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GROUPE NOVELTY-MAGNUM-DUSHOW DEVIENT LE GROUPE NOVELTY

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Le Groupe Novelty (anciennement Groupe Novelty-Magnum-Dushow), leader européen des solutions techniques pour l’événementiel et le spectacle vivant, adopte une nouvelle identité visuelle marquée par un changement de nom.

Désormais regroupées sous l’appellation unique « Groupe Novelty », les sociétés du Groupe avancent ensemble vers une ambition renforcée sur les marchés français et internationaux. Cette évolution s’accompagne d’un nouveau logo, reflétant une approche cohérente et résolument tournée vers l’avenir.

Jacques de la Guillonière, fondateur et président du groupe Novelty.

« Ce nouveau positionnement ouvre une nouvelle ère d’expansion », déclare Jacques de La Guillonnière, Président fondateur. « Forts de plus de 40 ans d’expertise et une présence solide en France comme à l’étranger, avec des centaines de milliers d’événements à notre actif, nous sommes fiers de rassembler nos savoir-faire sous une seule bannière pour offrir une expérience inégalée à un public élargi. »

Jacques de La Guillonnière explique les avantages que la dimension internationale du Groupe et les expertises individuelles de ses marques apportent aux clients : « Avec 15 marques spécialisées sous un même toit, le Groupe Novelty se distingue par son approche à 360° qui lui permet de gérer tous les aspects techniques d’un événement ou d’un projet d’installation fixe.

Cette approche intégrée fait la réussite de près de 15 000 projets annuels avec l’aide de plus de 3 500 intermittents par mois, et valide la réputation du Groupe Novelty en tant que partenaire de confiance. » Avec une présence dans 20 bureaux avec entrepôts en France et 12 à l’international, le Groupe couvre des marchés clés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.


L’ensemble de l’équipe de Tournée de Soprano au Matmut de Bordeaux.

Chaque année, les 15 sociétés du Groupe produisent un chiffre d’affaires annuel de plus de 400 millions d’euros, dont près de 10 % sont investis dans nouveaux équipements pour rester à la pointe de l’innovation technologique. Ce choix stratégique vise à garantir un service de qualité optimale à ses clients, en s’appuyant sur un parc matériel unique en Europe.

Le Groupe réunit au total une quinzaine de sociétés, chacune ayant ses spécialités et son expertise : Novelty, Magnum, Dushow, Alabama (vidéo/LED/VR studio), BBS Backline (backline), Best Audio & Lighting (distribution), C17 SFX (effets spéciaux), De Préférence (ingénierie sonore), NOMAD (matériel d’occasion), On Stage (scène), Potar (spécialiste du live), Seven (rigging) et Teamagine (bureau d’étude et R&D).


Les chaussures Louboutin à la Piscine Molitor pour la Fashion Weeek de Paris 2024 avec David LaChapelle.

Quant à l’avenir, Jacques de La Guillonnière s’enthousiasme des possibilités offertes par cette nouvelle identité « Le nom « Groupe Novelty » incarne à la fois nos ambitions internationales et nos valeurs en tant qu’entreprise : l’excellence, l’innovation et la‘French touch’. »
Il conclut : « Ce repositionnement et ce nouvel élan international ont notamment été motivés par les besoins croissants de nos clients en dehors de l’hexagone. Nous sommes fiers de les accompagner, et impatients de continuer à démontrer notre savoir-faire ».

D’autres informations sur le site Groupe Novelty

 

La Série L au Musis Hall d’Arnheim

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Musis Arnhem, l’une des salles de concert les plus anciennes et les plus prestigieuses des Pays-Bas, vient d’achever une rénovation audio majeure pour répondre aux besoins croissants de sa programmation très variée.
La salle, qui accueille chaque année plus de 100 concerts de différents genres, a installé un système L-Acoustics de la série L dans le Parkzaal, marquant ainsi un bond en avant dans ses capacités de sonorisation.


Fairlight, intégrateur certifié de L-Acoustics, a dirigé la conception et la mise en œuvre du nouveau système. Le projet présentait des défis uniques, notamment la nécessité de prendre en compte la diversité des événements organisés au Parkzaal et son mur arrière en verre de 16 mètres sur 11.

Le système de sonorisation pro et recherché par les pros dépasse les attentes

Rene van der Linden de Fairlight commente : « L-Acoustics, avec sa réputation de qualité sonore et sa présence fréquente sur les riders était le choix évident pour Musis Arnhem, qui accueille principalement des productions en tournée. Lorsque nous avons fait la démonstration de la série L dans le Parkzaal, il est rapidement devenu évident qu’il ne répondait pas seulement à toutes leurs exigences sonores, mais qu’il les dépassait. C’est le système que l’industrie demande et attend ».


Un aperçu du nouveau système L2 et des subs et in-fills prêts à entrer et sortir de la scène sur des roulettes.

Devenir le système résidant du Parkzaal, d’une capacité de 2 000 personnes, exigeait un produit polyvalent capable de fournir une qualité exceptionnelle pour tous les types de spectacles, du classique au contemporain.
Les principaux défis consistaient à atteindre des niveaux de pression élevés et uniformes pour toutes les positions d’écoute, tout en maintenant un plancher de bruit bas pour les concerts classiques et les événements d’entreprise.

Le système devait s’adapter à l’acoustique modulaire de la salle, notamment aux murs en chêne réfléchissants et aux 400 panneaux absorbants, tout en minimisant l’impact visuel dans ce lieu à l’architecture remarquable. En outre, l’équipe a dû tenir compte de l’environnement acoustique complexe créé par la configuration des balcons.


Une solution audio unique pour des défis audio qui le sont autant

Le système à jardin. Non visibles, quatre 5XT comblent l’espace déjà couvert par les in-fills A10i pour les tout premiers rangs.

Le projet présentait des défis uniques, notamment la nécessité de tenir compte du mur de verre de la Parkzaal donnant sur le parc Musis. Des enceintes compactes étaient nécessaires pour minimiser l’impact visuel dans ce lieu à l’architecture remarquable.

L’équipe a utilisé le logiciel Soundvision de L-Acoustics pour relever ces défis au cours du processus de conception. Cet outil puissant leur a permis de tester et d’affiner virtuellement diverses configurations, garantissant une couverture et des performances optimales avant le début de l’intégration.

Le système comprend un système principal composé d’un L2 et d’un L2D par côté, complété par huit subwoofers KS21, 4 par côté en configuration cardioïde, pour le renforcement des basses fréquences. Quatre A10i Wide servent d’in-fills, et quatre 5XT assurent le débouchage des premiers rangs.

Le système est contrôlé et alimenté par quatre LA7.16i et deux LA12X et LA2Xi, le traitement étant assuré par le processeur P1 et la mise en réseau par des commutateurs Milan-AVB LS10.

Série L : design compact et remarquable rendu sonore

Toujours le système L2 à jardin. Si vous regardez attentivement, les Panflex de gauche sont réglés à 90° sur L2 et L2D sauf pour les deux derniers qui sont fixes car la dispersion est réglée pour augmenter de 110 à 140°. Grâce à cela, les murs latéraux génèrent moins de réflexions.

La série L, dernière innovation de L-Acoustics en matière de systèmes de sonorisation de concerts, s’est avérée être la solution parfaite pour répondre aux exigences de Musis Arnhem.

Sa conception compacte et ses capacités sonores ont permis une meilleure couverture dans un format réduit, préservant ainsi l’esthétique du lieu tout en offrant une parfaite qualité sonore.

Les réactions de l’équipe et du public ont été extrêmement positives depuis la mise en place du système. Nombreux sont ceux qui ont noté l’amélioration de la clarté et de la cohérence du son dans l’ensemble de la salle, quelle que soit la position des sièges.
La capacité de L2 à s’adapter aux différents environnements acoustiques du Parkzaal a été particulièrement appréciée, garantissant une expérience d’écoute optimale pour chaque type de spectacle.


Un système son moderne et à l’épreuve du temps

Alors que Musis Arnhem continue d’accueillir des spectacles de classe mondiale et de servir de pierre angulaire culturelle aux Pays-Bas, le nouveau système de L-Acoustics L Series est prêt pour les années à venir, consolidant ainsi la réputation du lieu comme l’une des meilleures salles de concert du pays.

Pour plus d’infos sur L2

 

Concept K choisit le iFORTE LTX Robe pour la WorldSkills Lyon 2024

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La WorldSkills Lyon 2024, s’est déroulée à la LDLC Arena à Lyon pour sa 47e édition. Ce concours rassemble des jeunes professionnels du monde entier qui exercent divers métiers techniques et artisanaux, mettant en avant leurs compétences dans des domaines variés.


Au total, près de 80 pays ont participé à cette compétition réunissant des jeunes de moins de 23 ans. Ils se sont affrontés dans plus de 60 métiers, allant des technologies de l’information à la construction, en passant par les arts graphiques, l’industrie, les services et l’agriculture.
Cet événement international s’est terminé par une cérémonie de clôture de très haut niveau, le 15 septembre 2024 à l’OL Vallée, rassemblant des milliers de personnes autour de 7 scènes distinctes disposées à 360°, et près de 2000 participants au centre sur la pelouse.
Au programme : remise des médailles, animations et performances artistiques au cœur du Groupama Stadium. C’est l’agence de création Lumière Concept K qui a signé la scénographie de cette cérémonie.


« Pour cette scénographie à 360°, tout a été pensé pour que le spectacle fonctionne sous tous les angles. Nous avons réfléchi à un light design à 360°, où la face d’un côté fait le contre de l’autre. » précise Frédéric « Aldo » Fayard (de Concept K).
Les équipes de Concept K ont choisi d’intégrer plus de 70 projecteurs WashBeam à LED longue portée et IP65 iFORTE LTX et 150 MegaPointe dans leur kit lumière, fournis par le Groupe Novelty-Magnum-Dushow.

Frédéric « Aldo » Fayard : « Après plusieurs essais, Le iFORTE LTX était la référence évidente pour sa puissance, sa qualité lumineuse et l’amplitude de son zoom. En réalité, le résultat a dépassé nos espérances ! Le MegaPointe est une valeur sûre, le compromis parfait entre Beam, Spot et Wash, et nous avions besoin d’une grande quantité de sources identiques. »

Tous accrochés sur 6 ponts entourant le site, les iFORTE LTX ont été complétés par les MegaPointe disposés à la fois dans les tribunes « hautes » à 360° et au sol, autour du terrain de football.
L’agence de création Lumière Concept K a assuré la direction du spectacle, conception artistique création des décors, la gestion de scène, la conception et la programmation lumière et laser. Elle a collaboré avec la production partenaire, La Franco European Image, pour la direction technique de l’événement, la captation, le mixage et la diffusion sonore.

L’Équipe de France a décroché cette année la troisième place de la compétition derrière la Chine et la Corée qui ont remporté respectivement la 1re et 2e place. Ce spectacle d’une durée de 4 heures, divisé en 10 séquences distinctes a été filmé par 21 caméras et retransmis dans le monde entier.

« Cette cérémonie était un énorme défi, amplifié par le peu de temps que nous avions pour tout mettre en place quelques jours seulement avant le show… Nous avons pu le réaliser grâce à un travail d’équipe interne et externe extraordinaire !
Nous souhaitons remercier toutes les équipes de Free-Lance, de sous-traitants, de bénévoles et d’intervenants, notre client français et international, et bien entendu notre production partenaire La Franco European Image. » conclut Frédéric « Aldo » Fayard.



Production : La Franco European Image

Creative Production & Set Design : Concept K

Equipe Concept K :
Show Director : Aldo (Frédéric Fayard)
Broadcast Director : Philippe Letourneur
Show Caller : Laurence Pelissier
Set Designer : Simon Fouillet
Director of Photography & Lighting Design : Theo Broche Cannone
Lighting Programmers & Assistants : Paul Biencourt & Paul Simon
Laser Designers & Programmers : Tanguy Kopczynski & Theo Frick
Production Technical Director : Antoine D’Halluin
Production Deputy Technical Director : François Catteau
Network R&D : Kelian Sevree & Martin Muraccioli
Project Manager : Stephane Courtillot
Project Coordinator (Shanghai Crew) : Stephane Thiodat (Stod)
Musical Composer : Philippe Villar
Sound Engineer : Antoine Secondino, Jeremie Kokot

Lighting Equipment Provider : Group Novelty-Magnum-Dushow

© Photos : YourWolfAgency



 

Protos Voyager TW, un système de treuil intégré

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Intégré au centre d’un pont standard, le système Protos Voyager TW utilise des poulies qui se fixent sur la structure pour guider les câbles d’acier reliés aux points d’accroche de la salle.

Le système de treuil intégré PROTOS VOYAGER TW (Truss Winch), est un système de levage de pont ou de gril à un seul palan, un exemple d’ingéniosité auquel nous décernons un prix de l’innovation SLU.

Le système TW simple et autonome intègre le treuil directement dans la construction. C’est une solution polyvalente, sécurisée et économique avec des exigences minimales en matière de hauteur de montage.


Intégré dans un châssis standard de section 30 cm/40 cm et de 1/1,3m de long, il se connecte par manchon à une structure SIXTY82 TPM 29S/39S ou équivalent. Les poulies universelles, conçues pour guider les câbles d’acier tout au long d’un pont ou d’une travée de gril peuvent être montées à n’importe quel endroit de la structure.


Présentation vidéo du système


Fabriquée en Hollande, la gamme est constituée d’un système de levage de pont individuel TW et un système de levage de gril TWG.


Les deux modèles TW et TWG sont proposés en plusieurs versions de moteur pour lever un pont ou un gril.

Caractéristiques :

Avec des options de vitesse fixe (5 m/min) et variable (0 8 m/min), les TW et TWG sont gérés par des contrôleurs à 1 ou 4 canaux montés en rack 19” avec une carte de contrôle DMX en option.

Le contrôleur à 4 canaux pour la vitesse fixe peut être relié à un maximum de 24 unités, ce qui donne un total maximum de 96 canaux possibles.


Le contrôleur Protos.

Les treuils à vitesse variable utilisent un contrôleur à un seul canal et peuvent être programmés à l’aide d’un PC ou d’une tablette qui, à son tour, se connecte au treuil à l’aide d’un connecteur RJ45.

La gamme PROTOS VOYAGER offre un système unique de levage particulièrement compact et adapté aux salles de faible hauteur. Un grand nombre d’options permettent d’adapter le système à vos besoins, tout en respectant les normes EN-17206 et CE.

Plus d’infos sur le site Protos

 

Deux jours en immersion chez d&b

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Passer deux jours en Allemagne en immersion chez d&b audiotechnik, cela vous intéresse? Alors suivez le guide. Le programme est copieux et très intéressant avec en préambule un concert au festival jazzopen de Stuttgart pour apprécier les bienfaits de la spatialisation de Soundscape.

Un échange très instructif avec le département du management produit, la visite des unités de fabrication, des présentations sur la vision et le développement durable de la marque, pour terminer par une démonstration évidemment convaincante des avantages de la spatialisation vue par d&b. Prêts ? C’est parti.


Trois lignes de diffusion spatialisée d&b pour toute l’audience de Meute.

d&b est un partenaire de longue date du festival jazzopen qui se tient chaque année dans le centre-ville de Stuttgart. Pour cette édition qui célèbre le 30è anniversaire du festival, un programme de 16 concerts était organisé sur une scène installée en fond de la Schlossplatz et entourée de bâtiments imposants. Autant dire que l’endroit est propice à de nombreuses réflexions et qu’il vaut mieux ne pas trop exciter son environnement naturel.


Le système intègre deux clusters étendus pour la diffusion traditionnelle en gauche / droite.

La scène accueillait un système de diffusion spatialisée Soundscape en accroche au cadre de scène composé de cinq lignes dont deux avec plus d’éléments afin de satisfaire aux besoins du traditionnel gauche/droite. A cela s’ajoutent une ligne de rappel pour les tribunes, un ensemble en charge du front-fill et un sub array, le tout alimenté par le processeur DS100.


Sub array et ligne de front-fill.

Pour commencer, nous assistons au concert de Meute, un marching band moderne, teinté de sonorités et d’arrangements électro dont la particularité est d’avoir un grand nombre de musiciens en mouvement permanent.
Une richesse de timbres et un jeu de scène très dynamique qui prédestinait l’utilisation d’une diffusion spatialisée, comme nous l’explique Dominic Grimm, support application chez d&b.

“C’est un grand avantage d’avoir ici un système Soundscape. Dans un setup stéréo à la maison, vous êtes assis au milieu de vos enceintes et tout est parfait. Dans un festival comme ici, où vous êtes pratiquement sûr de ne jamais être au centre, vous n’entendrez, avec une sonorisation gauche / droite ou stéréo, qu’une image sonore tronquée. C’est le problème. Normalement pour ce type de festival avec une large audience, nous ne faisons pas de la stéréo, mais deux mono.


Dominic Grimm, application support d&b (gauche), Ralf Zuleeg, Directeur de Soundscape Enablement (à droite en gris) et l’équipe technique.

Avec Soundscape, nous pouvons passer à quelque chose d’autre. Tout ce que le spectateur voit sur scène est écoutable et parfaitement localisé, indépendamment de l’endroit où il est placé. Nous pouvons enfin proposer une expérience émotionnelle identique à toute l’audience, en accord avec l’activité artistique sur scène. “

Suivre les déplacements incessants des musiciens dans le mixage objet s’avérerait manuellement impossible. Heureusement un système de tracking est présent. Le public peut ainsi bénéficier d’une image sonore constamment en raccord visuel avec les mouvements des musiciens, (qui n’hésitent pas à aller jouer dans le public) pour une expérience d’écoute créative et confortable.


Avec le tracking, aucun souci pour suivre le déplacement des musiciens habillés en rouge et qu’on distingue dans le public.

“Il en résulte une expérience beaucoup plus puissante que d’habitude. C’est plus émotionnel que technique. Le travail de l’ingénieur du son devient beaucoup plus créatif. Vous pouvez parler à des techniciens du système Soundscape, mais, tant qu’ils ne l’utilisent pas, ils ne peuvent imaginer. S’ils l’écoutent ou le pratiquent, ils ne voudront pas revenir en arrière.”


Le concert de Parov Stelar, en diffusion traditionnelle.

Deux des cinq lignes du système principal étaient configurés en mode gauche / droite pour permettre l’accueil des productions qui ne voudraient pas exploiter la spatialisation. Si le son était bien entendu de qualité, il n’était en revanche pas le même pour tout le monde et il valait mieux se retrouver au centre pour profiter pleinement de l’image sonore.

Il était difficile de sentir une différence d’impact sonore entre les deux concerts, même avec des contenus pourtant très différents. Toutefois, le spatialisé semblait être beaucoup plus précis, sûrement par le fait d’une énergie sonore moins interférente car délivrée par plus de deux lignes. Il en résultait une sensation de volume sonore identique mais avec moins de pression acoustique excitant les bâtiments environnants, et donc beaucoup plus confortable.

Stephan Greiner, COO chez d&b.

Le lendemain matin, nous nous retrouvons dans les quartiers généraux de d&b à Backnang, à quelques kilomètres de Stuttgart. Après avoir été fondée en 1981 par Jürgen Daubert & Rolf Belz dans un simple garage, c’est ici que d&b s’est relocalisé en 1989 avec 20 employés sur une surface de 800 m². Désormais, d&b emploie 1 000 collaboratrices et collaborateurs à travers le monde. L’usine, comme nous le verrons plus loin dans le reportage, s’est agrandie.

Nous sommes accueillis par Stephan Greiner, COO chez d&b. “Nous sommes très fiers de notre évolution. Ici à Backnang, nous développons et nous fabriquons tous nos systèmes. C’est d’ici que tous nos produits partent vers nos clients du monde entier. Partout où vous pouvez imaginer une diffusion de haute qualité, vous pourrez trouver d&b”

Cette forte présence de d&b sur le Touring peut perturber la perception de l’offre produit de la marque. L’installation fixe a cependant toujours été dans l’ADN de d&b. “Nous avons une stratégie claire de développement de notre offre sur nos deux marchés, le Touring et l’installation fixe. L’intégration de la spatialisation dans les systèmes de diffusion d&b concerne bien les des marchés. Le développement du son immersif est évidemment lié aux artistes qui intégreraient la spatialisation et l’immersif dans leur création.

C’est une nouvelle expérience pour eux. Les artistes ont l’imagination pour créer leur propre vision de comment utiliser cette technologie. Ils peuvent accéder aux trois dimensions et produire directement pour ce type de système.” Vous l’avez compris, la diffusion spatialisée est au centre des développements de d&b. Mais son exploitation impose des changements d’habitudes.


Flashback d&b en 1981 avec le Das Alphorn System, le début de la collaboration entre Jürgen Daubert (d) & (b) Rolf Belz.

“L’histoire est toujours la même… Nous écoutons de la musique. Mais nous sommes conditionnés par la stéréo depuis de nombreuses années. L’idée du son spatialisé est de le ramener à son niveau naturel et de fournir une représentation sonore exacte de ce que l’auditeur voit. C’est l’idée de base qui a tout déclenché et c’est toujours sur cela que nous travaillons”

“Le système Soundscape est déjà installé dans de nombreux lieux à travers le monde, mais il paraît encore difficile de parler de standardisation. Le succès du développement des solutions spatialisées semble, pour l’installation dépendre des techniciens, mais aussi des prescripteurs qui devront maîtriser cette technologie pour la proposer. ”

“Entendre c’est croire et c’est le bon moyen de comprendre ce que notre technologie peut apporter. Nos prescripteurs doivent connaître nos capacités pour les prescrire. Nous nous adressons à tous en leur posant la même question : quels sont vos besoins pour votre projet, votre événement, votre concept ? ”

“Soundscape est bien plus qu’un produit. Déjà c’est un ensemble de produits que nous pouvons utiliser dans plein de formats différents, par le biais d’options logicielles qui résolvent des problèmes ou des challenges de sonorisation que les systèmes classiques ne peuvent pas régler, tout en maintenant la qualité sonore indépendamment des conditions. C’est un système, une philosophie, une marque, une solution, un mix de tout ça.”

Parlons stratégie

Sebastian Schubnell, Vice-Président du développement produit.

Après cet échange qui nous éclaire davantage sur les volontés et la philosophie que d&b compte déployer dans les prochains mois, nous retrouvons justement l’équipe de développement produit avec Sebastian Schubnell, Vice-Président du management produit, qui nous en développe la stratégie.

“ Notre stratégie de développement produit est guidée sur cinq axes majeurs que nous allons vous décrire. Ils nous donnent les lignes directrices pour créer nos nouveaux produits. Parmi nos prochaines innovations, l’accent sera mis sur les réseaux audio et le son immersif. ”

1.L’efficacité système “ Il ne s’agit pas seulement de l’efficacité électroacoustique de nos produits pour laquelle nous sommes réputés, mais cela inclut aussi la mécanique complète, ses facultés de déploiement et de transport, les performances générales et l’amélioration ESG par le contrôle de la consommation.”

2.Le meilleur workfllow “ Nos outils logiciels sont la clé pour faciliter le passage du planning au déploiement. Array Calc et R1 sont développés pour produire des prédictions parfaites et optimiser l’exploitation du système de diffusion en réduisant le temps de montage, en permettant le contrôle pendant l’exploitation et en proposant des adaptations en fonction des conditions climatiques et de l’audience.”

3. Plus d’art, moins de bruit “ Cela passe par la maîtrise de la directivité sur toute la bande passante. Le challenge dans les basses fréquences est toujours complexe. Nous exploitons pour cela les technologies cardioïdes. Nous contrôlons aussi l’énergie vers l’audience et nous proposons, avec notre logiciel NoizCalc, un outil unique sur le marché pour prédire l’émergence sonore vers le voisinage.”

4. Les réseaux audio “ C’est un point clef cette année. C’est maintenant le moment de créer un écosystème, la colonne vertébrale de nos installations.”

5. L’Immersif “ C’est une évidence. Nous concentrons tous nos efforts sur les solutions immersives.”


Cette stratégie est appliquée à de nombreux développements logiciels déjà disponibles, dont la technologie Headroom Calc qui, dans le logiciel de prédiction, fournit un résultat très précis du niveau de pression acoustique (SPL) et de la réserve de dynamique ou headroom, limitant ainsi les risques de modifications de dernière minute sur l’événement.


Headroom Calc pour un prédiction plus précise du SPL et du Headroom.

“ Nous avons avec En-Space les fondations pour permettre de dupliquer une acoustique de salle dans une autre. Nous prévoyons de proposer des solutions personnalisables, et ainsi d’offrir un véritable service pour répondre à des besoins particuliers. ”


En-Space, les fondations pour une acoustique personnalisable.
En-Bridge gère l’interopérabilité d’un système Soundscape.

Le logiciel En-Bridge simplifie énormément le workflow de systèmes de diffusion dans des évènements complexes en facilitant l’interopérabilité du système Soundscape avec des systèmes tiers, dont les systèmes de tracking, les consoles et plug-ins et les contrôleurs OSC génériques.

La panoplie logicielle se termine avec En-Snap, produit de la collaboration entre d&b et Gareth Owen Sound. Il améliore les possibilités de contrôle et d’automation du système et permet au créateur de bénéficier d’une interface utilisateur autonome pour contrôler un show basé sur Soundscape, et bien sûr le logiciel de simulation ArrayCalc est de la partie.



Les nouveaux produits hardware sont largement concernés par l’intégration de l’interface réseau MILAN. C’est le cas du DS20 qui est le premier bridge réseau d&b à intégrer le protocole pour permettre d’exploiter un système d&b dans un environnement MILAN.

“ Nous choisissons le réseau MILAN comme colonne vertébrale de nos nouveaux systèmes. Dans un environnement mobile, nous pensons que le réseau MILAN est plus simple à gérer. Il est totalement plug-and-play et sa mise en œuvre nécessite moins de connaissances informatiques. C’est un protocole plus ouvert et indépendant. Malgré tout il y a encore beaucoup de cas où Dante est parfaitement adapté. En donnant ce choix à nos clients, nous sommes prêts pour l’avenir.”

Pour permettre une exploitation optimale du réseau MILAN, d&b et L-Acoustics se sont associés pour développer le logiciel de contrôle MILAN Manager. “ Cela a du sens que nous travaillions avec L-Acoustics pour développer MILAN Manager, l’outil dont toute la profession a besoin. Nous ne cherchons pas à en tirer des bénéfices individuels parce que la finalité de ce contrôleur est de développer des éco-systèmes MILAN ”


MILAN Manager.

MILAN fait donc son apparition dans le hardware d&b. C’est aussi le cas pour le nouveau processeur DS100M qui intègre la connectivité MILAN, complétée par une interface MADI 128 canaux et du wordclock.

DS100M, nouveau processeur du système Soundscape, MILAN, MADI et Dante.

“ Le DS100M est en plus doté d’une nouvelle architecture de traitement interne. Elle permettra dans le futur de proposer une version modulable et évolutive, car comme vous pouvez l’imaginer, le développement de notre système Soundscape entraînera des besoins différents en termes d’entrées et de sorties.”

Il en va de même pour le nouvel amplificateur D90, qui prend la succession du célèbre D80 en service depuis plus de dix ans. Il dispose aussi d’une interface MILAN intégrée et exploite une nouvelle plateforme DSP. A termes, tous les amplificateurs intègreront la compatibilité MILAN.


Le nouvel amplificateur D90, nouveau DSP et MILAN.

“ En 2025, nous nous concentrerons sur le lancement de nouvelles enceintes et de solutions immersives, dans lequel nous mettrons toute notre attention sur l’interface utilisateur, la manipulation, de nouvelles fonctionnalités de logiciel et des capacités de personnalisation. C’est notre programme pour la prochaine année. Ce sera très excitant, je vous le promets. ”


Le groupe d&b étant l’un des leaders mondiaux de son industrie, est directement concerné en matière de développement durable. Toutes ses actions sont contrôlées de manière externe en totale transparence. Pour cela, un département dédié à la durabilité a été créé. Robert Trebus en gère la direction et nous le présente.

Melanie Stegemann, Vice-présidente de la marque et des communications et Robert Trebus, directeur du développement durable du groupe d&b.

“ La durabilité est un processus à long terme, avec un système de gestion qui permet d’améliorer les performances. Il est essentiel de mesurer continuellement les activités et de renforcer les stratégies pour atteindre les objectifs. Ce travail sur la durabilité existe depuis plus de 20 ans. ”

Cette notion de développement durable s’étend naturellement à tous les acteurs qui participent à l’organisation d’événements. La nouvelle norme ISO 20121, utilisée pour la première fois aux Jeux olympiques de Paris 2024, encadre cette démarche.

Elle s’applique à tous types d’événements, indépendamment de leur taille, et incite les organismes à gérer les impacts sociaux, économiques et environnementaux d’un événement de manière responsable. C’est une référence en matière de management responsable de l’activité événementielle. Elle aide les organismes à intégrer de manière transparente les principes de la durabilité dans toutes les facettes de la planification et du déroulement de leurs événements.


d&b SustainSymphony, traquez vos datas pour gérer le développement durable de vos événements. C’est gratuit.

“ Pour faciliter ce travail avec nos collaborateurs et nos clients, nous avons créé un outil logiciel SustainSymphony.
Les données à collecter pour les événements sont particulières et ce logiciel permet de les recueillir de manière spécifique, de faire leur analyse et de vérifier sa stratégie.
Il est gratuit et très facile à utiliser. Il respecte les aspects d’un événement et les catégories qui correspondent à notre industrie. Nous espérons qu’il incitera les entreprises de l’événementiel à intégrer la notion de développement durable dans leur activité. ”


L’assemblage des enceintes.

Les unités de fabrication des enceintes d&b sont installées à Backnang. L’ensemble des transducteurs employés dans les enceintes est testé à l’entrée dans l’usine. Différents gabarits de test sont adaptés à chaque modèle.
Les mesures intègrent pour les woofers le contrôle de l’excursion maximale, et pour l’ensemble une mesure de réponse en fréquence à très faible tolérance. Tout transducteur échouant au test est rejeté des chaines d’assemblage.


Assemblage des transducteurs et contrôle qualité final.

Les cabines à peintures permettent bien entendu des finitions sur mesure pour des couleurs spéciales ou différentes versions, essentiellement pour l’intégration. La vérification des finitions est extrêmement pointue, avec une grande exigence d’uniformité de peinture, car il est hors de question qu’un assemblage d’enceintes révèle des variations visuelles.


Incubation chamber

Et pour terminer notre séjour, nous nous retrouvons dans la salle immersive, appelée ‘incubation chamber’. C’est ici que d&b effectue des essais, des paramétrages, de la formation et prépare le contenu de ses démonstrations immersives. Notez au plafond les éléments acoustiques gonflables. Nous y retrouvons Ralf Zuleeg, Directeur de la mise en œuvre de Soundscape.


La chambre d’incubation Soundscape. Remarquez les diffuseurs gonflables au plafond.

“Avez-vous vu le concert de Meute hier ? Le groupe bouge en permanence. Cela crée des images acoustiques avec des positionnements de musiciens différents. C’est impossible à faire si on est en mono ou en stéréo. C’est possible avec Soundscape.”


Ralf, qui maîtrise vraiment très bien son sujet, nous explique avec des mots simples pourquoi d&b a commencé à travailler sur le son spatialisé officiellement avec Soundscape en 2018, mais officieusement en 2013 dans un club dont il s’occupait.

Ralf Zuleeg, Directeur de la mise en œuvre de Soundscape.

“ C’est la réalité. Nous n’écoutons pas le monde en mono ou en stéréo. Notre monde est fait d’objets audio. Quand nous allons en ville ou à la campagne, nous avons un environnement sonore permanent à 360 degrés et nous savons tout le temps où nous sommes. C’est réaliste.”
Évidemment, quand nous parlons de Soundscape et de d&b, nous pensons immédiatement à une utilisation sur du live. Un autre point qui de ne doit pas être sous-considéré, c’est l’amélioration importante de l’intelligibilité que procure un système spatialisé.
“Imaginez le parlement européen à Strasbourg. Vous êtes dans l’hémicycle : 720 députés, et vous n’avez que 3 enceintes… Quand quelqu’un prend la parole, vous mettez environ 20 secondes pour le localiser et trouver qui est en train de parler. Pendant ce temps, votre cerveau est occupé et ne distingue pas les mots. ”

L’audio spatialisé permet de mieux se faire entendre. Et surtout, c’est moins fatiguant pour l’audience. Des avantages bien entendu très importants dans les applications de conférences, de conventions, de lieux de cultes et plus généralement pour l’installation fixe non musicale. “ Si vous avez un son qui vient d’un endroit et que son origine est ailleurs, le cerveau doit en permanence travailler pour réunir les deux. Avec une diffusion spatialisée et un mixage par objets, 100% de l’audience tournera la tête vers vous immédiatement et pourra comprendre l’intégralité de votre message. ”

Le premier déploiement pour la musique live de Soundscape a été pour la tournée mondiale de Kraftwerk en 2013. Ils étaient séduits par les possibilités créatives que le système offrait. Le système est aussi extrêmement adapté aux comédies musicales et au théâtre (cf. notre reportage sur le Lido 2 Paris en immersif). La localisation parfaite des comédiens et du suivi dans leur déplacements font apprécier davantage ces spectacles à leur audience.

Ralf conclut en rappelant l’importance de la technologie immersive, au-delà de l’audio.

“ Cette année, l’immersion a percé dans tous les arts. L’audio spatial, l’éclairage, la vidéo. Il est désormais partout et Soundscape représente une part importante de ce mouvement.” Ces objets sonores peuvent bien entendu se déplacer. Pour cela des solutions de contrôle existent, comme En-Snap, qui vont permettre de commander le système Soundscape par des logiciels externes comme QLab ou des consoles comme Lawo, SSL, Avid… D’autres solutions existent également pour créer des espaces réverbérés. C’est le cas de En-Space.

“ En plus, le mixage objet dans un système Soundscape est extrêmement simple. L’ingénieur du son va découvrir qu’il n’a plus besoin de compresser ou de corriger fortement pour permettre à l’auditeur d’entendre un mix parfait de toutes les sources sonores. Il n’a aucune raison de craindre de mixer en spatialisé car c’est facile. Encore plus facile qu’en stéréo. Et s’il n’est pas assez brave pour le faire, il ratera quelque chose d’important. Tout ceci, nous le faisons pour les spectateurs.”

Le mot de la fin

La team d&b qui nous a accueillis.

Pour terminer notre immersion au sein de d&b, nous laissons la conclusion à Melanie Stegemann, vice-présidente de la marque et des communications. “ Notre but a toujours été de transformer des expériences live. Nous sommes passés d’un fabricant d’enceintes à un fabricant de technologies audio, et maintenant, avec l’arrivée de Soundscape, nous devenons un fabricant d’expériences multisensorielles.

Le groupe d&b intègre des partenaires qui nous permettent de mieux comprendre ce dont nos clients ont besoin. La prochaine étape est de capturer, de répliquer et de distribuer ces expériences live dans le monde entier. Au-delà d’être présent à un événement, nous pourrions “l’expériencer” à un autre endroit dans le monde. C’est sur quoi notre business unit immersive est en train de travailler… ”

Plus d’infos sur d&b et sur SustainSymphony

 

LES CAMEO ORON H2 DYNAMISENT LE FESTIVAL IRON DRIFT KING

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Chaque année, les 64 meilleurs pilotes de drift (glissades en voiture) se retrouvent à Ferropolis, la « cité de fer », pour se disputer le titre d’Iron Drift King. Au milieu du décor impressionnant du musée industriel de Ferropolis, avec ses gigantesques excavatrices industrielles autrefois utilisées pour l’extraction à ciel ouvert.


Les pilotes professionnels se sont affrontés devant des milliers de spectateurs sur une piste construite sur mesure. Leurs drifts ont été mises en lumière de manière dynamique par le prestataire de services techniques i:TECS Event Production, qui a utilisé pour la première fois les lyres asservies hybrides à source laser phosphore IP65 Cameo Oron H2.


Au total, l’équipe d’i:TECS a déployé 30 lyres Oron H2 sur les toits et les flèches des quatre excavatrices de Ferropolis, afin de mettre en scène de façon spectaculaire les courses dans l’arène en plein air.


«Nous avons considérablement élargi notre design lumière pour l’Iron Drift King par rapport à l’année dernière, en optant pour la première fois pour des têtes automatisées positionnées sur les excavatrices afin de souligner l’atmosphère industrielle unique de Ferropolis et renforcer le dynamisme des courses», explique Robin Ziegler de i:TECS.

« Alliant intensité lumineuse élevée, souplesse de zoom et résistance aux intempéries grâce à sa certification IP65, l’Oron H2 était le projecteur parfait pour cette occasion. »


L’équipe a également apprécié les poignées en forme d’étrier de l’appareil, qui ont grandement facilité leur mise en place quand les accès étaient compliqués.

En 2024, i:TECS a de nouveau été impliqué dans ce projet pour assurer la prestation technique de l’éclairage, du son et de la vidéo en pleine conscience des exigences des organisateurs : « Le design de l’Iron Drift King ne devait pas seulement être fonctionnel.

L’organisateur attache une grande importance à ce que les projecteurs utilisés contribuent à l’atmosphère de Ferropolis et assurent des jeux de lumière impressionnants pendant les moments de pause entre les courses », confirme Robin Ziegler. Les lyres asservies à source laser phosphore proviennaient d’une location sèche assurée par NicLen.


Pour l’éclairage environnemental global et celui des « clipping points » (points centraux sur le circuit), i:TECS a également fait appel à des projecteurs Wash à LED d’extérieur Cameo Zenit W600. Dans ce cas, le module W-DMX intégré s’est avéré particulièrement utile pour un contrôle sans fil des projecteurs.

« Le ZENIT W600 était le choix idéal pour nous, car il est résistant aux intempéries, compact, léger et lumineux, des atouts parfaitement adaptés à une utilisation dans des conditions exigeantes comme celles-ci », explique Robin Ziegler.

Pour plus d’informations sur :
– irondriftking.de
– i-tecs.fr
– cameolight.com
– adamhall.com

 

Robe brille pour l’Opera d’Hedeland

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Les Robe Esprite, Spiider, iSpiider, et iForte LTX ont tous eu un fort impact sur l’éclairage et le décor conçus par Simon Corder pour La fanciulla del West (La fille de l’Ouest) de Puccini à l’Opera d’Hedeland, une histoire se déroulant en pleine ruée vers l’or dans l’ouest des États-Unis du 19e siècle.


L’Opera d’Hedeland qui offre la plus grande scène permanente de plein air du Danemark est un élégant amphithéâtre de 3 000 places sculpté dans le paysage. Une pépite pour les amateurs d’opéra ouverts d’esprit ayant à cœur de pouvoir vivre une expérience extraordinaire dans un site où la programmation évolue chaque année grâce à une série de représentations très spéciales. La beauté de l’ancienne zone d’extraction de gravier, aujourd’hui redevenue un milieu naturel et forestier, imprègne ce lieu situé à environ 20 km du centre de Copenhague.

C’est la troisième fois que Simon conçoit des spectacles ici et il ne cache pas son enthousiasme à avoir été invité à éclairer la saison 2024 en collaboration avec le prestataire lumière basé à Copenhague, ETP. ETP dispose d’un stock important de projecteurs Robe et a régulièrement investi dans la marque au cours des dernières années.


Les luminaires Robe ont toujours été présents dans le kit des trois représentations de l’Opera d’Hedeland, mais cette année l’iForte LTX a fait sa grande apparition et une forte impression avec son caractère super lumineux et son IRC élevé lui permettant de remplacer quatre poursuites classiques 4K à la face. Ils étaient placés à équidistance au sommet des gradins de l’amphithéâtre.


IForte LTX, bardé de fonctions et de technologie.

Simon est basé au Royaume-Uni et il admet que l’idée d’utiliser les iForte LTX pour ces positions à une distance de 75 mètres, lui avait paru un peu risquée au début ! Que ce projecteur LED aussi compact et polyvalent soit capable de fonctionner sur de telles distances paraissait difficile à croire. De plus il était sceptique sur la manière dont ils pourraient se mélanger à la lumière naturelle. En effet le spectacle commence en lumière du jour pour finir dans l’obscurité totale.

Mais, suite à une démonstration au siège de Northampton organisée par Will Blackie de Robe au Royaume-Unis, il a rapidement été rassuré sur le fait que ces projecteurs constituaient une excellente solution. Ils ont même dépassé ses attentes! « Le champ plat est excellent, tout comme l’IRC, et le zoom est également impressionnant », a-t-il déclaré.

Les spectacles d’été de l’Opera d’Hedeland étant étalés sur une période de deux semaines, il est également pratique de pouvoir les laisser sur les tours verticales et à l’extérieur pendant la durée de l’événement, plutôt que de devoir les démonter et les ranger après chaque spectacle. Cet aspect a été apprécié par l’équipe qui a trouvé l’installation moins éprouvante physiquement. « Je l’adore, c’est un appareil fantastique et un système ingénieux », s’enthousiasme Simon.


Les quatre stations RoboSpot étaient situées dans une cabine en coulisses et ont été rapidement prises en main par l’équipe sur place. Cette installation garantissait également leur protection en cas de pluies.
La plupart des paramètres de l’iForte LTX FS étaient contrôlés via la console lumière, de sorte que les opérateurs ont pu se concentrer pleinement sur leur activité de poursuite.
Simon aime concevoir l’éclairage et le décor lorsque c’est possible pour créer des visuels harmonieux, sans parler du plaisir d’envisager les décors joliment éclairés dès le début du processus. !


12 x Robe Esprite ont été installés par 6 sur deux tours d’acier de style industriel mesurant 10 mètres de haut et faisant partie de l’installation technique permanente du site, à gauche et à droite de la scène. Ils étaient complétés par 6 x Robe iSpiider Wash beam de chaque côté en remplacement d’une grappe de PAR.

Ces luminaires, ainsi qu’un autre ensemble de 3 iSpiiders à droite de la scène, étaient focalisés sur l’action, la création d’effets, le Wash des décors et l’éclairage scénique. Autour de l’arène, 12 Robe Spiiders ont été placés dans des boîtes spéciales pour les protéger des intempéries et améliorer l’esthétique.

Simon trouve les Spiiders très utiles. Il explique :  » Ils offrent la luminosité et la clarté des PAR, ainsi que toutes les caractéristiques d’un projecteur à tête automatisé à LED « . Il les trouve « extrêmement polyvalents » et note qu’ils fonctionnent parfaitement avec les Esprites.

Robe Esprite
Robe iSpiider

Son approche de l’éclairage de La fanciulla del West était « presque architecturale » dans la mesure où la forme et l’espace de l’environnement ont fortement influencé l’esthétique du spectacle ainsi que le plan de feu.
Simon aime ce type de projet unique en son genre avec une atmosphère à part, et il était tout à fait disposé à « embrasser l’environnement » de toutes les manières possibles, tout en faisant voyager le public à l’époque de la folie de la ruée vers l’or !

Le principal défi de cette production résidait finalement dans le temps très court réservé à la production de ce spectacle de renommée mondiale associé aux complexités requises pour passer du jour au crépuscule, à l’obscurité et à un éclairage artificiel complet. Un exploit qui relève en quelque sorte du Black Art.


Au cours des six années qui se sont écoulées depuis sa première production de Lucia de Lammermoor à Hedeland en 2018, le kit lumière spécifiant des PAR a évolué vers des têtes automatisées à Led. « On peut faire tellement plus avec le même espace d’accrochage, moins d’appareils et d’électricité ! » plaisante Simon. Simon a travaillé en étroite collaboration avec Henrik Christensen et Jens Damsager Hansen, qu’il qualifie de « brillants et excellents équipiers ».

La fanciulla del West a été mise en scène par Rodula Gaitanou, les costumes réalisés par Gøje Rostrop, et la musique jouée par l’Opera d’Hedelands Festivalorkester sous la direction de Carlo Goldstein. La courte saison d’été 2024 a été un énorme succès pour ce chef-d’œuvre rare de Puccini, réputé pour sa musicalité complexe mais tout aussi divertissant que ses « superproductions » telles que Tosca et La bohème.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site robelighting.fr

 

RCF LANCE LE SUB GTS 19G DANS LA GAMME TT+ AUDIO

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RCF annonce l’ouverture de la prise de commandes de GTS 19G, la version « moitié » de GTS 29, le sub standard de TT+ Audio. Annoncé par Alberto Ruozzi, le directeur des ventes de RCF pile il y a un an, il apporte un surplus de flexibilité à la fois avec les têtes GTX 10 pour des systèmes compacts et de praticité avec GTX 12, l’enceinte grand format.
Ce sub introduit en version G pour Ground, va aussi prochainement bénéficier d’accessoires permettant son accroche.


Deux stacks cardioïdes, musclés et dont le « petit » pourrait faire un excellent retour pour des DJ avides de sensations et d’acouphènes.

GTS 19G s’affiche au poids de 48,5 kg avec un volume de charge et des évents conséquents malgré une taille qui reste raisonnable : 53 cm de hauteur, 76 de largeur et 65 de profondeur.

Plutôt qu’un long discours…

Affichant une impédance de 8 ohms, chaque sub est prévu pour être ponté à une seconde unité et pour en alimenter trois autres groupes de deux via ses connecteurs P-COM à huit broches et notamment ceux référencés « next », le tout avec un seul câble partant d’un ampli XPS 16K.

Comme GTS 29, GTS 19G est équipé avec le même transducteur de 19” référencé LN19S400 à aimant néodyme et bobine hyper ventilée de 4” dont l’excursion max atteint ±18 mm. 140 dB SPL sont générés avec les 28 Hz passés à -10 dB.

Gros avantage d’être aussi le fabricant de ses transducteurs, ici un LN19S400, la parfaite adaptation de ce dernier à l’enceinte.

L’ébénisterie enfin est en multiplis de bouleau balte traité contre les intempéries, revêtu par une épaisse couche de polyuréthane et protégé par une grille thermolaquée revêtue sur sa face interne par une mousse acoustiquement transparente.

Pour plus de renseignements sur GTS 19G, cliquez ici afin d’atteindre le site de TT Audio sur lequel, dulcis in fundo, le design laisse espérer la possible arrivée de modèles point source et de wedges forcément à hautes performances.


Bon, on a un peu chargé le contraste…

Rêvons un peu. Un wedge avec les deux 10” et le moteur 4” de GTX10 et un autre en simple ou double 12” et avec le même moteur…

Les Tambora Flash Claypaky parcourent le monde avec Green Day

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Green Day poursuit sa tournée « The Saviors Tour 2024 » avec les projecteurs Claypaky Tambora Flash fournis par Upstaging. Le Tambora Flash est luminaire hybride qui conjugue les fonctions de stroboscope, wash et blinder, spécialement conçu pour être utilisé en montage linéaire.

La tournée mondiale des stades du groupe comprendra plus de 60 dates. Elle a débuté en mai en Espagne et célèbre le 30e anniversaire de l’album « Dookie » et le 20e anniversaire de « American Idiot », le groupe jouant les deux albums dans leur intégralité ainsi que les succès du quatorzième album studio de Green Day, « Saviors ».


Green Day a chargé The Playground, un collectif créatif et une maison de production, de créer la scénographie de la tournée qui comprend trois actes distincts, donnant à chaque album sa propre identité.
« Notre objectif était de créer une trilogie pour ce spectacle avec trois directions artistiques et créatives complètement différentes éléments scéniques, contenu et design, pour exprimer et révéler l’essence de chaque album », explique Corinne Merolla, qui a été la conceptrice de la production de la tournée avec Sooner Routhier, Tommy Horton étant le directeur des éclairages.
« Nous avons conçu une scénographie autour du Tambora Flash et de sa capacité unique à se mouler dans ce qui ressemble à un réseau de lignes audio, explique Sooner Routhier. L’inspiration principale était une combinaison de son et de lumière pour mettre en valeur la présence scénique très énergique du groupe.


En utilisant des enceintes factices et des réseaux d’arcs de Tambora Flashes, nous avons construit un ensemble qui se courbe légèrement vers l’intérieur et vers l’arrière, comme s’il explosait depuis la scène. Cette forme met en valeur les grandes structures gonflables que nous avions créées pour ‘Dookie’ et ‘American Idiot’. »

Du point de vue de la conception lumière, le pupitreur Dane Kick note que « les Tambora Flash ont vraiment contribué à façonner la conception générale. Ils ont un look unique qui leur permet de se marier très bien avec les sub et d’imiter très bien les clusters audio.


Ensuite, en combinaison avec toutes les courbes sur scène, avec les chariots et les énormes structures gonflables qui entrent et sortent du spectacle, ils font vraiment partie d’un ensemble étonnant. »

Mme Routhier a visité Claypaky en août 2023 où elle a découvert le Tambora Flash. « L’équipe de l’usine m’a montré le système de fixation unique qu’elle avait créé. Mon mari Chris et moi avons eu la révélation que ce serait vraiment génial de les utiliser en conjonction avec des enceintes audio et des enceintes factices. Mélangez ces éléments avec du feu et de la pyrotechnie et vous obtenez un ensemble extrêmement dynamique avec une tonne de possibilités créatives. »


Elle souligne que « les flashs Tambora ressemblent à des blinders modernes. Ils combinent la lentille circulaire d’un flash à 4 voies avec la haute intensité d’un stroboscope à LED. Ils sont parfaits pour donner l’impression d’être à l’ancienne tout en vous permettant de donner le signal d’un spectacle d’une manière moderne ».

Les Tambora Flashes sont positionnés comme des “réseaux de lumière” à côté des réseaux de sonorisation tout au long du set, entrecoupés par les combos guitare et montés au-dessus des écrans IMAG.


Ce que Dane Kick préfère dans le Tambora Flash, c’est qu’il « possède deux bandes stroboscopiques blanches : la première bande au-dessus des quatre sources et la seconde en dessous. La plupart des appareils similaires au Tambora n’ont qu’une seule ligne et elle est généralement au centre de l’appareil. Le fait d’avoir deux lignes à des endroits différents permet vraiment à cet appareil de se démarquer. »

« La quantité de Tambora Flash dont nous disposons et leur disposition ont rendu leur programmation très amusante, ajoute Dane. Si l’on considère que le Tambora n’a que quatre cellules RGBWW, la luminosité et la couleur qu’il produit sont vraiment impressionnantes. Cela et les deux bandes blanches ont vraiment contribué à créer de grands moments dans le spectacle. De plus, le projecteur lui-même est assez grand, j’ai été étonné par sa taille. Même de loin, on peut très bien le distinguer et voir tous ses pixels.»


Selon M. Routhier, les retours de la tournée indiquent que « les appareils fonctionnent exceptionnellement bien sur le terrain ! Le soutien que nous avons reçu de Claypaky a été excellent, comme toujours. George Masek, de Claypaky, est extrêmement communicatif avec l’équipe pour s’assurer que nous recevons toujours l’attention dont nous avons besoin. »

D’autres informations sur le site Claypaky et sur le site Dimatec son distributeur en France

 

Le théâtre du Centre Culturel Aragon équipé en NEXO

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Dans la ville d’Oyonnax, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le Centre Culturel Aragon propose de nombreuses manifestations culturelles toute l’année à base de musique, théâtre, danse ou expositions à thème.


David Hochstenbach, de l’équipe du support d’ingénierie de NEXO règle une des P8. Bien visibles les deux lignes de 5 x NEXO GEO M12 par côté avec 3 x MSUB18.

Le centre abrite deux salles de cinéma d’Art et d’Essai, une médiathèque, diverses salles d’expositions et surtout, un théâtre de 600 places pouvant accueillir une grande variété de spectacles en tous genre, concerts et opéras.


Le système côté cour.

Un système de sonorisation polyvalent et performant est essentiel au succès d’un théâtre proposant un programme de spectacles aussi varié, c’est pourquoi l’équipe du Centre Culturel Aragon a opté pour un système line array compact NEXO, conçu et installé par la société Avril Audiovisuel située à Bourg-en-Bresse.

Des clusters de 5 x NEXO GEO M12 par côté avec 3 x MSUB18 assurent une couverture uniforme jusqu’à la dernière rangée des gradins.
Pour avoir une couverture parfaite, deux enceintes NEXO ID24 ultra-compactes sont placées à l’avant de la scène en front-fills, ainsi qu’une paire d’enceintes discrètes NEXO P8.


David Hochstenbach

L’amplification et le traitement du système n’occupent que 8U d’espace sur le rack. Les contrôleurs TD amplifiés NEXO NXAMPMk2 (réseau Dante) disposent de presets linéaires en phase pour chaque modèle d’enceinte NEXO, ce qui facilite la configuration d’un système qui combine différentes gammes NEXO : GEO M, ID Series et P+ Series.

David Hochstenbach, de l’équipe du support d’ingénierie de NEXO, a participé aux réglages et à la mise en service du système, où il a également profité de l’occasion pour former l’équipe technique du théâtre à l’utilisation du logiciel de gestion système NEXO NeMo, pour le contrôle à distance des NXAMPs.


Pour plus d’information sur :

– Avril Audiovisuel
– Le Centre Culturel d’Aragon
– NEXO
– GEO M12

 

MITCH RAUCH REJOINT POWERSOFT EN TANT QUE DIRECTEUR DES VENTES USA

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Powersoft, leader mondial de l’amplification professionnelle à faible consommation d’énergie, a annoncé la nomination de Mitch Rauch au poste de directeur des ventes pour le marché américain. Avec plus de 20 ans d’expérience dans la gestion des canaux de distribution pro-AV, l’expertise de Mitch sera un atout majeur pour la poursuite de la croissance de Powersoft aux États-Unis.

Mitch, qui a travaillé pour Opticis, Vivitek et BenQ, entre autres noms bien connus de l’industrie audiovisuelle, sera basé au siège américain de Powersoft à Flanders, dans le New Jersey. Il s’attachera à stimuler la croissance dans les secteurs verticaux existants tout en explorant de nouvelles opportunités pour les technologies audio haut de gamme brevetées de Powersoft.


« J’ai passé plus de vingt ans à gérer des canaux AV professionnels et je vois un énorme potentiel de croissance avec Powersoft », déclare Mitch. « La réputation de la marque est solide comme le roc et les employés de la société s’engagent à fournir un service de premier ordre à nos revendeurs et aux sites avec lesquels nous travaillons. Ce niveau de dévouement est quelque chose dont je suis ravi de faire partie ».

Mitch a rejoint Powersoft après avoir été impressionné par les éloges que ses plates-formes d’amplificateurs recevaient de la part des intégrateurs et des utilisateurs sur le marché audio américain. » Un de mes amis qui venait de terminer un travail avec Powersoft n’arrêtait pas de vanter les mérites des amplis », explique-t-il.
« Dès le lendemain, j’ai vu une offre d’emploi pour un poste chez eux et j’ai pris cela comme un signe pour saisir l’opportunité. Après avoir discuté avec des collègues de l’industrie, qui m’ont tous dit que Powersoft était la meilleure entreprise du secteur, j’ai su que c’était la bonne décision.

Dans ses nouvelles fonctions, il espère contribuer à étendre la présence de Powersoft aux États-Unis, avec pour objectif de devenir le leader du marché de l’amplification de puissance pour le secteur de l’audio professionnel dans les trois à cinq prochaines années. Le marché américain représente actuellement environ un quart du chiffre d’affaires de Powersoft, un chiffre qui devrait augmenter dans les années à venir.


Tom Knesel, directeur général et directeur de l’exploitation de Powersoft US.

Tom Knesel, directeur général et directeur de l’exploitation de Powersoft US, commente : « Nous sommes ravis d’accueillir Mitch dans la famille Powersoft. Sa grande expérience de l’industrie sera déterminante pour notre croissance future en Amérique du Nord, et nous ne pourrions être plus heureux de l’avoir à nos côtés. »

Mitch Rauch conclut : « Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec l’équipe et nos partenaires de l’industrie pour tirer parti des succès déjà remportés.

Pour en savoir plus sur Powersoft

 

Le triomphe d’Adele in Munich avec Cobra et Domino

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@Alex Waespi

Le spectacle d’Adele à Munich était énorme à tous points de vue. Avec une scène réalisée sur mesure, comprenant une avancée centrale de 84 m, devant un écran LED de 220 m x 19 m (un record !) les concerts à l’Arena de Munich, ont accueilli environ 80 000 spectateurs chaque soir pour 10 dates au mois d’août.

L’équipe créative derrière “Adele in Munich” a passé 10 à 12 mois à travailler sur les différents aspects de cette entreprise massive, dont l’objectif était de rapprocher l’artiste du plus grand nombre possible de ses fans dans le public.
Le concepteur lumière, Cory FitzGerald de Silent House, a choisi 125 Cobra et 85 Domino Profile IP65 Ayrton pour son design impressionnant.


© Stufish

Les Domino Profile ont été placés en hauteur en surplomb de la scène et du public, d’où FitzGerald les a utilisés pour tout, de la lumière scénique à l’éclairage du public, en passant par les effets volumétriques. « Mais c’est la ligne de Dominos au sol qui s’est avérée être le pilier du design, créant un horizon de lumières derrière le groupe et Adele, ainsi que de grands faisceaux et des effets de rupture dans les arrière-plans des caméras, explique-t-il. Les Dominos sont d’excellents projecteurs à grande lentille qui ont non seulement donné des résultats fantastiques, mais qui sont également très esthétiques. »


© Stufish

Les projecteurs laser Cobra étaient disposés le long des avancées centrales et latérales, ainsi que sur la scène B, d’où FitzGerald les a utilisés comme Beams pour créer des motifs graphiques dans le ciel nocturne, ainsi que des textures pour créer des effets de rupture uniques.
« L’un des numéros, Hold On, était particulièrement impressionnant en ce sens qu’il comportait une utilisation unique de faisceaux Cobra à travers la foule, qui se sont ensuite transformés en un réseau géométrique massif dans le ciel, explique FitzGerald. C’était vraiment génial de pouvoir enfin utiliser tout le punch et la polyvalence du Cobra ! »


© Stufish

Ayant déjà utilisé des projecteurs Ayrton, FitzGerald et son équipe ont vu le potentiel du Domino Profile et du Cobra pour un projet de cette taille et de ce prestige : « Nous avions utilisé les Domino pour la résidence d’Adele à Las Vegas et avons décidé de les garder pour Munich en raison de leur polyvalence, précise-t-il. Nous avions déjà essayé les Cobra, mais jamais dans une telle ampleur. Je suis vraiment impressionné par la luminosité et la fiabilité de ces deux projecteurs. »

La majeure partie de l’immense espace de représentation étant en plein air pendant l’été en Allemagne, l’indice de protection IP65 des projecteurs était essentiel. « L’ensemble du kit a été exposé à la météo jour et nuit dans cette production, et nous avons reçu BEAUCOUP de pluie depuis le premier jour de chargement. Les projecteurs ont très bien résisté aux intempéries et les faisceaux étaient magnifiques sous la bruine ! »


© Stufish

Les projecteurs Domino Profile et Cobra pour “Adele in Munich” ont été fournis par la société britannique Neg Earth Lights. « Je tiens à remercier chaleureusement l’équipe de Neg Earth qui a travaillé sans relâche pendant des semaines pour mettre en place ce spectacle, déclare FitzGerald, ainsi que le programmateur Davey Martinez, le directeur de l’éclairage Nick Van Nostrand et le technicien système JJ Contini, qui ont tout mis en œuvre et obtenu un résultat époustouflant !

Plus d’infos sur les sites :

– Axente
– Ayrton
– Silent House
– Adele

 

Alive Group acquiert Mvision

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Mvision, prestataire technique audiovisuel de la région parisienne, rejoint Alive Group pour renforcer la présence du groupe sur la région parisienne dans les métiers de l’audiovisuel. Semblables en termes de valeurs humaines, les deux entreprises pourront capitaliser sur de belles synergies.
Alive Group et Mvision se réjouissent à l’idée de collaborer dès aujourd’hui sur le marché de l’événementiel et de l’audiovisuel. Professionnalisme, innovation, réactivité, accompagnement et engagement sont des valeurs fortes en commun, constituant un socle solide pour une relation durable.


Mvision basé, à Longjumeau (91) propose depuis plus de 20 ans une offre globale de prestations audiovisuelles et studios de tournage pour l’événementiel. L’entreprise s’inscrit parmi les leaders français de la prestation technique audiovisuelle. À l’écoute de ses clients et de leurs attentes, elle accompagne chacun d’entre eux dans la réalisation de projets en vidéo, son, lumière et traduction simultanée. Mvision, c’est une équipe de 50 collaborateurs qui réalise plus de 1700 prestations par an avec un parc matériel de plus de 5 000 références produit.
A l’identique d’Alive Group, Mvision s’engage dans une démarche d’activité éco-responsable en faveur d’un environnement plus durable. Mvision est labélisé Prestadd depuis 2012. Grâce à sa politique RSE et son plan d’actions annuel, Mvision fait de la RSE un axe stratégique et opérationnel de son activité quotidienne. Pour l’ensemble de ses engagements l’entreprise a obtenu la certification ISO 20121.

Depuis 2018, Alive Group s’est solidement développé en France et en Europe en réalisant 8 opérations de croissance externe : acquisition de Art Event et Phiapaline en 2018, rachat d’ARM Lille en 2020, de JMT France en 2021, de Supervision en 2022, Butterfly en 2023 et enfin La Sceno et Aktuel en 2024.


Le rachat de Mvision scelle une 9ème acquisition pour Alive Group en 6 ans et renforce ainsi la place du groupe dans le top 3 des prestataires techniques événementiels français. Cette dernière acquisition porte le chiffre d’affaires du groupe à plus de 100M d’euros pour 2024 et le nombre de collaborateurs à plus de 500 répartis sur 8 agences en France et en Suisse.

Alexis Devillers, Président Directeur Général du groupe Alive indique : « Ravi d’accueillir l’équipe Mvision dans la grande famille Alive. En plus des compétences et ressources, ce sont les valeurs et la culture d’entreprise que nous avons appréciées dans ce rapprochement. L’expertise audiovisuelle vient renforcer l’ensemble des compétences du groupe Alive sur la région parisienne et à travers la France. »

Meziane Lounis déclare : « Après 22 belles années à la tête de Mvision, un plaisir immense à accompagner la croissance de cette entreprise florissante, et à travailler aux côtés d’une équipe de passionnés. Ce rapprochement avec le groupe Alive est une étape de plus qui vient ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de Mvision. Une décision sagement réfléchie et portée d’une volonté de construire l’avenir de l’audiovisuel ensemble en partageant de fortes valeurs communes. Un nouveau challenge et de nouvelles perspectives pour l’équipe Mvision. »

Alive Group et Mvision vous donnent rendez-vous du 12 au 14 novembre sur leurs stands respectifs du salon Heavent Paris.

Et d’autres informations sur le site Alive

 

ETC SolaPix Fan 8 : un éventail de faisceaux et d’effets

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SolaPix Fan 8, dernier né de la gamme High End Systems, avec ses 8 cellules disposées sur un arc de cercle, s’écarte du concept classique de la barre motorisée en produisant un éventail de faisceaux Beams parfaitement distincts qui se fondent en wash grâce à son zoom 4,5°-60°.

Ses 8 sources RGBW de 40 W sont identiques à celle des SolaPix 7 et 19. Leur contour est illuminé par un travail sur l’optique pour créer l’effet halographique. Le contrôle indépendant des sources s’associe au moteur d’effets FleX pour des macros rapides et simples d’accès.


ETC ajoute de nouvelles fonctionnalités comme la rotation du pan infinie pour créer de nouveaux effets dynamiques sur scène. La forme unique en éventail du SolaPix Fan 8 permet de créer des faisceaux rasants nets mais aussi d’élégants washs.


La gamme SolaPix a dès son lancement redéfini les attentes en matière de projecteurs Wash à pixels : le mélange de couleurs RGBW, une température de couleur réglable entre 2 800 et 8 000 K et un zoom de 4,5° à 60°, le tout complété par la technologie de définition des pixels brevetée par ETC : HaloGraphic.



Matt Stoner, chef des Projecteurs Automatiques, explique : « Le Fan 8 étend encore les possibilités de la gamme SolaPix. Que ce soit en tournée ou dans les clubs, nous savons que les professionnels trouveront de nombreuses façons d’utiliser ce projecteur. »

Tania Lesage, Responsable de Marché chez ETC, ajoute : « le SolaPix Fan 8 témoigne de l’engagement d’ETC à développer des solutions d’éclairage de haute qualité pour les professionnels du Live. Comme pour tous nos projecteurs, le SolaPix Fan 8 bénéficie d’une assistance 24h/24, 7j/7, ainsi que d’une garantie de 2 ans pour le projecteur et 5 ans pour la dalle LED. »

Pour plus d’informations sur le site ETC

 

GL events partenaire technique de la majorité des sites des JO et des Para de Paris 2024

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GL events, partenaire officiel des jeux de Paris 2024 est intervenu sur la majorité des sites de compétition. Éric Barrière et Grégory Gvero évoquent la diversité des missions auxquelles les équipes ont répondu avec brio.


Le stade Tour Eiffel accueillait les épreuves de Volleyball de plage pour les JO et le Cécifoot pour les Paralympiques. Il est mis en valeur par 80 x Ayrton Cobra situés derrière les gradins et 30 x Claypaky B-Eye K25. ©Paris 2024

Je retrouve Éric Barrière, responsable grands projets, et Grégory Gvero, directeur technique, au sein de leurs bureaux temporaires près des Invalides (ancien terminal d’Air France et futur musée dédié au sculpteur Giacometti). Tous deux s’occupent de l’installation du matériel d’éclairage et des travaux de rigging, un lot du chantier appelé Broadcast Lighting & Rigging en overlay, c’est-à-dire qui s’ajoute à l’existant.


A gauche Grégory Gvero, directeur technique et à droite Éric Barrière, responsable grands projets chez GL events.

Éric Barrière a démarré son parcours professionnel en tant que road puis, après l’armée, et au fil des projets, il devient technicien, régisseur puis chef de projet. Il intervient à travers le monde et est aujourd’hui responsable grands projets chez GL events Audiovisual and Power en France et à l’international. Il explique « J’interviens très en amont, dès la réponse aux appels d’offres ou lors des premières prises de contact avec le client.

J’ai la chance d’être passé par tous les postes et de parler le même langage que les directeurs techniques. Cela étant dit, aujourd’hui, de plus en plus de formations de gestion pour les grands projets existent à un niveau universitaire et je trouve intéressant d’avoir un mix entre des profils axés sur la réflexion et des gens de terrain. Cela permet d’avoir une approche intéressante sur des projets très normés comme les JO. »

Grégory Gvero a quant à lui commencé en contrat d’intérim à l’atelier et au dépôt il y a 18 ans. Puis et a évolué avec les responsabilités de plus en plus importantes qui lui ont été confiées. Soucieux de se tenir à jour de ses connaissances, il se forme en continu pour compléter son expérience. L’approche de Paris 2024 pour les JO étant basée sur des normes BTP très exigeantes. La vérification de la conformité des installations est une partie du travail de Greg. Éric confie « Elles sont à un niveau bien supérieur à ce à quoi nous avons affaire d’habitude et nous avons beaucoup appris. »


Éric Barrière

Éric Barrière : « Nos missions concernaient Paris hypercentre, avec les sites du Grand Palais, du Grand Palais éphémère, du champ de mars, du Trocadéro, de la Tour Eiffel, des Invalides, des quatre stades de la Concorde et du Stade de France.
Nous avons également travaillé sur les trois espaces sportifs de la porte de Versailles, du château de Versailles, de Clichy sous-bois, de la Courneuve et du stade Pierre Mauroy à Lille.
A plus petite échelle nous avons assuré le rigging et une partie de l’éclairage de plusieurs stades régionaux à Bordeaux, Nice, Marseille, Lyon, Saint-Étienne et Nantes.

SLU : Avez-vous investi ou sous-loué du matériel pour répondre à la demande du comité des JO ?

Éric Barrière : Différentes stratégies ont été appliquées. GL events a effectivement investi pour renforcer son stock. Cela dit, étant donné la taille du projet et les besoins en ponts, moteurs, rigging, projecteurs automatiques, éclairage de télévision et panneaux à Led, nous avons loué du matériel pour éviter à GL events de se retrouver avec un stock gigantesque mais inutilisé à la suite des jeux. L’entreprise a donc sous-traité certaines parties.

SLU : Auprès de quelles entreprises ?

Éric Barrière : Des entreprises locales principalement comme Magnum, Novelty, PRG ou FL Structure. Sur une partie très précise, notre partenaire, Musco lighting, est américain car il y avait la nécessité d’une ingénierie d’éclairage très spécifique. »


GL events est un groupe fondé en 1978 sous le nom Polygone Services. Aujourd’hui le groupe compte plus de cinq mille collaborateurs en France et à l’international. ©Paris 2024.

GL events est un groupe divisé selon trois branches d’activités qui sont le Live, l’Exhibition pour l’activité salons (GL étant propriétaire de plus de 300 salons comme le Sirha ou Global Industrie) et Venues pour les activités évoluant dans des palais des congrès, des parcs d’expositions ou des lieux de réceptions.

En ce qui concerne Éric et Grégory, ils travaillent au sein de GL events Audiovisual And Power, qui s’inscrit lui-même dans le pôle Live. 270 collaborateurs, basés notamment à Lyon et Paris, y travaillent à l’année.

La lumière, le rigging la distribution électrique, et tout ce qui concerne le son, la vidéo, la traduction simultanée et les systèmes de conférence, sont une partie assez importante qui intègre également le réseau et l’IT.

« Aujourd’hui nous travaillons sur des projets variés dont les chiffres d’affaires peuvent aller de 5 000 € jusqu’à des projets énormes comme des COP ou les Jeux olympiques. C’est donc une activité assez vaste. » Explique Éric.


La place de la concorde accueillait quatre stades différents pour les JO. ©Paris 2024

SLU : Quelle a été votre approche de l’éclairage sur les compétitions ?

Éric Barrière : « Nous avions pour objectif de répondre aux normes de l’Olympic Broadcasting Services (OBS), l’association en charge de garantir le respect des exigences télévisuelles des Jeux Olympiques et Paralympique et leur bonne diffusion.

Le parc des épreuves de Skateboard (Place de la Concorde) ©Paris 2024

SLU : Y avait-il d’autres volets à cette mission d’éclairage des JO ?

Éric Barrière : Nous avons pris également en charge l’éclairage pour les médias lors des conférences de presse, en zones mixtes et en zones d’interview. Nous étions attentifs à ce que l’on appelle le SPP (Sport Présentation Program) qui est un éclairage un peu plus « festif » lors de l’entrée des athlètes ou pendant des temps morts comme les mi-temps.

Ce design utilisait principalement des lyres automatisées de marque Ayrton, Claypaky, Martin et Robe. On parle ici d’un millier d’appareils. Enfin nous avons travaillé l’éclairage de l’extérieur des bâtiments ou bien l’éclairage de service sur les zones techniques situées aux abords des lieux de compétition.

SLU : Est-ce que d’autres acteurs étaient dépositaires de consignes ?

Éric Barrière : L’OBS donnait ses guidelines mais Paris 2024 qui était en collaboration proche avec la société de conseils britannique Esteem Projects and Consultancy (EPC), nous a transmis une approche croisée des exigences de l’OBS avec le cahier des charges des fédérations internationales dédiée à chaque sport. Si dans la majorité des cas il y avait eu concertation en amont entre ces instances, il pouvait y avoir de “petits conflits”.
Des études très pointues étaient donc nécessaires pour que les éclairagistes puissent concevoir leurs designs lumières avec l’assurance d’atteindre le haut niveau d’exigence associé à la captation des JO. »


Grégory Gvero

Grégory Gvero : « En plus du rendu final à l’image, les niveaux d’éclairements verticaux en direction des caméras ou les angles étaient des paramètres importants à prendre en compte pour éviter les reflets, ou l’éblouissement des sportifs. Chaque sport a ses spécificités, selon que le sportif regarde face à lui ou en l’air. »

Éric Barrière : «Pour l’épreuve de tir-à-l’arc aux Invalides, l’archer qui pointait une cible devait être visible pour la télévision, mais ne devait pas être ébloui lui-même lors de son épreuve. La même logique s’appliquait à tous les spectateurs dont l’expérience était importante dans cette équation.

SLU : Et dans le cas du tir-à-l‘arc, quelle réponse a été apportée ?

Éric Barrière : « Le nombre, la position et les angles des projecteurs étaient très importants. Nous avons prévu trois mâts de 19 mètres pour la zone d’échauffement et huit de 32 mètres de haut avec des projecteurs au sommet tout autour du Field Of Play. Ils sont installés au sol sur des portiques puis cette installation était grutée au sommet des mâts.


Trois mâts de 19 mètres pour la zone d’échauffement et huit de 32 mètres, avec des projecteurs propriétaires Musco Lighting installés au sommet, sont disposés tout autour du Field Of Play.

Une mini-fondation et une embase lestée de 16 m2 assurait une stabilité au sol. La hauteur est un gros avantage pour éclairer les sites correctement. C’est un éclairage que l’on trouve souvent dans les stades de foot ou de rugby, c’est-à-dire des projecteurs Led avec un diffuseur et un système de volets coupe flux fait sur-mesure selon les projets qui ajuste le faisceau projeté. En travaillant avec l’expérience de certains de nos partenaires comme Musco Lighting, et avec un bureau d’étude aguerri, nous avons pu trouver le bon éclairage. »

SLU : Comment cette installation est-elle contrôlée ?

Grégory Gvero : « Avec une console grandMA en DMX via un protocole propriétaire Musco. »

Éric Barrière : « Nous avons choisi la grandMA à peu près partout avec quelques ChamSys. Il y en a minimum 2 par site, plus une spare, soit une soixantaine de consoles ce qui est énorme. On nous a autorisés à mettre l’éclairage Broadcast et SPP, c’est-à-dire les automatiques sur une même console en plus d’un spare qui prenait le relais si besoin. »



Fondé en 1976, Musco Lighting est un fabricant d’éclairage et un intégrateur dédié au domaine du sport et des infrastructures de transports à travers le monde. Leader du marché aux Etats-Unis, son activité se concentre sur les installations pérennes.
Sensibles au projet d’améliorer l’efficacité énergétique de manière abordable tout en contrôlant mieux la lumière parasite et l’éblouissement, les projets sur lesquels ils opèrent peuvent concerner aussi bien des terrains de baseball que les Jeux olympiques. Ce prestataire proposait ici une offre couplée projecteurs et supports de mâts.



Éric Barrière : « En système locatif, ce sont les seuls à nous avoir proposé une solution qui soit assez complète en plus d’une expérience en ingénierie, suivi, design et commissioning précieuse pour nos équipes. J’ai étudié d’autres solutions asiatiques mais le manque de références nous a empêchés de juger de la fiabilité de leurs produits et expertise.


La Nef du Grand Palais pour les épreuves d’Escrime et de sabre. ©Paris 2024

SLU : Vous évoquiez un autre gros morceau de votre contrat, le rigging.

Éric Barrière : C’est une activité en support de la lumière, mais qui sert également à d’autres métiers, en l’occurrence toute la partie audiovisuelle avec la partie captation pour les caméras en hauteur, les écrans à Led et la sonorisation. La subtilité réside aussi dans le fait que tous les lieux ne sont pas accessibles de la même manière. Par exemple, le château de Versailles est un site immense et très protégé. »

Grégory Gvero : « Étant situé en pleine nature, il y avait des contraintes environnementales pour protéger la faune et respecter le sommeil des animaux. »


Le site de Versailles a fait l’objet d’une attention particulière pour respecter les contraintes environnementales. ©Paris 2024

SLU : Étant donné l’amplitude des installations, quelle quantité de structure a été nécessaire ?

Éric Barrière : « Plus de 10 km de ponts, parmi lesquels du Prolyte, du Sixty82 ou du Next, ont été installés. Ce sont des marques que nous avons en stock. Cela étant dit, nous avons également eu recours à des ponts très spécifiques comme au Trocadéro où la structure était sous traitée chez FL structure.
Elle avait été acquise pour une des tournées de Muse et se nomme Zeta. Les ponts font 2,20 m de haut pour 1 m de large avec une passerelle au centre, une main courante et une ligne de vie. Ce sont des monstres tout à fait adaptés à la particularité du projet du parc des champions. »


Le stade Eiffel au Champ de Mars pour le volleyball de plage et le Cécifoot avec le Grand Palais Éphémère à l’arrière-plan. ©Paris 2024

L’installation du parc des champions accueillait l’arrivée de la cérémonie d’ouverture, les chefs d’État, le finish de la course cycliste, du marathon et la célébration des sportifs médaillés.

Un kit énorme de plus de 700 projecteurs a été déployé avec 164 x Ayrton Domino LT, 164 x Proteus Maximus Elation, 18 x Robe iForte LTX FS avec Base Station et 147 x MAC Aura XIP, 120 x SGM P10, 8 x SGM P6, 16 x Elation KL Panel, 24 x Aurora LA150 et 56 x Arena PRO300 Ephesus.

La tour Eiffel était éclairée par des Robe iBolt et des Elation Proteus Maximus à sa base, le stade du champ de mars était mis en valeur par 80 x Ayrton Cobra situés derrière les gradins et 30 x Claypaky B-Eye K25.

Parmi les autres grands lieux emblématiques, le Grand Palais disposait de nombreux projecteurs à tête automatisée avec essentiellement du Robe Forte et du Claypaky B-Eye K25. Au stade Pierre Mauroy à Lille, 68 x Cameo Oron H2 et 62 x Claypaky B-Eye K25 assuraient l’éclairage dit SPP.

GL events en tant que partenaire officiel des Jeux de Paris 2024 illustre l’ampleur et la complexité des missions liées à l’éclairage et au rigging des sites de compétition.
Grâce à l’expertise des équipes, d’Éric Barrière et de Grégory Gvero, ainsi qu’à une collaboration efficace entre des partenaires locaux et internationaux, chacun a su répondre aux normes élevées exigées par l’événement.

Leur approche, alliant connaissance technique et prise en compte des spécificités de chaque discipline, a permis de créer une infrastructure d’éclairage adaptée tant aux besoins des diffuseurs qu’à l’expérience des spectateurs avec le concours d’appareils de haute qualité. Ayrton, Robe, Claypaky, Elation et Martin, pour n’en citer que quelques-uns, étaient particulièrement adaptés et présents.
Les jeux sont terminés et le savoir-faire et l’engagement de GL events ont clairement contribué à la réussite de l’événement.


Récapitulatif de l’équipement sur les jeux :

Rigging :

Près de 15.000 mètres de pont de toutes sections
Plus de 1.700 moteurs de levage
Plus de 565 mâts d’éclairage de 4m à 33m de hauteur

Éclairage :

Plus de 2.300 projecteurs pour de l’éclairage de service en extérieur
Près de 1.500 projecteurs pour l’éclairage des terrains de jeu (FOP)
Plus de 1.300 projecteurs automatiques pour le SPP
Plus de 400 projecteurs pour la presse
Plus de 630 projecteurs scéniques pour les Hospitalités
Près de 60 consoles lumière


Plus d’information sur :

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