Vous rappelez-vous du VL5 ou encore du VL500 qui arboraient fièrement leur look de turboréacteur ? Ce design reconnaissable entre tous se croise avec celui de l’actuel VL6000 pour créer la future nouveauté signée Vari-Lite. Pourquoi future nouveauté ? Car cette machine n’est pas encore au catalogue du fabricant d’outre-Atlantique et s’avère toujours en cours de développement. Soucieux de revenir de Francfort avec quelques informations à son sujet dans notre besace nous interrogeons Jean-Martin Fallas, chef produit chez Freevox.
Premier contact rapproché avec le futur projecteur de la gamme VL.
Le VL6500 est donc une évolution du VL6000 Beam, ce gros projecteur aux allures de searchlight. Il représente une volonté de Vari-Lite de proposer en plus d’une machine performante, un visuel attrayant pouvant s’avérer comme un critère persuasif d’intégration de l’appareil sur une création lumière. Des VL5/500 il ne réembauche les ailettes rotatives que pour le frost progressif, les autres fonctions ayant une action sur le faisceau restent bien cachées derrière le gros réflecteur ellipsoïdal qui habillait déjà le VL6000.
Ses fonctions justement… Sans rentrer dans les détails, pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont pas connus ou définitifs, nous apprenons que le système de roues de couleurs utilisé jusqu’alors cède sa place à un module de trichromie. Cet ensemble adopte en plus un CTO progressif. Le frost, que nous évoquions plus haut, restera dans la version définitive tel qu’il nous est présenté sur le salon et permettra ainsi d’élargir ce puissant faisceau jusqu’à une valeur d’environ 32° d’ouverture. La roue de gobos rotatifs (utilisés dans le but de modeler le faisceau plutôt qu’en projection de graphismes nets) reste présente dans cette mouture, il en est de même pour l’iris et la lampe MSR Gold de 1 500 W.
Le look global très masculin demeure inchangé excepté quelques légers détails sur la tête, il en est de même pour le poids, inférieur à 30 kg, perturbant (dans le bon sens du terme) au regard des proportions massives de l’appareil. Nous n’en saurons pas plus et restons encore quelques instants devant les deux premiers exemplaires fabriqués qui trônent devant nous. Les fonctions subiront-elles d’autres apports ou modifications ? Quand sortira ce nouvel asservi ? À quel prix ? Wait and see…
Plus d’infos seront disponibles sur les sites internet de Vari-Lite et de Freevox distributeur français.
L’EchoTouch en haut de l’image entouré par plusieurs modules de la gamme Echo proposée par ETC.
Pour cette édition 2019 du Prolight+Sound, la marque américaine débarque en Europe avec dans sa valise deux nouvelles interfaces intelligentes, la première dédiée à la gestion de moteurs de levage qui partage la vedette avec une surface de contrôle destinée à l’éclairage de salle et architectural.
QuickTouch Preset, c’est le nom donné à ce nouveau boitier dévoué à contrôler 24, voire 96 points de levage. Cette télécommande entièrement paramètrable est présentée comme l’interface la plus intuitive créée par ETC. Elle se conditionne sous la forme d’un boitier équipé d’un large écran tactile de 7 pouces, un arrêt d’urgence et un bouton « go ».
Le nouveau QuickTouch Preset ici dans sa version 8, nouvelle interface dédie au levage aux airs de petite unité centrale.
Le but de cette interface est simple, faciliter la tâche des opérateurs, surtout ceux pour qui les compétences en machinerie sont limitées. Les multiples modes d’utilisation vont du simple contrôle unitaire de moteur à la programmation de mouvements complexes via une banque de presets éditables à volonté en mode administrateur, administrateur qui peut alors créer de toute pièce l’interface utilisateur et décider des possibilités qui qu’il souhaite ou non accorder aux opérateurs.
Ce boitier intègre donc une multitude de fonctions qui peuvent être amenées à évoluer via des mises à jour. Concernant les presets, ils sont au nombre de 999 maximum, quand au nombre de 24 points-moteurs il peut être augmenté jusqu’à 96 en raccordant un ou plusieurs nodes MCX. Ce nouvel appareil de contrôle se situe à mi-chemin entre les systèmes de cintres informatisés et les commandes de machinerie plus « classiques ». Notons que cette télécommande n’est compatible qu’avec les systèmes de levage ETC.
Dans le même esprit d’utilisation, nous découvrons l’EchoTouch, une interface sous la forme d’un unique écran tactile dédié à l’architectural et la gestion de l’éclairage de salles et espaces de taille limitée. Ce système englobe dans ses fonctions principales la gestion des modules de la gamme Echo d’ETC (contacts secs, relais de puissance, contrôle réactif avec capteurs de présence …) et ce, en pilotage et retour d’informations, mais propose en plus dans un but adaptatif, la gestions de projecteurs asservis en tout genres via DMX/RDM et sACN.
L’EchoTouch, surface de contrôle entièrement tactile destinée au pilotage d’éclairage de salles et d’ensembles architecturaux.
L’appareil dispose ainsi comme une console DMX, d’une banque de fixtures comprenant la plupart des projecteurs du marché. Cependant attention à ne pas faire l’amalgame entre une vraie console lumière et l’EchoTouch. Ce dernier ne propose qu’un univers DMX et 64 canaux de pilotage et dédie d’avantage ses fonctions de contrôle envers les produits Echo et son protocole EchoConnect.
Son fonctionnement par contre est très proche de celui d’une petite console : boutons et faders virtuels, color picker, édition de séquences … L’environnement graphique de l’appareil est intégralement modifiable par l’utilisateur qui peut ainsi décider des fonctions qu’il souhaite afficher à l’écran et s’il le souhaite, les verrouiller.
Pour plus d’informations sur les nouvelles interfaces levage et éclairage architectural, rendez-vous sur le site web d’ETC
D’innombrables mono sources lumineuses disposées sur le mur du stand Martin ne cessent de nous appeler à coups d’effets de matriçage, de puissants flashs et de couleurs. Ces effets proviennent du nouveau VDO Atomic Dot, un tout petit projecteur d’une efficacité redoutable, résultant d’une combinaison entre strobe, blinder et pixel vidéo.
Seul ou en nombre, le VDO Atomic Dot, nouvelle source fixe signée Martin brillera par sa polyvalence.
Ce petit boîtier octogonal au format PAR30 intègre en premier lieu une puissante LED COB centrale collimatée, disponible au choix en blanc chaud ou froid. Autour de ce point milieu, une couronne de 16 petites leds RGB prend place et envoie sa lumière autour de la LED centrale qui est à nouveau redirigée vers le réflecteur. Nous obtenons donc un effet Aura coloré et matriçable, visuellement très convaincant. Le faisceau créé par la LED centrale ouvre à 11°. Il arrive à 22° lorsque les sources sont combinées faisant grimper le flux lumineux jusqu’à 3 600 lumens à pleine puissance.
Vue rapprochée des petits « Dot » avec plusieurs accessoires comme un filtre frost ou un module de couplage rapide.
Au fur et à mesure que nous découvrons cet appareil, son nom nous apparaît comme une évidence. VDO pour son utilisation en tant que pixel via le protocole P3 ou l’ArtNet, Atomic pour sa puissance qui est vraiment au rendez-vous, et Dot pour son côté « mono source compacte ». Mais les innovations ne s’arrêtent pas là ! Figurez-vous que ce petit concentré de lumens sera tout autant à l’aise en milieu sec qu’humide avec sa certification IP65.
Il dispose d’une connectique nouvelle et développée par Martin où datas et alimentation électrique transitent dans le même câble. Pas d’alimentation externe, chaque unité est approvisionnée en courant secteur et s’occupe comme une grande d’abaisser et réguler sa tension.
Le VDO Atomic Dot côté coulisses, avec en détail son connecteur hybride.
Ce point nous paraît important, ainsi les boîtiers nécessaires au raccordement entre ce câblage et celui plus conventionnel n’ont que cette fonction et sont dépourvus d’électronique.
Le petit Dot pourra sans sourciller répondre à quasiment toutes les extravagances des lighting-designers en termes d’accroche et d’intégration de par son large potentiel d’accastillage. D’autres accessoires sont disponibles comme des filtres diffuseurs pour éclater le faisceau jusqu’à 60° ou encore des volets réglables.
Une petite source prometteuse et clairement versatile, paramétrable en mono canal DMX comme blinder, 3 ou 4 canaux en mode « Atomic » (strobe) mais qui, en mode étendu nécessitera 64 paramètres. Pour finir, Wouter nous annonce son prix public qui avoisinera les 500 € HT par unité.
Punch, Champagne et délices créoles, Chauvet France inaugurait le 21 mars dernier ses locaux de Chilly Mazarin entourée de ses invités, accueillis par Albert Chauvet, son épouse partenaire Bérénice et leurs équipes européennes. Détails de la soirée en images et interview d’Albert Chauvet
En décembre 2016, Albert Chauvet réalise son rêve de créer une filiale en France, un pays auquel il est profondément attaché. Cette société américaine positionnée dans le top 3 des ventes mondiales de projecteurs sur plusieurs secteurs de la lumière a su recruter une équipe affûtée et très expérimentée, des commerciaux et techniciens qui avaient dans leur passé noué de bons liens avec le marché professionnel. Un an et quelques mois après la création de la filiale, nous avions bien quelques questions à poser à Albert Chauvet quant à la réussite de l’entreprise. Il y en a une à laquelle ne répondra jamais le patron d’une entreprise privée américaine (c’est) : “Quel est le chiffre d’affaires de ta société ?”
Albert Chauvet, discret, chaleureux et bosseur infatigable…
SLU : Es-tu satisfait des résultats. En pourcentage, es-tu en mesure d’indiquer une évolution de CA en 2018 ?
Albert Chauvet : Avant tout, je suis extrêmement satisfait d’avoir gagné en proximité sur notre marché, avec les clients, les lighting designers, prestataires ou magasins. Cela nous permet de mieux servir nos clients, les besoins spécifiques au marché français et de faire évoluer notre activité à la hausse. L’entreprise est très contente des résultats enregistrés en 2018 et la tendance sur le premier trimestre 2019 va au-delà de nos attentes.
SLU : Quelle est la nouvelle position de la France en termes de chiffre d’affaires dans le monde ?
Albert Chauvet : La France est une nouvelle filiale mais c’est aussi celle qui se développe le plus rapidement dans le monde…
SLU : Comment est organisée la filiale, avez-vous pu recruter des candidats pour effectuer toutes les fonctions nécessaires ?
Albert Chauvet : La filiale est déjà composée des services supports indispensables à la satisfaction des clients (service commercial, services techniques et après ventes, marketing et administratif). Nous avons commencé il y a un an avec 4 personnes. Grâce au développement du chiffre d’affaires, la filiale compte aujourd’hui plus de 10 collaborateurs et pour poursuivre notre développement, nous sommes actuellement à la recherche d’un commercial pour le secteur sud-est de la France. J’en appelle donc à vos lecteurs ! (Rires)!
Bérénice Chauvet, épouse et partenaire marketing d’Albert depuis les débuts de Chauvet. Epuisée par le décalage horaire avec Miami.
SLU : Quels sont les types de produits qui rencontrent le plus gros succès ?
Albert Chauvet : Chauvet possède cinq marques, Chauvet Professional, Chauvet DJ, Chamsys, Trusst (non distribuée en Europe) et Iluminarc avec des gammes très étendues. Nous ne sommes donc pas dépendants du succès d’un produit. Depuis 1 an, nous organisons régulièrement des roadshows, ce qui permet à nos clients de découvrir des gammes de produits jusque-là ignorées. Les séries Ovation, Rogue, Maverick et Intimidator sont nos gros succès du moment, sans oublier notre Epix.
SLU : Quel a été l’accueil des différents acteurs du marché français ?
Albert Chauvet : Excellent ! Je remercie tous nos clients pour la qualité de leur accueil et l’établissement de liens de partenariats forts, ce qui nous permet d’évoluer rapidement. Bien entendu, certains prennent plus de temps pour faire aboutir leurs réflexions, c’est pourquoi je suis très confiant pour la suite.
SLU : Pour quelle gamme avez-vous les meilleurs résultats ? Chauvet Pro ? Chauvet DJ ?
Albert Chauvet : Ces deux marques sont en forte évolution mais c’est particulièrement vrai pour Chauvet Professional qui était moins connue sur le marché français.
SLU : Quelques belles références en France à citer ?
Albert Chauvet : Nous sommes très présents sur le marché de l’installation et beaucoup de clients ont choisi Chauvet. A ma connaissance, ils en sont très satisfaits. Je pense par exemple au Puy du fou, au théâtre du CD 31 à Toulouse, au restaurant Pirates Paradise à Lille, au musée du quai Branly à Paris, sans oublier le dernier spectacle de Disneyland Paris. En prestation, Chauvet est régulièrement présent pendant Fashion Week et sur diverses tournées.
Ils ont la gouache, réponse à tout et surtout des produits porteurs. Nous avons passé quelques minutes à Francfort avec deux visages bien connus de la profession du son : Stéphane Brocard et Jean-Jacques Vias, les hérauts commerciaux de Nexo.
Jean-Jacques Vias, le Nord, Stéphane Brocard, le Sud.
Ils sont désormais deux pour s’occuper du territoire national. Comment s’est effectué le partage ? Le plus simplement du monde, avec un cordeau et de la craie bleue ! Tout ce qui est au nord d’une droite allant de La Rochelle à Genève est traité par Jean-Jacques Vias (avec Dom-Tom, Maroc et Tunisie) et tout ce qui est au-dessous, c’est le jardin de Stéphane Brocard, lyonnais et fier de l’être.
SLU : Quels sont vos derniers projets ?
Stéphane Brocard : On vient de livrer début avril une très belle installation en STM (M28, B112, S118 et ID24 pour ajouter en flexibilité) dans un hall de 1000 m2 dédié à l’événementiel dans un incubateur lyonnais dernier cri mettant des outils de grande qualité à la disposition des start-ups et qui s’appelle le H7. Une ancienne fonderie classée. Le prestataire intégrateur qui a géré ce projet et complètera ponctuellement l’installation en fonction des besoins grâce à son stock est MKplus à Brignais.
Une vue de la grande nef où sera déployé le système Nexo STM
Jean-Jacques Vias : On a aussi Tuareg Prod à Casablanca au Maroc qui vient d’investir dans 24 GEO M10 et qui fait des prestations magnifiques.
SLU : Combien de de boîtes en plastique vous avez vendu ? (provoc en solde NDR)
Stéphane Brocard & Jean-Jacques Vias : Ahh non, pas en plastique ! En composite ! (chic, ça marche) On a de meilleures propriétés qu’avec du bois et les avantages sont innombrables. On peut travailler la dureté, la souplesse, l’absorption, la tenue dans le temps, les formes et j’en passe.
Une configuration type avec deux MSub18 et 6 GEO M12 photographiée chez Nexo. Si, si, il fait beau à Plailly;0)
Jean-Jacques Vias : Pour répondre à ta question le M12 vend très bien. On pensait que le lancement du M10 allait être dur à battre, mais c’est chose faite et on a une première tournée qui part avec, Aldebert, et se produira dans des Zéniths à la rentrée 2019 avec une configuration musclée.
Stéphane Brocard : Pour le lancement du GEO M12 on a fait une grosse tournée en camion d’un mois avec Jean-Jacques et un tech son, Damien Herbillon, auprès de nos distributeurs français pour leur montrer et leur faire écouter. Cela nous a permis de bien connaître le M12, de le découvrir dans tout type de lieu, d’avoir beaucoup de remontées de terrain et aussi de chouettes commandes (sourires).
Jean-Jacques Vias : Ce n’est pas de tout repos car il faut arriver tôt, lever le système, le caler, faire deux démos et à partir le 17h le tomber, remballer le tout et partir en camion vers la ville suivante !
SLU : Est-ce que le 12” lui donne des facilité en large bande ?
Stéphane Brocard : Oui, on a été surpris de sa capacité à fonctionner sans sub. On a encore de l’énergie à 50 Hz et cela a scotché tout le monde lors des démos car même avec un petit nombre de boîtes, le M12 peut s’en tirer dans un événementiel ou toute application qui ne requiert pas la dernière octave ou un gros SPL.
Jean-Jacques Vias : Le but est de coller aux besoins des prestataires de taille intermédiaire et de leur proposer un système qui offre le « woaw effect » qui le différencie et le rend désirable. M12 est novateur, puissant et plein.
Une M12 sans sa grille mais avec un évent sérieux. 50 Hz à -6dB, 140 dB SPL Max et le tout pour 34 kg…
Nous avons laissé JJ et Steph à leurs visiteurs mais nous irons à la rentrée écouter Aldebert et le M12 dans un des Zéniths de la tournée, trop curieux d’entendre comment ce nouveau système appréhendera d’aussi grands espaces.
Le Stand Robe est toujours plein à craquer, signe heureux d’une vitalité inflexible.
Dans un immense décor de film d’aventures, les guerrières danseuses de la trilogie Lost World ont chauffé la place au groupe de techno swing Mydy Rabycad pour une soirée d’anniversaire mythique. Malgré trois cents projecteurs impliqués plus guère de BMFL et Tarrantula, mais des ponts de pierre hérissés de SuperSpikie, des parois supportant des théâtrales T1 Profile et Wash, des douves pluvieuses gardés par des iPointes et au plafond, clin d’œil à l’esprit rave de leurs débuts, la renaissance surprise des premiers SilverScan.
La république Tchèques est un pays de coutumes. Robe a donc décidé de fêter ses noces d’argent, vingt-cinq années au service de ses utilisateurs, avec une série déjà culte de projecteurs, les Silver Jubilee.
Présenté en gris pour les exhibitions, le SilverScan est évidemment disponible en noir pour les prestataires.
Première surprise inespérée, le retour maintes fois demandé du Scan, ce populaire automatique si vite oublié. Clin d’œil au premier projecteur Robe, le SilverScan est un remix maîtrisé, abordable et fiable du Scan 250.
En intégrant toutes les technologies du Viva CMY à un luminaire compact avec miroir asservi, les tchèques nous rappellent non seulement nos premiers émois d’éclairagistes, mais aussi tous les avantages à utiliser ce type de projecteur : une vitesse de déplacement inégalée, une maintenance simplifiée par l’absence de lyre en mouvement, et un encombrement réduit, propice aux intégrations fixes.
Si ses facultés le destinent a priori aux complexes architecturaux, parc à thème et discothèque, la réponse incroyable du public promet de le voir s’intégrer dans nombre de projets scéniques.
La matrice de leds de 350 W, dont les détails sont visibles dans le reflet du miroir, permet d’utiliser pleinement les effets dérivés du Viva CMY : une trichromie CMY, une roue de 6 couleurs, 7 gobos rotatifs et 9 gobos fixes, un prisme 3-facettes et un filtre frost. Grâce à son miroir proche de la sortie focale, l’excursion de zoom est plus large que celle des anciens Scans, comprise entre 9° et 27°.
Le Pan et le Tilt changent aussi, avec des débattements de 180° et 55°, des moteurs ultra-réactifs et une gestion séparée de la vitesse tant elle est véloce. Avec 16 kg, 74 cm de long et 37 cm de profondeur, le SilverScan a déjà démarré en trombe ses commandes, à l’image de JBL Sonorisation, premier client de Robe France à avoir craqué directement au premier regard.
25 ans de technologie séparent le modèle original Scan250 de son successeur SilverScan.
Porté encore une fois par le show haut en couleur de Stéphane Migné, Ayrton met à l’honneur une gamme complète de lyres Spot et Wash. Les projecteurs impliqués sont à la fois les garants d’une certaine tradition de l’éclairage et les portes étendards d’une conception quasi futuriste, nouveau credo d’Ayrton depuis le lancement de ses séries Profile et Wash Luminaire, portés par le succès du Ghibli.
L’équipe Ayrton à l’ouverture de Prolight+Sound. De G à D : Rémi Derruau (Product Manager), Christopher Ferrante (CEO), Cyril Union (Electronic Design Engineer), Michael Althaus (Global Sales Director), Yvan Péard (CTO), Roger Li (Key Account Manager) Simon Gasch (International Sales), Marilyn Hordesseaux, Zane Cretten (International Sales), Jorg Sieper (Germany Sales), Markus Kowalewsky (Germany Technical Support), Linnea Ljungmark (International Sales), Lance Liu (Industrial Engineer), Jean Nguyen (Marketing Manager), Jerad Garza (International Sales), Sandra Valentin (Inside sales), Evgenii Kamenskii (Russia Sales), Axel Schwakenberg (Germany Marketing), Henrik Frevert (Germany Sales), Vincent Billard (Director of customer service)
Après le lancement à l’automne dernier de ses deux fers de lance, le Profile Khamsin et le Wash hybride Bora, deux nouveautés viennent compléter cette série de luminaires dans le vent, dans des déclinaisons plus compactes, les Diablo et Levante. En avant-première également, un monstre de puissance et de précision dénommé Huracán-X, dont la luminosité atteint de nouveaux records, et le premier Profile IP65 d’Ayrton, le Perseo-S seront détaillés prochainement.
En complément des Merak et Mistral, les Diablo et Levante sont les déclinaisons en 300 watts et moins de 22 kg des fameux Khamsin et Bora. Tous deux sont disponibles dans des versions de moteur led différentes, le S et le TC, ce qui fait 4 modèles en tout, strictement semblables de l’extérieur. Les versions S sont propulsées par une source led blanche 300 W de 26 500 lumens à 8000K et annoncés pour un peu moins de 20 000 lumens à 6.500K en sortie avec un IRC supérieur à 70. En source TC ce sont 20 500 lumens à 7000K au départ et 14 000 lumens à 5700K à l’arrivée, mais doté un IRC à 90.
Les modèles TC sont donc plutôt prévus pour des applications très précises en lumière, comme en opéra ou en tournage, tandis que le gain de puissance des S les destine essentiellement à la scène ou aux évènementiels. Ces deux projecteurs, fortement complémentaires, se révèlent riches en effets et pourvus d’un système optique décisif, réalisé avec un ensemble optique complexe de 13 éléments.
Adeptes du même design minimaliste tout en douceur…… les projecteurs Ayrton ne se distinguent plus que par leur logo.
Le Diablo est un Profile équipé d’une roue de 7 gobos HD verre graphiques tournant, de l’effet ‘sparkle’ de scintillement du module led, d’un prisme 5 facettes, d’un iris, d’une roue d’animation, de 4 couteaux à insertion totale, d’un frost, d’une trichromie CMY, d’un CTO variable et d’une cassette de 7 couleurs complémentaires. Sa large amplitude de zoom permet de passer de 6,7° à 53° au travers de sa lentille de sortie de 119 mm.
Le Wash Beam Levante possède aussi 7 gobos tournants, plus basiques mais très efficaces, l’effet ‘sparkle’, un iris, 4 volets internes à insertion totale, un frost linéaire et le même système de colorimétrie. Particularité du Levante, une lentille claire de 138 mm orne sa tête, preuve de son hybridation Wash et Beam. Son zoom plus important passe de 6,3° à 58°. Les deux utilisent les dernières technologies avancées de refroidissement par changement de phase liquide et dispersion de chaleur tubulaire, garantes d’un rendement maximum et d’une ventilation silencieuse. Ils sont compatibles DMX-RDM et Lumen Radio grâce à leur récepteur sans-fil intégré.
Leur production a déjà démarré, afin de garantir dès maintenant les premières livraisons pour les commandes effectuées auprès d’Axente, distributeur d’Ayrton.
Erigé en 1873 et après plusieurs vies mouvementées, La Scala Paris désormais théâtre d’art s’est équipé de 172 enceintes Amadeus et du processeur de son spatial Holophonix. Ce système de diffusion immersive offre au théâtre parisien un outil aux possibilités infinies.
La Scala Paris est un théâtre d’art, ouvert à tous les courants de la création au plus haut degré d’invention. Après des année d’errance et d’abandon, il s’est inventé et rebâti de fond en comble, du printemps 2016 au printemps 2018, dans un dialogue constructif avec les artistes d’aujourd’hui, de toutes les disciplines. Plusieurs dizaines d’entre eux sont venus visiter ce lieu et l’ont façonné par l’expression de leurs désirs.
Le kit son est aussi polyvalent que magique par son potentiel. Souhaitons que des œuvres spécifiques soient crées afin de l’exploiter.
Tous ont composé sa programmation, habités par l’histoire extraordinaire de la salle et l’ambition de son projet artistique. Tous sont devenus aussitôt des « pensionnaires » de La Scala Paris qui présentera régulièrement leurs créations tout au long des saisons futures. Théâtre, danse, arts du cirque, musique et arts visuels habiteront dans les murs neufs d’un lieu de mémoire, impatient de rayonner ici et partout.
Des artistes scénographes, designers pensionnaires avec Mélanie et Frédéric Biessy qui ont repris ce lieu et l’ont ressorti de terre.
Parce que nombre d’artistes d’aujourd’hui ne peuvent s’exprimer totalement dans les espaces de représentation traditionnels et frontaux, c’est dans un dialogue avec eux que s’est inventée la conception de la Grande Salle de La Scala Paris.
Richard Peduzzi en charge de l’identité visuelle de La Scala
Elle est dotée d’un gradin modulable dessiné par le scénographe Richard Peduzzi et construit par les sociétés italiennes CETA, de Bergame, et BL&F, de Padoue, sur le modèle inventé par le designer Giorgio Armani pour ses propres cinémas et spécialement adapté pour La Scala Paris. Ce gradin mobile et sécable, piloté électroniquement par « joystick », permet plusieurs configurations différentes pour favoriser toutes les formes de la création scénique et plastique : frontale, bi-frontale, tri- frontale, quadri-frontale, etc. Ce gradin est complété par deux balcons et des coursives latérales d’environ 100 places à chacun des deux étages.
La jauge en version frontale est de 560 places. Elle peut être étendue jusqu’à 750 personnes selon la configuration. La modularité est exceptionnelle. Il faut en effet moins de quarante-cinq minutes pour modifier la configuration du parterre. Un gril technique sous plafond aux mesures de la salle (15 mètres de largeur sur 25 mètres de profondeur) permet à tous les systèmes d’accroche – son, lumière et vidéo – de trouver leur place quelles que soient les volontés des metteurs en scène, chorégraphes, chefs d’orchestre, vidéastes et plasticiens.
Philippe Manoury en charge de l’identité sonore de la Scala.
La Scala Paris est dotée d’une acoustique physique variable, mettant en œuvre les technologies les plus récentes, conçue avec le compositeur Philippe Manoury et les meilleurs ingénieurs acousticiens. Cette acoustique remarquable peut satisfaire les exigences des compositeurs, interprètes et designers sonores. Par sa modularité et son acoustique variable, La Scala Paris offre des conditions de création, de production et de représentation parmi les plus performantes de la capitale.
Les choix sonores et acoustiques qui ont été faits par Mélanie et Frédéric Biessy à la Scala sont nés de leur rencontre avec des artistes tels que Philippe Manoury, Philippe Hersant ou Philippe Schoeller. Il s’agissait pour eux de concilier un dispositif prêt à accueillir tous types de spectacles vivants et les concerts les plus sophistiqués sur les plans acoustiques et sonores. Leurs rencontres et échanges avec l’IRCAM ont également contribué à faire de La Scala Paris une salle aux performances acoustiques uniques.
Melanie Biessy, co-propriétaire de La Scala.Frederic Biessy, co-propriétaire de La Scala.
L’acoustique et la sonorisation de cette salle sont au cœur du projet de Mélanie et Fréderic Biessy, même si La Scala n’est pas à proprement parler qu’une salle de concert. « Faire le pari de la pluridisciplinarité implique pour qu’il soit gagné, que dans chaque domaine, l’outil soit le plus exigeant et le mieux adapté à la qualité et aux exigences des artistes produits. Le retour de tous les artistes qui se sont produits à La Scala depuis quatre mois confirme que ce pari est réussi, » évoque Frédéric Biessy, producteur de théâtre et propriétaire de La Scala Paris.
Le système de diffusion électro-acoustique spécialement imaginé pour La Scala Paris par la société Amadeus – en concertation avec le compositeur Philippe Manoury et les scénographes Patrice Buniazet et Richard Peduzzi – est extraordinaire dans sa conception. Il offre de par sa modularité une quantité quasi-infinie de configurations et de possibilités.
A gauche Gaëtan Byk, le directeur du marketing d’Amadeus et et Thierry Coduys, le responsable recherche et développement du projet HOLOPHONIX chez Amadeus.
« La Scala Paris a été rêvée tel un lieu fondamentalement différent, différenciant de par sa programmation, de par son expression artistique, de par sa scénographie technique et les technologies qui y sont associées. Le sujet du sonore a immédiatement été essentiel, tant sur des aspects purement acoustiques, mécaniques, que sur ceux de la diffusion électro-acoustique, » évoque Gaëtan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.
Le système est articulé autour du nouveau processeur de son spatial HOLOPHONIX, conçu par Amadeus, en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé à l’IRCAM associant le CNRS, Sorbonne Université, le Ministère de la Culture et l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique.
Le processeur HOLOPHONIX permet de mixer, de réverbérer et de spatialiser des matériaux sonores provenant de divers dispositifs selon différentes techniques de spatialisation et de combiner ces techniques (ou algorithmes) en temps réel. Imaginé selon une représentation semi-sphérique, enveloppant au maximum les spectateurs et adapté aux contraintes géométriques (parallélépipédiques), techniques et esthétiques de la Grande Salle, le dispositif de diffusion sonore est articulé autour de 127 haut-parleurs, fabriqués par la marque Amadeus.
Une capture d’image issue du processeur Holophonix et montrant La Scala et l’ensemble d’enceintes prêtes à répondre à tous type d’algorithme et d’exploitation immersive
Il est largement inspiré dans sa philosophie du dispositif installé au sein de l‘Espace de Projection de l’IRCAM, salle à acoustique variable destinée à la recherche sur les systèmes de reproduction du champ sonore, dont WFS (Wave Field Synthesis) et Ambisonics 3D. Cet espace accueille plus de 339 enceintes sur-mesure, développées et fabriquées par Amadeus entre 2008 et 2012.
Les Amadeus PMX 5 SLIM 30° développées spécifiquement pour La Scala
Certaines enceintes acoustiques et notamment celles installées au niveau des passerelles supérieures de La Scala Paris ont été développées spécifiquement sur cahier des charges. La face avant des modèles installés en première passerelle, à 6.50 mètres depuis le niveau du sol, est naturellement inclinée, offrant au transducteur coaxial une inclinaison naturelle de 30° favorisant un recouvrement optimal au sweet spot. La face avant des modèles installés en deuxième passerelle offre au transducteur une inclinaison supérieure de 45°.
Trois « antennes » de haut-parleurs sont installées en rappel, sous chaque balcon. Chacune est constituée de 12 enceintes coaxiales PMX 4 uniformément réparties dans la largeur, induisant un écart inter-sources de 1.25 mètre.
Un ensemble de diffusion frontal de forte puissance (« line array ») est également intégré au dispositif. Il est articulé autour de 18 DIVA M² nouvellement parus au sein de la gamme Amadeus. Il peut être installé selon plusieurs configurations, à savoir L/R (2 x 9 DIVA M²), ou L/C/R (3 x 6 DIVA M²) ou multidiffusion (6 x 3 DIVA M²).
Neuf DIVA M². Le renfort en sub est constitué par quatre ML15 et quatre ML18.
« La Scala Paris est le premier théâtre français à combiner un système de variabilité acoustique, articulé autour de parois modulaires à deux faces (absorbante, diffusante), à un système de diffusion immersif extrêmement élaboré constitué de quelques 172 haut-parleurs, » explique Thierry Coduys, Responsable Recherche et Développement du projet HOLOPHONIX chez Amadeus. « Imaginer un dispositif de diffusion sonore unique en son genre, à la dimension de La Scala Paris – véritable joyau technique et technologique – fut un challenge fascinant, enivrant ».
Le processeur poly-algorithmique HOLOPHONIX offre un nombre quasi-illimité de bus (ou spatialisateurs), chacun pouvant exécuter un algorithme de spatialisation embarqué et notamment Higher-Order Ambisonics (2D, 3D) Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Angular 2D, k-Nearest Neighbor, Stereo Panning, Stereo AB, Stereo XY, Native A Format Ambisonics, Native-B Format Ambisonics, Binaural.
Au sein de la Grande Salle, trois spatialisateurs Wave Field Synthesis (WFS) sont utilisés, afin de piloter le plus finement possible chaque antenne de rappel, dont les positions spatiales sont différenciées. Un bus Higher-Order Ambisonics 3D pilote les enceintes acoustiques installées en couronne autour du public, en passerelles, au premier et deuxième niveau et au plafond. Un bus Vector-Base Amplitude Panning (2D) pilote les enceintes acoustiques de Surround, installées au niveau des balcons, derrière le public. Les enceintes rajoutées ponctuellement au gré des projets peuvent être injectées dans un spatialisateur de type Angular 2D, ou k-Nearest Neighbor ou alors être directement assignées à une source physique (direct routing).
Le célèbre scénographe, peintre, designer et créateur de mobilier Richard Peduzzi signe la totalité de l’architecture intérieure, depuis le « Bleu Scala » édité par Argile jusqu’aux dessins du mobilier, des luminaires, des loges, des escaliers, des rampes, des garde-corps et des coursives de la Grande Salle. Richard Peduzzi, Amadeus et Argile ont travaillé de concert afin de réaliser la totalité des enceintes acoustiques (exception faite des enceintes mobiles) dans une finition spéciale « Bleu Scala » ; subtile mélange de résines et de pigments bleu gris à la fois sombre et lumineux.
La salle bleu Scala (pas loin du bleu pétrole) avec une infinité de PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) au plafond du premier balcon et face scène.
Le dispositif dans son intégralité est amplifié et contrôlé par des amplificateurs à DSP intégrés développés par la marque Powersoft. Ceux-ci assurent le pilotage des paramètres fondamentaux de chaque système (égalisation, alignement temporel entre les différentes sections, réglage des limiteurs, protection thermique des transducteurs…).
« Les technologies liées au son immersif ou spatial sortent désormais des laboratoires de recherche, pour investir les lieux de spectacles. Elles représentent certainement la prochaine révolution du sonore, indissociable de la vision avant-gardiste de certaines institutions françaises telles que La Scala Paris, le Théâtre National de Chaillot, le Théâtre du Vieux-Colombier, Les Champs Libres (…), comptant parmi les premières à avoir cru et investi en elles, » conclut Gaëtan Byk.
Liste des références installées au sein de la Grande Salle :
Amadeus PMX 5 SLIM 45° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
Amadeus PMX 5 SLIM 30° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 12
Amadeus PMX 5 SLIM 0° (1 x 5.25’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) : 8
Amadeus DIVA M² (1 x 8’’ LF ; 1 x 3.5’’ MHF ; 1 x 1.75” HF) : 18
Amadeus PMX 4 (1 x 4’’ LF ; 1 x 0.8’’ HF) : 54
Amadeus PMX 8 (1 x 8’’ LF ; 1 x 1.7’’ HF) : 8
Amadeus PMX 12 (1 x 12’’ LF ; 1 x 3’’ HF) : 4
Amadeus C15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3.5’’ MF, 1 x 1.75” HF) : 4
Amadeus ML 15 (1 x 15’’ LF) : 4
Amadeus ML 18 (1 x 18’’ LF) : 4
Powersoft X8 DSP+DANTE : 4
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 5
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 3
Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 5
Liste des références installées au sein des espaces Hall, Foyer et Restaurant :
Disposant d’un spectre de compétences allant du mixage à la diffusion qui a fait d’elle une professionnelle et formatrice respectée, Delphine Hannotin rejoint Yamaha Music Europe en tant que Manageuse Recherche et Développement. L’annonce en a été faite au PL+S 2019.
Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, Delphine est une personne aussi discrète que compétente, et Dieu sait si elle est compétente, nous avons donc fait cet entretien à trois avec Bertil Sommer AKA DJ BerSom, le Chef de ventes audio pro de Yamaha, qui nous a aidé à comprendre la stratégie de la maison aux trois diapasons. Formatrice depuis presque 20 ans à l’INA et aussi consultante pour Yamaha, on l’a retrouvée fréquemment sur le terrain lors de nos grandes messes musicales et télévisuelles hexagonales pour épauler les équipes de Silence ! y compris au système où elle excelle tout autant que sur les consoles au bandeau en ronce de noyer (pas vrai Alex ! NDR).
SLU : Est-ce que d’une certaine manière tu te poses toi aussi ?
Delphine Hannotin : Non pas vraiment, ça fait un bout de temps que je suis à l’INA, mais c’est vrai que j’ai toujours fait des prestations à côté ce qui fait des grosses semaines. On a toujours travaillé en bonne intelligence avec l’INA d’autant que j’ai formé dans les creux d’activité quand il y a des intermittents, et travaillé en pleine saison, là où il y a moins de demande en termes de formation.
SLU : Bye-bye l’INA, bonjour Yamaha. Depuis quand ?
Delphine Hannotin : Lundi 1er avril (nous sommes le 2 en plein PL+S NDR)
Delphine Hannotin et Bertil Sommer lors du PL+S 2019. Cette photo a été prise à la 10ème heure d’ancienneté de Delphine…
SLU : Tu nous expliques ton rôle et où on aura la chance de te voir ?
Delphine Hannotin : Etant française je vais essentiellement travailler en France mais je vais aussi beaucoup voyager puisque la maison mère européenne est en Angleterre et les consoles PM, ce sur quoi je vais principalement travailler, sont présentes très largement aussi en dehors de nos frontières.
Bertil Sommer : Je suis ravi que Londres ait choisi une française pour compléter le pool d’experts en charge d’assister nos utilisateurs mais aussi de synthétiser leurs commentaires et envies afin d’alimenter le bureau d’études au Japon. Delphine va devenir une sorte d’ingénieure application et va être rattachée au Research and Marketing, ce qui chez Yamaha est appelé le R&M. Ce département basé à Londres fait partie du pôle R&D Europe. Le renfort de Delphine se fait surtout autour de Rivage.
SLU : Delphine sortira d’Europe ?
Bertil Sommer : Oui c’est prévu (regard mi-amusé mi-surpris de l’intéressée NDR) elle va rapidement aller aux USA. Yamaha veut disposer de gros spécialistes capables d’aller partout dans le monde supporter Rivage.
SLU : Ton été sera chaud et suisse on imagine…
Delphine Hannotin : Ohh oui, Vevey, j’arrive, mais même le mois de mai s’annonce chargé !
SLU : Yamaha a décroché le pompon en Suisse ?
Bertil Sommer : Je crois que nous aurons 7 scènes en Rivage, plus la captation sur Nuage avec Nuendo. Grosse config en Dante ! Delphine aura de quoi s’amuser d’autant que la durée de cette Fête des Vignerons est telle que cela s’apparente plus à de l’installation fixe qu’à une prestation !
La PM7 lors de sa présentation à l’ISE 2018 par Andy Cooper, un des futurs proches collègues de Delphine.
On ne peut que souhaiter bonne route et gros son à Delphine et féliciter Yamaha Music Europe pour sa prise qui ne doit certainement rien à l’équipe française du fabricant nippon. Comme on dirait en Belgique : « non, peut être ! » ;0)
Un des bonus à travailler avec des artistes aussi innovants et influents que le producteur de musique et superstar DJ Hardwell c’est d’intervenir sur des spectacles uniques et très intéressants. “Symphonie : La révolution mondiale de la danse” a été un grand moment d’éclairage artistique pour le concepteur lumière et créateur de contenu Andre Beekmans et le pupitreur Jaap Kamps.
@Jorrit Lousberg
L’événement constitué d’une performance live en collaboration avec le DJ electro leader et multiprimé aux Grammy Awards Metropole Orkest a eu lieu au Ziggo Dome d’Amsterdam et célébrait 30 ans de musique dance. Il s’est tenu en parallèle de la célèbre conférence Amsterdam Dance Event (ADE). Andre Beekmans et son groupe The Art of Light (situé à Eindhoven aux Pays Bas) ont été approchés par les organisateurs “Fourmation Events” et “MOJO”. Leur projet était de concevoir un éclairage qui marque à la fois les esprits tout en restant relativement consensuel par rapport à l’événement. Un oxymore qui a donné lieu à une liste de spec de plus de 200 projecteurs Robe. Parmi tous les appareils listés, figuraient des Pointe, des Spiider, des BMFL WashBeam et des BMFL Blade.
@Jorrit Lousberg
Le spectacle a été un véritable défi pour Andre Beekmans et son équipe. Jaap Kamps, un de ses compagnons de route régulier, faisait également partie de l’aventure. Le point de départ étant les principaux éléments de décors conçus par Freek Cornelissen, une grande pyramide située à l’arrière de la scène et composée de quatre triangles équilatéraux, chacun équipé d’écrans leds, a constitué le principal moteur de leur inspiration.
En effet, une sculpture de forme trapézoïdale et composée de multiples triangles entourés de barres de leds flottait en plein centre. Sous le contrôle de l’équipe lumière, elle était alimentée par un média serveur Hippotizer. Le mur du fond et la régie du DJ, eux aussi, étaient couronnés de grands triangles composés d’écrans à leds. L’orchestre sur le pont était également mis en valeur grâce à des barres de leds en section triangulaire. Le plafond supportant plusieurs ponts suspendus, avait pour but d’assurer une continuité de la forme en triangle jusque dans la position des éclairages. Le concept d’Andre Beekmans était de créer une installation qui puisse servir à la fois pour le “Symphony Show” et pour l’événement organisé par Q-danse. Il fallait donc trouver une solution flexible.
@Jorrit Lousberg
La performance “Symphony” étant divisée en trois parties, il avait besoin de créer un style particulier qui collerait avec l’ambiance issue d’une combinaison entre electro et musique d’orchestre. En plus de cela, l’éclairage devait être suffisant pour que les musiciens puissent voir le chef d’orchestre à tout moment mais aussi lire leur partition ! Les soixante-trois projecteurs Robe Spiider étaient tous accrochés sur des ponts de forme triangulaire ce qui était idéal pour l’éclairage de face et de contre de l’orchestre.
Malgré les 18 mètres de hauteur, les Spiider ont fourni suffisamment de puissance et d’intensité pour éclairer efficacement la scène et l’orchestre. Ils ont, en outre, apporté de fabuleuses couleurs ajoutant ainsi au caractère immersif et profond des différents tableaux. Les triangles constitutifs de la pyramide volante étaient mis en valeur par les Pointe Robe. Les 115 autres projecteurs de cette même gamme éclairant d’autres points pour créer un équilibre harmonieux. Depuis le début de sa commercialisation il y a 5 ans, Andre Beekmans utilise le Pointe dans ses conceptions ce qui permet à ce projecteur de se positionner aujourd’hui comme un des standards de l’industrie de l’éclairage de danse. De manière générale, il est aujourd’hui choisi pour sa flexibilité, sa rapidité, sa petite taille, et le vaste champ de ses possibilités en matière de diffusion.
@Jorrit Lousberg
Andre a aussi installé huit BMFL WashBeam de chaque côté de la scène sur le balcon du Zigga Dome. Les disposer en anneaux a permis de créer plus d’options en matière d’éclairage d’orchestre. Ces positions sont régulièrement utilisées pour obtenir une belle lumière sur scène et le haut niveau de sortie des BMFL WashBeam était idéal pour cela. Pour compléter ce line-up Robe, 16 BMFL Blade éclairaient le chef et son orchestre. L’équipement lumière qui incluait également d’autres projecteurs motorisés ainsi que de nombreux strobes et barres de leds assemblées en triangles a été fourni par le prestataire Philippo et par Virtue Projects, gestionnaire technique lumière du Ziggo Dome.
Les principaux défis de cet éclairage résidaient dans la programmation et le mapping des leds. Ce dernier point a d’ailleurs été effectué via un média serveur géré par Andre en plus des caméras et de l’éclairage de l’orchestre et cela pendant que Jaap se concentrait sur l’éclairage principal du spectacle. Tous deux ont, pour cela, utilisé des consoles GrandMA2 Full Size. Ils ont mis en place une combinaison de synchro par time code et d’interventions manuelles. Une partie de la restitution était déclenchée par la console de mixage du DJ, avec l’ajout manuel de détails et de mises en valeurs subtiles, un processus nécessitant une exécution rapide, une fluidité et des talents d’improvisation.
@Jorrit Lousberg
En raison de la perpétuelle évolution de ce projet de collaboration entre Hardwell et le Metropole Orkest, ils n’ont pu disposer que d’une seule après-midi de répétition avant le spectacle. C’est finalement grâce aux talents conjugués à l’expertise de tous que ce spectacle incroyable de deux heures a pu voir le jour et mettant en valeur la créativité et la musique de grands noms. L’équipement vidéo a été fourni par Faber et le contenu vidéo par Eyesupply.
Situé sur la rive sud de Londres, le National Theatre, est une institution publique très respectée depuis plus de cinquante ans. Dans ses trois salles, Olivier (1 110 places), Lyttelton (890 places) et Dorfman (400 places), il accueille toute une palette de représentations théâtrales, depuis les créations intrépides jusqu’aux classiques revisités.
Le service technique du National Theatre a la responsabilité de fournir les matériels de la meilleure qualité pour maintenir toutes les productions au plus haut niveau possible. C’est pourquoi Robert Juliat est très fier que le service des éclairages ait investi une fois de plus dans du matériel de sa marque au cours des 12 derniers mois pour grossir son parc déjà considérable de projecteurs Robert Juliat.
« Nous avons plus de 300 découpes Robert Juliat Série 600 de 1 kW et Série 700 de 2,5 kW. On les utilise principalement comme éclairage général dans les salles Olivier et Lyttelton, où ils sont installés sur les passerelles de façade », explique Paul Hornsby, responsable des ressources d’éclairage. « Ces derniers sont particulièrement adaptés aux longues distances dans les salles Olivier et Lyttelton, où ils donnent le punch caractéristique des 2,5 kW, que tout le monde recherche et qu’aucun équivalent à leds ne peut encore donner actuellement. »
En 2018, le département Hornsby a réalisé un gros investissement dans 54 rampes à leds Dalis 860. « Notre objectif était de pouvoir éclairer un cyclorama enveloppant la salle Olivier, ce que nous pouvons faire somptueusement avec 48 Dalis (24 en haut et 24 en bas). Par exemple, le cyclorama pour Common mesure 8 m de haut sur 21,5 m de large, vous voyez donc la taille de l’espace à couvrir ! » « Nous avons choisi le Dalis car nous étions à la recherche d’une solution à leds pour remplacer nos anciens cycloramas au tungstène. Nous avons comparé différents produits et avons trouvé qu’en termes de taille, de couverture et de luminosité, le Dalis était le meilleur sur le marché. »
« Le Dalis a également l’avantage de ressembler à une rampe tout à fait classique. Il est compact et lumineux, il nous donne donc l’impact dont on a besoin pour la salle mais on peut aussi le placer beaucoup plus près du tissu du cyclorama que les autres projecteurs, car il prend beaucoup moins de place. C’est un appareil très souple. Ce n’est pas la première fois que le Dalis 860 fait son apparition sur la scène du National Theatre. À l’été 2017, Paule Constable, concepteur d’éclairage primé, a utilisé une rangée complète de Dalis 860, avec un magnifique effet, sur la production de la pièce Common de DC Moore.
« C’est génial d’avoir une solution de changement de couleur aussi belle et maniable avec une consommation d’énergie très modique », confirme Hornsby. « À pleine puissance, on n’utilise que 10 % de l’énergie consommée par nos anciens projecteurs au tungstène de 500 W et 1 kW, sans oublier l’économie considérable réalisée sur les gélatines, certaines nuances de bleu ne durant qu’une seule représentation ! Nous n’avons jamais eu la moindre plainte à propos du choix de couleurs ou de l’absence de source tungstène. Les concepteurs peuvent trouver toutes les couleurs qu’ils veulent et la couverture est extrêmement belle et uniforme. »
Actuellement, on utilise les Dalis pour des productions dans les salles Lyttelton et Olivier. A Lyttelton, le concepteur d’éclairage Jon Clark en utilise 20, répartis en deux rangées de 10, pour la production de I’m Not Running de David Hare, non comme éclairage de cyclorama, mais pour la couverture générale des 10 m du mur de fond du décor. « Jon voulait obtenir une couverture uniforme à faible luminosité et pouvoir composer la couleur selon les souhaits du décorateur », déclare Laurie Clayton, superviseur de l’éclairage à Lyttelton. « Il a pu faire cela à la perfection avec les Dalis qu’il avait déjà utilisés auparavant dans la production d’Absolute Hell pour éclairer la structure de la scène de Lyttelton ».
Avant son passage à Broadway, Hadestown, la comédie musicale d’Anaïs Mitchell, fait actuellement partie du répertoire joué dans la salle Olivier. Le concepteur lumière Bradley King y utilise 12 Dalis 860 pour éclairer d’une manière architecturale le mur arrière du décor en différentes couleurs. « Les Dalis se sont montrés très brillants et marchent très bien, bien qu’ils soient tout près du mur du décor », confirme Hornsby. « Nos techniciens aussi aiment les Dalis », ajoute-t-il, « ils sont très robustes avec une bonne qualité de construction et n’ont posé aucun problème jusqu’ici ».
Trois nouvelles poursuites HMI Cyrano de 2,5 kW, sont désormais intégrées dans la salle Olivier, placées au fond de l’auditorium. « Nous devions remplacer nos vieilles poursuites par des projecteurs fiables et de lumineux, capables de couvrir les grandes productions musicales, comme Follies », explique Hornsby. « Nous avons choisi Robert Juliat parce qu’ils font d’excellentes poursuites. Elles sont bien connues, ce qui signifie que les opérateurs savent les utiliser. Ils sont facilement disponibles à l’embauche en cas de besoin. » Enfin, le National Theatre a également acheté seize nouveaux Fresnel au tungstène RJ Cin’k 350LF de 5 kW pour le plafond de la salle Lyttelton. « Il n’existe toujours pas d’équivalent à leds pour cette puissance de 5 kW et le Cin’k est très demandé par les concepteurs lumière car nos salles sont très grandes », déclare Hornsby. « Nous dépendons donc de ces sources lumineuses. »
Les Fresnel Cin’k 350LF viennent en complément des 16 Cin’k 325LF que possède déjà le National Theatre dans son parc, aux côtés de 30 Lutin 306 de 1 kW. « Les petits Lutin sont très utilisés dans notre nouvelle salle Dorfman, loués à partir du stock de ressources pour compléter la plate-forme de base », conclut Hornsby. « Ils s’intègrent parfaitement dans l’espace plus petit de Dorfman. »
Si le renouveau des B-Eye était attendu, tout comme la continuité de la gamme Axcor, c’est la révolution Xtylos qui a capté toutes les attentions. Premier projecteur asservi de série au monde équipé d’une source laser, ce Beam frappe par la densité de son faisceau aux couleurs explosives, quasiment palpable au toucher. Malgré le secret entourant sa fabrication, voici un premier aperçu de la bête.
Ne vous fiez pas à son apparence modeste.
Petite coque ronde à l’image de la série Axcor 300, design minimaliste, base ultra-fine, les 25 kg du Xtylos renferment pourtant un secret développé pendant quatre ans dans les laboratoires de Claypaky et d’Osram. Suite aux essais sur la technologie Phaser, les ingénieurs d’Osram ont utilisé leur expérience pour contourner les difficultés d’utilisation et trouver une source plus efficace.
La combinaison retenue au final est un ensemble de trois lasers rouge, vert et bleu, assemblés sur-mesure et spécifiquement pour le Xtylos, propulsés au travers d’un système aux propriétés optiques et chromatiques remarquables. Ce nouveau moteur à photons permet d’obtenir un rendement rarement atteint des teintes fluorescentes ou pastels impossibles à générer avec des lampes à décharge ou des leds.
Protégée par un brevet exclusif, appelée BLazer, cette source laser consomme seulement 300 W pour projeter un faisceau haut rendement sans point chaud visible. Le rendement est tel qu’en rouge, le flux du Xtylos est huit fois plus élevé que celui du Sharpy, avec des changements instantanés de couleur et une vitesse de déplacement plus élevée. Devant nos regards surpris surgit alors un ballet de bâtons de lumière aux coloris saturés.
Si le joli arbre à Xtylos ne mettait pas forcément en avant les capacités de ses projecteurs, le stand Claypaky présentait toutes les demi-heures un show précis au millimètre où les Beam se taillaient la première place.
Pas d’inquiétudes cependant à avoir malgré la puissance des lasers, aucune classification ou mesure particulière ne sont requises pour travailler avec le Xtylos. La catégorie d’utilisation place celui-ci au même rang qu’un pointeur laser pour présentation PowerPoint. Quant à la maintenance, le module laser est enfermé dans une chambre close, hors d’accès des utilisateurs. Donnée pour 10 000 heures de fonctionnement, sans baisse sensible de luminosité, l’unité BLazer est remplaçable aussi facilement que toute autre lampe.
Au rang des effets, le Xtylos est un pur Beam à ouverture de 2 degrés sans zoom. Sept des 12 gobos fixes sont des réducteurs de faisceau, dont le dernier descend à 0,5°. Les autres gobos sont accompagnés d’une deuxième roue de sept formes plus graphiques. Un troisième disque propose trois prismes différents et un frost, puis un inédit prisme 16-facettes clôture cette partie mécanique.
Disponible auprès de Dimatec ce fulgurant Xtylos a toutes les chances de s’imposer comme le projecteur tendance de 2019.
L-Acoustics, leader mondial des systèmes audio professionnels et le groupe L-Acoustics, un groupe d’entreprises spécialisées dans la conception, la fabrication et la commercialisation des systèmes de sonorisation, sont fiers d’annoncer la prochaine prise de participation majoritaire dans DeltaLive UK (Delta Sound Incorporated (UK) Ltd.), un spécialiste de services et de location audiovisuels. Cette opération fait suite à l’acquisition par L-Acoustics Group, en novembre 2018, de HGP, un fabricant de tôles de précision, et de son entité sœur, API, spécialisée dans les revêtements en poudre.
Christian Heil, président du fondateur de L-Acoustics et Paul Keating, cofondateur de DeltaLive UK, annoncent l’acquisition de DeltaLive UK par L-Acoustics.
Pour les fondateurs de DeltaLive UK, Paul Keating et Mark Bonner, cette transaction coïncide avec la vente à PRG de leur activité basée à Dubaï, Delta Sound LLC et marque un tournant dans l’histoire et l’activité de la société.
Pour le groupe L-Acoustics, l’acquisition de DeltaLive UK consolide verticalement son expertise dans tous les domaines de l’audio professionnel, de la conception à la fabrication, en passant par l’exploitation sur le terrain. Elle accroît les possibilités de nouvelles approches créatives et collaboratives du déploiement des technologies audio et visuelles pour améliorer l’expérience du public.
Lors des BBC Proms de 2018, DeltaLive a déployé un système L-Acoustics pour offrir la technologie L-ISA Hyperreal Sound à l’événement le plus attendu de la saison du Royal Albert Hall.
Membre du réseau de fournisseurs certifiés L-Acoustics, DeltaLive UK est un client de longue date de L-Acoustics. DeltaLive UK exploite les solutions sonores de L-Acoustics, associées à tous les composants de la chaîne audiovisuelle dans une large gamme de services et fournit un environnement riche et compétitif pour les systèmes. DeltaLive UK jouit d’une réputation bien établie pour son service de grande qualité dans le cadre de projets prestigieux qui vont des BBC Proms aux cérémonies d’ouverture et de clôture des grands événements culturels et sportifs, en passant par les événements royaux et publics, entre autres.
La relation entre L-Acoustics et DeltaLive UK s’est récemment renforcée avec l’introduction de L-ISA, une technologie novatrice qui préfigure une voie d’avenir pour l’audio. C’est à l’occasion d’événements prestigieux comme la production sonore primée des BBC Proms de 2018 au Royal Albert Hall que DeltaLive UK a déployé la technologie L-ISA.
DeltaLive doit poursuivre le développement de L-Acoustics Creations, un nouveau secteur d’activité répondant aux normes audio les plus élevées en matière d’applications de style de vie, de design et d’art sonore.
« L’accueil de DeltaLive UK au sein du groupe L-Acoustics était une étape naturelle dans notre relation déjà féconde, mais le positionnement de DeltaLive UK au sein du groupe et vis-à-vis du réseau de fournisseurs L-Acoustics certifiés est parfaitement clair », a déclaré Hervé Guillaume, PDG du groupe L-Acoustics. « DeltaLive UK continuera à fonctionner de manière indépendante sous la gestion conjointe de Mark Bonner et Paul Keating, sans aucun changement dans les services ou les conditions de vente, de location et de production que la société fournit depuis trente ans.
« Pour DeltaLive UK, la stratégie à moyen terme consiste à s’essayer dans des marchés jusqu’ici inexplorés par L-Acoustics, avec la mise en service d’auditoriums multicanaux privés et professionnels tels que Island ou Ocean, dotés de la technologie L-ISA, la plus performante de sa catégorie, sous la bannière de L-Acoustics Creations. »
Christian Heil, President et fondateur de L-Acoustics
Pour sa part, Christian Heil, président et fondateur de L-Acoustics, a déclaré : « Les technologies deviennent de plus en plus complexes et posent souvent des problèmes aux sociétés de services. L-Acoustics est un pionnier dans de multiples domaines liés à l’audio et activités connexes. Nous avons donc besoin de partenaires qui sont constamment au contact des utilisateurs et peuvent nous aider à parfaire et affirmer notre offre afin de mieux nous conformer aux standards de plus en plus élevés de la production de spectacles de haut niveau. DeltaLive UK offre un large éventail de possibilités et sa proximité géographique avec nos bureaux anglais de Londres nous permettra de remplir cette mission.
« Il est hors de question que nous intervenions dans la fourniture de services ou dans le développement de solutions de location à grande échelle », poursuit Heil. « La raison économique qui nous a amenés à opérer cette acquisition est notre engagement total dans notre activité naissante L-Acoustics Creations, dont le but est de proposer nos meilleures technologies pour des applications créatives, de design et d’art sonore. Grâce à la philosophie de travail et au charisme de Paul Keating, je crois que DeltaLive UK sera le moteur de cette nouvelle et passionnante activité. »
Paul Keating et Mark Bonner, cofondateurs de la société britannique de prestations et de location audiovisuels Delta Live.
« Delta a toujours entretenu avec L-Acoustics une solide relation aux plans professionnel et amical. Excusez le jeu de mots, mais c’est vraiment la French Connection. Cette année c’est notre trentième année et nous avons estimé qu’il était temps de faire avancer l’entreprise vers l’avenir. Comme Hervé l’a mentionné, la gestion de la société au quotidien ne changera pas, et l’excellente équipe de DeltaLive UK continuera d’être au-delà des attentes de la clientèle et du public » commente Paul Keating au sujet de cette acquisition.
« L-Acoustics est un excellent choix. Grâce à la technologie de pointe de la société et à sa réputation en matière de performances et de haute qualité des produits audio, nous sommes enthousiasmés par notre prochaine phase de développement », se réjouit Keating. « En particulier, la technologie L-ISA va renforcer nos services spécialisés en audio à nos clients. Sur le plan personnel, je suis vraiment impatient de relever le défi et de collaborer étroitement avec L-Acoustics, afin de développer son secteur privé et d’art sonore. Un avenir passionnant ! »
Après son lancement officiel à Prolight+Sound, le SilverScan arrive en France et en avant-première pour un apéro démo le 17 avril chez Robe Lighting France à Villepinte. Scanners, perruques paillettes, Robe met tout en œuvre pour organiser une Happy Hour 80’s musicale et festive !
Le mercredi 17 avril à partir de 18 heures – ZI Paris Nord II – Bâtiment Euler – 33, rue des Vanesses – 93420 – Villepinte
Yamaha a ouvert un centre d’innovation résolument High Tech. Pour ce faire, elle a investi 90 millions d’Euros au cœur du siège de Yamaha Corporation au Japon à Hamamatsu. Conçu pour accélérer les développements transverses de Yamaha avec une vaste gamme de produits liés à l’audio, ce nouveau centre R&D rassemble les meilleurs ingénieurs installés dans différents bâtiments, au sein et à l’extérieur du siège de Yamaha Corporation Japan.
Ce projet d’envergure qui vient d’être inauguré est prévu depuis plusieurs années. Cependant, il a dû être reporté en raison du tremblement de terre qui est survenu au Japon en 2011. Le projet a été réactivé en 2016. Trois ans ont été nécessaires à sa réalisation.
Il comprend trois bâtiments. Une nouvelle entité d’ingénierie de sept étages et 35 000 m2 dédiés aux unités de contrôle de fabrication et d’assurance qualité remis entièrement à neuf. Le nouveau bâtiment accueille des ingénieurs, y compris ceux des Divisions Audio Professionnelle, Communications Unifiées, Home Audio et Instruments de Musique Yamaha. En les réunissant au même endroit, Yamaha souhaite renforcer et dynamiser la collaboration entre ingénieurs de Divisions et de disciplines différentes en vue d’améliorer l’efficacité du développement. En complément de cet objectif, le nouvel environnement moderne de travail permet de stimuler la créativité en offrant des innovations et des avantages de haut niveau.
Au sein de ce nouveau centre, tout a été étudié pour que les nouveaux produits soient parfaitement évalués techniquement et subjectivement, les salles d’ingénierie et de tests comprennent :
– L’une des plus grandes chambres anéchoïques du Japon, mesurant 9 m de large x 14 m de profondeur x 13 m de hauteur .
– Des salles de tests d’enceintes avec une isolation acoustique de la plus haute qualité.
– Un studio d’enregistrement conçu pour que les ingénieurs intègrent l’équipement audio, de mixage et de traitement de leur choix.
Mais aussi des salles d’expérimentation vibratoire, des salles d’évaluation ergonomiques, des salles d’évaluation sensorielle (pour évaluation subjective du produit, des chambres de réverbération avec temps de réverbération réglable de 0,3 à 1,6 seconde.
Le studio d’enregistrement, le studio de répétition et les salles d’expérimentation sont tous reliés aux réseaux audio analogiques et numériques Dante. Le réseau Dante permet d’exécuter des sessions à distance dans plusieurs salles pour enregistrer simultanément des sessions de studio dans différents environnements de contrôle.