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Les enceintes amplifiées moulées de la série K.2 QSC

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Présentées lors des journées portes ouvertes de La Boutique du Spectacle, les enceintes de la série K.2, deux voies actives en 8, 10 et 12” et ébénisterie ABS renforcée, dévoilées à PL+S, sont maintenant commercialisées.
Cette seconde mouture de la série K de QSC, qui affiche maintenant plus de huit ans d’existence, apporte plus de confort d’exploitation avec une musicalité améliorée, notamment à cause d’une meilleure répartition de la puissance délivrée par les modules classe D incorporés (identique pour les trois modèles) aux nouveaux transducteurs utilisés.

Très polyvalentes, elles conviennent aussi bien aux exigences de l’installation (bars, restaurants), qu’à du renforcement sonore classique direct ou retardé, à la sonorisation de musiciens ou DJ’s voire à une utilisation en retour de scène, les enceintes amplifiées de la série K.2 (K.2 pour K seconde génération) offrent une puissance crête quasiment doublée (par rapport à la série K) avec l’amplification classe D embarquée (1800 W en LF + 225 W en HF).

Autre différence significative avec la série K, la capacité du DSP implanté a été significativement améliorée avec un choix de 11 presets (selon l’utilisation en monitoring, en reproduction vocale, musique live, ou d’instruments acoustiques ou électriques, …) et cinq mémoires de scène (qui regroupent en plus les corrections du paramétrique 4 bandes retenues, les éventuels délais appliqués, les choix de mix, le raccord de subs, …) et l’adjonction d’un micro-contrôleur qui vient l’épauler pour la gestion des commandes via l’encodeur et l’écran LCD (la série K ne disposait pas d’écran).

Pour Josselin Navarre (chef produit audio pro de la BS) : « le DSP embarqué propose beaucoup de presets intéressants selon la mise en œuvre, qu’il s’agisse d’égalisation pour de la sonorisation de façade ou en wedge, ou encore en fonction des sources, instruments acoustiques, micros ou autres. Ce sont des enceintes extrêmement polyvalentes avec renvoi des sources (micro, ligne ou haute impédance) et même une sortie mix des trois sources pour aller attaquer une autre enceinte éventuellement retardée ».

Un panneau de contrôle et de raccordement richement doté pour le positionnement; ici le modèle K8.2. Le pan coupé assure une utilisation en wedge à 55°.

Par rapport à la série K, le modèle 8”, K8.2, dispose également d’un pan coupé avec pieds caoutchouc pour une utilisation en wedge, ce qui en fait le seul wedge en 8” du marché.
Les trois modèles délivrent un niveau SPL crête de respectivement 128, 130 et 132 dB (8, 10 et 12”) avec une ouverture axisymétrique (conique) de 105°, 90° et 75°, bien contrôlée grâce au procédé DTMTM (Directivity-Matched transition) de QSC (filtrage optimisé via le DSP).
Les trois références utilisent la même compression à gorge 1,4” et diaphragme Titane montée sur guide. Le montage sur pied s’effectue grâce au double puits qui peut procurer une inclinaison (tilt) de 7,5° tout en conservant le même centre de gravité que le montage droit.
Les trois entrées acceptent soit des niveaux micro/ligne, la première, ou haute impédance (Hi-Z)/ ligne pour la seconde sur combo XLR et une source stéréo (sommée mono) en provenance d’un iDevice pour la troisième (sur mini jack 3,5 mm). Le niveau et la mise en fonction sont réglables. Les subs d’accompagnement sont pour l’heure le double 12” amplifié, K sub, ou le mono 18” KLA181, mais d’autres sont à l’étude et seront proposés en fin d’année.

Prix : 749, 799 et 899 euros respectivement pour les K8.2, K10.2 et K12.2 avec toujours la garantie de 6 ans (après enregistrement du produit) appliquée par QSC.


Quelques caractéristiques :

  • Réponse en fréquence (- 6 dB) : 59 Hz – 20 kHz (K8.2), 56 Hz – 20 kHz (K10.2), 50 Hz – 20 kHz (K12.2).
  • SPL max en continu (à 1 m) : 122 dB (K8.2), 124 dB (K10.2), 126 dB (K12.2)
  • Ouverture (axisymétrique) : 105° (K8.2), 90° (K10.2), 75° (K12.2)
  • Alimentation : universelle à découpage, 100 – 240 Vac, 50 – 60 Hz
  • Masse : 12,2 kg (K8.2), 14,5 kg (K10.2), 17,7 kg (K12.2)
  • Dimensions : 449 x 280 x 269 mm (K8.2), 519 x 320 x 300 mm (K10.2), 602 x 356 x 350 mm (K12.2)

Plus d’infos sur le site de La Boutique du Spectacle

 

NEXO lance le “STM Partners Network”

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Avec désormais plus de 100 prestataires mondiaux équipés du système STM, NEXO lance un réseau spécifique à l’attention de ses clients utilisateurs de la fameuse gamme d’enceintes modulaires présentée en 2012 à Francfort et depuis largement adoptée par l’industrie du touring et de l’installation.
Dès 2014, le système STM a été plébiscité dans plus de 50 pays. Les modules STM sont présents en tournée et déployés dans nombre de salles, stades, théâtres et auditoriums de par le monde.
L’arrivée du module compact M28 n’a fait qu’accélérer le succès du STM en permettant à des prestataires de taille intermédiaire de rejoindre la famille des utilisateurs bénéficiant des avantages du design modulaire de ce système.

Conçu à l’attention du marché du touring et de la location, le STM Partners Network va faire en sorte de créer des liens plus étroits entre les utilisateurs du système modulaire et avec la maison mère. Une des principales raisons de la constitution de ce fichier de prestataires mondiaux équipés en STM est de faciliter la sous-location, l’échange mais aussi la simple collaboration entre les équipes.

Le STM Partners Network va être placé sous la responsabilité de Val Gilbert, le manager du support technique Touring et Location. « La modularité qui est la raison d’être du STM, rend ce système très appréciable pour faciliter la collaboration entre les prestataires. Il devient de ce fait très facile pour des petites structures de mettre en commun des parcs de modules STM et être en mesure de répondre à des appels d’offres de festivals et événements de grande taille. »
Un autre élément fondamental du STM Partners Network est la possibilité de se former, s’entraîner et disposer à l’issue d’une certification. Récemment complété, le niveau ETC3 va permettre de délivrer une formation de très haut niveau sur les modules STM, le logiciel de simulation et design NS-1 et celui de gestion réseau du système NeMo. La formation ETC3 va permettre à des techniciens de devenir des Opérateurs STM certifiés, augmentant de fait le nombre d’opérateurs qualifiés prêts à répondre à la demande grandissante qui va être générée par le Partner Network.

Un accès exclusif à l’équipe du support technique va offrir à la communauté du STM Partners Network un ensemble de données et d’expertise de très haut niveau. « Il n’y a pas de parc minimum pour notre réseau d’utilisateurs » continue Val Gilbert. « N’importe quel possesseur de modules STM va être automatiquement intégré au Partners Network. »

Pour plus d’informations visitez le site Nexo

 

Chauvet Professional, la petite marque qui monte, qui monte

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Chauvet Professional, après l’acquisition surprise de la marque de consoles Chamsys, continue son expansion. La sortie régulière de nombreux produits d’éclairage, une belle volonté d’innovation et des circuits de distribution importants dans le monde lui permettent de côtoyer maintenant les ténors du métier.
Loin de l’image de produits pour discothèque assumée à ses débuts, ses nouvelles gammes de projecteurs répondent aujourd’hui aux qualité de fabrication qu’attendent les professionnels. En témoignent les nouveautés présentées au Prolight+Sound 2017 : un spot à leds de proximité, une lyre wash à leds de 1000 W, des PAR à leds en Hexachromie et une nouvelle barre à leds vidéo.

Maverick Spot MK1

La spot Maverick MK1 met en avant sa large lentille de sortie à flux constant

Ce spot MK1 complète la série de spots Maverick pour applications moyenne portée, mais toujours avec une source led blanche à 6800K. Là où le MK2 utilise un module 440 W, le MK1 se restreint à 350 W dans un gabarit un poil plus léger avec une excursion de zoom différente. Celle-ci passe à un rapport 5 :1 (7° à 33°) au lieu du 3 :1 de la MK2 (13° à 37°).
La différence se fait sur le système optique, avec une lentille plus large de 140 mm ainsi qu’une zone de projection plus homogène. Malgré ses 28 kg et 70 cm de hauteur, la Maverick passe plutôt bien sur scène, avec un design assez fin et une finition « peau de pêche » beaucoup plus agréable que les plastiques noirs courants.
Ce spot possède une trichromie standard, plus une roue avec cinq couleurs primaires, un CTO et un Congo. Les teintes obtenues sont dans les standards pour une machine de ce prix, efficaces mais dépendantes d’un IRC assez bas. Pour la partie projection existent une roue fixe et une autre rotative pour les gobos, aux dessins dans l’ensemble assez simples et graphiques. Un prisme 3 facettes, un iris et un frost complètent les effets disponibles.
Petite innovation avec les deux canaux de strobe, l’un physique pour actionner les lames du shutter, l’autre virtuel pour jouer directement sur l’alimentation du module led. La machine se commande en DMX, ArtNet, SaCN ou WDMX, permet une recopie DMX depuis une commande Ethernet, et est compatible RDM. Elle ne craint aucun câblage, avec ses paires RJ45, XLR 3 et 5 points et son antenne de réception Wifi.

Voici la vidéo de présentation :

Maverick MK3 Wash

La lyre à led MK3 Wash est composée de 27 modules RGBW 40 W d’Osram disposés sur un disque de 35 cm. Accompagnée par un zoom de 7° à 45°, sa puissance (1000 W de leds) et son poids (31 kg) la destinent en priorité aux éclairages massifs et aux grandes salles.

Maverick MK3 Wash

Avec la même base affinée que les autres produits de la gamme Maverick, cette robuste Wash peut se contrôler comme une Wash conventionnelle, avec 9 canaux de commande, mais donne aussi accès à un contrôle individuel de chaque led, plus un nombre important de macros et de couleurs déjà enregistrées dans les processeurs du projecteur. Dans ce cas, le nombre de canaux peut atteindre les 297, ce qui ne permet même plus d’en câbler deux en DMX sur un seul univers ! Heureusement la MK3 dispose aussi d’une gestion en ArtNet ou SaCN, avec deux ports Ethernet pour la recopie s’il vous plait.

Elle propose aussi un fonctionnement fort pratique dénommé « Dual Mode », qui permet d’affecter les contrôles de la lyre sur un protocole (DMX, Art-Net ou SaCN) et la gestion des leds par un autre (DMX, Art-Net, SaCN et Kling-Net). À utiliser dans le cas d’une double gestion console lumière et led-mapping sans devoir recourir à des mélangeurs HTP/LTP.
Cette Wash possède toute la panoplie d’entrées-sorties XLR 3 et 5 points, une antenne pour le WDMX, est compatible RDM et permet une recopie DMX depuis une commande Ethernet.

Pour découvrir ses possibilités et une partie de ces 200 effets préprogrammés, vous pouvez regarder la vidéo suivante :

COLORdash PAR H7 IP et COLORdash PAR H12 IP

Retenez bien les patronymes si particuliers de ces projecteurs fixes, en nouveauté chez Chauvet, ce sont en fait des rébus. Comme c’est à ma connaissance la première fois qu’un constructeur contracte à ce point tout le résumé d’un appareil dans la référence, je vais vous aider à la décrypter.
Tout d’abord COLOR en majuscule, puis « dash » en minuscule. « dash » pouvant se traduire par projection ou élan, on en déduit vite que ces produits sont des projecteurs, étudiés pour émettre de la couleur en MAJUSCULE. Comment ? En utilisant de précieuses leds 10 W d’Osram au travers d’optiques de très haute tenue. Car ces leds fonctionnent en hexachromie. Ainsi chacune est capable de délivrer nativement 6 couleurs, soit du rouge, du vert, du bleu, de l’ambre, du blanc et de l’UV ; puis de les mixer directement à la source pour une infinité (ou presque) de couleurs.

Les deux nouveaux PAR de Chauvet avec leurs 7 et 12 modules de leds.

Ce système, quasiment unique dans ce format de projecteur, est ici décliné en deux produits : des Par au format court en 7 ou 12 lentilles. Voici pour la démonstration de la partie centrale du nom « Par H7 » et « Par H12 » où le H résume ce mode Hexachromique. Les deux Pars sont deux pièces solides, de 4 et 6 kg, compactes et pratiques avec une double lyre équipée d’une poignée de serrage. A l’arrière, des embases XLR 5 points pour le DMX, un afficheur Oled pour le menu, et les embases secteur. La faible consommation permet d’utiliser la recopie Seetronic Powercon pour chaîner jusqu’à 50 H7 ou 26 H12.
La fin de leur référence est identique, deux lettres IP pour IP65, valable pour le corps, la façade du menu ou les embases DMX et d’alimentation. Cela signifie que ces Par peuvent passer leurs soirées en extérieur, par tous les temps, et qu’à part les immerger complétement ou les faire tomber du camion ils ne risquent pas grand-chose.
Leur angle d’illumination est d’environ 20°, avec un halo résiduel jusqu’à 35°, soit l’équivalent d’un PAR64 MFL, sans possibilité de contrôler chaque led individuellement, car cela nuirait à l’homogénéité du faisceau hexachromique. Les deux projecteurs se commandent en DMX, avec un nombre restreint de canaux, de 6 à 13 suivant le mode choisi. Dans ce dernier cas cela donne accès à toutes les couleurs, au dimmer, à un strobe électronique, une balance des blancs, un choix de températures de couleur et quelques presets préprogrammés.

Epix Strip IP

Un an après l’Epix Strip (tout court), la barre de led-mapping se réinvente dans une version étanche, IP65, et avec deux fois plus de définition. Les 100 leds tricolores RGB montées en ligne sur un support ultra fin, équipé d’une lyre et deux embases pour crochet coulissant, permettent toutes les fantaisies de décorations, les surlignages graphiques et les interactions scéniques qu’on voit fleurir sur les plateaux télé ou les soirées électro. Avec un pitch de 10 mm et 100 pixels par mètre, l’Epix Strip est faite pour le mapping vidéo. Les différents diffuseurs inclus permettent d’affiner le rendu ou le contraste et assurent un angle de vision jusqu’à 160°.

Des barres d’Epix Strip équipées de plusieurs types de diffuseurs

Le contrôleur d’alimentation et de signal passe aussi en version IP : Epix Drive 2000 IP. Il accepte toujours les protocoles Art-Net, SaCN et Kling-Net, et propose un contrôle point par point ou par sections ainsi qu’un mode 17 canaux à base de macros et d’effets intégrés pour les programmations urgentes.

Le nouveau Driver Epix IP

L’Epix Drive 2000 IP, comme son nom lui-aussi l’indique, est capable de gérer 2000 pixels led, soit 20 Epix Strip IP, 36 Epix Strip Tours ou 12 Epix Bar Tours.
Une fois le câblage effectué, l’adressage, la maintenance et les réglages sont accessibles soit par RDM over ArtNet ou directement par le serveur Web intégré.

Plus d’information sur :

 

La technique d’APG déménage à Nantes

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Le groupe APG / Active Audio annonce le déménagement d’une partie des activités d’APG à Saint-Herblain dans les locaux de Active Audio, à savoir : la production, le SAV et le département R&D. Il s’agit ainsi d’accélérer et renforcer les synergies techniques déjà en place depuis le rapprochement des deux marques opéré en 2016. Comme nous l’avait annoncé son PDG Régis Cazin (Voir lien ici) la rationalisation des moyens techniques des deux fleurons du groupe va devenir une réalité au cours de l’été 2017.

Les départements R&D d’APG et Active Audio ont déjà travaillé sur des projets communs et des développements croisés. Cela a donné naissance à un Sub 10“ Active Audio conçu par APG et à la programmation d’un nouveau logiciel de contrôle électronique pour APG de la part des développeurs d’Active Audio dont la première mouture sera dévoilée prochainement.
Par ailleurs le rapprochement entre les services de fabrication, d’après-vente et de logistique va permettre de rationaliser les achats, les stocks et les flux de production le tout en améliorant la réactivité et la qualité globale.

APG conserve une antenne parisienne avec le département commercial et marketing qui reste basé dans le nord de Paris à proximité de Roissy CDG.
Ce déménagement sera finalisé fin juillet mais la ligne de production de Nantes assemble déjà les premières enceintes APG qui seront livrées dès le mois de juin.

Adresse : 332 bd Marcel Paul, CP602
44806 Saint-Herblain Cedex – France

D’autres informations sur le site APG Audio

 

Les nouveaux périphériques Swisson

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La société Swisson vient chatouiller les plus grands avec 2 nouveaux produits simples, fiables et abordables : un switch 8 ports Gigabit XES-8G et un gradateur mono canal sine wave XSD-S3.
Le XES-8G est un switch 8 ports Gigabit non paramétrable équipé de deux alimentations redondantes. Ce nouveau rack a avant tout été développé comme une solution alliant la simplicité, la fiabilité pour un prix d’achat on ne peut plus abordable. Compatible avec de nombreux protocoles réseaux, il est optimisé pour l’Art-Net, le sACN et Dante. Plutôt destiné aux petites et moyennes prestations, la non limitation de la bande passante peut également lui ouvrir la porte de la majorité des shows.

Tout en bas, le nouveau switch XES-8G, une solution simple et économique pour de très nombreuses applications.

La seconde grosse actualité est le XSD-S3, un gradateur sine wave d’un canal de 3 kW compatible RDM. L’étude est soignée, on le remarque dès l’alimentation qui utilise, suivant le modèle, soit un connecteur powerCON 20 A soit un TRUE1 16 A. En cas de court-circuit franc, la sortie est automatiquement désactivée.

Le XSD-S3, un gradateur haute qualité à petit prix.

Le XSD-S3 qui bien sûr se contrôle localement, est aussi pilotable en 0-10V ou en DMX 8 ou 16 bits. L’écran de la face avant aide à configurer des options comme la courbe du gradateur ou le temps de réponse de la sortie, toutes les options étant accessibles via le RDM.
Le XSD-S3 peut tout aussi bien être posé ou accroché sur une structure. Le principal avantage de ce nouveau produit est de mettre une solution sine wave, d’habitude présente dans les produits très haut de gamme, à portée de toutes les bourses.

Un peu moins récent mais non moins intéressant, le XPD 28 est un splitter / booster à 2 entrées et 8 sorties opto-isolées et assignables individuellement à l’une ou l’autre des entrées. Un petit bouton près de chaque entrée ou sortie permet de sélectionner le mode. La couleur du bouton indique l’option sélectionnée, ambre pour l’entrée A, bleu pour la B. Pour les sorties, le vert annonce le mode Backup. Sous ce mode, le canal A est prioritaire sur le B. Le splitter est compatible RDM, que ce soit de la console vers les projecteurs ou l’inverse. Il est possible de faire clignoter une source compatible RDM depuis le splitter.

le XPD 28, une solution complète, simple et efficace.

Sur la gauche du rack, un écran OLED, qui s’éteint automatiquement au bout de 40 secondes, sert à configurer des options importantes telles que l’activation ou la désactivation du RDM, la sélection d’un des scénarios en cas de rupture du signal DMX. Comme la trame DMX est analysée en temps réel, on visualise en permanence la vitesse du signal et un bargraph indique son niveau. On visualise aussi le niveau de chacun des canaux d’une trame DMX. Dans une installation complexe le XPD 28 est capable de régénérer le signal DMX. Il est équipé en XLR 3 ou 5 broches ou connecteurs RJ45.

Plus d’infos sur le site AED Distribution France et sur le site Swisson

 

Allen & Heath adapte le système dLive aux besoins de l’installation

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Comme beaucoup d’acteurs de l’audio pro, Allen & Heath étend son offre au marché de l’installation et présentait à InfoComm plusieurs adjonctions au système de mixage et de distribution dLive de façon à ce qu’il réponde au mieux aux besoins de ce marché tout en conservant sa polyvalence d’exploitation.
Cela passe par l’introduction d’un nouveau MixRack, le DM0, de nouvelle cartes de communication, aussi bien que d’extenseurs d’entrées-sorties à montage mural comme le DX164-W ou encore des platines de contrôle déportées (TCP/IP) à montage en saillie tels que les modules IP1, IP6 ou IP8.

Le nouveau MixRack DM0 embarque le coeur audio XCVI 160×64 dans 4U avec 128 canaux audio « full processing » et 64 bus de mix (group, aux, FX, matrix, mains) et deux alimentations redondantes. Plus trois slots pour cartes d’entrées/sorties multi-formats. Liaison à la surface en GigaAce, plus ports DX pour extension d’entrées-sorties.

Le nouveau MixRack DM0 se présente en rack 4U, embarque le moteur audio A&H XCVI FPGA et fournit la capacité de traitement pour 128 canaux et 64 bus à 96 kHz de fréquence d’échantillonnage avec une latence minimale de moins de 0,7 ms. Il comporte trois slots d’interface de 128 E/S avec différents réseaux audio numériques pro en acceptant des cartes de tous les protocoles majoritairement employés, notamment Dante et AES67 (Ravenna, …).

Illustration du concept installation du système dLive avec les dispositifs disponibles aujourd’hui.

Les autres produits introduits lors d’InfoComm sont notamment une Carte d’entrées-sorties DX Link et le DX Hub demi-rack, permettant au système dLive de connecter 48 dispositifs d’entrées-sorties déportés d’une centaine de mètres pour répondre aux besoins de grosses installations. Le DX164-W, en montage mural, fait suite aux extenseurs I/O comme le boitier de scène DX168 ou le DX32 modulaire, avec un montage orienté installation.

Le rack d’extension 16 entrées mic-ligne/ 4 sorties ligne DX164-W (pour wall).
Carte d’extension DX Link qui fournit 4 ports DX Link (32 canaux bidirectionnels) via un slot dLive I/O pour DX32, 164 ou 168.
La face arrière du DX-Hub (demi-rack).
Le DX-Hub (demi-rack) founit quatre ports DX Link 32 canaux via GigaAce pour l’interconnexion d’extenseurs E/S DX (DX32 par exemple).

La platine murale en saillie de contrôle à distance TCP/IP IP1.

La platine de contrôle à montage en saillie IP1 (Ethernet) donne un accès déporté simplifié aux utilisateurs lambda pour des fonctions de sélection de sources, contrôle de volume, ou encore de rappel de preset. Jusqu’à 96 unités de contrôle de type IP1, IP6 ou IP8 peuvent être adjointes au système dLive par une liaison TCP/IP standard, en addition au contrôle via tablette, micro-ordinateur ou surface de contrôle, qu’il s’agisse de réseaux filaires ou sans fil.

Vue arrière le l’unité de contrôle déportée encastrable IP6

« Ce que nous faisons avec dLive est de regrouper les meilleurs aspects des systèmes de gestion audio et des consoles de mixage Live pour créer une solution complète destinée aux installations polyvalentes d’aujourd’hui.
Si on regarde de près aux besoins actuels des écoles et universités, des lieux de culte ou des centres culturels, Ils doivent pouvoir tout gérer, de la musique de fond à la diffusion sonore de réunions jusqu’à des représentations grande échelle.
Jusqu’à présent, il n’y avait pas vraiment de système qui puisse exceller dans toutes les situations « , a déclaré Nic Beretta, chef de marketing produit chez Allen & Heath. « Avec ces extensions au système dLive et les fonctionnalités logicielles futures axées sur l’installation, nous permettons à nos clients de créer des systèmes incroyablement puissants, et accessibles à tous les types d’utilisateurs. »

D’autres informations sur le site Allen & Heath et sur le site Algam Entreprises

 

Plus de 800 projecteurs Elation avec Jerry Appelt pour L’Eurovision

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Le concours Eurovision de la chanson est un spectacle exceptionnel d’autant plus qu’il met en œuvre un des plus grands systèmes d’éclairage et de vidéos. C’est avec fierté qu’Elation Professional y a participé cette année. Plus de 800 de ses produits ont été utilisés pour éclairer le public et la scène par le concepteur d’éclairages Jerry Appelt et le Chef de Production du Concours Eurovision de la Chanson Ola Melzig.

Photo ©Ralph Larmann

Il n’y a sans doute aucun autre spectacle dans le monde qui se prête aussi bien à l’utilisation d’un éclairage intelligent que l’Eurovision. Avec 42 chansons différentes à mettre en valeur durant trois spectacles démesurés, sans oublier les répétitions et une multitude d’autres représentations, la flexibilité intégrée aux systèmes d’éclairage et vidéo d’aujourd’hui a permis à l’équipe de conception d’exercer toute la créativité nécessaire pour réaliser chaque prestation sur mesure. Les proportions du Centre International des Expositions de Kiev reflètent la démesure de la production avec 1816 projecteurs intelligents en action et 1000 mètres carrés d’écran LED utilisés pour décorer un espace scénique d’environ 350 m2.

Fournisseur officiel d’événements techniques

Sur l’édition 2017, Elation Professional a joué le rôle de fournisseur officiel d’événements techniques, une grande partie du système d’éclairage intelligent étant composé de projecteurs Elation. Dans la plate-forme, il y avait 351 stroboscope/blinder/wash hybrides Paladin™, 132 lyres motorisées hybrides Platinum FLX™, 140 Platinum 1200 Wash™ et 70 lyres wash motorisées à LED Platinum Seven™, ainsi que 110 barres de LED SixBar 1000™. C’est PRG, en coopération avec LITECOM, qui a fournir l’éclairage, la vidéo et la technologie de montage.

Photo ©Ralph Larmann

Ola Melzig, le directeur de production, a une fois de plus maîtrisé la multitude d’éléments nécessaires pour mettre en place un spectacle de classe mondiale. Il a produit le Concours Eurovision en moins de cinq mois, un délai beaucoup plus court que d’habitude. Depuis ses débuts avec l’Eurovision en 2000, il a produit trois émissions spectaculaires, dont la Grande finale qui a marqué la 30e retransmission de l’Eurovision.
Ola Melzig, a joué un rôle clé dans la décision de travailler avec Elation pour l’édition 2017. « Nous étions ravis d’avoir cette année Elation comme l’un de nos fournisseurs techniques. Leur gamme de produits est parfaitement adaptée à ce spectacle, et croyez-moi, nous devons absolument avoir un éclairage corsé comme celui-ci pour relever le défi. L’Eurovision met énormément de stress sur les luminaires et ils sont vraiment passés sans encombre », explique-t-il.

Le Paladin fait ses débuts sur l’Eurovision

La scène de l’Eurovision, conçue par Florian Wieder, comportait un grand plancher circulaire à leds avec un proscenium spectaculaire et moderne en forme d’arche qui se courbait sur la scène, et qui affichait du contenu visuel. Le slogan 2017 était « célébrons la diversité » (Celebrate Diversity). Le concept d’éclairage de Jerry Appelt reflète bien la diversification et la variété représentées sur scène.
Au moment où Appelt recherchait un effet stroboscopique à placer derrière l’immense mur vidéo led courbe semi-transparent qui jouait le rôle très important de de toile de fond visuelle, Melzig a mis en place un test de projecteurs à Cologne et Appelt a beaucoup apprécié le Paladin. «Je voulais créer une couche supplémentaire derrière le mur de leds, quelque chose qui aurait un impact, mais qui pourrait fonctionner aussi avec la vidéo à leds et d’autres éclairages. Nous avons choisi le Paladin et il a fait un travail merveilleux.»

Photo ©Ralph Larmann

Le projecteur couleur Paladin faisait sa première mondiale. Ces projecteurs ont été utilisés dans un grand mur arrière de 351 exemplaires (39 en largeur et 9 en hauteur). Ils ont joué un rôle de premier plan dans la conception de l’éclairage d’Appelt. Le Paladin, un projecteur RGBW hybride polyvalent avec zoom, fonctionne en puissant blinder ou en stroboscope, en wash énergique ou, en grâce à son contrôle en zones de pixels, en pixel mapping et en ambiances psychédéliques. « Nous les avons utilisés indépendamment et aussi en pixel-mapping », a déclaré Jerry Appelt.
Les effets du Paladin, qu’Appelt a intégrés dans un grand nombre de chansons, surgissaient à travers l’écran led, parfois comme des effets de blinder/stroboscope, et parfois pour des ambiances plus douces et subtiles ou des effets de scintillement lumineux chauds ou froids, puis disparaissaient furtivement quand ils n’étaient pas utilisés. « Certaines délégations ont même demandé qu’on utilise les Paladin sur leurs prestations pour leur donner plus de force », a ajouté le concepteur. Ola Melzig tout aussi fan, déclarait : « Le Paladin, c’est une grande claque ! J’adore sa puissance, sa couleur, son zoom. Ce produit est génial ! »

Photo ©Ralph Larmann

L’éclairage du public

La plus grande partie de l’éclairage du public du spectacle émanait des wash motorisés à LED Platinum 1200 Wash et Platinum Seven™ d’Elation. Les Platinum 1200 Wash, équipés de 19 LED RGBW de 65 W, étaient accrochés sur 3 poutrelles courbées au-dessus public et complétés par d’autres projecteurs alignés en grappes de chaque côté de l’aréna. Il y avait aussi des Platinum 1200 Wash placés de chaque côté de la scène pour les latéraux. Le Platinum 1200 Wash produit un wash de couleurs équivalent à des projecteurs à décharge de 1500 W, ce qui n’est pas rien pour le concepteur Appelt.
« Que puis-je dire au sujet du Platinum 1200 Wash ? Sa luminosité est excellente et sa puissance est fantastique. J’en suis très satisfait. » Les Platinum Seven fonctionnaient à partir de ponts au lointain dans la salle, associés à des Platinum FLX, qui servaient à plonger le public dans des faisceaux animés lorsque des ambiances plus soutenues s’imposaient. « J’adore vraiment la puce UV du Platinum Seven », a déclaré Ola Melzig au sujet de ce projecteur à LED qui utilise une LED multi-puce à 7 couleurs et embarque également un zoom. « J’adore tout ce qui concerne ce projecteur, mais surtout la puce UV ».

Autour de la Ruche

Au-dessus de la scène, il y avait un élément clé du système d’éclairage : une «ruche» mobile garnie d’une grappe comprenant des Platinum FLX hybrid, la lyre spot/beam/wash équipée d’un système optique double breveté. Les FLX ont fourni des ambiances merveilleuses telles que des artistes immergés dans des amoncellements de faisceaux ou des effets de faisceau écartés avec les FLX projetés vers l’extérieur. D’autres Platinum FLX fonctionnaient en position latérale aux côtés des Platinum 1200 Wash.
Le FLX, l’un des appareils hybrides du marché, a été choisi par Appelt pour sa réputation. « Je savais que satis&fy avait ajouté le FLX à son inventaire et l’utilisait depuis l’année dernière », a-t-il déclaré. « J’ai pris cela comme preuve que c’était un bon projecteur et ils avaient raison. » Ola Melzig ajoute : « Nous avons utilisé 132 Platinum FLX et nous sommes ravis de ce projecteur. Il est très polyvalent, il est excellent et il a vraiment bien fonctionné. »

Photo ©Ralph Larmann

Autour de l’arche

L’ultime dispositif d’Elation dans le système d’éclairage du concours Eurovision était la SixBar 1000, une barre de LED multi-usage de 1 m de long dotée de LED multi-puces à 6 couleurs. Remplissant l’espace au-dessus de l’arche de scène et en s’incurvant tout au long de ses deux côtés pour refléter sa forme, les bandes de pixels SixBar positionnées verticalement ont fourni des effets de poursuite dynamiques, des wash et des ambiances décoratives agréables pendant tout le spectacle. Des SixBar étaient également montés verticalement sur le bord extérieur de la ruche dans un but décoratif. « J’adore le SixBar 1000 », affirme Ola Melzig. « C’est l’outil parfait pour les effets de wash ou de pixels avec un excellent mélange de couleurs et une gradation bien maîtrisée ».

Un succès pour l’Eurovision

Tenir un spectacle démesuré et d’aussi grande envergure en Ukraine n’est pas une œuvre facile, mais une équipe de production expérimentée peut faire quelque chose qui ressemble à ça, et le résultat final a été un immense succès. « Malgré certains défis, l’objectif était de créer un spectacle de lumière à la pointe de la technologie et j’étais très content du résultat », conclut Appelt.
Le Concours Eurovision de la Chanson 2017 a été remporté par le Portugal, sa première victoire. Cela signifie que la 63e édition du spectacle aura lieu l’année prochaine à Lisbonne. Depuis son inauguration en 1956, le concours est diffusé chaque année. C’est l’un des programmes de télévision les plus anciens au monde.

Plus d’infos sur le site Elation

 

Yamaha présente les colonnes d’installation compactes VXL1

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La gamme Yamaha VXL1.

Pour compléter ses séries dédiées installation (CIS) et notamment la gamme VXS introduite lors de l’ISE en début d’année, Yamaha Commercial Audio dévoile à InfoComm les colonnes line array compactes VXL1 disponibles en trois hauteurs (48 cm, 85 cm et 121 cm), référencées VXL1-8, VXL1-16 et VXL1-24 selon le nombre de transducteurs (8, 16 ou 24) large bande de 1,5” embarqués. Ces colonnes « waterproof » (IP35) peuvent être peintes pour se fondre aisément dans l’environnement.

Le petit modèle VXL1-8
Deux colonnes VXL1-16 montées côte à côte avec l’accessoire HCB-L1.

Les trois modèles utilisent le même transducteur à moteur Néodyme 1,5 large bande 8 ohms, développé pour les VXS1ML, ce qui en version basse impédance amène à une impédance de respectivement 8, 12 et 16 ohms pour les modèles VXL1-24, 16 et 8 selon les arrangements série-parallèle des transducteurs. En option, il est possible de travailler en haute impédance (ligne 100 V) avec le boitier transformateur ST-L1.

La couverture horizontale est de 170° pour les trois versions et en vertical de 20 ou 30° via un commutateur pour les VXL1-16 et 24. Pour la VXL1-8, la dispersion verticale est fixe et de 40°. Les trois colonnes couvrent en gros la bande 75 Hz – 20 kHz avec une sensibilité de 82, 86 et 87 dB SPL (1 W- 1m) et une puissance programme admissible de 40, 80 et 120 W (respectivement VXL1-8, 16 et 24).
Différents étriers d’accroche sont proposés outre le modèle standard de fixation mural livré, soit pour associer 2 colonnes en superposition ou côte à côte, soit pour obtenir une inclinaison par rapport au mur lorsque les colonnes sont fixées en hauteur. Très discrètes, avec une largeur de 54 mm et une profondeur de 103 mm, ces colonnes sont aussi très légères avec une masse de 2,3 kg, 4 kg et 5,5 kg du petit au plus gros modèle.

D’autres informations sur le site Yamaha Pro Audio

 

Dushow Bordeaux installe le B11 avec des nouveautés Robe

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Photo ©Jonathan Grimaux

En plein essor, Bordeaux et son million d’habitants ont besoin de nouveaux lieux pour faire la fête et c’est dans ce contexte que le B11 a ouvert ses portes, entièrement équipé par la division locale de Dushow. Pour la lumière, plusieurs produits Robe ont eu la préférence de l’équipe dont le Spikie et le Linee.
Alors que la ville parachève la construction de son Arena, les petites salles se déploient et se rénovent à vitesse grand V. Situé sur la commune de Mérignac à l’Ouest de la ville (en direction des plages) le B11 est une bodega contemporaine imprégnée de la culture basque. Sur 1 000 m2 et 200 m2 de terrasse, ce lieu allie les fonctions de bar, restaurant, cave à vin, salle de spectacle et club.

Photo ©Jonathan Grimaux

L’installation son, lumière et vidéo de la salle se devait donc d’être polyvalente et le savoir-faire de Dushow a séduit la direction du lieu. Le prestataire, loueur, installateur bordelais a choisi un set 100% led pour des raisons évidentes de fiabilité et de simplicité de maintenance.
Alan Zaccardelli, chargé d’affaires chez Dushow et responsable du projet, a ainsi intégré 10 Linee, 4 Spikie et 8 DL4X Robe Lighting. « Nous avons besoin de fiabilité sur ce projet, explique Alan. Les lumières vont jouer sur des amplitudes très fortes, à l’instar des boîtes de nuit, à la différence près que les projecteurs doivent également être qualitatifs car le lieu dispose d’une scène et accueille des groupes. Il fallait donc des belles lumières qui tiennent dans le temps. Robe répond parfaitement à ces critères. »

Photo ©Jonathan Grimaux

L’équipe a également choisi les produits en fonction des contraintes du lieu comme la hauteur sous plafond. « Il y a des normes auxquelles on ne peut déroger. C’est ce qui nous a dirigés vers le nouveau Linee. On ne pouvait pas installer une lyre standard car le plafond est assez bas par endroits. Mais il fallait un projecteur à leds polyvalent, capable de faire aussi bien du wash que des effets et des faisceaux serrés, avec rotation continue… Et le Linee correspond parfaitement à ce que nous cherchions. On a même pu incruster la base dans le faux plafond pour gagner encore en hauteur. »

Photo ©Jonathan Grimaux

Les 10 Linee sont disposés au dessus des tables hautes situées face à la scène ; un espace qui se transforme rapidement en piste de danse quand la soirée évolue. Les 8 DL4X sont répartis en 2 zones : 4 font face à la scène et 4 sont sur le plateau à côté des Spikie.
« Les Spikie sont petits mais le module led de 30 W dégage une excellente puissance de faisceau, c’est assez surprenant. Et le pan-tilt continu apporte du dynamisme sur scène.
Les DL4X ont été choisis pour la qualité de la lumière. Ils génèrent de très belles couleurs et même si le plafond est un peu plus haut du côté de la scène, on n’a pas beaucoup plus d’amplitude, mais ils sont suffisamment compacts, alors ça “matchait“. C’était le compromis parfait entre qualité, fiabilité et taille. » L’ensemble des projecteurs se contrôle depuis une console MA onPC avec les Command Wing et Fader Wing.

Photo ©Jonathan Grimaux

C’est le jeune éclairagiste Maxime Nguyen Van Rot qui a réalisé la conception lumière. « Max a fait un super travail car il fallait programmer les sets en fonction des différentes configurations. Et il a dû former les DJs pour qu’ils soient ensuite autonomes.
Il fallait donc multiplier les ambiances mais veiller à ce que la restitution soit simple et compréhensible pour un non initié… Max y est parvenu ! »
Le B11, qui a ouvert ses portes il y a seulement quelques semaines, fait déjà le plein avec une jauge de 1000 personnes ! Un succès qui n’est surement pas étranger à l’excellent travail de Dushow Bordeaux qui a également signé le son, la vidéo avec caméra et diffusion live pendant les concerts et l’éclairage architectural des bars.

Photo ©Jonathan Grimaux

Ce chantier à peine fini, Alan et son équipe enchaînent sur d’autres projets pour la ville comme la rénovation de la salle du grand parc, un ancien lieu culte qui renaît de ses cendres ou la façade de l’Arena… Bref, Bordeaux poursuit son expansion.

D’autres informations sur le site Robe

 

Le sub Mag Thor fait une entrée remarquée dans les salles obscures

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Les ukrainiens de Mag Audio, un fabricant très actif en Europe de l’est et au-delà, disposent d’une branche cinéma avec un large panel de produits dont le Mag Thor, un tout nouveau sub qui vient compléter de façon superlative leur offre dans le bas et l’infra bas pour les plus grandes salles. Basé sur le désormais éprouvé transducteur linéaire M-Force en version 30”, il explose comme d’habitude les compteurs tout en étant compatible avec le peu d’espace propre à ce type d’exploitation.
Décrit comme « le sub cinéma le plus évolué au monde » avec sa réponse en fréquence allant de 18 à 120 Hz et son SPL Max atteignant 145 dB, le nouveau Mag Thor offre aux salles obscures et aux producteurs et réalisateurs de cinéma l’outil rêvé pour reproduire les bandes son de leurs films avec des performances à des années-lumière de ce que peuvent offrir les subwoofers équipés de transducteurs conventionnels.

L’ensemble moteur linéaire et membrane propre à Powersoft. Le châssis qui le supporte n’est pas muni de renforts pour épater la galerie comme cela se pratique parfois dans le milieu de la nuit, d’autant que cet ensemble est placé dans la charge du sub, mais bien pour résister aux accélérations très intenses générées par le moteur.

L’association entre les acousticiens de Mag Audio et le couple M-Force® et M-Drive® de Powersoft avec ses 5000 W pour la partie ampli, ouvre la porte de l’univers du cinéma au constructeur transalpin. Quand l’équipe de R&D de Mag Audio s’est lancée dans le projet Mag Thor, le but recherché a été de séduire et d’impressionner les spectateurs.
« C’est l’essence même du cinéma et de son développement et le son ne doit plus en faire exception. Le futur du son en salle doit aller dans le sens de l’immersion et de la qualité, des critères satisfaits pleinement et même dépassés par la modernité du M-Force », commente Ivan Kuzmenko, Ingénieur audio chez Mag Audio.
Dès l’instant où le M-Force a été dévoilé par Powersoft, Ivan a su que ce produit allait pouvoir offrir à Mag Audio la possibilité d’approcher la quadrature du cercle. « Le fait d’offrir un SPL hors normes, une réelle capacité subsonique et une distorsion extrêmement basse, fait de Mag Thor l’outil parfait pour enfin reproduire dans sa plénitude les bandes son des films, quelque chose d’impossible pour les subs conventionnels. Cela est extrêmement important pour les metteurs en scène et les ingénieurs du son cinéma qui mixent en entendent quelque chose en auditorium mais pas lors du passage en salle. C’est désormais chose possible.

Le Mag Thor vu par le côté et reprenant naturellement les proportions « plates » propres à l’univers du cinéma. Bien visible la platine métallique servant à dissiper les calories générées par le module M-Drive dont nombre d’alertes lumineuses ont été ramenées à sa surface afin de faciliter le dépistage des défauts éventuels. On aperçoit aussi un ajustable, réglant la sensibilité de l’entrée analogique et tout à gauche l’entrée et sortie secteur et tout à droite sur connecteur, l’entrée et la sortie analogique.

Ivan Kuzmenko nous explique l’importance et la nature du moteur équipant le M-Force : « La technologie basée sur un moteur linéaire où c’est l’aimant qui bouge est radicalement différente de celle exploitée dans les transducteurs conventionnels à bobine mobile dont les limitations sont nombreuses. Cela offre la possibilité de générer des pressions très élevées tout en ne s’interdisant pas d’attaquer le spectre infrasonore.

La technologie DPC ou contrôle du mouvement par pression différentielle fait que le Mag Thor ne génère que peu de distorsion comparé à ce qui est produit avec des subs embarquant des HP à membrane. » « En résumé, on supprime le maillon faible, la bobine. M-Force déplace beaucoup d’air grâce au mouvement linéaire de son moteur, ce qui est nécessaire pour générer les effets immersifs et physiques présents sur les ambiances des derniers longs métrages. Enfin, et c’est loin d’être anodin, ce transducteur offre une fiabilité élevée grâce au design de sa membrane et grâce au fait qu’il comporte aussi l’amplification, le processing, les protections et la couche logicielle de programmation de son fonctionnement. »

Une vue du cloisonnement et des renforts du Mag Thor

Mais malgré tout cela, le M-Force devait encore parvenir à satisfaire au cahier des charges de Mag Audio et notamment reproduire sereinement le spectre autour des 20 Hz. « Il fallait qu’il parvienne à dépasser les performances de deux subs cinéma double 18” en termes de SPL. Avec sa réponse atteignant 18 Hz à -3dB et sa puissance crête de 145 dB, la partie est gagnée » confirme Kuzmenko.
Pour y parvenir, la R&D de Mag Audio a dû effectuer un gros travail sur la rigidité et l’épaisseur des pans de bois du Mag Thor, ainsi qu’employer un nombre inhabituel de renforts pour un sub de cette taille afin de faire face aux pressions et au déplacement d’air engendrés par le M-Force. Cette nouvelle enceinte peut facilement être déployée en lieu et place des subs cinéma d’ancienne technologie mais à un détail près, il est nécessaire de la verrouiller au sol.

La collaboration entre Mag Audio et Powersoft est loin d’être une première, la firme de Scandicci étant un fournisseur de longue date du fabricant ukrainien en solutions d’amplification en rack et modules. « La réputation de Powersoft en tant que société innovante et force de proposition en produits fiables et utiles n’est plus à faire, nous sommes donc particulièrement confiants quant à l’accueil de professionnels d’une solution comme le M-Force au sein des salles obscures » explique Kuzmenko.

Le développement du Mag Thor a été le fruit d’une étroite collaboration entre les deux bureaux de R&D, les ingénieurs florentins ayant grandement aidé à la finalisation des prototypes en se déplaçant en Ukraine. C’est désormais aux équipes commerciales de Mag de prendre le relai, forts des 300 salles déjà équipées dans 30 pays différents. Mag Thor devrait connaître son baptême du feu à la rentrée dans un important complexe de salles en Grèce et sera présenté au salon CinéEurope à Barcelone du 19 au 22 juin 2017.

Pour plus de renseignements le site Mag Cinema et sur le site Powersoft Audio

 

Alcons et Sony exposent ensemble au salon Ciné Europe à Barcelone

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Alcons Audio et Sony ont décidé d’associer à nouveau leurs forces du 20 au 22 juin au CCIB de Barcelone en Espagne pour le 26e salon Ciné Europe. Alcons qui est le spécialiste incontesté du tweeter à ruban, dispose d’une large gamme d’enceintes de cinéma et d’auditoriums de mixage qu’il mettra en œuvre dans la démo room 134 en commun avec le fabricant japonais.
Employé et apprécié par des noms tels que Levels Audio à Hollywood qui a équipé son audi Dolby Atmos avec les CRMS mkII et les subs CB 362, utilisé par Walt Disney, NBC Universal, LucasFilms ou les cinémas VUE en Europe, Alcons est devenu rapidement la marque la plus innovante dans cette branche.

Une vue du montage encastré du LCR et des subs de l’audi Mix9 de Levels Audio avant que l’écran ne vienne le masquer.
Avec sa forme caractéristique et sa ligne de sylphide lui permettant de glisser derrière les écrans, la CRMS mkII.

Dans la démo room équipée par les derniers projecteurs 4K Sony à base d’une source lumineuse laser au phosphore, Alcons va déployer des configurations en 5.1 et 7.1 basées sur l’enceinte trois voies bi-amplifiée CRMS mkII (Cinema Reference Monitor System) équipée d’un tweeter à ruban de 4” capable d’accepter un ratio RMS/crête de 1:16 et délivrant un rendu quasi exempt de distorsion quelle que soit la compensation d’écran demandée.

Le médium est reproduit par un transducteur à membrane de 8” en volume clos et enfin le grave est confié à un 15” à bobine de 4” en montage bass reflex. La réponse en fréquence de l’ensemble s’étend de 42 Hz à 20 kHz à ±3 dB et les 34 Hz sont atteints à -10 dB. Le SPL Max est de 126 dB entre 42 Hz et 10 kHz lorsqu’alimenté par le contrôleur amplifié Sentinel3 et il grimpe de près de 6 dB avec le Sentinel10.

Les trois tweeters à ruban d’Alcons, du plus gros acceptant 210 W RMS et 3 kW en crête (une crête de 200 msec, de quoi mettre à genoux bien des moteurs NDR) avec une sensibilité de 108 dB, au plus petit de 4” équipant le CMRS avec une puissance admissible de 50 W RMS et…800 en crête pour une sensibilité déjà remarquable de 100 dB.

Le sub qui sera exploité à Barcelone est le CB181sl, aussi plat qu’une sole, avec l’évent prenant toute l’épaisseur et rejeté sur le côté pour éviter d’agiter l’écran et brouiller l’image. Avec son 18” à bobine de 4” et à forte élongation, il parvient à descendre à 27 Hz à -3 dB et même 20 Hz à -10 dB mais au prix d’une sensibilité qui plafonne à 96 dB dans la plage utile des 40 à 100 Hz. Le SPL Max avec le Sentinel10 atteint tout de même 128 dB. La profondeur quant à elle n’est que de 27 cm.

Pour le sub comme pour le CRMS, le système SIS (Signal Integrity Sensing) veille à compenser les pertes dues à la longueur des câbles et connecteurs entre la bobine et l’ampli. Enfin les surrounds ne seront autre que les transducteurs présents dans la tête médium/aigu des CMRS, ce qui garantit une parfaite cohérence dans la couleur du rendu global, et répondent au nom de CRS8. La seule différence réside dans la charge du 8” qui passe de close à bass reflex. La réponse en fréquence du coup s’étend de 74 Hz à 20 kHz à ±3 dB et le SPL Max avec une bande passante réduite de 200 Hz à 10 kHz et sous une charge 4 ohms, atteint 128 dB. La dispersion est de 90° sur le plan horizontal avec une répartition équilibrée de la pression.

Le CB181sl. Il existe aussi une version avec évent en face avant appelée CB181FV.
Le CRS8 dont la forme biseautée caractéristique trahit le typique montage mural propre à la fonction de surround.

Deux contrôleurs amplifiés couvrent l’ensemble des besoins en processing et puissance des haut-parleurs de la marque, tous deux conçus entièrement par Alcons. Le Sentinel3 et Sentinel10 ne diffèrent que par la puissance totale répartie sur 4 canaux, 3 ou 10 kW sous 4 ohms.

Le petit de la famille, le Sentinel3. L’œil qui cligne n’est autre que l’écran de veille d’un très bel affichage.

Les présentations en commun entre Alcons et Sony auront lieu toutes les heures et sans rendez-vous durant les trois jours du salon entre le 20 et le 22 juin dans la démo room 134.
Le mardi de 11:00 à 18:00, le mercredi de 12:00 à 18:00 et enfin le jeudi de 9:00 à 12:00.

D’autres informations sur le site Alcons Audio et sur le site de son distributeur français Audiolead

 

Metallica tourne avec les projecteurs et strobes Martin dans une ambiance électrique créée par Rob Koenig

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Le directeur de l’éclairage Rob Koenig a choisi les projecteurs MAC Axiom Hybrid et les stroboscopes Atomic 3000 LED pour donner un impact visuel innovant et intense à la grande tournée mondiale 2017 de Metallica.

Photo ©Brett Murray

Le groupe de légende s’est récemment engagé dans la tournée mondiale « WorldWired » pour promouvoir « Hard Wired … to Self-Destruct », son premier record studio en huit ans, sorti en 2016. La tournée des stades présente une scénographie d’exception qui abandonne la structure de plafond traditionnelle en faveur d’un concept ouvert et démesuré avec d’immenses écrans vidéo et de puissantes pyrotechnies.
Pour surmonter les principales limitations d’accrochage et rivaliser avec les productions scéniques époustouflantes, Rob Koenig, le concepteur lumière historique de Metallica, a choisi les projecteurs Axiom Hybrid et les stroboscopes Atomic 3000 LED Martin pour leur puissance, leur polyvalence et leur compacité.

Photo ©Brett Murray

« Sur la tournée  » WorldWired « , la production exploite une approche de la conception de scène très différente de ce que Metallica faisait par le passé », déclare Koenig. « Il n’y a pas de décor scénique, et il y a beaucoup plus de contenu vidéo que lors des tournées précédentes. Je savais qu’il me faudrait un projecteur hybride polyvalent, et je suis tombé amoureux de l’Axiom Hybrid pendant que je programmais une autre tournée. Ils ont été très fiables et c’est un projecteur incroyablement polyvalent. On peut avoir un faisceau linéaire, un wash ou une découpe avec des bords très nets. »
La tournée « WorldWired » présente une scène immense de 42 mètres sans structure de toit ou de plafond, dont le système de montage en charpente reste le seul moyen de support pour les écrans vidéo, les dispositifs pyrotechniques et les projecteurs de scène. La conception de Koenig met en œuvre 54 Axiom placés sur des échelles verticales entre cinq écrans vidéo de 11 m x 10 m, à raison de neuf projecteurs sur chaque échelle.

Photo ©Brett Murray

« Avec cette scène, la répartition du poids était un gros problème, et c’était un critère important pour le choix des Axiom », déclare Koenig. « Non seulement ils sont compacts et légers, mais ils ont assez de puissance de feu pour rivaliser avec la luminosité des écrans vidéo. J’en suis très satisfait. »
En plus de l’Axiom Hybrid, Koenig a déployé 30 projecteurs Atomic 3000 LED au sol derrière le groupe et le long de la passerelle. En intégrant un rétroéclairage par le réflecteur avec des LED contrôlées en RVB, l’Atomic 3000 offre une luminosité extrême et des transitions dynamiques étonnantes tout au long du spectacle. « Les Atomic LED Strobe sont incroyables », déclara Koenig. « Le facteur de forme est génial, la puissance est fantastique, ils sont incroyablement fiables et j’adore la fonction Aura. Il y a beaucoup d’énergie dans cet appareil. »

Plus d’infos :

 

Kendrick Lamar avec les liaisons Digital 6000 Sennheiser

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En tête d’affiche du célèbre festival de Coachella, Kendrick Lamar a clos deux jours de festivités par une performance dont les 125 000 festivaliers se souviendront longtemps.
L’artiste et son équipe ont opté pour les systèmes sans fil Digital 9000 et 6000 de Sennheiser afin de restituer sans faille et dans le moindre détail le flow énergique et puissant du rappeur.

Kendrick Lamar a décidé d’utiliser des systèmes numériques sans fil de Sennheiser après avoir testé le Digital 9000 sur scène, lors d’une prestation aux côtés de Beyoncé, comme le confie Chris Lee, son ingénieur du son retour : « Impressionné par les performances du système, il a instantanément voulu disposer de micros SKM 9000. Nous nous sommes renseignés sur les autres équipements de Sennheiser et avons découvert que le nouveau récepteur Digital 6000 est compatible avec ces micros et répond parfaitement à nos besoins. » C’est à Coachella que le rappeur a inauguré son nouveau système sans fil, composé de deux doubles récepteurs EM 6000 et de quatre microphones pour la voix solo (un principal et un spare) et pour les invités, alliant un émetteur SKM 9000 et une tête MD 9235.

Chris Lee a été épaté par la différence de qualité entre le système sans fil analogique Sennheiser 5000 qu’utilisait auparavant l’artiste et la nouvelle solution numérique. « Nous étions très satisfaits de notre système 5000, mais le Digital 6000 lui est largement supérieur », indique-t-il. La capsule MD 9235 capture la voix de Kendrick Lamar avec une netteté remarquable et ne laisse passer aucun bruit parasite, selon Chris Lee et Kyle T. Hamilton, l’ingénieur du son façade.

Sennheiser Digital 6000

« La capsule MD 9235 offre une réjection au Larsen époustouflante », précise Kyle T. Hamilton. « Le micro isole aussi très bien des autres sources présentes sur scène. » Chris Lee le confirme : « La capsule MD 9235 garantit une excellente isolation même lorsque Kendrick s’approche du système ou des sides au plus près du public qui hurle. »

Un son studio sur scène

La tête dynamique et cardioïde MD9235

Outre sa réjection des sons parasites, c’est également la sonorité de la capsule MD 9235 qui a séduit Chris Lee et Kyle T. Hamilton, de même que la qualité HF des émetteurs SKM 9000 et des récepteurs EM 6000, qui permet aux ingénieurs du son d’obtenir un rendu vocal proche de la qualité studio. « Pour des événements tels que Coachella, nous ajoutons des choeurs et des samples issus d’enregistrements studio. » L’objectif est donc que le rendu de la voix solo colle au plus près à ces éléments », explique Kyle T. Hamilton.
« La capsule MD 9235 garantit la clarté idéale pour obtenir ce son studio que l’on recherche, à la fois net, incisif et aéré. » Grâce au récepteur EM 6000, la quasi-totalité du son capté est traité numériquement. Seul un compresseur à lampe contraint à sortir du domaine numérique. Cette configuration préserve l’intégrité du signal entre la capsule et les systèmes de sonorisation et de retours. « Le son est délivré avec une netteté exceptionnelle. Il me suffit ensuite d’y apporter un peu de chaleur avec le tube pour lui donner une dernière touche. » explique Kyle T. Hamilton.

Une solution idéale pour les prestations live

L’association de l’émetteur SKM 9000 et de la capsule MD 9235 confère à l’artiste la liberté de mouvement dont il a besoin pour assurer le show sans craindre les décrochages ni les défauts sonores propres à la captation. « Le système est extrêmement peu sensible aux bruits de manipulation, y compris lors de mouvements brusques, qui restent inaudibles par le public », précise Chris Lee.

L’émetteur à main SKM 9000 avec trois têtes dont la ME9005 et les deux Neumann.

Kyle T. Hamilton explique que le son reste équilibré même lorsque Kendrick enserre la tête du capteur de ses deux mains. « Il a esquissé ce geste à plusieurs reprises, mais le son est resté suffisamment net », indique-t-il. « La plupart des micros sonnent comme un Kazoo dans ce cas. »

Une fiabilité à toute épreuve

Kendrick Lamar a pu évoluer en toute liberté durant le show, y compris sur la petite scène distante de 30 mètres du plateau. Il a même interprété deux titres perché à 12 mètres au-dessus de la scène. « En réunion, nous avions envisagé de doubler le système pour couvrir toute la zone de chant de Kendrick, mais contre toute attente, l’EM 6000 s’est avéré suffisant », explique Chris Lee. « Nous avons réalisé combien la liaison était fiable lors des premiers tests sur site. Un second système aurait été complètement superflu ». Kyle T. Hamilton a lui aussi été impressionné : « Nous n’avons subi aucune interruption de signal malgré les distances et les particularités du site. », affirme-t-il.

Le récepteur double EM 6000. Contrairement à l’EM 9000, il n’accepte qu’un signal faiblement compressé à la norme SeDAC (Sennheiser Digital Audio Codec)

Après ce test grandeur nature, Chris Lee et Kyle T. Hamilton peuvent aborder la suite de la tournée de Kendrick Lamar en toute sérénité. « Les systèmes MD 9235, SKM 9000 et EM 6000 vont nous accompagner sur toute la tournée et nous savons désormais que nous pouvons totalement nous y fier », commente Kyle T. Hamilton. Pour le mixeur qui a travaillé avec des liaisons d’autres marques avant d’adopter le Digital 6000 pour la tournée de Kendrick Lamar, Sennheiser est résolument un des chefs de file des technologies de transmission audio sans fil. « Je ne peux que leur tirer mon chapeau », déclare-t-il. « La marque m’a véritablement bluffé et conquis. »

D’autres informations sur le site sennheiser

 

JB Lighting P7, leds blanches et CMY

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JB Lighting a su allier petit format et design

Présenté en avant première au Prolight & Sound 2016, le Varyscan P7 a remporté le prix PIPA (Prolight + Sound International Press Award). Il faut dire que la marque allemande a multiplié les atouts pour proposer au marché un projecteur à leds séduisant. Que ce soit la taille (58 cm), le poids (17 kg), la consommation ou le prix, tout est petit dans ce nouveau spot.
Accueillis dans le showroom de la BS,  nous allons voir si la puissance, les fonctionnalités et la qualité sont au rendez -vous. Le premier atout de ce spot est qu’il bénéficie du savoir faire et de l’expérience de JB ligthing et d’une fabrication entièrement faite en Allemagne et, contre toute attente, d’un prix plutôt agressif.

Varyance, le distributeur de JB Lighting en France, a déjà livré plusieurs prestataires loueurs : Dushow Nice, Feeling à Bondues, LS Production à Dole,  I LED concept à Seillans,  SLA à Saint Germain en laye, Adequa son (pour le cave à musique à Mâcon).
Des centres de congrès : La Naploule à Mandelieu, le Micropolis à Besançon, et des salles : La Coupole à Saint Louis et le théâtre de la Garenne-Colombes

La silhouette de ce nouveau spot est fluide. Le mélange des courbes et des lignes est harmonieux et les volumes joliment proportionnés. Sur la face de la base on trouve l’afficheur et 5 boutons. Les deux boutons de droite servent à entrer dans le menu et valider les options et les deux de gauche à la navigation. Le bouton central permet d’inverser l’affichage. L’accès direct à cette fonction est un bon point, mais sa position au centre est assez piégeuse lors du défilement des fonctions et de leur activation.
Le menu est complet. On y retrouve, entre autres, 3 modes de refroidissement qui permettent d’adapter la puissance lumineuse et le bruit de la ventilation à vos besoins. On dispose aussi de 2 courbes de dimmer ainsi que de 3 modes caméra : 50 Hz, 60 Hz et Flex. On peut également créer une séquence interne, soit par une capture du signal DMX, soit via une programmation sur le projecteur. Le menu permet de constater que l’entrée DMX est soit filaire soit HF, grâce à l’intégration en série d’un récepteur “JB Lighting Wireless”.

Où l’on joue du tournevis

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La connectique, Power et DMX in/out.

La connectique à l’opposé de la base, montre l’entrée secteur d’un côté et sa recopie de l’autre sur prises Neutrik PowerCON. C’est sûr qu’avec une consommation électrique maximale de 380 VA, ce spot laisse largement de quoi alimenter d’autres sources. Au centre logent 4 prises XLR pour le signal DMX, 2 mâles, 2 femelles en 3 et 5 points.
Un anneau a été placé sur un des côtés pour accrocher l’élingue de sécurité. C’est à ce jour une des meilleures positions car accessible quelle que soit la position du projecteur et même lorsqu’il est posé, l’élingue ne gêne pas.

En remontant vers la tête, on arrive à la lyre protégée par 2 caches maintenus chacun par 4 vis Torx. On trouve d’un côté le système d’entrainement du Tilt avec les roues crantées, la courroie et le galet tendeur et, de l’autre côté, le passage des câbles du socle vers la tête et la carte de gestion des moteurs de Pan et de Tilt.

Pour le Tilt, un système éprouvé.
De l’autre côté, le moteur du Pan, la montée de câbles et la carte de gestion des moteurs Pan/Tilt.

Une plaque amovible à l’arrière de la tête permet un nettoyage rapide du filtre anti-poussières.

Pour découvrir ce que le P7 a dans la tête, il suffit de retirer les 2 capots maintenus par trois vis cruciformes.

La carte électronique de la tête gère l’intégralité des paramètres (hors Pan et Tilt)

D’un côté se situe l’unique plaque électronique qui gère l’ensemble des paramètres, un choix intéressant qui rationnalise la fabrication et simplifie la maintenance, mais qui engendre peut-être un coût plus important en cas de panne d’un des composant. De l’autre côté on accède aux paramètres.
Si l’on part de la source de lumière, une matrice de 270 W de leds blanches, on trouve un premier module amovible porteur des drapeaux de trichromie. Le second module amovible supporte tous les paramètres modifiables, c’est à dire la roue de couleurs et les 2 roues de gobos. C’est aussi là que se trouve l’iris.
Pouvoir retirer ce module facilite évidemment les changements sur les roues. Autres détail intéressant, alors que de plus en plus de roues de gobos fixes sont remplacées par un disque dans lequel les gobos sont découpés, dans le P7 même les gobos fixes sont interchangeables et ils ont tous la même taille, il est donc très simple de les intervertir entre les roues.
Comme les 2 éléments sont mis en place dans des glissières, le montage et le démontage sont très simples. La place laissée pas les deux modules est aussi intéressante pour le nettoyage du projecteur et notamment du zoom. La dernière partie est fixe et supporte le zoom et focus ainsi que le frost et le prisme rotatif.

Près du nez, le zoom, le focus, le prisme et le frost
Côté paramètres, c’est pratique et bien organisé.

Le second module recevant la roue de couleurs, les roues de Gobos et l’Iris
Les drapeaux cyan, magenta et jaune, de la trichromie, chacun fixé à une plaque d’aluminium pour équilibrer les moteurs et ainsi gagner en vitesse et précision.

Un aperçu de la matrice de leds et des deux ventilateurs du système de refroidissement. La température de couleurs de 8000K en natif des leds est ramenée à 6500K en sortie de projecteur.
Côté pile, les 5 moteurs et l’iris.

L’arrière du projecteur se démonte aussi facilement. On découvre alors les deux méga radiateurs refroidis par des ventilateurs placés de part et d’autre de la source led. Cette solution, qui combine les méthodes active et passive permet de refroidir la source et l’intérieur de la tête, en créant deux flux d’air.

Les radiateurs chargés de dissiper la chaleur émise par la matrice de leds.

Des mesures s’imposent

Pour tester l’efficacité du système de refroidissement d’un projecteur à leds, on démarre toujours par le derating.

JB Ligthing maîtrise le refroidissement des sources leds.

Projecteur positionné à 5 m de la cible, nous l’allumons à pleine puissance. Nous mesurons la valeur de l’éclairement au centre à froid, T0, puis à 30s qui sert de valeur maxi de référence, et ensuite toutes les 5 mn jusqu’à obtenir la stabilité de l’éclairement.
On en déduit le temps de stabilisation du flux lumineux à pleine puissance ainsi que sa valeur minimale à chaud. Le P7 a 3 niveaux de refroidissement, Standard, Silent et High Power. Nous choisissons le mode Standard. En moins de 10 mn, l’éclairement se stabilise avec seulement 4,5% d’atténuation.

Faisceau serré

La source étant bien chaude et stable, on peut maintenant démarrer nos mesures d’éclairement tous les 10 cm sur 4 axes. Le P7 est toujours à 5 m de la cible.

Au plus petit net, l’éclairement au centre, après derating atteint 31 600 lux ( 33 060 lux à froid). Le flux déduit par calcul est de 7300 lumens (7640 lm à froid). On note une concentration de lumière plus importante sur les deux premières couronnes, qui intensifie l’effet de puissance du faisceau. On note également que le plus petit net est à 8,5°.

Faisceau 20°

Pour un angle de 20°, notre valeur comparative, on mesure au centre 8930 lux à chaud (9340 lux à froid), et après nos calculs on obtient un flux de 9730 lm (10 180 lm à froid).

Faisceau large

Le plus grand net correspond à un angle de 48° qui est exactement la valeur annoncée par le fabricant. .Au centre on relève un éclairement 1592 lux (1665 à froid) et l’on calcule un flux 9730 lm (10180 lm à froid). La courbe d’intensité lumineuse assez régulière montre toujours le maximum d’intensité sur les 4 premières couronnes soit un diamètre de 80 cm à l’image de tous les projecteurs hybrides du marché.

Nous avons également tracé les deux courbes Linear et Square du dimmer mises à notre disposition. La progression de la luminosité est parfaitement maitrisée.

Que la lumière soit

Un petit tour dans le menu pour choisir l’un des 3 modes DMX, 26, 31 ou 24 paramètres. On sélectionne le mode 2 qui permet de contrôler la trichromie et la rotation des gobos en 16 bits. Pas besoin de prise en main pour ce projecteur classique, on démarre direct ! Ça fait toujours plaisir de commencer par un bon dimmer et celui du P7 est très propre, comme on l’a vu aux mesures.
Il répond instantanément, soit en cut pour les bump ou Blackout ou alors avec des temporisations manuelles ou automatisées pour les transitions douces ou des effets plus groovy. Tout comme le Dimmer, le Shutter est totalement virtuel mais tout aussi performant. Outre le On/Off et les strobes classiques et aléatoires, le paramètre comporte plusieurs autres effets intéressants comme des pulsations ou des mélanges Cut/fade.

Ci-après, la vidéo de présentation de JB Lighting pour découvrir le faisceau et les effets

Pour la couleur, deux options : soit la roue de couleurs équipée de 8 couleurs interchangeables, soit la trichromie CMY. Personnellement, je préfère programmer mes propres librairies de couleurs afin de pourvoir faire n’importe quelle transition entre 2 couleurs ou pouvoir modifier la teinte si je change de type de projecteur. Mais, parfois, la roue de couleurs est vraiment utile, soit pour avoir une teinte précise (correspondance avec un logo) ou une couleur hors de portée de la trichromie. Le mélange des couleurs est bien géré et les transitions entre les teintes, que ce soit en vitesse rapide ou lente, sont propres.

La palette de couleurs est l’une des plus intéressantes sur ce type de machines, offrant une large gamme allant des teintes saturées à de très fins pastels et même si le projecteur n’est pas équipé d’un correcteur progressif, il est facile d’obtenir un CTB avec une pointe de cyan ou un CTO avec une pincée de jaune et un soupçon de magenta.

Une belle gamme de couleurs homogènes





Le format et le poids de ce projecteur sont des atouts majeurs pour les mouvements. Nous avons chronométré pour le Pan et le Tilt un déplacement de 180° en 1,16 seconde et le test de la diagonale n’a été qu’une simple formalité pour le P7. Aussi à l’aise dans tous les mouvements, qu’ils soient rapides, lents ou même très lents, le Pan et le Tilt restent précis et terriblement efficaces. Un point essentiel pour un spot.

Un autre point essentiel de ce type de source est évidemment le choix des gobos. Le P7 est équipé de deux roues de gobos, une équipée de 9 gobos fixes, et une roue de 6 gobos indexables et rotatifs. Une fois n’est pas coutume, je trouve la palette de gobos d’origine bien pensée. Elle comporte un choix complet pouvant servir pour la majorité des utilisations. Il y a de l’habillage et du volumétrique, du rond et du carré, du large et du fin, du métal et du verre… De quoi créer une multitude de tableaux en évitant de revenir trop souvent aux mêmes formes.
Je vous invite à visionner la vidéo de présentation de JB Lighting pour découvrir la précision et la rapidité de l’indexation des gobos.

Pour multiplier l’image, le P7 a un prisme x3, indexable et rotatif. Un paramètre macro, combiné à un paramètre de vitesse, donne un accès rapide à des combinaisons des roues de gobos et du prisme.

Quelques exemples de gobos



L’indémodable et toujours efficace effet cône.
Le panel des gobos disponibles.

Un autre paramètre dont la rapidité est surprenante est le zoom. Il peut très rapidement parcourir toute sa plage de variation, offrant ainsi un autre outil aux concepteurs pour dynamiser les ambiances. Comme on l’a vu dans la partie mesure, il y a un point chaud, quelle que soit l’ouverture et en projection, sans gobo, on remarque également de la lumière parasite sur l’extérieur du faisceau. Sur l’ouverture maximale remarque également une luminosité assez inégale sur le pourtour.
Quand le zoom est complétement fermé, on peut encore réduire l’ouverture en utilisant l’iris. Là encore, une bonne surprise, on arrive, en bout de course, à un faisceau vraiment très très fin. Le paramètre a également une série de macros qui permettent d’avoir sous le coude des effets efficaces et vite encodés. Et pour terminer, le Frost, assez léger, sera utilisé pour effacer les bords et homogénéiser le centre du faisceau. Il sera utile aussi pour créer des taches de couleurs moins définies.

Et la lumière fut

En gardant bien en tête la qualité et le prix du P7, on comprend vite que ce projecteur bénéficie d’un excellent rapport qualité prix. Le ratio luminosité puissance est vraiment très bon et si l’on y ajoute la taille et le poids ainsi que la qualité des paramètres, on obtient un super cocktail. C’est aussi un produit entièrement fabriqué en Allemagne et la qualité de la conception et de l’assemblage sont un gage de fiabilité important.
Le projecteur est bien pensé, avec un design attirant et il saura se rendre indispensable dans de nombreuses situations. Le P7 est un bon spot à utiliser en contre pour habiller une scène avec des faisceaux, dynamiser des ambiances ou décorer un espace avec des gobos. Ses paramètres sont réactifs et efficaces mais ils savent aussi travailler avec douceur. Le P7 devrait avoir un bel avenir et amener JB Lighting sur le devant des scènes françaises !

Les tableaux

Les mesures d’éclairement

Plus d’infos sur le site du distributeur en France Varyance et sur le site JB Lighting

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Les “Parenthèses Locmat”, une tournée dans 4 villes de France

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Locmat, le logiciel de gestion commerciale pour prestataires de service et loueurs sera présenté dans 4 villes de France du 29 juin au 7 septembre par Christian Morasin (directeur commercial de Locmat) et Lauren Massart (Ingénieure informatique de la R&D) avec son nouveau module Achats.

Au programme, la démo “classique” de Locmat, et surtout du nouveau module Achats, qui assure une gestion des achats innovante avec des entrées en stocks multi dépôts automatiques et le calcul optimisé de la rentabilité des affaires et des coûts. Vous pourrez aussi découvrir la nouvelle interface graphique qui sera intégrée à la prochaine version V.15.
Outre la présentation des nouveautés, ces parenthèses ont pour objectif de réunir les clients Locmat pour un partage d’expérience. C’est l’occasion rêvée pour des clients potentiels de rencontrer de vrais utilisateurs, de mesurer rapidement, avant de franchir le cap, la satisfaction des prestataires qui ont choisi ce logiciel de gestion commerciale pour gérer leur parc de loc.

Les dates :

  • Le 29 juin à Paris/Longjumeau
  • Le 6 juillet à Lille
  • Le 5 septembre à Strasbourg
  • Le 7 septembre à Lyon

Pour vous inscrire lien ici