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Shure lance le système micros HF GLX-D Advanced

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Introduit récemment lors du NAMM, le système sans-fil numérique GLX-D Advanced, fonctionnant comme le GLX-D dans la bande 2,4 GHz, apporte dans une gamme accessible à tous, un nouveau procédé (breveté) de gestion automatique des fréquences, la recharge intelligente des batteries (fournies avec les packs d’émission) et des récepteurs (GLXD4R) format demi-1U installables en rack avec le gestionnaire de fréquences UA84672.

La possibilité de configuration multi-systèmes adjointe à nombre de canaux opérables en simultané de 9 ou 11, selon l’occupation spectrale, intéresse le marché des centres culturels, des institutions et des salles de concerts de petite et moyenne taille, tout en offrant de solides performances et un plus grand nombre de canaux. Evidemment ce système ne convient pas aux grosses manifestations ou au Live où souvent plus d’une trentaine de canaux sont nécessaires.
Les récepteurs GLX-D Advanced, reliés au manageur de fréquences, identifient et évitent les interférences en temps réel, en choisissant les meilleures fréquences pour chaque système. Le dialogue entre récepteurs et manageur s’opère par les ports HF (système de communication breveté), ce qui permet par ailleurs des performances HF améliorées grâce au distributeur d’antennes incorporé.

Les batteries du GLX-D

Le kit de mise en rack et les antennes détachables livrées avec le système rendent l’installation de plusieurs récepteurs GLXD4R très simple et efficace. On peut avec le manageur gérer jusqu’à six récepteurs montés dans le rack. Pour plus de canaux (9 à 11 maxi), il faut donc utiliser un second manageur.
La qualité audio est optimale avec le système de codage numérique Shure qui a déjà fait ses preuves et les accus Lithium-ion avec indication précise d’autonomie permettent une autonomie de 16 heures après une charge complète. Une solution écologique et très économique par rapport aux piles jetables.

Les produits GLX-D Advanced devraient être disponibles commercialement cet été.

Caractéristiques résumées du manageur :

  • Le Manageur de fréquences GLX-D Advanced fournit une gestion avancée et automatique des fréquences à un ensemble de récepteurs améliorant ainsi les performances HF et le nombre de canaux.
  • Coordonne les scans du récepteur dans le spectre 2,4 GHz
  • Garantit l’utilisation des meilleures fréquences de transmission et de secours
  • Permet de connecter plusieurs récepteurs à ses ports RF pour la distribution d’antennes traditionnelle. Autorise le déport des antennes permettant ainsi un positionnement optimum de celles-ci pour améliorer la stabilité du signal.
  • Jusqu’à six récepteurs peuvent être reliés à un manageur de Fréquences
  • Deux manageurs de fréquences sont nécessaires lorsque plus de six récepteurs sont utilisés
  • Jusqu’à 9 systèmes sont utilisables en simultané dans un environnement typique (jusqu’à 11 dans des conditions favorables)
  • Utilise un procédé breveté de transmission des données via câble RF pour gérer l’ensemble des récepteurs (Brevet US: US9094755 B2)
  • Gestion automatique des fréquences LINKFREQ – Gestion intelligente et novatrice des fréquences identifiant rapidement les meilleurs groupes et fréquences disponibles
  • Lien de communication bidirectionnel permettant un changement automatique et synchrone des fréquences entre émetteur et récepteur
  • Identifie et attribue les meilleures fréquences aux paires émetteur/récepteur
  • En cas d’interférence, assure une transition douce et automatique vers des fréquences de secours
  • Fournit l’alimentation nécessaire aux récepteurs, éliminant le besoin d’utiliser les blocs d’alimentation individuels
  • Bande 2,4 GHz utilisable sans licence au niveau mondial

 

Spotlight BeeLed petit mais lumineux

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Nouveau venu dans la gamme du fabricant italien Spotlight, le BeeLed surprend par sa petite taille et sa conception modulaire qui permet d’adapter ses performances en termes de puissance, angle de diffusion et température de couleur assez précisément à vos besoins. Et en plus il est beau ! Spotlight le place dans sa gamme architecturale.

Ce projecteur est petit, tout-petit même (130 mm x 112 mm pour la version 50 W), et j’avoue être étonné par son flux lumineux. Il se décline en deux versions de puissance du module led : 25 W et 50 W, les deux modèles fonctionnant sur le même principe. L’utilisateur dispose d’un module support principal auquel vient s’adapter un module led et enfin un module optique (1/4 de tour suffit). Ce système fait penser au principe des lentilles interchangeables sur les MultiPars.
Le BeeLed semble de très bonne fabrication, rien d’étonnant quand on connaît les projecteurs Spotlight. J’avoue le trouver joli, l’ensemble est en aluminium et le radiateur de dissipation de chaleur sur les côtés, lui donne une allure moderne. La lyre lui permet de prendre toutes les positions désirées.

Pour le refroidissement des leds, l’arrière du module principal est équipé d’un petit ventilateur à lévitation magnétique (système garantissant un minimum de bruit) caché derrière une grille.
Ce petit projecteur est alimenté en 12 V via un boîtier externe. On attend de Spotlight un boîtier d’alimentation de plusieurs BeeLed. Enfin la partie commande accepte les protocoles standard, Dali et DMX-RDM.
Mais c’est la puissance du BeeLed qui étonne, car la bête envoie du lux… Le constructeur annonce un éclairement au centre à 3 m de 2222 lux sur optique 12°, de 480 lux sur optique 55° et de 200 lux sur optique 90°.
Nous pourrions donc aisément imaginer ce projecteur dans d’autres applications que l’architecture comme un petit plateau de TV, une petite scène de théâtre ou de bar, une vitrine de magasin… sans oublier évidemment qu’il faudra gérer l’alimentation déportée.

Caractéristiques

25 W LED Blanc

  • Températures de blanc : 2700K, 3000K, 3500K, 4000K / CRI 80 ou 90
  • Flux selon modèle de 800 à 2000 lumens
  • Optiques : 12 °, 25 °, 35 °, 55 °, 90 °
  • Poids 0,5 kg
  • Dimensions : 130mm x 146mm x 96mm

50 W LED Blanc

  • Température de blanc 2700K, 3000, 3500, 4000K / CRI 80 ou 90
  • Flux selon modèle :  de 1700 à 4700 lumens
  • Optiques : 25 °, 35 °, 55 °, 90 °
  • Poids 0,6 kg
  • Dimensions : 130mm x 146mm x 112mm

Plus d’infos dans le catalogue Axente et sur le site Spotlight

 

Sound Design étrenne son nouveau système Nexo avec Marc Carolan pour Gavin James

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Le système principal et le renfort latéral de jardin basé sur la tête polyvalente M28, deux 8’’ et deux moteurs de 2,5’’ pour 141 dB de SPL Max. On devine derrière les 6 x S118 utilisés ici en extension de grave. 27 à 85 Hz à ±3 dB pour 143 dB, et le tout par un seul 18’’ par sub, on sait comment faire beaucoup de son chez Nexo.

Jeune chanteur à la carrière déjà bien remplie, Gavin James a joué pour la première fois dans une salle de très grande jauge, la 3Arena à Dublin.
Il en a été de même pour le prestataire Sound Design dont cette date a été l’un des plus gros chantiers et aussi l’occasion de mettre à l’épreuve son nouveau système modulaire STM dans une aréna.

Sound Design vient en effet de rentrer un système Nexo complet basé sur la tête polyvalente M28, après des essais concluants effectués au Croke Park Stadium lors d’un show multimédia pour la commémoration du centenaire du soulèvement de Pâques 1916, et au théâtre Bord Gais Energy pour le Centenary Show de la télévision RTE, tous deux à Dublin.
Outre 12 000 spectateurs, la 3Arena a accueilli une production de haute voltige pour ce concert de Gavin James, avec rien de moins que Marc Carolan à la face, l’homme à qui Muse doit depuis des années son excellent son sur scène.
Le système a été confié à Eddy O’Brien, l’un de ses techniciens habituels et œuvrant aussi souvent pour Sound Design.

Le design du système de tournée a été créé sur NS-1 par John Vickers et Eddie O’Brien de Sound Design avec la collaboration de Val Gilbert de l‘Engineering Support Team de Nexo. Les trois techniciens sont parvenus à des conclusions quasi identiques quant à la configuration des différents éléments STM.

A cour, 4 mètres et demi de M28 prêts à être levés et comprimés pour prendre la forme souhaitée de la ligne

Le gauche / droite est composé de 18 x M28 par côté, supporté par 6 x S118 afin de recréer un système accroché full range. Au sol 20 x S118 montés en arc sub, un déploiement cher à Marc Carolan, complètent l’apport d’énergie dans le bas.
Pour couvrir les gradins latéraux de la 3Arena, deux renforts constitués de lignes de 12 x M28 sont accrochés. Il en va de même sous la casquette composée par le balcon arrière où Sound Design a placé des têtes GEO M6. « Elles sont pointées en direction des bars et elles changent sensiblement le rendu du show dans cette zone » nous dit John Vickers le directeur général de Sound Design.

La ligne de cour en place, vue par le côté. Remarquez les bandes de tissu bleu, une solution simple et efficace pour masquer visuellement mais surtout acoustiquement une zone réfléchissante et dans l’axe de tir des renforts latéraux. Un autre gros avantage des M28 est leur capacité à prendre jusqu’à 15° d’angle vertical.

Nexo est aussi présent sur le plateau. Paul « Mini » Moore en charge des retours a choisi 12 wedges 45°N-12 et placé 2 x RS15 pour le batteur.
Pour les sides, c’est le montage classique 1x STM M46, plus 1x STM B112 et 1x STM S118 supportant l’ensemble posé sur les côtés.
L’ensemble est contrôlé et amplifié par 4 racks NUAR.

« Gavin James est très bon sur scène et nous avons selon moi assisté à un show exceptionnel » confirme John Vickers. « Cela est dû à l’association d’un très bon système, d’un mixeur de grande qualité et, forcément, d’une équipe technique qui casse la baraque.
La clé a été d’accrocher un système full range ce qui a permis de disposer d’une couverture en tous points excellente. »


Plus d’infos sur le site Nexo et sur le site Sound design

 

La carte AudioLan de Cymatic Audio devient compatible Dante

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Le module AudioLan de Cymatic Audio est compatible Dante avec son nouveau firmware.

Cymatic Audio annonce l’addition de la compatibilité Dante pour sa carte optionnelle réseau « AudioLan option Card » dédiée à l’enregistreur-lecteur 24 pistes uTrack24.
Cette dernière supporte en natif Ravenna et bien entendu le standard AES67 et peut désormais interconnecter le uTrack24 sur n’importe quel réseau AoIP compatible AES67.

La carte optionnelle réseau « AudioLan option Card » dédiée à l’enregistreur-lecteur 24 pistes uTrack24.

Le nouveau firmware  a été développé pour s’adapter notamment à un réseau Dante directement avec Dante Controller.
Grâce à AudioLan, on peut donc charger 24 canaux à partir d’un réseau AoIP, fût-il Ravenna, Dante, QLAN, Axia Lirewire ou autre compatible AES67, dans l’enregistreur-lecteur uTrack24 aussi bien en enregistrement qu’en lecture.
Les 24 pistes sont accessibles à n’importe quel endroit via un simple câble RJ45.
La mise à jour gratuite du firmware, qui sera disponible courant février, s’opère depuis la section téléchargement (downloads) du site cymaticaudio.com.

L’uTrack24 en rack 19 » 1U offre 24 canaux en enregistrement et en lecture en 44,1 et 48 kHz mais seulement 8 en 88,2 et 96 kHz. Pour le stockage, il fait appel à un disque dur USB (2 ou 3) externe formaté en FAT32 (à partir de l’uTrack) mais il peut être utilisé comme interface audio numérique pour un ordinateur.

L’utrack24 face avant

Trois types de cartes optionnelles peuvent s’insérer dans le slot ménagé à cet effet en face arrière :
Une carte ADAT 24 canaux, une carte MADI in/out et bien sûr la carte AudioLan. Les entrées/sorties analogiques symétriques se font par groupe de huit sur connecteur subD-25 au format Tascam.
Le DSP interne permet de faire un mix stéréo avec monitoring de tous les canaux sans intervention externe. Il dispose en outre d’une entrée et d’une sortie Wordclock. Il est possible de synchroniser jusqu’à quatre appareils pour étendre la capacité à 96 canaux en 48 kHz (32 en 96 kHz).

A gauche, on distingue l’emplacement réservé aux cartes optionnelles dont l’AudioLan

L’uTrack24 équipé de la carte réseau AudioLan et de son nouveau firmware fait partie du rack de démonstration d’interopérabilité Ravenna qui sera présenté à l’ISE (voir lien SLU ici).

D’autres informations sur le site Cymatic Audio

 

Faber Audiovisuals et S Groupe partenaires sur le marché français

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Depuis le 1er Janvier 2017, S Group fait équipe avec Faber Audiovisuals pour bénéficier de son soutien technique sur des projets LED en France.
Ce partenariat ouvre à S Group les portes d’un immense stock audiovisuel pour réaliser ses projets dans l’hexagone et renforce sa position sur le marché vidéo.

Faber Audiovisuals dont le siège social est situé aux Pays Bas, est actif en Europe pour ses projets internationaux dans l’événementiel, la télévision ou les sports avec, à titre d’exemple, les MTV Music Awards, The Voice (en Hollande), la Coupe du Monde de Football, la Coupe du Monde de Ski Audi FIS et l’Electrobeach Music Festival.

Leader mondial de productions audiovisuelles, Faber revendique de posséder le plus gros stock européen de panneaux à leds modulaires de premier choix mais également un large stock de dalles de sol et de barres leds black face ainsi qu’une vaste flotte d’afficheurs vidéo embarqués sur camions.
Faire équipe avec la société internationale d’audiovisuel, offre à S Group l’accès au stock de matériel Faber mais également à leur support technique : ingénieurs, techniciens et directeurs techniques, ainsi qu’à la combinaison de leur savoir-faire.

Thibaut Pral, chargé de communication de S Group précise : “ C’est d’abord dans une recherche de complémentarité d’offre et de globalisalisation de solutions que nous nous sommes retrouvés à discuter autour d’une table. Faber est un partenaire avec lequel nous collaborions déjà sur de nombreux dossiers nationaux et internationaux. Mais il était important pour nos deux sociétés d’entamer des relations plus étroites afin d’intégrer l’ensemble des process de travail qui font le succès de Faber. Cela demandait donc de baliser notre relation.

SLU : Y a t-il un rapprochement juridique des deux société ? Un rachat de parts ?

Thibaut Pral : C’est autour d’un contrat-cadre que ce rapprochement s’est construit. Nos deux sociétés ne sont pas liées juridiquement.”

Pour sa part, Faber Audiovisuals s’affirme convaincu de sa collaboration avec S Group et du développement prometteur de ce rapprochement.

Plus d’infos sur le site S Group et sur le site Faber Audiovisuals

Roadshow Martin-AMX à Besançon et Lyon

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Petit reportage de l’étape parisienne du Roadshow Martin-AMX qui se déroulait au Palais des Congrès pour découvrir le nouvel écran VDO Face 5 mais aussi la gamme de la marque américaine AMX, de solutions d’automation et de contrôle AV. Les prochaines étapes sont programmées le 7 février chez Studio Plus à Besançon et le 8 février à l’UCPA de Lyon. Et vous êtes tous invités.

L’équipe Martin et AMX du Roadshow Paris. De gauche à droite en haut :Thomas Delory, Nicolas Pommier, William Zadnik, Yohan Ory, Franck Veber, Jerome Garnier, Wouter Verlinden et Jean-Philippe Fouilleul. En bas, Bruno François et Martin Fournier

AMX comme Martin Professional sont sous contrôle de Harman France division « Harman Professional » avec sa tête Martin Fournier qui en qualité de directeur régional pour la France et le Benelux gère aussi les ventes aux distributeurs de tous les produits Harman sur ce secteur.
C’est lui qui nous accueille, un large sourire très communicatif accroché entre les oreilles, ravi du succès de ce Road Show à Paris.

Martin Fournier : “Nous avons reçu un large panel de clients, actifs sur les marchés autant architectural, que scénique et des théâtres aussi. Cette formule à Paris centre, dans un lieu accessible comme le Palais des Congrès, a fait l’unanimité et en plus sur deux jours, ce qui leur a permis de trouver un créneau plus facilement pour nous rejoindre.

SLU : Pourquoi n’avez-vous pas exposé aux JTSE ? Etait-ce une décision de Harman ?

Martin Fournier : Non, c’est la France qui a choisi de faire l’impasse sur les JTSE cette année, pour la simple raison que le nouvel écran VDO Face 5 ne pouvait pas nous être livré fin novembre. Par conséquent, nous avons opté pour un format différent qui est le Roadshow. La première date a eu lieu à Paris sur deux jours pour présenter les nouveauté sorties cette année comme le VDO Face 5, le MAC Axiom, l’Atomic 3000 Led et la gamme AMX.” « Les JTSE reste cependant un salon Stratégique pour la France et nous n’excluons aucune participation future. »

Martin lançait au LDI, un nouvel écran à leds pour compléter la gamme vidéo créative constituée du Sceptron, des VC-Grid et VC-Strip, tous maintenant contrôlés par le processeur P3 pour pixelmapper facilement des visuels sur les différents écrans de la gamme.

Un mur de 22 panneaux VDO Face 5, chacun de dimension 50 x 56,25 cm étudié pour travailler naturellement en 16/9 accompagne le Road Show. Il est encadré de Sceptron, VC-Grid et VC-Dot embarqués dans les mêmes visuels grâce au P3.

La configuration du Roadshow

Avec un pitch de 5 mm, ce nouvel écran bénéficie d’une définition remarquable et d’un contraste étonnant grâce aux diodes noires de la version destinée aux plateaux de télévision et concerts. Une autre version à diodes blanches privilégiant la luminosité.
Et surtout, il est classé IP 65 ce qui le destine à travailler par tout temps en extérieur, sur les scènes de festivals notamment.

Mis à l’honneur, à l’extrême gauche le Mac Axiom hybrid, les Mac Aura XB, l’Atomic 3000 LED et le Mac Quantum Profile Martin. A droite le gamme Rush

AMX, l’automation et le contrôle AV :
Nous retrouvons Thomas Delory, “Channel Manager” d’AMX depuis octobre pour les marchés entreprises, résidentiel, éducation, gouvernement. Il nous trace brièvement les spécificités et terrains de compétences de la marque.

Thomas Delory : AMX, société américaine qui a été rachetée par Harman il y a 3 ans, est spécialisée principalement en automation , systèmes de contrôle matriciels AV avec toutes les solutions de câblage intégré.
On a une solution de connectique qui s’appelle Hydra Port, des automates spécialisés ou tout en un avec des entrées audio, des entrées vidéo et de la commande. AMX touche aussi bien les entreprises que le résidentiel haut de gamme, les ministères, l’éducation… Autrement dit, tous les lieux qui comportent une petite dose d’audiovisuel vont pouvoir utiliser de l’AMX en installation fixe : les automates, boitiers d’intégrations…

Rack de décodeurs, encodeurs pour réseau IP, acceptent tous formats AV (DVI-HDMI, commande IR, audio en symétrique, liaison série…) pour créer une matrice de commutation et envoyer un flux à un endroit donné.

Nous avons aussi un logiciel, RMS Enterprise, qui permet la supervision et la gestion des équipements AV connectés aux automates AMX.
Les automates AMX nécessitent une programmation spécifique. Nous organisons des formations dédiées de programmation de plusieurs niveaux, ouvertes aux intégrateurs et aux programmeurs indépendants. Ces derniers interviennent en sous-traitance auprès des intégrateurs ou des clients finaux.

Quelques références récentes : Salles de réunions, de conseil, ou amphithéatre chez Veolia, PSA, EDF, Société Général, Kering, IBM, Hôtel Ritz,…

Prochaines dates du Roadshow

  • Le 7 février chez Studio Plus – 25, Chemin des Planches – 25000 Besançon – De 15 h à 20 h
  • Le 8 février à L’UCPA – 16 rue de Toulon – 69007 Lyon – De 11 h à 18 h

Pour toute question contactez Jérôme Garnier :
Tel : 06 73 86 32 88 – Mail : [email protected]

Plus d’infos dans SLU sur le VDO Face5, sur le site Martin/harman, et sur le site AMX/harman

 

L-Acoustics dévoile Syva, son premier système Segment Source

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Trois couleurs pour une même enceinte

Quelques jours avant l’ouverture de l’ISE à Amsterdam, L-Acoustics annonce le lancement de Syva, un nouveau format d’enceinte à haute puissance incorporant 6 HP de médium et trois en charge de l’aigu, dans une enceinte quasi colonne à courbure progressive en J.
L’arrangement exclusif des transducteurs baptisé Segment Source (brevet déposé), offre une très large couverture horizontale de 140° et verticale de 26° (à +5° et -21°), ainsi qu’une portée atteignant les 35 mètres.

Syva représente un excellent choix pour le corporate, les défilés de mode et plus généralement tout type d’événementiel, mais aussi pour sonoriser des amphithéâtres et des salles polyvalentes de moyenne jauge. Sa forme et sa taille raisonnable rendent Syva tout aussi prédestiné aux lieux de culte, les salles de projection privées ou encore les lounge bars.

Syva avec une image qui dévoile sa forme en J lui donnant une couverture verticale de +5° à -21° et 35 mètres de portée utile.

Syva dispose d’un renfort de grave additionnel appelé Syva Low, ainsi que d’un subwoofer spécifique appelé Syva Sub lui permettant d’atteindre 142 dB de SPL Max.
Le renfort Syva Low dispose de deux 12’’ tirés de ceux qui équipent le K2, conçus spécialement pour ajouter du contour dans le grave et offrir une bande passante atteignant 40 Hz.
Syva Sub quant à lui est équipé d’un seul transducteur de 12’’ mais dérivé des 18’’ qui équipent le KS28 et dans une charge différente qui lui permet de descendre à 27 Hz. Un contrôleur LA4X suffit pour alimenter 4 Syva.

Syva posé sur Syva Low, le renfort de grave et à droite Syva Sub en charge d’offrir une extension à 27 Hz.

Syva est prévu pour être attaché à un mur ou à une barre verticale, ou bien posé au sol via une platine spécifique. De la même façon il peut facilement être monté sur Syva Low ou bien Syva Sub en bénéficiant de la connexion automatique de l’audio et des ébénisteries AutoConnect. Une palette RAL complète permet à Syva de trouver sa place dans tout type d’ambiance architecturale.
« L’arrivée de Syva est une grande nouvelle pour L-Acoustics, » précise Stéphane Ecalle, le directeur du marketing de la firme de Marcoussis. « Syva est un tout nouveau système qui parvient à associer les points fort de la technologie ligne source avec une mise en œuvre de type plug-and-play, le tout dans un format discret qui saura séduire les utilisateurs recherchant petite taille et élégance. »

Syva va être présenté pour la première fois à l’ISE qui se tient à Amsterdam du 7 au 10 février sur le stand L-Acoustics #7-X220. Les premières commandes seront honorées à la mi-juin 2017.
SLU vous présentera plus en détail ce nouveau système dans les jours à venir.

 

TL Events devient Novelty Grand Ouest

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Novelty, prestataire de service implanté à Paris, Cannes, Toulouse, Bordeaux, Bruxelles, Londres (et d’un bureau à Lyon) a racheté TL Events, société de prestation son, lumière vidéo qui devient Novelty Grand Ouest.

Stéphane Vollant

Implantée depuis plusieurs années au cœur de la région nantaise, la société TL Events fondée et dirigée par Stéphane Vollant est une petite équipe fixe de 3 personnes, spécialisée en son, lumière et vidéo pour l’événementiel.
TL Events est née de la volonté d’offrir aux professionnels la possibilité d’organiser des événements uniques, à l’image de leur entreprise. L’équipe assure un service sur-mesure avec du matériel performant adapté à tout type de manifestations, qu’elles soient de petite ou de grande envergure. Ce matériel est utilisé par l’équipe avec un réel savoir-faire qui conduit à des prestations de qualité.
Voici quelques-unes de leurs références : Mise en Lumière Château des Ducs de Bretagne, Salon du Mariage, Inauguration de la cité de l’objet connecté, Show Bike Montalivet, 24H du Mans, Système U, Vinci, Handball…


Virginie Etiembre, assistante de production
Romain Helias, technicien

Stéphane Vollant, qui arrive ainsi avec sont équipe dans la grande famille Novelty au poste de Directeur de l’Agence Novelty Grand Ouest, bénéficiera de toute l’expertise et du savoir-faire du groupe :

  • Une équipe d’experts managers performants,
  • Une direction technique intégrée,
  • Un support de location unique en Europe
  • Une logistique optimisée pour développer son activité dans l’Ouest de la France.

Agence Novelty Grand Ouest – 13 rue Denis Papin-44980 Sainte-Luce/Loire – Mail : [email protected]

 

Klas Dalbjörn rejoint Powersoft en tant que Product Manager

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C’est une grosse prise que vient d’effectuer le fabricant transalpin d’amplificateurs Powersoft en la personne de Klas Dalbjörn. A l’origine des gammes de fameux contrôleurs amplifiés Lab.gruppen et des processeurs Lake embarqués à son bord, il vient renforcer de façon significative le groupe familial en se positionnant entre le bureau d’études et les équipes commerciales. L’année 2017 commence fort à Scandicci.
Plus précisément Klas Dalbjörn va apporter son immense savoir-faire dans la conception des futurs produits et dans la finalisation de ceux en cours de développement en étroite collaboration avec le co-fondateur et directeur de la R&D de Powersoft Claudio Lastrucci. Klas pourra couvrir l’ensemble des gammes de la marque italienne.

Klas Dalbjörn

Parlant de sa venue chez Powersoft, Klas Dalbjörn déclare : « Après 24 ans dans le business de l’audio pro, je me suis senti prêt à vivre de nouvelles aventures. Pendant longtemps, j’ai été impressionné par le niveau d’innovations et la croissance de Powersoft. Je partage par ailleurs beaucoup des valeurs défendues par les propriétaires de cette marque, je suis donc particulièrement heureux de pouvoir contribuer à l’évolution future de cette société. J’ai hâte d’apporter mes idées au développement de nouveaux produits afin de servir les applications actuelles et futures de nos clients et partenaires. »

En accueillant Klas, Luca Giorgi, le directeur des ventes et du marketing de Powersoft, a rappelé : « La philosophie de notre société repose essentiellement sur l’humain pour en garantir le fonctionnement et la rentabilité. C’est particulièrement vrai dans une industrie qui dépend de relations humaines et de la confiance qui en découle. Maintenir un dialogue constructif avec nos clients et partenaires nous permet de consolider notre positionnement et d’orienter nos innovations. »
« Cela a été notre fil conducteur depuis le lancement de Powersoft, mais cela n’est possible que grâce à des grands professionnels comme Klas qui partagent notre passion et notre envie de se surpasser. Klas sait parfaitement bien que le succès d’une société ne se construit pas simplement sur la naissance d’une idée aussi révolutionnaire puisse-t-elle être, mais bien sur l’équipe et le savoir-faire qui la transforment en réalité » ajoute Claudio Lastrucci. « Je suis convaincu que sa venue au sein de Powersoft va stratégiquement renforcer le leadership de notre marque dans le marché de l’audio pro » conclue-t-il.

Pour bien saisir l’état d’esprit, la sérénité et, en paraphrasant une célèbre accroche publicitaire, la force tranquille de Klas Dalbjörn, regardez ce bref film. Il a été interviewé au sein de l’auditorium de Powersoft par la marque elle-même, quelques minutes extrêmement instructives qui laissent entendre à quel point Powersoft se prépare à répondre aux besoins des constructeurs en vue de produire la nouvelle génération de systèmes de diffusion et plus généralement à ceux des prestataires et intégrateurs.

Nous allons enfin revenir de façon plus approfondie sur Powersoft les prochaines semaines au travers de divers reportages et interviews exclusifs.

 

Valerio Tiberi éclaire West Side Story en Claypaky

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Ce chef-d’œuvre musical revient à la scène au Teatro Manzoni à Milan. Le décor mobile conçu par Cristiano Colombi crée de manière dynamique les différentes scènes. Elles évoquent toutes l’Upper West Side de New York où se déroule le scénario, illuminé par les faisceaux des projecteurs Claypaky.
Federico Bellone a été convié à diriger le spectacle : « Pour concevoir la scène, j’ai décidé de me concentrer sur deux éléments : le thème de la peur, sentiment partagé par les personnages des deux bandes rivales, les Jets et les Sharks portoricains, et le rouge, la couleur qui est devenue la marque de fabrique de la comédie musicale, avec les cinq escaliers de secours métalliques qui relient les différents étages du décor. »
Le travail des créatifs engagés dans la production de la comédie musicale a été axé sur ces éléments de décor.
Valerio Tiberi a été invité à concevoir l’éclairage du spectacle. La présence des escaliers de secours et leurs mouvements sur la scène n’ont pas facilité la conception de l’éclairage. Valerio Tiberi : « Il y a des ombres partout. J’ai donc décidé de les utiliser. A différents moments du spectacle, il y a des ombres qui se projettent sur la toile de fond. Dans la dernière scène, l’un des moments les plus durs du spectacle sur le plan émotionnel, on a pris la décision d’arrêter la projection vidéo, car elle paraissait trop envahissante, trop belle et trop bien définie. A ce moment, j’ai pu projeter l’ombre des tours qui s’étend sur la toile de fond.

« D’une manière générale, je suis satisfait de la ligne directrice que j’ai donnée à la conception d’éclairage. J’ai préféré utiliser des lampes à incandescence et particulièrement des latéraux. J’ai pointé toute la série de lumières dans diverses directions avec divers angles d’incidence, depuis le sol jusqu’à 4 mètres de haut, le long des tours latérales, ou des poutres verticales. Au total, il y en a 8 : une série de deux découpes, un B-Eye K10, 4 lampes PAR, encore deux découpes, un Alpha Profile 700 et enfin un autre B-Eye K10 sur le dessus de la poutrelle.
Il n’y a pas beaucoup de place dans les coulisses au Teatro Manzoni, mais nous n’avons pas eu de problème pour installer des structures verticales à droite et à gauche de la scène, tout en respectant les distances nécessaires aux têtes mobiles des projecteurs et aux entrées et sorties des acteurs, de la troupe de danse. J’ai réussi à installer exactement le nombre de projecteurs que j’avais envisagé dans ma conception. Le corps d’un Alpha Profile 700 est étonnamment compact (longueur de la tête = 455 mm.). Il est à peu près de la même taille qu’une lampe PAR de théâtre.

Je voulais poursuivre mon idée de départ qui était de communiquer par l’éclairage latéral, qui est un bon moyen pour charger une scène de tension dramatique, comme lors des affrontements entre les deux bandes rivales. J’ai donc accroché sur les ponts très peu de projecteurs. Leurs couleurs, leur origine et leurs angles, surtout sur le proscenium et plus loin sur la scène, soutiennent la narration avec la direction de la lumière. J’ai utilisé des projecteurs comme les B-Eye K10, qui pourraient remplir toute la scène : ils pourraient éclairer au moins trois niveaux, le plateau et toute la scène.
J’ai positionné les B-Eye K10 symétriquement, quatre sur la première poutre, quatre sur la deuxième, quatre sur la troisième et seulement deux sur le quatrième pont. Il y a aussi d’autres découpes sur le grill : six au total, deux sur la première rangée, deux sur la deuxième et deux autres sur la quatrième. Ils fonctionnent en éclairages spéciaux lors de la première rencontre de Tony avec Maria, pendant la séquence de danse qui suit, lorsque tous les couples sont sur la scène, quand ils projettent des fenêtres à l’intérieur de la boutique de la mariée, sur le lit dans la chambre de Maria, et quand ils éclairent l’épicerie latéralement ».

C’est Leader Sound, la société de Marco Moccia, qui a fourni à la fois le son et le kit lumière et le pupitre GrandMa 2, et c’est avant tout Marco qui a contribué à reproduire tout ce qui faisait partie du projet original. »

D’autres information sur le site ClayPaky et sur le site Dimatec

 

Ravenna démontrera l’interopérabilité des réseaux compatibles AES67 à l’ISE

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L’interopérabilité des réseaux audio-numériques est un sujet crucial aujourd’hui, ne serait-ce que pour pérenniser les investissements réseau déjà effectués en profitant de la convergence possible et de la communication entre protocoles réseau se conformant au standard AES67.
Sur le stand 7-V210 à l’ISE, Ravenna en collaboration avec l’alliance MNA, présentera un rack de démonstration mettant en évidence l’exploitation simultanée de plusieurs types de réseaux audio over IP (Ravenna, LiveWire, QLAN et Dante).

Le Ravenna Rack ISE 2017

Dans le même temps les membres de la communauté Ravenna pourront découvrir le nouveau « Ravenna Audio Network Manager Tool » développé conjointement par Digigram et Merging technologies et présenté sur le stand 7-C169 de Merging.
Le rack de démo rassemble des produits issus de Lawo, Ward-Beck, ARG, Riedel, Cordial, Merging, DirectOut, Digigram et Cymatic Audio ainsi qu’une paire de Genelec 8430IP pour l’écoute .
Il sera utilisé comme un élément d’une plus large structure mise en place pour « l’interoperability Lab session » qui se déroulera le jeudi 9 février en salle D403.
Le coeur du système est une console de mixage Lawo Crystal radio broadcast dont le moteur audio (format 1 U) est dans le rack. Ce dernier est le point de jonction recevant différents flux de technologie réseau différente qui seront « joués » sur la paire de Genelec.
Le rack accueille également un PC intégrant une carte son multicanal LX-IP AoIP de Digigram ainsi que Ravenna virtual sound card pour configurer et gérer tous les dispositifs Ravenna.
Ce même PC est chargé avec le récent logiciel (gratuit) RAV2SAP (lien Soundlightup ici) qui autorise l’échange des données SDP (Session Description Protocol) entre les dispositifs des différents réseaux, notamment Ravenna et Dante.

Selon Andreas Hildebrand (de ALC NetworX, promoteur de Ravenna) :
« Dans l’environnement toujours plus interconnecté d’aujourd’hui, l’interopérabilité reste un gros problème pour les intervenants réseau. C’est l’intérêt de tout le monde que différents dispositifs réseau puissent communiquer, et nous travaillons dur pour y parvenir au travers de standards ouverts comme AES67.
Nous améliorons sans cesse les possibilités en introduisant des outils comme le convertisseur RAV2SAP et le nouveau Ravenna Audio Network Manager et les fabricants suivent les étapes nécessaires pour rendre leurs produits plus accessibles. »

D’autres informations sur le site Ravenna et sur le site ALC NetworX

 

NEXO : Les séminaires de formation 2017

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NEXO vient de communiquer les premières dates confirmées de son programme de séminaires de formation ETC (Education Training Certification) pour l’année 2017, des formations gratuites qui seront données dans ses locaux de Plailly en français et à certaines autres dates en anglais toujours à Plailly. Il s’agit des ETC 1 et ETC 2.

La salle qui n’attend plus que vous à Plailly.
Nicolas Poitrenaud

Rappelons tout d’abord que ces séminaires sont gratuits, durent deux jours et que le champ d’applications du programme ETC va bien au-delà des produits NEXO.
Les cours sont assurés par Nicolas Poitrenaud, le responsable de la pédagogie.

ETC-1 détaille les problèmes généraux théoriques de la sonorisation dont les bases de l’acoustique avec la théorie des sources ponctuelles et des systèmes line array. Tous les séminaires comprennent des travaux pratiques avec les technologies de haut-parleurs propres à NEXO et une écoute en extérieur.

A l’arrière de la grande chambre sourde qu’on devine posée telle une boîte dans la boîte, les moyens de levage « indoor » de Nexo.

ETC-2 s’adresse aux techniciens et ingénieurs système. Ce cours commence par des notions théoriques sur l’acoustique et les technologies NEXO, et se poursuit avec des sessions pratiques concernant la gestion et l’optimisation des systèmes avec les haut-parleurs NEXO. Des écoutes ont lieu en extérieur.

La fameuse zone d’écoute de Nexo à Plailly avec sa potence et ses moteurs. On ne vous garantit pas que vous aurez un temps aussi radieux…

Ci-dessous figurent les dates arrêtées pour ces formations. Attention, la première arrive très vite, ne tardez pas à rentrer en contact avec Nexo.

ETC 1 :

  • Le 28 Février – 01 Mars (en français) Plailly, France
  • Le 25 Avril – 26 Avril (en anglais) Plailly, France
  • Le 19 Septembre – 20 Septembre (en français) Plailly, France

ETC 2 :

  • Le 14 Mars – 15 Mars (en français) Plailly, France
  • Le 09 Mai – 10 Mai (en anglais) Plailly, France
  • Le 03 Octobre – 04 Octobre (en français) Plailly, France

Tous les détails sont disponibles sur le site de NEXO et par mail en écrivant à [email protected]

 

DiGiCo lance la SD12 avec le meilleur de sa technologie

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Cette année, DiGiCo célèbre ses quinze ans de fabrication de consoles de mixage numériques. Avec la D5 Live, il a connu un gros succès et établi l’entreprise et le concept même de mixage numérique. La série SD a offert une nouvelle façon de travailler plus efficace et la SD7 est devenue leader sur le marché.
En 2015 il a lancé la Série S, plus abordable, avec son flux de production nouveau et moderne. En 2016, il a introduit le Stealth Core 2, qui a renforcé de façon exponentielle la puissance des consoles SD. Aujourd’hui il dévoile le projet Vulcan, la nouvelle SD12.

La SD12 rassemble tout ce que DiGiCo a développé au cours des quinze dernières années et recèle les meilleures fonctions des séries SD et S. Utilisant la dernière génération de Super FPGA, elle est d’un format compact, mais offre la puissance et la capacité qui sont désormais synonymes des consoles DiGiCo.

La SD12 dispose de 72 canaux d’entrée avec traitement complet, 36 bus aux/group avec traitement complet, une matrice 12 x 8 avec traitement complet, des bus LR/LCR avec traitement complet, 12 unités FX stéréo, 16 égaliseurs graphiques, 119 égalisateurs dynamiques, 119 compresseurs multibandes et 119 DiGi-TuBes, 12 groupes de contrôle (VCA) et le logiciel Stealth Core 2 de la série SD, ce qui la rend compatible avec les sessions de tous les autres membres de la série SD.
L’une des fonctionnalités exceptionnelles de la SD12 est son double écran tactile numérique de 15 pouces, qu’on ne trouvait auparavant que sur les SD7 et SD5, qui présente 24 canaux sur une seule vue, le mode à double opérateur avec la possibilité pour l’écran de droite d’être le Maître, et la connectivité avancée au travers de cartes DMI optionnelles. Mais la SD12 conserve un flux de travail qui sera familier à tous ceux qui travaillent en tournée live, en corporate, en installation, dans un lieu de culte, un théâtre ou pour la radiodiffusion. Les commandes d’égalisation et de dynamique sont parfaitement alignées à côté des écrans gauche et droit, de manière à être à côté de la représentation graphique affichée quand on affecte un égaliseur.

La console photographiée à la verticale et très richement dotée en termes de commandes et d’afficheurs, sans parler des deux écrans.

DiGiCo a inclus sa célèbre technologie Hidden Til Lit (HTL), avec deux banques de 24 encodeurs dotés d’un anneau HTL RVB, ainsi qu’un bandeau de canal dans le style de la SD7 avec codeurs d’égaliseurs HTL EQ, ce qui est inhabituel pour une console de cette compacité. Il existe également de nouveaux indicateurs de dynamique et de nouveaux indicateurs de niveaux associés aux faders sur le canal. Les boutons rotatifs qui se trouvent sous l’écran indiquent, par couleur, quels paramètres ils contrôlent pour permettre un fonctionnement rapide. Ils sont également HTL.

Petite mais extrêmement bien pourvue en commandes en tous genres…

Un autre point important avec une console numérique est le retour d’information par la mesure. Les contrôles de dynamique sont exactement où on attend qu’ils soient, mais avec, en plus, la mesure de la réduction de gain qu’on ne voit couramment que sur les SD7 et SD5 et la mesure qui affiche l’action des gates. Cette console fournit un retour d’information sans équivalent à ce prix.
Il y a également une section Master assignable sur le côté inférieur droit de la surface de travail, qu’on ne voyait encore que sur les SD7 ou SD5, et deux faders assignables avec leurs propres affichages et vumètres. On peut les assigner à n’importe lequel des canaux d’entrée ou de sortie, ou aux contrôles de Master Solo. Des bandeaux de travail RVB dédiés au nombre de cinq peuvent être affectées à des macros. Avec cinq banques, cela donne un total de 25 macros, et il y a un écran Snapshot pour accéder et contrôler rapidement la liste des Snapshots, ainsi que pour déclencher le Snapshot suivant ou précédent.

La face arrière de la SD12. Beaucoup de slots libres et deux alimentations avec deux entrées secteur.

À l’arrière de la console on trouve des entrées/sorties locales au format standard. Il y a huit entrées micro/ligne, huit sorties ligne et huit entrées/sorties AES/EBU pour les sources numériques locales, ainsi que deux ports MADI, plus une connexion UB MADI pour l’enregistrement à 48 kHz. Si la console est synchronisée à 48 kHz, on peut avoir 48 pistes d’enregistrement et 24 pistes si l’horloge est à 96 kHz.
Il y a deux emplacements pour cartes DMI. Parmi les options, on peut brancher une carte Dante directement à l’arrière de la console, ce qui évite d’acheter une Orange Box. On peut aussi installer un module Waves pour profiter pleinement de la plateforme SoundGrid. En fait, il y a une grande famille de cartes DMI qu’on peut installer dans la SD12, et changer selon les besoins entre les différents projets ou les tournées. En plus de ces avantages déjà considérables, la SD12 possède une gamme d’options de contrôle à distance, dont l’application pour iPad qui offre la télécommande, et le contrôle des extensions et le show control.
De plus, le logiciel Offline permet la préparation de la session et la télécommande en ligne. Il y a des protocoles de réseau OSC et Ross, 16 broches d’entrées/sorties GPIO qui permettent de piloter la vidéo et le spectacle en synchro avec l’audio, des entrées/sorties Série/MIDI pour MMC/MTC, des télécommandes MIDI et QLab, la possibilité d’utiliser une deuxième console en miroir pour la redondance.
Et comme la SD12 est un produit de la série SD, on peut aussi passer directement au réseau Optocore avec non pas une, mais deux options de boucle, ce qui permet à la SD12 de s’installer allègrement n’importe où sur une boucle avec tout autre produit SD compatible Optocore.

La SD12 avec, sur l’écran, la page des traitements dynamiques

« La SD12 a déjà un impact international, avec plus de 30 de nos distributeurs qui prennent part à un lancement mondial surprise, les détails viendront très prochainement », explique James Gordon, directeur général de DiGiCo. « La SD12 prend toutes les vraies valeurs de DiGiCo et les met dans une surface compacte et rentable avec un retour d’information et un contrôle sans égal. C’est l’idéal pour les opérateurs qui demandent la meilleure qualité audio, associée à une surface de travail multi-écran intuitive et rapide. »
Sur cette vidéo, retrouvez James Gordon pour un rapide tour de la SD12

Résumé des caractéristiques :

  • 72 canaux d’entrée avec traitement complet,
  • 36 bus aux/group avec traitement complet,
  • Matrice 12 x 8 matrix avec traitement complet,
  • Bus LR/LCR avec traitement complet,
  • 12 processeurs FX entièrement assignables,
  • 16 égaliseurs graphiques,
  • 119 égaliseurs dynamiques,
  • 119 compresseurs multibandes,
  • 119 DiGiTuBes,
  • 12 groupes de contrôle (VCA),
  • Logiciel Stealth Core 2 de la série SD, compatible avec toutes les autres sessions de la série SD,
  • 8 entrées locales micro/ligne,
  • 8 sorties ligne locales,
  • 8 entrées/sorties AES/EBU,
  • Double entrée/sortie MADI,
  • Emplacements pour cartes Dual DMI,
  • Option pour double boucle Optocore,
  • Interface UB MADI USB 48 canaux,
  • 16 GPI/GPO, MIDI, entrée/sortie Wordclock,
  • Sortie pour moniteur Overview, USB et réseau,
  • Layout et bus configurables par l’utilisateur,
  • Automatisation puissance des Snapshots comme sur les autres consoles SD,
  • Balance virtuelle et Copy Audio matrix,
  • Egalisation dynamique complète, DiGi-TuBes et compression multibande dans toutes les voies de traitement. Toutes les fonctions sont disponibles sur toute la console, en sortie comme en entrée,
  • Logiciel offline et application iPad gratuits,
  • Sélection rapide dans le style SD11/9/5,
  • Barre lumineuse type SD5/SD7,
  • 25 boutons macro programmables par l’utilisateur,
  • Même son, même logiciel, mais plus de contrôle et de connectivité.

 

David Seligmann-Forest éclaire MasterChef Algérie en DL4S Robe

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Habitué des projecteurs Robe fournis par Impact Evénement depuis de nombreuses années, David Seligmann-Forest a choisi les découpes motorisées DL4S pour éclairer l’émission MasterChef Algérie. Le choix du DL4S Profile pour la célèbre émission de cuisine, produite au Royaume-Uni et adaptée dans 14 pays, c’est d’abord le choix de sa source à leds.

© Brahim Boucherit – Allégorie groupe

David Seligmann-Forest, directeur photo pour Lite4Life, affectionne travailler avec ce type de source.
« Je crois que j’ai été le premier à placer des LEDWash 600 sur les plateaux français, il y a un petit moment déjà. Robe avait alors créé le premier projecteur à LED qui fonctionne vraiment, avec des macros de différentes températures de blanc bien précises. J’ai été très heureux ensuite que ROBE les transpose à toute la gamme Led. »

Toutes les faces du jury et des animateurs où qu’ils soient sont faites au DL4S en 4200K. © Brahim Boucherit – Allégorie groupe

David paramètre ses projecteurs en 4200 K, température de couleur avec laquelle il aime travailler. David apprécie d’autant plus la durée de vie des leds quand les produits sont utilisés loin des fournisseurs, comme ici au Maghreb.
En effet, les conditions d’approvisionnement sont parfois difficiles et les délais longs, même pour des lampes… Alors autant jouer la sécurité avec la led !
Mais c’est bien sûr le module de couteaux de Robe Lighting, qui a séduit le Directeur photo. Le DL4S est une découpe motorisée polyvalente, capable de remplacer de nombreux projecteurs traditionnels. C’est un des points clés pour David :
« Sur MasterChef Algérie, j’utilise dix DL4S pour remplacer une trentaine de découpes fixes. Je m’en sers pour faire toutes les faces du jury et des animateurs, où qu’ils soient sur le plateau. »

David utilisait déjà les DLS de Robe sur MasterChef France il y a quelques années.
Son plateau était d’ailleurs quasi full-Robe, avec là aussi des projecteurs fournis par Impact Événement. Il appréciait déjà à l’époque l’homogénéité des couleurs par rapport aux produits qu’il utilisait jusqu’alors. Il a été très enthousiasmé par l’augmentation de puissance de 30% du nouveau module de leds monté sur la gamme DL4.

Le grill du plateau de Masterchef, bien allégé grâce à l’utilisation des lyres à couteaux motorisés DL4S. © Brahim Boucherit – Allégorie groupe

Grâce à l’excellente relation qu’il entretient avec Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evènement, David a également pu tester le DL7S sur “Retour en Terre Inconnue“. « C’est la même chose mais avec une finesse des couleurs encore plus impressionnante. Je l’aurais utilisé si j’avais pu, mais le produit n’était pas encore disponible. »
Une fois le tournage de l’émission fini, les projecteurs ont rejoint le tout nouveau Centre International des Conférences (CIC) d’Alger pour le Forum Africain d’Investissement et d’Affaires. Ce nouveau bâtiment polyvalent de 270 000 m2 est le plus grand de tout le continent (près de 10 fois la taille du Palais des Congrès de Paris) et impressionnant de modernité.

© Brahim Boucherit – Allégorie groupe

Mais une fois sur place, l’équipe technique a eu la mauvaise surprise de ne découvrir que 4 univers DMX disponibles pour contrôler la centaine de projecteurs prévus pour l’évènement organisé par le Forum des Chefs d’Entreprises. Après de nombreuses réflexions, un technicien a eu l’idée d’utiliser les DL4S pour créer les univers DMX nécessaires.
C’est grâce au protocole sACN que David et son équipe ont pu faire fonctionner le kit lumières : « On s’est tout simplement servi des DL4S comme Nodes ArtNet, car les autres projecteurs n’avaient pas cette fonctionnalité.
Pour faire simple, six DL4S étaient branchés en DMX classique, pendant que 4 autres étaient branchés en Ethernet et avaient une adresse réseau. Nous les adressions en sACN pour créer les 8 univers DMX dont nous avions besoin et nous repartions ensuite des DL4S via la sortie DMX pour atteindre le reste des projecteurs. »

Vidéo de présentation de la gamme DL4 :

Plus d’infos sur le site Robe Lighting

 

Deep WEB ou la cathédrale de Laser

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Franchement, ça caille. Il y a du monde. A l’entrée de l’hiver, toutes les générations s’entassent dans le tram pendant que toutes les couleurs se pressent d’habiller la ville. Toutes ces installations, tous ces projecteurs à led et… toutes ces quenelles ☺ Votre inébranlable intuition ne vous trompe pas, nous sommes à Lyon pour la Fête des Lumières.
Pour trouver et traquer le sujet de notre reportage, il faut suivre le fin trait bleu qui fend « l’obscurité » du ciel lyonnais. Il semble venir de l’espace et pointe droit vers l’Hôtel des Régions. Pour l’occasion, le bâtiment lyonnais se plonge dans le noir et se remplit d’un léger brouillard. À l’entrée, vigiles et longues barrières nous donnent plus l’impression de patienter devant un gros club plutôt que face à un bâtiment de l’administration régionale.

Deep WEB C’est quoi ? Deep WEB est un ovni

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Captation de Deep WEB au festival CTM à Kraftwerk, Berlin.


DEEP WEB – kinetic audiovisual installation and performance from WHITEvoid on Vimeo.

Vue d’en haut… et de très haut. (© A.Aubert – Tetro Production)

Et c’est un ovni monumental. Cette cathédrale de laser est constituée de 175 sphères motorisées, 12 projecteurs laser haute puissance et 8 points de diffusion sonore.
Les 175 moteurs asservis sont équipés dans un grill de 25 m de long suspendu à 10 m de haut. Chaque sphère se déplace de haut en bas et est éclairée par des « éclats de rayon laser ». L’ensemble est synchronisé sur une performance sonore en multicanal réalisé par Robert Henke et donne vie à une structure architecturale mouvante et lumineuse.
Equipe de choc, à la conception du projet on trouve deux grands piliers. L’artiste et designer Christopher Bauder, fondateur du fameux studio White Void.
Et l’artiste Robert Henke plus connu sous le nom de Monolake, et indéniablement, en tant que co-développeur de l’omniprésent logiciel Ableton Live.

Deep mind (© A.Aubert – Tetro Production)
La constellation de la girafe … blague ? (© A.Aubert – Tetro Production)

Mais cette installation n’aurait pas été possible sans l’aide au développement de Michael Sollinger, le fondateur de Laser Animation Sollinger. Il a fourni l’expertise technique et le développement de cette configuration de lasers très spécifique.

Le Winch Led 4.0

De son côté, White Void réalise des installations dans le monde entier et, depuis 2005, Kinetik Lights conçoit et commercialise les moteurs asservis « Winch » sous plusieurs déclinaisons, certains générant même de la lumière full color avec le control RGB.

Chanceux que nous sommes, Robert Henke et Christopher Bauder nous ont accordé une précieuse interview en tête à tête.

SLU : Bonjour et merci infiniment de nous recevoir ! Allons droit au but : pourquoi « Deep WEB » ?

Christopher Bauder

Christopher Bauder : Premièrement, ce travail est avant tout composé de lignes, de notes et de connexions. Ce qui m’a tout de suite fait penser à un réseau ; et puis bien sûr, « Deep WEB » fait aussi référence à la partie cachée du net, celle qui n’est pas à la surface.
On y trouve des sortes de créatures, faites de données et d’associations sous la surface de la toile, comme quelque chose qu’on ne comprend pas complètement. Et techniquement, Deep WEB est avant tout un réseau de communication.

Robert Henke

Robert Henke : Mais faisons tout de suite la différence entre le « dark WEB » et le « deep WEB ».
Ce que nous décrivons avec le « Deep WEB » est tout ce qui est véhiculé sur internet ailleurs que sur les sites web. Nous parlons juste de flux de données, beaucoup de données. Ceci nous passionne.
Si nous en regardons la représentation, nous voyons juste des lignes et des notes, et c’est tellement représentatif de notre époque.
« Deep WEB » est un peu comme une interprétation artistique du WEB.

Sur Deep WEB, les sphères sont passives, elles ne font que diffuser la lumière qu’elles reçoivent du laser…
Décidément un look de chauve souris

Christopher Bauder : Nous essayons de décrire la communication et les interactions entre deux points par une ligne droite. Ce qui n’est pas la réalité dans l’architecture du net, mais c’est notre abstraction artistique.

Robert Henke : Quand Claude Debussy a composé « la Mer », il n’a pas eu besoin d’avoir le son des vagues.

SLU : Merci pour ce bel exemple. Parlons un peu technique, quels sont les logiciels que vous utilisez et comment partagez-vous l’information ? midi, osc, dmx ?

Christopher Bauder : Haha, un peu de tout en fait !

De gauche à droite, Ableton et Touch Designer

Robert Henke : Il y a Ableton Live qui fait tourner les sons, mais nous l’utilisons aussi pour envoyer des tops et des informations via l’OSC à un deuxième ordinateur sur lequel tourne le logiciel Touch Designer. C’est l’outil que nous utilisons pour contrôler les moteurs et donc le mouvement des boules.

Christopher Bauder : Mais Touch Designer est un logiciel modulaire, c’est plus un environnement de programmation, un peu comme MAX MSP. Nous y avons en fait développé notre propre logiciel spécifique à cette installation. Robert l’utilise aussi pour d’autres projets. Plus concrètement, nous y définissons les coordonnés de chaque boule et leur couleur. Ces données sont ensuite envoyées à d’autres ordinateurs, ceux situés dans les lasers.

Plan de communication Deep WEB. Architectural jusque dans son réseau

Chaque laser est équipé de son propre ordinateur puissant et travaille sous Linux. On demande donc à chaque laser d’éclairer telle ou telle boule à tel moment et de telle couleur.
Ensuite un autre logiciel, encore, dirige le faisceau du laser pour frapper les boules. C’est un dérivé du logiciel Lasergraph DSP, le logiciel d’origine des lasers Sollinger.
En fait, Michael Sollinger est la troisième personne du projet. Sans lui… tu n’aurais rien vu ! On ne fait qu’envoyer des coordonnées ; c’est le logiciel de Michael qui après calibration, effectue les calculs nécessaires pour ne pas perdre les boules.

Les enceintes L-Acoustics ARCS sur leurs SB 18, et les lasers Sollinger Phaenon AT.
Les enceintes sont colorisées en jaune et les lasers en rouge

SLU : On parle donc d’un processus en temps réel ?

Christopher Bauder : Oui forcément ! Ce paramètre est très important pour nous car il nous permet d’intervenir « on the fly ». L’avantage c’est qu’on peut spontanément changer les choses, si par exemple j’ai la sensation que tout ceci serait bien plus joli en orange, il me suffit de le faire.

SLU : C’est du très beau boulot !

Christopher Bauder : C’est surtout un travail d’équipe. Chacune des trois parties est techniquement équivalente. Tout part de Robert et du logiciel Ableton. Dans un sens on est esclave de lui, mais les lasers Phaenon AT sont esclaves de Touch Designer. Et dans cette chaîne, les « Winchs » (les moteurs), après avoir reçu une info DMX de la part du soft Touch Designer, vont aussi générer un signal DMX indiquant leur position réelle. Ce sont ces datas que nous envoyons aux lasers. Ainsi en cas de problème, moteur plus lent ou autre, le ou les lasers garderont le mapping correct.

La première de Deep WEB à Kraftwerk à Berlin. (© [email protected])

SLU : Robert, tout cela signifie-t-il que vous performerez la représentation de ce soir comme vous performez un de vos lives ?

Robert Henke : Oui je le pourrais si je le voulais. Je peux intervenir sur les patterns de position et de couleur. Si je trouve qu’un état est intéressant, je peux par exemple facilement le répéter et en changer sa couleur. Et en demandant un changement de position des boules, il se crée aussi tous les états intermédiaires pour que l’installation aboutisse à la position voulue.

(© A.Aubert – Tetro Production)

Christopher Bauder : Il y a les patterns qu’Ableton peut déclencher, mais on y a aussi « mappé » des variables. Ainsi, pendant le déroulement d’un pattern de position, on peut ponctuellement l’altérer, le « détruire » avec tout un tas de paramètres.

Robert Henke : Oui par exemple sur un mouvement lent avec une très belle couleur, je peux avoir la main pour doser un effet de « flicker » et perturber momentanément le mouvement, la couleur, ou l’intensité lumineuse de plusieurs sphères.

Petite anecdote : pour diffuser la lumière efficacement, les sphères sont remplies d’eau. Lors de ses recherches, l’équipe a toutefois trouvé mieux que l’eau, le lait. Mais au troisième jour, une délicate odeur a finalement tranché… Ce sera l’eau.

SLU : Avec la société Kinetic Lights, vous commercialisez vos moteurs DMX, ainsi que le logiciel KL Control pour piloter vos produits. Est-ce que cela signifie que demain nous pourrons réaliser nous-mêmes nos propres installations ?

Christopher Bauder : Oui c’est possible ! Nous fournissons un support permanent et même des formations. On peut aussi contrôler le logiciel avec une console Grand MA et de bien d’autres façons encore.
D’ailleurs certains utilisateurs confirmés sur la Grand MA peuvent piloter directement les mouvements des moteurs. Toutefois, dans cette configuration ils ne pourront pas bénéficier du feedback DMX.


Le logiciel développé pas Kinetic Lights dédié à ses « winchs DMX »

SLU : Aujourd’hui est-ce que vous vous sentez limités technologiquement pour concrétiser vos projets ?

Robert Henke : Non. Tout est là. Ce dont nous avons besoin c’est des idées et du temps. Surtout du temps. Les puissances de calcul sont suffisantes et si ce n’est pas le cas, il suffit de rajouter des ordinateurs. Les réseaux sont bons, les résolutions et la rapidité de communication aussi. Il n’y a pas grand-chose qui me manque et que je souhaiterai acquérir… Peut-être juste des opportunités et de l’argent, haha !

Christopher Bauder : Puisqu’on parle de souhaits, pour ma part et considérant le monde dans lequel nous vivons, je voudrais juste que les gens puissent passer plus de temps à découvrir et expérimenter de l’art plutôt que de fuir les bombes !

VIDEO : L’installation GRID, en 2013 à la fête des lumières de Lyon.


GRID Performance – DMX winches, Kinetic Lights, RGB LEDs from WHITEvoid on Vimeo.

SLU : Après Atom et Grid, Deep WEB est votre troisième collaboration. Avez-vous de nouveaux projets ?

Allongé, comme sous les étoiles

Christopher Bauder : Qui sait (rires) ?

SLU : Peut-être vous ?

Christopher Bauder : On ne sait pas encore.

SLU : Peut-on espérer voir Deep WEB prendre la route ?

Christopher Bauder : Oui on y pense et on aimerait beaucoup. Mais il faut réunir beaucoup de conditions. Un grand hall sombre et haut de plafond, de bonnes connexions sur place, le temps de travail, le budget… On utilise une technologie chère et compliquée ; il y a un temps de mise en place important. Et puis il ne faut pas oublier que nous travaillons avec 12 lasers dont un seul suffirait pour une utilisation dans un stade. Tout cela représente des moyens conséquents.

Le son et la lumière

SLU : Combien de temps dure le montage et combien de personnes constituent votre équipe ?

Robert Henke : 5 jours de montage et 2 jours de calage à 10 personnes. Ce qui représente 70 jours de travail ramené à une personne.

Christopher Bauder : C’est vrai qu’on pourrait n’embaucher qu’un mec (rires) !

SLU : Toute votre diffusion est en L-Acoustics. Vous êtes heureux ?

Robert Henke : Oui beaucoup. Il y a seulement quelques marques avec lesquelles j’aime travailler et L-Acoustics est définitivement l’un d’entre elles. Les ARCS sont des enceintes remarquables et les SB 18 aussi. Oui j’adore en fait !

SLU : A ce propos Robert, comment gérez-vous le surround dans Ableton ? Vous utilisez des effets MAX MSP ?

Robert Henke : Non, c’est beaucoup plus simple. Sur ce projet, j’ai le temps de travailler, je fais donc simplement des automations d’envoi sur des bus.

On remercie chaleureusement Christopher et Robert qui ont dû mettre Deep WEB en pilote automatique le temps de partager cette bière autour d’une bonne interview… 😉

Le Phaenon AT peut même se piloter en WiFi

Pour vous parler des projecteurs Laser, Les Phaenon AT consomment 0,75kW, la largeur du faisceau est de 1,4 mm. L’angle de projection monte jusqu’à 80° et chacun des 12 lasers peut donc cibler 91 sphères… Une belle marge de manœuvre.
Si on additionne l’énergie de tous les lasers, le résultat est impressionnant et Deep WEB a une puissance de feu à ne pas mettre entre toutes les mains. D’ailleurs les systèmes Sollinger proposent un outil logiciel, « La Toolbox », qui permet de générer des masques vectoriels pour définir des zones de sécurité où le laser n’ira pas, ou avec une intensité moindre.

Indéniablement une fois qu’on en a fait l’expérience, il y a un avant et un après Deep WEB. Car dès qu’on est plongés dedans, et même en fait… dessous, on bascule tout de suite dans l’émerveillement tant la forme est inédite. L’immersion est très réussie. Et surtout… quelle claque de constater que c’est une performance plutôt qu’une installation en « mode automatique ».
D’ailleurs, le projet a déjà remporté deux prix : ILDA award 2016: 1st place, category ‘Laser Fine Art’ et le Darc award / architectural 2016: Winner, category ‘Art (Light Art)’

Vous l’aurez compris, la réussite du projet repose sur le partage de l’information entre les différents éléments. Et le plus intéressant dans ce réseau reste… l’humain. L’installation étant une performance, l’opérateur Ableton, soit Robert Henke, est forcément influencé par ce qu’il voit, tous les états intermédiaires crées par le système, et il réagit en fonction de ce qu’il perçoit et ressent. La boucle est bouclée !

Initialement, le projet est une commande de la Fête des Lumières de Lyon pour l’édition 2015. Mais suite à l’annulation de l’année dernière, l’installation a été inaugurée à Berlin, et revient finalement en 2016 à Lyon. On remercie aussi tout le reste de l’équipe qui nous a aidés pour le reportage notamment Philip Rasehorn et Tetro productions.
Et surtout rappelez vous : la technique est au service de l’art car certains maitrisent l’art de la technique 😉 On se revoit vite ! Peace   MaaMo

Plus d’infos sur les sites des intervenants

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