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100 Microphones DPA à gagner ! Comment portez-vous le vôtre?

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Le célèbre fabricant danois DPA offre 100 microphones de cou d:screet ™ comme lots d’un concours passionnant lancé le 1er septembre. Pour gagner, il suffit d’être inventif sur la façon dont vous pourriez en porter un…
En guise de lots d’un concours très excitant qui commence le 1er septembre 2014, DPA offre à 100 petits veinards la chance de gagner un de ses microphones collier d:screet, qu’il a lancés au début de cette année.

Le concours, qui se déroule sur le site web et la page Facebook de DPA, demande aux candidats de se présenter avec des idées originales sur le thème : comment et où utiliser le micro de cou d:screet ?
Cinq micros seront attribués aux cinq propositions les plus appréciées sur Facebook, tandis que les 95 restants seront décernés aux gens qui, de l’avis de DPA, auront apporté les meilleures idées, les plus ingénieuses et les plus originales.

En voici une réalisée par DPA.

Ce micro DPA offre une solution immédiate dans les situations où la simplicité de mise en place et la qualité audio sont des exigences de base. En intégrant la capsule omnidirectionnelle miniature d:screet 4060 dans un collier de caoutchouc souple, DPA a produit un microphone que n’importe qui peut utiliser. Il n’y a pas à se tracasser pour le fixer sur les vêtements car le seul effort que demande ce micro est d’être capable d’enfiler un collier.

DP Concours DscreetLe concours va se dérouler sur deux phases dont la première se clôturera par l’envoi aux gagnants des 100 micros tour de cou.
Ces derniers pourront ensuite utiliser leur prix pour tourner une vidéo ou prendre des photos illustrant leur façon de s’en servir. Les deux meilleurs d’entre eux gagneront chacun un bon d’achat de 1000€ en produits DPA (prix public constaté).

Pour participer, connectez-vous au site web ou bien à la page Facebook de DPA. Toutes les idées devront avoir été soumises au plus tard le 28 septembre 2014.

DPA Concours DscreetLes 100 gagnants de la phase initiale seront proclamés le 1er octobre 2014. Les participants les plus ingénieux pourront gagner plusieurs micros, mais un seul capteur récompensera chaque idée.

La seconde phase du concours débutera le 1er octobre et se terminera le 10 novembre 2014 avec l’annonce des deux grands gagnants. Le premier sera celui dont le film ou la photo aura reçu le plus de Likes sur Facebook alors que le second sera choisi par DPA en fonction de la qualité objective et pratique de son idée.

Pour plus d’informations et pour participer:

Site Web: http://www.dpamicrophones.com/100freemics

Facebook: https://www.facebook.com/dpamicrophones

 

 

 

 

Elation illumine le dynamique Smoky Mountain Opry

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Lorsque le Smoky Mountain Opry à Pigeon Forge dans le Tennessee, a souhaité remplacer son système d’éclairage vieillissant, il s’est dirigé vers les projecteurs Platinum spot 15R Pro et Platinum Wash ZFX d’Elation pour fournir les couleurs et les effets dynamiques indispensables aux 2 heures d’intense énergie de ses spectacles.

Les spectacles du Smoky Mountain Opry comportant différents styles de musique, du rock n ‘roll au gospel, ainsi que la danse, des acrobates, de la comédie, de la magie et plus encore, le système d’éclairage doit être en mesure s’adapter en conséquence.

Elation Smoky Mountain Opry

Le Smoky Mountain Opry est produit par le groupe Fee/Hedrick Family Entertainment, l’une des plus grosses entreprises de production de spectacles du sud-est des Etats-Unis. Leur Directeur technique, Marshall Whaley, recherchait des produits pour remplacer la grande variété des projecteurs de leur kit, certains équipés de lampes à décharge de 1200W. Il a rencontré Chuck Dillingham, directeur des opérations d’éclairage chez TMG Productions Services, distributeur d’Elation à Nashville, pour discuter des choix adaptés.

Marshall Whaley : “Au fil des ans, cette salle avait accumulé un tel mélange de projecteurs que nous avons voulu le réduire à quelques modèles seulement. J’avais aussi un budget défini et Chuck m’a conseillé le Platinum Spot 15R Pro. Quand nous avons fait une comparaison avec  nos MAC 2K, nous avons été surpris par la luminosité des projecteurs Elation 15R et décidé ne nous lancer.”

Elation Smoky Mountain OpryMarshall cherchait un projecteur abordable disposant du mélange de couleurs CMY, d’un grand choix de gobos et d’une luminosité au moins aussi élevée que celle du MAC 2000 Performance II qu’il était destiné à remplacer. Il l’a trouvé avec le Platinum spot 15R Pro 300W.

Le Lighting Designer et pupitreur du Smoky Mountain Opry est Susan Rose (Ringo Starr, Louise Mandrell, Hank Williams, Jr.) était présente aux essais au cours desquels ont été choisis les Platinum spot 15R Pro et Platinum Wash ZFX.

Susan Rose : “Nous avons opté pour le Platinum Wash ZFX parce que c’est un bon projecteur Wash avec d’excellents effets visuels. J’adore le contrôle individuel des anneaux de led et j’utilise les macros pour quelques jolis effets. Je les utilise aussi en wash de scène et à la face.”

En achetant les Platinum Wash ZFX Pro, la salle cherchait également à diminuer le coût de fonctionnement des spectacles en éliminant toutes ces lampes coûteuses à remplacer. Les ZFX, qui intègrent un zoom, sont équipés de 19 led Osram Ostar Stage RGBW 15 W, et ne consomment que 350W au maximum.

Comme le spectacle est très visuel, il fallait des spots très puissants pour rivaliser avec l’énorme quantité de LED sur scène. C’est là qu’interviennent les Platinum Spot 15R Pro dont elle utilise la grande variété d’effets graphiques et de faisceau et qui servent aussi à éclairer des artistes ou des éléments de décor. “Je suis très contente des 15R”, ajoute Susan qui a installé les Platinum 15R aux côtés des Platinum  ZFX dans une configuration symétrique. “Ils fonctionnent bien, ont beaucoup de punch et de luminosité. Ce sont d’excellents projecteurs à ce niveau de prix.”

Elation Smoky Mountain Opry

Bien que les caractéristiques du produit et la souplesse d’utilisation aient été des points clés dans le choix des appareils, d’autres facteurs comme le prix entrent en ligne de compte. “Elation pratique des prix raisonnables et les pièces de rechange, quand on en a besoin, restent abordables”, précise Marshall.

Ajoutant que le service après-vente sous garantie a toujours été excellent au fil des années, aussi bien pour d’autres lieux de Fee/Hedrick. « Nous avions acheté des Spot 575E Elation pour un autre théâtre et nous avons eu une excellent prestation de ces projecteurs durant les six dernières années.”

 

 

Amadeus, Sonic Emotion et SSL au festival Palais en Jazz

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Amadeus, Solid State Logic et la société suisse Sonic Emotion, conceptrice de périphériques de traitement de son immersifs, ont offert une expérience technologique, sonore et sensorielle originale dans le cadre du festival Palais en Jazz au Palais Impérial de Compiègne, les 27 et 28 Juin 2014 qui accueillait cette année Kelvin Jones, Thomas Dutronc et Michel Legrand.

Palais en Jazz
Une vue de la scène au sein de la cour du Palais Impérial de Compiègne

Combinant les séries d’enceintes PMX, Diva et Maestro Amadeus, la dernière console SSL Live développée par Solid State Logic et le processeur de création de champs sonores (ou Son 3D WFS) Wave 1 développé par Sonic Emotion, le système composait des images sonores spatiales cohérentes pour un large auditoire. Le dispositif de mixage, de traitement et de rendu électro-acoustique a permis au public de cette édition, de vivre une expérience technologique, sonore et sensorielle originale et de profiter pleinement des performances artistiques des interprètes. 

Le système principal de diffusion est constitué de 6 Diva XL par côté, nous explique Michel Deluc directeur de la R&D Amadeus, des enceintes ligne source deux voies actives Amadeus abritant deux 8 pouces et deux moteurs d’un pouce. Le grave est assuré par 3 subs posés au sol et disposant chacun de deux 15 pouces. Comme l’écartement entre les deux lignes principales était trop important pour le procédé WFS, cet apport d’énergie gauche-droite classique a été sorti du calcul de spatialisation et exploité de manière autonome.

Palais en Jazz
Une rare vue la scène baignée par le soleil. On aperçoit aisément les deux lignes principales composées de 6 têtes Diva XL.

Pour le WFS, les concepteurs ont fait appel à une seconde série de haut-parleurs constituée de PMX15 en latéral, d’un système central basé sur une ligne de 6 Diva XS, les plus petites lignes source du catalogue d’Amadeus, et enfin à 16 PMX5 alignées et uniformément espacées sur le devant de la scène. Sous cette dernière, 6 subs étaient aussi alimentés par le processeur Wave 1.”

Palais en Jazz
La ligne de 6 Diva XL Amadeus de cour.

Philippe Guérinet, Directeur des Ventes Internationales de la société SSL et Directeur de la société SSL France, précise le fondement de cette collaboration : “Dans le cadre de la démarche qualitative de l’opération ‘Palais en Jazz’, la synergie d’équipements numériques haut de gamme a joué à  plein, entre la SSL numérique, le processeur Wave 1 de Sonic Emotion et la diffusion en Diva Amadeus.

L’ensemble du système a été mis en place facilement et rapidement par les équipes techniques, malgré des conditions météo très adverses.

Avec des partenaires de qualité tels que Amadeus et Sonic Emotion, appuyés d’excellents techniciens, nous savions que nous allions passer un grand moment technique, un grand moment musical, et les performances des musiciens sur scène nous ont tous permis d’apprécier l’excellence musicale de la chaine numérique mise en place pour l’occasion, tout autant que sa fiabilité.”

Palais en Jazz
La SSL Live 500 des retours placée à cour.

Précisant la genèse de la SSL Live, Philippe Guérinet ajoute : “La SSL Live L500 a d’emblée généré un buzz, en France comme à l’International. Dès les premiers jours de disponibilité du système, de grosses tournées ont adopté cette console, Peter Gabriel, Carlos Santana, ou en France, Christophe Maé, Amel Bent ou encore Chinese Man.

En parallèle de ces succès en touring, des installations fixes de prestige, telles que Le Théâtre National du Quartz, ou même l’INA, ont également adopté la SSL L500.”

Le processeur Sonic Wave 1 maximise l’expérience d’écoute d’un évènement live en créant une sonorisation spatialisée pour l’ensemble des spectateurs, indépendamment de leur position, explique Etienne Corteel, Directeur Scientifique de Sonic Emotion Labs.

Cette expérience unique de produire une expérience sonore en 3D en haute définition, parfaitement complétée par les haut-parleurs Amadeus et les consoles de mixage SSL, ne nécessite qu’une modification mineure pour une installation traditionnelle en stéréo avec la possibilité de positionner avec précision et de déplacer les sources sonores offrant ainsi un contrôle accru de l’environnement sonore.

Thomas Ductronc
Thomas Dutronc en plein show avec ses musiciens

Basé sur le contrôle du champ sonore avec pour fondation la Wave Field Synthesis, la technologie de son 3D de Sonic Emotion donne aux ingénieurs du son et aux concepteurs sonores la possibilité de créer un champ sonore naturel en 3D en utilisant un nombre limité de haut-parleurs.

Cela peut aller jusqu’à 64 haut-parleurs, offrant aux auditeurs l’expérience d’un « sweet spot » qui s’étend à travers toute la pièce, indépendamment de leur position.”

Dévoilant sa première impression dès son arrivée à Palais en Jazz, l’ ingénieur du son Emmanuel Feyrabend raconte : “A mon arrivée sur le site, le procédé WFS m’a été présenté par Arnault Damien de la société Euphonia. C’est lui qui a été chargé par le festival, d’installer ce dispositif en liaison avec le système « conventionnel » Amadeus calibré par Michel Deluc (Directeur de la R&D).

Les balances du trio ‘Michel Legrand’ se sont faites très rapidement. Il pleuvait à ce moment-là et le système ‘horizontal’ WFS était protégé de la pluie. Le peu de temps pris pour la balance du trio m’a incité à privilégier la sécurité en me focalisant sur le système vertical.

Michel Legrand
Un artiste que l’on ne présente plus, Michel Legrand ici en trio avec ses musiciens.

Après ces balances, nous nous sommes mis d’accord, Arnault Damien, Lucas Hourdin de Juke Box Limited (qui m’accueillait sur la SSL Live 500) et moi pour alimenter le système WFS avec des stems post-fader de chaque instrument et voix. Arnault a réussi à recréer une spatialisation du spectacle identique pour chaque auditeur ! C’était tout simplement bluffant !

Le système façade s’est fait complètement oublier au sens de provenance des sources sonores. Évidemment, le caractère très fin et la couleur naturelle du système Amadeus présent ce soir là y est pour beaucoup dans la réussite de cette image sonore saisissante. La combinaison Amadeus, WFS et SSL Live était fantastique, une seule envie, recommencer au plus vite.” ajoute Emmanuel Feyrabend.

Nous ne pouvons que confirmer ces dires, car placés complétement excentrés (à cour) de l’axe de la scène mais en proximité lors du concert de Thomas Dutronc, nous avons été agréablement surpris par la qualité du son avec une bonne spatialisation des sources. En revanche derrière l’auditoire à quelques 60 m de la scène, l’effet des bâtiments latéraux se faisait ressentir avec une moins bonne cohérence sonore. Dans un espace comme la cour du palais impérial, difficile d’y échapper et d’obtenir une bonne homogénéité dans la profondeur ! 

Pour toutes informations complémentaires, contactez Amadeus à [email protected] 
Ou visitez les sites Internet : www.amadeusaudio.frwww2.sonicemotion.com, et www.solidstatelogic.com

 

 

 

ESL lance ses premières journées techniques.

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ESL organise ses premières journées techniques dédiées à tous les secteurs d’activité du spectacle et baptisées FULLSUD. Elles se tiendront dans le légendaire Rockstore de Montpellier.

La Salle à la Cadillac, haut lieu de la musique est  rouverte depuis un an, après un renouvellement complet de ses équipements audio et lumière. C’est d’ailleurs en partenariat avec ESL que les éclairages ont été réaménagés.

RockstoreESL Flyer FULLSUD 2014


Les 29 et 30 septembre, l’équipe d’ESL présentera donc de nombreux produits mis en scène lors d’un show qui sera donné toutes les heures : projecteurs, solutions de contrôle et de mapping vidéo, textiles et machinerie scénique (DTS, Chroma-Q, Elation, Prolights, Jands Vista, Digilite, Arkaos). 

Vous aurez même le privilège de découvrir les nouveaux produits en avant première du Plasa de Londres. 

L’équipe d’acceuil d’ESL


Alain Cornevaux
Alain Cornevaux, Président – Responsable sourcing
Jean Michel Flesch
Jean Michel Flesch, service commercial
Yvan Guyot
Yvan Guyot, service éclairage architectural
Laurent Marthos
Laurent Marthos, service commercial


Steve Sibra
Steve Sibra, service commercial
Sébastien Tissot
Sébastien Tissot, service textile et machinerie
Olivier Torres
Olivier Torres, service études techniques


Inscription aux journées techniques ESL : http://www.esl-france.com/content/27-fullsud

Le programme :

ESL Journées techniquesLundi 29 septembre
À partir de 12 h
– Accueil des visiteurs
– Buffet méditerranéen
À partir de 18 h 30
– DJ
– Buffet méditerranéen

Mardi 30 septembre
À partir de 9 h 30
– Accueil des visiteurs
À partir de 12 h
– Buffet méditerranéen
À partir de 18 h 30
– Apéritif très Sud

 

 

 

 

Focusrite présente l’iTrack Dock Studio Pack

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L’iTrack Dock Studio Pack contient tout ce qu’il faut pour enregistrer facilement avec votre iPad ou iPad mini de 4e génération au travers d’une paire de préamplis Focusrite. Ce pack est composé d’un dock contenant deux étages d’entrée micro et ligne de qualité, d’un micro à condensateur avec son pied de table, d’un casque d’écoute fermé et d’un cordon XLR.

Travaillant à 96kHz et 24 bits (44,1 et 48 possibles), ce dock offre une connectique assez complète en termes d’entrées avec deux micros (alim 48V commutable) deux lignes et même une entrée instrument à haute impédance, mais complète aussi en termes de sorties avec un jack stéréo pour un casque, deux jacks pour des écoutes et un port USB pour le MIDI.
Il suffit d’insérer son iPad mini sur la prise Lightning, voire son iPad normal qui du coup débordera un peu du dock après y avoir chargé votre logiciel d’enregistrement préféré Core Audio ou bien Tape by Focusrite téléchargeable gratuitement et c’est parti !!

Focusrite itrack

Les deux potentiomètres de gain fournissent aussi l’information de niveau des préamplis en passant le « glow » cher à Studer de vert à rouge en présence de crêtes. Une commande commute les sorties en direct pour réduire au maximum la latence et faciliter notamment les prises de voix.

Le Dock enfin recharge les appareils Apple par le port Lightning et alimente aussi toute unité USB ou contrôleur MIDI par le biais du port USB de bord, en somme un mini studio avec des préamplis Focusrite et la simplicité propre à l’iPad pour un prix public de 329€ dès le mois de septembre 2014. Tout compris. Ne les ayant pas écoutés, nous ne connaissons pas la qualité du casque et du micro, mais tout de même, merci le progrès…

Caractéristiques principales :

Le pack est constitué de :
Un dock iPad, un micro à condensateur et large membrane CM25, un pied de table, un casque fermé HP60 et 3 mètres de câble micro symétrique et équipé de prises XLR. Ne manque qu’un pied micro et un iPad.
Qualité audio :
Le Dock dispose de deux préamplis micro Focusrite, une marque réputée dans ce domaine, capables d’alimenter les micros statiques.
Conversion :
Les convertisseurs de bord travaillent à la résolution de 24 bits et à des fréquences d’échantillonnage de 44,1, 48 et 96 kHz. La dynamique est donnée à 105 dB par le constructeur.
Entrées instruments :
Une entrée sur jack à haute impédance est prévue pour les instruments comme les guitares. Deux entrées lignes doublent celles micro et acceptent tout synthé ou instrument à niveau de sortie élevé.
Connectez, chargez et intégrez vos applications :
Le dock charge votre iPad, alimente toute unité USB et s’interface avec des application Core Audio comme GarageBand, Cubasis ou Auria.
Sorties :
Les niveaux de sortie ligne et casque sont accessibles directement en face avant. Une fonction d’écoute directe, supprime la latence.
Application incluse :
Le pack offre l’application Tape by Focusrite pour iPad, simple d’emploi, rapide et permettant d’effectuer un mastering sommaire. 

 

 

 

LumenRadio nomme un nouveau Directeur général et accélère sa R&D

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Fabricant de systèmes de contrôle d’éclairage sans fil, la société suédoise LumenRadio, basée à Göteborg, grandit pour faire face à sa forte croissance. La société vient de nommer un nouveau directeur général, Alexander Hellström et va accélérer sa croissance interne.

Alexander Hellström
Alexander Hellström

« Aujourd’hui, LumenRadio est rentable et en forte croissance car nos produits de contrôle sans fil deviennent le choix de référence des professionnels de l’éclairage. C’est pour faire face à la demande et gérer le succès continu que nous nommons Alexander Hellström comme notre nouveau DG, et pour mener à bien cette phase de croissance », explique Per Hulthén, co-fondateur et ancien PDG de LumenRadio.

Hulthén est appelé à de nouvelles fonctions au sein du conseil d’administration de LumenRadio, où il continuera à diriger le développement des systèmes de  contrôle sans fil pour l’automatisation des bâtiments.

Alexander Hellström arrive après une carrière déjà bien remplie, de la haute direction chez Cap Gemini, la direction générale chez Experis IT et Primas Invest. Il est expérimenté dans la gestion des technologies et de la croissance sur les marchés émergents. 

Alexander Hellström : « LumenRadio a une notoriété incontesté de leader de la commande sans fil d’éclairages professionnels. Bien sûr, nous allons continuer à nous développer dans notre cœur de marché du spectacle. Cependant, nous regardons au-delà et allons maintenant nous appuyer sur ce succès pour nous développer sur d’autres marchés comme l’éclairage à usage général et l’automatisation des bâtiments.

Peu importe s’il s’agit de machines communiquant entre elles dans un bâtiment, ou de machines communiquant  avec d’autres machines, nous avons les brevets et les innovations qui permettent en définitive de supprimer le câble. Nous sommes également en train d’étoffer notre équipe de développement en interne pour renforcer l’avance technologique que nous avons sur  le  marché du sans fil, qui est en croissance rapide.
Notre ambition est de devenir le leader mondial dans la communication sans fil à haute fiabilité pour le marché professionnel. »

 

 

Guy Vergnol et José Tudela cèdent On-Off à Yannick Bétis et Eric Barthélemy

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logo On OffGuy Vergnol et José Tudela, les deux dirigeants d’On-Off, ont vendu des parts de leur entreprise à Eric Barthélemy et Yannick Bétis en juillet 2014.
Cette info sonnerait-elle le retrait de nos deux amis Guy et José ? Que nenni, nous découvrons vite au cours de notre entretien dans les locaux de Chelles qu’ils restent très impliqués dans le fonctionnement du célèbre interrupteur.

Mais qui sont donc Eric Barthélemy et Yannick Bétis, à priori inconnus dans l’univers de la prestation technique ? Nous étions curieux de faire leur connaissance et de découvrir les raisons de cette tractation, même si, il faut bien l’avouer, nous en avions une petite idée quand même.

Guy Vergnol : Eric Barthélemy et Yannick Bétis cherchaient à acquérir une société de prestation technique et se sont rapprochés de On-Off. De notre côté, nous préparions notre sortie, et étions à l’écoute de solutions qui nous permettaient de mettre en place une transition. La réussite d’une telle étape impose de l’anticiper.

Equipe direction On Off
De gauche à droite, Eric Barthélemy, Guy Vergnol, José Tudela et Yannick Bétis

SLU : Vous n’avez jamais envisagé de faire participer le personnel de On-Off à la continuité de l’entreprise ?

Guy Vergnol : Si, nous y avons bien pensé. La reprise d’une société, que ce soit par les enfants des dirigeants, ou par leurs propres équipes, nécessite une volonté forte des candidats à la reprise, mais aussi la capacité de diriger l’entreprise et de pérenniser l’activité, sans parler d’aspects financiers qui font forcément partie de la réflexion. Dans notre cas, ce n’était pas envisageable, nous avons donc vite abandonné cette piste. Par ailleurs, nous ne ressentions pas de réelle urgence. Puis un soir, nous avons reçu un appel téléphonique : « Bonsoir, je m’appelle Yannick Bétis… »
Les discussions ont donc débuté en Septembre 2013 pour aboutir en Juillet 2014 avec la vente de la majorité des parts de On-Off à Eric et Yannick. Au-delà du fait que José Tudela et moi-même restons dans l’actionnariat, nous accompagnerons Yannick et Eric dans le développement de la société pendant plusieurs années.

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SLU : Les parts se répartissent comment ?

Eric Barthélemy : Nous sommes majoritaires, largement.

SLU : Guy et José, vous accompagneront pendant combien d’années ?

Eric Barthélemy : Comme l’a dit Guy, José et lui resteront pleinement intégrés dans la vie de l’entreprise et son développement pendant encore plusieurs années. Notre projet est ambitieux, et nous ne serons pas trop de quatre pour le faire avancer. Guy et José sont enthousiastes, ils ont vraiment envie de vivre cette étape de l’entreprise qu’ils ont portée jusque-là.

Guy Vergnol : Et surtout on retrouve dans les projets d’Eric et de Yannick, un désir d’évolution en phase avec la philosophie et l’esprit de On-Off.

SLU : Quel est le nouvel organigramme ?

Eric Barthélemy : Yannick et moi dirigeons la société, José et Guy nous accompagnent dans le développement commercial et l’ensemble des grandes décisions qui concernent la société.

Guy Vergnol : Yannick et Eric sont beaucoup plus jeunes que nous, ils arrivent avec une vision, une ambition… Leur enthousiasme et leur énergie vont donner un énorme coup de fouet à l’entreprise.

On Off
Guy, Eric et José le jour de notre rencontre.

SLU : Pourquoi On-Off ?

Eric Barthélemy : Parce que cette société et ses dirigeants nous ont tout de suite plu. La société était saine, et nous avons aimé ce qu’elle représente, la philosophie des anciens dirigeants, leur respect des hommes, du matériel, leur proximité avec leurs équipes aussi bien qu’avec les clients.

On sent qu’il y a à la fois une rigueur dans l’organisation et dans la gestion de l’entreprise, et enfin on sent que se sont des gens qui aiment profondément ce qu’ils ont construit. Nous avons exactement le même état d’esprit, nous ne sommes pas des investisseurs financiers dont la seule préoccupation est la rentabilité maximum. On est dans un projet de vie.

SLU : Vous avez vu d’autres sociétés de prestation ?

Eric Barthélemy : On a vu pas mal d’autres sociétés.

SLU : C’était la boîte la plus saine ?

Eric Barthélemy : C’est une société saine, mais ce n’est pas la seule. C’est surtout la société avec laquelle nous avons eu les atomes crochus les plus immédiats car il s’agit de travailler ensemble, c’est important.

Guy Vergnol : C’est même fondamental !

Eric Barthélemy : Oui, c’est un ensemble de choses. Il y a aussi ce qu’On-Off représente sur le marché. C’est une société qui est connue et reconnue pour savoir faire du gros live, de la grosse tournée et du gros festival, de la comédie musicale et il n’y en a pas non plus cinquante en France.

On Off Rock en seine
Rock en Seine édition 2012, Le système V arrive chez On-Off. Il est ici utilisé pour la grande scène en renfort latéral du Système J

SLU : C’est quoi votre passé ?

Eric Barthélemy : Nos passés professionnels ne sont pas dans le monde de l’audio. On a occupé des fonctions de direction commerciale, de direction générale et d’entrepreneuriat dans d’autres secteurs d’activités, et en partie dans d’autres pays. Nous avons géré des équipes importantes, on a développé du business, on a créé des structures…

SLU : Pourquoi avec-vous choisi ce secteur de l’audio pro ?

Eric Barthélemy : Yannick est un audiophile passionné de musique. C’est quelqu’un qui a une collection de pratiquement 10000 CDs chez lui, un système Hifi complètement hallucinant et c’est quelqu’un qui comprend vraiment le fond musical ; il a une vraie sensibilité pour ça. Moi je suis musicien depuis longtemps.

SLU : Quel instrument ?

Eric Barthélemy : Basse. Un peu de guitare et de batterie, mais surtout basse. Je joue dans plusieurs groupes semi-pro. On se produit dans des salles comme La Maroquinerie, Le Divan du Monde, le Bus Palladium …

SLU : En plus de votre métier ?

Eric Barthélemy : Je trouverai des espaces de temps pour faire ce que j’aime faire.
J’évolue depuis un bon moment dans le monde de la musique, j’y connais pas mal de monde, certes plus parmi les artistes que parmi les prestataires ou les techniciens. C’est un secteur dans lequel Yannick et moi avions vraiment très envie d’aller.

SLU : Donc vous conjuguez la passion et le travail…

Eric Barthélemy : Exactement, et c’est quand même une chance extraordinaire. On a effectivement la quarantaine tous les deux et nous souhaitions avoir une activité qui nous ressemble, qui nous anime et qui nous donne la pêche tous les matins quand nous nous levons. Nous avons tous les deux décidé d’abandonner des situations très confortables, qui nous permettaient d’envisager de belles poursuites de carrières, pour nous consacrer pleinement à ce projet de rachat. A 40 ans passés, on ne voit pas les choses comme à 25. On s’inscrit aujourd’hui dans un projet à long terme, qui nous ressemble. Notre parcours professionnel se terminera certainement avec On-Off.

SLU : Vous envisagez de mettre les mains dans le cambouis, suivre des formations techniques, c’est déjà lancé ?

Eric Barthélemy : Pas que les mains, on est dans le cambouis jusqu’au cou. On ne débarque pas non plus dans un monde inconnu, loin s’en faut. Nous n’avons pas vocation à sonoriser nous-même le Stade de France, mais nous savons ce qu’est une console, une diff,…notre compréhension technique s’affinera rapidement.

Guy Vergnol : Si je puis me permettre, on n’est pas obligé d’être ingénieur du son pour faire ce métier, j’en suis une preuve vivante.

SLU : C’est ce qui va différencier les nouvelles entreprises des anciennes, car si mes souvenirs sont bons, José est ingénieur du son comme la plupart des gens qui ont créé leur entreprise de prestation technique.

Eric Barthélemy : C’est probable. Yannick et moi avons une très forte sensibilité pour ce milieu. Nous ne sommes pas complètement perdus quand on parle de son ou de technique, loin de là, mais on est aussi des entrepreneurs. Le profil “type” du fondateur de ces sociétés est effectivement l’ingénieur du son. Les patrons historiques ont fait des choses admirables. Mais ils ont parfois buté sur certaines évolutions ou hésité à prendre certains virages faute de compétences de gestion, par exemple la gestion du changement pour ne prendre qu’elle.

SLU : Quel est votre cursus ?

Eric Barthélemy : Yannick a fait un parcours un petit peu atypique : bac C puis Math Sup, et il a arrêté ses études pour se lancer dans un début de carrière de sportif de haut niveau. Il a été pendant un an au centre de formation de l’OGC Nice, un club de ligue 1, mais il n’a pas été au bout car c’est extrêmement compliqué et sélectif. Au lieu de reprendre ses études, il a décidé de se lancer dans la vie active. Yannick est un fonceur qui aime prendre les choses à bras le corps. Il s’est lancé dans une carrière commerciale et il a franchi progressivement les échelons avant de devenir DG puis de créer sa première boîte.
Moi j’ai fait une école de commerce et j’ai eu des fonctions financière d’abord, puis de dirigeant de Business Unit, de filiales. J’ai dirigé des équipes de 300 personnes. A nous deux nous avons dirigé des structures qui font cinquante ou soixante millions de CA.

On Off Rock en seine
On-Off sonorise les 5 scènes de Rock en Seine en d&b depuis 10 ans avec cette année une amplification de tous les systèmes J et V assurée par le nouveau D80 grâce au soutien de d&b.

SLU : Vous avez déjà des objectifs de développement de On-Off ?

Eric Barthélemy : Oui, on a des projets de développements importants. Notre volonté, c’est de faire de On-Off un des leaders de la prestation technique en France dans les 5 à 6 années qui viennent.

Guy Vergnol : L’idée est quand même de faire largement évoluer On-Off. Ces derniers mois par exemple, nous avons, en plus du rock’n roll ou de la variété, développé une véritable expertise sur la comédie musicale, avec la tournée de Robin des Bois et ses 200 dates, puis l’installation récente de la comédie musicale Flashdance, qui part pour 170 dates au moins.

Eric Barthélemy : Nous voulons jouer notre rôle de spécialiste du son dans le spectacle vivant, mais aussi dans l’événementiel, l’audiovisuel, l’intégration…Et continuer à améliorer une qualité de prestation qui nous permet de nous assurer la fidélité de nos clients.

SLU : On-Off est aujourd’hui full d&b. Est-ce que vous pensez à l’avenir vous diversifier en diffusion de puissance ?

Eric Barthélemy : Ce n’est pas d’actualité aujourd’hui. Pour commencer, nous avons une relation très privilégiée avec d&b. Nous sommes l’ambassadeur de cette marque en France, et comptons bien le rester. Notre relation s’inscrit dans un partenariat gagnant-gagnant et la nature de nos relations nous permet de nous faire mutuellement progresser. Ensuite, les systèmes produits par d&b sont parmi les meilleurs, et sont sur toutes les fiches techniques des artistes du monde entier. Enfin, la question d’un choix d’un deuxième partenaire de diffusion ne se pose pas avec la taille d’On-Off aujourd’hui.

SLU : Vous avez prévu de réinvestir cette année en matériel : consoles,  systèmes de diff…

Eric Barthélemy : Oui, et c’est l’une des différences de notre approche par rapport à celle qu’avaient José et Guy jusqu’ici. Ils géraient l’entreprise en « bon père de famille », et ce n’est absolument pas péjoratif. Notre projet de développement va nous amener à avoir une stratégie d’investissement plus dynamique.

SLU : Et les banquiers, comment réagissent-ils en ce moment par rapport aux demandes de prêts sur ce marché du spectacle ?

Eric Barthélemy : On n’a aucun problème avec nos partenaires bancaires qui sont enthousiastes et ont envie de nous accompagner. A partir du moment où l’entreprise est saine, le projet cohérent et les perspectives prometteuses, les discussions avec les partenaires financiers sont plus simples.

SLU : Quelle est votre vision du spectacle vivant en France ?

Eric Barthélemy : Avec la crise du disque et le bouleversement des modèles de diffusion de la musique, le live est devenu la principale source de revenu des artistes. Si l’on observe la fréquentation des festivals cet été, on constate que malgré la crise économique, ils ont tous ou presque battu leur record de fréquentation. Le spectacle vivant s’est beaucoup développé ces dernières années ; le public a aussi besoin de trouver un peu autre chose que de la grisaille ambiante et de vivre des moments d’émotion comme il peut en trouver lors d’un concert.
Mais en même temps, les budgets sont de plus en plus serrés, et ce secteur d’activité fait l’objet d’une gestion financière plus fine, avec un impact réel sur les prix des prestations. Aujourd’hui, on voit évoluer les profils de nos interlocuteurs dans les sociétés de production. Beaucoup d’acteurs financiers ont pris des positions dans ce secteur d’activité. Demain, nous devrons être capables, les uns et les autres, de parler le même langage. Nous sommes convaincus que le salut pour nos sociétés de prestations techniques viendra à la fois d’une amélioration de l’organisation et des processus, voire même leur industrialisation. Et la capacité à se positionner sur plusieurs segments et à atteindre une taille critique.

Nuits Créoles au Stade de France
Nuits Créoles au Stade de France. On-Off est un des rares prestataires son français à maitriser la diffusion de puissance dans les grands lieux.

SLU : On commence à voir de la prestation technique délocalisée et puis la baisse des tarifs qui continue, comment une société française de prestations peut-elle s’en sortir ?

Eric Barthélemy : Eh bien elle peut s’en sortir en étant très proche de ses clients, en étant très réactive, en ayant une qualité de prestations et d’accueil irréprochable. Le live ne permet pas d’erreurs et la délocalisation de certaines prestations constitue une grosse prise de risques pour l’organisateur. Moi je suis aussi organisateur de concerts par ailleurs donc je sais ce que c’est.

SLU : C’est du vécu ?

Eric Barthélemy : Disons que j’ai vécu des délocalisations dans d’autres vies, en l’occurrence dans l’informatique. J’en connais les attraits et j’en connais aussi les risques. C’est vrai que l’on peut raisonner en termes de coût mais c’est vite dangereux. Sur des prestations qui ne laissent absolument aucune place à l’erreur, notre réponse sera une gestion optimisée de l’entreprise mais aussi une qualité irréprochable et une réactivité immédiate, une proximité. Nous serons bien évidemment de plus en plus présents sur l’ensemble de nos opérations, et nous serons le plus possible au contact de nos clients.
Je pense que la dimension humaine est importante dans ce secteur d’activités plus que partout ailleurs. Tout ca joue et jouera contre la délocalisation. Il y a encore une dimension d’artisanat dans nos métiers, pas incompatible avec l’industrialisation dont je parlais plus tôt. Je ne suis pas trop inquiet par rapport à ce type de menace.

SLU : Comment le personnel de On-Off a t’il réagi à ces changements ?

Guy Vergnol : Ce serait plus à nos techniciens de répondre. Mais avec José, on a informé nos équipes dès que nous avons eu la conviction que les discussions allaient aboutir. Aujourd’hui, ils ont à la fois le côté rassurant des anciens qui restent à bord et l’enthousiasme du projet des nouveaux dirigeants. Ils ont tout de suite adhéré à cette évolution. Le personnel est une des richesses de notre société, à la fois les fixes et les intermittents fidèles à On-Off. Ils ont un véritable savoir-faire et c’était une question très importante de les garder avec nous et puis de les faire évoluer avec l’entreprise.

SLU : Guy, que feras-tu après ?

Guy Vergnol : Après, après ? Je ne sais pas moi, j’irai à la piscine ou à la pêche…

SLU : Vous allez prendre un peu de vacances ou vous gardez le même rythme ?

Guy Vergnol : Nous avons pris 3 semaines cet été. Une éternité que nous n’étions pas partis aussi longtemps… Sinon on reste à fond dedans. On suit nos affaires comme on le faisait avant, sauf qu’on en parle à quatre au lieu d’en parler à deux.

Aussi étonnante qu’inattendue, cette reprise sonne sans doute le début d’une réorganisation plus large du parc de prestataires français dont l’âge des dirigeants rend le bois de la canne à pêche plus attrayant que celui des flight-cases.
Le choix de Guy et José de céder leur entreprise à de jeunes managers portés par la passion mais aussi une indéniable rigueur entrepreneuriale sera un plus déterminant pour la continuité d’On-Off et de ses équipes à qui Soundlightup souhaite bonne chance et toute la réussite qu’ils méritent.

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DiGiCo à Montreux et Pharrell Williams est « Happy »

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Depuis près d’un demi-siècle, la petite ville de Montreux fait vibrer le lac de Genève qui la baigne avec son fameux festival de jazz éponyme. Depuis sa création, tout le gratin des artistes s’y est produit, de Miles Davis et Marcus Miller à Alicia Keys avec cette année la venue du phénomène Pharrel Williams. DiGiCo qui fait partie des marques référentes du festival, a accueilli les SD7 personnelles de Pharrell.

C’est la quarante-huitième édition pour Montreux, et que ce soit sur la petite quoique charmante scène extérieure Music in the Parc, celle d’une jauge de 1800 places du Music Club, anciennement appelée Miles Davis ou enfin celle du magnifique auditorium Stravinsky où s’est produit pour la première fois ce 7 juillet Pharrel Williams, DiGiCo est toujours présent.

Pharrell en plein show, on devine l'un de ses chapeaux sur scène. Au premier plan la SD7 de Kyle Hamilton, le mixeur salle.
Pharrell en plein show, on devine l’un de ses chapeaux sur scène. Au premier plan la SD7 de Kyle Hamilton, le mixeur salle.

En fait, bon nombre de modèles sont sur le pont, du navire amiral SD7 à l’auditorium Stravinsky à la SD11 ultra compacte employée pour gérer les talkbacks dans cette même salle tout près de la SD5 résidente qui gère les retours. En plus les SD8, SD10 et SD9 brillent dans le Jazz Lab, le Jazz Club, le Rock Cave et le Montreux Palace.

« J’ai toujours eu des relations très suivies avec DiGiCo, non seulement à cause de la qualité même des consoles, mais aussi grâce au support assuré par leurs équipes » nous dit le coordinateur du son de Montreux David Weber. Le hasard a voulu que Weber entame sa collaboration avec Montreux la même année que DiGiCo, en 2009. « J’ai été choisi avec comme tâche d’oublier l’aspect business de ce festival et ne me concentrer que sur la musique. »
Le besoin était celui d’un technicien résident ne se chargeant que de l’audio. « J’ai donc spécifié les consoles DiGiCo, les enceintes Meyer Sound et les micros Shure, un mix idéal de marques. Les consoles DiGiCo équipent toutes les scènes de Montreux, une solution parfaite et offrant une fiabilité de tous les instants. Nous n’avons pas eu à souffrir de la moindre panne. En fait, j’aime tellement ces produits que je me suis acheté ma propre SD9, actuellement déployée sur l’une des scènes et qui, une fois le dernier projecteur du festival éteint, repartira avec moi à la maison !! »

Cela n’est pas le simple point de vue de David Weber. Kyle Hamilton en charge de la face et Jeremy Peters des retours de Pharrell Williams sont du même avis et pour être en mesure d’offrir au public le meilleur show possible, voyagent avec leur paire de SD7.

Kyle Hamilton en charge de la face de Pharrel Williams et Jeremy Peters des retours posent devant une SD5.
Kyle Hamilton en charge de la face de Pharrel Williams et Jeremy Peters des retours posent devant une SD5.

« Ce qui compte avant tout avec Pharrell c’est de trouver la cohérence et on y parvient très bien avec la SD7 » nous avoue Kyle Hamilton, ajoutant que les effets embarqués dans la console sont de très bonne qualité.

« Le traitement de voix de Pharrell déroge au 100% SD7 pour juste un compresseur Avalon 737 en tête de chaîne ; la suite est réalisée entièrement avec ce qu’offre la console. Les préamplis et le traitement de la SD7 sont si bons que je peux me permettre d’appliquer sereinement la maxime qui dit que moins t’en mets, mieux ça sonne !! »

Jeremy Peters n’en pense pas moins et cite la SD7 comme l’outil idéal pour gérer les retours. « Ce que j’aime avant tout c’est la polyvalence de DiGiCo. La SD7 m’offre un luxe de traitements dynamiques et de compression multibande. Je n’ai donc besoin que de quelques plug-ins Waves pour donner une dernière touche de chaleur au son. »
Les deux techniciens ont aussi employé le DiGiGrid à Montreux, ce qui améliore leur workflow. « Ce que nous faisons sur cette tournée est cool et carrément génial » dit le sourire aux lèvres Peters. « Nous employons avec Kyle les interfaces DiGiGrid MGB et tous deux enregistrons chaque soir l’ensemble des titres, ce qui, une fois les musiciens partis, nous permet de peaufiner à notre guise le mix.

Pharrell est très attaché au son, nous voyageons donc avec les enregistrements live et ceux de studio. Nous les comparons en A-B jusqu’à les rendre très proches ce qui fait que lorsque Pharrel écoute le mix salle de Kyle, il entend le disque mais avec un rendu live. Nous sommes ainsi en mesure de délivrer le meilleur son possible. »

 

 

 

 

 

Les Robe MMX Blade invitées sur une production du Royal Court Theatre

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Les éclairages de la dernière production déjantée de Tim Crouch « Adler & Gibb » au Royal Court Theatre (RCT) ont été conçus par l’éclairagiste de théâtre d’avant-garde, titulaire de plusieurs récompenses, Natasha Chivers.
Dans son projet d’éclairage, elle a inclus deux lyres Robin MMX Blade de Robe, qui ont été utilisées de manière continue durant toute la pièce.

Robe Adler

Les lyres étaient installées sur une barre au-dessus de la scène, de part et d’autre du centre, et utilisées pour deux types d’effets très différents. D’abord pour des effets de contre, et ensuite, avec l’adjonction de gobos, orientées vers le bas et convergeant vers le centre de la scène, elles formaient comme une clairière en pleine forêt, qui débouchait sur une tombe.

C’est Matt Prentice, responsable de l’éclairage de la Royal Academy of Dramatic Art (RADA), qui a recommandé les MMX Blade à Natasha Chivers et Jack Williams, du Royal Court Theatre, après les avoir utilisées avec beaucoup de réussite sur des productions maison (Williams est un ancien élève de la RADA). Les MMX Blade « cochent toutes les cases », dit Williams, car elles sont « petites, légères, très « pêchues » et elles possèdent une excellente optique et des couteaux»… MAIS le plus important… c’est qu’elles ne font pas de bruit. Et c’est absolument indispensable pour toutes les productions théâtrales.

« Le bruit, c’est notre plus gros problème », explique-t-il, c’est cela qui limite le choix des lyres motorisées qui conviennent à leurs spectacles. Il ajoute : « C’est une bonne chose de pouvoir ajouter les MMX Blade à une liste qui est très courte ! ».

Le RCT est l’un des théâtres les plus avant-gardistes de Londres, il apporte tout un courant d’œuvres nouvelles, expérimentales et ardues à la capitale. Il n’y a aucune lyre motorisée dans la maison, mais ils en louent selon les besoins quand cela se présente pour satisfaire les exigences particulières d’un éclairagiste.

Robe Adler & Gibb

Adler & Gibb est un récit complexe qui interroge sur l’authenticité et le réalisme. Il raconte l’espace tendu occupé par Janet Adler et Margaret Gibb, deux grands artistes conceptuels du 20e siècle qui détestaient la marchandisation de l’art et se sont retirés dans un endroit éloigné où l’un d’eux est décédé.

C’était la première fois que Natasha Chivers utilisait les MMX Blade, et elle a été « particulièrement impressionnée » par la commande à distance du point chaud. Elle adore la manière dont cette fonction « permet d’adoucir et de fondre les bords tout en conservant un centre riche et dynamique, qu’il est beaucoup plus facile et enthousiasmant de mélanger avec les autres lumières environnantes que l’habituel faisceau uniforme et identique de la plupart des lyres ». Elle a aussi aimé le mélange fin des couleurs et la roue animée qu’elle a pu utiliser dans un effet d’ondulation aquatique « élégant et délicat.

Robe AdlerLes Robin MMX Blade, construites à partir de la nouvelle tête Robe équipée d’une lampe à décharge 800 W, dont le flux est comparable aux projecteurs de 1 200 W, et qui possède 4 couteaux rotatifs dans le chemin optique, un zoom linéaire de 8,5 à 45,5°, une roue d’animation, trichromie… ont été utilisées dans la plupart des scènes de la pièce, en conjonction avec quelques projecteurs motorisés et un éclairage TV.

Jack Williams, qui utilise les matériels Robe sur divers projets depuis environ 6 ans, commente « Je les trouve extraordinaires, et c’est sûr que nous allons encore les utiliser ! »
Il pense que la renommée de Robe, en particulier de la série Robin, est en train de gagner du terrain dans le domaine du théâtre, et c’est avec plaisir qu’il les préconise. 

 

 

Le K2 fait équipe avec les X-Men

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Pour le lancement du nouveau blockbuster à 200+ millions de dollars X-Men: Days of Future Past, la 20th Century Fox a choisi le Jacob K. Javits Convention Center situé au cœur de Manhattan. Seul inconvénient, il ne s’agit pas d’un cinéma !! Avec la présence de stars comme Hugh Jackman, Jennifer Lawrence, Patrick Stewart ou Halle Berry, cette projection a été un des événements culturels majeurs de l’été newyorkais.

Un écran de 23 mètres de long a été tendu afin de satisfaire les nombreux invités conviés, mais il a aussi fallu prendre en charge l’explosive bande son en 5.1 du film, et ce dans un immense espace vitré offrant certes une vue imprenable sur l’Hudson river et le New-Jersey, mais capable aussi de générer les pires réflexions une fois excité par des enceintes.

Une vue de la salle avec son gradin et, tout au fond, l’écran de 23 mètres de large. On aperçoit aisément à gauche derrière les tubes en acier, la paroi vitrée laissant apparaître une superbe vue de l’Hudson et du New Jersey, quelque chose d’inhabituel au cinéma. On distingue aussi la structure qui porte les 115XT en charge de reproduire les ambiances latérales.
Une vue de la salle avec son gradin et, tout au fond, l’écran de 23 mètres de large. On aperçoit aisément à gauche derrière les tubes en acier, la paroi vitrée laissant apparaître une superbe vue de l’Hudson et du New Jersey, quelque chose d’inhabituel au cinéma. On distingue aussi la structure qui porte les 115XT en charge de reproduire les ambiances latérales.

En charge de cet événement, Samantha Sackler Productions a confié à son partenaire de toujours pour la côte Est, See Factor Industry, la partie technique, et c’est tout naturellement que tel un super-array,
le K2 a été choisi grâce à son poids très réduit, son rendu et sa puissance.

Pour cette projection, il a été déployé 24 K2 et 12 SB28 derrière l’écran ainsi que 16 wedges 115XT HiQ qui ont joué le rôle d’enceintes surround des deux côtés de la salle, le tout calé et amplifié par des contrôleurs amplifiés LA8. See Factor a aussi fourni l’éclairage, l’accroche et l’équipe technique.

“S’attaquer à des projections de cette importance dans une salle qui ne s’y prête pas, tout en connaissant les attentes du client et en sachant que dans le public se trouvent les producteurs, le metteur en scène et les ingés son qui ont travaillé sur le film, est toujours quelque peu stressant, observe Mark Friedman, l’un des dirigeants de See Factor. Et cela l’est encore plus quand on connait la propension aux réflexions d’un espace complètement vitré comme celui du Javits.”

Friedman ajoute qu’il est essentiel de bien reproduire la bande son multicanal d’un film comme X-Men: Days of Future Past pour l’apprécier pleinement. A cet effet les techniciens de See Factor collaborent avec des spécialistes de chez Dolby et d’autres de chez Digital Media Systems pour ce qui concerne la projection afin de parfaitement caler le système tant d’un point de vue temporel qu’en termes de couverture. Cela étant, dans un espace aussi réverbérant, cela s’apparente presque à une gageure.

Une façon originale de faire du son au cinéma avec en guise de gauche/centre/droit, trois lignes de 8 K2 et pour apporter le nécessaire renfort en extrême grave dont sont si friands les sound-designers et mixeurs d’Hollywood, 3 stacks de 4 SB28.
Une façon originale de faire du son au cinéma avec en guise de gauche/centre/droit, trois lignes de 8 K2 et pour apporter le nécessaire renfort en extrême grave dont sont si friands les sound-designers et mixeurs d’Hollywood, 3 stacks de 4 SB28.

C’est rare d’avoir besoin d’un système aussi gros que le K2 pour une avant-première”, dit Friedman, qui ajoute que See Factor a, par le passé, utilisé du Kara pour d’autres projections telles que Get On Up, le biopic sur James Brown au mythique Apollo’s Theater d’Harlem, la soirée d’ouverture du Festival du film de Tribeca au Beacon Theater ou encore le désormais classique Walk the Line, le film sur Johnny Cash projeté en avant-première au Hammerstein Ballroom. “Mais le Javits Center est très grand et il a fallu plus de muscles pour en venir à bout”.

Le K2 a aussi séduit par sa polyvalence et sa praticité de mise en œuvre. Configuré en 3 lignes de huit boîtes, il a avantageusement remplacé les enceintes gauche, centre et droit propres au cinéma, tout comme huit 115XT HiQ par côté se sont chargées des ambiances. Sur la ligne de K2 la plus proche d’une paroi vitrée, les volets de guidage horizontal asymétrique, appelés Panflex, sont rentrés en action. Le choix a été fait de n’ouvrir qu’à 35° du côté vitré et 55 de l’autre, évitant donc soigneusement d’exciter cette paroi et concentrant l’énergie utile sur le public.
Le calage horizontal a été fait avec Soundvision, le logiciel de simulation 3D, et la gestion des LA8 et de l’ensemble de la diffusion s’est effectuée via une tablette PC grâce à Network Manager.

“Nous avons bénéficié à plein du guidage asymétrique du système Panflex pour éviter les réflexions, explique Friedman, et aussi de la puissance des DSP pilotés par le Network Manager pour avoir totalement la main sur l’amplification zone par zone. Le Panflex nous a apporté le contrôle physique là où le Network Manager en a fait de même au niveau électronique. Ces deux outils se sont révélés indispensables.”

Ingénieur du son et consultant pour Dolby, David Berti a été appelé pour le calage des avant-premières des X-Men et de James Brown. “Les équipes techniques de See Factor, très pro et accueillantes, ont effectué un travail remarquable, nous dit-il. Le rendu audio des bandes son a toujours été très précis et le travail de See Factor en termes de design, accroche et choix de matériel a rendu mon intervention aussi simple que possible jusqu’à l’obtention du rendu propre à satisfaire l’industrie du cinéma. Les deux majors ont apprécié le son qui a dépassé de beaucoup leurs attentes ».

Pour plus d’infos sur See Factor Industry : www.facebook.com/seefactor

 

 

 

Entec fait un peu de bruit en d&b au festival Guilfest 2014

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Entec, un spécialiste de la location installé à l’ouest de Londres, a reconduit sa longue association avec le festival de musique Guilfest, qui dure trois jours et se tient dans le Surrey, en fournissant la conception et le matériel de sonorisation de la scène principale du Stoke Park, au centre de Guilford. L’événement est réputé pour sa programmation éclectique, son ambiance conviviale tournée vers les familles … et le son de très haute qualité en d&b fourni par Entec depuis 2006. 
Cette année, c’est Mark ‘Magic’ Ellis-Cope, qui vient de prendre ses fonctions de chef du son d’Entec après le récent départ à la retraite du légendaire Dick Hayes, qui a dirigé l’équipe qui a travaillé en étroite collaboration avec le responsable de la production du Gilfest, Paul Warner.

d&b Entec Guilfest 2014

Magic commente : « C’est toujours un réel plaisir de travailler au Guilfest et cela nous a manqué l’année dernière lorsqu’il y a eu une interruption. L’ambiance est fantastique et tout le monde contribue à en faire un des festivals les plus sympas sur lesquels nous travaillons ».

Le système d&b utilisé par Entec repose sur un concept, développé par l’ingénieur du son Liam Halpin, qui marche extraordinairement bien et procure l’expérience d’écoute ultime aux festivaliers… tout en limitant les nuisances sonores. Car le site n’est pas seulement au centre d’une importante zone résidentielle, mais il est aussi au cœur du Surrey verdoyant, un lieu où les festivals de musique sont plus incongrus qu’une résidence secondaire.

Une fois de plus, Entec n’a utilisé que des systèmes d&b, avec des caissons de grave répartis en configuration cardioïde, afin de minimiser la pollution sonore à l’extérieur du site, mais en fournissant toujours une bonne énergie, ce qui a comblé tous les groupes de musique.
Les lignes gauche et droite se composaient de 9 enceintes grand format d&b J8 et le système de sub distribué tout au long de l’avant de la scène comprenait 6 stacks de subs : deux groupes de trois B2 et quatre groupes de deux J-SUB. Les front fills étaient constitués de quatre J12, deux Q7 et deux Q10.

La correction du système était prise en charge par l’un des racks d’Entec constitué de Lake LM44 pour le matriçage, la correction étant pilotée sans fil par une tablette. L’utilisation de Pro-Box AES et Redbox-AES pour la distribution offre la possibilité de fournir plusieurs signaux à de nombreux emplacements, tout en restant dans le domaine numérique.
Cette année, un système en bascule complète, équipé de deux consoles Avid Profile, a été mis en place pour optimiser le temps de changements des groupes, tout en laissant à chaque ingénieur du son le temps pour effectuer ses réglages pendant le passage du groupe précédent. Environ la moitié des groupes qui jouaient sont venus avec leur propre ingénieur, les autres étant évidemment mixés par les ingénieurs d’Entec.

d&b Entec Guilfest 2014

Une Midas PRO1 a été utilisée comme console maison pour effectuer le mélange avec l’animateur et assurer la commutation entre les deux Profile de façade.
Un rack de traitement analogique DREi Pro de Neutral Audio a été utilisé sur l’ensemble de la sono pour régulariser le son, ce qui a été bien accueilli par la plupart des ingénieurs et a suscité beaucoup de réactions positives. A l’extrémité de la scène, Entec a installé deux Yamaha PM5D comme consoles de retour, qui ont également été exploitées en mode bascule, toujours dans le souci de laisser aux ingénieurs beaucoup de temps et une fenêtre sans stress pour se préparer avec leur artiste.

Sur scène aussi d&b a été largement employé avec des wedges M2 à la fois petites et discrets tout en fournissant un son extrêmement neutre, assistées par quelques enceintes de la série V en side fills et des caissons C7-Sub pour la batterie. 8 canaux de PSM 900 Shure et 8 canaux de ears monitors PSM1000 étaient mis à disposition pour satisfaire les demandes des groupes en retours intra. Tous les amplificateurs d&b D12 étaient attaqués en numérique à partir des consoles, ce qui leur faisait vraiment « prendre vie », remarque Magic.

Entec a aussi utilisé les nouveaux micros Shure Beta Drum. « Le rendu des micros Shure Beta91A, Beta98Amp/C et Beta181 a été remarquable » relate Magic. Pour les instruments, on a mélangé des micros classiques de Shure et Sennheiser Evolution,et les voix ont toutes été prises en charge par des SM58, à l’exception de quelques e945 de Sennheiser. Tout le parc micro a été fourni par Emtec.

Le plus gros problème du week-end a été la gestion des fréquences radio. En effet, l’émetteur de Guilford est situé à proximité immédiate, et le site tombe aussi dans la zone de couverture maximale de Crystal Palace. De ce fait le spectre HF est très encombré. Entec s’est assuré que toutes les scènes pouvaient fonctionner avec leurs liaisons radio lorsque tous les systèmes étaient en marche. L’idéal était de s’arranger pour avoir jusqu’à 30 canaux simultanés et de pouvoir accepter ceux qui en mettaient encore en service. « Cela peut paraître un peu curieux par moments, mais nous n’avons rencontré aucune difficulté, et grâce à une organisation très méticuleuse, le spectacle s’est déroulé très sereinement » conclut Magic.

Magic a cumulé les fonctions, travaillant tantôt comme chef d’équipe et tantôt comme technicien RF et réseau. Il a été rejoint par l’une des équipes les plus douées d’Entec : George Breaker, qui a coordonné l’ensemble de la diffusion et mixé plusieurs groupes, Ian White, qui s’est penché sur les demandes de chacun en termes de retour et a également servi d’ingénieur du son quand il le fallait, James « Kedge » Kerridge, le technicien système, qui a tout peaufiné à la perfection et les techniciens de scène Luca Stefani et Stuart Filbey.

Pour plus d’informations, visitez www.entec-soundandlight.com

 

 

 

Osram Opto Semiconductors, leader en éclairage scénique

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La fameuse Ostar Stage RGBW 15 W, est aujourd’hui la plus utilisée des leds multipuces dans les projecteurs scéniques.  Osram a toujours travaillé en étroite collaboration avec ses clients innovant  pour identifier leurs besoins et apporter  les meilleures solutions.

C’est en écoutant les commentaires de quelques uns de ses  clients privilégiés, parmi lesquels Ayrton, que Osram Opto Semiconductors a optimisé la Ostar SMT en quatre couleurs RGBW (Ayrton fut l’un des premiers à intégrer la Ostar Stage dans ses projecteurs, le Wash Wildsun 500S suivi de toute la famille à faisceaux serrés dont le MagicPanel 602 qui se taille un succès mondial).
Cette politique de relation client s’est révélée très efficace puisque la demande des plus grands fabricants de projecteurs motorisés au monde a basculé sur cette led SMT : Ayrton, Clay Paky, GLP, JB-Lighting, Martin, etc.

Osram

Comment est-elle née et qu’est-ce qui la différencie des leds de la concurrence ? Les réponses, nous les avons obtenues chez Osram Opto Semiconductors auprès de l’équipe de direction du fabricant allemand.

Direction Regensburg (Ratisbonne) en Allemagne, le siège d’Osram Opto Semiconductors, en compagnie d’Antoine Leveau, directeur commercial d’Osram pour l’Europe de l’Ouest et d’Yvan Peard, fondateur et directeur général d’Ayrton, à la découverte de cette entreprise industrielle, filiale d’Osram. Depuis plus de 40 ans, ce fabricant travaille à l’évolution des composants optoélectroniques pour tous les types de marchés, comme en témoignent les milliers de brevets internationaux déposés en son nom.

Le site d'Osram Opto Semiconductors à Ratisbonne.
Le site d’Osram Opto Semiconductors à Ratisbonne.

Nous sommes accueillis par Marion Reichl, directrice de la communication, qui a organisé un meeting réunissant l’équipe de direction technique et marketing et la visite d’un des quatre plateaux de production de puces.

Un des leaders mondiaux de la technologie LED

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C’est Michael Wohs, (Vice-Président des ventes pour l’Europe et les marchés émergents) qui, chiffres de 2013 à l’appui, nous définit le positionnement de N°2 mondial d’Osram Semiconductors :
N° 1 des ventes pour l’automobile, N°1 en capteurs, N°2 en vidéoprojection et projecteurs scéniques, N°1 dans l’industrie, et dans le top 5 des ventes en éclairage général (urbain, industriel et domestique), la division Osram Opto Semiconductors a réalisé 1,018 milliard d’euros en 2013 (un chiffre d’affaires en nette progression par rapport aux 899 millions de 2012) qui représente 18 % du CA global d’Osram.

Osram Opto semiconductors emploie plus de 7300 personnes dans le monde et dispose de trois sites de production : Regensburg en Allemagne (2000 personnes), Penang en Malaisie (~ 5000 personnes) et le nouveau site de Wuxi en Chine (ouvert au début de l’été 2014) qui, sur 100 000 m2,emploiera plus de 2000 personnes supplémentaires à l’horizon 2017.

Les “Application Center” intégrant le support clients, la stratégie marketing, la qualité, l’approvisionnement, les ressources humaines et les achats, sont localisées aux USA (Sunnyvale en Californie et Northville dans le Michigan), en Chine (Hong Kong, Shanghai, Wuxi), au Japon (Yokohama) et en Europe (Regensburg).

Osram Opto Semiconductors 2e plus gros fournisseur de leds dans le monde.
Osram Opto Semiconductors 2e plus gros fournisseur de leds dans le monde.
Evolution du chiffre d'affaires de Osram Opto Semiconductors de 2010 à 2013
Evolution du chiffre d’affaires de Osram Opto Semiconductors de 2010 à 2013


Quelle évolution fantastique depuis la première led Radiale en 1977, rouge ou jaune, utilisée comme simple voyant indicateur, la première led bleue de technologie SiC (carbure de silicium) en 1988, puis la première led pour montage en surface soudée par refusion en 1990. Osram bat en 2008 le record du monde d’efficacité avec les 136 lm/W à 350 mA d’une led blanche, et en 2011 un autre record d’efficacité en blanc chaud à 142 lm/W. Ce fabricant est aussi un des tout premiers à avoir maîtrisé l’épitaxie sur des substrats de 6” pour rester compétitif sur un marché fortement concurrentiel.

A gauche, un nouveau substrat de 6” et à droite le 4” généralement utilisé.
A gauche, un nouveau substrat de 6” et à droite le 4” généralement utilisé.

Osram Opto Semiconductors maîtrise de toutes les étapes de fabrication des leds et investit dans la R&D plus de 10% de son CA annuel, ce qui explique aussi les milliers de brevets internationaux détenus par l’entreprise et renforce son positionnement de N°2 mondial lié à la technologie et la qualité : la croissance de l’entreprise est en effet supérieure à celle du marché.

Un bout du musée Osram Opto Semiconductors de la led avec la toute première diode électroluminescente radiale.
Un bout du musée Osram Opto Semiconductors de la led avec la toute première diode électroluminescente radiale.

Antoine Leveau nous précise : “On atteint 150 lm/W en 2014 avec un potentiel qui sera de 180, à 210 lm/W en fonction des températures de couleur. Nous sommes déjà au dessus du potentiel de beaucoup d’autres sources, y compris les halogénures métalliques, et l’adoption des leds est très large.

Sans oublier les aspects intéressants que sont sa résistance aux chocs et aux vibrations qui simplifie le transport, l’absence de filament fragile et les durées de vie aussi, qui sont plus importantes que celles des sources classiques…

Nous avons une position très forte dans la technologie de conversion des led et des lasers qui est issue principalement de savoir-faire liés aux terres rares (phosphores) car Osram les utilise historiquement dans les lampes et tubes fluorescents.

Elles s’apparentent aux types de phosphores utilisés pour faire des leds blanches. C’est une partie des brevets que l’ont détient et une autre partie est fortement liée à la fabrication des puces et à leur encapsulage. Cela nous a permis de conserver notre position en termes de propriété intellectuelle et de signer des accords de licences avec plusieurs concurrents importants sur ce marché.

Osram Phosphores
Un nouveau mélange de terres rares de conversion testé par Osram dans son laboratoire de développement. Il fournit un agréable blanc chaud.

Osram, sur tous les marchés de la led

Wolfgand Lex (Vice-Président et Directeur Général pour les led visibles) nous fait toucher du doigt, avec une petite devinette, à quel point la led se retrouve de manière très significative dans notre vie de tous les jours : “Savez-vous combien de leds vous croisez dans une journée entre le moment où vous vous levez le matin et l’heure du coucher ?

Ne serait-ce qu’après le petit déjeuner, vous avez déjà rencontré 27 leds en utilisant vos appareils domestiques, puis 15 dans votre voiture, un seul feu tricolore c’est 15 leds également, plusieurs centaines pour un panneau indicateur de trafic sur l’autoroute. Vous arrivez dans l’entreprise, l’ascenseur, votre écran d’ordinateur, le téléphone portable… Bref, à l’heure du coucher, si vous êtes dans une grande ville européenne, vous aurez croisé 140 000 leds, certainement beaucoup plus si vous êtes en Asie.

Toutes les applications utilisant des led qui accompagnent notre quotidien.
Toutes les applications utilisant des led qui accompagnent notre quotidien.
Les principaux domaines d'applications des composants d'Osram Opto Semiconductors
Les principaux domaines d’applications des composants d’Osram Opto Semiconductors


Depuis 1990, le CA d’Osram Semiconductors a doublé et le marché de la led continue de créer de nouvelles applications car, en transportant des photons, nous transportons de l’émotion et en plus en couleurs.

Les prévision d'évolution du marché de la Led suivant une étude McKinsey réalisée en 2012
Les prévision d’évolution du marché de la Led suivant une étude McKinsey réalisée en 2012

Nous avons un département, dirigé par Stefan Morgott, (ingénieur d’application sénior), qui aide nos clients à utiliser nos leds de façon optimale et qui les oriente vers de nouvelles solutions.

Ce service est la clé de notre business model car on ne se limite pas à vendre autant de leds que possible. Cette relation étroite avec nos clients est essentielle pour assoir notre position de leader.

Nous sommes les seuls à fournir le spectre complet de la lumière en couleurs, et en plus dans l’infra rouge avec efficacité et dans un format compact. Nous sommes parmi les plus grands fabricants du monde à couvrir tous les marchés importants de l’éclairage.”

Naissance de la Ostar Stage RGBW

Mais revenons à notre secteur d’activité, les projecteurs pour le spectacle, et cette led OSTAR Stage qui s’impose en leader. Et l’on découvre avec Wolfgang Schnabel (responsable du marketing pour l’industrie et les leds visibles) que la recherche d’un rendement élevé sert avant tout les applications de projection et notamment les vidéoprojecteurs miniatures en cours d’intégration dans les téléphones portables, entre autres évidemment… La synergie entre les applications fonctionne à plein régime, comme on peut s’en douter.

Wolfgang Schnabel : “La recherche pour les applications de vidéoprojection a démarré en 2002. Nous avions une source de 4 x 1 mm2 qui pouvait être utilisée en projection, mais à cette époque-là, uniquement dans un projecteur de grande taille… qui fournissait seulement 25 lumens. Ce fut le point de départ. En 2003 nous avons réalisé une série complète à partir de cette led car il nous fallait un flux plus élevé. Aujourd’hui, soit seulement 9 ans plus tard, les vidéo projecteurs à led sont capables de plus de 1000 lm. Et en utilisant d’autres leds Ostar on peut les intégrer aux téléphones portables.

Siege d'Osram
Siege d’Osram Opto Semiconductors

En projection on a toujours un problème avec un paramètre appelé « étendue ». C’est une caractéristique du système optique des vidéoprojecteurs qui détermine quelle surface (en mm2) et quel flux lumineux fourni par une source led on peut réellement projeter sur un écran. L’étendue est un rapport fixe qui ne diminue jamais, quel que soit le système optique. Nos produits sont développés pour offrir la meilleure étendue possible pour une certaine surface d’imageur (matrice TFT ou équivalent). Le même problème se pose en éclairage scénique

Donc nous avions développé et mis sur le marché notre led OSTAR Projection (RGGB) pour aider les fabricants de projecteurs scéniques à résoudre le problème de zoom. A ce moment, l’angle minimum qu’il était possible d’obtenir d’une source led tournait autour de 18°. Avec notre source il était possible de descendre à 9° et de doubler la luminosité sur une surface plus petite. Cela n’était possible que parce que nous avions couvert notre puce avec une plaque de verre au lieu du silicone habituel afin de préserver l’étendue. Tous nos concurrents à cette époque utilisaient une capsule de silicone qui dégradait l’étendue de la puce.

Et tout d’un coup, des gens comme Yvan Peard d’Ayrton sont venus vers nous en disant : “Votre famille de leds est très intéressante, elle apporte des avantages en optique mais il lui manque une couleur. Ils nous ont demandé de fabriquer une RGBW.”  Ce fut le vrai point de départ. De là nous avons produit la OSTAR Stage (RGBW) en rouge, vert, bleu, et blanc froid… Voila l’histoire, et ainsi nous étions impliqués aussi bien en vidéoprojection que dans l’éclairage scénique.

Mais il n’est pas uniquement question de vidéoprojection et d’éclairage scénique. Maintenant, nous avons aussi un produit adapté à l’éclairage médical à base de technologie Ostar. C’est une led multicolore qui atteint un indice de rendu des couleurs très élevé, et nos produits Ostar ont trouvé le chemin de l’industrie automobile. Aujourd’hui nous créons des phares de voiture et nous avons une large gamme similaire pour l’ensemble de l’industrie. Par synergie, nous avons appliqué le package de notre technologie Ostar à tous les domaines.

SLU : Quelles sont les nouvelles demandes d’Ayrton ?

Wolfgang Schnabel : Il nous demande de doubler ou tripler la puissance des modèles actuels, de passer de 15 W à 45 W par boîtier. Nous donnons suite à ses demandes car nous savons que Yvan Peard est très créatif et innovant. Il a sans cesse des idées de nouveaux produits et il nous demande tout le temps : “Est-ce que vous pouvez faire ceci ? Est-ce que vous sauriez faire cela ?”.

SLU : Yvan Peard est-il le plus demandeur ?

Wolfgang Schnabel : Je dirais qu’il est le plus créatif et le plus réactif. Il a toujours de l’avance sur la technologie. Il y a des idées de produits sur lesquels il a travaillé pendant trois ans et quand finalement nous somme capables de développer la source dont il avait besoin, il revient à ses projets, des idées qu’il a eues quelques années avant. Il est très, très créatif. J’aimerais juste vous montrer la performance du vidéoprojecteur intégré à ce téléphone portable…”

Et Wolfgang Schnabel projette à une distance de 1,5 m environ, avec un téléphone portable, une vidéo sur le mur de la salle de réunion de 60 cm x 45 cm, très lumineuse et contrastée. C’est réellement bluffant !

Wolfgang Schnabel : “Même dans cette pièce qui n’est pas vraiment sombre, on obtient une image assez belle. Je peux même faire une présentation en projetant des images directement à partir de ce téléphone qui a été introduit sur le marché il y a un an et demi. Tout tient dans un téléphone portable ce qui donne une idée du rendement des leds utilisées. Donc de la même façon que nous travaillons sur le rendement de leds capables de cette performance, cela signifie pour Ayrton que nous développons continuellement des systèmes plus efficaces avec plus de flux et moins de consommation. Notre actuelle gamme de produits pour l’éclairage scénique et la vidéoprojection utilise cette même technologie.

SLU : Comment obtenez-vous plus de rendement ?

Wolfgang Schnabel : En gros, nous achetons des substrats aux fournisseurs, puis nous faisons l’épitaxie au cours de laquelle se structure la puce, et après différents traitements nous l’encapsulons. Le résultat par exemple que nous obtenons d’une led de 1 mm2 est 55 % de rendement en sortie. Nous n’obtiendrons jamais 100%. Cent pour cent de rendement serait assimilable à un mouvement perpétuel mais nous travaillons à éliminer les pertes. Nous travaillons sur une meilleure conception de l’épitaxie, nous travaillons à réduire les pertes d’extraction de la lumière en améliorant le dessin de la puce. Il y a aussi les pertes électriques comme les résistances de contact et du substrat, donc nous travaillons sur la conception du contact. Au final, personne ne peut dire jusqu’à quel point nous pourrons nous rapprocher de 100 %. Mais chaque pas qui nous en rapproche permet d’économiser de l’énergie ou d’être plus lumineux. Il est donc crucial d’améliorer la technologie.”

Ce qui distingue la Ostar Stage

C’est Antoine Leveau qui m’explique les avancées de l’Ostar Stage : “Nous avons développé des longueurs d’ondes particulières de couleur qui permettent d’avoir de très bonnes saturations pour les applications scéniques. L’autre caractéristique soutenue par la technologie propre à nos puces est leur émission en surface : plus de 95 % de la lumière est émise vers le dessus de la puce et pas sur ses côtés, contrairement à la concurrence, ce qui permet d’aller se centrer sur la puce en elle même. Ca donne des propriétés optiques incomparables.

Osram Ostar SMT
Osram Ostar SMT

Pour protéger le semi-conducteur, nous avons développé une surface en verre plane qui permet d’avoir un très bon couplage avec des optiques secondaires mais également d’optimiser l’extraction du flux. Le marché du spectacle a une demande de faisceau très serré et souhaite également disposer d’une dynamique de zoom très large. Grâce à cette optique qui est plane, l’image de la puce est la plus fidèle possible et le rapport entre la taille de la puce et celle de l’optique secondaire, autrement dit le collimateur, est le plus faible possible. On a toujours besoin de protéger un semi-conducteur, soit généralement par de la résine, soit par un boitier céramique, et il existe différentes technologies en termes de matiériaux.

Notre Ostar Stage est laissée dans l’air, juste protégée par une surface en verre, ce qui évite les différences d’indice de réfraction entre les différents milieux. La lumière émise par la puce traverse l’air, puis le verre et encore l’air avant d’atteindre le plastique de l’optique secondaire. Et si on avait de la résine (utilisée pour environ 99,5 % des composants produits dans le monde), on aurait une perte de flux et une diffusion sur les côtés donc moins d’efficacité. C’est pour cette raison majeure que la Ostar Stage a autant de succès.

SLU : Vous assurez quel binning* à vos clients ?

BinningAntoine Leveau : Ils ont le choix. Dans l’application Stage pour Ayrton par exemple, on livre des binnings très fins pour répondre à leur besoin d’homogénéité : du mono bin de longueur d’onde pour le bleu, le vert et le blanc car le rouge est moins sensible, et du mono bin de flux sur le rouge et le blanc. On a fait aussi deux à trois groupes de flux sur le vert et bleu.

Cela permet à Ayrton d’avoir une réponse optimale en termes de process de production et de leur assurer la livraison d’un nombre de configurations assez faible, car sur le mélange quatre couleurs on a forcément cette problématique d’homogénéité des produits. Il faut faire en sorte que chacune des lyres produites ait la bonne réponse chromatique. Si un de ses clients a besoin de compléter son parc de lyres, les nouvelles auront les mêmes caractéristiques chromatiques et de flux que celles qui ont été livrées peut être 1 an avant.

SLU : Et ça a un coût évidemment ?

Antoine Leveau : Oui, parce que c’est un choix. C’est Ayrton qui a été précurseur, et les discussions que j’ai eues avec Yvan Peard ont permis de mettre en place ce système en Allemagne.

SLU : Tous vos clients fabricants de projecteurs scéniques font-ils ce choix ?

Antoine Leveau : Il y en a qui ont trouvé une réponse différente et d’autres qui s’en affranchissent par d’autres systèmes de calibration. Chacun y trouve son compte

SLU : On parle de quel pourcentage de variation ?

Antoine Leveau : On fait des groupes de longueurs d’onde de 3 nm d’écart et des groupes de flux à ± 11 %. Il y a ainsi très peu de corrections de soft à mettre en place. Sur une livraison, les caractéristiques d’un composant sont très précises avec un seul bin de couleur, 1 seul bin de flux. Dans une même bobine livrée il y a une caractéristique unique de composant. Ensuite d’une livraison à une autre, il peut y avoir une petite variation qui sera corrigée par le soft du produit.”

La montée en puissance

La nouvelle Ostar Projection Compact de 2 x 2 mm2 développée pour les vidéoprojecteurs de home cinéma et les systèmes de projection mobiles est aussi adaptée aux Pico vidéoprojecteurs.
La nouvelle Ostar Projection Compact de 2 x 2 mm2 développée pour les vidéoprojecteurs de home cinéma et les systèmes de projection mobiles est aussi adaptée aux Pico vidéoprojecteurs.

Pour répondre à une demande de flux de plus en plus élevé, Osram a développé une nouvelle diode sous la référence Ostar Projection Compact.

Antoine Leveau : “Les Ostar Projection Compact correspondent à cette demande de flux de plus en plus élevé. On doit accroître notre efficacité avec une extraction de lumière plus importante, c’est le travail technologique de fond, donc on double la taille des puces.

L’Ostar Projection Compact est une puce de 2 mm2 par couleur (contre 1 mm2 pour la Ostar Stage), qui répondra à d’autres applications de projecteurs scéniques. Quand on double la surface d’une puce, on quadruple sa capacité en courant ce qui produit encore plus de flux.

Le dernier point, c’est apporter la même réponse sur la chaine optique. Si le flux est plus élevé, faire qu’il puisse être utilisé de manière efficace par la chaîne optique, que ce soit l’interface avec une optique secondaire ou un mélangeur en fonction de l’application.

SLU : Que deviennent les dérives thermiques en termes de flux et de colorimétrie ?

Antoine Leveau : C’est un point important. On travaille sur l’optimisation de la résistance thermique des boîtiers de nos composants. Nous sommes déjà 20% plus bas en résistance thermique que la concurrence. Nos clients ont donc 20% d’efforts à faire en moins en termes de dimensionnement de matière et d’énergie à dépenser pour évacuer la chaleur : c’est non négligeable. Notre réponse est apportée par le choix des matériaux.

Sur les céramiques que l’on utilise, c’est souder nos puces sur leur substrat au lieu de les coller. Cela permet d’améliorer l’extraction de la chaleur. Parfois ce sont des choix de matériaux qui sont plus chers, mais c’est une réponse en accord avec le besoin de nos clients. Souvent les gens ne regardent que le flux initial et ne prennent pas en compte l’ensemble des paramètres qui y sont liés. On peut choisir d’utiliser un type de silicone qui donne la meilleure extraction de lumière possible mais derrière il y aura peut-être un impact sur la durée de vie ou la stabilité de la couleur.

SLU : Cette technologie est-elle appliquée à la Ostar Stage ?

Antoine Leveau : Oui bien sûr. On sait que ces produits sont confinés dans des environnements très petits ; il faut pouvoir les mettre en œuvre de manière assez simple. Et comme ces produits peuvent être utilisés en vidéoprojection, intégrés dans des téléphones portables, on imagine qu’il n’est pas question d’y loger un radiateur en aluminium de grande taille (rire) ! Baisser la résistance thermique est une recherche permanente de notre R&D.

SLU : D’autres innovations ?

Antoine Leveau : On travaille sur une “Converted Green” (led verte à conversion) qui consiste à déposer un phosphore vert sur une diode bleue. On obtient ainsi par émission secondaire une lumière verte dont la courbe spectrale présente une raie dans le bleu et un rebond important dans le vert. On n’est pas sur une couleur saturée avec une raie très étroite mais sur une couverture de vert large. Le flux en est quasiment deux fois plus élevé.

C’est intéressant, soit pour une application qui met en jeu des miroirs et implique donc une perte de flux, soit pour une application qui nécessite plus de flux pour moins de courant et moins d’échauffement. On est passé au thinfilm (couche mince) pour la technologie AlInGaP et on est sur une technologie UX3, une meilleure injection du courant dans la puce qui nous permet d’avoir une meilleure stabilité à chaud. Donc on diminue les variations de flux entre le froid et le chaud avec une émission purement de surface qui est optimisée, toujours pour un meilleur rendement.”

Visite d’un plateau de production de puces

Toujours guidés par Marion Reichl, nous partons visiter un des plateaux de production où est notamment réalisée l’épitaxie. C’est l’étape initiale de structuration de la puce, le dépôt de couches de semi-conducteurs sur substrat. Fleuron de 40 ans de savoir-faire de l’entreprise, l’épitaxie est réalisée uniquement en Allemagne.

Nous verrons les machines, mais de loin, depuis un couloir vitré car ce niveau est une immense salle blanche où les techniciens sont vêtus d’un équipement antistatique et même dans certains endroits d’une combinaison intégrale, un code couleur est alors utilisé pour distinguer les hommes des femmes.

Le bâtiment compte 3 niveaux, soit deux étages de production séparés par un étage réservé aux systèmes de renouvellement de l’air filtré et aux réservoirs de gaz utilisés pour l’épitaxie. Nous y retrouvons Johannes Völkl, directeur de production des leds. Voyant notre déception de ne pouvoir entrer dans ce lieu, il nous explique à quel point cette salle est blanche.

Johannes Völkl : “Cette salle est classée 100, ce qui signifie qu’il y a moins de 100 particules de taille supérieure à ½ micron dans 1 pied cube d’air (cela correspond à environ 3500 poussières de 0,0005 mm par m3 et équivaut à la classe 5 de la norme ISO 14644-1). Ça c’est la réalité. Si la machine fonctionnait parfaitement nous en aurions moins de 10. Ce paramètre est contrôlé en permanence.

Pour avoir une salle blanche, le local est percé de plusieurs ouvertures au plafond et au plancher. De l’air propre est insufflé par le haut et entraîne toutes les poussières vers l’orifice du bas. L’air aspiré dans le faux plancher, passe ensuite dans de nombreux filtres, il est condensé et évaporé plusieurs fois et mélangé à de l’air frais. L’air de la salle est complètement renouvelé six fois par heure.

SLU : Quel est le procédé de fabrication d’une puce?

Johannes Völkl : Nous nous procurons le substrat en saphir à l’extérieur sur lequel nous faisons croître plusieurs fine couches qui produisent la lumière. Dans le principe, c’est une jonction P-N mais en fait c’est beaucoup plus compliqué que ça. Pour obtenir ces couches microscopiques, nous utilisons des machines énormes et très coûteuses.

L’essentiel est qu’il n’y ait pas d’oxygène dans l’enceinte d’épitaxie. Ce n’est pas du vide car il faut faire réagir plusieurs gaz entre eux pour former les couches. Il y a de l’ammoniaque, qui est une combinaison d’azote et d’hydrogène, puis des combinaisons de gallium ou d’Indium avec l’hydrogène. Nous injectons ces gaz ensemble sur la surface chauffée du substrat.

Les atomes d’hydrogène sont arrachés et le gallium et l’azote se déposent sur substrat. C’est très simple. Pas facile mais simple. Le problème consiste à retirer l’hydrogène et ne laisser que le gallium et l’azote. Ensuite il faut mélanger des doses infinitésimales d’autres gaz pour obtenir l’émission de lumière.

Les étapes de production des leds
Les étapes de production des leds

Une machine à épitaxie est constituée de 5 segments : un pour le contrôle de température, deux enceintes pour les gaz (les gaz arrivent par le bas dans ces enceintes où ils sont mélangés), le réacteur et une partie de la machine accessible aux opérateurs pour placer les substrats sur la plaque qui sera transférée dans le réacteur.

Les substrats de 6” sont placés manuellement sur une plaque qui sera transférée au réacteur.
Les substrats de 6” sont placés manuellement sur une plaque qui sera transférée au réacteur.

Le réacteur est en rotation, les gaz y sont injectés et le réacteur est chauffé entre 600 et 1000°C. Sur le substrat on obtient une couche au centre de laquelle se situe la surface émettrice de lumière. C’est par exemple de l’arséniure de gallium ou du nitrure de gallium.

La difficulté est d’obtenir une couche homogène mais je pense que nous sommes parmi les meilleurs dans le monde. Nos leds présentent un niveau de qualité très élevé, le taux de rejets est très bas. Nous faisons croître des couches depuis 1970… Je pense que nous détenons le savoir-faire ! La couche en elle même a une épaisseur de 3 à 5 microns soit 1/10 de l’épaisseur d’un cheveu.

Sur cette couche il faut un contact pour que le courant puisse circuler au-travers de la puce. Par conséquent il faut d’abord déposer sur ces couches des métaux, en particulier capables de réaliser un bon contact électrique. Puis on met des couches supplémentaires dont au final la couche sur laquelle viendra la soudure.

En fonction des proportions de terres rares utilisées, on obtient du blanc chaud ou du blanc froid. Une technicienne pèse précisément les différents phosphores.
En fonction des proportions de terres rares utilisées, on obtient du blanc chaud ou du blanc froid. Une technicienne pèse précisément les différents phosphores.
Les leds sont encapsulées automatiquement.
Les leds sont encapsulées automatiquement.


Le résultat donne une tranche complète de puces qu’il faut découper. Certains types de leds sont toujours découpés par des lames capables de couper un cheveu en deux dans le sens de la longueur. Les dernières générations de leds sont maintenant découpées au laser précis à quelques microns, très stable et très simple à utiliser.
Chaque opérateur doit commenter et signer chacune de ses opérations, ce, afin que nous puissions évaluer tout écart de production. Nous disposons ici même de l’équipement de test qui utilise des lasers pour mesurer l’épaisseur des couches.

Contrôle visuel de la liaison électrique entre une led et le substrat.
Contrôle visuel de la liaison électrique entre une led et le substrat.
Vérification de la structure d'un substrat
Vérification de la structure d’un substrat


Nous avons aussi des machines à traitement chimique pour graver et nettoyer les tranches de led. La propreté participe à hauteur de 50 % dans la réussite de la fabrication des semi-conducteurs. Enfin nous sommes un site de production parmi les plus respectueux de l’environnement. Nous avons reçu plusieurs prix du gouvernement pour notre taux de recyclage, de l’eau, de la chaleur, de l’air et des métaux.”

Le contrôle Qualité

C’est Antoine Leveau qui répond à notre curiosité sur le contrôle qualité.

Antoine Leveau : “On a mis en place des programmes comme Zero Tolerance To Defect avec la volonté d’inculquer à toutes les étapes de la réalisation de nos composants, aussi bien dans la partie conception que dans la partie production, cette notion de qualité. Nous prenons en compte tous les éléments qui pourraient affecter nos produits. Aujourd’hui on est en dessous de 1 ppm de défauts au niveau de la fabrication (une défaillance de produit par million de pièces) donc c’est très faible. Souvent dans l’industrie classique on parle d’une centaine de ppm.

On considère comme défectueux un composant qui est en défaillance initiale directe, soit qui présente un écart de flux de ± 50 % ou de Vf de 20% (Vf= tension aux bornes de la diode quand elle est en fonctionnement). Dans le cycle de développement, on identifie notamment trois lots de production sur lesquels on fait un prélèvement. Et sur ce prélèvement, on procède à un test de qualification : 1000 h à 85°, 1000 h avec un cycle thermique allant de -40° à + 85°, 1000 h à 85° et 85 % d’humidité. On teste aussi leur capacité à être ressoudées 5 fois. Toute une batterie de tests est ainsi effectuée en amont pour s’assurer que le produit est fiable.

Ensuite il est mis en production. Et en bout de chaîne on teste systématiquement deux fois tous nos composants sur les presque 10 millards de composants produits. On fait deux tests pour vérifier les binnings et pour s’assurer qu’ils sont dans les caractéristiques de la data Sheet. Ensuite on a une procédure de qualification de nos composants qui est assez lourde. On va les stresser en interne sur des cycles thermiques à des températures et taux d’humidité élevés pour s’assurer qu’ils continueront à fonctionner correctement quel que soit l’environnement de l’application.”

Armée d’un solide savoir-faire et de la capacité à monter de nouveaux projets dans de nouveaux domaines d’applications qui permet d’accroître sans cesse la performance par synergie, Osram Opto Semiconductors se donne aussi les moyens de développer sa capacité de production industrielle en Asie pour rester compétitif et servir en volume tous types de marchés de façon parfaitement maîtrisée. Et ses clients, quels que soit leur marché et leur taille, y trouvent la bonne réponse.

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14-18 The Musical, la grande guerre de DiGiCo

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Prenant comme thème la Grande Guerre, 14-18 The Musical est une comédie musicale très ambitieuse. Se déroulant sur un plateau de près de 200 m de long et devant 1900 spectateurs assis sur un gradin mobile, elle bénéficie d’un design audio innovant.
Le co-Sound Designer Guido Olischlager a fait le choix de DiGiCo et de sa SD5.

C’est à Malines en Flandre, une ville située à l’ouest de Bruxelles, que Studio 100, l’équipe de production de 14-18 The Musical a planté son décor dans le Nekkerhal, un vaste hangar à même d’héberger la scène de la taille de deux terrains de football.

Guido Olischlager 14-18
Guido Olischlager

« Nous avons choisi DiGiCo car c’est une des marques préférées des trois personnes en charge de l’audio : Marc Luckx le Sound Designer, Thomas van Hoepen le mixeur et moi même » dit Guido Olischlager.

« La SD5 est aussi l’une des rares consoles qui offre autant d’entrées, de sorties, de mix et peut aussi mixer en surround, un des besoins liés à ce show ». Un autre avantage de la SD5 est la possibilité d’utiliser facilement l’Optocore. Le gradin mobile à rendu nécessaire le déploiement de 350 m de réseau Optocore en fibre optique véhiculant le MADI depuis le système TiMax vers les amplis ».

Le gradin mobile déplace le public vers l’action en agissant comme une sorte de zoom qui rapproche de l’action ou au contraire l’en éloigne afin d’élargir la perspective de vision de près de 150 mètres. Ce gradin mesure 55 mètres de long et 22 de large pour un poids de 135 tonnes sans public et repose sur pas moins de 350 roues. Cela a nécessité la conception d’un système audio assez complexe pour garantir la fidélité du son tout au long du spectacle dont une console disposant d’une importante polyvalence et d’un grand nombre d’entrées et sorties.

La diffusion consiste en 36 têtes ViRAY Coda Audio, 18 subs accrochés, 8 subs dédiés aux effets spéciaux et sept rappels frontaux en charge de couvrir le gradin mobile. 44 enceintes full range en accroche se chargent des ambiances et des retours. Enfin 12 mix stéréo alimentent les in-ears des artistes sans oublier la boucle d’induction à l’attention des spectateurs mal entendant et l’intercom. Inutile de préciser à quel point les 140 entrées de la console de même que la matrice 32×24 de la SD5 sont mises à contribution, sans parler du mixeur !!

Digico 14-18

« Le cheminement audio de la SD5 est très pratique pour gérer les retours des comédies musicales car il permet de le prélever avant le fader de sortie. Quand nous avons besoin de baisser les faders durant le show, on peut le faire sans toucher au niveau des retours, un vrai plus » dit Guido.
« Si vous faites un suivi en façade d’un artiste en post fader et que ce dernier s’emballe, il ne servira à rien de le baisser car il va combattre contre vous pour s’entendre dans ses retours. Avec la SD5, nous choisissons un niveau pour les retours, ensuite nous vivons notre vie librement ».

Guido et son équipe ont bénéficié de l’assistance de Jaap Pronk de TM Audio, le distributeur néerlandais de DiGiCo, afin de tirer pleinement parti du logiciel de la SD5 et même d’effectuer des modifications à la carte. « La Présence de Jaap, néerlandophone comme nous, s’est révélée précieuse pour ajuster la console et l’exploiter à son plein potentiel pour notre projet » ajoute Guido.

14-18 The Musical va effectuer sa rentrée le 5 septembre au Nekkerhal. Site : www.1418.nu

 

 

 

 

 

 

Peavey annonce une restructuration au niveau international

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Peavey Electronics Corporation a été fondée par Hartley Peavey sur la base de son engagement à être la société la plus innovante dans l’industrie de la musique et du son.
A l’approche de son 50e anniversaire, la société se remet en cause à la lumière de l’évolution d’un marché de plus en plus concurrentiel. Pour conserver toute son efficacité, elle dévoile son projet de réorganiser ses activités à l’international.

Le siège de Peavey à Meridian (Mississippi)
Le siège de Peavey à Meridian (Mississippi)

Peavey a déployé beaucoup d’énergie dans la fabrication, avec plusieurs usines américaines réparties dans tout le Mississippi et l’Alabama, et des structures de distribution aux États-Unis, en Europe et en Asie. Alors que les prix des pièces provenant de Chine faisaient baisser le coût des produits sur le marché, Peavey a examiné sans cesse sa structure d’exploitation et procédé à des adaptations pour rivaliser avec ses concurrents.
La société s’est maintenant résolue à fermer son centre de distribution au Royaume-Uni. Cette implantation a été créée comme une usine de production de grosses pièces, pour s’affranchir au maximum des charges de transport international. Mais avec les progrès et la diminution des coûts des fabrications chinoises, cela ne sera bientôt plus justifié.

On prévoit que cela devrait améliorer la chaîne d’approvisionnement internationale et le partage des ressources mondiales, et rapprocher la fabrication de la clientèle internationale. Au cours des prochains mois, une simplification des opérations aura donc lieu et se traduira par une accélération de la croissance sur le marché international et une amélioration de la compétitivité de Peavey et de ses marques. Chez Peavey, nous sommes convaincus que cette démarche apportera des avantages substantiels à nos distributeurs et à nos clients.

« L’Europe est un marché clé pour nous », a commenté Clive Roberts de Peavey Electronics Limited. « La société a examiné attentivement la structure de ses activités européennes et recherché la meilleure solution pour faire avancer l’entreprise. Notre organisation doit augmenter son efficacité et améliorer la répartition de ses ressources à l’international, surtout si nous voulons persister sur le marché de niche que Hartley Peavey a mis en place : fournir du matériel de qualité à un juste prix « .

Peavey donnera d’autres détails sur sa réorganisation au cours des prochains mois. 

 

 

d&b répond avec succès aux besoins du Joe’s Pub

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Depuis son ouverture dans les années 1950, le Public Theater de New York est emblématique de la culture et de la communauté new-yorkaise. A fil des années, le théâtre a monté une variété de spectacles et s’est engagé à soutenir les artistes et le public.
De la première mondiale de Hair, à la manifestation annuelle gratuite et très appréciée Shakespeare in the Park, le Public Theater est constamment en quête de nouvelles possibilités créatives pour remplir sa mission. C’est en 1998 que l’organisation à but non lucratif au cœur de l’East Village a ouvert cette salle de deux cents places dédiée au spectacle vivant connue sous le nom de Joe’s Pub.

Joe s Pub

Le Joe’s Pub est l’un des lieux les plus réputés de New York aussi bien chez  les artistes débutants que pour les confirmés. Pour Joe Papp, le fondateur du Public Theater, le Joe’s Pub est un élément essentiel de la mission de soutien aux jeunes artistes que s’est assignée le Public Theater, tout en fournissant aux artistes confirmés un espace plus intime pour mettre au point  et présenter de nouveaux spectacles.
Pour célébrer son quinzième anniversaire, le Joe’s Pub vient d’investir dans un nouveau système de sonorisation. Alors que l’intérieur avait  été rénové quelques années auparavant, le Joe’s Pub attendait encore pour le son et prenait tout son temps pour rechercher un système capable de satisfaire les exigences un peu compliquées du lieu.

Joes Pub DeChant

Le Directeur Shanta Thake précise : « La configuration des lieux est très inhabituelle. La scène est disposée au coin d’un grand bar, et l’ingénieur du son est installé au balcon. De ce fait, il y a plein de coins et de recoins à prendre en compte. Avec plus de trois cent soixante jours d’activité par an, des productions prestigieuses et des genres de spectacles très divers, nous avons besoin d’un système extrêmement polyvalent. Lorsque Acme Professional nous a présenté d&b audiotechnik, l’étincelle a jailli dans les yeux de notre ingénieur du son. C’était plutôt bon signe ! »

« C’est un fait que d&b propose actuellement quelques systèmes, dont la gamme White utilisée au Joe’s Pub, capables de changer la donne sur  le marché américain », dit Tom Clark de Acme Professional, le consultant audio retenu pour le projet du Joe’s Pub.

Clark a récemment utilisé d&b pour de nombreux projets, y compris d’autres événements qui ont eu lieu au Public Theater. « Il était important de comprendre que le Joe’s Pub voulait acheter un système et non le louer. Notre objectif était de leur offrir la sécurité d’un système pérenne et bien adapté à l’extrême polyvalence de leur salle. De plus, avec le calendrier très chargé des spectacles du Joe’s Pub, nous ne disposions que d’une seule journée pour effectuer l’installation. A cet égard, le matériel d&b se met en place facilement et ne nécessite que peu de réglages pour bien sonner ».

Joes Pub

En raison des inhabituels « coins et recoins » acoustiques du Joe’s Pub, la solution de Acme s’inspire de divers systèmes d&b pour concevoir une couverture personnalisée de la salle.

Trois enceintes d&b 10A sont suspendues au-dessus du centre  de la scène avec une  seule 10 Al-D accrochée au-dessus. Dans cette configuration  peu conventionnelle, le rôle du 10 Al-D est d’atteindre quelques sièges au fond de la salle. Cela évite d’arroser le balcon, où est installée la table de mixage, qui dispose de son propre E8 en retour, et permet de cibler une zone de la salle où le groupe central a besoin d’un renfort additionnel. Le plan a également disposé un groupe de quatre caissons 18S-SUB sous la scène pour étoffer le bas du spectre.

De chaque côté de la scène, un seul 12S-D, une source ponctuelle à deux voies dotée d’un pavillon HF orientable sur 90°, couvre un champ de de 110 x 55°. Clark explique: « Le fait que toutes ces enceintes sont passives impliquait qu’il fallait un nombre minimum d’amplificateurs d&b pour piloter le système. Du fait de la topographie générale du Joe’s Pub, la conception était un peu délicate, il nous a donc fallu faire preuve d’imagination.
Cela dit, le choix de d&b nous a bien facilité les choses avec ses options de couverture et de taille de haut-parleur, et de ce fait, tous les systèmes fonctionnent en même temps avec une cohérence parfaite ». 

« C’est notre mission de satisfaire les personnes qui vont utiliser nos systèmes sonores quotidiennement, comme le Joe’s Pub », a conclu Michael Eisenberg, directeur régional de d&b audiotechnik pour le Nord-Est des États-Unis, qui a assisté Acme Professional. « L’étude était le principal défi de ce projet, mais Tom a réussi à trouver une solution grâce à laquelle le cluster central est capable de sonoriser toute la salle. Comme la plupart des New-Yorkais, j’ai assisté à quelques spectacles au Joe’s Pub tout au long des années. Cette salle a beaucoup d’énergie, et c’est un vrai plaisir d’être dans le public. Je peux affirmer  que le nouveau système de sonorisation fait vraiment la  différence ».

« On l’adore. On voulait offrir les meilleures sensations possibles pour chaque place de la salle, et être certains d’avoir le meilleur son de New York pour une salle de notre taille » ajoute Thake. « Maintenant, on peut affirmer qu’on a tout cela ».