Le futur de High-End: SolaSpot 3000, SolaFrame 1000 et TurboRay

Malgré son absence malencontreuse lors des JTSE, les 1 000 W et 37 000 lumens du SolaSpot 3000 ne cessent de faire le buzz, au même titre que le SolaFrame 3000, choisi sans hésitation par l’Opéra Bastille pour être installé en fixe, comme vous l’avez appris dans ce précédent article.

SolaSpot 3000

Ce monstre de lumière possède le plus grand choix d’effets disponibles dans la gamme High End, avec pas moins de 47 canaux DMX dédiés, contrôlés en DMX, ArtNet ou sACN.
Sur des bases identiques au SolaFrame 3000, le SolaSpot 3000 perd le module couteaux et obtient un total de 21 gobos sur 3 roues, entre perspectives volumétriques, verres texturés et images d’habillage.

Deux roues d’animation, un disque métallique très graphique et la deuxième en verre martelé sont associées à deux prismes de 3 et 8 facettes, un iris à 16 lames et deux frosts judicieux pour multiplier les possibilités de la machine.
La source led de 1 000 W est calibrée à 7000 K pour la version « Ultra-Bright », avec un IRC natif de 70, TLCI à 47, montant à 85 avec l’ajout du filtre TM30 présent sur la roue de couleur.

Le modèle « High Fidelity » est beaucoup plus précis avec un IRC de 96 et un TLCI de 94 à 6000K. Son flux est annoncé à 25 000 lumens. Dans les deux cas de figure, la source led est parfaitement ajustée pour obtenir un faisceau des plus homogènes, et maintenue à température grâce à sa compensation thermique.

Son zoom présente une large envergure de 7° à 55°, voir 60° avec le frost Heavy en complément. Une trichromie soustractive CMY + CTO et 6 couleurs fixes complètent le SolaSpot 3000 qui en impose dans tous les sens du terme avec ses 46,7 kg et ses 82 centimètres une fois dressé.

SolaFrame 1000

Pour compléter sa gamme de projecteurs à découpe asservis, High End viendra bientôt intercaler entre le SolaFrame 2000 et le SolaFrame 750 son petit dernier, le SolaFrame 1000. Celui-ci assurera quasiment la moitié du flux d’un Sola 3000 avec 19 000 lumens dans sa version Ultra-bright, pour un « simple » module de 480 W de leds.

Son rapport poids/performances le rend particulièrement attrayant en machine de proximité, avec son large zoom 12°-48°, sa trichromie CMY et CTO, ses roues de couleurs et gobos, son prisme, son frost, sa roue d’animation et sa cassette de couteaux. Après une présentation au LDI en fin d’année dernière il sera sur le sol européen pour le Prolight + Sound.

TurboRay

Le mystère autour de ce projecteur insolite faisait vibrer le public de Las Vegas au dernier salon du LDI. Sorte de croisement entre un VL5 d’époque et un Beam géant, ce projecteur aborde une lentille gigantesque au feuillage en lamelles mobiles, capable de générer de puissants faisceaux multicolores nativement. Prévu dès le printemps 2019, l’épais secret entourant le TurboRay sera bientôt dissipé.

Pour vous faire patienter, vous pouvez suivre cette courte vidéo ou il est présentée par Malori Carr, spécialiste produits High End.


Plus d’infos sur le site de son distributeur ETC France et sur le site High End

 

Crédits -

Texte : Tristan Szylobryt

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