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Le Groupe Algam recherche un(e) Brand Manager polyvalent(e)

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Le Groupe Algam est un des leaders mondiaux de la distribution d’instruments de musique, de matériel audio, de vidéo et de lumière. Il est également fabricant des guitares Lâg et des pianos Pleyel.
Dans le cadre de son développement, Algam recherche un(e) Brand Manager polyvalent(e). Rattaché(e) à la Direction commerciale concernée, vous êtes l’ambassadeur(drice) des marques qui vous sont confiées.

Cliquez sur l’images de l’annonce ci-dessous pour y accéder :


Prolights SunBlast FLX : la polyvalence d’un hybride optimisée à l’extrême

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28 sections contrôlables indépendamment en pixel mapping.

Les strobes/wash à leds matriçable deviennent légion sur le marché mais ce Prolights Sunblast FLX place la barre un peu plus haut avec un IRC élevé, une fonction de calibration interne pointue et une kyrielle d’accessoires pour envisager tout type de configuration scénique.
Prolight fait également évoluer sa gamme EclPanel de soft panels en IP 65 avec 6 teintes de leds et sort une version à collimateurs EclPanel IPHard.
Ils sont présentés par Sébastien Bourgain, chef produit lumière chez ESL


SunBlast FLX

28 sections contrôlables indépendamment en pixel mapping.

D’apparence classique, avec un tube strobe au centre d’une dalle matriçable, le Sunblast FLX, classé IP65, utilise 60 leds blanches (5600 K) de 12 W pour le strobe, et sa dalle périphérique wash comporte 1 024 leds RGB+WW de 1,2 W.

Prolight annonce un flux de 100 000 lm pour le strobe et 40 000 lm pour le wash. Les diodes du tube strobe étant contrôlables en 12 sections et celle de la dalle wash en 16 sections, on imagine la quantité d’effets réalisables en pixel mapping ou pas, en blanc et bien sûr en couleurs !


60 leds dans le tube central et 1 024 autour !

Le choix des leds de la dalle wash, RGB+WW (blanc chaud) apporte de surcroît la même qualité de blancs que les panneaux Ecl RGB+WW, dédiés cinéma et plateaux de TV, valorisés par un IRC qui gravite autour de 93. Ce Strobe Wash pourra assurer la fonction d’éclairage de face, associé ou pas à une des 3 plaques de diffusion magnétiques optionnelles.

En natif, les angles de diffusion sont larges : 112° pour le wash, 49° x 130°(hxl) pour le strobe. Ce projecteur peut même s’offrir une plaque de diffusion noire pour des effets de contre à basse intensité : classe !

La gamme de diffuseurs magnétiques du SunBlast FLX.

Le SunBlast FLX répond à plusieurs protocoles en filaire : DMX, RDM, Art-Net, sACN et se contrôle sans fil en WDMX, CRMX via la carte Timo Fx LumenRadio intégrée.
Ensuite vient le choix du mode : High Quality (IRC élevé) ou High Brightness (puissance lumineuse max) et le choix de la fonction de calibration Spektra qui prend en compte la longueur d’onde des leds (XY) et leur température de fonctionnement pour produire la même couleur ou le même blanc sur tout un kit de projecteurs.

Un large afficheur tactile pour gérer le menu et les détails de supports d’accroche sur la face supérieure.

Les couleurs se contrôlent en RGB, XY, HSI et les blancs bénéficient d’un canal CCT pour varier de 2800 à 10 000 K. Une correction des niveaux Green / Magenta est prévue et même une fonction Amber qui assure la simulation d’une gradation tungstène. De nombreuses macros d’effets, une librairie de teintes de gélatines, roue de couleurs virtuelle et presets de blancs sont programmés en interne.

Passons maintenant à la mécanique. Grâce à des fixations 1/4 de tour, dessus, dessous et sur les côtés et à une belle gamme d’accessoires, tout est possible : un cluster (on parle environ d’une dizaine de machines suspendues), un totem, une matrice, l’accroche d’un SunBlast dans le sens vertical, de deux unités dans le sens horizontal. Précisons que la lyre d’accroche est bien sûr démontable pour réaliser des assemblages sans écarts disgracieux.
Ce SunBlast FLX trouvera donc sa place sans problème, dans le parc des prestataires techniques pour le live, l’événementiel, les plateaux de TV et de cinéma, son classement IP 65 lui ouvrant en plus les portes extérieures.


EclPanel IPSoft et EclPanel IPHard à 6 teintes de leds et IP65

La gamme de soft panels (EclPanel) qui s’est taillée un beau succès sur les plateaux de télé, de cinéma et qui a même été utilisée en live (par Vincent Lérisson) évolue en version 6 teintes de leds (Red, Green, Blue, Cyan, Mint, Amber) et IP 65 sous la référence EclPanel IPsoft. Elle fait aussi l’objet d’une version IPHard qui montre ses collimateurs et projette ses faisceaux de 20°.

le EclPanel IP hard avec diffuseur et sans. Les couleurs peuvent être saturées et lumineuses !

L’IRC monte à 95,5 à 3200 K et 96,3 à 5600 K, c’est dire si le cinéma et les plateaux de TV vont adorer. Ils vont apprécier aussi les 38 770 lumens (mode High Brightness) / 33 409 lumens (mode High Quality) à 5600 K du format 2×1 matriçable en 8 secteurs.
Et les 17 966 lumens (mode High Brightness) / 15 066 lumens (mode High Quality) toujours à 5600 K du petit format 1×1 matriçable sur 4 secteurs.
Les formats proposés, 1×1 (carré) et 2×1 (rectangulaire), restent identiques à ceux des premiers SoftPanel 4 teintes, afin de pouvoir utiliser les mêmes accessoires : toutes les boîtes à lumière, tous les nids d’abeilles, tous les filtres diffuseurs, les volets, les snapBag, etc.

Derrière le EclPanel, une interface tactile full access pour ceux qui fuient le DMX.

La gamme présente les mêmes protocoles de contrôle que ceux précédemment cités pour le SunBlast FLX et les mêmes cheminements de contrôle des couleurs avec le précieux mode de calibration Spektra.

Les panneaux ont en plus une interface utilisateur intuitive, avec un écran tactile, des encodeurs rétro-éclairés RGB, qui donnent accès à toutes les fonctions pour les utilisateurs adeptes du réglage manuel.



Plus d’infos sur le site ESL :
– Prolights SunBlast FLX
– Prolights gamme EclPanel

Entre rires et lumière : Comment Samuel Bovet éclaire Ahmed Sylla

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Pour sa tournée « Origami » Ahmed Sylla se plie en quatre pour nous plier en deux pendant 1h20 de spectacle. Une superbe tournée éclairée par Samuel Bovet à l’aide d’un kit fourni par Dushow.

Ayrton Rivale et Martin Mac Aura XIP envoient faisceaux beam et effets pour créer une ambiance live le temps d’un sketch survolté.

A l’occasion du passage de l’artiste Ahmed Sylla au Casino de Paris, Samuel Bovet m’accueille pour me présenter son kit lumière et répondre à mes questions. Je découvre une approche très personnelle et étayée de l’éclairage avec un fort intérêt pour le café-théâtre.
Ses expériences l’ont amené à acquérir une grande polyvalence. Il signe ici le design lumière d’un humoriste particulièrement talentueux et capable de faire passer son public du rire aux larmes. Un rythme intense que Samuel a suivi avec finesse !

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Samuel Bovet :« Cela fait douze ans que je travaille avec Ahmed Sylla. Il me dit exactement ce qu’il veut et ce qu’il n’aime pas. Les idées se croisent et sa confiance nous permet d’aboutir à un résultat qui lui plait. »
L’artiste avait pour cette tournée la volonté de créer une intimité avec son public qu’il n’avait pas vu depuis cinq ans en raison de la pandémie. « En clarifiant certaines idées à mesure que nous avancions dans le projet créatif de scénographie et de design lumière, il m’a envoyé des pistes audios créées en studio et me conseillait tel ou tel titre pour marquer les différents moments du show. Ces éléments étaient donc mes fils rouges.
J’ai aussi cherché à être visuel et impactant sur l’intro, “l’outro”, un moment musical un peu « show-business », et certains sketches du spectacle sur les féminicides par exemple.


Samuel Bovet, éclairagiste d’Ahmed Sylla.

Samuel Bovet démarre sa carrière dès sa sortie d’école en 2010 suite à un cursus de deux ans au GRIM EDIF de Lyon pour devenir régisseur avec une spécialité lumière. Puis il intègre un café-théâtre (Acte2 Théâtre) où il a l’occasion de développer sa polyvalence. Il y gère l’accueil des compagnies et des productions. Il raconte « Je m’occupais à la fois de la régie générale, de la lumière, de la vidéo et du plateau, c’est à dire plein de fonctions mais à petite échelle, ce qui a été formateur. »

Quand Ahmed Sylla se produit dans ce théâtre en juillet 2012, Samuel s’investit aussi bien en termes d’éclairage que de conseils pour ses déplacements dans la lumière, sous le regard du metteur en scène Paul Boujenah. Il propose alors à l’artiste de le suivre en tournée au poste de régisseur. Tous deux vont construire une relation de confiance et beaucoup de complicité. «Nous avançons efficacement», confie Samuel. Une tournée des Zénith est en préparation pour 2025.
En parallèle, Samuel a été régisseur général pendant 10 ans de l’Espace Culturel Alpha, à Charbonnières-les-Bains, dans l’Ouest Lyonnais. Par le biais des rencontres, il rejoint la Compagnie du Hanneton de James Thierrée, le petit-fils de Charlie Chaplin. Depuis 2021, il travaille avec lui en tant que régisseur lumière et raconte « Nous avons fait des dates en Australie, en Écosse, en Italie et en Allemagne. Pour moi c’est un rêve qui se réalise car je suis passionné de lumière depuis mon plus jeune âge. Mon parcours m’a beaucoup apporté et j’ai eu de la chance de rencontrer des personnes qui m’ont encouragé ».


Sur le grill

Avec pour prestataire Dushow, Samuel a eu accès à un kit royal, rien de moins. Robe Forte FS à la face associé à un système Robospot, Ayrton Rivale, Martin Mac Aura PXL et XIP, Robert Juliat Dalis, Acme Gemini et GLP Impression X4 Bar 20.

Le kit du grill.

SLU : Quelle a été ta réflexion pour constituer ton kit ?

Samuel Bovet : « J’ai misé sur la polyvalence et les nouvelles technologies pour une liberté de création maximale. Issu du théâtre, je vise toujours une homogénéité dans mes tableaux. Néanmoins sur cette tournée je n’ai pas spécifié de Beam car les Rivale Ayrton peuvent assurer cet effet si besoin. »

Les faisceaux des Rivale savent aussi se faire discrets et délicats quand l’artiste raconte son enfance.

En effet le Ayrton Rivale avec un faisceau qui ferme à 4° peut assurer en Beam, même si ce n’est pas l’objectif premier de ce profile à leds. Une véritable souplesse pour les éclairagistes et les prestataires qui peuvent constituer un parc de matériel plus serré en conscience. Rivale produit un flux de 35 000 lumens (mesure sphère) grâce à une matrice de leds blanches de 450 watts (à 6500 K) nouvelle génération.
Le système de trichromie + CTO est composé de 4 drapeaux dont la grande surface donne beaucoup de précision dans la gradation des couleurs. Le projecteur est compact et léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé. Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continu.

Deux pointures se partage le grill de douche. Les Ayrton Rivale connus pour leur polyvalence extrême permettent à Samuel de changer d’ambiance en un mouvement de fader. Les Martin Mac Aura PXL avec leur petite taillent envoient du wash sur Ahmed Sylla.

SLU : Pourquoi avoir choisi les Rivale ?

Samuel Bovet : « Dushow m’a proposé un kit neuf de ces appareils. Après avoir consulté les données photométriques de différentes machines, m’être renseigné sur leurs gobos, leurs systèmes de couleurs, la précision de leur module couteaux et leurs vitesses de déplacement, le comparatif penchait en faveur du Rivale. C’est une belle machine.

Ce qui m’a beaucoup plu c’est la puissance des LED et la qualité du blanc. C’est bluffant, notamment quand je les utilise en bâton, on n’est pas loin du beam alors que c’est normalement un spot/profile. De plus, j’ai pu facilement intégrer des gobos customs d’Origami. La netteté des gobos mais aussi la précision des couleurs sont également appréciables.

SLU : As-tu constaté des pannes ?

Samuel Bovet : Comme nous avons eu les premiers modèles, il y a eu des aspects à rectifier. Des machines n’arrivaient pas à faire un reset au démarrage ou présentaient quelques erreurs logicielles. Mais après les mises à jour réalisées par Ayrton via Dushow, tout s’est bien passé. Par ailleurs il fallait faire attention au système de blocage lors de la manipulation des lyres.
En effet, les poignées moulées dans la lyre permettent une manipulation facilitée pour le transport, le rangement dans les flight case et l’installation. Cependant il faut être attentif à la molette qui assure le système de blocage pan/tilt car elle est sensible aux chocs et aux à-coups pendant les montées de perches ou de ponts par exemple. Cela dit Ayrton a été très à l’écoute de ce problème et la tournée a pu se dérouler sans soucis.

Le Mac Aura XIP habille la scène et s’ajuste aux mimiques extrêmes d’Ahmed grâce à son tout nouvel effet Aura.

Samuel Bovet : Ensuite j’ai toute une partie wash essentiellement réalisée avec les Martin Mac Aura PXL et XIP. Ces derniers sont aussi partie prenante de la déco scénique grâce à leur nouvel effet aura.»

Le Martin Mac Aura XIP est une version revisitée du Mac Aura XB (qui reste un standard au catalogue Martin), avec de nouvelles fonctionnalités, notamment en termes d’effet Aura. Le faisceau est celui d’un wash led multisource, c’est-à-dire un faisceau plutôt flou, sans avoir non plus les caractéristiques d’une machine à lentille Fresnel. Il ferme fort à environ 6° et ouvre large. Les mesures au plus large effectué par Soundlightup comptent environ 45° à I/10 (intensité au centre divisée par 10). Cet appareil est également certifié IP54.

SLU : Comment gères-tu ta face ?

Samuel Bovet : « J’applique deux approches, une face type théâtre avec les Ayrton Rivale, ouverts sur l’ensemble du plateau pour un résultat homogène et un système de poursuite par Robe Forte contrôlé en Robospot.

SLU : Que penses-tu du Forte ?

Samuel Bovet : J’avais besoin de puissance pour éclairer suffisamment l’artiste tout en conservant une marge d’adaptation pour rester flexible en fonction de la taille des salles. Pendant cette tournée, il s’est retrouvé aussi bien à 6 ou 7 mètres de l’artiste qu’à 25 mètres. Dans les deux cas, il me suffisait de plafonner mon niveau de luminosité à la console pour ne pas aveugler l’artiste en fonction de la taille de la salle. On dit souvent que qui peut le plus peu le moins et c’est ma démarche. Cela m’embête d’être mis à défaut sur un manque de luminosité ou des ombres. J’essaye aussi d’anticiper les possibles captations télévisuelles grâce à l’homogénéité de la lumière sur scène.»

La face est gérée en Robe Forte FS contrôlé par Robospot. Toujours pour un maximum de flexibilité, Samuel sait qu’avec cet appareil il n’aura aucun mal à s’adapter à des tailles de salles très différentes.

Le Forte est aujourd’hui le Spot/Profile le plus puissant de la gamme Robe, avec son moteur de leds blanches de 1 000 W 6620 K. Une large lentille de 180 mm libère une belle lumière homogène avec un flux qui dépasse 50 000 lumens (mesure sphère) à 20° et quasiment identique en faisceau large. L’IRC natif de la machine est de 69 ; il grimpe à 80 ou 90 grâce à 2 filtres positionnés sur la roue de couleurs. Le FORTE FS (FollowSpot) est équipé d’une caméra numérique sur la tête et peut être connecté au système RoboSpot BaseStation pour contrôler la machine à distance.

Les barres GLP X4 Bar 20 envoient le boulet pour un rouge puissant repris par le reste du kit.

Au centre du pont de contre sont accrochés sept GLP X4 Bar Leds et 6 sont répartis aux extrémités des 3 autres ponts de centre pour assurer l’éclairage d’une succession de pendrillons étroits avec une texture rappelant le papier japonais sont disposés dans la profondeur pour habiller le fond de scène.

« J’éclaire le cyclorama avec des rampes Dalis Robert Juliat pour répondre à certains besoins de la scénographie en complément de la vidéo projection ou de la création d’un effet d’eau. »

Le kit sur scène

SLU : Je remarque que ton kit est installé dans la profondeur avec des pendrillons qui évoquent le papier.

Samuel Bovet : « Ahmed Sylla est bien mis en valeur au centre de la scène et je suis parti dans l’esprit de créer une boîte blanche dans une boîte noire, métaphore du théâtre et qui peut être habillé avec du décors (table et chaise, pendrillons) ou de la lumière pour en délimiter l’espace qui par définition est infini.

Le kit sur scène.

En référence au titre de la tournée « Origami », l’espace intérieur est blanc et texturé d’une matière située entre le papier et le tissu. Ce sont des tentures. Il y en a six en tout qui forment une perspective et se terminent par un cyclorama gris clair éclairé par des Dalis. Il sert aussi de support de vidéoprotection ou pour refléter la lumière ambiante. Parfois, je combine lumière et vidéo en superposition pour travailler en matière, avec des projections d’effets, tout en masquant les bords de l’image avec la lumière des Dalis.

SLU : Quels sont les contenus projetés ?

Samuel Bovet : Des photos de famille et d’enfance d’Ahmed Sylla ou de l’équipe du spectacle. Un sketch sur le Titanic utilise une lune projetée avec l’océan. Sur un autre sketch, les mouvements d’Ahmed Sylla sont reproduits par une ombre projetée sur le cyclorama. Ce n’est pas du live, sa silhouette a été filmée sur scène puis nous avons fait un montage derrière lui sur lequel il essaye de se caler tout en autodérision. Cela habille le fond de scène en silhouette.

« Je ne voulais pas que le cyclorama soit un simple écran vidéo » explique Samuel.

SLU : Pourrais-tu nous décrire le passage Titanic où Ahmed interprète un mec un peu macho qui évoque sa femme intérieure.

Les Robert Juliat Dalis 860 médaille d’or des cycloramas, sont dans bon nombre de kits grâce à leur faible encombrement, leur grande portée, l’énergie et la profondeur de leurs couleurs.

Samuel Bovet : Pour éviter de voir les bords de l’image dessinés, j’éclaire le cyclo avec un ton un peu bleuté tirant sur le cyan avec des Robert Juliat Dalis 860. L’image et la lumière se superposent en plus d’un effet d’eau grâce à un gobo de type feuillage produit par les Rivale, que je floute avec la roue d’animation et on obtient l’effet de l’eau qui ruisselle sur la tenture. Je ne voulais pas que le cyclorama ne soit qu’un simple écran vidéo. »

Pour structurer l’espace, des échelles de Martin Mac Aura XIP sont situées de part et d’autre de la scène et habillent chaque tenture. « Je les fais travailler en Aura, on voit donc entièrement l’échelle. Les PXL sont quant à eux en accroche pour washer la scène.

SLU : Sur le grill de centre on trouve des Martin Mac Aura PXL comment les utilises-tu ?

Samuel Bovet : Les PXL vont en salle et je me sers aussi de leurs macros avec la partie pixelisée. Dans l’intro, ils montrent des paillettes dorées et dans la partie musicale, je les utilise comme des boules à facette. J’ai une implantation de frises et de pendrillons qui permet de masquer au maximum les projecteurs mais leurs nez restent visibles du public.

Samuel a créé une boite dont les couleurs s’ajustent au texte d’Ahmed Sylla.

SLU : Pourquoi différencies-tu les Mac Aura XIP des PXL qui sont tous deux des washs ?

Samuel Bovet : J’ai choisi les deux pour les dissocier. Les XIP font plus que du wash avec leurs effets pixélisés que finalement je trouve très chouettes, mais j’ai surtout utilisé les PXL en wash parce qu’en termes de luminosité, ils sont plus puissants et leur galette est plus large ce qui me permet de réduire leur nombre. En termes d’homogénéité au plafond, je n’oublie pas non plus que c’est un visuel coloré et artistique et que certains spectateurs peuvent voir les machines. Je voulais donc qu’il y ait une cohérence entre la taille des machines au plafond pour éviter de laisser une sensation de déséquilibre. Cela dit, je pense qu’il est tout à fait possible de mettre les XIP en l’air. Le fait que ce soit une même famille de machine sur le grill et sur scène était un plus pour une bonne homogénéité colorimétrique.»

Les Bar Acme Gemini sont particulièrement polyvalentes avec leur double face comportant cinq grosse sources d’un côté et un crayon strobe de l’autre.

Le Acme Gemini, caractérisé par sa double face, cinq grosses sources Led RGBW de 60 Watt d’un côté et crayon strobe de l’autre, est un appareil très polyvalent. Le tilt infini lui permet de faire du strobe et du wash. Le côté wash colorée est zoomable sur une plage qui s’étend de 2.8° à 46°.
Sa face de projecteur stroboscopique lumineuse est quant à elle composée de 36 Leds en blanc froid de 18W capables de 41000 lumens, le tout dans un format compact et pour un poids total de 19,5 kg. Il offre sept modes de contrôle DMX qui vont de l’opération de base à des effets sophistiqués de contrôle individuel par pixels. Un choix pratique pour un projet de tournée comme celui-ci.

SLU : Comment utilises-tu les Acme Gemini ?

Samuel Bovet : « Les Acme Gemini sont au sol répartis en perspective et en V pour un résultat symétrique et un côté ailes d’oiseau que j’aime bien. Ils me permettent d’ouvrir l’espace scénique et d’englober le public pour créer une ambiance intimiste. On a parfois des jauges ou des espaces qui sont très ouverts et ressemblent à des amphithéâtres. En venant ouvrir cet espace, j’inclue les gens qui pourraient se sentir cloisonnés. Sur la partie stand-up, ils sont à peine perceptibles parce que je ne voulais pas qu’ils volent la vedette ou viennent écraser l’image.


Samuel utilise les Gemini ACME, entre autres, pour englober le public. Grâce à leur puissance ils projettent loin dans l’espace du théâtre.

SLU : Est-ce qu’ils te servent aussi dans la scénographie ?

Samuel Bovet : Avec ce produit, je peux recentrer Ahmed Sylla visuellement. En resserrant les faisceaux, j’arrive à créer un soleil ou un effet de concert live en les utilisant en strobe et en pan avec les beam des Rivale qui se baladent dans la salle. De nombreux titres s’enchaînes et il faut que je suive la progression d’Ahmed en lumière en la faisant évoluer, c’est à dire en ne donnant pas tout dès le début pour en garder pour la fin. On utilise donc aussi des effets plus subtils.

SLU : Comment mets-tu un texte en lumière ?

Samuel Bovet : Contrairement à un concert de musique qui est construit avec couplet, refrain, solo, etc.., et dont la création lumière est très instinctive. Pour un one man show je vais utiliser des mots clés et y associer un champ lexical lumineux. Cela permet d’accéder à un aspect coloré du mot et à l’imaginaire qui va avec.»

Une partie traite des féminicides contre lesquels Ahmed Sylla est personnellement engagé. Dans ses textes, il évoque la douleur d’une histoire obscure dont le dénouement est tragique. Samuel a choisi de recréer successivement les ambiances d’un commissariat, d’un palais de justice et du paradis. Pour le commissariat, la lumière est centrée sur lui en blanc neutre dans un environnement noir « Je l’isole afin de montrer le manque de sérieux du policier qui prend la déposition de la victime »

Puis Ahmed Sylla devient l’avocat lors de l’audience entre la femme victime et son mari accusé. « J’ai alors volontairement choisi d’éclairer le premier rang pour prendre les spectateurs à témoin. Je casse le quatrième mur. Le reste est neutre et de la wash en deux couleurs crée une teinte blafarde tirant sur le vert pour simuler le néon. Le brouillard de la MDG ATMe imite de la fumée de cigarette afin de créer une ambiance d’interrogatoire.

Ensuite un vieux juge classe les affaires de manière aléatoire et libère l’accusé. La lumière est alors dans un ton bleu pastel symbolisant l’issu fatale de la victime. Puis une lumière de poursuite en plan américain sur la femme qui tranche sur la scène noire crée un effet flottant comme un ange. Elle se retrouve dans les étoiles, et s’adresse à sa fille.

SLU : Quelle console utilises-tu pour contrôler ton kit ?

Samuel Bovet : Une grandMA 3 en Soft 3 et ça se passe très bien. Je l’ai testé jusqu’à sa version 1.9.7.

SLU : Y a-t-il des features du soft 3 qui t’ont été utiles sur ce show ?

Samuel Bovet : Je trouve l’import de formats GDTF super. Ça ne marche pas pour toutes les marques de projecteurs mais sinon c’est top. J’apprécie aussi le rendu 3D du soft 3 et tout ce qui concerne le système de patch qui est encore plus pratique, le phaser, le module d’effets, la sélection grid et Matrix, etc. Même si je n’ai pas encore suivi de formation sur la 3, je préfère m’y intéresser dès maintenant pour prendre de l’avance sur l’arrêt éventuel des mises à jour de la version 2.

SLU : Quelle installation et protocole réseau ont été utilisés ?

Samuel Bovet : Nous déroulons notre propre fibre, avec nos dalles plateau et nos dalles FOH. La fibre est en redondance. Elle part de la régie jusqu’au plateau. Et j’utilise à la fois les protocoles ArtNet et sACN. Et parfois pour l’éclairage fourni par la salle, comme les blinders, c’est du DMX, donc on sort directement sur nos Luminode Luminex au plateau. Et enfin, on est en ArtNet pour le Robe Forte contrôlé par RoboSpot. »

Ahmed Sylla, sur la tournée Origami, est particulièrement brillant d’humour, et de sensibilité, appuyé par le desing lumière de Samuel Bovet. Grâce à un kit sophistiqué, composé de technologies de pointe avec des Ayrton Rivale, Martin Mac Aura PXL et XIP, Robert Juliat Dalis, Acme Gemini et un Robe Forte contrôlé en Robospot, sa scénographie inspirée du café-théâtre joue sur la confusion des sources en associant lumière et vidéoprojection.
Samuel réussi alors à créer une atmosphère immersive et dynamique, où chaque touche répond au texte selon une logique sémantique fortement évocatrice. L’artiste retrouve ici son public après une longue période Covid dans une intimité poétique et théâtrale que nous vous encourageons à découvrir pour la tournée des Zéniths qui se déroulera en 2025.

Plus d’informations sur :

– Ahmed Sylla
– Staff Backlight
– Ayrton
– Robe Lighting
– Martin
– Robert Juliat
– grandMA

Équipe de tournée

Tour Manager : Mamadou DOUCANSSY
Metteur en Scène & Co-Auteur : Moussa SYLLA

Lighting Designer – Régisseur Général : Samuel BOVET
Assistant DT – Régisseur Plateau : François CHAMBARD
Régisseur Son : Thibault BERNARD
Blockeur – Poursuiteur RoboSpot : Dimitri CARRET

Merchandising : Eva LOOTEN

Liste kit lumière

1 Robe Forte FS (Follow Spot System Pour Robospot)
12 Ayrton Rivale
7 Martin Mac Aura PXL
16 Martin Mac Aura XIP
8 Robert Juliat Dalis 860
13 GLP Impression X4 Bar 20
8 Acme Gemini

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OXO Pixyline 300 GFX et ColorZoom 420, polyvalence et qualité en puissance

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Les derniers nés chez OXO Solution cachent bien leur jeu sous une apparence classique. Le projecteur linéaire Pixyline 300 GFX dispose en sortie d’une plaque de Frost électronique progressif contrôlable en DMX et le PAR ColorZoom 420 maîtrise 7 sources RGB+Lime de 60 W. Il y a de la puissance sous le capot.

A gauche le ColorZoom 420 et à droite la Pixyline 300 GFX avec et sans Frost.

Pixyline 300 GFX

La Pixyline 300 GFX est composée de 192 leds 1 W RGB (SMD) et de 360 leds 1 W blanches (SMD) garantissant un flux lumineux élevé, tant en couleurs qu’en blanc pour des effets de strobe ou de blinder puissants. Cette dalle pilotable en 3 x 12 segments indépendants autorise aussi des effets dynamiques de pixel mapping en couleurs.

Pour ajouter de la polyvalence au produit, La R&D d’OXO a adapté en sortie une plaque de frost progressif électronique pilotable en DMX avec l’avantage de ne pas avoir à gérer un jeu de diffuseurs en fonction des besoins : celle-ci est intégrée au projecteur et permet de passer d’un mode graphique à un mode diffus et progressif et à jouer entre les deux en cours de show. Sa librairie DMX propose des macros d’effets pour simplifier l’intégration du projecteur dans une programmation lumière.
Voici l’effet en vidéo

Son Boîtier en fonte d’aluminium, classé IP65, assure une convection naturelle de la chaleur, et intègre sur ses quatre côtés d’un système pinlock (M/F) permettant un assemblage horizontal et/ou vertical simple et rapide de plusieurs projecteurs en matrice.Pixyline 300 GFX se contrôle enfin en DMX-RDM.
La Pixyline 300 GFX est commercialisée à un prix tout doux inférieur à 800 € HT.

ColorZoom 420

Le ColorZoom 420.

Oxo arrive aussi avec un puissant et tout nouveau PAR led, le ColorZoom 420 qui se distingue sur le marché par la puissance de ses 7 sources : 60 W ! Elles sont RGB+Lime et annoncent un IRC situé aux alentours de 86 ce qui est très correct pour un 4 teintes de leds. Leur optique de qualité assure une plage de zoom de 5° à 60° et un excellent mixage des couleurs, même en focale serrée à 5 degrés.

Il est classé IP65 pour affronter la pluie et se protéger des poussières, utilise une double lyre classique et montre des petits détails de protection mécanique bien pensés par la R&D comme du caoutchouc sur les patins porte accessoires pour les protéger quand le projecteur est (toujours) posé tête vers le bas.

Il est présenté dans cette vidéo par Alain René Lantelme, directeur Général Adjoint d’Axente.

Caractéristiques Pixyline 300 GFX
Sources lumineuse : 360 leds blanches 1 W + 192 leds RGB 1 W
Ouverture fixe 90° sans frost – 120° avec frost
Pilotage 3 x 12 segments indépendant
Frost électronique pilotable
Afficheur OLED integre
Mode standalone et maitre-esclave
Pieds asymetriques ajustables pour positionnement au sol
Fixation omega 1/4 de tour integree pour suspension par crochets
Connectiques : Alimentation In/Out sur powerCON TRUE1 – Pilotage DMX In/Out sur XLR5
Protocole(s) de contrôle : DMX512, RDM
Alimentation : 100–240 VAC, 50-60 Hz
Consommation : 300 W max
Indice de protection : IP65
Dimensions : L 1017 x l 140 x H 147 mm
Poids : 9,30 kg

Plus d’infos sur le site Oxo et sur le site Axente

UNICA & POWERSOFT AU JENNY CRAIG PAVILION DE SAN DIEGO

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Onze plates-formes d’amplification Powersoft Unica 9K4 basées sur le cloud offrent une efficacité énergétique inégalée et une facilité d’utilisation ultime à la salle de sport Jenny Craig Pavilion de San Diego, en Californie.

Situé sur le campus de l’Université de San Diego, le Jenny Craig Pavilion d’une capacité de 5 100 places, accueille les équipes masculine et féminine de basket-ball des San Diego Toreros, ainsi que l’équipe féminine de volley-ball des San Diego Toreros. L’arène couverte a été inaugurée en 1999 et rénovée en 2015, avec un sol redessiné et des tables de marque à LED. La récente modernisation, achevée en mai, était la première révision majeure du système audio vieillissant depuis l’ouverture de l’arène.

Onze Unica 9K4, le premier chiffre étant la puissance commerciale totale du bloc d’alimentation, 9 kW, et le dernier, 4, le nombre de canaux. Pour mémoire, un total de 100 kW.

« J’ai utilisé les systèmes ampli Powersoft à de nombreuses reprises au cours de ma carrière, mais ces nouveaux modèles Unica étaient tout juste sortis de Scandicci, si l’on peut dire », déclare John Pierce, directeur technique de l’intégrateur ITI Systems, qui a associé les amplificateurs Unica à un système Fulcrum Acoustic à 14 enceintes (DX1226 avec Sub118) pour le Jenny Craig Pavillon. »

Comme il s’agissait de notre premier déploiement de cet amplificateur particulier, nous avons été soulagés de constater à quel point il était facile à configurer, et l’assistance de Powersoft a été presque immédiate ; vous appelez, ils décrochent et fournissent une assistance technique de qualité, ce que nous avons également apprécié. »
« Ils cherchaient une plateforme d’amplification de qualité pour leur nouveau système audio : l’intelligibilité et l’efficacité étaient les facteurs clés », ajoute Peter Hogan, directeur des initiatives stratégiques pour ITI Systems et chef de projet pour l’installation de cette arena, qui comprenait également l’intégration d’un nouveau système de broadcast.

Hogan explique que le choix de l’Unica était essentiel pour répondre à la demande d’une installation audio plus efficace qui offrirait une expérience audio à fort impact tout en s’intégrant à l’infrastructure existante : « Les amplis Powersoft sont plus efficaces que l’ancien système, ce qui permet d’alimenter plus d’enceintes en consommant moins. Le gain de place était également important dans l’espace existant, et grâce à la taille compacte des amplificateurs, nous avons pu éliminer un rack.

« Il s’agissait donc d’une combinaison de puissance, efficacité et capacité à délivrer le son que l’université attendait et Unica le fait sans effort. »

Une vue de la baie d’amplification pendant le processus d’intégration.

Pour le Jenny Craig Pavilion le choix s’est arrêté sur le modèle 4 canaux de forte puissance 9K4 (quatre canaux audio, 9 000 W), Unica. Il s’agit d’une plateforme d’amplification de troisième génération, basée sur le cloud et pour les installations fixes.
Véritable solution unique, la gamme Unica est conçue pour répondre aux exigences des installations de toutes tailles et de toutes envergures, permettant aux professionnels de l’audiovisuel et aux intégrateurs de couvrir un large éventail d’applications au sein d’une seule et même famille d’amplificateurs.

Travaillant sur la base d’un design réalisé par le consultant AV Anthony James Partners, Hogan et son équipe ont également spécifié le traitement Q-SYS et le réseau Dante pour l’arène, l’ensemble du système pouvant être contrôlé par le département athlétisme à partir d’un pavé tactile situé sur la mezzanine.
« L’intelligibilité, la clarté et les performances globales d’Unica sont en parfaite adéquation avec les enceintes Fulcrum et le reste du système », commente Pierce.

En plus de sa puissance et de son efficacité énergétique, Pierce fait l’éloge des capacités cloud d’Unica et du logiciel MyUniverso qui permettent de contrôler facilement les amplificateurs à distance.
« Nous sommes très satisfaits des performances, de la puissance et des capacités de supervision offertes par MyUniverso », déclare-t-il. « Nous pouvons voir comment les amplificateurs fonctionnent et comment ils se comportent en termes de puissance, de contrôle et d’application de la puissance de manière appropriée. Nous apprécions cette visibilité. C’est donc un outil très utile ».

L’équipe d’ITI Systems et l’utilisateur final sont ravis du résultat obtenu au pavillon Jenny Craig Pavillon, conclut Pierce. « Le retour de l’équipe d’athlétisme a été excellent – ils sont très satisfaits à la fois de notre performance et de leur nouveau système », déclare Pierce.
« En termes d’efficacité et d’intelligibilité, cette mise à niveau représente une différence majeure pour eux. Il est agréable d’avoir travaillé sur un projet dont le résultat est si apprécié par le client. »


Pour en savoir plus sur :
– Unica
– ITI Systems
– le Pavillon Jenny Craig

L’écosystème réseau AV Luminex 10 Gb, pour le touring et l’installation

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Il y a deux familles dans la gamme des switches Luminex GigaCore 10 Gigabits, qui permettent de faire passer des flux lumière, son et vidéo (compressée) sur un réseau convergé. Et le logiciel Araneo, de configuration et de contrôle en temps réel d’un réseau, évolue. Présentation de la gamme par Ugo Knaff responsable Marketing de Sonoss.

La famille Touring et la famille Installation se différencient par leur format de connecteurs adaptés aux besoins et contraintes de l’utilisation : cages SFP 10Gb pour fibre, ports EtherCon et RJ45 1Gb.
Chaque GigaCore peut intégrer en option une alimentation PoE pour alimenter nodes Luminex, convertisseurs vidéo ou audio, enceintes, caméras PTZ directement via leur prise Ethernet : 95 W par connexion en PoE++ avec la limite de ce que l’alimentation du switch est capable de fournir.

GigaCore 10t, le petit dernier de la gamme, avec ses 2 cages SFP et 4 ports EtherCon 1Gb en façade. Il a aussi 4 ports EtherCon à l’arrière.

Voici quelques-uns des protocoles audiovisuels supportés : Avnu AVB/Milan, Dante, RAVENNA/AES67, Ethersound, Q-SYS/Q-LAN, NDI, IPMX, ST-2110, sACN, Art-Net, MA-Net, HogNet, RTTrPL (BlackTrax…

Le dernier né de la gamme, le 10t, dispose de 4 ports EtherCon en façade, 4 à l’arrière, donc 8 en tout, plus 2 cages SFP 10 Gb pour la fibre. C’est un demi-rack robuste que l’on peut monter en rack par paire ou tout seul grâce à sa patte d’accroche (qui est fournie) permettant sur un événement, sur un festival, d’aller amener de la fibre un peu partout même sur un pont. Il sera aussi disponible en version 1Gb.


Tableau récapitulatif de la Gamme


Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Luminex

Robe Happy Hours à la Kchette studio, Wissous le 15 janvier

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Pour ses premières Happy Hours de l’année, Robe a choisi comme lieu d’accueil la Kchette studio dans le sud de Paris à Wissous. L’équipe au grand complet invite tous les acteurs de la lumière à découvrir les dernières innovations Robe et consoles Avolites qui seront impliquées sur la scène où se produiront musiciens et DJ.
C’est aussi l’occasion de rencontrer Josef Valchar, PDG et fondateur de Robe qui a confirmé sa présence à cette soirée exceptionnelle.

Programmées le 15 janvier à partir de 18 h 30, ces Happy Hours seront donc un moment musical festif et comme toujours gourmand régalé par food trucks et vin chaud.

L’événement est ouvert à toutes et à tous, alors n’hésitez pas à venir nombreux, mais n’oubliez pas de vous inscrire : robelighting.fr/happy-hours

Infos : Le 15 janvier à partir de 18 h 30 à La Kchette Studio – 10 avenue Lavoisier – 91320 Wissous

La ChamSys MQ500M+ contrôle 400 univers

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La MagicQ MQ500M+ Stadium offre un niveau de contrôle de show encore plus élevé que la 500M et sa petite sœur la ChamSys MaficQ Stadium MQ250M contrôle avec John Artonne la dernière tournée d’Hervé.
La nouvelle console MagicQ MQ500M+ Stadium prend en charge 400 univers (contre 256 pour la 500M) directement, sans nécessiter d’unités externes grâce à un processeur plus puissant, et elle intègre un switch 1 Gb.

Comme sur la 500M dont elle a repris l’interface, les 15 faders motorisés et les 15 encodeurs sont rétroéclairés en RGB ce qui ajouté aux 12 touches de section, totalise 42 playbacks. Elle dispose de 2 écrans tactiles full HD, et peut accueillir deux écrans tactiles complémentaires sur display port. Il est possible aussi de lui connecter une MagicQ MQ500M Wing pour doubler le nombre de faders et d’encodeurs et disposer d’un écran tactile supplémentaire pour un contrôle encore plus poussé.

Et parce qu’un discours vaut mieux qu’un long descriptif technique, Laetitia Balland, spécialiste marketing pour Chauvet France, aidée d’une doublure mains en la personne de Rémy Rouvoy, Responsable du Développement Commercial et du Support de ChamSys, nous la présente en vidéo.


ChamSys séduit de plus en plus d’utilisateurs, en témoigne la présence de la ChamSys MagicQ Stadium MQ250M, sur la dernière tournée album du chanteur Hervé intitulée « Adrénaline », utilisée par John Artonne.

Plus d’infos sur le site ChamSys

iDzia, soirée d’inauguration et Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière

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L’équipe d’iDzia vous invite à participer aux Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière les mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025 dans ses nouveaux locaux.
C’est aussi l’occasion pour ce prestataire technique audiovisuel, de  fêter ses 15 ans d’activité et d’inaugurer Le ScenikLab® et le studio de production Audio et Vidéo lors d’une soirée organisée le Mardi 14 janvier.

Lors de ces journées, vous pourrez :

Rencontrer directement les distributeurs de cinquante marques réparties sur 16 stands
Trouver les solutions techniques adaptées à vos besoins
Découvrir les produits en fonctionnement lors des démonstrations
Échanger de manière directe et privilégiée lors de rendez-vous pris en BtoB
Visiter nos nouveaux locaux et découvrir ScenikLab®
Partager entre professionnels techniques dans les Espace de rendez-vous

Mardi 14 Janvier 2025

18h30 : Inauguration du ScenikLab® et du studio de production Audio et Vidéo
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Mercredi 15 Janvier 2025

12h à 14h : Possibilité de déjeuner sur place avec foodtruck
14h à 18h : Ouverture aux visiteurs professionnels
18h à 19h : Démonstration Soundscape dans Le ScenikLab®

Jeudi 16 Janvier 2025

09h à 13h : Ouverture aux visiteurs professionnels
12h à 14h : Possibilité de déjeuner sur place avec foodtruck


Pour confirmer votre participation à la soirée du 14 janvier : idzia.com/inscription-inauguration

Pour les Journées Professionnelles Audio Vidéo Lumière, les mercredi 15 et jeudi 16 janvier 2025, plus d’information & inscriptions : idzia.com/journees-pro-2025

Les inaugurations et Journées Pro se tiendront dans les locaux d’iDzia 102 rue Edmée Chandon 13200 Arles.


Et plus d’infos sur le site iDzia

Le moment urbi et orbi

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2025 est là, mais ne comptez pas sur nous pour vous adresser des… A quoi bon échafauder des plans sur la comète, téléporter au pays de Candy tous ceux qu’on aime et invoquer Petit Poney afin qu’il déverse amour, gloire, beauté, immortalité et arcs-en ciels chocolatés sur nos proches. Ça ne marche pas ; pire, d’année en année on n’a pas fini de les mettre en ligne nos… que ça part en sucette quelque part pour rester poli.

Alors, dans l’attente de l’arrivée d’une armée de sauterelles géantes anthropophages, on va se prendre en main, on va dire à ceux qu’on aime qu’on les aime, on va choisir un challenge raisonnable comme enfin porter nos EPI*, on va penser un peu plus aux autres, perdre un peu moins de temps sur InstaTok, profiter à fond de ce que le monde nous laisse de beau et vous verrez que, Barbatruc, ça ira bien mieux.

On pourra toujours compter sur SoundLightUp ? Pas qu’un peu mon neveu, on est même en grand carénage pour être encore plus chouettes à lire, et le carnet de bal de cette année semble assez riche en nouveautés, événements, cessions, rapprochements pour qu’on reste copain encore longtemps.

Souhaitons simplement que nos politiciens nous oublient un peu, que Donald et Elon comprennent qu’il n’y a de place que pour un Calife et que le climat nous laisse une chance.

Tout le monde est prêt ? Noir salle ! 2025 n’attend pas de vœux, mais bien mieux.

Le Domaine d’O choisit Amadeus et HOLOPHONIX

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Amadeus et HOLOPHONIX ont été choisis pour concevoir et installer un nouveau système de sonorisation spatialisée à l’Amphithéâtre d’O. Situé au nord du Domaine d’O, complexe artistique et de divertissement multidisciplinaire à Montpellier, ce théâtre en plein air peut accueillir jusqu’à 1 800 spectateurs dans une configuration semi-circulaire. Cette dernière a représenté un défi électroacoustique majeur, tant sur le plan de la couverture du public que du contrôle de la directivité.

Chaque année, l’Amphithéâtre d’O accueille à minima trois festivals majeurs au printemps et en été, dont Le Printemps des Comédiens, festival de théâtre qui se déroule en juin, Folies d’O, festival de théâtre musical qui se déroule début juillet, et le Festival Radio France Occitanie, festival de musique qui se déroule pendant le mois de juillet.
Au cours des 15 dernières années, l’Amphithéâtre d’O a été équipé avec différents systèmes de façade, issus de fabricants très renommés. Tous ces systèmes étaient basés sur des enceintes ligne source, disposées en stéréo ou en configuration L/C/R et louées pendant la saison des festivals. Par conséquent, seuls les spectateurs situés dans la zone de sweet spot, à savoir une centaine de personnes placées à quasi-équidistance des enceintes, pouvaient profiter d’une expérience stéréo durant les spectacles. Plus de 90 % du public présent dans ce théâtre de style grec, écoutait de la monophonie et du filtrage en peigne.

Les 18 enceintes point source C15 au cadre de scène. Remarquez l’orientation de chaque boîte afin de couvrir au total environ 160° de spectateurs.

Consciente qu’il était impossible de localiser précisément les sources sonores si les auditeurs n’étaient pas assis au centre de la salle, quelle que soit la marque des enceintes, les équipes Son ainsi que la Direction Technique se sont intéressées aux systèmes de spatialisation sonore. La société Texen, fournisseur de longue date de ressources techniques au Domaine d’O, a ainsi sollicité Amadeus et HOLOPHONIX, entre autres, pour trouver un moyen de résoudre ce problème de diffusion et ainsi offrir la meilleure expérience possible au public.

Tout en haut du nez de scène on distingue les éléments constituant la rampe de débouchage pour les premiers rangs, cette dernière offrant elle aussi une image sonore spatialisée. Remarquez tout à droite, deux des 4 subs infra Maestro 1 de cour.

Le système spatialisé de l’Amphithéâtre d’O, conçu par Amadeus et HOLOPHONIX est notamment composé d’une rampe sonore de front-fill mesurant près de 20 mètres de long, incluant plusieurs modules de haut-parleurs, chacun mesurant 146 centimètres. Ces modules sont fixés en applique du nez de scène.

Une ligne principale constituée de dix-huit enceintes point-source Amadeus C 15 est suspendue au cadre de scène. Ces enceintes sont complétées par un réseau de renforts de grave composé de quatre stacks cardioïdes de DIVA M² SUB NEO (1 x 15’’ LF) posés au grill et de deux stacks de subwoofers MAESTRO I posés au plateau.


Toutes les enceintes Amadeus sont contrôlées par le tout nouveau processeur HOLOPHONIX Ultra

Nicolas Minssen, Directeur Technique du Domaine d’O.

« Nous souhaitions que l’image sonore vienne le plus possible du plateau. Nous voulions que le système de sonorisation disparaisse autant que possible sur le plan perceptif et de la localisation, » évoque Nicolas Minssen, Directeur Technique du Domaine d’O. « Parmi les principaux avantages de la solution déployée cet été au Domaine d’O figurent la précision du son, la parfaite cohérence de l’image sonore pour l’ensemble des spectateurs installés dans les gradins, ainsi que la discrétion esthétique du système, » poursuit Nicolas Minssen.

« Le principal avantage, qui saute aux oreilles, c’est la localisation du son et l’homogénéité de cette localisation. Où que l’on soit dans l’Amphithéâtre, le son provient du plateau. C’est très agréable comme sensation, on oublie complètement la diffusion, » décrit Loïc Lambert, Responsable Son de l’Amphithéâtre d’O.
« Les spectacles accueillis n’ont pas été créés en immersif, et les plannings de montage et de répétitions en festival n’accordent pas de temps supplémentaire pour le son. Il faut que ça marche tout de suite. Nous assurons d’abord une rétro compatibilité. Nous sommes tout le temps en mesure de pouvoir diffuser les sorties de console classiques telles que le L/R et/ou le cluster central simulés dans un bus WFS par exemple », poursuit Loïc Lambert.

Une image qui en dit long sur la difficulté d’offrir à chaque siège, un rendu immersif cohérent et acoustiquement satisfaisant.

« En amont, nous préparons aussi en relation avec les opérateurs les sources pré-routées et pré-positionnées dans HOLOPHONIX, ainsi que la configuration de console, afin que la bascule stéréo vers mixage objet puisse se faire en deux clics, dès que l’opérateur est prêt et sans perdre de temps. Nous passons ainsi très facilement d’une configuration stéréophonique à une configuration immersive ou bien hybride. Certains sont aussi partis en full objet dès le départ, le workflow à la console reste finalement le même, » conclut Loïc Lambert.

Adrien De Giovanni, PhD Acoustic Engineer chez Amadeus.

« Le challenge principal lié à la calibration du système était d’obtenir la meilleure uniformité de la qualité sonore dans l’Amphithéâtre d’O. Ce système permet une expérience spatiale encore jamais obtenue auparavant, tout en préservant une grande qualité de timbre et une couverture uniforme afin que chaque spectateur puisse profiter de cette nouvelle expérience, » déclare Adrien De Giovanni, PhD Acoustic Engineer chez Amadeus.

« Nous poussons néanmoins les enceintes Amadeus C 15 à leurs limites, non pas en termes de puissance ou de SPL, mais en termes de capacité de projection dans le bas-médium. En effet, la dernière rangée de spectateurs se trouve à près de 35 mètres des sources. Ces haut-parleurs de technologie point source, qui de fait ne peuvent pas être installés dans une configuration ligne-source, ne permettent donc pas de couplage acoustique afin de maximiser la portée. Cependant, nous travaillons actuellement sur une nouvelle gamme d’enceintes ligne source à courbure constante, cardioïde, trois voies, qui devrait être prête pour la saison prochaine et permettrait ainsi un upgrade du système, » ajoute Adrien De Giovanni.

Antoine Lenfantin, Directeur Technique et associé société Texen.

« La solution de sonorisation proposée par Amadeus et HOLOPHONIX apporte une homogénéité, une qualité sonore et une image sonore respectée pour l’ensemble du public, assurant une expérience immersive et naturelle, » évoque Antoine Lenfantin, Directeur Technique et associé au sein de la société Texen, qui a déployé le système de sonorisation cette année, et les années passées.

« Comparée aux solutions antérieures, la mise en place physique du système Amadeus a requis quelques ajustements et recherches techniques. Ces défis ont été résolus efficacement grâce à une étroite collaboration entre les équipes du Domaine d’O, Amadeus, et Texen, » ajoute Antoine Lenfantin


Les quatre Maestro I de cour, des modèles embarquant chacun deux 12”. Il existe au catalogue d’Amadeus aussi des Maestro II qui sont équipés avec des 15”.

Les équipes de conception ont par ailleurs prêté une attention particulière aux premiers sièges situés très près du bord de scène. Grâce à la technologie HOLOPHONIX, le niveau sonore de chaque haut-parleur de la rampe de front-fill a été ajusté afin que le public bénéficie du même niveau de pression, de la même clarté et du même effet spatial dans la partie inférieure de la salle.

« La mise en phase des C 15 avec les compléments de grave DIVA M² SUB NEO a permis un couplage suffisamment efficace pour offrir une sensation d’impact perceptible par les spectateurs installés en haut du gradin, sans pour autant inonder les sièges du bas gradin. La configuration cardioïde des DIVA M² SUB NEO nous a permis de limiter la quantité d’énergie sur la scène, offrant ainsi un meilleur confort acoustique aux artistes, » explique Adrien De Giovanni.

« Les huit subwoofers MAESTRO I, intégrant un pavillon hyperbolique replié de plusieurs mètres de longueur, complètent le système en termes de très basses fréquences. Ceux-ci se sont avérés très directifs, permettant de conserver le plateau exempt de toutes ondes arrière ou latérales, » ajoute Adrien De Giovanni.


Francesco Papaleo, ingénieur application HOLOPHONIX.

« La flexibilité, la précision et la transparence du système sonore devaient être assurées », précise Francesco Papaleo, ingénieur d’application chez HOLOPHONIX. « Lors des premiers essais et workshops que nous avons organisés au Domaine d’O, nous avons partagé nos réflexions et nos principes de conception avec les équipes Son, notamment avec les ingénieurs du son Loïc Lambert et Samuel Pionnier.
Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre l’ampleur du défi auquel nous étions confrontés et les multiples contraintes guidant le projet. En conservant à l’esprit l’objectif d’un système flexible, nous avons conçu un preset par défaut au sein du logiciel HOLOPHONIX pouvant être facilement et rapidement adapté à tous les cas d’utilisation requis, » se souvient Francesco Papaleo.

« La configuration HOLOPHONIX correspond à une approche de mixage objet, tirant parti de la grande rampe sonore de front-fills, de la ligne principale constituée de C 15 et de la ligne de subwoofers constituée de DIVA M² SUB NEO. En quelques clics dans le logiciel HOLOPHONIX, le système peut virtuellement s’adapter à d’autres approches telles qu’un L/C/R, ou un L/R hybride avec quelques autres objets sonores, », ajoute Francesco Papaleo.

Adrien Zanni, PhD Lead Developer HOLOPHONIX.

Adrien Zanni, PhD Lead Developer chez HOLOPHONIX, mentionne : « La flexibilité du système HOLOPHONIX nous a aidés à mettre en place une gestion dynamique et rapide en Arc Sub de la ligne de subwoofers DIVA M² NEO. Il existe deux méthodes pour gérer les configurations de subwoofers dites en Arc. Les subwoofers peuvent être positionnés physiquement à intervalles réguliers sur un arc de cercle avec un rayon fixe. Cependant, dans de nombreuses salles, y compris au Domaine d’O, il est difficile, voire impossible, de les positionner ainsi.

« La deuxième méthode consiste alors à les placer en ligne droite à intervalles réguliers et des délais sont appliqués pour simuler une courbure. La quantité de retard pour chaque enceinte est déterminée par la courbure de l’Arc souhaitée. Les délais peuvent être calculés à la main ou à l’aide d’outils dédiés, puis paramétrés dans le DSP des amplificateurs.
Il s’agit d’un processus très fastidieux et statique, ce qui signifie que si vous souhaitez modifier le rayon virtuel, vous devez recalculer et entrer à nouveau toutes les valeurs. Afin de proposer une approche plus ergonomique, nous avons utilisé l’algorithme Wave Field Synthesis (WFS) disponible au sein du processeur HOLOPHONIX, qui permet de synthétiser des fronts d’ondes virtuels que nous utilisons ici pour gérer dynamiquement la sous-configuration en Arc. »
« Grâce aux paramètres ‘Delay Scaling’ et ‘Gain Scaling’ offerts par la WFS, vous disposez d’un outil extrêmement puissant pour gérer dynamiquement les configurations en Arc Sub, offrant un calcul automatique des gains et des retards en fonction de la position des sources virtuelles. Cette gestion dynamique du subwoofer permet d’effectuer des ajustements individuels et localisés pour chaque source, garantissant ainsi la cohérence avec leurs positions réelles.

Une capture de l’interface graphique d’Holophonix 3D montrant les objets déclarés dans Holophonix. On aperçoit au-dessus des C15, les 4 ensembles de 2 renforts de grave DIVA M² NEO et au lointain, derrière les derniers sièges, les huit C12R de surround.

Contrairement aux configurations traditionnelles, nécessairement figées et monophoniques, cette approche permet d’obtenir des avantages, notamment de démasquage spatial, de maximisation de la sommation et d’amélioration de la qualité du timbre. De plus, lorsqu’il est associé à un système principal également piloté en WFS, la cohérence spatiale et temporelle de ces systèmes amène une expérience très convaincante de recréation du champ sonore sur toute la largeur du spectre sonore, » conclut Adrien Zanni.

Gaëtan Byk CEO Amadeus et Holophonix

« Les rôles de chaque partenaire ont été bien définis, grâce aux premières discussions entre Texen et l’équipe du Domaine d’O, qui recherchait un système FOH à faible impact visuel et offrant une véritable image sonore.
La collaboration avec Gaëtan Byk chez Amadeus et HOLOPHONIX a permis de créer une synergie. En écoutant et en proposant des adaptations tout au long du projet, la cohésion entre les équipes s’est renforcée, assurant une intégration technique en adéquation avec les besoins du lieu et des événements, » évoque Antoine Lenfantin.

« Les technologies déployées pour cette sonorisation ont reçu des retours très positifs de la part des opérateurs accueillis pendant la saison estivale. Loïc Lambert et Samuel Pionnier, les référents HOLOPHONIX, ont été particulièrement impliqués et convaincus par le dispositif, contribuant largement à la réussite du projet au Domaine d’O, » précise Antoine Lenfantin.

« La réussite de ce projet a suscité l’intérêt d’opérateurs, de scénographes et de professionnels du spectacle qui sont venus observer les performances du système en conditions réelles. Cette expérience réussie ouvre la voie à de futurs projets axés sur le son spatialisé et renforce l’attrait des solutions immersives dans le spectacle vivant, » conclut Antoine Lenfantin.

« Nous sommes enfin parvenus à offrir une expérience auditive aboutie à l’ensemble de l’audience. Cet objectif a pu être atteint au terme de quinze années d’intervention dans ce magnifique endroit. Je remercie profondément l’ensemble des acteurs de ce projet ambitieux, » conclut Nicolas Bellino, Directeur et associé chez Texen.


Le nouveau système de sonorisation de l’Amphithéâtre d’O est composé de :

– 14 modules de rampe sonore Amadeus SR 1460 DO spécialement conçus, chacun équipé de deux transducteurs coaxiaux de deux voies à membrane de 5,25 pouces. Ces modules sont fixés en applique du nez de et sont utilisés comme système de front-fill.
– 18 enceintes triaxiales Amadeus C 15, chacune équipée d’un woofer de 15 pouces et de deux moteurs à chambre de compression. Ces haut-parleurs sont disposés en ligne au-dessus de la scène.
– 8 renforts de grave Amadeus DIVA M² NEO, chacun doté d’un haut-parleur de 15 pouces et d’un évent laminaire à très faible bruit avec terminaison progressive. Ces enceintes sont placées sur la passerelle technique, au-dessus de la ligne de C 15. Elles sont utilisées de 55 Hz à 110 Hz dans un arrangement cardioïde comme complément de grave.
– 8 subwoofers Amadeus MAESTRO 1, équipés de deux haut-parleurs de 12 pouces et dotés d’un pavillon hyperbolique replié. Ces subwoofers infra sont positionnés sur scène et utilisés de 28 Hz à 70 Hz pour étendre la réponse du système dans le grave.
– 8 retours de scène modulaires Amadeus C 12 R, chacun accueillant un haut-parleur coaxial de 12 pouces et un moteur à chambre de compression chargé par un pavillon ellipsoïdal de 80° x 60°. Ces enceintes sont principalement utilisées comme enceintes de surround.


Plus d’informations sur Amadeus et sur HOLOPHONIX

Women In Lighting à Paris, une 3e édition encore plus suivie

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Les sessions de conférences et de networking « Women In Lighting » attirent de plus en plus de monde.
Les sessions de conférences et de networking « Women In Lighting » attirent de plus en plus de monde.

Les « Women in Entertainment Lighting Sessions » se sont déroulées une nouvelle fois à Paris au siège d’Ayrton. Cette troisième édition couronnée de succès réunissait environ 80 participantes venues des 4 coins du monde. La journée s’est terminée au Musée Jacquemart André pour un cocktail de fin d’année réunissant également les distributeurs de la marque.

Après cinq ans d’existence de la plateforme Women In Lighting, l’objectif est maintenant connu de mettre en valeur des femmes, professionnelles de la lumière, pour promouvoir leurs passions, leurs travaux afin d’encourager, de soutenir et d’être sources d’inspiration pour les générations à venir.

Le projet est soutenu par des femmes dans plus de 75 pays, les ambassadrices de Women In lighting constituant un point de contact dans chacun d’eux pour toute personne souhaitant en apprendre plus sur cette communauté internationale. Women In Lighting a de nombreux supporters et sponsors dont Ayrton, un des premiers engagés, qui a accueilli dans ses locaux cette 3e édition de conférences.

Women In Entertainment Lighting, 3e ouvrage de la série, trace le portrait et les références de nombreuses femmes professionnelles de la lumière à travers le monde.

Christina Thanasoula, Clementine Fletcher-Smith, Clara Daguin et Lauren King ont détaillé leurs parcours et leurs conceptions lumière. Elles ont également répondu à des questions sur leur façon de s’affirmer dans un domaine qui a encore du mal à se féminiser. Des conseils précieux pour toutes les professionnelles de l’éclairage, et qui vont dans le sens de ce mouvement né pour mettre leurs réalisations en valeur.
Officiellement lancé à cette occasion, le livre « Women in Entertainment Lighting » de Martin Lupton et Sharon Stammers était offert à chaque invitée. Il est d’ailleurs disponible à la vente sur Internet.


Les conférences se sont terminées par la restitution du dernier show de démonstration Ayrton.

Le show Ayrton sera plébiscité deux fois.

Puis chacune et chacun se sont dirigés vers le Musée Jacquemart André à Paris pour une soirée réunissant les distributeurs Ayrton et les Women In Lighting. Sur place, petits fours et champagne ont permis à tous de finir l’année en beauté !


Présentation vidéo de différentes expériences d’éclairagistes

Christina Thanasoula, d’origine grecque raconte son expérience d’éclairagiste pour le théâtre d’Épidaure.


Clara Daguin, d’origine française a grandi aux Etats-Unis. Elle a conçu le costume lumineux de Juliette Armanet pour sa prestation époustouflante sur Seine qui a marqué la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.


Clementine Fletcher-Smith, est d’origine anglaise. Elle présente son approche de la lumière architecturale et la façon dont elle impacte les perceptions, l’atmosphère et le comportement des visiteurs.


Lauren King est basée à Los Angeles. Elle a travaillé entre autres pour les « Riots Games LCS World Championship ». Elle expose ses meilleurs conseils pour évoluer dans le milieu de la lumière pour le spectacle et le Broadcast.

Deneb LED Strip 230 V, 3i pour le spectacle

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I pour IP67, I pour IK10 et surtout I pour IRC supérieur à 90, le nouveau ruban LED Deneb 230 VAC est né pour le spectacle, développé par Yvan Guyot, responsable du service Support & intégration.
Rappelons qu’ESL propose sous sa marque Deneb, une large gamme de led Strips, matricés et non matricés de différentes puissances et IRC, en blanc et en couleurs.

LED Strip 230 VAC blanc

Disponible en plusieurs températures de blanc 2300 K, 2700 K, 3000 K, 4000 K, ce nouveau ruban flexible non matricé a une densité de 120 leds SMD au mètre espacées de 8,33 mm pour un flux de 1500 lumens/m. Il est enfermé dans une gaine silicone avec traitement UV, et étanche : IP67. Protégé par un indice IK10, on peut marcher dessus et même lui rouler dessus avec une voiture. Facile à installer, il s’alimente directement en 230 Volts.
Jusque-là, rien ne le distingue d’un LED strip de Chantier. C’est son IRC de haut vol qui fait toute la différence pour des applications de spectacle, architectural ou concert, sa flexibilité permettant de souligner les arrêtes d’un bâtiment ou les éléments scéniques d’un concert.

Le Gradateur LTech recommandé pour contrôler les rubans LED monochromes, blanc variable ou RGB en 230 VAC est également IP67.

Il sera alimenté directement en 230 V (jusqu’à 100 m sur une prise 16 A) soulageant ainsi des multiples alimentations nécessaires à un strip 24 V.

Et pour l’impliquer dans un design lumière, ESL propose un gradateur DMX 3 points en résolution 8 ou 16 bits qui permet de driver jusqu’à 50 mètres de ruban depuis la console, de l’intégrer dans une programmation et même de mémoriser des séquences.
Sécable tous les 10 cm, ce Led strip en version leds blanches est livrable jusqu’à 100 m d’un seul tenant, et vendu à la coupe au mètre.


LED Strip 230 VAC RGB

La version RGB, présente les mêmes qualités de robustesse et étanchéité. Toujours alimentée en 230 V, (jusqu’à 50 m sur une prise 16 A) elle comporte 50 leds SMD au mètre espacées cette fois de 20 mm pour un flux de 1000 lm/m, une température de couleur en full RGB de 5500 K et une consommation de 18 W/m.
Sécable tous les 50 cm, sa longueur maxi atteint 50 m. Les rubans Deneb, disposent d’un adhésif au verso pour une disposition rapide ou pour les coller dans un profilé alu.

La version RGB, gérée par le même gradateur LTech.

Plus d’infos sur le site ESL :

– Led strip 230 VAC
– Gradateur Ltech

Ayrton Rivale Wash, le Fresnel option gobos

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Nous retrouvons Alain-René Lantelme, DG adjoint d’Axente, pour nous détailler les possibilités du Rivale Wash, qui bien que doté d’une lentille Fresnel propose de nombreuses manières de modeler son faisceau.

Deux nouveautés arrivent chez Ayrton dans la nouvelle gamme Ultimate. Initiée avec le Rivale Profile, elle conjugue rendement lumineux inégalé, polyvalence, format compact, pan-tilt infini et classement IP65.

Rivale Wash

Le Rivale Wash : une lentille Fresnel, des couteaux et une pincée de vintage dans son look.

Déclinaison du Rivale Profile, Le Rivale Wash fait aussi une apparition remarquée dans la catégorie des machines de puissance intermédiaire, car doté d’une source led de 430 W.

Il bénéficie d’une lentille de type Fresnel spécialement retravaillée permettant d’obtenir un rendement 10 % supérieur à celui d’une Fresnel classique, améliorant au passage le rendu du mixage des couleurs et surtout sa compatibilité avec l’utilisation de couteaux internes. Nous y reviendrons.

Son moteur de leds blanches, 6500K, offre un flux de 28 000 lumens (mesure sphère). La lumière ainsi générée peut être colorée au moyen d’une trichromie CMY secondée par un CTO progressif variable entre 2700 et 6500 K plus une roue de 7 filtres dont certains multicouleurs.

Le faisceau à bord diffus caractéristique de la lentille Fresnel.

L’ajustement de l’IRC est possible entre 70 et 88.
En héritage de l’Huracan Wash, le Rivale Wash est doté d’un module de couteaux asservis en interne assurant une grande flexibilité au faisceau. À défaut de découper la lumière avec la netteté d’un profile, son action ici est à mi-chemin avec l’effet obtenu par l’utilisation de volets.

Puisque nous évoquons les couteaux, la machine est dotée de modules dont la présence dans un projecteur à faisceau diffus est rare. Nous retrouvons par exemple un iris asservi mais également une roue de 6 gobos rotatifs indexables.

Présentation vidéo du Rivale Wash

L’appareil utilise un système optique élaboré à 12 lentilles avec zoom linéaire de 4° à 57° (on se rapproche avantageusement du Beam !). Pour les nostalgiques de la fameuse “banane” des washs à lampe, un filtre ovalisant est lui aussi de la partie, en indexation comme en rotation.

Le Rivale Wash (allumé en cyan) est le premier de la gamme envisagée par Yvan Peard, designer d’Ayrton.

Quant au filtre frost à insertion progressive, il permet d’étaler encore un peu plus le faisceau.
Nous retrouvons également les mouvements PAN et TILT infinis ainsi que l’indice de protection IP65 déjà présent sur le Rivale Profile. Notons que ce projecteur fait l’objet d’une version TC, dotée d’un IRC plus élevé au prix d’un peu moins de puissance lumineuse.

Veloce Profile

Le Veloce Profile avec une source led de 850 W, donc plus puissant que le Rivale Profile, produit un flux plus élevé : 43 000 lumens (mesure sphère) et assure la même polyvalence. Il est décrit ici dans soudLightUp

La gamme Ultimate Profile compte aujourd’hui deux projecteurs : le Rivale Profile allumé en cyan et le Veloce Profile en magenta.

Plus d’infos sur le site Axente distributeur de la marque et sur le site Ayrton

Starway, une entité unique et de nouvelles ambitions

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Le stand Starway, terrain de jeu du Baracca 360 dont les faisceaux transpercent l'espace !
Le Baracca 360 WET.

Karima Djellal, nouvelle directrice de la firme française Starway, nous fait part de la réorganisation de l’entité et de ses nouvelles ambitions.
Marque emblématique du groupe CSI audiovisuel, Starway s’inscrivait dans un catalogue dédié à la distribution d’équipements d’éclairage. En Janvier 2024, Halto a été cédée à Leblanc Illuminations, une autre division du groupe et la distribution des autres marques a été arrêtée. Starway se détache ainsi complètement et incarne maintenant la seule division lumière de CSI audiovisuel.
Cette réorganisation va de pair avec l’harmonisation de son offre et cette dynamique a fait naître des nouvelles ambitions de développement à l’international comme récemment au Moyen-Orient. Pour se faire, tous les collaborateurs se consacrent exclusivement à la marque : les commerciaux, les techniciens, le SAV et la R&D.

Parallèlement, Starway s’est engagée dans la Responsabilité Sociétale et Environnementale en obtenant le badge RSE 26000 – Entreprise engagée délivré par Le Bon Cap. Par soucis d’intégrer les enjeux du développement durable dans la stratégie de l’entreprise, Karima Djellal nous explique dans cette vidéo la démarche qu’entreprend Starway.

Nous retrouvons également Hugo Tinot, adjoint de Bernard Cheramy à la R&D des produits Starway, pour nous parler du nouvel indice de réparabilité mis en place récemment par l’Alliance APESA et baptisé “Pro AV Repair Index”. A la manière des appareils électroménagers grand public, il est censé permettre à l’utilisateur d’obtenir plus de transparence concernant la prise en charge, la réparabilité, la durée de disponibilité des pièces détachées des produits vendus neufs.

Sur les projecteurs actuellement en vogue chez Starway, première apparition du QR Code de l’indice de réparabilité des produits (la note à titre d’exemple ne correspond pas à un produit en particulier).

Bien que nous ne connaissions pas encore le protocole exact permettant d’obtenir la note, celui-ci se base sur une multitude de critères à remplir par le fabricant et évalués sur liste et grille de calcul ainsi qu’une probable adhésion à l’Alliance. Nous aurons sûrement, l’occasion d’approfondir ce sujet pleinement en phase avec les questions actuelles de durée de vie des produits, longévité de leurs composants et possibilités de réparation.

Hugo Tinot nous présente aussi dans cette vidéo le projecteur beam à source laser Baracca 360 WET. (Weather Extended Technology).

Version outdoor du Baracca 360, il en reprend toutes les caractéristiques et fonctionnalités : source Laser 260 W, CMY, roue de 17 couleurs, roue de 19 gobos, 2 prismes, frost, pan-tilt infini, DMX sans fil Wireless Solution et la même librairie DMX pour contrôler indifféremment les deux versions sur un même show.

Plus d’infos sur le site Starway