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Séminaire DV2 et Séquoia, Adamson IS7 et MDC J14 en écoute

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Le comité d’accueil du séminaire avec de gauche à droite Laurent Laignel, Claude Rigollier, Denis Guichard, Julien Poirot, Sébastien Desaever, Didier Dal Fitto, Guy Vignet et Pascal Guillaume

DV2 et Sequoia ont le vent en poupe, à tel point que Guy Vignet et les siens ont convié clients et presse à un séminaire à Baudreville dans le Cotentin (il n’y a pas la mer dans l’Eure-et-Loir Ludo..) pour un tour d’horizon très sonore de leurs nouveautés.
Une fois pris le bon cap, ouest donc, nous arrivons à bon port, dans un ravissant manoir qui sert de lieu d’expo et d’écoute, copieusement farci de matériel alimenté par un groupe qui ronronne sagement dans la cour.

Le manoir avec derrière les fenêtres, du son, et du bon.

La grosse nouveauté est le J14, le « petit » Sector de MDC, la marque phare de Sequoia fruit de la collaboration avec Mario Di Cola, réputé acousticien et concepteur d’enceintes italien. En plus du J14, on va aussi pouvoir écouter pour la première fois l’IS7 d’Adamson, cette fois-ci distribué par DV2, la déclinaison d’installation en plus petit du S10 de touring. Enfin on pourra jeter un coup d’oreille aussi sur quelques autres produits MDC taillés sur mesure pour le marché français.

C’est Didier Dal Fitto alias DDF qui mène les débats, assisté par les équipes commerciales présentes, et c’est MC Jul Poirot qui va envoyer le moment venu, une gomme bien calée. Autant vous dire que ça ne plaisante pas…qu’un peu ;0)

Commençons par le J14 MDC qui est présenté en différentes configurations par Didier.

Didier Dal Fitto en plein speech. Pas plus de 65 dBA de voix mais des infos en pagaille.

Didier Dal Fitto : « Il doit son nom au 14” qui l’anime et fait partie de la famille Sector Array. Contrairement au Sector qui est en trois voie actives, le J14 est en deux voies passives. En plus du 14”, la touche d’originalité de cette enceinte, c’est le haut du spectre toujours confié aux mêmes 3 moteurs d’un pouce du Sector, aboutissant dans une chambre acoustique Segment Source.
Ce nom vient du fait qu’on segmente en trois parties, via trois sous chambres acoustiques, l’audio issu des trois moteurs. Le résultat est une directivité horizontale de 24°.
Nous avons veillé à rendre le J14 parfaitement compatible en termes acoustiques comme mécaniques avec le Sector, d’où notamment l’utilisation de la même chambre acoustique et des mêmes moteurs. La barre de couplage pour 2 têtes est aussi la même. Le footprint des Sector et J14 est identique, sauf la hauteur.

Un J14 montrant la très belle facture de son accroche prête à assurer un montage « gradins » en courbure constante.

Comme avec le Sector, ces 24° peuvent se transformer en 48, 72, 96 et ainsi de suite en ajoutant des enceintes au gré des besoins. Pour cela il suffit d’accrocher ou poser le J14 verticalement. Comme c’est un modèle plus petit, on a souhaité un peu plus de polyvalence et on a facilité l’usage en proximité en lui donnant une ouverture verticale de 90°, 30 de plus que le Sector.

Trois J14, une façon simple, abordable et constructive de couvrir 72° en vertical et 90° en horizontal

Le J14 peut donc être utilisé dans les deux configurations et dispose à cet effet de moyens mécaniques d’accroche dédiés tant pour le touring que pour l’installation fixe. Un frame est notamment prévu pour accrocher jusqu’à trois boîtes et dispose d’un beam rétractable avant ou arrière afin de pouvoir le tilter entre ± 45°.
Ce même frame pourra aussi servir pour accrocher le sub prévu pour accompagner le J14 et qui n’est autre que le MDC1, déjà présent à notre catalogue. Deux petites cames permettront de garder le frame à 0° quel que soit l’angle des têtes, ce qui est indispensable en installation pour préserver un joli visuel. Ces mêmes cames facilitent des utilisations stackées.
Le MDC1 complète idéalement le J14 puisqu’il peut supporter une barre standard pour le porter à la verticale grâce à des puits. La disponibilité du frame sera annoncée rapidement.

Le MDC1 sans sa grille avant et qui montre son 18” et des évents très largement dimensionnés.

SLU : Amplification et quelques chiffres ?

Didier Dal Fitto : Chaque enceinte passive J14 présente une impédance de 8 ohms. En fonction des amplis, il est possible d’en mettre deux ou trois en parallèle. Les subs MDC1 sont des 4 ohms et peuvent être montés en parallèle par deux. Typiquement avec le X4 Powersoft qui délivre 4 x 5 kW sur 2 ohms, il est possible de constituer une petite diffusion complète avec, par côté, trois têtes et deux subs.
Un preset spécifique développé sur la plateforme Armonia est disponible. Le SPL Max mesuré des J14 (bruit rose IEC) est de 141 dB et la bande passante va de 65 à 18 kHz à -10 dB.

On ne rigole pas à Scandicci. Si les prix restent sages, les spécifications techniques du X8 s’affolent, et ce jusqu’à des impédances proches du court-circuit. 8 fois 5 kW. A ne pas raccorder sur des gamelles délicates… »

Du MDC dans nos oreilles

Après cette présentation, Julien Poireau prend le relai et nous permet de découvrir, en guise d’amuse-bouche et surtout d’amuse-oreille, un certain nombre de produits au catalogue MDC, dont les inévitables enceintes polyvalentes et coaxiales renfort / retour de scène équipées d’un 12 et d’un 15”, le passage obligé pour exister lors des appels d’offres nationaux.

La bonne surprise commence avec la MDC-12. Ouvrant en conique à 80°, elle s’appuie sur un 12” à bobine 3” et un moteur à dôme 3” et gorge 1,4”, les deux mus par un aimant néodyme. Passive, cette enceinte accepte 350 Watt AES et des crêtes 3 dB au-dessus et deux modes sont prévus, renfort ou wedge.

Un wedge MDC12. Du bon son et un prix très sympa.

Deux angles sont découpés dans son flanc pour l’utilisation bain de pieds et enfin une embase pied à deux positions 0 et -7,5% est prête à recevoir un tube standard K&M. Il est possible de commuter l’enceinte en actif via un cavalier interne.
Un peu plus lourde que sa fameuse concurrente française, la MDC-12 n’en dispose pas moins d’un excellent rendu, très délié et équilibré où l’on n’a pas besoin de sortir les ciseaux ou le mastic pour gérer les trous et les bosses. Une très belle réussite réellement plug & play.

Presque identique, la MDC-15 offre quelques dB SPL en plus, un grave plus dense, pouvant suffire dans certains cas de figure en renfort, et un poids légèrement supérieur à la 12. La différence réside dans de HP de grave, un 15” à bobine 3,5 et le moteur d’aigu à bobine 2,5” et sortie 1,4”. Ce moteur est chargé par un guide conique de 60°.
Il est aussi possible sur ce modèle de commuter l’enceinte en actif via un cavalier interne mais ce choix est rarement fait vu le faible écart entre les deux montages et les coûts que cela engendre en termes d’amplification. Le filtre très élaboré comporte en plus une protection efficace pour le moteur, généralement le grand perdant des montages passifs.

Devinez de quel côté se trouve la MDC-15 ?

Le son ici aussi est bon mais demandera à être travaillé pour ôter un léger embonpoint dans le bas et quelques dB dans le haut médium ayant tendance à muscler un peu les sifflantes. Cela reste toujours aussi délicat de bien faire cohabiter un 15 et un moteur dans un montage à deux voies, bravo donc à Mario, surtout quand l’on sait le prix de vente de ces deux enceintes.
En prix public HT et à l’unité, la MDC-15 sort à 2100 € et la MDC-12 à 1400 €. Comme nous le dit Guy Vignet au sujet des produits MDC : « Si tu sais trouver les bons outils, tu peux bien faire du son. Pour la notoriété de la marque en revanche, tout reste à faire. »

La découverte du J14

Vient ensuite l’écoute du J14, le petit Sector qui a perdu au passage la voie médium et un fonctionnement en actif par rapport au grand frère, mais a gardé sa section aigue franchement très musclée.

Une autre façon d’utiliser le couple J14 et MDC1 avec une barre télescopique K&M, un combo redoutablement efficace et qui devrait faire un malheur avec un Quattrocanali chez les DJ itinérants.

La première configuration est celle en accroche à plat, formant donc un arc de trois fois 24° verticalement et 90° horizontalement, un montage à courbure fixe, intéressant par exemple face à un gradin dans un petit espace ce qui n’est pas du tout le cas dans la salle qui nous accueille.
Le nota bene de DDF avant de lancer les extraits musicaux prend tout son sens. On est trop près des trois J14 qui du coup apparaissent un peu durs même s’il faut leur reconnaître une santé, mais alors une santé…

La configuration suivante est composée de deux têtes couplées verticalement et accrochées à l’aplomb de deux subs MDC1. Le rendu est plus équilibré et la dynamique du morceau utilisé pour l’écoute (Wishing well de Michael Ruff, on vous le conseille NDR) claque comme il se doit.
De toute évidence, le JD14 est une force de la nature qui ne fait pas dans la dentelle et a été conçu pour délivrer impact et SPL. Après quelques ajustements nécessaires pour l’adapter au local et à ses goûts, il fera très bien l’affaire, surtout quand le budget et l’espace sont contraints mais les besoins en pression importants.
Mission accomplie aussi pour les MDC1 qui soufflent fort sans trainage, et donnent à l’ensemble une réponse en fréquence complète et qui sonne diablement pro. La directivité semble bien gérée, une pièce de mise en phase ayant été placée devant le 14”.

Un montage en accroche verticale de deux têtes J14, on aperçoit la chaîne raccordée à la même barre de couplage que Sector.

Didier Dal Fitto : « C’est un montage à deux voies. Comme des moteurs 1” ne peuvent pas descendre trop bas, et le 14” monter trop haut, on a choisi avec Mario de les raccorder vers 900 Hz et de mettre cette pièce pour optimiser la directivité et la réponse hors axe en l’élargissant. »

Guy Vignet : « Une fois encore il est important de rappeler le positionnement et le rapport qualité prix de cette enceinte qui est proposée à 2400 € HT l’unité en prix marché, un prix qui une fois ajoutés les subs et l’amplification, rend le système très attractif.

Même avec un gros performeur comme le X4 Powersoft qui donne de l’air au bas avec ses 5 kW par patte d’ampli, on reste en dessous des 10 000 € pour une configuration deux têtes et deux subs qui satisfait tout professionnel. Il y a une grosse attente autour de ce type de produit, une enceinte polyvalente, de petite taille à courbure constante, bien équipée, bien fabriquée et surtout abordable.

SLU : Quelle est la date de livraison des premiers J14 ?

Le coupleur et guide des trois moteurs du J14 dont chacun des trois couvre 8°

Didier Dal Fitto : Les tous premiers jours de janvier 2018. Il reste quelques détails dans les accessoires et la finalisation du preset, mais ce sera réglé pour les premières livraisons. On dispose d’un certain nombre d’outils dans Armonia avec lesquels on travaille afin de donner au J14 un fonctionnement optimal une tête seule comme couplé à plusieurs. »

Pour avoir du son, il faut des consoles non ?

Laurent Laignel, le monsieur DiGiCo de DV2 profite des quelques instants entre deux démos d’enceintes pour nous rappeler, diodes et codeurs en couleurs à l’appui, l’étendue de la gamme et la politique du fabricant anglais qui de plus vient, via son groupe, d’avaler SSL.

Laurent Laignel : Le très gros point fort de DiGiCo est son évolutivité, hardware d’abord par l’ajout comme chez les autres fabricants de stage racks et de cartes pour exploiter le potentiel de chaque console, mais surtout software grâce aux mises à jour qui ont fait par exemple d’une SD9 avec 40 flexi channels et un certain nombre de ressources de traitement, une console qui aujourd’hui offre grâce au Core 2, 96 voies mono et des ressources de traitement proches ou équivalentes à celles de la SD7. C’est totalement inédit dans l’industrie audio.

Les deux font la paire et surtout font et défont la marque DiGiCo chez DV2, à gauche Claude Rigollier et à droite Laurent Laignel.

SLU : Quelques mots sur la gamme S qui ne cesse d’en donner aussi toujours plus…

Laurent Laignel : La gamme S a introduit chez DiGiCo la notion de carte l’ouvrant vers l’extérieur. On a la carte MADI BNC, la carte 8 in et 8 out AES, on a ensuite la Dante, l’Optocore très bientôt, l’Aviom et l’Hydra2, le protocole réseau broadcast très puissant de Calrec. Toute évolution future donnera immédiatement lieu au développement d’une nouvelle carte.
Chaque console S dispose par ailleurs de deux slots pour les accueillir et la configurer selon ses besoins car à la livraison chaque table offre uniquement des entrées et sorties analogiques et pas de stage. Cela dit, il existe des packages pour disposer d’une console bien fournie et malgré tout très compétitive. A l‘arrière et en natif, on trouve une prise USB pour enregistrer et jouer de l’audio en multipiste sans gâcher un slot.

SLU : Cette polyvalence, presque cette agilité, n’existe pas sur les SD…

Laurent Laignel : Si, grâce à l’Orange Box qui offre deux slots et qui grâce à eux, permet de convertir d’un format vers un autre ! En 2017 DiGiCo a continué le rapprochement entre la série SD et la S. Les plateformes logicielles sont totalement compatibles entre toutes les SD et toutes les S mais pas entre S et SD où de vraies différences d’architecture, d’OS et d’ergonomie l’empêchent. Même les équipes de développement sont différentes.

La toute nouvelle SD12 DiGiCo. Deux gros écrans, beaucoup de faders, de contrôleurs et des ressources en pagaille pour bichonner 72 flux.

SLU : Et la SD12, qu’offre-t-elle en plus ?

Laurent Laignel : Deux slots d’extension, la fameuse prise USB et deux écrans, ce qui, pour la taille du bac, la rapproche des SD5 et SD7. »

Claude Rigolier : « DiGiCo désormais est en mesure d’intégrer, au sein de ses consoles, l’ordinateur, la carte DSP, le switch sur une seule et unique carte mère avec 32 GB sur deux disques distants et 4 GB de RAM. Et la SD12 gère 72 flux d’où qu’ils viennent. »

SLU : Quel est son prix ?

Laurent Laignel : « Avec son stage 48 entrées, 16 sorties et son flight, elle sort à moins de 40000 € HT. Rappelons aussi que les préamplis des séries S et SD sont les mêmes, ce qui est un gage de qualité et aussi, ne nous en cachons pas, de réduction de coût. Pourquoi développer des circuits moins bons…Idem pour les alimentations qui sont toutes redondées. A quoi bon se priver d’une seconde alim pour quelques euros d’économie. Les acheteurs de S, à une écrasante majorité, font le choix de la sécurité. Et toutes les SD sont redondées d’office ce qui n’est pas le cas sur les consoles équivalentes d’autres fabricants.

SLU : Que fait-on de ses DigiRacks en 48 KHz ?

Laurent Laignel : On s’en sert ! Ils sont toujours compatibles sur les SD comme sur les S, et nombre de nos clients les gardent et les utilisent.

La nouvelle S31 ou comment faire des consoles puissantes qui sonnent et pas chères du tout.

La nouvelle génération, SD-Rack offre en revanche beaucoup plus, comme par exemple la possibilité de travailler en 96 ou même 192, et simultanément récupérer les préamplis sur des sorties secondaires mais à une autre fréquence pour alimenter, par exemple, un car broadcast. Idem pour le gain tracking. Le mixeur façade peut vivre sa vie à la façade, sans changer quoi que ce soit dans le flux adressé à ce même car régie. Et le tout se fait entrée par entrée.

SLU : Et la carte avec les convertisseurs en 32 bits ?

Laurent Laignel : Elle est arrivée. Nous sommes en train de la tester. On a écouté rapidement et la différence est réelle. »

Adamson s’impatiente

Du son et du bon interrompt Laurent et Claude. De toute évidence, les petites têtes d’installation Adamson IS7 et leurs subs IS118 ont été hissées par Julien, et ce dernier trouve le temps long. Il va devoir patienter encore quelques minutes car Didier Dal Fitto nous rappelle les données principales de cette nouvelle enceinte.

Ca sonne et c’est joliment mis en oeuvre. 6 têtes IS7 et deux renforts IS118 avec un petit air d’Energia.

Didier Dal Fitto : « L’IS7, qui ne pèse que 13 kg, embarque deux HP à membrane Kevlar et aimant au néodyme de 7” offrant une impédance résultante de 16 ohms et un moteur 3” à sortie 1,4” NH3 aussi de 16 ohms, plus petit et de nouvelle génération par rapport au NH4 qui équipe les E12 et E15, S10 et IS10. L’enceinte est donc deux voies actives à 16 ohms, ce qui simplifie son exploitation sur tout type d’ampli en fonction de ses capacités.
Le cœur de l’enceinte est constitué par sa chambre acoustique qui en est à sa troisième génération, et bénéficie de progrès décisifs en termes de conception, simulation et maquettage en 3D. L’ouverture horizontale est de 100° et verticale de 12,5°. Un gros travail mécanique a aussi été effectué sur l’optimisation des modes destructifs dans le pavillon, les réflexions intérieures.

Les deux 7” sont placés très proches l’un de l’autre et orientés l’un vers l’autre. Au-delà des bienfaits de cette disposition, ce qui est intéressant c’est la combinaison de ce montage mécanique et du recouvrement de fréquences créé lors du filtrage à phase linéaire entre les 7” et la chambre. Cela contrôle la bande entre 600 et 1,2 kHz où intervient le raccordement entre grave et aigu. Ce recouvrement dépasse l’octave et bénéficie d’égalisations particulières.

Un coup d’œil offert par Didier dans l’IS7, une disposition des composants qui a fait ses preuves, mais avec quelques trouvailles mécaniques comme électroniques propres à la marque.

Enfin comme sur la S10/I10, deux évents latéraux améliorent la directivité du bas médium. Comme sur tous les HP de grave fabriqués dans l’usine d’Adamson, ce cône en Kevlar repousse les modes propres beaucoup plus haut en fréquence comparé au papier, dans une zone où le HP est filtré dans le haut.
Cette enceinte bénéficie enfin de l’acquisition par Adamson d’un robot Klippel, un système permettant des mesures polaires très précises en champ proche jusqu’à des fréquences basses.

SLU : Puisqu’on en parle, quelle enceinte accompagne l’IS7 pour le bas du spectre?

Didier Dal Fitto : Un nouveau sub de plus petite taille et il s’appelle IS 118. Il embarque un HP de 18” comme toujours à membrane Kevlar et aimant au néodyme. La charge est bass reflex et son poids est en dessous des 40 kg. Sa taille lui permet une accroche dans la continuité des IS7.

L’IS 118, aussi beau devant que derrière, et disposant de prises d’entrée et sortie des deux côtés pour faciliter la mise en œuvre cardioïde.

Plus que sub, il agit comme renfort de basses : une troisième voie active. Pour certaines applications, nous proposons des configurations en 4 voies avec un infra en plus, soit le IS119, le sub des IS10 qui, du fait de sa taille et son volume, descend mieux, soit le E119 tiré de la gamme Energia. Le ratio est d’un renfort pour 3 têtes.
Un frame spécifique accueille sub et têtes en accroche ou en stacking et il existe aussi un micro frame pour accrocher jusqu’à 8 boîtes. Désormais le côté HP du sub est indiqué par un discret « front », puisque sur les modèles de présérie, il était impossible de le distinguer. Les deux faces sont en effet identiques afin de réaliser des montages cardioïdes invisibles.

SLU : Est-ce que les ventes ont commencé ?

Didier Dal Fitto : Oui, nous venons de faire la première installation en Allemagne dans une église où de la musique live est jouée avec 10 IS7 et 2 IS118 par côté. Pour ajouter une note infra, deux IS119 sont posés au sol aussi par côté. La nouvelle version de Blueprint AV incorpore à la fois l’IS7 et l’IS118. Le fichier Ease est en cours d’achèvement. Je rappelle que Blueprint Av est gra-tuit et peut être téléchargé librement. Il nécessite simplement l’obtention d’une licence d’utilisation, une clé délivrée sur demande par Adamson. Dès le chargement, Blueprint marche mais s’arrêtera comme plein d’autres logiciels au bout d’un mois s’il n’est pas enregistré. N’hésitez donc pas à le faire avant de vous retrouver bloqués. »

Deux marques pour l’installation

SLU : Comment amplifie-t-on ce système ?

Didier Dal Fitto : « Comme il s’agit de produits d’installation, deux marques sont spécifiées : Lab.Gruppen et Powersoft.

Le D80L Lab.Gruppen, aussi bien dedans que du PLM mais moins cher. Merci qui ? Merci Guy ;0)

Guy Vignet : Tous les produits Adamson de touring sont et resteront contrôlés et amplifiés par des plateformes Lab.Gruppen et cela est le standard dans le monde entier. Pour l’installation uniquement, il est possible de choisir entre Powersoft et Lab.Gruppen puisque ces deux plateformes offrent des garanties en termes de qualité technique, de fiabilité et de performances. »

Deux 12K44 Lab.Gruppen, la solution chic et pour tout dire, pas très utile en installation, pour contrôler et alimenter le système IS7 et IS118.

Didier Dal Fitto : « Dans la gamme Lab.Gruppen, la série D se prête parfaitement bien à cette tâche, même si les PLM+ font évidemment aussi bien l’affaire tout en coûtant plus cher pour des atouts peu utiles en usage sédentaire. Le D est comme un PLM+ mais dont le coût a été réduit par l’abandon de boutons, afficheurs ou contrôles inutiles en statique.

L’avantage c’est qu’en série D, on trouve des modèles n’existant pas en touring et qui collent parfaitement aux besoins du marché de l’installation offrant toujours 4 canaux, Lake et Dante. Leur puissance totale leur sert de nom.
On a donc les 10 développant 1000 W au total et puis les 20, 40, 80, 120 et 200. A titre de comparaison, les 120 et 200 correspondent en termes de puissance aux 12K et 20K de touring.

SLU : Et avec du Powersoft ?

Didier Dal Fitto : Chez Powersoft, on se sert des Duecanali, Quattrocanali ou Ottocanali en fonction des configurations. Chaque référence Due, Quattro ou Otto existe en diverses puissances. On peut donc coller exactement à la réalité du projet.

La gamme Due, Quattro et Ottocanali d’installation de Powersoft et, plus ancien mais toujours vaillant quand il faut affoler les bobines, le K10. Deux pattes, mais de 5 kW.

Bien entendu on peut aussi se servir des X4 et X8, mais ce qui est vrai chez Lab l’est aussi chez nos amis italiens; c’est plus cher et la puissance délivrée par ces plateformes touring doit être exploitée pour que le jeu en vaille la chandelle. Le X8 délivre tout de même 8 fois 5 kW…

SLU : Certains presets Adamson sont donc « traduits » pour Armonia ?

Didier Dal Fitto : On est en train de s’en occuper avec une partie mesure et validation par l’écoute. Nous souhaitons garder la main sur les presets et les certifier afin de garantir à nos clients la même fiabilité dans le temps et le même rendu sonore. Les amplis eux-mêmes sont d’excellente qualité et par exemple un seul X8 peut amplifier 6 IS7 par côté, deux IS118 et avoir largement de quoi alimenter des infras au sol.

SLU : Combien de D80 seraient nécessaires pour cette même configuration ?

Guy Vignet : Forcément deux, ce qui en augmente naturellement le coût. Powersoft est très bien placé en termes de prix et représente une plateforme très intéressante sur un marché où les moyens par projet sont un sujet très sensible. Un X8 coûte le prix d’un ampli 4 canaux… »

Bravo les canadiens…

Arrive le moment de l’écoute des IS7. Elle va être basée sur une unique ligne de six IS7 complétée par deux subs IS118 en mode « infra » à savoir laissés aller le plus bas possible, une configuration préparée par Julien (un immense ohhhhhhh salue cette annonce NDR) Bien entendu les extraits proposés restent les mêmes.

84 kg de patate et finesse. Mon petit doigt me dit qu’on va très bientôt retrouver les IS7 sous le son S7 avec des accroches touring…

Les Fairfield Four et leur fameux These bones très bien enregistré en 1997, démontre une fois encore la qualité et la justesse des enceintes Adamson. Le son est plein, riche et détaillé. Les aigus du nouveau moteur 3” sont cristallins et reproduisent avec finesse le timbre sur les basses rondes des voix de ces chanteurs de gospel.
Une écoute de qualité HiFi. Aucune dureté, aspérité, aucune sifflante mais un sentiment de plénitude et un raccordement réussi entre les 7” et 18”.

Un IS7 dont le flash dévoile le jaune du Kevlar maison des deux 7”.

Fast company des Eagles donne un bon aperçu de la dynamique de ce système. C’est très satisfaisant, jamais agressif et, en 4 voies avec un infra, il doit être possible de « remonter » le grave dans les 18” des IS 118 et encore plus taper.
Enfin sur Wishing well de Michael Ruff, on perçoit clairement le potentiel de ce système car tout passe, des cymbales très brillantes jusqu’à la dynamique non compressée du morceau, sans que le liant de la basse ne soit jamais perdu.

Pour une si petite tête c’est saisissant. Bien déployé et complété dans le grave et l’infra, ce nouveau système donnera satisfaction dans des exploitations musicales y compris en live dans des petites salles et apportera clarté et justesse aux voix pour des usages plus sages. Une très belle réalisation.

D’autres informations sur :

Astera AX5, le PAR led cafteur et couineur

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Projecteur PAR de qualité a 5 teintes de leds (RGBWA) compact (moins de 15 cm de diamètre) autonome et classé IP 65, l’AX5 se contrôle par un smartphone ou une tablette via une application qui permet aussi de configurer une alarme sonore et visuelle afin de se prémunir contre le vol.

Astera App

Pour contrôler ces petits projecteurs, la marque propose soit une liaison DMX filaire, soit DMX HF, soit une application gratuite Astera App, téléchargeable sur smartphone et tablette qui communique en Bluetooth avec une petite Blue Box qui va piloter ensuite en DMX HF tout un groupe de projecteurs répartis dans un parc.

L’application permet de créer des groupes de projecteurs, d’accéder au master dimmer, et de préparer des séquences pour des petits évènements ou un discours. Les utilisateurs qui ne connaissent pas le DMX, peuvent s’en servir facilement.
La Blue Box Bluetooth s’attache à la ceinture et intègre un émetteur LumenRadio en standard pour émettre sur de longues distances, en DMX HF avec surtout une liaison bidirectionnelle.

L’alarme est une vraie bonne idée qui assure une sécurité maximale et séduira tout prestataire s’étant fait dérober quantités de ce type de projecteur sans fil à la patte.
Elle se configure dans l’application et se déclenche grâce à un capteur de mouvement placé dans le projecteur qui embarque aussi un haut-parleur piézo. Si l’appareil est soulevé, le PAR se met à flasher et à couiner de manière très dissuasive.

Pour couper l’alarme, il faut passer obligatoirement par le téléphone ou la tablette et saisir un code, on ne peut pas la désactiver par le menu du projecteur, et même si l’on repose l’appareil, il ne se calme pas (sauf programmation différente). Évidemment, l’application montre du doigt le projecteur en question.

L’application Astera App, disponible dans un premier temps sur Android le sera également chez Apple à partir de Prolight+Sound 2018.
Elle permet d’avoir un aperçu de tous les projos et surtout du niveau de charge de chaque appareil. Si par exemple on souhaite identifier le PAR dont le niveau de batterie commence à faiblir, on a possibilité de le faire flasher à distance. La notion d’ergonomie est donc très poussée sur ce produit.

L’application permet aussi de gérer la puissance lumineuse des projecteurs en fonction de la durée de l’événement. Si par exemple une prestation estimée à 7 heures se prolonge et dure finalement 12 heures, il suffit d’envoyer cette info à tous les projecteurs afin qu’ils adaptent leur éclairement à cette nouvelle durée en fonction de leur charge.

L’AX5

l’AX5 est un PAR conçu par la société allemande Astera et fabriqué en Chine dans une usine qui travaille exclusivement pour la marque. Il est relativement petit, moins de 15 cm de diamètre, et présente 3 sources de 15 W Philips RGBW+ambre couplées chacune à un collimateur fabriqué en France par Gaggione, pour un flux qui passe la barre des 1000 lumens.

Astera a opté pour une optique de 13° et fournit des filtres diffusants – 30°, 120° plus un ovalisant – avec le produit, maintenus grâce à un petit système qui les clipse fermement.
D’autres filtres sont disponibles en option. Il y a donc une possibilité de faire de l’ovalisant plus ou moins diffusant.
L’optique de 13° en natif assure un bon mélange de couleurs dès la sortie du projecteur.
On le voit très bien quand il fonctionne le long d’un mur par exemple, le mélange des couleurs est bon dès les premiers centimètres.

L’autre avantage de l’angle de 13° c’est de pouvoir exploiter le projecteur pour éclairer une colonne lumineuse. Par ses dimensions et son faisceau de 13°, l’AX5 s’adapte idéalement au tube à led de La BS pour créer une colonne lumineuse et assurer un éclairage uniforme sur toute la hauteur de 1,80 m avec une multitude de merveilleuses teintes. Grâce à l’ambre, les couleurs chaudes sont magnifiques.

IP 65 oblige, l’AX5 n’a pas de ventilation active, c’est son corps en fonte d’alu qui assure la dissipation thermique. Il est doté de connecteurs Neutrik True1 pour l’alimentation et XLR5 doublés entrée/sortie

Pour les batteries, Astera a choisi une lithium-Ion de la marque LG afin de garantir un haut niveau de qualité et offrir la possibilité de les remplacer en fin de vie. Il est recommandé de les stocker chargées pour préserver leur durée de vie et assurer les 300 cycles de charge/décharge visés par le fabricant.
L’autonomie à plein régime, c’est-à-dire en blanc RGBW, est d’environ 6 heures, contre 12 h en changements de couleurs ou en couleur unitaire et 16 h en full rouge qui peuvent être optimisées à 18 ou 20 heures via l’application.

Son coût est de 590 € HT en moyenne mais, victime de son succès, il y a 1 à 2 mois d’attente pour s’en procurer chez son distributeur La-BS.

Plus d’information sur :

 

La GrandMA3 toise le Prolight+Sound 2018

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La GrandMA3 Full Size

La prophétie s’est réalisée, une nouvelle famille, fille et petite-fille de la lignée MA Lighting est sur le point de régner. Les GrandMA3, encore plus fortes et considérablement mieux armées que leurs aïeules, ont été dévoilées.

Trois clans sont apparus

Les plus impressionnantes sont taillées pour affronter des shows dantesques, sans aucune limite. Les Full-Size et Light ont des armures dépliables composées de respectivement huit et six écrans.

Les écrans supérieurs de la GrandMA3 Full Size repliés

Deux écrans de programmation situés sous les encodeurs, les autres se séparant entre moniteurs standards entièrement configurables et Letter-Box, une surface toute en longueur pour visualiser les informations des exécuteurs et des encodeurs.
Le nombre d’exécuteurs faders est fixé à trente et quinze, accompagnés d’autant d’exécuteurs boutons, situés cette fois au-dessus, ainsi que d’une invraisemblable quantité de touches de programmation et d’accès rapides.

Les bandes d’écrans Letter Box

Pour siéger dans les conseils, en fixe ou en contrôle, les modèles CRV abandonnent les moniteurs supérieurs mais gardent des caractéristiques équivalentes.
Enfin, pour le gros du bataillon, les « Compact » et « Compact XT » ne bénéficieront pas de cette pléthore de moniteurs et de boutons et reprennent grosso modo les configurations des « Light » et « Ultra-Light » actuelles avec dix et quinze rangées d’exécuteurs sans les écrans Letter-box et de programmation.
N’en déplaise aux pupitreurs frustrés, ce sont sûrement ces dernières qui se trouveront le plus souvent sous leurs doigts.


GrandMA3 Compact
GrandMA3 Compact-XT

Pour l’instant, les paramètres de calcul restent dans la logique minimale de MA Lighting. Les « Compact » restent à 4 096 paramètres, les « Light » et « Full » s’en sortent mieux en gagnant huit univers, pour passer à 8 192 et 12 288 paramètres. Un choix discutable compte tenu de l’augmentation considérable des points de leds et l’explosion des canaux DMX dans les plans de feu actuels… Et futurs !

Beaucoup plus intéressants sont les progrès annoncés dans l’ergonomie, le réseau, la puissance, l’intégration et la gestion des données. Ainsi, à jour des progrès de l’informatique, le cœur des GrandMA bénéficie de processeurs Intel haute performance protégés de la chaleur et des chocs, aptes à gérer (enfin !) un vrai visualiseur 3D et un média serveur audio vidéo directement intégrés à la console.
Le protocole GrandMA3 s’affranchit des contraintes de réseaux actuelles, séparé sur la GrandMA2 entre Broadcast et Multicast, pour un full WAN capable de communiquer à travers les connexions Internet pour les mises à jour, les prises de contrôle à distance et le SAV.

La GrandMA Full Size propose une grande quantité de touches de programmation et d’accès rapides.
La GrandMA3 Full Size propose une grande quantité de touches de programmation et d’accès rapides.

La manipulation s’offre le confort de cinq encodeurs doubles pour la programmation, de touches et molettes spécifiques, de faders à course colorisée et surtout d’une forêt de potentiomètres pour toujours avoir l’accès aux intensités et timing des exécuteurs. Au total MA promet un gain d’accessibilité d’un tiers.
Les effets sont aussi revus. Nommés « Phasers » ils se gèrent comme des presets dynamiques et intègrent plusieurs pas de fonctions, comme par exemple des variations autour de quatre couleurs déterminées.

Mais la vraie grande nouveauté, avant d’autres que MA nous dévoilera en temps utile, est d’avoir basé la construction d’un show, non autour de paramètres DMX, mais sur des paramètres physiques. Changer de projecteur à la volée, inverser une rotation de prisme, régler une même vitesse de strobe sur tout son kit ou régler ses offsets en quelques secondes sera désormais possible.

La ON-PC

A côté de ces grandes lignes, on peut aussi signaler une version OnPC mais aussi OnMac, plus limitée, une nouvelle gamme de command wings, Port Nodes, replay units, extension et processeurs externes.

Enfin, si lors de la sortie de la GrandMA2, le soft de la GrandMA1 avait été rajouté in extremis, moyennant quelques acrobaties via le système de boot, la GrandMA3, elle, pourra faire tourner le soft de la GrandMA2 directement en natif, et sera entièrement compatible avec les shows créés par cette dernière.

La présentation officielle se fera le 10 avril au Prolight+Sound de Francfort, pour une distribution espérée dès le deuxième semestre 2018.
La société Axente, distributeur historique français et fort de ses relations avec MA Lighting, s’assure déjà d’offrir le meilleur service à ses clients en anticipant toutes leurs demandes commerciales et techniques. La GrandMA 3 Full Size est annoncée au tarif de 49 990 € HT.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MA Lighting

DTS Nick NRG 1401, Brick et Katana

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La marque italienne DTS, beaucoup moins connue en France que certaines de ses illustres compatriotes, propose néanmoins une grande variété de de lyres asservies et une large gamme de projecteurs à LED. Ses projecteurs font la part belle aux effets, tout en restant à des coûts très abordables.

Le Nick NRG 1401 est l’une de ses dernières créations, dévoilée en début d’année au Prolight2017.
C’est une lyre à matrice de leds, équipé de 23 sources Osram Ostar Stage N RGBW de 20 W. Chacune d’elles est pilotable individuellement en RGBW, ou par le biais des très nombreuses macros disponibles en interne.
À côté de cette possibilité, il s’utilise en ambiance ou en faisceau serré grâce à son zoom 4°-52°.
La colorimétrie est soignée, enrichie par une calibration automatique des leds et un contrôle de la température de couleur de 2700K à 8000K. Autres spécificités, ses rotations infinies en Pan, un refroidissement silencieux et un prix pianissimo de 3 850 € HT prix public.

Distribué en France par ESL, son responsable technique Olivier Torres nous le présente en vidéo pour SoundLightUp.

Déjà à la carte, Brick et Katana

Le Brick est un projecteur d’ambiance fixe, équipé lui aussi de 20 leds Osram Ostar Stage N RGBW de 20 W. IP65, contrôlable en DMX et compatible RDM, ses lentilles sont nativement à 8° de dispersion.
Des filtres holographiques à 20°, 40° et 60° s’installent sans outil en quelques secondes. Innovation intéressante, des patins incurvés pour faciliter le focus de la lyre.
Disponible chez ESL à partir de 2 350 € HT public.

Katana est une barre d’effets à leds équipée de 12 sources Osram Ostar Stage N RGBW de 20 W. Ses rapides mouvements de tilt, couplés à un système optique de 3,5° à 30° et un contrôle individuel des leds le destine aux effets scéniques, concerts ou télévision. Accessible à 2 990 € HT public, toujours chez ESL.

Ci-après une vidéo tutoriel du Katana :

Plus d’infos sur le site ESL et sur le site DTS

Leo Di Nicola nous a quittés

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Leo (Leopoldo) Di Nicola s’en est allé à l’aube de cette nouvelle année, le jour de la Saint-Sylvestre, à 67 ans.
A la tête de la filiale française de RCF depuis fin 2004, Leo a effectué tout son parcours professionnel dans le monde de l’audio Pro depuis son entrée chez Simplex Electronique (que les jeunes de moins de cinquante ans ne peuvent avoir connu) à la fin des années 70 avec la prise en charge de la distribution des produits Electro-Voice et QSC.

Du début des années 90 jusqu’en 2002, il a développé la division Pro de Bose en France puis est entré au sein du groupe Mackie (aujourd’hui Loud Technologies) pour promouvoir les produits Public Address de RCF et de Mackie Industrial. Lorsque RCF est sorti du giron de Mackie, fin 2004, il s’est totalement investi dans l’essor de sa filiale française.

Né en 1950 dans un petit village du sud des Abruzzes (Montenero Val Cocchiara), Leo est arrivé à la fin des années cinquante en France (en Alsace) où il a effectué toute sa scolarité, mais il a toujours conservé un profond attachement à son village natal où il se rendait tous les ans et c’est là qu’il a souhaité être inhumé.

Durant toutes ces années, c’est toujours avec plaisir que nous nous rencontrions, pour découvrir les nouveautés RCF, notamment dans les salons comme à Prolight + Sound où il était notre interlocuteur privilégié. Pour ma part, je garderai le souvenir d’un homme affable, convivial mais discret, et élégant dans tous les sens du terme.

Nous présentons nos plus sincères condoléances à son épouse et à sa fille ainsi qu’à ses collègues chez RCF.

Aggiungo a nome mio un pensiero più italiano, un ultimo arrivederci a un uomo che ho apprezzato tanto e con il quale lavorare era solo e unicamente piacere. Quest’anno a Francoforte saremo accolti come sempre dal sorriso smagliante di Gioia, ma sull’immenso stand mancherà Leo. Moltissimo. Là dove sei adesso, troverai cantanti, musicisti e fonici a non più finire. Fatti mandare un treno di casse e fai onore ancora una volta alla ditta di Reggio Emilia. Come sempre. Vai Leo !

Desisti, Coemar, Screentec, des innovations à la chaine chez Dimatec

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Dimatec nous a dévoilé toutes ses nouveautés, entre marques traditionnelles rompues aux nouvelles technologies et découvertes high-tech.

Desisti, le spécialiste des Fresnel et Softpanel lave plus blanc que blanc.

La gamme de Fresnel passe aux Super Led Vari-White. Disponibles aux formats de lentilles 4,75”, 6” et 10”, les Fresnel SuperLed VW correspondent aux 300 W, 650 W et 1 kW de la gamme tungstène avec des consommations respectives de 60 W, 120 W, 200 W.

Fresnel Desisti SuperLed en blanc variable

Le corps des projecteurs est identique à ceux des Magis et Leonardo, assurant une compatibilité totale des accessoires : volets quatre et huit feuilles, portes-filtre, cône, scrims et molettes de réglage déportées en option.
Les leds utilisées permettent d’ajuster la source de sortie entre un blanc chaud à 2800K jusqu’à un blanc froid de 6600K, tout en maintenant un indice de rendu des couleurs supérieur à 94.
La sécurité thermique des chips led est assurée par un processeur couplé à des cheminées de dissipation et un ventilateur à pales hydrodynamique tournant à basse fréquence pour être le plus silencieux et efficace possible. Le rendement est surtout intéressant en blanc froid, la SuperLed 10’’ tutoyant un Fresnel 2 kW équipé en Lee Filter 201.

La série Softled adopte aussi le blanc variable au travers de quatre déclinaisons : 60, 120, 180 et 240 W. Ces panneaux de leds blanches, étudiés spécialement pour les tournages, offrent un contrôle local ou en DMX de l’intensité et de la température de couleur, une alimentation intégrée et surtout une transition fluide entre 2800K et 6600K, avec un CRI supérieur à 95 et un TLCI dépassant 96. Le refroidissement de la led suit le même principe que pour les Fresnel, dissipation thermique et ventilateur basse fréquence automatisés pour un silence accru.

Panneau Desisti Softled en blanc variable

Coemar

ReLite pour passer en led tout projecteur à lampe halogène de culot G38 ou G22

Le ReLite est une source led intégrée, directement sur embase G38 ou G22 avec adaptateur.
Elle peut alors se glisser à la place d’une lampe Tungstène dans tout projecteur équipé d’une telle embase et suivre les variations du gradateur comme une lampe conventionnelle.
Les leds disponibles sont des Cobs de 110 W en 3200K ou 5600K, avec un CRI > 95, ou plus puissante en 165 W en acceptant un CRI < 90.

Pour compléter sa gamme de découpes, Coemar a sorti sa Reflection LEDko FullSpectrum 6 couleurs.
Celle-ci est armée d’un module led multicouleur de 220 W en rouge, vert, bleu, blanc, lime et ambre, pour des millions de combinaisons possibles.
En plus d’un CRI supérieur à 90 et d’une balance des blancs réglable de 2700K à 6500K, un paramètre permet d’ajuster la colorimétrie des magentas depuis un full minus green jusqu’à un full plus green.

6 couleurs de leds dans la Coemar LEDko FullSpectrum.

Le flux de sortie est homogène, sans mélanges apparents, et dénué de scintillement. La ventilation s’autorégule automatiquement ou depuis la console.
La découpe en elle-même est une LEDko classique, avec porte-filtre ou accessoires, et un module quatre couteaux.

Les optiques existent en une multitude de tailles, depuis les focales zooms, les lentilles Fresnel ou les optiques fixes de 5° à 90°.
Détail toujours aussi amusant, les sources led rendent la création de gobos personnalisés aussi simple qu’une… photocopie avec un support plastique depuis une imprimante standard !

Screentec

Pour tous ceux que la mise en place et la configuration d’écrans led rebutent, Screentec, la marque audiovisuelle de Dimatec, a développé une solution de proximité complètement autonome.

Totem vidéo Screentec Imira

L’écran Imira est un totem vidéo à taille humaine, deux mètres de haut et 60 centimètres de large, avec son support et son serveur intégré. Il est disponible en deux formats, avec un pitch de 2,5 mm ou 1,8 mm, et une résolution de 224 x 756 ou 320 x 1080.
Ses pieds sur vérin permettent de le dresser en quelques minutes. Déjà préconfiguré, il lit les vidéos stockées sur une clef USB, ou celles envoyées à travers son port HDMI. Jusqu’à six totems peuvent être reliés ensemble pour former une seule et grande image.
Une gestion en réseau, par Ethernet ou Wi-Fi, permet d’accéder à ses fonctions avancées pour la configuration multi écrans par exemple. Enfin un soft est fourni pour adapter vos vidéos au format de l’Imira, en fonction de leur nombre et de leur position.
Le modèle en pitch de 2,5 mm est disponible au prix de 5 000 € HT environ public.


Pour d’autres informations sur les différents produits, visitez le site Dimatec

Les Rogues sont féroces au Furia Latina

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Pour Jim Lo-A-Njoe, concepteur lumière de l’évènement, l’inspiration à l’origine de l’installation du rig du Furia Latina a commencé avec le premier mot de ce concert planifié le 4 novembre, « Furia ! ». Cherchant à traduire avec fureur le style puissant et troublant de la musique reggaeton en lumière, il a voulu créer un look qui soufflerait sur scène avec la férocité d’une soudaine tempête. Jim de Massive Productions a trouvé cette intensité en construisant son kit lumière autour de 78 projecteurs Chauvet Professional.

“Furia Latina est un concert/festival organisé par Colore Évents qui est né autour d’une passion” explique-t-il. « Il rassemble certains des artistes les plus chauds du monde entier comme Ozuna et Plan B, ainsi que des artistes locaux de Curaçao : Chaika, Jaido & Dongo. L’intensité de la musique est constante et nous voulions être raccords à cette passion à travers nos lumières.

Jim Lo-A-Njoe a installé 24 Rogue R2 Wash, 24 Rogue R2 Beam et 30 Rogue R2 Spot sur les ponts, à contre, au milieu et à la face pour créer des effets volumétriques et éclairer les artistes. Pour accentuer la couleur sur scène, Jim a utilisé 8 wash COLORado 1-Quad Zoom et 16 wash COLORado 1-Tri Tour.
« Avoir un grand nombre de Rogue sur scène nous a permis de créer une grosse impression (…) Le spot Rogue R2 en particulier est un monstre. Nous pouvions faire monter la tension en balayant la scène avec son faisceau. »
Pendant que Efrain Jose Andrade Torres, l’éclairagiste de Massive Productions concevait la lumière pour des artistes locaux, les groupes de passage venaient au Furia Latina avec leur propre concepteur lumière et pupitreur.

Le concepteur lumière Alex Soto et le pupitreur Jose Diaz qui ont fait la visite avec OZuna, étaient impressionnés par le kit lumière. « J’étais très content quand j’ai vu le rig complet fonctionner » nous confie Alex Soto.
« C’était un kit puissant qui permettait de créer beaucoup de looks punchy et pas un seul projecteur n’a eu de problème. Cela montre à quel point le Rogue peut être résistant dans les conditions difficiles comme celles présentes dans les Caraïbes s’il est bien entretenu. » Qu’il s’agisse d’une superstar internationale ou d’un artiste local sur la scène du Furia Latina, une chose est restée constante : la lumière qui les mettait en valeur était intense, colorée, précise et professionnelle.

« Color Évents voulait un évènement où les artistes locaux recevraient le même traitement que des artistes internationaux, notre objectif était de convier les spectateurs à un évènement à la hauteur du circuit mondial des tournées. » Tous ceux ayant assisté au Furia Latina pourront vous confirmer que Jim et l’équipe de Massive Productions ont réussi leur pari avec brio.

Plus d’informations sur le site Chauvet Professional

Digital Projection illumine Berlin au Festival des lumières

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Digital Projection, acteur des technologies de projection laser, a récemment ébloui le public de la 13e édition du Festival des lumières de Berlin, grâce à ses projecteurs qui ont été utilisés pour le mapping vidéo de plusieurs bâtiments iconiques de la ville. Mettant une nouvelle fois l’accent sur le numérique, l’événement de cette année a remporté un franc succès, accueillant plus de deux millions de visiteurs venus admirer un spectacle de grande envergure.
Organisé dans l’une des villes les plus populaires d’Europe, le festival s’approprie les sites iconiques de la capitale allemande, qui prennent vie de façon spectaculaire sous les yeux du public grâce aux technologies de projection.

© Frank Hermann et Nelofee

Et cette année, le Festival des lumières de Berlin, a placé la barre très haut avec des installations tout simplement époustouflantes. Chaque année, le festival métamorphose Berlin en ville d’art et de lumière, ses places, monuments et bâtiments les plus célèbres servant de toiles de fond aux créations et projections d’artistes nationaux et internationaux.
Travaillant aux côtés de l’intégrateur hollandais Pronorm Urban Experiences, chargé de l’installation technique pour la sixième fois consécutive, Digital Projection a fourni les produits qui étaient au cœur des spectacles de mapping vidéo de trois sites : le Berliner Dom (Cathédrale de Berlin), la Staatsoper Bebelplatz (place de l’opéra d’État) et la Nikolaikirche (église Saint-Nicolas).
Le Berliner Dom était équipé de 14 vidéoprojecteurs M-Vision 18K Laser, montés avec des zooms de rapport de projection (mini-maxi) de 4.0-7.0 et une interface HDBaseT. Les projecteurs étaient connectés à deux serveurs Vioso Media, chacun doté de huit sorties. Sur la Staatsoper Bebelplatz, dix projecteurs Titan Super Quad de 20 000 lumens ont été installés, utilisant des zooms de rapport de projection 1.9-3.5, et connectés à deux autres serveurs media Vioso (huit sorties chacun). Enfin, à l’église Saint-Nicolas, quatre projecteurs laser M-Vision 18K Laser équipés de zooms 1.8-2.4 ont été installés en mode portrait, et reliés à un serveur Vioso Media de quatre sorties.

Andreas Voss, directeur des ventes de Digital Projection pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, commente : « Ces produits sont parfaits pour ce type de projet. La technologie laser offre une excellente luminosité, tout en assurant l’uniformité de la couleur et de la lumière, qualités essentielles pour des projections monumentales. Par ailleurs, contrairement aux projecteurs à lampes, ils se configurent très facilement en mode portrait, ce qui rend la projection possible sur presque tous les types d’édifices. »
La taille, l’envergure et l’environnement du festival ont ajouté à la complexité du projet, également soumis à des contraintes de temps, comme l’explique Fred Mijer, directeur des ventes pour la région Benelux de Digital Projection et responsable du compte Pronorm : « Pronorm n’avait que quatre jours pour mettre en place les installations, y compris le mapping. Et les techniciens ont dû faire face aux conditions météorologiques difficiles. Le travail en extérieur pose toujours un défi, surtout lorsque les éléments sont contre vous, comme c’était le cas à Berlin ! Ils devaient gérer de multiples sites de grande échelle, et beaucoup d’équipement. »

Birgit Zander, PDG et directrice de la création du Festival des lumières de Berlin, ajoute : « Depuis la première édition en 2005, le festival gagne en popularité et prend toujours plus d’ampleur chaque année. Le mapping vidéo sert déjà de toile de fond à l’inauguration du festival depuis plusieurs années ; comme l’événement coïncidait avec le début du championnat du monde de mapping vidéo, nous souhaitions dépasser toutes les attentes, et la qualité de l’équipement utilisé est essentielle quand on entre en compétition sur la scène mondiale. »
« La technologie laser de Digital Projection a produit de fantastiques résultats, bien supérieurs à ceux des projecteurs que nous avions précédemment utilisés. Ils nous ont fourni une aide précieuse pour donner vie aux histoires de nos partenaires mondiaux et des sponsors tels que Netflix, National Geographic et Triumph, qui s’appuient avant tout sur leur identité visuelle. Nous serons ravis de poursuivre notre collaboration avec Digital Projection pour les prochaines éditions du festival. »

Bart van Bokhoven, propriétaire et responsable de projet chez Pronorm, ajoute : « Nous étions ravis de travailler en partenariat avec Digital Projection sur ce projet : ils nous ont fourni des produits d’une qualité exceptionnelle, grâce auxquels nous avons pu faire vivre une expérience unique au public, sur chacun des sites où ils étaient installés. Au cours de nos trois années de collaboration, j’ai constamment été impressionné par la qualité des produits et par l’excellence du service clients fourni. Plusieurs projets communs sont déjà prévus au calendrier, et je suis convaincu que Digital Projection continuera d’impressionner et d’assurer le succès de ces futurs événements. »

Voss conclut : « Nous sommes très heureux d’avoir participé au Festival des lumières de Berlin, événement qui permet à Digital Projection de faire ses preuves sur une scène mondiale. Ce type d’événement définit les tendances et la direction que l’industrie de la projection doit adopter, car beaucoup des compétences et applications utilisées lors de ces festivals sont ensuite exploitées dans d’autres domaines. Les artistes essaient constamment de repousser les limites du possible avec le mapping vidéo, et nous sommes très enthousiastes à l’idée de pouvoir contribuer à leurs efforts et donner vie à leurs créations, grâce à nos innovations et à nos technologies laser de classe mondiale. »

Plus d’information sur le site de Digital Projection

Sequoia Audio et DV2 Belux représentent Community en France et en Belgique

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Depuis le 1er janvier 2018 Sequoia Audio, Division de DV2, est distributeur exclusif pour la France et DV2 Belux pour la Belgique (et le Luxembourg) des produits Community. Community, installée en Pennsylvanie aux Etats-Unis, conçoit et fabrique depuis 1968 des systèmes de diffusion d’installation et de Public Adress réputés dans le monde entier.

Après de gros investissements en recherche et développement Community propose désormais une gamme complète et très compétitive particulièrement pour les applications d’installation : stades, arenas sportives, hôtels, gares, aéroports, lieux de culte, salles de conférence…
Les produits sont conçus pour fonctionner dans des conditions extrêmes (extérieur) et garantis 10 ans. Une partie de la gamme est conforme à la norme EN54-24. La marque propose une bibliothèque de données acoustiques afin de réaliser la simulation acoustique des projets avec les logiciels les plus utilisés (Ease, Ease-Focus, CATT Acoustic). Et Sequoia Audio (tout comme DV2 Belux) peut réaliser ces simulations à votre place et vous accompagner tout au long d’un projet.

Conçu pour la voix en longue portée, le RSH-462 met en œuvre quatre compressions à gorge 2’’ sur guide exponentiel 60° x 20°. (149 dB SPL crête_400 Hz -8 kHz, IP65W).
La série R, et ici le R.5 coaxial en 12’’, rassemble des enceintes haute efficacité à coque rotomoulée résistantes aux intempéries et aux UV. Les transducteurs et les filtres 2 voies sont également tropicalisés. Idéal en extérieur (notamment pour les stades).

Le sub compact double 12’’ de la série V, idéal en installation grâce à sa faible empreinte et sa haute efficacité (protection Dyna-Tech et technologie brevetée coil-coil pour un minimum de compression).

Pour Jamie Ward (Responsable des ventes Community pour la région EMEA) : « DV2 est un acteur majeur en France et en Belgique et ce partenariat renforcera considérablement notre distribution sur ces marchés européens clés. Sous une même enseigne, France et Belgique desservent leurs propres marchés de manière indépendante, et nous apprécions l’avantage que cela représente pour servir les clients Community avec le plus haut niveau de service et de support technique. »
Guy Vignet (Président de DV2) ajoute : « Nous sommes ravis de nous associer à Community et de représenter ses produits performants sur les marchés belge et français. Les dernières séries sont tout simplement superbes en termes de son et de qualité de construction et nous sommes impatients de promouvoir la marque sur notre marché. »

D’autres informations sur le site Community et sur le site Sequoia Audio

En 2018, éclatez-vous !

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7 ans de boulot acharné, 7 ans de plaisir au quotidien à user des claviers, des souris, des dictaphones, à tester des mises à jour de notre site, à aligner une infinité de cartes mémoire, de coups de fil, de coups de stress, de coups fumants.
7 ans passés à mesurer, écouter, disséquer, comprendre, raconter votre profession, votre quotidien, le pied du patron sur scène mais aussi celui du public de l’autre côté des crashs.

Notre profession permet le rêve à grande échelle dans le respect des normes et dans la plus totale sécurité et le rôle de Soundlightup est de vous accompagner dans la création de ce rêve, semi après semi, flight après flight en vous offrant quotidiennement et gratuitement une information impartiale et critique.

Vous avez le talent, n’oubliez pas votre Leathermann, votre torche et Soundlightup. 2018 est là, nous aussi. Ne manquent que nos vœux. Enormes. E-cla-tez vous !
Ludovic MONCHAT, Journaliste associé

 

Cameo, pour petits budgets

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Adam Hall, à l’instar de ses confrères distributeurs, a sa propre marque d’éclairage. Ainsi est né Cameo, fièrement germanique, dont le catalogue déjà fourni regorge de solutions à petit prix. Sans être des chantres de l’originalité, leurs produits se révèlent efficaces et parfois étonnants.

Zenit W600

le Zenit W600

Retour sur un projecteur architectural complet, le Zenit W600. Ce pavé de 40 leds Cree RGBW de 15 W annonce 21 000 lumens de flux. Prévu en standard avec un angle de dispersion de 18°, il se modifie avec des filtres complémentaires qui s’installent en quelques secondes par simple magnétisme.
Les ouvertures disponibles sont des 16°, 25° et 45° circulaires, ainsi qu’un 60°x10° elliptique. Ce système exclusif SnapMag ® permet aussi d’installer sur le Zenit W600 des volets ou autres accessoires en un tour de main.
IP65, il bénéficie d’une entrée sortie d’alimentation et de prises DMX étanches, d’un récepteur W-DMX 2,4 GHz intégré et du RDM. Il se configure simplement avec son écran OLED quatre touches. Il peut aussi s’utiliser en Stand-Alone ou avec l’application iDMX développé par Cameo. Il est tarifé 2 500 € environ prix public.

Zenit B60

Le Zenit B60

Cameo a regroupé dans un PAR Led toutes ses innovations. Le Zenit B60 B est un projecteur fixe équipé de 4 leds RGBW Cree émettant sur 11°.
Ce flux de 1 900 lumens annoncé peut également se diffuser sur 11°, 25° ou 40 ° grâce à des filtres magnétiques SnapMag®.

Autonome, il est pourvu d’une batterie LG Chem lithium-ion capable de durer 24 heures avec une seule charge, et pourvu d’un management automatique anti-surcharge.
En plus d’être IP65 jusqu’au bout des prises, le B60 possède quatre modes de commande : DMX, RDM, W-DMX et iDMX sans fil, auxquelles s’ajoute une télécommande infrarouge. Son prix est de 1 136 € HT public.

iDMX Core

Pour contrôler un éclairage architectural avec sa tablette ou son portable, la seule solution jusqu’à présent consistait à brancher un point d’accès wifi sur une console, mettre tout cela en réseau, et si les projecteurs étaient équipés d’un récepteur Wireless-DMX, d’ajouter en sus un émetteur à la console.

C’est pour simplifier ce schéma que Cameo a développé le iDMX Core, un convertisseur sur batterie capable de passer du Wi-Fi au W-DMX. Ainsi, équipé de l’appli iDMX sur votre mobile, vous communiquerez avec l’iDMX Core sur le réseau Wi-Fi, qui se chargera de transférer les informations aux projecteurs via son émetteur Wireless Solution intégré.
Le boîtier tout fin tient sans problème dans une poche et sa portée est de 300 m, permettant à l’utilisateur une totale liberté de circulation.

Pour les projecteurs sans récepteur, ou pour être utilisé comme émetteur, le Core est doté de raccords DMX mâle et femelle, 3 et 5 points. La capacité de l’accu Lithium ion de LG Chem permet neuf heures d’autonomie, libre à l’utilisateur de rajouter des batteries externes en supplément.
Quant à l’application iDMX, elle existera pour Android ou iOS, et proposera une interface dédiée aux projecteurs à led. Son but est de simplifier la gestion d’éclairage avec des menus simples et pratiques, mais permettra néanmoins de créer des programmes plus complexes, de générer des effets variés ou encore d’utiliser différentes temporisations.

Le logiciel, qui n’est pas encore disponible, sera gratuit, tandis que le boîtier vous en coûtera 500 € environ.


Plus d’infos sur le site Cameo et sur le site Adam hall

LSC Lighting Unity, une nouvelle vision du gradateur d’installation

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Nouveau système de gradateurs dédiés à l’installation, le rack Unity est une armoire, rassemblant un module de contrôle (UCM), un module de gradation classique (UDM), un module de relais (USM) ainsi qu’un module de gradation de projecteurs à leds (ULM). L’armoire est disponible en 48 ou 96 canaux.

Vue globale de l’imposant Unity.

Tous les éléments de puissance se trouvent équipés d’un disjoncteur de 30 mA par voie, réduisant grandement les risques de coupure d’un général, ce qui peut faciliter l’isolement d’une panne sur chaque départ de ligne.
Le module de contrôle (ou control panel) UCM permet de piloter tous les autres éléments via un écran tactile. C’est le cerveau du rack, les possibilités de contrôle qu’il offre sont très vastes:

  • Affichage en temps réel du courant et de la tension de chaque sortie,
  • Configuration des modes de fonctionnement (DMX, Art-Net, sACN),
  • Prise en main manuelle des sorties,
  • Configuration d’alarmes,
  • Contrôle des signaux de commande,
  • Remontée d’erreurs depuis chaque module connecté,
  • Communication et prise de contrôle à distance via réseau et smartphone…

Les autres modules du rack ne sont pas sans intérêt, on peut notamment citer la technique du relâchement de triac utilisée sur les modules de dimmer, où un relais s’active lorsque le circuit est gradué au maximum afin de soulager le triac. Le module de dimmer dédié aux projecteurs à leds est quant à lui une nouveauté à part entière. La gradation, qu’elle soit affectée à un projecteur tungstène ou à une machine récente à leds est annoncée d’une excellente linéarité.

Détail sur le module de contrôle de l’Unity (control panel UCM) et son écran tactile.

Bien que ce nouveau rack de dimmer soit dédié à l’installation fixe, une attention toute particulière a été portée à la manutention de l’ensemble. Par exemple, l’armoire est très simplement personnalisable en fonction des besoins.
Un acquéreur qui désire changer un module de relais pour un module de dimmer n’a besoin que d’actionner deux fixations de type quart de tour pour désolidariser la partie en question, puis retirer l’élément (même avec l’armoire sous tension…).
Toutes les liaisons électriques sont réalisées à l’arrière de chaque unité par un système plug and play, un connecteur placé au fond du rack, l’autre sur le module. Et le détail a été poussé encore plus loin.
Etant donné le nombre de connexions nécessaires par module (12 voies plus la partie commande), les risques de faux contacts liés à ces actions de montage ou démontage sont accrus. La solution trouvée pour réduire cet éventuel problème a été de créer un connecteur qui n’est pas totalement solidaire de la carcasse de chaque unité, mais qui de par son léger degré de mobilité et l’adjonction de guides et détrompeurs empêchera tout mauvais branchement.

Plus d’informations sur le site ESL et sur le site LSC

 

Projecteurs modulaires Dedolight DLED

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Un DLED avec son nez optique optionnel

La gamme DLED est disponible en trois puissances. Les DLED2, 4 et 9 proposent respectivement une source led de 20, 40 et 90 W. Ces petits projecteurs PC à convection naturelle sont munis d’un support permettant d’y fixer des volets, une collection de filtres ou un « nez optique » optionnel pour focaliser le faisceau.
Et y adjoindre un iris, des couteaux, gobos ou autres effets de textures. Chaque base led est également disponible en trois versions : D (lumière du jour), T (tungstène), et BI (blanc variable 2700 à 6700K). Plusieurs alimentations séparées sont aussi proposées, DMX ou pas…

Ces petits projecteurs regorgent d’innovations et de précision.

La lentille martelée située en sortie a fait l’objet d’un développement informatique pour un étalement de la lumière d’une rate uniformité, optimisé sans le module focalisant. Autre détail qui attire notre attention, le traitement phosphore, appliqué directement sur la source led pour un IRC > 94.

Détail de la lentille martelée haute performance

Après le raccordement du nez optique optionnel effectué en quelques secondes, on peut se rendre compte des réelles capacités de cette « mini-découpe » : une précision chirurgicale, une irisation nulle, c’est tout à fait bluffant.
La version du DLED4 présentée sur le stand Eclalux est proposée avec une alimentation fixée sur le bras de support de l’appareil, munie d’un potentiomètre pour gérer manuellement la gradation de la led qui se révèle très linéaire.

Cet appareil est apte à de multiples utilisations : muséographie, cinéma, plateau de télévision, photo… Un grand parc d’attractions de la région parisienne a d’ailleurs eu récemment recours à la gamme DLED pour la rénovation d’une de ses attractions principales.

Plus d’informations sur le site Eclalux et sur le site Dedolight

 

Arri, les nouveaux Fresnel L5 à leds

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L’heure est à la led, et Arri ne déroge pas à la règle ! C’est ce que nous confirme l’arrivée de la série L5, petite sœur de la L7, une série composée de 3 projecteurs très orientés studios et plateaux de télévision.

Fresnel L5-C en version noire sur le stand Eclalux.

la série L5

Le premier modèle, L5-C, est un projecteur équipé d’une matrice de leds RGBW de 110 W, réglable en température de couleur sur une large plage de 2 800 à 10 000K !
Ce réglage peut être effectué en DMX ou en manuel sur l’un des flancs de l’appareil qui propose plusieurs potentiomètres (correction du vert et du magenta, sélection de la tonalité chromatique et réglage de saturation). L5-C offre un IRC > 94.

Le second modèle, le L5-TT (pour Tungstène), recréé via sa source toujours à base de leds, un rendu équivalent aux Fresnel de type trad. Là encore, la température de couleur est réglable de 2 600 à 3 600K. Le L5-T est annoncé avec un rendement supérieur de 9 % au L5-C, pour un IRC > 96.

Enfin, dernier modèle de la gamme, le L5-DT qui lui émet un blanc type « lumière du jour » réglable en température de 5 000 à 6 500K. Son flux lumineux est annoncé pour être 20 % supérieur au L5-C, et pour un IRC > 93.


Ces trois versions voient leur ouverture de faisceau réglable de 14 à 50°. Ces projecteurs sont tous pourvus à l’arrière d’un connecteur XLR 4 broches afin d’y brancher une batterie de type industrielle et ainsi devenir autonomes. Le traditionnel kit de volets coupe flux est optionnel.
Pour la version L5-C, version donc « couleur » présentée sur le stand Eclalux, la plage de variations de ces dites couleurs paraît très étendue, le tout avec une transition très fluide.

Arri L5-C
Les réglages du L5-C et l’écran qui affiche ici la température de couleur.

Plus d’infos sur le site Eclalux et sur le site Arri

 

Ça bouge chez Axente en cette fin d’année

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Axente étoffe son catalogue Audio Pro en cette fin 2017 avec la distribution exclusive pour la France des marques Audix (micros, depuis début décembre) et XTA (processeurs, depuis début novembre).
L’acquisition de la carte XTA est la suite logique de l’accord de distribution avec MC2 conclu en avril dernier, sachant que les deux marques britanniques sont imbriquées (elles ont fusionné en 2007) ; XTA développe les processeurs embarqués dans les plateformes d’amplification MC2 et MC2 les plateformes d’amplification des contrôleurs amplifiés XTA.


Audix produit outre-atlantique (dans l’Oregon), depuis 1984, une large gamme de micros réputés adressant aussi bien les applications live que studio : voix, instruments et percussions, …, tant dynamiques qu’électrostatiques.
Mais ce qui est moins connu, c’est que la marque américaine propose également une large gamme de micros pour l’installation et la conférence, avec par exemple le récent M3, micro de plafond à 3 capsules décliné en version M3G (gris, 1223 € HT chez Axente) et M3W (blanc, 1253 € HT) qui offre deux possibilités de raccordement au boitier de jonction (le prix comprend tous les éléments, y compris le câble).

Audix M3HM avec son système d’installation.
Audix M3 en gris et en blanc

Les trois capsules électret hypercardioïde à membrane à dépôt d’or du M3 sont alignées en phase et bénéficient d’une pré-amplification faible bruit avec une réponse optimisée pour l’intelligibilité de la voix. L’ensemble de la fabrication des micros (capsules, assemblage et tests) et de la R&D d’Audix est regroupé à Wilsonville dans l’Oregon.


XTA est bien connu pour ses processeurs de diffusion (4 series et 5 series) et ses systèmes de distribution audio (DS8000), mais peut-être moins pour ses amplificateurs et contrôleurs amplifiés à la pointe de la technologie, séries APA (Adaptive Power Amplifier), DPA (Digital Processing Amplifiers) et DNA (Digital Network Amplifiers) qui mettent en œuvre des plateformes d’amplification MC2 (et le traitement de signal XTA – Audiocore -, y compris pour les protections).
La série APA, classe D de forte puissance par exemple, équipée d’alimentations haut rendement à PFC, peut délivrer jusqu’à 4 x 5 kW crête (modèle APA-4E8) sous 2,7 ou 2 ohms en toute sérénité avec un mode veille « ultra low power » ne consommant qu’1 W sur le secteur et dispose de tous les raffinements qu’on peut trouver aujourd’hui en termes de traitement de signal et de contrôle distant.

XTA APA 4E8

D’autres informations sur le site Audixle site XTA et sur le site du distributeur Axente