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Le salon Heavent à Paris Expo du 26 au 28 novembre

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Heavent Paris est Le salon BtoB des entreprises événementielles. Sonorisation, lumière, traiteur, hôtesses, déco, animations, chapiteaux, communication…
Avec cette année 450 exposants prestataires de services, il présente toutes les solutions envisageables pour réussir un événement quel qu’il soit.

Heavent Paris aura lieu les 26, 27 et 28 novembre à Paris Expo et sa 19e édition promet de l’innovation qu’elle soit technologique, scénographique, digitale, artistique, technique ou ludique donnant plus de latitude aux agences événementielles pour surprendre leurs clients.

Les toutes dernières idées en la matière seront présentées et organisées dans trois zones à thème :

– Un village des agences de design d’espaces et de stands.
– Un espace digital et nouvelles technologies où les exposants présenteront des solutions numériques pour les congrès / centres d’exposition.
– Et un village des start-ups.


Par ailleurs, deux salles accueilleront près d’une quinzaine de conférences, sur des sujets d’actualité, techniques, organisationnels ou économiques développés par des experts, chefs d’entreprises privées, directeurs du marketing, scénographes, etc. Voir la liste des conférences ici

Heavent Paris est un salon qui évolue année après année. Dynamique de par son choix éditorial mais aussi par le nombre de ses visiteurs et exposants en croissance permanante.

Vidéo de présentation générale du salon


Une nocturne le mardi 26 novembre permettra aux exposants de dévoiler quelques surprises et happenings préparés tout au long de l’année.

NEWYORKPROD, partenaire du salon prolongera le mercredi 27 novembre avec une soirée d’exception animée par de nombreux artistes et show prestigieux.

Plusieurs grands prix seront décernés pour récompenser les meilleures réalisations des exposants et agences lors de l’année 2019. Grands Prix Heavent Paris et Vénus de L’Innovation se dérouleront les 26 et 27 novembre. Le public du salon sera d’ailleurs invité à élire les lauréats.


La communication événementielle regroupe les outils de communication internes ou externes utilisés par les entreprises pour organiser un événement professionnel que ce soit sous la forme d’un salon, un congrès, un festival, une soirée ou encore un cocktail.

L’événementiel rassemble tout ce qui se rapporte à la création, la gestion, la promotion et l’organisation d’événements professionnels. Le lieu de l’événement peut être public ou privé, sa durée peut varier de quelques heures à quelques jours, ce qui peut impliquer une logistique particulière et exiger la participation de professionnels de l’événementiel.
La tenue d’un salon de l’événementiel comme Heavent Paris est donc indispensable

L’accréditation est gratuite et destinée uniquement aux professionnels du secteur.
Un formulaire en ligne permet de s’inscrire ici.

Et plus d’information sur le site Heavent Paris

Meyer ULTRA-X40 et X-42. La relève est prête

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Présentées à l’ISE de cette année, les Meyer ULTRA-X40 et X42 commencent leur carrière commerciale. Capitalisant sur les avancées technologiques de la série Leo, ces deux enceintes point source prennent le relai de la glorieuse et increvable UPA-1P.

Premier avantage et non des moindres, l’arrivée en force du numérique au dos des ULTRA-X40 et 42 apporte le double de la puissance sur 3 canaux et des ressources DSP inédites tout en l’allégeant de près de 11 kg par rapport à son illustre ainée.

La face arrière très Meyer avec son entrée et sortie analogique et RMS et le long radiateur . Rappelons que la puissance crête annoncée atteint 1950 W.

Le montage concentrique des deux 8” autour du moteur 3” permet de guider le grave jusqu’à 400 Hz et malgré leur petite taille, ces deux transducteurs offrent une réponse en fréquence descendant à 56 Hz à -4 dB là où l’UPA-1P se contentait de 80 Hz pour la même atténuation.

Second avantage, le montage concentrique et les circuits actifs de correction de phase donnent à ces nouveaux modèles une réponse tenant entre 90 Hz et 19,5 kHz en ± 45° ce qui est toujours bénéfique en termes de réponse impulsionnelle, d’image et de fidélité.
Le SPL grimpe aussi de presque 3 dB à 130 dB SPL Max sur bruit rose et 132,5 dB sur M-Noise là où la taille physique de cette nouvelle enceinte diminue part rapport à l’UPA-1P.

La Ultra-X40 sans sa face avant. On n’est pas loin d’un montage coaxial avec un meilleur guidage du haut.

Gros plus aussi en termes de couverture avec 110° x 50° pour la X40, ces valeurs pouvant être inversées grâce à la rotation du guide et 70° x 50° pour la X42. Le guide à directivité constante garantit une balance tonale très régulière sur l’ensemble des fréquences reproduites et de la zone ciblée.

Vidéo de Présentation détaillée de l’Ultra-X40


Comme il se doit cette enceinte est prête pour l’intégration avec pas moins de 11 points M8, un point pour un mat de 35 mm en M20 et de nombreux accessoires d’accroche, mais se destine aussi à des usages plus intensifs grâce à sa construction en multiplis de bouleau et à sa solide grille fermant la face avant.

Pour plus d’infos et les caractéristiques détaillées sur le site Best Audio et sur le site Meyer Sound

 

Giovanni Barbieri nommé Directeur Général de dBTechnologies

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Giovanni Barbieri prend les nouvelles fonctions de Directeur Général du fabricant italien d’audio professionnel dBTechnologies, une société de RCF Group basée à Bologne en Italie.
Giovanni Barbieri a rejoint les forces de vente de dBTechnologies en tant que Directeur des ventes export en 2009. En 2011, il est devenu Directeur du développement des affaires et depuis 2012, il occupe le poste de directeur des ventes et du marketing dans une entreprise qui, au cours des dix dernières années, a plus que triplé ses revenus et étendu la distribution de ses produits au niveau international, atteignant maintenant plus de 160 pays à travers le monde.

De gauche à droite Giovanni Barbieri et le PDG de RCF Group Arturo Vicari.

La nouvelle nomination a été annoncée par le PDG de dBTechnologies et du RCF Group, Arturo Vicari: « Le groupe est en expansion, nous avons plusieurs projets intéressants à mener et il est naturel de consolider l’organisation d’une entreprise qui a montré au cours des dernières années non seulement sa capacité à créer des produits de qualité, mais aussi sa capacité à les proposer et les distribuer à un nombre croissant d’utilisateurs. »

M. Vicari continue : « Au fil des années, Giovanni Barbieri a fait preuve de nombreuses qualités, en premier lieu sa capacité à transmettre au marché, qui nous sommes et ce que nous pouvons faire. Cela fait de lui la personne la plus apte à représenter dBTechnologies en assumant le rôle de Directeur Général ».

« J’ai été accueilli dans cette famille en 2009 » déclare M. Barbieri. « À l’époque, dBTechnologies était une petite entreprise, à la fois en termes de chiffre d’affaires et de main-d’œuvre. Au fil des années, j’ai eu l’opportunité de rencontrer et de grandir avec des personnes qui représentent l’excellence, tant du point de vue professionnel que personnel. Et cela est vrai pour tous les départements de l’entreprise ».

Il poursuit: « Ce que nous avons accompli et ce que nous allons réaliser, c’est principalement grâce à l’équipe que nous avons construite, ce qui ouvre la voie à d’autres défis et à une croissance encore plus grande. Je suis honoré de cette nouvelle mission et je voudrais remercier M. Vicari et toute l’équipe de dBTechnologies pour le travail accompli jusqu’à présent et pour celui que nous allons faire à partir de maintenant ».

Et d’autres informations sur le site dbTechnologies

Bradi Broc de Scene de Nuit les 22 & 23 Novembre

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Depuis plus de 10 ans Scene de nuit organise régulièrement sa Braderie ou plutôt sa ”Bradi Broc”. Cette année retrouvez les destockages et matériels d’occasion  les 22 & 23 Novembre 2019 de 10h à 19h00.
Suite à d’important renouvellements de parcs, les deux agences de Scene de Nuit mettent en vente une grosse quantité de matériel. Vous y retrouverez plus de 300 références. Sonorisation, vidéo, éclairage, structure, scene, tout y est !

Le matériel sera regroupé à l’agence de Tours et  la liste des produits en vente sera consultable dans les prochains jours sur le site de Scene de Nuit

Informations utiles :

BRADI BROC – Les 22 et 23 novembre2019, de 10h à 19h

Lieu : Scene de Nuit – Rue de la Sublainerie 37510 Ballan Miré

Pour toute question contactez Scene de Nuit :

Tel : +33 (0) 2 47 73 36 36 – Mail : [email protected]

Claypaky Xtylos, le premier Beam à sources Laser RGB

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Vue générale

Présenté lors du Prolight+Sound 2019 où il fut très remarqué par les éclairagistes (il ressemblait à un pot de miel au milieu d’une concentration d’oursons affamés) le Xtylos s’annonce comme une révolution dans le monde des projecteurs asservis avec un faisceau Beam unique. Evolution du Sharpy, il utilise une toute nouvelle technologie à base trois sources LASER RGB. Découvrons l’engin !

Un salon n‘étant pas toujours l’endroit le plus approprié pour apprécier la qualité d’un faisceau, nous avons demandé en prêt cet engin novateur pour le tester dans le studio d’Impact Evénement mais aussi de nuit dans le parking de Dimatec, à côté du Sharpy évidemment et du Sharpy Plus.
Nous avons aussi demandé à notre collègue Jean-Pierre Landragin, spécialiste du Laser, d’apporter des précisions sur la technologie des sources embarquées (voir encadré en fin d’article).

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Le Xtylos se présente dans un design rappelant les codes esthétiques de la gamme Axcor, avec une tête tout en rondeur, une sorte d’œuf lisse et mat, orné de jolies bandes dorées sur ses flancs et terminé par une énorme lentille de sortie d’une quinzaine de centimètres de diamètre, une lyre avec des bras aux bords arrondis, une petite base fine et compacte. L’appareil est magnifique !

Ouverture depuis le réducteur le plus petit, jusqu’au « focus large ».

Au niveau de la sécurité, et bien qu’il soit équipé de sources Laser très puissantes correspondant normalement à la classe 4 (usage interdit en salle et très réglementé en extérieur), le Xtylos grâce à son système optique rentre dans la catégorie des appareils à source Laser de Classe 1, autrement dit sans danger pendant leur utilisation, y compris en vision directe dans le faisceau sur une longue période. Tout le monde est rassuré !

Effets de gobos, de prismes et de couleurs pastel

Le faisceau du Xtylos est bien celui d’un Beam, (et non celui d’un Laser), très serré de 1,1°, qui fend l’espace, le découpant d’une lame fine et précise. La lumière est extrêmement vive, intense, comme parcourue de poussières colorées scintillantes.

D’un point de vue purement optique, la focalisation dépasse largement le cadre de la tête du projecteur. Le point de croisement peut se trouver à plusieurs dizaines de centimètres de la sortie, formant un rayon convergeant puis divergeant. C’est d’ailleurs ainsi, en l’absence de zoom, que l’on obtient le faisceau le plus large : environ 8°.

Les prismes et le frost en mode pleine ouverture.

La consistance même du faisceau est d’un type nouveau et sa constance sur la longueur est bien plus importante que celle d’un Beam à lampe. Il reste très concentré avec peu d’altérations sur de longues distances.

Le dimmer du Xtylos est électronique. La courbe que nous avons tracée est plutôt réussie. Claypaky maîtrise bien la gestion indépendante des trois sources.

Prête-moi ton Xtylos 3 couleurs !

Question couleurs, le Xtylos offre aussi des possibilités tout à fait nouvelles. La somme des 3 sources RGB conduit à un blanc qu’il convient de considérer comme un « full-color ».
Il vous appartiendra de calibrer votre propre blanc de référence, dans vos presets de couleurs. Car le Xtylos se gère comme n’importe quel projecteur asservi, avec une librairie CMY tout à fait ordinaire et qui donne accès à toute la puissance des sources.

Teintes avec couleurs pleines et mixées

Si les couleurs pleines telles le Rouge, bleu ou vert sont réellement efficaces, les mélanges peuvent s’avérer surprenants. La couleur peut être amenée de légères variations en fonction de la longueur du faisceau, et de la façon dont on va le focaliser. Il se peut par exemple que sur un mélange orangé, on obtienne une lumière plus claire et plus vive avant le point de croisement qu’après.
Ça donne un faisceau presque jaune, qui va devenir plus orangé passé le point de croisement, allant jusqu’à un doré profond sur une projection située quelques mètres plus bas. Attention, il ne s‘agit pas d’un souci de mélange des couleurs mais d’une propriété inhérente à sa technologie. Les sources n’ont pas forcément les mêmes propriétés de focalisation.
Mais revenons aux trois couleurs de base RGB pour signaler leur exceptionnelle luminosité. Jamais un rouge n’a été aussi intense sur un Beam avec un flux qui correspond à près de 36 % du flux total en blanc. C’est du jamais vu !
Le vert, idem et le bleu, n’en parlons pas… Les couleurs sont vraiment intenses.

Nouveauté depuis son lancement, Xtylos propose un canal blanc variable de 8000K à 2500K qui doit selon toute logique être une émulation électronique des trois sources. C’est une bonne nouvelle qui devrait rassurer les éclairagistes déçus à Prolight+Sound par le blanc.

Essais de faisceaux, gobos, couleurs et prismes en vidéo


Les gobos

Le Xtylos possède deux roues de gobos. L’une propose 14 gobos fixes, directement (et finement) découpés dans la tôle avec des réductions d’ouverture, et quelques gobos déjà bien connus sur le Sharpy, permettant de sculpter le faisceau.
La deuxième roue comporte 7 gobos tournants indexables et interchangeables : barre, cône, passoire et quelques autres, tous bien impressifs en volumétrie et qui pourront vraiment s’exprimer dans le faisceau grand ouvert (ce qui n‘était pas le cas avec le Sharpy) et éclaté par les prismes. Les deux roues sont mixables et le jeu du focus va permettre des effets bien sympas.

Quelques-uns des gobos fixes. On commence par les réducteurs.
Les gobos tournants, en mode « focus large ».

Les prismes !

Plusieurs effets optiques permettent d’animer et de modeler le faisceau. Tout d’abord un prisme à 16 facettes disposées en « fleur », rotatif et indexable, va permettre d’étaler le faisceau : on frôle les 12°.
Il est indépendant et mixable avec la roue d’effets qui comporte un prisme à 6 facettes disposées en cercle, un prisme permettant d’étaler le faisceau sur un plan linéaire et un prisme 6 facettes en ligne tous tournants et indexables. Un filtre frost loge aussi sur cette roue.

Les prismes et le frost.

Déplacement de la tête

Le Xtylos, comme le Sharpy, est extrêmement vif. Si la tête est plus imposante que celle de son aîné, elle est assez comparable en vitesse. Les mouvements lents sont nickels, le déplacement est précis, sans à-coups.

Construction de l’engin

La machine démontée

Les carters de la tête se démontent en trois parties. Deux capots qui entourent la partie effets, c’est-à-dire les deux tiers « avant » côté lentille. Chaque capot s’ouvre en actionnant d’un quart de tour deux discrètes vis camouflées dans la grille de ventilation.
La partie avant est maintenue par une languette venant se caler sous le carter en plastique de la tête. Elle est retenue par une petite élingue de sécurité. Tout l’arrière est caché par un grand capot, qui peut lui aussi se démonter en retirant 4 vis quart de tour, toujours retenu par une petite élingue de sécu.

L’arrière laisse voir l’assemblage complexe qui contient les sources laser et leur système de refroidissement. Il s’agit d’un bloc caréné laissant dépasser les radiateurs à caloducs. La technologie en question est très protégée.
La précision micrométrique qu’elle nécessite pour l’ajustement de ses semi-conducteurs sensibles et de leur cheminement optique impose que toute intervention interne à la source ne soit réalisée que par les services techniques de Claypaky. La durée de vie des sources est annoncée pour 10 000 heures.

Le bloc contenant les sources LASER

La sortie lumière se fait, après passage dans un guide de lumière cylindrique d’une dizaine de centimètres de long , via une petite fenêtre de quelques centimètres depuis laquelle jaillit le faisceau en direction des effets.

Le guide de lumière, avec sa fenêtre de sortie, une fois les modules démontés.
La grosse lentille de focus.

Pour le démontage intérieur, tout se joue sur deux modules d’effets extractibles par un jeu de vis quart de tour imperdables, et le débranchement de quelques connecteurs en plastique sur une carte de commande, et de deux gros Sub-D maintenus également par deux petites vis plates imperdables.
Il faudra retirer deux petites plaques qui semblent destinées à éviter toute fuite de lumière vers les grilles de ventilation. Elles sont elles aussi fixées par deux vis imperdables. Il faut un peu de minutie mais tout se démonte assez bien.
Le premier module comporte les roues de gobos. Le deuxième module comporte sur sa face inférieure la roue d’effets avec les prismes 6 et linéaires plus le frost, et de l’autre côté la guillotine venant positionner le gros prisme à 16 facettes.

Le module d’effets (prismes et frost)
Le module de gobos

Les deux bras sont traversés par le passage de câblage vers la tête. Un seul reçoit l’entraînement tilt, avec le moteur dans la base du bras transmettant son mouvement via une courroie jusqu’à la poulie d’axe, tandis que l’autre est occupé par le moteur pan, l’électronique qui semble gérer la motorisation pan et tilt, et le blocage tilt de la tête. Notons que la courroie de tilt semble difficile à extraire sans désosser tout l’engin… L’ajustement de tous ces capots est impeccable. Belle réalisation.

Le panneau de connecteurs

L’alimentation est assurée par une entrée et sortie True1. La sortie permet d’attaquer jusqu’à trois Xtylos sur la même ligne. Une entrée et une sortie DMX XLR5 et une embase RJ45 reçoivent les signaux de commande.
La base est entourée par deux grosses poignées qui se fondent dans le design extrêmement soigné de tout l’appareil. Le dessous de la base reçoit les habituels logements pour accueillir les fixations quart-de-tour cam-lock des deux oméga (fournis avec l’appareil of course !) et l’élingue. Il s’agit de modèles d’oméga communs à toutes les machines Claypaky, qui permettent un positionnement de clamp « décalé ».

Je prends quelques lignes pour remercier de tout mon cœur la personne qui a conçu et imaginé ce dispositif, qui permet de fixer le projecteur partout sur un pont sans être gêné par une jonction ou une entretoise. Je ne compte plus le nombre de fois où ce système m’a sauvé. Bref…

Menu et options

L’afficheur pour configurer l’appareil

Le Xtylos possède à peu près le même menu que les machines Claypaky récentes : petit écran lumineux et 5 touches disposées en cercle. Ce système fonctionne plutôt bien.
Le menu donne accès aux habituelles fonctions d’adressage, le mode (ici deux, un mode Standard et un mode « Vector »), les options de contrôle, les infos de temps d’allumage de la machine et des sources, etc.

Les mesures photométriques

Nous commençons par la mesure le derating en blanc full-color, c’est à dires les trois sources Laser RGB allumées à pleine puissance. L’éclairement au centre se stabilise en 5 minutes avec une atténuation de 11 % qui aura une incidence négligeable sur le rendu du faisceau. C’est une excellente valeur pour un projecteur à effets.


Mesures faisceau Beam

C’est l’occasion pour nous d’inaugurer le filtre que nous avons fait fabriquer spécialement au Japon par Minolta et qui associé à notre spectromètre CL 500 A (limité à 100 000 lux), nous permet maintenant de mesurer jusqu’à 10 millions de lux d’éclairement.
Pour obtenir plus de points de mesure, nous plaçons cette fois le projecteur à 10 mètres de la cible ce qui comparé aux 5 mètres habituels de recul multiplie par 2 le diamètre de la projection.

Donc à 10 m, la projection du faisceau atteint 19 cm de diamètre ce qui correspond à un angle de 1,1°. L’éclairement au centre avant derating atteint 137 900 lumens (122 300 lm après derating) ce qui conduit à un flux de 3 250 lumens (2 880 lm après derating).


Utiliser le Xtylos

Le Xtylos est une machine étonnante. La lumière qu’elle génère est extrêmement percutante, très concentrée, et en même temps elle peut paraître très douce par certains aspects. Une des caractéristiques qui nous a interpellés, c’est par exemple que le faisceau chauffe peu, comparé à d’autres Beams à lampe risquant quasiment de fondre un matériau à proximité. La température du faisceau du Xtylos est plus « calme », mais à 10 mètres, pointant une surface claire, ça pique aux yeux ! La densité de lumière est impressionnante.
L’appareil en lui-même répond admirablement bien. Les fonctions sont simples et sans mystère. Il faudra un peu de temps pour bien saisir tout ce qu’on peut faire avec, et s’acclimater aux teintes et effets que l’on pourra obtenir. La ventilation se fait un peu entendre, mais elle reste dans le domaine du raisonnable, et phénomène assez singulier, son émission à l’arrière de la tête est très directive. A l’avant, le bruit est beaucoup moins perceptible.

Essais nocturnes en plein air

Nous avons voulu apprécier sur de longues distances les avantages de cette nouvelle source en comparaison avec les Beams à lampe que nous connaissons aujourd’hui chez Claypaky. Rendez-vous pris chez Dimatec avec Antony Cals, chef produit Claypaky et Stéphane Samama, commercial, qui étaient enchantés de faire nocturne en notre compagnie.
Antony a préparé dans le parking de la société les trois machines que nous lui avons demandées : un Sharpy, un Sharpy Plus et bien sûr le Xtylos. Le Sharpy parce que c’est la référence que tout le monde a bien en tête (ou dans l’œil, comme on veut). Le Sharpy Plus, Beam hybride doté d’une lampe plus puissante est aussi capable d’un faisceau Spot aux multiples facettes, mais c’est son Beam qui nous intéresse aujourd’hui.

Il fait nuit maintenant. Allez, On allume !

Essais en “blanc”

Premier test, faisceaux alignés, en blanc pour les deux projecteurs à lampe, et en « full-color » pour le Xtylos. On l’a dit plus haut, en full-color le faisceau n’est pas tout à fait blanc. Il émet une lumière légèrement violacée, mais nous avons choisi de pousser les projecteurs au maximum.

Faisceaux blancs. Sur l’lmage de gauche, vus de dos, le Sharpy Plus est à gauche, Xtylos au centre et Sharpy à droite. Vue de face, le Sharpy se retrouve à gauche et le Sharpy Plus à droite.

Le Xtylos projette un faisceau infiniment plus « net » et précis que les deux autres. On peut difficilement affirmer qu’il est plus puissant, car on l’a observé aux mesures, en termes d’éclairement au centre et de flux c’est le Sharpy qui gagne. Le parfait découpage du faisceau Xtylos lui donne un certain avantage. Il est aussi « marquant » à l’œil, voire davantage, que son voisin. Le bon vieux Sharpy finalement ne s’en tire pas si mal mais se fait clairement distancer par les deux autres, tant en termes de luminosité, qu’en termes de « visibilité ».

Essais en bleu

Faisceaux bleus, même disposition.

Même constatations. Le Xtylos montre une prodigieuse habileté à nous surprendre par un faisceau tellement fin et net, que même moins lumineux que le Sharpy Plus, on le remarque davantage. Il est bien plus « présent » visuellement.

Essais en vert

Faisceaux verts, même disposition. Sur l’lmage de gauche, vus de dos, le Sharpy Plus est à gauche, Xtylos au centre et Sharpy à droite. Vue de face, le Sharpy se retrouve à gauche et le Sharpy Plus à droite.

Cas d’école, car on arrive dans un domaine de couleurs où le laser est nécessairement gagnant… Le filtrage en vert est toujours délicat avec les projecteurs à lampes, alors que pour un laser, notamment avec les verts assez acides et « chauds » (un peu plus de 500 nm), on est dans la zone de sensibilité de l’œil humain qui est maximum.
C’est d’ailleurs pour ça que les lasers de spectacle, avec des puissances parfois assez faibles en vert, se sont toujours montrés comme extrêmement lumineux (notamment avec les sources DPSS de 532 nm qui ont cartonné pendant des années dès l’arrivée des lasers à base de semi-conducteurs). Sans surprise donc, le Xtylos écrase tout le monde en vert.

Essais en rouge

Faisceaux rouges

Les deux projecteurs à lampes sont dans la zone où ils ont le plus de mal à émettre de la lumière. Leur source très froide filtrée ne laisse passer que très peu de flux. Ici, seul le faisceau Xtylos existe, sa source laser rouge montrant sa supériorité haut la main.

En bref, après cet essai très intéressant, il apparaît que le Xtylos a de nombreux atouts, qui ne sont pas nécessairement liés à une notion de puissance lumineuse pure. Là où le Sharpy Plus se montre supérieur, le Xtylos se tire la part du jeu avec une autre technologie. Le faisceau est si net et marqué qu’il se détache bien plus facilement et se fait remarquer à l’œil bien plus que tout autre Beam dans certaines teintes.

Conclusion

Le Xtylos représente une réelle innovation en matière de lumière asservie. Nul ne sait aujourd’hui si cette technologie sera ou non le standard d’ici quelque temps ou s’il s’agit d’une astucieuse solution pour un produit unique en son genre, mais en tout cas, il a un réel intérêt. Il est le seul à proposer des couleurs (telles que le rouge, le bleu ou le vert) avec ce niveau d’intensité. Je suis impatient de voir ce que les éclairagistes vont faire avec cet oiseau-là.


Le laser dans les projecteurs pour le spectacle

Le Xtylos utilise une source laser RGB. Contrairement à certaines tentatives qu’on a vu apparaître fugitivement, il ne s’agit pas d’un système laser + phosphore (dans lequel la source primaire est un ensemble de diodes laser bleues et le reste, voire l’ensemble du spectre est créé par des phosphores disposés sur un disque tournant, réémettant des lumières de longueur d’onde différentes sous l’excitation du rayonnement bleu), mais bel et bien d’un ensemble de diodes laser émettant dans le rouge, le vert et le bleu, et dont le mélange pondéré permet de réaliser toute la gamme des couleurs par synthèse additive.

Il s’agit donc d’une source « pur laser » qui sort directement sans conversion, et le faisceau retrouve donc certaines des caractéristiques très particulières de la lumière laser qui ont suscité l’étonnement de nos testeurs. Le constructeur est assez évasif sur les caractéristiques exactes des sources, dont on imagine qu’elles résultent de travaux de recherche récents d’Osram… Nous savons néanmoins qu’il s’agit de trois ensembles de diodes laser montées en matrices, avec une puissance électrique inférieure à 100 W par couleur. Le tout est dans un bloc optique scellé, et le mystère reste entier.

La caractéristique essentielle de la lumière laser est sa cohérence. Cela signifie que tous les photons sont émis en phase, ou en d’autres termes, que tous semblent provenir d’une même onde sinusoïdale. Mais comme rien n’est parfait, on caractérise cet aspect par la longueur de cohérence, qui correspond à la longueur de faisceau sur laquelle on peut considérer que la lumière provient d’une seule et même onde.

Cette caractéristique implique deux conséquences :

Une source laser est très monochromatique (et ce d’autant plus que la longueur de cohérence est grande (en effet, la largeur spectrale et la longueur de cohérence sont liées par la relation Lc = c/Δγ, où Lc et la longueur de cohérence [en m], c la vitesse de propagation de la lumière [c = 3.108 m/s] et Δγ la largeur spectrale de l’émission [en Hz]). Rien de comparable avec une source LED. De ce fait, une source laser RGB est capable de restituer un large espace de couleurs, ce qui est très bien en vidéoprojection mais peut s’avérer insuffisant en éclairage, nous verrons pourquoi plus loin).

Des interférences se produisent à l’intérieur du faisceau, et ce d’autant plus que la lumière est très cohérente. Cela donne au faisceau des lasers de laboratoire et aux images qu’ils permettent de réaliser un aspect granuleux, scintillant ou fourmillant.
C’est pour cette raison qu’on a toujours l’impression que l’espace traversé par le faisceau est très poussiéreux, les grains visibles ne sont pas l’effet de poussières, mais l’effet de ces interférences (appelées speckle, ou tavelures en bon français). Avec trois sources laser dans le même faisceau, les interférences de chaque couleur ne sont pas au même endroit, si bien que le faisceau se pare de « grains » de diverses couleurs. Il va de soi que cet effet peut causer une gêne importante dans certaines applications.

Sans aucune fumée, on a l’impression de particules de poussières dans le faisceau

Autre conséquence, la lumière émise ne contient pas d’infrarouge (sauf, évidemment, s’il s’agit d’un laser infrarouge !), le faisceau est donc « froid ». Mais qu’on ne s’y méprenne pas, c’est un concentré d’énergie qui peut se révéler redoutable lorsque l’objet illuminé absorbe la radiation reçue (applications médicales). A ce titre, il y a lieu normalement de prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas recevoir ce genre de faisceau dans les yeux. Dans le cas du Xtylos, l’optique développée pour une application Beam supprime ce risque.

Enfin, les sources laser émettent généralement des faisceaux parallèles ou très légèrement divergents (d’où la possibilité de projeter des faisceaux laser sur la lune sans qu’ils se dispersent sur le trajet) et leur répartition lumineuse est très uniforme. Dans le cas du Xtylos, le guide de lumière par lequel le faisceau sort de la source joue probablement le rôle de tube intégrateur, permettant d’homogénéiser le faisceau issu des matrices de diodes.
De ce fait, le diagramme de rayonnement a des flancs très abrupts et un sommet plat, ce qui donne cet aspect solide et compact au faisceau, sans équivalent avec d’autres types de sources. Cette caractéristique particulière justifie aussi l’absence de zoom, qui n’est pas nécessaire pour modifier l’ouverture du faisceau, ses bords étant naturellement parfaitement définis.

Du point de vue de la colorimétrie, chaque matrice de diodes est pilotée en modulation de largeur d’impulsion (PWM), le logiciel se chargeant d’ajuster la durée des impulsions appliquées à chacune pour assurer la luminosité (dimmer) et l’équilibre (couleur) du mélange en émulant les commandes plus traditionnelles. C’est le seul mode d’action qui permet de régler finement les caractéristiques de la lumière émise. Or autour du blanc, il faut pouvoir naviguer finement pour régler indépendamment la puissance et la température de couleur.

Avec des LED, c’est facile, il suffit d’avoir des LED blanches, et on peut agir finement sur l’équilibre avec les autres LED, et c’est encore plus facile quand on a un groupe de leds jaune orangé (« ambre »). Cette possibilité n’existe pas avec les lasers car il n’existe pas de laser blanc (le simple fait d’écrire « laser blanc » est un non-sens en soi), et le constructeur n’a pas choisi d’inclure un groupe de LED blanches (ce qui aurait sans doute, été aussi un non-sens technique et industriel).

Pour cette raison, le blanc-RGB est certainement difficile à régler, sa finesse est limitée par la résolution (autrement dit : le nombre de bits) des commandes PWM, et le logiciel doit se débrouiller « au mieux » pour faire le « blanc » voulu et tenter de le maintenir sur toute la plage de gradation. Paradoxalement, le fait de n’avoir que trois couleurs de sources est moins gênant pour l’étendue de la gamme de couleurs que pour la finesse des blancs. Cela étant, on peut se demander si l’usage le plus adapté de ce projecteur n’est pas de faire des faisceaux de couleurs vives plutôt que des éclairages blancs sophistiqués !

Pour plus de détails, on pourra se reporter dans SoundLightUp aux articles de la série sur la vidéoprojection concernant les sources laser.


On aime :

  • Le faisceau
  • La puissance des couleurs
  • La qualité de fabrication

On regrette :

  • De ne pas en avoir 30 à l’essai sur une scène

Tableau général

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Mathieu Pobeda devient directeur R&D du groupe Active Audio/APG

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Active Audio / APG annonce le recrutement de Mathieu Pobeda au poste de directeur R&D Groupe. Il supervisera le développement et l’introduction de nouveaux produits pour les deux marques, portant une attention particulière à l’acoustique et aux transducteurs.
Fort d’une solide connaissance du marché audio, acquise à la fois lors de son parcours académique et professionnel, Mathieu jouit également qu’une grande expertise dans le domaine de la recherche électroacoustique.

« La vision d’Active Audio / APG – telle qu’elle m’a été présentée par Régis Cazin, le président du groupe, m’a beaucoup plu », déclare Mathieu. « De plus, il y a beaucoup de personnes de grande qualité dans la société avec lesquelles j’ai été régulièrement en contact au cours de la dernière décennie. D’un point de vue personnel, la perspective de pouvoir utiliser à la fois mes compétences techniques et celles récemment obtenues en management a été un facteur clé dans l’acceptation de ce nouveau défi. Tous les ingrédients étaient réunis pour que franchisse le pas et rejoigne le Groupe Active Audio A PG. »

Mathieu Pobeda

L’intérêt de Mathieu pour l’univers du son a commencé dès l’âge de 10 ans. Après des études universitaires et un service militaire au département Cinématographique et Photographique des Armées, il a obtenu son premier emploi chez un fabricant d’enceintes acoustiques Hi-Fi renommé à Saint-Étienne.

« J’y ai beaucoup appris, car ils possédaient des unités de fabrication à la fois pour les transducteurs et pour les systèmes. Ainsi, nous pouvions tout faire à partir de zéro, y compris jouer avec des matériaux des membranes.
A cette même période, j’ai poursuivi mes études à temps partiel pour obtenir une Maîtrise en traitement du signal au CNAM de Saint-Étienne. »

Mathieu a ensuite déménagé en Angleterre avec sa famille et travaillé pour un fabricant de haut-parleurs Pro et MI pendant cinq ans. Cela lui a permis d’approfondir ses connaissances sur les chambres de compression, les pavillons et d’autres types de transducteurs. Au cours des huit dernières années, Mathieu a conçu des systèmes complets pour une société audio professionnel française très réputée et vient de terminer une Maîtrise en Management d’une Unité d’Affaires à l’ESSEC Business School de Paris.

Bien qu’il soit désireux de se lancer rapidement dans le développement de nouveaux produits pour Active Audio et APG, Mathieu insiste sur la nécessité de conserver la philosophie et les méthodologies historiques de la société.
« Il y a beaucoup de projets en cours et des personnes très créatives dans les deux entreprises », dit-il. « On ne peut pas arriver dans une entreprise et tout changer du jour au lendemain, en particulier lorsque la structure est en place depuis un certain temps. Il est essentiel de s’assurer que les modifications que vous souhaitez implémenter soient valides et à l’épreuve du temps. Je suis très confiant dans le soutien que m’apportera la direction dans cette mission. »

Mathieu identifie les Step Arrays comme une gamme innovante et clé dans le portefeuille de produits Active Audio. Il déclare : « Ce produit a été conçu sur les connaissances scientifiques rigoureuses de Xavier Meynial et répond réellement aux besoins et priorités du client. C’est un excellent exemple de produit bien défini, bien pensé et bien conçu offert par la société. Ceci s’applique également aux gammes Uniline et Uniline Compact d’APG. ”

Il conclut : « Le marché a subi certaines transformations ces dernières années, en particulier avec l’arrivée des sociétés à forte puissance financière issues d’autres industries qui viennent acquérir certaines activités et connaissances audio historiques.
Tout va donc se jouer dans les cinq prochaines années et je suis convaincu que le groupe Active Audio / APG évoluera considérablement au cours de cette période. Nous avons les connaissances, des produits existants et futurs intéressants et l’objectif de continuer à progresser de manière organique dans tous les domaines de l’entreprise. »

Et d’autres informations sur le site APG Audio et sur le site Active Audio

Tellson James tourne avec Mark Knopfler sur Hog 4

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Régisseur lumière et pupitreur, Tellson James utilise une console Hog 4 High End Systems pour piloter les projecteurs embarqués sur la tournée “Down the Road Wherever Tour 2019“ de Mark Knopfler, l’ancien chanteur des Dire Straits.
Le groupe réunit 10 musiciens sur scène jouant de 49 instruments, (guitares aux saxophones en passant par les violons et même des sifflets) offrant ainsi de nombreuses “textures sonores“ à la lumière.

C’est la deuxième fois que Tellson James assure la lumière pour Knopfler à côté de l’éclairagiste Mark Henderson pour les tournées 2015 et 2019. « Il y a beaucoup de pixel mapping dans ce show, précise Tellson James, et cette fonction est vraiment simple à programmer sur la Hog 4 ! ». « La fonction clonage (pour permuter les projecteurs) est une bouée de sauvetage lorsque vous travaillez dans des clubs, des théâtres, où que vous êtes tous les jours confronté à différents types de projecteurs, et cela fonctionne très bien », explique Tellson.
« J’utilise beaucoup le Time Code dans d’autres shows, en particulier lors du déclenchement vidéo pour la synchronisation labiale, note-t-il. C’est très facile à utiliser avec la fonction “Learn Time“ grâce à laquelle on peut lancer le Time code et enregistrer manuellement les Go des cues.
Ça enregistre la valeur du time code dans chacune des Cues. Ensuite il est possible de modifier les valeurs enregistrées manuellement pour plus d’exactitude. » Toujours dans l’énumération de ses caractéristiques favorites, l’éclairagiste ajoute : « j’adore aussi créer des séquences de couleurs avec le moteur d’effets : c’est rapide et facile. »

Tellson James

James explique ses débuts avec la Hog : « Mon ami Vince Foster m’a expliqué comment utiliser la Hog 2 et j’ai eu amplement le temps de la tester (avant de partir avec en tournée) lors de salons automobiles, salons professionnels, conférences, lorsque la console était disponible. Et maintenant, je la connais bien. » «

Ce que j’aime aussi dans la Hog c’est de pouvoir prendre la main sur un projecteur et de modifier ses paramètres en direct sans être embêté par les valeurs enregistrées dans la console. »
James est également équipé d’une Full Boar 4 en backup et de 4 processeurs DMX externes 8000 (DP8K), 3 actifs et un de secours. Chaque processeur sous HogNet gérant 8 univers DMX. « Nous pourrions utiliser le ArtNet ou le sACN, ce qui augmenterait les capacités des processeurs à 16 univers par processeur, explique-t-il.

Nous utilisons 22 univers DMX. Je garde libre le processeur interne du pupitre pour patcher les projecteurs sur les dates en “Clubs“ et “Festivals“. » Hawthorn était le fournisseur pour les dates du Royaume Uni et de l’Europe, et Christies Lites pour la tournée US.

Plus d’infos sur le site ETC France

 

Stardraw.com atteint la barre du millième fabricant référencé

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Stardraw.com annonce l’ajout du millième fabricant à la bibliothèque de son logiciel de conception et de documentation Stardraw Design 7, actuellement en version 7.3.
Le franchissement de ce jalon est le résultat de dizaines d’années de travail pour l’élaboration d’une base de symboles de dessin vectoriels complète et de haute qualité destinée au secteur de l’audiovisuel professionnel.

La bibliothèque de symboles, qui contient maintenant plus de 110 000 symboles pour quelque 40 000 produits, fait partie intégrante du logiciel de conception de Stardraw depuis 1992 et constitue l’une de ses caractéristiques spécifiques.
Chaque symbole est dessiné en interne par l’équipe de Stardraw.com afin d’assurer un standard qualitatif cohérent. Tous les symboles sont des dessins vectoriels, indépendants de la résolution, ce qui signifie que plus vous zoomez, plus les détails sont visibles, et même aux niveaux de zoom les plus élevés, il n’y a aucun effet de « pixelisation » comme pour un bitmap.

L’ajout de nouveaux produits à la bibliothèque est hiérarchisé en fonction des demandes des utilisateurs soumises via le service de demande en ligne de Stardraw. Il s’agit d’une autre fonctionnalité unique de Stardraw qui garantit que seuls les produits pertinents sont ajoutés à la bibliothèque. «Étant donné que nous avons une base d’utilisateurs installés dans différents secteurs d’activité et dans près de 90 pays, il nous est impossible de deviner quels produits particuliers pourraient être importants pour un intégrateur particulier», a expliqué le directeur général Rob Robinson

«Les exigences varient énormément d’un marché à l’autre et d’un pays à l’autre. Par conséquent, plutôt que de collecter aléatoirement les données de catalogues de produits susceptibles de ne pas être utiles à nos utilisateurs, nous encourageons nos utilisateurs à diriger eux-mêmes le processus via des demandes afin que les bibliothèques restent pertinentes et correspondent à leurs besoins.
Nous avons juste besoin du nom du fabricant et de la référence du produit et nous faisons le reste. Pour nous assurer que le système reste démocratique, nous avons récemment mis en place une politique d’utilisation basée sur le niveau d’abonnement afin de garantir que les demandes d’adjonction sont correctement hiérarchisées. Cela accélère le processus pour tout le monde et permet aux produits demandés d’être publiés encore plus rapidement. ”

Les symboles incluent des représentations schématiques techniquement précises de blocs avec des entrées et des sorties discrètes, des représentations schématiques illustrées de présentation, et lorsque les données sont disponibles, des détails de vue avant et arrière, de vues latérales et, le cas échéant, des symboles de disposition des panneaux avec des détails avant et arrière, des vues arrière pour créer des plaques de connexion personnalisées et des symboles de vue en plan conformes à la norme J-STD-710, «Symboles de dessin d’architecture, de son et de contrôle».

Pour plus d’infos sur le site Stardraw

 

Celso Papadopulos est le nouveau directeur des ventes Europe de Nexo

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Faisant suite au départ d’Alain Boone, Nexo vient d’annoncer la nomination de Celso Papadopulos, un ancien de la maison, au poste de Directeur des ventes pour l’Europe.

Travaillant d’arrache pied depuis 2003, Celso Papadopulos a été l’un des fers de lance de l’équipe commerciale de Nexo en charge de créer et animer les ventes au Mexique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
On lui doit le fait d’avoir réussi à bâtir en partant de zéro l’un des réseaux de vente les plus dynamiques de la constellation Nexo en y injectant aussi énormément de fondements techniques sur la diffusion.

Avec 40 années de terrain au compteur, Celso a débuté sa carrière en tant que musicien professionnel et a ensuite évolué vers la prise de son studio, le mixage live face et retours, le sound design pour des projets de grande envergure avant de basculer du côté commercial et s’occuper de distribution et de vente.

Sa première tâche en tant que Directeur des ventes Europe va être de renforcer son département commercial. “C’est un challenge de plus et il n’y a rien de mieux pour démarrer une nouvelle vie !” affirme Celso. “En Amérique du Sud j’ai appris à travailler dans de nombreux pays avec des cultures très dissemblables, je suis donc bien placé pour savoir que chaqu’un d’entre eux offre de nouvelles opportunités.
Le savoir faire de nos distributeurs est la clé du succès, et j’espère de parvenir à les pousser encore plus, en leur passant ma motivation et mon savoir faire afin de faire progresser les ventes à la fois dans le marché du Touring comme dans celui de l’Intégration.”

D’autres informations sur le site Nexo

 

Texen installe le ParFect 150 Robe au Théâtre de la Passerelle

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Pour la nouvelle saison 2019-2020, le Théâtre de la Passerelle, situé à Gap, s’est équipé de ParFect 150 inaugurés sur le concert de la chanteuse cap-verdienne Mayra Andrade. Les 33 machines installées en fixe par l’équipe de Texen, ont été utilisées à la face, en latéral, en douche et à contre par Laurent Pascal.

Laurent Pascal, régisseur général et éclairagiste nous explique les raisons qui l’ont motivé à choisir le ParFect 150 : « Je considère ce projecteur comme un PC qui se marie très bien avec la température d’une lampe Tungstène d’un PC ou d’une découpe.
Son zoom motorisé à une plage exceptionnelle de 3,8° à 60° et il est très rapide.

J’en ai implanté à 8 m de haut, et je suis impressionné par la puissance des couleurs et l’homogénéité du faisceau jusqu’au sol… On est ravi, il correspond parfaitement à nos besoins ! ».

Constitué de 7 sources à LED RGBW de 40 W le ParFect projette un faisceau net de type ACL dont la couleur se gère en RGBW ou CMY.
La gradation 18 bits, l’émulation tungstène, les presets de températures de couleur en font un projecteur « ParFect » pour les scènes de théâtres, de concert et les plateaux de télévision.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

Le groupe Area Four Industries rachète Prolyte Group

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La nouvelle est belle. Après avoir annoncé début octobre la cessation de ses activités, Prolyte Group vient d’être racheté et donc sauvé par le groupe Area Four Industries, le leader mondial de la structure aluminium et ses accessoires au service du monde de l’Entertainment.

Le message de Prolyte daté du 29 octobre 2019 et qu’on vous résume, est inespéré : « Même si le chemin a été difficile, nous sommes parvenus à un accord et sommes désormais intégrés à Area Four Industries, le premier groupe mondial de structures pour le spectacle. Nous allons garder notre nom Prolyte. Pour toujours. Notre cœur tout bleu bat plus fort que jamais. »

Du côté du repreneur, le communiqué est plus factuel et rappelle, sans doute, le pourquoi des difficultés du groupe hollandais : « Le place de leader d’Area Four Industries vient d’être encore renforcée par le rachat de Prolyte Group.
Le cœur de métier de la marque Prolyte basé sur la qualité de ses produits va perdurer, mais une profonde restructuration va être engagée au sein de son management, de ses process de fabrication et de son orientation stratégique. »

AED qui avait annoncé la cessation des activité de Prolyte reste pour le moment silencieux.

D’autres informations sur Prolyte Group faceBook et sur Area Four Industries

 

L’Araneo Luminex tisse sa toile: Collect, Inspect, Connect

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Le dernier logiciel Luminex, sorti officiellement fin septembre, promet de révolutionner le contrôle et la vision de votre réseau. Avec son appellation latine d’araignée, l’Araneo 1.0.1 prend la suite du Topologie Viewer, dont les premières ébauches dévoilées au Proligh+Sound ont fait saliver tous les spécialistes et techniciens réseaux.

Le logiciel Araneo s’est dévoilé dans sa première version officielle au Plasa de Londres

Fidèle à son nom, et grâce à ses antennes de Monitoring Multicast en temps réel, l’Araneo ira scanner et détecter tous les produits réseaux faisant vibrer sa toile. Switch, nodes, consoles ou ordinateurs s’afficheront dans sa fenêtre principale, avec leurs branchements et, pour les switchs Luminex, toutes leurs configurations.

Inséré dans un réseau Luminex, le logiciel Araneo détecte et configure tous les appareils en temps réel.

La possibilité de gérer son environnement, de la taille des fenêtres aux affichages sous forme d’icônes ou texte permet de garder, sous de multiples yeux, l’écosystème au complet, sur un ou plusieurs moniteurs.

L’Araneo affiche en plein écran la topologie réseau détecté, sous forme d’icônes simples pour les appareils tiers, ou très détaillés avec ceux de la gamme Luminex.
Chacun pourra ensuite aisément redessiner sa configuration de réseau dans un Layout par simple click’n’drop des éléments, et ainsi visualiser l’intégralité du synoptique. Une fois fini, cet assemblage utilisateur peut évidemment se sauvegarder ou être rechargé grâce aux options de Layout.

Le style et les couleurs des lignes de raccordement indiquent en vert les chemins actifs pour les données, en cyan les voies utilisées en ring ou ISL ainsi qu’en pointillé les redondances de signal.


Quasi instantanément l’Araneo détecte un Gigacore10, deux nodes Luminex Ethernet DMX8 et le PC de contrôle équipé d’une carte réseau Realtek.

En cas de coupure de ligne, celle-ci apparaît en rouge sur le software et la ligne de redondance s’activera pour re-router les données. De la même façon, chaque perte ou branchement d’appareil, chaque changement de configuration ou souci réseau seront détectés en temps réel et s’afficheront dans le Layout de l’Araneo.

Si les appareils tiers sont représentés d’un simple carré avec leur adresse MAC et réseau, et une option permettant de les renommer, les switchs Luminex bénéficient d’une lisibilité maximale. Les groupes de VLAN apparaissent clairement par des couleurs différentes sur chaque port.

En cochant les types d’informations souhaitées sur la gauche, ceux-ci s’affichent directement sur chaque élément du Layout ou sur les voies de connexions.

L’utilisateur peut aussi accéder aux autres données en sélectionnant dans la colonne de gauche les différents paramètres à afficher. Version du firmware, température ou ventilation interne et trafic sur chaque port sont les plus standards, mais d’autres réglages plus avancés sont aussi visibles.

Ainsi il devient possible de vérifier en temps réel les statuts de chaque port, les RLinkX ou MultilinkX activés, les PoE, les configurations gPTP et PTPV2, mais aussi les Querier de chaque groupe en IGMP, les ports RSTP, les priorités de bridge ou encore les paramètres AVB pour l’audio vidéo. Pour ces paramètres complexes, réservés normalement aux utilisateurs avancés, Luminex proposera bientôt des icônes plus lisibles.

La gestion des VLAN se révèle étonnamment aisée. Depuis la liste des groupes et le manager de configuration, l’affectation pour un ou plusieurs ports se fait en quelques clics.

En dehors de la _pas si facile_ lecture d’informations, les appareils Luminex peuvent être configurés directement, avec une facilité déconcertante. Chaque port des switchs Luminex est paramétrable à la volée, individuellement ou par lots avec un simple clic.
Le résultat s’affiche aussitôt et évite ainsi les précédents et fastidieux réglages switch par switch.
Les procédures d’identification des produits Luminex sont conservées (en faisant “clignotement des leds en façade”), et s’accompagnent des Fonction Reboot et Reset à distance pour remettre son réseau en réglage par défaut.

Un mode Orpheline permet de réfléchir à sa configuration en avance, en insérant virtuellement les switchs et leurs réglages. Une fois sur le terrain, il suffira de connecter tous les switchs en ISL, laisser l’Araneo les détecter et effectuer un reset machine. Une fois chacun correctement identifié, toute la configuration peut être envoyée en un seul clic.

La couleur des messages doit être en cyan. Les alertes susceptibles d’affecter le réseau s’afficheront en orange, tandis que les erreurs plus graves seront en rouge.

Pour plus de sûreté, un panneau d’informations système alerte en permanence de l’état du réseau. Chaque changement d’état est indiqué, avec des codes d’alertes spécifiques suivant les cas de figure. Cette messagerie fonctionne comme une boîte noire, où les différents événements sont sauvegardés et peuvent être analysés. Ce système de Log est d’ailleurs presque devenu obligatoire sur la gestion de grandes installations.

La feuille de route de l’Araneo se déroulera encore pendant deux ans, le temps pour les équipes Luminex de tester et implémenter toutes les fonctions imaginées.
Ainsi, les nodes seront dans le futur eux aussi pilotables par le software, à l’image du Web serveur des nouveaux LumiNode. Les graphismes et accès seront travaillés à l’identique pour ne pas dérouter les utilisateurs, tout comme le design des appareils.

Très prochainement la gestion des profils de réglage de chaque appareil, avec des copies en lots, sera disponible en import/export. Mais la plus grande avancée sera l’incorporation d’un LuminetMonitor complet directement dans l’Araneo, avec la détection de nodes Art-Net et la visualisation des Univers Art-Net et des flux sACN. Une fois tous les softwares réunis en un seul, l’Araneo sera sans doute le logiciel le plus complet et le plus puissant pour la gestion réseau.

Disponible sous Mac et Windows, l’installeur du soft Araneo et son manuel sont disponibles au lien de téléchargement suivant (inscription obligatoire) : Download Araneo

*POE : Power over Ethernet : transport de courant dans le câble réseau pour alimenter un switch à distance.
*gPTP : generalized precision time protocol
*PTPV2 : Precision Time Protocol v2
*IGMP Snooping (Internet Group Management Protocol) : Utilisation de groupes multicast sur un réseau composé d’équipements de marques différentes.
*RSTP (Rapid Spanning Tree Protocol) : protocole de gestion de routage des réseaux Ethernet sans collision.


Plus d’infos sur le site Sonoss

La boîte de direct passive Klotz DX10 disséquée

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Introduite courant 2018, la boîte de direct passive DX10 de Klotz présente des caractéristiques tout à fait intéressantes à un prix contenu (en moyenne un peu moins de 150 euros), compte tenu de sa qualité de fabrication générale et de celle de son transformateur, élément essentiel d’une boîte de direct passive.
En début d’année à l’ISE, nous avons décidé lors de notre rencontre sur le stand Klotz avec Frédéric Kromberg (Directeur Commercial) et Claude Blanc (en charge de la filiale française), de vous la présenter de façon approfondie.

La boîte de direct passive Klotz DX10

Après une série de mesures effectuées dans différentes configurations représentatives de son utilisation opérées dans notre labo, nous l’avons confiée à des ingés son de terrain pour recueillir leurs impressions et celles de musiciens sur des tournées et concerts durant quelques mois. Voici le résultat de nos investigations.

Présentation

La Klotz DX10 est insérée dans un coffret compact double U en tôle d’acier de 2 mm recouvert d’un revêtement ultra résistant pour faire face aux rigueurs de la scène.

Un circuit imprimé époxy double face accueille tous les éléments dont le transfo de bonne facture « mu-métal » entièrement réalisé par Klotz. Le condensateur de liaison d’entrée est un modèle électrochimique non polarisé 10μF/35V.

Pas de fioritures sur ce modèle, avec juste une embase jack 6,35 de renvoi (vers un ampli) en plus de celle d’entrée et de la XLR 3 mâle de sortie, et deux commutateurs, un pour le pad (atténuateur de 20 dB) et un de levée de masse « ground-lift » côté sortie qui désaccouple la pin1 de la XLR de la masse de sortie (via un réseau R-C).

Il n’y a pas par exemple d’inverseur de polarité (de phase) comme sur certains modèles, de toute façon inutile à notre avis puisque tous les pré-amplis, de console, racks de scène ou autre, en sont pourvus. S’agissant d’une boîte de direct passive, nul besoin de pile (ou batterie) voire d’alimentation fantôme via la liaison symétrique. Tout repose évidemment dans ce cas sur la qualité du transformateur audio utilisé et comme nous allons le voir plus loin, Klotz a bien fait les choses.

Quelques rappels

Une boîte de direct a pour principale fonction de permettre le raccordement d’une source à moyenne ou haute impédance de sortie en liaison asymétrique, en général un instrument – guitare électrique, basse, guitare acoustique, clavier, … – à une entrée micro-ligne symétrique basse impédance de pré-ampli ou de console.

Il en existe des modèles totalement passifs (comme la DX10) mettant en œuvre un transformateur, des modèles entièrement actifs (à semi-conducteurs ou à tubes) mais qui ne permettent pas d’isolement galvanique entre source et pré-ampli et des modèles hybrides actifs mais avec transformateur d’isolement, qui à notre avis s’ils sont bien réalisés, sont le meilleur choix mais aussi le plus onéreux.
Les modèles actifs nécessitent bien entendu une source d’alimentation qu’il s’agisse de pile(s) ou batterie(s) (avec convertisseurs de tension) et/ou alimentation par la liaison fantôme du pré-ampli.

Côté entrée, l’embase jack TRS d’entrée à gauche et celle de renvoi à droite, encadrent le commutateur d’atténuation de 20 dB.
En sortie la XLR3 mâle est accompagnée du commutateur de levée de masse (pin 1). Noter l’épaisseur de la tôle d’acier (2 mm). On peut danser dessus.

Dans tous les cas, même si l’impédance d’entrée de la DI est importante et s’accommode de sources pouvant présenter une impédance de sortie de 5 à 25 kΩ (certaines guitares) sans trop d’atténuation, il ne faut pas oublier qu’un câble instrument (surtout ceux de haute qualité avec gaine électrostatique) a une capacité linéique de l’ordre de 100 pF/m, ce qui par exemple pour une longueur de 5 m représente une charge capacitive de 500 pF et avec une impédance de sortie de 20 kΩ  constitue un filtre passe-bas coupant à 14,5 kHz (à – 3 dB avec une pente du 1er ordre, encore admissible pour une basse).

En d’autres termes, avec une grande longueur, adieu la transmission des hautes fréquences, sans compter qu’avec une liaison asymétrique à haute impédance, plus c’est long et plus on « ramasse » les perturbations électromagnétiques ambiantes (et il y en a sur un plateau), notamment à basse fréquence. Donc, il est préférable de ne pas dépasser 5 m entre l’instrument et la DI, 3 m étant la bonne distance.

Nos mesures

Le rapport de transformation du transfo de la DX10 est de 1/12 (Np/Ns =12) comme en témoigne le gain relevé à basse impédance de source de – 21,58 dB (20 log(1/12)).
C’est le rapport adopté sur la grande majorité de grands faiseurs de transfos de qualité (genre Jensen-maintenant Radial Engineering, Cinemag ou encore Lundahl) pour cet usage, bon compromis pour obtenir une haute impédance en entrée avec une impédance de charge symétrique de l’ordre de 1,5 kΩ et réussir à avoir une très haute inductance magnétisante au primaire et une inductance de fuite raisonnable dans un transfo blindé avec des écrans électrostatiques entre primaire et secondaire.

Avec un rapport de 12 entre enroulements, l’impédance réfléchie coté entrée est multipliée par 144 (122), ce qui permet d’accepter des impédances de source jusqu’à une trentaine de kΩ sans trop d’atténuation et autres artefacts. C’est adapté à tous les types d’instrument même des guitares avec circuits passifs présentant une forte impédance de sortie.
La première bonne surprise que nous avons eue lors des mesures réside dans les taux de distorsion très bas relevés, notamment dans les basses fréquences (c’est la faiblesse des transfos, sauf ceux de haute qualité). En attaquant la DX10 à basse impédance (100 ohms) à + 6 dBu avec une charge symétrique de 600 ohms en sortie, nous avons obtenu une THD de :

  • 0,0095 % à 31 Hz
  • 0,0013 % à 100 Hz
  • 0,00038 % à 1 kHz
  • et 0,00036 % à 10 kHz

Ceci avec une bande de mesure de 80 kHz pour la prise en compte de tous les harmoniques. Dans les mêmes conditions, la distorsion d’intermodulation (selon la norme SMPTE) avoisine 0,0012 %. Il s’agit de performances remarquables qui ne se dégradent par ailleurs pas beaucoup en attaquant avec une impédance de 22 kΩ comme en témoignent les figures 1 et 2 qui donnent la THD en fonction de la fréquence, pour un niveau d’entrée de + 8 dBu (2 Vrms), respectivement avec une impédance de source de 100 Ω et 22 kΩ.

Figure 1
Figure 2

Le transformateur concocté par Klotz rivalise avec les meilleurs, avec une très haute self magnétisante de l’ordre de 1000 H (d’après les mesures d’impédance d’entrée à vide) et une fenêtre d’hystérésis très étroite, ce qui n’engendre que des harmoniques de distorsion impairs comme il se doit sur un bon transfo.
Pour corroborer nos dires, nous donnons en figure 3 le relevé des 10 premiers harmoniques pour un fondamental à 1 kHz et un niveau de +8 dBu et une impédance de source de 22 kΩ.


Figure 3

On constate que ce sont les harmoniques 3 et 5 qui sont prépondérants, les autres sont en moyenne à -125 dB. A cet égard, si on constatait une remontée des harmoniques pairs, cela signifierait que le transfo a été « magnétisé », c’est-à-dire aurait été soumis à un courant continu en entrée, ce qui désaxe la courbe champ-induction, impossible sur la DX10 puisqu’il y a un condensateur de liaison de 10 μF.
Cela montre que même avec une haute impédance de source, la disto ne remonte pas trop. En général, le meilleur résultat intervient pour une impédance qui représente entre 1/5 et 1/10 de la résistance série du bobinage d’entrée, donc moins de 1 kΩ.

Figure 4

Pour en terminer avec la THD, la figure 4 représente l’évolution de la distorsion harmonique selon le niveau injecté à l’entrée qui nous montre que la bonne plage d’utilisation correspond à des niveaux compris entre – 20 dBu et + 10 dBu, ce qui correspond bien à des niveaux de sortie instrument.
A 1% de THD, le niveau max admissible de + 21 dBu (très bien) et donc théoriquement +41 dBu avec le Pad (- 20 dB) enclenché, mais étant donné que le condensateur de couplage est un modèle 35 V, on va plutôt dire +32 dBu, ce qui signifie qu’on peut la connecter en sortie d’ampli instrument sans problème.

Les figures 5 et 6 tracent la courbe de réponse en fréquence, respectivement avec une basse et une haute impédance de source, avec dans le pire des cas une fréquence de coupure haute de 30 kHz à – 3 dB, plus que correcte. On remarque en figure 5 (coupure à 70 kHz) un très léger peaking (+1 dB !) en bout de bande qui est dû à l’inductance de fuite du transfo.

Figure 5
Figure 6

Ce dernier, outre un blindage magnétique en matériau à haute perméabilité (type mumétal), met en œuvre deux écrans électrostatique entre primaire et secondaire pour diminuer les capacités inter-enroulements et enroulements-masse. Inévitablement, même avec des techniques de bobinage « haut de gamme », cela affecte un peu le couplage et donc le flux de fuite entre primaire et secondaire.

Figure 7

En figure 7, nous donnons la réponse en phase avec différentes charges symétriques en sortie. On vient bien encore une fois que selon la charge la réponse en bout de bande est affectée par l’inductance de fuite.
Avec la charge normale présentée par un pré-ampli moyen et 20 à 30 m de câble micro, cela correspond à la courbe en vert et donne une déviation de phase de +/-1,5° entre 20 Hz et 20 kHz, ce qui est très bien.

Figure 8

La figure 8 est une transformée de Fourier rapide de la réponse à un sinus à 1 kHz pour mettre en évidence à la fois le bruit de fond et la répartition des harmoniques. C’est encore une fois très bon, hormis l’harmonique 3, le bruit de fond (50 Hz notamment) et les autres raies sont à plus de – 120 dB.

Figure 9

Enfin en figure 9, on trouve la réponse en signal carré à basse et haute impédance de source (même charge en sortie (3 kΩ et 25 m de câble).
Hormis l’atténuation normale avec la haute impédance de source, les carrés sont très bien restitués avec une sur-oscillation infime et des fronts propres.

Quelques remarques et suggestions

Bien que favorablement impressionnés par les performances générales obtenues pour un prix somme toute modeste, nous avons néanmoins quelques suggestions à formuler, qui relèvent certes plus d’un certain purisme que d’une nécessité absolue :

Nous aurions, en tant qu’électronicien assez inféodé dans la conception de produits audio, plutôt choisi un condensateur film (polypro ou polyester) pour la capacité de liaison d’entrée obligatoire (10 μF non polarisée) au lieu d’un électrochimique non polarisé (en fait deux polarisés en série tête-bêche en interne). La qualité dans le temps (et la disto) n’est pas la même (mais le prix non plus bien sûr).

L’inductance de fuite du transfo, inévitable d’autant qu’il comporte un double écran électrostatique pour améliorer la réjection de mode commun, induit obligatoirement un « peaking » plus ou moins important dans les hautes fréquences selon l’amortissement du circuit du second ordre résultant et donc de l’impédance de charge connectée (impédance d’entrée symétrique du pré-ampli).
C’est à notre avis ce qu’ont constaté empiriquement les ingés son et musiciens qui ont testé la DX10 en live, pour le haut du spectre (voir plus bas). L’optimum de transmission (d’après les mesures) étant d’environ 20/30 m avec du câble micro et une impédance symétrique comprise entre 1,2 et 3 kΩ. 3 kΩ donne la meilleure réponse en fréquence et en phase.

La réjection de mode commun est correcte (75 dB à 50 Hz et50 dB en milieu de bande), meilleure que celle des boîtes actives mais 10 dB/15 dB sous ce qui se fait de mieux (avec transfo bien sûr).

Les impressions de terrain

Après les chiffres, place aux oreilles, et quoi de mieux pour ça que des ingés son retours et face et surtout des bassistes, une cible de choix pour une DI, tant grave, dynamique et source haute impédance, ne font habituellement bon ménage avec les transformateurs aussi bons soient-ils.
Alex Maggi s’est prêté au jeu, et pas que lui comme vous allez le découvrir. On lui a confié durant quelques mois la DX10 ayant servi aux mesures afin qu’il la teste sur les dernières dates de la tournée de Christophe Willem dont il a assuré les retours.

Alex Maggi : On l’a essayée à Biscarrosse durant la balance en la comparant à la boîte de direct active canadienne classique qu’on utilise et on a navigué dans le subjectif. Il y avait du mieux et du moins bien, on ne savait pas trop les distinguer.

Du coup on a joué avec le soir même et unanimement Julien Martin qui tenait la face comme moi aux retours et Nils Thomas le bassiste de Willem, on a trouvé que le son de la basse était beaucoup mieux placé dans le mix, il sortait beaucoup mieux. On a été plutôt emballé. A la fin de la tournée, Nils est parti avec la DI chez lui.

SLU : Il dispose d’un studio ?

Alex Maggi : Oui et surtout il aime la technique et fait des tests en enregistrant et en comparant plusieurs configurations d’un prix supérieur et il a été étonné du résultat.

Ensuite Julien Martin l’a récupérée et l’a emmenée sur la tournée de Gims dont il mixe les retours et il l’a faite essayer à Boom (Franck Jean alias BOOM) qui est le bassiste et directeur musical de Gims. Lui aussi l’a trouvée très bien. Pour cette tournée il utilise une DI/préampli américaine à tubes.
Suite à l’essai, il a modifié les réglages de sa DI/préampli en rentrant dedans moins fort afin de se rapprocher de ce qu’il a entendu avec la Klotz (rires). Un commentaire qui revient souvent est que le grave est très précis, naturel et très musical. Réaliste en quelque sorte.

SLU : Et le haut du spectre ?

Alex Maggi : C’est une affaire de goût. Il y a ceux qui préfèrent le tube ou le transfo Jensen, ceux qui trouvent qu’elle manque un peu d’aigu, contrairement au grave où elle fait l’unanimité. Quoi qu’il en soit, une DI passive à ce prix et qui marche aussi bien, c’est très intéressant et ça va ouvrir le choix face aux deux références actives les plus utilisées.
Tu sais à quel point je déteste la technique. Les oscillos et tout le reste ça ne m’intéresse pas, je préfère mille fois un blind test. Je ne regarde jamais les chiffres. J’écoute, je compare et je choisis. A l’aveugle, la Klotz fait au moins jeu égal avec les « références » du marché.

Un très grand merci à Alex, Julien, Nils et Boom pour leurs oreilles et leurs 10 doigts.

Conclusion

La Klotz DX10 est un produit de bonne qualité, robuste et sans fioritures, à petit prix, qui devrait satisfaire pleinement son acquéreur et s’avère parfaitement taillé pour la scène, parfait pour les guitares basses notamment.

On aime :

  • Les performances et le son
  • La simplicité d’une DI passive
  • La robustesse
  • Le rapport qualité/prix

On regrette :

  • Pas grand’chose, la réjection un peu faible du mode commun

Et plus d’infos sur le site Klotz

Bertrand Billon devient ingénieur support STM

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Nexo renforce sa division de support technique avec l’arrivée de Bertrand Billon qui aura particulièrement en charge le système haut de gamme de line array modulaire du fabricant de Plailly, le STM.

Après ses premières années passées en tournée en tant qu’ingénieur système pour Dispatch qui allait devenir Dushow quelques années plus tard, Bertrand a rejoint à sa création Stage Entertainment France en tant que Audio Manager.

Durant 13 années il y a acquis une grande expérience dans le management des équipes, le travail et l’écoute des designers sonores en charge de la mise en son des comédies musicales et enfin dans la gestion d’un conséquent parc technique interne mais aussi de tous les compléments loués en fonction des besoins.
Il a aussi eu en charge la recherche et le choix des matériels achetés par Stage Entertainment France, mais aussi la gestion technique et humaine d’une moyenne de 30 prestations événementielles dont des émissions TV et des concerts accueillis au sein de Mogador chaque saison en plus des comédies musicales.

“Rejoindre Nexo me permet de revenir à mes premières amours, l’ingénierie système, un métier qui m’a passionné,” nous dit Bertrand. “Je suis enchanté de faire désormais ce métier pour le compte d’une marque ce qui va me permettre d’en apprendre encore plus.
Un ingé support doit savoir écouter ses interlocuteurs afin de prendre en charge le mieux possible ses requêtes et ses retours. En somme être en mesure non seulement de résoudre des problèmes mais avant tout d’apprendre à les éviter grâce à une bonne formation et communication avec le fabricant.”

SoundLightUp qui a eu le plaisir de couvrir le travail de Bertrand à Mogador, lui souhaite la bienvenue chez Nexo et…à bientôt dans nos colonnes pour de nouvelles aventures !

D’autres informations sur le site Nexo

Julien Clerc à Montréal éclairé par Eric Lapointe en Maverick

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La tournée canadienne de Julien Clerc, a été mise en lumière par le lighting designer Eric Lapointe avec des projecteurs Maverick, MK3 Profile et MK2 Wash Chauvet Professional fournis par LSM.
Eric Lapointe, dont la société est située au Québec, s’inscrit dans l’histoire de l’éclairage canadien pour avoir éclairé de prestigieux artistes en tournée, de nombreuses émissions de télévision, de grands événements et productions théâtrales.

Prenant en compte la qualité poétique des chansons de Julien Clerc, Eric Lapointe a estimé qu’une conception théâtrale servirait au mieux la performance de l’artiste : « Les concerts de cette tournée se déroulant sur de grandes scènes, nous devions aller haut, jusqu’à plus de 9 mètres.
Ainsi, j’avais besoin d’un faisceau de projecteur capable de traverser le brouillard tout en produisant une texture magnifique même dans des couleurs saturées essentielles à ce spectacle. Chaque chanson a sa propre saveur et son ambiance visuelle, les mouvements de lumière n’intervenant que sur deux des vingt titres interprétés chaque soir. »

Le spécialiste de l’éclairage Gil Perron, en collaboration avec l’équipe LSM, a consulté Eric Lapointe et suggéré l’utilisation des nouveaux Maverick MK3 Profile et MK2 Wash. « LSM travaille de façon réfléchie afin de fournir à ses clients les projecteurs qui répondent le mieux à leurs besoins « , déclare M. Perron. « Plus on étudiait la question, plus on savait que les Maverick étaient le choix idéal. »
« En se basant sur son expérience de la tournée « Piano et Voix », Eric, qui utilise 12 projecteurs Maverick MK2 Wash et huit Maverick MK3 Profile, est tout à fait d’accord : « Les couleurs et leurs intensités s’utilisent si bien dans le MK2 Wash et le MK3 Profile qu’elles sont devenues mes principaux effets dans ce spectacle.”

Chaque musicien est éclairé par un seul MK2 Wash, les MK3 Profile étant utilisés pour créer des effets spéciaux sur l’artiste et au sol et pour ajouter de la texture au volume scénique. En fin de compte, chaque chanson reçoit un traitement théâtral « , déclare Eric Lapointe.
« Avec un spectacle de ce calibre qui met en vedette des instruments à cordes, un piano discret, une voix mélodique et douce, le défi consistait à créer une ambiance intime, même sur des scènes de plus de 20 mètres. C’était très utile d’avoir des lumières qui pouvaient générer tant de scènes différentes tout en étant presque silencieux. »

En créant des ambiances profondes qui soutiennent les chansons sans jamais être dominantes, le design élégamment équilibré de Lapointe est en parfaite harmonie avec la vision de son client.

Plus d’infos sur le site Chauvet France