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TOP 55°, la tournée qui sonne même sur les bords

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Tout a commencé par un mail de Maxime Ménélec qui disait précisément ceci : « Je suis au Zénith de Paris le 9 avril avec Steph et je voudrais te faire écouter quelques truks ».
Dictaphone OK, appareil photo OK, oreilles OK, nous voici partis à la rencontre de toute l’équipe de la tournée Top50 de passage dans la capitale où Max officie au système et fait des expériences, non pardon, des truks !

Max Ménélec et Frédéric Bailly de L-Acoustics, une association qui fait plein de décibels !
Max Ménélec et Frédéric Bailly de L-Acoustics, une association qui fait plein de décibels oui, mais cohérents !

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Maxime Ménélec a commencé en assistant Stéphane Plisson, époque MiniMax, puis il a pris en main le système de Steph, perdant au passage le Mini.
Depuis quelques mois et après avoir bien potassé des bouquins avec beaucoup d’images mais pas de jolies filles dedans, il est devenu KSE (K System Engineer) pour L-Acoustics, autant dire qu’il est reconnu comme étant un bon, surtout vu son âge.

Un coup d’œil dans la salle suffit à comprendre que ce ne sont pas les K1 en principal, ou les K2 en rappel latéral et downfill qui constituent la nouveauté à écouter. Pas non plus de KS28 ou de LA12X qui viennent d’être dévoilés à Francfort. La surprise de Max tient dans l’accroche et le calage du K2 dans le K1. Tout simplement. Simplement ? Pas tant que ça.
Après une poignée de main à Frédéric Bailly, ingénieur application Touring L-Acoustics; présent lui aussi dans la salle, on laisse Max s’expliquer.

Le système à cour tel qu’il apparait quand on rentre dans le Zénith. Le bas du renfort latéral est calé par le bas à hauteur des deux « downfills » en K2. Comme nous l’a avoué Max, ça passe tout juste entre les deux lignes.
Le système à cour tel qu’il apparait quand on rentre dans le Zénith. Le bas du renfort latéral est calé par le bas à hauteur des deux « downfills » en K2. Comme nous l’a avoué Max, ça passe tout juste entre les deux lignes.

Maxime Ménélec : “L’idée est d’avoir le minimum de recouvrement, juste une zone de raccord entre le K1 en principal et le K2 en rappel latéral. Ce dernier est déployé en ouverture horizontale 70°.
Ce montage très proche entre les deux lignes rend le grave le plus constructif possible. Quand on éloigne l’“outfill” du système principal, on créé des interférences dans le grave.

SLU : Qui a eu cette idée ?

Maxime Ménélec : L’idée vient d’une discussion avec Fred Bailly. Il y a deux ans lorsque nous sommes partis pour “Danse avec les Stars” avec Alex Ly, on a accroché la diff en K2 à l’avant du carré de danse, de sorte à bien couvrir le haut des gradins tout en plaçant du Kara pour arroser la fosse.
Ayant le choix de positionner les “outfills”, on a fait des tests avec deux lignes de 10 boîtes. On a commencé à placer les latéraux derrière le “main” de sorte à avoir le point arrière de l’“outfill” aligné avec les deux points du “main” et on a testé en découvrant qu’on était hyper constructif partout.

Le plan de rigg du montage « resserré »
Le plan de rigg du montage « resserré »

A la régie on n’a que 2 millisecondes de variation avec tout le système. Il n’y a que la petite zone d’overlap qui peut sous certaines conditions poser problème, si ce n’est qu’on ne l’entend pratiquement pas. Les systèmes actuels sont aujourd’hui très bien conçus en directivité et si tu penses bien ta ligne, normalement c’est presque gagné.

SLU : C’est exact, ça passe très bien. Du coup le délai entre K1 et K2 est de combien ?

Maxime Ménélec : 2 milli, et c’est le “main” qui est délayé sur l’“outfill” et non l’inverse, ce qui permet en plus de ne pas avoir de source virtuelle qui se crée en permanence. Dans une configuration habituelle où tu as délayé ton “outfill” placé à 5 ou 6 mètres de ton “main”, quand tu es en régie, c’est l’effet inverse qui se produit et tu créés encore plus de points d’interférence.
Avec des latéraux constitués de petites boîtes comme le Kara, ce n’est pas trop problématique car même avec 9 boîtes, on n’atteint qu’un petit contour, mais quand les “outfills” sont constitués de K2 et que t’en alignes 12, 16 mais même moins, le contour va générer beaucoup d’interférences dans la salle. Rien que ce soir, avec 6 K2, j’atteins déjà 8 dB, d’où l’idée de placer les “outfills” derrière et très près du “main”.

Le système vu de près. On aperçoit nettement les deux volets du système Panflex tirés sur les 6 K2. Chacun d’entre eux réduisant l’ouverture horizontale de 20°, on passe de 110° à 70°. Ceux des deux K2 qui prolongent et terminent la ligne de K1 en revanche sont repoussés car c’est justement l’ouverture latérale la plus large qui est recherchée.
Le système vu de près. On aperçoit nettement les deux volets du système Panflex tirés sur les 6 K2. Chacun d’entre eux réduisant l’ouverture horizontale de 20°, on passe de 110° à 70°. Ceux des deux K2 qui prolongent et terminent la ligne de K1 en revanche sont repoussés car c’est justement l’ouverture latérale la plus large qui est recherchée.

SLU : Vis-à-vis de la scène tu es placé comment ?

Maxime Ménélec : Le “main” est avancé à trois mètres, le point avant des K2 est à deux mètres et le point arrière à 40 cm de la scène.

SLU : Ce type de montage peut être déployé partout et pour tout type de prestation ? Il génère un poids moins réparti et une gêne visuelle un peu plus importante.

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Maxime Ménélec : Il y a toujours des situations où le poids et des aspects visuels priment mais pour des Zéniths où l’on dispose de capacités d’accroche importantes et où le son a son importance, ça devrait aller. Si tu as un bon rigger, ce n’est pas une purge au montage. Ce soir avec 10 K1 et 2 K2 en “down” plus les 6 K2 d’“out”, nous avons une charge totale de 1,2 T pour le “main” et 400 kg pour les K2, rien d’insurmontable pour des salles conçues pour ça.

SLU : Est-ce que selon toi ce type de montage est réalisable avec toute sorte de boîte ?

Maxime Ménélec : Nous avons la chance d’avoir du K2 qui offre plusieurs directivités symétriques comme asymétriques et dispose d’un très bon guidage qui permet de réaliser un “overlap” minime entre le “main” et l’“outfill”. Employer du Kara qui ouvre à 110° de façon fixe génère un peu plus d’interférences dans le médium et l’aigu car le recouvrement est forcément plus grand. Comme le délai ne peut être qu’un seul, il est essentiel de limiter cet “overlap” pour minimiser les interférences audibles.

Voici ce que donne un déploiement classique d’un renfort latéral, placé à 6 mètres du système principal et avec un azimut de 35° par rapport à lui. Nous sommes ici à 60 Hz. La comparaison avec le montage resserré est cruelle tant la « part des anges interférents » est importante
Voici ce que donne un déploiement classique d’un renfort latéral à 60Hz, placé à 6 mètres du système principal et avec un azimut de 35° par rapport à lui. La comparaison avec le montage resserré est cruelle tant la « part des anges interférents » est importante
Voici ce que donne le déploiement resserré entre principal et latéral à 60 Hz. Non seulement c’est parfaitement uniforme, mais en plus cela dénote l’absence totale d’interférences et donc l’exploitation parfaite de toute l’énergie délivrée par les enceintes.
Voici maintenant ce que donne le déploiement resserré entre principal et latéral toujours à 60 Hz. Non seulement c’est parfaitement uniforme, mais en plus cela dénote l’absence totale d’interférences et donc l’exploitation parfaite de toute l’énergie délivrée par les enceintes.

Le même déploiement classique mais à 125 Hz. Cela pourrait sembler pas mal, si ce n’est qu’ici aussi le prélèvement dû aux interférences s’apparente à l’imposition française. Massif. Comparez avec le montage resserré aux mêmes fréquences, cela se passe de tout commentaire.
Le montage classique cette fois à 125 Hz. Cela pourrait sembler pas mal, si ce n’est qu’ici aussi le prélèvement dû aux interférences s’apparente à l’imposition française. Massif. Comparez avec le montage resserré aux mêmes fréquences, cela se passe de tout commentaire.
Le même déploiement resserré à 125-250 Hz. Pas de lobes, juste un rendu uniforme et quasi cardioïde.
Le montage cette fois resserré à 125 Hz. Pas de lobes, juste un rendu uniforme et quasi cardioïde.

SLU : Tu as placé ta boîte basse de l’“outfill” à hauteur de la dernière K2 “down”, c’est voulu ?

Maxime Ménélec : On pourrait très bien remonter l’“outfill” et le tilter vers le bas. L’idée ce soir c’est d’avoir la même couleur entre les K2 qui finissent la ligne de K1 et les K2 des “outfills”. Les boîtes du bas tapent à la même distance du gradin, d’où ce choix de les avoir à la même hauteur. La position de l’“outfill” et sa hauteur ne sont pas neutres dans le rendu du grave du système principal. C’est un peu comme lorsque tu places des K-Sub derrière ton système. Suivant l’endroit où tu les places, tu fais varier la directivité de ton grave. Vlad ou Bellote ont déjà placé du K1-Sub en bas de ligne sous le K1 pour changer la directivité du système.

Les subs à cour, des SB28 en montage cardioïde. 6 unités, ce qui peut paraître peu mais qui se justifie pleinement quand on regarde les prédictions de Soundvision. Trois Kara et une 12Xt complètent le dispositif. Les premiers rangs bénéficient de 8Xt pour redonner un peu de présence devant.
Les subs à cour, des SB28 en montage cardioïde. 6 unités, ce qui peut paraître peu mais qui se justifie pleinement quand on regarde les prédictions de Soundvision. Trois Kara et une 12Xt complètent le dispositif. Les premiers rangs bénéficient de 8Xt pour redonner un peu de présence devant.

SLU : Dans la transition K1 vers K2 en tournant dans les gradins, on constate une différence de couleur logique dans le haut entre les deux boîtes mais aussi dans le bas.

Maxime Ménélec : C’est logique. Le K1 a un 15 pouces la où le K2 a un 12 pouces. Le rendu et la profondeur ne sont pas tout à fait les mêmes et puis les dix K1 ont un contour de 18 dB là où les six K2 n’en offrent que 8. Pas mal de l’énergie dans le bas du spectre vient du K1.

Tournée Top 50

K2, l’arme de sonorisation massive

SLU : Revenons à l’enceinte idéale pour ton montage. Faut-il un modèle qui guide très bien le son et, dans ce cas, K2 est-il la solution ?

Stéphane Plisson et Max Ménélec
Stéphane Plisson et Max Ménélec qui est en train de se faire méchamment chambrer par le plateau dans l’intercom ;0)

Maxime Ménélec : Ce qui est bluffant avec ce modèle c’est la cohérence que tu as entre les boîtes déjà dans la ligne, dans le médium-aigu et surtout dans l’aigu.
Quand tu ouvres les angles, l’aigu reste très bon, très naturel et cette qualité est propre au K2, on ne la retrouve pas forcément dans d’autres modèles. C’est un aigu qui monte très haut et qui est doux, mais qu’il faut bien entendu travailler comme dans toutes les boîtes du marché. Cette enceinte est réussie aussi par sa cohérence. Du grave à l’extrême aigu, tout se tient. Si tu as une bonne balance tonale, ça roule.

SLU : Commet fais-tu à donner des couleurs dans le bas à tes “outfills” quand ces derniers sont par exemple constitués de Kara ? Le contour que tu tires d’HP en 8’’ ne suffira jamais face aux autres références du catalogue L-Acoustics.

Maxime Ménélec : Il y a deux éléments clé du LA-Manager dont je me sers exclusivement, je n’emploie aucun autre processeur de son externe. Il s’agit du Zoom Factor et du LF Contour, plus les 8 points d’EQ. Cela marche très bien et c’est largement suffisant pour travailler car en dehors des modes de salle et d’un lissage de sa courbe, le système marche très bien ainsi. J’essaie toujours d’aller dans le sens préconisé par le constructeur du système, que je travaille avec du L-Acoustics, de l’Adamson, du d&b ou autre.

La Pro 9 de Maw, entendez par là de Stéphane !
La Pro 9 de Maw, entendez par là de Stéphane !

SLU : Revenons au K2 et à sa polaire. Elle est fatalement plus régulière que celle du K1, ces deux boites sont séparées par une dizaine d’années…

Maxime Ménélec : La polaire du K2 est monstrueuse. Elle a bénéficié à plein du travail fait sur K1 mais avec des outils plus modernes ce qui rend l’ouverture encore plus régulière et constante.

Même à des fréquences aussi hautes, l’interférence est minime : le résultat d’un recouvrement volontairement très limité entre les deux enceintes. En bleu on a la zone où chaque enceinte agit seule, en rouge la partie où la somme des deux se révèle interférente et en jaune, celle où, au contraire, la somme est constructive. En bougeant finement le délai, il est possible de choisir où « placer » ces accidents minimes.
Même à des fréquences aussi hautes que 1000 à 4000Hz, l’interférence est minime : le résultat d’un recouvrement volontairement très limité entre les deux enceintes. En bleu on a la zone où chaque enceinte agit seule, en rouge la partie où la somme des deux se révèle interférente et en jaune, celle où, au contraire, la somme est constructive. En bougeant finement le délai, il est possible de choisir où « placer » ces accidents minimes.

SLU : Est-ce que ton montage ne bénéficierait pas d’être bâti exclusivement sur K2 ?

Maxime Ménélec : Si à plein, c’est le meilleur résultat qu’on ait eu. K2 en “main” et en “outfill” ça marche du tonnerre et la balance tonale est naturellement identique puisque ce sont les mêmes HP.
Tu peux aussi par exemple choisir 70° en “main” et 90° en extérieur et tu peux jouer, autant sur la directivité horizontale, que verticale.
Tu peux aussi rediriger le lobe du grave de tout le système en jouant avec l’“outfill” dans la ligne pour le remonter ou le redescendre puisque tu es constructif partout dans le grave.
Si par exemple tu as un manque d’énergie dans une grande salle, tu remontes un peu l’“outfill” et ça va te redonner du contour en façade sans être interférent.


Le système à cour, photographié dans l‘axe du renfort latéral et donc à 55°de celui des K1. Les dix boites principales sont prolongés par deux K2 dont on aperçoit l’accessoire qui les raccorde aux K1.
Le système à cour, photographié dans l‘axe du renfort latéral et donc à 55°de celui des K1. Les dix boites principales sont prolongés par deux K2 dont on aperçoit l’accessoire qui les raccorde aux K1.

Pour résumer, l’“outfill” n’est plus une contrainte puisque tu as quelque chose qui est parfaitement constructif, mais il faut travailler et bien caler l’ensemble surtout quand tu as des gros “outfills” avec beaucoup de contour. J’aurais aimé avoir du K2 aussi en principal pour ce soir mais il est victime de son succès, du coup il est dur à trouver.

SLU : Comment as-tu déterminé avec précision que ton montage ouvert à 55° entre “main” et “outfill” passe et tient mécaniquement dans une salle ?

Maxime Ménélec : Soundvision est très précis, mais pour être sûr et certain de mon coup, je contrôle tout dans Autocad. Je ne le fais pas pour chaque date, mais pour le Zénith de ce soir, j’ai préféré le faire. Malgré tout, on a dû légèrement ajuster car les deux boîtes du bas sont à 5 cm. Mais ça passe (rires)

SLU : Ton résultat de qualité sur les extérieurs ne pourrait-il pas te permettre un tilt intérieur du système ce qui limiterait le nombre d’enceintes de complément pour boucher les « trous » ?

Maxime Ménélec : Je ne suis pas trop pour tilter vers l’intérieur. Je préfère que le système soit bien droit. Même si les polaires sont bien faites aujourd’hui, au centre et donc à la console, cela compliquerait le calage du médium et de l’aigu et le rendu ne serait pas pareil et uniforme.”

Tournée Top 50

Au plateau avec Axel Vivini

Quoi faire quand on est accueilli par les techniciens d’une tournée et qu’on meurt d’envie de les faire parler…On le fait ! Après Max, place à Axel Vivini qui assure les retours du groupe qui accompagne l’ensemble des artistes de la tournée, bien sûr de ces derniers ainsi que MC Toesca et sa légendaire patate. En plus, sur le plateau des X15HiQ brillent de mille feux, l’occasion de demander un avis éclairé sur ce nouveau retour.

Axel Vivini, ingé son retours de Top50, et pas que !
Axel Vivini, ingé son retours de Top50, et pas que !

SLU : Comment trouves-tu les X15 et leur rendu ?

Axel Vivini : “J’en ai parlé à Fred (Bailly NDR). Selon moi dans le grave comme dans l’aigu, on a trop de choses dont on n’a pas forcément besoin quand on mixe des retours. J’aimerais avoir un preset axé sur les retours qui réduise les informations pour les concentrer là où on en a vraiment besoin en wedge.
La X15 est une enceinte conçue pour être polyvalente, et c’est tout à fait le cas, mais en retours on n’a pas besoin d’avoir un aigu qui monte aussi haut avec autant d’énergie dans l’extrême aigu et c’est un peu pareil dans le grave. Il faut le raccourcir un peu pour se concentrer plus sur l’impact.
Ceci étant dit, c’est un bon et un vrai wedge avec une qualité importante qui est celle d’avoir la même balance tonale quel que soit le niveau auquel tu travailles, une balance naturelle et agréable. Tu prends ce wedge, tu fais trois points d’eq et c’est parti, la voix sort tout de suite. Ils ont oublié les Speakon sur les côtés mais ça mis à part, l’ébénisterie est top.

SLU : En fait tu aimerais avoir dès le départ un rendu plus ramassé…

Axel Vivini : Oui parce que tailler dedans enlève de la dynamique.

SLU : Quel preset utilises-tu, celui de base ou bien la version à basse latence ?

Axel Vivini : Celui de base. Il retarde un peu plus mais je le préfère car on n’est pas sur un point de chant lead mais bien sur une ligne de wedges où le son doit être uniforme et je trouve qu’il est mieux dans ce rôle.

L-Acoustics X15HiQ Horizontal
L-Acoustics X15HiQ

SLU : Comment trouves-tu la couverture du X15 ?

Axel Vivini : Il est hyper homogène et en plus le son sort vraiment de la boîte.
Pour revenir sur sa générosité dans les extrêmes, quand par exemple on utilise les wedges en ligne avant, entre les sides, ce sont ces derniers qui apportent le complément dont on a besoin dans l’aigu, le grave, l’ouverture et l’image. Dans les wedges je n’ai besoin que de précision et de projection.
Il est possible que prochainement L-Acoustics apporte des solutions soit dans le preset, soit dans les outils de contour. Quoi qu’il en soit, je suis heureux car c’est un bon outil de travail et comme on va le retrouver chez tous les prestataires, autant qu’il soit réussi, ce qui est le cas. J’ai 8 statiques devant, très peu de corrections et aucun problème.

Sans doute l’une des plus belles crises de rire de l’année. On vous racontera pourquoi dans quelques années, pour le moment il y a embargo
Sans doute l’une des plus belles crises de rire de l’année. On vous racontera pourquoi dans quelques années, pour le moment il y a embargo

SLU : Tu répartis comment entre wedges et sides ?

Axel Vivini : En bas je mets une voix assez brute, du pied et un peu de basse, les sources plutôt mono et dans les sides tout le reste pour élargir le plus possible l’image.
Les musiciens sont tous en ears avec les amplis AMP912 d’Earsonics. Comme ils ne bougent pas et qu’en HF on a de plus en plus de contraintes, autant les mettre en filaire, sachant qu’en plus ça sonne et que cet ampli est, à mon avis, ce que l’on trouve de mieux.

SLU : A quoi te sert le X32 Behringer ?

Axel Vivini : à gérer tous les talks. La première raison est que cela permet de décharger la console principale.
La seconde est que si j’ai un problème avec la console, je ne perds pas les talks. Si je dois rebooter ou si Steph doit le faire, le réseau d’ordre reste toujours actif et on peut continuer à communiquer.

Le X32 Behringer, ou, comme nous l’a expliqué Axel, une façon maline et rackable de faire son intercom.
Le X32 Behringer, ou, comme nous l’a expliqué Axel, une façon maline et rackable de faire son intercom.

SLU : En plus ça sort bien là-haut tes talks !

Axel Vivini : Ah je te remercie, au moins j’ai réussi ça (rires) !
Sans oublier que le rapport qualité/prix de cette table est imbattable.
En rack elle coûte dans les 1300 € TTC et sort d’origine en AES50 ce qui est très pratique si tu es en Midas ou bien en MADI via une carte optionnelle pour s’interfacer avec d’autres consoles. Je la pilote avec mon écran sous les yeux.

Tournée Top 50

Earsonics bien représenté

SLU : Tu utilises des Velvet de Earsonics en universel à ce que je vois…

Axel Vivini : Oui, ce sont de bons casques. J’en ai 14 paires et ça marche très, très bien. C’est assez proche de l’EM32 même si ça reste un universel avec toutes les contraintes propres à cette technologie et encore plus ici puisqu’on ne peut pas mouler des adaptateurs, la canule est plus grande que sur les autres universels. Ce casque a pas mal de headroom, et même pour les chanteurs qui écoutent fort, on peut garder un signal équilibré, et c’est une vertu très rare.

SLU : Tu fais comment pour juger de la pertinence d’une demande ? Tu écoutes ne serait-ce que quelques secondes au niveau de chaque artistes ?

Axel Vivini : Oui bien sûr, mais tout comme Ben Rico, on règle une fois pour toutes un volume fixe sur les packs et autres amplis, et c’est nous depuis les régies qui déterminons le niveau, ce qui nous permet, en AFL, d’écouter exactement ce qu’ils entendent. Après, je n’écoute pas tout le temps à leur niveau…

SLU : Faut préserver l’outil (rires)

Axel Vivini : Exactement ! Je ne peux pas le casser. De là l’avantage d’avoir des casques qui ont une balance tonale régulière à tous les niveaux.

SLU : La régie retours est mise à disposition par WIP ?

Axel Vivini : Oui absolument, la boîte de Laurent Midas.”

Nelly, assistante plateau, Steph Plisson, dans ta face et Axel Vivini dans tes retours.
Nelly, assistante plateau, Steph Plisson, dans ta face et Axel Vivini dans tes retours.

Et Steph il ne parle pas ?

Bien sûr il a parlé, mais pour mettre en avant ses collaborateurs, son équipe, celles et ceux qui travaillent avec lui et font de chaque date une réussite pour le public comme pour les artistes.

Appelons ça l’esprit « MaWip » car il sait à quel point le matériel c’est bien, mais l’humain passe avant, même quand il fait des blagues de potache ! Surtout quand il les fait d’ailleurs, pas vrai Max !

Conclusion

Il ne fait aucun doute que le montage serré des “side hangs”, les latéraux en bon français, marche sacrément bien et pas uniquement sur des graphiques qui en démontrent la justesse théorique. On a beau se balader de long en large, le grave est omniprésent et on coulisse avec une absolue fluidité du K1 au K2.
Certes, tout n’était pas parfait et quelques K2 en plus pour avoir un contour plus flatteur vis-à-vis des K1, et une ligne plus droite pour retrouver le haut si naturel du K2 n’auraient pas été de refus, mais une fois qu’on a dit cela, il paraît difficile aujourd’hui d’accrocher des renforts latéraux autrement que comme ça, surtout si ces derniers sont de taille respectable et donc en mesure de creuser le grave façon gruyère.

Outre le bas du spectre, le médium et l’aigu passent aussi comme une fleur, à en croire que c’est facile de raccorder deux lignes. Juste le rendu d’ensemble et les voix nous ont paru lors des premiers titres un poil trop forts et rêches, après, est-ce que le K1, une bête taillée pour les grands espaces et conçue pour avaler les distances, est le choix idéal dans une salle somme toute petite, à vous de trancher !
Un dernier mot pour les lights, ça devient une habitude, mais quand il s’agit de distribuer les bons points, ce n’est pas la plus mauvaise. Efficaces, justes, colorés et avec quelques jolies trouvailles, ils ont apporté du rythme et du liant au show, un peu comme le fait Marc Toesca chaque soir. Bravo Aldo.

L’équipe son FOH et lumière au grand complet avec Fredéric Fayard dit Aldo, concepteur lumière de la tournée, Stéphane Plisson, ingé son façade et en dessous Max Ménélec ingé système et Thierry Cunche, barbu mais pas barbant sur ses lumières
L’équipe son FOH et lumière au grand complet avec Fredéric Fayard dit Aldo, concepteur lumière de la tournée, Stéphane Plisson, ingé son façade et en dessous Max Ménélec ingé système et Thierry Cunche, barbu mais pas barbant sur ses lumières

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Pour la tournee du trio L.E.J, Philippe Matthieu integre 50 Sceptron Martin dans son kit

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Depuis la diffusion de la vidéo Summer 2015, le trio L.E.J. ne finit pas de faire parler de lui. Les trois jeunes musiciennes et amies d’enfance sont actuellement en tournée en reprenant les tubes de leurs artistes préférés tels que Rhianna ou Major Lazer.
Dans le kit lumière qui les accompagne sur les scènes de France se trouvent 50 VDO Sceptron de Martin.

Martin Sceptron tournee L.E.J

Dans le cadre de la tournée de L.E.J. nous nous sommes rencontrés avec le scénographe et éclairagiste du groupe, Philippe Matthieu, et Nicolas Savigny, Directeur Technique du Groupe B Live, qui était le premier prestataire européen à intégrer les VDO Sceptron dans son parc.

La tendance est à la LED créative

Nicolas Savigny : « Aujourd’hui, la tendance sur le spectacle est dans la LED créative et la motorisation. Cela faisait longtemps que nous étions à la recherche d’un produit qui pouvait répondre à cette demande.
Le VDO Sceptron est très intéressant par sa simplicité de mise en œuvre, ses accessoires permettant toutes sortes de designs et la possibilité de pilotage en DMX et en vidéo ».

Un outil pour faire ressortir la scène

Découvrant les Sceptron lors de la Tournée Chaleur Humaine de Christine & The Queens, Philippe Matthieu les a rapidement adoptés.
Au départ, il avait spécifié des tubes néon pour habiller la scène, mais le show, ayant rapidement évolué, a été déplacé dans les grands zéniths. « Je voulais développer le concept du tube néon et Nicolas Savigny m’a proposé les Sceptron qui venaient de sortir.
Dans tous mes designs, j’essaie de faire ressortir les profondeurs et les volumes de la scène pour que celle-ci ne se présente pas simplement comme un « objet aplati » au fond de la salle. Dès la première démo, il était très clair que les Sceptron serait un outil parfait pour obtenir cet effet », explique le lighting designer.

Martin Sceptron tournee L.E.J

Plusieurs espaces scéniques pour L.E.J.

Sur la tournée de L.E.J., les Sceptron jouent un rôle principal dans le design de l’éclairagiste scénographe.
Avec trois musiciennes, une violoncelliste et deux chanteuses qui jouent également de la batterie électronique, des toms et de la harpe, mais aucun autre instrument pour « remplir » la scène, il y avait la nécessité d’occuper l’espace scénique par d’autres éléments.
La solution était une scénographie construite autour de quatre praticables, tous entourés de Sceptron. « Je voulais créer plusieurs espaces scéniques pour faire évoluer le show », explique Philippe Matthieu.
Il a prévu deux emplacements pour la violoncelliste : sur le praticable de base et sur le praticable du haut de la scène. Quant aux deux chanteuses, plus mobiles, elles ont plusieurs configurations possibles pour les jeux de batterie, de harpe, etc.

Martin Sceptron tournee L.E.J

Afin de créer une ligne de fuite et un rappel de la lumière au sol, des Sceptron supplémentaires ont été mis en vertical derrière les praticables. « Mon idée était de donner une existence aux praticables et grâce à l’expérience que j’ai faite sur Christine & The Queens, je savais que les Sceptron étaient parfaits pour relever ce challenge », continue l’éclairagiste qui a choisi de travailler sans diffuseur pour souligner le côté « un peu électrique » de la led directe.

Un produit destiné à un bel avenir

Il conclut : « Cela fait dix ans que nous avons des barres de led, mais les Sceptron représentent une nouvelle génération. Ils me permettent d’inventer pleins de designs. En même temps, ils sont fiables, simples à installer et très faciles à conditionner dans les flights. C’est primordial quand on est tous les jours dans une salle différente. Je suis entièrement d’accord avec Nicolas Savigny : ce produit est destiné à un bel avenir. »

Plus d’infos sur le site Martin Harman et sur SoundLightUp

 

Moniteurs de studio amplifiés Yamaha HS-I

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Yamaha introduit une nouvelle gamme de moniteurs amplifiés, la série HS-I. Par rapport à la gamme existante de moniteurs de studio HS, elle offre des points de montage sur quatre faces, ce qui accroît les possibilités d’exploitation en écoute, en sonorisation et en installation fixe.

La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.
La famille de moniteurs HS-I Yamaha est disponible en finition noire ou blanche.

La gamme HS-I se compose de trois modèles bass reflex 2 voies bi-amplifiés :
HS5I en 5 », HS7I en 6,5 » et HS8I en 8  », tous disponibles en finition noire ou blanche. Grâce à l’ajout de points de montage sur quatre faces, les enceintes HS-I s’utilisent dans un plus grand nombre d’applications.
Les trois types de fixations disponibles, murale, plafond, barre, simplifient la mise en place dans des studios ou des environnements commerciaux où l’espace disponible ou les surfaces utilisables occasionnent des problèmes.

Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251
Le modèle HS7I avec le support de fixation de plafond BCS251

« Nous sommes en permanence à l’écoute des retours de nos clients, et c’est toujours notre priorité de proposer des solutions aussi rapidement et efficacement que possible, » explique Yoshi Tsugawa, Directeur de la Pro Audio Business Unit chez Yamaha Corporation.
« Dans le monde entier, les professionnels du son font confiance aux enceintes de la Série HS pour l’écoute critique en studio. Notre principal objectif, en proposant les modèles HS-I, était de répondre aux nombreuses demandes d’accessoires de montage que nous avions reçues. »

Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251
Le modèle HS7I avec le support de fixation mural BWS251

Les coffrets des enceintes HS-I sont fabriqués en médite (MDF), un matériau dense et résilient présentant une réponse acoustique amortie. La technique d’assemblage utilisée (exploitée sur les pianos) permet d’obtenir des coins solides et inertes, ce qui améliore considérablement la longévité et élimine les résonances indésirables. Par ailleurs la conception des évents réduit les vortex et donc les bruits dus aux turbulences avec un gain de 6 dB sur le bruit audible.

Tous les modèles HS-I sont équipés de transducteurs propriétaires Yamaha, assurant une réponse régulière sur une gamme de fréquences étendue. Leur tweeter à dôme de 25 mm de diamètre, de grande efficacité, étend considérablement la gamme de fréquences utilisable (jusqu’à 30 kHz) tandis que le boomer, ultra-réactif est équipé d’un aimant sur-dimensionné et délivre un son avec un taux de distorsion exceptionnellement faible.

L’amplification utilise des modules séparés, dédiés et adaptés, pour le boomer et le tweeter (bi-amplification).
Deux réglages de réponse sont accessibles en face arrière, le Room Control qui agit sur les fréquences inférieures à 500 Hz avec une atténuation réglable 0, -2, -4 dB et le commutateur High Trim qui permet d’augmenter ou diminuer le niveau HF de 2 dB.

D’autres informations sur le site Yamaha

 

Capture passe de Argo a Atlas en 64 bits

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Capture Atlas en 64 bits avec une refonte de l'Open GL est jusqu'à 10 fois plus rapide.
Capture Atlas en 64 bits avec une refonte de l’Open GL est jusqu’à 10 fois plus rapide.

Les 3 fondateurs du logiciel de visualisation suédois Capture étaient au Prolite & Sound pour présenter en avant première Atlas, le successeur d’Argo.
Cette nouvelle version qui a beaucoup évolué fonctionne en 64 bits sur OSX et Windows, avec une refonte de l’Open GL et de nouveaux éléments de visualisation.
Elle intègre le PRB, et ce n’est pas tout…

Pour passer en 64 bits, autrement dit ouvrir les portes du futur, une grande partie du logiciel a dû être réécrite Cette modification qui permet d’accéder à plus de mémoire, apporte une compatibilité avec certains logiciels comme Media Foundation sous Windows ou la dernière version de fichiers au format SketchUp sous Mac OS. Les fichiers de sauvegarde de Capture ont aussi été entièrement revus afin de pouvoir être ouverts et sauvegardés plus rapidement tout en utilisant moins de mémoire.

La seconde évolution concerne l’Open GL. Toute la manière dont Capture gère cette ressource a été revue pour un gain des performances décuplé. Les projets profitant le plus de cette avancée sont ceux de moyenne taille programmés sur des ordinateurs bas de gamme ou les gros projets préparés sur des configurations très performantes. La fréquence de visualisation de référence passe maintenant à 60 frames par seconde. Un paramètre de qualité a aussi été ajouté pour réduire en direct la résolution et ainsi atteindre un meilleur taux de rafraichissement. Un nouveau mode automatique privilégie la vitesse de rendu et ajuste les paramètres de qualité afin d’obtenir le meilleur résultat possible.

Les sources omnidirectionnelles arrivent !
Les sources omnidirectionnelles arrivent !

La troisième évolution majeure concerne de nouveaux éléments de visualisation.
La fumée n’est plus considérée comme un paramètre global mais un élément à part entière du design, positionnable et modifiable. On pourra ainsi définir la densité pour avoir une brume fine, un brouillard plus localisé, une fumée dense ou derrière une surface en verre. On peut aussi délimiter des zones pour la fumée.
Les sources de lumière omnidirectionnelles comme les ampoules et les sphères éclairées de l’intérieur sont également prises en charge. On peut désormais visualiser des bougies, des guirlandes et des rideaux en boules lumineuses.

L'interaction de la lumière avec les matériaux
L’interaction de la lumière avec les matériaux

L’avant dernier point n’est pas le moindre puisqu’il intègre dans cette version le PBR (physical based rendering).
C’est un développement très récent en infographie qui permet d’utiliser, à la place d’une méthode mathématique approximative pour le calcul de l’éclairage, des modèles plus complexes et physiquement plus réels.
Le but du PBR est de produire un rendu parfaitement réaliste d’éclairage, dans toutes les conditions de lumière.
Afin d’utiliser ce nouvel outil, la version Atlas sera livrée avec des propriétés de matériaux contrôlant leur réflexion et la teneur en métal. Les matériaux transparents peuvent être opacifiés et l’on peut contrôler si ils colorent ce qui est vu au travers (différence entre du verre coloré et un tulle).

Le cinquième et dernier point concerne l’environnement de travail. Les fenêtres ont été profondément modifiées pour travailler de façon plus intuitive. Le comportement de la caméra de navigation est plus efficace grâce à une approche qui facilite son utilisation et la sauvegarde des ses positions. De nouvelles options d’affichage sont disponibles ainsi que la possibilité de déplacer des éléments dans les vues 3D.
Un système permettant d’aligner une vue orthogonale sur un objet sélectionné facilite orientation d’objets comme les ponts angulés. Un autre outil permet d’assembler rapidement toutes sortes d’objets comme les ponts ou positionner les projecteurs sur une structure.

Un nouvel environnement et de nouveaux outils pour un gain de temps et d'efficacité.
Un nouvel environnement et de nouveaux outils pour un gain de temps et d’efficacité.

Bien que faisant peu de vagues, le logiciel suédois évolue rapidement. Grâce à sa facilité de mise en œuvre, ses possibilités et son faible coût, il commence à attirer l’attention de nombreux designers de tous horizons.
La version Atlas est disponible et toute licence achetée après le 28 mars 2016 bénéficiera d’une mise à jour gratuite.

Plus d’infos sur le site Capture

 

Melpo casse sa tirelire

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Melpomen Martin Mac Aura

La saison des festivals, les bien nommés « festoches » approche et les prestataires complètent leurs parcs pour être en mesure de suivre, voire devancer les demandes des équipes artistiques.
Melpomen a cassé sa tirelire notamment chez Martin et L-Acoustics.
Peut-être sont-ils en train de les déballer alors que vous lisez ces lignes, le fait est que ce sont bien 48 Mac Aura, les indémodables et ultra prescrits wash/beam qui rentrent en parc.
Si vous avez envie de vous replonger dans les entrailles de ce projecteur, voici de quoi lire utile avec le banc d’essai dans SoundLightUp via le lien ci-après : Martin Mac Aura XB contre Mac Aura

L-Acoustics KS28
L-Acoustics KS28

Le son n’est pas en reste puisque Thierry Tranchant annonce fièrement l’arrivée des deux nouveaux poids lourds de Marcoussis pour venir donner un coup de jeune au bas du spectre de l’offre melpomienne en L-Acoustics, le KS28 et son  » moteur V12  » dernier cri, le LA12X.

L-Acoustics LA12X
L-Acoustics LA12X

Pour tout savoir sur les KS28 et LA12X, le plus simple est de lire ces quelques infos glanées auprès de Florent Bernard.
On peut lui faire confiance !
Voir l’article SLU avec le lien ci-après : L-Acoustics LA12X et KS28 en détail avec Florent Bernard

Ils seront prêts à prendre la route et les entrailles des spectateurs au début de ce mois de juin, accompagnés par un panachage de X8, X12 et X15 HiQ.

L-Acoustics X8, X12 et X15 HiQ
L-Acoustics X8, X12 et X15 HiQ

D’autres informations sur les sites : Martin, L-Acoustics, Melpomen.

Robe Viva, Spikie, ColorStrobe, picklePATT

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Robe a su ces deux dernières années développer des projecteurs de pointe, comme les BMFL ou les DL7. Avec une qualité et un soin des détails poussés à l’extrême, le constructeur Tchèque a montré qu’il appartient maintenant, sans aucun doute possible, au carré de constructeurs mondiaux qui comptent vraiment.
Il n’en oublie pas pourtant ses clients fidèles, cette armée de prestataires issus du monde la nuit ou de l’événementiel, dont le chéquier n’est malheureusement pas extensible. Ainsi est né le Spot à leds Viva, qui permet de proposer un projecteur à prix réduit tout en bénéficiant des technologies issues des machines haut de gamme.

Viva

Robe Viva
Le Viva est un spot motorisé par une source de 270 watts à leds blanches données pour tenir 20.000 heures à au moins 70% de ses capacités. Le zoom passe de 8° à 40°. Deux roues de couleurs dichroïques proposent treize teintes étudiées.
Une roue de neuf gobos fixes, une roue de sept gobos rotatifs et un prisme trois facettes permettent les effets lumineux. Un iris, un strobe et un frost progressif interchangeable complètent le dispositif.
Cette Viva bénéficie de l’écran tactile sur batterie et des ports de communication de ses ainés (XLR 3 et 5, RJ45, RDM, DMX, ArtNet, SaCN, MA Net et CRMX de Lumen Radio), ainsi que du système de stabilisation EMS.

Spickie

Robe Spikie

Le Spikie est un poids plume très affuté.
Sorte de mix entre un LedBeam, un Dot et un B-Eye, armé d’une source led RGBW de 60 watts. Ses 5,5 kg tout mouillé et ses rotations continues en pan et tilt en font un projecteur d’appoint vif comme une abeille.
La qualité de led et la plage de zoom de 4° à 28° permettent de l’utiliser dans plusieurs configurations, en proximité ou en faisceau.

Robe Spikie

Sa lentille de 110 mm offre une belle sortie de lumière pour un flux annoncé de 1800 lumens.
Hormis une gestion de couleurs très complète avec, en plus de la trichromie, une gestion CTO progressif 2700K-8000K et une roue virtuelle de 66 nuances Lee Filter.
La différence vient de l’implantation de deux effets assez inédits et surprenants.
Tout d’abord une sorte de prisme qui transforme la sortie en trois faisceaux rotatifs vraiment dynamiques, ensuite la transformation en kaléidoscope multicolore pour des habillages psychédéliques et des effets de moirages atmosphériques.
Pas de port RJ45 pour le Spikie qui garde une connectique XLR 5 et une gestion RDM et DMX, voir sans fil en option.

ColorStrobe

Robe ColorStrobe

Les strobes blanc et couleur de Robe ressemblent certes à un assemblage de Duplo mais ça ne les empêche pas de proposer une matrice de 120 leds blanches 7 W ou RGBW 15 watts contrôlables en douze segments. Amplement suffisant pour aveugler les badauds grâce aux différents modes de stroboscope possibles : en éclair, burst, rampe et flash.
Le modèle ColorStrobe permet une gestion fine de la couleur en trichromie, en équivalence tungstène ou 237 macros de teintes. L’innovation centrale consiste pour Robe à équiper de série ces modèles de multiples points d’accroche pour les assembler facilement en colonnes, lignes ou écrans. Des modèles solo plus simples et plus légers existent sous la dénomination StrobeLite et ColorStrobeLite. Tous ces modèles possèdent l’habituel écran tactile Robe et les ports DMX, ArtNet, SaCN, MA Net.

picklePATT

Robe picklePATT

Pour conclure, le plus beau projecteur de la galaxie, le PATT 2013, au design industriel signé Tim Routledge, a un petit frère, le picklePATT, équipé d’une lampe tungstène 575 W en lieu et place de la 750 HPL du PATT.
Pour le reste, tout est identique.
Il ne bouge pas, ne change pas de couleur ou de forme, n’a pas de DMX et se contente d’être ce hublot d’argent et d’ambre à la forme pure, un bijoux géant aussi beau éteint qu’allumé qu’on imagine sur toutes les scènes.

Vidéo Robe picklePATT Preview ci-après :

D’autres informations des différents produits sur le site de Robe

 

Algam Entreprises prend la distribution d’Audac

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Benjamin Garnier, DG d'Algam à gauche et Mark Asselberghs, Directeur export Audac à droite, lors de la conclusion de l'accord.
Benjamin Garnier, DG d’Algam à gauche et Mark Asselberghs, Directeur export Audac à droite, lors de la conclusion de l’accord.

Algam Entreprises est le distributeur exclusif d’Audac en France depuis le 1er juin, avec la responsabilité de la représentation de toute la gamme de produits d’installation fixe d’Audac, à savoir les amplificateurs, les enceintes et HP de plafond, les matrices audio numériques, les sources et lecteurs, les consoles de mixage, etc.
Algam entreprises enrichit donc son offre en produits d’installation avec cette nouvelle représentation.

Selon Mark Asselberghs, le directeur export Audac : «  l’excellente réputation et l’efficacité d’Algam entreprises sur le marché français nous l’ont fait choisir comme nouveau partenaire ».

Benjamin Garnier, directeur général d’Algam ajoute : « nous sommes heureux d’accueillir Audac au sein de notre catalogue.
Audac est indiscutablement la pièce manquante à notre offre, et y ajoute une large palette de produits de haute qualité à un prix compétitif en ouvrant de nouvelles opportunités que nous allons saisir».

Audac dispose d’un large portefeuille de produits dédiés installation et vient de sortir récemment, lors de Prolight+Sound, un système de sources audio modulaire, le XMP44.

Audac XMP44 Face avant
Audac XMP44 face avant
Audac XMP44 Back
Audac XMP44 face arrière

Ce lecteur est doté de quatre emplacements pour accueillir quatre modules parmi les modèles suivants :

  • DMP40 : Module combiné avec trois modes de réception, DAB/DAB+ et tuner FM
  • FMP40 : Lecteur audio
  • IMP40 : Radio client et Internet en streaming
  • MMP40 : Lecteur-enregistreur multimédia (carte SD)
  • TMP40 : Tuner FM
Le module IMP40, radio et streaming internet
Le module IMP40, radio et streaming internet

Cette solution système peut être parfaitement adaptée aux exigences spécifiques à remplir tout en offrant une excellente restitution sonore. L’écran TFT 2,8″ garantit la convivialité d’utilisation. Même un utilisateur novice peut configurer le XMP44 rapidement et simplement.
En vue de la lecture ou l’enregistrement de fichiers et de supports audio et multimédia, chaque module dispose d’un port USB (quatre au total) en face avant.

Le module lecteur audio FMP40 via USB et micro SD interne (lecture des fichiers MP3, WMA, WAV, FLAC, OGG et AAC).
Le module lecteur audio FMP40 via USB et micro SD interne (lecture des fichiers MP3, WMA, WAV, FLAC, OGG et AAC).

Les sorties symétriques analogiques s’opèrent sur les modules sur connecteurs Euroblock.
Un haut-parleur est par ailleurs intégré pour l’écoute des différentes sorties. Le système peut être configuré partout et à toute heure avec tout périphérique mobile, via une appli gratuite ou l’interface Internet prévue à cet effet.
Le système peut par ailleurs se commander par RS232 ou par TCP/IP, et les quatre modules peuvent fonctionner simultanément, ce qui est intéressant dans le cas d’une installation multi-zones. De plus une interface réseau Dante optionnelle ANX44 (4 E/S) peut-être ajoutée.

D’autres informations sur le site Audac et sur le site Algam-Entreprises

 

Le Grand Auditorium de la Maison de la Radio en Adamson S10

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Le cluster central vu de près. Initialement équipé de 20 têtes en trois lignes il a ensuite évolué vers la configuration actuelle en 4 lignes et 25 enceintes assurant une couverture plus uniforme.
Le cluster central vu de près. Initialement équipé de 20 têtes en trois lignes il a ensuite évolué vers la configuration actuelle en 4 lignes et 25 enceintes assurant une couverture plus uniforme.

Le nouvel Auditorium de la Maison de la radio, édifié sur l’emplacement des anciens studios 102 et 103 de la Maison de la radio, est une salle de concert exceptionnelle conçue en forme d’arène et dotée d’un orgue monumental. La grande série de travaux entreprise en 2003 et confiée par Radio France au cabinet Architecture Studio afin de mettre aux normes le bâtiment de la radio, a été l’occasion de repenser certains espaces.

Une vue permettant de voir la potence maintenant le tilt de la ligne de 5 boites côté orgue.
Une vue permettant de voir la potence maintenant le tilt de la ligne de 5 boites côté orgue.

L’objectif premier étant de mettre à la disposition des formations musicales de la Maison ; l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Chœur et la Maîtrise de Radio France, d’un ensemble de salles de répétition et de concert conformes aux exigences acoustiques d’aujourd’hui.
L’Auditorium dispose de 1461 places installées en balcons et réparties tout autour de la scène et des musiciens. Cette architecture unique offre un champ de vision inédit. Le spectateur n’est jamais à plus de 17 mètres de la scène et bénéficie ainsi d’une relation de proximité et d’intimité avec les musiciens.

C’est le cabinet Nagata Acoustics, spécialiste en ingénierie du son et connu pour avoir contribué à la conception de plus de soixante-dix salles et le cabinet Jean-Paul Lamoureux Acoustique qui ont pensé l’acoustique de l’Auditorium.
Dans cette salle, tout est conçu pour que le son circule et se réfléchisse grâce à des parements de bois sur les balcons et à des polycylindres situés à l’arrière des gradins. Le plafond a, quant à lui, été équipé d’une lentille réfléchissante appelée canopy, afin d’optimiser la propagation et la réflexion acoustiques, utile à la relation entre les musiciens eux-mêmes et à la qualité sonore diffusée dans la salle.

Le cluster et son placement à l’aplomb de la scène et des musiciens.
Le cluster et son placement à l’aplomb de la scène et des musiciens.

C’est à Bruno Lompech, responsable du service sonorisation à Radio France, qu’est revenue la lourde tâche de concevoir un système de diffusion apte à renforcer et soutenir certains programmes dans un environnement acoustique assez hostile à l’amplification. 
Le chalenge a été relevé avec élégance en intégrant un système Adamson S10 installé en position centrale et constitué de 4 lignes distinctes.

A la verticale du système, le rack de 4 amplis Lab.gruppen D120:4L, la version installation des PLM 12K44 et partageant avec ces derniers nombre de technologies ainsi que la puissance totale disponible sur les 4 canaux : 12 KW. On aperçoit aussi les deux Lake LM44.
A la verticale du système, le rack de 4 amplis Lab.gruppen D120:4L, la version installation des PLM 12K44 et partageant avec ces derniers nombre de technologies ainsi que la puissance totale disponible sur les 4 canaux : 12 KW. On aperçoit aussi les deux Lake LM44.

L’amplification s’opère grâce à des contrôleurs Lab.gruppen D120:4L, conçus spécifiquement pour l’installation, avec processing Lake intégré. Deux Lake LM44, dont un sert en miroir pour assurer la redondance, dirigent et pilotent les flux audio au protocole Dante.
La mission a été confiée à la société Lagoona au travers d’un appel d’offre, et les travaux ont été réalisés sous la direction de Denis Fenninger avec la collaboration et l’assistance de Pascal Guillaume de DV2 pour le calage.
Pour répondre aux exigences de Radio-France et de son responsable de la régie des grands studios, Pascal Baranzelli, un réseau redondant dédié a été déployé sous la maîtrise de Jérémy Manissier de Lagoona dans ce vaste terrain d’opération.
Equipé de nombreux switchs, il permet de placer la régie en divers points de la salle et bascule automatiquement en AES, sans interruption de l’audio, en cas d’incident sur le réseau Dante.
Déjà déployé sur de nombreux événements, le système a démontré sa souplesse d’exploitation et un rendu à la hauteur d’un lieu exceptionnel.

D’autres informations sur le site de Lagoona et sur le site de DV2

 

Pupitre ETC ColorSource, tutoriel video en français

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Les contrôleurs ColorSource 20 et 40
Les contrôleurs ColorSource 20 et 40

Présentée à PL+S 2016, la gamme ColorSource s’enrichit de deux séries de pupitres polyvalents, les ColorSource 20 et 40 et ColorSource AV 20 et 40 conçus pour contrôler de façon très simple, des projecteurs, les couleurs d’un projecteur à leds, restituer des ambiances en événementiel, dans un petit théâtre et en architectural.

Les ColorSource 20 et 40 sont pourvues, affichent écran tactile multipoint 7″, un univers DMX, 20 ou 40 faders, d’un port USB, 10 pages de restitutions (200 ou 400 Playbacks).
La version AV, pour Audio Visual, a en plus un second univers DMX, un connecteur RJ45 pour les réseaux SaCN et ArtNet, des jack 3.5 pour l’entrée et la sortie audio, un port HDMI et les fonctions, restitution audio et lumière, restitution images et vidéo, VidéoToy, la plateforme Amigo pilotable via un réseau et la compatibilité OSC (Open Sound Control).
Voici ci-après le tutoriel ETC en français de la console ColorSource 20.

Les consoles ColorSource sont avant tout des outils de contrôles pour mettre, à la portée de tous, les bases de la lumière, du son et de la vidéo. Il n’est évidemment pas question de piloter un show au Stade de France, mais de pouvoir, sur de petits systèmes, contrôler de manière très simple et intuitive des projecteurs, des effets sonores, des images, des vidéo ou même de créer des animations.

les version de contrôle tout en un : lumière, son et vidéo
les version de contrôle tout en un : lumière, son et vidéo

Le ColorSource AV est capable de faire tout ça en même temps.
Dès le patch, tout est simplifié. Si vos projecteurs sont compatibles RDM, ils sont reconnus par la console et automatiquement patchés.
Tout est aussi simple. L’interface a été développée pour que les fonctions soient toutes visibles et accessibles.
Il est alors facile d’ajouter un son et de lancer un effet lumière dès que le son démarre.
La partie VidéoToy est aussi très surprenante sur ce type de système. Avec la ColorSource AV, créer un effet vidéo simple devient un jeu d’enfant et l’on peut du coup très facilement habiller un écran ou un mur.
La cerise sur le gâteau c’est leur prix très raisonnable.
Plus d’infos sur le site ETC Connect et sur le site Avab transtechnik

 

Thierry Philippe rejoint le groupe Adam Hall

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Thierry Philippe

Thierry Philippe a rejoint le groupe Adam Hall en tant que nouveau responsable des ventes des marques LD Systems, Cameo, Gravity, Defender, Palmer, Adam Hall Hardware et Adam Hall Stage Equipment & Cables sur Paris et le Nord de la France.

Technicien supérieur et musicien passionné, Philippe a commencé sa carrière chez un distributeur grossiste de prestigieuses marques d’audio pro. Il a également travaillé comme Chef Produit pour d’autres marques d’audio pro et d’instruments de musique, puis enfin en tant que directeur pour la France réalisant en cette occasion des ventes records. À travers ses différents postes, Philippe a acquis une solide expérience de l’industrie Audio professionnelle.

Gabriel Medrano, directeur des ventes pour l’Europe du Sud et l’Amérique du Sud :
 » Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir Thierry arriver dans notre équipe de ventes pour la France. Thierry a travaillé pendant 21 ans sur les marchés des instruments de musique et de l’audio pro et a obtenu des résultats probants. Je suis certain que ses grandes connaissances techniques et l’attention qu’il porte à ses clients nous feront devenir un partenaire encore plus solide de nos clients en France. »

Thierry Philippe, responsables des ventes pour Paris et le nord de la France
 » Adam Hall est un groupe innovant toujours à l’écoute de ses clients et de ses employés. Je suis très content et motivé de rejoindre cette équipe de passionnés. Je ne pouvais pas trouver défi plus excitant. Cela fait longtemps que je suis impressionné par la croissance continue de la société. Je suis fier de faire partie de l’aventure et de contribuer à perpétuer ce succès.  »

Contact Thierry Philippe : Téléphone : +33 (0)7 77 39 65 14 et email : [email protected]

Plus d’infos sur Adam Hall Group : www.adamhall.com et sur blog.adamhall.com

 

Attero Tech est distribué par Axente

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Sur l’arrière du boîtier UnDIO6, on distingue les sorties symétriques sur connecteur euroblock.

Les produits Attero Tech sont distribués en exclusivité par Axente depuis le 1er mai 2016. Attero Tech offre un panel d’interfaces et de passerelles audio Dante (et cobranet) en format boîtier demi-rack ou rack 1U ou en platines murales (en applique).
Elles peuvent être directement contrôlées et paramétrées avec le logiciel Composer de Symetrix, s’agissant des modèles Dante. Il est également possible de les paramétrer avec des contrôleurs tiers.

Attero Tech

Attero Tech propose des interfaces d’entrées et de sorties voire d’entrées-sorties vers Dante mais également des passerelles AES/EBU et USB – Dante.
La toute nouvelle interface murale unD6IO dispose de 2 entrées mono micro/ligne XLR symétriques, d’une paire d’entrées RCA / mini-jack, et d’une sortie stéréo mini-jack doublée en symétrique sur des connecteurs Euroblock (un adaptateur XLR en applique est disponible en option). L’alimentation s’effectue en PoE via le câble réseau. La conversion analogique – numérique est réalisée en 24 bits à 48 kHz.

Attero Tech
Synoptique du boîtier d’entrées/sorties Dante unD6IO.

Le gain des entrées micro (-18 dB, -3 dB, +25 dB et + 40 dB) ainsi que la mise en fonction de l’alimentation fantôme 48 V se choisissent par le logiciel de contrôle Attero Tech unIFY, de même que le réglage du gain des sorties (entre 0 et – 60 dB par pas de 1 dB).
La THD totale pour un signal de 3 dB en dessous du niveau max (+20 dBu en entrée symétrique et + 12 dBu en entrée asymétrique) est inférieure à 0,02 % et le plancher de bruit en sortie est inférieur à – 90 dBu (gain 0 dB). Sur les sorties symétriques, le signal est muté en cas de perte du flux Dante.

L’unD6IO est disponible en blanc ou en noir et est proposée au prix public HT de 898 euros.

D’autres informations sur le site Attero tech et sur le site Axente

 

Martin Atomic 3000 LED

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Egaler la version Xénon avec une source led blanche était le défi à relever pour les ingénieurs de la R&D Martin. Ils l’ont mené à terme en ajoutant quelques fonctions comme l’effet Aura en RGB qui donne un vrai charme à ce nouveau produit.
Durant ce test on en a vraiment pris plein les mirettes ! L’Atomic 3000 xénon est le produit phare de Martin, non seulement par ce que c’est le plus vendu mais aussi pour sa longévité puisqu’il fête ses 15 ans cette année et qu’il est toujours au top des ventes ! Que les inconditionnels se rassurent, la star des Strobs reste au catalogue Martin.

Martin Atomic 3000 LED

Découverte

Un point est certain, on ne peut pas confondre les deux projecteurs. Même si les volumes sont très proches, l’Atomic 3000 LED a un aspect plus moderne que son ainé, renforcé par le matériau composite noir du corps du projecteur. En outre, la lyre en aluminium est habillée par une pièce rivetée qui permet de protéger les deux systèmes ¼ de tour permettant de recevoir un support de crochet oméga.

L'arrière est totalement relooké
L’arrière est totalement relooké

Cette solution très pratique n’existait pas sur la version précédente. Les 5 orifices de diamètre 13 mm pour l’accroche ont été conservés.
On peut également accrocher le Strob sans utiliser la lyre grâce à deux trous ¼ de tour percés sur le capot arrière.
Une option intéressante qui permet de réduire l’encombrement et facilite l’intégration du projecteur dans des décors ou des structures.

Le dos du projecteur montre deux grilles de ventilation de part et d’autre du plot central où se trouve la partie contrôle et la connectique : prise Neutrik PowerCON True1 pour l’alimentation et 2 XLR 5, une mâle et une femelle pour l’entrée et le renvoi des signaux DMX et RDM. La dernière prise va faire plaisir à pas mal d’utilisateurs de stroboscopes colorés.

Au premier plan Joël Azilinon, du service SAV vérifie, sous l'œil attentif de son responsable, Jérôme Garnier, la possibilité de lire un QR code avec une seule main.
Au premier plan Joël Azilinon, du service SAV vérifie, sous l’œil attentif de son responsable, Jérôme Garnier, la possibilité de lire un QR code avec une seule main.

En effet, sur l’Atomic 3000 LED, non seulement il est possible d’utiliser le même scroller que sur la version 2001, mais on peut maintenant directement le connecter au projecteur.
Dommage que Martin n’ait pas prévu un renvoi de puissance pour alimenter d’autres projecteurs.
La consommation maximum étant de 740 W, on pourrait alimenter 3 Atomic 3000 LED sur la même ligne.
En revanche, c’est sans regret que les dip-switches ont laissé la place à l’écran LCD et ses trois boutons de navigation.


L'écran et les boutons du menu ainsi que les connecteurs DMX Out et data/alimentation du changeur de couleurs.
L’écran et les boutons du menu ainsi que les connecteurs DMX Out et data/alimentation du changeur de couleurs.

Le menu est très simple et complet. On y trouve notamment le mode Led ou Xenon.
Le premier est utilisé pour obtenir des flashs intenses, un effet aveuglant continu et également une réduction des scintillements lors d’une captation vidéo.
Le second mode permet de reproduire le comportement de la lampe xénon de la version historique.
Il y a également le mode « VIDEO TRACKING » qui ôte le lissage sur le signal DMX et permet une réponse plus rapide des fonctions.
On a ainsi une meilleure fluidité de restitution lorsque l’appareil est utilisé comme pixel d’un mapping vidéo.

Derrière la vitre

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Sans les ventilateurs, on aperçoit le radiateur et on peut facilement faire l'entretien basique
Sans les ventilateurs, on aperçoit le radiateur et on peut facilement faire l’entretien basique

Tout se démonte de manière très simple et l’appareil utilise un seul type de vis. La première opération se passe sous le projecteur, c’est le démontage des ventilateurs.
2 vis par élément, et on accède au radiateur des leds du stroboscope. C’est très pratique pour passer un coup de soufflette sans tout ouvrir. Lors de cette opération, on peut également ôter les 2 grilles d’aération maintenues par une vis.

Pour une maintenance plus approfondie, on passe par l’avant en retirant les 4 vis qui maintiennent le support de la vitre. On accède alors à la barre supportant 3 rangées de 76 leds blanches soit 228 leds Cree de 10 W et de température de couleur 5700K. C’est aussi à cette étape que l’on peut accéder aux deux rangées de 32 leds Osram RGB de l’effet Aura positionnées dans la courbure des réflecteurs.

Une fois la face avant retirée on accède aux leds et aux réflecteurs
Une fois la face avant retirée on accède aux leds et aux réflecteurs
Dans la courbure des réflecteurs on aperçoit les leds de la fonction Aura
Dans la courbure des réflecteurs on aperçoit les leds de la fonction Aura

Ces deux éléments se retirent sans problème et laissent apparaitre la partie électronique du projecteur. Tous les composants on été placé sur une seule carte que l’on peut très rapidement retirer, tout comme le support des leds de puissance et leur radiateur en aluminium. En cas de problème, toute opération de maintenance peut être effectuée dans des délais très courts

Les 3 lignes de 76 leds de la partie stroboscope
Les 3 lignes de 76 leds de la partie stroboscope
La carte électronique et le support de leds coté radiateur.
La carte électronique et le support de leds coté radiateur.
L'intégralité du projecteur démonté en quelques minutes
L’intégralité du projecteur démonté en quelques minutes

Let the Atomic Shine

Quand on ne peut pas mesurer le flux lumineux, il n’y a rien de plus subjectif qu’un test sans point de comparaison. Qu’y a t’il de mieux qu’un Atomic 3000 pour se mesurer à un autre Atomic 3000 ?
On emprunte donc la version Xenon à Impact Evénement qui nous accueille dans son show room pour les tests, et on pose les deux projecteurs l’un à coté de l’autre.
Un des avantages de la version LED, c’est qu’elle reprend la charte DMX de la version xénon en mode 3 et 4 canaux pour qu’ils travaillent ensemble, mais on doit pour cela se priver des nouvelles fonctions. Pour avoir accès à toutes les possibilités qu’offre le projecteur, il faut sélectionner le mode Extended qui comporte 14 canaux DMX.
Par prudence, je place les deux stroboscopes à 5 mètre de notre cible blanche et la console sur le coté pour programmer quelques mémoires en toute quiétude. Mon repli stratégique était une bonne idée car dès les premiers flashes, on se rend compte de la puissance de ce nouveau produit. C’est bluffant !
Je termine rapidement les mémoires sur la première version et je met les deux source en route, chacune leur tour ou ensemble. Le constat est vite fait, visuellement on a la même température de couleur et la même puissance.

Là on n'est "qu'en" mode Blinder! Grosse puissance, grande ouverture et une belle homogénéité.
Là on n’est « qu’en » mode Blinder! Grosse puissance, grande ouverture et une belle homogénéité.

Les ingénieurs de Martin ont gagné leur pari en développant un Atomic 3000 LED identique en puissance lumineuse à la version historique.
Le résultat est vraiment surprenant, on se doutait que la vitesse de réaction de la led permettrait d’avoir de bons résultats, mais au niveau puissance, on est resté scotché. L’effet blinder est aussi particulièrement réussi et puissant. Son flux principal est concentré sur 60° (la partie du faisceau qui a la plus grande portée) et il projette jusqu’à 120° en vertical et 160° en horizontal (chiffres fournis par Martin). Vu la consommation réduite dans ce mode, cela peut être une bonne option de blinder en blanc ou en couleur avec le scroller qui fournira des aplats de couleurs.
Il y a évidemment quelques différences visibles entre les deux versions. Comme la source xénon est une lampe de type crayon le flash est à 360°, autour de l’axe de la lampe, le réflecteur renvoie donc également de la lumière. Sur la version 2015, il y a trois lignes de leds réparties sur un support légèrement incurvé, pour un effet de ligne lumineuse. C’est là qu’intervient le Mr Plus de chez Bahlsen Martin, en rajoutant deux lignes de leds RGB dans les bases des réflecteurs pour créer un effet Aura. On peut, notamment, l’utiliser pour reproduire les réflexions de la lampe xénon et avoir la totalité de la face avant allumée.

Le flash sans reflet de la version à leds.
Le flash sans reflet de la version à leds.

Il y a quand même 2 bémols à cette astuce. Tout d’abord il faut doser les leds de puissance pour ne pas effacer l’effet aura, mais on retrouve le même phénomène avec la source xénon; quand l’intensité est forte, l’œil ne perçoit plus la lumière du réflecteur.
Le second point peut être modifié par la suite. Dans les paramètres de l’Atomic 3000 LED, le canal « Beam flash rate » va de 0 à 255 pour régler la vitesse des éclats de 0 à 16,67Hz alors que le paramètre « Strob » de la fonction Aura est scindé en 5 parties et la vitesse se contrôle sur les valeurs 50 à 200. Comme il n’y a pas de fonction de synchronisation et que les réglages ne se font pas sur les mêmes plages de valeurs, il est très compliqué d’avoir les deux Strobs à la même vitesse.
On peut laisser l’Aura en blanc fixe pour ne pas avoir d’effet asynchrone mais c’est moins percutant. Hormis cela, l’Aura apporte une vraie valeur au projeteur qui peut jouer 3 rôles : sa fonction de stroboscope de base, l’effet Aura comme pixel d’une matrice ou élément de décor et enfin un projecteur à effets en combinant le Strob et l’Aura.

La palette de couleurs est étendue, elle permet d’obtenir des jolies combinaisons avec la partie strob et ses effets. L’Aura en bleu avec l’effet orage ou en rouge avec le strob aléatoire sont particulièrement efficaces.

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED


Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED


Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED

Martin Atomic 3000 LED


Cerise sur le gâteau, une série d’effets internes est accessible sur les paramètres 6, 7 et 8.
Ils sont regroupés par types sur des tranches de 10 valeurs DMX, du plus simple n’utilisant qu’un paramètre, au plus élaboré impliquant plusieurs fonctions comme le défilement des leds de l’Aura de droite à gauche sur les paramètres dimmer ou couleurs, ou même la combinaison du Strob et de l’Aura, avec bien évidemment la possibilité de faire varier la vitesse et décaler l’effet (Offset).

Les effets internes sont mis en valeur dans cette vidéo

Les chiffres

Pour ce projecteur, la majorité des observations resteront visuelles car nous ne sommes pas équipés pour mesurer le flux lumineux d’un stroboscope. Sur ce point, on peut juste vous donner le chiffre fourni par le fabricant, 180 000 lumens. Généralement, les valeurs de flux que nous mesurons lors des tests de projecteurs Martin recoupent celles fournies par Martin, il n’y a donc pas de raison de les remettre en cause. En mode blinder on a tout de même pu effectuer plusieurs mesures.

Une grosse puissance sans derating grâce à une diminution de flux temporisée
Une grosse puissance sans derating grâce à une diminution de flux temporisée

Pour ne pas déroger à nos habitudes nous avons débuté par le derating. Ce test nous a permis de découvrir une petite astuce très intéressante des développeurs.
Bien sûr il n’y aura pas de derating sur les flashes, ou très peu si ils sont très rapprochés et/ou que le paramètre de durée est élevé. Mais en mode blinder c’est une autre histoire.
Les ingénieurs de Martin ont donc trouvé une solution qui cumule 3 avantages. Dans ce mode, l’éclairement au centre atteint 2985 Lux à l’allumage et presque instantanément, redescend à 1740 lux par une diminution de courant appliqué aux leds. Cela permet tout d’abord de ne pas endommager les yeux de ceux qui se trouvent dans le champs du projecteur (ce qui a somme toute une certaine importance). On évite une importante montée en température ce qui simplifie le système de refroidissement. Le derating est ensuite quasi nul, puisque l’éclairement descend à 1700 lux et y reste.
On a également mesuré la répartition de lumière en mode blinder. Notre cible de 5 m de large ne nous permet hélas pas de mesurer le flux d’un faisceau aussi large (120 ° vertical et 160° horizontal) mais juste de vous montrer la courbe d’intensité lumineuse une plage qui correspond à un angle de 53°.

Les mesures en mode Blinder montrent une excellente homogénéité de la lumière sur un angle de 53° qui constitue la limite de notre cible.
Les mesures en mode Blinder montrent une excellente homogénéité de la lumière sur un angle de 53° qui constitue la limite de notre cible.

Pour conclure

Ce nouveau Stroboscope est une machine de guerre (Atomic?) et sa carrière démarre sur les chapeaux de roues avec d’importantes quantités déjà livrées chez les prestataires : Audiopro, Dushow, Loct’Ambule, Phase 4, etc.
L’atomic 3000 LED est vraiment efficace. Martin a réussi à développer une source à leds aussi puissante que la version Xénon, avec un effet Aura qui amène une plus grande polyvalence, tout en divisant par 4 la puissance consommée.
L’autre avantage, non négligeable, est que l’on peut utiliser les deux versions ensemble. Les prestataires qui désirent compléter leur parc peuvent choisir la version qui convient le plus à leurs besoins. En effet si la version 2015 amène des nouveautés et une nette amélioration de la consommation, l’écart de prix entre les deux sources est également un critère non négligeable.
La version xénon est à 896 € HT et la version LED à 2950 € HT. On ne peut que souhaiter que l’Atomic 3000 LED fasse une aussi belle carrière que son altère égo.

Martin Atomic 3000 LED General

Martin Atomic 3000 LED DMX

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Chauvet Professional, Maverick MK2 Spot, MK2 Wash, MK1 Hybrid et Rogue R1 FX-B

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Le constructeur américain, distribué en France par Algam, propose souvent des équivalences de grandes marques à prix serré, plutôt bien pensés et bien finis.
Sa propre R&D sait aussi innover avec des idées souvent justes et une réalisation fort correcte. En nouveauté, la gamme Maverick de lyres scéniques est composée d’un trio maintenant classique Spot, Wash et Beam Hybride.

Maverick MK2 Spot

Maverick MK2 Spot

La spot, nommée simplement MK2 Spot, est adapté aux scènes de jauge moyenne avec sa source led blanche de 440 Watt industrielle.
Malgré sa température de couleur de 6800K et son CRI de 73 elle offre une trichromie CMY convenable, un CTO progressif et une roue de 7 couleurs supplémentaires.

Son zoom passe de 13 à 37°. Ses deux roues de 6 gobos rotatifs proposent un panel simple mais efficace de forme, accompagnés par un prism 3 facettes, un iris et un Frost progressif.
Sa connectique est très complète, XLR3 et 5, RJ45 pour ArtNet et SaCN, ainsi que du sans fil en W-DMX.
Son look reste très standard avec sa base effilée supportant un corps assez massif et une lentille de sortie relativement importante.

Maverick MK2 Wash

Maverick MK2 Wash

La MK2 Wash s’associe en terme de puissance avec la MK2 Spot en proposant une matrice circulaire de 12 leds RGBW de 40 W enserrées dans un entrelacs de coupe-flux assez proéminent mais pas disgracieux.
Un bon zoom mécanique permet de moduler le faisceau de 7° à 49°.
Pour les commandes, là encore, toute une panoplie de connectique et de protocoles sont supportés :

  • DMX,
  • ArtNet,
  • SaCN,
  • W-DMX
  • Et surtout Kling-Net pour profiter pleinement du LedMapping

Car en plus du contrôle individuel des 12 leds, il est possible de gérer une couleurs de fond différente par lentille.

Maverick MK1 Hybrid

Maverick MK1 Hybrid

Pour compléter la gamme Maverick, le MK1 Hybrid est un Beam multifonction aux caractéristiques des plus intéressantes.
Armé de la même lampe qu’un Mythos, la Sirius HRI 440 W Osram, dotée d’une immense lentille, le MK1 est un vrai caméléon:

  • Trichromie CMY, CTO, roue de 15 couleurs,
  • Frost progressif et correcteur de faisceau pour travailler en nappes de lumière,
  • Roue de 6 gobos tournant,
  • Zoom par défaut de 3° à 18°,
  • Disque d’effet pour de l’éclairage volumétrique,
  • Focale courte possible de 1° à 6°, roue de 15 gobos fixes, prisme 4 et 8 facettes pour exploiter le côté Beam.
  • Comme ses consœur la connectique et les commandes sont des plus complètes.

Rogue R1 FX-B

Rogue R1 FX-B

Très surprenante cette barre de leds motorisée Rogue R14 FX-B.
Chaque module RGBW de 15 watts est pilotable individuellement, y compris en tilt, y compris en rotation infinie, le tout sur une base en rotation continue.
Si ce Rogue manque un peu de pêche lumineuse, les contorsions des faisceaux de 7° défient l’espace par leur danse endiablée.

Pour le dire franchement, ce petit projecteur insolite mérite une vraie intention, surtout qu’il possède lui aussi construction soignée et une connectique exhaustive.

Rogue R1 FX-B

D’autres informations des différents produits sur le site Algam-Entreprises.

 

Martin Audio présente la série d’enceintes polyvalentes CDD Live

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Le modèle CDD-Live 15 juché sur le sub CSX-Live 218
Le modèle CDD-Live 15 juché sur le sub CSX-Live 218

Après la série CDD (Coaxial Differential Dispersion) dédiée installation introduite l’année dernière, Martin Audio présentait cette année la série CDD Live plus polyvalente, qui exploite la même technologie CDD mais avec une ébénisterie traditionnelle en multipli.

Autonomes, les trois modèles d’enceinte et les deux subs de la série embarquent l’amplification, le traitement de signal par DSP et « causent » le Dante.
Autre raffinement, le correcteur de facteur de puissance (cos φ de 0,98) précédant l’alimentation, accepte les tensions secteur de 85 à 265 V AC.

Constituée de trois enceintes coaxiales deux voies en 8, 12 et 15 » et de deux subs en simple et double 18 », la série CDD Live se prête à de multiples exploitations aussi bien en installation (dance clubs, théatres, présentations institutionnelles, …) qu’en live (d’où son nom) pour du renfort ou de la façade pour de petites jauges ou encore en monitoring. En effet, leur ébénisterie anglée et la rotation du transducteur coaxial sur tous les modèles permet une utilisation à l’horizontal comme en vertical. 
Outre les avantages inhérents au système coaxial, la technologie CDD autorise une meilleure couverture en horizontal en proximité et une meilleure homogénéité sur la profondeur. Par rapport à un pavillon classique à dispersion fixe, l’empreinte de la couverture horizontale est rectangulaire, les angles de la zone à sonoriser sont mieux couverts, ce qui évite l’emploi de nombreux points de diffusion.

Le petit modèle de la série CDDLive en 8 pouces coaxial avec un moteur 1'' (sortie 1,4'') à dôme polyimide.
Le petit modèle de la série CDDLive en 8 pouces coaxial avec un moteur 1 » (sortie 1,4 ») à dôme polyimide.

Le petit modèle CDD-Live8 offre une réponse en fréquence allant de 70 Hz à 20 kHz (dans ± 3 dB) et un niveau crête délivré de 123 dB SPL, la CDD -Live12 de 62 Hz à 20 kHz et un SPL crête de 128 dB et enfin la CDD-Live15 de respectivement 55 Hz à 20 kHz et 132 dB SPL crête.

Le sub CSX-Live 118 (un 18 » en bass reflex) accompagnera avantageusement les CDDLive8 et 12 alors que CSX-Live 218 (2 x 18 » en bass reflex) complémentera le modèle 15 ».
Le premier descend à 43 Hz (- 3 dB) et délivre un niveau crête de 135 dB avec son module d’amplification classe D en pont de 2000 W (crête) alors que le second descend à 35 Hz avec un niveau maxi de 143 dB (avec amplification de 4000 W crête).
Tous les deux exploitent le même transducteur 18 » longue excursion à bobine 4 » avec moteur ferrite et sont munis de poignées latérales et de roulettes sur la face arrière pour faciliter la manutention.

Le passage des entrées analogiques symétriques au réseau Dante se fait automatiquement si le flux numérique est présent. Bien sûr on peut modifier cette priorité par le logiciel propriétaire VU-NET en partage sur le même réseau.
Celui-ci permet le paramétrage du DSP mais il est également possible de choisir entre trois presets en local par la face arrière pour les exploitations en large bande, avec sub, ou encore en monitoring.
Des presets additionnels sur les subs permettent de travailler en cardioïde (avec une paire de subs). A noter sur les modèles large bande, l’usage de filtre FIR à faible latence pour égaliser la réponse dans les aigus.

D’autres informations sur le site de Martin Audio et sur le site d’Algam-Entreprises

 

L-Acoustics dévoile le Line-Array ultra compact Kiva II

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L-Acoustics Line-Array ultra compact Kiva II
L-Acoustics Line-Array ultra compact Kiva II

Aujourd’hui, L-Acoustics a dévoilé Kiva II, la nouvelle version du plus petit line-array à son catalogue offrant 6 dB de SPL Max en plus, le passage à 16 ohms pour rationaliser les ressources d’amplification et une nouvelle ébénisterie repensée.

Malgré son format ultra compact, le Kiva II est bâti autour du concept fondateur des lignes sources grand format de L-Acoustics, la WST ou Wavefront Sculpture Technology™, grâce auquel il est en mesure de fournir une portée importante et une couverture homogène.
A cet effet, cette nouvelle enceinte adopte un montage coplanaire en K de ses transducteurs, ce qui permet d’offrir une ouverture symétrique horizontale de 100°, sans lobes secondaires et sur la totalité de sa bande passante utile.

Pesant 14 kg, soit à peine un kilo de plus que son prédécesseur, il bénéficie d’un accrochage discret par le haut facilitant son implantation dans tout projet architectural fixe ou bien événementiel où la discrétion est essentielle. Kiva II répond aussi parfaitement aux besoins des déploiements multi canaux L-ISA™.

« Kiva II garde les lignes élégantes de cette enceinte, mais la comparaison s’arrête là » nous explique Cédric Montrezor, le directeur applications dédié aux installations chez L-Acoustics.
« Avec 137 dB de SPL Max et pour l’équivalent de « 1,5dB » de prix public en plus comparé à l’ancien modèle, Kiva II est désormais la référence dans sa catégorie en termes de ratio taille/SPL. »
« Au-delà de cet impressionnant niveau maximum, nous avons aussi renforcé sa résistance à l’humidité, ajouté des indicateurs de verrouillage du système d’accroche et conçu de nouveaux accessoires afin d’en étendre les possibilités de déploiement. »

Kiva II va être officiellement présenté au salon Infocomm 16 au Las Vegas Convention Center du 8 au 10 juin 2016 sur le stand L-Acoustics C12116 et sera disponible à la fin de l’année 2016.