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Bose n’arrive pas les mains vides à l’InfoComm. 3 nouveautés !

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Trois nouveautés qui couvrent bien les marchés dans lesquels la firme du Massachusetts excelle. La première est la colonne amplifiée à directivité variable Panaray MSA 12X, la seconde le sub MB210 aussi discret que pratique pour les petits espaces et enfin les plafonniers EdgeMax, capables de sonoriser efficacement des pièces grâce à leur directivité contrôlée.

Panaray MSA 12X
La Panaray MSA 12X est une version amplifiée et à directivité variable de la MSA12. Equipée de 12 transducteurs de 2,25”, elle offre une réponse en fréquence déjà plus qu’honorable de 75 à 14 kHz à -10 dB. La couverture horizontale est de 160° et celle verticale est variable grâce au DSP de bord et aux 12 amplis de 50 W chacun. Il est même possible de couper l’émission sonore en deux faisceaux distincts qu’il est possible d’égaliser et d’en modifier la puissance.
Une mémoire intégrée peut stocker 10 réglages. Cette enceinte accepte le flux Dante et dispose enfin d’une entée analogique. Trois unités peuvent être couplées pour augmenter la portée et augmenter le niveau de grave. Un ensemble d’accessoires facilite l’installation de la MSA 12X très près d’un mur et sans avoir besoin de l’orienter grâce au guidage DSP.
Le design, la configuration et le réglage de la couverture des faisceaux sont fournis par les logiciels ControlSpace et Modeler. Conçue pour une utilisation dans les lieux de culte, auditoriums, musées, moyens de transports, salles de séminaire et de conférence ou encore théâtres, l’enceinte Panaray MSA12X existe en noir et blanc et sera disponible dès l’automne 2017.


Sub Bose MB210

Sub MB210
Le sub MB210 est une unité passive de petite taille conçue pour renforcer le bas du spectre des installations fixes basées sur des enceintes FreeSpace, Panaray et RoomMatch Utility.
Fabriqué en bouleau balte, il est équipé des mêmes 10” à grande excursion qui sont embarqués dans le sub F1 qui lui permettent d’atteindre la fréquence de 37 Hz.
La puissance admissible AES est de 500 W et le SPL Max de 129 dB. Le sub MB210 existe en noir et blanc et sera disponible au 4e trimestre 2017.


EdgeMax

Le plafonnier encastrable EdgeMax enfin est conçu pour délivrer la meilleure qualité sonore pour la parole mais aussi et surtout la musique qu’il reproduit fidèlement grâce à son montage passif deux voies basé sur l’emploi d’un transducteur 8” en montage bass reflex pour le grave et d’un moteur à dôme de 1,3” pour l’aigu. Ce dernier chargé par une pièce de mise en phase (PhaseGuide) générant avec l‘aide des murs, une couverture à 90° pour le modèle EM90 et à 180° pour l’EM180.

Le plafonnier encastrable Bose EdgeMax

Le modèle EM90 est conçu pour prendre place dans un angle et bénéficier d’un effet de gain sur le grave, là où l’EM180 est conçu pour être placé soit au centre de la pièce soit sur un bord au milieu de cette dernière. La réponse en fréquence nominale des deux modèles s’étend de 60 Hz à 18 kHz à -10 dB et le SPL max atteint 125 dB.
Deux entrées permettent un raccordement en basse impédance ou l’utilisation de lignes 70/100 V. Conformes à la norme UL1480 et faciles à installer avec leur grille magnétique amovible noire donnant accès au bornier d’alimentation, les enceintes EdgeMax seront disponibles au 4e trimestre 2017.

Bose sera présent à l’InfoComm d’Orlando du 13 au 16 juin soit dans son stand 4061 soit dans sa démo room W224H et enfin fournira des enceintes F1 à The Park dans le Hall E où se produiront des artistes.

Plus d’infos sur le site Bose

 

MA Lighting contrôlait les 88 466 paramètres de l’Eurovision

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Le glamour, les paillettes et la légèreté, les costumes sophistiqués, les prestations extravagantes, la provocation et la pression d’une des plus grandes émissions en direct au monde, c’est le Concours Eurovision de la Chanson. Avec 42 pays en compétition, l’édition 2017 a été organisée au Centre international des expositions de Kiev, en Ukraine.
Comme toujours, la production des deux demi-finales en direct et la finale était de classe mondiale. 7 500 spectateurs dans la salle bondée et environ 200 millions devant la télévision ont pu profiter des spectacles. Tous ont apprécié l’extraordinaire design de production de Florian Wieder, réalisé en collaboration avec le Lighting Designer et Directeur Photo Jerry Appelt, avec une grosse équipe technique gérée sur place par le chef de production, Ola Melzig.

© Photo: Ralph Larmann

Une fois encore, c’est MA Lighting qui a été choisi pour fournir une solution puissante, flexible et stable de contrôle en réseau pour 1 816 projecteurs à lampe et à leds, ainsi que des éléments du mur vidéo, du plancher vidéo central et de la grande et élégante arche de scène. 12 consoles GrandMA2 ont été installées sur le site : 8 grandMA2 full size, 4 grandMA2 light et 1 x dot2 core.
Pour les spectacles, cinq consoles étaient en action, exploitées par Raphael Demonthy (opérateur principal de spectacle), Raphael Grebenstein (éclairage du public), Markus Ruhnke (éclairages pour la télévision), Thorsten ‘Icke’ Berger (responsable des poursuites) et Sebastian Huwi Huwig (lecture vidéo).
Une console était gérée par Jack Collins, technicien lumière et système indépendant travaillant pour PRG Allemagne et intégré en tant que spécialiste réseau. Il a surveillé l’ensemble du réseau de contrôle de l’éclairage et des données vidéo/matériel à l’aide du logiciel Paessler PRTG.

© Photo: Ralph Larmann

De plus, la délégation suédoise a utilisé une console grandMA2 lors de son passage pour contrôler le mouvement des tapis roulants et les dispositifs à LED associés et une grandMA2 était en réserve, prête en cas d’urgence. La dot2 core déclenchait en coulisse toutes les actions pyrotechniques, conçues par Markku Aalto. L’ensemble était complété par 25 MA NPU (Network Processing Unit), dont 17 pour l’éclairage, trois pour la vidéo, deux actifs mais pas dans la session et trois en secours.
Il y avait un total de 30 nodes MA à 8 ports, 5 systèmes de visualisation MA 3D, 4 grandMA2 fader wing et 16 serveurs vidéo, tous dans le réseau de contrôle. Ces éléments grandMA2 ont été spécifiés par le responsable technique d’éclairage Matthias Rau, de l’équipe de Jerry Appelt. Ils totalisaient le nombre maximal de 31 périphériques réseau MA classe 1 (consoles et MA NPU) plus les nodes MA à 8 ports et le MA 3D.

© Photo: Ralph Larmann

Le nombre total de paramètres contrôlés via le réseau MA atteignait 88 466 et les sources contrôlées, avec tous leurs pixels led respectifs, s’élevaient à 9 857. Le fichier de spectacle final incluait le nombre démesuré de 18 536 cues, activés par 164 Playbacks et répartis sur 226 univers.
Cinq centres de données (DC) ont été établies, deux dans l’aréna (une en façade, divisée entre gauche et droite), une gauche de la salle et une à droite de la salle et une derrière la scène et le mur vidéo. Trois anneaux en fibre faisaient le tour de l’aréna et les raccordaient à la façade au travers de switchs (34 au total, et quatre à 8 ports montés dans les structures) pour l’ensemble du réseau de commande, fonctionnant en mode RLinkX pour une redondance totale. L’anneau 1 était réservé exclusivement au protocole MA-Net2, L’anneau 2 transportait un mélange de MA-Net2 et de ‘Funny Net’ et L’anneau 3 était réservé au ‘Funny Net’, c’est à dire plusieurs réseaux virtuels (VLAN), Art-Net, Schnick Schnack Net, Internet et tous les autres VLAN hétérogènes nécessaires.

© Photo: Ralph Larmann

Les DC 1 et 2 étaient identiques, situées à gauche et à droite de la scène, et traitaient des flux de données et les alimentations pour l’ensemble de la zone de scène, divisée en partes égales entre la gauche et la droite de la scène.
LX1 (l’une des 40 poutrelles d’éclairage) surnommée « La Ruche » prenait en charge la pièce maîtresse qui comprenait 56 projecteurs MagicPanel FX et 40 projecteurs automatiques hybrides, qui fonctionnaient aussi sur DC 3 positionné au-dessus du mur vidéo.
Tous les projecteurs au sol et une matrice 39 x 9 de stroboscopes à LED de 24 pixels fonctionnaient aussi sur DC 3. Les poutrelles du public, portant environ 595 projecteurs, recevaient toutes leurs commandes et leurs alimentations à partir de DC 4 et 5 sous zone de façade. 24 MagicPanel FX étaient encore intégrés à l’avant de la scène et fonctionnaient tous sur Art-Net pour simplifier le câblage DMX, du fait du grand nombre de canaux DMX par appareil. Il y avait également environ 2 500 rubans de LED intégrés dans le grand décor de scène en forme d’arche, les marches de la scène et le plancher.

© Photo: Ralph Larmann

Les cercles LED attrayant qui entouraient les sièges des délégations dans la salle verte à l’arrière de l’aréna ont nécessité environ 600 mètres de tube à LED et tous ces composants ont été pilotés via Funny Net. PRTG a joué un rôle clé dans la surveillance du réseau et de tout le matériel du système. Il a permis à Collins de déceler immédiatement les anomalies sur un écran et d’identifier et de traiter rapidement et efficacement tous les problèmes sur l’ensemble du système.
« Quel que soit ce qu’on demande à un système grandMA2, il y a toujours un moyen de le faire et, souvent, il y a même plusieurs façons d’obtenir ce dont on a besoin », déclare Jack, et il ajoute : « Pour moi, en tant qu’ingénieur des systèmes de contrôle, dans une configuration de cette taille avec cinq opérateurs, ce n’est pas seulement la possibilité de voir ce que tout le monde fait et la stabilité du système qui est absolument essentielle, mais aussi la possibilité de revenir en arrière et d’examiner l’historique de qui ou de ce qui a causé des problèmes. »
Le programme de transmission télévisée du concours Eurovision de la Chanson de 2017 était dirigé par Ladislaus Kiraly pour le radiodiffuseur hôte National Public Broadcasting Company of Ukraine (UA: PBC) et produit par l’Union Européenne de Radiodiffusion (UER). PRG Germany était le prestataire principal de l’événement en éclairage et vidéo. Au niveau de l’éclairage, ils ont conclu un accord avec le spécialiste danois de la location de production Litecom, qui a fourni le matériel de contrôle grandMA2 et toute l’infrastructure de réseau de MA Lighting.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MA Lighting

 

Algam Entreprises et Shure introduisent le système HF numérique Axient Digital

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La famille Axient Digital avec presque tous ses membres.

Présenté en avant-première lors du NAB, fin avril, le nouveau système micro sans fil numérique Axient de Shure bénéficie de l’expérience acquise sur les systèmes UHF-R, ULX-D et Axient (analogique) pour offrir des performances accrues tant en RF, qu’en audio et en gestion et exploitation du système, dans un contexte de fortes contraintes exercées sur la bande HF allouée aux PMSE.

Ludovic Sardnal présente le système Axient Digital aux participants lors de la journée Algam Entreprises.

Pour le faire découvrir aux professionnels, Algam Entreprises a organisé dans ses locaux parisiens le 31 mai dernier une journée découverte sous la houlette du Monsieur Shure Maison, Ludovic Sardnal.

Axient Digital utilise un procédé de modulation numérique qui, tout en optimisant l’encombrement spectral (avec 23 ou 63 – mode haute densité – canaux dans un canal TV de 8 MHz), assure une réponse audio plate de 20 Hz à 20 kHz avec une plage dynamique max de 120 dB(A) (sortie analogique XLR) ou 130 dB(A) (sortie numérique AES3, Dante et AES67), à un gain de 10, et une latence de moins de 2 ms (ce qui se fait de mieux aujourd’hui, 1,75 ms en sortie numérique) dans le mode de transmission standard (2,9 ms en mode haute densité).

En face arrière du récepteur Quad, on distingue à droite les quatre entrées RF antenne avec alimentation 12V éventuelle pour pré-ampli. Les XLR 3 et 4 se partagent en sorties AES3 ou analogiques symétriques. A gauche les ports réseau Dante et Ethernet.

Fonctionnalités de base

Bien entendu, les transmissions sont cryptées avec un encryptage AES-256 et le système incorpore une diversité numérique vraie avec notamment le système QuadversityTM sur les récepteurs Quad. Un canal peut traiter les signaux en provenance de quatre antennes différentes pour sélectionner le meilleur. La large bande d’accord possible de 166 MHz (jusqu’à 184) pour les récepteurs, compatible avec tous les émetteurs, simplifie les inventaires en réduisant les références.

Selon les modes de fonctionnement, notamment standard ou haute densité (jusqu’à 63 canaux dans 8 MHz en performances légèrement dégradées), les puissances d’émission changent et bien entendu l’autonomie qui atteint tout de même 11 heures à P=10 mW avec les émetteurs ADX.
De nouveaux pack chargeurs sont proposés (et de nouveaux modules batterie), notamment en rack 1U avec supervision et contrôle en réseau (Ethernet).

Les émetteurs pocket et main, AD à gauche et ADX à droite, avec le « micropocket » ADX1M.

Les récepteurs existent en version dual et quad (deux ou quatre récepteurs en rack 1 U) s’accommodant aussi bien des transmetteurs AD qu’ADX (qui disposent de quelques raffinements supplémentaires comme Showlink ou la diversité en fréquence).
Pour chacune des gammes d’émetteurs, l’économique référencée AD et la plus performante, ADX, deux modèles d’émetteurs de ceinture et un modèle main (deux pour l’ADX avec l’ADX2FD) sont proposés, pouvant recevoir différentes capsules Shure dont les SM58, beta58, 87A et 87C, KSM8, 9 et 9HS.
Le système s’inscrit par ailleurs dans la continuité en exploitant pour les commandes, le contrôle et la gestion du spectre, le logiciel « wireless workbench » ainsi que l’application ShurePlus Channels App. S’y ajoutent Dante Cue et Dante Browse pour l’exploitation des canaux Dante.

Les ensembles avec émetteurs AD devraient être disponibles à la fin de l’été et il faudra attendre début 2018 pour les ADX.

D’autres informations sur le site d’Algam Entreprises

Michael Howe pupitre la tournée “Emperor of Sand” de Mastodon, avec la MQ500 Stadium ChamSys

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Les fans de Mastodon n’ont pas été surpris lorsque trois membres du groupe sont apparus dans un épisode de Game of Thrones. À l’instar du succès de HBO (chaine de télé payante aux US), la musique de ce groupe emblématique se révèle dans des couches de fantastique somptueusement détaillées qui stimulent l’imagination.

Michael Howe, concepteur lumière de Mastodont depuis 2009. © Neil Lim Sang

La tournée « Emperor of Sand » de Mastodon s’expose dans 30 villes du nord des Etats Unis 30 avec leur musique épique, mais aussi un envoûtant spectacle lumineux et vidéo que Michael Howe a créé et contrôlé avec la nouvelle MagicQ MQ500 Stadium et le média serveur Magic HD Media de ChamSys. L’album « Emperor of Sand » transporte l’auditeur dans une odyssée cosmique à travers le temps, en suivant un homme condamné à mort dans un désert majestueux mais cruel.

Le design de Howe invoque une imagerie riche qui reflète ce récit musical avec sept tours vidéo monolithiques de 60 cm de large sur 4,25 m, un ensemble de projecteurs motorisés et de bandes d’écrans gérés pixel mapping. L’impact visuel du spectacle est renforcé par un contenu personnalisé créé spécialement pour la tournée par l’artiste monomial Skinner, et les animations et effets de la société Hey Beautiful Jerk. « Mon objectif principal est de créer des visuels bluffants pendant le spectacle, en parallèle avec le programme défini par le groupe », a déclaré Howe. « Je voulais que l’auditoire ait un ressenti visuel qui complète l’expérience auditive du show live de Mastodon. Sur cette tournée, le principal problème est de trouver le juste équilibre entre l’éclairage et la vidéo de manière qu’on puisse aussi voir le groupe.

© Neil Lim Sang

Dans la MQ500, un certain nombre de fonctionnalités ont aidé Howe, qui restitue le show, à atteindre cet équilibre délicat. « Indiscutablement, le visualiseur MagicVis 3D intégré à cette console m’a facilité la la conception, la programmation et le séquencement du spectacle », déclare- t-il. « La nouvelle interface graphique m’a aussi aidé en me permettant de choisir les lumières de manière visuelle plutôt que numériquement.
Non seulement cela m’a fait gagner du temps, mais cela m’a aussi beaucoup aidé à réaliser des effets visuellement plus intéressants. De plus, je dois dire que les deux écrans tactiles de la console ont contribué à accélérer le processus de création et d’édition des cues. Dès le début de la tournée, il a été évident que j’allais vraiment aimer cette console, car elle me soulage de beaucoup de préoccupations, et je peux donc me concentrer sur le processus créatif. »
La pièce maîtresse du spectacle lumière et vidéo d’ »Emperor of Sand » est la masse des tours vidéo. Il a disposé ces sept monolithes en demi-cercle autour du groupe et à contre. Les tours sont bordées de 18 Beam motorisés. Six autres projecteurs monté sur poutrelle assurent les latéraux.

© Neil Lim Sang

Fournissant une panoplie d’éléments visuels changeants et captivants, un array de 12 barres leds est placé sur le grill au-dessus de la scène, et adressé en pixel mapping à l’aide du logiciel intégré à la MQ500. Tout le matériel d’éclairage et vidéo de la tournée a été fourni par Performance Lighting Inc. et Windy City Music.

« Pour moi, sur cette tournée, tout a été excellent, y compris les sociétés de location », a déclaré Howe, concepteur lumière de Mastodon depuis 2009. « Le groupe et moi, nous sommes bien ensemble, et j’aime vraiment le défi créatif consistant à travailler sur quelque chose d’aussi complexe que la tournée « Emperor of Sand » La MQ500 me permet de restituer facilement le spectacle et de me concentrer sur les éléments créatifs. »
D’autres informations sur le site Chamsys et sur le site Sonoss

 

Meyer Sound teste son nouveau sub infra VLFC sur la tournée de Metallica

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Meyer Sound teste son nouveau sub infra VLFC sur la tournee de Metallica
Photo ©Jay Blakesberg

Avant de poser leurs valises en France pour deux dates à Paris et une à Lyon en septembre toutes sold out, Metallica fait stade comble aux USA avec le WordWired Tour où les superlatifs manquent pour qualifier les jauges, plus de 50 000 spectateurs par show, et surtout le son, à couper le souffle. VER Tour Sound a été choisi pour fournir la diffusion en Meyer LEO et tester pour la première fois le dernier né des subs infrasoniques du fabricant californien, le VLFC.

Big Mick derrière son XL8 et derrière sa barbe. C’est le concours de qui aura la plus belle avec Leland Sklar ;0) (Photo ©Jay Blakesberg)

Tirer la quintessence de cette débauche technologique est la tâche de « Big Mick » Hughes, en charge de la façade de Metallica depuis 33 ans et ayant à son actif plus de 1500 shows avec eux. Rappelons que le groupe a 35 années d’existence. Au cours des 5 années écoulées durant lesquelles il a mixé pour d’autres artistes, Big Mick a référencé le système LEO en N°1 sur sa liste. « J’adore sa clarté, précise-t-il.
C’est une boite très puissante qui reproduit idéalement la guitare et les voix. Comme en plus il s’agit d’un système deux voies avec la fréquence de coupure placée assez bas, cela préserve le médium aigu et lui donne un rendu doux et précis. »
Big Mick apprécie aussi la capacité du système à rester linéaire quelle que soit la pression délivrée, par exemple lorsque des intégrations LEQ montent la garde. « Tu peux jouer au niveau nécessaire, la balance tonale reste la même contrairement à d’autres systèmes qui ont une plage préférentielle de laquelle il ne faut pas trop s’éloigner. C’est le système le plus facile à faire tourner au ralenti quand il le faut. »

Le concert de Metallica au Metlife Stadium de East Rutherford dans le New Jersey, autant dire New York ! Une jauge de 82,000 places dont il ne manque qu’un petit tiers… (Photo ©Jay Blakesberg)

Employé pour la première fois en tournée sur le WordWired Tour de Metallica, le Very Low Frequency Control Element ou VLFC est un redoutable nouveau produit conçu pour reproduire une seule octave, celle qui fait la jointure entre les subs couramment employés et la fréquence la plus basse que l’homme entend, celle qui s’étire de 32 à 14 Hz. Afin d’en renforcer encore l’effet, la tournée est partie avec 42 VLFC qui sont montés en double antenne end-fire de 21 éléments chacune. L’effet est saisissant et coupe littéralement le souffle.

Photo ©Jay Blakesberg

« Nous utilisons les VLFC comme générateurs d’effets spéciaux afin de faire réellement ressentir aux spectateurs la sensation d’une explosion, d’ailleurs plus dans le corps que par le biais des oreilles » nous dit Mick Hugues. « Quand ils envoient la pyrotechnie sur des titres comme –One-, les VLFC complètent l’aspect visuel. Juste après le flash des flammes, on est frappé de plein fouet par une immense onde infrasonore. Ces subs bougent beaucoup d’air et même dans un grand stade on est clairement impacté. »

Une vue du montage de la date newyorkaise. (Photo ©Jay Blakesberg)

Au-delà de cette artillerie infrasonore, un nombre encore supérieur de 1100-LFC, 85 en tout, prend en charge la partie audible du grave de la tournée entre 28 et 90 Hz. Ces 85 éléments sont déployés en fonction des besoins soit en accroche, soit en montage end-fire sur les côtés du plateau et sur les tours de délais.
La configuration stadium standard est bâtie autour de quatre lignes de 18 LEO chacune. Trois lignes de délais couvrent le lointain et comportent chacune en tête 8 LYON-M, et en bas de ligne 8 LYON-W plus généreux sur les côtés. Vingt Leopard débouchent les premiers rangs tout autour de la scène et 12 autres en font de même autour des trois tours de délais. Enfin un ombre très variable de UPQ-1P vient apporter le dernier coup de pinceau dans les coins.

Une vue du concert où l’on distingue aisément la ligne de cour du main en LEO et sur le plateau une Leopard. (©Jay Blakesberg)

Le WorldWired Tour comporte aussi le plus grand nombre de plateformes Galileo Galaxy jamais mis en œuvre simultanément pour une tournée. Un total de 14 Galaxy et 10 switchs Extreme Networks Summit X440 sont interconnectés via un réseau de fibres redondées au protocole AVB.

Les trois GALAXY disponibles en fonction de ses besoins.

Les GALAXY comme les switchs sont certifiés par l’alliance Avnu. Trois GALAXY 816 sont employés à la régie façade pour distribuer les flux vers les autres processeurs placés près des lignes gauche et droite et ceux alimentant les boîtes accrochées aux trois tours de délai.

Christopher Nichols photographié au système d’AC-DC, d’autres sacrés clients question gros son…

Cet ensemble est calé et placé sous la responsabilité de Christopher Nichols, un ingé système d’une extrême compétence ayant rejoint VER Tour Sound depuis quelques mois et que nous avons eu le plaisir de rencontrer lors d’un reportage sur la venue d’AC-DC au Stade de France.
Le cœur de la régie de Big Mick bat au rythme de la XL8 Midas, son modèle préféré, avec en périphériques un délai TC D2, un DRV2000 Korg pour le titre Master of Puppets et un Sonic Maximizer pour gonfler encore les toms. Un des écrans de sa console est exploité par son indicateur de pression sonore 10EaZy. Sur le plateau, les micros voix sont des Shure Super 55 Deluxe et le kit d’Ulrich est repris avec un assortiment de micros DPA, Audix, Shure et Audio-Technica. Les guitares transitent par des processeurs Fractal Audio.
La branche Stadium du WorldWired Tour est partie du M&T Bank Stadium de Baltimore le 10 mai et se finira au Commonwealth Stadium d’Edmonton, au Canada le 16 août. Sur les 26 shows prévus, 12 auront lieu dans des stades de football américain, le reste dans des stades de baseball, de football ou encore dans des festivals d’importance. La jauge sera toujours de 50 000+. Le tour reprendra du service en septembre avec sa partie européenne dans des arenas couvertes.

Ou quand James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammet et Rob Trujillo s’amusent… (©Jay Blakesberg)

Plus d’infos sur le site Meyer Sound et sur le site Best Audio

 

Adamson présente la suite de sa gamme d’installation IS

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Un array de IS 10

Adamson Systems Engineering va présenter à l’InfoComm d’Orlando la suite logique de sa gamme d’enceintes d’installation, la Série IS, directement tirée de la Série S réputée dans le Touring. Il s’agit de l’IS10 et de son sub IS119, en quelque sorte les grands frères de l’IS7 et du sub IS118.
« Tout comme dans les IS7 ET IS118, ces deux nouvelles enceintes de la Série IS mettent à disposition des intégrateurs et des architectes l’ensemble des points forts des produits touring comme les HP en Kevlar, mais dans une livrée et un package prévus pour les installations fixes.

Brian Fraser

L’avantage est d’apporter la qualité sonore et la plus large adoption qui soit au niveau des fiches des artistes, sans que l’esthétique de la salle n’ait à en souffrir » nous précise Brian Fraser, ingénieur application sénior et manager produit, qui avait commenté pour nous les nouveautés de Francfort de cette année (voir avec le lien ici). « La série IS est désormais capable d’être déployée dans nombre d’applications et se révèle idéale dans des salles de conférence, des salles polyvalentes, des salles de sport et des lieux de culte. »

l’IS10

La IS10 est une enceinte full range deux voies reprenant exactement les composants de la S10 à savoir deux ND10-LM, 10” à membrane Kevlar et aimant au néodyme de 16 ohms et un moteur NH4TA2, 1.4” de 8 ohms.
Le guide d’onde génère un front d’onde légèrement incurvé ayant une couverture de 110°x10°.
La directivité verticale de 10° permet une couverture plus large avec un moindre nombre de têtes sans pour autant perdre de présence au lointain. Enfin on retrouve le même montage des 10” avec le principe de la Controlled Summation Technology qui élimine les lobes dans le bas médium propres aux lignes sources à deux voies.

Le montage du moteur et des 10” de l’IS10. La distance entre les deux 10” est le double de celle existant entre le centre du guide d’onde et le centre du 10”.
Une preuve de la remarquable directivité horizontale grâce à la CST. On tient les 110° jusqu’à 250 Hz

Pour accompagner, muscler l’IS10 et reprenant sa largeur, Adamson présente l’IS119, un sub embarquant le ND19, un transducteur à longue excursion de 19” à bobine 5” et aimant au néodyme et utilisant l’architecture dite AAC. Ce HP de course est monté dans une enceinte bass reflex conçue pour reproduire des basses fréquences exemptes de distorsion.

L’IS119

Ce sub est ni plus ni moins que le S119 sans l’accroche touring mais avec une trouvaille qui séduira les architectes. La grille avant du sub est répliquée à l’arrière ce qui facilite des montages cardioïdes d’une grande discrétion pour le public.
Les deux IS sont construits en employant du contreplaqué de bouleau balte de qualité marine et de l’acier de qualité aéronautique. L’ensemble de la gamme IS est équipé avec des prises NL4 et des connecteurs à vis sur demande.
L’accroche inter-boites est discrète et basée sur des vis. Les IS sont livrables en blanc ou noir en standard mais toutes les couleurs de la palette RAL sont disponibles sur demande.


Les livraisons des IS10 et IS119 vont débuter à la fin de l’été. Adamson vous attend à l’InfoComm 2017 d’Orlando sur son stand 6475, du 14 au 16 juin 2017.

D’autres informations sur le site Adamson

 

ADB Klemantis, un cycliode/nez de scène de haute précision

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Joli coup pour ADB, nouvellement intégré à la grande famille Osram. L’apport des leds du géant allemand Osram et des bureaux d’études du fringuant l’italien Claypaky offre un bond technologique, ainsi qu’un relookage high-tech pour cette entreprise quasi-centenaire.
En bouquet de bienvenue, deux Klemantis, remarquables cycliodes à leds haute-précision et des extensions pour les utilisateurs des systèmes de contrôle d’éclairage Hathor, ce qui augure d’un avenir radieux pour ADB.

Une barre au design magnifique, pour l’éclairage de cyclorama ou en nez de scène .

Klemantis AS1000

Ce cycliode à led se présente sous la forme d’un tube de métal noir strié inséré délicatement dans une base ultra-dépouillée orientable en tilt. Conçu comme un linéaire d’éclairage par des fans de science-fiction, ses seize sources asymétriques sont alignées sur un mètre de long, délicatement encadrées par deux fins volets. Chaque source se compose d’un module led hexachromique, sur la base des nouvelles leds développées par Claypaky : six couleurs (rouge, vert, bleu, cyan, lime et ambre) pour composer un large spectre colorimétrique, une température de couleur variable de 2500K à 8000K et un CRI caressant les 97%.

Cette technologie HCR, à l’œuvre également dans les nouveaux K-Eye Claypaky, utilise des algorithmes spécifiques de gestion de la couleur. Cela permet d’optimiser l’éclairement, de générer un mode en lumière blanche variable et de permettre une gestion en couleur CMY, RGB, RAW, macro ou HSL (Hue Saturation Lightness). La reproduction de l’éclairage tungstène est particulièrement étudiée, avec ses courbes d’amortissement typiques, un correcteur de teinte vert/magenta, un dimmer en 16-bits et une fréquence PWM flicker-free de 1 à 50 kHz.

L’optique asymétrique constitue la principale innovation de Klemantis : répartition uniforme sur de grandes hauteurs à partir du point zéro.

L’optique asymétrique a été développées par Osram pour éclairer uniformément à partir de la base du cyclo, (le point zéro) jusqu’à de grandes hauteurs avec un recul compris entre 0,6 et 2 m. Pour couvrir une hauteur de 6 mètres par exemple, on reculera Klemantis à 1 mètre du cyclo. Cette barre s’utilise au sol, en accroche ou verticalement, à une distance du cyclorama comprise entre 0,75 et 2 mètres. Cela permet d’avoir la meilleure diffusion possible du flux, sans raccord visible ni point chaud. Celui-ci est annoncé à 4400 lumens, pour 250 W consommés, avec une ventilation passive quasiment silencieuse.

Les modes blancs et couleurs sont optimisés grâce à des drivers haute-résolutions, et bénéficient à la fois d’une sélection drastique du binning des leds et d’un compensateur logiciel contre les effets du vieillissement et de la chaleur, puis d’une calibration parfaite des projecteurs. Déclinaison en linéaire de 50 cm, le Klemantis AS500 comporte huit sources leds en reprenant toutes les caractéristiques de l’AS1000 à l’identique. La base comporte les alimentations et recopies en PowerCON True1, Ethernet et XLR 5, ainsi qu’un mince menu de contrôle. Les protocoles acceptés vont du DMX512 à l’ArtNet, en passant par le RDM et le SaCN.

Imago et Imago wings

Version portable ou complémentaire des pupitres Freedom ou Liberty, l’Imago ressort tout de noir vêtu, plus discret que le rouge éclatant de la version 2013. Très peu de différences existent avec l’ancienne version, cette surface de contrôle fonctionne toujours avec un PC équipé d’une licence Hathor, s’utilise comme une console à part entière, avec quatre encodeurs pour les fonctions des automatiques, toute la partie programmation, une molette d’intensité et vitesse, un playback complet, six fader et six exécuteurs de restitution ainsi que quelques touches personnalisables.

L’ancienne Imago repeinte aux nouvelles couleurs ADB, et la nouvelle extension de faders.

Elle peut être utilisée en tournée grâce à son gabarit modeste, comme système de backup, en complément au plateau pour le focus ou en formation. La nouveauté vient de l’Imago Wings, extension dédiée à la restitution avec dix-huit faders complets et dix-huit exécuteurs indépendants. Ces deux consoles fonctionnent avec une simple liaison USB, mais seule l’Imago de programmation permet d’envoyer ou recevoir du DMX avec ses deux entrée et sa sortie XLR5. Les produits ADB sont maintenant conçue en Italie, au sein de Claypaky, et fabriqués à Saint-Quentin, chez ADB France.

D’autres informations sur le site ADB Lighting

 

HK lance les Linear 3, trois têtes et deux subs, tous amplifiés

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La famille Linear 3 comporte 2 têtes, un wedge et 2 sub, tous amplifiés en classe D que vous pourrez moduler selon vos besoins.

L’allemand HK, le spécialiste incontesté de l’audio de qualité accessible à tous, lance les Linear 3, des enceintes amplifiées disposant d’une somme de perfectionnements garantissant SPL, gros son et facilité de mise en œuvre avec trois têtes bi-amplifiées et coupées en FIR en 12 et 15” et deux subs aussi amplifiés en 15 et 18” pour couvrir tous les besoins jusqu’à 500 personnes.

Sobre, efficace et diablement puissant, Linear 3 est le nouveau système d’HK spécifiquement destiné aux professionnels de la nuit, de l’événementiel, aux petits groupes ou aux DJ qui veulent du son et des sensations, sans mettre les mains dans le cambouis. A cet effet ce système se monte rapidement sur ses supports orientables Duo Tilt via un câblage très simple et des réglages logiquement relégués en face arrière du DSP, facilitent l’obtention d’une réponse chargée dans le bas, linéaire dans le bas, linéaire dans l’aigu ou bien chargée dans le bas et le haut. Deux choix peuvent être opérés simultanément.

La tête L3 115 FA en 15” et moteur 1” chargé par guide d’onde rotatif, amplification en classe D et filtrage FIR.

Les protections sont nombreuses et éviteront de faire sortir de leurs gonds les transducteurs. Un filtre subsonique, un limiteur crête, un limiteur RMS et des limiteurs multibande permettent d’oublier de regarder les diodes de crête sans trop de risques, y compris pour le rendu. Faites gaffe cela dit à vos oreilles et à celles de votre public, elles poussent ces boîtes.

Face arrière de la L3 115FA, les entrées sont nombreuses et toutes analogiques.

Les trois têtes large bande, sont basées sur l’association entre un transducteur de grave et un moteur chargé par un guide d’onde rotatif de 90°x55°. La L3 112FA embarque un 12” et un moteur d’un pouce, coupés à 2,3kHz en FIR avec des pentes de 72dB/octave, gage de bonne linéarité de la polaire. La L3 115FA est en tous points identique, si ce n’est que le transducteur de grave est un 15”. Le SPL Max est dans les deux cas de 135 dB avec pour la plus grosse des deux, une bande passante s’étirant à ±3 dB entre 58 Hz et 16 kHz, là où la version 12” n’affiche que 65 Hz en bas.
Un troisième modèle le L3 112XA en 12 + 1” peut servir de tête ou de retour de scène. L’amplification max, les deux canaux additionnés est de 1200 W délivrés par des circuits en classe D pour les trois modèles, et les entrées sont nombreuses et toutes analogiques avec possibilité d’attaquer l’ensemble au niveau ligne ou micro. Enfin le poids de ces enceintes reste acceptable à 21 et 28 kg mais nécessitera d’être à deux pour monter les têtes 115FA en haut de leur pole.

Le Linear sub 18 pouces

Les deux subs, amplifiés et filtrés, sont basés sur des transducteurs de 15 et 18 pouces chargés en bass reflex et prennent logiquement les références de Linear Sub 1500A et 1800A.
Les mêmes modules d’ampli délivrent la puissance de 1200 W ce qui permet au petit modèle de générer un SPL Max de 131 dB à 10 % de THD (en demi espace) et au 18’’ un de plus à 132, la différence se faisant essentiellement dans l’extension dans le grave qui atteint, pour ce dernier modèle, les 42 Hz à -3 dB et 49 Hz pour le 15’’. Le filtre actif coupe au choix à 100 ou 120 Hz avec une pente de 24 dB/Oct. Les poids sont de 30 et 42 kg.

Le Linear Sub 1500A…
… Et sa face arrière

HK propose un ensemble de kits prédéfinis et surtout prêts à l’emploi avec tous les accessoires nécessaires à la mise en œuvre de chacun d’entre eux. En premier, une paire de têtes 112FA accompagnées par 4 Subs 1500A. Le second kit est composé de deux têtes 115A et 2 Subs 1500A et enfin le dernier et plus puissant des 3 kits consiste en deux têtes 115FA et 4 Subs 1800A.

Alexander Wollenberg, manager produit chez HK déclare :
« LINEAR 3 est la solution la plus simple pour impressionner votre public. Que vous soyez un technicien son confirmé ou que vous préfériez vous concentrer sur l’aspect artistique de votre métier, LINEAR 3 vous offre des performances optimales en quelques secondes. Le design sobre mais riche en nouvelles fonctions, la qualité des électroniques et des composants sont clairement au standard “made in Germany”. Enfin si vous cherchez à taper fort dans le bas, les Subs LINEAR complètent idéalement les têtes. LINEAR 3 est une gamme sur laquelle vous pourrez compter en toutes circonstances. »

La disponibilité est immédiate pour l’ensemble de la gamme à l’exception des Wedges/têtes polyvalentes 112XA qui se seront commercialisées qu’à la rentrée 2017.

Plus de renseignements sur le site la Boite noire du musicien et sur le site HK Audio

 

High End SolaTheatre, un mastodonte en chausson

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High End System, depuis peu sous le giron d’ETC, est une marque culte encore en activité. Clairement snobée depuis quelques années par les acteurs français, elle pâtit d’une part d’une image très « ricaine », avec des projecteurs XXL peu adaptés à notre marché, et d’autre part d’une distribution sous une houlette Flamande peu appréciée des prestataires hexagonaux.
S’arrêter à ces barrières, c’est ignorer une multitude de projecteurs qui ont su évoluer et dont beaucoup sont d’excellente facture, à l’image de la SolaTheatre, le premier spot/découpe à leds de forte puissance complètement silencieux.

SolaTheatre

Le SolaTheatre

Ne vous fiez pas à son allure industrielle, ce colosse est taillé pour l’éclairage des grands théâtres et des plateaux télévisuels.
Sa force ? Cacher derrière sa masse une convection naturelle sans aucune ventilation. Son module de 440 W de leds est ainsi refroidi dans un silence complet, qualité primordiale pour les grandes scènes classiques et dans les studios de captation.
Cette source blanche est calibrée à 6500K, avec un choix de leds haute qualité, pour émettre un flux lumineux annoncé de 16 000 lumens avec un indice de rendu des couleurs supérieur à 90.
Autre innovation, le « lens defogger system » pour contrer le dépôt de buée en sortie. En effet, les leds ne dissipant pas assez de chaleur, la différence de température sur la surface des lentilles entraîne de la condensation, masquant les bords du faisceau et dénaturant les gobos. Richard Belliveau, le directeur emblématique de High End a donc conçu un procédé pour réchauffer la lentille et évacuer l’humidité résiduelle.
Le SolaTheatre est conçu comme un spot complet, avec un zoom 6-45°, un bloc quatre couteaux, un iris, un prisme linéaire et une belle roue d’animation. Deux roues de gobos, sept rotatifs et huit fixes mélangent des formes géométriques assez marquées, des standards comme le tunnel ou le ciel étoilé et des aplats de feu, végétal ou de nature pour les ambiances. La couleur est obtenue par trichromie soustractive, avec l’aide d’un correcteur CTO et d’une roue de 7 couleurs. Un mode wash est possible. Combiné avec le mécanisme de frost, il agit sur une plage de 5° à 40°.

Les dimensions et le poids sont certes impressionnants, avec une hauteur de 90 cm, une base de 50 cm et un poids monumental de 50 kg, mais la machine reste équilibrée et transportable avec l’ajout de deux poignées sur le haut de la lyre. La consommation est comparativement ridicule, avec 550 W en fonctionnement normal et 710 W avec le Lens Defogger enclenché, ce qui a permis d’intégrer une embase et une recopie PowerCON True1 pour l’alimentation.
Signalons aussi l’intégration d’un switch Ethernet pour chaîner directement les projecteurs entre eux en utilisation ArtNet ou SaCN. Le projecteur se contrôle aussi en DMX/RDM par XLR5. Son écran couleur tactile sur batterie permet d’accéder à tous les modes de réglage, et demande 51 canaux DMX pour la piloter.

Le SolaTheatre, après avoir déjà fait l’objet de nombreuses pré-commandes pour de grands lieux prestigieux, est disponible depuis le mois d’avril. Les produits High End sont distribués en France par AED France.

Plus d’infos sur le site High End System et sur le site AED

 

Innled confie la distribution de ses luminaires en Allemagne à B&K Braun

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Depuis le 6 mai 2017, les luminaires du fabricant français Innled sont distribués en Allemagne par B&K Braun du groupe Stage Campus. Fondé en 1977 par Hartmut Braun, ce distributeur international est devenu une référence dans la fourniture d’équipements scéniques et événementiels. Innled et B&K se sont rencontrés à au dernier Prolight+Sound, et c’est seulement un mois plus tard qu’ils ont signé leur collaboration.


Le fondateur de B&K Braun, Hartmut Braun, avoue avoir été séduit dès sa première visite sur le stand : « Les produits d’Innled sont vraiment géniaux – simples et surtout bien pensés. Les différentes applications possibles des produits m’ont complètement convaincu. Ravis que nous puissions offrir à nos clients une solution innovante et de très haute qualité dans le domaine de l’éclairage mobile avec Innled précise-t-il. »

Emmanuel Bénech (à gauche), co fondateur et directeur associé d’Innled et Hartmut Braun, fondateur de B&K Braun, le jour de la signature du contrat de distribution pour l’Allemagne.

L’ascension européenne du fabricant français
Après la Suède, les Pays Bas, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, et la Finlande, l’Allemagne est aujourd’hui le 8e pays européen à distribuer les produits INNLED. Chaque distributeur, déjà bien implanté sur le marché de l’événementiel, a l’exclusivité de la vente de la gamme de luminaires dans son pays.
Des produits qui séduisent grâce à leur côté innovant, mais également leur design et leur mobilité. « Leur design élégant et intelligent combiné à la possibilité d’une opération entièrement sans fil grâce à un émetteur/récepteur facile à utiliser, rend les produits incontournables dans le secteur événementiel.
Presque tous les produits peuvent également être contrôlés par une application simple et gratuite, conclut le distributeur allemand dans son dernier article publié sur son site Internet. » Grâce à cette demande croissante de distribution internationale, INNLED réalise aujourd’hui 25% de son chiffre d’affaires à l’étranger.

Kub, le dernier né de la gamme Innled, peut à la fois se poser, s’accrocher ou se suspendre pour assurer un éclairage mural, éclairage d’espace, de sol, de plafond ou encore de balisage.
Hariz, le centre de table lumineux utilise une plaque de polycarbonate illuminée par la base comportant les leds. D’autres profils sont proposés dans le catalogue ou réalisables sur commande.

A propos d’INNLED
Innled c’est l’histoire de cinq associés, qui, riches de leurs années d’expériences dans le milieu de l’éclairage scénique et architectural, de la vidéo et du son, s’unissent en 2012. De cette union, née une société spécialisée dans la fabrication d’éclairages à LED, dédiés à l’événementiel. Premier fabricant à cibler exclusivement les événements, Innled conçoit des modèles uniques, alliant innovation et performance afin de répondre au mieux aux exigences et tendances de cet univers.
Fabriqués dans leur propre atelier, près de Montpellier, ces luminaires s’inscrivent dans une démarche de qualité 100% française. En seulement quelques années, l’entreprise a su apporter de nombreuses réponses aux prestataires de l’audiovisuel, aux agences et aux lieux événementiels. Ainsi, plus de 3 000 produits ont été distribués en France et en Europe. La société est une SAS qui emploie aujourd’hui 15 personnes. En constante progression, elle a réalisé 580 K€ de CA en 2015-2016 et plus de 800 K€ en 2016-2017.


D’autres informations sur le site Innled

 

Les Martin Axiom, Quantum et Aura partent avec Jay Branson, pour la tournée mondiale de 3 Doors Down

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LabeLive et le concepteur d’éclairages Jay Branson déploient des Quantum Profile et Aura dans une conception scénique unique pour la tournée mondiale du groupe. Pour promouvoir son album très attendu « Us and the Night », le groupe 3 Doors Down, déjà titulaire de plusieurs disques de platine, s’est lancé dans une tournée mondiale pour incarner l’album, tant au plan sonore que visuel.
C’est la grande société de location audiovisuelle LabeLive qui a fourni à Lynch Brush, le directeur de l’éclairage, et au concepteur Jay Branson, de TwoPairCreative LLC, les projecteurs MAC Axiom Hybrid, MAC Quantum Profile et MAC Aura de Martin. Jay Branson les a utilisés pour définir une esthétique de scène unique, offrir un éclairage à fort impact et surmonter les problèmes de mise en place dans les salles du monde entier.

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

Président de LabeLive, Josh Berry a travaillé en étroite collaboration avec l’équipe d’éclairage de 3 Doors Down pour équiper le parcours américain de la tournée. Tout au long de ses 20 ans d’expérience avec Martin, il a fourni à de nombreuses équipes des projecteurs de haute qualité qui résistent aux exigences des tournées et assurent des éclairages de qualité à chaque étape du parcours.
« Cela fait plus de 20 ans que je travaille avec des produits Martin, a déclaré Josh Berry. Les 3 Doors Down ont expressément demandé ces appareils, et ils n’ont pas eu de problèmes avec. Quand on parle de fiabilité, de fonctionnalités et d’aptitude des appareils, c’est Martin qui se justifie le mieux. Grâce à la fiabilité de leurs projecteurs, nous pouvons fournir des produits de qualité à de grands acteurs comme 3 Doors Down et nous contribuons à des spectacles mémorables. »

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

« Pourquoi nous avons choisi les projecteurs Martin ? Je peux résumer cela en un mot : fiabilité, déclare Jay Branson. Le matériel est d’une robustesse absolue. Pendant toute la tournée, nous n’avons pas eu un seul problème avec nos appareils. Certains d’entre eux se baladent dans le camion sans caisses, juste sur des poutrelles pré-équipées, et nous n’avons jamais eu une seule défaillance. J’aime que dès que je m’assieds à la console, tout marche parfaitement. »
Jay Branson demande surtout une solution d’éclairage qui contribue à atteindre ses objectifs créatifs. Lui et son équipe d’éclairage ont travaillé en étroite collaboration avec les membres du groupe et Gary Pettus, le directeur de la tournée, pour concevoir une plate-forme d’éclairage capable de restituer des éléments de la couverture de l’album « Us and the Night » et d’apporter de nouveaux accents créatifs sur scène.
Le design qu’ils ont choisi nécessitait des projecteurs suffisamment compacts pour s’adapter facilement à des espaces restreints sans sacrifier l’intensité lumineuse. Les projecteurs de Martin ont été choisis pour leur forme épurée, leur puissances et leur fiabilité pour créer de manière décisive la partie centrale de la scène : cinq énormes lanternes réalisées spécialement, suspendues devant une toile de fond représentant une forêt.

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

« Nous voulions mettre des lumières dans les lanternes, mais je ne connaissais aucun projecteur susceptible de le faire, poursuit Jay Branson. Cet été, pendant un festival avec 3 Doors Down, l’équipe m’a montré une vidéo du Martin MAC Axiom Hybrid, et j’ai immédiatement appelé le groupe pour leur dire « J’ai trouvé la lumière ! » Ils ont vérifié et ont adoré. »
Le kit se compose de MAC Axiom Hybrid dans chacune des lanternes, ainsi que de 15 MAC Quantum Profile Wash pour les effets volumétriques (huit en avant-scène et sept en milieu de scène) et huit MAC Aura sous l’estrade de la batterie. Sur la partie européenne de la tournée, huit MAC Quantum Profile Wash ont été utilisés pour éclairer la batterie..
« Je ne connais pas de projecteur aussi polyvalent que le MAC Axiom Hybrid, déclare Jay. Les projecteurs habituels perdent au moins 50% de leur flux sur la totalité de leur plage de zoom. Le MAC Axiom Hybrid garde le même flux, qu’il soit en faisceau large ou concentré sur un point minuscule. Je peux même lancer un gobo en plein zoom et éclairer toute la lanterne. C’est le seul projecteur adapté à l’espace requis par notre conception qui a réalisé la performance que nous voulions ».

Crédit photo : Ashley Mae Wright (@ashleymaewright)

Jay Branson a été impressionné non seulement par les MAC Axiom Hybrid mais aussi par les MAC Quantum Profiles. « À mon avis, les Quantum Profile sont les meilleurs Spots du marché, je suis émerveillé leur luminosité qui est extraordinaire, et c’est une source à leds. Leur faisceau existe même à travers les éclairs de stroboscopes. Ils sont super-rapides et légers, les gobos sont géniaux. Ce sont des projecteurs vraiment superbes, et par-dessus le marché, ils sont fiables, et j’adore la façon dont ils fonctionnent.

Martin Lights a également aidé Jay Branson et son équipe à surmonter les problèmes de limitation de poids dans différents lieux. « Le poids est toujours un problème, a déclaré Jay Branson. Lorsque nous jouons dans des théâtres, nous devons parfois accrocher les projecteurs aux tuyaux de la salle et, dans les plus anciens théâtres, nous nous trouvons parfois sur des rails qui ont une très faible limite de poids. Il nous fallait des projecteurs encore plus légers, mais capables de fournir la performance intense que réclame un spectacle de rock. Le MAC Axiom Hybrid était la solution ».

Plus d’infos sur le site Martin Professional Lighting by Harman

 

Coda Audio présente l’APS et le Linus 14

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Philippe Pelmelle et à droite Yves Guégan pas peu fiers de leur premier prix, Best Performing New Distributor, premier d’une série qu’on leur souhaite très longue.

Coda Audio dont nous avions découvert avec plaisir le son de l’AiRay l’année passée à Francfort, revient en 2017 avec un stand aussi haut que grand et quelques nouveautés très bien ciblées : un système à courbure constante multi usages, l’APS Arrayable Point Source et deux nouveaux racks d’amplis, le T-Rack et le M-Rack, tous deux embarquant le Linus14, nouveau moteur intelligent à 4 canaux de Coda.

Et pour nous guider à la découverte de ces nouveautés, nous comme les techniciens français qui sont venus au PLS 2017, une grande partie des forces vives de Coda Audio France présente sur le stand de la maison mère allemande a fait le boulot : Philippe Pelmelle son président et Yves Guégan, l’ingénieur technico-commercial grand Ouest et Centre.

SLU : On commence par le Linus 14 ? C’est peu dire qu’il était attendu !

Philippe Pelmelle : C’est l’ampli calibré pour la route, mais aussi l’installation et disposant de l’ensemble des fonctions nécessaires. 2U, bi-voltage automatique et 15 kg, 4 entrées ligne, AES/EBU, Dante, LiNet, 4 canaux de 3500 W sous 4 ohms (et 5200 sous 2 ohms NDR) de puissance en classe D-IC, DSP Shark à 96 kHz avec filtrage IIR et FIR et algorithmes de limitation à fort potentiel et look ahead et enfin 4 ports pour le Comparateur, notre système propriétaire d’asservissement des enceintes de grave équipées du Sensor, bref, rien ne manque d’autant qu’il est pré chargé avec l’ensemble des presets de la gamme d’enceintes Coda Audio, de la plus petite à la plus grosse.

Le Linus 14 dans son M-Rack en bois, là où le T-Rack est en acier.

Il vient compléter le Linus 10 qui est très proche mais stéréo et délivrant 5000 W sous 4 ohms. Le Linus 14 équipe deux nouveaux racks Touring qui sont aussi bi-voltage et qui pour le gros modèle à 3 amplis, Le T-Rack, s’alimente en 32 Tri. Le petit modèle avec un seul ampli 4 canaux s’appelle le M-Rack. Le marché américain s’étant ouvert à Coda, le T-Rack, T pour Touring, devenait indispensable d’autant que les anciens racks n’étaient pas bi-voltage.

Le T-Rack supportant un M-Rack. La plaque de connexion avant est extrêmement claire et bien conçue avec 5 prises par ampli à 4 canaux, toutes différenciées par des couleurs

SLU : Est-ce que vous allez arrêter certains amplis ou racks ?

Philippe Pelmelle : Non, aucun produit n’est arrêté. Les Linus Rack 20 et 40 sont compatibles avec le T-Rack et les amplis 10C et 5C, moins puissants et sans Comparateur, restent aussi au catalogue pour des petites tournées ou pour l’installation.
Le Linus 10C par exemple développe 2500 W sous 4 ohms et dispose d’un DSP. Il lui manque simplement la capacité d’attaquer les gros subs à la fois en termes de puissance et de Comparateur, d’où l’arrivée du 14 qui est calibré pour pousser tous les produits de la gamme sans exception.

SLU : Que pouvez-vous nous dire sur le système APS ?

Philippe Pelmelle : D’abord la signification de ces trois lettres : Arrayable Point Source signifie ligne source à courbure fixe. L’enceinte en elle-même repose sur un montage en double 10” pour le grave et sur le double transducteur 9“ annulaire très connu et apprécié pour le médium et l’aigu, cet ensemble bénéficiant de l’APS-Coupler pour que l’énergie issue de ces 4 transducteurs, ne soit vue que comme une seule source.

Une vue de l’APS sans la grille et la mousse avant et laissant découvrir les formes de l’APS-Coupler. Bien visibles sur les bords latéraux, les deux évents de la charge bass reflex.

Les deux 10” à forte élongation, aimant Néodyme, bobine 3” avec 4 anneaux de démodulation et membrane en fibre de carbone sont à la fois chargés en bass reflex mais à la fois par l’APS-Coupler qui leur apporte 6 dB de gain au-delà de 200 Hz et une bonne directivité jusqu’à 300 Hz. Le moteur DDC quant à lui génère un front d’onde courbe de 20° qui par la suite est exploité horizontalement avec un grand nombre d’ouvertures possibles au choix.

SLU : Il y a beaucoup de versions apparemment…

Philippe Pelmelle : Oui. L’ouverture verticale est 20° et pour l’augmenter, il faut ajouter des boîtes. Horizontalement il existe 3 ouvertures symétriques 120, 90, 60° et 5 asymétriques 105° (45+60), 90° (30+60), 75° (30+45), 100° (60+40) et enfin 100° (40+60). Ce nombre important de versions sera très apprécié par les installateurs qui pourront ainsi optimiser la couverture et réduire d’autant les réflexions.

Deux APS montées sur un pôle solidaire du sub de la gamme, l’APS-Sub.

SLU : Comment sera-t-il possible de changer de directivité horizontale ?

Qui dit directivité variable en Touring dit « merde, je ne me souviens plus… » Coda a pensé à tout, il suffit de regarder une petite fenêtre où apparaît l’information avec une torche, où le flash d’un appareil photo !!

Philippe Pelmelle : A la commande, les têtes seront livrées avec le guide de votre choix inclus dans l’APS-Coupler. Il suffira par la suite de racheter des APS-Couplers, des demi-panneaux, avec d’autres directivités et d’en changer en retirant la face avant.

SLU : A-t-on déjà des specs ?

Yves Guégan : Oui. L’APS est donnée pour 50 Hz à 22 kHz (-6 dB) et le SPL Max est de 137 dB pour les 10” et de 146 dB pour le médium et l’aigu. Chaque tête pèse 27 kg.

SLU : Quelques mots sur l’APS-Sub ?

Yves Guégan : Il s’agit d’un nouveau modèle spécifique équipé d’un simple 18’’ en montage bass reflex. Ce transducteur à aimant céramique et bobine de 4” offre une sensibilité de 98 dB ce qui garantit un SPL Max de 138 dB. Sa réponse en fréquence s’étend jusqu’à 28 Hz à -6 dB. Il peut être posé ou accroché et dispose des fixations nécessaires à recevoir des APS. Il peut être employé en montage cardioïde et ne pèse que 45 kg.

Un stack de 3 APS posées sur un support spécifique appelé LID-APS-SUB qui les maintient en place et est solidaire de l’APS-Sub.

L’APS est passive et 8 ohms, cela permet d’en placer trois en parallèle par canal de Linus 14. L’APS-Sub est aussi 8 ohms et trois peuvent être raccordés en parallèle sur un canal de Linus 14. Comme le ratio est d’une tête par sub, il est possible de constituer une façade plus que sérieuse avec par côté 3 subs et trois têtes, et d’alimenter le tout par un unique Linus 14.

Une fois les APS reliées entre elles via les fixations prévues à cet effet sur chaque tête, l’ensemble est verrouillé sur le LID-APS-SUB. Finies les sangles !
Yves Guégan nous montre la façon d’attacher entre elles les têtes APS.

Le kit de base préconisé par Coda tient sur un seul (et gros) ampli.
Une autre façon d’exploiter l’APS toujours sur un seul Linus 14.

En septembre de cette année une nouvelle version de l’APS viendra compléter celle qu’il convient d’appeler APS20 pour 20° et qui sera l’APS30. On en reparlera à la rentrée quand elle sera confirmée.


SLU : Quels sont les marchés visés par l’APS ?

Philippe Pelmelle : Les petits et moyens espaces entre 3 et 50 mètres en portée, en prestation comme en Touring.

SLU : Est-ce que les premières enceintes ont été livrées et si oui, quel est le prix indicatif d’un kit ?

Philippe Pelmelle : Non, le système APS comme le Linus 14 vont être livrables à la mi-juin. Un kit constitué de deux ensembles complets de 3 têtes APS et de trois subs APS-Sub chacun, d’un contrôleur amplifié Linus 14, des housses et des plateaux, sortira aux alentours de 55 k€. Le Linus 14 reviendra seul à environ 8900 €HT.

Paul Ward, le directeur du markéting et des ventes de Coda Audio félicite Philippe Pelmelle et au travers lui son équipe pour le travail effectué sur le territoire français, et le tout sous les yeux de Svetly Alexandrov le boss de la marque.

Nous quittons le stand Coda au moment où est décerné à Coda Audio France l’award du « Best Performing New Distributor ». Pourtant le champagne a l’air frais et pas avare de bulles bien fines…mais le devoir nous appelle !

 

Avolites mise tout sur le 10 !

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Avolites est arrivé à Francfort avec deux mises à jour majeures dans ses bagages ! La version 10 du média serveur AI développée en collaboration avec des designers de renom et la 10.1 de Titan.
Ai v10 est une version majeure dans l’évolution du média serveur.
Elle a été développée en collaboration avec des acteurs important du secteur de l’événement et de l’installation comme Ed Shaw, Directeur de la Production Vidéo chez Hakkasan, James Algate, Vice Président du département Entertainment chez Hakkasan, et Ben Miles qui a été primé aux Knight of Illumination Awards pour sa conception vidéo sur la tournée Coldplay. Avec la version 10, le média serveur fait peau neuve, l’interface ayant été revue en profondeur. Pas de panique, les outils n’ont pas changé de place, seul le graphisme a été revu et un nettoyage en profondeur des accès aux fonctions effectué afin de rendre le logiciel plus simple et plus accessible.

Un aperçu de la Timeline du média serveur Ai v10

Ce lifting est le point de départ d’une importante partie du développement de Ai. La volonté de la société anglaise est de rendre son outil plus simple d’accès avec des contrôles rapides et intuitifs. La Timeline, l’une des principales nouveautés du logiciel, permet à la fois un contrôle complet et précis dans un environnement Time codé, tout en conservant la possibilité de modifier très rapidement et à tout moment n’importe quel élément pour garder un esprit Live. On découvre aussi l’intégration du générateur d’effets en temps réel Notch et la fonctionnalité de partage de vidéos Spout, qui ont tout deux été développés pour la tournée «Head Full of Dreams» de Coldplay.
La nouvelle fonction « BPM Sync » est, quant à elle, issue du développement du système de contrôle personnalisé intégré pour l’éclairage et la vidéo de la discothèque Jewel à Las Vegas. Un outil de mapping MeshWarp, né de la combinaison des fonctions Projective Keystone et Grid Warp est également au menu des nouveautés. Il permet aux utilisateurs de déformer rapidement le contenu pour qu’il corresponde aux surfaces de projection. En le combinant avec les fonctions auto map et auto blend, les utilisateurs disposent d’un outil très puissant pour le mapping.
On ne peut citer toutes les nouveautés mais je vous invite à en découvrir d’autres en regardant cette vidéo.

Titan 10.1

La version 10.1 du système Titan présent sur toutes les consoles lumière de la marque anglaise n’est pas à proprement parler une version majeure mais elle comporte tout de même 19 nouvelles fonctionnalités, 24 améliorations de fonctions existantes et 105 corrections de bugs. Tout comme Ai, une partie du développement a été effectué pour répondre aux attentes des utilisateurs, notamment lors de l’installation de la discothèque Jewel

La nouvelle fonction Scene Master de Titan v10.1

Cela explique en partie l’arrivée de la fonctionnalité BPM sync (également présente dans Ai V10). Elle permet de synchroniser entre eux tous les effets dynamiques et offre une nouvelle gestion des beats. Le Scene Master, innovation importante également dans la gestion Live de la lumière, offre la possibilité de construire en temps réel un état lumineux en combinant tous les outils de la console, puis de le restituer manuellement ou avec des temporisations.
La fonction Ai/Phase master, troisième exemple marquant, montre l’un des principaux axes de développent du système Titan, en synergie avec la vidéo. Grâce à cette nouvelle fonction, il est maintenant possible de créer un keyframe shape dont la position est déterminée par l’échantillonnage des valeurs de pixels dans Ai.
Titan 10.1 est disponible sur le site Avolites en suivant l’adresse avec le lien ici

En attendant de la tester je vous propose de découvrir plus de nouveautés en vidéo.

D’autres informations sur le site Avolites et sur le site Dimatec

 

Oliverdy passe en mode certifié par le Bureau Veritas

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Après avoir décidé eux-mêmes de faire faire un audit de tous les process de formation de leur centre Oliverdy, Oliver Dufresne et son épouse Isabelle recevaient, le 16 mai dernier, des mains de Jean Michel Plantard, représentant Veritas, le certificat « VeriSelect Formation Professionnelle ».
Quelle est l’incidence pour les stagiaires de ce certificat ? C’est ce que nous allons découvrir en interrogeant, Jean-Michel Plantard responsable d’audit qualité et environnement du Bureau Veritas et Olivier Dufresne, formateur et gérant d’Oliverdy.

Jean-Michel Plantard (à gauche) remet solennellement à Olivier Dufresne et son épouse Isabelle la précieuse certification VeriSelect Formation Professionnelle.

SLU : Qu’est-ce que ce certificat ?

J.M. Plantard : Le certificat « VeriSelect Formation Professionnelle » est une certification de service. Le bureau Veritas formation a créé le référentiel avec les parties concernées, des OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé), suivant le code de la consommation et des structures de formation que l’on a réunis autour de la table pour aboutir le 9 décembre 2015 à la version 1 « VeriSelect Formation Professionnelle ».
Elle a ensuite été présentée au CNEFOP (Conseil National de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelle) qui a habilité les différents labels de certification valant reconnaissance dans le cadre du décret qualité du 30 juin 2015 que chaque organisme de formation professionnelle doit respecter.


SLU : Qu’apporte la certification du bureau Veritas à un organisme de formation ?

J.M. Plantard : Elle apporte plusieurs choses. En premier lieu, très clairement, le fait de respecter le décret du 30 Juin, et d’obtenir un des labels validés par le CNEFOP permet de présenter cette certification à tout financeur (OPCA, Fongecif, région, état). Ensuite, elle permet d’améliorer des processus, que ce soit sur la partie commerce, marketing ou le choix des formateurs et la réalisation de la formation et ensuite prendre les avis des stagiaires, de leurs employeurs et des financeurs. L’audit est réalisé chaque année pour vérifier le maintien de la qualité et l’amélioration des points faibles.

SLU : Quel est l’impact sur l’élève ?

J.M. Plantard : Le fait que la structure cherche à s’améliorer sur l’ensemble de ses process, dans le choix du contenu de la formation, la sélection du formateur, en fonction de ses connaissance, compétences mais aussi de sa pédagogie, donne à l’élève une formation de meilleure qualité et donc il sera plus satisfait du contenu.
Des enquêtes de satisfaction, à chaud et à froid, sont envoyées aux stagiaires pour connaître les points forts de la formation qu’ils ont suivie et ceux à améliorer. Le centre de formation doit en tenir compte pour améliorer la qualité de ses stages.

SLU : Où les personnes cherchant une formation peuvent-elles trouver la liste des organismes certifiés ?

J.M. Plantard : Sur le site du Bureau Veritas, il y a tous les organismes ayant obtenu la certification « VeriSelect Formation Professionnelle » avec un lien vers les sociétés. (Voir en fin d’article comment procéder NDR)

SLU : Olivier, qu’as-tu obtenu comme certification?

O. Dufresne : La certification Veritas « VeriSelect Formation Professionnelle » avec un numéro de certificat identifiable sur le site Internet Veritas. La loi oblige à 21 points de contrôle et nous avons été contrôlé sur 31. Sur certains de ces points nous étions quatre points au-dessus du niveau requis.

SLU : En quoi cette certification t’est-elle utile ?

O. Dufresne : La certification nous permet de nous référencer sur une vingtaine d’OPCA et certifie la qualité de notre centre. Pour résumer, toutes les procédures de recrutement formateur et ensuite le contenu des formations ainsi que les moyens pédagogiques et les déroulés des formations, tous ces process internes à Oliverdy nous ont donné droit à une certification qui valide la qualité de notre organisme.

La validation par le Bureau Veritas de la qualité de leur centre de formation, fait incontestablement plaisir à Isabelle et Olivier.

SLU : Est-ce que le fait d’avoir demandé cet audit à modifié quelque chose chez Oliverdy ?

O. Dufresne : Oui, toutes nos procédures mises en place pour le recrutement, le contenu des formations, les moyens pédagogiques ont été remises en question pour pouvoir faire une sorte de normalisation interne. Cela nous a obligés à tout reprendre et, durant deux mois et demi, analyser et restructurer. Aujourd’hui nous avons des procédures établies que l’on respecte pour garder notre niveau de qualité car tous les ans nous allons être audités afin de conserver le certificat.

SLU : Donc la garantie de la certification est qu’elle n’est pas permanente.

O. Dufresne : Exactement, tous les ans il y aura un audit des formateurs, des élèves, de tout ce qui est administratif ainsi qu’un audit téléphonique pour le suivi des participants.

SLU : Qu’est-ce que tu attends de la certification.

O. Dufresne : Comme j’ai démarré cette entreprise il y a maintenant cinq ans, la certification est avant tout une étape personnelle qui valide et conforte mes choix ainsi que ma stratégie sur la qualité des formations. Cela me conforte dans les procédures que j’ai mises en place et me montre que je suis sur la bonne voie. Ensuite, ce certificat va nous permettre d’avoir une visibilité auprès des entreprises et des prestataires en leur donnant un gage de qualité lors d’interventions dans leurs locaux ou pour le développement de contenu de formation adapté à leurs besoins. Le but n’est pas de faire de la formation en masse, mais de dispenser un contenu qualitatif afin que les stagiaires puissent utiliser, dès la fin de la formation, les outils sur lesquels ils ont étudié et trouver rapidement du travail.

Sur 89000 centres de formation en France, tous domaines confondus Oliverdy fait désormais parti des 3000 certifiés. Une garantie de recevoir des formations de qualité. Le plus simple pour s’en rendre compte est d’aller faire un tour à St Quentin en Yvelines et discuter avec Olivier ou Isabelle, mais attention, prévoyez du temps, ce sont des passionnés !

La liste des certifiés:Vous cherchez la liste de tous les centres certifiés dans notre domaine d‘application? Hélas, vous ne la trouverez pas directement sur le site Veritas. Par contre, vous pourrez vérifier si le ou les centres de votre choix sont certifiés ou pas en vous connectant avec le lien ici
Indiquez simplement le nom du centre (le champs Numéro d’affaire n’est finalement pas obligatoire)
Attention, le moteur de recherche est sensible. On obtient un résultat pour Oliverdy, mais le système reste muet si l’on recherche par exemple Oliverdy Formation.


Plus d’infos sur le site Bureau Veritas France et sur le site Oliverdy

 

Martin Mac Axiom, l’évident « hybride », simple et efficace

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Dans la gamme des asservis à lampe, la Mac Axiom « Hybrid est un machine compacte et puissante, délivrant un puissant faisceau de type « beam », mais permettant également des effets ayant des caractéristiques spécifiques aux machines « spot », avec un zoom linéaire de grande amplitude, et des capacités de projection ou de volumétrie particulièrement efficaces. Voyons ça de plus près…
Pour réaliser ce type de machine, Martin a fait appel à un grand fabricant européen qui l’a développée selon un cahier des charges bien précis et équipé d’éléments directement issus du bureau d’études Martin comme l’optique, la trichro, le correcteur variable, la roue de gobos, les prismes, le zoom…
Technologiquement parlant, on ne conçoit pas un « beam » comme on conçoit un « spot », et bien évidemment, il y a quelques concessions à faire pour concilier les deux fonctions. La plupart du temps ces compromis sont intelligents et donnent des résultats surprenants. C’est exactement le cas de cette Martin Mac Axiom.

Zoom de l’Axiom

Construction de l’appareil

La machine est trapue, compacte et très légère (22 kg). On a du mal à imaginer la quantité de lumière qui sort de son imposante lentille montée sur une lyre aussi petite. Le démontage s’effectue à l’aide de deux outils. Les deux capots sont maintenus autour de la tête par trois vis larges « quart de tour » offrant un accès rapide pour le nettoyage courant ou les opérations de maintenance basiques. Ils sont protégés des chutes accidentelles par une petite élingue métallique terminée en crochet qui vient s’agripper dans un petit trou pratiqué sur un ergot interne, et préservé du décrochage par une petite gaine de plastique / silicone qui coulisse sur l’élingue. Le reste se démonte à l’aide d’une clé ou d’un tournevis de type « torx ».

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La base, ses deux larges poignées et l’afficheur sur le plus petit côté. Les embases DMX5 in et out ainsi que l’embase secteur True1 sont sur le côté opposé.

Le socle comporte l’afficheur accompagné de ses 4 classiques boutons de contrôle et contient l’alimentation générale de la machine ainsi qu’un gros collecteur permettant le passage du câblage vers la tête. Il est surmonté du large système de transmission de la motorisation PAN par courroie. Nous verrons plus loin que cette motorisation est d’une puissance étonnante.
Une fois les capots enlevés, on peut voir que l’accès à la lampe se fait par l’arrière. Il suffit d’enlever quelques vis qui maintiennent un petit capot métallique pour accéder à la source OSRAM, une Sirius 440 W, constituée d’un bulbe scellé avec son réflecteur, devenue classique sur ce type de projecteur. Elle est maintenue par une plaque de métal tenue par 4 vis torx qui la calent fermement sur le départ du chemin optique. Aucun réglage particulier n’est disponible et on doit faire généralement avec un centrage du point chaud qui est rarement parfait. En contrepartie, on a un système qui ne se dérègle jamais.

L’intérieur de la tête, où tout est très compact, n’est pas construit autour de modules extractibles. Pour la maintenance courante et le nettoyage de la trichromie ou des roues de gobos, sept petites vis torx, qu’il faut retirer, libèrent tout l’arrière de la tête qui bascule ensuite sur une charnière pour dégager une large vue sur l’ensemble du mécanisme.

La tête de l’Axiom avec l’arrière ouvert pour la maintenance.

Le nettoyage est alors possible ainsi que les opérations de maintenance assez simples, directement sur la machine. Un sérieux démontage est à envisager pour tout travail sur la mécanique car tout est serré et minutieusement maintenu partout par des colliers de plastique.
La partie basculante comporte la trichromie, constituée de 3 doubles lames de verre recourbées qui viennent s’insérer dans le faisceau, et complétée par un jeu de lames supplémentaires pour le CTO. L’ensemble de ces lames est légèrement incliné pour éviter les reflets parasites dans le chemin optique. Tout ce qui se trouve dans la tête de cette machine a été fichtrement optimisé, mais l’assemblage est sein, propre et rationnel.

Les lames du dimmer se trouvent classiquement peu après la sortie de lumière de la lampe, juste avant la trichromie. Le complément d’effets loge dans la partie non basculante de l’arrière de la tête. En premier lieu, un bras motorisé comporte le Frost puis une roue de 16 couleurs, la roue de gobos fixes, la roue de 9 gobos tournants et le shutter.
La roue de gobos fixes, en laiton perforé, propose 14 gobos, mais également une série de 5 ouvertures différentes (permettant des faisceaux réduits, à la façon d’un iris mais non linéaire), un effet de verrerie (un genre de « Frost granuleux »), et un tronçon d’animation se présentant un peu comme un gobo strié pouvant circuler en latitude dans le faisceau sur une course d’environ 5 ouvertures par rotation.

Gros plan sur les roues de gobos et le Frost.

La partie totalement à l’avant s’organise autour d’une tringlerie qui relie les différents effets jusqu’à l’imposante lentille de sortie et permet l’animation du focus, du zoom, mais également du dispositif animant les prismes.

vue du dessus de la tête, avec un regard sur le système de double prisme motorisé.

Le Mac Axiom dispose de deux prismes, un à 3 facettes et un à 8 facettes. Ils peuvent s’insérer dans le faisceau via un bras motorisé propre à chacun d’eux et sont animés en rotation par un moteur leur transmettant son mouvement par courroie.
Une originalité de cet appareil est de pouvoir positionner les prismes avant ou après le zoom. Il est possible de cette façon d’avoir l’effet des prismes sur un faisceau « large », après le passage dans le zoom, ou sur un faisceau « beam », avant le passage dans celui-ci lors de sa course la plus longue.

Configuration et fonctionnement

Un seul mode de fonctionnement utilise 23 canaux DMX. A mon sens c’est un vrai avantage car il est toujours pénible de devoir se poser X fois cette question cruciale autour du mode dans lequel se trouve la machine… Oui, la machine est pourvue d’un système RDM qui permet d’intervenir sur le paramétrage à distance.
Petit aparté au sujet des menus qui équipent les machines. Ils sont de plus en plus complexes et très rarement réellement utilisés par les techniciens. Pratiquement, en tournée, en prestation, la réalité du terrain veut que si on peut éviter de perdre du temps, c’est bon à prendre. Une machine qui est de base parfaitement efficace et qui ne nécessite pas de multiples configurations possède déjà au moins un bel atout pour être efficace. C’est donc le cas de notre Axiom qui possède toutes les fonctionnalités de base, sans trop de gadgets et de fioritures bien souvent inutiles.

La lumière, le faisceau, le zoom, et les effets

Mesures faisceau serré

Les mesures de lumière s’avèrent particulièrement convaincantes. En faisceau serré, on dépasse le million de lux, ce qui est la limite mesurable de notre équipement de mesure (un luxmètre Minolta CL-200A équipé d’un filtre ). On est très clairement dans les hauts standards d’éclairement pour ce type de machine.

Mesures faisceau large

En faisceau ouvert il reste vraiment beaucoup de lumière, ce projecteur va réellement permettre à l’utilisateur d’avoir de « la pêche » en toutes circonstances. Ce résultat, obtenu par l’utilisation de ce type de source et par la façon de la travailler, se fait évidemment au prix d’un point chaud … Ici on est dans le cas d’un « boulet de canon » qui a plus d’un tour dans son sac.

Mesures faisceau 20°

Et il convient d’ailleurs de souligner une chose. Si le point chaud est effectivement très visible, il n’en reste pas moins qu’optiquement parlant, la machine est suffisamment bien conçue pour permettre de vraies belles projections de qualité. Le faisceau est parfaitement exploitable, les gobos sont très nets et vont donner de très bons résultats tant en volumétrie qu’en projection purement graphique.

Quelques gobos tournants en volumétrie
Quelques gobos fixes, et la partie « animation » (en bas à droite)

Le choix des gobos particulièrement malin, est également un bel atout pour ce projecteur très polyvalent. En termes de volumétrie, il dispose d’arguments sérieux avec des gobos originaux qui peuvent parfois rappeler ceux du Viper (dont on connaît le succès et l’efficacité redoutable unanimement applaudie par la majorité des utilisateurs). Au milieu de tout ça, quelques feuillages, breakup et autres verreries vont également permettre de travailler, en texture, des aplats, du décor, de l’ambiance. Un choix très très judicieux qui devrait contenter tout le monde.

Quelques gobos tournants impressifs

L’effet des gobos est parfaitement complété par les prismes qui permettent de les démultiplier en élargissant la fenêtre de leur effet de base. Physiquement cette fenêtre est de toute façon limitée par les parois de l’appareil, mais on obtient un bel éclatement de la lumière avec une superposition fine qui autorise de jolis effets de projection. Le fait que les prismes puissent se positionner avant ou après le zoom (sur le seul paramètre de contrôle du prisme, à différents niveaux de valeur – là encore, simple et efficace -) offre réellement une variation, sur un faisceau serré ou sur un faisceau large.

Effets de prisme avec zoom large, et avec zoom serré.

Le Frost, semble offrir un genre de « dé-focalisation » du faisceau. On n’est pas dans le cas d’un vrai beau frost qui va adoucir les contours de gobos ou donner un étale flou autour d’un faisceau. Mais on pouvait s’en douter vu l’endroit où il est placé dans l’appareil. Le compromis fait au niveau de cet effet ne nous a pas vraiment convaincus.
Le zoom est tout simplement impeccable et conforme à ce que tout éclairagiste attend. Pas de bricolage. A zéro il est fermé (mesuré au net à 2,5°, s’il vous plait !), à full il est ouvert (à un peu plus de 41°).
Parfaitement linéaire, rapide, limpide, et avec un focus qui suit sur la totalité de sa course, on ne se pose aucune question, ça marche, c’est magnifique, un seul paramètre.
Au top ! Rien à dire si ce n’est « Bravo ! »

L’incroyable excursion du zoom

La couleur

Nous passerons rapidement sur la roue de couleurs dont on peut simplement relever l’efficacité, l’intelligence du choix de la disposition permettant des transitions heureuses et des rotations impressives, pour s’attarder un peu sur la trichromie. La trichromie de l’Axiom offre de belles teintes, un mélange efficace et propre, mais… On peut regretter que l’engagement des lames de trichromie se fasse sur une teinte, et non sur un verre non teinté qui se colore progressivement.
Sur le début de la course de la trichromie, on voit donc s’insérer les premiers « pourcents » de la couleur en question, par une « portion » physique dans le faisceau. La possibilité d’obtenir des mélanges subtils sur les pastels en est réduite. De même, un fin CTO est compliqué à obtenir avec un mélange du yellow et du magenta. On est directement à un dark CTO, ou alors avant, on a des portions de magenta et de jaune, qui viennent coloriser le faisceau de part et d’autre.

Quelques teintes de bases

Pour le CTO, il y a toujours la possibilité d’utiliser celui de la machine, mais si on le souhaite très léger, ou le corriger un tout petit peu avec la trichromie, on retrouve le même souci… C’est vraiment dommage car par ailleurs, cette trichromie fonctionne vraiment très bien. Interrogé à ce sujet, Jérôme Garnier, Directeur technique de Martin Professional Lighting pour la France nous indique que du fait du faible champ optique avec la lampe à arc court, cette trichro reste le meilleur compromis même si en effet elle n’est pas parfaite en début de course.

Le dimmer

La régularité du dimmer est souvent compromise sur ce type de projecteur, en relation directe encore une fois avec le type de source utilisée à arc très très court et ultra concentré. Il est très difficile d’en effectuer une gradation fine et parfaitement linéaire. Les choix techniques de l’Axiom nous permettent d’obtenir une courbe d’intensité plus qu’honorable et régulière.
On peut juste noter qu’à l’œil, on voit le mécanisme du dimmer qui s’imbrique dans le flux de lumière créant des différences de niveau sur l’ensemble du spot. Mais il faut bien préciser que ce phénomène est récurrent sur la plupart des machines de ce type. Un shutter, disposé après les roues de gobos vient compléter le dimmer et procéder aux obturations stroboscopiques. L’effet strobe peut être extrêmement rapide et même à très grande vitesse. Le compromis mécanique vitesse / fermeture se fait dans le sens de l’ouverture donc il reste toujours beaucoup de lumière.

Positionnement et mouvement

L’Axiom est une lyre nerveuse, très nerveuse. Elle a beau être ultra-compacte pour une machine de cette puissance, c’est tout de même un beau bébé, et ses capacités de mobilité sont très vives. Curieusement, le PAN est bien plus véloce que le TILT (terrible de vivacité ce PAN d’ailleurs !), alors que c’est souvent le contraire, ne serait ce que parce que mécaniquement il y a plus de contrainte de déplacement en PAN qu’en TILT. On fait 180° du PAN en 1 seconde, et 180° TILT en 1,6 seconde.
L’observation attentive du comportement de la lyre nous a permis d’en déduire qu’il n’est pas impossible que la vitesse du TILT soit un peu réduite par l’électronique qui « lisse » le déplacement de la tête, évitant les à-coups lors de changements de direction. En tout cas, ça promet des animations très très rapides, ou des changements brutaux au noir. Un excellent point ! Le déplacement lent est limpide et fluide. Rien à redire.

On peut aussi indiquer que l’extérieur de l’Axiom est très peu chaud. Aucun risque de se bruler en touchant la machine tant son refroidissement est efficace. Le bruit de la ventilation, bien que présent n’est pas non plus excessif. Cette dernière est asservie en fonction des besoins de la source. Visiblement l’électronique réduit la puissance de la lampe lorsque le dimmer est fermé, et réduit immédiatement le niveau de ventilation en conséquence. Soulignons que lors de nos essais, nous avons constaté que le bruit produit par les différentes fonctions de l’appareil était tout à fait minime, que ça soit lors de ses déplacements pan/tilt ou pour toute autre fonction motorisée interne (zoom, gobos tournants, etc…).

En conclusion…

Cette proposition de Martin au marché des puissantes lyres « beam » hybrides avec des capacités de faisceau « spot » a vraiment de nombreux attraits. Même si la machine a quelques petits défauts, comme TOUTES celles de ce type qui offrent des possibilités multiples, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un projecteur doté d’un « boulet » puissant, d’un zoom incroyablement efficace et qu’il est doté de capacités d’effets et de projection réellement séduisantes.
Si on ajoute à cela qu’il est un des plus légers et compacts dans cette catégorie de puissance, il devrait sérieusement intéresser de nombreux prestataires dans le domaine du concert, du broadcast, ou de l’événementiel.

Les tableaux

Les mesures d’éclairement

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