
La directivité horizontale du système est de 100° et la réponse en fréquence (- 3 dB) s’étend de 62 Hz à 18 kHz. Le SPL max d’une boîte est de 135 dB. L’amplification fait appel à un module classe D de 1800 W crête (Digipro G3) précédé d’une alimentation auto-ranging (110 et 220 V).
Le traitement de signal embarqué met en œuvre un DSP 56 bits, des conversions en 24 bits / 48 kHz et des filtres FIR, outre les classiques limiteurs crête multibande et limiteurs RMS. La fréquence de raccordement entre LF et HF est de 850 Hz (avec des pentes de 24 dB/octave), de sorte que la compression prend en charge la majeure partie du spectre vocal.

Le sub VIO S318 est tri-amplifié avec un module de puissance de 1800 W crête pour chacun des trois HP de 18 » à bobine 4 ». Il s’agit d’une charge bass reflex semi-pavillonnaire comme le dévoile la photo jointe.

le sub VIO S318 et ses trois 18 ''

le sub VIO S318 et ses trois 18  »

Ce sub peut délivrer un SPL max de 143 dB et descend à 35 Hz. Le traitement de signal avec un preset cardioïde (un sub à l’envers) exploite le même DSP que le module large bande et tous deux d’ailleurs peuvent se contrôler par le réseau propriétaire RCF RDNet. Mais des encodeurs et commutateurs en face arrière permettent de les configurer sans faire appel à un PC avec le logiciel de contrôle.

En tête de la ligne de DVA K5, le sub KS10 en 18''.

En tête de la ligne de DVA K5, le sub KS10 en 18 ».

Le DVA K5, dernier né de la série DVA, est un système Line array trois voies amplifié compact qui dispose d’un module de renfort de grave (en accroche) KS10 (1 x 18 » à bobine 4 ») et d’un sub (au sol) KS20 (2 x 18 » de même facture) pour le compléter dans les basses fréquences.

Le K5 intègre deux compressions 1 » (bobine 1,4 ») montées sur guide, un médium 6,5 » au néodyme sur pavillon avec pièce de phase et un 8 » pour le bas du spectre.
Son ébénisterie hybride en polypropylène avec renforts lui confère un poids de seulement 14 kg malgré l’amplification embarquée.

Un module line array trois voies amplifié DVA K5 ouvert. Moins de 15 kg sur la balance grâce à son ébénisterie en polypropylène.

Un module line array trois voies amplifié DVA K5 ouvert. Moins de 15 kg sur la balance grâce à son ébénisterie en polypropylène.

La plateforme de traitement de signal est identique à celle du VIO, hormis pour les filtres FIR, avec des raccordements (pente 24 dB/octave) à 340 Hz (LF, MF) et 1800 Hz (MF, HF).
Un module K5 peut délivrer un niveau max de 129 dB SPL avec une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 19 kHz.


le retour de scène coaxial LVX XM12, grille de façade ôtée. Son pavillon a un double rôle et permet même une rigidification de l'enceinte.

le retour de scène coaxial LVX XM12, grille de façade ôtée. Son pavillon a un double rôle et permet même une rigidification de l’enceinte.

Enfin, dB Technologies introduit deux retours de scène 2 voies coaxiaux compacts en 12 et 15 pouces dans la série LVX, les XM 12 et XM 15 capables respectivement de délivrer 127 et 128 dB SPL avec leur amplification classe D de 600 W RMS (Digipro G3).
La nouveauté réside dans le pavillon monté sur le transducteur coaxial qui garantit la couverture de 90° x 70° (H x V) mais fait également office de pièce de mise en phase pour le woofer aux fréquences proches du raccordement entre les deux voies.
Les presets système se choisissent par un rotacteur à huit positions et le DSP embarqué contrôle les protections par limiteurs crête et RMS ainsi qu’en thermique.
Avec leur solide ébénisterie en multipli, les XM 12 et 15 ne pèsent que respectivement 20 et 22 kg.

D’autres informations sur le site dB Technologies et sur le site MH Diffusion

 

Moniteurs de studio amplifiés Yamaha HS-I

Yamaha introduit une nouvelle gamme de moniteurs amplifiés, la série HS-I. Par rapport à la gamme existante de moniteurs de studio HS, elle offre des points de montage sur quatre faces, ce qui accroît les possibilités d’exploitation en écoute, en sonorisation et en installation fixe.

La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.

La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.

La gamme HS-I se compose de trois modèles bass reflex 2 voies bi-amplifiés :
HS5I en 5 », HS7I en 6,5 » et HS8I en 8  », tous disponibles en finition noire ou blanche. Grâce à l’ajout de points de montage sur quatre faces, les enceintes HS-I s’utilisent dans un plus grand nombre d’applications.
Les trois types de fixations disponibles, murale, plafond, barre, simplifient la mise en place dans des studios ou des environnements commerciaux où l’espace disponible ou les surfaces utilisables occasionnent des problèmes.

Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251

Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251

« Nous sommes en permanence à l’écoute des retours de nos clients, et c’est toujours notre priorité de proposer des solutions aussi rapidement et efficacement que possible, » explique Yoshi Tsugawa, Directeur de la Pro Audio Business Unit chez Yamaha Corporation.
« Dans le monde entier, les professionnels du son font confiance aux enceintes de la Série HS pour l’écoute critique en studio. Notre principal objectif, en proposant les modèles HS-I, était de répondre aux nombreuses demandes d’accessoires de montage que nous avions reçues. »

Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251

Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251

Les coffrets des enceintes HS-I sont fabriqués en médite (MDF), un matériau dense et résilient présentant une réponse acoustique amortie. La technique d’assemblage utilisée (exploitée sur les pianos) permet d’obtenir des coins solides et inertes, ce qui améliore considérablement la longévité et élimine les résonances indésirables. Par ailleurs la conception des évents réduit les vortex et donc les bruits dus aux turbulences avec un gain de 6 dB sur le bruit audible.

Tous les modèles HS-I sont équipés de transducteurs propriétaires Yamaha, assurant une réponse régulière sur une gamme de fréquences étendue. Leur tweeter à dôme de 25 mm de diamètre, de grande efficacité, étend considérablement la gamme de fréquences utilisable (jusqu’à 30 kHz) tandis que le boomer, ultra-réactif est équipé d’un aimant sur-dimensionné et délivre un son avec un taux de distorsion exceptionnellement faible.

L’amplification utilise des modules séparés, dédiés et adaptés, pour le boomer et le tweeter (bi-amplification).
Deux réglages de réponse sont accessibles en face arrière, le Room Control qui agit sur les fréquences inférieures à 500 Hz avec une atténuation réglable 0, -2, -4 dB et le commutateur High Trim qui permet d’augmenter ou diminuer le niveau HF de 2 dB.

D’autres informations sur le site Yamaha

 

Algam Entreprises prend la distribution d’Audac

Benjamin Garnier, DG d'Algam à gauche et Mark Asselberghs, Directeur export Audac à droite, lors de la conclusion de l'accord.

Benjamin Garnier, DG d’Algam à gauche et Mark Asselberghs, Directeur export Audac à droite, lors de la conclusion de l’accord.

Algam Entreprises est le distributeur exclusif d’Audac en France depuis le 1er juin, avec la responsabilité de la représentation de toute la gamme de produits d’installation fixe d’Audac, à savoir les amplificateurs, les enceintes et HP de plafond, les matrices audio numériques, les sources et lecteurs, les consoles de mixage, etc.
Algam entreprises enrichit donc son offre en produits d’installation avec cette nouvelle représentation.

Selon Mark Asselberghs, le directeur export Audac : «  l’excellente réputation et l’efficacité d’Algam entreprises sur le marché français nous l’ont fait choisir comme nouveau partenaire ».

Benjamin Garnier, directeur général d’Algam ajoute : « nous sommes heureux d’accueillir Audac au sein de notre catalogue.
Audac est indiscutablement la pièce manquante à notre offre, et y ajoute une large palette de produits de haute qualité à un prix compétitif en ouvrant de nouvelles opportunités que nous allons saisir».

Audac dispose d’un large portefeuille de produits dédiés installation et vient de sortir récemment, lors de Prolight+Sound, un système de sources audio modulaire, le XMP44.

Audac XMP44 Face avant

Audac XMP44 face avant

Audac XMP44 Back

Audac XMP44 face arrière

Ce lecteur est doté de quatre emplacements pour accueillir quatre modules parmi les modèles suivants :

  • DMP40 : Module combiné avec trois modes de réception, DAB/DAB+ et tuner FM
  • FMP40 : Lecteur audio
  • IMP40 : Radio client et Internet en streaming
  • MMP40 : Lecteur-enregistreur multimédia (carte SD)
  • TMP40 : Tuner FM
Le module IMP40, radio et streaming internet

Le module IMP40, radio et streaming internet

Cette solution système peut être parfaitement adaptée aux exigences spécifiques à remplir tout en offrant une excellente restitution sonore. L’écran TFT 2,8″ garantit la convivialité d’utilisation. Même un utilisateur novice peut configurer le XMP44 rapidement et simplement.
En vue de la lecture ou l’enregistrement de fichiers et de supports audio et multimédia, chaque module dispose d’un port USB (quatre au total) en face avant.

Le module lecteur audio FMP40 via USB et micro SD interne (lecture des fichiers MP3, WMA, WAV, FLAC, OGG et AAC).

Le module lecteur audio FMP40 via USB et micro SD interne (lecture des fichiers MP3, WMA, WAV, FLAC, OGG et AAC).

Les sorties symétriques analogiques s’opèrent sur les modules sur connecteurs Euroblock.
Un haut-parleur est par ailleurs intégré pour l’écoute des différentes sorties. Le système peut être configuré partout et à toute heure avec tout périphérique mobile, via une appli gratuite ou l’interface Internet prévue à cet effet.
Le système peut par ailleurs se commander par RS232 ou par TCP/IP, et les quatre modules peuvent fonctionner simultanément, ce qui est intéressant dans le cas d’une installation multi-zones. De plus une interface réseau Dante optionnelle ANX44 (4 E/S) peut-être ajoutée.

D’autres informations sur le site Audac et sur le site Algam-Entreprises

 

Depuis le 1er mai

Attero Tech est distribué par Axente

Sur l’arrière du boîtier UnDIO6, on distingue les sorties symétriques sur connecteur euroblock.

Les produits Attero Tech sont distribués en exclusivité par Axente depuis le 1er mai 2016. Attero Tech offre un panel d’interfaces et de passerelles audio Dante (et cobranet) en format boîtier demi-rack ou rack 1U ou en platines murales (en applique).
Elles peuvent être directement contrôlées et paramétrées avec le logiciel Composer de Symetrix, s’agissant des modèles Dante. Il est également possible de les paramétrer avec des contrôleurs tiers.

Attero Tech

Attero Tech propose des interfaces d’entrées et de sorties voire d’entrées-sorties vers Dante mais également des passerelles AES/EBU et USB – Dante.
La toute nouvelle interface murale unD6IO dispose de 2 entrées mono micro/ligne XLR symétriques, d’une paire d’entrées RCA / mini-jack, et d’une sortie stéréo mini-jack doublée en symétrique sur des connecteurs Euroblock (un adaptateur XLR en applique est disponible en option). L’alimentation s’effectue en PoE via le câble réseau. La conversion analogique – numérique est réalisée en 24 bits à 48 kHz.

Attero Tech

Synoptique du boîtier d’entrées/sorties Dante unD6IO.

Le gain des entrées micro (-18 dB, -3 dB, +25 dB et + 40 dB) ainsi que la mise en fonction de l’alimentation fantôme 48 V se choisissent par le logiciel de contrôle Attero Tech unIFY, de même que le réglage du gain des sorties (entre 0 et – 60 dB par pas de 1 dB).
La THD totale pour un signal de 3 dB en dessous du niveau max (+20 dBu en entrée symétrique et + 12 dBu en entrée asymétrique) est inférieure à 0,02 % et le plancher de bruit en sortie est inférieur à – 90 dBu (gain 0 dB). Sur les sorties symétriques, le signal est muté en cas de perte du flux Dante.

L’unD6IO est disponible en blanc ou en noir et est proposée au prix public HT de 898 euros.

D’autres informations sur le site Attero tech et sur le site Axente

 

Nouveauté Prolight + Sound 2016

Martin Audio présente la série d’enceintes polyvalentes CDD Live

Le modèle CDD-Live 15 juché sur le sub CSX-Live 218

Le modèle CDD-Live 15 juché sur le sub CSX-Live 218

Après la série CDD (Coaxial Differential Dispersion) dédiée installation introduite l’année dernière, Martin Audio présentait cette année la série CDD Live plus polyvalente, qui exploite la même technologie CDD mais avec une ébénisterie traditionnelle en multipli.

Autonomes, les trois modèles d’enceinte et les deux subs de la série embarquent l’amplification, le traitement de signal par DSP et « causent » le Dante.
Autre raffinement, le correcteur de facteur de puissance (cos φ de 0,98) précédant l’alimentation, accepte les tensions secteur de 85 à 265 V AC.

Constituée de trois enceintes coaxiales deux voies en 8, 12 et 15 » et de deux subs en simple et double 18 », la série CDD Live se prête à de multiples exploitations aussi bien en installation (dance clubs, théatres, présentations institutionnelles, …) qu’en live (d’où son nom) pour du renfort ou de la façade pour de petites jauges ou encore en monitoring. En effet, leur ébénisterie anglée et la rotation du transducteur coaxial sur tous les modèles permet une utilisation à l’horizontal comme en vertical. 
Outre les avantages inhérents au système coaxial, la technologie CDD autorise une meilleure couverture en horizontal en proximité et une meilleure homogénéité sur la profondeur. Par rapport à un pavillon classique à dispersion fixe, l’empreinte de la couverture horizontale est rectangulaire, les angles de la zone à sonoriser sont mieux couverts, ce qui évite l’emploi de nombreux points de diffusion.

Le petit modèle de la série CDDLive en 8 pouces coaxial avec un moteur 1'' (sortie 1,4'') à dôme polyimide.

Le petit modèle de la série CDDLive en 8 pouces coaxial avec un moteur 1 » (sortie 1,4 ») à dôme polyimide.

Le petit modèle CDD-Live8 offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 20 kHz (dans ± 3 dB) et un niveau crête délivré de 123 dB SPL, la CDD -Live12 de 62 Hz à 20 kHz et un SPL crête de 128 dB et enfin la CDD-Live15 de respectivement 55 Hz à 20 kHz et 132 dB SPL crête.

Le sub CSX-Live 118 (un 18 » en bass reflex) accompagnera avantageusement les CDDLive8 et 12 alors que CSX-Live 218 (2 x 18 » en bass reflex) complémentera le modèle 15 ».
Le premier descend à 43 Hz (- 3 dB) et délivre un niveau crête de 135 dB avec son module d’amplification classe D en pont de 2000 W (crête) alors que le second descend à 35 Hz avec un niveau maxi de 143 dB (avec amplification de 4000 W crête).
Tous les deux exploitent le même transducteur 18 » longue excursion à bobine 4 » avec moteur ferrite et sont munis de poignées latérales et de roulettes sur la face arrière pour faciliter la manutention.

Le passage des entrées analogiques symétriques au réseau Dante se fait automatiquement si le flux numérique est présent. Bien sûr on peut modifier cette priorité par le logiciel propriétaire VU-NET en partage sur le même réseau.
Celui-ci permet le paramétrage du DSP mais il est également possible de choisir entre trois presets en local par la face arrière pour les exploitations en large bande, avec sub, ou encore en monitoring.
Des presets additionnels sur les subs permettent de travailler en cardioïde (avec une paire de subs). A noter sur les modèles large bande, l’usage de filtre FIR à faible latence pour égaliser la réponse dans les aigus.

D’autres informations sur le site de Martin Audio et sur le site d’Algam-Entreprises

 

Nouveauté PL+S 2016

Allen & Heath complète sa série de consoles Qu avec le Qu-SB

Le Qu-Pac, première tentative de console Qu sans fader mais avec réglages locaux et écran.

Le Qu-Pac, première tentative de console Qu sans fader mais avec réglages locaux et écran.

Après le Qu-PAC introduit l’an dernier Allen & Heath continue d’étendre sa série Qu avec des mixeurs sans surface de contrôle se gérant via une tablette en WIFI.
C’est le cas du modèle compact QU-SB en rack 19’’ qui n’est autre qu’un rack de mixage intégrant le moteur audio de la console QU-32.
Et il s’interface avec les racks d’entrées-sorties de la série QU pour étendre son quota d’entrées-sorties locales.


Allen & Heath Qu-SB tablette iOS

La tablette iOS pour la gestion et le paramétrage

Le Qu-SB est conçu comme un rack de scène disposant de tous les attributs des consoles Qu mais dont la surface de contrôle n’est autre qu’une tablette iOS en WiFi avec l’application Qu-Pad.
Pour le contrôle, il est donc nécessaire de prévoir un point d’accès WiFi.
Ce rack de mixage comporte 16 entrées micro/ligne, deux entrées ligne (une entrée stéréo sur jack TRS) et quatorze sorties à bord (12 mix plus une sortie matrix stéréo).

Le Qu-SB s’en remet totalement à une tablette iOS pour la gestion et le paramétrage. Seuls les connecteurs d’entrées-sorties sont en façade.

Le Qu-SB s’en remet totalement à une tablette iOS pour la gestion et le paramétrage. Seuls les connecteurs d’entrées-sorties sont en façade.

Il peut être extensibles à 32 entrées micro (38 entrées au total) et 24 sorties avec l’aide d’un rack de scène de la série Qu via le protocole propriétaire sur Ethernet D-Snake d’A&H.

Le rack de scène AB168 est le complément idéal du Qu-SB relié par le D-Snake pour étendre le nombre d’entrées-sorties.

Le rack de scène AB168 est le complément idéal du Qu-SB relié par le D-Snake pour étendre le nombre d’entrées-sorties.

Ce peut-être un AB168, un AR84 ou un AR2412.
Tous les paramètres de contrôle sont accessibles par l’application iOS dédiée. Des restrictions d’accès peuvent être opérées pour éviter la modification de paramètres critiques.

Avec Qu-Drive, le Qu-SB permet l’enregistrement et la lecture de 18 canaux et fichiers stéréo audio .wav sur une clé USB ou un disque.
L’interface de streaming 32 in x 32 out via le port USB de type B autorise l’interfaçage avec une station de travail Digital Audio.
Pour le monitoring personnel, deux solutions s’offrent, soit l’application pour iPhone ou smartphone Androïd Qu-You, soit les mixeurs personnels compatibles de Allen & Heath ME-1 qui se raccordent sur le réseau D-Snake propriétaire.
Enfin le Qu-SB dispose d’un mixeur automatique de micros et des effets tirés de la suite iLive.

Caractéristiques condensées :

  • 16 entrées micro (avec alim fantôme) sur XLR ou ligne (Pad de 10 dB) sur jack TRS
  • 1 entrée stéréo sur jacks TRS
  • 12 sorties mix en local (LR, mono mix 1-4 et stéréo mix 1-3)
  • Une sortie matrice stéréo (sur jack TRS)
  • Moteur audio de la console Qu-32 (gestion de 32 entrées mono plus 3 stéréo)
  • Jusqu’à 11 mix monitor (4 mono et 7 stéréo)
  • 4 moteurs d’effets
  • 4 envois/retours d’effets
  • 4 groupes de mute
  • 4 groupes DCA
  • Effets de la librairie iLive
  • Préamplis AnaLOGICTM de la série Qu
  • Port D-Snake pour l’extension jusqu’à 38 entrées et 24 sorties
  • Interface USB audio 32×32
  • Qu-drive pour l’enregistrement et la lecture depuis une clé ou un disque USB
  • Générateur de signal (sinus, bruit rose, bruit blanc) incorporé et RTA avec indication peak par bande
  • Réglage de trim, polarité, filtre passe-haut, insert, ducker, EQ paramétrique 4 bandes, compresseur et délai sur toutes les entrées.
  • Insert, égaliseur graphique 1/3 d’octave, EQ paramétrique 4 bandes compresseur et délai sur toutes les sorties mix

D’autres informations sur le site d’Algam Entreprises

Nouveautés PL+S 2016

Avalanche de nouveaux produits chez RCF

RCF

En marge de l’écoute du système HDL50-A sur l’espace de démonstration extérieur de Prolight + Sound ( voir ici le lien SLU ), RCF présentait cette année encore de nombreuses nouveautés sur son grand stand, à commencer par le micro line array HDL6-A accompagné de son renfort de grave HDL12-AS.
On pouvait également découvrir le retour de scène TTL45-CXA, le sub 9006-AS, ainsi que le module de renfort de grave HDL53-AS destiné justement au HDL50.
Nous verrons plus tard le coté électronique, avec une adjonction à la série M de mixeurs numériques, le M24, et la nouvelle série E de consoles de mixage analogiques.

Commençons par le petit line array HDL6-A qui est amplifié comme son nom l’indique.
Réalisé en composite comme toute la série D Line, le HDL6-A, système deux voies, est équipé de deux transducteurs de 6,5‘’ encadrant une compression de 1’’ (bobine de 1,7’’) montée sur guide 100° H x 10° V.
Le filtrage de raccordement opère à 1 kHz pour une bonne reproduction des voix.
L’ensemble est animé par un module d’amplification classe D de 1400 W (crête) 2 canaux.
Deux presets sont accessibles en face arrière, un pour la proximité lorsque les boîtes sont montées sur pied ou stackées, et un pour compenser la perte d’aigus en longue portée. L’angulation inter-boîtes est réglable de 0 à 10° par incréments de 1°.

HDL6-A, le plus petit membre de la famille de line array HDL en double 6,5’’

HDL6-A, le plus petit membre de la famille de line array HDL en double 6,5’’

Le HDL12-As est le petit sub qui vient compléter dans le bas du spectre le HDL6_A

Le HDL12-As est le petit sub qui vient compléter dans le bas du spectre le HDL6_A

Le HDL12-As est le petit sub de complément offrant la même empreinte pour compléter le HDL6-A au sein de lignes en accroche.
Il met en œuvre un transducteur 12’’ à longue élongation chargé en bass reflex et est animé par un module classe D de 1400 W. Tout comme le HDL6-A, son ébénisterie est en composite de polypropylène.

Le HDL53-AS et le sub 9006-AS sont des compléments au système line array HDL-50-A. Le HDL53-A, de dimensions rigoureusement identiques au HDL50-A, est destiné au renfort de graves en accroche. Il met en œuvre trois HP de 12’’ animés par un ampli classe D de 3300 W crête. Il permet d’étendre la bande de fréquences jusqu’à 35 Hz dans le grave.

RCF HDL53-AS

Le HDL53-AS, module renfort de graves du système HDL50-A

RCF Sub 9006 AS

RCF Sub 9006 AS

Le sub 9006-AS est une version plus légère et plus petite du sub 9007-AS avec une hauteur de seulement 55 cm. Il conviendra également aux systèmes HDL20-AS.
Il met en œuvre deux 18’’ Néodyme (bobine 4’’) longue excursion dans une configuration bass reflex avec une amplification classe D embarquée de 7200 W crête (3600 W RMS). Il descend dans le grave à 30 Hz.


TT45-CXA

Le retour de scène TT45-CXA, encombrement réduit mais forte puissance.

Après le TT25-CXA retour de scène coaxial, c’est au tour du TT45-CXA d’entrer en scène pour compléter la série TT (Touring and Theatre).
Ce retour de scène symétrique double 10’’ longue excursion utilise une compression à diaphragme 4’’ montée sur pavillon.
Moniteur puissant, adapté aux larges scènes, il est amplifié par un module classe D trois canaux de 2200W.
Ces dimensions restent faibles malgré l’emploi d’une compression de 4’’ et de deux 10 pouces. C’est d’ailleurs à notre connaissance le seul moniteur du marché à utiliser un moteur 4’’.

D’autres informations sur le site www.rcf.it

Nouveautés PL+S 2016

Electro-Voice introduit la nouvelle série de microphones ND

La nouvelle série de microphones filaires pour instruments et voix ND d’Electro-Voice représente une évolution de la série renommée N/Dym et étend l’offre avec huit modèles, quatre micros voix et quatre micros instruments pour une exploitation en Live ou en studio.
Cette série, pour les sept modèles électrodynamiques, met en œuvre une nouvelle capsule à large diaphragme et aimant au Néodyme avec bobine Humbucking pour s’affranchir des perturbations électromagnétiques.

Electro-Voice série ND

Electro-Voice série ND

Les ND76 et 76S (doté d’un commutateur On/Off) sont des micros voix parfaitement adaptés aux petites et moyennes scènes. Ces micros de type cardioïde réhaussent légèrement le haut du spectre (médium-aigu) pour délivrer un son clair et équilibré avec une bonne présence.
Ils présentent une sensibilité de 2,4 mV/Pa et un niveau SPL max admissible supérieur à 140 dB avec une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 17 kHz et une mise en avant des fréquences entre 5 et 8 kHz.

On notera la géométrie de la grille du ND96, micro voix supercardioÏde, permettant d'utiliser au maximum l'effet de proximité

On notera la géométrie de la grille du ND96, micro voix supercardioÏde, permettant d’utiliser au maximum l’effet de proximité

Les ND86 et 96 sont des micros voix supercardoïde plutôt destinés aux grandes scènes très bruyantes avec une excellente réjection hors axe. Le ND 96 présente un gain avant accrochage très élevé et la forme de la grille permet au chanteur de se tenir au plus proche de la capsule. Sa réponse en fréquence est taillée pour mettre en avant le spectre vocal.
En proximité elle s’étend de 30 Hz à 15 kHz avec une bosse entre 100 et 300 Hz et à distance de 140 Hz à 15 kHz. La sensibilité est de 3,3 mV/Pa grâce à la large capsule et le SPL max admissible est supérieur à 140 dB.
Ce micro dispose d’un commutateur de présence qui accentue ou non légèrement les fréquences médium.

Coté micros instruments, la série ND comporte trois modèles électrodynamiques à large diaphragme et un électrostatique à petit diaphragme (ND66).

Le ND44 s'articule pour optimiser la position de prise de son. Il est équipé de son clip DRC-2, bien pratique pour une fixation directe sur les fûts.

Le ND44 s’articule pour optimiser la position de prise de son. Il est équipé de son clip DRC-2, bien pratique pour une fixation directe sur les fûts.

Le ND44, avec une réponse polaire cardioïde, est léger (194 g) et s’avère idéal pour la reprise de toms ou de caisses claires.
Le clip de montage assure une parfaite tenue sur le pourtour des fûts et sa rotule permet un positionnement précis même sur d’autres instruments.
Sa réponse en fréquence en champ libre s’étend de 80 Hz à 16,5 kHz avec une sensibilité en circuit ouvert de 2,4 mV/Pa (max SPL > 140 dB).

Le ND 46 a une tête pivotante et verrouillable en position. C'est le micro instruments généraliste.

Le ND 46 a une tête pivotante et verrouillable en position. C’est le micro instruments généraliste.

Le ND46 est un modèle supercardioïde plus généraliste de même sensibilité avec une tête pivotante verrouillable pour un positionnement précis.
Il convient bien à la prise de son d’ampli de basses que de toms avec sa réponse étendue dans le grave en proximité.

Le ND68 s'adresse au pied de batterie avec son niveau max admissible et sa réponse en fréquence taillée sur mesure.

Le ND68 s’adresse au pied de batterie avec son niveau max admissible et sa réponse en fréquence taillée sur mesure.

Le ND 68, supercardioïde, est dédié au pied de batterie avec une admissibilité SPL max de 144 dB et une sensibilité de 0,8 mV/Pa.
Sa réponse en fréquence descend à 20 Hz avec une accentuation entre 40 et 100 Hz et monte à 11 kHz avec une accentuation entre 2 et 8 kHz pour parfaitement reproduire les attaques.
Sa masse mobile pour un large diaphragme est très faible pour restituer parfaitement les transitoires.

Le ND66 est le seul micro électrostatique de la gamme ND. Son pad, ses filtres débrayables et sa tête pivotante lui permettent de s'adapter à la prise de son de nombreux instruments, notamment acoustiques.

Le ND66 est le seul micro électrostatique de la gamme ND. Son pad, ses filtres débrayables et sa tête pivotante lui permettent de s’adapter à la prise de son de nombreux instruments, notamment acoustiques.

Enfin le petit dernier de la série, ND66, est un micro statique cardioïde petit diaphragme plutôt dédié aux instruments acoustiques et percussions. Sa tête est pivotante pour s’adapter au mieux à l’angle de prise de son optimal.
Il offre une sensibilité de 10 mV/Pa, un bruit de fond propre de 20 dB SPL (A) et un niveau max de 146 dB SPL avec le Pad (0,-10, -20 dB) à 0 dB. Sa réponse en fréquence s’étend de 50 Hz à 20 kHz avec une légère accentuation du haut médium.
Il nécessite évidemment une alimentation fantôme en 48 V et dispose d’un filtre coupe-bas commutable flat, 75 Hz et 150 Hz à 12 dB/octave.

D’autres informations sur www.eviaudio.fr

Petit système de diffusion en array

LD-Systems CURV 500 power set 

Créé il y a une dizaine d’années par Adam Hall, LD Systems® a su dès sa première décade s’imposer comme une des marques phares de l’audio.
Les performances et le caractère innovant des produits issus de cette jeune compagnie d’Outre-Rhin, mais également la politique volontariste du groupe de proposer des prix particulièrement abordables, ne sont pas étrangers à cette réussite.

LD CURV 500

La famille LD-Systems CURV 500

Dernière réalisation de la marque, le petit système en Array de la série CURV 500® se distingue en ce début 2016, en engrangeant récompense sur récompense dans sa catégorie de produits, et ce dans tous les salons professionnels où il est présenté.
Que ce soit pour son concept innovant (Best of Show Award à l’ISE d’Amsterdam), pour ses performances et sa convivialité (Music Super NAMM Awards à Anaheim) où encore l’originalité de son design (Red Dot Award du MUSIKMESS de Francfort), le CURV 500® nous parvient tout auréolé de ses multiples distinctions, prêt à subir les tortures notre banc d’essai.

Décliné en trois configurations de base, nous avons choisi de tester la plus puissante d’entre elles baptisée « CURV 500 power set ».
Celle-ci se compose de deux caissons de graves et huit satellites. Le constructeur annonce pour cet ensemble une puissance globale de 920 Watts efficaces capable de fournir une pression de 128 dB SPL en continu, soit 134dB SPL crête pour un facteur de 6dB.
Cette performance est plus que respectable surtout si l’on veut bien considérer le poids global de cette configuration qui avec tous ses accessoires (câblerie, barres et adaptateurs de montage) dépasse à peine les 62 kilos.
A la base de ce système entièrement modulaire, on trouve :

Les caissons de basses.

LD CURV 500

L’ébénisterie de leur coffret est en contreplaqué et reçoit une finition en peinture structurée d’un noir profond. Les concepteurs ont soigné l’ergonomie en intégrant trois poignées, une sur chacun des flancs débordants et une troisième idéalement centrée sur la face supérieure du caisson. Cette même paroi reçoit également un puits taraudé M20 apte à réceptionner la barre de couplage des satellites.
Une fois celle-ci vissée sur le coffret, il est alors possible de déplacer en solo l’ensemble de la colonne en empoignant d’une main la barre de couplage et de l’autre la poignée supérieure du caisson.

Les quatre patins en caoutchouc positionnés en saillie à la base des flancs ont une double fonction : supporter le poids du système et protéger un minimum l’ébénisterie des inévitables frottements occasionnés dans le transport ou lors de sa mise en place. La face avant du caisson reçoit une grille métallique en nid d’abeille finement ajourée chargée de protéger le haut parleur de 10 pouces à grande élongation. Ce dernier est classiquement installé en radiation directe. Son fonctionnement en bass-reflex est assuré par un évent laminaire débouchant à la base du boomer et garantissant ainsi le meilleur couplage acoustique possible.

Le caisson sub débarrassé de sa grille, son boomer 10 pouces grande élongation et l’évent laminaire du caisson.

Le caisson sub débarrassé de sa grille, son boomer 10 pouces grande élongation et l’évent laminaire du caisson.

Si les deux caissons du curv500 Power set possèdent des caractéristiques électro acoustiques identiques, ils se différencient par l’électronique qu’ils embarquent.
Le caisson maitre «Curv 500S », incontournable quelle que soit la configuration, contient le DSP permettant d’adapter la réponse du système au nombre de satellites utilisés.
La conformation du signal audio est interdépendante de la position du commutateur « SETUP » et s’applique d’une part à l’amplificateur de 300W du boomer, et d’autre part aux deux amplis de 160 watts chargés d’alimenter les satellites gauche et droit via les sorties locales disponibles au format Speakon.
Cette conformation concerne également les signaux envoyés au système d’extension via son port connexe au format XLR 5 broches « SYSTEM OUT CURV500 SE ».

Le caisson maître CURV500S intègre aussi un petit mixer à 4 canaux avec multi effet numérique 24 bits.
Les canaux 1 & 2 sont plus particulièrement réservés aux sources microphoniques. Leurs entrées relayant sur la partie XLR de leur connectique combo une alimentation fantôme 12 V non débrayable.
L’entrée 1 hérite en plus d’un commutateur d’adaptation d’impédance faisant office de boite d’injection directe et apte à recevoir un signal asymétrique issu d’un jack mono 6,35. ils disposent chacun de réglages de gain, d’un égaliseur de type « Baxandall » à 80Hz et 10 kHz et d’un envoi d’effet vers l’un des 16 programmes disponibles.
Les canaux 3 et 4 réservés aux sources ligne stéréophoniques possèdent un réglage de gain d’entrée commun. L’accès à ces derniers canaux peut emprunter trois chemins possibles : soit par technologie Bluetooth au moyen de la commande de détection associée, soit par l’entrée en embase mini jack TRS 3,5 mm située à proximité immédiate de la commande de gain enfin, soit à l’arrière du caisson via leurs embases combo dédiées.

Le mixer à 4 canaux du caisson curv500 S ...

Le mixer à 4 canaux du caisson curv500 S …

.... et sa platine de raccordement

…. et sa platine de raccordement


Le commutateur MONO/STEREO permet de sommer les signaux gauche et droit lorsque qu’une diffusion monaurale est utilisée. A noter que les subs sont toujours traités en mono tout comme la sortie post mixer « LINE OUT MONO MIX » disponible au format XLR 3 de la platine de raccordement.
Le niveau général vers la diffusion est ajustable par le potentiomètre « MAIN LEVEL ». La balance relative des graves se gère indépendamment via la commande « SUB LEVEL » dont la position médiane, crantée, équivaut à la balance nominale.

Caisson d’extension CURV500 SE, Vue arrière avec sa conectique

Caisson d’extension CURV500 SE, Vue arrière avec sa conectique

Le caisson d’extension CURV500 SE
Plus minimaliste, il reçoit une embase XLR 5 broches femelle chargée de récupérer les deux bandes de traitement préalablement conformées par le DSP.
La bande basse est aiguillée vers l’amplificateur de 300 watts dédié au boomer, la bande haute à celui de 160 watts des satellites.
L’embase XLR 5 broches mâle, est la reprise « parallèle » de l’entrée et permet d’alimenter d’éventuelles extensions supplémentaires.
Enfin, les concepteurs ont pensé à doter le CURV500 SE d’un commutateur GROUND LIFT bien pratique pour gérer les problématiques inhérentes aux boucles de masse.

Les satellites

[private]
Les satellites, poids plumes de 1,73 kg, sont réalisés dans un format extrêmement compact.
Leur coffret, en aluminium moulé sous pression, reçoit une finition thermo-laquée résistante noire mate privilégiant la discrétion. Hauteur, largeur, profondeur possèdent rigoureusement la même dimension : 122 mm.

LD CURV 500 Satellites

Fermée par une fine mais solide grille métallique chargée de protéger les transducteurs, cette élégante petite enceinte est en forme de tronc de pyramide droite dont la caractéristique particulière des flancs trapézoïdaux détermine le profil curvilinéaire de l’array.
Chaque satellite d’impédance nominale de 16 Ohms est doté d’un haut parleur à grande élongation de 4″ (100mm) et à l’avant de celui-ci, de trois tweeters à dôme de 1″ (25mm) montés sur une platine verticale faisant office d’amorce de pavillon et modifiant le comportement directif du front d’onde. Le constructeur annonce une fréquence de croisement de 2500 Hz pour le filtre passif intégré.

LD CURV 500 Satellites, Vue de dessus.

LD CURV 500 Satellites, Vue de dessus.

LD CURV 500 Satellites, Vue de dessous.

LD CURV 500 Satellites, Vue de dessous.


Les transducteurs mis à nu

Les transducteurs mis à nu

D’un strict point de vue théorique, le CUR500® ne peut être assimilé à un segment de source acoustique linéique. Que ce soit pour la ligne des haut-parleurs de 4’’ dont les centres sont distants de 12 cm, que pour celle des petits tweeters de 1’’ positionnés avec un intervalle régulier de 4 cm, il manque au moins une octave à chacune de ces lignes de transducteurs pour satisfaire à la loi d’Olson qui spécifie que pour produire un front d’onde cohérent, la distance séparant deux sources ponctuelles ne doit pas dépasser la demi longueur d’onde de la fréquence la plus haute à diffuser.
Avec ce montage baptisé «technologie WaveAhead® », le constructeur annonce une dispersion horizontale de 110° pour une ouverture verticale d’une dizaine de degrés. Pour fonctionner, les satellites doivent auparavant être installés sur leur port d’accueil,

l’adaptateur SmartLink®

L’adaptateur SmartLink®, dessous platine

L’adaptateur SmartLink®, dessous platine

Celui-ci, également en aluminium moulé, de largeur et profondeur identiques aux satellites, ne mesure en revanche que 57 mm de hauteur pour un poids de 570 grammes.
La face inférieure intègre deux puits de diamètre 16 mm, chacun permettant d’accueillir la tête de la gracile barre télescopique de montage et d’angler la diffusion en fonction de la répartition de l’auditoire, soit en plongée pour un parterre, soit en contre-plongée pour un gradin mais avec une limite de deux satellites dans ce cas particulier.
Les concepteurs ont également prévu de doter l’adaptateur de 4 filetages M6 pour un montage mural, 4 filetages M3 pour une fixation au plafond, et 4 pieds caoutchouc, soit autant de possibilités pour des configurations différentes en installation fixe ou nomade.
Dans un même souci de polyvalence, les connecteurs d’entrée ont été doublés pour permettre de raccorder le système aux standards Speakon ou Phoenix (Eurobloc).

Vue du dispositif « slide-and-lock »

Vue du dispositif « slide-and-lock »

L´ingénieux dispositif « slide-and-lock » basé sur un système de glissières en queue d’aronde assure à la fois un verrouillage mécanique sécurisé et une connexion électrique fiable entre les différents éléments de l’array.
Aucun autre câble que celui assurant la liaison du caisson de grave vers l’adaptateur SmartLink® n´est requis.
Le mécanisme d’encliquetage breveté permet de solidariser jusqu’à 4 satellites, cette limite n’étant par ailleurs pas liée à une contrainte mécanique mais à l’impédance minimale de 4 0hms supportable par l’amplificateur de 160 watts.

Les Mesures avec les courbes du CURV

LD CURV 500

Réponses de la conformation appliquée en fonction du nombre de satellites utilisés:
Quel que soit le programme DSP utilisé, le traitement passe-bande (40-80 Hz à -3dB) appliqué au caisson de grave est identique. Seul le niveau global du signal envoyé au caisson est modifié pour permettre d’obtenir une balance tonale équilibrée : 0 dB pour 1 satellite, +4 pour 2, +7 pour 3, + 10 pour 4.
Le passe-haut du 4ème ordre est chargé de restreindre le déplacement du boomer en dessous de la fréquence de coupure du bass-reflex. La conception du passe-bas utilise un filtrage du 2ème ordre dont la pente modeste favorise un recouvrement substantiel avec les têtes.

LD CURV 500 Réponses DSP

Pour le traitement des satellites, leur filtre passe-haut du 3ème ordre croise la bande du caisson vers 135 Hz. Chacune des 4 conformations utilise entre 300 Hz et 4 kHz plusieurs égalisations paramétriques personnalisées chargées de corriger les variations inhérentes aux différents couplages.
Au dessus, la préaccentuation à 15 kHz, proportionnelle au nombre d’éléments en fonction, tente de compenser la perte d’efficacité liée en partie au comportement interférentiel des tweeters dans leur ultime octave d’utilisation.

Réponse du système dans l’axe à 2 m
La mesure a été effectuée en champ semi libre. Quatre satellites sont montés sur le caisson master, setup DSP en position 4. La réponse impulsionnelle révèle un train d’échos discrets suivant de très près le premier pic d’énergie. Chacun de ces échos correspond à l’arrivée des ondes issues des différents point sources composant la ligne de tweeters preuve que le CURV500® n’est vraiment pas un pur ligne source.
Six millisecondes plus tard, sur ce même tracé, le train d’énergie tardive représente la réflexion avec le sol avec pour conséquence le léger filtre en peigne et le tassement constatés dans le registre bas médium sur la courbe amplitude / fréquence.
La cohérence affichée en rouge, chute à partir de 4 kHz, conséquence du front d’onde incohérent dans le haut de la bande de restitution des tweeters.

CURV 500 Réponse à 2m dans l'axe

CURV 500 Réponse à 2m dans l’axe

La phase dont la courbe s’inverse vers 4 kHz démontre l’arrivée prématurée des ondes en provenance des tweeters (Est-ce l’origine du vocable « WaveAhead » ?) et un crossover dont la fréquence se révèle située plus haut que les 2500 Hz annoncés par le constructeur. Pas d’autres incidents majeurs à relever concernant la phase sinon les discrets paliers dans le haut médium correspondant aux corrections paramétriques apportées par le DSP et dans le bas médium, à la réflexion au sol évoquée plus haut.
Concernant la réponse amplitude-fréquence, celle-ci est pleine et tient dans un gabarit de +/- 3dB de 40 Hz à 15 kHz. C’est une excellente performance surtout si l’on veut bien exclure le léger tassement du bas médium lié à nos conditions de mesures.

Variations de la réponse dans le plan horizontal
Nous avons pris comme courbe référence la mesure décalée de 25° par rapport au plan médian. L’ensemble des courbes de 0 à 50° se maintient dans un gabarit de +3/-3dB. C’est très bien !
La courbe verte mesurée au delà de l’ouverture nominale de 110° annoncée par le constructeur, montre encore une belle consistance puisqu’elle tient dans un gabarit 0 /-6 dB jusqu’à plus de 13 kHz.

CURV 500 variation réponse Horizontal

Variations de la réponse dans le plan vertical
Les mesures ont été effectuées en champ proche, à 20 cm des satellites avec pour référence une mesure effectuée à la croisée des 2 plans médians de l’array.
La variation de la réponse des satellites dans le plan vertical tient dans un gabarit +/-3 dB entre 125 Hz à 10 kHz. Entre 10 et 20 kHz, le tracé est un peu plus chahuté conséquence du comportement interférentiel de la ligne de tweeters.
La courbe mauve pâle, mesurée 10 cm plus bas montre la brusque atténuation du système dès que l’on sort du lobe de directivité mais également une remontée à 12 kHz liée à l’émergence de lobes secondaires non négligeables à partir de cette fréquence.

CURV 500 variation réponse plan vertical

L’exploitation et les écoutes du système

Le système se monte aisément, de façon intuitive. Le plus long étant peut-être l’extraction de tous les éléments composant le CURV 500 power set de ses deux cartons, peu pratiques en installation nomade. A ce propos, LD-Systems propose en option pour ce type d’application un chariot de transport et des housses en nylon à même de protéger caissons et satellites, mais aussi de gagner un temps substantiel à l’installation. Une fois les caissons positionnés et interconnectés, et l’adaptateur installé en haut des barres de couplage, l’encliquetage des quatre satellites se fait extrêmement facilement. Seul le verrouillage un peu trop ferme des connecteurs Speakon sur les embases neuves des adaptateurs SmartLink nous a posé problème.

L’écoute en Plein air :
Pour cette première écoute, toute champêtre, je souhaitais vérifier d’abord la portée du système sur des voix chantées ou parlées puis, profiter de l’absence de voisinage pour vérifier avec du bon vieux rock la tenue en puissance.

CURV 500

Nous avons le champ libre …

Tom’s Diner a capella de Suzanne Vega ouvre le bal, le son est plein, sans coloration notable, dénué de toutes distorsions. La voix se projette loin et uniformément. A plus de 25 m l’intelligibilité est intacte et la présence encore consistante.
De quoi aisément satisfaire les derniers rangs sans pour autant assourdir les premiers puisque la variation de pression tient dans moins de 8 dB pour un auditoire virtuel réparti entre 3 m et 25 mètres du système.
Avec son ouverture horizontale extrêmement large et sa directivité verticale restreinte au parterre de l’auditoire, ce petit système binaural installé en plein air se comporte remarquablement.
La voix solo de Giorgio Moroder sur le titre éponyme de Daft Punk confirme cette belle impression.
L’équilibre tonal est préservé. Les séquences électroniques qui rentrent en jeu peu après avec un panoramique automatique extrêmement large sont fidèlement restituées.
Au delà d’une vingtaine de mètres la basse omniprésente sur la séquence commence à perdre de sa superbe et un effet de phasing désagréable dû au réveil d’une brise sournoise et inconstante rend notre écoute en plein air plus difficile.
Chills and Thrills de Bernard Allison me permet de tester la tenue en puissance. Tous limiteurs allumés, je mesure une pression crête de 100 dB SPL à 20m avec une balance tonale certes modifiée mais dans des conditions de distorsion honorables. En regard de ce petit système, extrêmement compact et léger, la pression délivrée est considérable mais elle ne parvient pas à corroborer cependant les 128 dB SPL à 1m annoncés par le constructeur.

L’écoute au Théâtre :
Pour sonoriser début avril à Provins la semaine du festival du livre de l’association « Encres vives », l’occasion était belle de remplacer la traditionnelle diffusion en place dans le petit théâtre de l’espace culturel Saint-Ayoul par le CURV500® de LD Sytems.
Le théâtre est un lieu intimiste avec une bonne acoustique mais la boite noire de la scène, entièrement ceinte de velours épais, ne favorise pas la projection sonore vers l’auditoire. Cette année, la programmation éclectique du festival alternait concerts-lectures avec spectacles musicaux pour jeunes et moins jeunes.
Concernant les concerts-lectures, le propos était de réaliser un renfort sonore suffisamment consistant pour que comédiens et musiciens puissent être clairement perçus jusqu’au dernier rangs mais, dans des conditions de naturel propres à donner à tous l’illusion que le spectacle n’est pas sonorisé.

Salle Saint-Ayoul-Provins

Les CURV500, quasiment imperceptibles, derrière le comédien Hippolyte Girardot et le guitariste Bastien Lallemant lors de La lecture musicale « Nous serons des héros” de Brigitte Giraud.

Pour un maximum de discrétion et de neutralité dans la prise de son, nous avions choisi pour le premier concert d’équiper la comédienne Marie Christine Barrault d’un Lavalier omnidirectionnel visuellement imperceptible, et de capter le violoncelle et la viole de gambe de la concertiste virtuose, Sylvia Lenzi, au moyen d’un micro de surface positionné au sol, à un mètre de la table d’harmonie.
Nous avons équilibré la sommation énergétique des sources acoustiques avec la diffusion pour le siège central du parterre.
La distance acoustique équivalente* étant ainsi maintenue en dessous de trois mètres pour tout l’auditoire (*La distance acoustique équivalente est la distance à laquelle la sonorisation est perçue par un auditeur au niveau que fournit la source acoustique sans l’aide de la sonorisation.)
Bien aidé par la neutralité de la captation, Le CURV500® power set a restitué avec fidélité et précision à la fois le timbre et la dynamique des sources. Aucune égalisation autre que celles apportées par le DSP n’a eu besoin d’être effectuée. Seul, un retard de 15 millisecondes a été appliqué à la diffusion pour diminuer la distorsion de localisation perçue à jardin et à cour par les auditeurs les plus proches des lignes de diffusion.

Le deuxième concert « L’amour ping-pong » alternait chansons, avec Albin de la Simone s’accompagnant au piano électrique et lectures, et la romancière Brigitte Giraud en lectrice inspirée. Albin avait souhaité que la diffusion soit placée sur scène, derrière les artistes, chacune des sources étant panoramisée vers son lieu de provenance afin d’améliorer la localisation.
Cette disposition peut rapidement tourner au cauchemar pour tout sonorisateur compte tenu du gain acoustique potentiel extrêmement réduit. Pourtant, avec son arrangement à courbure constante et son ouverture verticale serrée, le Curv500 nous a changé la donne puisque seul le premier satellite dans notre cas était susceptible de revenir sensibiliser le Beta 58A de notre chanteur.
Au final l’exercice pour Albin ne s’avéra guère plus périlleux qu’avec un retour et un micro de scène traditionnels. Un peu plus problématique fut le calage du micro de la lectrice dont le pupitre métallique de lecture, tel un pur miroir acoustique, dirigeait sa réflexion spéculaire en provenance du système vers le DPA serre-tête omni utilisé pour l’occasion.
Après avoir revu la position du pupitre, le système a rapidement retrouvé sa stabilité et nous a fourni un gain potentiel largement suffisant pour nous permettre d’équilibrer la voix aux nuances subtiles de notre lectrice avec celle plus dynamique et davantage portée par Albin de la Simone.

Eglise de Raray

L’écoute à l’Eglise :
Hasard de la programmation, je me suis retrouvé une semaine plus tard à sonoriser un autre concert lecture mais cette fois dans la petite église de Raray, à proximité de Senlis.
Les talents de la comédienne Marie-Catherine Conti, de la soprane Marie Atger et du pianiste Madjid Moya étaient réunis pour servir les textes de Péguy, Flaubert, Baudelaire, et la musique de Bach, Brahms, Schubert…
Les artistes jouant dans le chœur, juste devant l’hôtel, la distance critique** peinait à atteindre le 3ème rang de la nef (**Distance à la source où l’énergie du son réverbéré est égale à celle du son direct.)
La sonorisation avait donc pour rôle essentiel d’améliorer à la fois l’intelligibilité, la définition et la clarté dans la zone d’audition tout en évitant d’augmenter par trop la réverbération dans le chœur, ce qui aurait pu déstabiliser les artistes habitués à travailler dans cet espace acoustique particulier depuis le début des répétitions.

Les 2 colonnes du CURV500® ont donc été installées légèrement croisées derrière les deux premiers piliers de la nef avec pour mission de couvrir les 10 rangs jusqu’au narthex. La directivité verticale serrée, idéale pour ce type de parterre, nous a permis d’avoir une couverture homogène sur tout l’auditoire. Seule une petite atténuation du bas médium a du être mise en œuvre pour limiter l’ampleur que prenait ce registre exagérément favorisé par l’acoustique du lieu.
Les artistes lyriques ont habituellement beaucoup de mal à accepter d’être sonorisés, avançant avec raison que leur prestation s’en retrouverait forcément dénaturée. L’apport très bénéfique sur l’intelligibilité et le rendu naturel du système que notre soprane a pu percevoir lors des essais sur les voix de ses partenaires ont suffit pour la convaincre d’accepter le très discret DPA omni que nous lui proposions.

CONCLUSION

Testé dans des conditions acoustiques très variées, le CURV500® power Set s’est à chaque fois révélé très performant. Ce couteau suisse est à même de satisfaire des applications allant du renfort sonore pour de la musique classique aux petits concerts pop rock, en passant par l’événementiel ou la conférence. Fidèle et puissant en dépit de sa petite taille, il permet de sonoriser toutes sortes de lieux pour des parterres d’auditoire pouvant aller jusqu’à 200 personnes.
Proposé à un prix très accessible, il est également susceptible d’intéresser musiciens et DJ qui, en dehors des belles qualités sonores qu’il démontre, apprécieront tout autant sa compacité, sa légèreté et sa facilité de mise en œuvre. Concernant la dernière octave, les puristes regretteront certainement de ne pas avoir affaire à un « vrai système ligne source ». Il n’empêche, en dehors de cet ultime registre, le CURV500® est certainement, pour sa catégorie de produits, l’un des systèmes les plus aboutis et l’un des plus agréables à entendre qu’il m’ait été donné à ce jour de tester.
Prix de la configuration Curv 500 PS (Power Set) : 1899 € TTC

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Nouveautés PL+S 2016

Beyerdynamic TG D71c et TG MM1w

Beyer PLS16

Beyerdynamic présentait deux nouveautés en captation lors du Prolight +Sound, le TG MM1w, micro de mesure qui s’adapte aux émetteurs main du système sans fil numérique à faible latence TG1000 et le TG D71c, micro de surface qui s’adresse plus particulièrement à la prise de son d’instruments à percussion et qui accepte des niveaux de 148 dB SPL.

Beyerdynamic TG MM1w

Beyerdynamic TG MM1w

Avec la nouvelle capsule de mesure TG MM1w (w pour wireless), le système sans fil numérique TG1000 de Beyerdynamic étend son domaine d’exploitation à la mesure in situ en live sans être obligé de déployer de grandes longueurs de câble.
Il sera apprécié pour caler les systèmes de diffusion de théatre, en concert live ou en festivals.
Avec la réponse en fréquence plate et étendue du TG 1000, le TG MM1w se comporte exactement comme le modèle filaire MM1. Chaque micro est fourni avec sa courbe de réponse en fréquence à 0°.

Quelques caractéristiques :

  • Transducteur : condensateur (back electret) travaillant en pression
  • Directivité : omnidirectionnel
  • Réponse en fréquence : 20 Hz-20 kHz
  • Sensibilté (circuit ouvert) : 15 mV/Pa (-36,5 dBV) +/-1 dB
  • Bruit propre : 27 dB(A), Niveau max : 120 dB SPL
  • Diamètre : tête 9 mm et châssis 36 mm
  • Longueur : 94 mm et Masse : 94 g
Beyerdynamic TG D71c

Beyerdynamic TG D71c

Le micro de surface TG D71c convient particulièrement à la prise de son de grosse caisse dans laquelle il peut se placer sans matériel additionnel grâce à sa semelle en caoutchouc antidérapant.
Mais il sera apprécié également pour la prise de son d’instruments basse fréquence tels que cajon, piano où son design compact et sa directivité semi-cardioÏde assurent un placement aisé du micro et un grand gain avant accrochage.
Sa bonne réponse impulsionnelle, son temps d’attaque très bas et son niveau de pression max de 148 dB SPL, le destine aux instruments à percussion au sens large. Pour une installation permanente sur une surface, le micro est doté de deux trous sous la semelle.
Son préampli incorporé se satisfait d’une alimentation fantôme allant de 11 à 52 V avec un témoin LED rouge de fonctionnement.

Quelques caractéristiques :

  • Transducteur : condensateur (back electret) à gradient de pression
  • Directivité : semi-cardioïde
  • Réponse en fréquence : 25 Hz – 20 kHz
  • Sensibilité (circuit ouvert) : 1,5 mV/Pa
  • Impédance de sortie : < 200 Ω
  • Rapport signal/bruit : 63 dB(A)
  • Alimentation fantôme : de 11 à 52 V, consommation < 3,2 mA
  • Dimensions (sans le connecteur, LxWxH) : 90 x 86 x 27 mm
  • Masse : 424 g

D’autres informations sur les sites d’Audiopole et de Beyerdynamic

Nouveauté PL+S 2016

Meyer Sound MJF-208, un retour de scène compact

Après les MJF212A et MJF-210, Meyer Sound vient d’introduire à Prolight + Sound, le MJF-208, un moniteur de scène bas profil compact amplifié composé de deux transducteurs de 8 pouces à longue excursion en bass reflex et d’un moteur à diaphragme de 3 pouces monté sur un pavillon à directivité constante. Tous les trois sont amplifiés par un ampli classe D à trois canaux.
Ce moniteur compact (474 L x 322 H x 472 P mm) conviendra aux petites scènes où l’espace est compté.

Le MJF-208 est corrigé en phase dans sa bande de fréquence de travail (55 Hz à 18 kHz) de façon à assurer que les voix et les instruments soient fidèlement reproduits avec un faible taux de distorsion.
Sa réponse plate en fréquence et en phase garantit une excellente réponse impulsionnelle et un grand gain avant accrochage.
Ses deux transducteurs de huit pouces à longue excursion montés côte à côte contribuent au bon contrôle de la dispersion conjointement au pavillon d’aigu de 70° (H) par 50° (V).
Cela permet de bouger à gauche et à droite en restant dans la couverture horizontale.

Le MJF-208 vu sur le stand Meyer à PL+S

Le MJF-208 vu sur le stand Meyer à PL+S

En option, le module de distribution MDM-832 assure le routage de la tension d’alimentation secteur, du bus de contrôle RMS (Remote Monitoring System) optionnel et de l’audio en symétrique. A cet effet, si le contrôle RMS est retenu, les entrées s’effectuent sur XLR 5 broches dont deux sont réservées au bus sur paire torsadée.

Quelques caractéristiques :

  • Plage de fréquence de fonctionnement : 55 Hz-18 kHz
  • Réponse en phase : 200 Hz à 16 kHz pour +/- 45°
  • Couverture : 70° Horizontale X 50° Verticale
  • Amplification : Classe D 3 canaux
  • Tension secteur : 100 V à 240 V AC 50-60 Hz
  • Connecteurs : secteur PowerCON 20 avec renvoi, audio XLR 3b ou 5b femelle avec renvoi mâle
  • Masse : 20,4 kg

D’autres information sur le site www.bestaudio.fr et/ou Meyer Sound

Nouveauté PL+S 2016

NEXO DTD Controller et amplificateurs DTDAMP

Destinés à la série ID, aux enceintes PS et aux subs LS, le contrôleur DTD et les amplificateurs classe D DTDAMP sont complémentaires et offrent le même faible encombrement d’un rack 19’’ 1U. Ils viennent épauler la gamme NXAMP là où une forte puissance n’est pas nécessaire et où l’espace est compté, principalement en installation.

Le processeur DTD

Il peut être utilisé avec n’importe quel amplificateur et dispose d’entrées de contrôle des amplificateurs connectés (jusqu’à +50 dBu soit 250 V) pour la protection des enceintes. Issu de la technologie utilisée sur les NXAMP, le processeur DTD existe en deux versions DTD-T (Touring) et DTD-I (Install) différenciées par les connecteurs, Phoenix eurobloc en face arrière pour la version Install et XLR et Speakon en face avant pour la version touring, ce qui évite un boîtier de patch.

NEXO PL+S 16

Le DTD offre plusieurs types d’entrées stéréo : analogiques symétriques, AES (jusqu’à 96kHz, 24 bits), USB (16 bits, 48 kHz) et Dante en option.
Coté traitement de signal, il intègre des filtres de raccordement (crossover), un EQ paramétrique à huit bandes par canal, l’alignement temporel des enceintes, un limiteur par sortie, G, D et sub, la protection des enceintes selon les presets entrés en contrôlant la tension issue de chaque canal d’amplification.
Il peut se gérer par les potentiomètres et l’écran OLED de face avant, ou pour entrer des paramètres avancés via USB (miniport) et le logiciel de contrôle à distance.
Le logiciel de gestion (firmware) peut être actualisé par le port USB de contrôle.
Ce contrôleur met en oeuvre des convertisseurs A/N et N/A en 24 bits/96 kHz et un traitement de signal sur 64 bits qui lui confèrent une dynamique de 112 dB (A) et un taux de distorsion inférieur à 0,001 % sur les sorties Main. En position « flat » sans filtrage inséré, la latence avoisine 1 ms.

Les amplificateurs 4 canaux classe D : DTDAMP

Les amplificateurs 4 canaux classe D DTDAMP sont proposés en deux versions de puissance. 4 x 1300 W sous 4 ohms ou 4 x 700 W sous 4 ohms avec un gain nominal de 32 dB et une sensibilité de respectivement 8 dBu et 5 dBu. Ils peuvent être utilisés en pont et la puissance max devient 2 x 2600 W sous 8 ohms pour l’un et 2 x 1400 W sous 8 ohms pour l’autre.

NEXO DTDt+DTDAMP

Le contrôleur DTD-T au dessus et l’ampli DTDAMP4x1,3 (kW) n’occupent qu’un rack 19 » 2U.

Pesant 7,5 kg, cela donne avec un contrôleur DTD placé dans un rack 2 U, un poids de moins de 10 kg pour la solution complète (voir photo). Ils sont protégés envers les sous et surtensions secteur, surtensions de sortie, court-circuit et une tension continue en sortie.
Leur système de refroidissement forcé à vitesse variable aspire l’air en face avant et restitue l’air chaud en face arrière, ce qui est compatible avec les contrôleurs amplifiés NXAMP avec lesquels ils pourront partager une même baie en installation.
Côté caractéristiques techniques, ils affichent une dynamique supérieure à 110 dB(A) et un taux de distorsion + bruit typique sur toute la bande de fréquences (20 Hz à 20 kHz) de 0,01 %.

D’autres informations sur le site Nexo