La nouvelle version 5.2 de Modulo Player qui enrichit les possibilités d’automation est disponible, ainsi qu’une nouvelle version de son mélangeur embarqué intégrant le support des surfaces de contrôle Stream Deck. Modulo Player est un système hardware et software économique associant les fonctionnalités d’un média serveur et d’un mélangeur live.
Le mélangeur embarqué à très faible latence est disponible via une application dédiée compatible Mac et PC. Les utilisateurs peuvent travailler simultanément sur le logiciel du média serveur Modulo Player et l’application Live Mixer, assurant gain de temps et économies. L’interface intuitive du mélangeur propose des fonctionnalités variées : écrans Program et Preview, nombre illimité de destinations et de mix engines, création et gestion de presets, propriétés des layers et effets de transition dont keying, mask, bordures, fade, flying.
La nouvelle version du mélangeur supporte désormais les surfaces de contrôle Stream Deck et Stream Deck XL d’Elgato. Grâce à un éditeur directement intégré dans la remote de Modulo Player et dans l’application Live Mixer, les utilisateurs peuvent maintenant personnaliser les touches LCD du Stream Deck. Tous les paramètres entrés dans l’éditeur apparaissent en temps réel sur le Stream Deck.
Modulo Player et son mélangeur embarqué peuvent supporter un nombre illimité de Stream Deck simultanément, offrant ainsi une solution conviviale de contrôle de presets et de rappel de tâches. Avec cette nouvelle version 5.2, Modulo Pi augmente les fonctionnalités de show control de son système. En plus de la grande bibliothèque de mixers, vidéoprojecteurs et matrices pouvant être contrôlés avec Modulo Player, Modulo Pi ajoute plus de 40 nouveaux dispositifs pouvant interagir avec Modulo Player.
Parmi ces nouveaux devices, le contrôle des caméras NDI PTZ, ainsi qu’une série de phidgets USB : contrôleurs, capteurs, moteurs, GPIO, tags RFID, etc. Maintenant inclus dans la bibliothèque de Modulo Player, les phidgets augmentent l’interactivité et les capacités d’automation du système. Les utilisateurs peuvent désormais créer des tâches dans Modulo Player qui se déclencheront automatiquement selon les variables des phidgets telles que la température, l’humidité, le niveau de lux, la distance, etc.
Les améliorations et références des nouveaux phidgets supportés sont dans le nouveau manuel utilisateur de Modulo Player. Le manuel et des tutoriels vidéo sont disponibles sur modulo-pi.com.
À propos de Modulo Pi Créée en 2010, Modulo Pi a développé une nouvelle génération de médias serveurs en collaboration avec les studios d’images, les exploitants et les techniciens par le monde. Avec plus de 15 ans d’expérience en média serveur de son fondateur et gérant, Modulo Pi a une offre basée sur deux solutions : Modulo Player et Modulo Kinetic. Développées pour s’adapter à tous les projets, les solutions innovantes de Modulo Pi sont utilisées sur des centaines de productions avec une grande variété d’applications : l’événementiel, les parcs à thèmes, musées, et tournées.
Récemment à Dublin, une New-Yorkaise qui visitait la brasserie Guinness à St. James’s Gate en compagnie de son fiancé irlandais, a été au centre d’un événement mémorable, en devenant le 20 millionième visiteur de la Guinness Storehouse, l’attraction touristique la plus prisée d’Irlande. Cet événement a été marqué par un concert destiné à 500 invités à l’intérieur et un spectacle lumineux à l’extérieur. Les projecteurs Elation Proteus Hybrid™ résistants aux intempéries, ont permis d’attirer l’attention sur la brasserie.
C’est Conor Biddle(conorbiddle.com), un concepteur lumière basé à Dublin, qui a été retenu par l’agence de communication événementielle Archetype comme directeur de la création pour cet événement qui a eu lieu fin avril. « La consigne était de faire en sorte que toute la ville regarde dans une seule direction : vers la brasserie. Je savais donc qu’il me fallait un faisceau de grande puissance. J’avais en tête le faisceau de ce projecteur qui avait été utilisé lors du spectacle du réveillon du Nouvel An sur la Tour Burj Khalifa à Dubaï. Il m’avait impressionné par ses performances et sa durabilité.
Biddle a également pris en charge la direction créative du projet et puisé dans un élément historique de la marque Guinness, la harpe emblématique de Guinness. « Nous avons repris l’idée de la harpe et nous avons créé une harpe de lumière dans le ciel avec les faisceaux du Proteus Hybrid », dit-il. « Ça attirait vraiment l’attention. Nous voulions susciter des interrogations sur les réseaux sociaux. Que des gens se demandent quelle était la raison de ces faisceaux de lumière. Les faisceaux étaient visibles au plus loin, à 70 kilomètres, c’est vraiment impressionnant. »
La Guinness Storehouse fait partie de la brasserie elle-même et raconte la légende de la fameuse bière irlandaise, avec des dégustations et sur le toit, son Gravity Bar avec une vue panoramique sur Dublin. C’est au sommet du bar que Biddle a placé les Proteus pour simuler les cordes de la harpe Guinness. « L’aspect principal de la harpe n’était que le point de départ de la création », déclare Biddle. « Nous disposions également d’autres endroits autour du site Guinness où nous avons déployé des groupes de Proteus en éventail pour créer un effet sur 360 degrés. Tous les emplacements étaient espacés d’environ 100 mètres les uns des autres et, de n’importe quel endroit de la ville, on voyait les faisceaux dans le ciel. »
Comme ça se passait en Irlande, il était sans doute peu probable d’éviter la pluie, mais les Proteus n’ont pas failli un seul instant. « Les projecteurs ont eu fort à faire, particulièrement le soir précédant l’événement, avec des vents violents et des pluies diluviennes. Ils ont parfaitement fonctionné et nous n’avons pas eu le moindre problème », conclut Biddle.
L’acquisition des lignes de produits ArcSystem, BluesSystem et CueSystem par ETC auprès de GDS est maintenant finalisée. Le fabricant américain qui, entre 2015 et 2019, a limité la vente de ces produits à l’Amérique du Nord et du Sud en assure maintenant chaque étape du développement, de la fabrication et de la distribution dans le monde entier.
« L’ajout de ces lignes de produits LED à la famille ETC nous permet de proposer des solutions d’éclairage architectural de qualité et notre service client à de nombreux lieux, qu’il s’agisse d’auditoriums ou d’autres espaces publics. », déclare David Lincecum, vice-président du marketing chez ETC. Les clients sont désormais invités à s’adresser à ETC pour les devis et les commandes. Les produits bénéficieront du service complet et des garanties standard d’ETC.
Une partie de la gamme ArcSystem ETC
ArcSystem, installé dans les plus belles salles de spectacle au monde, est positionné comme étant une excellente solution pour l’éclairage d’auditoriums, de salles de spectacle polyvalentes, et tout lieu où une lumière de qualité, une gradation précise et le silence de fonctionnement sont nécessaires. La connectivité sans fil optionnelle permet de réaliser une installation facile et non-destructrice dans un bâtiment existant.
De nouvelles températures de couleur
La ligne de produits propose désormais de nouvelles températures de couleur, une commande RDM et des options Fade to Warm. Parmi les nouvelles variantes de projecteurs dans la gamme on trouve le Pro One-Cell Micro, comparable à une ampoule MR-16, qui offre une option compacte et encastrée commandée par le D2 ArcMesh Driver. Pour les projets qui nécessitant un niveau de lumière élevé, le nouveau Pro One-Cell High Output se distingue par un flux de 8 000 lumens.
Les projecteurs BluesSystem utilisés pour éclairer les passerelles de l’université de Pinceton
Notre métier nous porte à souvent disséquer des shows avec des infrastructures à couper le souffle. Place à une tournée à taille humaine où la débrouillardise et le talent suffisent à proposer le concert chaleureux et efficace du Collectif 13, un des cartons de l’été !
Les 4 mousquetaires de la technique et de la prod du Collectif 13. De gauche à droite Pierrot Duteil le sondier, Tof Duteil le lighteux, collectivement « Les frères sextoys » ou la Duteillerie, Olivier « Hortos » Heutebize le backliner et Fred Donizzotti régisseur de la tournée. C’est désormais Hervé Briland qui tient la régie.
Alors non, pas de matériel dernier cri, pas plus que de semies en épi devant la salle. De toute manière elles ne pourraient même pas approcher le Café de la Danse, la charmante petite salle cachée derrière Bastille à Paris. Le maître mot de cette tournée essentiellement basée sur les festivals d’été, est l’humain d’abord, les idées ensuite et le talent pour finir. Un cocktail certes anachronique en ces temps de démesure, mais sacrément efficace quand on est aussi nombreux sur scène comme vous allez le découvrir.
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Le Café de la Danse avec ses gradins tous sortis. On devine tout au fond un des deux bars ainsi que la passerelle coulissante à la force des bras et suspendue à deux rails, infiniment plus pratique qu’une improbable échelle ou élévateur.
Bibou (Seb Pujol de Tryo) qui a participé au montage de la tournée 2019, nous raconte cette belle aventure humaine en resituant tout de suite les priorités.
Bibou : 6 chanteurs, 5 musiciens et 4 membres du staff entre techniciens, régisseur et backlineur, ça fait du monde sur la route, autant dire que l’économie de la tournée est tendue (rires) Après l’incontournable Tourbus (complet), j’ai interrogé les prestataires pour disposer d’une régie complète mais on a du renoncer, cela dépassait nos moyens.
Le bonheur en quelques faders avec la SQ6 Allen & Heath.
On a donc pensé à une console son d’occase, mais ce qui était sur le marché était un peu vieillot et Pierrot qui mixe la face, a préféré que l’on s’intéresse à du neuf. On a trouvé chez Allen & Heath notre bonheur, une SQ6 pour le prix d’une loc! On aurait aimé y trouver aussi des compresseurs multibande qui nous auraient bien aidé pour tenir le son d’un collectif où ça part un peu dans tous les sens mais malheureusement, même dans le bundle d’effets supplémentaires, il n’y en a pas. En même temps vu son prix…
Pierrot sourit au plateau qui vient de le citer et remercier pour son bon boulot. Le public est aux anges lui aussi.
Et Pierrot à la face fait un super boulot. C’est la première fois qu’il tient la face après avoir assuré aux retours et il s’en sort très bien. Je lui ai donné quelques tuyaux notamment sur le fait de toujours donner la priorité au chanteur qui est lead sur tel ou tel titre ou passage. Une sorte de mix à l’image. Le spectateur en salle doit tout de suite entendre et comprendre qui chante sur scène !
Ôtez moi ce fil que je ne saurais voir
SLU : Et pour les liaisons ?
Bibou : Avec 6 chanteurs on a aussi dû ruser car j’espérais recycler les vieux HF de Tryo mais on a été battu par leurs fréquences d’un autre temps et même un champion comme Ludo (Sardnal d’Algam hein ? Pas le Monchat!) a jeté l’éponge. On a donc investi dans des QLX Shure que je récupèrerai en un second temps pour le backline de Tryo.
Six émetteurs QLX avec autant de têtes Shure. On n’est jamais aussi bien servi que par soi même !
On rachètera des émetteurs pocket et on en équipera les percus de Daniel ou certaines grattes. En somme Tryo fait une location des HF à Collectif 13 et revendra la console en fin de tournée. Il n’y a pas de petites économies quand il faut sortir à chaque date 15 cachets !
J’ai aussi prêté le kit micros et DI de Tryo avec notamment les statiques d’Hervé Le Guil qui servent en over head sur les percus de Danielito. Hervé et sa Fabrique, un magnifique studio à Saint Rémy de Provence où on a enregistré avec le groupe.
Le rack HF avec les 6 récepteurs derrière un distributeur UA844 qui, ne pouvant alimenter que 5 récepteurs, laisse le 6è sur ses propres antennes, de là les quatre aériens.
SLU : Tu soulages le tourneur j’imagine avec tout ça !
Bibou : Oui, mais il fait un super boulot. On arrive à tenir dans l’équation du 1/3 cachets, 1/3 transports et hébergements et le dernier tiers pour la production, les frais de résidence et tous les frais additionnels. C’est juste mais ça tient. On équilibre. On ne fait pas de gras pour les années creuses mais tout le monde s’y retrouve. (et artistiquement c’est carrément bien NDR)
SLU : Qui tient les retours ?
Bibou : On utilise le matériel de la salle et on demande quelqu’un qui connaisse bien les lieux. Ici c’est tellement petit et sans aucune isolation entre plateau et salle qu’il faut bien tenir les niveau sur scène pour ne pas tout pourrir à la face. De ce que j’entends (les balances font rage!) c’est parfait. Fred à la gratte et Erwann à la basse sont excellents et savent se tenir question niveaux ! (rires)
Le caisson du Collectif comme si vous étiez dedans. Remarquez les 6 rubans de leds plaqués à gauche, 12 en fait puisqu’on ne voit ici qu’une moitié de caisson, et au fond les alims et la commande DMX, le tout en provenance de Lumipop.
SLU : Et donc vous vous baladez avec votre caisson lumineux…
Bibou : Absolument. On est sur la route avec 4 épiscopes et le caisson, tout le reste on le prend sur place. On était parti sur un backdrop ou un tulle mais les prix étaient tels qu’on a préféré construire notre caisson qui va nous suivre durant les 45 dates et ne prend pas trop de place car il se coupe en deux. Comme c’est du fait maison il n’est pas très bien centré… (il l’est depuis la date de ce reportage!)
Fait maison pour un prix… Efficacité maximum !
C’est Tof (Christophe Duteil éclairagiste de la tournée) qui a trouvé chez Lumipop les rubans de leds et la commande DMX. On a en tout 6 zones. J’aurais voulu spooner les leds et puis…ça finira la tournée comme ca, ça rend assez bien ! (On confirme)
Par ici le son !
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le Café de la Danse, un système y est installé et fonctionne très bien en termes de couverture et SPL pour les 499 spectateurs de la jauge max.
5 Metrix, des petites boîtes délivrant avec leur moteur B&C, un très joli haut du spectre. L’unique 8” Kevlar qui les équipe, une fois complété par le Metrix Sub, fait parfaitement l’affaire.
Basé sur le Metrix d’Adamson, 5 par côté (2 en version 5° et les trois du bas en 15°) en accroche plus deux Metrix Sub par côté en montage cardioïde, il est complété par deux paires de Point 12 en in et outfill des deux côté de la scène.
Puisqu’on parle de lui, voici en double exemplaire le Metrix Sub, embarquant une paire de 15” chacun. Au dessus, deux Point 12.
L’ensemble est processé et amplifié par quatre lab.gruppen PLM10000Q, une configuration récente, polyvalente et confortable. Les retours sont sans surprise pour salle accueillant une programmation très hétéroclite : des LE 1200 Martin Audio.
Souvenirs, certes, mais ça marche encore TRES bien cette configuration. Du béton armé de la génération pré PLM avec le Quattro et ses 4 x 200 W sous 16 Ohms et les 48a, mais vous pouvez les appeler fp6400, pile ce qu’il faut avec 1300 W sous 8 Ohms. Les LE 1200 en biamplification sont aux anges et la salle a dû faire une affaire avec Dispatch. Mais le temps est passé et aujourd’hui on peut faire aussi bien pour 4 wedges avec juste 2U florentins ;0)
L’amplification nous renvoie en revanche quelques années en arrière avec trois racks siglés Dipatch et comportant chacun une paire de racks de processing BSS FDS334 et trois amplis brandés à la fois lab.gruppen et L-Acoustics. Les moteurs sont alimentés par des fp2400q à quatre canaux et des LA48a prennent en charge les 12” des wedges. De quoi largement donner à manger à une douzaine d’entre eux et potentiellement compliquer la tâche à la face. Rien de tout ça ici, face et retours se sont entendus comme larrons en foire…sans trop s’entendre l’un l’autre !
SLU : Pierrot, comment fait-on à ne pas se marcher sur les pieds entre face et retours dans une salle aussi petite et où il n’y a aucune séparation entre la scène et la salle ?
Pierrot Duteil (ingé son face Collectif 13) PD : On essaie de demander à ses zikos de jouer moins fort, retours comme amplis, et on fait un gros câlin à Daniel (Danielito, percus Tryo et Collectif 13) qui adore écouter fort, d’y aller mollo, et pour finir tu relâches tous tes gates. Ceci dit, ce soir c’est une exception. Avec La Nouvelle Vague à Saint Malo qui a une jauge de 900 où nous avons été en résidence, c’est la salle la plus petite. Pour le restant de la tournée, on va jouer dans plus grand ou en extérieur.
Un morceau de Tryo avec Guiz à gauche et Daniel à droite entourant Tof Duteil.
SLU : Tu as mixé les retours du C13…
Pierrot Duteil : Jusqu’à cette année. Ce n’est pas difficile de les rendre heureux sur scène. Il faut leur mettre du son dans les side avec les séquences et garder le pied bien devant afin qu’ils aient de solides repères pour le tempo. Le SPDS est sur 4 tanches ce qui nous donne la possibilité de bien régler en fonction des titres et des salles.
SLU : Il n’y a pas grand chose dans les boucles…
Pierrot Duteil : On a quasiment tout viré. Il y a du monde sur scène qui joue bien. On préfère le live et le partage avec le public qui recherche quelque chose qui vit plutôt que des boucles trop produites. Cela fonctionne puisque dans ce collectif il y a un grand nombre de styles, de personnalités différentes et on retrouve ce métissage dans les titres comme dans la tessiture des 6 voix.
SLU : Important les HF ?
Pierrot Duteil : Primordial. Ils bougent beaucoup et bien sur scène et ce mélange de voix et de cultures doit pouvoir se faire sans aucune limite. C’est ce qui fait leur force.
Le plateau en plein concert avec un étage pour Daniel, Max et son accordéon et enfin DJ Ordoeuvre, les autres huit membres du Collectif se partageant le bas. Aucun télescopage à signaler !
SLU : Comment es-tu rentré dans cette aventure ?
Pierrot Duteil : Par le Pied de la Pompe. Depuis 2010 j’ai assisté et participé à toutes les évolutions du Collectif jusqu’en 2013 avec Gari qui venait du 13 et où l’idée d’être 13 sur la route est venue. J’ai commencé par être régisseur jusqu’au jour où le besoin de structurer l’ensemble a poussé Guiz à proposer mon nom pour prendre en main les retours et le plateau en vertu du fait que je connaissais bien le Collectif. On a donc constitué le trio face, retours et régie qui existe toujours. Comme la personne qui tenait la face n’a pas pu se libérer cette année, je suis passé à la face et on prend les mixeurs retours locaux à chaque date. On est un peu bloqué par le nombre de places dans le tourbus (sourires).
C’est rare que l’ensemble des membres d’une tournée se prêtent au jeu de la photo. Bon, presque tous, mais les absents nous pardonneront. Collectif un jour, collectifs toujours !
SLU : Christophe le lighteux est ton frère. Vous êtes tombés dedans étant petits ?
Pierrot Duteil : On est dans la musique depuis toujours car nos parents nous ont éduqués dès le plus jeune âge à la musique, spectacles y compris. On a joué nous même et on s’est rapidement orienté vers la technique. Tof a tout appris sur le tas. Moi j »ai été dans une école pour me former mais je me suis rendu compte que rien ne vaut le terrain. Le premier jour en nous accueillant, le directeur a lancé : « Vous êtes des professionnels ! ». Non, on était là pour apprendre !
Du coup je n’ai retenu que ce qui m’intéressait et j’ai surtout énormément appris grâce à des stages auprès de vieux briscards passionnants comme Michel Colin, Tintin ou Régis de SAES à Fougères, des mecs qui ont de la bouteille et ont pris le soin de m’inculquer les règles de base. « Pierrot, si avec des boîtes en carton et une petite console tu t’en sors dans ton caf’conc, le jour où t’arrives à travailler avec un beau système et une grosse console, ça roule. Ne te bloque jamais sur le matériel et ne fais pas du son avec les yeux. » C’est pareil avec Bibou, il y a tout à apprendre. Ma console, est toute simple, mais elle fait très bien le job, et c’est tout ce qui compte.
La bande menée par Guiz. Promis, ce n’est pas la chenille.
SLU : Comment gères tu tes 6 voix avec ta console et aucun périphérique ?
Pierrot Duteil : J’ai fait le choix de partir sans rien pour des raisons de coût et de poids, cela étant on ne s’interdit pas avec Bibou d’acheter quelques packs de plugs si on en ressent le besoin. Ma première idée a été celle de router les 6 voix dans un groupe et de le compresser pour qu’elles aient plus de patate. Hélas 6 micros sur un plateau très sonore, cela me remonte trop de bruit. En plus je me retrouve avec un haut mid très agressif quand les gars chantent tous ensemble. J’ai donc fait le choix de traiter les voix individuellement, je compresse beaucoup moins et je suis chaque chanteur à la mano, à l’ancienne. Il n’y a rien de mieux. Je me suis fait aussi un groupe cajon pour donner à Daniel le grave très profond qu’il aime (pas vrai Bib !), un groupe percussions, un groupe kick pour le doubler, l’étoffer en quelque sorte, un groupe zik au cas où et tout le reste en DCA. J’ai donc tout ce qui compte sous la main en Layer A et sur le B j’ai toutes mes tranches individuelles. Je pourrais aussi utiliser le slot à ma disposition à l’arrière de la console pour y placer une carte Dante ou Waves. Pour le prix c’est bluffant…Et puis tu branches un 58, tu fais « yooo » et ça sonne.
Pierrot Duteil, AGC, compresseur et limiteur à 6 voix !
SLU : C’est une config console un peu musclée…
Pierrot Duteil : Oui, on a pris deux stages DX168 qui ont de bons préamplis et des convertos en 96 kHz. Ils communiquent en RJ45 et jusqu’à 100 mètres, ça roule. Si on se trouve coincé, je prendrai la console d’accueil. J’ai un patch de 31, ce n’est pas insurmontable (rires).
SLU : Tu es content de tes 6 liaisons ?
Pierrot Duteil : Carrément ! Ca marche très bien, le Workbench est tentaculaire (rires) mais j’ai cerné les fonctions principales comme la recherche des fréquences par scan et code postal qui marche vraiment bien. Comme c’est moi qui m’occupe aussi de la HF, cela doit être abordable et rapide. Pour des liaisons « simples » je dispose d’un son de qualité, d’une visualisation et d’alertes très complètes. Il manque simplement quelques automatismes mais rien d’insurmontable. On démarre à peine la tournée et je suis déjà à l’aise.
L’après-midi avance, on se fait petite souris et on part prendre nos photos, Christophe et Pierrot ont besoin de temps pour travailler en paix. L’accueil du Café de la Danse est charmant et efficace, encore un bon point pour cette salle atypique et tellement bien placée. La configuration choisie impliquant de ranger les places assises et dégager un très grand parterre, les gradins disparaissent comme par magie (et un moteur) avant l’ouverture des portes.
Noir salle
Dès les premières notes la mayonnaise prend. L’énergie, la générosité, la patate, la qualité des titres mais aussi le travail de la famille Duteil bien secondée par Hortos au plateau et Fred Donizzotti à la régie offrent un show tout en mouvement et en complicité avec le public.
Les voix sont bien tenues et si le bas-mid et le grave trahissent un calage hésitant entre gradin sorti et gradin rentré (peut être faudrait-il deux presets différents et un tout petit mouvement vertical des deux lignes pour accompagner ce changement), le reste sort très bien.
N’oublions pas non plus que cette salle est au beau milieu de la ville et ne peut sans doute pas envoyer la cavalerie dans le bas. Pierrot tient parfaitement ses niveaux autour de 94 dBA avec une définition et une intelligibilité de tout premier plan tout au long du concert. Il faut dire qu’il est bien aidé par une super brochette de pros de la scène qui s’amusent après avoir veillé à laisser leur égo dans le tourbus, mais pas leur talent. Si vous avez l’occasion d’aller les voir cet été, faites vous du bien, n’hésitez pas !
Les équipes
Chanteurs : BRIARD Gérôme (Le pied de la pompe) CELESTIN Cyril aka Guizmo (Tryo) GARIBALDI Laurent aka Gari Grèu (Massilia Sound System) MUSSET Mourad (La Rue Kétanou) ADELINE Sylvain aka Syrano MOUNI Ali aka Alee (La Rue Kétanou)
Musiciens : BRAVO Daniel aka Danielito (Tryo) RAGUIN Maxime MONTECOT Mathieu aka DJ Ordoeuvre MARIOLLE Frédéric aka Veuch CORNEC Erwann (Le pied de la pompe)
Forts de produits tout de suite identifiés par leur design affirmé et original, les premiers appareils de la gamme se sont imposés comme une évidence esthétique dans l’univers de nos scènes ou de nos plateaux.
Le P1, cette jolie « fleur » à 7 « pétales » de lanternes hexagonales enfermant une source halogène R7s se voit déployé dans de multiples contextes, avec un grand succès, depuis près environ deux ans.
Le « P2 Hexaline » décline le design Portman dans une barre alignant 6 de ces fameuses petites lanternes dans un produit astucieux et prometteur. Découvrons…
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La prise en main de l’engin est surprenante. Entièrement développé et fabriqué en Pologne, le P2 bénéficie d’une fabrication remarquable, tant par la finition que par l’évidente solidité de la structure globale de l’appareil. Mis à part le boîtier de l’électronique, la construction fait appel à l’aluminium, ce qui permet d’avoir un appareil relativement léger et robuste. Il pèse 9 kg pour ses 1,7 cm de longueur hors-tout.
Le boîtier électronique au dos du P2.
Les 6 lanternes sont alignées de façon rectiligne et fixées sur une structure tubulaire qui reçoit au dos, en son milieu, un boîtier contenant les gradateurs et l’ensemble du dispositif électronique de gestion. L’appareil peut être posé ou suspendu. Il est et muni de deux charnières qui permettent de donner un angle à deux endroits différents dans l’alignement.
La finition de l’ensemble est d’un noir légèrement martelé, et ne laisse pas les reflets quelconques venir parasiter une mise en lumière. La finition noire est le « standard », mais elle peut en option être aussi entièrement blanche, ou sur commande dans toutes couleurs qu’il conviendra de définir.
Une lanterne.
Les lanternes hexagonales sont l’écrin de la lampe crayon R7S. Au début, la marque proposait l’équipement des lanternes avec une lampe classique 300 W qui est aujourd’hui avantageusement remplacée par une Osram de 230 W qui donne la même énergie et le même flux de lumière.
L’intérieur de la lanterne
Bien évidemment, on peut équiper l’appareil comme on le souhaite, avec cette lampe ou avec toute autre dans la limite des 300 W. Les lampes sont annoncées pour une durée de vie de 2000 heures si allumées à fond en continu ce qui est rarement le cas. Un réflecteur martelé récupère le flux de la lampe et s’illumine avec le rougissement du filament.
Réflecteur « Silver » ou « Gold »
L’appareil est livré d’office avec des réflecteurs « Silver » de couleur argentée (comme son nom l’indique) mais peut aussi recevoir des réflecteurs « Gold » (dorés donc, avec un doré qui est réellement un plaquage or par dépôt électrolytique) pour permettre d’obtenir une teinte plus chaude et ambrée. Ce kit de réflecteur peut être intégré d’office dans l’appareil sur commande ou en option livré séparément pour remplacer les « Silver » à volonté, comme pour les P1 et P3. Le côté martelé des réflecteurs donne un aspect de matière très intéressant, une texture esthétique, et permet de diffuser encore un peu plus la lumière.
Toutes les lanternes sont munies de grilles pour éviter tout incident en cas de problème de lampe. Chaque élément, comme les capots de lanternes sont sécurisés par une petite élingue. C’est du travail soigné avec le souci du détail. Tout le câblage entre les lanternes et le boîtier électronique passe dans le tube de la structure.
L’une des articulations de la structure tubulaire
Les deux charnières permettant d’anguler l’engin à deux endroits sont particulièrement solides, et leur verrouillage se fait sur 6 crans, avec une goupille sur ressort. L’angulation est franche et simple, sans surprise ni difficulté particulière.
Le dos de l’appareil reçoit un petit boîtier dans lequel se trouvent l’électronique et les gradateurs. L’afficheur très lisible permet, via l’action de trois boutons rétroéclairés, de paramétrer l’adresse DMX et les fonctions de base du P2, comme la possibilité de le piloter via 1 canal DMX (tout l’ensemble en même temps donc), ou lampe par lampe (6 canaux).
L’intérieur du boîtier électronique / gradateurs.
Le système est simple, presque « simpliste », mais c’est une volonté du fabricant de proposer un luminaire efficace et facile à mettre en œuvre. On est dans une approche noblement « trad » du fonctionnement de cet appareil. Question connecteurs, le boîtier permet le raccordement au secteur via une embase True1. Et celui du DMX avec entrée et sortie XLR3 et XLR5.
Le P2 est livré avec un certain nombre d’accessoires. Une embase « lourde » (2 kg), une extension de longueur et un accessoire d’accroche qui se met en tête de mat. Le tout est livré avec un jeu de goupilles, les différents assemblages s’effectuant exactement comme le raccordement d’éléments de ponts avec un manchon goupillable mâle / femelle. L’une des configurations « standard » est posée sur une base lourde avec 6 pixels alignés verticalement, mais de multiples autres montages laissent à l’imagination des éclairagistes un nombre presque infini de possibilités.
Connexion entre les P2.Les accessoires fournis avec l’appareil : La base, 3 goupilles et 3 broches, une extension, un accessoire d’accroche. Lampé en standard, le P2 Hexaline est aussi livré avec une lampe de spare, un cordon True1 et une élingue de sécurité.
L’extension permet par exemple de surélever (pour l’appareil posé au sol sur son embase) ou d’abaisser (pour l’appareil suspendu) la hauteur d’un demi-écartement inter-source pour décaler parfaitement au besoin, l’alignement d’un certain nombre d’appareils, afin par exemple de créer des lignes diagonales entre les différents P2. Cet accessoire va donc permettre d’agencer les P2 entre eux de différentes façons en termes de hauteur. Et c’est bien sûr valable dans l’autre sens, avec l’appareil suspendu. Le petit accessoire d’accroche est lui aussi très intéressant. Il permet soit d’accrocher le P2 sur un pont, une perche ou je ne sais quel autre élément de structure scénique, soit d’y adjoindre un petit projecteur, un accessoire, etc. On peut tout à fait imaginer par exemple, d’utiliser le P2 comme une sous-perche (en plus de ses capacités d’effet en soi !) et d’y adjoindre une petite lyre suspendue dessous, ou même posée dessus si on l’utilise un peu comme un totem. Une multitude de configurations est envisageable.
Le P2 plié pour le transport.
Ces accessoires sont livrés avec l’appareil (un de chaque avec chaque P2), mais peuvent aussi être achetés séparément si on veut en avoir davantage pour créer des configurations en nécessitant plus.
Deux supports de fixation sont également soudés à l’arrière, sur le tube, situés aux alentours de l’avant-dernière lanterne, au centre desquels un trou laisse envisager l’installation possible de clamp, pour une accroche d’un autre style, indépendant des extrémités du tube lui-même.
Une lumière remarquable et un design unique
Les lanternes hexagonales du P1 ont établi les standards du design Portman (déposé). C’est l’identité visuelle de ces appareils qui les rend immédiatement reconnaissables. Le P2 suit cette voie, avec une disposition différente.
Ce qui fait le succès des produits Portman c’est précisément l’élégance du design associé à la lumière chaude et ambrée purement « trad » qu’ils vont générer. La simplicité d’utilisation est également partie intégrante de l’esprit du produit. 6 lanternes, 6 canaux, avec une gradation impeccable.
La réactivité de la source est assez lente, ce qui peut être perçu comme un inconvénient, mais c’est en réalité un avantage qui fait partie intégrante des caractéristiques de l’engin. Cette lenteur de réaction vient essentiellement du fait que la lampe R7S a un filament très long, ce qui donne toute la majesté des allumages / extinction, le côté extrêmement « smooth » des temps de transferts et la fluidité des chaser que l’on peut envisager.
Une vidéo de présentation
Ces appareils peuvent tout aussi bien servir de décor discret, en utilisant les lampes avec une gradation très basse qui va juste faire rougir les filaments, ou pour créer des multitudes d’animations plus pêchues, voir aller jusqu’à l’effet « blinder ». Car une armée de P2 envoyés à full, peut créer un effet très violent. Un produit très sympathique et de grande qualité, dont les effets et les champs d’applications vont être nombreux et démultipliés en fonction du nombre d’unités déployées. Un succès promis !
Le BMFL FollowSpot Long Throw, une des dernières versions de projecteurs dédiés au système de poursuite RoboSpot, a fait ses premiers pas sur quatre grands festivals de France : Solidays (92), le Hellfest (44), les Vieilles Charrues (29) et dans les arènes du Festival de Nîmes (30) pour le concert de Matthieu Chedid.
Identique en poids et en taille aux BMFL FollowSpot, Spot, Wash, WashBeam Blade, le FollowSpot Long Throw (LT) est une solution compacte parfaitement adaptée aux grandes scènes. Son zoom de 2° à 8° (ratio 4 :1) est conçu pour une utilisation sur de grandes distances, assurant une intensité lumineuse supérieure à 1 000 lux à 90 m.
Le soir du 12 juillet pendant le festival de Nîmes, le BMFL LT associé au RoboSpot a accompagné l’entrée en scène de -M- sur un solo de guitare, sans autre source lumineuse à la face. Un solo acoustique de quelques minutes durant lequel l’artiste s’est déplacé le long de l’avant-scène sans faute du BMFL LT.
Jérémy Bargues, concepteur lumière du chanteur était particulièrement surpris par la puissance, les couleurs et de la qualité du suivi sur cette distance… à 60 m.
Habitué à utiliser le RoboSpot, « Mickey » apprécie la caméra intégrée à la version FollowSpot, plus simple à utiliser et à mettre en route que la caméra déportée associée aux BMFL.
Didier Dast chargé d’affaires chez Dushow est agréablement surpris par le rapport poids/puissance et Olry, poursuiteur nous confirme que la puissance de la machine est plus que confortable pour une machine de ce type et de ce gabarit.
A l’heure où le contrat pour le site du festival de Hyde Park doit être renouvelé, c’est l’occasion pour tous ceux qui participent à la production de Barclaycard présents British Summer Time de revenir sur sept années glorieuses dans ce lieu qui était considéré jadis comme impraticable et non viable. Les promoteurs d’AEG Live ont prouvé le contraire, et cela en grande partie grâce à leurs sous-traitants techniques, dont Capital Sound, qui a déployé la technologie MLA de Martin Audio et prouvé dans des conditions de test sa capacité exceptionnelle à respecter les niveaux sonores sur site et hors site.
Comme chaque année contrôlé par les consultants en acoustique Vanguardia, le MLA, optimisé à l’aide du logiciel exclusif maison Display Martin Audio, est resté identique sur une grande variété de concerts au cours des deux week-ends, avec Barbra Streisand, Céline Dion et Josh Groban à un extrême, et Bob Dylan et Neil Young à l’autre.
Martin Connolly, de Capital Sound, a reconnu que Barbra Streisand représentait un bon exercice pour le système et que la clarté vocale de Josh Groban et Céline Dion, a ajouté une nouvelle dimension à l’événement, tout comme celle de Robbie Williams et Keane, qui ont clôturé en apothéose le British Summer Time.
La scène principale du Grand Chêne (Great Oak) était équipée de deux grappes de 16 MLA et d’un seul MLD Downfill par côté et de 13 MLA et un MLD Downfill pour les latéraux. Pour les graves, la configuration utilisait 32 MLX en disposition cardioïde à deux faces désormais répandue (21 vers l’avant, 11 vers l’arrière). Avec 12 MLA Compact en frontfill, tous les MLA fonctionnaient sur le même réseau.
Sur le terrain, les dix principales tours de delay comprenaient sept MLA et un seul MLD Downfill, soutenus par 12 caissons MLX, alors que les delays 10 et 11 déployaient huit MLA Compact.
Martin Connolly nous confirme qu’une légère modification est intervenue cette année : la neuvième position retardée a été renforcée par l’ajout de deux MLA supplémentaires couvrant le fond du terrain, pour tenir compte de la profondeur actuelle du site.
Des systèmes Martin Audio ont également été fournis à d’autres endroits. Sur la scène Barclaycard (scène II), il y avait huit MLA Compact par côté et 14 caissons WS218X en configuration cardioïde espacés et en retrait, complétés par quatre DD12 en frontfill et deux MLA Compact en outfill à gauche de la scène.
« Depuis 2013, date du lancement du British Summer Time Festival, nous nous sommes entièrement reposés sur les talents de Capital Sound et sur leur utilisation experte du système de diffusion MLA de Martin Audio », a confirmé Mark Ward, le responsable de la production, « et cette année n’a pas fait exception. »
Avec quelques petits réglages apportés à la configuration du système et à la mécanique des transducteurs depuis 2018, tous les seuils de niveau sonore, sur le site et hors du site, ont une fois de plus été respectés dans ce lieu notoirement difficile de Hyde Park. L’équipe audio se composait d’Al Woods (chef d’équipe), Chris Whybrow (ingénieur façade) et Toby Donovan (ingénieur système).
Quatre-vingts Ghibli blancs viennent d’être installés dans l’élégante salle de concert du national des arts de la scène de Chine à Beijing dans le cadre d’une importante modernisation de son parc d’éclairage par ACE, le distributeur d’Ayrton pour la Chine.
Conçue par l’architecte français Paul Andreu dans une immense coquille ovale regroupant un opéra de 2 000 places et un théâtre de 900 places, la salle de concert se distingue par son intérieur blanc argenté et son plafond acoustique qui ressemble à un déferlement de vagues blanches. L’auditorium de 1 900 places est aménagé tout autour, de manière à permettre de voir et d’entendre sous tous les angles les grandes œuvres symphoniques et la musique traditionnelle chinoise qui y sont jouées.
Ces nouveaux projecteurs devaient être capables de prendre en compte les changements rapides d’éclairage et une multitude de configurations scéniques. ACE a recommandé le Ghibli en raison de son caractère véritablement polyvalent, sa capacité d’adaptation à une grande variété d’utilisations et de distances de projection, et son esthétique personnalisable qui permet de l’adapter au style de l’environnement.
Dans sa livrée blanche, le Ghibli d’Ayrton invite au spectacle dans la salle de concert du Centre national des arts de la scène de Chine à Beijing.
« L’éclairage de scène pour les salles de concert exige toujours un aspect élégant, un éclairage uniforme, le confort et le silence », explique Zhang Wei d’ACE. « Dans le passé, on a toujours utilisé les lampes halogènes classiques. Mais en se développant, la technologie LED a dépassé l’efficacité lumineuse de la plupart des lampes halogènes et des lampes à décharge, et le catalogue des produits d’Ayrton témoigne des performances qu‘atteignent maintenant les appareils d’éclairage à LED.
« Lors du choix de l’éclairage pour la salle de concert, nos critères généraux étaient la taille, le poids, le niveau de bruit, l’indice de rendu des couleurs et l’angle de faisceau. Nous devions nous assurer que les performances optiques du nouveau projecteur seraient meilleures que celles du produit qu’il remplacerait, mais qu’il serait également plus esthétique, plus léger et plus compact. « Nous avons effectué une comparaison et une sélection strictes d’un grand nombre de produits. C’est le spot/découpe à LED de 600 W Ghibli que nous avons retenu au-dessus du lot. Il surpassait largement l’ancien projecteur à décharge de 1 200 W que nous remplacions, ainsi que ses concurrents. « Sur un usage à long terme, la source lumineuse du Ghibli réduit considérablement les coûts de remplacement des lampes et de consommation électrique, et permet aux artistes et au public de savourer le spectacle dans un environnement plus silencieux. De plus, le nouveau design du capot blanc se fond parfaitement dans l’ensemble de la salle de concert. »
Robert Long et Sooner Routhier, les concepteurs de production de SRae Productions, en collaboration avec la designer associée Ashley Zapar, ont proposé le projecteur Vari-Lite VL6000 Beam pour apporter une présence marquée et dynamique à leur conception pour la tournée d’adieux du légendaire groupe de rock Kiss.
End of the Road, la tournée mondiale du groupe, se poursuivra tout au long de 2019 et présente toutes les caractéristiques théâtrales incontournables du rock and roll que les fans attendent d’un spectacle classique de Kiss (que Robert Long décrit comme « du feu, des lasers, du métal, du cuir et du chaos bien maîtrisé en quantités égales »), mais un peu modernisé.
« Kiss nécessite un design lumière à l’ancienne mode, avec un séquencement simple qui accentue la musique mais sans trop de fioritures », déclare Robert Long à propos des choix de projecteurs. « La musique est simple, quatre personnes, du rock and roll avec des gros riffs de guitare. Il nous faut des éclairages qui reflètent cela, mais de façon moderne. »
Pour ce faire, ils ont prescrit 44 projecteurs VL6000 Beam, l’une des dernières innovations de Vari-Lite. Avec leurs puissants faisceaux à changement de couleur et leur penchant rétro, ces projecteurs correspondent parfaitement aux besoins du spectacle. « C’est l’optique du VL6000 qui nous attire principalement », dit Robert Long. « Elle donne l’impression d’un projecteur rétro. Nous aimons aussi sa taille ; il a une présence avec laquelle beaucoup d’appareils sont incapables de rivaliser. »
Ajoutant un impact percutant aux visuels du spectacle, les VL6000 Beam sont accrochés à de grands pantographes au-dessus de la scène et sur des poutres qui s’étendent à cour et à jardin au-dessus du public. « On utilise les pantographes pour « percer » de l’arrière des modules vidéo, en les abaissant et en les relevant pour obtenir différentes positions au-dessus de la scène », explique Sooner Routhier.
« L’un des moments du spectacle que l’on préfère avec les VL6000 Beam, c’est le solo de guitare de Paul Stanley qui introduit Black Diamond », déclare Robert Long. « Les pantographes descendent avec un mouvement d’automatisation spécifique à la chanson qui met vraiment en valeur le luminaire ». « On adore les ambiances qu’ils apportent au spectacle » conclut Sooner Routhier.
Rent-All, dont le quartier général est situé à Bemmel (Hollande), a pris le contrôle de Phlippo Group, basé à Lierre (Lier), en Belgique néerlandophone, dans la province d’Anvers. Cela concerne Phlippo Productions, Phlippo Showlights et ses filiales en Allemagne et aux Pays-Bas, y compris tout le stock de location. Avec cette acquisition, Rent-All renforce sa position en Europe, et abonde dans le sens de son slogan commercial « Your equipment supplier in Europe ».
Les locaux de Rent-All.
Rent-All se retrouve du même coup à la tête d’un stock de matériel encore plus imposant à sa disposition, pour mieux répondre aux demandes de ses clients. Theo Van Workum, Directeur Général de Rent-All, déclare « Ce choix de grossir par croissance externe est la nouvelle étape dans notre stratégie d’être un partenaire unique, tant en éclairage, audio pro, structure/levage et vidéo. »
Les locaux de Phlippo Productions aux Pays-Bas seront intégrés dans l’implantation actuelle de Rent-All à Amsterdam dans des délais courts. Phlippo Allemagne sera transféré dans les locaux Rent-All à Castrop Rauxel, Allemagne. Depuis le siège belge à Lierre, Rent-All pourra mieux fournir la Belgique, mais une partie du territoire français, en location sèche.
Les entrepôts de Phlippo.
Phlippo Showlights continuera ses activités sous le nom de Rent-All België bvba. Philippo Productions, de son côté, traitera toujours ses activités de prestataire (plus de 600 shows ou événements par an) sous le même nom, comme cela est le cas depuis 55 ans, avec toujours le mot d’ordre « Experience makes the show ». L’équipe de 65 personnes restera inchangée.
Pour mémoire, Rent-All existe depuis 26 ans en Europe et fournit en location des théâtres, des plateaux de télévision, des prestataires, des concerts, et toutes sortes d’événements pour du matériel d’éclairage scénique et événementiel, audio professionnel, structure, levage et vidéo.
Projecteur faisant le “buzz” dans le petit monde de l’éclairage scénique, le TurboRay dévoilé au LDI 2018 et à Prolight+Sound 2019 sort officiellement cet été. Il signe le retour à une fabrication américaine localisée à Austin (Texas), le siège de la société.
Il s’agit d’un projecteur à leds sur lyre asservie d’un type assez singulier, un produit atypique dont les nombreuses caractéristiques devraient permettre aux éclairagistes d’étendre la palette de leurs possibilités. Le look du projecteur est présenté par High-End comme “retro-classique”, par l’apparence que prend la sortie de lumière, largement ouverte vers un système de diffuseur motorisé dont la disposition, en ailettes radiales, rappelle certains systèmes devenus des classiques pour faire varier la lumière, et à l’époque, notamment les couleurs. Ici c’est uniquement le diffuseur qui s’inspire de ce système, mais qui donne à l’appareil un look remarquable (et remarqué !). Ce design ouvre au TurboRay les portes d’un tas d’applications où le look participe à la une scénographie, dans un fond de champ, un décor, etc. En dehors de ce détail esthétique, le TurboRay est bel et bien une machine originale qui propose de vraies nouveautés en termes de faisceau et de lumière.
Il ne s’agit pas réellement d’un wash, bien qu’il puisse tout à fait produire un faisceau au bord doux, accentué par le diffuseur radial qui lui donne les capacités de générer de larges halos de lumière diffuse. Il ne s’agit pas réellement d’un spot, bien qu’il dispose d’un certain nombre d’effets et de mise au net permettant un faisceau modelable avec des gobos, et ouvrant le champ des possibilités de textures. Il ne s’agit pas réellement d’un Beam mais il permet de faire un très beau bâton de lumière qui va fendre l’espace d’une scène avec son rayon acéré.
Les sources à LED, dont la gradation est annoncée comme exemplaire sont disposées en 4 secteurs, et bénéficient de plusieurs modes de contrôle de couleur. Elles vont permettre d’animer le faisceau ou de donner des mises en couleurs de la face avant du projecteur, permettant des effets tant en lumière qu’en décoration pure. De ce que nous avons pu voir, il s’agit d’un outil vraiment unique dont les caractéristiques sont peu communes avec ce qui existe actuellement sur le marché, et qui va vraisemblablement être reconnu pour ce concept unique.
Le TurboRay signe le retour à une fabrication américaine, dans l’usine du siège social de High End à Austin, Texas ce qui ne manque pas de susciter des réactions positives de la part des concepteurs lumière du monde entier.
En charge de l’équipement d’une des grandes scènes du Festival Musilac, le plus important de la région Rhône Alpe, la société de prestation Music Plus a installé 16 MegaPointe et 24 Spiider pour assurer l’éclairage des artistes s’y produisant, le duo Pépite, Süeür, Dionysos ou encore le mythique Agoria.
La société de prestation Music Plus, dirigée par Olivier Hernicot a rejoint il y a quelques mois la famille Robe en ajoutant des MegaPointe et des Wash Spiider à son parc de location et a investi récemment dans 25 Spikie.
Musilac, à Aix-les-Bains, tout près du plus grand lac naturel de France est devenu en 18 ans le festival le plus important de la région Rhône Alpe offrant 3 grandes scènes pendant 4 jours à des artistes internationaux.
C’est sur la scène du Korner que les quarante projecteurs Robe ont pu briller de jour comme de nuit… Le montage de la scène, a été réalisé par la société Stage’Up et l’accueil des artistes en régie était assuré par Sébastien Lingua et Léo Perrin.
Avec le spectacle de Dalt Vila, le rideau se ferme sur le Sommet International de la Musique (IMS) d’Ibiza, spectacle vedette qui, depuis plusieurs années, marque également le début officiel de l’été sur l’île blanche. Les DJ les plus appréciés de la planète sont à l’affiche de l’événement de clôture qui se déroule dans l’enceinte d’une ancienne citadelle vieille de 2 500 ans, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui offre un cadre merveilleux aux spectateurs.
Depuis sa première édition en 2007, IMS fait confiance à The Shop Ibiza, qui lui a fourni un ensemble de plus en plus important de services de soutien à la production, à mesure que l’événement se développait. Chargé de la responsabilité complète des opérations de la production à Dalt Vila avec, tous les ans, la consigne de se surpasser, The Shop a contacté Martin by Harman pour trouver une solution d’éclairage complète au spectacle.
Depuis de nombreuses années, Martin jouit d’excellentes relations de travail avec The Shop. En 2011, The Shop a contribué de manière décisive à la réussite du lancement de la gamme de club Rush de Martin. Depuis lors, les deux sociétés ont collaboré sur de nombreux projets. Lors des premières discussions sur Dalt Vila 2019, les deux parties ont estimé que la participation d’un concepteur lumière de haut niveau était une condition préalable à la réalisation de ce show. Elles ont donc fait appel à Nick Jevons, un concepteur hautement qualifié et doté d’une très grande expérience.
Entre les deux Mac Aura, les nouveaux strobe Atomic Dot, petits et très puissants.
Martin a fourni un kit lumière avec des MAC Quantum, Viper et Aura, et a offert de grands débuts en live à son nouveau strobe Atomic Dot. Le spectacle de lumière a été salué par les organisateurs d’IMS comme le meilleur depuis 11 ans qu’il propose le finale à Dalt Vila. SeeSound, le distributeur espagnol de Martin, a fourni une assistance technique et logistique sur le site pour assurer le bon déroulement des opérations.
Du point de vue de The Shop, Dalt Vila a nécessité cinq jours de travaux problématiques. L’accès à la citadelle se limite à d’étroites ruelles, ce qui nécessite que tout le matériel soit transporté dans des petits véhicules, tandis que le classement du site au patrimoine exigeait d’agir avec une extrême délicatesse. The Shop et son équipe n’ont pas ménagé leur peine face à des conditions météorologiques défavorables au début pour que tout soit dans les délais.
Mike Walker, directeur des ventes senior chez Martin, évoque une aventure très réussie : « Ibiza a un fort retentissement dans l’industrie du divertissement live et l’association avec IMS est vraiment importante pour Martin. Une telle vitrine pour nos produits à l’avant-garde du secteur de la musique électronique nous place au premier plan auprès des clubs, des festivals, des artistes et des promoteurs ».
Simeon Friend, directeur général de The Shop Ibiza, résume avec optimisme : « Le spectacle était sans aucun doute l’un des meilleurs événements de Dalt Vila auxquels nous ayons participé. Le soutien de Martin a été exemplaire et Nick Jevons a créé un spectacle vraiment stupéfiant. Il y avait beaucoup de grands noms sur la scène. Comme toujours, notre équipe est restée calme sous la pression, accrue à cette occasion par une pluie assez forte, et a géré efficacement les éléments jusqu’à ce que le ciel se dégage. IMS n’aurait pas pu être plus heureux et la réaction du public a tout dit.
Cet hiver a eu lieu à Moscou un événement festif qui se démarque par sa démarche conceptuelle et sa scénographie très étudiée, les principaux acteurs du spectacle lumière étant les projecteurs matrices à leds KNV GLP qui donnaient tout son sens à l’ensemble du concept.
Le spectacle lui-même comprenait une introduction et une entrée en grande pompe des personnages principaux avec des éléments d’une représentation théâtrale, et se terminait par un bref concert avec des chanteurs célèbres comme Ivan Dorn et Dima Bilan. Avant même que la conception ne soit discutée, les KNV figuraient déjà dans la liste du matériel.
« En décembre, quand nous avons appris que les KNV étaient disponibles en Russie, nous avons immédiatement choisi de les utiliser dans notre configuration et de construire un concept basé sur ces appareils », révèle Daniil Maneshin, le directeur créatif du projet.
« Quand on regarde le cercle créé par les KNV Arc, l’image d’une pupille vient immédiatement à l’esprit. Nous avons donc retenu l’idée et commencé à la développer jusqu’à obtenir l’image dominante d’un œil. » Constitué de divers types de projecteurs, cet « œil » est devenu l’élément clé de la conception, puis il a été étendu : des tables pour les invités ont été disposées en forme d’œil, de même que la construction du gril.
La puissance créatrice de la « pupille » à base de KNV était tellement impressionnante que Daniil Maneshin, Roman Kasaev et Alexander Polkhov sont allés encore plus loin dans leurs expérimentations et se sont mis à ajouter des couches à l’installation pour rendre l’image plus réaliste. Ainsi, l’« œil » se parait de taches de couleur réalisées avec types de projecteurs GLP.
Les nouvelles dalles LED KNV Block et Arc. On remarque les pixels très particuliers de ce nouveau produit. On devine aussi l’électronique entre les sources.
Au centre, il y avait un cercle composé de huit modules KNV Arc interconnectés. Une deuxième couche, constituée de 12 modules KNV Arc, était placée à une certaine distance, alors que la troisième couche était constituée de faisceaux. Les spectaculaires « taches » étaient dessinées dans l’espace par des tubes à leds, tandis qu’une cinquième couche était basée sur des boîtes à lumière RGBW, entourées d’une autre couche constituée de projecteurs statiques. Un écran coulissant parachevait l’image générale.
« Ces nombreuses couches constituées de différentes sortes de projecteurs combinées dans une seule et même pupille nous permettaient de changer complètement l’image sur scène », explique Roman Kasaev. « Nous avions à la fois une « pupille standard » et une « fractale » : on pouvait éteindre une partie des couches, et associer divers effets, pour obtenir des images totalement différentes. » De plus, Roman et Alexander ont suggéré d’étendre les brillants effets du KNV au-delà des limites des « pupilles ». Des modules KNV Cube ont donc été utilisés sur le tour et la charpente de la scène.
Mais l’équipe créative appelait encore de ses vœux un aboutissement logique : les « cils ». Cette fonction a été dévolue à des X4 Bar 10. « Ces appareils complétaient parfaitement l’ensemble du dessin », explique Daniil. « En utilisant la fonction zoom, on avait une zone d’éclairage uni qui pouvait monter et descendre et mimait le mouvement des cils.
« Je pense que les concepteurs de GLP ont brillamment pensé l’aspect connexion des projecteurs. Tous ceux qui ont travaillé avec des Impression X4 Bar voient à quoi je fais allusion », ajoute Roman. « Nous avions un bord de « paupière » parfait, sans espace entre pixels, ce qui apportait une jolie touche finale à l’image multicouche que nous avons développée. » Lors de certains actes, les concepteurs lumière abandonnaient les faisceaux larges et tranchants produits par les X4 Bar et passaient à la commande par pixels. Tous les appareils fonctionnaient en mode étendu, ce qui donnait la possibilité d’expérimenter une image à grande échelle composée d’une infinité de points lumineux.
La programmation de l’installation s’est faite à quatre mains, Roman Kasaev et son collègue LD Mikhail Novgorodov réalisant différents scénarios pour personnaliser chaque acte. « GLP a inventé un appareil génial avec de nombreux effets », s’enthousiasme Roman à propos des KNV. « On peut associer ces appareils dans diverses structures pour réaliser de grandes installations scéniques, puis réaliser différents scénarios, inventer, expérimenter, faire des éclairs très lumineux ou faire scintiller en mode glamour, suivant notre imagination. » « La polyvalence de ces appareils permet de toujours surprendre le public », reconnaît Daniil. « Les nombreuses options de programmation donnent aux concepteurs la possibilité d’exprimer n’importe quelle idée ou n’importe quel style. Et maintenant, le fait d’avoir associé les modules Cube et Arc aux appareils Line et Dot est une source d’inspiration supplémentaire. C’est une très bonne chose que les sociétés de location russes commencent à investir progressivement dans de telles solutions et les mettent à la disposition des utilisateurs. »
C’est un total de 164 projecteurs GLP qui a été utilisé pour la création de ce spectacle, en comptant les 32 exemplaires du petit X4 atom.(Voir plus d’infos sur le KNV ici avec SLU)
Le Domaine des Étangs, le plus grand domaine hôtelier 5 étoiles de France hexagonale accueille désormais un système de diffusion sonore immersif signé Amadeus au sein de La Laiterie, un nouveau lieu d’exposition. Le Domaine des Étangs est le plus grand ‘resort’ cinq étoiles de France hexagonale. Il s’étend sur mille hectares de nature préservée, partagée entre forêts, pâturages et étangs et propose des expériences hôtelières hors du commun.
L’entrée du complexe hôtelier.
Un site exceptionnel qui comprend un château du XIème siècle entièrement rénové et habillé d’œuvres d’art contemporain, un parc paysagé, six métairies, une Laiterie, un potager, un espace bien-être, des thermes Gallo-Romains, deux piscines, un terrain de tennis flottant, un restaurant gastronomique étoilé…
La Laiterie avec ses œuvres exposées. Les deux flèches sont aussi une œuvre, celle de Gaëtan Byk, Directeur Marketing de Amadeus et nous indiquent où sont cachées quelques unes des enceintes déployées
Faite de pierre et de bois, La Laiterie du Domaine des Étangs est un nouveau lieu d’expositions dédié aux rencontres entre l’Art et la Nature. « Grâce à une collaboration initiée très en amont avec des experts de chez Amadeus, nous avons pu à la fois nous libérer de la nuisance esthétique des haut-parleurs et assurer une transcription sonore digne des plus grands lieux de concerts, » évoque Manuel Gomez, architecte et mélomane en charge des travaux de rénovation de La Laiterie au Domaine des Étangs.
Imaginé selon une représentation circulaire, enveloppant au maximum les visiteurs et adapté aux contraintes géométriques (parallélépipédiques), techniques et esthétiques de la Laiterie, le dispositif de diffusion sonore est articulé autour de 44 haut-parleurs fabriqués par Amadeus et du processeur de son spatial HOLOPHONIX.
Michel Deluc à gauche, le directeur de la R&D de Amadéus et à droite Gaëtan Byk, le directeur marketing.
« Le cahier des charges était des plus complexes. Madame Garance Primat, propriétaire du Domaine des Étangs, grande mélomane et collectionneuse de la scène contemporaine, souhaitait transformer cette ancienne grange du XVIIIème siècle en un lieu où passé, présent et futur se conjugueraient, au service de la culture et de la transmission, » évoque Gaëtan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.
« Cet espace se devait de pouvoir accueillir des expositions artistiques, des évènementiels, des concerts de musique acoustique ou amplifiée, des créations de musiques électroacoustiques, sans que les haut-parleurs ne doivent être remaniés, reconfigurés ou déplacés en fonction des configurations. Un système le plus versatile, polymorphe et intégré possible était donc nécessaire. Articuler notre réflexion autour du processeur HOLOPHONIX paraissait donc une évidence… » poursuit Gaëtan Byk.
Une PMX5, coaxiale et basée sur un 5” et un moteur 1,75”.
La salle (exclusion faite des mezzanines) mesure 23 mètres de longueur sur 9 mètres de largeur. Une quantité de 32 enceintes coaxiales Amadeus PMX 5 sont intégrées en hauteur, au niveau des ‘sablières’ et des mezzanines dans la proportion de dix enceintes régulièrement espacées sur chaque longueur et de six enceintes régulièrement espacées sur chaque largeur. Huit enceintes de grave Amadeus ML 12 SLIM à profondeur réduite sont intégrées en partie basse des murs, dans la proportion de quatre régulièrement espacées sur chaque longueur. Une enceinte de grave, spécifiquement développée et baptisée UFD 215 à profondeur réduite est intégrée sous chaque mezzanine.
Le système est articulé autour du processeur de son spatial HOLOPHONIX, conçu par Amadeus, en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé à l’IRCAM associant le CNRS, Sorbonne Université, le Ministère de la Culture et l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique.
Holophonix tel que présenté à l’ISE il y a deux ans, une matrice, ULTRA complète et capable de tout faire !
Ce processeur assure la mise en cohérence spatiale entre tous les haut-parleurs, chacun recevant un signal de modulation dédié. Plusieurs pré-configurations (ou presets) standards ont été conçues sur place au regard du cahier des charges, facilitant la mise en oeuvre du système et son adaptabilité, au regard des programmations accueillies. La configuration de base est articulée autour de trois sources virtuelles, synthétisant le signal sur la totalité des haut-parleurs selon les principes de la WFS (Wave Field Synthesis). La première source, stéréophonique, synthétise le signal provenant du player/streamer Lumin U1 dédié à la lecture de pistes musicales en haute résolution. « La plupart des sources proviennent de supports tels que TIDAL ou Qobuz. Elles sont nativement lues au format PCM et échantillonnées à des fréquences comprises entre 44.1 kHz et 192 kHz (16 ou 24 bits). Le signal original au format AES/EBU est ensuite converti en Dante afin de préserver la chaine numérique et traité à 192 kHz par le processeur HOLOPHONIX permettant un tel échantillonnage dans la limite de 64 I/O, » précise Michel Deluc, Directeur de la Recherche et du Développement chez Amadeus.
Une autre image de la Laiterie. Aucun doute, l’intégration est réussie!
Les deux autres sources, monophoniques, synthétisent le signal provenant de liaisons Shure ULXD4D. Ces deux dernières sont facilement déplaçables en temps réel dans l’espace, en fonction de la position réelle des orateurs. Le processeur HOLOPHONIX permet par ailleurs de mixer, de réverbérer et de spatialiser des matériaux sonores provenant de divers dispositifs selon différentes techniques de spatialisation et de combiner ces techniques (ou algorithmes) en temps réel.
Il offre un nombre quasi-illimité de bus (ou spatialisateurs), chacun pouvant exécuter un algorithme de spatialisation embarqué et notamment Higher-Order Ambisonics (2D, 3D) Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Angular 2D, k-Nearest Neighbor, Stereo Panning, Stereo AB, Stereo XY, Native A-Format Ambisonics, Native-B Format Ambisonics, Binaural.
Liste des références Amadeus installées au sein de la Laiterie :
Amadeus PMX 15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3’’ HF) : 2 unités Amadeus UDF 215 (2 x 15’’ LF) : 2 unités Amadeus PMX 5 MK4 (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 32 unités Amadeus ML 12 SLIM (1 x 12’’ LF) : 8 unités
Liste des références Powersoft installées au sein de la Laiterie :