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Luminex GigaCore 10, la gestion réseau AV simplifiée

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Depuis le lancement du commutateur GigaCore 10 (Gigabit) Luminex à Prolight + Sound cette année, il s’est rapidement imposé comme le commutateur Gigabit Ethernet « plug-and-play » le plus polyvalent du fabricant belge. Le GigaCore 10 a été conçu pour répondre aux besoins du direct et du touring où la mise en œuvre simplifiée, la souplesse d’exploitation, la taille compacte et la fiabilité sont des critères essentiels.

Le GigaCore 10 avec ses accessoires de fixation murale.

Luminex propose d’ailleurs une gamme d’accessoires pour faciliter sa fixation dans tous les environnements, sur de la structure, en baie 19 », et en saillie murale. Ses principales fonctionnalités ont été pensées en collaboration avec le réseau de distribution Luminex, des fabricants tiers et des utilisateurs finaux.

Avec huit ports EtherCon (4 en face avant et 4 en face arrière) entièrement pré-configurés (supportant tous les protocoles réseau lumière et audio couramment utilisés) et deux connecteurs fibre FiberFox ou Neutrik opticalCON plus un connecteur PowerCon normalisé, le GigaCore 10 permet un déploiement et une configuration rapides des réseaux convergents (VoIP, lumière, audio, données), multicast, PoE (Power over Ethernet), en évitant les problèmes de bande passante.

Les huit ports EtherCon gigabit sont répartis sur les deux faces et peuvent supporter PoE+. Avec deux ports fibre en face avant, le compte y est : 10.

L’une des fonctionnalités principales de GigaCore 10 réside dans sa fonction de groupement (réalisation de VLAN) qui permet aux utilisateurs de modifier des groupes, le paramétrage des ports ou d’ajouter des périphériques, rapidement et facilement. Toute modification peut être réalisée sans reprogrammer l’ensemble du système.
Les protocoles lumière, audio et vidéo peuvent être attribués à différents groupes (VLAN) envoyés sur le même tronc commun, en garantissant que chaque périphérique recevra le flux approprié, qu’il s’agisse de Dante, Ravenna / AES67 ©, Q-Lan, sACN, ArtNet, MANet2, HogNet, RTTrPL (BlackTraX). Il gère IEEE 1588 PTP V2 (synchro d’horloges par Precision Timing Protocol V2).

L’accessoire de fixation sur structure.

Une autre caractéristique importante est la possibilité d’alimentation des périphériques via le réseau (PoE +), avec un maximum de puissance par switch de 130 W et un maximum par port de 30 W. Les ports exécutant PoE + vers des périphériques critiques peuvent être hiérarchisés de sorte que, si la limite globale de 130W est atteinte, GigaCore coupe l’alimentation du périphérique prioritaire le plus bas. Les indicateurs LED (RVB) de chaque port renseignent les utilisateurs sur son activité : groupe (VLAN), statut PoE, redondance ou si le port fait partie d’un ensemble agrégé offrant une largeur de bande totale supérieure, notamment pour des applications vidéo.

La page web de configuration (protégée par mot de passe), accessible via n’importe quel navigateur, permet d’identifier rapidement un périphérique dans un système multi-périphériques en cochant l’unité à partir de l’interface utilisateur; en réponse, la LED de l’unité clignotera . En outre, si un périphérique connecté « plante », l’interface utilisateur peut faciliter son redémarrage à distance.
Jusqu’à 10 configurations/profils peuvent être sauvegardés, dont l’un peut être chargé par défaut automatiquement à l’initialisation. Si un lien échoue, le protocole de redondance RLinkX de Luminex, validé dans le monde entier par des fabricants d’éclairage, de son et de vidéo, est activé sur tous les ports Ethercon et fibre et indiqué par une LED bleue. La vitesse de basculement sur un lien redondant est de 20 à 40 ms.

GigaCore 10 prend en charge le protocole SNMP (Simple Network Management Protocol) permettant aux utilisateurs de surveiller à distance son état. Les informations sur la température et le trafic TX ou RX de chaque port peuvent être consultés via un logiciel de surveillance séparé tel que PRTG ou l’application Luminex, LumiNet Monitor. C’est crucial pour les ingénieurs travaillant sur des réseaux convergents, où la gestion de la bande est une préoccupation.

Le GigaCore 10 peut également se monter en rack (ici deux unités juxtaposées primaire/secondaire) en 1U/19 pouces.

GigaCore 10 est 100% conçu et fabriqué par Luminex. Il permet aux utilisateurs ayant peu ou pas de connaissances informatiques de configurer facilement un réseau AV professionnel. Le GigaCore 10 sera disponible début octobre 2017.

D’autres informations sur le site Luminex et sur le site Sonoss

Jean-Pierre Cary programme le design d’Yves Caizergues en Chamsys MQ500

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Jean-Pierre Cary, pupitreur et spécialiste réseau, a découvert Chamsys il y a deux ans et adopté dans un premier temps la MQ60, puis la MQ80. Quand Vincent chef produit chez Sonoss lui a proposé d’essayer la nouvelle MQ500 sur le festival Nuits Sonores, forcément il a craqué : une surface de contrôle plus confortable, plus de boutons, un écran supplémentaire et plus grand… Ce festival urbain de musiques émergentes a investi cette année les anciennes usines Fagor Brandt pour y installer 3 scènes.
Leur conception lumière est signée Yves Caizergues, comme chaque année depuis 15 ans avec la complicité de Looking for Architecture (LFA), Super Script (graphic design) et GL Events pour la fourniture du matériel. Yves Caizergues assure aussi la mise en lumière de tous les bâtiments impliqués dans le festival Lyonnais.

La MQ-500 Chamsys aux commandes d’une matrice de 98 Robe Square.

Attaché cette année à la programmation et restitution de la scène B, Jean-Pierre Cary contrôle un kit gourmand en canaux DMX comprenant une gigantesque matrice de 98 Robe Square, 5 WashBeam MMX Robe, 2 VL 4000 Spot Vari Lite, 2 Viper Profile Martin, 9 Atomic 3000 Martin et 8 PAR ArcledZoom ProLights. Interview.

SLU : Jean-Pierre, depuis quand travailles-tu sur Chamsys ?

Jean-Pierre Cary : Il y a 2 ans, j’ai découvert la MQ60 que j’ai adoptée sur certains projets, et je suis passé sur la MQ80 dès sa sortie. Pour ce festival, Sonoss a proposé la MQ500 en prêt à GL Events qui possède des Chamsys MQ80 depuis un an et demi.

SLU : Tu as pu passer de la MQ 80 à la MQ500 rapidement ?

Yves Caizergues, (à gauche) et Jean-Pierre Cary.

Jean-Pierre Cary : En passant de la 80 à la 500 j’ai cherché un petit peu mes boutons au début parce qu’ils ne sont pas forcément au même endroit mais on s’y retrouve assez vite et c’est un gros plus de pouvoir facilement passer d’un format de console à l’autre avec le même logiciel, et surtout de pouvoir redescendre en version de software. N’importe quel show peut être chargé sur n’importe quelle version de software. C’est une des options que je préfère de pouvoir revenir en arrière et ne pas être bloqué une fois les mise à jour faites.

SLU : Et en termes de format ?

Jean-Pierre Cary : Elle a un format raisonnable. Tu l’as devant toi et tu peux accéder à tous les paramètres en tendant le bras. Sa surface est forcément plus intéressante, on gagne un écran et en taille d’écran, c’est beaucoup plus confortable. On gagne des faders et des boutons. Ce que j’apprécie c’est le nombre de boutons, il y en a partout, des exécuteurs flash partout, c’est agréable. Et ils ont eu l’intelligence de placer la ligne de flashes supplémentaire au-dessus des faders. Ca m’est arrivé plusieurs fois d’appuyer sur un flash avec le poignet malencontreusement quand il sont dessous.

SLU : Dans le kit lumière d’Yves, il y a une très grosse quantité de panneaux à leds motorisés Robe Square. Tu les contrôlais en mapping ?

Network

Jean-Pierre Cary : Exactement, ils étaient commandés en DMX par le mapper intégré à la MQ 500. C’est Superscript, un studio de design, qui a créé des médias adaptés à la résolution de notre matrice de 14 lignes x 7 colonnes soit 2450 pixels RGBW autrement dit 9800 canaux de commande. Nous avions fait faire à Superscript une grille qui correspondait à celle créée dans la MQ500 . Nous avons donc utilisé des médias créés pour l’occasion et aussi les effets intégrés du Pixel Mapper de la Chamsys pour animer la matrice. De souvenir j’avais créé 8 layers et il y avait une centaine de médias en tout, sans aucun logiciel externe.

SLU : Tu avais combien de sorties au total ?

Jean-Pierre Cary : J’avais besoin au total de 27 univers DMX. J’ai donc eu recours au réseau. La MQ500 sortait de l’ArtNet. Nous avions aussi une GrandMA2 en régie pour l’accueil des artistes avec des NPU. Donc pour éviter de demander à GL à la fois des NPU et des nodes, j’ai tout fait via les NPU. La Chamsys était mergée dans la GrandMA2 et on partait aux NPU qui décodaient le signal pour attaquer tous les projecteurs en DMX.

SLU : Tu as eu des retours de pupitreurs qui ont utilisé la Chamsys ?

Jean-Pierre Cary : Oui, ils étaient assez bons. Il faut dire que sur un kit de ce type, les shows de base constitués avec des beam des spots et des wash sont un peu moins utiles (rires)…
Nous sommes sinon une petite flopée d’opérateurs entre les équipes de journée et de nuit sur l’ensemble des scènes du festival. J’ai des collègues qui sont venus jouer sur ma scène aussi pour s’amuser et proposer d’autres effets car après 2 ou 3 jours on a tendance à se répéter un peu, et leur avis était assez cool sur la MQ500. On a eu par exemple d’énormes discussions sur le toucher des faders qui ne sont pas motorisés.

SLU : C’est une contrainte…

Jean-Pierre Cary : Certes, mais finalement leur toucher est plus agréable et plus précis. La courroie ne retient pas ton mouvement. C’est vrai que quand on change de page il n’y a rien de plus agréable que de retrouver les faders à la bonne position, mais pour le toucher et la maintenance il y a aussi de vrais arguments. Il y a du pour et du contre.

La matrice de Square Robe commandée en DMX par le mapper intégré à la MQ 500

SLU : Mais si les faders de la Chamsys pouvaient être motorisés en option tu prendrais ?

Jean-Pierre Cary : Je ne serais pas contre, c’est vrai. C’est un grand débat… La MQ500 a été fabriquée comme ça, c’est un choix assumé du constructeur avec un impératif économique sans doute. Je suis plus regardant sur l’ergonomie, qui est une réussite, et l’évolution du soft.

SLU : Le soft a bien évolué ?

Jean-Pierre Cary : Pour être honnête, J’avais ouvert une Chamsys il y a 5 ans et je ne cache pas que je l’ai tout de suite refermée (rire) car son interface graphique était quand même rebutante, tout sauf user friendly. Mais il y a eu ces deux dernières année une évolution phénoménale en termes de développement. Ils ont une véritable écoute de leurs utilisateurs.
Le soft reset en 1 seconde, maximum 2, et en show quand on a un plantage c’est quand même un sacré plus. Le soft est tellement épuré graphiquement qu’il ne pèse quasiment rien et quand on fait des mises à jour ça va très vite. C’est aussi un argument qui se tient. Le soft n’a pas évolué graphiquement depuis une paire d’années mais ça ne me choque pas plus que ça. Ce qui compte c’est qu’en cas de plantage le reset est immédiat. C’est un vrai choix des développeurs de garder un soft léger qui nécessite des ressources raisonnables pour le faire tourner.

SLU : Ca t’arrive souvent de redémarrer une console pendant un show ?

Jean-Pierre Cary : En 6 ans, ça m’est arrivé une seule fois et ce n’était pas une Chamsys. En revanche, des plantages de console en changement de version me sont arrivés plus d’une fois, tout comme des plantages en encodage avec toutes les consoles que j’ai utilisées, Chamsys y compris.

Yves Caizergues assure aussi la mise en lumière…
…de tous les bâtiments impliqués dans le festival Lyonnais.

SLU : Qu’est ce qui finalement t’a décidé à l’adopter ?

Jean-Pierre Cary : En programmation ils ont de sacrées bonnes idées. Sur chamsys, pas besoin de PC ou de clef USB formatée pour faire une mise à jour. On met le ficher sur une clé USB, on va le chercher avec le file manager et ça se fait tout seul. Le pixel mapper est un énorme plus. Ils ont à ce niveau une bonne longueur d’avance par rapport aux autres marques. Ils ont développé une palette d’outils intéressante pour la tournée et les festivals, quand on part avec sa console. Pour l’Offset de position par exemple, à l’inverse des concurrentes, c’est la console elle même qui fait les calculs et rentre les valeurs d’offset dans le tableau, il y a juste à faire une mise à jour de la position lead.
Les effets par groupes sont aussi très pratiques. A partir du moment où tu as créé des groupes, si tu as programmé un effet via un groupe et que tu ajoutes des machines à ton groupe, tu auras le même effet sur les machines ajoutées et un nouveau calcul de l’offset. Toujours sur les effets par groupe, il arrive régulièrement d’avoir des ponts asymétriques, avec un nombre de machines différent selon les ponts. La console va faire ses calculs pour que tous les ponts travaillent ensemble et produisent des effets symétriques. Et ça c’est super top.
Autre outil qui fait gagner du temps c’est l’Expand Palette quand on est amené à changer de machine et que la remplaçante a une fonction de plus, roue supplémentaire de gobos ou de couleurs par exemple. Dans ce cas, il suffit d’updater la palette et grâce au bouton Expand Palette, toutes les cues se retrouvent updatées automatiquement avec cette roue supplémentaire, sans avoir à les corriger une par une. C’est top en tournée ! C’est un vrai petit outil bien pensé qui fait gagner du temps. Ce qui m’a fait accrocher à cette console c’est la tonne de petits outils bien pensés qu’elle comporte.

Un des visuels créés par Superscript.

On a aussi de plus en plus de machines avec des sub elements ou sub instance comme par exemple les Robin Square qui disposent d’un module principal avec le pan/tilt, dimmer et d’autre part le led par led. Toutes les consoles se sont mises à gérer les point 1, point 2, point 3… En point 1 tu aura l’instance générale, en point 2 le premier pixel, etc. Chamsys a développé une gestion des sub elements qui est assez intéressante. On peut prendre son groupe de machines, appuyer sur le bouton « . » puis le bouton « 2 » et on gérera le 2e pixel de toutes les machines sélectionnées : c’est bien fait et ça fait partie des nombreuses petites choses qui ont égayé ma vie d’opérateur.
Je suis un opérateur qui aimait bien faire des macros à une époque. J’aime bien les lignes de codes, mais au bout d’un moment je préfère faire de la lumière, et avec une Chamsys j’ai l’impression d’être moins dans les macros et de gagner du temps. Et les outils sont tous plus ou moins natifs dans la Chamsys. Si je peux éviter d’écrire des macros à la maison, ça ne me dérange pas (rire).
Chamsys m’a bluffé la première fois lorsque j’ai vu qu’avec les palettes de couleurs, de positions et de beam tu fais un Drag & Drop (sélection multiple) sur les palettes, puis « copy » sur un exécuteur et de constater que le logiciel a empilé toutes les palettes, qu’il les a renommées et qu’il en a fait une cue list, c’est juste royal en festival. Cette console est bourrée de petites astuces, qui sont un peu longues à apprendre c’est normal, et je pense que j’en oublie encore un bon paquet mais je t‘ai cité celles qui m’ont vraiment décidé.

SLU : Tu es pupitreur depuis combien de temps ?

Jean-Pierre Cary : Une petite dizaine d’année et vraiment sérieusement depuis 6 ans. J’ai pas mal travaillé avec Yves Caizergues, sur les Nuits Sonores et d’autres projets comme la rock’n’beat du Printemps de Bourge il y a 2 ans. Je travaille aussi avec Nicolas Maisonneuve. J’ai fait Les Trois Mousquetaires et le dvd live des Kids United avec lui. J’ai travaillé avec Vincent Mongourdin en Afrique et aussi avec Alexandre Lebrun pour divers événements et de la mode.
Il y a deux ans j’ai été embauché en fixe chez GL Events et j’ai démissionné en septembre dernier pour partir avec Nicolas Maisonneuve justement sur les 3 Mousquetaires. Avant j’avais plutôt tendance à travailler en local à Lyon pour des boîtes de prestation. C’est avec GL que j’ai rencontré des éclairagistes à savoir Yves Caizergues, Vincent Mongourdin, Alexandre Lebrun. Et depuis septembre mon horizon s’est un peu plus ouvert. J’ai également travaillé sur le stand Alpine avec Christophe Roirand à Genève.

D’autres informations sur le site Chamsys et sur le site Sonoss

 

Ayrton lance Ghibli et MiniPanel-FX au Plasa 2017

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Ayrton Ghibli

Ayrton lancera de nouveaux produits exceptionnels, Ghibli et MiniPanel-FX au PLASA de Londres où il exposera avec son distributeur exclusif au Royaume-Uni Ambersphere Solutions.

Ayrton Ghibli
Ghibli, le nouveau Spot /découpe à led Ayrton.

Ghibli

Premier Spot à leds d’Ayrton, compact et léger, Ghibli promet une sortie impressionnante de 23 000 lm qui le rend assez puissant pour les grandes salles de spectacle. Il dispose d’un zoom d’un rapport 7:1 qui offre au faisceau une plage de variation de 8,5 à 57°.
Ghibli intègre une trichromie CMY, un CTO progressif et une section d’effets complète avec 2 roues de gobos, une roue d’animation, deux frosts et un module découpe rotatif à obturation totale. Son prix s’annonce compétitif.
Un mode IRC élevé peut être implémenté en option pour les applications exigeantes quant au rendu des couleurs.

Ayrton MiniPanel-FX
MiniPanel-FX, le petit compagnon idéal des MagicPanel-FX et MagicBlade-FX.

MiniPanel-FX

MiniPanel-FX est le petit nouveau de la gamme FX-Zoom d’Ayrton. De petites dimensions, mais puissant en sortie, avec un zoom de 3.6 ° à 53 °, MiniPanel-FX abrite quatre des lentilles carrées uniques d’Ayrton dans une configuration 2 x 2, pour tirer un beam extrêmement puissant ou éclairer en wash avec d’immenses possibilités créatives.
Avec la double rotation continue de sa lyre motorisée, MiniPanel-FX est le complément parfait des MagicPanel-FX et MagicBlade-FX.

Ghibli et MiniPanel-FX seront livrables dès l’automne.

Enfin, Ayrton est fière de soutenir les Prix Knight of Illumination pour la quatrième année consécutive. Cet événement, une soirée dédiée à la créativité des concepteurs lumière, est un must pour les acteurs de l’industrie de l’éclairage.


Plus d’informations sur le site Ayrton et sur le site Axente

Et au Plasa à l’ Olympia Exhibition Centre, du 17 au 19 septembre 2017, sur le stand K32.

 

Vitalic en tournée dans un vaisseau spatial avec AAD

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Pour la tournée du musicien électro Vitalic, le collectif All Access Design a imaginé une scénographie époustouflante, impliquant un objet suspendu lumineux et mobile, juste au dessus de sa tête, une matrice de MagicDot-XT incrustée dans un mur d’Intellipix-XT à contre avec une ligne de strobes Stormy et une belle poignée d’indispensables Sharpy. Nous avons assisté au concert donné à l’Aéronef de Lille et le premier mot qui nous vient en découvrant la scène c’est Whaouuu !

Un magnifique tableau dans lequel les cadres illuminés par un seul ruban de leds se détachent avec légèreté de l’effet wash géré par les Intellipix-XT.

C’est au terme du premier tiers de la tournée de Vitalic démarrée en septembre 2016 que nous avions découvert cet extraordinaire engin volant polymorphe, du sur mesure développé par All Access Design. D’une envergure de 5 m x 5 m, il est constitué de cinq cadres en aluminium concentriques, incrustés de leds sur les bords intérieurs, extérieurs et inférieurs, chacun animé par 4 moteurs arrimés aux angles.
Autant dire qu’il offre une multitude de formes géométriques différentes démultipliées par le contenu vidéo projetés par les leds : quelque 20 000 sources RGBW pixel mappées. Nous retrouvons l’équipe de AAD – Samuel Chatain, Victorien Cayzeele et Vincent Leroy – à l’Aéronef, et l’artiste lui même, Pascal Arbez-Nicolas qui a accepté de nous rencontrer : sympa ! Voici son interview.

L’équipe technique des concerts de Vitalic. A gauche Mickael Cannizzaro (CMDS), Victorien Cayzeele (light design / ingé réseau), Samuel Chatain (light design / scénographie), Thomas Pilato (tech réseau/block) et Vincent Leroy (opérateur/développeur media serveur et motorisation).

Vitalic impliqué dans la démarche artistique

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SLU : Comment ce projet scénographique a-t-il été initié ?

Vitalic : Je n’avais pas d’idée précise mais il fallait trouver un design sur le thème de l’album en lien avec la musique. Donc j’avais donné des mots clé à plusieurs designers et All Access Design est venu avec ce projet que nous avons sélectionné car c’était la meilleure idée proposée.

La position des cadres dimensionne l’espace scénique et le bleu profond des B-Eye Claypaky ajoute à l’intimité.

SLU : Cet objet suspendu ne vous a pas fait peur ?

Vitalic : Au début oui parce que je ne savais comment et si ça allait fonctionner en tournée, c’est quand même lourd. Par contre aujourd’hui je n’ai aucune appréhension à me placer dessous pendant le concert.

SLU : Vous ressentez quoi dans ce cadre ?

Vitalic : Je me sens capitaine d’un vaisseau spatial. C’était ça l’idée et c’est très réussi.

SLU : Ca influence votre jeu ?

Vitalic : Non mais je connais le déroulé donc j’anticipe un peu. Je suis même excité à l’idée d’arriver sur certaines séquences (rire) !

Vitalic, dans un bain de couleur de B-Eye, strobé par les Stormy Claypaky sous des tirs de Sharpy.

SLU : Le feedback du public vous le sentez ?

Vitalic : Oui, je le sens en direct et d’une manière générale les échos sont très, très bons.

SLU : C’est indispensable aujourd’hui quand on est musicien électro d’offrir une scénographie?

Vitalic : Non j’ai tourné très longtemps sans, ça marche aussi mais j’ai l’envie d’emmener mon projet plus loin, d’aller jusqu’au bout. C’est très excitant. Je me suis impliqué avec AAD dans le séquençage des lights et ça m’a plu de le faire. Nous avons travaillé ensemble de façon très fluide et sans problème d’égo, c’est agréable.

SLU : Vous avez des demandes précises concernant les mouvements de la structure les visuels projetés et les couleurs ?

Vitalic : Souvent j’ai adopté les idées qui m’ont été proposées mais c’est quand même moi qui ai la meilleure vision de mon show, et sur le séquençage, j’ai des idées assez arrêtées. Oui sur les couleurs aussi j’ai exprimé des demandes, une sorte de code des couleurs, comme l’utilisation du rouge sur les morceaux les plus durs.

Les faisceaux serrés des MagixDot-XT Ayrton en rotation rapide derrière l’objet volant pixel mappé.

Une scénographie rétro futuriste

Nous avions discuté en amont avec Jordan Magnée, un des directeurs artistiques de All Access qui ne pouvait être présent à Lille le soir du concert.

SLU : Jordan, quel était le point de départ de ce projet ?

Jordan Magnée

Jordan Magnée (scénographe) : Nous avons travaillé le projet en trinôme en partant de la volonté de l’artiste d’une scénographie très recherchée et impactant ses concerts. Pour Vitalic la scénographie joue un rôle important car il fut un des premiers musiciens électro à intégrer les arts numériques dans la relation musicale. Pour cette nouvelle tournée il souhaitait évoluer dans un univers rétro futuriste. Il voulait explorer un concept avant-gardiste en rupture avec ce qui existe déjà.
On a eu dès le début envie de créer un objet suspendu au dessus de lui, qui pourrait interagir avec la musique. Nous sommes donc partis sur cet objet mobile constitué de 5 cadres carrés concentriques qui sont reliés chacun à 4 points moteur et du coup l’objet est vivant. Pour Vitalic on souhaitait qu’il se passe physiquement quelque chose. Avec cet objet kinétique suspendu, on arrive à créer une scénographie différente pour chaque titre. Ensuite cette structure est bordée de leds et elle projette du contenu vidéo. Donc la variation physique est accentuée par le mouvement de la vidéo.

Nous avons construit une matrice à l’arrière avec des Intellipix-XT qui permettent d’entourer cette structure en jouant sur la profondeur de la scène avec des faisceaux. Cette matrice est incrustée de MagicDot-XT pour créer des mouvements de faisceaux et du coup l’entièreté du kit, matrice et structure sont entièrement pixel mappés. On passe les mêmes médias dans la totalité du kit ce qui créé une atmosphère commune à toutes les machines. Il y a différents contenus, des visuels très graphiques, des visuels plus vidéo, mixés pixel par pixel pour jouer sur les variations. C’est un gros jouet qui a suscité beaucoup d’interrogations et qu’il a fallu apprivoiser.

Les cadres doucement se rassemblent, et plombent la scène. Ambiance rétro futuriste.

La structure carrée est orientée pointe en avant pour jouer sur les angles et la profondeur de la scène. La matrice d’Intellipix est angulée dans le sens inverse, vers l’arrière pour jouer avec des obliques et les profondeurs. On est assez content du résultat, on trouve que c’est assez novateur. Sur Vitalic, il y a une grosse synchro entre la musique, les mouvement physiques et les mouvements lumière et vidéo ce qui intensifie la musique.

L’accroche et les réglages quotidiens

Quand nous arrivons à l’Aéronef en début d’après midi, le kit est monté, les 5 cadres accrochés et câblés sont en mouvement et scintillent. Vincent est allongé dessous, une tablette à la main. Samuel et Victorien, au pupitre GrandMa, peaufinent la programmation.

SLU : Vincent, tu fais quoi avec ta tablette ?

Vincent Leroy : Je commande les mouvements des moteurs pour vérifier que les cadres ne se touchent pas, et j’ai la main sur l’arrêt d’urgence pour les stopper en cas de télescopage. Quand j’ai fini mes réglages et tests de sécu je donne la main à la GrandMa qui a le même mode de contrôle que l’iPad chargé de l’interface TouchOSC.

Vincent pour chaque date de la tournée, étalonne l’amplitude des cadres en fonction de la hauteur du cadre de scène.
L’iPad de Vincent chargé de l’interface TouchOSC.

Victorien Cayzeele : Tous les jours il y a un peu de retape à faire en fonction de la hauteur des salles qui accueillent la tournée. Hier on était à 7 m à Bruxelles et aujourd’hui on est à 6,20 m. La où ça devient compliqué c’est quant on a des amplitudes de plus de 3m. Chaque jour on loade la hauteur du show, donc au fur et à mesure de la tournée on se fait nos mémoires où on va piocher dans les presets des hauteurs.

SLU : Tu m’expliques le fonctionnement ?

Vincent Leroy : Les moteurs sont gérés par un serveur dédié. Chaque position est calculée par rapport au sol qui est le point zéro. Le matin, quand le gril qui supporte les 20 winchs (moteurs des cadres) est accroché à ses 4 points, je descends les crochets des winchs jusqu’au sol et enregistre les positions. On accroche les cadres et je passe en mode cadre pour lequel je dispose de 3 paramètres qui sont l’altitude, le pitch (inclinaison face lointain) et le roll (inclinaison jardin/cour).
Puis je bascule en mode référentiel rapport au sol qui est toujours mon point zéro, le plafond dépendant de la hauteur du gril. On a défini, moteur par moteur, des positions, autrement dit des limites de sécurité qui tiennent compte du décor ou de l’artiste suivant les cadres. Les butées basses sont enregistrées car le décor est toujours à la même place. Les points arrière descendent plus bas car il n’y a pas d’humain dessous, le cadre A descend au raz du sol derrière Vitalic, le B passe autour du sub, les C et D au-dessus de Vitalic le bras levé et enfin le E, le plus grand, passe autour de lui, et s’arrête au-dessus de sa console.

Quand deux strip led sont allumés, les cadres se matérialisent. Le contraste est adouci par les faisceaux des MagicDot-XT avec une même intention de direction.

SLU : Les winchs sont-ils commandés depuis la console ?

Vincent Leroy : Oui, en ArtNet. On envoie, à un serveur dédié aux winchs, des coordonnées XYZ (Altitude, Pitch et Roll), comme si c’était des projecteurs en fait. C’est le serveur, développé sur la base du firmware VVVV, qui interprète les correspondances DMX envoyées aux moteurs. Le serveur est sur 3 réseaux différents. Il reçoit l’ArtNet de la console sur une carte réseau, le DMX des winchs sur une 2e carte réseau physiquement séparée et la commande est sur un 3e réseau encore séparé. Donc il y a 3 cartes réseau dans la machine.

L’écran de la GrandMa où Samuel prend la main sur le contrôle des 20 moteurs de cadres.

Victorien Cayzeele : Le serveur AAD a ses propres VLAN, son propre node ArtNet DMX et ses propres splitters pour être vraiment isolé de tout le reste du réseau. Il n’y a aucune interférence possible avec quoi que ce soit.
A la console on a une interface en croix qui nous indique en rouge que la position commandée est trop basse et en bleu qu’elle est trop haute. On doit donc tenir dans ces plages de contrainte, une par cadre, sinon le winch ne bouge pas.

SLU : Et la sécurité du système ?

Victorien Cayzeele : C’est comme pour l’asservissement de structure, dès l’instant ou il y a un mouvement au dessus de quelqu’un, il faut au moins 3 points de sécu. On a un point de sécurité électrique, un point de sécu de commande par le biais du serveur VVVV et un point de sécu en console et le coup de poing arrêt du data, un contrôle de “l’homme mort” qui est activé pendant le show par Vincent toutes les 30 s.

Vincent Leroy : Je suis placé aux blocks pour avoir une vue dégagée des cadres.

SLU : Qui a développé le système Motion ?

Vincent Leroy : Emilien Grèzes et Victorien

SLU : Vous avez choisi les winchs sur quels critères ?

Samuel Chatain : Nous avions besoin de moteurs légers pour satisfaire les contraintes de charge dans les clubs. On a choisi les winchs Wahlberg qui sont les plus légers, assez flexibles et que l’on arrive à contrôler facilement. C’est une marque danoise. On travaille avec eux régulièrement en leur faisant un retour de nos expériences et ils apportent des solutions. Ces winchs ne sont pas parfaits, la gestion de la vitesse est un peu complexe et le câble a la fâcheuse tendance, s’il se retrouve au mou, à sortir de son guide car c’est le poids qui gare le câble et qui fait en sorte qu’il se range de la bonne manière. C’est pour ça que sur chaque winch il y a un petit lest de 1kg. Et donc le câble n’est jamais au mou.

Les winchs Wahlberg, 4 par cadre, ce qui fait un total de 20 moteurs.

SLU : Et cet objet mobile passe dans tous les clubs ?

Samuel Chatain : Nous avons défini deux versions, une avec 5 cadres comme ici, la full, et si on n’a pas trop d’espace on peut retirer les Intellipix qui sont sectorisés et supprimer 2 cadres, les plus grands comme on a dû le faire à la Laiterie.

Victorien Cayzeele : Ca arrive quand le plateau est trop petit ou la capacité de charge insuffisante au plafond.

Victorien (à gauche) et Samuel sont les deux Lighting Designer de ce projet scénographique particulièrement innovant.

Samuel Chatain : Ca va de pair généralement.

Victorien Cayzeele : Le système n’est pas très très lourd, 1,5 tonne. On a juste un point d’accroche à presque 600 kg qui peut poser des problèmes.

SLU : Combien de points d’accroche au total ?

Victorien Cayzeele : Quatre. Nous avons étudié en amont toutes les solutions possibles en fonction des contraintes de salle pour passer à peu près partout.

SLU : Vous tournez dans des salles de quelle jauge ?

Victorien Cayzeele : 700 à 2500 personnes.

Habillés de leds RGBW

SLU : Parlons des leds qui habillent les cadres

Les 5 cadres bordés de leds dessous à l’intérieur et à l’extérieur.

Victorien Cayzeele : C’est un strip RGBW commandé point par point avec un petit pitch de 6,7 mm. Juste pour les strip leds des cadres et de la régie de Vitalic, la DJ Booth, j’ai 219 univers. Il y en a en latéral intérieur, extérieur des cadres et dessous. On n’a jamais réalisé un projet réunissant autant de strip led.
Quand Samuel et moi avons démarré le dessin technique de la structure avec l’intégration des leds, il fallait définir des longueurs très précises pour toutes les baguettes. Et on s’est fait un jeu de spare. Si une baguette est hors service, on la remplace. Le carter en alu a le double avantage de protéger et refroidir les leds. Une fois les mesures déterminées on a pris 4 personnes pendant 4 jours pour coller les leds chez AAD et nous sommes restés 7 jours chez CMDS avec Sam à tout câbler, percer les profilés, fixer les embases… C’est de l’artisanat.

Samuel Chatain : Quand on voit le premier cadre voler, ça fait plaisir.

Détail d’un cadre avec une de ses alimentations et une petite section de ruban led en bas à gauche.

SLU : Il y a combien d’alimentations ?

Victorien Cayzeele : On a 24 alimentations et 24 cartes de gestion et chaque carte gère 8 mètres de strip. Dans chaque boîtier, il y a un switch qui fait le lien avec le switch suivant car on a décidé de ne descendre qu’un seul câble par cadre du plafond.
Donc au plafond on a juste un Gigacore Luminex et 5 lignes, plus 5 de spare au cas où un câble casserait dans les winchs. Avant, quand on faisait de l’intégration led, on prenait des boîtiers industriels classiques et on ne tombait jamais sur les bonnes cotes, alors pour ce projet nous avons fait fabriquer les boîtiers d’alim à nos mesures.

Les MagicDot-XT Ayrton incrustés dans la matrice d’Intellipix-XT. Ils ont la même source, le même collimateur et diffusent les mêmes séquences vidéo.

SLU : Comment l’intellipix-XT s’est-il inscrit dans le projet ?

Victorien Cayzeele : On avait l’idée de faire une matrice et nous envisagions des MagicDot-XT. L’avantage de l’Intellipix-XT c’est qu’il a le même collimateur et la même source que le MagicDot-XT donc les sources se répondent parfaitement bien. Ce produit nous tentait car son faisceau est vraiment très, très serré avec beaucoup de flux. Léon Van Empel de S Group qui fournit le kit lumière, nous a suivis.

Samuel Chatain : On avait travaillé avec le MagicDot-R sur de précédentes tournées et pour ce projet on souhaitait utiliser le MagicDot-XT pour avoir un peu plus de force de frappe. On installe au final une matrice fixe en Intellipix-XT intégrant des MagicDot-XT qui font exactement la même lumière, et le mur se met en mouvement.

Victorien Cayzeele : Aujourd’hui le mur d’Intellipix est plat car on n’a pas assez de profondeur de scène pour former un V, pointe en avant, mais la volonté c’est d’ouvrir la matrice et travailler dans le volumétrique pour dégager les angles, ouvrir la perspective du show.

Un très joli tableau futuriste créé uniquement par les MagicDot-XT, des petites sources très puissantes.

SLU : Les possibilités d’accroche vous conviennent ?

Victorien Cayzeele : Oui, il y a des trous pour fixer la machine qui ont permis de concevoir toute cette installation de matrice dans des panières réalisées par CMDS Factory

SLU : Tu es content de l’effet volumétrique. Il est comme tu l’imaginais ?

Samuel Chatain : Oui complètement. Le V c’est le logo de Vitalic. Si tu regardes le plan vu de dessus, tu peux constater que tout le design est en V : la matrice de fond de scène, la ligne de Stormy devant, la disposition des cadres pointe en avant, la régie… On voulait symboliser ce V, ce triangle si emblématique de Vitalic, sans l’avoir en permanence sous les yeux, sinon j’aurais mis un backdrop tout simplement (rires).

Plan vue de dessus

C’est ainsi que nous sommes arrivés aux cadres concentriques qui nous permettent de former une pyramide, ou une structure plate au plafond, grâce à la motorisation. On voulait quelque chose de simple à construire, concentrique, beau, qui puisse passer partout. 5 m ça veut dire que le point bas et le point haut du grand cadre couvrent pratiquement toute la scène. Pour les clubs ca fonctionne, après quand on arrivera en festival on pourra disposer de tous les projecteurs d’accueil pour compléter le visuel.

Victorien Cayzeele : On a déjà encodé les kits d’accueil des festivals pour couvrir les grandes scènes.

Les strobes Stormy Claypaky disposés en V devant de mur d’Intellipix-XT.

SLU : L’artiste est-il éclairé ?

Samuel Chatain : Très peu, en latéral dans la couleur du tableau avec les Mac Aura et en contre avec les B-Eye. Les cadres, les Intellipix-XT, les B-Eye, tout est pixel mappé, sauf les sharpy et les Mac Aura. Les B-Eye et la matrice sont conçus pour ça, les Stormy un peu moins mais c’est intéressant de les travailler comme tel. On a un vrai prolongement entre les cadres et le reste du kit.

SLU : Tiens, tiens, vous avez choisi du Stormy…

Samuel Chatain : J’adore ce strobe, l’effet de son réflecteur est génial. Il fait de belles couleurs et il répond vite. C’est aussi le plus léger. Il est un peu moins puissant qu’un Atomic mais il y en a quand même 18 en ligne derrière l’artiste donc on ne manque pas de lumière. Ca strobe beaucoup et bien. D’ailleurs ce soir on va baisser les Intellipix car ils sont pleine face public et ce ne serait pas vivable à full.

Admirez la puissance en couleur des Stormy Claypaky.

Une synchro qui laisse de la liberté à l’artiste et à son éclairagiste

SLU : Il y a forcément une sychro son, lumière et vidéo…

Samuel Chatain : Oui, l’artiste a été habitué à avoir une totale synchro, et même si nous ne sommes pas friands de ce type de restitution, le show se déroule en synchro à 80 % mais nous avons créé un système qui nous permet quand même d’intervenir en live. C’est une synchro un peu spéciale. Habituellement, la sortie de l’ordinateur de l’artiste passe par une interface midi qui rentre dans la console lumière et vient trigger les cues.
Ici on repasse par un autre ordinateur, le notre, qui lui trigge notre console par le biais d’un petit soft commun aux deux ordis pour faire une resync totale si l’artiste change de BPM. Ca permet aussi de délayer toutes les machines par rapport au temps qu’il envoie. Il peut changer de morceau, sa set liste, revenir… c’est triggé et la lumière suit. C’est une synchro “live”. Donc tout est calé sur ce que lui fait. C’est un système qui ne bride pas l’artiste et qui est sans contrainte. C’est la première fois que l’on utilise ce type de synchro.

SLU : Tu détailles…

Victorien Cayzeele : Vitalic a une session Ableton, nous on a la nôtre. On a un copier coller de sa session, sur laquelle nous avons ajouté des colonnes de notes midi qu’on assigne à des événements et on choisit ce que l’on fait. On écrit notre synchro à la même hauteur que lui. Si il a des notes posées, on va réécrire les mêmes notes de la même manière et au même BPM… Il y a une partie de la synchro qui est réservée au déroulement du conducteur et une partie réservée à la touche musicale qui est marquée d’une certaine manière et nous laisse la liberté de changer la couleur ou l’intensité sur des tirettes.

La charnière d’une panière d’Intellipix-XT réalisée par CMDS pour faciliter et sécuriser le transport.

SLU : Qui a fabriqué les cadres ?

Victorien Cayzeele : Michael Cannizzaro de la société CMDS (Constructions métalliques). Il a fabriqué aussi les DJ booth (la régie de l’artiste), et la matrice. C’est un partenaire avec lequel on travaille de plus en plus, il fait beaucoup de tournées et en comprend toutes les contraintes. Il créé et fabrique toutes les panières sur roulettes qui facilitent le transport en tournée pour nous rendre la vie facile.
Il a développé les panières d’Intellipix. Le dernier rang est sur charnières pour permettre de passer les portes des clubs et pour les MagicDot, il a créé un système de tubes qui pivotent pour éviter la casse pendant le transport. Tous les soirs on couche les machines, en les mettant en position verticale.

Samuel Chatain : On avait fixé une hauteur maxi de 2,05 m pour le transport car on passe sous des portes dans différents clubs. Donc le mur d’Intellipix passe partout sans avoir à le démonter/remonter, c’est efficace.

Victorien Cayzeele : Pour les cadres, c’est une panière qui fait 2,20 m x 2,05 x 0,80 m, un standard camion et Mickael a fait en sorte que tous les éléments se séparent en sections de 2 m. Tout est assemblé par Pin lock (des goupilles d’enceintes). Les cadres se démontent et il y a juste des panières de 1 m x 1 m, recevant les pièces particulières, qui s’intègrent à l’arrière des panières d’Intellipix. C’est simple à monter et rigide parce que c’est une structure qui est lourde et qui prend des contraintes un peu fortes à cause des moteurs.

Samuel Chatain : Le mother gril est un pré rigg truss Prolyte. Pour tout le monde c’est le sourire. Il y a juste à monter et enlever les panières.

Le Réseau Lumière : 239 univers actifs

Victorien Cayzeele : On a un Gigacore Luminex qui reçoit Le MANet et le ArtNet de la GrandMa2 Light. Le MANet est destiné aux NPU qui délivrent les data au kit lumière et l’ArtNet commande les média serveurs dont celui du cadre et les B-Eye reliés en RJ45. Le média serveur destiné à la vidéo c’est Resolume sur notre Mac Pro et Mad Mapper qui fait l’interprétation vidéo vers ArtNet.
La seule difficulté c’est que je dois contrôler Resolume via une interface DMX Enttec (une main et une spare) et donc j’ai des nodes mono univers qui convertissent l’ArtNet en DMX pour entrer dans les Enttec. On a un boitier RJ45 vers Midi qui nous sert à envoyer le midi en réseau, une remote qui nous permet de faire un bureau à distance sur les médias serveurs et du monitoring ArtNet et enfin on a l’Ableton qui fait la synchro. Voila pour la partie régie.
C’est la ou j’ai conçu un système assez spécial pour commander les projecteurs d’accueil en festival. Etant donné que le réseau est assez complexe avec 239 univers actifs au total, pour éviter toute interférence avec notre système, j’ai 2 NPU qui sortent 16 univers qui rentrent eux dans des nodes DMX verts ArtNet).
Ces nodes sont dans un Vlan séparé que je donne au festival. C’est une sorte de firewall DMX. Avec l’expérience de la boîte sur différents chantiers, entre l’intégration led, les média serveurs, le motion… C’est ici le premier projet dans lequel on intègre tout notre savoir faire et à un niveau au dessus. On profite pleinement de toutes nos expériences précédentes.

Le mur d’Intellipix-XT est utilisé comme une grosse source de contre qui joue sur la profondeur de la scène et dessine le contour de l’artiste. (© Toma Pilato)

Moteurs !

L’Aréonef est maintenant plein à craquer, 1500 personnes au rez-de-chaussée, 500 en mezzanine. L’artiste apparait baigné d’un aplat rouge de contre puissant et dense, œuvre des B-Eye et la magie opère ! Le niveau monte et la musique nous enveloppe, nous imprègne. Les cadres, entrainés en position verticale écrivent le V emblématique, s’appropriant quasiment toute la hauteur du cadre de scène, et les effets s’enchaînent à un rythme tel que mon appareil photo a bien de la peine à capturer des images fixes. Chaque changement de tableau génère une réaction sensible du public, entre clameur sourde et vague de plaisir.

Les MagicDot-XT jouent dans un style très graphique avec leurs faisceaux à bord net qui porte à travers les cadres.

Les cadres motorisés et la gestion des leds point par point affichent une infinité d’intentions, structurés en pyramide, décentrés, en plateau lourd et menaçant au dessus du DJ, déstructurés, chaotiques, scintillants.
Même leur épaisseur évolue grâce au triple ruban de leds qui entoure chaque profilé. Puis intervient le mur d’Intellipix à contre, comme une source irradiante issue du fin fond de l’espace et quand les bâtons des MagicDot s’invitent à la fête, cette source prend vie dans le mouvement : c’est troublant, cet effet est excellent.
Vitalic aime l’effet strobe, les 18 Stormy Claypaky disposés en V derrière sa régie le confirment. Et cette puissante lumière de contre le déïfie aux commandes de son vaisseau spatial. La musique de Vitalic est riche et chaque projecteur joue de toute cette matière. On comprend pourquoi Samuel et Victorien ont été accueillis 2 semaines et demi en pré-prod chez S Group pour tout tester et encoder.

Le mur d’Intellipix-XT, diffuse les fichiers vidéo du média serveur Resolume, pixel mappés par Mad Mapper.

Le show de Vitalic est une référence dans le milieu électro. Pour sa dernière tournée, il était le premier à utiliser une exceptionnelle matrice de Sharpy. Avec la contrainte de proposer un projet encore plus bluffant, All Access s’est mis la barre très haut en présentant une scénographie délirante au risque assumé de se faire rejeter. Et l’artiste a foncé dans leur sens s’impliquant totalement dans ce projet. Pari réussi, scéno exceptionnelle. Bravo !

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126 Mythos Claypaky dans le désert de l’Utah

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Quand WestJet Airlines, la deuxième compagnie aérienne du Canada et le premier transporteur international à Las Vegas, a voulu célébrer son 21e anniversaire, la compagnie a décidé de faire les choses en grand et de mettre en jeu certains records du monde inscrits au Guinness Book. Sur un de ses vols Toronto-Las Vegas, WestJet a offert aux passagers un jeu de lumière géant dans le désert de Mojave (Utah) avec 126 projecteurs Claypaky Mythos.
C’est l’agence créative Rethink qui a conseillé ce concept assez redoutable, et la société Westbury National Show Systems Ltd. de Toronto qui l’a réalisé. « Nous n’effrayons pas facilement », plaisante Rob Sandolowich, vice-président de Westbury. La société de prestations audiovisuelles fournit des services d’éclairage, de mise en scène, d’audio et vidéo pour les spectacles et les installations fixes.

L’idée de Rethink était de créer au sol une gigantesque roue de lumière, avec un numéro de siège gagnant qui apparaît au centre. Ces lumières seraient visibles pendant un survol de 20 secondes à une altitude de 3 500 m sur un vol régulier de WestJet. Le personnel de bord indiquerait aux passagers qu’il faut regarder par les hublots pour voir la roue de lumière et les chiffres qui défilent à l’intérieur :
les chiffres se figeraient finalement sur un numéro de siège dont le chanceux occupant gagnerait une kyrielle de cadeaux sur le thème des vacances. De la manière dont Westbury l’a conçue, la roue a produit dans le ciel nocturne un flux de plus de 4,5 millions de lumens visible à plus de 10 km de distance. La roue établit un record du monde Guinness pour la plus grande projection circulaire (1 km de lumière) et le plus grand flux lumineux dans une projection d’image.

« Nous avons réalisés une maquette sur notre parking pour vérifier le concept et nous nous sommes rendu compte que nous pourrions le mener à bien », explique Rob Sandolowich.
« A peu près un an avant, sur le quai de chargement, un de nos gars avait pointé une nuit un Mythos vers un château d’eau situé à presque 1 kilomètre d’ici. En regardant par la fenêtre, j’ai vu la précision des mouvements et la bonne focalisation du Mythos. A une telle distance, cela semblait étonnant. J’ai gardé cela dans un coin de ma tête. Quand WestJet est venu, j’ai déclaré que je connaissais le faisceau extraordinaire avec une luminosité énorme qu’on allait pouvoir utiliser. »
Un gestionnaire de sites basé dans l’Utah a réduit à 2 la liste des lieux possibles. « Nous voulions une zone très plate avec peu ou pas de végétation », explique Rob Sandolowich. « L’avion devait descendre à environ 3 500 m, et le plan de vol ne devait pas trop s’approcher de Las Vegas, où d’autres avions descendaient en approche pour atterrir. Nous avons choisi cette vaste prairie à vaches, un immense champ de luzerne située à Colorado City, dans l’Utah, à environ 2h30 de Las Vegas. »

Claypaky Mythos2

Rob Sandolowich voulait utiliser uniquement des Mythos mais il n’en a pas trouvé assez pour compléter le projet. Il a donc mélangé 126 Mythos avec des projecteurs asservis d’une autre marque. Du fait de l’éloignement du site, l’équipe, forte d’une quarantaine de personnes, a passé une semaine entière à transporter tout le matériel et à installer tout le nécessaire pour que les effets de lumière fonctionnent.
« Pour l’acheminement du matériel, nous avons utilisé des véhicules tout-terrain. Les journées étaient très chaudes mais il faisait froid la nuit et il y avait des tempêtes de vent et de poussière », rappelle-t-il. « Nous avons dû envelopper les projecteurs lorsqu’ils n’étaient pas en service. » Il fallait que les générateurs soient près des sources lumineuses pour éviter les grandes longueurs de câbles. « Heureusement, le Mythos était super performant », rapporte Rob Sandolowich. « Nous avions beaucoup de luminosité sans consommer trop de puissance ».
La communication avec le pilote via les consoles lumière a permis de déclencher les effets de lumière au bon moment pour qu’ils soient vus de manière optimale d’un avion rempli de passagers surpris et ravis. « Le survol n’a duré que 20 secondes, alors il fallait vraiment l’attraper », dit Rob Sandolowich. « Quand on a entendu le pilote dire : “Ouah, super !”, on a compris qu’on l’avait bien eu. » Par la suite, WestJet a fait une publicité télévisée pour commémorer son 21e anniversaire et partager l’instant du record avec un public plus large.

« Le Mythos était le projecteur parfait pour ce travail », explique Rob Sandolowich, « et nous remercions A.C.T. Lighting (distributeur de Claypaky en Amérique du Nord) pour l’aide qu’ils nous a apportée durant la phase de test ». Chez Westbury, les responsables étaient Adrian Kent pour le dessin conceptuel, Thomas Stehle pour l’infrastructure et Jason Kew pour la logistique. Les pupitreurs étaient Andrew Cwierdzinski et Shawn Freeman.

Pur lus d’infos sur le Mythos Claypaky, visitez le site Dimatec ou sur le site Claypaky

 

Les Beam Platinum Elation donnent du punch aux shows de Justin Bieber

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Lorsque, au cours de sa tournée mondiale « Purpose », Justin Bieber a joué au Hard Rock Hotel en République dominicaine au début de l’année, BM Eventos, société de location et également distributeur Elation basé en Dominique a fourni les Platinum Beam 5R™ d’Elation.
Cory FitzGerald, le concepteur lumière de la tournée, disposait de 120 exemplaires de ce beam motorisé pour projeter d’attrayants rideaux de faisceaux serrés à partir du grill, de la face, , de la droite et de la gauche, et de la passerelle.

Elation Platinum Beam 5R

« C’est un projecteur qui joue un grand rôle dans l’industrie depuis de nombreuses années, avec d’excellente performances confirmées à l’usage », a déclaré Edwin Belliard, directeur général de BM Eventos, la société de location responsable du montage et du contrôle du kit lumière.
« Le Platinum Beam 5R offre beaucoup de qualités pour un coût modique. Sur le spectacle de Justin Bieber ici en République dominicaine, il n’y a eu aucun souci avec les projecteurs et l’équipe d’éclairage était super satisfaite de l’ensemble du système ».

Le spectacle de Justin Bieber en République dominicaine n’était pas la seule étape de la tournée qui mettait en œuvre des projecteurs Elation.
En Inde, également au début de l’année, le distributeur Elation Star Dimensions a fourni 140 Platinum Beam 5R, 24 Platinum Beam 5R Extreme, 22 projecteurs asservis à LED Rayzor Q7 et 38 projecteurs Par à LED SixPar 300 pour le spectacle de la star canadienne au DY Patil Stadium de Bombay.

Plus d’infos sur le site Elation

 

Bruno François « s’installe » chez Robe France

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La filiale française de Robe Lighting poursuit son essor en recrutant Bruno François, pour développer le département installation et notamment la marque Anolis.
Robe France, qui a pris en 2016 la distribution d’Anolis, la marque architecturale de Robe, a en quelque mois restructuré ses équipes et recruté un spécialiste du marché de l’installation.

De gauche à droite : Elie Battah (Directeur Financier), Bruno François (Responsable Prescription Installation & Marché Architectural) et Bruno Garros (Directeur Général)

Mais Bruno François ne se limitera pas à l’architectural, comme nous l’explique Bruno Garros, directeur général de la filiale française de Robe : « Nous ne voulons pas nous concentrer uniquement sur l’architectural, nous visons tout type d’installation, ce qui inclut évidemment les produits Robe.
Bruno François aura en charge la prescription sur le marché de l’Installation et de l’architectural. Il travaillera donc aussi bien avec la catalogue Robe que la gamme Anolis. »
Ce n’est pas la première fois que les deux Bruno se rencontrent. Il y a quelques années, Bruno François débute sa carrière dans le son. Un diplôme d’ingénieur en électronique en poche, il part à l’université de Limerick, en Irlande, passer un Master dans les technologies de la musique. De retour en France, les portes des fabricants audiovisuels seront difficiles à franchir à cause d’un diplôme étranger sans équivalence dans l’hexagone.

Bruno François : « J’allais accepter la proposition d’un acteur de la téléphonie mobile quand Bruno Garros m’a appelé. J’avais déjà fait mon stage de fin d’étude d’ingénieur dans ce domaine et l’audiovisuel me passionnait, alors que j’avais peu d’intérêt pour la téléphonie. Bruno m’a proposé un poste de chef de produit audio. Sans hésitation, j’ai accepté.
Très vite, Bruno Garros l’a fait évoluer vers un poste de prescription pour lequel des compétences en audio mais aussi en structure et lumière étaient nécessaires. C’est là qu’il a basculé du son à la lumière, en apprenant tout de l’architectural auprès de spécialistes de talent comme Jean-Pierre Ferreira.

Bruno François a également appris à se servir d’outils comme Dialux, un logiciel de simulation de l’éclairage connu dans le domaine. « Ce type d’outil est indispensable pour travailler précisément les projets. C’est un outil réservé à l’architectural mais très rapidement on l’a utilisé pour définir des projets d’installation diversifiés et les clients ont apprécié ce professionnalisme. Dialux nous permettait d’évaluer la régularité de l’éclairement en amont et de détecter les points chauds, brefs d’être précis en amont du projet. »

Les compétences acquises ces dernières années par Bruno François dans l’installation seront donc un nouvel atout pour la filiale française de Robe. L’objectif affiché étant d’être en mesure d’accompagner tous les projets d’installation de leurs clients, afin de poursuivre une démarche commerciale en adéquation avec le métier.

 

L’AT2035-Studio « Essential Studio Kit », une association Audio-Technica / Audient

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Audio-Technica et Audient se sont associés pour présenter l’AT2035-Studio « Essential Studio Kit », ensemble microphone/interface/casque idéal pour les producteurs et les musiciens.
Rassemblant l’AT2035, microphone électrostatique cardioïde à large membrane, et le casque de studio ATH-M40x, l’Essential Studio Kit est complété par l’interface audio USB Audient iD4 Black.

L’iD4 s’accorde parfaitement à l’AT2035 d’Audio-Technica connu pour son côté polyvalent et son rendu naturel, pierre angulaire de la Serie 20, orientée studio. Son niveau de pression acoustique admissible élevé (158 dB SPL avec pad), sa sensibilité (22 mV/Pa), son filtre passe-haut à 80 Hz et son pad de -10 dB en font un micro adapté à une vaste gamme d’instruments et à la voix. La suspension fournie permet une excellente isolation pour un usage en studio ou en déplacement.
Le casque ATH-M40x partage la même signature sonore que les casques Audio-Technica haut de gamme M50x et M70x. Sa réponse en fréquence plate et ses transducteurs de 40 mm assurent une grande précision tonale et ses coussinets fabriqués à partir de matériaux de qualité professionnelle garantissent un grand confort pendant les longues sessions.

Equipée des pré-amplis micro Audient renommés qu’on retrouve sur les consoles et pré-amplis de la marque, l’iD4 Black dispose de 2 entrées et 2 sorties symétriques, d’une entrée DI JFET et est pourvue de convertisseurs A/N de grande qualité. Elle bénéficie de la technologie maison de scrolling virtuelle « ScrollControl ».
Au total l’Essential Studio Kit permet une économie substantielle comparativement aux éléments achetés séparément et inclut, grâce à Audient, pas moins de 560 € de plugins, d’outils de production et de formation disponibles en enregistrant son iD4 Black sur le page ARC d’Audient (voir SLU avec le lien ici).

Le directeur marketing d’Audio-Technica, Tim Page, explique :
“Nous sommes ravis de collaborer avec Audient pour l’Essential Studio Kit AT2035-Studio. C’est formidable de pouvoir offrir trois produits de premier plan dans ce kit, un choix idéal pour les jeunes producteurs qui montent leur première configuration studio mais aussi pour des solutions d’enregistrement mobile, que ce soit dans une chambre d’hôtel ou en en déplacement. Avec l’ensemble des logiciels inclus, l’AT2035 Studio offre tout le nécessaire pour débuter un enregistrement et les deux ans de garantie assurent aux utilisateurs une vraie tranquillité. »
Andy Allen, marketing manager d’Audient ajoute : « Nous sommes vraiment heureux de ce partenariat avec Audio-Technica autour de l’AT2035 Essential Studio Kit et nous pensons que le micro AT2035 et le casque ATH-M40x sont les compléments idéaux de l’iD4 Black. En ajoutant les outils créatifs fournis avec notre bundle ARC, nous sommes certains que les producteurs et musiciens trouveront l’essentiel pour réaliser des enregistrements professionnels »

L’AT2035-Studio est disponible en Angleterre, Allemagne, France et Espagne au prix public conseillé de 389 € / 335 £ TTC.

 

Hommage à Hervé de Caro

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Hervé de Caro est décédé brutalement la semaine dernière à l’âge de 47 ans. Ingénieur du son, chef produit et ingénieur des ventes, il restera toujours pour nous Monsieur Innovason. Il était avant tout un énorme passionné de musique.

Hervé à 30 ans quand il décide de consacrer sa carrière à la musique via la technique. Il quitte alors l’entreprise Sofradir où il est responsable du laboratoire de test en environnement pour suivre une formation d’ingénieur du son à la SAE.

En 2001 intègre l’équipe d’Innovason où il participe à la conception des consoles numériques Sy48 et Eclipse. Il développe aussi la présence de la marque aux Etats Unis et assure la formation et le support aux clients.
En 2011, Hervé suit Lawo, qui vient de racheter Innovason, pour développer la marque en France et assure le conseil en administration de réseau numérique. Il a récemment apporté une solution réseau Ravenna/console Lawo à la Philharmonie de Paris.

En parallèle, il met son talent de musicien et l’ingénieur du son au service de jeunes artistes qu’il enregistre. “ Il avait plusieurs albums en cours de mixage nous explique Juliana, sa fille, dont celui d’une amie d’enfance en Corse, et celui d’un groupe de rock en Alsace.
Il avait aussi démarré le projet de réunir tous les artistes qu’il avait enregistrés dans sa vie pour créer un album de compilation. Mon père était un énorme passionné de Musique. Il jouait et composait sur synthé, il jouait aussi très bien du piano et restituait à l’oreille la musique de ses artistes préférés. Il jouait aussi des percussions… ”

Notre profession perd un pionnier de l’audio numérique, un de ses plus fervents passionnés, un musicien de talent, un homme aux qualités humaines exceptionnelles et d’une gentillesse sans limites.
Nous adressons à sa famille et ses nombreux amis nos plus sincères condoléances.

 

Le système Line Array compact RCF HDL 30-A est disponible

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Le système Line array actif HDL 30-A de RCF, introduit à PL+S cette année (voir SLU avec le lien ici), est maintenant commercialisé.
Il constitue un ajout attendu à la famille HDL pour compléter les HDL 50-A et HDL 20-A, soit pour des applications moyenne portée, soit en complément du HDL 50-A pour du débouchage latéral ou en bas de ligne.

Le HDL 30-A intègre de nouveaux transducteurs Néodyme spécialement développés, le contrôle et la surveillance temps réel en réseau RDNet, un nouveau module d’amplification classe D de 2200 W avec DSP (48 kHz/32 bits), la technologie FIRPHASE du fabricant transalpin et un système d’accroche optimisé.
Le HDL 30-A est un système 2 voies acoustiques compact bi-amplifié moyenne portée pour un usage en intérieur comme en extérieur. Il met en œuvre deux woofers de 10 pouces dans une configuration symétrique et un impressionnant moteur à compression à diaphragme titane de 4 pouces qui permet un raccord LF-HF à 680 Hz.

Le moteur RCF ND940, Diaphragme Titane 4 pouces permet de descendre le raccord à 680 Hz et de couvrir donc l’essentiel de la bande vocale.

Le guide d’ondes cohérent « 4 PATH » qui le prolonge est le fruit d’une recherche et d’une conception approfondies. Léger avec son ébénisterie composite (Polypropylène), le HDL 30-A offre malgré tout un niveau SPL max de 137 dB avec une réponse en phase et en amplitude ultra-linéaires entre 50 Hz et 20 kHz.

Cette vue montre l’agencement interne. Les centres acoustiques des transducteurs sont rapprochés au maximum.

Le nouveau concept d’assemblage des boîtes s’inspire de celui du HDL 50-A. Une barre de liaison facultative permet de le placer sous une ligne HDL 50-A pour la couverture de proximité ou de réaliser une ligne HDL 30-A complète (jusqu’à 20 boîtes par ligne) avec des renforts de grave en triple 12 pouces HDL 53-AS.

Ajustage des angles. L’offset minimal est 0,2° avec un maximum de 14° (l’ouverture nominale d’une boîte est de 15°).

Le système HDL est doté de la technologie RDNet de contrôle à distance en temps réel basé sur le protocole RS485. Un contrôleur RDNet Control8 (8 ports) permet de relier jusqu’à 32 dispositifs sur chaque port, soit un maximum de 256 boîtes. En utilisant Ethernet via un swich dédié, il est possible de connecter jusqu’à 20 Control8 à un ordinateur et le nombre de dispositifs max supervisés atteint 5120.
Même les très gros systèmes peuvent être facilement organisés et gérés via RDNet comme en témoigne la récente installation à grande échelle d’enceintes RCF au stade olympique de Bakou en Azerbaïdjan.

Le contrôle en RDNet permet notamment :

  • Le suivi de l’ensemble du système et de chaque composant
  • Le test de chaque composant
  • La lecture des angles d’inclinaison des modules individuels avec l’inclinomètre intégré
  • Le groupage des modules dans les lignes et la création de zones séparées
  • Le réglage du gain et du retard
  • la définition d’EQ comprenant trois filtres FIRPHASE réglables pour les fréquences moyennes et hautes.
  • Le réglage de compensation de propagation (air) par boîte ou groupe.
  • L’enregistrement et le rappel des préréglages du système.

Le complément basse fréquence du HDL 30-A est le subwoofer actif SUB 9006-AS. Il embarque deux woofers ultra-puissants hyper-ventilés 18 pouces néodyme avec des bobines (interne-externe) de 4 pouces dans une ébénisterie de bouleau balte avec amplificateur et DSP.

RCF HDL 30-A + sub 9006-AS

FiRPHASE white paper

L’algorithme FIRPHASE (voir livre blanc en clickant sur l’image ci-contre) de RCF optimise la dynamique, l’amplitude et la phase avec une latence minimale.

Quelques caractéristiques :

  • Puissance crête du module d’amplification : 2200 W (1600 LF + 600 HF)
  • Niveau max acoustique, SPL max : 137 dB
  • Couverture d’une boîte : 100° (H) x 15° (V)
  • Transducteurs : médium-aigu, compression à diaphragme titane, bobine 4’’ et gorge 1,4’’. LF : 2 woofers 10″ à moteur Néodyme et bobine 2,5″.
  • Technologie de filtrage FIRPHASE propriétaire
  • Fréquence de raccordement des deux voies : 680 Hz
  • Dimensions : 293 (H) x 705 (L) x 502 (P) mm
  • Masse : 25 kg

Signalons que depuis début septembre, RCF France dispose de kits d’évaluation avec un démonstrateur qualifié pour essayer les systèmes HDL 50-A, HDL 30-A et HDL 6-A (voire d’autres sur demande). Les prestataires et loueurs intéressés peuvent contacter RCF France à :

Et d’autres informations sur le site RCF

 

Lancement mondial du MegaPointe Robe

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Robe MegaPointe

Robe devient Mega avec le lancement mondial de son nouveau projecteur asservi multifonction à lampe… le MegaPointe. Il sera présenté au PLASA de Londres, du 17 au 19 septembre, où il jouera en direct le spectacle de la vidéo de lancement.

Utilisant une source lumineuse exclusive de 470 W à arc court, les optiques du MegaPointe produisent des faisceaux parallèles puissants, des projections de gobo de grande qualité, avec un mouvement super rapide, un mélange de couleurs CMY progressif et une multitude d’effets disponibles pour diviser et modeler la lumière en Spot, Beam ou Wash.

Le zoom varie de 1,8 à 21 degrés en mode Beam, serré, puissant et précis, et passe de 3 à 42° en mode Spot à travers une lentille frontale de 150 mm de diamètre, avec un flux lumineux total annoncé à 20 375 lumens et un IRC supérieur à 80.

MegaPointe – The global launch from ROBE lighting on Vimeo.

Diverses projections en volume originales peuvent être créées en utilisant le nouveau moteur d’effets embarqué avec 12 effets dynamiques de faisceau et de fleurs, et elles peuvent être encore affinés à l’aide du beam shaper qui peut imiter les effets d’obturateur et créer des formes rectangulaires, tourner et être indexé.

L’utilisation des filtres frost ‘léger’ et ‘moyen’ avec n’importe quelle combinaison de couleurs issue du système CMY produit un wash à la couverture, uniforme et douce. Le MegaPointe dispose d’une roue de 14 gobos verre fixes graphiques et volumétriques et d’une deuxième roue de 9 gobos rotatifs, indexables et interchangeables. Ceux-ci peuvent être combinés avec une roue d’animation bidirectionnelle à vitesse variable, qui peut être utilisée seule ou associée à n’importe quel gobo.
Un contrôle à distance du point chaud peut influencer l’apparence de la source lumineuse, et l’opérateur dispose aussi d’une série d’effets stroboscopiques et d’impulsions «aléatoires» programmables. Suivant la stratégie de Robe visant à produire à des projecteurs plus petits et plus lumineux, il ne pèse que 22 kg.

Le MegaPointe qui profite de toute l’expertise de Robe dans la fabrication de projecteurs automatiques haut de gamme, a été développé par l’équipe de R&D en étroite collaboration avec des professionnels de l’éclairage, dont les précieuses contributions ont permis de développer ce nouveau produit d’exception.
Après le Pointe lancé en 2013 et qui reste toujours au sommet des ventes de Robe, le MiniPointe sorti en 2015 pour les petites applications, la famille est maintenant complète avec le MegaPointe, qui lui offre une CMY et une luminosité extrême. Ce projecteur multifonction et polyvalent est parfait pour les concerts live, les festivals, les productions télévisées, les illuminations extérieures et toutes sortes d’événements live et d’installations fixes.

Les premiers MegaPointe étaient à l’œuvre, une semaine avant le lancement, dans le kit lumière de Sander den Otter pour la production Mysteryland 2017, la plus ancienne et originale scène de dance music des Pays-Bas, organisée cette année sur deux jours à Haarlemmermeerse Bos, à Amsterdam, et produite par ID & T.

Photo Louise Stickland

Ils faisaient aussi partie du design d’Andre Beekmans pour la scène principale de la première édition de New Horizons EDM/dance music au Nürburgring, en Allemagne. Le MegaPointe est déjà disponible à la vente.

Photo Louise Stickland
Photo Louise Stickland

Une liste complète des événements internationaux utilisant les MegaPointe est disponible sur le site Robe

 

Les Interfaces Audio Apogee Ensemble et Element s’intègrent à Logic Pro X

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Les interfaces audio Apogee Ensemble Thunderbolt et Element offrent désormais la prise en charge du monitoring direct dans Logic Pro X (10.3.2) d’Apple, ce qui permet d’éliminer la latence d’enregistrement d’un simple clic. Une pression sur le nouveau bouton « Direct » et l’écoute de retour utilise le signal provenant directement de l’entrée de l’interface, évitant ainsi la latence induite par tout buffer d’entrée/sortie ou tout plug-in.

Cette nouvelle fonctionnalité permet de supprimer les retards gênants pour l’artiste sans avoir à constamment modifier les préférences de monitoring audio ni à intervenir sur un mélangeur de retour séparé à faible latence. L’intégration étroite avec Logic de ces interfaces Apogee et cette nouvelle fonctionnalité de monitoring direct se combinent pour offrir aux musiciens et ingénieurs du son un environnement d’enregistrement professionnel.

Le bouton Direct qui a été ajouté se trouve dans les commandes d’interface audio de la tranche de canal Logic, où il y a déjà les paramètres d’entrée de l’interface Apogee comme le gain de pré-ampli micro, la sélection de type d’entrée, la polarité, la mise en fonction de l’alim fantôme, etc.
Cette simplification permet aux utilisateurs de travailler avec l’interface Apogee et Logic Pro X en se concentrant sur une seule fenêtre de session lors de l’enregistrement, et elle offre une visibilité et un contrôle complets des paramètres d’entrée.

A noter que cette nouvelle fonctionnalité nécessite :

  • Logic Pro X version 10.3.2 (disponible sur le Mac App Store, comme mise à jour gratuite pour les utilisateurs existants).
  • La mise à jour en version 2.0 du logiciel Apogee Control (disponible sur le site Web Apogee)

D’autres informations sur le site Apogee et sur le site Freevox

 

Avec les MagicPanel et MagicDot, Ayrton éblouit la mémoire de The Chainsmokers

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Titulaire d’un Grammy Award, le duo de producteurs artistiques The Chainsmokers, alias Alex Pall et Drew Taggart, ont entrepris au début de cette année leur première tournée des arénas comprenant 36 villes d’Amérique du Nord. Le spectacle à plusieurs facettes a été conçu et produit par Miguel Risueño, alias Mike808, et Corey Johnson de la société Production Club de Los Angeles, avec d’impressionnants éclairages conçus par Cory FitzGerald et une production dirigée par Clancy Silver.
En guise de signature visuelle du spectacle, il y avait 126 projecteurs MagicPanel™ Ayrton, dont 42 nouveaux MagicPanel™-FX et 84 MagicPanel™-R, qui formaient un plafond de lumière dynamique et articulé au-dessus du duo et 18 MagicDot™-R devant leur poste de DJ.

Photo Todd Kaplan

La tournée accompagnait Memories… Do Not Open, le premier album studio du duo.
Il joue avec le concept de la « case mémoire » d’un ado, dans lequel le jeune peut dissimuler les choses les plus précieuses : lettres d’amour, billets, photos, etc. Le prétexte a donné aux designers une occasion rêvée pour explorer l’idée de créer une scène dans une boîte et d’ouvrir cette boîte à souvenirs en public.

Mike808 (concepteur de la production et directeur créatif du spectacle) : « Notre vision était que la boîte apporterait la vie aux paroles et aux scénarios du groupe ». Notre conception traduit ce concept et présente la scène comme une boîte par le truchement de laquelle nous révélons les différents souvenirs, tant ceux de The Chainsmokers que ceux du public lui-même. Le concept de la boîte nous a permis d’être plus en accord « au premier degré » avec le contenu illustré diffusé sur l’écran vidéo transparent qui entoure le groupe, mais aussi, à d’autres moments, de manière plus abstraite avec un pourtour lumineux qui forme une boîte immatérielle autour de la scène. »

De plus, Production Club a également trouvé un procédé qui répond aux exigences peu ordinaires de The Chainsmokers consistant à alterner leurs moments de DJ et leur jeu en direct sur scène, en divisant efficacement le spectacle en sections distinctes.

Ayrton MagicPanel™-FX

Mike808 : « Alex et Drew ont été très clairs : les deux aspects ne devaient pas se mélanger, pour qu’ils puissent préserver la valeur du programme DJ d’origine sans compromettre les nouvelles parties de musique live ». « Pour nous, le problème n’était pas de créer un hybride de DJ et de spectacle live, mais de maintenir les deux aspects en tant qu’entités bien distinctes.
Le résultat a été un mélange de cinq sections de DJ en alternance avec cinq sections live, entrecoupées de quelques « sketches théâtraux » entre les chansons. Il nous fallait un décor suffisamment souple pour assurer la rupture et le changement entre ces derniers et être prêt pour tout ce que le duo déciderait de jouer après ».

La clé de ce décor transformable était le plafond de lumière dynamique, capable de changer la forme et l’apparence de la scène, et d’alterner rapidement entre les sections. Il était composé de 6 nacelles automatiques indépendantes mesurant chacune 7,30 m de profondeur sur 1,80 m de large, chargées des MagicPanel-FX et MagicPanel-R.
Chaque nacelle était actionnée par des treuils SGPS/ShowRig, pouvait tourner selon deux axes, et pouvait également monter et descendre.

Mike808 : « Nous pouvions à volonté les arranger en diverses configurations, former des arches, les amener juste au-dessus du poste du DJ et les remettre en place pour reformer un plafond. A un moment donné, une nacelle est devenue un escalier, et on a aussi utilisé les deux nacelles centrales comme plates-formes aériennes sur lesquelles les gars prennent place et jouent quelques numéros. Les MagicPanel étaient parfaits car ils ont toute la souplesse nécessaire pour fonctionner dans tous ces scénarios. »

Cory FitzGerald : Chaque nacelle supportait 21 MagicPanel disposés en trois rangées : une rangée centrale de 7 MagicPanel-FX et une rangée de 7 MagicPanel-R de part et d’autre. « Les nacelles nous donnaient beaucoup de possibilités intéressantes pour modeler la scène, et en plus, on pouvait utiliser tous les effets « magiques » qu’il y a dedans ».

Davey Martinez et Brian Jenkins, les pupitreurs, qui ont tous les deux déjà travaillé auparavant avec FitzGerald et Production Club, et Aaron Kovelman, le concepteur d’éclairage, ont travaillé avec FitzGerald pour préparer d’avance de nombreuses images et bitmapping.

Cory FitzGerald : « On a créé tout un tas d’effets avec différents groupes et pendant le spectacle, on pouvait exploiter ces styles préfabriqués pour optimiser de diverses façons la souplesse des MagicPanel. Miguel souhaitait ajouter un élément architectural avec des dominantes statiques fortes. Nous avons donc décidé de réduire au strict minimum le mouvement des nacelles et de laisser aux projecteurs Ayrton seuls le soin de produire la dynamique ».

Déballage de la boîte

L’équipe a pris soin d’espacer et d’aligner avec précision les nacelles pour assurer que, lorsque chaque rangée centrale de MagicPanel-FX est désactivée, toutes les rangées restantes de MagicPanel-R soient équidistantes l’une de l’autre.

Mike808 : « Cette astuce nous a permis de décomposer le plafond de MagicPanel selon plusieurs configurations différentes en fonction de la chanson, chacune installant un rythme visuel différent sur scène. »

Sur la chanson Young, l’alignement du plafond a été bien utilisé en imitant l’environnement d’une salle de classe.

Mike808 : « Young parle des aventures et des erreurs qu’on fait quand on est ado. On l’a illustré en transformant le mur vidéo en tableau noir et les grappes de MagicPanel en lumières de salle de classe ».

Plus loin dans la même chanson, une nacelle, sur laquelle un escalier était intégré, était descendue et orientée de manière que Drew y monte.

Photo Danilo Lewis

Mike808 : « À ce moment, nous avons pu faire tourner les MagicPanel sous la nacelle et les diriger vers le haut pour souligner chacune des marches au fur et à mesure de sa montée jusqu’à ce qu’il atteigne toute la hauteur de 7,30 m au-dessus de la scène. Cet effet original, nous n’aurions pas pu le réaliser avec une autre technologie. Les MagicPanel-FX sont des projecteurs très cinématographiques, ils permettent de recréer beaucoup d’ambiances différentes et passer très rapidement de l’une à l’autre, comme dans le montage « cut » des plans d’un film ».

Cory FitzGerald a également utilisé les MagicPanel pour fabriquer une image visuelle forte dans Paris, une chanson qui parle d’un lieu qui laisse vagabonder l’imagination. A ce moment, les deux nacelles centrales sont expédiées très haut au-dessus de la scène, Alex et Drew se tenant derrière elles, entourés par les MagicPanel lançant des éclairs au-dessous et tout autour d’eux. La capacité de rotation infinie en pan et tilt des MagicPanel est apparue comme un énorme bonus lors lorsqu’il fallait prendre en compte le décalage des nacelles, quand elles ont tourné et se sont inclinées dans neuf ou dix positions différentes pendant le spectacle.

Mike808 : « Dans Bloodstream, par exemple, nous commencions avec les nacelles dans un tel désordre qu’on avait l’impression qu’elles avaient tourné n’importe comment. Cela correspond au texte, dans lequel Drew chante des moments difficiles de sa vie. Mais au fur et à mesure du déroulement de la chanson, le décor devient progressivement un immense motif ordonné qui exprime la confiance et le sang-froid. »

Ayrton MagicDot-R

Au cours des sessions de DJ, les nacelles étaient généralement descendues et inclinées brusquement au contact des estrades des musiciens et du poste de DJ qui s’élevaient alors à 3 m. Elles étaient alors utilisées comme des écrans vidéo à faible résolution et comme des effets décoratifs très impressionnants derrière le kiosque DJ. En plaçant 18 MagicDot-R sur son pourtour, Mike808 a ajouté la touche finale au kiosque DJ.

Mike808 : « On s’ennuyait beaucoup avec le look LED typique des postes de DJ. On a donc placé un bandeau vidéo à LED sur l’avant et éclairé l’espace négatif au-dessous de la vidéo avec des MagicDot-R.
On les a utilisés pour créer des effets intéressants qui attiraient l’attention sur le stand. Ces projecteurs sont si légers qu’on a pu les fixer avec du Velcro et ils sont restés solidement fixés malgré les sauts énergiques et les danses frénétiques de Drew et d’Alex autour d’eux ! »

Ayant utilisé à fond les MagicPanel, MagicDot, IntelliPix, CosmoPix et MagicBlade sur des projets précédents, FitzGerald et Mike808 connaissaient déjà les produits Ayrton. Mais les MagicPanel-FX étaient relativement nouveaux pour eux.

Mike808 : « Nous avons utilisé pour la première fois le MagicPanel-FX pour environ 15 000 personnes en décembre 2016, à l’occasion d’une soirée d’Amazon Web Services avec Martin Garrix en vedette, et je les ai vraiment appréciés. Je savais que j’avais de grands projets à venir pour cette année, c’était donc une façon d’essayer le MagicPanel-FX d’avance. Nous étions super excités, même si nous n’en disposions que pendant 4 heures de fonctionnement. C’était quelque chose d’original et novateur, alors nous avons tout fait pour les intégrer dans la conception de The Chainsmokers. »

Cory FitzGerald : « J’aime l’apparence du MagicPanel-FX. Il peut se comporter comme un MagicPanel-R, ce qui est pratique. Incontestablement, ils sont issus de la même famille car toutes les couleurs se correspondent. Mais l’optique et la face de l’appareil donnent un aspect et une impression totalement différents des MagicPanel habituels et de tous les autres projecteurs du marché. Quand on regarde la lentille, on peut jouer avec la manière de voir la lumière, dans ce sens que sous certains angles, elle devient irisée.
Ils sont extrêmement puissants et j’apprécie la souplesse offerte par le zoom. Cela change tout au niveau de l’apparence et du mode d’action du MagicPanel-FX. Nous avons trouvé qu’on pouvait les utiliser pour tromper l’œil et faire croire qu’il n’y avait que des MagicPanel-R, puis faire un zoom arrière et les utiliser pour présenter un élément complètement différent. C’est une fonctionnalité très intéressante. Je les utiliserai encore. »

Mike808 : « Sur cette tournée, nous voulions mettre l’accent sur l’importance d’une programmation minutieuse de l’éclairage. Cory, Brian et Davey forment la dream team de l’éclairage, et c’est avec leurs talents que nous avons obtenu ces résultats spectaculaires. « Les nacelles suspendues constituaient la pièce maîtresse de notre conception et c’était original car nous les utilisions de différentes façons. Le fait qu’elles soient remplies de MagicPanel-FX et de MagicPanel-R en dit beaucoup sur l’implication particulièrement énergique d’Ayrton ici.
The Chainsmokers ont l’habitude de jouer avec de la vidéo, mais ils ont eu le courage de faire un spectacle qui était un énorme mélange de sessions de DJ, de groupe live et d’interaction avec le public. Sur chaque chanson, nous avons essayé d’ajouter quelque chose pour soutenir l’attention, et il nous fallait des matériels extrêmement polyvalents pour faire face à une conception d’éclairage qui devait parcourir autant de genres différents à différentes étapes tout au long du spectacle.

Ça, c’est la vraie valeur des produits Ayrton : ils peuvent passer d’un aspect high tech très stérile à un moment à une sorte de projecteur de théâtre classique et chaleureux à l’instant suivant. Pour nous, c’était l’un des objectifs les plus importants du projet : pouvoir évoquer des sentiments extrêmement différents tout au long du programme, car ce spectacle évoque des souvenirs dans toute leur variété.
Ce n’est pas un sentiment général que nous avions à transmettre, mais toute une gamme d’atmosphères et d’émotions différentes. A mon avis, c’est ce que le design, la musique de The Chainsmokers et Ayrton ont en commun : leur capacité à transporter le public vers différents environnements et états d’âme. Nous sommes très heureux d’y parvenir en utilisant la lumière. »

La tournée d’été de Chainsmokers se poursuit actuellement en Amérique du Nord, au Canada et en Europe jusqu’en septembre.

L’équipe

  • Clancy Silver : Créateurs, directeur de la production et directeur technique pour The Chainmokers
  • Mike808 : Scénographe, (Production Club)
  • Corey Johnson : Producteur exécutif et partenaire commercial, (Production Club)
  • Cory FitzGerald : Concepteur d’éclairage
  • Davey Martinez et Brian Jenkins : Pupitreurs :
  • Aaron Kovelman : Concepteur lumière sur la tournée
  • PRG : Fournisseur d’éclairage

Plus d’infos sur le site Ayrton et sur le site Axente

 

« The Analogues » en numérique avec des SSL Live L500

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« The Analogues » est un groupe néerlandais qui s’est fixé un objectif ambitieux : recréer en live les six derniers albums studio des Beatles en utilisant les mêmes instruments, amplificateurs et arrangements. Pour ce faire, le groupe a retrouvé et restauré des instruments de l’époque en provenance du monde entier, notamment un rarissime orgue Lowrey Heritage Deluxe, utilisé dans l’introduction de « Lucy In The Sky With Diamonds ». À ce jour, le groupe a repris « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » et « Magical Mystery Tour », et s’attaquera à « The White Album » à partir de janvier 2018.
Remko Luijten, l’ingénieur du son façade de The Analogues, travaille depuis déjà deux ans avec le groupe, et Ger Arts, pour les retours, a récemment rejoint la tournée. En raison des exigences du projet, les deux ingénieurs ont choisi de travailler avec des consoles SSL Live L500 fournies à la tournée par la société de location néerlandaise Peak Audio.

Début du spectacle au Ziggo Dome pour le 50è anniversaire de la sortie du Sgt. Pepper.

Solid State Logic a rencontré Luijten et Arts peu de temps après le point culminant de la tournée : la célébration du 50è anniversaire de la sortie du Sgt. Pepper avec un spectacle au Ziggo Dome d’Amsterdam (17 000 places). Ce spectacle, une reprise complète de Sgt Pepper et Magical Mystery Tour plus une troisième partie avec des invités, a mis en valeur l’innovation créative des Beatles, avec un ballet d’instruments vintage se déplaçant sur et hors scène, et une musicalité exceptionnelle. Pour accueillir les invités, une deuxième console SSL L500 pour les retours a été mise en place, exploitée par Sydney van Gastel.
Bien que les instruments, les amplificateurs et plusieurs microphones vocaux soient des originaux authentiques, il a fallu tenir compte des exigences du projet et des aspects pratiques de production d’arrangements aussi complexes. « Les Beatles n’ont jamais eu à jouer ces titres en live (c’était le but) et ont eu beaucoup moins de problèmes de diaphonie ou d’accrochage », explique Luijten. « Par exemple, nous ne voulions pas d’écrans sur scène, donc le kit de batterie n’était pas isolé … Et les cordes étaient juste derrière! »
L’attention que porte The Analogues aux détails, à la collection d’instruments et aux membres supplémentaires, implique un nombre d’entrées élevé pour chaque spectacle. Les représentations normales utilisent quatre Stageracks SSL SuperAnalogueTM à 32 entrées, tandis qu’au Ziggo Dome, on a ajouté un autre rack pour accueillir les invités. « Normalement, nous avons environ 100 à 110 entrées », explique Luijten. « Il y a beaucoup de micros vocaux, pour chaque musicien, et beaucoup d’instruments qui ne sont utilisés que pour une chanson, et bien sûr, nous avons un orchestre et le percussionniste « .
Gérer un tel plateau avec une console «vintage» serait impensable : « si on voulait vraiment rester fidèle à l’original, on aurait évidemment besoin d’une console analogique, mais d’au moins cinq mètres de large pour les entrées à gérer! En plus, chaque morceau est tellement différent du précédent qu’il faut de l’automatisation pour les effets et EQ. Il n’y a aucun moyen de le faire sur une console analogique,… ».

Remko Luijten, ingé son façade des Analogues, avec sa console SSL L500 lors du concert au Ziggo Dome à Amsterdam.

Luijten dispose de toutes les voies instruments sur les deux premières couches de faders. Il utilise la troisième pour la fonction Super-Query, qui contrôle les chemins source et destination de n’importe quel canal, groupe stem, Aux, Master ou VCA sélectionné dans la console. Une partie de sa stratégie de mélange consiste à créer un groupe Stem pour chaque musicien sur scène. « Ils jouent tous de plusieurs instruments et le moyen le plus simple est de référencer chaque musicien », explique-t-il. « De la sorte, tout ce qu’il joue sur un titre est sur un fader . »
Luijten utilise très peu de périphériques, juste un EQ analogique à tube et un compresseur dans l’un des inserts master. Il se sert d’un serveur Waves pour quelques effets spécifiques, mais tout le reste repose sur le traitement SSL standard et le rack FX interne. « Pour chaque prise vocale, j’ai un égaliseur dynamique quatre bandes … Les anciens micros sont vraiment sensibles à l’effet de proximité, de sorte que l’EQ dynamique SSL se déclenche lorsque c’est nécessaire et fait un excellent travail. L’un des principaux effets que j’utilise est le Delay Tape SSL. Je l’ai affecté à une touche macro pour pouvoir l’afficher à l’écran et le ré-éditer facilement ».
Le choix de la console pour cette tournée s’est opéré en en testant plusieurs sur une journée. « Le premier réflex a été de s’asseoir derrière les consoles et d’essayer de créer un spectacle et de commencer à mixer sans aide. Avec la SSL, cela a été facile. Mais ce qui a immédiatement attiré mon attention, c’est l’EQ. Nous avons utilisé un enregistrement multipiste du show via MADI et avec la SSL lorsque que vous réglez un EQ, vous vous dites, c’est ce que je veux entendre. Bien sûr le principal atout de cette console, c’est évidemment le son. De ce point de vue toutes les consoles essayées étaient bonnes, mais celle-là s’est vraiment distinguée, et c’est la chose la plus importante pour nous ».

Les retours avec Ger Arts de dos pendant les répétitions du spectacle. La deuxième SSL Live L500 est dédiée aux invités.

Pour Ger Arts aux retours, la puissance et la flexibilité de la SSL Live sont une aubaine. Sur un spectacle normal, il crée 24 mix stéréo pour in-ear. Les cinq membres du groupe principal ont des mélanges complètement indépendants créés à partir des entrées discrètes, tandis que le mix pour les autres membres de l’ensemble sont dérivés des groupes Stem, plus leur propre canal.
Son approche est spécifiquement IEM (retour intra-auriculaire). « Lorsque vous mettez les écouteurs on, tout le monde est au même endroit sur scène … C’est plat, dans une dimension … Vous devez donner à chaque musicien sa place sur scène. Il faut jouer du panoramique, de l’égalisation et de la balance … Et alors tous les musiciens ont leur propre place. Le mix pour IEM consiste donc à leur fournir un son en trois dimensions. La plupart du temps, cela signifie beaucoup d’EQ et de panoramique. Avec la SSL, la plupart des EQ sont plates. Je joue juste un peu du panoramique. Tout respire dès que je mélange, et en ajoutant de nouveaux canaux, ils se placent où je veux qu’ils soient. »

A la fin du spectacle au Ziggo Dome, le plus grand compliment, outre l’accueil du public, est venu de l’ingénieur du son Geoff Emmerick (aux manettes sur plusieurs albums studio des Beatles et notamment Sgt Pepper) qui a félicité et remercié Luijten pour ce grand spectacle. « Je pense que je m’en suis très bien tiré! » rigole Luijten.

Pour en savoir plus sur « The Analogues », leur quête et leur son, voir les interviews SSL de Remko Luijten et Ger Arts sur YouTube :

D’autres informations sur le site Solid State Logic

 

Airstar fait equipe avec Shawn Mendes sur son Illuminate World Tour

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Au sommet de sa carrière, Shawn Mendes est actuellement sur les routes de sa tournée mondiale ‘Illuminate’ qu’il joue à guichets fermés, accompagné d’Airstar, fabricant français leader dans l’industrie des ballons éclairants. Le produit Pendulair LED d’Airstar occupe une place centrale sur scène aux côtés de Shawn Mendes, pour offrir un spectacle unique aux milliers de fans qui viennent chaque soir voir leur idole.
La tournée ‘Illuminate’ compte 61 dates au total et parcourt tous les continents, Shawn jouant dans les salles de concert et lieux les plus prestigieux. Le spectacle, dont le nom est directement tiré du deuxième album de Shawn Mendes, disque de platine, s’articule autour d’un impressionnant ballon éclairant Airstar Pendulair LED de cinq mètres de diamètre, surnommé ‘la Sphère’ (the Orb en anglais).
Ce ballon est la principale source de lumière et le premier élément que les fans voient en entrant dans le lieu. Dans une teinte bleutée qui rappelle la couleur du logo de la tournée ainsi que celle de l’album, la Sphère prend place aux côtés de Shawn au centre de la scène pendant toute la durée du concert.

L’éclairage et le design de cette 3e tournée, la 1ère à se produire dans les plus grandes salles, sont gérés par Louis Oliver et James Scott d’Okulus, qui travaillent en étroite collaboration avec Paul Caslin le directeur artistique de Shawn, le régisseur lumière de tournée Ryan Nixon et le directeur de production Andrew Thornton de 24/7 Productions (UK) Ltd.
« Pour cet album ‘Illuminate’, nous voulions une pièce centrale au cœur de la performance qui puisse donner vie au spectacle visuellement et créer une atmosphère particulière. Paul s’est inspiré du spectaculaire projet ‘Solar Equation’, une installation artistique de Rafael Lozano-Hemmer ouverte au grand public simulant le soleil, créée en Australie en 2010 et réalisée grâce aux solutions sur mesure d’Airstar. Cette installation nous a inspirés pour la ‘Sphère’ et nous avons donc contacté Airstar, » explique Andrew Thornton.

La société de production Okulus a été la force motrice de la collaboration, comme l’explique James Scott: « La ‘Sphère’ est la représentation visuelle de la conscience intérieure de Shawn, avec laquelle il discute entre les chansons suivant un schéma narratif artistique. Il joue trois de ses chansons directement en dessous de la ‘Sphère’, tandis qu’un contenu personnalisé créé par un studio de traitement est projeté sur le ballon. L’éclairage et la mise en scène deviennent un moyen supplémentaire de communiquer avec ses fans, créant ainsi une expérience complètement immersive. »
Luke Baudouin, responsable lumière architecturale et événementielle chez Airstar UK, a été directement impliqué dans ce projet. , Il explique pourquoi le Pendulair s’est imposé comme la solution parfaite en réponse au brief créatif : « Le Pendulair LED créé pour cette tournée est le unique de ce genre. Nous avions seulement sept semaines pour concevoir et fabriquer un ballon de cinq mètres de diamètre en vue du lancement de l’album au Madison Square Garden à New York. Nous sommes absolument ravis qu’ils aient choisi d’utiliser le Pendulair d’Airstar pour la tournée de Shawn, et qu’ils en aient fait la pièce maîtresse du spectacle. »

« Paul Louis et James Scott voulaient que nous intégrions les nouvelles Solaris Flares de TMB afin de permettre un contrôle en DMX, et gérer ainsi de manière optimale les lumières à l’intérieur du ballon. » Suspendue à une grue Tait NAV afin d’être baissée jusqu’à des positions précises, la Sphère’ renferme 12 Solaris Flares fixées sur la poutre centrale, la structure étant ventilée par air. La lumière à l’intérieur de la ‘Sphère’ est time-codée et contrôlée par une console d’éclairage Grand MA 2, l’automatisation (motorisation de haut en bas) étant quant à elle contrôlée par un système Tate Navigator.

Le Pendulair LED d’Airstar sert également de fantastique toile de fond pour la projection architecturale : quatre projecteurs Panasonic PT-DZ21K2 sont montés sur des plates-formes au niveau du sol, de manière équidistante tout autour de la ‘Sphère’. Ils peuvent ainsi gérer les déformations complexe d’image nécessaires pour la partie basse de la ‘Sphère’, mapper et fusionner les bords afin que le contenu soit projeté sur la ‘Sphère’. Le contenu est relié aux projecteurs par un serveur multimédia Hippotizer Boreals Green Hippo.

« En plus d’être visuellement spectaculaire, l’intégration du Pendulair s’est effectuée très facilement ; mieux, il fonctionnait parfaitement dès les premiers tests, » ajoute James Scott. « Nous avons juste passé un peu de temps à ajuster l’intensité de la lumière à l’intérieur de la structure, et à faire en sorte que la projection soit alignée sur les coutures afin d’obtenir un rendu parfait. »
« Nous avons reçu un soutien fantastique de la part d’Airstar tout au long du projet. Durant le processus d’installation, nous étions en contact à distance avec l’équipe technique d’Airstar afin de mener des tests et d’échanger des résultats, ils ont été d’une aide précieuse. »

Andrew Thornton est enchanté du résultat : « La qualité et la fiabilité des structures sont des éléments primordiaux pour une tournée aussi longue que celle-ci, et nous ne pouvions pas rêver mieux avec le Pendulair LED d’Airstar. Nous n’avons même pas considéré d’autres options ; Le niveau de confection exceptionnel de la spère, couplé à la technologie innovante utilisée et un service remarquable en ont fait un choix évident. »
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Airstar