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SoundLightUp gagne Le million !

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Y’a ceux qui le gagnent au Loto, ceux qui le portent en parfum, ceux qui en héritent, et ceux qui en rêvaient…comme nous. Et puis il y a vous, vous qui êtes venus nous visiter un million de fois depuis le 16 décembre 2011 où dans le plus total anonymat on a mis en ligne un reportage « Karament bien » sur Dracula et Steph Plisson. C’était le tout premier, et 1753 articles plus tard, il est toujours lu…
Merci d’avoir fait de notre rêve une réalité ! Comme en plus vous n’êtes pas du genre à faire les choses à moitié mais plutôt deux fois plus, vous avez lu 2 millions d’articles lors de vos visites, un chiffre certifié par l’OJD/ACPM.

SLU le Million

Autant vous le dire, on a compris la recette du succès et on ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Puisque vous le plébiscitez, le contenu rédactionnel va continuer à s’enrichir. Entre 2015 et 2016, on a posté 50% de reportages en plus.
Grâce à votre fidélité, Soundlightup est devenu une sorte de réseau open source de la profession, le meilleur tuyau pour connaître, découvrir et parfois même approfondir. Gratuitement. Partout. Tout le temps.
Pas d’inquiétude. On n’a pas pris la grosse tête et rien ne va changer ou plutôt si, on travaille aussi d’arrachepied pour ajouter quelques nouveaux services dès l’année prochaine qui n’est que dans quatre mois et… Chuuuuut. Surprise.
Bonnes vacances si vous avez la chance d’y être. Nous mettons de notre côté la touche finale à l’ensemble de GROS reportages et de portraits qui rythmeront votre rentrée.

Ampco Flashlight investit dans Robe, DL7S et LEDBeam 1000

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Le prestataire Ampco Flashlight Rental, basé aux Pays-Bas, vient de réaliser un gros investissement en projecteurs motorisés Robe, en achetant 80 découpes motorisées à leds DL7S Profile et 80 LEDBeam 1000, livrés par Controllux, le distributeur de Robe au Benelux.

Vrienden van Amstel LIVE 2016. © Andre van Wijhe (Tribe Company)
Vrienden van Amstel LIVE 2016. © Andre van Wijhe (Tribe Company)

Marco de Koff, directeur des opérations d’éclairage d’AFR, explique qu’ils ont un œil sur Robe depuis un certain temps, mais c’est en 2010 qu’ils ont commencé à regarder de plus près la marque avec le lancement dans la gamme ‘Robin’, du MMX Spot et de la série LEDWash. « Clairement, Robe a pris une direction très novatrice dans le développement de ses produits et c’est une tendance qui se poursuit », dit Marco.
Quand AFR a commencé à recevoir de plus en plus de demandes de projecteurs Robe dans les fiches techniques d’artistes et de concepteurs d’événements, ils ont renforcé leur propre parc pour répondre à cette demande. En 2013, ils ont acheté 100 Pointe, rapidement suivis par des CycFX 8, puis l’année dernière, les 32 premiers BMFL Spots complétaient l’inventaire d’AFR basé à Utrecht… c’était aussi la plus grosse commande de BMFL aux Pays-Bas à l’époque.

Vrienden van Amstel LIVE 2016. © Andre van Wijhe (Tribe Company)
Vrienden van Amstel LIVE 2016. © Andre van Wijhe (Tribe Company)

Les LEDBeam 1000 ont été choisis pour leur flux et leur souplesse en tant que projecteur «hybride» beam/wash après avoir connu un énorme succès au début de l’année 2016 sur les spectacles live de Vrienden van Amstel dans l’Ahoy Arena de Rotterdam, dans un éclairage conçu par Gert Jan Schreuder.
Les DL7S Profile ont été acquis quand Marco et l’équipe d’éclairage d’AFR ont identifié le potentiel de cet élégant projecteur de découpe à LED de haut de gamme, comme futur projecteur universel de la société, sur l’ensemble de ses marchés de base : le théâtre, la télévision et les concerts.

« C’est encore peu courant pour une source LED d’être capable de fournir l’intensité, les couleurs, la finesse de gradation, un silence de fonctionnement et un mouvement de qualité comme le DL7S », dit Marco, et il ajoute qu’il est élégant, adaptable et ne nécessite pas de lampes de rechange. Dans les opérations de location, on gagne sur tous les plans, avec un retour sur investissement extrêmement attrayants.

Vrienden van Amstel LIVE 2016. © Andre van Wijhe (Tribe Company)
Vrienden van Amstel LIVE 2016. © Andre van Wijhe (Tribe Company)

Récemment, le concepteur lumière Martin Beekhuizen a utilisé 40 des DL7S Profile d’AFR sur la dernière série d’émissions de jeux scientifiques loufoques Professeur Nicolai & Dr. Beckand, enregistrés aux Aalsmeer Studios.
Marco qui a récemment visité pour la première fois l’usine Robe de Valmez, précise : « A chaque étape du processus de fabrication… l’accent est mis sur la qualité ».

D’autres informations sur www.robe.cz

 

Urban Voices, le son s’accorde à la vision avec L-ISA Live

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Depuis 6 ans, Urban Voices se tient à Nantes tous les mois de juillet et dispose d’un solide chœur de 1 000 chanteurs âgés de sept à quatre-vingt-neuf ans.
C’est déjà spectaculaire en soi, mais cette année le ressenti du public a été encore amélioré avec l’utilisation de L-ISA Live, le dernier concept de sonorisation introduit par Christian Heil, le fondateur de L-Acoustics.

Le chœur Urban Voices au Grand Auditorium de la Cité des Congrès de Nantes.
Le chœur Urban Voices au Grand Auditorium de la Cité des Congrès de Nantes.

Organisé par l’association Cité Monde, Urban Voices est un projet multiforme ouvert à toute la ville de Nantes qui s’étend sur plusieurs mois.
Karim Ammour est le directeur artistique et créateur du projet, intitulé La Ville est belle. Il en est aussi le compositeur et chef d’orchestre. C’est un programme éclectique qui célèbre l’humanité et la nature. Il présente des compositions qui vont du reggae au rythm and blues en passant par la soul, la pop et le gospel. Les mille chanteurs sont accompagnés par un chanteur/guitariste, trois beatboxeurs, un percussionniste et un DJ.

Klaus Blasquiz sur scène avec le chœur Urban Voices
Klaus Blasquiz sur scène avec le chœur Urban Voices

Avec ses 40 répétitions de chant qui durant huit semaines à partir de la fin de Avril et se déroulent dans 18 endroits différents, Urban Voices est une étonnante aventure musicale dont le point culminant est le Grand Collectif Urbain Nantais, qui a eu lieu les 9 et le 10 juillet au Grand Auditorium de 2 000 places de La Cité Des Congrès de Nantes.
Directeur musical d’Urban Voices, Klaus Blasquiz, musicien de renom plus connu comme ancien chanteur du groupe Magma, a approché L-Acoustics en souhaitent proposer, pour l’édition de cette année, quelque chose de particulier et plus immersif.

« Accompagné de Karim Ammour, il a visité notre auditorium L-ISA à Paris » dit Sherif el Barbari, Chef des applications chez L-ISA. « Nous leur avons présenté les possibilités de notre concept L-ISA Live, et ils ont été immédiatement convaincus que cela s’appliquerait très bien à ce qu’ils voulaient réaliser. » 
Pour Urban Voices, Sherif et son équipe ont donc conçu un système L-ISA Live composé de cinq lignes de Kara de six éléments chacune pour couvrir la largeur de la scène et deux 12XT de chaque côté pour l’expansion panoramique.

Des 12XT fournissent les retours de l’orchestre au chœur
Des 12XT fournissent les retours de l’orchestre au chœur

Pour les basses fréquences, le système frontal a été complété par deux SB18 en tête des deux lignes extérieures et des stacks de 3 SB28 en montage cardioïde posés sur le plancher de la scène pour l’infra-grave. Le débouchage avant est pris en charge par six enceintes 8XT réparties le long du bord de scène.
« Le chœur a été divisé en deux groupes de 500 chanteurs passant en alternance sur l’ensemble des six représentations du week-end », explique Sherif. « Les beatbox engendraient un invraisemblable contenu basse fréquence, c’est ce qui justifie l’utilisation des SB28 pour les reproduire.
« Les grands chœurs offrent une expérience d’immersion très large qui a incontestablement bénéficié de la configuration L-ISA : la localisation des voix de Karim et des instruments était présente à chaque siège du public, avec une clarté qui est habituellement absente dans une approche gauche/droite classique ».

Cinq lignes de six Kara sont déployées sur la largeur de la scène, complétées par deux 12XT de chaque côté pour l’extension panoramique. Quatre SB18 accrochés et six SB28 posés sur scène en montage cardioïde
Cinq lignes de six Kara sont déployées sur la largeur de la scène, complétées par deux 12XT de chaque côté pour l’extension panoramique. Quatre SB18 accrochés et six SB28 posés sur scène en montage cardioïde

« L-ISA Live raccorde le son à l’image des artistes sur scène », ajoute Mickaël Sourisseau, directeur technique de la Cité des Congrès. « Chaque spectateur, et pas seulement ceux qui sont placés dans l’axe de la scène, reçoit un son optimisé et cohérent avec ce qu’il voit. C’était une excellente occasion pour déployer le système L-Acoustics acquis il y a deux ans lors d’une mise à niveau de la sono de la Cité, dans une nouvelle configuration, qui donne au public une véritable sensation d’immersion »

Plus d’infos sur le site L-ISA

 

Le Scenius Clay Paky fait ses débuts australiens !

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Les CMC Music Awards 2016 (Country Music Channel) ont eu lieu au Queensland Performing Arts Centre (QPAC), où quelques-uns des plus grands noms de la musique country sont montés sur scène, au nombre desquels on comptait les superstars Jason Aldean et Florida Georgia Line, l’Australien Adam Harvey, et Kelsea Ballerini, l’étoile montante de la Country.
Diffusé en direct sur la chaîne Country Music Channel de Foxtel, l’événement a célébré la musique et les artistes les plus aimés des fans de musique country en Australie.

Clay Paky Scenius CMC Music Awards

C’est Mandylights qui était responsable de la conception et de la gestion de production, de la gestion de la scène, de la conception et de la mise en œuvre des éclairages. Le matériel provenait de Crystal Productions, Resolution X et de Mandylights eux-mêmes. Avec cet événement, c’était la première fois qu’on utilisait en Australie les projecteurs à tête mobile Scenius de Clay Paky, dont Crystal Productions avait reçu quatorze exemplaires quelques jours auparavant. « Nous sommes parmi les premières sociétés à offrir le Scenius en Australie, ce qui nous donne un avantage », commente David Thomas, directeur général de Crystal Productions.
« En l’ayant adopté précocement, Crystal se démarque, car le Scenius est la nouvelle norme en matière de technologie d’éclairage. Il a une large plage de zoom, 8 ° à 50 °, il est super silencieux et très rapide pour un appareil de sa taille. La profondeur de champ des images projetées est incomparable. »
Le Scenius dispose d’une optique de pointe et d’une nouvelle lampe à décharge Osram de 1 400 W qui fournit un flux lumineux beaucoup plus élevé que les lampes de 1 500 W de la génération précédente. Pour cette production, sept Scenius étaient accrochés et sept autres posés sur le plateau de la scène.

Clay Paky Scenius CMC Music Awards

« Le Scenius est fantastique ! », commente Richard Neville, directeur général de Mandylights. « Nous les avons utilisés tous sur scène à contre, vers le public. Sa large plage de focales fait que, à la caméra, ils donnent l’impression d’être nets lorsque la caméra est juste à côté du projecteur, par exemple derrière un présentateur, alors que simultanément l’image du gobo projetée au plafond est également nette. La mise au point est parfaite sur toute la longueur du faisceau. »

Le Scenius produit une lumière très, très lumineuse aux bords précis et Richard apprécie son « ouverture qui fournit un immense diamètre de lumière. Le blanc à 6500 K reste stable au cours du temps. Le Scenius a a un IRC très élevé, ce qui est rare pour une source de lumière aux halogénures métalliques. Ses couleurs couvrent un large spectre comprenant des nuances pastel homogènes.
« Il a un champ vraiment cohérent, toutes les couleurs sont fantastiques et il n’y a pas de points chauds visibles lorsqu’on fait un mélange de couleurs pastel », confirme Richard. « Il est incroyablement apte aux couleurs uniformes ».

Clay Paky Scenius CMC Music Awards

Le Scenius offre toute une gamme d’effets avec deux roues de gobos rotatifs, portant chacune six gobos interchangeables, un prisme rotatif et une roue d’animation interchangeable qui donne de nouveaux effets spectaculaires. L’appareil peut également être utilisé en mode Wash par l’insertion d’un nouveau système de filtre Frost.

Plus d’infos

 

Presentation du WildSun-S25, Wash RGBW pour les stades

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Le plus puissant des wash RGBW destiné à inonder de couleurs les grands lieux nous est présenté dans cette nouvelle vidéo produite par Ayrton.

Version couleur du wash blanc WildSun-K25, le WildSun-S25 réunit sur une lyre motorisée, 217 LEDs de puissance individuelles à haut rendement, rouges, vertes, bleues et blanches dans une tête compacte, délivrant le flux record de 60 000 lumens.
Il concurrence ainsi les projecteurs HMI 4000 W à filtres couleur, en offrant une grande souplesse d’utilisation pour inonder de ses magnifiques couleurs pastel et saturées, le public des grandes salles de concert, des stades et autres festivals.

Ayrton WildSun S25
Ayrton WildSun S25

Le réglage de la zone à couvrir, en fonction de la hauteur d’accroche, est confié à un zoom optique 10°-60° complété d’une gestion indépendante de 6 segments de 36 diodes.
Le mélange des quatre couleurs du WildSun-S25 repose sur une disposition ingénieuse des quatre couleurs de leds, associée à un filtre holographique, qui optimise le mélange des couleurs et protège aussi l’appareil dans des conditions d’utilisation extrêmes, comme les salles multisports où il est courant de répandre des tonnes de sable pour une compétition de moto cross par exemple. Et l’optique est intégrée dans une structure nid d’abeille type “boite à œufs” destinée à éviter l’aveuglement hors de l’axe.
De puissants moteurs pas à pas triphasés assurent un positionnement rapide, précis et silencieux des axes de pan et tilt.
Le WildSun-S25 est équipé d’une connexion série et peut être contrôlé par DMX-RDM, ArtNet™, sACN ou par RDM sans fil, via un module CRMX TiMo de LumenRadio™ intégré.

Disponibilité : immédiate


Plus de détails sur le site Axente et sur le site Ayrton.

 

Tim Routledge signe la conception lumière de Beyonce

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C’est l’éclairagiste anglais, Tim Routledge, qui a réalisé la conception lumière d’une des plus grosses tournées des stades en 2016, le “Formation World Tour” de Beyoncé. Après avoir donné six concerts dans cinq lieux différents, la partie britannique de la tournée s’est terminée au Hampden Park de Glasgow avant de gagner l’Irlande, puis l’Europe continentale.
Après une « bataille estivale » qui a eu lieu à Londres, au Carfest et The White Rose à l’O2 Arena en utilisant des projecteurs SGM, Tim a prescrit 602 Q-7 et 22 G-Spots dans sa conception du “Formation World Tour”.

SGM Tim Routledge Beyonce

« Le choix de cet appareil pour cette tournée a été immédiat, explique Tim.
Il me fallait une source très lumineuse à changement de couleur, qui produirait un impact énorme et, ce qui est le plus important, serait étanche ». En collaboration avec Es Devlin, le concepteur de la Production, et Jonathan Rouse, le directeur de l’éclairage, Tim a conçu ce qu’ils appellent un «Strobe Horizon », dans lequel les 602 Q-7 forment une structure incurvée qui entoure un cube à leds massif et monolithique au centre de la scène.
« Nous avons tous convenu que des appareils rectangulaires conviendraient mieux à cette production que des sources circulaires, et répondraient à l’expression du monolithe vidéo à leds. Le Q-7 était donc le choix évident », dit Tim. Alors que les répétitions approchaient rapidement, et que Tim devait approvisionner suffisamment de Q-7 pour le projet, la tension montait. Avec la collaboration de Neg Earth, SGM a fait ce qu’il fallait. « SGM m’a superbement aidé sur ce spectacle et a travaillé en étroite collaboration avec Neg Earth pour obtenir ce que je voulais et s’est assuré que tous les projecteurs soient appariés en couleurs » poursuit Tim.
Cette commande massive de Q-7s a fait travailler sans relâche les usines de production de SGM pendant plusieurs semaines. Ils ont été livrés à Rock Lititz, en Pennsylvanie, juste à temps pour les répétitions qui se sont déroulées au cours des premières semaines d’Avril.

Peter Johansen, P.d.g de SGM déclare : « Chez SGM, on aime dépasser nos limites pour satisfaire la communauté d’éclairagistes, même si la demande est formulée à la dernière minute. Quand on voit comment Tim fait vivre nos Q-7 sur ses spectacles, on se dit que cela vaut la peine. Bravo, Tim ! »

Regardez les Q7 et G-spot en action sur cette vidéo officielle de Beyoncé :

Beyonce Video Officielle

Les 22 G-Spots sont utilisés sur la scène B et aussi sur le plateau de la scène principale.
Huit d’entre eux sont placés de chaque côté du bassin d’eau pour faire des éclairages croisés sur la scène B. Depuis le coup d’envoi de la tournée, la scène en plein air a été exposée à de fortes pluies. Au cours de la première partie de la tournée, l’équipe a dû faire face à de fréquentes pluies torrentielles qui ont fini par provoquer des pannes de matériel. Au sujet des appareils SGM, Nick Barton, le chef d’équipe, a déclaré : « C’est agréable de ne pas avoir à se faire de souci pour les projecteurs quand la pluie tombe à seaux. »

« Les Q7 sont solides comme le roc, ils offrent des éclairages pleins de vie dans les pires intempéries. Sous un soleil flamboyant comme sous la neige, ils ont brillé jour après jour de leurs couleurs uniformes. Sur la tournée de Beyoncé, on utilise une palette vraiment très large, des pastels les plus doux aux rouges les plus soutenus et aux blancs lumineux. Ils ont tout fait et il n’y a jamais eu une couleur que nous n’ayons pas pu réaliser » ajoute Jonathan.

 

Le sub 9006-AS RCF est disponible

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Sub RCF
RCF Sub 9006-AS
Sub RCF 9006-AS

Présenté lors de la dernière édition de Prolight + Sound, le sub RCF 9006-AS  est maintenant commercialisé. Ce sub en double 18 pouces avec amplification classe D embarquée de 7200 W crête descend à 30 Hz et dispose du contrôle en réseau RDNet pour sa configuration, notamment en cardioïde (en 2+1), mais il peut également être paramétré depuis sa face arrière avec un encodeur et un afficheur.

RCF Sub 9006-AS Open

Son électronique se satisfait d’une tension secteur allant de 100 Vac à 260 Vac et il met en œuvre de nouveaux HP à faible taux de compression grâce à une ventilation optimisée.

Avec 7200 W d’amplification (deux modules de 3600 W) et ses nouveaux HP de 18 » Néodyme chargés en bass reflex en deux chambres séparées, le 9006-AS peut délivrer un niveau max de 142 dB SPL (bande 30 Hz-120 Hz) dans un format somme toute compact (558 mm H x 1188mm L x 785 mm P) pour un poids de 86 kg. Il est muni de quatre poignées de transport (avec revêtement caoutchouc) de chaque coté de l’ébénisterie réalisée en multipli de bouleau balte et peut être équipé de roulettes de transport.

Le sub 9006-AS se contrôle soit par RDNet avec la liaison Data en EtherCon, soit avec l'encodeur central et les données rappelées sur l'afficheur.
Le sub 9006-AS se contrôle soit par RDNet avec la liaison Data en EtherCon, soit avec l’encodeur central et les données rappelées sur l’afficheur.

Outre l’électronique, avec une nouvelle plateforme DSP qui prend en charge les filtrages passe-haut et passe-bas de raccordement, la programmation de délais et les corrections en phase et amplitude (sans compter les protections thermiques et RMS, le limiteur crête et les presets cardioïde), les performances de ce sub sont en grande partie imputables aux transducteurs spécialement conçus.
Le cône de ces HP est constitué d’un mix de 30% de fibre de carbone, 20 % de fibre de verre et de 50 % de pulpe de cellulose, ce qui lui confère une grande rigidité et l’absence de déformations à grande amplitude. La bobine de 4 pouces de diamètre est réalisée en quatre couches (internes-externes) sur un support en fibre de verre renforcé en Nomex dans lequel des trous ont été ménagés pour une meilleure dissipation, sans compromettre sa solidité.

Les HP 18 pouces à moteur Néodyme spécifiquement conçus pour ce sub affichent longue élongation, faible compression grâce à la ventilation mise en œuvre (notez les trous en haut de culasse), et faible poids.
Les HP 18 pouces à moteur Néodyme spécifiquement conçus pour ce sub affichent longue élongation, faible compression grâce à la ventilation mise en œuvre (notez les trous en haut de culasse), et faible poids.

Des trous de ventilation sont également placés sur le haut de culasse, ce qui avec le pourtour en aluminium faisant office de radiateur permet de refroidir efficacement le moteur et la bobine mobile, ce que RCF baptise « Hyper Ventilation System », grâce aux déplacements d’air créés par ces HP à longue élongation. Enfin le double spider est constitué d’un sandwich avec une couche centrale en Silicone pour un retour à la position de repos stable quelles que soient les contraintes appliquées.

En configuration cardioïde avec les presets dédiés, RCF préconise de placer deux subs en radiation frontale et un au centre du stack en position inversée.

 

INFOSPORT+ choisit les projecteurs à LED Tibo Robert Juliat

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La chaîne thématique INFOSPORT+, éditée par le Groupe CANAL+, a récemment installé 50 projecteurs de découpe Tibo LED Robert Juliat pour son nouveau studio de présentation quotidienne d’informations sportives. Le changement de ligne éditoriale souhaité par la chaîne nécessitait un nouveau décor créé par Philippe Désert, et donc la mise en place d’une nouvelle lumière.
Sur les recommandations de Frédéric Dorieux, directeur photo, Jean-Marc Delage, chef de projet pour la Direction Technique Edition, a choisi les projecteurs à LED Tibo en température de couleurs 4000K.

Le nouveau studio de la chaîne INFOSPORT+ équipé des découpes à LED Tibo Robert Juliat
Le nouveau studio de la chaîne INFOSPORT+ équipé des découpes à LED Tibo Robert Juliat

Ce même modèle a déjà été installé dans le studio précédent en 2013, avec une finition blanche à l’époque, afin d’intégrer au mieux les projecteurs dans le décor pourvu d’un plafond blanc. Après avoir conduit des tests comparatifs attestant de l’homogénéité des températures de couleurs entre les anciens et les nouveaux projecteurs, la chaîne a renouvelé sa confiance dans ce modèle. Ce critère décisif d’homogénéité, ainsi que la faible consommation énergétique, l’esthétique du Tibo et son faible encombrement ont de nouveau séduit l’équipe technique.

La gamme Tibo Robert Juliat
Led, halogène et à décharge, la gamme de découpes Tibo répond à tout domaine d’applications.

« Nous pouvons réaliser des économies notables en mélangeant des machines neuves et des machines de trois ans, sans constater de dérive colorimétrique, ajoute Jean-Marc Delage.
Cette stabilité et la fiabilité des projecteurs Tibo ont été des facteurs déterminants.
Sans parler de tous les avantages des leds en termes de consommation énergétique et de dissipation thermique, simplifiant beaucoup leur intégration dans les environnements contraints. »

La découpe Tibo est un appareil compact doté d’une source lumineuse à LED de 75W et d’une optique exclusive offrant des plages d’angle de 15° à 45° et un faisceau net et puissant. En outre, il est possible de personnaliser la couleur de l’appareil, ce qui en fait une solution d’éclairage idéale pour les plateaux TV et également pour les applications architecturales.

« Le fait de pouvoir également régler la hauteur de nos découpes grâce à une personnalisation de la fourche a été essentiel, ajoute Nicolas Michaud, responsable adjoint d’exploitation, confronté à une hauteur sous plafond limitée. Nous avons pu gagner quelques précieux centimètres afin d’intégrer les découpes de manière harmonieuse au-dessus du plateau. » A l’antenne depuis l’ouverture de l’Euro 2016, ce studio est opérationnel 7j/7 et jusqu’à 18 heures par jour, et couvre actuellement bientôt les Jeux Olympiques d’été Rio 2016 à un rythme soutenu.

Plus d’informations

 

Dante Controller passe en version V3.10

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Le logiciel Dante Controller, indispensable pour la configuration et la gestion d’un réseau audio Dante, est passé en version 3.10 courant juillet avec évidemment quelques améliorations, notamment la possibilité de tourner sur un PC (ou Mac) raccordé au réseau en Wi-Fi via un point d’accès.

Dante Controller 3.10

Parmi les autres évolutions, citons un meilleur contrôle de grands réseaux complexes avec des dispositifs supportant un grand nombre de canaux, la possibilité de verrouiller l’accès à des dispositifs Dante et l’ajout d’un système de filtrage avancé pour définir le contenu des fenêtres dans le cas de la supervision de réseaux importants.

Support du Wi-Fi : La version 3.10 permet maintenant de gérer un réseau depuis un ordinateur connecté en Wi-Fi, en insérant un point d’accès Wi-Fi dans le réseau Dante ; les réglages peuvent donc être effectués depuis n’importe quel endroit du lieu où le réseau Dante est installé.

Filtrage avancé : Le système de filtrage incorporé est utilisé pour définir la gamme de dispositifs Dante affichés dans les fenêtres de façon à les dimensionner correctement dans le cas de réseaux comportant un grand nombre de produits. Les paramètres de filtrage comprennent les noms de dispositifs et de canal, la fréquence d’échantillonnage, la latence fixée et le statut de verrouillage du dispositif.

Verrouillage des périphériques réseau : La nouvelle fonction de verrouillage s’adresse aussi bien aux équipements Dante connectés qu’aux applications telles que Dante Via ou Dante Virtual Soundcard. Cette fonctionnalité permet de verrouiller à distance un dispositif Dante en employant un code à 4 digits choisi par l’utilisateur patenté. Lorsqu’un dispositif est verrouillé, sa configuration ne peut pas être modifiée. Les changements ne peuvent s’opérer qu’en le déverrouillant avec le code d’accès.
Pour supporter cette fonctionnalité, les logiciels de gestion (firmware) des produits Dante de fabricants tiers doivent être mis à jour pour s’adapter à la version 3.10 de Dante Controller, ce qui d’après Audinate doit se produire en quelques mois. Le support de cette fonctionnalité est déjà porté sur la dernière version de Dante Virtual Soundcard et le sera sur la prochaine version de Dante Via.

Pour plus d’informations consulter le site d’Audinate et via le lien ci-après des vidéos tutoriels

 

L-Acoustics tourne dans tous les stades du monde avec Adele.

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105 shows dans des stades, plusieurs soirées au Madison Square Garden, à l’O2, au Staples Center à guichets fermés. La tournée mondiale 2016 d’Adele est énorme, en chiffres comme en critiques élogieuses.

Dave Bracey, Ingé façade
Dave Bracey, Ingé façade

Volontairement, la production n’a pas voulu de danseurs et d’effets High Tech, afin de retenir l’attention du public sur l’artiste et sa voix. Pour atteindre cet objectif, Black Box Music, le prestataire son berlinois, a prévu un gros kit de 152 K2 L-Acoustics.
La conception du spectacle imposait que l’équipement audio reste invisible, mais offre un son puissant et clair et, surtout, soit d’une fiabilité sans faille. « C’est un spectacle de grande classe et, plus encore que d’habitude, rien ne doit aller de travers » note Dave Bracey, le mixeur FOH.

« La conception du système a été problématique, car la scène principale triangulaire a un aspect très dégagé et des exigences rigoureuses en ce qui concerne les axes de visibilité et de projection. Il a dont fallu monter les lignes de K2 très haut », explique Ulf Oeckel, l’ingé système, qui, comme Dave, a travaillé auparavant sur les tournées de Pink et Cher.

Ulf Oekel, Ingé système. On aperçoit derrière lui deux des 4 lignes de 18 K2 placées à la verticale de la scène B.
Ulf Oekel, Ingé système. On aperçoit derrière lui deux des 4 lignes de 18 K2 placées à la verticale de la scène B.

« Le K2 est un excellent choix car, malgré les exigences en matière de visibilité, il projette suffisamment loin pour délivrer la voix d’Adele à l’ensemble du public. » Et pour rendre les choses encore plus difficiles, la demande de places pour les spectacles est telle que le public a été disposé en arc sur 270º.
La production dispose d’un total de 150 K2.
La scène principale a un gauche / droite de dix K2, avec quatre K1-SB au-dessus pour étendre la réponse dans le grave, auquel s’ajoutent des latéraux de dix-huit K2 par côté.
Enfin pour couvrir les extrémités de l’arc de 270º, des lignes complémentaires de douze K2 par côté ont été utilisées. Huit stacks de trois SB28 sont disposés en arc sous la scène, en configuration cardioïde.
Ulf et l’équipe ont utilisé Soundvision pour disposer les caissons de la meilleure façon afin d’épargner le plus possible la scène. Enfin six X8 blanches sont déployées pour couvrir le bord de scène.

« Dieu merci, nous avons eu la X8 ! », ajoute Ulf avec le sourire. « Comme le proscenium est fermé à l’arrière et éclairé de l’intérieur, on ne pouvait pas placer d’enceintes à l’intérieur. On a donc recherché le modèle le plus petit mais donnant le niveau le plus élevé, c’était la X8. C’est la première fois qu’elle était utilisée sur une tournée. C’est extraordinaire, c’est un vraiment une enceinte impressionnante ».

Adèle en plein tour de chant. On distingue effectivement du public placé presque derrière elle. Les 270° sont une réalité. Observez bien aussi les bords du plateau. On voit les petites X8 effleurées par le kabuki et seules à même d’éviter aux premier rangs d’entendre le son des étoiles et pas d’UNE étoile. (© Ralph Larmann)
Adèle en plein tour de chant. On distingue effectivement du public placé presque derrière elle. Les 270° sont une réalité. Observez bien aussi les bords du plateau. On voit les petites X8 effleurées par le kabuki et seules à même d’éviter aux premier rangs d’entendre le son des étoiles et pas d’UNE étoile. (© Ralph Larmann)

En plus de la scène principale, la tournée comprend également une scène B au centre de la salle. En d’autres termes, il faut que le système combine la configuration propre à la scène principale en fond de salle et un système couvrant l’ensemble du public sur 360º pour la scène B. Le système de la scène B est constitué de soixante-douze autres K2 suspendus en quatre lignes de 18. L’ensemble du système est alimenté par des contrôleurs amplifiés LA8.
« Adele commence son show sur la scène B, puis se dirige vers la scène principale. Le système est conçu de telle sorte qu’il y ait un fondu progressif de la musique et du chant entre les scènes au fur et à mesure qu’elle passe de l’une à l’autre », explique Ulf. « Cela a posé des problèmes majeurs au niveau de l’alignement temporel. Par exemple, quand elle est sur la scène B, le batteur ne bouge pas de la scène principale, mais cela aurait posé des problèmes pour le public qui entend le son direct et celui retardé de la batterie. Nous avons donc fait le choix de le faire jouer ces quelques titres en l’isolant acoustiquement.
« Il y avait aussi des problèmes avec l’automatisation des temps de retard. On utilise une partie du système de la scène B comme renfort délayé. Quand l’audio vient de la scène principale, c’est assez facile d’ajouter un retard à la Scène B pour l’ensemble du public qui lui fait face, mais c’est beaucoup plus compliqué lorsque l’audio provient du système de la scène B ; on lutte contre le temps. Nous avons donc soigneusement dissimulé les artefacts dans quelques fondus et diverses actions pour rendre complètement transparente la transition d’une scène à l’autre ».

Joe Campbell, Ingé retours.
Joe Campbell, Ingé retours.

Pour les retours de scène, ils ont choisi le X15 HiQ, un produit récent. « J’étais très impatient d’essayer ce nouveau wedge » confie Joe Campbell, ingénieur retours. « Je n’utilise les EQ qu’avec parcimonie, je les insère uniquement sur les voies d’entrée et le X15 HiQ traduit ces sources magnifiquement, sans qu’il y ait besoin de filtres supplémentaires.
Le X15 HiQ me donne une réponse polaire extrêmement stable et une image stéréo agréable sur toute sa bande passante. Même en s’en éloignant, les voix sont douces, sans aucune agressivité et sortent bien des boites, avec beaucoup de marge avant l’accrochage.
Le X15 HiQ est un wedge puissant et qui sonne bien. »
Les X15 ont fait une telle impression à Dave Bracey, qu’il en a utilisé une paire comme moniteurs pendant les répétitions, puis pour la tournée, il est passé à une paire de X8 en façade.

Malgré les contraintes liées à cette tournée, le système L-Acoustics a largement contribué aux critiques de la tournée, unanimement positives.
« Le K2 est le meilleur choix pour cette tournée car il maintient toutes les transitions et les chevauchements entre les deux scènes aussi propres que possible », poursuit Ulf. « On a d’excellents résultats partout et jusqu’aux tout derniers rangs et bien sûr, L-Acoustics nous a toujours fourni le meilleur support ».

« La tournée a été fantastique », conclut Dave « Adele chante de manière prodigieuse. Nous avons eu de bonnes critiques et beaucoup de commentaires positifs sur le son. En termes de rendu en salle, c’est l’un des meilleurs spectacles que j’ai mixés jusqu’ici, sinon le meilleur … Que dire de plus ? »

D’autres informations sur le site de L-Acoustics

 

Le Cata La BS, Episode 2 – Encore des nouveautés !

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A J-42 de la sortie du Catalogue La BS : Karim est lancé à fond dans la mise en page pour tenir le très court délai imposé et rien ne semble pouvoir perturber l’acharnement de ce Killer de la PAO…
Oui mais voilà… les incorrigibles chefs produits arrivent d’un salon avec les bras chargés de nouveaux produits tout beaux tout chauds !

Plus d’infos sur La BS avec le lien ici et si vous avez raté l’épisode1 cliquez ici

 

AES monte en gamme avec le BMFL Blade Robe

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Le BMFL poursuit sa progression dans les parc de prestataires de l’hexagone. La société AES à Pau vient d’investir dans le flagship Robe en passant commande de 12 BMFL Blade, la version couteau de ce produit qui se décline en 4 modèles : Spot, Wash, Blade et WashBeam.

Le BMFL Blade, une des stars du 14 juillet à Pau. © Robe Lighting France
Le BMFL Blade, une des stars du 14 juillet à Pau. © Robe Lighting France

C’est sur une date de la tournée de Louane, le 8 juillet, que ces BMFL Blade on fait leur première sortie, aux arènes de Saint-Vincent-de-Tyrosse. AES avait en charge l’accueil son et lumière et a satisfait la fiche technique avec un complément de 14 BMFL, dont 6 de la société Blandeli Concept et 8 du kit de Régie Lumière qui a en charge la tournée de la jeune artiste.

L'équipe lumière de la soirée du 14 juillet à Pau avec de G à D, William Renard (régisseur lumière), Florian Deyroze (régisseur lumière) et Jean-Noël Cazalis (directeur de la société AES) © Robe Lighting France
L’équipe lumière de la soirée du 14 juillet à Pau avec de G à D, William Renard (régisseur lumière), Florian Deyroze (régisseur lumière) et Jean-Noël Cazalis (directeur de la société AES) © Robe Lighting France

Une semaine plus tard, les Blade étaient à nouveau de sortie pour la soirée du 14 juillet à Pau. Pour la première fois, la nuit de la fête nationale était confiée à AES, la société de Jean-Noël Cazalis. L’enjeu était donc important, mais c’est un prestataire parfaitement détendu que nous avons trouvé avec une équipe toute aussi sympathique.

Nous avions beau connaître le BMFL, nous avons été surpris par sa puissance » nous explique Jean-Noël Cazalis.
Même constat pour Florian Deyroze, régisseur lumière pour la soirée du 14 juillet et pour William Renard, également régisseur lumière venu en assistance sur cette date.
« En effet, le faisceau est magnifique, puissant et bien défini », ajoute Florian, pressé de prendre le contrôle des nouvelles machines. « On n’est pas surpris par le succès du BMFL quand on voit que Robe a enfin réussi à sortir un projecteur 1700 watts bien fait », poursuit William.

Un des trois ponts encadrés par les BMFL Blade. © Robe Lighting France + AES-2 Une belle vue de la lentille de sortie du Blade dans le ciel de Pau le 14 juillet dernier. © Robe Lighting France
Un des trois ponts encadrés par les BMFL Blade. © Robe Lighting France + AES-2 Une belle vue de la lentille de sortie du Blade dans le ciel de Pau le 14 juillet dernier. © Robe Lighting France

A peine la dernière fusée du feu d’artifice lancée dans le ciel de Pau que la place d’Aragon s’illuminait pour un show des DJs londoniens du groupe JBAG, venus avec Shaun Prickimage pour la partie VJing..

© Robe Lighting France
© Robe Lighting France

Répartis sur les 3 ponts autour des écrans LED, les 12 BMFL Blade ont donc tracé pendant plusieurs heures des lignes puissantes au dessus d’un public venu en très grand nombre. Florian et William se sont succédés aux manettes de la GrandMa2, contents de pouvoir enfin passer un peu de temps avec la nouvelle machine.

Jean-Noël nous a ensuite expliqué comment il en est venu à ce choix de produit : « Nous avons une grande confiance en la fiabilité des produits Robe. Mais nous pensions ce produit trop gros, trop puissant pour nous.
Nous connaissions déjà Bruno Garros et nous avons fait la connaissance de Franck, qui a en charge le sud de la France et avec qui le contact est tout de suite bien passé. Nous avons compris la volonté de Robe d’implanter un véritable réseau de BMFL en France. Nous avons sauté sur l’occasion pour constituer le premier parc dans la région de Pau. »

© Robe Lighting France
© Robe Lighting France

AES qui était également très intéressé par le DL4S, a préféré monter en gamme et investir dans le BMFL Blade. Un pari qui s’avère gagnant car à peine rentrés au stock, les BMFL sortaient à nouveau pour un complément de parc sur la date des Insus au festival de Laas. La mairie de Pau a en tous cas pu constater que la société AES joue dans la cours des grands, avec un soirée parfaitement exécutée par le prestataire.

 

Eighth Day Sound investit encore en Adamson

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Eighth Day Sound, le fameux prestataire américain basé dans l’Ohio à Highland Heights, avec des bureaux à Londres, Sydney et Los Angeles, a encore agrandi son parc Adamson en prenant livraison de 120 enceintes de la famille E et 72 de la série S.
Cet achat va lui permettre de répondre à la demande mondiale grandissante en systèmes Adamson.

« La raison qui nous a poussé à faire cet investissement et augmenter sensiblement notre parc Adamson tient au consensus international autour de cette marque et l’augmentation de la demande de la gamme des E, » nous explique Jack Boessneck vice-président de Eighth Day Sound. « Il semble que chaque ingé son qui l’utilise en devient instantanément fan. »

Une partie de l’équipe d’Eighth Day Sound photographiée durant la formation dispensée par Adamson.
Une partie de l’équipe d’Eighth Day Sound photographiée durant la formation dispensée par Adamson.

Eighth Day Sound a été l’un des premiers prestataires américains à s’équiper avec la série E en 2013 en rejoignant de fait le réseau Adamson. Après avoir déjà considérablement agrandi son parc durant l’été 2015, Eighth Day Sound a cette fois-ci aussi commandé des enceintes de la série S, une première pour ce prestataire.
« La série S représente la suite logique et la déclinaison idéale de sa gamme d’enceintes. » ajoute Jack Boessneck. « Elle complète parfaitement bien la couverture de la série E et employée seule, cette gamme délivre un rendu ayant la signature Adamson. Il ne fait aucun doute qu’Adamson continue à fournir le marché avec des produits innovants. » Ce prestataire global équipe un nombre important de tournées mondiales et de festivals. Son choix renouvelé en produits Adamson traduit la vision qui est la sienne du marché du Touring.
« Nous sommes ravis de la confiance que nous accorde à nouveau Eighth Day Sound » conclut James Oliver, le directeur marketing d’Adamson. « C’est un très grand prestataire qui fait encore et toujours la course en tête. La collaboration entre nos deux sociétés est quelque chose dont nous sommes extrêmement fiers et nous espérons qu’à l’avenir elle devienne encore plus étroite. »

Plus d’infos

 

Cameo Aurobeam 150

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Cameo Aurobeam 150

Friands d’aventure nous avons décidé de braver nos aprioris et de tester un projecteur issu du pays du soleil levant qui nous est présenté par Adam Hall sous sa marque Cameo, comme étant spécialement développé sur cahier des charges de leur bureau d’études.
Ce petit projecteur motorisé à leds, aux caractéristiques alléchantes, rotation continue, 7 sources pilotables individuellement, est compact et bien dessiné. Nous l’avons décortiqué sans retenue.

Dans l’entrée

Notre première impression de l’Aurobeam 150 est positive. Cette petite lyre a un design attrayant, tout en courbes et montre une bonne finition. Sur la base, on trouve 4 prises XLR en 3 et 5 points pour le signal DMX et RDM ainsi que deux connecteurs PowerCON Neutrik, dont un de renvoi.

Au niveau connectique on ne manque de rien
Au niveau connectique on ne manque de rien

De l’autre côté loge le menu avec un écran LCD et 5 boutons de navigation.
Détail, qui atteste du niveau de finition, quand la lyre, en mode DMX, reçoit un signal, l’affichage passe au vert sinon il est rouge : c’est simple et rapide pour visualiser l’état du projecteur et éventuellement détecter où se situe un problème de câblage. Le menu est complet.


Un afficheur qui renseigne au premier coup d'œil.
Un afficheur qui renseigne au premier coup d’œil.

La machine se pilote via 4 modes DMX comportant de 5 à 41 canaux ou par des modes autonomes en maître/esclave, sound-to-light…
En DMX, on va de la commande basique qui pilote des presets internes, au pilotage individuel de chaque led avec en plus des effets internes : de quoi contenter tous les utilisateurs. En mode autonome, pour une ambiance fixe, on peut définir dans le menu chaque paramètre de chaque source.
On accède également à des ambiances dynamiques en utilisant les programmes internes ou une séquence de scènes programmables. Les paramètres de réglage permettent entre autres de sélectionner l’une des 3 vitesses des ventilateurs ou la calibration des moteurs Pan et Tilt.


Ce premier tour d’horizon nous semble prometteur, voyons ce dont est capable cette machine.

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En cuisine

Le premier test est bien évidement le derating. Il va premièrement nous permettre de stabiliser le flux pour faire les mesures photométriques mais aussi nous donner rapidement un indicateur sur la qualité du refroidissement et de la gestion des leds.

Moins de 7 % de derating en RGBW !
Moins de 7 % de derating en RGBW !

Après avoir sélectionné dans le menu le mode de refroidissement “normal”, on allume le projecteur à pleine puissance en blanc RGBW et nous mesurons toutes les 5 mn l’éclairement au centre du faisceau projeté sur la cible jusqu’à obtenir une valeur stable.
Ces valeurs nous permettent de tracer notre courbe de derating autrement dit d’éclairement en fonction du temps de chauffe.

En rouge et vert le derating est quasi nul
En rouge et vert le derating est quasi nul

A l’allumage, leds froides, nous mesurons 2525 lux et après 30 mn de chauffe, l’éclairement se stabilise à 2350 lux, soit à 93 % de la valeur initiale. Le derating ne dépasse donc pas 7 % ce qui est bien.
En RGB à pleine puissance on obtient le même pourcentage de 7% mais si on allume seulement 2 couleurs des 7 sources, le rouge et le vert, le derating descend à 1,2 %. On peut considérer que la lumière est stable.

Nous partons en pause déjeuner en laissant le projecteur allumé en blanc RGBW à full. À notre retour, plus d’une heure plus tard, L’Aurobeam n’a pas bronché et nous pouvons passer à l’étape des mesures photométriques.

Cameo Aurobeam 150 Flux

Un faisceau bien dessiné
Un faisceau bien dessiné
Une courbe de dimmer qui hésite entre S et linéaire
Une courbe de dimmer qui hésite entre S et linéaire

Nous mesurons un angle de faisceau, à I/2 (intensité au centre /2) de 8,4° et à I/10 il atteint 16,11°.
Le flux est de 1870 lm après derating, et 2010 lm à froid ce qui est très correct vu la puissance développée.
On trace ensuite la courbe du dimmer.
Il n’y en a qu’une mais sur un projecteur beam, pas besoin de plus. On découvre une courbe légèrement en S qui se situe entre une courbe halogène et une courbe linéaire.

Au Salon

C’est bien beau de parler chiffres mais le meilleur test est quand même de faire joujou avec la machine. Nous avons pu le constater, le faisceau est bien défini malgré un halo assez marqué. Le mélange des couleurs est homogène. Il est vrai que sur une ouverture de 16° il est rare de se rater, mais certains y arrivent quand même.
Le seul reproche que l’on peut adresser en couleurs est que le jaune provenant du mélange des puces rouges et vertes est très acide, en raison d’une dominante de vert. Pour ceux qui ont l’habitude de travailler avec des clonages de palettes ou des macros pour créer les couleurs, il va y avoir un peu de travail pour être raccord avec d’autres types de machines.

Un halo assez présent autour du faisceau
Un halo assez présent autour du faisceau

Un des avantages de la led est évidemment sa rapidité et les passages instantanés d’une couleur à une autre. Ici nous n’avons constaté aucune anomalie lors de transitions de couleurs, que ce soit sur des temps courts ou longs. On trouve comme souvent un paramètre de presets de trichromies, c’est le canal 38 dans le mode 41 canaux.
Je ne suis pas très adepte de ce paramètre mais outre les presets CTO et CTB qui peuvent présenter un certain intérêt, on trouve sur les valeurs DMX 233 à 255 une fonction « Sound Mode (Colour change) » qui permet de faire varier la couleur en fonction de la musique via le micro interne. Avoir cette opportunité via un paramètre DMX est intéressant, notamment pour les soirées dansantes.

Cameo Aurobeam 150 couleurs

Des couleurs homogènes et une large palette de teintes

Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150


Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150

Cameo Aurobeam 150


La fonction « Lighting Auto Programs » sur le canal 39 devrait aussi intéresser les opérateurs pour animer rapidement les soirées dansantes. Il comporte 12 programmes internes d’animations préprogrammées, ainsi que 2 effets de couleur et enfin un mode musical utilisant le micro avec les patterns internes.
En ce qui concerne les déplacements Pan et Tilt, la rapidité est au rendez-vous! Même s’ils ne sont pas hybrides triphasés, les moteurs n’ont aucun souci à entraîner la tête avec précision et à très grande vitesse et ils se débrouillent aussi très bien en vitesse lente. Le canal 7 (Motor Running Speed (fast to slow)) est d’ailleurs fort utile pour changer de vitesse avec le meilleur résultat possible.
Cette lyre assure en plus la rotation continue sur les axes Pan et Tilt. Elle fonctionne très bien, quels que soient l’axe et la vitesse. Elle est bruyante, comme toujours, mais seulement à grande vitesse, donc rien de catastrophique, rares sont ceux qui utilisent des effets rapides sur des ambiances soft…
En parlant des fonctions de déplacement, que ce soit en mode 19 ou 41 canaux, comme les paramètres Pan Fine et Tilt Fine ne suivent pas les canaux Pan et Tilt (Pan, Pan Fine, Tilt, Tilt Fine) il faut absolument utiliser une console qui permette d’affecter les canaux DMX de manière libre. Un petit point de regret pour un projecteur avec tant d’atouts.

Le dernier point fort au rayon des paramètres est la gestion unitaire des leds, rarement disponible sur un appareil de ce prix. On peut donc matricer un projecteur pour un effet identique pour tous, ou alors créer une image ou un effet avec toutes les sources. Il faut bien sûr un nombre de projecteurs conséquent pour que cela devienne lisible. Notre seule inconnue est le binning des leds choisi par le fabricant, autrement dit le tri en couleur, flux lumineux et tension directe. Si les tolérances sont trop larges cela engendre des disparités entre les machines qui peuvent être visibles dans un groupe de projecteurs et dénaturer le matriçage ou une ambiance lumineuse.

Dans le garage

Une plaque translucide de la face avant, oui mais pourquoi ?
Une plaque translucide de la face avant, oui mais pourquoi ?

Il est temps de voir ce qu’il a dans le ventre. Le démontage se fait avec un seul tournevis cruciforme. Une fois le capot retiré, on accède à une plaque transparente dont j’ignore la fonction.
Il pourrait s’agir d’un élément anti-flare, mais dans ce cas il ne serait pas très efficace. Serait-ce un élément purement esthétique ?
Quand on la retire, on accède à la plaque métallique qui maintient en place les 7 collimateurs de 40 mm de diamètre. Elle sert aussi à superposer l’axe de chaque optique à celui de chaque led sur laquelle elle est posée afin que le mélange des couleurs soit le meilleur possible et que le faisceau soit homogène.


La plaque maintient les 7 collimateurs en place, là aussi on évite de croiser les flux!
La plaque maintient les 7 collimateurs en place, là aussi on évite de croiser les flux!
"Les 7 collimateurs", une idée pour un prochain remake?
« Les 7 collimateurs », une idée pour un prochain remake?

Quand la plaque est ôtée, on peut alors voir la collerette des collimateurs qui les centre. Ils ont également sous leur base deux picots permettant de les positionner sur le circuit de leds. Ils sont facilement accessibles ce qui permet un entretient facile pour une meilleure qualité de lumière.

Le collimateur de 40 mm de diamètre qui permet de concentrer le flux lumineux et mélanger les couleurs.
Le collimateur de 40 mm de diamètre qui permet de concentrer le flux lumineux et mélanger les couleurs.
La plaque supportant les 7 leds 15 watts RGBW.
La plaque supportant les 7 leds 15 watts RGBW.

Le ventilateur et le radiateur du système de refroidissement.
Le ventilateur et le radiateur du système de refroidissement.

En retournant la tête, on découvre le système de refroidissement sous le capot arrière :
Un radiateur imposant par rapport à la taille de la tête et un ventilateur. C’est grâce à ces deux éléments sur un circuit où la densité des leds est très raisonnable, que Cameo maîtrise le derating.
Il ne reste plus que la lyre à explorer. Sans surprise, d’un côté on trouve l’entrainement du Tilt, avec en bas la petite roue ajourée qui permet l’indexation et donc le repositionnement de l’axe, et en haut la grande roue crantée qui entraîne la tête. De l’autre côté logent une carte de contrôle des moteurs et le collecteur qui permet la rotation continue de la tête en reliant la base et la carte des leds par un système de contacts.

D'un côté le Tilt,
D’un côté le Tilt,
De l'autre, la gestion des moteurs et le collecteur
De l’autre, la gestion des moteurs et le collecteur

Au remontage, tout s’emboîte et se visse sans forcer. Les jointures s’alignent et les trous des vis viennent en face des filetages ! Un petit plus qui a une grande importance.

A table!

Cette petite machine est une bonne surprise. Elle est esthétique, simple mais efficace. Cameo n’a pas cherché la complexité d’un zoom mais compense avec une rotation Pan/tilt continue et une gestion individuelle des leds qui assure à l’Aurobeam 150 une certaine polyvalence. Ce n’est pas la plus aboutie ni la plus puissante, ce n’est pas le but recherché, mais elle offre un très bon rapport qualité prix.
Si sa puissance lui interdit les moyennes et grandes scènes, elle sera à l’aise dans les petites salles de concert, dans les clubs ou encore dans le kit des discomobiles pour donner de la vitalité au volume à animer. Sa petite taille et son poids lui permettent d’être discrète, de s’intégrer sans problème dans de nombreux lieux et d’être facilement transportable. C’est aussi un projecteur bien pensé.
Contrôlable et matriçable en DMX pour créer des effets efficaces et originaux, il sera aussi facilement utilisé en mode autonome par une personne n’ayant aucune connaissance spécifique en lumière. Bref, la qualité est au rendez-vous, et a séduit 3 sociétés de l’hexagone, Melpomen, l’Atelier de l’Evénement et Stocklight qui l’ont déjà intégrée dans leur parc. Cameo n’est pas une marque innovante mais semble vouloir se démarquer par la qualité. A suivre !

Cameo Aurobeam 150 General

Cameo Aurobeam 150 DMX

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Pour la Fête de la Musique Shitty joue la carte Fohhn et ses tubes de l’été

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Le projet conçu par Olivier Illouz pour Studio 40, aussi joli que l’ensemble des décors qu’il créé à un détail près. « Euh Olivier…Mon bois je l’accroche où ? »
Le projet conçu par Olivier Illouz pour Studio 40, aussi joli que l’ensemble des décors qu’il créé à un détail près. « Euh Olivier…Mon bois je l’accroche où ? »

On savait que Shitty dans la plus grande discrétion, que dis-je, dans le plus absolu Silence !, nous préparait un gros coup. « On en parlera après si ça marche. »
Bien entendu cela a été le cas, et la ville rose et sa place du Capitole se souviendront longtemps de la fête de la musique 2016 qui s’est déroulée en direct sur France 2 et surtout devant 16 000 personnes… sans boîtes accrochées ! Mais avec plein de tubes !

SLU : Comment en êtes-vous arrivés à sonoriser une place aussi grande là où votre spécialité est plutôt le plateau de télé.

Shitty
Shitty

Shitty (directeur technico-commercial et co-fondateur avec Gilles Hugo de Silence) : Le lien est forcément la télé puisqu’il s’agit de la fête de la musique de France 2 avec un plateau d’artistes français et internationaux de toute beauté, le tout présenté par Garou.

SLU : Tu nous détailles le projet ?

Shitty : La problématique a été pour nous de faire avec un décor basé sur le principe d’un carton, une boîte vidéo posée au milieu de la place du Capitole de Toulouse. Il ne fallait rien voir d’autre et surtout ne pas élargir cette boîte par des enceintes qui, même cachées par des tulles, auraient compromis le design très épuré d’Olivier Illouz ( Concepteur de décors télé via sa société Studio 40 NDR).
Impossible aussi de placer des tours de rappels à même la place pour des questions de charge vis-à-vis des parkings qui se trouvent en dessous. Impossible donc de déployer du « gros » pour sonoriser la place.

SLU : Il y a un peu de place derrière les écrans latéraux en cherchant bien…

Shitty : C’est précisément là où le son aurait dû atterrir dans l’esprit des concepteurs, seulement il s’agit des écrans en charge de tout l’habillage de la scène et surtout pas suffisamment transparents acoustiquement, sans parler de la structure qui supporte ces écrans et qui constitue un obstacle de plus.
Nous avons donc beaucoup réfléchi et nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait monter des colonnes qui puissent aussi servir d’une certaine manière de cadre de scène. On a quand même dû intégrer un proscénium placé à plus de 15 m du plateau et deux scènes latérales placées à un mètre et demi de la façade.

Fohhn Shitty Fête de la Musique

SLU : Comment avez-vous fait pour ne pas « tirer » sur ces deux scènes déportées ?

Shitty : Nous avons rusé. Nous avons bien de part et d’autre une colonne Focus Modular Fohhn de 8 m de haut, mais l’élément du bas qui effleure le sol et termine cette dernière, est une coque vide de salon. Cela met le premier module actif, un FM-100 avec 8 moteurs 1”, à près d’un mètre soixante-dix de hauteur ce qui « épargne » ces deux scènes ainsi que les artistes qui sont passés devant pour rejoindre les deux scènes.

Peu de bois, beaucoup de HP

SLU : Tu nous détailles ton système ?

Shitty : En haut de la colonne nous avons une unité d’aigu longue portée FM-110 avec 16 moteurs 1”, puis 4 unités de grave/bas médium FM-400, avec dans chaque module 32 haut-parleurs de 4” et enfin en bas, notre unité d’aigu FM-100 et ses 8 moteurs 1”. Le tout est amplifié et processé à même chaque élément.
L’ensemble des 7 modules dont 6 actifs est protégé par une sorte de chaussette individuelle pare-pluie, acoustiquement transparente.
Enfin ces deux colonnes principales ainsi que deux autres plus petites, placées sur les côtés de la scène et servant à déboucher les spectateurs mal placés, sont enchâssées dans des coques absorbantes que nous avons construites sur mesure afin d’éviter que le son qui est produit par ces modules, ne revienne sur scène par l’arrière.

Les modules FM-110, FM-400 et FM-100 en plein montage. Remarquez la chaussette anti-pluie protégeant les HP comme l’électronique et la petite taille de cette colonne.
Les modules FM-110, FM-400 et FM-100 en plein montage. Remarquez la chaussette anti-pluie protégeant les HP comme l’électronique et la petite taille de cette colonne.
La pose d’une des coques venant absorber l’onde arrière inévitablement générée par une colonne et ici minime du fait de sa taille assez importante. Les modules mis bout à bout sont tous protégés par une chaussette individuelle que l’on devine et qui s’est révélée plus qu’indispensable tant le montage s’est fait sous l’eau. Ne dit-on pas d’ailleurs : montage exécrable, presta remarquable ?
La pose d’une des coques venant absorber l’onde arrière inévitablement générée par une colonne et ici minime du fait de sa taille assez importante. Les modules mis bout à bout sont tous protégés par une chaussette individuelle que l’on devine et qui s’est révélée plus qu’indispensable tant le montage s’est fait sous l’eau. Ne dit-on pas d’ailleurs : montage exécrable, presta remarquable ?
Une vue de près de la coque « anti-8 » réalisée sur mesure pour cette opération ; une assurance contre les vilaines fuites qui en plus proviendrait de 4 points à la fois.
Une vue de près de la coque « anti-8 » réalisée sur mesure pour cette opération ; une assurance contre les vilaines fuites qui en plus proviendrait de 4 points à la fois.

SLU : Quelle est la directivité de ces enceintes ?

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Shitty : Par définition elle est extrêmement variable mais elle génère une forme en 8 avec beaucoup d’énergie utile à l’avant et un peu derrière. Pour laisser la scène aussi propre que possible, on absorbe cette onde arrière.

Le PS-9, une bombe délivrant 145 dB SPL avec une bande passante allant de 25 à 110 Hz, le fruit d’un 21’’ asservi et d’un ampli superlatif.
Le PS-9, une bombe délivrant 145 dB SPL avec une bande passante allant de 25 à 110 Hz, le fruit d’un 21’’ asservi et d’un ampli superlatif.

SLU : Des subs j’imagine…

Shitty : Oui absolument, nous avons 4 subs Fohhn sous la scène, des PS-9. (8,5 kW crête d’ampli, 21’’ pour le HP, 1Ω pour l’impédance, 145 dB de SPL Max et 76mm d’élongation, une magnifique collaboration entre Fohhn, B&C et Powersoft.
(Pour plus d’infos sur cette enceinte superlative, cliquez ici.)

SLU : Sur le papier, cela ne fait pas beaucoup de son et de watts pour une place. Tu es sûr du nombre de spectateurs ?

Shitty : Oui, pour une fois on va croire le chiffre donné par la police car pour des raisons de sécurité, chaque personne a reçu un bracelet et 16 000 ont été distribués. C’est donc la première fois au monde que ce genre de système a été employé pour couvrir une telle audience en dehors d’événements ponctuels comme ceux que nous avons montés, par exemple à l’Opéra Bastille pour le festival du Monde.
(Salle qui depuis s’est équipée en fixe, lire l’article ici.)

Rien de tel qu’un plan pour comprendre la difficulté à faire cohabiter de la diffusion et des micros.
Rien de tel qu’un plan pour comprendre la difficulté à faire cohabiter de la diffusion et des micros.

SLU : Avais-tu des objectifs en termes de SPL à atteindre ou bien as-tu joué sagement pour faciliter le travail du mix antenne ?

Shitty : Pas du tout. La Mairie étant de la partie pour cet événement, il fallait que le son soit bon. On ne m’a pas dit qu’il fallait 105 dBA à la console façade, on m’a juste demandé de faire en sorte que les gens soient contents, cela étant nous avons atteint des pointes entre 105 et 107. Etonnant !

Fohhn Shitty Fête de la Musique
Daniel Borreau de Rock Audio

Daniel Borreau de Rock Audio nous a aidés dans le déploiement du système et dans le calage de base, essentiellement la directivité, quelque chose d’indispensable tant nous avons dû jouer avec des presets afin d’éviter des zones bien précises en fonction des scènes utilisées.

La directivité d’un click

SLU : Des presets changés en temps réel ?

Shitty : Oui, il fallait ouvrir le faisceau quand les artistes étaient sur le proscénium par exemple. C’est Nicolas Delatte (Dir Tech d’OnOff, un prestataire oeuvrant pour B-Live le même groupe qui possède Silence NDR) qui s’est occupé de ça.

SLU : Le marché de Silence a comporté les lots habituels ?

Shitty : Oui, face, retours et musique dans notre mobile, derrière lequel France Télévision a effectué la jonction et ajouté les ambiances.

SLU : Et c’est France Télévisions qui vous a proposé de sonoriser une place où allaient se trouver 16 000 spectateurs.

Shitty : Oui absolument, avec la mairie de Toulouse très présente. Tout le monde était confiant dans les choix techniques de Silence, mais tout le monde attendait aussi de voir comment cela allait marcher (rires) !

Quand on parle de 16 000 personnes, ce ne sont pas des mots en l’air. Une place du Capitole pleine à ras bord et photographiée depuis la régie déportée à cour. On aperçoit bien les deux colonnes noires servant de cadre à l’écran ceinturant la scène ainsi que les renforts latéraux sur le côté de cette dernière.
Quand on parle de 16 000 personnes, ce ne sont pas des mots en l’air. Une place du Capitole pleine à ras bord et photographiée depuis la régie déportée à cour. On aperçoit bien les deux colonnes noires servant de cadre à l’écran ceinturant la scène ainsi que les renforts latéraux sur le côté de cette dernière.

SLU : D’autant que vous n’avez pas de gros Fohhn…

Un Linea LX-601 placé dans sa coque anti bavure arrière sur le côté de la scène
Un Linea LX-601 placé dans sa coque anti bavure arrière sur le côté de la scène

Shitty : Non t’as raison. On a des petites colonnes mais pas les gros FM-110 et 400. Nous les avons loués en Allemagne. Nous avons aussi ajouté quelques subs sur les côtés, dans le doute, mais nous les avons coupés très vite, nous n’en avions pas besoin.
Les LS-9 sont des subs énormes par leur pression et ça frisait le trop. On a aussi ajouté 4 XM-4, des wedges Fohhn, en guise de front fills et des Linea LX-601 avec des FM-100 sur les côtés de la scène.

SLU : Nous n’étions pas conviés, tu es donc obligé de nous faire un débrief de la façon dont cela s’est passé et surtout du rendu de ces petits boudins !

Shitty : J’ai été étonné par plusieurs choses et d’abord la portée hallucinante de ce système.
Ensuite le bas médium que tu arrives à avoir en partant d’enceintes qui, par rapport aux gros formats qu’on emploie d’habitude pour ce genre de prestation, sont ridiculement petites.
Enfin le Focus Modular est pour moi un vrai ligne source parce que ça part d’un seul plan même si la directivité peut être changée, et d’un seul coup, les voix sortent avec une limpidité étonnante, presque comme si elles provenaient d’une seule enceinte.
On a parfois du mal à parvenir à ce résultat avec un line array. C’est le but, mais il faut travailler pour y arriver, alors qu’avec ce système et de ce point de vue-là, c’est quasiment tout de suite. Il ne te reste après qu’à travailler ton timbre.

Placé dans un coin de la place du Capitole, la régie son et lumière reprise durant le montage où il ne pleuvait pas, ou pas encore !
Placé dans un coin de la place du Capitole, la régie son et lumière reprise durant le montage où il ne pleuvait pas, ou plus !

SLU : Qui a mixé la face ?

Shitty : C’est Fabien Chanier qui a tenu la façade assisté au système par Nicolas Delatte, et aux retours il y avait Stéphane Jacottin et Yann Lebigre. Sans oublier Jean-Marc Aringoli dans notre car.

SLU : Fabien a-t-il souffert d’une configuration pas évidente et d’un système plus que nouveau ?

Shitty : Il était content même s’il a dû pas mal jongler avec les trois scènes devant la façade, en plus de la grande scène.
Car bien entendu, on s’est retrouvé à certains moments avec du monde des deux côtés, une configuration assez classique en télé. Nous avons donc vécu des moments un poil chauds et rien qu’en regardant le plan, tu te demandes comment cela a pu être fait…
On y est parvenu, en travaillant dur, et tard (rires) !

Petit système, gros son ?

SLU : Revenons au Focus Modular. Si tu fermes les yeux, tu imagines quoi ?

Shitty : Pas forcément d’être face à un gros système, un douze ou un 15 pouces, mais il faudrait faire un test A/B pour en être certain car c’est vraiment étonnant d’apercevoir un tout petit truc que tu perçois pourtant si fortement. Je veux bien admettre qu’il y ait moins d’air remué puisque tu as moins de surface de membrane (ohhh ça se calcule ça Shitty, il y a tout de même 128 HP de 4’’ par côté plus 24 moteurs 1’’ NDR) mais bizarrement il y a beaucoup moins de trous entre des 4’’ et des subs en 21’’ qu’on ne pourrait le redouter. C’est vraiment étrange comme sensation.

SLU : Les gens de Fohhn ont été contents ?

Shitty : Ils ont été ravis. Il n’y avait que Daniel Borreau sur place mais l’expérience les a beaucoup intéressés. Ils sont contents de nous. Il y a pas mal de monde qui a pris sa claque, nous les premiers et pourtant on a déjà travaillé avec des enceintes différentes, je pense aux K-Array. Il y a des circonstances où je n’emploierai jamais ce type d’enceintes modulaires, en revanche d’autres où cela rend des services inestimables. De toute façon le système qui fait tout n’existe pas.

Les deux colonnes de 8 mètres de haut. Regardez tout en haut, il s’agit bien d’un moteur de 500 kg et sans aucun renfort spécifique à part une « pauvre » potence. Ca change ! Le module Fohhn arrivant jusqu’au sol est aussi vrai que les flacons de N°5 de 10 litres dans les vitrines des parfumeurs. Il a été installé pour ne pas briser l’illusion d’un cadre.
Les deux colonnes de 8 mètres de haut. Regardez tout en haut, il s’agit bien d’un moteur de 500 kg et sans aucun renfort spécifique à part une « pauvre » potence. Ca change ! Le module Fohhn arrivant jusqu’au sol est aussi vrai que les flacons de N°5 de 10 litres dans les vitrines des parfumeurs. Il a été installé pour ne pas briser l’illusion d’un cadre.

SLU : Pour la télé c’est royal.

Shitty : Les petites enceintes oui, on les a sur le Grand Journal et nous les avons déployées aussi sur le Tour de France, en revanche le gros c’est quasiment un système de touring. Pour des petits plateaux TV c’est trop. Il y a en revanche quelque chose de magique même avec les FM, c’est leur poids.
Nous avons utilisé en tout et pour tout un moteur de 500 kg par côté. Les 6 modules mis bout à bout ne pèsent que 380 Kilos. Le mec qui a monté la structure m’a embrassé d’amour ! On a en plus monté sous la pluie et joué en plein cagnard et malgré le paquet d’amplis intégré dans chaque module, tout a marché comme sur des roulettes.

SLU : Vous envisagez d’en rentrer ou vous comptez en louer quand le besoin s’en fera à nouveau sentir ?

Shitty : On verra ce qui va se passer. Il y a de fortes chances que cette opération fasse des petits car les décorateurs adorent faire disparaitre du son et du poids or là, c’est précisément ce qui s’est passé donc on risque de nous le redemander.

SLU : Une dernière question. Comment cela s’est-il passé avec les artistes et le management de ces derniers. Y-a-t-il eu des doutes ?

Shitty : D’abord personne ne s’est posé la question car on ne voyait rien. Les gens se sont dit que les enceintes étaient derrière les écrans ce qui était faux mais bon, quand tu arrives place du Capitole et qu’il y a du son, inutile de se faire des nœuds au cerveau.
Quelques personnes ont compris le truc et sont tombées sur le cul. Ceci étant, on sait que ce genre de système existe, mais pas grand monde n’avait eu la chance de l’écouter dans de bonnes conditions et cela a fonctionné, qu’on joue des PBO et PBC (30% de l’émission) ou du vrai live.

La scène adossée aux immeubles ceinturant la place du Capitole. On a beau être fin juin, le maillot de meilleur grimpeur est déjà dans tous les esprits ;0)
La scène adossée aux immeubles ceinturant la place du Capitole. On a beau être fin juin, le maillot de meilleur grimpeur est déjà dans tous les esprits ;0)

De toi à moi, j’avais hâte que ça marche car c’était un drôle de pari pour nous. Nous avons testé la configuration avec la moitié du système chez Silence, donc on connaissait le potentiel, mais nous n’avions pas de repères précis par rapport à la place du Capitole. L’avantage énorme est le guidage très fin de la directivité à colonne droite, uniquement grâce à l’informatique. On a visé précisément là où on voulait, en épargnant les immeubles ce qui est bien pour éviter d’avoir deux batteurs et plein d’ennuis à cause des nuisances.
J’ai enfin trouvé le son très naturel et agréable. On a passé du temps à le fignoler mais le résultat a donné pleine satisfaction et sans avoir une latence gênante ce qui est habituellement le lot des systèmes très processés. On était dans les moyennes habituelles. Les artistes qui se sont produits sur le proscenium n’ont pas été plus gênés que d’habitude.

SLU : Ils étaient aux ears !

Shitty : Oui, mais il y a du son qui rentre dans leur micro, autant qu’il n’arrive pas après le show ! Heureusement on a calé les aigus pour passer au-dessus de leurs têtes !

SLU : Et puis tu as demandé à avoir des chanteurs avec une vraie voix sur tes scènes mal placées ?

Shitty : Malheureusement on ne peut pas choisir mais on a été verni, pas de purge de ce côté-là (rires)

Nous avons demandé à Nicolas Delatte, le directeur technique son de B-Live qui s’est chargé de ce projet avec Daniel Borreau, de nous fournir quelques graphiques pour appuyer les propos de Shitty et le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont parlants.
Nicolas a aussi tenu à préciser que la variation de directivité en vue de protéger les différentes scènes a été cantonnée aux deux seuls modules FM-100 du bas de telle sorte à ne pas troubler le travail des mixeurs et garantir à ces derniers comme au public une continuité de rendu.

La répartition verticale de l’énergie offerte par le module FM-110 placé tout en haut du montage et dont on remarque le tilt prononcé offrant une entrée au 20è mètre de la scène et se prolongeant très régulièrement au-delà des 50 qu’affiche ce graphique, sans aucune décroissance notable.
La répartition verticale de l’énergie offerte par le module FM-110 placé tout en haut du montage et dont on remarque le tilt prononcé offrant une entrée au 20è mètre de la scène et se prolongeant très régulièrement au-delà des 50 qu’affiche ce graphique, sans aucune décroissance notable.
L’association de 4 modules FM-400 délivre une pression assez homogène même si les 8 à 10 premiers mètres sont « mieux servis » par rapport aux gens placés au-delà, mais pas bien différent avec ce qu’offrent d’autres systèmes ligne source. On a bien une centaine de dB à 50 mètres ce qui, pour un show télévisé dans un lieu aussi peu propice au son amplifié, reste très cohérent.
L’association de 4 modules FM-400 délivre une pression assez homogène même si les 8 à 10 premiers mètres sont « mieux servis » par rapport aux gens placés au-delà, mais pas bien différent avec ce qu’offrent d’autres systèmes ligne source. On a bien une centaine de dB à 50 mètres ce qui, pour un show télévisé dans un lieu aussi peu propice au son amplifié, reste très cohérent.

La couverture verticale du module bas FM-100 en mode normal, à savoir sans avoir à « sauter » une scène placée dans sa zone d’influence.
La couverture verticale du module bas FM-100 en mode normal, à savoir sans avoir à « sauter » une scène placée dans sa zone d’influence.
La même couverture verticale du module FM-100 mais cette fois face à la présence d’artistes et donc de micros face à lui. Pour reprendre les termes de Nicolas, il s’agit d’un changement de preset par optimisation, une option qui nettoie les lobes secondaire au détriment du SPL et d’une redirection du faisceau, sans oublier quelques points d'EQ. Ce preset a été employé en alternance à Jardin ou à Cour en fonction de la présence d’artistes sur les proscéniums latéraux en faisant malgré tout en sorte de sacrifier le moins possible de public
La même couverture verticale du module FM-100 mais cette fois face à la présence d’artistes et donc de micros face à lui. Pour reprendre les termes de Nicolas, il s’agit d’un changement de preset par optimisation, une option qui nettoie les lobes secondaire au détriment du SPL et d’une redirection du faisceau, sans oublier quelques points d’EQ. Ce preset a été employé en alternance à Jardin ou à Cour en fonction de la présence d’artistes sur les proscéniums latéraux en faisant malgré tout en sorte de sacrifier le moins possible de public

Le raccord entre les FM-100 et les FM-110 à longue portée se situait au bout du proscenium, légèrement au-delà de 20 mètres. Il a enfin et surtout insisté sur le travail d’égalisation indispensable et assez pointu de ce type de système.

Après les colonnes grecques et romaines, voici les allemandes

8 m de son de 22 cm de large et 27 de profondeur, comptant un total de 128 HP de 4’’, 24 moteurs 1’’, disposant d’une puissance embarquée dans les différents modules ne dépassant pas les 9 kW, tout cela laisse rêveur, en sachant qu’en plus ce boudin sonore pèse 380 kg et avec ses 4 subs, peut couvrir 16 000 personnes en plein air.
Cela ouvre en grand les portes du touring « tranquille » autant sur scène qu’au niveau calage par sa faculté à concentrer précisément l’énergie là où elle est la bienvenue. Inutile de vous dire à quel point nous serons présents lors de la prochaine sortie du Focus Modular pour entendre ce qui semble être la belle trouvaille acoustique du moment.
Bravo enfin à Silence pour avoir eu l’idée, le courage et le savoir-faire pour se lancer dans cette aventure. Pas qu’accrocher des boîtes soit devenu banal, mais des tubes, chapeau ! Remarquez, on va s’y faire. « Tu roules les tubes de la semi ? »

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