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Le Dalis 860 Robert Juliat joue dans Richard Sandaime

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Le concepteur d’éclairages Scott Zielinski a retenu les cyclorama Dalis 860 pour éclairer les toiles de fond de la production théâtrale inspirée de Richard Sandaime, une coproduction du Tokyo Metropolitan Theatre et du Singapore International Festival of Arts, dont la première au Japon a été donnée au Shizuoka Arts Theatre, dans le cadre de son World Theatre Festival 2016.

Robert Juliat Dalis 860 Festival Shizuoka 2016
Crédit photo : ©Jun Ishikawa

Réalisé par Ong Keng Sen, l’un des principaux metteurs en scène d’Asie, Richard Sandaime est une collaboration internationale réalisée en japonais, en anglais et en indonésien avec sous-titrage en japonais et en anglais. Il fait appel aux meilleurs acteurs de Singapour, d’Indonésie et du Japon, et à un merveilleux marionnettiste balinais. Adaptée librement du Richard III de Shakespeare, cette production novatrice et rarement jouée (c’est une première depuis la production originale de Noda Hideki en 1990) est l’histoire d’un procès imaginaire intenté à Shakespeare, qui aurait diffamé Richard Sandaime, le Grand Maître de l’Ikebana.

Le principal élément scénique de Richard Sandaime est le cyclorama lui-même, que Scott Zielinski avait l’intention d’éclairer en avec des projecteurs pour cycloramas standard de 1250 W à 4 couleurs. «Cependant, il m’est apparu comme tout à fait choquant que le Japon n’utilise généralement que des lampes cyclo de 300 W ou 500 W qui ne sont pas assez puissantes pour une telle application», dit-il. « Rapidement, il est devenu évident qu’il me fallait envisager d’autres solutions. »
Très visuelle, la mise en scène réclamait un appareil avec un spectre de couleurs extrêmement large, capable de produire une couleur intense. Zielinski désirait ardemment trouver le produit le plus apte à produire l’effet dont il avait besoin pour le cyclorama. C’est Sogo Butai Co Ltd, une société associée à Theater Engineering Co Ltd., le distributeur japonais de Robert Juliat, qui lui a présenté le Dalis 860.

Robert Juliat Dalis 860
Robert Juliat Dalis 860

Le Dalis 860 dispose d’une double rangée de 24 LED (soit 48 au total) et d’un système de mélange à huit couleurs, qui permet de produire des couleurs multiples, intenses et vives ou des pastels. Et comme il est refroidi par convection naturelle, sans ventilateur, il n’émet aucun bruit tant redouté au théâtre ou sur les plateaux de télévision.

Lors des essais, Zielinski a commenté: «J’ai été complètement bluffé. J’ai utilisé 12 Dalis pour couvrir les 9 m de haut sur 12 m de large du cyclorama à partir d’une position au sol à 2 m seulement derrière le tissu. Ils ont produit un éclairage absolument uniforme, magnifique et d’une intensité incroyable.» Les effets réalisés pour cette production ont été absolument parfaits avec les couleurs denses évoquant le design très stylisé typiques de la peinture et l’art japonais.
La douceur et la profondeur de la couleur sont obtenues par la conjonction de chaque led avec le système optique inédit du Dalis : un mini réflecteur asymétrique ou « cuillère » au niveau de chaque led qui favorise l’élargissement du faisceau et la grande variété de couleurs pastel et saturées.

« Aucun autre fabricant ne propose une dispersion aussi large en natif, poursuit Zielinski. C’est la clé de cet appareil, et c’est exactement ce dont on a besoin quand on essaie d’éclairer un cyclorama. Le système optique fonctionne de manière beaucoup plus efficace que les lentilles interchangeables utilisées par d’autres projecteurs de cyclorama à leds, et cela se traduit par une couverture beaucoup plus large, plus douce. Et comme la technologie led du Dalis ne filtre pas la lumière, je n’ai pas perdu en intensité, même avec les couleurs saturées.
Beaucoup de scènes de la production sont très lumineuses. Par exemple, les scènes de la salle d’audience, sont dépeintes avec une toile de fond pourpre foncé et un éclairage de toute la scène au premier plan. « Grâce au Dalis, nous avons réussi à obtenir une toile de cyclorama parfaite, d’un pourpre foncé ardent, derrière une scène pleine de lumière. C’était super-punchy ! » dit Zielinski. « Jamais on ne pourrait obtenir cette intensité de couleur et de lumière avec un éclairage conventionnel et des filtres. Je n’ai jamais rien vu de tel. »

Crédits photo : ©Jun Ishikawa
Crédit photo : ©Jun Ishikawa

Zielinski a également pu utiliser le contrôle individuel des sections : «Cette fonctionnalité m’a permis de créer des effets étonnants comme un effet d’arc-en-ciel qui défile de gauche à droite à travers le cyclorama dans l’un des moments les plus drôles. Je n’aurais pas pu faire ça avec un autre projecteur.» Pour toutes ses qualités, j’envisage déjà de l’utiliser dans certains projets futurs.»

Après sa première japonaise, Richard Sandaime a été produite au Victoria Theatre & Concert Hall de Singapour, où il a été joué pendant deux semaines en septembre dans le cadre du Festival international des arts de Singapour. La production s’est alors déplacée à Tokyo, avant de partir pour une petite tournée de quatre autres villes japonaises en novembre. Coproduction entre le Tokyo Metropolitan Theatre et le Festival International des Arts de Singapour, Richard Sandaime de Hideki Noda a été réalisé par Ong Keng Sen. L’éclairage a été conçu par Scott Zielinski, avec les décors de Kato Chika, les costumes de Yanaihara Mitsushi, la vidéo de Takahashi Keisuke et la musique de Yamanaka Toru.

Plus d’infos sur :

 

Il était une fois d&b

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Démarrée en 1981 sans tambour ni trompette mais avec multiplis et membrane dans un garage de Korb près de Stuttgart, l’aventure de Jürgen Daubert & de Rolf Belz s’est consolidée au point de devenir l’une des marques le plus réputées du marché de l’audio-pro, Touring comme Installation. Fêtant ses 35 ans, d&b s’est offert un très joli film qu’on vous propose de découvrir. Meet the team and the tools, non pardon, treffen das team und die werkzeuge !

35 ans de travail, d’innovations et de succès qui ont conduit d&b a investir des locaux de 23000m² et clamer haut et fort, surtout très fort, qu’elle aussi sait offrir la fameuse Deutsche Qualität mais sans logiciel de trucage, ou alors le très officiel, Array Processing, utilisé sur les tournées de Taylor Swift, Beyonce, Muse, Coldplay, Take That et Madonna. Entre autres…

 

Bruce Springsteen & The E Street Band sous les lumières de Jeff Ravitz

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De retour dans les stades d’Europe pour une tournée revival en hommage au mythique album The River sorti dans une édition spéciale avec de nouveaux titres, Bruce Springsteen et son E Street Band remontent sur scène pour un show hommage aux années 80, toujours aussi rock et toujours éclairé par Jeff Ravitz et Morpheus Lights, parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne!

La vraie nouveauté du concept vidéo n'est pas l’écran géant, mais bien ce qu'on y diffuse. Ici point de vidéos ni d’animations, c'est le moment présent qui fait le show.
La vraie nouveauté du concept vidéo n’est pas l’écran géant, mais bien ce qu’on y diffuse. Ici, point de vidéos ni d’animations, c’est le moment présent qui fait le show.

Et si cette tournée et son implantation lumière et vidéo se veulent être une ode vibrante au bon vieux temps du rock and roll, elle évoque ce passé glorieux à grand renfort de technologies futuristes avec des leds en guise de PAR et Blinders, de la vidéo à gogo, et des poursuites automatisées contrôlées à distance depuis un QG digne de Star Trek.

De face, la scène à l'allure très old school présente tous ses attributs : ponts très hauts, et armée de projecteurs derrière gros blinders.
De face, la scène à l’allure très old school présente tous ses attributs : ponts très hauts, et armée de projecteurs derrière gros blinders.

Un retour vers le futur orchestré par l’éclairagiste Jeff Ravitz toujours aux petits soins pour son artiste. En plus de lui offrir un écrin de lumière à la hauteur de sa performance (le Boss étant toujours le Boss, ses concerts durent plus de 3 heures), il lui a bichonné une température de couleur personnalisée (du 3700K partout, quoi qu’il arrive) et un éclairage à la fois théâtral, chaleureux et pêchu grâce aux très belles lyres présentes dans le kit, des Wash/Beam Ayrton aux Spot Martin et Vari Lite, en passant par les strobes SGM, et les petites merveilles futuristes de chez PRG.

Le concept lumière hommage aux 80's et à l'album mythique The River est complété par trois écrans géants, très importants pour l'artiste et sa production, soucieux d'offrir au public une immersion totale au plus proche de Bruce Springsteen et de ses musiciens.
Le concept lumière hommage aux 80’s et à l’album mythique The River est complété par trois écrans géants, très importants pour l’artiste et sa production, soucieux d’offrir au public une immersion totale au plus proche de Bruce Springsteen et de ses musiciens.

De quoi vivre un bon moment de spectacle, dans le stade de San Siro (Milan), devant une grosse scène rock avec des ponts très hauts (jusqu’à 10 m pour celui des poursuites) mais sans poursuiteurs, (la sécurité étant assurée par une armada de BadBoy PRG), et trois écrans géants en guise de seul décor qui diffusent en continu des images live du groupe, du Boss et de son public, dans une intimité jamais connue dans un stade jusqu’àlors.

C’est guidés par Brad Brown (Chef d’équipe et pupitreur) sous le soleil italien et dans une bonne énergie communicative, que nous avons interviewé Jeff Ravitz (concepteur lumière) et Todd Ricci (directeur lumière) pour parler de cette aventure qui mélange passé, présent et futur, entre âme old school, musique toujours actuelle et technologies avant-gardistes.

L'équipe Morpheus du The River Tour 2016 Stadium avec de gauche à droite Tom Marty, Tony Cerasuolo, Rainer, Hadyn Williams, Adam Beasley, Steven Gertsman, Brandt Gentry, Brad Brown and Todd Ricci.
L’équipe Morpheus du The River Tour 2016 Stadium avec de gauche à droite Tom Marty, Tony Cerasuolo, Rainer, Hadyn Williams, Adam Beasley, Steven Gertsman, Brandt Gentry, Brad Brown and Todd Ricci.

The River, hier et aujourd’hui.

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Une tournée basée sur un album déjà sorti quelques décennies auparavant pourrait être risquée, mais pas pour Bruce Springsteen qui, non content de revenir sur ce moment clé de sa carrière, trouve aujourd’hui de nouvelles réponses sonores, et lumineuses grâce à l’écoute de son éclairagiste Jeff Ravitz et à son inspiration de l’époque.

Jeff Ravitz
Jeff Ravitz lors d’un show de LA en mars

SLU : Quel est l’esprit de la tournée et son impact sur votre nouvelle conception lumière ?

Jeff Ravitz : “Pour Bruce, la Tournée 2016 “River” est un retour à une époque et une créativité qui ont changé sa vie. En 1980, il se posait beaucoup de questions et c’est là qu’il a trouvé les réponses quant à la direction que prenaient sa carrière et sa vie.
L’album River était un pas en avant considérable et a confirmé une nouvelle fois Bruce comme un penseur philosophe et musicien qui poursuit un dialogue permanent avec toute sa génération.

Jeff Ravitz
Jeff Ravitz

La première fois que George Travis, le directeur de la tournée, m’a appelé pour discuter du concept du spectacle, nous étions conscients tous les deux qu’il devait y avoir une sorte d’hommage à l’ambiance et la convivialité des années 1980, époque de la sortie de l’album.
Nous avons discuté de la technologie des années quatre-vingt (la conception de la tournée “River” d’origine n’utilisait que des PAR64) et de savoir si oui ou non on devait envisager de reprendre le matériel de cette époque. Mais j’étais persuadé que l’on pouvait obtenir le look essentiel de ce temps-là avec des projecteurs capables de nous procurer aussi tous les avantages de la technologie moderne, un large choix de couleurs et la possibilité d’utiliser de multiples focales. Malgré cela, j’ai gardé en tête l’idée que ce spectacle devait se distinguer comme « non technique », pour la partie de la soirée dédiée à l’album “River”.

SLU : Etes-vous aussi chargé de la conception vidéo ?

Jeff Ravitz : Non, la conception vidéo est inspirée par George Travis et créée avec l’équipe vidéo qui comprend Peter Daniel, le propriétaire de Pete’s Big TVs, et Chris Hilson, le réalisateur vidéo de la tournée. Bien sûr, Bruce a son mot à dire, mais je sais qu’il n’est pas partisan de l’utilisation du contenu vidéo qui se voit sur de nombreuses tournées. La majorité du contenu comprend des vues du public et des plans rapprochés des membres du groupe en direct.

Un écran géant pour rajouter de l'intimité et de la proximité avec le public, c’est étonnant mais c'est très réussi, car il ne relaie que des captations des artistes et de la foule, dans une ambiance toujours très chaude grâce à une colorimétrie maîtrisée.
Un écran géant pour rajouter de l’intimité et de la proximité avec le public, c’est étonnant mais c’est très réussi, car il ne relaie que des captations des artistes et de la foule, dans une ambiance toujours très chaude grâce à une colorimétrie maîtrisée.

SLU : Est-ce que Bruce Springsteen aime cet écran ?

Jeff Ravitz : Oui, je sais que Bruce adore cet écran du fait de l’impact puissant qu’il a sur le public quand il se voit à une si grande échelle. Pour Bruce et le groupe, la relation avec le public est extrêmement importante.

SLU : Avez-vous eu des demandes particulières de sa part ?

Jeff Ravitz : Oui, je reçois des demandes ou des instructions spécifiques de Bruce sur la façon dont il imagine la conception de certains tableaux. Il a beaucoup d’intuition sur ce qui marche du point de vue visuel. Donc, il va décrire une palette de couleurs dont il pense qu’elle marchera le mieux pour certaines chansons. Parfois, il a une idée de la façon dont une chanson doit commencer. Mais, en général, il nous laisse, à mon équipe et à moi, le soin de concevoir la lumière.”

Les faces comme pièces maîtresses du show, à la bonne température!

Et ce à quoi le Boss tient beaucoup, c’est que son public le voit et échange avec lui et le groupe, d’où l’importance capitale des éclairages de face, confiés aux poursuites, mais aussi à une belle lignée de projecteurs automatiques.
Pourtant, des VL 1100 aux poursuites Lancelot en passant par les BadBoy, les sources sont pour le moins variées ! Il a donc fallu trouver la bonne colorimétrie et un blanc «régulier» afin d’harmoniser l’ensemble.

En front de scène on s'amuse aussi avec une belle sélection de projecteurs, où Mac Viper Profile, VL 3000 Spot et 1100 TS côtoient les fidèles WildSun-500C qui illustrent bien la passion de Jeff Ravitz pour le mixage de températures de couleurs. Ici, c'est un blanc à 3700K qui mettra tout le monde d'accord !
En front de scène on s’amuse avec une belle sélection de projecteurs, où Mac Viper Profile, VL 3000 Spot et 1100 TS côtoient les fidèles WildSun-500C qui illustrent bien la passion de Jeff Ravitz pour le mixage de températures de couleurs. Ici, c’est un blanc à 3700K qui mettra tout le monde d’accord !

SLU : Comment gérez-vous l’éclairage de face sur Bruce Springsteen et le groupe?

Jeff Ravitz : “Pour Bruce et chaque membre du groupe, l’éclairage de face, ou lumières «clés» sont très soigneusement préparées.
On installe les projecteurs précisément au bon angle pour les éclairer d’une manière qui contribue à exprimer l’histoire, à instaurer une ambiance et une sensation de théâtralité, et enfin à donner visuellement un sens à ce qui est le plus important à voir pour le public à chaque instant de la chanson.
Bruce a une grande admiration pour l’art cinématographique, et il m’a aussi communiqué cet enthousiasme. On utilise ces techniques pour donner au spectacle un air dramatique par moments, ou tout simplement un look rock ‘n roll grandiose et amusant à d’autres, et cela doit fonctionner avec le public dans les stades, ainsi que sur les écrans.
On apporte beaucoup de soin à choisir la couleur de chaque lumière qui tombe sur le visage d’un musicien, ainsi que son angle de projection et son intensité.

SLU : Pourquoi avez-vous choisi différentes températures de couleur de sources de lumière de face : Bad Boy, Manon, Lancelot, VL 1100 ?

Jeff Ravitz : Les différentes sources utilisées pour éclairer les membres du groupe ont été choisies pour leur puissance en fonction de la distance à la scène, pour leur taille et aussi pour d’autres paramètres. Mais, on corrige chaque projecteur pour obtenir 3700 degrés Kelvin soit avec une gélatine ou par le mélange de couleurs interne du projecteur.

SLU : Pourquoi cette température de couleur de 3700K qui semble inhabituelle ?

Jeff Ravitz : Depuis trois décennies que je conçois des tournées pour Bruce et son groupe, on équilibre l’éclairage de face à 3200 degrés Kelvin. Bruce aime la chaleur naturelle de la température de couleur du tungstène. Moi aussi. Sur plusieurs tournées, même nos projecteurs de poursuite avaient des lampes au tungstène (Juliat Topaze avec kit de lampe au tungstène adapté par Morpheus), donc ils ne nécessitaient aucune correction de couleur.

C’est dans les tableaux monochromes, comme celui ci en vert, qu'on remarque le travail d'orfèvre réalisé par Jeff Ravitz sur les faces pour maintenir un éclairage des artistes à 3700K.
C’est dans les tableaux monochromes, comme celui ci en vert, qu’on remarque le travail d’orfèvre réalisé par Jeff Ravitz sur les faces pour maintenir un éclairage des artistes à 3700K.

Mais pour cette tournée, nous avons changé nos principaux projecteurs de face et sommes passés aux sources à arc Bad Boy dont je corrige la colorimétrie avec le mélange de couleurs interne.
La température 3700K a un aspect un peu moins orangé que 3200 K, et, 3700 K représente un bon compromis à mi-chemin entre toutes les autres sources à arc et à LED du spectacle et les écrans vidéo, qui penchent plus vers l’extrémité froide du spectre.
Nos VL 1100 ont des lampes au tungstène. Ils sont donc un peu plus chauds, ce qui est plutôt agréable. Ces projecteurs sont souvent braqués sur les deux musiciens claviers et le batteur, donc il y a un contraste subtil entre eux et les autres musiciens.

Une des deux tours imaginée par Jeff et ses équipes...
Une des deux tours imaginée par Jeff et ses équipes…
...Equipée de deux poursuites Lancelot Robert Juliat, de NandoBeam et MagicRing Ayrton sous bulle OXO, de VL 3000 Spot et de deux blinder CP 9.
…Equipée de deux poursuites Lancelot Robert Juliat, de NandoBeam-S9 et MagicRing-R9 Ayrton sous bulle OXO, de VL 3000 Spot et de deux blinder CP 9.

Les projecteurs de poursuite Manon de Robert Juliat sont nos spots arrière, donc ils ne nécessitent pas de correction de couleur. Ils éclairent à contre et sont utilisés avec une variété d’autres couleurs théâtrales. Enfin, les Lancelot au lointain de face, ont une source HTI. On les corrige avec une gélatine, également à 3700 K.”

L’éclairage du public.

En latéral, un écran vient de chaque coté compléter le grand central, et est surmonté d'un joli duo de taille, Blinder CP9 et MagicRing Ayrton.
En latéral, un écran vient de chaque coté compléter le grand central, et est surmonté d’un joli duo de taille, Blinder CP9 et MagicRing-R9 Ayrton.

Si l’ensemble des artistes évoluant sur scène est éclairé avec soin et équilibre, il reste à illuminer le public, venu en grand nombre dans ce stade de San Siro. Cette tâche est confiée aux sources à leds intégrées dans des blinders réalisés spécialement pour la tournée par Morpheus Lights, un hommage aux traditonnels “blaster” 9 lampes.

SLU : Quels sont les projecteurs réservés à l’éclairage du public ?

Jeff Ravitz : “Nous avons toute une variété de sources pour éclairer le public qui fait entièrement partie du spectacle. Morpheus Lights, notre fournisseur, nous a aidés à créer une lumière originale et efficace pour couvrir le public très nombreux que nous avons dans les arénas et les stades. Cet appareil est conçu pour ressembler à un blinder traditionnel à 9 lampes, si souvent utilisé dans les années 80. En fait, il est encore utilisé aujourd’hui, mais avec sa température de couleur de type tungstène et sa consommation d’énergie élevée, c’est un système en voie de disparition.
A sa place, nous avons équipé un châssis avec neuf Colorado LED PAR de Chauvet. Cette source est plus large qu’un blinder 9 lampes et c’est ce que je voulais car, dans les lieux de la taille de ceux où nous jouons, il importe d’être surdimensionné pour s’affirmer visuellement de manière percutante. Avec neuf LED PAR, nous avons beaucoup de punch et une infinité de couleurs pour éclairer le public. La richesse en couleur et la luminosité font merveille, et l’apparence du luminaire lui-même est très forte.

Quand les CP9 (un assemblage maison de 9 PAR LED Chauvet pour rappeler les blinders à l'ancienne) s'allument c'est en couleurs et en harmonie avec le reste du kit, très led mais pourtant très rock, installé par les équipes de Morpheus Lights.
Quand les CP9 (un assemblage maison de 9 PAR LED Chauvet pour rappeler les blinders à l’ancienne) s’allument c’est en couleurs et en harmonie avec le reste du kit, très led mais pourtant très rock, installé par les équipes de Morpheus Lights.

SLU : En effet, les assemblages de Chauvet était très impressionnants en blinder. Avez-vous trouvé des limites à ce projecteur économique?

Jeff Ravitz : Comme blinder, les CP-9 – c’est la référence que nous leur avons donnée – sont extrêmement efficaces. Ce sont des projecteurs à focale fixe, donc ma seule demande serait d’avoir un luminaire similaire motorisé en pan et tilt. Nous avons dû faire quelques expériences pour trouver un bon filtre diffuseur afin d’élargir leur faisceau qui était trop étroit pour la fonction wash que nous voulions.
Ainsi, dans une future version de cet appareil, j’explorerai l’idée d’utiliser un LED PAR avec zoom. Le système complet est déjà assez lourd, je devrai donc prendre en considération le poids total. En parlant de poids, l’idéal serait que ce PAR soit plus léger, mais il est étanche, ce qui, je pense, justifie son surpoids.
Les LED PAR que nous utilisons actuellement sont des RGB. Une évolution future de cet appareil utiliserait des sources RGBA pour obtenir un mélange de couleurs plus élégant et plus subtil. Mis à part ces détails, je suis très satisfait de la lumière.”

Recette pour une vraie belle scène de rock & roll: Du blinder (les CP9 custom Morpheus), des PAR (le boulot du bâton est refilé aux NandoBeam-S9), de la sobriété (Trois ponts au dessus de la scène, deux en avant, deux latéraux et un grand écran pour diffuser des images live). Mixer le tout avec une ambiance vintage, des artistes engagés, poser au beau milieu d'un stade, parsemer de projecteurs de poursuite, et déguster très fort !
Recette pour une vraie belle scène de rock & roll: Du blinder (les CP9 custom Morpheus), des PAR (le boulot du bâton est refilé aux NandoBeam-S9), de la sobriété (Trois ponts au dessus de la scène, deux en avant, deux latéraux et un grand écran pour diffuser des images live). Mixer le tout avec une ambiance vintage, des artistes engagés, poser au beau milieu d’un stade, parsemer de projecteurs de poursuite, et déguster très fort !

Les Beam et les Wash tout en Ayrton.

Une belle rangée Ayrton en fond de scène, avec les NandoBeam-S9 dont le zoom serré permet à Jeff Ravitz de les utiliser comme des PAR pour donner un look très 80's à l'implantation, précédées des imposantes MagicRing-R9 en suspension.
Une belle rangée Ayrton en fond de scène, avec les NandoBeam-S9 dont le zoom serré permet à Jeff Ravitz de les utiliser comme des PAR pour donner un look très 80’s à l’implantation, précédées des imposantes MagicRing-R9 en suspension.

Aidés par les WildSun-500C pour éclairer le public, les blinders ne sont pas les seules sources de couleurs de ce kit vintage curieusement très futuriste…
D’autres jolies sources Ayrton viennent habiter les ponts, le fond, et le sol de cette scène de rockeur. Depuis les NandoBeam-S9 qui se prennent pour des PAR du futur, les impressionnants MagicRing-R9 et les invités surprises MagicBlade-R, la famille est là toutes diodes dehors !

SLU : Pourquoi avez-vous préconisé le NandoBeam-S9 et qu’en pensez-vous ?

Jeff Ravitz : “Le NandoBeam-S9 a plusieurs avantages que j’apprécie. Il dispose d’une large gamme, de couleurs vives. Il est très lumineux. Il est économique en termes de consommation d’énergie. Ses mouvements sont rapides. Il a une belle qualité de faisceau. Il a quelques jolis effets intégrés, même si nous ne les utilisons pas tous pour ce spectacle. J’aime la taille de l’appareil, qui est assez grosse pour avoir l’air puissant sur nos structures. Et il dispose d’un zoom qui s’étend de très serré à large. Nous utilisons souvent le Nando en resserrant assez le zoom pour faire un faisceau de type PAR, ce qui nous rappelle les années 80.

Jeff Ravitz voulait rendre hommage à l'album The River et aux années 80 mais en 2016 ! Les PAR sont donc remplacés par des NandoBeam-S9 Ayrton qui apportent, en plus d'un bâton bien serré , de la brillance et surtout de la couleur !
Jeff Ravitz voulait rendre hommage à l’album The River et aux années 80 mais en 2016 ! Les PAR sont donc remplacés par des NandoBeam-S9 Ayrton qui apportent, en plus d’un bâton bien serré , de la brillance et surtout de la couleur !

SLU : Avez-vous comparé les Wash/Beam de différentes marques ?

Jeff Ravitz : J’ai effectivement comparé le NandoBeam S9 à tous les grands projecteurs Wash à leds. La plupart étaient très bons, mais je revenais toujours au NandoBeam S9 qui pouvait satisfaire tous nos besoins.

SLU : Nous avons vu que vous utilisez toujours le Wildsun 500C, mais son blanc est plus chaud que celui du S9. Est-ce qu’ils travaillent bien ensemble ?

Jeff Ravitz : J’adore le Wildsun 500C et son beau blanc chaud. Pour cette tournée, le NandoBeam S9, plus froid, plus précis, représentait la voie que je préférais emprunter pour la majorité du système. Mais je suis fan des mélanges de températures de couleurs. Maintenant, on utilise le Wildsun principalement dans notre éclairage du public, donc son blanc plus chaud est un avantage.

Vous avez demandé du gros rock ? Ne quittez pas... Les lyres Ayrton sont là pour ça et les blinders CP9 nous renvoient directement aux shows déments des eighties.
Vous avez demandé du gros rock ? Ne quittez pas… Les lyres Ayrton sont là pour ça et les blinders CP9 nous renvoient directement aux shows déments des eighties.

SLU : Le MagicRing-R9 est-il utilisé seulement comme effet d’éclairage arrière ou aussi pour illuminer la scène?

Jeff Ravitz : On utilise le MagicRing pour envoyer des groupes de faisceaux lumineux forts et épais. Ils travaillent aussi en éclairage arrière et latéral surpuissant sur les musiciens, et parfois pour des effets spéciaux en utilisant les anneaux et la rotation continue. Je trouve que c’est un projecteur fantastique.

Au sol devant l'écran, les MagicBalde-R attendent sagement leur passages, rares mais marquants, pour préserver l'effet (et les effets!) de surprise du projecteur qui rivalise avec les Sharpy sur scène et dans le cœur de l'éclairagiste.
Au sol devant l’écran, les MagicBalde-R attendent sagement leur passages, rares mais marquants, pour préserver l’effet (et les effets!) de surprise du projecteur qui rivalise avec les Sharpy sur scène et dans le cœur de l’éclairagiste.

SLU : Les MagicBlade-R étaient utilisés deux fois pour de très beaux effets de lumière arrière. Pourquoi pas plus ?

Jeff Ravitz : On a ajouté les MagicBlade pour combler l’obscurité derrière le groupe, là où il n’y a rien d’autre pour le faire. On les utilise effectivement dans très peu de chansons, mais comme ce sont des projecteurs très particuliers, j’essaie de ne pas en abuser. Je suis très conscient que si on utilise un effet trop souvent, il pourrait cesser d’avoir l’impact que j’espère. Donc, je tiens à  les laisser “se reposer” pour que, quand je les utilise à nouveau, ce soit toujours une belle surprise.

SLU : Que pensez-vous de ce projecteur ?

Jeff Ravitz : Le MagicBlade est un projecteur extrêmement utile et polyvalent. Dans notre spectacle, j’essaie de ne jamais les utiliser deux fois de la même manière. Nous les avons montés en deux rangées superposées sur une balustrade en forme de croix derrière le groupe. Cela nous donne la possibilité de les utiliser horizontalement, verticalement, ou dans une multitude d’angles et de combinaisons. Et, bien sûr, leurs mouvements continus en pan et en tilt en font l’un des projecteurs les plus étonnants de notre système.”

Jeff Ravitz a choisi de n'utiliser les MagicBlade-R, installées au sol en fond de scène, que ponctuellement pour ménager leur effet de surprise, c'est réussi!
Jeff Ravitz a choisi de n’utiliser les MagicBlade-R, installées au sol en fond de scène, que ponctuellement pour ménager leur effet de surprise, c’est réussi!

A la poursuite des BadBoy.

Et les MagicBlade-R ne sont pas la seule surprise de ce spectacle. C’est du côté des poursuites, projecteurs clés de l’implantation de Jeff Ravitz, en charge des faces du Boss et de son E Street Band, que l’avenir vient s’incruster dans la tournée revival, avec les Bad Boy PRG et leur système unique de tracking à distance. Plus de sécurité et d’accessibilité et des techniciens qui n’ont plus besoin de se suspendre dans les airs pour suivre les moindres gestes des rockeurs ? Un vrai progrès !

SLU : Pourquoi avez-vous choisi le Bad Boy comme poursuite ?

Jeff Ravitz : “Le Bad Boy fait partie du nouveau système de poursuite Ground Control de PRG. J’ai demandé à avoir cette excellente nouvelle technologie pour plusieurs raisons. Sur la tournée de Bruce Springsteen et du E Street Band, nous avons la chance de pouvoir monter une passerelle réservée aux projecteurs de poursuite à environ 10 mètres face à la scène. Avant cette tournée, nous utilisions cinq poursuites Topaze de Robert Juliat équipées en lampe tungstène.

Vue insolite d'un groupe de poursuiteurs installés dans un local technique du stade. L'interface ressemble à une petite poursuite montée sur pied.
Vue insolite d’un groupe de poursuiteurs installés dans un local technique du stade. L’interface ressemble à une petite poursuite montée sur pied.

L’avantage de cette structure est qu’elle nous assure une orientation des poursuites constamment parfaite pour éclairer le groupe et que nous disposons pour chaque date d’excellents projecteurs. Sinon, nous serions obligés d’utiliser les spots hétéroclites qu’on trouverait sur place, aussi vieux, fatigués et abimés qu’ils pourraient être. Et la plupart du temps, l’orientation vers la scène des spots du lieu correspondrait beaucoup moins à nos besoins.
Le seul problème avec notre passerelle de poursuites est qu’elle est suspendue au-dessus du public. Avec cinq projecteurs et cinq opérateurs, les organisateurs de la tournée sont toujours inquiets de l’aspect sécurité. J’ai donc pensé qu’avec l’invention du système de poursuite commandé à distance, nous pourrions éviter ce problème, tout en ayant cinq projecteurs plus légers et plus petits et aucun opérateur sur la passerelle au-dessus du public.

Le Bad Boy vu sur un écran du Ground Control followspot System et pris par la caméra du Bad Boy voisin. Cette caméra justement on la voit attachée près de la lentille de sortie du projecteur. Notez aussi la croix de visée rouge...
Le Bad Boy vu sur un écran du Ground Control followspot System et pris par la caméra du Bad Boy voisin. Cette caméra justement on la voit attachée près de la lentille de sortie du projecteur. Notez aussi la croix de visée rouge…
Vue de la scène pendant le concert. Le musicien suivi par l'opérateur est désigné par la croix
Vue de la scène pendant le concert. Le musicien suivi par l’opérateur est désigné par la croix

En outre, le Bad Boy est un projecteur motorisé complet qui peut changer de couleur si on le souhaite, et ajouter des gobos à la lumière de face si nécessaire. Le projecteur intègre une caméra infrarouge qui permet aux opérateurs, qui voient la scène sur un moniteur vidéo et contrôlent la lumière par l’intermédiaire d’une télécommande, de voir les artistes même dans le noir. Cela permet une reprise beaucoup plus précise après un passage à l’obscurité.
Enfin, on s’est rendu compte que, parmi les meilleurs opérateurs de poursuite, certains sont maintenant un peu trop vieux pour grimper allègrement sur une passerelle mais sont une fois de plus en mesure de contribuer avec leur expérience et leur savoir-faire au fonctionnement de nos poursuites. Même un opérateur en fauteuil roulant pourrait faire partie de notre équipe.

SLU : Êtes-vous satisfait de ce système et l’utiliserez-vous encore, souvent ou systématiquement ?

Jeff Ravitz : Je suis tout à fait satisfait du système. Il est piloté par des humains, et non par une sorte de suivi radio. L’opérateur utilise un appareil qui ressemble à un petit projecteur de poursuite monté sur un pied, exactement comme une poursuite réelle. Il y a des boutons pour le changement de couleur. Il y a un fader pour dimmer et un autre fader pour actionner l’iris. Toutes les fonctions peuvent être contrôlées par la console du spectacle, ou bien l’opérateur peut accéder à la plupart des fonctions manuellement.

Quand les MagicRing-R9 Ayrton sortent leurs anneaux, c'est de concert avec les frangines NandoBeam-S9 et les Sharpy.
Quand les MagicRing-R9 Ayrton sortent leurs anneaux, c’est de concert avec les frangines NandoBeam-S9 et les Sharpy.

Sur l’unité de commande, il y a un grand écran vidéo avec un réticule que l’opérateur utilise pour viser et se centrer sur l’artiste. La vue sur le moniteur provient d’une caméra placée juste sous la lentille, qui est petite mais d’excellente qualité. Les opérateurs ont donc la même vue que s’ils étaient effectivement sur la passerelle, en train d’utiliser un projecteur de poursuite normal. Il suffit de quelques minutes pour s’habituer à ce système et les opérateurs sont tout à fait à l’aise.
Oui, je vais utiliser ce système à chaque fois que ça sera possible. Imaginez un endroit où il serait impossible d’avoir un projecteur de poursuite et un opérateur, mais où on pourrait accrocher un simple projecteur motorisé. On a tous rêvé d’une telle solution, maintenant on l’a.

SLU : A quel moment allumez-vous les quatre Lancelot placés sur des tours face à la scène ?

Jeff Ravitz : On utilise ces spots spécifiquement quand Bruce va sur l’une des rampes ou des plates-formes qui se prolongent dans le public, là où les Bad Boy ne peuvent l’atteindre. Cela se produit à plusieurs reprises pendant le spectacle. En outre, les Lancelot sont des spots très utiles pour couvrir tout le groupe quand il s’aligne sur la piste inférieure de la scène.”

Du côté de la régie.

Entretien avec Todd Ricci, Directeur lumière, qui revient avec nous sur les changements en régie depuis la dernière tournée de Bruce Springsteen en collaboration avec Morpheus Lights.

En régie face à la scène Todd Ricci (directeur lumière) à gauche et Brad Brown (chef de l'équipe lumière et pupitreur) convertis à la GrandMA2.
En régie face à la scène Todd Ricci (directeur lumière) à gauche et Brad Brown (chef de l’équipe lumière et pupitreur) convertis à la GrandMA2.

Aux commandes d’un réseau MA-Net, légèrement reconfiguré pour l’occasion, Todd (qui travaille sur les tournées de Bruce Springsteen depuis plus de 14 ans) accueille désormais deux nouvelles consoles GrandMa 2 en réseau MA Net pour remplacer la GrandMA 1 et l’Avolites Diamond II de la précédente tournée.
Todd Ricci : “Nous envoyons directement le MA Net dans notre GigaSwitch et on fonctionne en ACN. Nous avons entendu dire que ArtNet est un peu lent en temps de réaction et, comme nous avons des transitions rapides et rock-n-roll, nous avons choisi d’utiliser MA Net qui, nous a-t-on dit, est plus adapté à ce type de transmission.

SLU : Avez-vous toujours la Diamond II d’Avolites ?

Todd Ricci : Non, actuellement nous utilisons deux GrandMA2. On a remasterisé numériquement l’esprit, le cœur et l’âme de la Diamond II et on a balancé le tout dans une GrandMA2.

SLU : Vous vous êtes habitué à la GrandMA ?

Todd Ricci : Je fais beaucoup de spectacles différents, donc oui, pour l’essentiel, tout va bien.

Il y a vraiment le même nombre de cues. J’ai fait de mon mieux pour les étiqueter… vous savez les légendes de l’Avolites se voient très bien. Sur la MA, j’ai dû les abréger un peu mais les cues sont toujours là. Les composants de la MA2 sont un peu plus fiables. J’aimerais beaucoup utiliser encore l’Avo, mais les jours de pluie, ça devenait difficile de la faire marcher. Dès que le temps était un peu humide, on la mettait dans une bulle où l’on soufflait de l’air chaud… J’ai adoré cette console, et je l’aime toujours, mais… bye-bye ! On ne retourne pas en arrière.

SLU : Vous avez deux consoles. Qu’est-ce que vous contrôlez pendant le spectacle ?

Todd Ricci : Les projecteurs PRG tiennent sur une seule commande… Brad règle leur température de couleur et elle reste identique pendant tout le spectacle. Tous les projecteurs motorisés, à leds et à lampes, les presets, les couleurs, les positions, les gobos sont gérés par Brad, tandis que je commande les intensités.
Enfin il y a des chansons qui sont exclusivement contrôlées sur sa console, généralement les plus lentes mais aussi « Glory Days » et quelques autres. C’est ce qu’on faisait dans notre configuration précédente car sur l’Avolites nous manquions de place et nous avions été obligés de les encoder dans la MA… comme elles étaient déjà sur ce pupitre, on s’est contentés de les laisser en l’état..”

Un très bel exemple de l'harmonie du design lumière et vidéo, avec ce grand écran de fond de scène qui, au contraire d'étouffer, plonge le spectateurs au cœur de la scène.
Un très bel exemple de l’harmonie du design lumière et vidéo, avec ce grand écran de fond de scène qui, au contraire d’étouffer, plonge le spectateurs au cœur de la scène.

Mission accomplie, le feeling est bien là, le gros rock et la générosité aussi. L’écran géant qui nous plonge en permanence au coeur de l’action y est pour beaucoup, et l’éclairage très juste des faces aussi. Comment alors ne pas revenir s’attarder sur les BadBoy qui sont un élément clé de la réussite du design lumière?

Les BadBoy à la rescousse avec le PRG Ground Control Followspot System

Brandt Gentry (Spécialiste Ground Control) : “A partir du contrôleur, on peut commander toutes les fonctions du projecteur. Sur cette tournée, nous les avons configurés pour contrôler uniquement l’intensité et l’iris. Mais si on voulait, on pourrait gérer les gobos, changements de couleur, zoom et focus.

SLU : Comment gérez-vous la température de couleur entre le jour et la nuit ?

Brandt Gentry : Nous ne la changeons pas. Elle est équilibrée pour les caméras et avant tout pour la nuit.

SLU : Le signal qui part de ce contrôleur vers les Bad Boy est en DMX ?

Brandt Gentry : Il passe via une fibre optique, dans une boite propriétaire PRG située dans la structure qui envoie le DMX au projecteur et reçoit le signal de la caméra.

SLU : Ce système est fabriqué aux Etats-Unis ?

Brandt Gentry : À ma connaissance, il est fabriqué à Dallas”.

Alors si les ces BadBoy là ont la confiance de Jeff, on ne peut que le suivre et attendre avec impatience de les revoir sur d’autres spectacles, ou pourquoi pas en festival dont la lumière n’a plus beaucoup de secret pour le designer (de Coachella à Lollapalooza). S’estimant très chanceux d’avoir été si occupé ces dernières années, Jeff Ravitz a collaboré aussi avec une variété de productions telles que la conférence annuelle des TED, ou les tournées de Ringo Starr et Styx.

Ce n'est pas parce qu'on est dans un stade, avec une scène imposante et un (très) gros kit de projecteurs, qu'on ne peut pas miser sur la sobriété. Un moment d'échange entre Bruce et son public capturé par l’écran géant, qui devient indispensable dans cette conception, finalement, très cinématographique.
Ce n’est pas parce qu’on est dans un stade, avec une scène imposante et un (très) gros kit de projecteurs, qu’on ne peut pas miser sur la sobriété. Un moment d’échange entre Bruce et son public capturé par l’écran géant, qui devient indispensable dans cette conception, finalement, très cinématographique.

Et même si l’éclairagiste est très attaché à sa grosse machine Springsteen qui implique pas moins de 24 camions, une centaine de techniciens et un kit de plus de 450 projecteurs pour venir répandre la bonne parole du rock’n’roll, il reste curieux et en évolution permanente dans son design, toujours tourné vers l’avenir.
C’est comme ça qu’il a pu trouver la bonne alchimie pour les lumières d’un Boss toujours partant pour communier pendant 4 heures avec un public vraiment heureux, en essayant de conserver une apparence non technique sur la base d’un design éminemment technologique. Ainsi, les quelque 150 projecteurs Ayrton qui font de l’effet derrière, devant et sur la scène en se prenant pour des PARS, n’oublient jamais le public que ce soit les NandoBeam-S9, les WildSun 500C en blanc chaud et profond ou les MagicRing-R9 aux couleur riches et anneaux brillants.
Alors, les poursuites se débarrassent de leurs lampes tungstène et de leur sièges pour finir pilotées comme des robots “vilains garçons” (Bad Boy) par des opérateurs de génie, parfois mis à la retraite à cause de difficultés physiques à monter très haut (en l’occurrence ici, à 10m!). Enfin, les Blasters 9 lampes de tout bon concert de Rock, s’équipent de PAR à LED Chauvet pour une renaissance en couleurs!

Bruce Springsteen River Tour

Les gobos et faisceaux ne sont pas en reste, et les valeurs sûres de Jeff colonisent toujours ses designs : beaux spot Vari*Lite et Martin, Sharpy toujours présents et bien que un peu en retrait au profit des incroyables MagicBlade-R.
Et puis il y a l’écran, ou plutôt les écrans (ils sont 3), mais le central est si imposant qu’on ne pourrait voir et parler que de lui… Quelle prouesse que d’être parvenu à l’intégrer dans la scénographie afin qu’il devienne un moyen de nous rapprocher encore plus de Bruce Springsteen et de ses musiciens! En ne manquant aucune expression, aucun doigt sur une corde, aucun applaudissement de la foule en délire, il parvient à rajouter de l’intimité en lieu et place de l’effet vidéo trop vu, et souvent trop présent.

Le Boss vit le show pour, mais surtout avec, son public. L’écran n’est qu’une façon de plus de les rapprocher l’un de l’autre, et c’est franchement réussi!

Plans tournée Springsteen

Plan vue de dessus de toute la façade
Plan vue de dessus de toute la façade
Légendes pictogrammes
Légendes pictogrammes
Plan de la scène vue de dessus
Plan de la scène vue de dessus
Implantation au sol de toute la façade
Implantation au sol de toute la façade
Implantation au sol de la scène
Implantation au sol de la scène

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Trois nouvelles références RCF « Precision Transducers »

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Bien que tout le monde connaisse aujourd’hui RCF à travers ses enceintes acoustiques professionnelles, ses moniteurs et ses systèmes line array, ainsi que l’électronique associée, la firme transalpine a débuté (dans les années 50) par la fabrication de haut-parleurs, domaine dans lequel elle excelle toujours aussi bien pour l’équipement de ses propres produits que pour des fabricants tiers renommés et même pour la vente en boutiques spécialisées.
La gamme « Precision Transducers » de RCF est très vaste et couvre les HP de grave, médium, coaxiaux et compressions dans différentes tailles, avec des aimants ferrite et Néodyme, ainsi que les guides et pavillons associés.

RCF LF21N401
Le LF21N401 woofer 21 pouces Néodyme de RCF

Trois nouvelles références, récemment commercialisées, viennent compléter cette gamme : le ND340, compression à moteur Néodyme, le LF18N405, woofer 18’’ Néodyme, et le LF21N401 woofer 21’’ Néodyme.
Ces deux derniers, d’impédance nominale de 8 ohms avec bobine de 4’’ cuivre interne-externe, étant parfaitement adaptés à la réalisation de subwoofers de forte puissance (3000 W et 2400 W « program », c’est-à-dire 1500 W et 1200 W AES) dans des configurations bass-reflex ou passe-bande acoustique (pour le 18’’) descendant sous 30 Hz avec un QTS de respectivement 0,32 et 0,37 (pour le 21’’) et une fréquence de résonance de 30 Hz (air libre).

Le LF21N401 présente une excursion max (avant détérioration) de 60 mm crête à crête (Xmax linéaire de 11,4 mm), un facteur de force (Bl) de 27, 6 T.m et une sensiblité de 98 dB. Son double spider avec traitement silicone, sa suspension triple rouleau (polycotton), le système de ventilation « dual-forced » et le cône à profil exponentiel chargé fibre avec de nombreuses corrugations, lui confèrent un excellent contrôle des larges excursions et une faible compression thermique.
Le LF18N405 reprend à peu de choses près les mêmes technologies hormis une suspension de centrage simple spider. Il affiche une sensibilité de 97 dB, un facteur de force de 26,5 T.m et une excursion Xdamage de 58 mm crête à crête (Xmax linéaire de 14, 2 mm).

Le moteur ND340
Le moteur ND340

Le moteur ND340, très compact, est une compression 8 ohms à gorge 1’’ et diaphragme polyimide associé à une bobine de 1,75’’ avec une couche en fil plat aluminium-cuivre (copper clad aluminium) bobiné sur chant (pour une meilleure combinaison masse, rigidité, efficacité).
Il couvre la bande de fréquence 1,2 kHz – 20 kHz avec une puissance admissible de 100 W program et une sensibilité de 109 dB. Il s’accouple parfaitement aux pavillons HF94, HF64, HF100 et HF101 RCF.

Plus d’infos sur le site RCF

 

Gravity (Adam Hall) présente trois nouveaux stands pour guitares

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Gravity élargit sa gamme dans la nouvelle série Vari-G avec des stands pour guitares. Les trois stands multi-guitares disponibles, GGSMG03, 05 et 07 réalisés en tubes d’acier, offrent un rangement sûr pour respectivement 3, 5 ou 7 instruments.
Ces stands pour guitares modernes offrent un rangement sécurisé pour les guitares acoustiques ou électriques et même pour les basses, sur la scène comme au studio. Les solides tubes en acier et leur revêtement en peinture poudre époxy noire sont gages de durabilité et de stabilité.

Adam Hall Gravity

Rapides à monter et à démonter, les stands se replient pour faciliter le transport. Les bagues en caoutchouc disponibles en option dans différents coloris permettent de personnaliser les stands de la série Vari-G en fonction des goûts de chacun : un petit détail qui rend les produits de la marque Gravity uniques.

Adam Hall Gravity

Les supports de type fourche facilement réglables et amovibles permettent de les ajuster au mieux pour accueillir les instruments et le rembourrage, présent sur toutes les zones de contact, les protège des rayures et des chocs.
Selon Robin Henlich, product manager, secteur audio pro, stands et accessoires : « Rendre ces stands multi-guitares simples, fonctionnels et beaux a constitué un véritable défi en matière de développement produit.
Après de nombreuses ébauches, dessins et prototypes, c’est cette version qui est ressortie comme la plus judicieuse, la plus stable et la plus esthétique. Nous sommes fiers du résultat. »

Adam Hall Gravity

Signalons par ailleurs que la marque Gravity lancée en 2015 par Adam Hall a reçu le « German Design Award 2017 » pour ses pieds de micro qui ont déjà remporté plusieurs prix depuis leur mise sur le marché.
Le « German Design Award » est une récompense internationale décernée par le comité allemand de design (German Design Council) dont le but est de « débusquer, présenter et distinguer » les tendances originales en matière de design.

Plus d’informations sur www.gravitystands.com

 

Innled TecnoPAR2, plus lumineux et rapide à assembler

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Innled TecnoPAR2

Le TecnoPAR, le mât d’éclairage à leds, développé par la société française Innled, arrive en version 2 avec des leds de dernière génération plus lumineuses et de nouvelles fonctionnalités. Il garde judicieusement le même design que le Tecnopar Touring pour compléter un parc existant.

Le mât coudé et ses 4 sources led : des mini projecteurs cubiques orientables.
Le mât coudé et ses 4 sources led : des mini projecteurs cubiques orientables.

Le TecnoPAR, ce luminaire made in France né il y a 3 ans, a eu un succès fou auprès des prestataires événementiels de France, et même au-delà, qui ont trouvé là l’outil parfait à intégrer dans leur parc pour mettre en lumière buffets, banquets et autres terrasses et jardins.
Il est constitué de 3 sections dont une tête coudée recevant 4 mini projecteurs à led orientables appelés NanoPar, un tube rallonge et enfin une embase qui sera à batterie ou bien filaire.
Les NanoPar, de la version 2 s’offrent la nouvelle génération de diode Cree qui assure une augmentation de flux de 30 % par rapport à l’ancienne version ; Innled annonce un flux total de 1200 lumens.

Détail d'un NanoPAR monté sur une petite lyre mono-bras. Dessous c'est le bouton de réglage du dimmer, qui agit de 20 à 100%.
Détail d’un NanoPAR monté sur une petite lyre mono-bras. Dessous c’est le bouton de réglage du dimmer, qui agit de 20 à 100%.

Ces mini projecteurs cubiques, montés sur une petite lyre mono-bras orientable sur deux axes, sont équipés en standard d’une led en blanc 4000K associée à une lentille 26°.
Un blanc à 3000K ainsi que d’autres lentilles sont livrables sur commande pour un faisceau de 6°, 16° ou 46° et même asymétrique 38°x21°. En nouveauté, un dimmer manuel permet de doser de 20 à 100 % l’éclairement des quatre sources.

Le nouveau système d'assemblage des trois sections du mât par connecteur Hermalink®
Le nouveau système d’assemblage des trois sections du mât par connecteur Hermalink®

Tout comme le TecnoPar Touring, le TecnoPar 2 est constitué de 3 sections pour une hauteur totale augmentée à 2,30m, mais il est beaucoup plus facile à monter grâce à un système interconnecté Hermalink qui assure l’assemblage du mât, de l’embase à la tête sans avoir le câble à gérer. Une rallonge centrale optionnelle plus courte permet de ramener la hauteur totale à 2,10 m pour s’adapter aux salles plus basses de plafond.

L’embase batterie aussi a évolué. Elle est plus discrète, plus esthétique, tout en conservant son autonomie, intègre un indicateur de niveau de charge de la batterie bien pratique et accueille deux prises mini XLR3 Neutrik permettant d’alimenter deux mâts supplémentaires.
L’autonomie est liée à la demande d’éclairement. Pour un seul mât, elle sera de 50h si vous maintenez le potentiomètre en position 20 % et de 10 h à pleine puissance en position 100%.
Et pour vous épargner tout souci d’autonomie, vous pouvez évidemment choisir l’embase large en acier avec transformateur externe relié au secteur.

L'embase batterie avec, en façade, la prise de charge sur SpeaKon, surmontée des deux mini XLR3 de sortie prévues pour alimenter deux mâts supplémentaires et enfin le témoin de charge. Sur l'embase, le connecteur Hermalink® qui reçoit le mât.
L’embase batterie avec, en façade, la prise de charge sur SpeaKon, surmontée des deux mini XLR3 de sortie prévues pour alimenter deux mâts supplémentaires et enfin le témoin de charge. Sur l’embase, le connecteur Hermalink® qui reçoit le mât.
L'embase large en acier se relie à un transformateur externe.
L’embase large en acier se relie à un transformateur externe.

Caractéristiques techniques :

  • Matériau : Tube et spot : aluminium • Embase : acier
  • Sources : 4 leds Cree 3 W
  • Flux lumineux : 1200 lumens
  • Température de couleur : Standard : 4000K (blanc neutre)
• Sur commande : 3000K (blanc chaud)
  • Lentilles : Standard : 26°
- Sur commande : 6° / 16° / 46° / asymétrique 38°x21°
  • Alimentation : Embase batterie : Alimentation : 90 – 240V AC Connecteur : Mini XLR3 Neutrik
  • Embase large : Transformateur externe 110 – 230V AC
24V DC sur Mini XLR3 Neutrik

Classe et norme :

  • Sur batterie : Classe I, IP20, IK08, CE, EN 60598
  • Sur transformateur : Classe II, IP20, IK08, CE, EN 60598

Informations complémentaires :

  • Poids : Sur embase batterie : 10,5 kg • Sur embase large : 5,5 kg
  • Garantie : 2 ans
  • Finition : Peinture époxy thermolaquée
• En stock : Noir RAL9005
• Sur commande : Gris RAL9006
  • Hauteur : Standard : 2,30m (tube intermédiaire 1,25m)
 – Sur commande : 2,05m (option tube intermédiaire 1,05m)

D’autres informations sur le site Innled

 

La BS fête ses 25 ans avec des promotions exceptionnelles

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A l’approche de Noël la BS lance une opération de promotions sur des produits ciblés cadeaux de fin d’année à offrir aux autres ou à soi-même et aussi quantité de produits pros.
Ces offres sont proposées sur le web et dans la boutique parisienne du 16 novembre au 25 décembre 2016.

45 % de remise sur la pince Leatherman New Wave, la vraie, que vous rêvez d’accrocher à votre ceinture, 21 % sur le petit pack de sonorisation HK Nano300, jusqu’à 18 % sur les pieds Manfrotto…
La BS propose de vraies et rares remises dans une boutique de Noël riche et séduisante, complétée des appareils et accessoires professionnels et consommables du quotidien que sont les lampes, gaffeurs, connecteurs et câbles. Une occasion à ne pas manquer.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder aux offres :

La BS fête ses 25 ans

Plus d’infos sur le site la BS

 

ALV organise une grande braderie de materiel Audio, Lumiere, Video Pro

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ALV banniere braderie

ALV France organise sa 2e grande braderie en parallèle du salon Heavent, et exposera dans les locaux de Novelty, plus de 1000 produits d’occasion ou neufs, de plus de 200 marques à des prix bradés, provenant du parc de quelque 50 prestataires de service ou du stock de distributeurs et de fabricants.

Cette braderie est ouverte à tous et pour les budgets serrés, ALV a mis en place une possibilité de paiement en 3 fois sans frais, ou un financement par son partenaire KNS Leasing.
Vous pouvez acheter et emporter le matériel ou bien utiliser le service expédition d’ALVqui se chargera d’expédier vos produits en France ou à l’international.

Une navette fera même les allers/retours entre le Salon Heavent (Porte de Versailles ) et Novelty (Longjumeau). Elle sera garée à la sortie B du parc des Expositions (Parking VIP). Pour l’utiliser, il suffira de vous inscrire auprès d’Alexia sur le stand Novelty du salon Heavent.

Braderie ALV – De 10H A 20H
Lieu : Novelty – Rue Georges Sand – ZA de la Vigne aux Loups – 91160 Longjumeau

Pour toute question contactez ALV France

Pour la liste du matériel son, lumière, vidéo exposé cliquez sur l’image ci-dessous :

Braderie ALV liste materiel

 

Paul Chappet et Cédric Babin éclairent Renaud en Robe BMFL et PATT

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Robe Renaud

Renaud revient sur scène, pour une longue tournée définie jusqu’en mars, éclairé par le binôme d’éclairagistes, Paul Chappet et Cédric Babin. Leur kit lumière, fourni par MPM, associe les PATT 2013 et pickelPATT aux BMFL WashBeam et Blade, dans une scénographie qui célèbre la résurrection du Phénix de la chanson française.

A gauche, Paul Chappet et à droite Cédric Babin
A gauche, Paul Chappet et à droite Cédric Babin

Le challenge des deux éclairagistes était de marier la puissance de feu d’une grosse tournée, à l’esthétique rétro des chansons de son passé glorieux.
La puissance des BMFL côtoie donc à merveille la douce chaleur des PATT 2013 suivant un équilibre de couleurs savamment dosé. Et les tableaux défilent, passant du rock, à l’intimité entre l’artiste et son public.

Paul et Cédric ont travaillé avec Sébastien Mizermont de Adrénaline Production qui a signé la scénographie et la production du contenu vidéo.
“On s’est inspiré de l’atmosphère des vidéos dans lesquelles on retrouve beaucoup d’images des petites rues parisiennes, nous explique Paul Chappet.

Robe Renaud

Pour coller à cette esthétique, on s’est rapidement tourné vers le PATT.

Robe Renaud

On l’avait vu sur les plateaux TV et nous avons tout de suite adoré son look. Nous avons donc demandé à MPM les deux versions du produit, le PATT 2013 et son petit frère le picklePATT.
Quant au BMFL, c’est le meilleur Spot du marché, poursuit Paul. Nous l’avions utilisé juste avant sur la tournée de Louane et nous voulions continuer de travailler avec.»
Et Cédric Babin de poursuivre : “C’est un projecteur puissant et qui a tout ce qui nous est nécessaire. Nous utilisons 10 BMFL WashBeam sur le pont de face, 15 BMFL Blade accrochés à contre et encore 8 Blade répartis sur scène.

Robe Renaud

Le prestataire Vidéo Skynight a fourni un écran led sur mesure constitué de 4 modules de formes différentes pour jouer la profondeur.
16 PATT 2013 et 15 picklePATT sont accrochés pour souligner ses lignes alors que-8 PATT 2013 sont utilisés pour éclairer le public en complément des Blinders.
Au sol, on retrouve autour des musiciens encore 11 PATT 2013 et 8 picklePATT. Enfin, deux cadres à mi-hauteur à cour et jardin reprennent chacun 6 BMFL Blade, 1 PATT 2013 et 1 picklePATT.

Les deux éclairagistes travaillent ensemble, aussi bien en phase de conception qu’aux pupitres. Leurs deux GrandMA 2 reprennent d’ailleurs l’ensemble du plan de feu. “Nous avons les mêmes configurations dans les consoles”, explique Cédric Babin. Chacun amène ses suggestions. Quand l’un de nous pressent un effet, il le propose à l’autre. Ensuite il le gère durant le live ». “On est très souvent d’accord, confirme Paul Chappet. Nous travaillons de la même manière en phase de création. Chacun amène ses idées et on avance ainsi. C’est assez simple en fait, nous partageons la même vision.”

Robe Renaud

D’autres informations sur le site Robe

 

Samsung Electronics rachète le groupe Harman

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Le géant coréen annonce avoir conclu le rachat de l’américain Harman pour la somme de 8 milliards de dollars afin de mieux se positionner sur le marché de la voiture connectée, estimé à 100 milliards de dollars à l’horizon 2025.
Les synergies paraissent fortes entre les deux groupes spécialisés d’un côté sur la mobilité connectée, les semi-conducteurs et les écrans, et de l’autre la technique audio connectée professionnelle ou tout public, la télématique et l’infotainment.

Samsung Electronics rachat groupe Harman

C’est tout un ensemble de marques emblématiques de l’audio pro et de l’éclairage qui vont tomber dans la corbeille de Samsung – AKG, AMX, BSS, Crown, dbx, DigiTech, JBL, Lexicon, Martin, Soundcraft, Studer – même si c’est bien l’expertise et l’avance prise par le groupe américain dans la voiture connectée qui semblent avoir décidé le géant coréen puisque 65% du chiffre d’affaires d’Harman est directement lié à l’industrie automobile.

Dinesh Paliwal, Directeur général d'Harman International Industries
Dinesh Paliwal, Directeur général d’Harman International Industries

Quelques lignes dans le communiqué officiel paru ce lundi 14 octobre sont tout de même de nature à rassurer quelque peu notre filière puisque Samsung assure que le portefeuille de marques et la connaissance du marché de l’audio d’Harman et l’expertise de Samsung dans l’électronique, permettront aux produits de ce dernier d’offrir aux clients tout public comme professionnels, un gain qualitatif important.

Une fois conclu le rachat d’actions et obtenu l’accord des autorités de tutelle vers la moitié 2017, Harman deviendra de fait une filiale autonome de Samsung et continuera à être dirigée par Dinesh Paliwal avec l’ensemble de l’équipe de direction actuelle.
Par ailleurs Samsung à la recherche d’une croissance à long terme, s’engage à maintenir en place le personnel, les locaux administratifs et les centres de production de la branche automobile mais aussi de l’ensemble de ses marques tout public et professionnelles.

 

Docteur Renaud, Mister Genix

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Beaucoup de choses ont été dites et écrites. Tant de doutes exprimés, de procès d’intention activés par les médias et un certain public avide de sensationnel. Raté. Si l’homme est cabossé, l’artiste est toujours vivant. Il le dit avec humour chaque soir dans des Zéniths acquis à sa poésie : « vous n’êtes tout de même pas venus m’écouter chanter ! »
Justement oui, et comme si le plaisir de revoir Renaud sur scène ne suffisait pas, on a donné au son comme à la lumière du Phénix Tour, la puissance de feu d’un croiseur et des techniciens de concours. Nous avons été à la rencontre de l’un d’eux, mister Stage Left himself, Christophe Génix.

Y’a du monde en l’air avec au total 80 boites L-Acoustics pour l’agiter, mais aussi en termes de lumières avec un déploiement inédit de Patt et PicklePatt, de BMFL et aussi un écran d’une définition telle qu’on aimerait l’avoir dans son salon.
Y’a du monde en l’air avec au total 80 boites L-Acoustics pour l’agiter, mais aussi en termes de lumières avec un déploiement inédit de Patt et PicklePatt, de BMFL et aussi un écran d’une définition telle qu’on aimerait l’avoir dans son salon.

Pour être franc, c’est surtout lui qui vient à notre rencontre à l’entrée technique du Zénith de Paris pour nous y donner accès car la sécurité est montée d’un cran. Malgré le fait qu’il n’est que 15h, de la musique s’échappe de la salle ou un Madje virevoltant profite de la présence de quelques éminences grises de Marcoussis pour détailler son impressionnant design L-ISA dont on reparlera, aujourd’hui nous sommes là pour le côté pile.
Nous commençons avec Christophe par quelques questions avant la visite du plateau, non sans avoir vu en passant une SSL 500 Live brillant comme les Champs Elysées un soir de décembre. Ils ont cassé leur tirelire chez Potar ;0)

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SLU : Raconte-nous comment tu es reparti avec Renaud.

Christophe Génix : J’étais en tournée avec Zaz quand j’ai eu un coup de fil de Mourad (Malki, DG de Potar NDC) et de Michael Ohayon pour me dire :
“Renaud repart et qu’on aimerait bien que ce soit toi. Réponse ?”
– “Maintenant ! (rires)”
– “Si tu me dis oui maintenant c’est toi qui as le job. ”

Christophe devant la Live 500. Qui a apprivoisé qui ?
Christophe devant la Live 500. Qui a apprivoisé l’autre ?

SLU : On imagine que cela n’a pas été facile.

Christophe Génix : Non, mais à la fois c’est le propre de notre travail. J’ai appelé la mère de ma fille car il faut bien s’organiser, j’ai pas mal gambergé et j’ai accepté.

SLU : Il a fallu l’annoncer à Zaz…

Christophe Génix : Et aussi proposer une solution pour qu’elle continue sereinement sa tournée. On a trouvé tous les deux un équilibre et une méthode de travail qui lui conviennent, il n’en reste pas moins que ce n’est jamais évident pour un artiste de changer en cours de route.
D’un autre côté on s’était dit avec Renaud en 2008 que si on repartait un jour, ce serait ensemble. Inutile de préciser pourquoi cela a pris du temps, mais quand le moment est venu, je ne pouvais pas ne pas y aller. Zaz a compris. Renaud je l’écoutais quand j’étais gosse et j’ai toujours eu des relations inexplicables avec lui et ses chansons bien avant d’avoir mixé ses retours. Comment peut-on d’ailleurs se dire : « Un jour je ferai les retours de Renaud » (rires) ! J’avais été le voir au Palais des Sports de Lyon, j’étais tout gosse et j’avais adoré.

J’ai travaillé dans 87 pays

SLU : L’avantage de Renaud en plus c’est que tu restes en France…

Christophe Génix : Exactement et c’est quelque chose qui me tient à cœur. L’étranger j’ai donné. Avec Cesaria Evora j’ai travaillé dans 87 pays et j’en peux plus de l’avion. J’ai passé ma vie dans les aéroports. Je te passe tous les retards et les annulations de vols qu’on a connus. On dormait dans de beaux hôtels mais 3 heures dans le meilleur des cas car il faut arriver des heures à l’avance pour avoir son vol.
Tu n’imagines pas le nombre de portes de sécu, de douanes à passer, les attentes interminables. Tu es toujours obligé de calculer tout ce que tu mets dans ton sac. Et quand tu arrives à bon port, souvent tu as encore des heures en voiture pour rejoindre la salle. Un tour bus à côté c’est le paradis. T’es transporté d’une salle à l’autre sans t’occuper de rien. Bien sûr une fois que je suis devant ma console tout roule et je m’éclate, mais travailler en France c’est encore mieux, surtout pour ma fille.

Mister Stage Left et le LOU, une longue histoire d’amour bien récompensée par les résultats des 15 beaux bébés rhônalpins qui tapent dans ce ballon.
Mister Stage Left et le LOU, une longue histoire d’amour bien récompensée par les résultats des 15 beaux bébés rhônalpins qui jouent avec ce ballon.

SLU : T’as pas un souvenir de galère précis ?

Christophe Génix : Siiiiiiiiiii. Une fois on part à 24 dans un avion qui fait escale technique à Cracovie. On descend, on attend et à un moment on apprend que notre vol est parti sans nous. On joue le soir même. Les lighteux et les semi sont déjà sur site mais nous, on est à 450 bornes.
Le dir prod pousse une gueulante mémorable, réclame une solution et la directrice de l’escale ou de la compagnie nous octroie des tickets de taxi. 6 caisses pleines de techniciens et de musiciens qui partent à tout berzingue, les six chauffeurs rivalisant à qui serait le plus heureux.
Nous sommes arrivés à la dernière minute et chapeau aux gens des lights, tout était en place et après quelques câblages et un line check, on a pu lancer le show à 21:30. Des anecdotes comme ça, j’en ai des “fly” entiers. C’est bon, j’ai donné (rires)

SLU : Revenons à Renaud. Vous avez répété beaucoup ?

Christophe Génix : On a commencé à Music Live et ensuite dans la salle privée de Warner porte de Clignancourt. Un grand luxe qui nous a permis de bien travailler, et surtout de découvrir ma nouvelle console…

SLU : On m’a dit que Renaud monte en puissance de jour en jour..

Christophe Génix : Il envoie le bois. Pour moi c’est un extraterrestre. On constate tous que date après date il se réapproprie sa voix et malgré une quasi extinction hier (la date du 25 octobre NDR) tu verras que ce soir il va assurer (Je confirme NDC). Avec lui plus encore qu’avec d’autres artistes, les balances ne sont pas du tout le reflet du show. Renaud tire tout le monde derrière lui. Il ne fait que monter et Dieu sait si plein de gens étaient convaincus que cela allait être le contraire et avec les spectateurs des vendredis et des samedis qui sont plus chauds et moins réservés que ceux qui viennent en semaine, on en prend plein la tronche !

Do you speak and mix English Christophe ?

SLU : Alors cette nouvelle table !

Christophe Génix : Gros challenge (rires) ! D’autant qu’on m’a rapidement fait comprendre chez Potar que j’allais partir avec une Live 500 car il n’allait pas être possible, pour plein de raisons, de me faire avoir ma console habituelle.

La Live 500 SSL, un son tellement gros qu’il a fallu refroidir Christophe à l’aide d’un ventilateur judicieusement placé.
La Live 500 SSL, un son tellement gros qu’il a fallu refroidir Christophe à l’aide d’un ventilateur judicieusement placé.

SLU : Surtout qu’ils ont rentré trois SSL !

Christophe Génix : On a évoqué la possibilité d’avoir une PM10 vu que Potar est très proche de Yamaha depuis toujours, mais son prix est assez élevé pour le moment.

SLU : Comment s’est passée ta rencontre avec la belle anglaise.

Christophe Génix : J’avais déjà eu l’occasion de l’approcher en la préparant chez Clair pour une prestation, du câblage essentiellement et je l’ai eue deux ou trois fois en accueil toute prête. Cela dit j’avais hâte de bien la découvrir car il n’était pas question de ne pas tout bétonner, d’autant qu’elle a des côtés bien à elle qu’il faut comprendre. On a donc commencé les répètes à Music Live avec une PM5D et des wedges pour tout le monde sauf le boss qui est parti direct en ears, et j’ai demandé pour la dernière semaine d’avoir la Live 500 en parallèle pour ne pas gêner le filage tout en commençant à l’apprivoiser et à terme, blinder ce changement de console.

SLU : Tu n’aurais pas pu l’avoir de suite ?

Christophe Génix : Non, il fallait du son tout de suite et je n’étais pas certain d’y parvenir, d’autant que la SSL est une console que tu dois « construire » avant de t’en servir. J’ai donc fait venir sur site un technicien de la marque qui m’a dispensé une formation de trois heures très intenses (rires) et pendant les jours suivants, j’ai construit ma tournée entre doutes, coups de fil au formateur et plaisir de voir que le tout prenait forme petit à petit.
Ca y est, maintenant je suis à l’aise mais j’ai constaté à quel point l’ergonomie très ouverte de cette console peut être difficile à appréhender. J’ai par exemple appelé certains confrères s’en servant depuis presque deux ans pour leur demander des tuyaux précis et ils n’ont pas été capables de me répondre ! D’un autre côté cette relative difficulté dans son utilisation est plus que compensée par le son. En numérique, rien ne l’égale.

Des compliments côté son et de l’entrainement côté ergonomie pour gagner en vitesse. Entrainement…vitesse…ça ne te rappelle pas le ballon ovale Christophe ?
Des compliments côté son et de l’entrainement côté ergonomie pour gagner en vitesse. Entrainement…vitesse…ça ne te rappelle pas le ballon ovale Christophe ?

SLU : Il te manquait quoi en exploitation.

Christophe Génix : Surtout la vitesse. Gains, aux…Je me suis demandé s’il n’allait pas falloir me mettre un autre cerveau (rires) car je me suis aperçu que je n’allais pas vite. Cette table n’est pas forcément conçue pour ça. J’ai donc mis un peu de temps et j’ai dû oublier pas mal de mes habitudes.
Il y a aussi un certain nombre de fonctions autour des VCA qui vont évoluer avec la nouvelle mise à jour (la V3.2 NDC) mais je vais attendre avant de la déployer.
Je ne veux prendre aucun risque en pleine tournée, et je me méfie des updates. Quand les choses roulent, je préfère ne toucher à rien, ce qui ne m’empêche pas de chercher. Une fois que tout le monde a du son, j’affine. Cette console te permet de créer ta propre configuration dans laquelle tu es bien, mais à la fois dans laquelle tu as tendance à ne plus avancer ce qui est dommage car on peut vraiment trouver plein d’astuces pour gagner justement en vitesse ce qui aux retours, est indispensable.

SLU : Et non seulement tu pars avec une nouvelle console mais en plus en partageant un stage…

Christophe Génix : J’aime bien les nouvelles expériences ! Je ne m’enferme jamais dans les habitudes, mais c’est vrai que partager les gains cela implique plus de travail et un autre état d’esprit. Quand par exemple tu établis des gains en résidence, lorsque la console de face arrive, il faut en reprendre beaucoup, ce qui n’est pas simple avec des ears où tout s’entend tout de suite. Avoir chacun sa table et son stage te donne une liberté et une tranquillité accrue car chacun vit sa vie.

SLU : Le trim n’est pas le gain…

Christophe Génix : Oh non, d’autant que sur la SSL, si je bouge un gain ou un trim, cela affecte l’ensemble des snapshots contrairement à d’autres tables où l’on peut se mettre en safe. J’espère qu’une prochaine mise à jour le corrigera.

“Je n’ai pas pris mes Vitalizer”

SLU : Comment pourrait-on définir le gain en qualité de son par rapport à une autre console numérique…

Christophe Génix : Par un simple détail. Je n’ai pas pris mes Vitalizer. Tout se discute, cet effet n’est pas la machine du siècle, mais c’est quelque chose que j’aime bien et que je sais maitriser. Même sur Zaz, la façon dont je m’en sers fait qu’il se passe un truc.

Quasiment toute la régie avec la Live 500 et dessous à gauche les PCM 70 et 90 et à droite les 16 liaisons Sennheiser pour les ears et les 8 Shure pour les micros. Effectivement, pas de trace des enjoliveurs SPL
Quasiment toute la régie avec la Live 500 et dessous à gauche les PCM 70 et 90 et à droite les 16 liaisons Sennheiser pour les ears et les 8 Shure pour les micros. Effectivement, pas de trace des enjoliveurs SPL

Pour la tournée de Renaud on en a parlé avec Madje qui m’a laissé tout à fait libre de mon choix mais m’a juste conseillé d’essayer une semaine sans. J’ai eu ma console, j’ai mis mes ears et j’ai commencé à faire du son avec. Je ne dis pas que j’ai retrouvé un son à la Paragon, mais presque. Une stéréo d’une largeur énorme.
Ca tourne en 96kHz, l’EQ est efficace, en fait tout est efficace au niveau du son qui est une tuerie à l’exception des réverbes internes. Tu oublies. Bien entendu je m’en sers pour des petits effets ponctuels ou pour habiller un peu les guitares ou la trompette, mais pour la voix du Patron et les cœurs, j’ai deux Lexicon dans mon rack, une 70 et une 90.

LISA, pas facile la demoiselle avec ses longs pendentifs en bois…

SLU : Et travailler avec L-Isa ?

Christophe Génix : C’est une autre découverte. Quand Madje a su que j’allais mixer les retours, il a été content car cela faisait un certain temps qu’on voulait bosser ensemble. Je me souviens de son coup de fil. Il était en vacances… Et même en vacances, il n’arrête pas (rires) ! C’est un vrai passionné. Certains l’appellent l’astrophysicien (rires), et c’est là qu’il m’a longuement décrit son design et que j’ai donc appris qu’on allait partir avec beaucoup d’enceintes !”

Il ne croit pas si bien dire. Madje continuant le calage de son système avec un Virtual Soundcheck du show de Renaud, cela nous donne l’opportunité de découvrir que les 54 Kara et 16 K2 accrochés forcément plus près de la scène qu’un gauche droite classique, y envoient quelques dB, surtout la ligne centrale de 14 Kara apparemment dédiée à la voix du patron et pourtant avancée d’un bon mètre par rapport aux 6 autres.

Une vue détaillant bien le système L-ISA en l’air, 54 Kara, 16 K2 plus 6 KS28 qu’on devine tout en haut à gauche, et le reste au sol avec 6 Arcs II, 4 X8 et 4 SB28.
Une vue détaillant bien le système L-ISA en l’air, 54 Kara, 16 K2 plus 6 KS28 qu’on devine tout en haut à gauche, et le reste au sol avec 6 Arcs II, 4 X8 et 4 SB28.

On a l’impression d’avoir des sides et des wedges qui joueraient très doucement. Cela complique un peu la tâche des retours mais aussi de la face dans la mesure où la voix de Renaud redescend au point de chant avec pas mal de niveau jusqu’à 3-4 kHz et vient taper dans le prompteur qui agit un peu comme un réflecteur. Kara étant une vraie ligne source avec une flexibilité angulaire maxi de 10°, ce comportement pourrait être dû à la mise en forme sonore de L-ISA.

SLU : Comment ça se passe avec tes micros d’ambiance ?

Christophe Génix : Bien, on collabore avec Madje pour que face et retours soient cohérents et qu’il ne me pollue pas trop mon repiquage car je vais chercher beaucoup de public pour le donner aux artistes. C’est essentiel. Cette tournée comporte un maximum de singles et Renaud est évidemment ravi d’entendre que ça chante tout le temps dans le public. J’ai parfois quelques gros lourds qui gueulent pile dans l’axe mais ça va, pas trop souvent jusqu’à aujourd’hui.

SLU : Tu mets du son dans ton wedge ? J’entends du son qui vient d’en bas…

Christophe Génix : Franchement on sent qu’il se passe un truc, mais j’ai eu beaucoup plus de problèmes sur des tournées avec des grosses faces. Et les subs en cardio accrochés tout là-haut c’est très bien. Madje vient tous les jours sur scène pour écouter et pour modifier ce qui pourrait déranger. Il vérifie toujours que ce qu’il fait de son côté, ses avancées, ne me posent pas de problème.

SLU : Ca joue fort ?

Christophe Génix : Non, il s’est calé sur un niveau maxi qu’il ne dépasse pas et les gens qui commentent son travail sont étonnés de retrouver du son partout alors que ça ne joue pas au-delà de 96-97 dBA.

De gauche à droite Gilles Vautier qui assiste Christophe à la console, Mister Stage Left en personne, puis Pascal Scoss Scossa, émérite backliner et gros déconneur et enfin Eric Ricko Salmon le second backliner ayant des peaux en plus des cordes à son arc
De gauche à droite Gilles Vautier qui assiste Christophe à la console, Mister Stage Left en personne, puis Pascal Scoss Scossa, émérite backliner et gros déconneur et enfin Eric Ricko Salmon le second backliner ayant des peaux en plus des cordes à son arc

Tout à coup on se rend compte avec Christophe qu’il y a un bruit bizarre, assez peu musical et prenant de plus en plus d’importance dans nos ventres. Afin de le faire taire tout comme le dicton qui veut qu’estomac vide n’a pas d’oreille, il lance un très chouette : « on regarde le plateau et on va manger un bout ? » Quelques marches et la visite commence.

SLU : Comment se fait-il qu’un cador de bassiste comme Evert Verhees ait besoin de partoches ?

Christophe Génix : C’est juste dû au fait qu’on ajoute parfois des chansons au dernier moment et que les arrangements de certaines autres changent. Pour être tranquille il s’est écrit quelques partitions. C’est une pièce essentielle de la tournée Evert, tu verras après (ohh oui, quel bassiste NDC)

SLU : La batterie de Philippe Draï…

Christophe Génix : Rien de spécial pour le repiquage, en revanche il joue avec des ears sur un ampli filaire tout en ayant un spare en HF. Cet ampli Drum Linear Amp de Fisher Amps, présente la particularité d’avoir deux entrées stéréo, typiquement une pour le mix que je lui envoie et l’autre pour le clic, et la possibilité de se faire son mélange.

Le kit Gretsch de Philippe Draï repris avec du Shure dans le pied et pour la snare, du Neumann pour la charley et les tambourins, encore du Shure mais en statique pour les cymbales, du Beyer pour les fûts et de l’AKG en over. Classique mais de bon goût !
Le kit Gretsch de Philippe Draï repris avec du Shure dans le pied et pour la snare, du Neumann pour la charley et les tambourins, encore du Shure mais en statique pour les cymbales, du Beyer pour les fûts et de l’AKG en over. Classique mais de bon goût !

SLU : Gros ampli pour un casque…

Christophe Génix : Oui et ça sonne très bien, mieux évidemment qu’un HF qui a toujours du mal avec le haut du spectre et spécialement les tambourins et tout ce qu’un batteur envoie comme aigu.
Pour le repiquage c’est archi classique et ça tombe bien, j’aime ça. Dans le pied par exemple il y a un couple Beta 91 et Beta 52 Shure…

SLU : Sub et wedge ?

Christophe Génix : Il y a un peu de son dans le sub, le wedge est bien là mais n’est plus d’une grande utilité !”
Marco Papazian joue de l’acoustique, de l’électrique et de la basse avec un repiquage micro et une JDX Radial sur un Marshall et un Fender Deluxe. Il y a beaucoup de guitares sur les arrangements et les musiciens changent de rôle sur quelques titres, surtout quand Evert quitte sa basse pour se mettre au piano.

Un SB18 et un X15HiQ
Un SB18 et un X15HiQ
L’ampli casque pouvant aussi alimenter un shaker via un coupe-haut. Bien pensé.
L’ampli casque pouvant aussi alimenter un shaker via un coupe-haut. Bien pensé.

Nous avons ensuite Mickael Ohayon, le chef d’orchestre, arrangeur, guitariste avec sa paire de Fender Deluxe et enfin un piano à queue qui dispose d’un échantillonneur…

Le point de chant de Renaud avec ses titres, une paire de X15HiQ au cas où, pour les premières parties et un prompteur pour pallier aux trous de mémoire. Soit dit en passant, cette aide se généralise sur tous les plateaux y compris pour des chanteurs qui ont le tiers de son âge !
Le point de chant de Renaud avec ses titres, une paire de X15HiQ au cas où, pour les premières parties et un prompteur pour pallier aux trous de mémoire. Soit dit en passant, cette aide se généralise sur tous les plateaux y compris pour des chanteurs qui ont le tiers de son âge !

SLU : Pas que, je vois une paire de Schoeps !

Ils ont connu des pianistes réputés, l’occasion était trop belle pour ne pas les ressortir.
Ils ont connu des pianistes réputés, l’occasion était trop belle pour ne pas les ressortir.

Christophe Génix : Effectivement, il sonne pour de vrai et j’ai décidé de mettre mes Schoeps dont je me servais à l’époque avec Nougaro. Les miens. On a fait en sorte de les placer avec Scoss (Pierre Scosso, backliner historique et hélas trop timide mais qu’on fera parler un jour, promis NDC) de la même façon qu’avec Casso. Non Cassar. Le pianar de Casso (rires) !
J’ai retardé l’échantillonneur pour le remettre en phase avec les micros mais je ne me sers que des micros pour les retours. Servir dans des ears un piano samplé est contraire à ma philosophie sonore. J’adore quand ça vit, qu’il y a de l’air, de la résonance et que c’est un peu crade !

SLU : Et puis les claviers, accordéons…

Quel bonheur de retrouver de vrais claviers d’époque dans un état irréprochable avec un Super Reverb en blackface et donc datant de 63 à 67…Cherche pas Tophe, t’étais pas né ;0)
Quel bonheur de retrouver de vrais claviers d’époque dans un état irréprochable avec un Super Reverb en blackface et donc datant de 63 à 67…Cherche pas Tophe, t’étais pas né ;0)

Christophe Génix : Trompette et forcément piano de Jean-François Berger dit Tintin ! Il a de très beaux claviers : un Wurlitzer qui transite par un Super Reverb Fender et un Hammond avec sa Leslie à tubes où on a une paire de 609 en haut et un SM91 en bas.

Un Shure SM91 plaqué contre la paroi de la cabine Leslie, une excellente idée pour récupérer les graves. De l’autre côté prend place l’ampli à tubes.
Un Shure SM91 plaqué contre la paroi de la cabine Leslie, une excellente idée pour récupérer les graves. De l’autre côté prend place l’ampli à tubes.

SLU : Quels micros pour les accordéons ?

Une façon très personnelle d’allonger le col de cygne du micro. Et que ferait-on sans scotch d’électricien, bien extensible et collant !
Une façon très personnelle d’allonger le col de cygne du micro. Et que ferait-on sans scotch d’électricien, bien extensible et collant !

Christophe Génix : Des DPA. Après les avoir beaucoup employés avec Zaz, j’ai beaucoup insisté auprès de Madje pour les avoir avec Renaud. Une autre marque était prévue au départ.
C’est vrai que ça repisse pas mal autour, mais une fois encore c’est tout ce que j’aime, le grain musical. Je n’aime pas les micros hyper directifs et au contraire j’essaie d’apporter le rendu le plus acoustique et ouvert possible. Produit mais acoustique !
On a discuté pour le choix des micros avec Madje, et il est très ouvert tout en ayant une approche sonore mais aussi technique, là où de mon côté il y a un peu de théorie sur tel ou tel capteur, mais surtout le fait de dire, je le veux parce qu’il sonne  (rires) !

La chambre de Scoss à jardin, plein de place pour s’occuper des grattes de Mickael Ohayon, des claviers de Tintin et du violon et des grattes de Geoffrey Richardson. Ricko, l’autre backliner à cour, s’occupe de la batterie de Philippe Draï, des grattes de Marco Papazian et des basses d’Evert Verhees.
La chambre de Scoss à jardin, plein de place pour s’occuper des grattes de Mickael Ohayon, des claviers de Tintin et du violon et des grattes de Geoffrey Richardson. Ricko, l’autre backliner à cour, s’occupe de la batterie de Philippe Draï, des grattes de Marco Papazian et des basses d’Evert Verhees.

SLU : Que donnes-tu au fait à Renaud dans ses oreilles ?

Christophe Génix : Quand j’ai pris la suite de Fred Lucas en 2008, l’artiste avait l’habitude de n’avoir que sa voix et sa guitare. Le reste de l’orchestre lui arrivait par le micro de chant. Petit à petit je lui ai monté un vrai mix pour qu’il soit dedans tout en laissant le chant très en avant. Sur cette tournée il a repris des réflexes normaux où il réclame plus ou moins de tel ou tel instrument et râle quand il a trop d’ampli guitare qui rentre dans son micro. Comme tous les chanteurs ! (rires)

SLU : C’est pourtant un super cardioïde le D-Facto.

Le micro du patron, un D-Facto DPA en filaire et avec une tête super cardioïde.
Le micro du patron, un D-Facto DPA en filaire et avec une tête super cardioïde.

Christophe Génix : Oui mais il est malgré tout assez ouvert. Madje a demandé à DPA une tête cardioïde pour que je l’essaye et qu’on compare les deux, le rendu de sa voix surtout. J’ai très peu de traitements. J’essaie de rester le plus musical possible.
C’est pareil pour tous les musiciens qui ont tous joué le plus souvent avec des wedges.
Pour que tout le monde se sente le plus à l’aise et oublie les ears, il faut leur donner un son ouvert, organique, très ambiancé y compris avec les problèmes qu’on rencontre sur un plateau quand on passe à côté d’un ampli ou de la batterie.

Celle-là, il y tenait beaucoup. Remarquez tout de même le carré de coton rouge 100% Renaud attaché au support de la tablette tout à gauche de l’image !
Celle-là, il y tenait beaucoup. Remarquez tout de même le carré de coton rouge 100% Renaud attaché au support de la tablette tout à gauche de l’image !

SLU : Pour conclure, qu’as-tu de prévu après Renaud ?

Christophe Génix : On a va tourner jusqu’à mars et peut être va-t-il y avoir quelques dates en plus, et surtout quelques festivals. Après je n’en sais rien.
J’ai quelques artistes qui me tiennent à cœur et une salle, le Bataclan, où je pourrais aller travailler pour l’un d’entre eux mais rien n’est décidé.
Tout ça va se décanter assez vite. Je ne suis pas intermittent donc je me dois encore plus de bien gérer mon planning avec toutes les incertitudes qui sont notre quotidien.

…faut avoir d’l’imagination, pour trouver une chute rigolote !

J’ai eu le plaisir de découvrir Renaud sur scène en 1988 au Zénith de Paris avec une scène couverte de gazon, un arbre et…et pourtant, même à l’époque sa voix avait été un challenge à reproduire pour Potar. Rien n’a changé. Ce qui en reste est caramélisé, une dentelle de voix douce-amère qui déclame si bien des textes qui mériteraient vraiment d’être appris à l’école. Le travail de Christophe ressemble à ce dernier : serein, rigoureux et tellement vivant.
J’ai eu un pack Sennheiser tout au long de l’après-midi et de la soirée, d’abord sur la fréquence du mix complet et ensuite sur celle du Patron où forcément la voix predomine. Ca respire, c’est précis, ça sonne de manière très agréable et même un earophobe, apeuré à l’idée d’être coupé de ses musiciens et de son public, peut remiser ses craintes. Avec Christophe et son travail, on se sent comme dans des bonnes vieilles pantoufles, sans que cette vie et tout cet air ne se paie cash en interférences sonnantes et trébuchantes.

« Casse-toi tu pues… » ET MARCHE A L’OMBRE ! reprend le public comme un seul homme, un régal dans les ears avec la petite lichette de dB en plus sur les ambiances, fruit d’un suivi rigoureux.

Petit Zénith mais archi-comble à quelques minutes du début du show.
Petit Zénith mais archi-comble à quelques minutes du début du show.

Christophe est passé maitre dans l’art de vous vendre de l’air et du vent, un peu comme Paul Chappet qui lui en revanche vous enfume pendant des heures ! Quelques petits accrochages ont eu lieu au cours du show sauf quand Renaud a été vers le fond du plateau, preuve de la nécessité de trouver un compromis entre la spatialisation et la pression, quoi qu’il en soit un grand bravo à tout le monde Madje compris. Que ce soit avec deux ou 90 enceintes comme ce soir, il mixe vraiment bien l’astrophysicien ;0)

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Meyer Sound équipe trois cinemas de prestige aux US

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Le groupe d’exploitation ArcLight Cinemas a choisi Meyer Sound pour équiper ses trois nouvelles salles à Chicago, Bethesda et Santa Monica aux Etats Unis. Toutes trois sont agréées THX, disposent d’un déploiement Dolby Atmos® et accueillent de 220 à 280 spectateurs dans des conditions de diffusion remarquables.

La salle de Santa Monica
La salle de Santa Monica

“Nous sommes extrêmement satisfaits par les performances audio de notre salle de La Jolla près de St. Diego” explique Joe Miraglia le directeur de la conception et de la construction des complexes cinématographiques d’ArcLight. “Nous sommes convaincus que Meyer Sound est la meilleure marque d’enceintes de cinéma, seule à même de délivrer un niveau de qualité tel que même nos spectateurs entendent la différence”.
“La dynamique des bandes son mixées aujourd’hui exige un système de haute qualité,” continue Joe Miraglia, “et Meyer Sound y parvient en associant l’amplification et le filtrage dans chaque enceinte. Nous sommes convaincus que c’est la meilleure solution pour bien exploiter Atmos.”

L’Acheron 100, la tête biamplifiées standard pour les salles plutôt larges avec son 15” et son moteur 4”. Ouvrant à 100° horizontalement et 50° verticalement, sa réponse en fréquence s’étend de 34 Hz à 17 kHz à ±4dB avec une pression crête de 139 dB SPL.
L’Acheron 100, la tête biamplifiées standard pour les salles plutôt larges avec son 15” et son moteur 4”. Ouvrant à 100° horizontalement et 50° verticalement, sa réponse en fréquence s’étend de 34 Hz à 17 kHz à ±4dB avec une pression crête de 139 dB SPL.
Le complément de l’Acheron, l’Acheron LF, deux exemplaires du même 15” que la tête pour lui donner plus d’énergie dans de grandes salles. La réponse en fréquence va de 37 à 370 Hz pour un niveau crête de 136 dB SPL grâce à deux amplis embarqués de 1125 W.
Le complément de l’Acheron, l’Acheron LF, deux exemplaires du même 15” que la tête pour lui donner plus d’énergie dans de grandes salles. La réponse en fréquence va de 37 à 370 Hz pour un niveau crête de 136 dB SPL grâce à deux amplis embarqués de 1125 W.

Les systèmes Meyer Sound déployés dans les trois salles sont quasiment identiques sauf le nombre de surrounds. Les cinq voies principales sont reproduites par des stacks d’une tête Acheron 100 et d’un renfort de grave Acheron LF. Six subwoofers X-800C sont en charge du LFE.
Quatre HMS-12, deux 500-HP et un nombre variable entre 16 ou 18 HMS-10 pour les sourrounds latéraux et de 14 à 16 HMS-12 pour les surrounds verticaux, assurent l’immersion. La gestion de cet ensemble échoit à un processeur Galileo 616. L’ensemble technique est fourni par ACS Enterprises basé à Walnut en Californie.

L’enceinte HMS12, comme son nom l’indique équipée d’un 12” et d’un moteur 3”, mais malgré son faible volume capable de 126 dB SPL et d’une réponse allant de 59 à 18 kHz, en biamplification. On appelle ça le surround de luxe. L’alimentation se fait via un connecteur à 5 broches pour les 48 VCC et la modulation analogique, ce que l’on appelle chez Meyer l’Intelligent DC.
L’enceinte HMS12, comme son nom l’indique équipée d’un 12” et d’un moteur 3”, mais malgré son faible volume capable de 126 dB SPL et d’une réponse allant de 59 à 18 kHz, en biamplification. On appelle ça le surround de luxe. L’alimentation se fait via un connecteur à 5 broches pour les 48 VCC et la modulation analogique, ce que l’on appelle chez Meyer l’Intelligent DC.
La X800C assez plate comme il se doit pour ce type d’enceinte devant prendre place derrière un écran et ses deux 18” à bobine de 3” apporte l’énergie nécessaire au canal LFE entre 23 et 160 Hz à ±4 dB.
La X800C assez plate comme il se doit pour ce type d’enceinte devant prendre place derrière un écran et ses deux 18” à bobine de 3” apporte l’énergie nécessaire au canal LFE entre 23 et 160 Hz à ±4 dB.

A titre d’information, le système complet tel qu’installé dans la plus petite des trois salles, comporte 52 enceintes développant une puissance totale RMS d’environ 50 KW pour 220 spectateurs. Meyer Sound est le seul fabricant d’enceintes offrant une gamme complète d’enceintes amplifiées dédiées aux salles obscures avec pour tous les surrounds la technologie Intelligent DC. Grâce à l’emploi d’alimentations à découpage distantes, IntelligentDC garantit tous les avantages des enceintes amplifiées, y compris la biamplification des surrounds, avec la praticité et l’économie liées à l’emploi d’un câble unique permettant, dans de nombreux cas, de ne pas passer sous gaine.

La clef de voute du système IntelligentDC, le MPS-488HP l‘alimentation en courant continu et en modulation pour une gamme précise d’enceintes de petite et moyenne puissance, typiquement les surrounds, ce qui simplifie le câblage et permet de ne pas tirer du secteur pour chaque boîte.
La clef de voute du système IntelligentDC, le MPS-488HP l‘alimentation en courant continu et en modulation pour une gamme précise d’enceintes de petite et moyenne puissance, typiquement les surrounds, ce qui simplifie le câblage et permet de ne pas tirer du secteur pour chaque boîte.

“Avec les systèmes Meyer Sound le son est reproduit en salle de la même manière que dans l’auditorium où il a été mixé” remarque Joe Miraglia. “Des gens du métier nous ont affirmé qu’avec ces enceintes ils peuvent précisément entendre ce que les auteurs et metteurs en scène ont imaginé. Nous sommes convaincus qu’un tel niveau de qualité audio est une raison de plus pour que le public choisisse nos salles obscures.”

L’entrée du nouveau complexe ArcLight de Chicago
L’entrée du nouveau complexe ArcLight de Chicago

L’image dans les trois cinémas n’est pas en reste avec le choix du projecteur 4K Christie CP4230 et de la technologie Dolby 3D.

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ETC Paradigm Control disponible sur Smartphone

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Contrôler le système ETC Unison Paradigm devient encore plus facile. L’application Paradigm Mobile Button Station transforme smartphone ou tablette en commande à 8 boutons, et permet de contrôler l’éclairage en n’importe quel endroit du site.
Avec cette application, on peut configurer jusqu’à 8 boutons tout contrôler de votre système Paradigm. On peut rappeler des presets d’éclairage, combiner des espaces, contrôler des zones, enregistrer, activer et désactiver des presets, tout cela à partir d’un simple téléphone ou d’une tablette.

ETC Paradigm Control sur Smartphone

Tous les thèmes standards de l’écran tactile Paradigm sont disponibles dans l’application, qui est disponible aussi bien pour Android que pour iOS.
Paradigm Mobile Button Station App est compatible avec tous les systèmes de contrôle Paradigm qui fonctionnent sous les versions 3.1.0 ou plus récentes.

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Martin Audio propose une version améliorée du logiciel de prédiction-configuration MLA

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La nouvelle version de DisplayTM, le « cerveau » logiciel de la série MLA (Multi-cellular Loudspeaker Array), basée sur un modèle acoustique précis du comportement d’une ligne, apporte de nombreuses améliorations à son processus d’optimisation numérique qui élimine l’approche itérative de configuration. A telle enseigne que Jason Baird, le directeur de la R&D, n’hésite pas à qualifier cette nouvelle version de « Logiciel de prédiction et d’optimisation le plus précis du monde, sans exception ».

Martin Audio software

Le processus d’optimisation breveté de Display évalue des milliers de configurations de ligne potentielles pour répondre au mieux aux résultats ciblés, tels que la réponse en fréquence, la linéarité, l’homogénéité de la couverture et la réduction des fuites sonores hors zone et paramétrer les DSP du système.
Mais l’ingénieur du son conserve le contrôle artistique complet sur l’équilibre tonal du système. L’affichage reproduit simplement ce qu’il entend à la position de mixage pour l’ensemble du public. Cette mise à jour a pris en compte une quantité importante d’informations issues de la recherche sur le terrain et d’une série de tournées et de festivals pour la valider.

Display 2.2 peut fonctionner sur les derniers appareils et systèmes d’exploitation Windows et offre à l’utilisateur :


  • Une précision accrue.
 Les données acoustiques ont été réévaluées en utilisant des techniques d’acquisition plus avancées.
  • Une amélioration de la cohérence sonore. «Elemental EQ» agit maintenant sur toute la bande pour tous les systèmes MLA.
  • Un réglage d’angulation optimisé.
 En moyenne, l’optimisation de la courbure prend 30% moins de temps qu’avec Display 2.1. L’outil Express Setup permet de partir de configurations déjà établies ou des réglages par défaut.
  • Une amélioration de l’exploitation. 
Le logiciel génère des rapports de gréement imprimables pour tous les systèmes.
 Un espace plus important est réservé aux graphiques de réponse réelle et aux courbes d’EQ entrées. L’accès aux fichiers les plus récents est facilité. L’échelle des fréquences s’ajuste automatiquement pour la courbe de réponse dans SPL View.

Display 2.2 est proposé en tandem avec VU-NET 2.0 Control, le logiciel de surveillance et contrôle, pour prendre en compte les changements opérés. VU-NET 2.0 supporte maintenant également la série CDD-Live. La mise à niveau Display 2.2 est automatiquement envoyée aux propriétaires de systèmes MLA.
Tandis que VU-NET 2.0 peut être téléchargé depuis la page « software » du site Martin audio avec le lien ici

D’autres informations sur le site d’Algam Entreprises

 

Smode, média serveur et compositing en temps réel pour le spectacle

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Smode

Développé par D/labs (créateur de décors numériques pour l’industrie événementielle), la technologie Smode s’annonce comme une fantastique évolution dans le domaine de la production de contenu en temps réel, permettant aux graphistes et créatifs de repenser totalement leur approche de la création, l’encodage et la manipulation de contenu dans l’événementiel et le spectacle. Smode est composé d’une partie hardware (Smode Station) et logicielle (Smode Studio).

Affichant une flexibilité inégalée et offrant un gain de temps considérable, le Smode, bien plus qu’un média serveur est une vraie station de compositing en temps réel. Construit autour d’un moteur de compositing multicouche 2D/3D, Smode permet notamment aux infographistes de modifier leur contenu sans pré-rendu, export ou utilisation de logiciels tels qu’After Effects et Final Cut Pro.
Francis Maes, co-fondateur de D/Labs et développeur principal du Smode, commente : « Dans un workflow traditionnel, les opérations graphiques les plus simples telles que le déplacement d’une couche, le changement d’un masque ou l’amélioration de la colorimétrie sont un cauchemar pour les graphistes, qui peuvent passer des heures à effectuer des modifications, souvent dans l’urgence et avec une validation aléatoire ».

Smode

D/Labs s’est associé à Alabama Média, (prestataire de services techniques audiovisuels) et Harkan, (spécialisée dans la gestion de contenus vidéo) pour présenter cette technologie à une sélection de professionnels de l’industrie événementielle et broadcast, avec démos techniques et artistiques. Ca s’est passé fin octobre, à Roissy-en-France, dans les locaux d’Alabama.

Joël May, directeur technique d’Alabama et Jekel, responsable media serveur chez Harkan, sont convaincus du succès du produit : « Les processus de rendering, d’encodage et de transfert de fichiers vidéo très lourds sont devenus des problématiques majeures dans le monde du spectacle.
Les délais imposés sont de plus en plus courts, les budgets se resserrent et les attentes sont grandissantes. Smode permet aux professionnels de s’affranchir de toutes ces limites et d’appliquer en temps réel les modifications souhaitées, sous les yeux des directeurs artistiques, scénographes et clients. »
Afin de prouver la supériorité de Smode, D/Labs et Alabama avaient imaginé une pyramide déplaçable de gauche à droite avec une rotation à 360°. Des projecteurs étaient installés en étoile pour mapper chaque face de la pyramide et un écran LED était installé en toile de fond. Les équipes de D/Labs et d’Alabama ont démontré aux professionnels présents que Smode permet de travailler immédiatement en 3D, de recalculer en temps réel et automatiquement la géométrie sur l’image, tout en gérant le blending et le warping.

La pyramide se transformait ensuite en ‘‘phare’’, un faisceau lumineux projetant depuis le sommet de la pyramide du contenu en mouvement sur plusieurs écrans LED X5 Absen situés en arrière-plan : un écran central de 20m² dans une configuration de 12×6 panneaux (1152p x 648p) et 6 colonnes de 2×5 panneaux (192p x 540p). Un autre écran composé de 108 panneaux LED Absen A2 (1920 x 1080) permettait en parallèle aux visiteurs de manipuler du contenu avec Smode. « La technologie Smode et le Smode Station ont été accueillis avec un enthousiasme comme j’en ai rarement vu dans cette industrie » commente Joël May.

Le Directeur artistique et metteur en scène Chris Marques, qui est notamment derrière la production des six premières années de l’émission Danse avec les Stars sur TFI ainsi que la tournée Stars 80, a assisté à cette présentation. Son avis est sans équivoque : « Smode dépasse toutes mes espérances, j’ai été tout simplement bluffé ! Son interface d’utilisation et ses fonctionnalités sont au-delà de ce que je pouvais imaginer pouvoir faire avec un média serveur. »
« Pour réaliser un tel effet avec la pyramide, il fallait jusqu’à présent un grand nombre de systèmes séparés. Il fallait tricher pour parvenir à un résultat similaire, et généralement on préférait s’abstenir de faire ce genre de montage extrêmement complexe afin d’éviter tout plantage en direct. » Chris Marques a notamment apprécié la capacité de Smode Station à réaliser à la fois des effets complexes sur la réalisation en temps réel, comme le permet une console de truquage en télévision. « Smode permet d’établir des timelines au sein même du media serveur tout en restant flexible sans passer par un autre programme comme After Effects » commente-t-il. « La vraie révolution de Smode est de pouvoir créer un nouveau workflow en temps réel, sans temps de rendu. »
Les média serveurs leaders du marché lui ont toujours paru assez cru et rudimentaires et Smode lui apporte une vraie valeur ajoutée : « L’interface de Smode me parle vraiment, ajoute-t-il. Le moindre petit changement de couleur dans un média ou de déplacement d’un contenu graphique se fait sur place, et le résultat est apparent en quelques secondes ! »

Smode

Et lorsqu’on lui demande s’il envisage d’utiliser Smode dans un avenir proche, il répond « Je n’ai même plus à me poser la question, c’est l’outil rêvé pour un événement live ou une production TV. J’ai d’ores et déjà intégré Smode à nos spectacles ». Smode est disponible en prestation par le biais d’Alabama pour la France, la Suisse et la Belgique.
Une version gratuite permettant de découvrir la philosophie de Smode est disponible en ligne ici

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À propos de D/Labs :
D/Labs a été fondé en 2007 par Thomas Besson, Francis Maes et Albin Rosa avec pour objectif l’utilisation des techniques de rendu-temps réel dans le cadre de l’événementiel et du spectacle. D/Labs propose un service global sur mesure pour des événements de pointe en France et à l’international, souvent caractérisés par d’importants défis techniques et une forte volonté de liberté dans la créativité.
Ces services ont été la genèse et l’essence du développement de Smode via une vaste expérience de terrain sur les spectacles, concerts, installations et tournées internationales, de Jean-Michel Jarre et DJ Tiesto à Yves Saint-Laurent, en passant par les émissions et spectacles dirigés par Giuliano Peparini et Franco Dragone.