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APG embauche deux ingénieurs

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Fabricant français d’enceintes acoustiques professionnelles de haut de gamme et inventeur du line array modulaire, APG est heureux d’annoncer l’embauche de deux nouveaux ingénieurs, renforçant ainsi son cœur de métier. L’annonce est dans le droit fil des objectifs que la société s’est fixés en avril 2016 en unissant ses forces avec Active Audio.

APG Maxence & Charlotte

Le département R&D de la société accueille Charlotte Gegout. Charlotte a vécu dix ans d’expérience en tant que technicienne du son dans l’industrie du loisir, avant d’achever son cursus au très réputé Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), où elle a obtenu un diplôme d’ingénieure en acoustique.
Le CNAM a formé certains des meilleurs ingénieurs français depuis 1925. Dès qu’elle a rejoint APG en juin, Charlotte a débuté un projet d’étude sur le développement de nouvelles technologies de charges acoustiques.

Le service des ventes d’APG s’est également agrandi avec la venue de Maxence Castelain, le nouvel ingénieur support. Maxence est ingénieur diplômé depuis 2015, et a déjà passé un an dans le département R&D d’APG, où il a travaillé sur le développement de la nouvelle gamme Compact Uniline, avant que son poste ne devienne permanent.
Disposant depuis plusieurs années d’une solide expérience d’ingénieur du son freelance au service de différents loueurs dans le nord de la France et en Belgique, Maxence est parfaitement armé pour comprendre les besoins du réseau de partenaires d’APG. Son rôle sera de répondre à toutes les questions techniques et commerciales en France et au niveau international, en fournissant des conseils, des démos, des études acoustiques, de la formation sur les produits et le démarrage des systèmes sur site.

Au sujet des nouvelles recrues, Grégory Dapsanse, directeur du marketing et du développement d’APG explique : « Nous sommes ravis d’accueillir deux grands espoirs comme Charlotte et Maxence, qui correspondent parfaitement à l’esprit d’APG. Pour nous, c’est très logique d’amorcer notre mutation avec des gens qui sont mus par la passion et le savoir. Tous les deux incarnent notre engagement vis-à-vis de l’industrie à offrir les meilleures technologies et une assistance technique de haut niveau ».

Maxence Castelain peut être joint à l’adresse [email protected] ou sur son mobile +33 776 777 307

Plus d’infos sur le site APG

 

Pour The Killer Tour, Steven Douglas écrit avec les MagicDot-R

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Le concepteur lumière Steven Douglas n’ignore rien des projecteurs Ayrton. A la recherche d’une nouvelle façon de mettre en valeur le ‘K’ du logo de The Killers, son expérience antérieure du MagicDot™-R d’Ayrton s’est avérée un terrain fertile pour stimuler son imagination.

Regardez au centre de la scène, au dessus des musiciens, le concepteur lumière steven Douglas a construit un K en utilisant 68 MagicDot-R. © Erik Kabik
Regardez au centre de la scène, au dessus des musiciens, le concepteur lumière steven Douglas a construit un K en utilisant 68 MagicDot-R. © Erik Kabik

« Nous avons eu diverses incarnations du logo au fil des ans. J’ai toujours pensé que ça serait cool de construire un ‘K’ géant avec des projecteurs motorisés, mais à chaque fois, j’ai été dissuadé par la taille et le poids que ça finirait inévitablement par atteindre et par l’espace qu’il faudrait laisser entre les projecteurs pour permettre les mouvements de la tête. »
« La première fois que j’ai vu les MagicDot-R, j’ai eu la prodigieuse impression d’avoir trouvé une solution au problème. Grâce à leur petite taille et au fait qu’ils ne dépassent jamais le rayon de la tête elle-même, les MagicDot peuvent s’installer très serrés. Le concept devenait dès lors un projet physiquement réalisable.
J’ai passé beaucoup de temps en aller-retour avec les gars d’Ambersphere Solutions, leur faisant placer des projecteurs à différents intervalles et m’envoyer des photos pour que je puisse voir dans la réalité les espacements avec lesquels je jouais dans Vectorworks. Comme toujours, ils se sont fait un plaisir de me rendre ce service »

© Erik Kabik
© Erik Kabik

Douglas craignait que, en essayant de reproduire exactement le logo du groupe, les points soient trop rapprochés et ne produisent qu’un magma lumineux avec peu ou pas de définition. L’échelle avait aussi un aspect important : le ‘K’ géant devait être proportionné à la scène et au système d’éclairage tout en conservant la personnalité de la police du logo original.
« Une fois qu’on a admis que le résultat de nos calculs donnait l’espacement entre les projecteurs qui convenait bien pour distinguer nettement chaque point, tout en conservant clairement la cohérence avec le logo, poursuit-il, je suis allé chez Ambersphere pour que l’on fasse un essai concluant.
Il était essentiel que les MagicDot ne soient pas trop lumineux lorsqu’ils visent directement le public, même si je ne les utilise à pleine puissance directement dans la zone de diffusion qu’à deux reprises dans le spectacle. L’une des caractéristiques géniales de ces appareils est de pouvoir tourner en rond et revenir pointer sur lui-même et sur un ‘K’ lumineux. Le symbole est complètement éclairé mais sans aucune intrusion dans l’espace public.  »

Une fois qu’Ambersphere a répondu à toutes les interrogations de Douglas, la structure de soutien a été construite par All Access. Pour compléter le look de la pièce, Douglas a demandé qu’on installe un rail autour des bords, qui sont équipés de MagicBlade-R d’Ayrton. L’ensemble du montage se divise en huit sections. Les MagicDot-R sont fixés de façon permanente dans les sections, qui se déplacent sur des chariots fabriqués sur-mesure. Actuellement en tournée aux États-Unis où le loueur est Christie Lites, Douglas est franchement satisfait de l’aboutissement d’une journée chez Ambersphere Solutions.

© Erik Kabik
© Erik Kabik

« J’ai réussi à créer d’énormes effets avec ces petites merveilles », conclut Douglas. « Lors d’une chanson, pouvoir simplement faire un instant de simple pan et décaler tous les projecteurs produit un effet extraordinaire à partir de quelque chose de très simple. Nous allons utiliser encore le Super ‘K’ pendant pas mal de temps ».

Plus d’infos sur :

 

Osram et Clay Paky rachètent l’activité d’ADB

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ADB Lighting

OSRAM vient d’acquérir certains actifs d’ADB TTV SAS et va poursuivre ses activités commerciales. L’entreprise qui vient d’être acquise sera intégrée à Clay Paky, filiale d’Osram depuis 2014.

Hans-Joachim Schwabe et Pio Nahum
A gauche, Hans-Joachim Schwabe et Pio Nahum au cours de la conférence de presse organisée par Clay Paky à Prolight+Sound 2016.

ADB est une société française spécialisée dans l’éclairage pour les théâtres et les studios de télévision, dont l’usine est située à Saint Quentin. La transaction a été finalisée le 3 Août 2016.

« Avec l’acquisition de la société ADB TTV SAS et de la marque ADB, qui jouit d’une excellente réputation, nous allons étendre notre position sur le marché de l’éclairage de divertissement, qui est tiré par sur l’innovation », a déclaré Hans-Joachim Schwabe, directeur général de la Business Unit éclairages spéciaux d’Osram.

Initialement créée en Belgique en 1920, ADB TTV SAS est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’éclairage pour les studios de cinéma et de télévision et occupe une position de leader depuis des décennies. La gamme ADB comprend des projecteurs, des gradateurs et des pupitres de contrôle lumière. Les produits de la société sont vendus dans le monde entier à travers un réseau de distributeurs qualifiés indépendants.
Parmi les utilisateurs, on compte divers théâtres prestigieux comme le Grand Théâtre National de Pékin, l’Opéra Garnier et l’Opéra Bastille à Paris et le Teatro alla Scala de Milan.

« ADB apporte un trésor d’expérience dans l’éclairage de scène et de studio. L’ensemble de sa gamme de produits est entièrement complémentaire des nôtres. En unissant nos forces, nous serons en mesure de fusionner ce domaine d’application unique avec notre dynamique d’innovation et notre leadership technologique. De ce fait, nous allons pouvoir concevoir la prochaine génération de produits de manière à orienter l’évolution du marché du théâtre, qui est très exigeant », explique Pio Nahum, Président Directeur Général de Clay Paky.

Christian Léonard, Pdg et propriétaire d'ADB depuis 2002
Christian Léonard

« Je suis fier d’avoir trouvé une maison nouvelle et solide pour les activités d’ADB », déclare quant à lui Christian Léonard, propriétaire et PDG d’ADB TTV SAS depuis 2002.
« Osram et Clay Paky vont injecter des moyens et du savoir-faire qui donneront un brillant avenir à la marque ADB, avec des produits excellents et innovants, la continuité de l’assistance et du service pour nos fidèles clients et la sérénité pour nos employés et partenaires ».

Après avoir reçu ce communiqué de presse officiel de Clay Paky, nous avons contacté Pio Nahum pour obtenir des informations sur la restructuration de l’entreprise. Voici ses précisions : Osram a acquis les actifs d’ADB, les droits d’utiliser la marque et les activités de l’usine.

La restructuration d’ADB

Simone Capeleto
Simone Capeleto

Une nouvelle société française vient d’être créée, établie toujours à Saint Quentin.
C’est une SASU nommée ADB Stagelight, une filiale détenue à 100 % par Clay Paky et qui sera dirigée par un nouveau P.d.g, Simone Capeleto.
Ce cadre d’Osram veillera à l’intégration d’ADB Stagelight dans le groupe Clay Paky/Osram. Le directeur financier de Clay Paky, Walter Chiarappa, étendra sa fonction à cette nouvelle société.

Christian Léonard devient consultant d’ADB pour aider à la réussite de l’intégration d’ADB dans Clay Paky. Et comme les ventes internationales seront assurées par l’équipe de Clay Paky, il les aidera à se familiariser avec les distributeurs du réseau international existant qui reste en place, sans changement.
Clay Paky garde la quasi totalité du personnel d’ADB suivant une restructuration déterminée par le tribunal de commerce avant l’acquisition,dont la totalité de l’équipe de vente basée à Paris.
Les ventes seront donc assurées en France par la même équipe commerciale et il n’y aura pas de changement du réseau de distribution. Les clients peuvent envoyer leurs commandes à ADB Stagelighting, recevoir leurs produits et être facturés par cette nouvelle société française sans discontinuité.

Et Pio Nahum nous précise en final : « Chez Clay Paky nous avons un grand respect pour ADB et pour son héritage. Nous savons que la réputation de cette marque sur le marché du théâtre est immense et qu’avec l’injection des technologies innovantes propres à Clay Paky / OSRAM, ADB retrouvera rapidement sa position de leader sur le marché. Nous sommes fiers de donner une nouvelle opportunité à une marque aussi prestigieuse et à son équipe qualifiée. »

Plus d’infos

 

Bose introduit les contrôleurs de zone ControlCenter

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Les nouveaux contrôleurs de zone ControlCenter de Bose professional s’interfacent en câble réseau directement avec les amplificateurs FreeSpace ou PowerShare, récemment lancés, et bien sur les processeurs ControlSpace du fabricant américain. La série comprend trois modèles, CC-1, CC-2 et CC-3.
De plus un convertisseur 4 vers 1, CV41, permet de simplifier le câblage en cas d’utilisation de plusieurs contrôleurs CC-1 avec un amplificateur Powershare PS 602 ou 604.

Les trois modèles de ControlCenter panachés en couleur et en design. Au centre le CC-2 en version européenne.
Les trois modèles de ControlCenter panachés en couleur et en design. Au centre le CC-2 en version européenne.

Le modèle CC-1 dispose d’un simple contrôle de volume alors que les CC-2 et CC-3 offrent en plus une sélection entre deux sources (CC-2) ou quatre sources (CC-3). La configuration des ControlCenter, selon les amplificateurs ou processeurs auxquels ils seront raccordés, s’effectue simplement par l’intermédiaire de « dipswitches » et ils peuvent être reliés en cascade pour réduire le câblage (avec les processeurs ControlSpace).

Le convertisseur CV41, indispensable pour connecter plusieurs CC-1 (ou 4) aux amplificateurs PowerShare.
Le convertisseur CV41, indispensable pour connecter plusieurs CC-1 (jusqu’à 4) aux amplificateurs PowerShare.

Pour les amplificateurs PowerShare, le convertisseur CV41 permet d’interconnecter en CAT5 deux (PS602) ou quatre (PS604) CC-1 avec un déport de jusqu’à 600 m entre les CC-1 et le CV41.
En revanche, la liaison entre le CV41 et l’amplificateur ne peut dépasser 7,5 m.

Tous les modèles tiennent dans un coffret standard pour l’Amérique du Nord et le Japon ou l’Europe et sont disponibles en noir et en blanc.
Les modèles destinés à l’Amérique du Nord et au Japon sont conçus pour être utilisés avec les plaques murales de style Decora®.
Le modèle européen est fourni sous la forme d’une applique murale complète de 86 x 86 mm, un format couramment utilisé en Europe, au Royaume-Uni et en Asie.

D’autres informations sur le site Bose Professional

 

1ere mondiale “Les Feluettes” avec le Scenius dans le kit de Martin Labrecque

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Joué devant une salle comble durant quatre soirées, « Les Feluettes » (« Lilies ») a fait sa première mondiale à l’Opéra de Montréal. Martin Labrecque, le concepteur des éclairages, a utilisé sept spots Scenius de Clay Paky pour cette nouvelle production.
Sur un livret de Michel Marc Bouchard et une musique de Kevin Mars, « Les Feluettes, » est une pièce dans une pièce. Elle commence par un confessionnal de prison et se déroule sous forme d’une histoire d’amour qui s’étend de 1912 à 1957, une époque où les relations entre personnes de même sexe se vivaient en grande partie en cachette.

Scenius kit Martin Labrecque

C’était la première fois que Labrecque utilisait les spots Scenius.
Il utilise souvent d’autres projecteurs Clay Paky, par exemple sur les productions du Cirque du Soleil et les cérémonies d’ouverture des Jeux panaméricains l’été dernier. Pour « Les Feluettes », Labrecque a éclairé huit tableaux représentant différents endroits et périodes de temps dans des nuances monochromes d’ambre ou de bleu. L’orchestre était installé au fond de la scène, derrière un rideau noir, plutôt que dans la fosse.

Clay Paky Scenius Spot
Clay Paky Scenius Spot

« L’orchestre étant sur scène, toute l’action a eu lieu au-devant de la scène. Nous avons donc créé quatre emplacements de façade pour les projecteurs Scenius principaux, que nous avons principalement utilisés pour les ambiances et les effets, essentiellement en blanc ou en CTO », détaille Labrecque. On a placé trois Scenius supplémentaires sur scène en éclairages de contre.
Pour les grandes scènes de feu, nous avons mélangé des projections de l’incendie et des effets de lumière produits par les Scenius sur une immense feuille suspendue au-dessus de la scène.
« Nous avons combiné les projections avec le Scenius dans son mode couleur et avec deux gobos pour restituer une impression de feu aussi réaliste que possible », dit Labrecque. « Les Scenius ont très bien fonctionné avec la séquence vidéo, le tout se fusionnait très bien. »
Le concepteur d’éclairage a été impressionné par « la qualité de l’optique et les lampes blanches et lumineuses des projecteurs. Il a également apprécié le fait que les Scenius conservent leur puissance même lorsqu’ils fonctionnaient dans le mode silencieux, exigé par la production.

Patrick Belzile, directeur technique de l’Opéra de Montréal, confirme cette remarque. « Le silence des Scenius nous a permis d’en accrocher quelques-uns très près du public. La luminosité, la polyvalence, la fiabilité et la qualité de la fabrication des Scenius ont fait merveille. Nous sommes très contents d’avoir pu les utiliser, car ils ont contribué à une grande réussite »

Scenius kit Martin Labrecque

Martin Labrecque note qu’il n’a disposé du théâtre que pendant trois jours pour mettre en place la production. Il n’a donc pas eu le temps de programmer les Scenius et n’a fait que survoler très superficiellement ce dont ces appareils sont capables. « Cette production m’a mis en appétit. La prochaine fois, je vais approfondir et faire beaucoup plus de choses ».

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Nexo et Texen au service du Festival d’Aix en Provence

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Le cours Mirabeau, aujourd’hui avec 1 500 places assises
Le cours Mirabeau, aujourd’hui avec 1 500 places assises

Aix en Provence héberge depuis plus d’un demi-siècle l’emblématique Festival International d’Art Lyrique. Sous l’impulsion de son directeur actuel Bernard Foccroulle, le festival part en croisade pour conquérir de nouveaux publics.
Ainsi, l’opéra sort des plateaux et s’invite en ville, en banlieue, et même au parc avec la complicité de Texen et Nexo. Le soleil chante et les cigales brillent ? Alors on y va !

Véritable parti pris, « Parade » est un événement créé par le festival et il investit tous les ans le cours Mirabeau, soit l’équivalent aixois des champs Elysées.
Pour cette édition, il faut sonoriser le cœur de l’opéra sud-africain de Cape Town, accompagné d’un piano. L’opération consiste à couvrir une zone de plus de 100 m, en portant une attention particulière aux premiers rangs accueillant le carré VIP qui, dans le milieu de l’opéra, se révèle être un public très aguerri.

Nexo et Texen Festival Aix en Provence

La prestation technique est assurée par la société Texen qui a récemment investi dans les nouveaux systèmes Nexo. Une belle occasion donnée à la marque française pour déployer ses nouveaux systèmes sur un événement de qualité et pour nous de parler des trois « petits formats » de la firme de Plailly, le M28, la GEO M620, et les très récentes ID 24.
Une grande partie du monde de la musique classique n’étant toujours pas prêt à accepter l’existence de matériel audio à moins de 300 m d’un instrument de musique, un peu comme un ébéniste à qui on parlerait de clou et de vis, il a donc été décidé de sonoriser les 30 premiers mètres, la zone VIP, avec un souci particulier de discrétion. Grace à cet argument de taille, la façade a été attribuée au petit GEO M620.

On distingue le renfort de deux subs STM S118 en montage cardio pour aider un peu les GEO M620, et la même chose pour le dernier rang de délai avec les mêmes subs, partant du principe que le peu de grave généré à hauteur de la scène (niveaux très sages NDR) sera suffisamment atténué à 70 m pour ne pas interférer.
Schéma d’implantation du cours Mirabeau : On distingue le renfort de deux subs STM S118 en montage cardio pour aider un peu les GEO M620, et la même chose pour le dernier rang de délai avec les mêmes subs, partant du principe que le peu de grave généré à hauteur de la scène (niveaux très sages NDR) sera suffisamment atténué à 70 m pour ne pas trop interférer.

Cependant, le cahier des charges édité par le festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence stipule une diffusion longue portée sur le reste du cours Mirabeau, ainsi le reste du périmètre a été équipé avec deux lignes de rappel stéréo en STM M28. Un mélange osé mais pertinent.
Concrètement, le chœur de l’opéra Cape Town représente 12 chanteurs, presque tous solistes. Ajoutons à cela un simple Steinway à queue. Pas besoin donc d’avoir de quoi pousser mémé dans les orties avec un wagon de décibels, surtout dans les graves et le bas médium. L’outil adéquat ici est un système de qualité avec un médium impeccable pour restituer fidèlement ces sources acoustiques sur toute la zone, soit plus de 100 m.

Le cluster de Geo M620 fait seulement 37,3 cm de large et pèse … 76 kg !
Le cluster Geo M620 fait seulement 37,3 cm de large et pèse… 76 kg !

Il a donc été choisi dans la panoplie Nexo 10 têtes GEO M620 et d’arroser à 90° sur toute la ligne. Seule la boîte du bas ouvre à 120°, ceci grâce au pavillon du tweeter mobile sur chaque enceinte.
Pendant le calage, quand on voit la taille des enceintes GEO M620, on est étonné du rendu, d’autant que la régie est à 25 bons mètres. A l’écoute des belles productions de jazz utilisées pour le calage, on est charmé par la rondeur du bas médium. Pour des boites si petites c’est étonnant, merci les bobines sans fin !
Présentes aussi, des ID 24 débouchent les premiers rangs : deux haut-parleurs de 4” montés en V avec la possibilité de changer l’orientation des aigus. Leur config ressemble à celle des têtes STM, mais dans une boîte qui mesure 30 cm de large pour 6 kg… toute pitite !

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Le son est homogène sur toute la zone des 30 premiers mètres et la phase semble très correcte jusque dans le bas. D’ailleurs on rectifie l’équilibre tonal dans le bas de la banane en intervenant sur le niveau de ces boîtes, et non en utilisant des filtres paramétriques. Une banane en phase qu’on vous dit, merci la petite pièce de phase rajoutée par les concepteurs pour améliorer le couplage de plusieurs boîtes… ça marche !
On apprécie aussi la portion des aigus qui restent effectivement très linéaires comme annoncé, et la partie 3,5 kHz – 5 kHz qui ne tape pas dans l’oreille.

La ligne de front avec 4 enceintes ID 24
La ligne de front avec 4 enceintes ID 24

Curieux et presque joueur, l’ingénieur système lors du calage a poussé ce kit dans ses derniers retranchements. Forcément, avec des morceaux de rock bien compressés diffusés au-delà de 105 dB en crête, on sent le GEO M620 fatiguer un peu. Je vous rappelle qu’on parle d’enceintes équipées d’un unique haut-parleur de 6,5 pouces, certes mû par une bobine et un aimant de course mais tout de même !

A gauche Val Gilbert, ingénieur support technique Nexo et à droite Thomas Goeuriot de Texen
A gauche Val Gilbert, ingénieur support technique Nexo et à droite Thomas Goeuriot de Texen

Gros avantage de la modularité, si vous comptez mixer du rock ou de l’électro avec le M6, Nexo propose le module GEO M6B de taille identique au module large bande, pour renforcer tout ce qui va de 70 Hz à 1 kHz et ainsi fournir toute l’énergie nécessaire pour retransmettre les sons pêchus.
On retrouve le GEO aussi au plateau pour faire les retours !
Bref la GEO M620 est à ranger dans la catégorie des couteaux suisses par sa faculté à s’adapter à beaucoup de situations.

Un stack de trois têtes de GEO M620 en guise de retours ! Pas plus grand qu’un djembé ☺
Un stack de trois têtes de GEO M620 en guise de retours ! Pas plus grand qu’un djembé ☺

En reculant de quelques dizaines de mètres, on rentre dans le champ de la première ligne de rappel équipée en STM M28. On passe ici à un couple de 8” par boîte et forcément on retrouve plus de pression.
La portée est aussi clairement plus importante sur ce modèle dont l’ouverture horizontale est de 90° afin de concentrer l’énergie délivrée par les deux moteurs de 2,5”. Une fois encore on retrouve la signature des nouveaux systèmes Nexo : la modularité. Le choix dans la gamme STM de la M28 s’explique par la volonté de rester très discret et surtout par la nature du message à diffuser : des voix et un piano. Inutile donc d’appeler à la rescousse le grand frère M46. On note juste une légère différence de timbre avec le système M6, différence qu’on doit pouvoir gommer un peu à l’égaliseur.

Le M 28 sous les platanes d’Aix-en-Provence
Le M 28 sous les platanes d’Aix-en-Provence
Le STM M28
Le STM M28

La seconde ligne de rappel, celle destinée à la plus grande portée, dispose en plus de Subs S118 en mode cardio, ce qui n’est pas le cas de la première pour éviter les interférences. Le bas du spectre n’étant donc pas traité et coupé de la même manière sur les deux rappels en STM, on ressent une différence, cette fois-ci dans le grave, mais rien d’assez conséquent pour venir dénaturer le travail de l’ingénieur du son. Et rien surtout qui puisse gêner les spectateurs qui par définition changent rarement de place en cours de spectacle.


La prise d’angles sur le GEO M620
La prise d’angles sur le GEO M620
Léger le GEO M620 !
Léger le GEO M620 !

Outre ces impressions positives, il faut saluer la partie mécanique des nouveaux systèmes Nexo, tant les ingénieurs maison ont créé un système bien pensé et facilitant sa mise en œuvre !
Comme en plus le GEO M620 est petit et léger, on peut le monter tout seul, l’anguler facilement et le ranger dans le bahut presque en chantant. Etant resté des gosses, ce type de système petit, léger et modulaire me fait un peu penser à du Lego, la patate en plus.

Pour nous en dire un peu plus, je vous présente Thomas Goeuriot ☺

SLU : Salut Thomas, peux-tu te présenter et nous expliquer ton rôle ici ?

Thomas Goeuriot : Je suis chargé d’affaires chez Texen. Mon rôle sur cette opération a été de répondre au mieux à la demande de l’ingénieur du son en charge de l’événement à l’aide du matériel à disposition chez Texen et chez nos partenaires, notamment la société Nexo.

SLU : Justement, Texen s’est récemment équipé chez Nexo. Peux-tu nous en dire un peu plus ? Peut-on parler de partenariat ?

Thomas Goeuriot : Oui c’en est un. Ils savent que nous débutons avec leurs produits et nous fournissent tout le support en conséquence. On sait aussi que l’on peut compter sur eux pour du complément de matériel. Aussi, concernant l’opération du cours Mirabeau, nous avons joué le 100 % Nexo, et c’est Val Gilbert, le manager du département engineering et support de Nexo, qui est venu caler le système.

Toute l’équipe en charge de ce chantier. De gauche à droite: Val Gilbert (Nexo), Thomas Goeuriot (Texen), Patrice Turin (technicien intermittent), Christopher Molitor (Texen), Cyril Deveney (technicien intermittent), Jean-Claude Berhuy et Vincent Nallet (Texen), Mélodie Souquet, Antony Fresario, Jérémy Fach (techniciens intermittents), Cyril Garcia et Stéphane Reguin (Texen), Sébastien Vallée (technicien intermittent) et François Mondié (Texen). Ouf….
Toute l’équipe en charge de ce chantier. De gauche à droite: Val Gilbert (Nexo), Thomas Goeuriot (Texen), Patrice Turin (technicien intermittent), Christopher Molitor (Texen), Cyril Deveney (technicien intermittent), Jean-Claude Berhuy et Vincent Nallet (Texen), Mélodie Souquet, Antony Fresario, Jérémy Fach (techniciens intermittents), Cyril Garcia et Stéphane Reguin (Texen), Sébastien Vallée (technicien intermittent) et François Mondié (Texen). Ouf….
Le Schéma de câblage Dante de l’opération
Le Schéma de câblage Dante de l’opération

SLU : Quelle est la particularité de cette opération ?

Thomas Goeuriot : Pour moi, c’est le fait de sortir pour la première fois trois systèmes que je ne connais pas ! Bien sûr nous avons fait des tests chez nous au dépôt, mais la première sortie est toujours un peu délicate, d’autant que nous sommes sur un site compliqué, le cours Mirabeau, et que nous ne pouvons pas caler au bruit rose pendant des heures du fait de la proximité des appartements ! Le challenge est de livrer le système pour les balances avec les artistes à 17h30.
Sinon, nous avons opté pour un réseau Dante redondant dont nous sommes très satisfaits.

SLU : Du GEO M620 en face, puis du STM M28 en rappel … Tu nous expliques ?

Thomas Goeuriot : On nous a demandé pour l’espace V.I.P., quelque chose de discret et plutôt orienté renforcement. On a donc déployé du GEO M620, avec des subs S118 en cardio. Pour le reste du cours Mirabeau, nous avons accroché 2 lignes de rappels en STM M28. De par la nature de l’événement nous savions que les niveaux allaient rester sages.

On voit en jaune les trois systèmes de diffusion implantés sur le site.
On voit en jaune les trois systèmes de diffusion implantés sur le site.

SLU : As-tu rencontré des problèmes pendant l’opération ?

Thomas Goeuriot : Aucun, mis à part un paramétrage Dante des amplis entre le mode switch et le mode redondant. Mais nous avons eu une réponse de la part Nexo qui a très vite réagi pour solutionner le problème. Merci à eux !

Le tip de Thomas : sécuriser l’adaptateur Thunderbolt vers RJ 45… Vive le scotch ☺
Le tip de Thomas : sécuriser l’adaptateur Thunderbolt vers RJ 45… Vive le scotch ☺

SLU : Des points à améliorer ?

Thomas Goeuriot : On attend avec impatience le logiciel de contrôle des amplis Nexo qui est en développement. Pour l’instant nous travaillons avec une extension du logiciel AVS Monitor qui nous permet de contrôler seulement les paramètres de base.

Le rack d’ampli universel selon Nexo : le NUAR. Chaque rack nourrit jusqu’à 12 modules STM, filtrage et DSP inclus !
Le rack d’ampli universel selon Nexo : le NUAR. Chaque rack nourrit jusqu’à 12 modules STM, filtrage et DSP inclus !

SLU : Quelles ont été les qualités des systèmes Nexo que tu retiendras pour cette opération ?

Thomas Goeuriot : Toute la mise en place du système, l’accroche, la prise d’angles est parfaite et très facile, je n’ai rien à redire. Après avoir travaillé avec d’autres marques, je revis ! Le rapport taille / puissance est aussi très appréciable.
Un autre avantage à été l’utilisation du logiciel de prédiction acoustique NS1. Même s’il peut être un peu rebutant sous certains aspects quand on ne le connaît pas, il nous livre une prédiction très fidèle que l’on retrouve vraiment sur site. Quand on connaît d’autres outils de ce genre, on sait que c’est rare !

SLU : Très important, quel est ton plat préféré ?

Thomas Goeuriot : La triple boule citron, citron vert, cassis ☺

Pour résumer

Yamaha à l’honneur avec sa CL5
Yamaha à l’honneur avec sa CL5

Dans la zone de couverture du GEO M620, nous avons un beau mix, très naturel. Chapeau à l’ingénieur en façade qui a fait du bon boulot malgré un temps de balance très court !
On a trouvé sur le reste de la zone couverte par le STM M28, un son légèrement différent du GEO M620 mais quasi homogène sur toute la distance.


La conduite avec tout ce qu’il faut pour n’oublier personne à même la partoche
La conduite avec tout ce qu’il faut pour n’oublier personne à même la partoche

Pour obtenir ce genre de résultat, il faut du bon matériel certes, mais aussi une bonne méthode comme par exemple un assistant qui, au-delà de faire le lien avec l’artistique durant les (courtes) balances, suit le concert sur une partition pour donner les indications au mixeur. Et oui, pour ce genre de travail, c’est bien mieux à deux !

La Bricasti M7 et la Lexicon PCM96, 2U-nivers de bonheur diffus
La Bricasti M7 et la Lexicon PCM96, 2U-nivers de bonheur diffus

Concernant le choix de matériel en régie, on saluera la fameuse réverbération Bricasti, qui a vu passer dans ses doux circuits 60 % du mix !
Pour la prise de son, c’est un plateau en full DPA ☺. Chaque choriste bénéficie d’un serre-tête DPA 4088, et le piano a été farci à l’aide de 2 DPA 4011-A et un DPA 4015-A. Un son danois que l’on connaît pour sa qualité !


Le plug-in Dan Dugan en action sur le cours Mirabeau
Le plug-in Dan Dugan en action sur le cours Mirabeau

On ne peut pas non plus passer sous silence (dans nos métiers ça ferait tâche), un puissant et très pratique outil de mixage : le plug-in d’Automix Dan Dugan.
Pour ceux qui n’en auraient pas encore entendu parler, il équipe la série de consoles QL Yamaha ou bien peut être implémenté en rajoutant une carte Dugan-MY16 sur les CL.
Pour résumer très sommairement, il équilibre automatiquement et en temps réel le gain de 16 entrées en fonction de l’audio entrant dans ces 16 tranches.
Si vous voulez plus de renseignement sur cet outil et plus généralement sur ces nouvelles technologies, je vous invite à aller lire le dossier très complet de Yamaha que Patrick Marguerie a traduit et adapté pour SLU.
Il y a quelques formules mais promis, pas plus de deux pleines pages : lien ici


Concluons en choeur

Cet événement a aussi été pour nous l’occasion de faire connaissance avec le sujet du prochain reportage dont je vous laisse une photo en guise d’indice.

Nexo et Texen Festival Aix en Provence

Rendez-vous à la rentrée dans la capitale et un lieu mythique pour vous en dire plus !
Sur ce, bon été à toutes et tous et surtout……. Travaillez le moins possible !

MaaMo

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Avec Cory FitzGerald, Robe est en phase avec le « Purpose » de Justin Bieber

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Icone universellement reconnue de la Pop du 21e siècle, Justin Bieber jouit actuellement d’un immense succès commercial et de l’unanimité de la critique avec son quatrième album studio, « Purpose », dont la promotion qui se déroule actuellement comprend une grande tournée mondiale.
L’éclairage de la tournée a été conçu par Cory FitzGerald dont le kit lumière intègre des Pointe Robe et deux BMFL Spot utilisés en poursuites de contre.

Photo : Steve Jennings
Photo : Steve Jennings

C’est la première fois que Cory travaille pour Bieber.
Il a pris le train en marche, alors que le concept créé par Chris Gratton, le directeur de production et Nick DeMoura, le directeur de la création était déjà en pleine évolution, tout comme le contenu vidéo produit par Michael Figge de la société Possible. Après avoir pris connaissance du rapport détaillé de Nick et Chris, Cory a souhaité faire un éclairage aussi souple que possible pour créer « une grande diversité d’ambiances et contribuer à transformer l’espace », en prenant comme base le contenu vidéo, qui est un élément essentiel de la conception scénique.
Cinquante-six Pointe sont montés sur les sur les poutrelles d’avant-scène et sous les passerelles mobiles en fond de scène. Ils sont utilisés principalement pour projeter des faisceaux beam puissants dans de nombreuses scènes.

Photo : Steve Jennings
Photo : Steve Jennings

« Ce sont d’excellents projecteurs, déclare-t-il, rapides, énergiques et avec beaucoup d’outils sous le capot pour créer une multitude d’effets avec un seul appareil. » Il adore particulièrement le double prisme. Tout au long du spectacle, les deux BMFL Spot travaillent souvent en poursuite de contre. « On profite vraiment de leur luminosité dans ce contexte, » explique Cory.
« Avec les BMFL, on contrôle totalement la taille du faisceau, la couleur et les effets stroboscopiques à partir de la console, ce qui peut ensuite être indexé dans le spectacle comme toutes les autres lumières et vivre leurs propres vies » à contre explique-t-il.
Cory a programmé le spectacle avec l’aide de Davey Martinez et en tournée, c’est Nick Van Nostrand qui est l’opérateur et le directeur des éclairages. Le matériel d’éclairage est fourni à la tournée par VER.

Le planning de mise en place est très serré, tout doit être installé, mis en marche, et programmés pendant les répétitions, mais tout le monde est ravi des résultats, « C’était un véritable effort d’équipe et une grosse affaire où il fallait s’investir à fond », confirme Cory. Pour chaque chanson, il créé une ambiance totalement différente.
L’éclairage et les visuels constituent une part importante du déroulement de l’histoire en produisant l’ambiance appropriée. Toutes les palettes d’éclairage de Cory sont très spécifiques à chaque numéro et se raccordent aux visuels appropriés. Depuis quelque temps, Cory utilise différents projecteurs Robe dans ses créations et pense qu’en ce moment, la marque est en pole position, avec le développement constant d’innovations et une gamme solide de produits standards qui est très pratique. »

Photo : Steve Jennings
Photo : Steve Jennings

Toute sa vie, Cory FitzGerald a exercé cette activité, Il est tout jeune ado, lors d’un camp scolaire d’été, lorsqu’il commence sa carrière d’éclairagiste. Actuellement, il est basé à Los Angeles, mais il a passé de nombreuses années à New York. Il se consacre désormais à des projets qui intègrent l’éclairage et des éléments conceptuels tels que la vidéo, les décors et l’automatisation. Récemment, il a travaillé avec d’autres artistes comme Bruno Mars, Jennifer Lopez, Beyoncé et Jay Z, Gwen Stefani, Meghan Trainor, Skrillex, Troye Sivan et Zhu.

Plus d’infos sur le site Robe

 

ARX propose une série de « switchers » silencieux

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ARX

ARX, le constructeur australien représenté en France par Audiolead, spécialisé dans les produits Pro d’interfaçage audio : boîtes de direct, splitters, préamplis et autres compresseurs/limiteurs, ajoute à son portefeuille différents commutateurs audio aussi bien dans sa gamme Audibox au format unique et toute de bleu vêtue qu’en rack 19’’ 1U. Tous mettent en œuvre une commutation silencieuse en passif et en actif.

ARX Iso Selector
ARX Iso Selector

ISO Selector, commutateur passif au format Audibox, réalise la commutation silencieuse, sans transitoires, entre une entrée stéréo symétrique sur deux XLR femelles vers deux sorties stéréo en XLR symétriques (mâles bien sûr) sélectionnées par un poussoir A/B.
Simple et efficace pour réaliser des tests entre matériels ou pour commuter des enceintes actives par exemple.

Remote Switcher, dans le même format, réalise la fonction inverse, c-a-d commutation de deux entrées stéréo symétriques vers une sortie stéréo en symétrique, le tout en XLR et là aussi en commutation silencieuse.
Mais la commutation s’opère soit par un contact sec (relais ou autre) avec une alimentation externe en provenance d’un adaptateur externe (en 12 à 24 V DC) soit par l’application d’une tension (idem 12 à 24 V DC) envoyée par un système d’évacuation ou d’alerte.

ARX Remote Switcher
ARX Remote Switcher
ARX Remote switcher Commandes
ARX Remote switcher Commandes

Qswitch, toujours dans le format Audibox, est un commutateur audio quatre canaux stéréo (sur jack 6,35 mm) réversible, c’est-à-dire permettant d’envoyer une source parmi quatre vers une sortie stéréo ou bien une seule source vers une sortie parmi quatre. La commutation est passive.

ARX Qswitch Rear
ARX Qswitch Rear
ARX Qswitch Front
ARX Qswitch Front

Enfin Iswitch, en rack 19 ‘’ 1U de 150 mm de profondeur, est un commutateur actif à symétrie électronique conçu pour choisir l’envoi d’une de deux entrées stéréo symétriques vers une parmi douze sorties. La connectique d’entrées-sorties est en embase jack TRS et le gain sur les entrées peut se régler entre 0 et + 6 dB. Les leds en face avant accompagnant les touches de commutation rappellent l’entrée et la sortie sélectionnée. Une seule touche de sortie peut être activée à la fois grâce aux commutateurs «interlock».

ARX i-switch

Quelques caractéristiques :

  • Impédance d’entrée symétrique : 40 kΩ
  • Niveau max en entrée : + 21 dBu
  • Impédance de sortie symétrique : 100 Ω
  • Niveau max de sortie : + 26 dBu
  • Rapport S/B : 102 dB(A)
  • Dynamique : 122 dB
  • THD à gain 0 dB et 1 kHz : 0,0025 %

d’autres informations sur le site ARX et sur le site Audiolead

 

Merlin fait grosse impression au festival de fanfares militaires d’Edimbourg

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En février 2016, le festival de fanfares militaires d’Edimbourg (Royal Edinburgh Military Tattoo, REMT) est venu au Westpac Stadium de Wellington, en Nouvelle-Zélande.
MJF Lighting, qui fournissait la production, a alors considéré que la dimension de l’événement méritait de nouveaux projecteurs de poursuite et a investi dans quatre Merlin Robert Juliat 2 500 W HMI tout spécialement pour ce spectacle grandiose.

« En Nouvelle-Zélande, aucune poursuite HMI de 2 kW de qualité correspondant à cet événement n’était disponible. Tous les spectacles de cette taille et de ce niveau d’exigence qui avaient eu lieu précédemment dépendaient de matériel venus de l’extérieur de l’Australie », explique Michael Farrand, PDG de MJF. « C’était le bon moment pour investir. »

Robert Juliat Merlin
Crédit photo : Blair McLaren

Michael Farrand avait déjà l’expérience des poursuites de Robert Juliat.
Sur la tournée d’AC/DC, le britannique Neg Earth avait choisi les poursuites Lancelot 4 kW. « J’ai eu l’occasion de parler avec les techniciens de la tournée, et d’apprendre de source bien informée à quel point le produit est fiable », dit Farrand. « Les commentaires des utilisateurs directs ont toujours beaucoup de valeur, et mon expérience a montré que les poursuites de Robert Juliat font effectivement tout ce qu’elles prétendent faire, et vont même bien au-delà. » C’est dans cet esprit que MJF a choisi Merlin pour remplir la mission du REMT.
« Les Merlin sont magnifiquement conçues, » poursuit Farrand. « Le design a été pensé, les gars de Robert Juliat se sont concertés à fond avec les utilisateurs du produit, c’est évident. Ils ont pensé à tout : l’équilibrage, la position des commandes et la manière de les ranger et de les sortir des flight cases. Chaque petit détail a été réfléchi. » Les quatre poursuites Merlin ont été placées sur le toit du stade, à 26 m au-dessus du terrain, dans deux cabines construites à cet effet, qui ont été mises en place au moyen d’une grue. Il a fallu une semaine pour terminer l’installation, qui comprenait une réplique grandeur nature du château d’Edimbourg en guise de toile de fond pour l’éclairage conçu par Paul Collison.

Collison a été très impressionné par le comportement des poursuites Merlin.
« Les Merlin sont formidables, c’est le projecteur idéal pour les fanfares militaires », dit-il. « Leur petite taille signifiait qu’on pouvait les utiliser efficacement dans un emplacement étroit sur le toit au-dessus du terrain. Leur manière de percer la lumière générale de l’aréna pour contribuer à accentuer le talent individuel était étonnante. Ça fait longtemps que je suis fan des équipements Robert Juliat, en particulier de leurs optiques, mais je suis bluffé par la puissance des Merlin. Grâce à eux, c’était vraiment un plaisir de faire l’éclairage de ce spectacle, nous pouvions compter sur eux pour rivaliser avec des centaines d’autres produits, même si elles (les Merlins) projetaient parfois à 100 m de distance. A ma connaissance, aucun concurrent n’approche cette qualité.»

Katie-Jane Bowen, Chef opérateur de poursuite et le Merlin en action au Royal Edinburgh Military Tattoo à Wellington, Nouvelle-Zélande. Crédit photo : Blair McLaren
Katie-Jane Bowen, Chef opérateur de poursuite et le Merlin en action au Royal Edinburgh Military Tattoo à Wellington, Nouvelle-Zélande. Crédit photo : Blair McLaren

Les gens de Robert Juliat ont été aussi très heureux d’entendre les commentaires de Katie-Jane Bowen, le chef des opérateurs de poursuite. « Sur les Merlin, il y a de nombreuses fonctionnalités que je trouve extrêmement utiles », dit-elle. « Une de mes fonctionnalités préférées est l’affichage de la position de la commande du gradateur en pourcentage sur l’écran. Cela m’a permis d’être en mesure d’appeler mon équipe pour ajuster exactement la puissance, avec la facilité d’équilibrer parfaitement nos mesures sans aucun doute possible.
Les réglages du gradateur et de l’iris sont placés de telle sorte que l’opérateur n’a pas à se déplacer pour accéder à ces contrôles, ce qui permet un fonctionnement stable et sans heurts. Passant d’une pleine ouverture très propre à un spot minuscule d’une forme parfaite à l’autre bout du stade, le faisceau est magnifique et il y a bien longtemps qu’on espérait trouver une telle précision dans les commandes. »

Sur place, Collison a remarqué que les caractéristiques bien conçues rejaillissent favorablement sur les performances des opérateurs : «J’ai bien senti que les caractéristiques ergonomiques se traduisaient aussi par une meilleure qualité du travail des opérateurs. Une fois qu’ils sont familiarisés avec les habitudes de RJ, ils réalisent parfaitement leurs séquences. C’était un véritable exploit, quand on observe qu’à l’heure du spectacle, les températures sont souvent tombées au-dessous de 10 °C et que sur le toit, la vitesse du vent était en moyenne de 55 km/h avec des rafales à plus de 92 km/h ».

Peut-être que le Merlin a été conçue comme un énorme projecteur de touring, mais sa taille n’a jamais provoqué de réticence chez les opérateurs : « Je suis une fille pas très grande, et vue la taille de ces projecteurs j’étais un peu inquiète en ce qui concerne leur installation », dit Katie-Jane Bowen. « Mais les points d’accrochage et les poignées sont très bien placés pour faciliter le levage et la mise en place, même dans un espace restreint. Avec l’aide d’une seule personne, je suis capable de les soulever sans problème et de les régler selon les besoins.
« Pour moi, utiliser le Merlin était un rêve absolu. Au fil des ans, j’ai travaillé avec beaucoup de poursuites différentes et, en tant qu’opérateur, dans toutes les situations il me fallait trouver l’adaptation et le compromis, pour faire le meilleur travail possible. Avec le Merlin, il n’y a ni compromis ni adaptation. Le mouvement est incroyablement régulier, on peut faire l’équilibre pour être presque parfait au le centre de la scène, et le contrôle était précis et remarquablement simple. Enfin une poursuite qui est faite pour rendre hommage à la contribution artistique que l’opérateur peut vraiment apporter à chaque spectacle ».

les Merlin de Robert Juliat captent les talents individuels. Crédit photo : Blair McLaren
les Merlin de Robert Juliat captent les talents individuels. Crédit photo : Blair McLaren

« Les commentaires de Katie-Jane sont parmi les plus beaux compliments que nous avons reçus», dit François Juliat, PDG de Robert Juliat. « Merlin semble avoir atteint le but que nous nous étions fixé en matière de robustesse, de performance et d’opérabilité. Nous sommes enchantés des commentaires de toutes les personnes impliquées dans cette production ».
Les poursuites Merlin de Robert Juliat ont été achetées par MJF Lighting auprès de Show Technology, le distributeur RJ. Pour REMT, l’équipe MJF se composait de Blair McLaren, ingénieur responsable du système technique, Shamus Jackson, responsable de l’éclairage, Michael Farrand et Katie-Jane Bowen, chef opérateur de poursuite. L’éclairage était conçu par Paul Collison, d’Eleven Design en Australie.

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Adamson renforce son équipe dirigeante

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Après plusieurs années de croissance, Adamson annonce le renforcement de son équipe dirigeante de Port Perry au Canada. Benoit Cabot est promu directeur de la R & D et Marc Weber prend en charge la gestion produit et le brand management.
Ils rejoignent le directeur des ventes et du marketing James Oliver pour renforcer la jeune équipe de direction qui a beaucoup œuvré à la visibilité accrue de la marque.

« Nous avons su créer des produits qui ont traversé les générations et nous venons de bâtir une équipe de direction qui poursuivra cette tâche à l’avenir », expose Brock Adamson, fondateur et président d’Adamson Systems Engineering.
« Ce qui nous motive, c’est la conception et la production de systèmes à hautes performances et non l’obsession de plaire à un groupe d’investisseurs. Notre jeune direction est chargée de maintenir cette orientation malgré la croissance rapide de notre société ».

De gauche à droite James Oliver, Benoit Cabot, Brock Adamson et Marc Weber sont le coeur de la nouvelle équipe de direction
De gauche à droite James Oliver, Benoit Cabot, Brock Adamson et Marc Weber sont le coeur de la nouvelle équipe de direction

Cela fait plus de dix ans que Benoit Cabot collabore activement avec Brock.
Il a joué un rôle dans la finalisation de nombreux concepts brevetés d’Adamson, qui ont amené les immenses succès des systèmes des séries E et S. « Dans tout ce qu’il fait, Brock recherche la perfection. En ce qui concerne la conception, c’est une quête incessante. Je suis impatient de contribuer à mener cette équipe en pleine croissance vers la création de systèmes toujours plus intégrés et conviviaux qui placeront Adamson en tête de notre industrie en termes de performance ».

Ancien chef de produit chez d&b Audiotechnik, Marc Weber rejoint l’équipe au Canada pour diriger l’équipe nouvellement créée de gestion produit et brand management qui aura pour tâche de structurer encore l’image de la marque Adamson sur le marché et renforcer les liens avec sa base d’utilisateurs.
« Notre objectif sera d’améliorer l’expérience générale de l’utilisateur, en coopération avec nos partenaires. L’élaboration et la mise à disposition d’un programme de formation de pointe nous permettra de mieux partager nos connaissances techniques avec nos utilisateurs et d’optimiser les performances de nos systèmes sur le terrain », explique Marc.
« Les Produits Adamson sont déjà spécifiés sur de nombreuses tournées d’envergure mondiale. Nous allons nous appuyer sur ce succès pour accroître l’offre d’Adamson et apporter ce niveau de performance élevé à de nouveaux domaines ».
Pendant les 17 ans que Marc a passés chez d&b, il a été responsable de la mise en place de leur réseau de service global, il a créé le système d’échange en 48 heures et spécifié et lancé des produits clés comme le logiciel de commande à distance R1 et le contrôleur amplifié D80. Il est également président du groupe de travail de marketing pour l’Alliance OCA* (Open Control Architecture).

(*) L’Alliance OCA promeut un protocole de commande interopérable avec diverses architectures de transport des médias (Dante, AVB, AES67, Cobranet, etc.). Les protocoles OCA fonctionnent sur les réseaux aux standard Ethernet ou Wi-Fi 802.11 Wi-Fi. Voir http://ocaalliance.com/

Pour soutenir l’esprit très orienté client de Marc, les ingénieurs d’application Brian Fraser et Jeremiah Karni formeront le noyau dur de l’équipe de gestion produit et brand management. « Brian et Jeremiah ont passé les quatre dernières années sur le terrain afin de transmettre nos connaissances techniques et le bon emploi de nos produits, en retour, ils ont beaucoup appris de nos utilisateurs.
Des installations de scènes théâtrales aux déploiements mobiles dans les stades, ils ont vu les produits Adamson à l’œuvre. Brian va s’occuper des nouveaux produits et de l’activité liée aux systèmes actuels. Jeremiah se consacrera au développement et à l’animation d’un programme de formation de pointe. Pour soutenir notre croissance, on adjoindra une assistance aux applications. »

« Je pense que nos clients ont déjà ressenti l’effet de notre nouvelle orientation », conclut Brock Adamson. « Dans les prochaines années, cette équipe de direction va continuer à étendre notre offre de systèmes conforme aux standards qu’Adamson a établis dans l’industrie. »

Plus d’infos sur le site DV2 et sur le site Adamson

 

ETC presente son nouveau directeur commercial de machinerie scenique

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ETC a nommé Enrico Nobile directeur commercial Européen de machinerie scénique, un poste que la société vient de créer dans le but d’encourager la croissance et le développement de ce segment dans la région.
Enrico Nobile remplira ses fonctions depuis le bureau d’ETC à Rome et passera une bonne partie de son temps dans les secteurs de vente d’ETC GmbH et d’ETC Ltd, où il travaillera en collaboration avec les distributeurs, les revendeurs et les intégrateurs.

ETC Enrico-Nobile

Enrico Nobile a débuté dans le secteur en 1979, lorsqu’il a fondé la société de conception et d’installation Elettrosistemi. Six ans plus tard, il a accepté un poste chez ARRI Italia, où il a développé le département technique et travaillé aux côtés de Fulvio Cotogni, ancien directeur régional d’ETC pour l’Europe du Sud et le Moyen-Orient.
Il a ensuite été chef de projet chez Strand Lighting, puis Manfrotto Vitec Group, avant de fonder la marque de machinerie scénique TEYCORIG en 2011. Il a passé les cinq années qui ont suivi à gérer la conception, le développement et la distribution d’une gamme complète de dispositifs de levage et de systèmes de contrôle, la série FLY, conçus pour les studios de télévision, les auditoriums, les théâtres et les applications architecturales.

« Devenir le nouveau directeur commercial Européen de machinerie scénique est à la fois un rêve et un nouveau défi, explique-t-il.
Depuis ma toute première expérience avec ETC, à l’époque où ARRI utilisait ses technologies dans ses pupitres, j’ai pu assister à la croissance de cette entreprise. J’ai été témoin direct de la passion qui anime les collaborateurs d’ETC et de leur engagement en matière de tests produits et d’assistance client.
J’ai été impressionné de constater que chaque système de levage est soumis à un test complet avant d’être conditionné. C’est pourquoi je suis fier d’avoir l’opportunité de mener et de renforcer les activités de cette division en Europe, auprès de l’équipe chargée de la machinerie scénique mais aussi de l’ensemble de l’entreprise. »
Mark Vassallo, vice-président des ventes chez ETC ajoute : « C’est un grand honneur d’accueillir Enrico chez ETC, en tant que directeur commercial Européen de machinerie scénique. Enrico, que je connais maintenant depuis de nombreuses années, dispose de vastes connaissances et d’une grande expérience dans ce domaine. L’introduction d’ETC sur le marché de machinerie scénique en Europe représente des défis qu’il saura relever. Je n’ai aucun doute sur le succès d’Enrico au sein d’ETC. »

Plus d’infos sur le site Avab et sur le site ETC

 

Le système GEO M6 de Nexo s’installe en intérieur comme en extérieur

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Nexo GEO M6

En Allemagne, dans le Land de Rhénanie-Westphalie, Sound Linear a réalisé deux installations de sonorisation très différentes à l’aide du système de line array compact GEO M6 de Nexo, l’une en intérieur et l’autre en extérieur.
Dans un cas il s’agit d’un lieu de culte, dans l’autre d’un théâtre populaire.
Ces projets mettent en valeur la qualité du M6 en matière de couverture, SPL et d’intelligibilité de la parole.

L’église

A l’intérieur moderne, calme et élégant de l’église baptiste de Willebadessen, un système GEO M6 d’une couleur grise personnalisée, suspendu très haut, se révèle presque invisible.
L’église a approché Kalle Hogrefe de Sound Linear, société d’installation et de location basée à Paderborn, pour concevoir une diffusion capable de fournir un niveau SPL régulier et uniforme à chacune des 1 500 places du sanctuaire.

Une vue d’ensemble de l'église baptiste de Willebadessen avec le gauche droite composé de 7 GEO M620 et le renfort central qui en comporte trois de plus.
Une vue d’ensemble de l’église baptiste de Willebadessen avec le gauche droite composé de 7 GEO M620 et le renfort central qui en comporte trois de plus.
Une très belle couverture dans la bande des 2,5KHz.
Une très belle couverture dans la bande des 2,5KHz.

Après avoir passé un week-end à faire des tests d’évaluation avec des enceintes à large bande GEO M620 montées sur pieds, une décision favorable a été rendue.
Hogrefe a utilisé le logiciel de modélisation exclusif NS-1 de Nexo pour concevoir et spécifier un système comprenant sept enceintes GEO M620 dans les groupes L/R et une grappe de trois M620 au centre.

En plus des 7 ou 3 GEO, chaque point d’accroche emporte aussi une PS10-R2 pointé sur le chœur.
En plus des 7 ou 3 GEO, chaque point d’accroche emporte aussi une PS10-R2 pointé sur le chœur.

Pour le chœur, trois enceintes PS10-R2 ont été installés à l’arrière des lignes. Le tout est alimenté par deux amplificateurs/processeurs NXAMP4x1.
Pour des raisons esthétiques, l’église a voulu rendre le système aussi discret que possible.
Tous les éléments du système de diffusion ont donc été peints dans une couleur gris neutre personnalisée qui se fond dans le décor.
Cela inclut deux nouvelles enceintes super-compactes ID24, qui sont utilisées au sol comme retours de scène.
Ces puissantes enceintes à double transducteur de 4 pouces, les plus petites jamais réalisées par Nexo, sont jumelées avec un autre nouveau produit, le contrôleur DTD qui confère une nouvelle accessibilité aux systèmes de Nexo en les reliant à des amplificateurs tiers, dans le cas présent, un ancien ampli QSC.

Le théâtre en extérieur

La Freilichtbühne Bellenberg est un théâtre populaire (Volkstheater) en extérieur, où tous les artistes sont des amateurs et travaillent avec un metteur en scène professionnel. D’une capacité de 850 places, ce lieu établi de longue date, accueille des productions de théâtre conventionnelles, des comédies musicales et des spectacles pour enfants.
Dans sa quête d’un système, le lieu a organisé une compétition entre deux célèbres fabricants français d’enceintes. A l’unanimité, les membres du club de théâtre ont choisi le GEO M620 en raison d’une meilleure intelligibilité de la parole.

Le Freilichtbühne Bellenberg, un théâtre en extérieur rustique mais désormais disposant d’un son de qualité
Le Freilichtbühne Bellenberg, un théâtre en extérieur rustique mais désormais disposant d’un son de qualité
Une scène bien épargnée par le son, tout le contraire du public !
Une scène bien épargnée par le son, tout le contraire du public !

Ici aussi, Kalle Hogrefe de Sound Linear a utilisé le logiciel de modélisation NS-1 pour concevoir le système, qui déploie 6 modules à large bande M620 et 2 caissons de basses CD12 de chaque côté. Les haut-parleurs sont alimentés par 2 NXAMP4x1 via une console de mixage numérique.
GEO M620 est une enceinte large bande qui peut être employée à l’unité, en montage à courbure constante ou enfin courbure variable. D’une taille extrêmement compacte (191 x 373 x 260 mm), le module M620 pèse moins de 10 kg.

Exploitant un transducteur basse fréquence de 6,5” à haut rendement et grand débattement conçu par Nexo et un moteur à gorge de 1” monté sur un guide d’onde optimisé par ordinateur, le M620 offre une réponse en fréquence de 80 Hz à 19 kHz ± 3 dB, avec un niveau crête de 127 dB SPL. La dispersion est de 80° ou 120° dans le plan horizontal et de 20° en vertical, l’angle entre éléments va de 0° à 20° lorsqu’ils sont montés en ligne.
Grâce au guide d’ondes breveté HRW de Nexo qui optimise le couplage HF entre les éléments, le M620 fonctionne dans de nombreuses configurations, et dispose d’un système d’accrochage à 3 points, entièrement intégré et facile d’utilisation.

La régie technique avec sa console DiGiCo. On devine par la fenêtre ouverte le système accroché côte à côte avec à gauche les 6 GEO M620 et à droite les deux subs CD12.
La régie technique avec sa console DiGiCo. On devine par la fenêtre ouverte le système accroché côte à côte avec à gauche les 6 GEO M620 et à droite les deux subs CD12.

Membre supercompact de la série ID, l’ID24 dispose d’un pavillon orientable original, qui permet aux utilisateurs de commuter rapidement la couverture HF entre 120° x 30° et 30° x 120° qu’il soit monté droit ou couché.
Trois autres choix de directivité sont disponibles sur commande.

Mesurant à peine 309 mm de large, 132 mm de haut et 233 mm de profondeur, l’ID24 utilise en plus d’un moteur 1”, deux transducteurs jumelés de 4” dans une configuration en V, et est idéal comme enceinte à large bande, ou comme élément sonore dédié dans des espaces difficiles.

Plus d’informations sur le site Sound Linear et sur le site Nexo

 

Le Cata La BS, Episode 1- LA CATA

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Vous voulez savoir ce que cache réellement le catalogue la BS ?
Qui prépare au fond de la mine cette bible du technicien ?
Qui lance le GO aux chefs produits dynamiques et débordant d’enthousiasme ?
Voici le making of du prochain catalogue La BS. Episode 1. Non Karim, t’es pas tout seul… J’en pleure de rire !

Distribution et de gauche à droite :
Betty (département TEX-STYLES FOR THE SHOW – confection de rideaux de scène), Josselin (chef produit audio et structure), Karim (graphiste), Nicolas (chef produit image et vidéo), Frédéric (le « Chef d’orchestre ») et Bruno (chef produit lumière et effets spéciaux)

Et ce n’est que le premier épisode, tout l’été nous suivrons les différentes étapes de la réalisation de ce catalogue, nous les pieds dans l’eau, eux la tête dans le guidon. Humour garanti !

Plus d’infos sur le site de la BS

KS28, l’ultime pompe à basses avec JMSon

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Lilly Wood and the Prick en plein show avec un gros, gros pied.
Lilly Wood and the Prick en plein show avec un gros, gros pied.

Tout juste présenté à Francfort avec sa bouille effrayante, le KS28 commence à apparaître au rythme des livraisons de L-Acoustics, et à ce jeu-là c’est JMSon qui a attrapé le pompon en premier avec pas moins de 32 nouveaux subs et 4 LA-RAK II.

Sébastien Menaspa, aussi détendu qu’attentif au bon accueil des équipes techniques qui se suivent à Garorock, et surtout ravi de poser devant ses nouvelles terreurs, les KS32 en montage 2 x 4. Show devant comme derrière ! Show !
Sébastien Menaspa, aussi détendu qu’attentif au bon accueil des équipes techniques qui se suivent à Garorock, et surtout ravi de poser devant ses nouvelles terreurs, les KS32 en montage 2 x 4. Show devant comme derrière ! Show !

Après deux sorties plus discrètes, Sébastien Menaspa a frappé un grand coup à Garorock, ou plutôt, Gare au Rock, surtout quand il y’a un tel boulet du côté de Marmande.
Cette année la météo n’en fait qu’à sa tête, c’est donc un sol sec et poussiéreux à l’extrême qui s’offre à nous dans les 22 hectares de la Plaine de la Filhole où, entre la Garonne et la ville de Marmande, se tient pour la 20e année et durant quatre longues nuits Garorock, le festival majeur du Grand Sud.
Accueillant et disponible, Sébastien Menaspa, qui a repris les rênes de JMSon la boîte familiale agenaise devenue le gros prestataire du Sud-Ouest, nous fait le tour du propriétaire. Les scènes qui nous intéressent portent le nom de Garonne et La Plaine.
Identiques en tous points, pas de jaloux chez les artistes, elles tournent le dos à la ville et sont collées l’une à l’autre par le petit côté ce qui facilite la transhumance des festivaliers et permet d’avoir plus de monde en cas de grosse pointure.

Promenons-nous près du bois, voir si les amplis sont là…

Rien de tel qu’une balade sous La Plaine à cour pour découvrir les panières de JMSon, 12 contrôleurs chacune soit l’équivalent de 4 LA-RAK. La bonne surprise est la présence d’un LA-RAK II avec trois LA12X, la nouvelle plateforme d’amplification et de processing de L-Acoustics.
Une panière suffit à alimenter 12 K1, 6 K1-SB, 3 Kara en “downfill”, 8 KS28, les “sides” sur scène et potentiellement beaucoup d’autres Kara pour les “fronts” puisque c’est un LA12X qui est mis à contribution, les deux autres bougeant les KS28. Trois autres panières identiques s’occupent de la diffusion de l’autre moitié de La Plaine et des deux côtés de Garonne. Ca commence fort !

SLU : Pas de soucis pour faire cohabiter les LA12X et les LA8 sur le réseau ?

Une des quatre panières hybrides concoctées par JMSon pour embarquer l’équivalent de 3 LA-RAK et un LA-RAKII. Ces panières sont conçues et fabriquées au sein de JMSon et les soudures sur alu sont de toute beauté. En bas à gauche, les trois LA12X et le switch distribuant le L-Net à tout le monde.
Une des quatre panières hybrides concoctées par JMSon pour embarquer l’équivalent de 3 LA-RAK et un LA-RAKII. Ces panières sont conçues et fabriquées au sein de JMSon et les soudures sur alu sont de toute beauté. En bas à gauche, les trois LA12X et le switch distribuant le L-Net à tout le monde.

Sébastien Menaspa : Non, il suffit d’attaquer d’abord les 12X et ensuite les LA8, puis de tirer le câble vers l’autre panière en répétant l’opération.

SLU : Et pour l’audio ?

Sébastien Menaspa : Du classique, câble AES de 100 mètres et analogique en sécu. On a trois lignes AES, une pour le “main”, une pour les subs et une troisième pour les “fronts” de telle sorte à permettre aux ingés son anglo-saxons de pouvoir agir simplement et rapidement sur la diffusion en pluggant les trois XLR à leur table en cas de besoin. Si l’AES tombe, l’analogique prend le relai automatiquement.

SLU : Tu disposes donc de 4 LA-RAK II, plus qu’il en faut pour tes 32 KS28, mais pas assez pour alimenter ton parc de K1. Tu vas renouveler tes amplis ?

Sébastien Menaspa : Oui absolument, pour toute ma diffusion.

La scène de La Plaine à cour avec les “sides” et les “infills” en Kara. Ces derniers ont eu le plaisir d’être sur deux canaux du troisième LA12X. Ouch, ça chatouille !
La scène de La Plaine à cour avec les “sides” et les “infills” en Kara. Ces derniers ont eu le plaisir d’être sur deux canaux du troisième LA12X. Ouch, ça chatouille !

SLU : Tu as quoi pour le moment ?

Sébastien Menaspa : Du LA8 et donc des LA12X, je n’ai pas de LA4X. Mon parc est standard et donc plus simple à exploiter, je n’ai qu’une référence et n’en aurai toujours qu’une à l’avenir avec les 12X. C’est beaucoup plus rapide comme ça, on ne se pose pas de questions.

SLU : Tu disposes des premiers LA12X. Pas de problèmes de jeunesse ?

Sébastien Menaspa : Non, c’est parfait. Hier soir je peux te dire qu’ils ont été bien testés (Muse NDR)

SLU : Oui c’était LA grosse affiche du festival, fallait pas se louper. Tu as du spare en cas de besoin?

Sébastien Menaspa : Bien sûr, je peux récupérer le LA12X des Kara et ajouter un LA8. Hier soir ils ont joué fort. Franck Surena (Responsable de clientèle L-Acoustics NDR) a apprécié, mais ils se sont bien servi des 3 dB entre les SB et les KS28 ! Les anglais ont été très contents. Ils ont commencé par demander ce qu’étaient ces subs qu’ils ne connaissaient pas, et ont été les voir de très près. Quand ils ont ouvert ils ont vraiment dit « ahh yes » et ont voulu qu’on les baisse. Durant le show ils m’ont demandé de les remettre à 0dB.

Alors ces KS28…

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SLU : A titre personnel, qu’est-ce que les KS28 apportent de plus ?

Sébastien Menaspa : L’impact, la portée.. On a constaté d’une année sur l’autre une grosse amélioration, et on m’a rapporté aussi une dispersion plus homogène. Il y a une réelle différence entre le couple SB28 & LA8 et celui KS28 & LA12X, du coup on va renouveler l’ensemble de notre parc de SB28, nous en avons 64 en tout, en KS28 et en faire de même avec les LA8, une centaine, en LA12X.

La méga soufflante de cour, mais pas que. Contrairement à d’autres subs qui déversent des hectos de basses liquides, les KS28 font dans le brutal et envoient des pains d’un grave aussi dur que froid, le parfait complément d’un système qui apportera de son côté le moelleux des octaves supérieures.
La méga soufflante de cour, mais pas que. Contrairement à d’autres subs qui déversent des hectos de basses liquides, les KS28 font dans le brutal et envoient des pains d’un grave aussi dur que froid, le parfait complément d’un système qui apportera de son côté le moelleux des octaves supérieures.

SLU : Tu comptes rentrer autant de KS28 que de SB28 là où la logique voudrait que tu n’en prennes à 3 dB de plus que la moitié ?

Sébastien Menaspa : La demande ne fait que croitre. Ces trois dB vont être une sorte d’acquis. Il ne va pas être possible de ne pas aligner autant de sub qu’auparavant, même s’ils sont plus efficaces. Quand on est passé du V-Dosc au K1, on n’a pas pour autant réduit le nombre de boîtes (et là, la différence est sacrément plus grande NDR). La demande ici aussi ne fait que croître.

Le système de cour de La Plaine, en tous points identique à celui de l’autre scène. 12 K1 prolongés par 3 Kara et 6 K1-SB, un kit que l’on rencontre dans des Zéniths alors qu’il suffit en plein air devant le double de public…
Le système de cour de La Plaine, en tous points identique à celui de l’autre scène. 12 K1 prolongés par 3 Kara et 6 K1-SB, un kit que l’on rencontre dans des Zéniths alors qu’il suffit en plein air devant le double de public…

SLU : As-tu une idée du nombre de personnes qu’il va y avoir devant les deux scènes ce soir ?

Sébastien Menaspa : Oui, environ 20 000 qui passent de l’une à l’autre et peuvent aussi aller vers les deux autres.
Hier soir pour Muse ils étaient 40 000 devant La Plaine ; du coup on avait ajouté deux “outfills” de 12 K1 et deux délais de 12 K2.

SLU : Quelle est la distance maxi avec le bout de la pelouse ?

Sébastien Menaspa : 180 mètres. La régie est à 50 mètres et le K1 est calé pour que la première boîte tire à 120 m.

SLU : Ambitieux (rires) ! Le vent dominant est comment à Marmande ?

Sébastien Menaspa : Plein ouest donc quasiment travers des scènes. Hier soir nous avons été un peu gênés.

JMSon investit massivement

SLU : On passe du coq à Lââm. Est-ce que JMSon ne serait pas le premier prestataire français à exploiter le couple KS28 & LA12X ?

Sébastien Menaspa : Je pense que oui, à moins que Dushow n’en ait eu aussi. J’ai passé la commande très tôt, c’est peut-être pour ça. Ce sont de très bons produits et l’évolution SB/KS me fait penser à celle entre le V-Dosc et le K1.

SLU : Tu t’en es collé pour cher sur le museau, comment s’en sort JMSon une fois les festoches où vous cartonnez terminés ?

Sébastien Menaspa : On a quelques tournées à une seule semi-remorque pour l’instant et on sonorise beaucoup de one shots. On fait des Zeniths, Toulouse, Limoges, Orléans et de la salle. On fait de l’événementiel mais très peu, notre matériel ne correspond pas trop à ce marché. Il y a quelques années, nous avions un gros creux l’hiver mais il tend à se combler de plus en plus.
Nous avons toujours un pic d’activités l’été mais forcément il est moins marqué qu’avant. Notre investissement est logique. On se doit d’évoluer et d’offrir les nouveautés et puis notre parc est amorti. Les SB28 ont par exemple 8 ans, c’est le bon moment pour les vendre.

SLU : Je vois du X15, tu en as acheté combien ?

Sébastien Menaspa : J’ai renouvelé tout mon parc de wedges, j’en ai désormais 48. Petit à petit je vais aussi rentrer des LA12X en lieu et place des LA8.

Le tourangeau Biga*Ranx en plein set avec un pied sur une X15 HiQ. Eh oui, pas de contrôleur pour lui demander de le retirer ;0)
Le tourangeau Biga*Ranx en plein set avec un pied sur une X15 HiQ. Eh oui, pas de contrôleur pour lui demander de le retirer ;0)

SLU : Tu penses être gagnant en termes de rendu avec les anciens systèmes habituellement sur du LA8 ?

Sébastien Menaspa : Il paraît oui, mais les délais de livraisons sont très longs. Je vais vite commander deux LA-RAK II de plus. Au fur et à mesure que je vais vendre mes LA-RAK en LA8, je vais les remplacer par des LA12X.

SLU : Es-tu mono marque pour ta diffusion ?

Sébastien Menaspa : Oui bien sûr d’autant que le nouveau wedge X15 est vraiment très bon, bien mieux que le 115Xt dont il me reste encore une dizaine d’exemplaires. Le X15 est beaucoup plus linéaire et précis. Latéralement c’est mieux aussi, l’ancien ouvrait de façon cylindrique à 50° alors que le nouveau ouvre en 40×60 ce qui est plus pratique.

La page du LA-Manager montrant les points d’égalisation pris sur le groupe des subs KS28 de La Plaine…
La page du LA-Manager montrant les points d’égalisation pris sur le groupe des subs KS28 de La Plaine…
L’onglet dédié à l’égalisation du système de cette même scène, c’est aussi light que possible ce qui se comprend en plein air sans aucune contrainte dans la zone de couverture.
L’onglet dédié à l’égalisation du système de cette même scène, c’est aussi light que possible ce qui se comprend en plein air sans aucune contrainte dans la zone de couverture.

SLU : Qui cale les systèmes chez JMSon, Garorock par exemple

Sébastien Menaspa : Ca dépend mais c’est assez souvent moi. Les deux scènes principales c’est moi.

SLU : As-tu bénéficié d’une aide pour le déploiement des KS28 ?

Sébastien Menaspa : Non, j’ai pour habitude de suivre la philosophie de L-Acoustics. On travaille simplement et efficacement. On a par exemple repris avec les KS28 le montage en deux colonnes de 4 subs qu’on a fait avec succès en SB28.

SLU : Qu’interposes-tu entre les sorties AES des consoles et les contrôleurs ?

Sébastien Menaspa : Absolument rien. Moins on en met et mieux ça sonne. Les ingés son accueillis adorent ce principe. Chez JMSon nous utilisons exclusivement les ressources offertes par les amplis et nous corrigeons le moins possible. Les KS28 sont droits et sur le K1 on a sept petits points. Le K1 en plein air, ça sonne tout seul.

La régie son et lumières de La Plaine du vendredi 1er juillet et en plein show de Biga*Ranx. On distingue notamment la SSL d’Ivan Herceg venu lui aussi prendre sa claque avec Lilly Wood & the Prick.
La régie son et lumières de La Plaine du vendredi 1er juillet et en plein show de Biga*Ranx. On distingue notamment la SSL d’Ivan Herceg venu lui aussi prendre sa claque avec Lilly Wood & the Prick.

JMSonLight&Up ;0)

SLU : En dehors du son, que fournissez-vous ?

Sébastien Menaspa : Tout. Les scènes, l’éclairage et la vidéo. La seule chose que nous n’assurons pas c’est la captation vidéo. Nous avons un peu d’équipement mais pas broadcast, d’où la présence d’un prestataire avec des cars régie. Pour les scènes il s’agit de Prolyte sur une base Lahyer. L’avantage ici c’est d’avoir une assise stabilisée qui nous facilite le montage et sécurise l’ensemble, d’autant plus que nous sommes dans une zone inondable. C’est pour ça qu’il n’y a pas d’habitations autour.

SLU : Qu’avez-vous en parc actuellement en diffusion ?

Sébastien Menaspa : Nous avons 48 K1, 24 K2 et 32 KS28, et nous vendons 62 SB28 et 30 Kudo.

La console d’accueil retours de La Plaine, une PM5D-RH officiellement en vente chez JMSon. Trois d’entre elles en fait.
La console d’accueil retours de La Plaine, une PM5D-RH officiellement en vente chez JMSon. Trois d’entre elles en fait.

SLU : En consoles ?

Sébastien Menaspa : Pro6, Vi6, CL5 et PM5D. Les consoles ne nous servent pas des masses car nous faisons beaucoup d’accueil et donc nous utilisons celles des artistes. Même en tournée on nous demande essentiellement la diffusion. La console qui marche fort en ce moment et qui est très demandée c’est la CL5 Yamaha.

SLU : En éclairage des nouveautés?

Sébastien Menaspa : Nous venons de rentrer des K20 Clay-Paky et des Viper Martin. Il y a du Robe à venir. Nous avons aussi beaucoup de VL 3000 Spot et des 3500 Wash.

SLU : Vous êtes combien de permanents et d’intermittents ?

Sébastien Menaspa : Nous sommes 10 salariés dont trois qui sortent souvent et beaucoup d’intermittents. Je travaille avec des locaux ; ils sont basés entre Bordeaux et Toulouse.

SLU : Il paraît que vous fabriquez à peu près tout chez JMSon…

Une des cantoches de grosse capacité et fabriquées entièrement dans les ateliers de JMSon. Remarquez les deux trous prévus pour les lames du Fen
Une des cantoches de grosse capacité et fabriquées entièrement dans les ateliers de JMSon. Remarquez les deux trous prévus pour les lames du Fen

Sébastien Menaspa : On fabrique le sol des scènes, bien entendu les racks, les chariots des subs, les praticables, les cantines à câbles, on adapte les roulettes et nous avons un atelier de soudure avec un soudeur et un atelier de menuiserie.
Nos chariots pour les subs ou les enceintes sont en alu ce qui les rend plus légers et insensibles à la rouille. Nous avons aussi un atelier de découpe de bâches.

SLU : Comme les bâches qui se trouvent sur les stacks de KS28 ?

Sébastien Menaspa : C’est ça. On ne se sert par des housses des fabricants, cela prend beaucoup trop de place à stocker durant une prestation et quand on n’en prend pas soin, elles se remplissent de poussière ou d’eau ! Avant d’acheter du L-Acoustics nous avons utilisé des Flashlight Turbosound. Nous en avions 130. Chaque enceinte avait sa housse.
Quand on les sortait toutes, on ne savait plus où donner de la tête ! Un jour j’en ai loué une centaine en Angleterre pour un grand événement autour de Big Ben. Les 100 enceintes me sont revenues avec les bâches balancées par-dessus. Les bâches c’est fi-ni (rires). D’abord nous ne faisons pas de location mais que de la prestation avec nos gars, ensuite nous avons nos porteurs et on sangle bien nos enceintes.

SLU : Vous avez 6 towers par scène ?

Sébastien Menaspa : Oui depuis cette année. Jusqu’à l’année dernière nous n’en avions que 4. Nous pouvons désormais accrocher 21 tonnes de charge par scène.

Les towers Prolyte, tout juste arrivés pour le festival, vus depuis la zone de stockage et de manœuvre centrale entre les deux scènes
Les towers Prolyte, tout juste arrivés pour le festival, vus depuis la zone de stockage et de manœuvre centrale entre les deux scènes

SLU : Pour le vent vous avez des stratégies ?

Sébastien Menaspa : Nous avons des super régisseurs qui font extrêmement attention à la météo. Les prévisions ont aussi fait de gros progrès. On sait par exemple que ce soir vers minuit nous aurons un peu de vent d’ouest. Il ne nous empêchera pas de travailler mais c’est dans 5 heures et on le sait déjà.

Un des 12 moteurs 2T tout un haut du tower avant de La Plaine
Un des 12 moteurs 2T tout un haut du tower avant de La Plaine

SLU : C’est vous qui avez installé les groupes électrogènes ?

Sébastien Menaspa : Non pas du tout, pas plus que la distribution générale. On gère simplement notre alimentation. 400 Ampères par scène pour l’éclairage et 250 pour le son.
Nous disposons d’environ 6000 A ce qui donne la possibilité à certains groupes d’apporter beaucoup de matériel lumière en plus. Rien que l’écran led en fond de scène tire 100 A par phase. La led commence à être de plus en plus gourmande.
A l’appel, quand on enclenche les moteurs 2T, chacun d’entre eux tire 140 A par phase et il y en a 12 pour monter le toit des deux scènes, ça te donne une idée de nos besoins.

SLU : J’imagine que vous avez vidé le dépôt pour monter Garorock.

Sébastien Menaspa : Ah non pas du tout. J’ai 4 structures en plus dont deux sont en train d’être montées à Argelès pour Les Déferlantes, une à Montauban pour un festival de variétés avec Obispo et une dernière à Bayonne avec Nekfeu et Jarre, entre autres. On a trois gros kits de son. Deux sont ici et le troisième part justement à Montauban. Dès que Garorock se termine, les deux kits partent. Du classique.
Cette année, j’ai un peu sous-traité. La troisième scène ici est équipée par Audio Pro, une boîte bordelaise basée à Mérignac, des gens très sérieux.

SLU : Vous devez avoir un très grand dépôt pour stocker tout ce matériel.

Sébastien Menaspa : Assez oui. Cela dit, les deux grandes scènes de Garorock viennent juste d’arriver. Elles ont été livrées ici en provenance de Hollande. Elles vont servir tout l’été et on verra après où les ranger (rires) ! Nous on travaille un peu comme ça !

Les deux scènes avec au centre et derrière l’écran central, une séparation qui sert surtout de lieu de stockage du backline qui est roulé en place pendant qu’une scène est off. Pratique et bien pensé.
Les deux scènes avec au centre et derrière l’écran central, une séparation qui sert surtout de lieu de stockage du backline qui est roulé en place pendant qu’une scène est off. Pratique et bien pensé.

KS28, l’écoute

Les présentations avec le couple KS28 et LA12X sont raides et vont bien au-delà du surprenant. 20 mètres derrière les subs d’une des deux scènes et pile dans l’axe d’un des stacks, j’ai du mal à parler tellement c’est fort et sec à la fois, un son totalement inédit dans l’arsenal L-Acoustics et qui me rappelle par sa dimension physique ce que produit le M-Force.
Un peu comme si on découvrait un fantôme sur une photo après le développement, regardez ce petit film. L’image est déformée par la pression sonore… (Ne vous fiez pas au son, le micro de mon I-Phone sature comme un malheureux…)

En se désaxant de la double antenne sur le côté, le niveau chute avec le retour à un son plus habituel et se mélangeant avec ce qu’envoie le K1. En intégrant le power alley, c’est le retour d’un rendu puissant, dur et avec un niveau SPL que des bouchons contiennent difficilement. C’est saisissant.
Côté public et à 50 mètres, au niveau de la régie, la dimension physique est toujours présente même si la distance l’atténue un peu, et on apprécie mieux un grave qui va de l’infra le plus brutal au grave texturé, précis, long et pour tout dire, nouveau.

L’évent d’un KS28 en bois cintré, un petit côté « chantmé » et old style dont on pourrait rigoler jusqu’au moment où ça joue
L’évent d’un KS28 en bois cintré, un petit côté « chantmé » et old style dont on pourrait rigoler jusqu’au moment où ça joue

Le raccord avec le K1 passe comme une lettre à la poste mais cette dimension très physique du bas, donne au K1 une couleur et sans doute une palette d’emploi totalement inédite.
Avec le KS28, on a le sentiment d’être face à une charge complexe par l’énergie délivrée en haut, comme s’il couvrait deux octaves, et à un bass reflex par l’extension qui paraît illimitée dans le bas mais sans se départir d’une nervosité quasi mécanique.
On a l’impression qu’une main vous attrape et vous secoue comme un pied de vigne chevauché par un enjambeur en septembre. Un des groupes dont je tairai le nom, trigge son pied avec une note basse.


L’ensemble est reproduit sans fioritures et, pardonnez mon avis artistique, toute sa laideur. On a l’attaque suivie d’une résonance très artificielle et sans aucune décroissance. On ne rate rien de ce bricolage sonore. Clairement le LA12X donne toute l’énergie impulsionnelle et une durée suffisamment longue (250 ms à 75% de la PMax) dont on besoin les deux haut-parleur assez déments qui équipent le KS28 et dont l’élongation atteint en crête ± 3,5 cm !
L’ébénisterie, fine comme du papier à cigarette, semble bien s’accommoder des monstres qui l’animent et que l’évent laisse respirer parfaitement. Florent Bernard nous avait dit avoir gagné 2,5 dB à la fréquence d’accord de 32,5 Hz par rapport au SB28 en employant une grille de protection incurvée au plus près du HP, là où l’air est le plus lent. A l’écoute cela ne fait aucun doute. Il y a fort à parier que LA12X et KS28 vont devenir la coqueluche de l’EDM et au-delà !

L’isocontour du KS28 en montage antenne non cardioïde. Chaque changement de couleur correspond à une chute de 3 dB. A 20 m à l’arrière du stack, on a tout juste -3 dB…
L’isocontour du KS28 en montage antenne non cardioïde. Chaque changement de couleur correspond à une chute de 3 dB. A 20 m à l’arrière du stack, on a tout juste -3 dB…

SB28 et LA8 prennent un sacré coup de vieux ce qui est une prouesse tant ce sub fait l’unanimité. L’énergie, la pression et la dynamique contenus dans une enveloppe de taille identique mais pesant 15% de moins du KS28, sont imparables.
J’avoue avoir eu un doute quant au choix d’L-Acoustics de garder un format aussi standard et d’apparence « normal » lors de sa présentation à Francfort. Il n’en est rien. Je pense qu’il va falloir assez vite former les utilisateurs à cette nouvelle machine à bourre-pif pour en faciliter la prise en main et les mixeurs devront eux aussi apprendre à maîtriser ce bas sec, râpeux et physique, pour en faire le meilleur usage dans le son de leurs artistes.

Une balade sonomètre en main explique un peu mes dires. A 90 mètres et malgré 5 nœuds de vent plein travers, la splendide projection du K1 et des K1-SB donne un LEQ de 103,5 dBA. Normal me direz-vous, sauf qu’une mesure en C oscille entre 118 et 120 dB ce qui prouve bien que ces 3 dB de SPL Max en plus mais surtout cette nouvelle explosivité du rendu des KS28 doivent être domestiqués. Même à 120 m, l’extrême grave garde encore des couleurs là où logiquement le K1 vient sonoriser la pelouse ou ce qu’il en reste.

Les deux scènes équipées à l’identique. Tout le parc de K1 de JMSon est accroché.
Les deux scènes équipées à l’identique. Tout le parc de K1 de JMSon est accroché.

On achève bien les articles..

La conclusion de la conclusion est qu’avec LA12X et KS28 on est parti pour un cycle long mais très vertueux, à l’image de la façon dont est cadencée la gamme d’enceintes de la firme de Marcoussis qui désormais dispose d’un ensemble récent, cohérent et puissant dont Kiva qui vient de boire sa lichette de potion magique en gagnant 6dB de SPL max comme par magie.
Enfin le reste de la gamme bénéficiera de la puissance sans fin de LA12X, dont j’ai hâte d’écouter l’effet sur le K1, sans parler à terme de l’AVB, du 96 KHz et des quelques ressources DSP supplémentaires embarquées. Vos banquiers et le marché de l’occase se frottent déjà les mains !

Pour avoir plus d’infos sur le couple LA12X et KS28, cliquez ici.

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La MA Lighting Dot2 passe en version 1.2.2.8

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MA Lighting Dot2 passe V1.2.2.8

Une mise à jour est disponible pour la dot2 qui apporte peu de nouvelles fonctions (3 courbes d’effets, Pan Half Sinus, Tilt Half Sinus et Figure 8) mais qui en revanche privilégie la version OnPC avec un cadeau : un univers DMX gratuit.

Avec cette nouvelle version Dot2 OnPC 1.2.2.8 installée dans votre ordinateur, il est possible de sortir 512 canaux DMX via un node Art-Net ou sACN, sans se connecter un quelconque hardware.

MA Lighting apporte donc une solution pour contrôler quelques projecteurs, découvrir le fonctionnement de la console et se perfectionner.
Pour ceux qui ne sont pas encore à la plage, elle est déjà disponible avec le lien ici

Plus d’infos sur le site Axente