Ben l’Oncle Soul avec Pierre Martinez et le Spiider Robe

Pour la tournée Under My Skin du Soulman français, 14 Spiider du parc de FA Musique ont été alignés à contre par l’éclairagiste Pierre Martinez, dans un kit simple complété seulement par des découpes traditionnelles à la face et un vidéoprojecteur. Le rendu puissant marque un contraste entre les moyens mis en œuvre et le résultat obtenu.

Un grand écran en fond de scène reçoit le flux d’un vidéoprojecteur pendant que 2 lignes de 7 Spiider à contre, une en accroche et une au sol, constituent les seuls automatiques du kit, épaulés par des découpes traditionnelles à la face et en latéral. Et pourtant le résultat est puissant avec des effets variés tout au long du spectacle.
Le Spiider prouve ici clairement qu’il est aussi puissant que polyvalent. Parfois utilisé en Wash, parfois en Beam, parfois en Spot ou en effet flower grâce à sa led centrale, le produit est seul à animer la scène de Ben l’Oncle Soul qui tire des titres du répertoire de Franck Sinatra.

La vidéo s’avère être un bon support qui se marie à merveille avec les Spiider. Pierre utilise parfois des médias filmés pour créer des atmosphères Jazzy, lyriques ou disco, parfois des sources graphiques qui se confondent avec la lumière.

C’est d’ailleurs ce premier critère qui a amené Pierre à s’intéresser au Spiider : « Dès que j’ai vu qu’il acceptait le protocole Kling Net, j’ai compris qu’il pourrait me permettre de lier la vidéo et la lumière en pixel mapping via les 19 sources du projecteur.
Pierre gère ainsi les média depuis un Arkaos et tous les Spiider reliés en Ethernet peuvent alors restituer à la vidéo. L’effet s’exprime à merveille quand sur l’un des derniers titres, l’éclosion de fleurs atteint les Spiider qui déploient alors au lointain. »

Lors du premier design testé en résidence au théâtre de Sénart, les Spiider du bas étaient à mi-hauteur, cachant partiellement l’écran mais permettant davantage aux Spiider de s’intégrer à la vidéo. « Lors de cette première résidence, nous n’avions pas encore les médias définitifs, poursuit Pierre.
Quand Ben a fait produire les médias, il voulait éviter un pont devant l’écran. Nous avons fait plusieurs essais lors d’une seconde résidence à Nice et au final on s’est rendu compte que ça marchait bien avec la ligne au sol. » La lumière s’est alors émancipée de la vidéo. Malgré ce grand écran qui occupe tout le fond de scène, la vidéo n’est pas trop présente et les Spiider équilibrent le set.

Ne vous fiez pas à sa petite taille et son poids de 13 kg, qui permettent à Pierre de monter lui-même le set. Le projecteur surprend par sa puissance, notamment sur le fameux « New York, New York  » où leur faisceau Beam fait plisser les yeux, dans un Olympia d’Arcachon devant un public pourtant bien réveillé.
Pierre sourit et ajoute : « Oui il envoie ! Au final j’aurai aimé un VP de 20K car ici avec le 12K, je suis obligé de brider un peu les Spiider pour qu’ils n’écrasent pas trop l’image. »

Le Spiider qui est l’un des derniers succès de Robe avec des centaines de pièces vendues en 2017 réussit donc à occuper la scène. Pierre, qui partait prendre la suite de la tournée française de Véronic Dicaire, avec un design signé par une équipe canadienne, montre ici comment il est parfois possible d’obtenir de superbes résultats avec peu de machines.

D’autres information sur le site Robe Lighting

Crédits - Texte : Robe Lighting France - Photos © Jonathan Grimaux

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