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Yamaha dévoile à l’IBC 2014 le convertisseur Dante/MADI RMio64-D

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Après les unités d’entrée et sortie de la gamme Dante-R, les Rio1608-D et 3324-D, Yamaha a dévoilé lors de l’IBC 2014 le RMio64-D, un rack 1U effectuant la conversion Dante/MADI pour toutes applications broadcast et son live.
Introduites en même temps que les consoles de la série CL en 2012, les unités Rio3224-D and Rio1608-D ont été suivies en 2013 par les plus petites Ri8-D et Ro8-D, toutes quatre offrant la puissance et la flexibilité du transport en Dante.

Yamaha RMio64-D

Prévu pour être disponible pour la fin 2014, le RMio64-D continue sur la lancée de ses prédécesseurs en offrant la possibilité à l’audio issu des CL ou QL ou de tout autre système Dante d’être converti en MADI pour attaquer toute console, éditeur numérique ou car de reportage. De la même manière, il permet à une console bâtie autour du protocole MADI d’être facilement interfacée avec le système de post-production Nuage.

Une des difficultés rencontrées lors de la conversion entre des formats audio différents tient dans la synchronisation des horloges. Le convertisseur sur les entrées et sorties du RMio64-D résout brillamment la question sans risques de bruits parasites ou de trous à l’audio. De plus, outre une redondance prévue pour le format Dante, le RMio64-D propose la même chose en MADI grâce à la possibilité d’employer simultanément les ports optique et coaxial. Le MADI split ou loopback est aussi prévu puisque un signal reçu par l’un ou l’autre port peut être retransmis par le port libre.

Yamaha RMio64-D Front

Yamaha RMio64-D Rear

L’intégration du RMio64-D dans l’univers Yamaha simplifiera encore son utilisation. Il sera possible via une mise à jour d’en prendre la main via les écrans tactiles des consoles CL/QL et agir sur le routing Dante et la conversion en fréquence. La synchronisation avec le Direct Monitoring de Nuage de même qu’avec le System Link VST est prévue, sans oublier la possibilité de prendre la main avec le soft Nuage Workgroup Manager.

« Le RMio64-D permet de faire cohabiter très simplement le MADI, un format de transport audio désormais très répandu et le Dante qui est en train de rapidement gagner des utilisateurs de par le monde » dit Nils-Peter Keller, le directeur du marketing de Yamaha Pro Music et Pro Audio. « Le convertisseur de fréquence en temps réel et l’intégration poussée avec les consoles de la série CL et QL et le système Nuage permettent une plus grande liberté dans le choix des design sonores ».

 

 

DAS Audio introduit le sub Action 118A.

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DAS Audio sub Action 118AD.A.S. Audio annonce la sortie d’un nouveau sub 18  » venant enrichir la série Action. L’action 118A est un subwoofer à charge arrière pavillonnée conçu pour étendre la réponse dans les graves des enceintes de la série Action. Il intègre un haut-parleur 18’’ longue excursion équipé d’une bobine 4″ et supportant une puissance élevée.

Ce nouveau sub est décliné en 2 versions, passive (action 118) supportant 1000 W RMS, et amplifiée (action 118A) intégrant un amplificateur classe D de 1600 W RMS. Leur réponse en fréquence s’étend jusqu’à 45 Hz et le SPL max atteint 137 dB SPL crête.

L’amplificateur de classe D intégré est mû par une alimentation à découpage et intègre une section de traitement numérique du signal (DSP) complète. L’amplificateur dispose d’un commutateur EQ qui permet à l’utilisateur de sélectionner une réponse « subbass » profonde (deep), infra, ou une réponse plus « punchy » (loud) de renfort.

DAS Audio sub Action 118A connexions
DAS Audio sub Action 118A connexions
DAS Audio Sub Action 118A back
DAS Audio Sub Action 118A back

Le système comporte deux entrées symétriques avec des connexions de sorties stéréo filtrées pour les systèmes satellites.

Le filtrage passe-haut peut-être débrayé. Le filtre passe-bas variable est réglable de 100 Hz à 160 Hz.

Un contrôle de gain et une inversion de polarité complètent les fonctionnalités en offrant à l’utilisateur une flexibilité maximale.
En version amplifiée, le sub pèse 55 kg et dispose de deux roulettes à la verticale de la poignée pour une manutention aisée.
L’action 118A est d’ores et déjà disponible au prix de 1730 euros public HT.

 

Son, lumière et vidéo du Strange Festival par Stars Europe

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Arrivé à sa 15e et dernière édition, le Strange Festival de Chatillon sur Loire a offert pour ses adieux un plateau relevé et brillamment mis en scène par Stars Europe sous un chapiteau de cirque.
Nous avons interrogé Bruno Limoge, son directeur, pour en connaître tous les détails techniques mais aussi faire un point sur ce prestataire événementiel global, créatif et devançant les besoins de ses clients.

L'équipe du Strange Festival, les techniciens de Stars Europe et les bénévoles.
L’équipe du Strange Festival, les techniciens de Stars Europe et les bénévoles.

40 mètres de diamètre, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne manquait pas de place sous le chapiteau ouvert sur ses trois quarts. Prévu aussi pour protéger la scène et le public des aléas climatiques, il a surtout apporté un coté cocooning très apprécié par les presque 3000 festivaliers qui se sont pressés les 22 et 23 août dernier à Mantelot presque sous le soleil, une prouesse cet été.

SLU : Qui a eu l’idée du chapiteau de cirque pour ce festival ?

Bruno Limoge (directeur Stars Europe) : Tout découle d’un logique besoin des organisateurs de protéger leur public et par la même occasion de l’investissement consenti pour monter un tel événement. Il faut donc faire du plein air mais couvert ce qui est assez rigolo. Leur rêve était donc d’avoir un grand barnum, pas forcément un chapiteau, mais de quoi se prémunir le plus possible des aléas climatiques.
Comme on se connaît bien avec les organisateurs et que nous sommes proches des gens du cirque via une tournée sous grand chapiteau dont on s’occupe, l’idée a petit à petit pris de l’épaisseur, et on s’est mis en quête d’en trouver un de 1500 à 2000 places. Après cela il a fallu convaincre les organisateurs et trouver une solution technique pour la scène.

En version diffusion de médias, les panneaux LC Martin gardent du contraste grâce à une bonne gestion de la face.
En version diffusion de médias, les panneaux LC Martin gardent du contraste grâce à une bonne gestion de la face.

SLU : C’est là qu’est née l’idée de la scène centrale ?

Bruno Limoge : Oui, c’était quelque chose qui me trottait en tête. J’imaginais même déjà les changements de plateau à l’aide d’une corolle de projecteurs l’enfermant dans un rideau de lumière et empêchant le public de voir ce qui s’y produisait. Sur les repérages, on s’est aperçu qu’il manquait un peu de profondeur malgré 40 mètres de diamètre. On a donc reculé la scène et occupé un trois quarts de cercle avec du public devant et sur les deux côtés.

Implantation de la scène sous chatiteau, vue de face
Implantation de la scène sous chatiteau, vue de face
Implantation de la scène sous chapiteau, vue de dessus.
Implantation de la scène sous chapiteau, vue de dessus.

C’est une solution qui a séduit les organisateurs et qui marche bien, que ce soit au niveau du son, de la visue mais aussi du jeu scénique des artistes, qui ont bien entendu été prévenus et associés à ce concept afin d’en tirer parti.

SLU : Quelle était la hauteur de la scène et le recul avec le public ?

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Bruno Limoge : On a monté la scène à 1,20 m et les crash à 1,50 m : le minimum pour les caissons et les vigiles. On avait un proscénium enchâssé entre deux des 4 poteaux de soutènement de la toile, des structures assez transparentes pour le public et que l’on a exploitées avec nos lumières. La scène elle-même faisait 14 mètres de large derrière ces poteaux, et 1700 personnes ont pu prendre place en arc de cercle tout autour avec un son très cohérent et homogène.

Rendering Wysiwig de l'implantation de la scène, vue latérale côté jardin
Rendering Wysiwig de l’implantation de la scène, vue latérale côté jardin
Rendering Wysiwyg de la scène, côté cour avec le pendrillon de séparation qui sépare la salle de l'espace de stockage.
Rendering Wysiwyg de la scène, côté cour avec le pendrillon qui sépare la salle de l’espace technique.


Avec un système de pendrillonnage à l’intérieur du chapiteau, on a recréé l’entrée des artistes de cirque en fond de scène, et surtout on s’est réservé un espace de 120 m2 pour stocker les risers, les pratos et toutes les préparations des différents groupes qui se sont succédés les deux soirs. Tout était à l’abri. Seules les loges étaient à l’extérieur.

SLU : La scène était donc parfaitement dégagée…

Bruno Limoge : Et cela a un peu mis mal à l’aise certains managers ou techniciens qui n’ont pas l’habitude d’être ailleurs que sur les côtés et cachés derrière d’épais rideaux. Du coup on a placé la console PM5RH des retours au sol, et on a eu du mal à placer les sides pour gêner le moins possible les spectateurs.

Diffusion homogène dans une salle biscornue

SLU : Comment était conçue la diffusion ?

Bruno Limoge : Le critère principal, mon cahier des charges en tant que directeur technique de ce festival, était qu’en faisant le tour complet de la scène, on n’ait aucun trou ou déphasage. On a juste évité de mettre des subs sur les côtés pour soulager un peu le bas (et sans doute être plus cohérent devant NDR)

SLU : Ça ne doit pas être évident de sonoriser un chapiteau avec une forme aussi biscornue…

Bruno Limoge : Il avait surtout un chapeau central très haut, je crois plus de 15 mètres et sur les côtés on n’en avait plus que 4. On a laissé les deux tiers des accès ouverts face à la scène, ne fermant que les côtés et bien sûr l’arrière. La chance était de notre côté car malgré le fait d’être dans les champs, sous la pluie au montage, avec de gros écarts de température entre soir et matin et près de la Loire, donc dans des conditions très, très humides, on n’a pas eu à subir les désagréments habituels des chapiteaux avec de l’eau qui perle et l’humidité qui tombe.
En outre, et je n’ai aucune d’explication à cela, ce chapiteau peut être par sa forme, la matière dont il est fait ou les deux, a favorisé la propagation du son. Avec du public ou à vide, malgré l’humidité des bords de Loire ou sous le cagnard, on a toujours eu du bon rendu.

Les traverses du grill principal, éclairées grâce aux SlimPar Pro donnent de l'ampleur à l'espace scénique
Les traverses du grill principal, éclairées grâce aux SlimPar Pro Chauvet donnent de l’ampleur à l’espace scénique

On a aussi constaté une atténuation vis-à-vis de la ville voisine, un des effets bénéfiques de jouer à couvert comparé aux autres années, mais en même temps sur le site du festival qui est assez immense, le son s’est répandu de manière très régulière et agréable, presque équilibrée. Je tiens à dire que je ne sais pas pourquoi ou comment, même si on va y réfléchir, mais on a constaté une diffusion périphérique de belle qualité avec suffisamment de basses pour que des spectateurs restent en dehors tout en profitant du show, l’opposé de l’effet « porte de Zénith » où quand on l’ouvre on se prend une claque. La progression linéaire de la pression a permis à de nombreuses familles de venir le samedi avec les enfants sur les épaules, et de savourer les concerts sans s’exposer aux 95 à 98 dBA qui régnaient sous chapiteau.

SLU : Les organisateurs ont dû être ravis de votre prestation !

Bruno Limoge : Ahh oui et pas qu’eux. De nombreux festivaliers sont venus nous voir pour nous dire qu’on aurait toujours dû s’organiser de cette façon, et quelques professionnels et organisateurs d’autres festivals nous ont approchés pour disposer du même concept sous chapiteau ouvert avec une scène accessible sur les côtés. Il en a été de même avec la diffusion et les retours. Nous n’avons pas eu la moindre critique. Les artistes et le public ont été ravis. Pour un festival de jauge moyenne avec des moyens très raisonnables, le résultat a dépassé les espérances.

SLU : Revenons à la diffusion, du Martin Audio me semble-t-il.

Bruno Limoge : Oui. 12 W8LC en deux fois six en principal et 12 W8LM en outfill mono à raison de 6 par ligne. Le bas était pris en charge par 8 sub WS218X et 4 W8LMD ont débouché les premiers rangs. C’est Valentin Cornair qui était à la face sur une CL5 Yamaha avec deux RIO 3224, quelqu’un qui travaille souvent pour nous et qu’on a recruté quand il est sorti du CFPTS, un organisme qui fait du très bon travail et un garçon avec une « tronche bien faite ».
Les contrôleurs DX2 étaient pilotés par Icore et des enregistrements ont été faits depuis la CL5 sur deux Macbook pro grâce au soft Dante Virtual Soundcard. Pour les retours pris en charge par Franck Niedorest, on a installé une PM5RH et pas moins de 15 LE1500 Martin. L’équipe de Stars Europe a été, comme chaque année, superbement épaulée par les bénévoles du festival.

Une vue du plateau où l'on distingue les wedges Martin Audio LE1500, du très lourd, et à droite l'ouverture vers l'extérieur du chapiteau.
Une vue du plateau où l’on distingue les wedges Martin Audio LE1500, du très lourd, et à droite l’ouverture vers l’extérieur du chapiteau.

Y’a pas de clowns sous les chapiteaux de Stars Europe

SLU : Des bénévoles dévoués et compétents…

Bruno Limoge : Très compétents. Au bout de 15 ans, certains sont capables d’assurer du montage même d’une manière assez autonome ou même du plateau. Si on a besoin d’un coup de main, ils arrivent et savent parfaitement ce qu’ils ont à faire et aussi à ne pas faire (rires). Sans doute sur d’autres festivals cela se passe de la même façon, mais au Strange il s’est formé une équipe remarquable et d’une compétence qui dépasse pour certains celle d’un bénévole même chevronné. Si le Strange devait renaître ailleurs, il ne faudrait pas les oublier. Il ne faut pas que ce savoir-faire se perde !

SLU : La diffusion était portée par de la structure. Qu’est-ce qui portait le tout ? Les pieds du Chapiteau ?

Bruno Limoge : Oui, les 4 pieds. Grâce à ce chapiteau, on s’est bien amusé puisqu’on a eu à gérer 18 moteurs d’une tonne ! On avait imaginé une belle scène, et pour porter l’éclairage et le son, nous avons monté un mother grill se terminant à l’arrière de la scène par une descente suivant la forme de la toile et reposant sur tower. Le tout était articulé. Nous avons l’habitude de travailler avec un chapiteau et nous connaissons les portées et les contraintes et surtout nous utilisons leurs méthodes d’accroche pour les moteurs. Enfin ce sont bien des gens du Cirque qui ont monté le chapiteau et il est hors de question d’y toucher. Il a beau être énorme, il se monte en 6 heures et se démonte en trois. C’est très impressionnant à voir.

Vue arrière du grill principal incliné
Vue arrière du grill principal incliné
Vue latérale du grill
Vue latérale du grill


Signalons enfin que nous avons eu une permanence sur site prête à intervenir sur la toile en cas de coup de vent ou de pépin. Ils ne laissent jamais le chapiteau sans surveillance, ça n’existe pas. Nous avons aussi travaillé ensemble pour gérer les accès qui généralement se résument à une entrée, et qui dans notre cas faisait 270° tout autour. Nous avons donc habillé les piquets qui tendent la toile pour éviter les accidents en faisant des chemins de lumière, en plaçant des joncs, tout ça pour éviter que les spectateurs se prennent les pieds dedans ou, pire encore, aillent toucher aux sangles. Nous avons pour cela gaffé sur plusieurs tours tous les Spanset des sangles.

La compatibilité étrange de l’Array Calc et des sub Martin Audio

Jeune, ayant quitté depuis peu le CFPTS mais déjà à la tête d’événements locaux d’importance, Valentin Cornair a répondu à quelques questions.

SLU : Quel a été ton rôle lors du Strange Festival ?

Valentin Cornair : J’ai conçu, calé et exploité le système Martin sous chapiteau. J’ai par ailleurs mixé beaucoup des groupes qui se sont produits durant les deux jours qu’a duré le Strange.

SLU : Tu peux nous expliquer pourquoi tu te sers de l’Array Calc avec des subs Martin ?

Valentin Cornair : Au niveau du rendu acoustique, lorsque tu utilises le logiciel de d&b avec le J-Sub, le shoot représenté correspond à la réalité du sub Martin. Il a beau ne pas être cardioïde comme le d&b ou même partager la même technologie, le sub Martin se comporte de la façon que prédit l’Array Calc. C’est un mystère mais ça marche. Les subs du Strange ont été calés notamment avec les valeurs de délai indiqués par le shoot, et après quelques légères retouches faites au SMAART en salle, j’ai retrouvé une réponse très proche de ce qui était prédit.

Voilà de quoi donner des sensations au public avec potentiellement 120 dB face aux W8LC et un peu moins en rentrant dans la zone d'influence des W8LM. N'oublions pas les réflexions latérales de la tente ouverte face scène mais fermée sur les côtés et aussi l'apport des quatre front fills W8LMD et du plateau lui même.
Voilà de quoi donner des sensations au public avec potentiellement 120 dB face aux W8LC et un peu moins en rentrant dans la zone d’influence des W8LM. N’oublions pas les réflexions latérales de la tente ouverte face scène mais fermée sur les côtés et aussi l’apport des quatre front fills W8LMD et du plateau lui même.
Voici un très beau rendu de Sub Martin Audio obtenu avec l'Array Calc d&b ! Vu leur nombre et la taille des lieux, il y avait de quoi secouer le cocotier.
Voici un très beau rendu de Sub Martin Audio obtenu avec l’Array Calc d&b ! Vu leur nombre et la taille des lieux, il y avait de quoi secouer le cocotier.


SLU : Comment as-tu calé le système dans son ensemble ?

Valentin Cornair : J’ai calé le son pour qu’il soit agréable sous chapiteau. Jusqu’à présent j’ai laissé vivre le haut du spectre des têtes Martin pour que la portée soit optimale. Dernièrement en revanche j’ai fait le choix de bien casser dans l’aigu et surtout sous chapiteau ou les réflexions sont assez importantes. Il y a des fréquences qui font mal et que j’ai dû tailler. J’ai aussi accroché le LC et le LM aux angles maximum, en tous cas le LM, ce qui fait que le son est venu par le dessus et a peut-être créé cette ambiance très agréable à l’extérieur du chapiteau avec plus de direct et moins de réflexions.

SLU : Tu as placé des front fills aussi pour alimenter les premiers rangs…

Valentin Cornair : Et ramener un peu vers le bas l’image sonore aussi. J’ai employé pour ça 4 W8LMD délayées par rapport à la diff principale.

SLU : Tu as mixé pas mal de groupes aussi.

Valentin Cornair : Sur deux jours de festival, nous avons accueilli huit ou neuf groupes. J’ai dû en mixer trois le premier jour et encore deux le lendemain. Ça m’a permis de me faire la main sur le système le premier soir, et bien peaufiner le tout pour le deuxième jour qui accueillait plus de têtes d’affiche.

SLU : Tu as fourni des périphériques externes aux groupes et à toi par la même occasion ?

Valentin Cornair : Oui mais vraiment trois bricoles, un égaliseur et quatre effets au cas où ils aient envie de s’en servir mais dans l’ensemble, tout le monde a utilisé les effets internes de la CL5 qui se révèle être une très bonne console pour faire de l’accueil.

SLU : Combien de Rio as-tu raccordé à ta table ?

Valentin Cornair : J’en ai deux. Mon plus gros patch était à 36 ou 38 entrées. En revanches en termes de sorties j’avais du monde. Entre les 4 lignes accrochées, les front fills séparés en deux, les subs, les petites boîtes en plus pour les coins, j’étais à 10, auxquelles s’ajoutaient les sorties “record” pour les gars qui voulaient s’enregistrer.

SLU : Mais tu as aussi enregistré en multi…

Valentin Cornair : Oui absolument. Je l’ai proposé à deux groupes amateurs de la région qui ont été emballés par l’idée. C’est très facile avec la CL5 et le Dante, et ça me permet aussi après coup de retravailler mon mix avec de vraies sources.

SLU : Et pas les bons CD masterisés !

Valentin Cornair : Exact quoique oui, un gros CD ça te permet de vendre ta sono à des personnes pas trop branchées son. Tu leur laisses poser le verre de bière sur la scène, tu pousses un peu, et tout ça tremble pour leur plus grand bonheur (rires ). Concrètement et en pratique, ça ne sert à rien !”

SLU : Tu as quel âge et quel est ton parcours ?

Valentin Cornair : J’ai 23 ans et je suis sorti du CFPTS en 2012, la promo 12 en somme. Après ma formation en alternance, l’entreprise francilienne chez qui j’ai fait mon apprentissage ne m’a pas gardé car financièrement elle ne pouvait pas prendre de permanents. Comme je suis originaire du Loiret, je suis revenu aux sources et connaissant Stars, j’ai entamé une très belle collaboration avec cette société.

Le montage tout en Martin Audio du Strange avec en principal deux fois six W8LC et en rappel latéral deux fois six W8LM. Au sol, 8 sub WS218X veillent au grain, le tout étant alimenté par de bons vieux amplis Crest Pro 8200 et des Martin Audio MA 4.2S. Et du DX2 au drive. Les panneaux de led semi transparents Martin LC sont accrochés en fond de scène et sur le grill incliné. A contre sont intercalés les Mac Viper, Mac Aura et les barres d'ACL. On devine les Sunstrip derrière les écrans, des strobes Atomic 3000 et des FL 1300 dessous. Accrochés au pont de face, les PC 2kW, 3 Viper et les Molefay.
Le montage tout en Martin Audio du Strange avec en principal deux fois six W8LC et en rappel latéral deux fois six W8LM. Au sol, 8 sub WS218X veillent au grain, le tout étant alimenté par de bons vieux amplis Crest Pro 8200 et des Martin Audio MA 4.2S. Et du DX2 au drive.
Les panneaux de led semi transparents Martin LC sont accrochés en fond de scène et sur le grill incliné. A contre sont intercalés les Mac Viper, Mac Aura et les barres d’ACL. On devine les Sunstrip derrière les écrans, des strobes Atomic 3000 et des FL 1300 dessous. Accrochés au pont de face, les PC 2kW, 3 Viper et les Molefay.

Un design lumière Strange but Good

Eclairer une scène visible sur 3 côtés à 180° implique de placer des projecteurs tout autour du grill principal que nos amis de Star ont choisi d’incliner pour suivre la pente de la bâche. Nils Limoge, concepteur de la scénographie lumière, a su tirer parti de ce handicap en faisant grimper, du fond de scène au grill, des écrans à led qui produisent un étrange effet de miroirs…

Nils Limoge, (concepteur lumière) : Le grill principal était incliné de 35° pour suivre la bâche du chapiteau et favoriser la visibilité des spectateurs à 180° autour de la scène, et on a décidé de faire grimper un plan de feu sur toute la hauteur, grill principal compris, avec des écrans de leds en dalles LC Martin. Ils sont pratiques puisqu’ils font 2 m2 de surface et ils constituent le décor. En plus, les plateaux s’enchaînaient assez rapidement et on ne pouvait pas placer des totems en fond de scène. On a quand même placé deux Viper Profile sur des flight-cases. Les panneaux de led étaient superposés, un au milieu et deux sur les côtés avec un effet miroir provoqué par l’inclinaison du grill principal qui recevait aussi 3 écrans.

Rendering Wysiwyg
Rendering Wysiwyg

SLU : C’était une nouveauté 2014 ?

Nils Limoge : Nous proposons une scénographie différente chaque année à la production de ce festival par souci qualitatif en son et en lumière. Donc chaque année on innove et nous proposons le plan de feu à tous les techniciens lumière pour validation deux mois à l’avance, afin de ne pas avoir à remettre en question au dernier moment le concept que l’on a créé.

SLU : Et tu as eu beaucoup des demandes de modifications ?

Nils Limoge : On leur explique que ce serait bien de ne pas trop modifier le plan de feu et ils s’adaptent tous parce qu’ils ont largement ce qu’il faut en matériel. Comme on met beaucoup d’automatiques, ça leur est facile de rattraper les musiciens. On peut leur envoyer le fichier Wysiwyg et ils peuvent arriver et loader leur show ou demander l’aide du technicien d’accueil.

A gauche l'écran moniteur du média serveur Arkaos, mais c'est la GrandMa Full Size qui envoie les médias. Au fond, les faisceaux des Vipers Profile et les barres d'ACL.
A gauche l’écran moniteur du média serveur Arkaos, mais c’est la GrandMa Full Size qui envoie les médias. Au fond, les faisceaux des Vipers Profile et des barres d’ACL.

SLU : Est-ce que vous leur laissez la main sur la gestion des images ?

Nils Limoge : Oui, s’ils ont des médias particuliers, ils nous les fournissent sur clé USB et on les charge dans Arkaos qui est piloté par la GrandMa2 Full Size. Entre nous, une GrandMa2 Light aurait suffit mais elle n’était pas disponible.

SLU : Donc chaque éclairagiste récupère ses visuels sur le pupitre.

Nils Limoge : Nous avions dédié 5 faders de la GrandMa au média serveur Arkaos pour qu’ils puissent les lancer.

SLU : Je vois que tu as choisi une disposition originale des écrans led…

Nils Limoge : Oui ça fait un effet miroir assez bizarre, visuellement créé par l’inclinaison, mais un effet inverse qui me plait bien car ils ne sont pas symétriques. Je voulais aussi que les éclairagistes les utilisent comme des projecteurs avec des étales de couleurs, qu’ils puissent s’en servir pour diffuser des médias mais aussi comme des blinders.

Les modules LC Martin utilisés en blinders grâce à l'entrée DMX du contrôleur Martin P3. Les wash sont des Mac Aura.
Les modules LC Martin utilisés en blinders grâce à l’entrée DMX du contrôleur Martin P3. Les wash sont des Mac Aura.

SLU : Et au niveau du câblage, ça se passe comment ?

Nils Limoge : Très simplement, puisque le contrôleur des LC, le P3, a une entrée DMX, chaque dalle LC pouvait être pilotée séparément en RGB et en intensité. Les panneaux étaient donc commandés via le contrôleur P3 soit comme un PAR led, soit par Arkaos pour envoyer les médias. Le P3 était sur un univers DMX, chaque dalle ne prenant qu’une dizaine de paramètres du pupitre, et Arkaos était sur un autre univers. Au total nous avions 4 univers DMX, les deux univers restant étant réservés au trad et aux automatiques : les Viper Profile et Mac Aura. Derrière les panneaux, on avait placé des Sunstrip pour faire une petite chaleur. Ca fait une petite ambiance bougie. Un FL 1300 ou un Sunstrip à 5 ou 10% avec un bleu led, je trouve que ça marche bien, et naturellement on a mis pas mal de blinders.

SLU : Comment travaillais tu la face ?

Nils Limoge : Avec des PC 2 kW. Il y avait deux faces car nous avons monté deux Towers en fond de scène sur lesquels reposaient, par des articulations, les structures inclinées. Du coup il y avait deux faces : une face proche qui rattrapait pile poil le plateau et une face en salle pour le bord du plateau. Nous avions aussi des poutrelles à jardin et à cour pour rattraper la face quand les groupes jouaient sur les côtés.

SLU : Quels sont les projecteurs qui illuminent les ponts ?

Nils Limoge : Dans les traverses inclinées nous avions placé des PAR led Chauvet pour napper l’environnement de la scène. Quand les écrans du fond de scène étaient allumés, on éclairait toutes les traverses de manière à avoir de l’ampleur.

Le Mac Aura est en effet largement suffisant pour washer la scène.
Le Mac Aura est en effet largement suffisant pour washer la scène.
Quand les leds des écrans LC sont off, les Sunstrip cachés derrière apportent leur petite touche halogène.
Quand les leds des écrans LC sont off, les Sunstrip cachés derrière apportent leur petite touche halogène.


SLU : Que penses-tu de ces PAR led ?

Nils Limoge : C’est simple, très compact et ça marche bien. Au niveau de la finesse, ce n’est pas parfait car on ne peut pas monter la lumière progressivement. Il y a une coupure franche à l’arrivée des leds. Mais pour faire de la déco, c’est parfait.

SLU : En faisceau on retrouve évidemment les Viper Profile…

Nils Limoge : Oui, ce sont de super machines. C’est la première année que le festival joue sous chapiteau. Avant nous avions une scène couverte avec des ailes de son et on utilisait des MAC III mais le Viper est plus puissant, plus petit donc plus léger et plus rapide. Il remplace à la fois le MAC 700 par sa taille et le MAC III par sa puissance. Il a vraiment pris toutes les qualités des deux machines, et il a de nouveaux gobos donc il fait de nouveaux visuels. C’est vrai, on les avait trop vus les gobos du MAC III. C’est bien qu’il y ait de nouvelles machines. En wash j’ai du Mac Aura et c’est suffisant. Le Quantum aurait été sous exploité, le MAC 2000 Wash aussi et en plus trop gros.

SLU : Comment orientes-tu ta carrière Nils ?

Nils Limoge : Mine de rien, l’année prochaine je fêterai mes dix ans chez Stars (rires). Je suis chargé de projets donc technico commercial et aussi pupitreur et concepteur lumière. Sur le spectacle “M et Mme Rêve” de Pietragalla par exemple, c’est moi qui ai étudié l’implantation lumière. Dès que j’en ai l’opportunité, je construits les projets de A à Z.

Le Stars studio de 600 m2 à Briare

Au-delà de son rôle de prestataire son/lumière et vidéo sur tout type de tournées, Stars Europe, qui vient de fêter ses 20 ans d’existence, est aussi très actif dans de nombreux autres domaines techniques, devenant de fait un véritable pôle technique du spectacle vivant et de l’événementiel. Comprenez par là un prestataire global, aussi à l’aise avec la production et le conseil, qu’avec la réalisation pratique d’un événement.

A cet effet il s’est équipé, dans ses nouveaux locaux implantés à Briare à deux pas de l’A77, d’un plateau technique de 600 m² flambant neuf et adossé au dépôt et aux bureaux d’étude. Outre une hauteur de 12 mètres, une accroche de 40 tonnes, une puissance de raccordement de 1000 A par phase et les indispensables loges, il dispose aussi d’un immense cyclo vert idéal pour tout type de tournage. Ce plateau, qui n’a rien à envier à ce qu’offrent d’autres prestataires, témoigne de la vitalité de cette société, seule à même de lutter contre la contraction des budgets et d’apporter de nouveaux débouchés.

Bruno Limoge : « Le plateau de répétition est un projet qui a cinq ou six ans, et dont on avait parlé avec Dushow. Sans vouloir se tirer la bourre, on l’a initié en même temps. Je pense qu’eux s’en servent pour préparer leurs nombreuses tournées, là où de notre côté on voulait offrir un espace d’anticipation des problèmes, et tordre le cou à l’habitude française qui est du genre « on verra bien après » et autres « ça va le faire ». L’intérêt de ce lieu réside principalement dans sa polyvalence. Ici, les artistes peuvent imaginer leur spectacle, répéter, mettre au point les derniers détails pour que tout soit prêt avant de partir en tournée et éviter les surcoûts. Nous travaillons en ce moment avec un artiste à qui on offre la possibilité de tester une ouverture de 10 ou de 14 mètres, un espace caf’conc ou un plateau de festival. Comme on peut tout implanter dans notre studio, les gens savent ensuite ce à quoi ils vont être confrontés.

SLU : Les artistes répètent mais plutôt dans des salles de spectacle ou alors dans des studios en proche banlieue parisienne. Ils ne viennent pas jusqu’à Briare ?

Bruno Limoge : On essaie de les faire venir mais certains ont l’impression d’être à la campagne alors que nous sommes à une heure de voiture de Paris, et pour d’autres ce n’est pas dans leurs habitudes. Certains enfin préfèrent aller dans les salles qui ont beaucoup de disponibilités comme par exemple le Zénith de Clermont, en faisant la première date payante dans la même salle voire dans des théâtres. Le problème est qu’il faut les chauffer, gardienner, avoir les pompiers ce qui finit par coûter cher aux gestionnaires de ces salles, sans parler du fait qu’il faut parfois démonter et remonter pour laisser jouer un autre spectacle, ce qui ajoute à la complexité. Un plateau vierge comme le nôtre évite tout ça et donne la place de bien travailler en toute quiétude.

Autre bonne idée, développée chez Stars Europe, les Kits by Stars répondent simplement et pour un coût raisonnable aux besoins ponctuels de matériel et, dès lors que ce dernier s’avère sophistiqué, comprennent l’installation et le démontage par un technicien. Live, mariage, éclairage architectural, expo, soirée particulière, traiteur ou conférence pro, les kits se multiplient dans chaque catégorie pour couvrir de façon exhaustive des événements de tailles différentes.

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Avec son G-Spot, SGM lance le défi du seau d’eau glacée à ses concurrents

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Peter Johansen versant un seau glacé sur le G-Spot
Peter Johansen versant un seau glacé sur le G-Spot

Sacrifiant à la folie du « Ice Bucket Challenge » (défi du seau d’eau glacée) qui déferle actuellement sur le monde, SGM défie ses concurrents les plus proches de soumettre leurs lyres automatisées à un « test de mouillage », tout en faisant œuvre de bienfaisance.

Il a invité Martin Professional, Clay Paky et Vari-Lite à se mesurer au G-Spot, le premier projecteur à tête mobile étanche au monde.

Le « Ice Bucket Challenge » est une action qui consiste à déverser un seau d’eau glacée sur la tête de quelqu’un pour promouvoir l’information sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA), autrement connue sous le nom de « maladie de Charcot », et d’inciter à effectuer des dons en faveur de la recherche. Il s’est rapidement propagé comme un virus sur les réseaux sociaux au cours de Juillet-Août 2014.

« Si les gens peuvent le faire, les appareils le peuvent aussi », assure Peter Johansen, PDG de SGM. « Après tout, ce sont des appareils « intelligents », nous allons donc voir si nos concurrents ont le courage de relever le défi »
Pour illustrer son propos, SGM a produit une amusante vidéo sur YouTube

 

Bright! illumine la scène principale de Rock in Rio avec 120 impression X4 GLP

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Le célèbre festival Rock in Rio est retourné à Lisbonne (Portugal) cet été. Une foule atteignant jusqu’à 350.000 personnes au Parque da Bela Vista, à jeté son dévolu sur la scène principale Palco Mundo, dont le fronton était éclairé par 120 projecteurs LED impression X4 de GLP.
Un cadre idéal pour les prestations des Rolling Stones, d’Arcade Fire, de Justin Timberlake, de Linkin Park, Queens of the Stone Age et beaucoup d’autres.

Bright impression X4 GLP Rock in rio

La société de design d’éclairage bright! GmbH, qui a travaillé avec Rock in Rio ces dix dernières années, à cette année encore orienté son choix vers les projecteurs impression de GLP, et s’en félicite.
Thomas Giegerich, qui dirige avec son frère Michael la société d’éclairage allemande, a confirmé qu’ils avaient réussi à capitaliser sur l’héritage des impression 90 d’origine.

Thomas Giegerich : “Nous avons utilisé tous les X4 pour donner de la vie à la structure métallique de la scène. C’est quelque chose qu’on avait déjà fait il y a plusieurs années avec les impression 90 et qui met vraiment la façade en valeur. En plus d’être compacts, légers et à faible consommation, ce qui est idéal pour les festivals, les X4 présentent beaucoup d’autres qualités. Ils sont solides, donnent de très bonnes couleurs et sont extrêmement rapides. En fin de compte, même le prix était un argument favorable.”

Bright impression X4 GLP Rock in rio

La première fois qu’il a été engagé dans l’événement, c’était en 2004, lorsque bright! a été invité à prendre en charge toute la reprogrammation Wysiwyg du site.
Thomas Giegerich : “Nous avions été engagés par Procon (qui est devenu entre-temps PRG Allemagne), pour la première édition européenne de Rock in Rio, et maintenant je suis le concepteur lumière attitré du festival.”

Créé par l’entrepreneur brésilien Roberto Medina, l’événement lui-même est un ensemble de festivals qui ont lieu à Rio (Brésil), Lisbonne (Portugal) et Madrid (Espagne). C’est lui-même qui a pris la décision de déplacer l’événement à Lisbonne en 2004, avant de retourner à son emplacement d’origine, Rio de Janeiro en 2011, avec une nouvelle programmation (où bright! a aussi pris en charge la gestion des éclairages).

En travaillant cette année aux côtés de Gabisom, qui a fourni le son, Thomas Giegerich et son co-designer Tobias ‘Toto’ Brocking ont conçu tous les systèmes d’éclairage et de vidéo (avec l’assistance de Matthias Reuhl, un spécialiste Wysiwyg), valorisant leur longue relation avec GLP.

Bright impression X4 GLP Rock in rio

Thomas Giegerich  : “C’est tellement facile de travailler avec les X4. Tous les concepteurs lumières des groupes invités connaissent ces appareils et ont pu les mettre en œuvre dans leurs spectacles avec beaucoup d’aisance.”
Pour toute information : www.glp.de

 

 

XL Video fournit 2200 m2 d’écrans à LED à Creamfields

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XL vidéo poursuit une saison estivale record en fournissant à Creamfields plus de 2200 m2 d’écrans à LED, avec l’équipement de contrôle et les équipes techniques, répartis entre huit scènes et arénas, à Creamfields, le plus grand et plus prestigieux festival EDM, qui a eu lieu au Royaume Uni en août à Daresbury Estate près de Warrington.

XL Video Asot
Asot

Jusqu’à ce jour, c’est la plus grande surface d’écran fournie à ce festival dans lequel XL est engagé depuis 5 ans via les spécialistes de la production artistique et technique LarMac LIVE. Le niveau des productions a été sensiblement élevé cette année, suite aux excellents résultats de l’année dernière, pour rester au premier plan de la scène festivalière en Europe.
Du fait de l’ampleur de l’étude et du calendrier très serré, trois chefs de projets de XL ont coordonné le projet sur le site : Steve Greetham, Paul “Macca” McCauley et Connie Glover.

XL Video Afrojack
Afrojack

Environ 70.000 fans de musique électronique ont bénéficié d’un programme absolument incroyable, incluant les têtes d’affiches des scènes Nord et Sud Stade Avicii, Deadmau5, Calvin Harris et Dimitri Vegas & Like Mike ainsi que d’autres ensembles étonnants de Hardwell, Afrojack, Steve Aoki et Fatboy Slim, Armin Van Buuren dans A State of Trance, Steve Angello dans Size Matters, Axwell & Ingrosso dans Departures et beaucoup d’autres.
Les deux principaux écrans latéraux des scènes Nord et Sud étaient constitués d’une combinaison de deux produits robustes et très lumineux de XL, les Radiant-MC18 et Pixled F12. Les F12 pour la zone centrale et les MC-18 autour.

XL Video Radiant MC18 Hybrid
Radiand MC-18 Hybrid

Sur scène, la plupart des parties de l’écran ont été faites à partir de Pixled F15. L’avant des cabines de DJ était habillé de Radiant MC-18 Hybrid – un élément de panneau standard avec 32 x 32 pixels de 18 mm de pitch et 4 x 4 pixels à haute luminosité (7700 nits) et faible résolution intégrés dans le même panneau.

Une bordure tout le long de la partie supérieure de la scène, exploitant des Radiant MC-7T, pouvait également fonctionner en haute ou moyenne résolution.

Les deux derniers DJs qui jouaient sur chaque scène avaient aussi leurs propres vidéos, c’est pourquoi les principaux réglages des scènes de samedi et dimanche ont été effectués de manière à les restituer de la meilleure manière possible.

Le système de contrôle des scènes Nord et Sud était constitué du dernier système Catalyst, en conjonction avec Resolume et la gestion d’écran Encore de Barco pour alimenter les différentes zones. Ils étaient mis en œuvre par James Cooksey and Jack Banks.

XL Video Annie Mac
Annie Mac

La plupart des grands artistes sont venus avec leur propre contenu formaté selon une répartition des pixels sur les différents écrans qui leur avait été communiquée à avance par XL.

« La demande pour avoir plus d’écrans aux événements EDM comme Creamfields reflète l’importance grandissante qui est accordée au visuel dans les équipements de DJ » commente Steve Greetham.

Parallèlement à ce surcroit d’écrans sur les scènes extérieures, XL a également déployé autour des arénas plus de LED que jamais auparavant. Les arénas 03 à 08 ont accueilli chacune entre 80 et 140 m2. Avec 140 m2, l’aréna 03 (A State of Trance/Departures) disposait de la plus grande surface d’un seul tenant.

Les produits utilisés dans les arénas incluaient les MC-18 et MC-18 Hybrid, et 100 m2 de surface pour couvrir la structure dans l’aréna 07 pour Annie Mac Presents/London Warehouse Events, et presque 100 m2 d’écran à pitch de 9 mm dans la Cream Arena (aréna 08).
Toute la structure de contrôle des arénas disposait d’une plate-forme Resolume, recommandée pour sa convivialité avec un Green Hippo Hippotizer dans l’aréna 07, choisi pour ses capacités de mapping direct.

Calvin Harris
Calvin Harris

Plus de 35 personnes de XL ont travaillé en horaires décalés pour faire face aux désinstallations et réinstallations de nuit sur les scènes Nord et Sud et dans quatre des six arénas, du fait que les clubs hôtes changeaient de lieux pendant la nuit. Le principal problème était posé par l’ampleur et la quantité d’écrans sur le site.

Creamfields est arrivé peu de temps après la construction par XL de ce qui est considéré comme le plus grand écran provisoire à LED en Europe. Réalisé pour la cérémonie d’ouverture des Jeux du Commonwealth 2014 à Glasgow, il a utilisé 1000 mètres carrés de Radiant.

Pour plus d’information, visiter www.xlvideo.com

 

 

 

 

Le Philharmonie Haarlem Theater d’Amsterdam choisit Clair

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Au début de ce mois de septembre, l’une des plus belles salles de concert hollandaises, le Philharmonie Haarlem, situé à quelques encablures d’Amsterdam, a reçu son nouveau système résident Clair Bros en remplacement d’une autre grande marque américaine.

Clair Brother Philharmonie Haarlem Theater d'AmsterdamBâti en 1873, le Philharmonie Theater a évolué avec le temps en devenant une salle multifonction capable d’accueillir tout type d’événement.

Du concert pur et dur au ballet, en passant par le théâtre et l’événementiel, ce lieu ne désemplit pas, et peut rapidement escamoter ses gradins augmentant encore sa polyvalence.

Le temps de réverbération et la couleur propre de la salle représentent malgré tout un challenge pour le directeur technique Marco Hartendorf et le responsable audio Remy Kruitbosch lors de l’accueil de nombre de clients potentiels. Tous deux ont fait de cette légitime frustration le cahier des charges pour le renouvellement de leur diffusion.

CS 218 M hiresAprès une longue période de recherches, d’analyses et de démos, deux marques sont arrivées en finale pour décrocher le marché, Clair Bros et un concurrent français.
Après des écoutes et la prise en compte de l’ensemble des paramètres, Clair a remporté l’appel d’offre grâce à une meilleure définition et headroom sur l’ensemble du spectre, les extrêmes grave comme l’aigu marquant le plus d’écart.

Clair i208
Clair i208

Le système basé sur les têtes i208 triamplifiées et embarquant un 8” pour le grave, un second 8” pour le médium et un moteur 3 pouces pour l’aigu, est déployé de telle sorte à offrir à l’équipe d’exploitation la plus grande polyvalence possible, sans perte de performances.

L’accroche avec ou sans les subs et même une utilisation au sol est possible très rapidement et sans complications au niveau des réglages.

Marco Hartendorf et Remy Kruitbosch ont préféré faire l’impasse sur les marques les plus usuelles en installation et faire confiance à un grand nom de la sonorisation de puissance.


Clair iS118
Clair iS118

Axel Nagtegaal, qui a eu en charge ce projet pour le compte de The Audio Specialists, nous dit :
« Nous sommes très fiers d’avoir remporté ce marché d’autant que l’ensemble des marques dignes de ce nom et présentes sur le territoire batave ont concouru et auraient été ravies de pouvoir accoler leur nom à un lieu aussi prestigieux.

Je vous laisse imaginer à quel point la lutte a été âpre. Le choix final basé sur la qualité est venu récompenser notre recherche constante de l’excellence. »


Le système Clair Brothers installé comprend :

  • 18 x têtes line array Clair i208
  • 4 x subwoofers suspendus Clair iS118
  • 4 x subwoofers de sol Clair CS218
  • 2 x sidefills Clair KIT15
  • 2 subwoofers mobiles Clair CS18-M pour l’utilisation  portable de la série KiT
  • 4 x frontfills Clair FF2
  • 8 x amplis Clair Brothers / Lab PLM10K avec le logiciel Clair Lake Controller.
  • 1 x tablette HP WIFI pour le contrôle du Lake
  • 2 x chariots de transport « custom » pour stocker l’ensemble de la grappe
  • 1 x KIT15 Traveler system Clair.

 

 

 

 

 

RCF EVOX 5 et 8

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RCF Evox 8
RCF Evox 8

RCF EVOX5 satIntroduites lors du dernier Prolight + Sound et maintenant commercialisées, les enceintes de la série EVOX de RCF sont parfaitement adaptées à la sonorisation de présentations audiovisuelles, d’événements corporatifs et aux congrès de façon générale, sans oublier la diffusion de musique en direct : Dj’s et petits groupes.
Il s’agit de colonnes ligne source couplées à un caisson de grave abritant l’amplification et le traitement de signal.

Colonne EVOX 8, grille de protection ôtée. Les huit 2’’ large bande spécialement développés.
Colonne EVOX 8, grille de protection ôtée. Les huit 2’’ large bande spécialement développés.

La série EVOX comporte à présent deux modèles, EVOX 5 et EVOX 8.
Les systèmes se composent soit d’une colonne ligne source équipée de cinq transducteurs 2.0″ large bande (EVOX 5) comme satellite et d’un haut-parleur de 10″ dans une enceinte bass-reflex, soit d’une ligne de huit transducteurs 2’’ avec une enceinte de grave bass reflex intégrant un 12’’ pour l’EVOX 8.

Le système est conçu pour être facilement portable (respectivement 19 et 24 kg complets) avec des capacités uniques dans le domaine vocal, qui fait l’objet d’un « preset » spécifique sur le processeur embarqué.

Ces systèmes exploitent des transducteurs RCF spécifiquement développés tels que les modèles large bande à membrane 2’’et bobine 1’’ équipant les colonnes, 5 pour l’EVOX 5 et 8 pour le modèle EVOX 8.

Ingénieux : pour un conditionnement et un transport aisés, les colonnes se fixent à l’arrière des subs dédiés, derrière le panneau électronique, grâce à une rainure métallique ménagée de chaque côté des colonnes.


Vue du panneau de contrôle et d’interconnexion de l’EVOX 8.
Vue du panneau de contrôle et d’interconnexion de l’EVOX 8.
Le retrait dans l’ébénisterie permet l’emboîtement de la colonne pour le transport.
Le retrait dans l’ébénisterie permet l’emboîtement de la colonne pour le transport.


Les deux modèles mettent en œuvre des modules d’amplification classe D et une plateforme DSP (filtrage, protections, algorithmes) propriétaires, de respectivement 500 et 700 W RMS (1 kW et 1,4 kW crête), 400 (LF) + 100 (HF) pour l’EVOX 5 et 500 (LF) + 200 (HF) pour l’EVOX 8.
Hormis le SPL max de respectivement 125 et 128 dB, les caractéristiques des deux systèmes sont similaires avec une ouverture horizontale de 120 ° et une dispersion verticale de 30° avec un axe de diffusion légèrement tilté.

 

 

 

Le mixage du Hunting Party Tour de Linkin Park en vidéo

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Tater et Pooch

Le mixage de la tournée Hunting Party de Linkin Park Tour bat son plein depuis janvier de cette année avec deux habitués aux manettes : Ken « Pooch » Van Druten à la face et Kevin « Tâter » McCarthy aux retours, des fondus de plugs et de grands amateurs des produits Waves.

La marque nous offre deux et bientôt trois films bourrés de bons tuyaux qui se regardent sans modération. Pour juger sur pièce du résultat final, rendez-vous à Bercy pour une unique date française du groupe le dimanche 16 novembre dans un POPB semi rénové.

Pooch (à droite) et Tater (à gauche) décrivent leur matériel et expliquent comment utiliser Digigrid MGB notamment pour le virtual Soundcheck

Détails du mix et des plugs employés

Plus d’informations sur le site http://www.waves.com/

 

 

DirectOut lance ANNA-LISA à l’IBC

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Le spécialiste allemand des outils de transport audio numérique DirectOut va introduire un outil de test MADI de poing baptisé ANNA-LISA lors du prochain salon IBC 2014 (Amsterdam, du 12 au 16 septembre). Cet analyseur MADI comporte un générateur et des entrées/sorties sur BNC et  SFP optiques.

DirectOut Anna-LisaCompact(e), il-elle- tient dans la main, ANNA-LISA permet une analyse immédiate d’un flux MADI : signal, niveau et jitter, de même que les informations sur le protocole et les bits « user » via USB ou Bluetooth sur une application externe.

Le générateur incorporé en fait un outil incontournable et pratique dans tout environnement MADI. Pour son alimentation, l’appareil est doté d’une batterie rechargeable via une connexion USB.

Sur les cinq dernières années, DirectOut a acquis expertise et excellente réputation dans le domaine du transport audio en réseau en fournissant différents types de convertisseurs (et de SRC), de routeurs et de solutions pour les environnements MADI.

Le développement d’ANNA-LISA constitue donc une suite logique pour le contrôle « mobile » dans les domaines du broadcasting et du son Live. 

 

Adieu à Pasquale Quadri

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Pasquale “Paky” Quadri

Pasquale QuadriPasquale Paky”Quadri, fondateur et président de Clay Paky SpA, leader mondial dans l’éclairage de spectacles, est décédé dans la nuit du 6 au 7 septembre à son domicile de Torre De Roveri.

Bien que très réservé, Pasquale « Paky » Quadri était un entrepreneur dont le parcours fut jalonné de succès. Il préférait le plus souvent ne pas apparaître, mais tous les professionnels de l’éclairage dans le monde entier savaient qu‘il était, jusqu’à aujourd’hui, le génie créateur de Clay Paky. La société italienne qui exporte 97% de sa production est présente avec ses projecteurs sophistiqués partout dans le monde sur les scènes des événements et des spectacles les plus importants. Parmi les derniers en date qui resteront gravés dans les mémoires, on peut citer les Jeux olympiques d’été de Londres, les Jeux d’hiver à Sotchi, la cérémonie des Oscars, les spectacles de Bruno Mars et Madonna lors de la finale du Superbowl, les tournées de nombreux artistes tels que Justin Timberlake, Lady Gaga, les Rolling Stones et, en Italie, Vasco Rossi, Ligabue, Laura Pausini et Gianna Nannini, les numéros féeriques du Cirque du Soleil et les ballets du Bolchoï de Moscou.

La vie de Pasquale Quadri, un vrai passionné de technologie animé par la culture de l’innovation, est étroitement liée à l’histoire du show-business. Elle est jalonnée de grands succès internationaux : C’est lui-même qui a conçu la plupart des produits Clay Paky, depuis les premiers effets d’éclairage tels que l’Astrodisco, qui est devenu emblématique des discothèques des années 70 et 80,  puis les projecteurs motorisés utilisés dans les concerts de rock et les shows télévisés, comme le Golden Scan et le Sharpy, jusqu’à l’innovant B-EYE dernier né de Clay Paky.

La société fondée par Pasquale Quadri en 1976, qui remporte des succès partout dans le monde, est l’un des plus brillants modèles du « made in Italy« . Quadri n’a jamais cédé à la tentation de délocaliser l’entreprise dans des pays à moindre coût et à la fiscalité plus avantageuse, même si ses concurrents les plus dangereux, les entreprises asiatiques qui ont copié ses idées pendant des années, malgré les plus de 80 brevets détenus par Quadri, sont localisées dans ces pays même. Merci à lui,

Au total, Clay Paky a reçu plus de 50 des plus prestigieuses récompenses internationales dans le secteur de l’éclairage de spectacles professionnels.

En Mars de cette année, Pasquale Quadri a reçu le prestigieux Lifetime Achievement Award à la cérémonie des MIPA qui a eu lieu à Francfort durant la Musikmesse/Prolight+Sound, le plus important salon mondial des instruments de musique, de la sonorisation professionnelle et de l’équipement pour la scène.

Quadri est le premier représentant de l’industrie de l’éclairage à avoir reçu ce prix prestigieux. Les personnalités qui l’ont précédé ont écrit l’histoire de l’industrie de la musique dans le monde : il s’agit, par exemple, les deux frères Meyer, fondateurs de la célèbre société de haut-parleur Meyer Sound, Fritz Sennheiser, inventeur du micro sans fil et Jim Marshall, dont les amplificateurs de guitare sont désormais mythiques.

Au début du mois d’août de cette année, Quadri a signé un accord pour transférer la propriété de Clay Paky SpA à OSRAM, l’un des deux plus importants fabricants mondiaux de sources de lumière, avec l’objectif d’assurer l’expansion de l’entreprise, tout en conservant l’équipe de direction actuelle, confirmée par la société allemande.

Pasquale Quadri, 67 ans, laisse son épouse Antonella, deux filles Alessandra et Francesca, et deux petites-filles Melissa et Martina.

Soundlightup adresse ses condoléances attristées à la famille de Pasquale Quadri et à l’ensemble de l’entreprise Clay Paky.

 

Vente aux enchères suite à la liquidation judiciaire de la SARL Chromlech,

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ChromlechA la requête du tribunal de Commerce de Rennes et de Maître GOIC mandataire judiciaire à Rennes, une vente aux enchères du matériel de laboratoire et du stock de projecteurs scéniques aura lieu le 18 septembre dans les locaux de Chromlech.

Le matériel sera exposé le 18 septembre 2014 à 9h et la vente démarrera à 9h30 au 19 Avenue Gabriel Fauré 35235 THORIGNE FOUILLARD. Du matériel de labo électronique, CEM, bureautique et les projecteurs du stock de la société seront proposés aux enchères…

Voir le Catalogue complet de la vente sur : www.mesventesauxencheres.com

SCP – Gauducheau-Zezequiel – Rennes

pour toute question concernant les lots :
Tel : 06 80 85 27 49 et 02 99 13 06 41
Mail : [email protected]

Ainsi se termine la magnifique aventure humaine d’une équipe dirigée par Alexandre GAILLY et Julien Anton-RIOJA qui avaient à cœur de développer et faire fabriquer en France, Jarag, Elidy, Gleamer  et récemment Aries système de transmission HF longue portée : que des innovations qui leur ont valu de magnifiques awards.

Alors forcément, le potentiel de sympathie pour ces bretons était énorme et leur succès retentissant dans le monde entier. Et puis la crise est venue, les photocopieuses asiatiques sont de plus en plus rapides à faire des impressions en blanc et en couleur…

Alexandre GAILLY, gérant de Chromlech nous confie : “Le marché haut de gamme n’est pas évident pendant ces années de crise et Chromlech était trop petit pour tenir des prix intéressants. Entre le moment où l’on sortait un produit et celui où les copies arrivaient sur le marché mondial, nous n’avions pas le temps de vendre suffisamment. Encore une fois nous étions trop petits et pas assez outillés.
Beaucoup de fabricants ou simplement d’importateurs s’en sortent en  délocalisant leur production en Asie, mais nous avons mis un point d’honneur à proposer des produits originaux, et fabriqués  en France. C’est notre mentalité. J’aimerais simplement remercier tous ceux qui nous ont aidés et tous nos clients.”

L’idée, celle qui fait gagner les guerres, les cœurs et les millions, l’idée et plus généralement la créativité et l’innovation sont le bien le plus précieux d’une entreprise, celui qu’il faut défendre de toutes ses forces. Chromlech n’y est pas parvenu et une lumière s’éteint définitivement en Bretagne.

Au delà de l’aventure humaine qu’il faut saluer et la somme de beaux produits qui continueront à briller sur les scènes du monde entier, Chromlech va rester comme l’exemple type d’une société qu’on n’a pas su protéger de l’aspirateur asiatique.
Crise ou pas crise, quand on achète une copie, on étouffe un créateur et on fragilise sa société en lui retirant l’envie d’innover. Que l’on soit de droite ou de gauche, quand on est au pouvoir, on donne les moyens aux entreprises de réussir et surtout on vient en aide aux plus petites d’entre elles pour qu’elles se défendent. N’est pas LVMH ou l’Oréal avec leurs escouades d’Avocats qui veut. 

Comme la nature a horreur du vide, d’autres viendront faire évoluer le nombre de fabricants qui portent haut le génie français dans le petit monde de l’Entertainment.
On leur souhaite bonne chance et on leur ouvre des à présent nos colonnes. Espérons que d’ici là les pouvoirs publics recyclent un slogan qui a fait fureur il y a quelques années. En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées, et on les défend !

Les lots

Materiel ChromlechMateriel Chromlech

Materiel ChromlechMateriel ChromlechMateriel ChromlechMateriel Chromlech

 

 

 

Le Fohhn Tour 2014 marque la création d’un réseau Fohhn en France

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Rock-Audio Distribution organise le Fohhn Tour pour constituer un réseau de partenaires de la marque. Ce tour de France des prestataires, installateurs et intégrateurs débutera à Paris le 23 septembre et se terminera à Strasbourg le 20 novembre avec une présence aux JTSE à Paris. 

La démarche de Daniel Borreau (fondateur de Rock Audio) et de Denis Berranger (Directeur commercial) est originale puisque nos deux compères donnent juste une indication des dates de leur passage dans les différentes grandes villes de France.
Aux sociétés curieuses de découvrir la gamme Fohhn, via une présentation de produits dédiés à leur domaine d’activité, de les contacter pour prendre un rendez-vous personnalisé.

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Nous recherchons de vrais partenaires pour chaque secteur, nous explique Denis Berranger, des prestataires de service pour des applications mobiles, concerts et événementiels, des intégrateurs et installateurs pour les lieux fixes.

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Nous avons envoyé un mail à un certain nombre de responsables de sociétés qui pourraient être intéressés d’intégrer le réseau Fohhn pour simplement leur signaler que nous passerons près de chez eux aux dates données et leur proposer un rendez-vous. Et c’est un vrai succès puisque 30 % des dates sont déjà réservées. Chaque visite est programmée sur une demi journée.

Le réseau existe en Allemagne et nous allons le mettre en place en France.

Dates du Fohhn Tour 

Rock Audio FOHHN TOURSeptembre :
Paris : 23 – 24 – 25 septembre
Rouen : 30 septembre

Octobre :
Caen : 1 – 2 octobre
Rennes : 7 – 8 octobre
Quimper : 9 octobre
Nantes : 14 – 15 octobre
Tours : 16 octobre
Orléans : 17 octobre
Bordeaux : 21 – 22 octobre
Bayonne : 23 octobre
Pau : 24 octobre
Toulouse : 27 – 28 octobre
Montpellier : 29 – 30 octobre

Novembre :
Marseille : 4 – 5 novembre
Cannes / Nice : 6 novembre
Grenoble : 7 novembre
Clermont-Ferrand : 12 novembre
Lyon : 13 – 14 novembre
Lille : 17 – 18 novembre
Metz : 19 novembre
Strasbourg : 20 novembre
JTSE Paris : 25 – 26 novembre

Plus d’infos : 
www.rock-audio.fr 
et www.fohhn-france.com

 

 

ETC Source Four LED, une famille de 4 matrices

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Avec ses nouveaux projecteurs à leds voués à remplacer l’éclairage traditionnel, ETC souffle le chaud et le froid sur la lumière.
Le fabricant américain a pris tout son temps pour développer ses nouveaux produits en se fixant le cahier des charges très ambitieux de répondre aux moindres exigences des éclairagistes avec une famille de 4 modules de leds : Tungsten 3000K, Daylight 5600K, Studio HD de 2700 à 5600K avec 5 couleurs et Series 2 Lustr avec sa matrice de 7 couleurs de leds.

ETC Source Four LED

Un panel complet

Le principe de la découpe Source Four, sortie en 1992, était de pouvoir adapter différentes optiques sur une même boîte à lumière. Cette idée a été conservée pour toute la nouvelle gamme et a été poussée jusqu’à conserver la compatibilité avec toutes les optiques de la gamme précédente. Il est ainsi possible de commander les nouvelles boîtes à lumière tout en continuant à utiliser les “nez“ des Source Four à lampe. Autre point important du cahier des charges, cette nouvelle source devait pouvoir s’adapter au marché le plus large, du ballet à la scène rock, en passant par le théâtre ou l’architectural.

ETC a dû développer plusieurs matrices de leds pour obtenir une qualité optimum sur un panel de colorimétrie très étendu. La gamme Source Four led se compose donc de cinq modèles et nous allons aujourd’hui en tester quatre. Ils comportent tous une matrice de soixante leds Luxeon Rebel 2,5 W.

Les leds de la Source Four CE LED Tungsten ont toutes une température de couleur de 3000K et celles de la Source Four CE LED Daylight sont étalonnées à 5600K. Les deux autres modèles testés comportent plusieurs couleurs de leds. La Source Four CE LED Studio HD a été développée pour délivrer une gamme de blancs allant de 2700K à 6500K et peut également, même si ce n’est pas sa fonction première,  être utilisée pour créer des ambiances de couleurs avec ses cinq teintes de leds (rouge, rouge orangé, menthe, bleu et indigo).

Le dernier modèle, nommé Source Four LED Series 2 Lustr, comporte sept couleurs (rouge, citron vert, ambre, vert, cyan, bleu et indigo). Elle se différencie du modèle précédent (Lustr Serie 1) par le fait que les leds blanches ont été remplacées par des leds citron vert et que le rouge a été renforcé pour obtenir plus de flux avec les couleurs les plus utilisées.

La boite a lumière développée par ETC
La boite a lumière développée par ETC
Toutes les optiques de la gamme à lampe sont compatibles avec la gamme Leds.
Toutes les optiques de la gamme à lampe sont compatibles avec la gamme Leds.

Cruciforme et BTR

Sans avoir à démonter quoi que ce soit, on découvre un condenseur dans la boîte à lumière ! C’est la première fois que le fabricant américain a recours à ce type d’optique. Avec l’utilisation d’une source de lumière composée de soixante leds, cette solution était incontournable pour diffuser une lumière homogène.

Une des nouveautés majeures chez ETC, le condenseur !
Une des nouveautés majeures chez ETC, le condenseur !

La connectique se compose de deux prises XLR 5 points permettant la distribution du signal DMX ainsi que du RDM. Pour alimenter le projecteur, on dispose de deux PowerCON.

Deux vis et on accède au principal.
Deux vis et on accède au principal.

Un des avantages de la faible consommation des sources à leds est que l’on peut alimenter plus de projecteurs avec la même ligne. Cela devrait, à terme, permettre de faire des économies non négligeables, sur le câblage électrique.

La première étape du démontage est très simple, le carter de la boîte à lumière se retire grâce à deux vis BTR, puis on accède directement aux deux éléments les plus susceptibles de nécessiter une maintenance : l’alimentation et la carte électronique.

L’alimentation avec le fusible de secours.
L’alimentation avec le fusible de secours.
La carte regroupant la majeure partie de l’électronique du projecteur.
La carte regroupant la majeure partie de l’électronique du projecteur.

La suite du démontage est un peu plus complexe à cause de l’optimisation des volumes. En retirant les quatre vis qui maintiennent le train optique et l’arrière du projecteur, on découvre le système de refroidissement. D’un coté un ventilateur fixé dans le fond du projecteur et de l’autre un imposant radiateur en aluminium.

Le fond du projecteur et le ventilateur
Le fond du projecteur et le ventilateur
L’imposant radiateur.
L’imposant radiateur.

L’ouverture du train optique demande aussi un peu de doigté mais la curiosité est la plus forte ! Elle nous permet de découvrir le système de miroirs assurant le mélange optimal des couleurs.

Les six miroirs du train optique mélangent les couleurs de chaque led.
Les six miroirs du train optique mélangent les couleurs de chaque led.

De l’autre coté du tunnel se trouve la plaque de soixante collimateurs permettant de canaliser la lumière des leds. Elle se retire très facilement et laisse apparaitre le circuit supportant toutes les sources du projecteur.

Les soixante collimateurs
Les soixante collimateurs
Les soixante leds
Les soixante leds

La partie software

ETC a poussé très loin le software de la gamme, ce qui permet d’obtenir un projecteur à la fois polyvalent et très simple à utiliser. L’afficheur est complet avec le mode de contrôle DMX, l’adresse, le statut et, fin du fin, la charte du mode DMX sélectionné. C’est intéressant et ETC est le premier à y avoir pensé.

Le menu est particulièrement bien pensé et fourni. Les réglages se font dans trois parties qui vont de la plus basique à la plus complète.
La première concerne l’adresse DMX du projecteur.
La seconde, “Quick Setups“,  permet de choisir un des groupes de paramètres prédéfinis. En choisissant le mode Studio, on peut alors contrôler manuellement la température du blanc quand le DMX n’est pas connecté.
La troisième partie, “Advanced Settings“ permet de définir toutes les options via six menus.

L’afficheur contenant de nombreuses informations.
L’afficheur contenant de nombreuses informations.

Dans la partie “ DMX Settings“ on peut adresser le projecteur et ensuite, pour les séries multi couleurs, choisir une des cinq chartes DMX (les modèles Tungsten et  Daylight en ont une seule).  Le choix est complet avec en plus la possibilité d’activer ou désactiver les fonctions strobe et fan, et choisir pour la ventilation le mode automatique.

Plusieurs points ont particulièrement attiré mon attention. La gestion de sept couleurs différentes n’étant pas forcement évidente, les modes ont été vraiment bien pensés et permettent de gérer de plusieurs manières le mélange des couleurs. Il existe deux canaux spéciaux : le paramètre “White Point“ pour définir la température du blanc et le paramètre “Tint“ pour gérer la balance entre le vert et le magenta.

Chaque charte DMX correspond à un mode de gestion des couleurs. Le mode HSI permet de travailler en Hue, Saturation et Intensité tandis qu’avec le HSIC on ajoute la gestion DMX du paramètre “White Point“. Vous pouvez également travailler en RGB.

Le mode Studio privilégie les travail des blancs et le dernier, appelé “Direct“, est une gestion basique des paramètres de base de la découpe. Un dernier point important est le canal huit “Plus7 on/off“ quand l’option “Plus Seven“ est activée.  Cette fonction permet d’activer, suivant le modèle, les cinq ou sept canaux suivant, qui gèrent directement les couleurs de base des leds. On gagne ainsi de la place sur le patch ou on augmente les possibilités de réglage des couleurs.

Par contre l’activation de cette option désactive le calibrage des leds fait en usine et l’homogénéité des couleurs entre les différentes sources peut être altéré. On trouve aussi dans ce menu l’option “Data Loss“ qui permet de définir le comportement du projecteur en cas de perte du signal DMX.

Le menu “Led settings“ comporte cinq paramètres :

  • Output, pour choisir le mode de gestion de l’alimentation des leds.
  • Regulated, celle que nous avons utilisée pour les tests, permet de combiner flux lumineux et ventilation minimum. C’est aussi avec cette option que l’on obtient une cohérence optimum des couleurs.
  • Protected, est utile en cas d’utilisation prolongée avec un grand nombre de Leds à 100%.
  • Boost, privilégie la puissance, elle permet d’obtenir la puissance maximum mais en contrepartie, on perd au niveau de l’homogénéité des couleurs et de la régularité du flux lumineux.
  • Curve,  permet de gérer la courbe d’allumage et d’extinction des leds. On a le choix entre quatre courbes de dimmer : Standard, Incandescent, Linear et quick. La seconde permet de simuler avec beaucoup de réalisme l’inertie du filament d’une ampoule halogène.
ETC Source Four LED
ETC Source Four LED

Nos amis de la vidéo vont particulièrement apprécier la fonction “Output Freq” pour régler la fréquence entre 920 et 1500 Hz avec aussi un mode “High 25K“ de 25000 Hz.
“Red Shift“ simule la baisse de la température de couleur lorsque l’intensité diminue, comme sur les lampes tungstène, et on retrouve le réglage manuel “White Point“ de la température du blanc.

La partie “Presets & Sequences“ est aussi principalement dédiée à l’utilisation du projecteur sans console lumière.  La fonction “Focus“ permet d’outrepasser les valeurs DMX et d’allumer le dimmer à 70%, ce qui peut s’avérer très utile, notamment pour lorsque l’on est seul et que l’on doit faire des allers et retours à la console pour régler chaque découpe.

Les Presets sont des états lumineux fixes ayant des temps de transfert. Ils sont tous modifiables directement sur le projecteur ou via une capture des valeurs DMX. Et, cerise sur le gâteau, il est possible de copier un Preset sur les autres découpes du kit ! Les séquences sont des enchaînements de Presets. Le menu “Quick Color“ permet de rapidement allumer et choisir une couleur sans signal DMX.

Le menu “Diagnostics“ permet de contrôler les paramètres du projecteur ainsi que le signal qui entre. Les derniers réglages se font dans la partie “Local Settings“. Le dernier onglet du menu est loin d’être le moins utile puisqu’il assure la copie de tous les paramètres de la découpe, hormis l’adresse DMX, pour les envoyer aux autres projecteurs reliés en DMX.

Un autre gros développement de la partie software se situe au niveau du protocole RDM. De nombreuses possibilités de réglages et des  tests sont possibles depuis une console, un périphérique ou un logiciel compatible RDM. ETC a même poussé le bouchon jusqu’à uploader la librairie du projecteur via ce protocole !

Sur le Q

Il est temps de vérifier si lors du remontage, je n’ai pas inversé le sens des miroirs ! Pour cela nous allons faire un petit tour au showroom d’Impact Evénement qui a la gentillesse de nous accueillir et de nous prêter les accessoires nécessaires aux tests.

Nous installons les quatre découpes sur pieds et allumons les boîtes à lumière toutes équipées de la même optique 19°. La première impression est saisissante ! On est totalement surpris par la puissance et surtout par la qualité de la lumière. La seconde surprise de taille est le silence de la ventilation. Heureusement qu’il y a le flux lumineux pour confirmer le fonctionnement du projecteur ! On est obligé de rapprocher son oreille à quelques centimètres pour commencer à entendre le murmure du ventilateur.

ETC Source Four LED
Les quatre boîtes à lumière. Au centre la Tungsten, à droite la Daylight, à gauche la Studio HD et en bas la Lustr série 2, toutes réglées en blanc froid (sauf la Tungsten qui ne peut pas).
Au centre la Tungsten, à droite la Daylight, à gauche la Studio HD et en bas la Lustr série 2, toutes réglées en blanc chaud (sauf la Daylight qui ne peut pas).
Au centre la Tungsten, à droite la Daylight, à gauche la Studio HD et en bas la Lustr série 2, toutes réglées en blanc chaud (sauf la Daylight qui ne peut pas).

Comme d’habitude, pour les projecteurs à Leds, on commence par le derating.  On allume les soixante sources à fond et l’on relève l’éclairement au centre au cour du temps : première mesure à 30s pour ne pas prendre en compte le pic de démarrage, puis toutes les 5 mn. L’éclairement reste pratiquement au maximum quelle que soit la version de boîte à lumière. Ce premier test est très intéressant pour le monde de la vidéo.

Derating :

ETC Deratind DaylightETC Derating Lustr


Le derating quasiment nul permet de mettre en avant le flux lumineux constant des Source Four Led.

ETC Derating StudioHDETC Derating Tungsten


Mesures photométriques

On connaissait la puissance des séries halogène 750W mais l’utilisation du condenseur change complètement la donne, surtout couplé à soixante sources led ! La lumière est étale, l’effet point chaud ayant complètement disparu. Suivant les couleurs et l’optique, il y a quelques imperfections sur le modèle Lustr 2 en périphérie du faisceau mais rien de rédhibitoire, et elles disparaissent lorsque l’on utilise le diffuseur fourni par ETC. Il se positionne à la place du porte-gobo.  Les mesures de luminosité ont été faite avec l’optique 19°.

Source Four Lustr 2

Flux ETC Lustr2

ETC CI

La Lustr 2 est la découpe la plus puissante de la gamme avec 2785 Lux au centre et un flux de 4487 lumens. La courbe d’intensité lumineuse nous confirme que le point chaud a disparu. Elles montrent aussi une bonne homogénéité de faisceau pour toute la gamme. 

Source Four Tungstène

Flux ETC Tungsten

La Source Four Tungsten avec 2084 lux d’éclairement au centre du faisceau et 3500 lumens de flux est le modèle le moins puissant de la série.

Source Four Daylight

Flux ETC Daylight

La découpe Daylight affiche 2340 lux au centre et 3825 Lumens.

Source Four HD

Flux ETC HD

Pour la Studio HD, nous mesurons un éclairement au centre de 2300 lux et un flux de 3538 lumens.

Dimmer

Les variations d’intensités des leds sont très bien gérées et la présence des quatre courbes permet de couvrir la majorité des besoins. La combinaison entre les options “Incandescent“ et “Red Shift“ permet une superbe simulation d’un projecteur halogène.

ETC Dimmer standard

ETC Dimmer IncandescentETC Dimmer Linear

Au niveau colorimétrie, rien à redire, le rendu des deux projecteurs mono couleur est excellent et peut sans problème se marier avec d’autres sources traditionnelles.

La Studio HD est un très bon compromis. Avec cinq couleurs de leds, elle a une très belle plage de blancs, et bien que ce ne soit pas son point fort, on peut aussi l’utiliser en couleurs.

La Lustr 2 a été quant à elle conçue pour délivrer, grâce à ses sept teintes de leds, une gamme de couleurs très large. Elle est aussi à l’aise dans les pastels qu’avec des teintes saturées. Les différents modes de contrôle des couleurs facilitent bien la programmation et permettent à chacun d’adapter le projecteur à sa manière de travailler.

La vaste gamme de couleurs de la Source Four LED Serie 2 Lustr .

Gamme couleurs Source Four LED Serie 2 LustrGamme couleurs Source Four LED Serie 2 LustrGamme couleurs Source Four LED Serie 2 Lustr


Gamme couleurs Source Four LED Serie 2 Lustr Gamme couleurs Source Four LED Serie 2 Lustr Gamme couleurs Source Four LED Serie 2 Lustr


Gamme couleurs Source Four LED Serie 2 LustrGamme couleurs Source Four LED Serie 2 LustrGamme couleurs Source Four LED Serie 2 Lustr


Gamme couleurs Source Four LED Serie 2 LustrGamme couleurs Source Four LED Serie 2 Lustr


ETC Couleurs

Le très bon résultat avec les couteaux
Le très bon résultat avec les couteaux

Le dernier élément à tester est le module couteaux.

Le résultat est très correct. Le net sur les couteaux n’est pas parfait mais pas loin.

Encore plus

LED CYC CE, l’optique cyclïode qui s’adapte sur les boîtes à lumière.
LED CYC CE, l’optique cyclïode qui s’adapte sur les boîtes à lumière.

En plus d’être compatibles avec toute la gamme d’optiques Source Four (zooms 15/30° et 25/50°, focale fixes 5°, 10°, 14°, 19°, 26°, 36°, 50°, 70°, et 90°) les Source Four LED disposent d’une nouvelle optique Source Four LED CYC CE,  de type cycloïde.

Le résultat est aussi réussi que pour les découpes. La lumière est étale et l’utilisation de la boîte à lumière Studio HD ou Lustr series 2 permet d’éclairer un cyclo avec peu de sources pour des possibilités de couleurs très étendues.

Le prochain élément de la gamme sera une optique Fresnel. Elle est en cours de développement et devrait être présentée dans un avenir proche. Il ne manquerait qu’une optique PAR pour remplacer de l’ACL au PAR WFL pour que la gamme ETC led soit complète et homogène.

La beauté des leds

Cette nouvelle gamme est une excellente surprise à tous les niveaux. Le travail de développement a été minutieux et on sent qu’à chaque étape les aspirations des utilisateurs et des clients ont été prises en compte.
La gamme est très homogène et permet de répondre à une la majorité des demandes. Un des tours de force d’ETC est d’avoir rendu mécaniquement compatibles les boîtes à lumière LED avec les optiques des Source Four à lampe, mais en plus, la qualité de la lumière permet d’intégrer cette nouvelle gamme dans n’importe quel kit de projecteurs.

La meilleure preuve de la qualité de ce produit est que les ventes sont au rendez-vous, non seulement chez les aficionados des gammes précédentes mais aussi pour tout un panel de nouveaux clients, comme les plateaux de télévision où les découpes Source Four Halogène n’était pas présentes. On en trouve aussi en location dans de nombreux parcs français.

General ETC Source Four LED

ETC DMX

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100 Microphones DPA à gagner ! Comment portez-vous le vôtre?

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Le célèbre fabricant danois DPA offre 100 microphones de cou d:screet ™ comme lots d’un concours passionnant lancé le 1er septembre. Pour gagner, il suffit d’être inventif sur la façon dont vous pourriez en porter un…
En guise de lots d’un concours très excitant qui commence le 1er septembre 2014, DPA offre à 100 petits veinards la chance de gagner un de ses microphones collier d:screet, qu’il a lancés au début de cette année.

Le concours, qui se déroule sur le site web et la page Facebook de DPA, demande aux candidats de se présenter avec des idées originales sur le thème : comment et où utiliser le micro de cou d:screet ?
Cinq micros seront attribués aux cinq propositions les plus appréciées sur Facebook, tandis que les 95 restants seront décernés aux gens qui, de l’avis de DPA, auront apporté les meilleures idées, les plus ingénieuses et les plus originales.

En voici une réalisée par DPA.

Ce micro DPA offre une solution immédiate dans les situations où la simplicité de mise en place et la qualité audio sont des exigences de base. En intégrant la capsule omnidirectionnelle miniature d:screet 4060 dans un collier de caoutchouc souple, DPA a produit un microphone que n’importe qui peut utiliser. Il n’y a pas à se tracasser pour le fixer sur les vêtements car le seul effort que demande ce micro est d’être capable d’enfiler un collier.

DP Concours DscreetLe concours va se dérouler sur deux phases dont la première se clôturera par l’envoi aux gagnants des 100 micros tour de cou.
Ces derniers pourront ensuite utiliser leur prix pour tourner une vidéo ou prendre des photos illustrant leur façon de s’en servir. Les deux meilleurs d’entre eux gagneront chacun un bon d’achat de 1000€ en produits DPA (prix public constaté).

Pour participer, connectez-vous au site web ou bien à la page Facebook de DPA. Toutes les idées devront avoir été soumises au plus tard le 28 septembre 2014.

DPA Concours DscreetLes 100 gagnants de la phase initiale seront proclamés le 1er octobre 2014. Les participants les plus ingénieux pourront gagner plusieurs micros, mais un seul capteur récompensera chaque idée.

La seconde phase du concours débutera le 1er octobre et se terminera le 10 novembre 2014 avec l’annonce des deux grands gagnants. Le premier sera celui dont le film ou la photo aura reçu le plus de Likes sur Facebook alors que le second sera choisi par DPA en fonction de la qualité objective et pratique de son idée.

Pour plus d’informations et pour participer:

Site Web: http://www.dpamicrophones.com/100freemics

Facebook: https://www.facebook.com/dpamicrophones