Lors de la dernière édition de l’IAA Show qui se déroule tous les deux ans à Francfort, BMW a décidé de présenter sa nouvelle voiture de manière très spectaculaire. Le directeur lumière berlinois Martin Kuhn l’a entourée de 47 strobes GLP JDC1 hybrides s’assurant de graver les esprits d’un souvenir mémorable.
“Le JDC1 était sur ma liste depuis le salon Prolight + Sound où Je cherchais un projecteur innovant. J’ai immédiatement remarqué le JDC1 pour sa capacité à rendre possibles de nouveaux looks. Couleurs, mouvements et fonction strobe… Je n’avais jamais vu cette combinaison auparavant.” nous dit Martin Kuhn. Suite à la présentation du GLP à Francfort, le concepteur berlinois était sûr de la manière dont le JDC1 serait utilisé à l’IAA : « La conception de BMW montrait un « berceau de lumière », une bande de lumière de type Pelmet séparant le sol de la scène du mur de leds placé au-dessus. Pour créer cette bande je cherchais un effet spécial et soudainement le JDC1 m’est venu à l’esprit. De plus, j’avais planifié des stroboscopes conventionnels installés au-dessus de la scène. Mais cela était sans comparaison.
Presque 50 stroboscopes hybrides étaient programmés avec 68 canaux DMX par projecteur. « Cela demande un peu d’effort, c’est vrai, mais ça vaut véritablement le coup. J’aime les possibilités que cette source peut offrir, pas seulement un stroboscope mais aussi un wash ou la combinaison des deux. Et le choix est énorme : Parfois seulement une bande étroite de lumière blanche depuis le tube du stroboscope et un moment après des flashs puissants avec une lumière stridente. Les deux ont leur charme et les deux effets sont issus de la même source.
Le CueCore2 à la base de la nouvelle gamme d’interfaces/contrôleurs Visual Productions.
À l’occasion des JTSE 2017, nous avons rencontré sur le stand ESL Maarten Engels de Visual Productions (à l’origine du logiciel Cuelux). Il nous a présenté une nouvelle gamme d’interfaces et contrôleurs destinés au pilotage d’éclairages. Le produit à la base de cet ensemble est le CueCore2, un contrôleur lumière destiné à l’installation, doté de deux univers DMX en sortie. Tout comme les autres interfaces de la gamme, cet outil est pourvu de nombreux outils décuplant sa connectivité. Nous comprendrons d’ailleurs que réside là l’attrait principal de cette gamme d’appareils.
Le CueCore2, conçu dans un souci de fiabilité et de facilité de maniement peut, une fois programmé, devenir autonome, tout en restant très robuste du fait de l’absence de parties mobiles au niveau de la mémoire (technologie SolidState). Son utilisation est rendue facile via une interface web embarquée qui autorise l’accès en réseau à toutes ses fonctions sans l’emploi de logiciel dédié.
Une partie de la gamme, avec ici de gauche à droite et de haut en bas : le Cuety, le QuadCore, l’IOCore et le fameux CueCore2.
Nous devinons alors rapidement que cette logique de facilité d’utilisation est commune à tous les produits de la gamme (QuadCore, IoCore, B-Station et TimeCore), ce qui explique l’inter-connectivité des modules. L’utilisateur peut se créer une « toile » où sont connectés un ou plusieurs modules pour répondre à un très grand nombre de besoins en termes de pilotage lumière.
Les applications sont donc nombreuses :
Zoom sur le TimeCore, le générateur de Time code.Gestion multiprotocoles (DMX, RDM, ArtNet, OSC, MIDI, RS 232, UDP etc),
Création d’interfaces utilisateur spécifiques via un module de gestion de contacts secs,
Gestion de switches, de relais via des entrées 0/10V,
Modules de boutons de déclenchements équipés de leds,
Module destiné au décodage et à l’envoi de time code SMPTE…
Tous les éléments sont connectables facilement en réseau et communiquent entre eux de manière native. À noter la possibilité supplémentaire de contrôle via WIFI et une application sur smartphone. Cette nouvelle lignée d’interfaces lumière typiquement « couteaux suisses » est destinée à l’installation fixe et à l’architectural et les nouvelles possibilités de déclenchements et de connexions permettent d’envisager leur utilisation dans les bars, les établissements de nuit, les parcs à thèmes etc.
Lors des JTSE Bose présentait, dans une des salles de conférence du dock Pullman, la nouvelle enceinte colonne MSA12X à directivité contrôlée en numérique qui sera disponible en janvier. La configuration propriétaire des transducteurs (Articulated Array®) lui confère une large couverture horizontale de 160 °, et sa conception modulaire permet la réalisation de lignes en « beam steering » comprenant jusqu’à 3 unités (de 1 m). Les modules sont équipés en standard d’une interface réseau audio numérique Dante.
Les processeurs Bose ControSpace permettent la liaison en Dante vers le Panaray MSA12X avec les données de configuration et de contrôle.Remarquer la disposition des transducteurs 2,25” en quinconce pour élargir la couverture horizontale.
L’enceinte MSA12X, d’une hauteur d’1 m, est réalisée dans un profilé d’aluminium extrudé en finition noire ou blanche avec grille de protection frontale en aluminium, pour une masse totale de 14,5 kg. Une particularité spécifique au système MSA12X est le positionnement alterné en quinconce des 12 transducteurs large bande de 2,25” selon l’axe vertical qui permet d’élargir l’ouverture horizontale à 160° (dans le médium). Chaque transducteur dispose de son canal DSP et de son module amplificateur de 50 W, pour un total de 600 W embarqué avec une alimentation à découpage universelle 85 -264 VAC par module. La configuration et le contrôle du système s’opèrent avec le logiciel Bose ControlSpace Designer tandis que les prédictions de couverture sont réalisées avec Bose Modeler. Il est possible de créer deux faisceaux d’axe et d’ouverture verticale différents par colonne avec pour chacun des niveaux et des EQ différenciés mais uniquement quand le système est attaqué en numérique (via Dante). Les angles des axes de propagation, s’ajustent par logiciel jusqu’à +/- 20° avec une ouverture verticale du faisceau de 30° max (un module) ou 40° max (2 ou 3 modules par colonne).
Raccordement soit via Dante (audio numérique plus données) soit en analogique liaison symétrique, soit par le port d’expansion (RJ50) si le module est superposé à un autre au sein d’une colonne.En haut de colonne figurent les renvois alimentation secteur et audio plus données (sur RJ50 en LVDS) de contrôle pour l’élément placé au-dessus.
Le SPL crête délivré (à 1 m) va de 120 dB (1 module) à 129 dB (3 modules) avec une décroissance de 15 dB à 30 m (soit 114 dB pour 3 modules à 30 m). Le contrôle de la directivité dans les basses fréquences dépend bien sûr du couplage, donc du nombre de modules, et passe d’une limite de 500 Hz pour 1 module à 160 Hz pour une colonne de trois modules.
La réponse en fréquence s’étend de 80 Hz à 18 kHz (- 10 dB) avec des convertisseurs (A/D et D/A) travaillant sur 24 bits à 48 kHz, de même que le traitement de signal, avec des filtres FIR (non récursifs) à 1024 taps (cellules) qui conduisent à une latence (retard fixe) de 5,7 ms. Le nombre de presets utilisateur (en local) supporté est de 10.
Lors de la démonstration aux JTSE, nous avons pu apprécier la précision des réglages de couverture, tant sur du bruit rose que sur des extraits musicaux. Le système peut faire face rapidement aux changements de configuration, sans toucher quoi que ce soit à la fixation. D’après le conférencier Bose, le module Panaray MSA12X avec ces accessoires devrait être disponible début 2018 au prix de 3250 €.
La Mercury Sace Tower, rouge comme la planète éponyme et au sommet de laquelle, derrière d’épaisses vitres, bat son plein la fête moscovite
Le Mercury Space est une salle hyperluxueuse de 975 mètres carrés, située au 40ème étage de la tour Mercury City Tower, à Moscou. Sonoruss, a proposé un système audio immersif L-ISA, la première installation dans une boîte de nuit au monde. L-ISA (acronyme de Immersive Sound Art) est une avancée dans la technologie de l’hyperréalisme audio qui combine le sound design et des systèmes de haut-parleurs de L-Acoustics avec des outils de traitement perfectionnés pour créer un environnement sonore immersif lors de spectacles live.
« Nous avons présenté au propriétaire du site le nouveau système multicanal L-ISA, en utilisant Kiva II et KS28 lors de sa visite au laboratoire L-ISA à Highgate près de Londres. Nous lui avons suggéré la possibilité de faire l’installation en deux phases pour répartir les coûts », explique Igor Verholat, PDG de Sonoruss. « Mais il a été tellement époustouflé par ce qu’il a entendu qu’il a décidé d’installer immédiatement le système complet. En fait, c’est ce voyage qui a déterminé tout le concept du Mercury Space de Moscou. »
L’installation a été réalisée par Theater Technique and Technology. Les équipes de Sonoruss et de L-ISA lui ont apporté leur soutien dès les premières consultations jusqu’à la conception sonore et le calage final. « L-ISA fournit une prodigieuse sensation de localisation des sources sonores qui immerge l’auditeur dans l’espace sonore », explique Alexander Ananiev, ingénieur acousticien chez Sonoruss.
Le système face du Mercury Space comprend cinq lignes de quatre Kiva II accrochées sur le devant de la scène, avec deux caissons de grave SB18 de chaque côté de la ligne centrale et deux subs KS28 posés de chaque côté la scène.
« Il offre au public une scène sonore hyperréaliste et fournit aux ingénieurs du son des outils de mixage ambiophonique avancés pendant les événements en direct, ce qui constitue une avancée considérable par rapport aux gauche/droite traditionnels. « L-ISA peut améliorer la spatialisation, même lors de la diffusion d’un mix conventionnel stéréo, du fait de ce qu’on appelle le « upmix » : par exemple, dans cette salle, le travail d’un DJ apparaîtrait spatialement plus enveloppant, même avec une source à deux canaux. »
Complétant le système de face et fournissant une couverture uniforme sur l’ensemble de l’espace, huit X12 sont placés en haut des murs sur les côtés et face à la scène, et cinq X8 de chaque côté couvrent chacune des «branches» du U. Les fenêtres donnent sur la nuit moscovite.
« Comme c’était le premier nightclub au monde à installer un système L-ISA de façon permanente, le projet a été directement géré depuis le siège de L-ISA », explique Igor. « Pendant l’installation, Sherif el Barbari, directeur de L-ISA Labs, a formé tous les ingénieurs appelés à travailler au quotidien avec le système. Le calibrage et le calage acoustique du système ont été effectués par Sherif et Julian Laval, ingénieurs d’application pour les installations fixes de L-Acoustics, et l’équipe de Sonoruss. Le Mercury Space a une forme inhabituelle de U renversé, la scène étant située au sommet du U. La configuration finale du système a été conçue à l’aide de Soundvision, le programme de simulation acoustique 3D de L-Acoustics.
Une vue du système face du Mercury Space.
Le système de face se compose de cinq lignes de quatre Kiva II accrochées sur le devant de la scène, deux renforts de grave SB18 placés de de part et d’autre de la ligne centrale et deux subs KS28 posés au sol de chaque côté de la scène. « Cette configuration fournit le gros de la puissance du système », explique Alexander Alperovich, ingénieur du son du Mercury Space.
Pour compléter le système de face et fournir une couverture uniforme sur l’ensemble de la salle, huit X12 sont positionnées en surround en haut des murs sur les côtés et en face de la scène. Dix X8, soit cinq par côté (deux plus près de la scène et trois vers l’arrière de la salle, où elle s’élargit légèrement), couvrent chacune des « branches » du U. Le système est amplifié par des contrôleurs amplifiés LA4X et LA12X.
« La présence de huit points sonores distincts autour du hall permet à un ingénieur du son de placer chaque spectateur à l’intérieur de l’image sonore comme si le son l’enveloppait », poursuit Alexander. « Cela signifie que même l’ingénieur le plus exigeant y trouvera son compte. Le Mercury Space est l’une des salles les plus chères de Moscou et est très prisé par une clientèle haut de gamme et des célébrités. Depuis l’installation du système L-ISA, chaque visiteur y a connu une expérience formidable. » « L’image sonore est si nette qu’on peut presque la toucher », explique Roman Ivanovski, également technicien son chez Mercury Space. « C’est fantastique ! »
L-ISA a renforcé le sentiment d’exclusivité du Mercury Space de Moscou et a suscité aussitôt un tel intérêt que cette salle est devenue la plus recherchée de Moscou.
Stormzy s’est produit pour sa tournée estivale Gang Signs and prayers, lancée à l’occasion de la promotion de son premier album, dans des lieux de taille moyenne en Angleterre et en Irlande, avant de culminer pour deux spectacles au légendaire London O2 Brixton Academy. Le concepteur lumière Steve Bewley a choisi des projecteurs Ayrton pour personnaliser le spectacle de Stormzy. « Il y avait 38 MagicPanel-R et 10 MagicBurst sur ma liste.
Les spectacles au Royaume-Unis et en Irlande étaient tous joués dans des salles de taille moyenne, Brixton Academy a une capacité de près de 5 000 personnes et nous avions des variantes en festivals ainsi qu’un rig special pour Glastonbury. Au total, il y avait 6 décors différents, donc le choix des projecteurs Ayrton était capital. Leurs effets dynamiques sont faciles à reproduire et leur polyvalence permet de s’adapter aux différentes salles et configurations.
Ayrton MagicPanel-R
“Pour les spectacles dans les academies, nous avons retiré les rigs préinstallés afin de coller au style de Stormzy de manière appropriée. Notre rig était composé de ponts droits, les MagicPanel-R étant déployés en lignes au sol et sur les ponts milieu et arrière pour donner un superbe effet linéaire. Par contre, quand nous étions à Brixton pour deux nuits de Showcases filmés, il était important que le rig fournis pour la caméra serve aussi les spectateurs. “Nous avons retiré les butées pour augmenter le nombre de MagicPanel-R, en les chargeant sur six ponts motorisés organisés en sabot de cheval et coupés en trois sections en arrière-scène et à l’avant-scène ; deux autres ponts en susendus bougeaient de haut en bas derrière l’ensemble pour combler les trous et fournir un look agréable à la télévision. Nous avions également sept écrans en rotation en toile de fond et sept autres accrochés à différentes hauteurs. Tout pouvait être manœuvré de manière indépendante par un système Kinesys afin de créer des couches mobiles. “J’aime vraiment l’effet de l’alignements des grosses faces carrées du MagicPanel-R. Avec un artiste solo, ce projecteur donne à la caméra un petit truc en plus avec lequel travailler. Nous étions capables de changer facilement son aspect en lançant d’énormes effets de couleur entre les panneaux et en utilisant des effets embarqués pour créer un look différent à chaque chanson.
Ayrton MagicBurst
Bewley a également ajouté 10 projecteurs MagicBurst à un pont mobile de contre. Ce projecteur est le premier strobe à LED graphique à haute puissance sur le marché avec les caractéristiques de pan et tilt continu d’Ayrton. « Je n’avais jamais inclus le MagicBurst dans un décor auparavant, mais quand le distributeur d’Ayrton au Royaume-Unis, Ambesphere Solutions, me l’a montré, j’ai été impressionné. C’était clairement ce que je recherchais pour de nombreuses applications et le concert de Stormzy à Brixton m’a donné la première opportunité de l’essayer. Ils ne déçoivent pas : Ils sont brillants, très brillants ! Bewley n’a pas uniquement utilisé le MagicBurst comme des strobes bien que, comme il le fait remarquer, “Ils étaient incroyables en blinder. Je les ai utilisés dans ce mode sur la chanson la plus vivante pour véritablement emporter le public ! Cependant le MagicBurst fonctionne de manière incroyable comme un gigantesque flood light, et avec tous les écrans et le décor mobile devant, ils produisent une matière très intéressante à travailler.
Le début du spectacle commence avec presque rien sur la scène, Bewley envoie alors d’énormes éclats de lumière blanche venant du dessus, tout en gardant la source de la lumière dissimulée pour l’audience. « Nous étions capables d’injecter des éclats massifs de lumière blanche depuis l’arrière des écrans, puis quand les MagicBurst étaient visbles, nous pouvions ajuster l’apparence du panneau en utilisant les macros embarquées, créer des effets et les utiliser comme des strobes, pour créer des angles et des ombres. Nous avons eu beaucoup d’ombres très cool grâce à la manière dont la lumière était vaporisée sur les côtés et touchait toute l’architecture.
« Nous utilisions la mémoire rétinienne des spectateurs pour obtenir une image subliminale en strobant la structure sur la face du MagicBurst avec lequel il était très amusant de jouer. Cela fonctionnait parce que j’utilisais certains effets sur le MagicPanel-R et je les émulais sur les panneaux des MagicBurst, sans aucun pixel mapping. Le kit Ayrton est génial pour cela parce que les logiques internes de ces deux projecteurs sont très semblables. Je n’ai pas à perdre du temps avec une nouvelle reprogrammation. C’est idéal pour les tournées avec différentes configurations car on économise globalement du temps. » Steve conclu : « Mes techniciens sont contents, ils apprécient les différentes applications du MagicBurst et du MagicPanel-R ». Plus d’informations sur tous les produits à LED Ayrton sur le site Axente et sur le site Ayrton
La société Creativ Nation, anciennement Le Diplomate a utilisé des wash SGM P-5 et P-2, pour illuminer les grues d’un nouveau projet en construction à Montréal : une tour de 30 étages, la plus haute du Canada. Martin Berthiaume de Creativ Nation a découvert la gamme architecturale de SGM auprès de Marc-Andre Turgeon, directeur des ventes chez SGM Canada.
Martin Berthiaume voulait en apprendre plus sur les appareils sans maintenance classés IP 65 pour satisfaire un projet qu’il avait en tête. Il précise « Mon client souhaitait mettre l’accent sur son nouveau projet immobilier en construction, une tour de 30 étages réservée aux personnes âgées, la plus haute au Canada. Il était très ouvert par rapport aux possibilités marketing qui pouvaient s’offrir à lui et il » Très vite l’idée d’illuminer les grues a suivi son cours. Martin Berthiaume savait qu’il y aurait de grands défis pour illuminer ces structures sans entraver la construction. « Notre premier challenge était de limiter le câblage pour ne pas bloquer les différents mécanismes de cette grue de 60 mètres. Avec l’aide de la technologie sans fil DMX de SGM, nous étions capables de mener ce projet à bien. »
La consommation d’énergie et le rendu de la lumière des leds ont également été pris en compte et les luminaires SGM répondaient parfaitement à ces critères. Martin déclare que « Bien sûr, il y avait une alimentation électrique à prendre en main, mais nous avons vite oublié cet aspect lorsque nous nous sommes rendu compte à quel point la consommation du P-5 et du P-2 était faible. » Une autre préoccupation était de savoir comment les projecteurs rentreraient dans un espace aussi limité. En s’appuyant sur la polyvalence et les orientations des projecteurs, il a commencé à tester leur durabilité. « Nous devions nous appuyer sur les supports de montage des appareils pour des problèmes de sécurité majeurs liés aux vibrations de la grue, constamment en mouvement. Les visites de suivi ont révélé que le système d’accroche des P-5 et P-2 à leur support n’avait pas bougé d’un millimètre ! »
Enfin, il était important de créer une pièce architecturale accrocheuse sans utiliser un trop grand nombre de projecteurs. Les couleurs saturées et extrêmement brillantes en sortie des projecteurs ont permis à Martin Berthiaume de résoudre ce problème facilement. « Le résultat final, spectaculaire, nous a permis de constater que nous avions surestimé le nombre d’unités nécessaires. L’impact et l’enthousiasme autour de l’illumination de la grue a été un énorme succès et nous sommes extrêmement fières de sa réalisation.
Marc-André Turgeon conclu : “Travailler avec des clients comme Creativ Nation qui sont très ouverts à de nouvelles opportunités et défis a été un privilège pour moi. Creativ Nation à la fois comprend et embrasse notre vision du futur pour des projets de lumière architecturale aussi bien temporaires que permanent. J’ai hâte de retravailler avec Creativ Nation dans un futur proche sur de nouveaux projets innovants.
James Gordon est un homme heureux. Après une levée de fonds en février, il vient d’ajouter à Audiotonix, sa holding qui possède déjà DiGiCo, Digigrid, Allen & Heath et Calrec, une nouvelle pépite anglaise : SSL. On ne présente plus SSL. Dans à peine plus d’un an cette vénérable maison fêtera ses 50 ans et plus de 3000 consoles ont mixé, mixent ou mixeront encore des dizaines de milliers d’albums, d’émissions de radio et TV, et depuis quelques années, aussi de concerts.
Le studio 3 d’Abbey Road avec une 9000J et des écoutes tout aussi anglaises, des Quested et des Bowers et Wilkins…
Seulement les temps ont changé et rares sont les studios qui achètent du neuf et rares sont les séries de consoles live qui dépassent les trois chiffres en termes de ventes, le moment est donc venu pour la firme de l’Oxfordshire de s’adosser à un groupe pour assurer son développement et sa pérennité. C’est désormais chose faite grâce à Audiotonix, la holding possédant déjà DiGiCo, Digigrid, Allen & Heath et Calrec, qui a bénéficié de capitaux issus d’Astorg (cocorico NDR) un fond de placement.
James Gordon repris durant l’une de ses légendaires présentations des nouveautés DiGiCo à Francfort.
James Gordon, le CEO d’Audiotonix précise : « Nous assurons la croissance d’Audiotonix grâce à des marques professionnelles qui offrent une réelle plus-value technologique et des équipes motivées et passionnées par leur métier. Avec son passé et sa réputation et surtout l’enthousiasme et la fidélité de ses clients, SSL était le candidat rêvé pour nous rejoindre. Nous allons tous bénéficier de leur arrivée et de leur aide pour élargir encore notre zone de chalandise, améliorer nos produits et atteindre de nouveaux marchés.»
La dernière sortie des SSL en 2017, la Live 200, plus compacte, moins chère mais avec beaucoup de faders.Antony David
Antony David, le directeur général de SSL ajoute : « Je suis très fier d’avoir accompagné SSL dans cette nouvelle étape stratégique de son développement. Nous avions besoin de nous adosser à des partenaires solides pour parvenir à atteindre notre plein potentiel. Avec Audiotonix nous avons trouvé des gens obsédés comme nous par l’audio et le service au client. Le succès de ce groupe repose sur l’investissement dans des sociétés qui œuvrent dans la même branche que la nôtre et cela nous a convaincus. Les discussions entre nous ont enfin mis en relief l’envie commune de s’associer. »
Peter Gabriel, qui possède la majorité des actions de SSL depuis 1999, devient au terme de l’opération, un actionnaire d’Audiotonix. Il conclut par ces mots : « J’ai été proche de SSL en tant qu’utilisateur, client et enfin comme actionnaire. SSL a toujours mis au point des équipements innovants et stimulant la création, et je n’ai jamais imaginé vivre et travailler sans les produits de cette marque.
Peter Gabriel. Comme Bono il sait quoi faire de ses sous et ne s’ennuie jamais entre deux concerts ;0)
Il est évident qu’avec la vente de SSL, ses équipes rejoignent une sacrée bande de fêlés du son et de la technique, comme moi. Chaque marque a ses marchés de prédilection, ses points forts et un ADN bien à elle, mais en collaborant, des synergies nouvelles vont apparaître et bénéficier à toutes. J’en suis convaincu au point d’avoir choisi d’investir une partie importante du fruit de la vente de mes parts de SSL dans cette nouvelle évolution d’Audiotonix à qui je souhaite bon vent et plein de succès.
L’idée du Théâtre des Champs Elysées, le TCE, est belle et ambitieuse. Revisiter chaque année un classique de la pop, un album historique et d’aucuns dont votre serviteur diront mythique, en compagnie d’un ensemble de musiciens et de chanteurs triés sur le volet et dirigés par Yvan Cassar.
Un plan large de la scène du TCE pris depuis la corbeille qui héberge la régie façade. Du beau monde en classique avec 28 musiciens, en chœurs avec Opus Jam qui outre un titre en solo, a rempli les derniers interstices d’arrangement. Tout en bas, les instruments « rock » avec tout en double sauf la basse et en bas à gauche au milieu de ses claviers, Yvan Cassar.
Ajoutez des artistes comme Francis Cabrel, -M-, Imany, Laurent Voulzy, Natalie Dessay, Louis Chedid, Gaëtan Roussel, Christophe Willem, Karine Deshayes, Hugh Coltman, Roni Alter, Opus Jam, Kaabi Kouyate ou Clémence Gabriel et la soirée s’annonce belle.
Les sondiers d’en haut et surtout d’en face avec à gauche Alain Français, au milieu Jérémy Kokot, assistant doigts, conduite, mix, mémoire et j’en passe et tout à droite Loïc Lecœuvre, qui s’est chargé du système.
Comme tout bon spectacle à l’américaine, les répétitions battent leur plein quand on se frotte pour la première fois aux magnifiques velours du TCE. On salue du bout des cils Alain Français penché sur sa PM10 Yamaha et on se rabat sur Loïc Lecœuvre en charge du système pour commencer à comprendre ce qui paraît être une prouesse en termes de diffusion. Une de plus. Oui enfin…comme toujours avec Alain !
SLU : Je vois deux Syva pour l’orchestre, il n’y a pas que ça quand même…
Loïc Lecœuvre : “Non bien sûr. Le TCE est très haut, on a fait le choix de cantonner Syva à l’orchestre et au premier balcon. Pour le reste du public j’ai accroché 9 Kiva II en grappe centrale mono avec deux SB15 en renfort de basses. La salle est difficile, et pour éviter de croiser, on a fait un seul stack (et puis pour les Beatles, de la stéréo, hein, bof… NDR)
9 Kiva II renforcés par deux SB15 placées tout en haut du cadre de scène.
SLU : Deux Syva, c’est peu à l’orchestre.
Loïc Lecœuvre : Il y a en plus deux 115XT en infill et deux MA12 Bose pour déboucher sous le balcon. Pour le grave, il y a par côté deux Syva Low délayés et quatre SB118, les 6 en montage Endfire. Les SB118 sont accordés autour de 60 Hz et les Low, l’octave au-dessus. On a un ampli pour les Low en T0, un pour les Low délayés et un dernier pour les têtes des Syva. Pas pratique mais comme tout est locké…
SLU : Cela n’aurait pas été plus efficace de reproduire l’octave 60 Hz avec des Syva Sub ?
Le stack de son à jardin. Du très vieux, du très récent et du « signé Alain » au premier plan. Parmi le très vieux, les subs SB118 et les renforts 115XT. En très moderne un Syva complet et caché derrière un second Syva Low. Tout devant c’est une façon discrète de donner du son aux premiers rangs relégués sur les côtés, une Bose MA12.
Loïc Lecœuvre : Non, c’est ce que l’on a trouvé de plus efficace.
SLU : La corbeille est juste couverte par les Kiva II ?
Loïc Lecœuvre : Non, il y a une seconde paire de Syva encadrant la scène.
SLU : Il y a une forte disparité entre le son à un mètre à l’intérieur de la corbeille et ne serait-ce qu’en sortant la tête, on a un son beaucoup plus frais et précis.
Loïc Lecœuvre : En salle c’est beaucoup plus bright, limite trop, mais je retoucherai plus tard avec du public et à salle chaude.
SLU : Tu n’aurais pas pu mettre une petite enceinte dans le pif d’Alain ?
Loïc Lecœuvre : Non, impossible, on ne peut rien faire au TCE. Tout est classé donc impossible de mettre une pince pour la tenir, mais Alain sait faire la part des choses. Syva est une très belle enceinte, mais comme elle ouvre très largement, elle porte un peu moins et n’a pas au lointain la puissance d’un line array. Elle est un peu en limite de portée pour la corbeille. Ceci dit, j’avais un peu peur, et en fin de compte ça marche plutôt bien.
SLU : Le montage ?
Loïc Lecœuvre : Chaud. On a eu accès hier soir tard et une équipe a travaillé toute la nuit pour permettre d’entamer les réglages et les balances au plus vite ce matin. On s’intercale entre un orchestre de chambre jeudi et l’orchestre Lamoureux demain samedi…”
Alain et Jérémy Kokott dans leur loge et devant leur PM10.
Comme si la présence de Syva dans un rôle plus qu’original ne suffisait pas, on retrouve à la face comme aux retours deux PM10 flambant neuves et clairement prêtées par Yamaha France. Ici aussi, c’est une première puisque jamais les deux championnes de la marque aux trois diapasons n’ont été employées ensemble en France et pas plus Alain qu’Alex n’ont eu l’occasion de mettre souvent les mains dessus. Pourquoi faire simple…
SLU : Je vois qu’en plus vous enregistrez…
Un enregistreur des temps modernes…
Jérémy Kokot (assistant mix) : “Oui, nous avons la carte Dante HY-144 avec 128 entrées et autant de sorties, et on récupère dans Reaper les stems de la console pour un mix futur. Le patch fait au total 96 voies.
SLU : Vous avez fait simple pour le partage des préamplis ?
Jérémy Kokot : Absolument. On discute entre face et retours en transport propriétaire Twinlane via des cartes HY256-TL. On a en bas deux stage racks RPio622 de 64 entrées chacun.”
Homme de la situation par son flegme légendaire et son habitude toute télévisuelle à faire cohabiter beaucoup de vedettes et peu de temps, Alex Maggi est aussi de l’aventure des Beatles by Cassar et c’est même ce dernier qui l’a personnellement appelé pour lui proposer les retours. Exact ?
Alex Maggi devant la PM10. Comme aurait dit YamaRaimu « aaah te voilà toi, regarde-le le pomponné… »
Alex Maggi : “C’est tout à fait ça, et c’est là que j’ai appris qu’Alain (Français NDR) serait devant avec une PM10 et on me demande : «…avec quoi tu travailles généralement ? » Une SSL, mais comme c’était une très bonne occasion de mettre mes mains sur la Rivage, j’ai accepté bien volontiers et j’ai découvert cette nouvelle table lundi (on est vendredi NDR). C’est mon premier écart de conduite (rires !)
SLU : Comment as-tu rencontré Yvan ?
Alex Maggi : Grâce à Christophe Willem avec qui je tourne depuis 3 ans. Cet été aux Francos, il a fait un piano voix sur des titres de Berger avec Yvan pour l’accompagner et c’est là qu’il m’a parlé de son projet.
Alex en pleine discussion avec Louis Chédid durant une de ses balades sur scène pour entendre ce que les X15, les amplis, les batteries, l’orchestre, bref, tout ce qui se passe et se remélange sur scène.
SLU : Il ne savait sans doute pas qu’en plus tu es le gars rêvé pour ce genre de challenge.
Alex Maggi : Je me suis surtout dit que d’ici là il allait m’oublier (rires) et puis non, j’ai eu un message il y a un mois et je suis là.
Du son sur scène ? Naaaaaaaan, qui a dit ça…
SLU : Ca ne semble pas simple car, outre les 15 artistes sur scène, tu as aussi un paquet de musiciens dont certains très talentueux mais bruyants…
Alex Maggi : Cela aurait dû être le contraire pour laisser à Alain la possibilité de réaliser une belle captation des cordes, mais comme souvent, petit à petit les volumes des amplis grimpent (rires). Quoi qu’il en soit cela reste une expérience très intéressante avec l’habituel manque de temps pour tout bien faire, côté technique comme artistique.
Emetteurs et récepteurs Shure, puissance L-Acoustics.
SLU : avec tout ce monde, tu as combien de départs ?
Alex Maggi : Dans les 24 plus les ears de Willem et Voulzy.
SLU : Raconte-nous un peu la PM10…
Alex Maggi : Ca va, je ne suis pas trop dépaysé, question ergonomie c’est une très grosse CL5 et elle n’en est qu’à la version 1.5. Elle est très facile à prendre en main, elle réagit au doigt et à l’œil, mais certaines fonctions mériteraient d’être accessibles plus facilement. Si tu sais te servir de la CL5, tu sais te servir de la PM10, c’est une des forces de Yamaha. Quand tu l’allumes, réseau mis à part, c’est quasiment du plug & play contrairement par exemple à une SSL où tu dois tout créer. En son elle est vraiment très bien.
SLU : T’as que du bon question musiciens avec ente autres tes deux batteurs plus percussionnistes que batteurs, je pense à Denis Benarrosh…
Alex Maggi : Exactement. Tu sais ce que je pense du son, ce soir je suis gâté. On n’a que d’excellents musiciens qui jouent très bien dans de très bons micros, mais même avec de moins bons capteurs, ce serait encore bien car à la source c’est remarquable. L’inverse n’est pas vrai. Autre avantage de la PM10, les effets sont bien.
Laurent Voulzy en plein Blackbird joué et chanté divinement bien. Merci les ears !
Il y a dedans la M6000, le H3000 ; ça permet de jouer et ça donne de nouvelles possibilités par rapport à d’autres tables. En revanche, autant j’aime la fonction « texture », autant je regrette qu’elle agisse à même le préampli et colore donc le son de celui qui le veut et de celui qui ne le veut pas. Si à la face tu désires faire des essais et ton chanteur est aux ears, il ne va pas forcément apprécier.
Les retours orchestre, de la 108P, P comme pratique !
SLU : Du coup vous êtes en préamplis séparés ?
Alex Maggi : Non, tout est splitté sauf les 12 HF de chant qui passent par un Y et prennent 24 entrées. La fameuse Harting splitter. Marquée de Préférence. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais ça marche (rires) !
SLU : Sinon le partage des gains se passe bien ?
Alex Maggi : Très bien, et pourtant on ne se connaissait pas avec Alain. Par le passé ce n’était pas évident quand tu ne connaissais pas ton binôme à la face à cause des compensations, mais avec lui, aucun problème.
SLU : Vous échantillonnez à quelle fréquence?
Alex Maggi : 48 KHz à cause d’un virtual soundcheck et d’un enregistreur qui a du mal à digérer autant de pistes en 96. C’est d’ailleurs le problème de cette fréquence, cela devient vite très lourd.
T’as pas de ronce de noyer sur les anglaises !
SLU : Après cette belle soirée, quel sera ton programme ?
Alex Maggi : Pas grand-chose. Les comédies musicales souffrent un peu et donc moi avec. Je suis toujours avec l’équipe de The Voice avec laquelle je m’éclate, et si tout va bien, au printemps je devrais repartir avec Christophe Willem.
SLU : Caresse donc la ronce de noyer pour une photo (rires ) !
Alex Maggi : Ahh la légende de la ronce de noyer ! A cause de toi, tout le monde m’en parle, mais sais-tu pourquoi il y a du bois sur les Yamaha ? C’est dû en grande partie aux instruments et notamment aux pianos que Yamaha construit depuis toujours. Pour disposer du bois et de la qualité nécessaire, cette firme est l’un des grands propriétaires forestiers du Japon. Ceci explique cela.”
Les répétitions s’achèvent par une collégiale digne des Restos, mais en plus petit et moins en place. Il y a du beau monde sur scène. On repart donc à l’assaut de la corbeille où nous attend Alain avec un avant-bras bandé, les restes d’une opération bénigne qui aurait nécessité quelques jours de repos. « Combien docteur ? Mais vous plaisantez, j’ai du boulot moi ! »
SLU : Pourquoi le choix des Syva…
Alain Français : C’était pour aller plus loin et ne pas avoir une grosse diffusion, mais c’était un gros pari. Très gros. Cela fait quelques jours que je n’en dors pas la nuit (ça se voit NDR) car on n’avait aucun recul. Pour les subs aussi on a innové avec notamment un montage cardio pour Syva Low afin de nettoyer la scène.
SLU : Ce n’est pas du Endfire ?
Alain Français : Oui, je l’appelle cardio mais effectivement c’est du Endfire. Je trouve que ça marche très bien, c’est plus efficace que les montages avec des boites à 180°.
Loïc Lecœuvre, une vraie pub pour Apple et surtout une aire d’oreilles en train de bosser durant les répètes et hors de la corbeille où l’écoute est radicalement différente. Chapeau à Alain d’avoir réussi à travailler aussi bien.
SLU : Il n’y a que du matériel à toi ce soir?
Alain Français : Kiva II et consoles mises à part, oui. On a rentré 8 Syva. C’est une enceinte très importante pour nous qui essayons d’être discrets et malgré tout efficaces.
SLU : Vous formez une belle équipe avec Yvan et Alex.
Alain Français : Il est cool Alex, et ça se passe bien entre lui et Yvan. Alex est comme moi, il est serein et aime découvrir des nouveaux trucs et les nouveaux lieux, mêmes ceux comme le TCE qui ne sont pas vraiment prévus pour ce genre de production. C’est exactement l’homme qu’il nous fallait. On a en plus un format économique bien précis avec Yvan. C’est une première, et pour qu’il y ait une suite à cette belle soirée, on n’a pas fait de folies. On a aussi eu du mal à trouver une salle de répétitions car il y a des ponts et donc des fuites solidiennes entre la salle au sous-sol du TCE et le théâtre.
SLU : Tes cymbales sont magnifiques, tu les repiques comment ?
Alain Français : Soit avec des DPA 4061 au cœur de la cymbale, par-dessous, ou bien en over ; j’ai mis ce matin des Sennheiser MKH50 qui marchent très bien pour ce style de jeu et de musique. J’ai aussi descendu un 4061 dans un des évents taillés dans le fût de la grosse caisse Gretsch de Denis (Benarrosh NDR), en plus d’un SM7 sur la peau de résonnance, et il est ravi.
Imany bien calée entre les deux batteries aussi vintage que possible et très bien repiquées, dans le respect d’un son d’époque. Remarquez le tom et le tom floor de Denis, matifiés par la pose d’un morceau de tissu. La peau de résonance de sa « petite » grosse caisse est aussi traitée. On voit bien aussi le SM7.
SLU : T’aimes bien le Shure ? Il a un son bien à lui et un niveau auquel il manque un 0.
Alain Français : Ahh oui je l’adore. C’est un de mes micros préférés et avec un bon préampli, son niveau de sortie n’est plus un problème. Tu serais d’ailleurs beaucoup surpris d’apprendre que j’en ai vu un jour beaucoup à Olympic studio à Londres…en l’air, sur les cordes d’un gros symphonique pour éviter le plus possible toute dureté.
SLU : Et Yamaha alors, comment as-tu fait pour avoir deux PM10?
Alain Français : On a un partenariat avec cette marque. On a eu l’occasion d’essayer cette console cet été lors des Flâneries de Reims et c’est génial car tu n’as besoin de rien d’autre. T’as tout dedans, tc electronic, Eventide, des compresseurs comme le Neve 754 qui sont des tueries, et ça sonne. C’est un plaisir. Tu as un rack DSP sous la surface, deux fibres qui arrivent de la scène et point barre. Tu n’as besoin de rien d’autre. Ce soir c’est en plus la première fois que des Rivage sont déployées à la fois à la face et aux retours.”
Le père à gauche, le fils à droite et deux sacrés esprits au centre ;0)
Jamais dicton n’est tombé autant à pic. Puisqu’on parle du loup, Olivier Gastoué passe la tête dans la régie et nous montre…son tee-shirt noir aux trois diapasons.
SLU : Pourquoi deux PM10 ici ce soir ?
Olivier Gastoué : “C’est très simple. On aime beaucoup Alain et on voulait montrer les consoles. Comme il n’y en a pas pour le moment en France, c’est dur de les voir si on ne les fait pas sortir. Il y en a en revanche en Italie, Allemagne, Suisse, aux Etas Unis…
SLU : Vous en avez deux chez Yam France ?
Olivier Gastoué : Non une seule, l’autre vient d’Espagne. Elles vont rejoindre l’Audio Training des JTSE (en effet NDR).
SLU : Pas facile de placer un tel paquebot.
Olivier Gastoué : Non, on a aussi une version en bac plus petit et avec les mêmes ressources mais surtout on a des surprises à venir pour 2018.”
Le grand bonhomme de cette création qui, espérons-le, connaitra une suite et surtout donnera lieu à des captations.
Le concert, ou disons plus simplement le prodigieux album des Beatles, commence à être interprété et on se fait immédiatement happer. Happy. Les compos sont et resteront magistrales, ce qu’en font Yvan Cassar, son orchestre et les artistes avec respect et grâce est très agréable et hors du temps, surtout dans les velours et les dorures du TCE. Parfait non, mais le charme agit et fait oublier une salle qui ressemble plus à un grand salon très mat qu’à une salle de spectacle.
L’orchestre classique composé d’une trentaine de musiciens est splendide de texture, de justesse et de remplissage. Par-dessus, les autres instruments électriques, les deux batteries et les voix trouvent petit à petit leur place avec des sonorités vieilles, belles, mais surtout sales proprement. Ca change de la version album du Sgt Pepper’s qui existe aujourd’hui en version remasterisée en haute résolution, je dirais plutôt en haute compression et distorsion… Alain a beau être fatigué, même en dormant il ferait du bon son.
Malheureusement cette salle joue le buvard sur le haut, mais aussi sur le bas du spectre, et malgré un déploiement sérieux et peut être un peu interférent vu le nombre de subs, il manque un poil d’assise à l’orchestre. On retrouve en revanche plus de bas dans la corbeille et même en dehors de la salle, preuve s’il en est que le TCE n’est pas étanche et que surtout le grave est comme un chat. Il n’a pas de maître et fait ce qu’il veut, quand il veut.. Syva en revanche bastonne comme une grande. Quand on ferme les yeux, on a vraiment l’impression d’être devant une enceinte bien plus grosse. Conçue pour L-ISA, son ouverture est définitivement son point fort et apporte une image stéréo très large sans gros risque de réflexions par les murs latéraux du TCE. Elle demande simplement à être finement travaillée pour limer quelques pointes dans le médium et le médium aigu, revers de la médaille de son SPL, qui plus est, à 140° ! L’idée des Kiva II en cluster central marche très bien, et la présence des Syva fait oublier la douche sonore.
Pari difficile que celui d’Alain et malgré le peu de temps et les difficultés liées à la salle, pari réussi. Rendez-vous l’année prochaine pour un nouvel album ;0)
« C’est un de nos meilleurs shows » déclare le concepteur lumière Gabe Fraboni suite aux deux shows du DJ et producteur hollandais Martin Garrix à la RAI d’Amsterdam qui était baignée de lumière par près de 300 projecteurs Robe, dont 50 du tout nouveau MegaPointe. Il s’agit d’un nouveau concept qui a démarré à l’auditorium Bill Graham de San Francisco en mai dernier et qui implique un grand signe vidéo «+» flanqué de chaque côté d’une matrice de 90 Spikies. Gabe Fraboni a gardé ce concept avec une dimension augmentée pour les shows de la RAI. La structure de pont, haute de 10 mètres, répétait la forme du « + » central de chaque côté, avec un twist de 45° lui donnant un aspect réplicatif naturel pour qu’elle s’étende sur 42 mètres. Gabe a travaillé avec le concepteur Bart Stravar sur cet élément construit à partir de ponts de 30 cm et d’une sélection d’angles.
“Multiply” était une des résidences de l’été 2017 à Ibiza de Martin, donc quand la conception du spectacle de la RAI a démarré, Bart et Gabe ont joué avec l’idée de multiplier les logos. L’objectif était de réimaginer de manière spectaculaire le rig de la tournée et de maintenir une esthétique industrielle ce qui a été accompli en installant, derrière la structure, un mur de leds, en 16 mm de pitch, mesurant 40 mètres de large par 10 mètres de hauteur. C’était efficace pour faire ressortir et silhouetter l’architecture de cette même structure.
Les 50 MegaPointe étaient accrochés sur 3 ponts incurvés ce qui mettait en valeur l’architecture de la structure et alignait le mur vidéo à l’arrière-scène. Puis Gabe a étendu la matrice des Spikie sur toute la structure ; il en a accroché 164 ! Gabe fait partie des premiers designers lumière à avoir utilisé les MegaPointe pour un spectacle majeur suite à leur lancement en septembre 2017. Il les a tous regroupés au même endroit pour un impact maximum et nous confie qu’ils étaient « extrêmement polyvalents, très brillants avec un superbe faisceau et un excellent mix de couleurs ». Leur fonction découpe l’a aussi réellement impressionné et dans le futur il leur envisage un énorme potentiel en les utilisant comme telles. Ils pouvaient passer en mode découpe ou Spot en fonction des besoins. Gabe s’est aussi beaucoup amusé avec les effets et animations de gobos, ainsi qu’avec le prisme à 32 facettes qu’il décrit comme étant « magnifique ».
Les Spikie sont toujours ses « accessoires » lumière favoris. « Je les adore ! Depuis que Greg Ellis et moi avons utilisé les Spikie sur Pretty Lights l’année dernière, ils sont sur tous les spectacles que nous concevons. Si les effets de prisme des Spikie s’adaptent parfaitement au style fleuri de la musique des Pretty Lights c’est le pan/tilt continu qui sert la puissance, l’énergie et la vitalité rythmique des spectacles de Martin Garrix. « C’est génial… Je peux complètement modeler leur lumière » s’enthousiasme Gabe. Au-dessus de l’audience, 60 Pointe ont été déployées et ont travaillé avec les MegaPointe et les Spikie de manière homogène. Gabe utilise régulièrement les Pointe depuis la tournée 2016 de Martin Garrix.
Il a programmé la lumière avec l’aide de Fabian Fisniku, et a restitué les shows de la RAI lui-même sur console GrandMA2 Full Size. Une autre GrandMA2 Full Size était utilisée par Aubrey Wright qui lançait les effets de flammes et de CO2. La lumière et la vidéo ont été développées et programmées de manière complémentaire avec le contenu vidéo produit par Comix Ltd, managé par Lorenzo Pascalis via un système Resolume. Lorenzo est aussi le concepteur du système de caméra et le directeur vidéo. Avant les concerts de la RAI, Gabe, qui conçoit également le show laser, a passé deux semaines en prévisualisation dans son studio de Los Angeles suivi d’une semaine complète à Amsterdam. Il a utilisé de nombreux outils dont Wysiwyg et Beyond 3.0. Pangolin.
Gabe aime travailler avec Martin Garrix, pas seulement parce qu’il est l’un des artistes les plus connus de la scène musicale électronique, mais parce qu’il est ouvert à la discussion au point de vue créatif pour ses spectacles. « Il me donne toute liberté. Travaillant en étroite collaboration avec Lorenzo, nous construisons des tableaux personnalisés qui sont ensuite présentés à Martin. Une fois approuvés, je suis en liaison avec le reste de notre équipe pour assembler tout le matériel » explique Gabe qui travaille avec l’artiste depuis trois ans.
La tournée “+” se poursuivra jusqu’à début 2018, puis un nouveau design live sera créé pour les résidences d’été à Ibiza.
Organisé par Claypaky, ADB et Dimatec, le rendez-vous annuel des plus grands acteurs de la lumière en France est programmé le 15 janvier 2018, au magnifique théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées.
Vous êtes Concepteur (trice), Régisseur(euse), Prestataire, Directeur(trice) technique, Technicien(ne)… La lumière est votre métier et votre passion, vous serez le(a) bienvenu(e) pour découvrir les dernières nouveautés Claypaky et ADB, certaines en première présentation Européenne.
Cette soirée, placée sous le signe de la convivialité se déroulera au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées autour d’un cocktail dînatoire musical et festif. Le nombre de place étant limité, n’attendez pas pour vous inscrire.
Varyance exposait un nouveau projecteurs Spot JB Lighting à leds blanches et couteaux motorisés Varyscan P18, qui s’inscrit au tableau des records de puissance lumineuse dans sa catégorie en passant la barre des 30 000 lumens.
Michael Nothelfer de JB Lighting avec dans ses mains l’une des cassettes amovibles du P18.Vue détaillée du module de couteaux qui équipe le P18.
Le Varyscan P18, un Spot led à couteaux, est annoncé comme un des plus puissants du marché. Sa source lumineuse, une matrice de leds blanches de 900 W est proposée en deux versions. La première mise sur le flux lumineux, annonçant 30 000 lumens (!) en sortie, un blanc à 7000K et un CRI supérieur 70. L’autre version mise sur un CRI de plus de 90 au détriment du flux (qui reste quand même très correct) annoncé à 21 800 lm. L’autre superbe performance de ce Spot à led est la plage du zoom qui s’étend de 7° à 56°.
Le Varyscan P18 est ultra-complet en fonctions. Une trichro CMY et une roue de 7 couleurs (interchangeables) plus un CTO progressif, un module de 4 couteaux, chacun indépendant et à fermeture totale, orientables sur 90°, une roue de 8 gobos fixes, une de 6 gobos rotatifs tous interchangeables, un iris à 18 lames, deux prismes rotatifs indexables dont un circulaire et un linéaire, une roue d’animation, un Frost progressif. Il ne lui manque rien pour un poids somme toute raisonnable de 32 kg compte tenu de son équipement. On peut prendre le contrôle de la matrice de leds pour créer des effets de scintillements, ou de mouvements de projection.
Le menu propose deux courbes de dimmer différentes via un système de gradation fin et régulier qui permettra à cette nouvelle machine d’intéresser le monde du théâtre. Le théâtre, parlons-en justement. L’appareil déjà assez silencieux peut être paramétré suivant 3 modes en fonction du niveau de bruit désiré, dont un mode « Silent » qui limite la puissance d’alimentation de la source led à 600 W, réduisant quasiment la ventilation au silence. Les fonctions du P18 se contrôlent en DMX-RDM, avec ou sans fil (LumenRadio), Ethernet/ArtNet et Bluetooth.
Développé et produit en Allemagne (comme tout le matériel JB Lighting), le P18 utilise un système de cassettes amovibles où logent les différentes fonctions pour en faciliter l’accès, l’entretien et la maintenance.
Le nouveau P18 tout habillé et « torse nu », on peut aisément remarquer l’imposant système de refroidissement de la source leds de 900 W.
La version CRI 70 est annoncée au prix de 13 680 HT et la version CRI 90 à 13 980 HT public. JB Lighting annonce aussi la sortie d’un nouveau Wash de grosse puissance lumineuse, le Sparx 30 équipé de 61 leds RGBW de 30 W, matriçables avec un zoom 7 – 70° que nous découvrirons au prochain Proligh + Sound.
C’est dans la boîte noire ETC que nous découvrons le Color Source CYC, un petit projecteur réservé à l’éclairage de cyclorama, de prix abordable et doté d’une source à leds RGB, indigo et jaune citron !
Plongés dans le noir, la magie opère ! Le cyclo s’illumine et l’on se rend compte des capacités de ce petit appareil ! Il projette une lumière très étale et très homogène sur une majeure partie du cyclorama ! Le système de diffusion et de réflexion de la lumière qui équipe la machine est redoutablement efficace et accru dans le plan vertical. Le résultat est tout aussi intéressant en couleurs. La palette est très étendue, le système de gestion des leds efficace, les fondus sont lissés au maximum, les teintes bleues se voient très saturées. On se rapproche vraiment du congo obtenu jusqu’alors via une gélatine ou un filtre dichroïque. Même si le Color Source CYC avec ses 5 teintes de leds (RGB + indigo + jaune citron (lime)) ne possède pas de leds blanches, le résultat du blanc est très convaincant, tout autant que son réglage de température. La gradation est évidemment très lisse, on ne remarque pas d’effet de seuil à l’allumage des leds.
C’est Christian Rezgui, directeur technique d’Avab Transtechnik qui nous le présente
Après avoir dernièrement fait rêver les éclairagistes avec des projecteurs de luxe d’une qualité incroyable, Claypaky revient vers des contrées plus accessibles avec sa gamme Axcor 300. Dotées de sources à leds blanches et d’un gabarit très compact, les nouvelles Spot, Beam et Wash reprennent toutes les fonctions essentielles attendues par les utilisateurs. Grâce à une uniformisation de leurs pièces et une fabrication en partie externalisée, la gamme Axcor arrive à des prix très attirants.
Merci à Jean-Martin, chef produit Dimatec pour sa présentation exclusive SoundLightUp.
La gamme
L’Axcor 300 Beam
L’Axcor Beam 300 Avec son moteur à leds blanches de 110 W calibrées à 7600K, l’Axcor Beam 300 reprend toutes les bases et la charte DMX du Sharpy dans une version à leds : une roue de 14 couleurs, 17 gobos rotatifs et un prisme circulaire 8 facettes à enclencher dans un faisceau serré à 2°. Si la source Led ne peut pas encore concurrencer le point chaud ultra-brillant d’une lampe Platinum, son étalement permet des couleurs vives et un rendu beaucoup plus homogène. Son tarif compétitif de 3 200 € prix public et une sortie fin janvier prochain le destinent à tous ceux qui veulent renouveler leur parc de Beam en 2018.
L’Axcor 300 Spot
L’Axcor Spot 300 Déclinaison la plus poussée de la gamme, l’Axcor Spot 300 va tenter de s’imposer comme le successeur de l’HPE 300. Plus puissant et un peu plus gros que le Beam avec ses 185 W de leds blanches à 7000K, il reprend lui aussi toutes les fonctions courantes d’un automatique. Zoom de 8° à 40°, trichromie soustractive et roue de 7 couleurs d’un côté ; une roue de 7 gobos rotatifs et une de 10 gobos fixe, avec prisme 4 facettes, iris et Frost de l’autre. Les gobos sont des standards universels, l’étalement est homogène et les couleurs un peu électriques conformes à la touche Claypaky. Lui aussi disponible fin janvier prochain, son prix public sera de 5 800 €.
L’Axcor Wash 300 L’Axcor Wash 300, le troisième modèle de la gamme, était absent des JTSE. Claypaky préférant le finaliser à 100 % avant de le dévoiler à ses clients. Équipé de la même source led que le Spot, et d’une lentille PC de 140 mm, ses fonctions sont simples mais efficaces : zoom de 5.5° à 42°, trichromie soustractive, roue de 9 couleurs et effet « banane ». Prix public de 4 500 € et disponibilité plus tardive, début mars 2018.
Et bientôt… Si l’Axcor 300 à couteaux n’est pas encore complètement à l’ordre du jour, l’Axcor Profile 600 est lui bien en cours de développement pour l’année 2018. Petit frère de l’Axcor Profile 900, il en reprendrait plusieurs fonctionnalités dans un gabarit plus mesuré et avec une source à leds blanches de 440 W.
La marque Gravity du groupe Adam Hall va présenter au prochain NAMM d’hiver (Anaheim du 25 au 28 janvier 2018) le Gravity LTS 01 B. Un support de table pour ordinateurs portables et contrôleurs destinés aux DJ et à la production musicale ou encore aux ingés son pour positionner facilement leur portable à proximité de la console.
Le modèle LTS 01 B de Gravity est un support astucieux pour ordinateurs portables et contrôleurs qui convient aux DJ, producteurs et autres utilisateurs à la recherche d’une solution de rangement aussi stable qu’ajustable pour leur équipement. Ce socle au design breveté repose sur une structure en aluminium légère parfaitement stable qui s’installe aisément sur toute surface plane sans aucun outil mais peut aussi être fixé sur le bord de la table, pour un encombrement réduit, grâce à un pied amovible monté sur une pince (clamp) incluse dans le pack.
Deux surfaces de montage à inclinaison ajustable permettent d’orienter parfaitement l’ordinateur portable ou le contrôleur ainsi que les accessoires. Elles sont dotées de coussinets caoutchoutés qui évitent le dérapage et l’apparition de rayures sur les équipements. Pour faciliter le transport et permettre un rangement peu encombrant, l’ensemble se replie rapidement et simplement.
Le LTS 01 B, garanti cinq ans, est compatible avec tous les ordinateurs portables de 12″ à 17″ et avec de nombreux contrôleurs de production musicale, notamment les modèles Novation Launchpad, Native Instruments Maschine et Ableton Push. Il est d’ores et déjà disponible.
BroaMan vient d’étendre sa gamme Repeat48 d’interfaces média pour les signaux 3G/HD/SD-SDI ou AES10/MADI, convertissant la vidéo ou l’audio numérique entre connexions coaxiales et optiques. Reposant sur la norme de modules d’entrée/sortie enfichables SFP (Small Form-factor Pluggable), le module Repeat48-2Fiber permet la conversion entre tous les types de signaux.
Faisant suite aux modules Repeat48-2IN-3G, Repeat48-2OUT-3G et Repeat48-1IN/1OUT-12G qui s’adaptent dans les châssis Repeat48 et Repeat48WDM 19 »/1U, la société annonce la sortie du module Repeat48-2Fiber. Equipé de deux emplacements au format SFP, il peut être utilisé pour passer de fibre multimode à fibre monomode ou encore pour émettre ou recevoir vers/depuis n’importe quel émetteur-récepteur CWDM ou DWDM. Les châssis Repeat48 ou Repeat48WDM peuvent être équipés de 1 à 12 modules Repeat48-2Fiber. Il est également possible de mélanger jusqu’à six modules Repeat48-2Fiber avec jusqu’à six modules convertisseurs SDI-Fiber.
De plus, le Repeat48-2Fiber prend en charge les émetteurs-récepteurs jusqu’à 12G, et peut donc être utilisé pour les systèmes vidéo 12G (SDI 12Gbits/s) ou IP 10G. Il est également possible d’utiliser des modules SFP avec une connexion SDI, HDMI ou RJ45 directe. Grâce au standard ouvert SFP, il n’y a aucune limite au nombre de combinaisons de signaux possibles, ce qui rend les appareils Repeat48 et Repeat48WDM aptes à faire face à tous les cas de figure et toutes les applications. Notons que le fabricant allemand BroaMan (Broadcast Manufactur GmbH) a été fondé en 2012 par les fondateurs d’Optocore et a son siège à Munich.