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Nouvelle surface de contrôle S6 d’Avid

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La nouvelle surface de contrôle S6 d’Avid présentée à l’IBC, est déclinée en modèles S6 M10 et S6 M40 modulaires, dédiés à l’industrie de l’enregistrement et de l’édition audio ainsi qu’à la post-production. Elle reprend les technologies éprouvées des familles ICON et System 5 et intègre des outils de collaboration optimisés en réseau.

Le modèle S6 M10. Le M40 accueille des écrans 12,1’’LCD supplémentaire
Le modèle S6 M10. Le M40 accueille des écrans 12,1’’ LCD supplémentaires, outre le nombre de tranches.
Le module Master

L’organisation traditionnelle de la console permet d’opérer une transition facile depuis les systèmes antérieurs avec un écran tactile multipoint qui offre un accès rapide et simple aux plug-ins, à un grand nombre de pistes, aux panoramiques surround, etc., des afficheurs haute résolution améliorent l’ergonomie de la surface.

La console S6 peut être personnalisée en ajoutant les modules nécessaires à chaque type d’exploitation. Les surfaces préconfigurées S6-M10 (24 faders) ou S6-M40 (64 faders) incluent l’ensemble des faders, boutons et autres caractéristiques nécessaires, la S6 M40 pouvant être davantage personnalisée avec différentes combinaisons de commandes par tranche.

Compatible avec Pro Tools et d’autres DAW (Digital Audio Workstation) populaires compatibles EUCON (protocole Euphonix), la S6 permet un contrôle exhaustif d’un maximum de huit stations audionumériques en simultané, avec la possibilité de passer en quelques secondes d’une session à une autre au sein d’un environnement de production.

Avid S6 MAM
Le module Automation inclus dans les systèmes pré-configurés.
Avid S6 Meters
les modules d'affichage LCD TFT 12,1'' de la S6 M40.


Avid S6 sera disponible au cours du quatrième trimestre 2013. La S6 étant un système modulaire, différentes configurations seront proposées, à partir de 17 799 € HT pour la M10, et de 34 900 € HT pour la M40.

 

Sennheiser HD 26 PRO

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Conçu pour de longues séances d’écoute sans fatigue, le nouveau casque fermé Sennheiser HD 26 Pro est muni de coussinets d’oreille doublés, d’un double arceau flexible réglable pour répartir la pression sur la tête (sans prise de tête) et du système ActiveGuard, qui une fois activé, limite la pression sonore sur les crêtes au delà de 105 dB SPL.

Sennheiser HD26 PROCe casque dynamique, plus particulièrement destiné au broadcast, aux Dj’s et producteurs offre une réponse en fréquence de 20 Hz à 18 kHz avec moins de 0,5 % de THD aux niveaux élevés, une sensibilité de 105 dB (1mW, 1 kHz) et un niveau max admissible de 128 dB (200 mW à 1 kHz).

Son impédance (stéréo) de 100 ohms se satisfait de tout amplificateur de casque bas niveau (basse tension).

Le HD26 pro est doté d’un cordon de 1,5 m en partie spiralé pour éviter les tensions sur le connecteur 3,5 mm et est livré avec un adaptateur 3,5 vers 6,35 mm vissable.

Les coussinets comme le câble sont facilement interchangeables et le système ActiveGuard, débrayable.

 

Leo au Mainsquare Festival 2013 : le Meyer de tous ?

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Découvert lors de la tournée en salle de Sardou, le Léo a fait une sortie en force début juillet à Arras lors du Mainsquare, aux mains d’un homme tout aussi squared : Marc de Fouquières. Morceaux choisis et patate à volonté. 

Enchâssée dans la Citadelle d’Arras après avoir 7 années durant été dressée dans la Grand’Place, la scène principale du Mainsquare est désormais érigée dans un espace de 150 mètres de long sur 100 de large que Marc de Fouquières, directeur technique de Dushow en charge de ce festival, a décidé de couvrir avec deux seules lignes de 24 Léo.

A gauche le 1100-LFC et à droite le Leo.
A gauche il s’agit de 1100-LFC, le dernier né des subs Meyer et à droite de Leo, la nouvelle enceinte large bande de Meyer. Vu le nombre de boîtes déployées et la ligne quasi rectiligne, je peux vous assurer que même en bout de terre-plein le son arrive fort et clair.

SLU : Comment se fait-il qu’on te retrouve sur une grosse opération comme le Mainsquare. Envie de prendre l’air ou bien de remettre les mains dans le cambouis ?

Marc de Fouquières (Marco) : Nooon, historiquement c’est moi qui ai construit cette opération et l’ai reprise à nos amis Belges. D’autre part, je connais bien les organisateurs et je fais implicitement partie de l’équipe de Prod. J’ai aussi fait le design des deux scènes, et par induction ça justifiait le fait que je sois le cadre général pour Dushow d’autant que nous sommes 63 sur le terrain entre son, éclairage et vidéo.

SLU : Ca fait beaucoup de monde pour deux scènes…

Marco : On produit tous les moyens audiovisuels. Notre prestation commence au moteur de levage et se termine en dessous, quel que soit le type d’équipement que l’on a. Les backdrops, les rideaux, les poursuites, les liaisons, on s’occupe de tout. On n’a juste pas géré la prise de son et la prise de vue broadcast qui sont assurées par Séquence. Ils ont un contrat à part depuis très longtemps, et on n’a pas voulu empiéter sur leurs platebandes d’autant qu’on a déjà fort à faire !

Leo prend son premier bain de soleil français

Une vue de la scène principale
Une vue de la scène principale adossée à un de quatre côtés de la citadelle. A droite sous des dais et face à la scène prennent place les régies techniques.

SLU : C’est la première grosse sortie en plein air du Leo…

Marco : Pour la France oui, pas pour les autres pays, et de toute façon on n’est pas parti dans un monde inconnu avec notre setup. Le nombre de boîtes par côté est aussi très grand mais cela s’explique facilement par notre désir de couper court à tout débat et offrir une diffusion exemplaire qui permette aux ingés son de bien faire leur métier sans venir interférer avec le nôtre.

SLU : Ça paraît quand même beaucoup 24 Léo par côté vu la taille des lieux.

Marco : On a de quoi atteindre 115 dB(A) mais c’est hors sujet, on ne l’a pas fait pour ça et c’est vrai qu’on aurait presque pu mettre deux fois moins de boîtes. L’année prochaine on en accrochera les trois quarts et ce sera très bien. Cela dit, pour avoir une bonne réserve dynamique et une bonne couverture il faut plein de haut-parleurs, et mon idée a aussi été celle de ne pas avoir recours à des tours de délais qui ont toujours un impact visuel très pénalisant pour le public. J’ai donc proposé cette option à la production en leur garantissant une restitution aussi bonne voire meilleure car qui dit délais, dit effet de décalage.

Une vue de côté montrant bien la hauteur imposante de la scène.
Une vue de côté montrant bien la taille imposante de la scène et surtout sa hauteur permettant une accroche très haute du système et donc une portée plus grande et une meilleure directivité.

SLU : Le seul inconvénient à ta configuration en extérieur est le vent…

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Marco : Oui, c’est clair, mais jusqu’à une certaine vitesse c’est acceptable. Le vent amène en quelque sorte un effet de dynamique de brouillage. Ça fait fluctuer le niveau d’aigu d’un côté à l’autre et je ne trouve pas ça particulièrement gênant pour la musique. Ce qui pose problème dans le rock c’est de perdre en impact ou en intelligibilité, et justement, l’impact est réduit dès lors que tu rajoutes des délais et te retrouves avec un décalage de 50 cm. Une milliseconde sur un HP de grave et tu as tout de suite une perte en termes d’impact. J’ai donc fait le pari d’accepter que ma bande passante soit impactée dans le haut, non seulement par l’absorption atmosphérique statique mais aussi par celle dynamique via le vent ou par l’effet de gradient de température c’est-à-dire l’inversion thermique. J’estime que c’est moins pénalisant que le fait de multiplier les sources de diffusion. Avec un seul point, tu gardes l’intégrité de ton signal et le pouvoir de reconnaissance, même si tu altères quelque peu la bande passante, et Mainsquare en est la preuve parfaite.
Je préconise ce type de setup dès qu’on n’a pas de problèmes de hauteur et que le lieu n’est pas trop réverbérant. Je le fais souvent à Bercy en accrochant à 20 mètres et en jouant sur des colonnes de grave qui démarrent depuis la passerelle pour garder la directivité.

SLU : Est-ce que financièrement c’est vendable de telles configurations. Il faut les sortir les 48 Leo tout de même…

Marco : Détrompe-toi. A valeur égale, le set que j’ai installé sur la grande scène pour cette édition du Mainsquare comparativement avec ce que j’avais accroché l’année dernière, 48 Milo et des délais en M3D, est financièrement plus intéressant. Autre avantage comparé à 2012, j’ai remplacé deux fois 12 Mica en rappel latéral par deux fois 4 MSL4 qui suffisent largement et ont participé à limiter les problèmes de pollution de la seconde scène que nous avons connus l’année passée. Le setup 2013 est plus efficace, plus simple à monter et plus économique.

SLU : En termes de poids, des boîtes amplifiées comme les Leo ne posent pas de problèmes d’accroche ?

Marco : Non, pas plus que les Milo qui pèsent 108 Kg contre 120 pour les Leo. Mon seul regret est de ne pas avoir pu arquer un peu plus les lignes par manque de place à l’arrière. Les déports prévus par StageCo ne sont pas assez avancés. Un petit mètre en plus aurait été parfait.

24 Leo et 18 Sub 1100 par côté
Du grave il n’y en a jamais assez…

SLU : Que fait-on de tout le grave que génère le couplage d’autant de boîtes modernes comme le Leo ?

Marco : La même chose que d’habitude. Si t’as le double de boîtes par ligne, disons 24 au lieu de 12, donc 6 dB de grave en plus, ça te permet d’avoir plus de dynamique et donc de moins solliciter chaque enceinte. Plus tu allonges ton antenne, moins tu tires sur chaque élément, surtout dans le grave. Non seulement le Leo a une bande passante complète, un peu comme le M3D, et descend bien dans le grave mais en plus tu peux solliciter l’ensemble de ses éléments pour avoir un résultat global. C’est mieux car tu gagnes en impact en limitant le nombre de sources sonores. Tout ce qui est au-dessus de 50 Hz est totalement restitué par le Leo.

… mais un niveau auto géré à 105 dB(A) max

Les SB28 et les Kudo sont les sides de Prodigy.
Les SB28 et les Kudo qu’on aperçoit à droite et à gauche de la scène, ici à cour, sont les sides de Prodigy qui sont stockés par manque de place dans l’attente d’être installés. « Quand ils jouent et que tu passes sur la scène c’est tellement fort que t’as les yeux qui piquent méchamment » comme l’a si bien dit Marco.

SLU : Il n’y a pas une sorte de limite où à force d’ajouter des boîtes, on a un déséquilibre entre le bas et le haut ?

Marco : Du grave on n’en a jamais assez. Bon, c’est vrai que pour cette édition 2013 on en a eu assez car l’ensemble des groupes a joué moins fort que je ne l’imaginais et moins fort que lors de l’édition 2012 où l’on a mesuré 117dB(A) à la console lors du passage d’un groupe canadien. J’ai pris sur moi de faire savoir sur les riders que, pour cette édition, la pression sonore allait être contrôlée et limitée à 105 dB(A) LEQ 10 minutes, et cela a porté ses fruits en offrant aux spectateurs une écoute confortable. Le Mainsquare est un festival recevant un public typiquement 80/20, à savoir qu’il ne faut pas faire n’importe quoi pour satisfaire les 20% qui ne recherchent que la puissance. Les 80 se contentent largement de 100dB(A) bien faits avec un bel impact dans le grave.

SLU : C’est courageux de la part d’un prestataire de s’auto gérer ainsi…

Marco : Ma méthode de travail actuelle est inspirée par ce que j’ai connu en Suisse, un pays qui a été précurseur en termes de limitation de pression acoustique car il a compris avant les autres les risques en termes de santé publique. On a bien vu par exemple au Paléo de Nyon la façon dont la programmation s’est adaptée à cette nouvelle donne pour restituer du hard rock à des valeurs de pression très basses puisque la limite est fixée à 99 dB(A) ! Dans la plupart des cas, tu peux arriver à donner l’impression d’être fâché comme un hard rockeur sans passer le cap des 100dB(A). Nous avons fait Slayer, groupe de trash métal dans le Miles Davis Hall de Montreux, et on a eu plus de mal à faire tenir tout le backline sur scène qu’à respecter la limite de 99 dB(A), une limite légitime dans la mesure où en plus, le public de ce groupe est en grande partie formé de minettes de 13 à 18 ans qui ne souhaitent pas se faire fumer les oreilles à 110 dB !

SLU : D’autant que la pondération A permet de largement jouer avec le grave.

Marco : Absolument, cette courbe te permet de mettre des coups de dynamique dans le bas et tant mieux. Si tu limites bien, tu fais un super son et c’est exactement ce qui s’est passé au Mainsquare. Green Day, Sting, Archive, Indo, Prodigy, les meilleurs ingés son ont parfaitement tiré parti du système pour leur groupe sans même toucher au 105 dB(A). Restituer l’énergie de la scène n’implique pas de faire la guerre au public massé devant.

6 Mina pour combler le trou près de la scène.
Une méthode couramment pratiquée pour combler le trou existant près de la scène dans le système principal, le downfill. Ce sont 6 Mina qui s’y collent.
Trois Mina couvrent une zone hors de portée des Leo.
Trois Mina en bout de plateau à cour utilisées pour redonner vie à une zone hors de portée des Leo.


SLU : A ton avis, pour donner cette qualité et cette sensation aux spectateurs sans les pulvériser, il faut un bon ingé son ou bien des boîtes modernes comme le Leo.

Marco : Si on veut répondre correctement à ta question c’est un peu des deux. Ce qui est intolérable pour un ingé son c’est que le système ne soit pas linéaire. Si tu fais une correction, il faut que tu puisses l’entendre immédiatement dans ton mixage. Si ton système réduit la dynamique ou pompe par fréquences quand tu travailles avec, ce n’est pas acceptable. C’est comme pour un ingé vision, si une couleur change de teinte, c’est impossible de s’en sortir.
Si au contraire tu fournis à un ingé son un système droit et qui le reste quand il s’en sert, il peut jouer moins fort. En revanche, si la structure de gain et donc le rendu change au fur et à mesure qu’il construit son mix, il va en avoir plein les bottes et faire n’importe quoi, typiquement très fort.
Cette limitation peut intervenir via un appareil, mais dans la plupart des cas elle est due au système de haut-parleurs qui est protégé par bandes qui réagissent plus ou moins en fonction de l’excitation qu’elles reçoivent de la console et de l’opérateur lui-même.
Green Day est passé au Mainsquare et aux Eurockéennes à quelques heures d’intervalle ; à Belfort ils ont joué 3 dB plus fort. J’ai des afficheurs spécialement faits pour les festivals qui ont débusqué cet écart peut être dû au public, au lieu ou à des raisons que j’ignore. Le fait est que mon expérience me permet d’affirmer que plus le système est linéaire et largement dimensionné, moins, à plaisir égal pour le public, les ingés son travaillent fort.

SLU : Tu trouves que le public est plus exigeant aujourd’hui et justifie l’emploi de systèmes aussi sophistiqués et chers ?

Marco : Aujourd’hui il y a un vrai feedback. Entre Facebook et les divers blogs et forums, tu as moyen de savoir comment ça s’est passé et la façon dont le public a perçu le show à postériori, quelque chose auquel tu n’avais pas accès avant, à part en lisant quelques articles de presse.
Un journaliste c’est bien, des centaines de spectateurs c’est mieux, et ce malgré la façon parfois peu compréhensible qu’ils ont de décrire leur ressenti.
Donc oui, il faut donner à un ingé son un système sur lequel il pourra intervenir comme il le souhaite en termes d’égalisation mais dont la réponse en puissance, la capacité dynamique et la linéarité sont garanties.

Le juste ratio Tête/sub

SLU : Quel est le ratio têtes/subs avec le Leo ? A Bercy et pour Sardou c’était 1,6 Léo par sub.

Marco : On a justement profité de cette sortie à Arras pour déterminer un standard qui fonctionne et qui est reconnu, tout en sachant que vu le niveau auquel on a joué, on avait trop de 1100.
L’observation que je fais aujourd’hui à la lecture des valeurs dynamiques des consommations électriques sur chacune des enceintes est qu’un ratio de 24 têtes pour 18 subs est adapté, 12 pour 9 ça marche aussi. Si tu réduits la taille, la proportion reste à peu près la même.

SLU : Ça parait beaucoup quand même…

Marco : Un tel nombre permet de disposer d’une grande réserve dynamique et surtout ce type d’arrangement marche bien quand il est grand. Le contrôle de la directivité est donné par la dimension. Même si tu ne veux pas être très puissant, t’as intérêt à faire grand pour gérer ton son.

SLU : Tu parles de 18 subs 1100 par côté. J’en compte 14, ils sont où les 4 autres ?

Marco : Ils sont posés au sol et prolongent l’antenne de telle sorte à en faire une virtuelle de 36 éléments. Que tu aies du public qui absorbe ou pas, tu n’es pas interférent entre la partie haute et celle réfléchie sur le sol. Et le fait de ne pas être interférent te permet d’avoir plus d’impact, chose que tu ne pourrais pas avoir si tu les posais par exemple sur la scène.

Miroir, mon beau miroir…

SLU : L’effet miroir donne en pratique de tels résultats ?

Marco : Théoriquement oui, en pratique forcement non car tu as un public qui absorbe beaucoup d’énergie. Quand tu mesures ton système de haut-parleurs qui se réfléchit sur le sol et que ce dernier est parfaitement dégagé, tout va bien, mais quand le public est là, l’image n’existe plus trop parce l’énergie est absorbée par le sol ou ce qui s’y trouve : des milliers de gens. Cela conduit à une réduction de l’efficacité de propagation dans le grave qui se mesure très bien avec la fonction de transfert dans la bande de 63 à 100Hz où l’on constate une réduction de l’ordre de 6 à 9 dB.

SLU : Peut-on prévoir cette chute avec précision ?

Marco : Toute la difficulté consiste justement à la prévoir. Cela dépend vraiment de la densité avec laquelle le public s’agglutine devant la scène. L’absorption maximale a lieu lorsque le public est très nombreux et debout car il va créer un effet de membrane. Les viscères des gens se touchent, mais au niveau du sol il reste une masse, une couche d’air plus éparse car non jointive et qui crée un effet de membrane, d’absorption de la couche supérieure à la couche inférieure. Ca se mesure très bien dans les grands espaces comme Bercy ou au Mainsquare. Cet effet est exactement pareil en salle ou plein air, mais c’est plus facilement démontrable à l’extérieur car la mesure est moins polluée. Les fenêtres de temps sont forcément très grandes puisqu’on observe le grave et comme elles sont grandes, elles englobent aussi le temps de réverbération ou bien certaines réflexions dans la salle.

SLU : Est-ce que cela aurait été intéressant de séparer chaque sub pour allonger encore ton antenne…

Marco : J’ai assez de 1100 pour ne pas avoir besoin de faire un réseau en séparant les sources, mais c’est un montage intéressant. On l’avait mis en œuvre avec des M3D-Sub sur une tournée de Julien Clerc avec Laurent Delenclos (Bellote pour les intimes NDR [si tu nous écoutes…]) (Pour y avoir été, il s’agissait en fait de la tournée de Jacques Dutronc re-NDR). Il y avait 9 subs par côté, il avait donc fallu « tirer » pour les faire tenir dans 10 mètres de haut en mettant 50 cm entre chaque élément. A Arras, je n’ai pas eu besoin de ça pour garder une directivité assez étroite à 30 Hz. Le fait enfin de toucher le sol permet de se débarrasser de la première interférence qui sinon, placée à 1,80 m de haut, tombe pile poil dans la tête des gens.

SLU : Puisqu’on parle des 1100, tu en penses quoi ?

Marco : C’est un sub magnifique. On en a un qui est tombé du conteneur au déchargement, et comme c’est le petit côté qui a pris, il a fallu qu’on change l’accrochage. Pour le faire on l’a entièrement désossé et expertisé, en regardant ce qu’il y a dedans.
C’est juste extraordinaire. Meyer s’est mis à faire des haut-parleurs incroyables. On gagne 6 dB sur un 700HP qui n’est déjà pas un paresseux et 3 dB sur un SB28, sans parler de sa propagation de groupe qui est bien plus rapide et correspond à la reproduction dynamique que l’on veut faire.
La courbe de phase du 1100 permet de rapprocher son amplitude à celle du Leo sans filtrer. La seule chose que tu peux changer c’est son amplitude. Tu n’as donc pas besoin d’ajouter un filtre passe-bas ou passe-haut. Tu places le 1100 et il est parfaitement aligné avec le système. La mise en œuvre est donc très simple, c’est même énervant quand tu sais l’énergie que j’ai moi-même donnée par le passé pour faire en sorte que tout soit toujours additif ; aujourd’hui ça l’est de façon native. Il suffit d’enlever un peu de grave ou d’ajouter un peu d’aigu car, comme tu l’as dit, on a des quantités d’énergie dans le bas qui sont très importantes. On fait dans le Callisto une égalisation en plateau, le True Shaping, généralement environ -6 dB, et c’est réglé.

Entre 50 et 100 Hz, Leo et Sub 1100 jouent ensemble

Rival Sons sur la scène principale équipée en Leo.
Rival Sons sur la scène principale équipée en Leo.

SLU : Du coup le Leo et le 1100 se recoupent pas mal…

Marco : Entre 50 et 100Hz les deux fonctionnent ensemble, un overlap qui va donner une énergie qu’on peut utiliser à bon escient, ou pas. Si tu n’en as pas besoin, tu corriges avec un filtre paramétrique, pas un passe-bas. Tu peux même dans certains cas être amené à corriger en entrée. Tu t’arranges pour que la somme des deux bandes soit additive, pas de filtre, pas de délai et HP alignés. Ensuite dans le filtre qui alimente l’ensemble des deux, tu places un paramétrique et tu gères l’énergie en excès. Couper uniquement l’un des deux déséquilibrerait la distribution d’énergie.
L’intérêt est quand même d’utiliser l’ensemble de tes haut-parleurs surtout quand tu en a 24 par côté qui sont capables de restituer du 50 Hz, sans parler de la dimension physique de ton antenne qui maintient une bonne directivité. Il ne faut surtout pas aller retirer de grave dans ton système principal. Si tu fais ça, tu fous tout en l’air.

SLU : Au fait, le Leo fonctionne comme les autres boîtes Meyer avec un HP dédié au bas mid ou les deux font la même chose ?

Marco : Non, Meyer est revenu à un design symétrique et nous y sommes peut-être aussi pour quelque chose tant on le leur a conseillé (rires). On évite ainsi les différences de son entre jardin et cour à cause du petit décalage de phase dans le bas médium quand tu recoupes les haut-parleurs. Le Leo n’est autre qu’un gros Mina. A tous les niveaux, c’est le grand frère de cette enceinte. Avec ses deux voies, c’est le comble de l’élégance quand on va flirter dans la cour des systèmes à trois ou quatre voies avec des multiples technologies très complexes. Dans le Leo c’est simple, mais ça fait le boulot.

Un aimant au Neodyme de 7 kg !
pour un HP tout “simple”…

SLU : Simple, simple, on a quand même un gain en efficacité tel avec le Leo que je ne pense pas qu’on puisse par exemple parler de haut-parleurs “simples”

Marco : Non, tu as raison mais si on prend par exemple le rendement, le gain n’est pas si énorme car cela implique une équation très subtile dans laquelle il faut faire intervenir la force magnétique du moteur (Bli, induction, longueur de bobine et courant dans celle-ci NDR). Or il est impossible d’augmenter indéfiniment B qui intervient également dans la force contre-électromotrice, -Blv (v, vitesse de déplacement du cône) sans perdre en efficacité par sur-amortissement. Pour le HP d’aigu, on peut pousser cette valeur mais pas pour le grave. Ce qui a été fait par Meyer sur le Leo a été de repenser les haut-parleurs autour de nouvelles valeurs électriques crête-crête, des tensions de ±200 V (donc en augmentant l’impédance à courant égal ? NDR) et surtout d’aimants de la taille habituelle, des ferrites, sauf qu’il s’agit à masse équivalente de terres rares !
On se retrouve donc avec des haut-parleurs de 13 kg mais qui sont mus par des aimants au Néodyme de 7 kg. Il ne faut pas oublier que la densité de flux magnétique produite par ce type d’aimant est dix fois supérieure à masse égale à celle d’une ferrite. Cela n’a donc rien à voir avec ce qui se fait aujourd’hui dans l’industrie ou pour être plus précis, cela a tout à fait à voir avec ce que l’on aimerait bien faire, mais cela va très au-delà de ce qui est fait. Peu de constructeurs prennent cette route car c’est très cher et le prix de l’enceinte s’en ressent forcément.

SLU : Ils n’ont donc pas des petits culs tes HP (rires) ?

Marco : Ah ça non, vraiment pas ! Ils ressemblent à ceux qu’on fabriquait dans les années 70 avec des aimants énormes en Alnico V ! L’intérêt est d’avoir plus de masse magnétique et de mieux restituer les déplacements induits par le courant électrique. Ce qui crée le mouvement c’est le produit de l’induction par le courant et la longueur de la bobine, d’où l’intérêt de renforcer les deux.

Avec 2” de débattement de l’équipage mobile !
Comment vieillissent les suspensions ?

SLU : Le problème qui se crée après est mécanique j’imagine…

Marco : Bien sûr puisque l’équipage mobile se retrouve avec des débattements linéaires de deux pouces, de la folie ! C’est précisément pour ça aussi que le programme Léo a démarré il y a 24 mois et que Dushow n’a acheté des enceintes que cette année pour la tournée de Sardou là où Solotech s’en sert depuis 2012 sur l’ “Immortal Tour” du Cirque du Soleil.

Un totem de poursuites Lancelot placé derrière la régie.
Un impressionnant totem de poursuites Lancelot placé derrière la régie

On a attendu pour nous assurer que, par exemple, le vieillissement des suspensions se passait bien.
Le Léo est un pari technologique réellement énorme et pas juste l’assemblage de haut-parleurs et d’amplis plus puissants avec l’espoir que ça marche. Les professionnels que nous sommes ont assez de recul pour savoir faire des choix de raison. Un système qui marche va toujours bien marcher. Ce qui nous intéresse c’est qu’il fonctionne de la même manière deux ans plus tard et là, il y a très peu de monde qui répond quand le groupe Dushow pose la question…

Les progrès en termes de rendu, d’impact ou de niveau sont énormes. En revanche on a moins de certitudes en ce qui concerne la fiabilité et je pense même que la plupart des constructeurs n’en savent rien. Contrairement à des loueurs non prestataires qui se débarrassent du matériel après 18 mois, nous on le garde au minimum le temps de l’amortissement comptable, donc 3 ans, et seulement après on peut imaginer le renouveler. 18 mois toutes les marques savent le faire, 3 ans, il faut bien choisir.

SLU : Ça va, Meyer n’est pas né de la dernière couvée !

Marco : Ce que l’on aime bien avec eux c’est que nous avons une relation de partenariat technologique où on ne se prive pas de leur faire remonter des informations, même désagréables, et de leur côté ils sont capables de faire sonner une enceinte de 20 ans d’âge comme si elle venait de sortir du carton.

SLU : Cette longévité n’est-elle pas due aussi à la philosophie de ce constructeur ? Les filtres sont toujours analogiques ?

Marco : Non seulement les filtres sont analogiques mais les amplis ont des alimentations linéaires. Grâce et un peu à cause de nous, on a fait faire à Meyer un demi-tour sur place car après avoir équipé la petite MM4XP d’un ampli en classe D, ils ont pensé en faire de même avec les gros produits, d’autant qu’ils maîtrisent bien et depuis assez longtemps cette technologie. La contrepartie des amplis en classe D est que l’alimentation ne stocke pas assez d’énergie au point que lorsque l’ampli a besoin de courant, il met à genoux l’alimentation (cela dépend desquels, pas ceux à PFC NDC). L’amplificateur s’arrête et se met en protection (brownout NDR). Ce problème s’est déjà produit chez Dushow et nécessite d’être bien documenté. Meyer a préféré repartir sur des alimentations linéaires éprouvées (le transformateur arrondit les crêtes de courant NDR) et disposant d’un facteur de crête bien supérieur grâce au bon vieux bataillon de condos.

SLU : Donc tu préfères et Meyer aussi, une approche assez traditionnelle et simple…

Marco : Le Léo et le 1100 LFC sont des enceintes simples, entièrement analogiques, traditionnelles au possible, mais selon moi aujourd’hui c’est le paradigme de ce qu’il faut construire car c’est la seule technologie garantissant un résultat opérationnel dans des conditions difficiles, les autres technologies étant plus exigeantes.

SLU : Ça ne te parait pas un peu passéiste d’avoir un Callisto dernier cri sortir en analogique pour grimper jusqu’à chaque enceinte ?

Marco : Ce n’est pas plus compliqué que de mettre un Cat5 dont la liaison est beaucoup moins fiable et qui va s’abîmer assez vite. Nous avons créé des câbles composites avec la liaison informatique nous ramenant le RMS (le protocole Meyer NDR) vers la régie et qui montent la modulation vers chaque enceinte, ce qui nous permettra à l’avenir de faire des égalisations progressives, et donc avoir des trajets de propagation différents du plan normal à l’installation de la colonne de haut-parleurs. Cela est possible car on discrétise précisément les sources. Même si elle est un peu coûteuse, c’est une belle idée et puis ramené au prix d’un système complet, un Galileo ou un Callisto en plus cela ne représente pas une dépense folle. Enfin, pourquoi aller se compliquer la vie en mettant un convertisseur dans chaque enceinte alors qu’on peut en centraliser 16 dans un seul rack.

Le filtre analogique des Léo est très simple, rien à voir avec ce qui se fait chez d’autres, et quand tu maîtrises ton sujet, avec trois fois rien tu obtiens une très, très belle courbe de phase, ce qui est un peu le secret, la signature du résultat que tu perçois musicalement. Quand tu associes linéarité et courbe de phase, le système est prompt à restituer l’énergie correctement. Si tu n’as pas besoin de plateforme numérique pour y parvenir, pourquoi ne pas le faire en analogique, ce sont des emmerdes en moins ! Meyer maîtrise le numérique, mais pour eux la notion de fiabilité et surtout d’opérabilité, c’est-à-dire de mise en œuvre du système dans des conditions les plus précaires possibles, passe avant.

SLU : Pourquoi l’arrière des enceintes est-il protégé par du polyane ? Crainte de la flotte ?

Marco : Ohh non, juste les gars qui ont tourné avec le système pour Sardou et qui ont retiré les soufflets de protection contre les intempéries. On n’a pas voulu prendre le risque de les accrocher en extérieur sans une protection. Comme ça fait perdre du temps chaque jour de passer les câbles sous le soufflet de chaque boîte, ils ont été retirés et tapés au fond d’un fly de câbles. Tu connais la suite, les enceintes sont arrivées, les soufflets je les attends toujours. Ce sont des pièces très bien conçues qui non seulement protègent parfaitement l’électronique contre le ruissellement de l’eau, mais servent également de point d’entrée pour l’air de refroidissement des amplis.

SLU : Puisque je te tiens, sur l’autre scène du festival équipée en Milo et 700-HP, c’est quoi l’arrangement des subs où par stacks de 3, ils sont avancés ou reculés ?

Marco : C’est un arrangement que j’ai découvert en travaillant sur le MAPP Online et qui marche vraiment bien. Ça permet d’avoir une réduction de la directivité horizontale, ce qui assure une bonne séparation acoustique entre les deux scènes. Quand tu places tes subs les uns derrière les autres, tu as un effet de masque qui ne te fait pas trop perdre en efficacité mais qui devient soustractif vis-à-vis de l’arrière. Ça ne rattrape pas la repisse dans le reste du spectre, mais ça nettoie bien le bas. Les scènes sont très proches et jouent par moments ensemble…

Une vue de la seconde scène équipée de 15 Milo par côté.
Une vue de la seconde scène équipée de 15 Milo par côté.
Le montage des subs 700-HP aussi curieux qu’efficace.
Le montage des subs 700-HP aussi curieux qu’efficace et pas trop gourmand en place.


SLU : Pour conclure, est-ce que la Prod du festival a été contente du résultat ?

Marco : Je n’ai pas eu une seule remarque négative et ils ont été ravis de lire sur Facebook des commentaires positifs postés par des spectateurs durant le festival même à partir de leurs mobiles. De la critique en temps réel !

Conclusion

De la critique, on aura bien du mal à en sortir de notre besace. Puissant, dense, chaud et sentant le Meyer à pleines narines, le son de 48 Léo ne peut qu’emporter l’adhésion, surtout soutenu par une telle cohorte de 1100, même avec une programmation musicale et des mixeurs loin d’être mémorables lors de notre présence sur site. Malgré la taille de la place carrée, la couverture sans faille et la projection des Léo ont donné en grande partie raison à Marco. Juste un traitre zéphyr est venu par moments contrecarrer le front d’ondes, un effet perceptible surtout en limite de portée et dans l’aigu. Au rayon des fâcheries on signalera aussi les fuites, certes contrôlées mais néanmoins gênantes entre les deux scènes et qu’il serait si facile de juguler via une programmation musicale un poil moins dense. Seul avantage de cette proximité, on a pu écouter le Milo qui nous a paru bien rêche, dur du haut et moins organique que son jeune frère à crinière. Y’aurait bientôt de l’occase dans l’air que ça ne m’étonnerait pas.

PS : Un grand merci à Claude Ducros, journaliste associé de Soundlightup, pour son aide plus que précieuse dans la finalisation de ce reportage. Face à des personnages comme Marc de Fouquières, il est bon de se savoir épaulé par une autre tête bien pleine.

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Journée technique Melpomen pour le théâtre

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Flyer Melpomen

L’équipe de Melpomen organise le 24 septembre 2013, dans ses locaux de Carquefou, une journée technique particulièrement réservée aux directeurs techniques, régisseurs, et techniciens qui exercent leurs talents dans un théâtre.

Au programme, de 10 h à 18 h s’inscrivent des ateliers, présentations de produits et solutions mixant son et éclairage pour le spectacle vivant, animés par les partenaires de Melpomen :

  • Un atelier SON en partenariat avec APEX France et L ACOUSTICS.


  • Un atelier ECLAIRAGE en partenariat avec ROBERT JULIAT et AVAB/ETC.
  • Un atelier INTERCOM avec APEX et RIEDEL
  • Un atelier INTEGRATION qui mettra en œuvre les différents corps de métier entre son, éclairage et machinerie et l’interaction maintenant possible grâce aux nouvelles technologies.

L’équipe a même prévu l’apéro en fin de matinée afin de poursuivre les discussions autour d’un verre : sympa !

Melpomen
ZI La Belle Etoile – 6 allée des Sapins
44472 CARQUEFOU
Tel. +33 (0)2 40 50 30 36
[email protected]

Shure lance le concours “Call for Legends”

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Le studio Kore de Londres

Shure Europe organise un concours “Call for Legends” ouvert à tous les groupes d’Europe, à condition qu’ils n’aient aucun contrat d’enregistrement ou d’édition en cours.

Le groupe gagnant recevra du matériel Shure d’une valeur de 3000 Euros, se produira sur l’une des scènes gratuites du Festival de Jazz de Montreux en 2014, et disposera de trois journées d’enregistrement gratuites au Studio Kore de Londres, avec Chris Kimsey aux faders.

C’est Chris également qui mixera et finalisera l’album du gagnant.

Le concours est ouvert à tous les groupes d’Europe. Ils doivent poster, entre le 7 octobre et le 27 décembre, une de leurs compositions sur le site web du concours, accompagnée d’un blog vidéo de courte durée. Les morceaux présentés doivent être des compositions originales (les groupes qui utilisent des reprises ne seront pas acceptés).

Concourt SHURE Call for Legends

Après la date de clôture du concours, Shure présélectionnera un petit nombre de candidats dont le titre sera écouté par un jury de 4 personnes dont trois vétérans de l’industrie musicale : Chris Kimsey, (producteur/ingénieur des Rolling Stones), Peter Frampton, (Duran Duran et Ash), Matieu Jaton, (directeur général de la Fondation du Festival de Jazz de Montreux) et aussi Antonie Erroll, (responsable de A & R du groupe Universal Music en Hollande).

Deux autres groupes finalistes recevront chacun du matériels Shure d’une valeur de 1000 euros.

Lors du lancement de “Call For Legends”, Chris Kimsey fit le commentaire suivant : “L’industrie de la musique ne peut survivre qu’en encourageant de nouveaux talents. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis impatient de commencer l’audition des concurrents de cette compétition. Je suis particulièrement à la recherche de groupes créatifs et innovants. »

Matieu Jaton a ajouté: « Depuis près d’un demi-siècle, le Festival de Jazz de Montreux est une plate-forme d’expression pour les artistes, depuis les nouveaux talents jusqu’aux artistes bien établis, du jazz au rock et tous les styles intermédiaires. Nous sommes très fiers de faire partie de cette compétition fantastique et d’encourager de nouveaux talents. »

Contacts :

www.call-for-legends.eu

www.shuredistribution.co.uk

 

Audio-Technica joue l’interactivité

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Le micro canon BP4071 (gradient+ligne) offre un rapport longueur/directivité optimal.

Pour l’Edition 2013 de l’IBC, Audio-Technica (stand 8 D78) apporte une touche d’interactivité à son stand de l’IBC (13 au 17 septembre) grâce à un espace dédié.

Les visiteurs auront la possibilité de tester une sélection de microphones canons de la gamme Broadcast & Production en allant cibler des sons divers principalement issus du milieu du sport (tennis, football, etc.). 

Cet espace interactif permettra de tester le BP4071 (dont la directivité est équivalente à celle de microphones jusqu’à 50% plus long), ainsi que les microphones stéréo BP4027 et 4029, le tout avec des casques de monitoring professionnels ATH-M50.

Le casque fermé de monitoring ATH-M50 : Transducteurs de 45 mmm Néodyme, Pmax = 1,6 W, 99 dB de sensibilité (@ 1 mW), Z = 38 ohms, réponse 15 Hz à 28 kHz.
Le micro stéréo pour caméra BP4029 (une capsule gradient+ ligne et une capsule figure en 8).


Les micros main de reportage seront également présents sur le stand, ainsi que les systèmes sans fil professionnels (3000, 4000 et 5000) et le tout nouveau System 10 numérique au prix abordable.

Les visiteurs auront également la possibilité de découvrir les célèbres microphones studio dont le nouveau AT 5040 récemment récompensé par le prix MIPA pour sa technologie exceptionnelle et, à cette occasion, Audio-Technica proposera des offres spéciales dédiées aux visiteurs de l’IBC.

 

Amadeus UDX 8, 10, 12 et 15

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Amadeus, la marque électro-acoustique d’Atelier 33, a revu au goût (et aux technologies) du jour sa fameuse série d’enceintes UDX (X pour coax), sortie il y a 30 ans, en conservant les préceptes qui ont prévalu à son succès. Il s’agit donc de modèles coaxiaux à filtrage passif (quatre, du 8 au 15’’) disponibles dans plus de 30 finitions (couleurs et grilles) possibles.

Des inserts M8 sont disposés sur les faces latérales, supérieure et inférieure pour répondre à toutes les configurations d’accroche ou de maintien, notamment avec les accessoires König & Meyer.

Cette série a été conçue initialement pour les installations fixes de longue durée mais peut répondre à des applications de touring, notamment en monitoring de scène, avec son système de diffusion coaxial et ses pans coupés arrière dans l’ébénisterie.

Equipées de transducteurs au Néodyme coaxiaux de grande dynamique spécialement développés par Peerless avec un tweeter à compression de 1 ou 2’’ selon les modèles (UDX8/10 et UDX12/15), ces enceintes ont été élaborées pour la durée, notamment grâce à l’emploi de composants de haute qualité dans les filtres (condensateurs polypropylène, inductances à air et résistances céramique) qui sont enrobés d’une résine haute performance, spécifiquement conçue pour palier les chocs, les vibrations ainsi que les agents corrosifs.

Les prix varient entre 1090 et 1990 euros HT selon les modèles.

 

Ayrton MagicPanel 602, le faisceau et l’image sans contrefaçon!

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Le succès du Magicpanel 602 au Prolight & Sound 2013 se confirme : 1200 ont été vendus dans le monde depuis le 1er juillet dont plus de 500 aux USA.

On l’a vu sur Electric Zoo Festival à New York, il accompagne la tournée mondiale de Wiz Khalifa, celle de Nine Inch Nail aux US et surtout, depuis le 7 septembre, la tournée de Mylène Farmer dans le kit de Dimitri Vassiliu via Dushow.

Ce projecteur hors du commun, matrice de 36 Led, qui projette des graphiques en volume de ses puissants faisceaux serrés et de gros beams en couleur n’a pas fini d’inspirer les designers lumière les plus créatifs car la rotation infinie du pan et tilt offre des myriades de possibilités d’effets hallucinants.

Présentation

Ayrton développe depuis 2001 des projecteurs à Led, originaux, à la pointe de l’innovation, principalement basés sur de nouvelles idées plutôt que sur la reprise de concepts existants. Le Magicpanel 602 est un projecteur principalement orienté effets, même si la qualité de son faisceau permet d’élargir son champ d’utilisation.
Comme on le verra tout au long de cet article, Ayrton a mis les petits plats dans les grands pour ce nouveau concept et n’a fait aucun compromis, tant au niveau de la qualité esthétique et mécanique que des équipements. Le fabricant a encore amélioré la qualité des éléments en plastique et il en résulte des ajustements plus précis ainsi qu’un accès facilité pour la maintenance. J’ai été agréablement surpris par la qualité des finitions, on sent que la moindre courbe a été étudiée pour que l’ensemble du projecteur soit homogène. Les projecteur carrés ont vite un aspect pesant, mais ici les angles arrondis allègent visuellement l’ensemble.

Ayrton Magic PanelAyrton Magic-PanelAyrton Magic Panel


Le projecteur est un panneau de 36 Led RGBW 15W Osram (6 colonnes de 6 Led) motorisé sur 2 axes. Suivant le mode de pilotage sélectionné, les Led sont gérées d’un seul bloc ou individuellement. Un des points forts du Magicpanel 602 est le mouvement continu des deux axes Pan et Tilt. Ayrton nous signale que la paternité sur notre marché de la rotation continue pan/tilt indexée revient à la société américaine Morpheus qui présentait au LDI 2004 son Wash PanaBeamTM XR2 équipé de cette fonction. Et déjà en 1991 Morpheus équipait son PC SpotTM de la rotation continue indexée du Pan.
Mais revenons au MagicPanel dont le poids et l’encombrement font qu’il est facilement implantable et en combinant le pilotage individuel des Led, la compatibilité avec le protocole Kling-Net et la multiplication des sources, on peut rapidement matricer des images simples et leur donner du volume.

Le tour du propriétaire

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Je n’ai qu’une hâte depuis Prolight & Sound, celle de me pencher sérieusement sur le sujet. Il est donc temps d’ouvrir le carton.
Comme d’habitude avec Ayrton le bundle est vraiment complet : un manuel, un câble d’alimentation Powercon, un câble DMX 5 broches, une élingue de sécurité, deux supports de crochet et une coque souple thermoformée pouvant être implantée dans un flight case.

Le Magicpanel 602 et ses accessoires.
Le Magicpanel 602 et ses accessoires.
Magic panel La coque souple thermoformée.
La coque souple thermoformée fournie avec chaque projecteur.

Sur la face avant du socle on retrouve l’afficheur et les touches sensitives permettant la navigation dans les différents menus et la configuration des options de l’appareil. Retenez une petite astuce afin d’éviter d’activer involontairement une fonction lors de la modification des options, toutes les fonctions du projecteur étant désactivées lorsque le menu est ouvert, il faut le quitter pour réactiver le contrôle du Magicpanel.

Sur le coté opposé on trouve les connecteurs de l’appareil. 2 prises Powercon, les nouvelle True1, une mâle et une femelle permettent l’alimentation électrique de plusieurs projecteurs via la même alimentation en utilisant un câble Powercon mâle/femelle. La connectique DMX et RDM se fait par deux XLR 5 broches mâle et femelle et l’on trouve aussi deux connecteurs Ethercon pour les signaux artnet et Kling-Net. Le Magicpanel étant équipé de série d’un Node ArtNet et d’un Switch Ethernet, on peut donc entrer en Artnet dans un projecteur puis redistribuer le signal via le DMX mais on peut aussi distribuer le signal Artnet via le switch et un câble RJ45.

Il faut tout de même garder à l’esprit que si l’on veut conserver une bonne fluidité et homogénéité du système, surtout en cas de captation vidéo, on ne doit pas dépasser 7 à 10 Switches, depuis la console, sur une même ligne (cf Fabrice Gosnet Product Manager Luminex). C’est au dessus des connecteurs que l’on trouve l’antenne pour le DMX sans fil car en plus du switch et du Node, le Magicpanel 602 est aussi équipé d’une récepteur WDMX ! Le système Lumen Radio intégré a été testé pour le tournage des vidéos de cet article sans aucun souci.
Afin de faciliter le rangement et la maintenance, les deux axes possèdent un système de blocage : une position en pan et 6 positions en tilt.

La connectique très complète du Magicpanel.
La connectique très complète du Magicpanel.

Sous le capot

Le kit de démontage est très simple, un tournevis et deux clefs Alène. On commence par le panneau arrière, quatre coups de tournevis et l’on découvre les quatre ventilateurs du système de refroidissement et l’alimentation de la tête. Pour l’entretien, c’est très simple, un coup de soufflette et on remonte le capot. On retrouve le câblage très soigné de Ayrton et l’on peut aussi se rendre compte que les Led sont alimentées par groupes de six.

Magic panel le système de refroidissement
À l’arrière de la tête se trouvent le système de refroidissement constitué par quatre ventilateurs et l’alimentation des Led.
Magic panel Le radiateur en aluminium extrudé.
Le radiateur en aluminium extrudé.

Pour réussir à créer un projecteur aussi peu épais, Ayrton a du développer un nouveau radiateur extra plat de 3,5 cm d’épaisseur, une seule pièce d’aluminium extrudé en contact direct avec le PCB pour une meilleure dissipation thermique. Ce radiateur constitue le châssis de la tête.

Le collimateur du Magicpanel
Le collimateur du Magicpanel, 45 mm, fabriqué en France par Gaggione

Pour le démontage du panneau avant, il ne faut pas oublier de bloquer le Tilt à 90° (la tête à l’horizontale) sinon tous les collimateurs risquent de tomber.

Ils ont un diamètre de 45 mm, sont fabriqués en France par Gaggione donc rien ne les distingue de ceux du Rollapix, sinon qu’ils assurent un faisceau serré de 7,5°.

On retrouve le système de détrompeur et de picots pour centrer le collimateur et avoir des faisceaux homogènes en niveau et en couleur.

les 36 collimateurs 7,5° sur leur support.
les 36 collimateurs 7,5° sur leur support.
Les 36 Led sur la carte et la grille de support des collimateurs.
Les 36 Led sur la carte et la grille de support des collimateurs.

Après avoir retiré les quatre vis d’un des caches latéraux, on découvre le système d’entrainement du tilt constitué de deux axes et une courroie crantée. De l’autre coté on trouve l’autre partie électronique de la tête.

Magic panel Les axes et la courroie d’entrainement du tilt
Les axes et la courroie d’entrainement du tilt, on peut aussi voir le système d’indexation.
Magic panel Une partie de l’électronique se trouve dans un des bras
Une partie de l’électronique se trouve dans un des bras, isolée de la chaleur et des mouvements de la tête.

Magic Panel Les deux moteurs pas à pas triphasés (hybrides)
Les deux moteurs pas à pas triphasés (hybrides) permettant le déplacement sur deux axes de la tête et dessous les circuits de la base.

Une des nouveautés importantes est le nouveau système de caches des deux faces de la lyre qui est désormais constituée de deux blocs se rejoignant au centre intérieur du bras. L’accès aux éléments présents dans la partie inferieure de la lyre est ainsi grandement simplifié.

C’est un emplacement stratégique car c’est là que l’on trouve les deux moteurs pas à pas triphasés (hybrides) des axes pan et tilt ainsi que le système d’entrainement autour de l’axe vertical.

Le socle aussi a été étudié avec minutie. On le retrouvera sur tous les projecteurs de la même gamme de puissance.
Dans cette partie loge l’alimentation principale du projecteur et toute électronique liée aux protocoles de commandes ; à l’opposé c’est l’électronique de gestion de l’écran.

Quand le magic étincelle

Il est grand temps de faire briller les Led en sélectionnant le mode “Extend” 160 canaux qui permet un contrôle individuel de chaque led. Il existe deux autres modes, standard et basic, qui utilisent respectivement 20 et 18 canaux DMX. Pour ces deux modes il est impossible de matricer les 36 Led mais des mémoires d’effets internes offrent des animations intéressantes.
Les fonctions de base étant peu nombreuses, on prend très vite la machine en main et on peut assez rapidement créer quelques effets sympathiques.

Un petit reset pour partir sur une bonne base, il s’effectue en 28,16 s, un très bon temps. Il faut se méfier car a la fin du reset du pan et du tilt il reste encore quelque secondes avant de pouvoir reprendre le contrôle de l’appareil. A noter un petit bug dans la version que nous avons testée qui sera rapidement corrigé : la machine fait un petit flash au lancement du reset.

Le résultat avec les quatre couleurs allumées est impressionnant ! “Ça pique les yeux !“ ils y a largement de quoi faire des effets blinder et des bumps

Le dimmer est bien entendu une graduation électronique, la montée est voulue très lente pour une grande précision à bas niveau. Le phénomène est encore plus marqué sur la gradation d’une seule Led. Il faudra néanmoins faire attention en captation vidéo à l’homogénéité des montées et descentes, surtout sur des temporisations longues ou cut. Si la courbe du dimmer pose un problème, il est toujours possible, avec certaines consoles, de la retravailler. Il serait cependant intéressant qu’Ayrton propose une seconde courbe de dimmer afin de laisser le choix à l’utilisateur.

En RGBW, la courbe de dimmer devra peut être, pour certaines applications, être retravaillée via les courbes la console
En n’utilisant qu’une seule Led, la courbe de variation de dimmer est encore plus douce à bas niveau.

La trichromie est bien évidemment sur une base RGB. On peut l’utiliser en CMY si le système de librairies de la console le permet, pour, par exemple, faciliter la recherche de correspondance de couleurs avec d’autres machines. Les couleurs sont profondes et homogènes aussi bien sur une Led que sur le l’intégralité du faisceau généré par les 36 Led. L’ajout de la puce blanche permet d’obtenir de jolis pastels tout en gardant une bonne puissance lumineuse.



Outre l’homogénéité du faisceau, l’avantage de l’utilisation de la led est la vitesse de transition des couleurs. On obtient des changements de couleurs instantanés, ce qui permet des transitions de couleurs ou des effets très rapides.

Pour les mêmes raisons on peut sans crainte utiliser de longs temps de fade et l’on obtient de très belles transitions de couleurs.

Comme on le voit sur les images et les vidéos, la puissance du Magicpanel 602 permet d’obtenir un faisceau même avec une petite quantité de fumée (madame était plutôt pour l’intervention des pompiers mais moi nettement moins) et l’impact a l’arrivée est rond et plutôt homogène, il pourrait à l’occasion servir a éclairer un élément.

Les deux moteurs pas à pas triphasés utilisés pour les Axes Pan et Tilt permettent d’allier vitesse et bonne gestion des déplacements. Les mouvements sont linéaires, pas de ralentissement ou d’accélération, les fins de courses sont nettes tout comme les reprises.
Avec l’option de vitesse “Speed 1“ on obtiendra aussi bien des mouvements rapides que des déplacements très lent. Et 3 autres options permettent de réguler la vitesse des moteurs, ce qui peut être utile pour limiter le ballant de la structure ou pour obtenir des vitesses vraiment très lentes et lissées. Le Magicpanel ne bat pas des records, mais avec une rotation du Pan sur 360° de 2,24 secondes et celle du Tilt en 1 seconde cela reste très honorable.

Une des originalités du Magicpanel 602 est la possibilité de mouvements continus sur les deux axes. Grâces à deux paramètres indépendants le Pan et/ou le Tilt tournent indéfiniment a des vitesses variables et dans les les deux sens.
Cela simplifie la programmation de certains effets et va permettre d’en créer de nouveaux vraiment inédits.

Pour pallier aux problèmes de canaux DMX et pour les programmations rapides, Ayrton a intégré des effets internes contrôlés par trois fonctions indépendantes, le choix de l’effet, sa puissance et sa vitesse. On peut ainsi rapidement obtenir des effets simples et efficaces.
Ceux qui ont plus de place pourront soit utiliser la matrice interne de la console, soit créer une matrice dans un média server, soit utiliser le protocole Kling-Net avec Arkaos ou une capture écran via un Frame Grabber. La cerise sur le gâteau, c’est que plusieurs de ces options peuvent êtres combinées.

Le shutter en plus de l’ouverture et de la fermeture, assure les fonctions de stroboscope basique, d’effet pulse et d’effet random.

Nous ne terminerons pas cet essai sans dire quelques mots sur deux petites fonctions internes intéressantes, les Presets et les Scenes. C’est une sorte de mini showstore qui enregistre dans des Presets des états DMX fixes envoyés par le contrôleur qui seront séquencés via des scènes.
Encore une petite fonction très utile lors d’un changement de machine sans la présence de l’opérateur console. Il suffit de prendre une position simple comme référence, de la rentrer avec le dimmer ouvert dans un preset (l’opérateur laisse la position, envoyée en partant ou avec une console Backup) puis de restituer cette mémoire une fois le projecteur mis en place. On peut alors recaler la position, à la main, et ainsi retrouver la même position que le projecteur précédent.

Ce que disent les chiffres

Les mesures sont effectuées suivant notre protocole de test, dans une pièce noire climatisée, projection sur une cible blanche graduée tous les 10 cm sur les deux axes.

Mesures photométriques RGBW


Les 4 puces des 36 Led allumées à pleine puissance, nous mesurons à froid un éclairement de 20300 lux, ce qui est excellent et correspond à un flux de 10070 lumens pour un angle de 13,7°. Le MagicPanel pourra ainsi s’intégrer dans tous les kits lumière sur les grosses scènes de concert et de festival. Après dérating sur une heure, l’éclairement au centre descend à 13 835 lux et nous mesurons un flux de 6800 lumens qui reste encore tout à fait honorable.

Mesures photométriques Blanc seul


En allumant les 36 puces blanches seulement, à pleine puissance, nous mesurons un éclairement au centre de 10900 lux et un flux de 5760 lumens, à froid comme à chaud. Encore un excellent résultat qui permet de proposer un blanc froid puissant, utile et stable pour tout ce qui concerne les captations vidéo.

Le derating

Si la mesure de dérating toutes diodes RGBW allumées à pleine puissance sur une machine à effets paraît dénuée de sens, elle permet d’éviter quelques petits soucis à ceux qui voudraient justement utiliser le MagicPanel à “full” avec une température de couleur improbable. Comme on s’en doutait, privé des caloducs de course qui assurent à la gamme de wash Wildsun et Ice Color une excellente stabilité, le derating du magicPanel est moins bon. Toutes Led allumées à full, l’éclairement subit une baisse rapide à 35 % avant de se stabiliser à 30%, signe d’une efficace régulation en courant. Ce parti pris permet d’obtenir une tête extra plate, légère et rapide par l’utilisation d’un radiateur en aluminium extrudé qui associé à 4 ventilateurs, assure une excellente dissipation thermique par ailleurs comme le montre la courbe de derating d’une puce sur quatre allumée à pleine puissance.

Magic Panel Courbe de derating en RGBW à pleine puissance
Courbe de derating en RGBW à pleine puissance
Courbe de derating diodes blanches allumées à pleine puissance
Courbe de derating diodes blanches allumées à pleine puissance

Magic Panel Couleurs

Au final

Le travail des équipes d’Ayrton a été vraiment minutieux et le résultat est à la hauteur du travail fourni pour développer ce projecteur. Le design d’un projecteur carré n’est jamais gagné d’avance mais c’est une belle réussite. Il représente un aboutissement au niveau esthétique, et l’on retrouvera certaines parties du Magicpanel sur les futures réalisations du constructeur français. La qualité est aussi au rendez-vous en ce qui concerne la lumière. Le projecteur est puissant. Le faisceau est homogène et on le ressent dans l’uniformité des couleurs. Le fait de pouvoir avoir à la fois un faisceau et une image en volume est magique, on peut aussi le cas échéant l’utiliser pour éclairer. Ayrton nous offre un projecteur abouti, et complet.

Je tiens a remercier Impact Evénement pour la mise à disposition de son Showroom, Dimitri Gogos pour le prêt de sa wing MA2 et Dimension Network pour le prêt d’une machine a brouillard Viper.

Magic Panel GeneralMagic Panel General-2
Magic Panel DMX

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Avec l’enceinte surround CRS8

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Bien que conçue pour répondre aux exigences du cinéma haute définition accompagné de canaux audio non compressés pour le son surround, l’enceinte CRS8 d’Alcons, 2 voies à filtrage passif de grande dynamique et de haute fidélité, conviendra également aux studios de post-production, aux salles de présentation, voire au home cinéma « high end ».

Alcons CRS8Cette enceinte deux voies de faibles dimensions (45 cm (H) x 28 cm (L) x 24 cm (P)) met en œuvre un boomer 8’’ pour le grave relayé vers 1 kHz par un tweeter à ruban RBN401 (pro-ribbon) Alcons pour la restitution des médiums-aigus.

Ce tweeter de grande dynamique, encaisse 800 W en crête avec un rapport dynamique RMS/peak de 1 :16, offre une réponse qui s’étend au-delà des 20 kHz avec une distorsion qui ne représente que le dixième de celle d’une compression équivalente (au même niveau acoustique restitué). Par ailleurs la linéarité est améliorée, d’où une balance tonale identique quel que soit le niveau.

L’enceinte existe en impédance 4 ohms ou 8 ohms et pré-câblée (Speakon NL4 avec renvoi) pour le SIS (Signal Integrity Sensing) d’Alcons qui permet de s’affranchir de l’impédance du câble en prenant la tension de contre-réaction directement aux bornes de l’enceinte, et d’améliorer ainsi (entre autres), le facteur d’amortissement.

L’inclinaison de 10° de la boîte, conjointement à l’agencement des transducteurs (le boomer est au-dessus du tweeter et légèrement désaxé) autorise une transition harmonieuse entre les sources et un bonne réponse même hors axe dans le champ proche ou plus lointain.

 

Audiopole et la formation professionnelle

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Le programme des formations du quatrième trimestre est établi.

formation AudiopoleÉchanger autour d’une même passion, travailler sur des études de cas, partager des expériences dans une ambiance conviviale, c’est que Audiopole vous propose.

Les formations dispensées pour le quatrième trimestre s’articuleront autour de :

  • La sonorisation 100 volts
  • La programmation des plateformes DSP
  • La programmation des automates.

Planning

Pour plus d’informations sur une formation, contactez Clémence RUPRICH :

Tel : 01.60.54.31.75
Mail : [email protected]

 

Nouveau processeur de diffusion Ecler

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Successeur de l’AMIC 24, le nouveau processeur de diffusion ALMA 26 d’Ecler comporte comme sa référence l’indique deux entrées et 6 sorties symétriques sur XLR avec une matrice de répartition configurable par logiciel et un traitement de signal en 24 bits/48 kHz.

Ecler Alma26 Vue AvantEcler Alma26 Vue arriereEn local, l’interface utilisateur est constituée d’un écran LCD, de quatre touches de configuration accompagnées d’un encodeur pour l’entrée des valeurs des paramètres et de six vu-mètres à Led pour le contrôle des niveaux d’entrées-sorties. Mais l’appareil peut se piloter via le port USB avec le logiciel EclerCOMM Manager avec une interface graphique complète.

Ecler alma26 softHormis le filtrage de raccordement jusqu’à 48 dB/oct. en Butterworth, Bessel et Linkwitz-Riley, le processeur intègre quatre filtres paramétriques par entrée et huit par sortie, des compresseurs-limiteurs sur chaque sortie et des délais réglables par pas de 20,8 ms sur toutes les voies de traitement.
Le système est protégé par mot de passe avec deux modes de sécurité.

L’appareil, habillé en rack 19’’ 1U, dispose d’une alimentation à découpage universelle (85 à 265 V).

L’ALMA 26 est d’ores et déjà disponible au tarif de 750 euros HT 

 

Rosco au Théâtre Royal de Londres

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Rosco- théâtre Royal de Dury LaneMiro Cube 4C de Rosco, mini projecteur à Led, fait ses débuts au théâtre Royal de Dury Lane pour mettre en valeur, avec discrétion, les détails architecturaux du Grand Bar Saloon : un lieu historique.

La restauration du Theatre Royal de Drury Lane vient de s’achever, pour un budget 4 millions de livres sterling. Ce théâtre, construit en 1812 au cœur du West End de Londres est une splendeur Georgienne.

Pour mettre en valeur la décoration du Grand Bar Saloon après restauration, l’architecte Norman Bragg et Steve McAndrew du Théâtre Royal, responsables de la mise en lumière ont pensé à une solution à Led, avec la contrainte de ne dénaturer en aucune façon le Style Régence originel du lieu donc rester dans le XIXe siècle.

La société Stage Electrics, qui a fourni une solution complète à Led pour l’éclairage architectural du Théâtre, a choisi pour le Grand Bar Saloon le nouveau Miro Cube 4C Rosco, pour son efficacité lumineuse et son format vraiment très compact (un cube de 10 cm de côté). 14 projecteurs, en finition blanche, ont ainsi été installés au dessus des portes principales et cachés dans la corniche pour restituer le relief de la voute et accentuer les éléments dorés à l’or fin.

Rosco : Miro Cube Range

Rosco Miro CubePrincipalement programmé en lumière blanche, le Miro Cube 4C, qui intègre 4 multipuces Osram RGBW (blanc froid), sera aussi à même de répondre à des souhaits de thèmes colorés à l’occasion de soirées privées, le Grand Bar Saloon étant souvent loué pour des événements spéciaux

Caractéristiques du Miro Cube 4C

  • Sources Led : 4 multipuces Osram RGBW 12 W
  • Flux : 1200 lm (sans lentilles)
  • Angle du faisceau :  17°
  • Livré avec diffuseurs : 20, 40 et 60°
  • Commande : Manuelle ou DMX (8 ou 16 bits)
  • Consommation : 50 W
  • Connecteurs : Powercon et XLR5 (entrée/sortie)
  • Dimensions : 100 x 100 x 108 mm
  • Poids : 950 g

Le Miro Cube existe aussi en versions WNC à blanc variable et UV lumière noire

Contact : http://www.rosco.com/uk/french/lighting/mirocubes.cfm

 

Nouveau programme de formation L-Acoustics

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L-Acoustics annonce le lancement d’un nouveau programme de formation à partir de septembre 2013.

Le programme de formation de L-Acoustics est conçu pour permettre aux techniciens, ingénieurs systèmes et designers sonores d’exploiter au mieux les systèmes L-Acoustics.
Les séminaires de formation sont dispensés par des professionnels sélectionnés pour leurs compétences expertes et leur expérience dans l’industrie.
Les nouveaux séminaires suivent une progression par niveau. Chaque niveau comprend plusieurs modules répondant à un besoin spécifique en formation et les prérequis nécessaires pour atteindre le niveau suivant.


Le niveau 1 est le premier niveau à être introduit en 2013.  Il couvre l’introduction technique aux systèmes et les aspects opérationnels, et s’articule autour de 2 journées et modules thématiques :

  • Fondamentaux Système (modules Contrôleurs Amplifiés + Initiation à Soundvision)
  • Système K (modules K1, KUDO, KARA ou KIVA)

Calendrier des formations

Les participants peuvent s’inscrire pour une seule journée ou plusieurs à la fois, évoluant ainsi dans le cursus au rythme qui leur convient. Les niveaux supérieurs et modules correspondants seront accessibles ultérieurement (en 2014).

Pour toute information complémentaire, contacter : [email protected]

 

Formation gratuite sur ChamSys MQ 60 et MQ 100

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Sonoss, le distributeur de ChamSys en France organise les 16 et 17 septembre une formation gratuite de deux jours à l’utilisation des pupitres MQ 100 et MQ 60  et à leur environnement MagicQ.

Deux groupes d’utilisateurs sont concernés correspondant à deux niveaux de connaissance : avancé et expert. 

Ces sessions seront assurées par deux formateurs dont Chris Kennedy, le responsable du développement du soft MagicQ en personne, et se dérouleront à l’espace Lino Ventura à Torcy, place de l »Appel du 18 juin 1940 (en face de la Mairie), de 9h30 à 18h.

Contact :

Site : https://www.facebook.com/groups/support.chamsys/?fref=ts
Mail : [email protected]

 

Radial USB-Pro et Pro MS2

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Radial Engineering, la société canadienne réputée pour ses boîtes de direct, annonce la commercialisation deux nouveaux boitiers de scène (format DI box) pour le quatrième trimestre 2013. L’USB-Pro permet de convertir un flux audio stéréo sur USB issu d’un PC (ou Mac, ou tablette, …) et de l’envoyer sur deux sorties symétriques analogiques. Pro MS2 est un splitter micro passif (à transformateur) trois voies.

USB Pro

Radial USB Pro

L’USB-Pro est conçu pour recevoir des signaux audio numériques 24 bits / 96 kHz directement à partir du port USB d’ordinateur pour les transférer à une paire de sorties audio symétriques pour attaquer une console de 
mixage, un enregistreur ou un système de sonorisation. Plug & play, l’USB-Pro se configure automatiquement (sans driver) avec les systèmes Mac OS X, Windows XP, Vista et 7.

La connexion à l’ordinateur s’effectue via un port USB de type B. La conversion Numérique-Analogique peut être supervisée à l’aide de l’ampli
 casque incorporé et un commutateur « Mono-Sum » peut être engagé pour vérifier la distribution du signal sur deux sorties. Enfin sur le côté, deux commutateurs permettent d’insérer ou non des transformateurs d’isolement dans le trajet du signal, sur chaque sortie.

Radial USB ProRadial USB Pro


Caractéristiques

  • Résolution : 24bits (16 bits possible)
  • Fréquence d’échantillonnage : 96 kHz (44,1 et 48 kHz en reconnaissance automatique)
  • Compatibilité : Windows XP/Vista/Win7 et Mac OS
  • Réponse en fréquence : 5 Hz – 40 kHz (30 Hz -18 kHz avec isolation)
  • Plage dynamique : > 90 dB
  • Niveau de sortie max : + 8 dBu
  • THD : 0,01% sur toute la bande
  • Impédance de sortie : 300 ohms
  • Isolation : Par transformateur, commutable sur chaque canal
  • Alimentation : Par le bus USB, 500 mA maximum

Pro MS2

Radial Pro MS2

Pro MS2 est un splitter micro 1 vers 3 entièrement passif mettant en œuvre un transformateur de haute qualité* (Eclipse ET-MS10) blindé qui assure une réjection du mode commun de plus de 115 dB dans les basses fréquences. Les hautes fréquences (radio) sont éliminées par filtrage passif. Sa gamme dynamique de 140 dB et sa THD exceptionnellement basse (0,001 %) en font un outil idéal pour envoyer le signal d’un micro de scène vers plusieurs consoles ou plusieurs préamplis sans problèmes de parasites et sans dégradations.

* Pour la petite histoire, jusqu’à présent Radial n’utilisait que des transformateurs Jensen (dont la qualité est unanimement reconnue) et maintenant exploite ses propres transformateurs (de même qualité selon les dires du constructeur) sous la marque Eclipse.

Radial Pro MS2

Caractéristiques

  • Déviation de phase à 20 Hz : 1° !
  • Réponse en fréquence : 20 Hz -20 kHz dans 1 dB
  • Niveau max d’entrée admissible : + 26 dBu
  • Impédance de sortie symétrique : 140 ohms
  • Huit unités peuvent être montées en rack (Radial J-Rak)
  • Garantie : 3 ans