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Trois Wash à LED Clay Paky A.LEDA

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ALEDASeries

ALEDASeries

A.LEDA, la gamme de trois projecteurs wash/beam Clay Paky K20, K10 et K5 vient bouleverser la donne établie par les pionniers de la LED.
Car avant de proposer sur le marché du spectacle des projecteurs à Led, Clay Paky a patiemment attendu que le composant en lui-même permette de créer des luminaires capables de rivaliser en flux avec les lampes à décharge. L’approche est légitime et la gamme de trois projecteurs qui viennent de voir le jour présente de vrais atouts.
A commencer par les pan/tilt qui, en fluidité, rapidité et accélération ont contribué au succès du Sharpy. On le reconnait dans le K10 de la gamme A.LEDA, alors que le petit K5 est encore plus vivace car plus léger, aussi agile qu’un miroir !

Clay Paky a choisi le multichip Osram RGBW 15W associé à une optique de grand diamètre et haut rendement qui descend en natif à 6° sur le K5.
Un zoom motorisé 8°-40° vient élargir le faisceau des K10 et K20.
Chaque couleur de chaque multichip se contrôle individuellement pour des effets infinis de graphiques, rotations multiples et variées proposées dans une librairie d’effets pré-programmés que l’opérateur pourra personnaliser en modifiant les paramètres de dimmer, couleur, vitesse d’exécution, etc : ça va vite, très vite comme le montre la séquence que nous avons filmée dans le show room de démonstration Clay Paky.
Puissantes, elles le sont. Elles jouent dans la cours des 575W à arc pour la K10 et 700 W pour la K20 en blanc.
Clay-Paky a développé un concept modulaire pour un SAV rapide, un système de refroidissement asservi au contrôle de température, une fonction auto test avec indication d’erreur.
Une batterie tampon autorechargeable embarquée, permet de paramétrer les projecteurs et de faire les mises à jour du firmware quand ils ne sont pas connectés au secteur.




A.Leda Wash K20

37 LED RGBW 15 W
Flux : 18 000 lm
Consommation Maxi des led : 555 W
Consommation maxi totale : 600 W
Zoom électronique : 8° – 40°
Entrée secteur : Powercon Neutrik
Entrée/sortie DMX : XLR 3 et XLR 5
Prise Ethernet
Contrôle : 18 canaux DMX (basique)+ 148 canaux (mapping)
Dimensions : 395 x 330 mm (base) + 456 mm (Φ) – H totale : 576 mm
Poids : 16,5 kg

A.Leda Wash K10

19 LED RGBW 15 W
Flux : 9000 lm
Consommation Maxi des led : 285 W
Consommation maxi totale : 350 W
Zoom électronique : 8° – 40°
Entrée secteur : Powercon Neutrik
Entrée/sortie DMX : XLR 5
Prise Ethernet
Contrôle : 18 canaux DMX (basique) + 76 canaux (mapping)
Dimensions : 358 x 254 mm (base) + 358 mm (Φ) – H totale : 475 mm
Poids : 12 kg

A.Leda Wash K5

7 LED RGBW 15 W
Flux : 3500 lm
Consommation Maxi des led : 105 W
Consommation maxi totale : 150 W
Angle : 6°
Entrées/sorties: Powercon Neutrik IN/OUT
Entrée/sortie DMX : XLR 5
Prise Ethernet
Contrôle : 18 canaux DMX (basique) + 28 canaux (mapping)
Dimensions : 358 x 254 mm (base) + 259 mm (Φ) – H totale : 377 mm
Poids : 7,5 kg

 

GLD-80 Allen & Heath

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A&H-GLD80
La GLD80 reprend l’interface utilisateur du système iLive mais avec ses propres atouts pour un système économique, ne serait-ce que ses cartes d’expansion audionumériques multicanal aux formats les plus usités.
A&H-GLD80
La GLD80 reprend l’interface utilisateur du système iLive mais avec ses propres atouts pour un système économique, ne serait-ce que ses cartes d’expansion audionumériques multicanal aux formats les plus usités.

Fort de l’expérience acquise sur le système de mixage numérique iLive, Allen&Heath propose le nouveau système GLD (GL Digital) encore plus abordable mais conservant les mêmes concepts, notamment les contrôles Wysiwig de style analogique. Le modèle GLD80 présenté à Prolight&Sound comporte 80 voies de traitement en quatre couches de 20 faders répartis en deux banques (12+8), assignables aux entrées (jusqu’à 48), effets (8 en stéréo repris du système iLive), master, groupes DCAs (16) ou encore sorties de monitoring (retour wedge ou In Ear Monitors).

La console, qui reprend globalement l’interface utilisateur du système iLive, intègre un écran couleur TFT tactile de 21 cm de diagonale et en local quatre entrées symétriques (mic/ligne) avec alimentation fantôme, quatre sorties symétriques (XLR) ainsi que 4 E/2 S stéréo asymétriques (RCA) et 4 sortie numériques (AES3 + SPDIF). Le reste des entrées-sorties admissible est pris en charge par des racks distants connectés en réseau (CAT5) audionumérique, soit jusqu’à 40 entrées (mic/ligne) et 20 sorties symétriques.
La communication avec les racks s’effectue via le dSNAKE A&H supportant des longueurs de tronçon de 120 m.

Le rack AR2412 intègre 24 entrées et 12 sorties symétriques et dispose d’un port d’expansion pour communiquer avec un rack GLD-AR84 (8 entrées/ 4 sorties). On peut également connecter un rack d’expansion en local depuis la console, d’où le total maximum des E/S déportées de 40 entrées et 20 sorties avec deux racks AR84.

Mais la surface dispose également d’un slot d’extension pouvant accueillir des cartes optionnelles en différents formats audionumériques : ACE (le protocole multicanal A&H, 64 canaux depuis ou vers une autre GLD ou iLive), DANTE (64 pistes audio), Ethersound (64 canaux en bidirectionnel), MADI (64 flux en bidirectionnel sur coaxial jusqu’à 150 m), MMO (3 ports ADAT, soit 24 canaux plus 16 canaux AVIOM) et WAVES.

Enfin, les ports USB de la console permettent la sauvegarde et le transfert de scènes aussi bien que des paramétrages de blocs de traitement mais également l’enregistrement en WAV, MP3/4 (et AAC) ou FLAC de 2 pistes (soit du master mix soit de n’importe quelle source).
Signalons enfin que Allen & Heath a redessiné des préamplis d’entrée de hautes performances pour l’occasion : – 127 dB EIN non pondéré sur 150 ohms, 0,004% de THD+N au gain médian de 30 dB, niveau max admissible de + 32 dBu, …

 

Vari-Lite VL 3015 LT Spot

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VariLiteVL3015LT

VariLiteVL3015LT

10 :1, c’est le rapport optique du zoom fabuleux embarqué dans le prototype de la nouvelle lyre Spot Vari-Lite LT qui passera en linéaire d’un faisceau serré, 4,5° à un faisceau large de 50° : un record !

Le LT qui s’attache à la référence signifie Long Throw (longue portée) grâce aux 40 000 lumens de flux produit par la lampe Osram 1500 W arc court dans une optique de haute qualité.

Pour un accès rapide aux couleurs, deux roues de cinq filtres complètent la trichromie et le CTO progressif. Pour de multiples effets de morphing, les gobos rotatifs indexables utilisent trois roues, chaque roue supportant quatre gobos de grande taille. Et c’est avec les trois lentilles de zoom qu’il sera possible de jouer pour faire des entrées/sorties de focalisation, un canal étant prévu pour la vitesse du zoom. Classique, le 3015 LT offre un iris, un strobe rapide à double lame séparé du dimmer, et un support rotatif et indexable pourra accueillir soit un frost (Yes !!!) soit un prisme cinq facettes.

 

Trois nouvelles séries X chez JBL

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JBL-D2430K
Le moteur D2 (D2430K) en vue éclatée. Une magnifique pièce d’ingénierie et d’usinage.
JBL-VTXsubs
Sous la boîte V25 du haut, le sub S28 et le G28 (au sol). Les trois constituantes du système VTX.

Beaucoup de nouveautés JBL sur le stand Harman à Prolight&Sound, à commencer par les transducteurs qui équipent le nouveau système Line Array grand format VTX V25 (voir par ailleurs dans ces colonnes) et notamment l’étonnant moteur d’aigus D2. Ce dernier (breveté) est un modèle à deux diaphragmes annulaires en polymère, chacun ayant sa propre bobine, son propre assemblage magnétique (aimants au Néodyme) et sa pièce spécifique de mise en phase, seule la bouche étant bien sûr commune. Il en résulte une masse réduite des équipages mobiles, des modes de rupture du travail en piston repoussés très haut, une force motrice plus élevée pour chacun des diaphragmes, d’où globalement une meilleure efficacité, ainsi qu’une tenue en puissance améliorée. Les modèles D2430K équipant le système V25 supportent ainsi 200 W AES (il y en a trois jumelés sur un guide commun).

JBL-D2430K
Le moteur D2 (D2430K) en vue éclatée. Une magnifique pièce d’ingénierie et d’usinage.

Ce même système VTX V25 présenté en début d’année au Namm s’enrichit de ses subs spécifiques VTX S28 et G28, le premier, renfort de grave, est conçu pour s’insérer dans des lignes de V25, le second pour l’empilage au sol en extension infra. Tous deux sont équipés de deux nouveaux HP 18’’ (2269H) 2000 W AES très longue excursion exploitant la technologie Differential Drive double bobine (4’’) de JBL avec deux aimants Néodyme (voir la coupe d’un des derniers woofers jointe). Ces subs peuvent être configurés en mode cardioïde (par inversion d’un sur trois) avec les presets entrés dans les racks IT12000HD ou dans les tout derniers IT4X3500HD. Le G28, dont le volume et les évents d’accord sont plus conséquents, descend à 22 Hz à -10 dB.

JBL-boomerDD-VTX
Le boomer 18’’ Differential Drive de nouvelle génération en coupe. 89 mm d’excursion max crête à crête et une superbe culasse en alliage léger.

Enfin JBL présente deux nouvelles séries d’enceintes PA, les PRX400 et STX800. La série PRX400, économique et destinée aux petits groupes et discomobiles, comporte quatre modèles dont un sub en 18’’, le PRX418, et trois enceintes large bande en deux voies : PRX 412M (12’’), 415M (15’’) et 425 (double 15’’). Le M des versions 412 et 415 signifie que leur forme trapézoïdale permet des les utiliser en façade (Main) aussi bien qu’en retour (Monitor).

La série STX800 comble le trou entre les systèmes portables légers et les enceintes de touring, et comprend quatre modèles large bande passifs haute puissance, en deux et trois voies ainsi que deux subs en simple et double 18’’ (STX818S et 828S). L’accent a été mis sur la qualité des transducteurs et des guides utilisés. Ces enceintes peuvent être utilisées en renfort ou en monitoring sur de grosses configurations.

JBL-STX
La nouvelle série STX au complet.

 

Les V-Series de d&b Audiotechnik

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d&b-serieV
Werner Bayer (Product Manager d&b) à gauche et Didier Lubin (d&b France) devant le système V (comme victoire ?).

d&b Audiotechnik a profité de Prolight&Sound pour le lancement de son nouveau système line array moyen format, le V-Series, destiné à s’intercaler entre le système J et le système Q en termes d’exploitation. A terme il offrira un gain de 3 dB (à puissance équivalente) par rapport au système Q, souvent surexploité.

Structurellement et acoustiquement identique au système J qu’il peut d’ailleurs complémenter (en outfill ou en lignes retardées par exemple), le V comprend deux types d’enceintes large bande : V8, pour une ouverture horizontale de 80° et V12 pour 120° (pour le downfill au sein d’une ligne) ainsi qu’un sub cardioïde, le V-Sub, de même largeur, reprenant la philosophie du sub B4 de la marque. Il intègre deux woofers longue excursion, un en 18’’ (46 cm) monté en bass reflex sur l’avant et un 12’’ monté en passe-bande acoustique rayonnant par l’arrière (par l’évent). Cette configuration introduit le retard avant-arrière en fonction de la longueur d’onde en passif et un V-sub ne mobilise par conséquent qu’un seul canal d’amplification (D12 en l’occurrence pour le système V). Les V-Sub peuvent être utilisés « stackés » au sol ou en accroche au dessus d’une ligne. A cet égard, le système d’accroche s’apparente à celui du système J avec quelques modifications.

d&b-rackD12
Le rack Z5310 de trois amplis D12 (plus interface secteur) préconisé pour animer le système V.

Les V8 et V12 sont des enceintes 3 voies passives, assez légères pour une réalisation en CTP marine, intégrant 2 x 10 pouces pour le registre grave encadrant un huit pouces pour le médium chargé par les deux compressions à gorge 1,4’’ (bobine 2’’) montées sur guide dans un arrangement coaxial. Cette configuration garantit un contrôle de la dispersion (80° ou 120°) jusqu’à 250 Hz.
Le réglage d’angulation au sein d’une ligne est possible sur une plage de 14° par pas de 1°.

La réponse en fréquence d’une boîte d’impédance nominale 8 ohms s’étend de 67 Hz à 18 kHz (- 5 dB) avec un mode « Cut » la tronquant à 100 Hz (- 5 dB) selon les configurations avec les subs et le niveau de pression acoustique max (à 1 m en champ libre) atteint 139 dB pour une tenue en puissance de 500 W RMS et 2 kW crête (10 ms). La connectique de raccordement s’effectue en Speakon NL4 (2) ou en EP5 (2) sur option.

d&b-Vbanane
Une ligne de V8 et V12 (dans le bas).

Côté amplification et traitement de signal, le système s’associe aux amplificateurs D12 de la marque qui supportent tous les paramétrages (presets) du système V ainsi que les protections. Les prédictions s’opèrent avec le d&b ArrayCalc fonctionnant sous OS Windows (XP et supérieurs) ou Mac OS X (10.4.10 ou supérieurs). Le système par sa conception est peu gourmand en canaux d’amplification ; ainsi un rack standard (Z5310) constitué de 3 amplis D12 peut prendre en charge une ligne de 8 enceintes V (8 et/ou 12) plus 4 V-Subs par exemple (en 4 ohms).

 

Pascal Briam, PDG de SCV Audio nous a quittés.

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Pascal Briam
Pascal Briam
Pascal Briam
Pascal Briam
Pascal Briam

À l’âge de 55 ans dans la nuit de jeudi à vendredi, la maladie qu’il combattait en silence depuis plusieurs années a eu raison de son courage et de sa détermination.

Courage et détermination ont été les piliers de sa vie et de sa carrière. Le courage qu’il lui a fallu pour passer du BTP au monde de l’audio professionnel, et la détermination qui lui a fait gravir les marches jusqu’à la tête de SCV Audio.
Courage et détermination dont il a fait preuve aux heures sombres de la tourmente financière et où il a été celui qui a tenu à bout de bras la survie de l’entreprise et sa renaissance.
Pascal était de ceux qui savent joindre professionnalisme et chaleur humaine, de ceux qui font de l’entreprise une grande famille et de ceux pour lesquels amitié est bien plus qu’un mot commun.
Ses amis savent combien il était un être de contraste et d’équilibre, il restera un exemple pour beaucoup d’entre nous.
Ses obsèques religieuses seront célébrées jeudi 12 avril à 14 heures 30 en l’église Saint Pierre du gros caillou, 92 rue Saint Dominique, Paris 7° et seront suivies de l’inhumation au cimetière de Bagneux.
En ce moment de tristesse nos pensées vont à sa femme Patricia et à son fils Jeremy, nous compatissons à leur douleur.

Pascal Briam souriant

Salut Pascal,
Alain Pouillon-Guibert

L’enceinte EVU-1082/95

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Afin de répondre au marché de l’enceinte d’installation, Electro-Voice propose un ensemble de produits spécifiques regroupés au sein d’une même grande famille baptisée « EV-Innovation ». Dans cette famille, quatre branches bien distinctes permettent de répondre de manière quasi exhaustive aux besoins des différents consultants,  intégrateurs et installateurs de ce segment de marché.

L’enceinte que nous testons ici est issue de la branche EVU, avec un U comme ultracompacte, et répond plus particulièrement à la problématique de la diffusion d’appoint.

Conception

L’EVU-1082/95 est une enceinte conçue pour être utilisée en point de diffusion additionnel, là où un renfort de son est nécessaire pour compléter les manques de la diffusion principale. La géométrie du coffret est trapézoïdale avec un profil asymétrique afin de minimiser son écartement soit avec un mur, soit le dessous d’un balcon, ou bien encore le nez de scène chargé de l’accueillir.

Le panneau arrière de raccordement. Le connecteur Euro block rappelle la vocation Installation. En option, ce panneau peut être en Speakon NL4.
Le panneau arrière de raccordement. Le connecteur Euro block rappelle la vocation Installation. En option, ce panneau peut être en Speakon NL4.

La référence 1082/95 signifie système 2 voies avec un HP 8’’ (1082) et une ouverture de 90°X50° (/95), sachant qu’il existe des modèles 1062, 2062 (double 6’’ en deux voies) et 2082 (double 8’’, toujours 2 voies), tous dotés du même tweeter monté sur le même pavillon rotatif à directivité constante.

Pour faciliter l’intégration, une lyre universelle fournie permet de positionner le diffuseur horizontalement et de l’orienter précisément en site et en azimut. L’enceinte peut aussi être installée verticalement. A dessein, quatre inserts métalliques M8 intégrés à sa face antérieure permettent de recevoir un support OMNIMOUNT™. L’ébénisterie en contre-plaqué 9 plis est recouverte d’une peinture texturée avec effet gouttes d’eau. Derrière la grille perforée et joliment  galbée, un voile de tissu acoustiquement transparent se charge de soustraire au regard la vue des transducteurs. Ce petit diffuseur se veut avant tout discret et, pour mieux s’intégrer à l’environnement ambiant, peut être livrée de série, soit dans une teinte noire anthracite, soit en blanc ivoire.

la face avant sans la grille.
la face avant sans la grille.

De par l’absence de dispositif de manutention ou d’embase pour pied tripode mais également de par la présence du très spécifique connecteur Euro block, aucun doute n’est permis, nous avons bien affaire ici à une enceinte d’installation. Bien que minimaliste, le panneau de raccordement nous informe néanmoins des caractéristiques essentielles de l’enceinte.  Notamment qu’il s’agit d’un modèle deux voies de 175 W sous 8 Ω, que les angles de dispersion sont de 90° x 50° et que les inserts M8 ne doivent en aucun cas être utilisés pour suspendre plus d’une unité à la fois.

Disposition légale oblige, il est également notifié que si design et conception ont bien été effectués par Electro-Voice au pays de l’oncle Sam, la fabrication pour sa part est réalisée dans l’empire du Milieu.

Enfin pour faciliter une distribution en ligne 70 ou 100 V, un transfo optionnel EVU-TK60 peut s’intégrer à l’arrière du coffret à la place du panneau existant.

Une fois la grille enlevée, la face avant dévoile le pavillon à directivité constante et le petit boomer de huit pouces monté en radiation directe. Pas de charge basse réflex pour ce dernier dont la vocation première n’est pas l’efficacité dans le bas du spectre.

Les Transducteurs

BF

Le boomer 8’’ traditionnel optimisé par FEA.
Le boomer 8’’ traditionnel optimisé par FEA.

Le boomer ICT-8 a été conçu avec l’aide d’un logiciel de modélisation FEA (analyse par éléments finis) pour affiner son comportement dynamique. Aux dires d’Electro-Voice, cette méthode permet d’optimiser à la fois la sensibilité et l’intelligibilité dans la bande spectrale de la voix. Ceci n’empêche pas une réalisation des plus classiques. Jugez-en plutôt : circuit magnétique en ferrite à puits de ventilation centralisé, membrane conique en papier rigide, saladier en métal embouti, spider et suspension périphérique en demi-rouleau de tissu enduit sont des solutions technologiques datant pour la plupart de la genèse même du haut-parleur électrodynamique. Pourtant ce petit boomer massif et puissant, en dépit de sa technologie ancienne, affiche des performances bien actuelles, avec notamment une pression max en demi-espace de l’ordre de 123 dB SPL.

HF

le moteur d’aigu monté sur le pavillon CD 90°x50°.
le moteur d’aigu monté sur le pavillon CD 90°x50°.

Le petit moteur d’aigu utilise également un circuit magnétique en ferrite relativement massif. Son diaphragme en titane de 35 mm est connecté à une compression un pouce dont les anneaux concentriques de la pièce de phase débouchent dans la gorge du pavillon. Alors qu’à l’avant du moteur, un fin treillis métallique empêche les poussières extérieures de remonter du pavillon vers l’entrefer, à l’arrière, une épaisse mousse acoustique insérée dans le carter antérieur se charge d’amortir les modes résonants de la membrane. Enfin, le pavillon à directivité constante de 90°H x 50°V peut s’adapter par simple rotation à la topologie de l’auditoire et à l’orientation de l’enceinte.

Le filtrage

L’électronique, relativement sophistiquée, utilise deux circuits imprimés bien distincts.

L’un alimente le boomer et supporte un simple filtre passe-bas du 3ème ordre. L’autre plus important concerne le tweeter et comprend outre le filtre passe-haut également du 3ème ordre à 18dB/octave, un circuit d’égalisation chargé de linéariser la réponse dans les fréquences vocales et un système de limitation contre les surcharges thermiques.

La fréquence de croisement du filtre de répartition a été fixée à 2,3 kHz.

le filtre passe-haut, avec l’égaliseur et le limiteur passif du tweeter.
le filtre passe-haut, avec l’égaliseur et le limiteur passif du tweeter.
le filtre passe-bas du boomer (3ème ordre).
le filtre passe-bas du boomer (3ème ordre).

Mesures

Impédance

La courbe d’impédance est typique d’une enceinte close deux voies. Le pic à 100 Hz représente la résonance du boomer dans le volume clos de l’EVU-1082/95. La valeur minimale relevée vers 250 Hz correspond à l’impédance nominale de l’enceinte. Celle-ci est bien de 8 Ω et en parfaite conformité avec la valeur indiquée sur le panneau des raccordements. Vers 3,5 kHz on distingue un deuxième pic de résonance mais plus amorti. C’est celui du tweeter. Les ondulations entre 1500 Hz et 2500 Hz représentent la zone de recouvrement des filtres de répartition.

Mesure de l’impédance en fonction de la fréquence avec Smaart V5.
Mesure de l’impédance en fonction de la fréquence avec Smaart V5.

Phase & amplitude

La réponse en phase relevée plein axe révèle un retard de 90° des aigus par rapport au grave. Cette valeur, qui représente un quart de longueur d’onde à la fréquence du raccordement, est assez faible et disparaît lorsque la mesure est effectuée dans l’axe du pavillon.

Réponses dans l’axe de la phase et de l’amplitude en fonction de la fréquence.
Réponses dans l’axe de la phase et de l’amplitude en fonction de la fréquence.

La remarquable réponse en amplitude tient dans un gabarit 0 /+3 dB entre 250 Hz à 20 kHz. En dessous de cette bande, la courbe chute régulièrement avec une pente moyenne de 6dB/octave jusqu’à 30 Hz. Cette réponse est quasiment idéale pour une enceinte d’appoint dont l’objectif principal est de redonner de l’intelligibilité dans des zones défavorisées par la sonorisation principale.

Réponses hors de l’axe

Pour ces mesures, le pavillon a été positionné de façon à fournir une ouverture de 50° dans le plan horizontal et de 90° dans le plan vertical.

Variations de la réponse de 5 en 5°, hors de l’axe, dans le plan horizontal.
Variations de la réponse de 5 en 5°, hors de l’axe, dans le plan horizontal.

Mesurée dans le plan horizontal et dans la zone de couverture du pavillon, l’ouverture de 50° est  respectée et la balance tonale est homogène jusqu’à 8 kHz.

Variations de la réponse de 10 en 10°, hors de l’axe, dans le plan vertical positif.
Variations de la réponse de 10 en 10°, hors de l’axe, dans le plan vertical positif.
Variations de la réponse de 10 en 10°, hors de l’axe, dans le plan vertical négatif.
Variations de la réponse de 10 en 10°, hors de l’axe, dans le plan vertical négatif.

Dans le plan vertical, hors de l’axe de l’enceinte, le pavillon fait remarquablement son travail dans les 90° d’ouverture mais la différence des trajets acoustiques entre tweeter et boomer induit un comportement interférent sensible dans tout la bande d’une octave centrée vers 2 kHz.

L’écoute

Dans l’axe de la petite EVU1082/95, l’écoute des voix parlées est tout à fait convaincante. Cette enceinte sonne claire et sans distorsion perceptible. L’intelligibilité est au rendez-vous, facilitée il est vrai d’une part, par la petite bosse de présence du pavillon dans le haut médium et d’autre part, par le manque de grave touchant la dernière décade.

Concernant l’écoute hors de l’axe et jusqu’à 25° dans le plan horizontal, les timbres sont correctement préservés. Dans le plan vertical en revanche, le médium est chahuté et le son perd rapidement de sa plénitude.

Conclusion

L’EVU 1082/95 répond à un cahier des charges bien particulier de complément de diffusion. Elle n’a pas vocation à se substituer au système principal. Sa puissance et sa  portée ainsi que sa bande passante dans le grave sont donc restreintes.

Mais à la condition de l’utiliser dans le domaine où elle excelle, c’est à dire l’appoint de diffusion en installation fixe, cette petite enceinte esthétique et discrète s’avère un choix pertinent et devrait séduire les intégrateurs spécialisés.

Caractéristiques du constructeur

Freq. Response1 (-3 dB): 110 Hz – 16 kHz
Freq. Range1 (-10 dB): 65 Hz – 20 kHz
Rotatable Coverage: 90° x 50°
Rec. High-Pass Frequency: 90 Hz
Passive Crossover Freq.: 2300 Hz
Axial Sensitivity1: 95 dB (1 W/1 m)
Max. Calculated SPL1: 123 dB
Passive Power Handling2: 175 W continuous, 700 W peak
Impedance: 8 ohms (nominal), 6.0 Ω (min.)
LF Transducer: ICT-8-8, 8” (203mm) driver
HF Transducer: ICT-1-8, 1.3” (33mm) diaphragm compression driver
Connectors: Single four-pin 12 AWG Phoenix/Euro Block screw-terminals
Enclosure: 9-ply hardwood plywood with textured paint
Grille: 18 GA steel with cloth
Environmental: IEC 60529
Suspension: (6) M8 threaded suspension points
Dimensions
(H x W x D):
9.73” x 16.11” x 9.34”
(247.2 mm x 409.1 mm x 237.2 mm)
Net Weight: 16.3 lb (7.4 kg)
Shipping Weight: 22.6 lb (10.2 kg)

Crown I-Tech 4x3500HD DriveCore

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Puissants, légers (13,2 kg), « green », intelligents et « branchés », les premiers amplis de la nouvelle série I-Tech HD DriveCore de Crown cumulent de nombreux avantages pour des amplis de terrain dédiés aux systèmes de diffusion de grande puissance et, ce, sans compromis.

Ils vont d’ailleurs équiper les VRacks (4) destinés à accompagner le système Line array grand format JBL VTX V25 en intégrant les presets V5 VerTec.

Le même rack 19’’ 2U que la série I-Tech accueille quatre canaux d’amplification PWM classe I (technologie Interleaved -BCA- de Crown) pouvant délivrer simultanément jusqu’à 4 fois 2 kW sous 2 ohms et 4 ohms (2 x 4,4 kW sous 4 ohms en pont) pendant 2 s à 0,35% de THD.

L’écran LCD d’interface utilisateur est un modèle TFT couleur tactile (capacitif) confortable de 110 mm de diagonale qui permet l’accès aux fonctions clé de l’appareil différenciées par couleur.

La forte intégration pour la puissance embarquée est permise notamment par la technologie DriveCore de Crown qui regroupe sur un même circuit intégré différentes fonctions telles que le modulateur PWM, l’ampli de boucle de rétroaction, les drivers des étages de puissance et l’électronique de protection.

L’alimentation à découpage avec correcteur de facteur de puissance s’accommode des tensions secteur de 100 à 240 VAC même sur des réseaux perturbés (connecteur PowerCON). Conjointement avec la classe I, elle permet une efficacité de plus de 90% à pleine puissance et en veille la consommation ne dépasse pas 100 W.

Côté traitement de signal embarqué, ces amplis intègrent la plateforme DSP BSS Omnidrive HD (DSP Sharc AD 32 bits) et des convertisseurs A/D et D/A de 32 bits/192 kHz (avec une topologie propriétaire du filtrage post conversion). La plateforme permet d’implémenter 18 types de filtrage en récursif (IIR), Bessel, Butterworth, Linkwitz-Riley et passe-tout, ainsi que des filtres non récursifs (FIR) « brickwall » phase linéaire pour le raccordement ainsi que les limiteurs LevelMax opérant en crête, RMS et thermique.

Quatre types d’entrée sont disponibles par canal : analogiques, AES3, réseau Cobranet et Vdrive et bien sûr le contrôle et la gestion par réseau HiQnet Harman. Un port USB accessible en face avant autorise les mises à jour firmware aussi bien que l’entrée de presets.

 

JBL VTX V25

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Voici le système vu de face avec 9 têtes V25 surplombant deux stacks de 4 subs 4880A.
Voici le système vu de face avec 9 têtes V25 surplombant deux stacks de 4 subs 4880A.

A la traîne sur la marché européen (un peu) et sur celui français (beaucoup) JBL fait un retour remarqué dans le marché du touring avec un nouveau gros système, le V25, fer de lance de la gamme VTX et comprenant outre la tête deux modèles de subwoofers, les S28 pour être S-tackés et les G28 pour être G-roundés. Nous avons pu écouter une ligne de neuf V25 le 29 mars en extérieur grâce à SCV et surtout à AED Rent qui vient de commander 330 boîtes entre têtes et subs, et a joué l’hôte bienveillant devant ses dépôts de la Courneuve en région parisienne. Les murs des voisins en tremblent encore.

Appelée Next Generation Line Array System Solution, la gamme VTX est désormais opérationnelle et grâce à la puissance de l’outil industriel de JBL, ce qui n’était qu’un prototype fonctionnel unique il y a encore que quelques mois, sort désormais des chaines d’assemblage à rythme soutenu. Seuls les deux subs se font encore quelque peu attendre. Equipé de deux 15 pouces double aimant et double bobine, quatre 8 pouces disposant aussi de cette même technologie Differential Drive et de trois moteurs D2, chacun disposant de deux diaphragmes, le V25 est capable, sur le papier, de délivrer 99 dB dans le grave, 103 dans le médium et 116 dans l’aigu à 1 W, accepte au total 6000 W continus, a une réponse en fréquence de 41 à 18 kHz à +/- 3 dB et enfin arrose à 90° entre 250 et 16 kHz à -6 dB. Autant dire que ce système descend et surtout grimpe très haut, engloutit des puissances supérieures à la concurrence et semble avoir une excellente couverture horizontale.

Une vue arrière du système tel que déployé à la Courneuve en région parisienne au siège d’AED Rent France. Les boîtes sont arrivées et reparties le jour même de Belgique, on distingue le camion blanc à gauche, prêt à assurer la navette.
Une vue arrière du système tel que déployé à la Courneuve en région parisienne au siège d’AED Rent France. Les boîtes sont arrivées et reparties le jour même de Belgique, on distingue le camion blanc à gauche, prêt à assurer la navette.

Accroché en extérieur avec un dégagement latéral acceptable et plus de deux cent mètres devant, les 9 boîtes ont été calées afin de taper jusqu’à 100 mètres et des jalons ont été positionnés à cet effet à même le macadam. Le bumper ayant été volontairement tilté à -3°, l’aigu plonge nettement une fois la portée voulue atteinte.  Huit subs 4880A, des modèles plus anciens et complétant normalement les 4889, viennent renforcer le bas du spectre et donner plus de headroom aux têtes, presque 6 dB. Le filtrage a été choisi à 60 Hz entre têtes et subs. L’écoute s’est déroulée d’abord têtes seules en full et ensuite avec les subs.
C’est Laurent Delenclos qui s’est chargé du montage et du calage à la demande de SCV, un calage très droit et sans aucun parti pris artistique ou personnel. Le choix de jouer en extérieur avec tous les problèmes que cela implique en termes de gêne au voisinage ou de conditions climatiques défavorables a été fait pour permettre de juger un rendu le moins coloré possible par une acoustique de salle. En comparaison A/B il peut être fait abstraction des défauts rapportés mais avec un seul modèle l’ambiance doit être la plus neutre possible.

Bellote aux commandes de la Vi6 Soundcraft, on est corporate ou on ne l’est pas, en charge d’alimenter en signal le système. Les potentiomètres ouverts en arrière-plan trahissent la mise à plat d’un titre de Mylène Farmer au SdF.
Bellote aux commandes de la Vi6 Soundcraft, on est corporate ou on ne l’est pas, en charge d’alimenter en signal le système. Les potentiomètres ouverts en arrière-plan trahissent la mise à plat d’un titre de Mylène Farmer au SdF.

Une Soundcraft Vi6 reçoit les sources, essentiellement un lecteur de CD, un mini jack à la disposition des professionnels présents et enfin un ProTools via une carte Madiface joue la mise à plat d’un titre du dernier concert de Mylène Farmer à St Denis apporté par Stéphane Plisson présent lors de cette écoute.

Un temps superbe mais malheureusement un vent insidieux qui a rendu l’écoute du haut du spectre impossible au-delà de la régie et parfois même avant lors de fortes rafales.
Un temps superbe mais malheureusement un vent insidieux qui a rendu l’écoute du haut du spectre impossible au-delà de la régie et parfois même avant lors de fortes rafales.

La première impression dès les toutes premières notes est très favorable. Malgré l’absence des subs et un nombre de boîtes raisonnable, à 35 mètres le grave et plus encore l’impact dans le bas généré par les V25 est stupéfiant. Comme bon nombre de personnes présentes on ne peut s’empêcher de demander en régie si les subs sont bien à l’arrêt. L’impact est tel que l’on ne ressent à aucun moment un quelconque manque dans le bas et même l’octave 30/60 Hz passe sans efforts. Seuls les amplis assez sollicités prouvent que la ligne ne comporte que 9 têtes, n’est pas filtrée dans le bas et joue en extérieur. Le délié dans le grave malgré sa richesse et son extension sont à mettre au crédit de JBL. Le bas médium est lui aussi d’une précision appréciable et surtout bénéficie à plein du parfait guidage du son, donnant un relief et une projection « hors de la boîte » des instruments.

Un Vrack Crown équipé de trois amplis I-Tech 12000 capables de délivrer 4500 Watt par canal à 4 ohm et des crêtes de 6000 à 2 ohm. L’ampli de référence pour la série VTX sera le I-Tech 4x3500HD.
Un Vrack Crown équipé de trois amplis I-Tech 12000 capables de délivrer 4500 W par canal à 4 ohms et des crêtes de 6000 W à 2 ohms. L’ampli de référence pour la série VTX sera le I-Tech 4x3500HD.

Le médium est reproduit sans aucune dureté, le calage neutre allant dans ce sens, et ici encore jaillit de la ligne en vous habillant comme un gant. Malheureusement comme souvent en extérieur le vent est venu gâcher l’écoute rendant impossible d’émettre le moindre jugement quant à l’aigu qui paraît quand même fin et très « facile ». Remarquable couverture horizontale allant rigoureusement et sans aucune décroissance gênante ou irrégulière à+/- 45° de l’axe.
Passé ce cap le haut disparaît abruptement. Nous avons juste remarqué à 15/20 mètres de la ligne une pointe de couleur pile dans l’axe des 8 pouces quand on passe devant, une impression à vérifier lors d’une prochaine écoute où nous disposerons de plus de recul latéral.

Une vue des 8 subs 4880A raccordés ici par paires.
Une vue des 8 subs 4880A raccordés ici par paires.

La mise en marche des subs apporte manifestement du niveau et une dimension encore plus physiques au bas du spectre. Le calage très droit et parfaitement exécuté entre les 8 subs au sol et les 9 boîtes permet d’apprécier les V25 sans que leur joli grave ne soit masqué ou coloré par la trop classique purée de vent. Un extrait de techno et une petite accalmie dans le vent laissent le système donner la pleine mesure de ses capacités. Nous n’avons pas le sentiment que le rendu soit totalement neutre, mais l’énergie, la projection, le délié et le côté « dans la figure » sont bluffants. Un dernier extrait basé sur une voix féminine assez surmixée donne un aperçu de la relative neutralité du médium et du haut médium, le côté agressif et piquant de cette voix n’étant en rien mis en exergue.

Umberto Maurizio le responsable de la filiale France d’AED Rent à côté d’une V25 laissée à portée de main et d’objectif. Merci encore pour l’accueil et les bières, belges bien sûr !!
Umberto Maurizio le responsable de la filiale France d’AED Rent à côté d’une V25 laissée à portée de main et d’objectif. Merci encore pour l’accueil et les bières, belges bien sûr !!

Compliments à JBL pour ce système dont, il faut en plus le rappeler, les presets ne sont qu’une première version, et que nous avons écouté sans les subs prévus à cet effet sur une aire de parking en goudron et très, trop dégagée. Il est fort probable que cette marque se retrouve très vite sur les fiches techniques y compris françaises aidée en cela par la commande massive effectuée par AED Rent qui va rapidement disposer de son parc complet de 220 têtes et 110 subs entre sa base Belge et ses dépôts hollandais, français, allemands et anglais. Et les voisins dans tout ça…Ils ont envoyé les flics pardi, des policiers municipaux tristes de ne pas avoir leur CD préféré dans le véhicule de fonction !!

La salle des machines de cette écoute avec pas moins de 4 V-Rack et la bagatelle de 12 I-Tech 12000 Crown totalisant 100 kWatt.
La salle des machines de cette écoute avec pas moins de 4 V-Rack et la bagatelle de 12 I-Tech 12000 Crown totalisant 100 kW.
Une vue de la platine arrière des V25. Les deux 15 pouces sont attaqués isolément l’un de l’autre. Nouvelle gamme, nouvelles habitudes. Designed in the USA, Assembled in Mexico…
Une vue de la platine arrière des V25. Les deux 15 pouces sont attaqués isolément l’un de l’autre. Nouvelle gamme, nouvelles habitudes. Designed in the USA, Assembled in Mexico…
Une vue en détail du système d’accroche et de calage de la V25 appelé SAFE.
Une vue en détail du système d’accroche et de calage de la V25 appelé SAFE.

 

Cobra Zap Technology

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Prototype du Cobra Dans la partie supérieure loge le vidéoprojecteur. Le flexible visible en face arrière protège les fibres optiques qui conduisent la lumière des cartes laser installées en rack du dessous.
Prototype du CobraDans la partie supérieure loge le vidéoprojecteur. Le flexible visible en face arrière protège les fibres optiques qui conduisent la lumière des cartes laser installées en rack du dessous.

Etonnante et innovante, capable de 50 000 lumens sur l’écran de projection, autrement dit battant largement une lampe xénon de 3 kW, la source laser à diodes développée par Zap Technology s’adapte à tout vidéoprojecteur mono source type xénon en rétrofit. Elle est conçue modulaire pour répondre aux besoins du site de projection, salle de spectacle ou architecture.  Et l’on progresse de 1300 lumens à 50 000 lumens simplement en associant des cartes.
Zap Technology n’a décidément pas fini de nous surprendre !

Cobra est un jeu de cartes laser à diodes. Chacune, recevant deux diodes rouges, une verte et une bleue, loge dans un rack dont partent quatre fibres optiques et offre un flux de 1300 lm.

Plusieurs cartes conduisent donc plusieurs fibres vers un collimateur qui concentre la lumière vers le light pipe  du DMD Texas Instrument (Digital micro Miroir Device) du vidéo projecteur hôte que l’on aura au préalable débarrassé de sa lampe et de sa suite : réflecteur, ballast, amorceur. Il devient ainsi beaucoup plus compact.

Le rack de cartes laser. Tout en bas, le refroidisseur.
Le rack de cartes laser. Tout en bas, le refroidisseur.

Et ”Roll my chicken” dit Maurice Rebiffé, sans aucune autre modification on obtient un vidéoprojecteur plus lumineux, consommant peu (une prise 16 A suffit à l’alimentation), qui ne garde que les longueurs d’ondes visibles donc sans rayonnement infra-rouge avec une durée de vie de 20 000 heures autrement dit un coût d’entretien nul. La durée de vie du DMD est même protégée puisqu’il ne chauffe pas

Le but est de proposer un appareil dédié au spectacle, un environnement pollué de fumée,  car la diode donne une brillance à l’image que n’a pas le xénon.

Zap estime même pouvoir atteindre en théorie 80 000 lumens. Et si le rétrofit est un premier pas, il développe un système intégrant une tête tri DLP.

On l’a bien compris, pour augmenter le niveau de lumière en sortie, il suffit d’ajouter des cartes (chacune apportant 1300 lm) dans le rack qui présente à la base le refroidisseur, l’eau circulant en circuit fermé.

L’appareil est en cours de validation aux normes DCI (normes cinéma) même si pour les applications visées, de spectacle ou de projection sur des façades irrégulières et de couleurs variables,  l’exploitant ne s’en soucie guère, mais qui peut le plus, peu le moins.

Une véritable innovation.

 

Outline travaille le sub grave

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le FLYSUB 15 ici stacké en bas des EIDOS 265 LA existe aussi en version amplifiée iMode.
le FLYSUB 15 ici stacké en bas des EIDOS 265 LA existe aussi en version amplifiée iMode.

A Prolight&Sound, Outline a dévoilé pas moins de cinq nouveaux subwoofers venant compléter notamment ses séries GTO (Grand Touring Outline), Mini COM.P.A.S.S., EIDOS 265 LA et EIDOS.

le FLYSUB 15 ici stacké en bas des EIDOS 265 LA existe aussi en version amplifiée iMode.
le FLYSUB 15 ici stacké en bas des EIDOS 265 LA existe aussi en version amplifiée iMode.


Le subwoofer passif GTO-sub équipé de deux HP de 18 pouces longue excursion, couvre la plage 28 à 160 Hz (-10 dB) et peut délivrer un niveau de pression crête de 145 dB en demi-espace en supportant une puissance crête de 9600 W. Il peut être utilisé en mode cardioïde aussi bien en accroche que « stacké » au sol. Son système d’accroche est réalisé dans un alliage léger aussi résistant que l’acier mais d’une masse 66 % moindre.
Ainsi est-il possible de constituer des lignes verticales jusqu’à 16 GTO-sub.

Le Flysub 15 iMode est un sub actif destiné au renfort de grave du système line array Mini COM.P.A.S.S. Il met en œuvre un 15’’ longue excursion à double spider et bobine 3’’ chargé en bass reflex et mû par un module d’amplification classe D de 1000 W (EIAJ sur 8 Ω). Le traitement de signal ainsi que le contrôle et les protections sont assurés par la plateforme propriétaire iMode du fabricant transalpin. Ce sub peut délivrer un niveau crête de 136 dB SPL et sa réponse s’étend de 35 Hz à 550 Hz en parfaite adéquation avec les boîtes Mini COM.P.A.S.S.

Le sub GTO (en bas) sur Dolly de mêmes dimensions que les boîtes large bande GTO. L’accastillage sur les flancs est réalisé en alliage léger.
Le sub GTO (en bas) sur Dolly de mêmes dimensions que les boîtes large bande GTO. L’accastillage sur les flancs est réalisé en alliage léger.

La version Flysub 15 passive présente les mêmes caractéristiques électro-acoustiques et vient compléter le système EIDOS 265 LA en renfort de grave.Le DBS 18-2 est une version améliorée du Subtech 218 et exploite deux transducteurs 18’’ longue excursion (les mêmes que le GTO Sub) dans une chambre accordée avec un long évent de large surface pour minimiser les bruits et turbulences et une disposition du baffle diminuant les résonances de la boîte (d’où le nom donné par Outline de « Decoupled Baffle Subwoofer).
Ce sub existe en version amplifiée avec le contrôle réseau iMode, DBS 18-2 iMode, avec une amplification classe D de 3000 W (EIAJ sur 8 Ω). Dans les deux cas la réponse en fréquence couvre 34 à 107 Hz à +/- 3 dB et le niveau de pression crête (CF de 6 dB) délivré atteint 143 dB SPL (la sensibilité est de 103 dB  en demi-espace).

Le sub passif EIDOS 108S de petites dimensions (25x55x50 cm3) descend à 38 Hz avec son unique HP de 8 pouces longue excursion à double aimant. Il supporte 1 kW AES crête et vient compléter la série d’enceintes point source EIDOS en renfort de grave.

 

Système MIS de Klotz ais

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Klotz ais propose un nouveau système d’interconnexion modulaire pour l’installation dévoilé à PL&S, baptisé MIS (Modular Installation system).

Au format 19’’, ce système propose une grande variété connectique et permet de s’affranchir des soudures. Il comprend des panneaux équipés en Harting, 4 XLR E/S, D-sub 25, RMP, etc. et des circuits imprimés de distribution (4 entrées et 3 x4 sorties), des coupleurs, ainsi que des nappes écrantées d’interconnexion munis de connecteurs plats 4 canaux IDC (12 broches Single In line) ainsi que la quincaillerie ad hoc (visserie,…).
Un châssis 2U peut accueillir 4 modules à l’avant et à l’arrière, soit par exemple 32 XLR et 4 RMP sur une face, mais des châssis 4 et 6 RU sont également disponibles. Le repérage s’effectue par étiquettes de couleur numérotées ou par bande inscriptible 6 mm.

 

Nouveaux HP Beyma

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Les compressions à aimants Ferrite CD1014Fe et WL4Fe
Les compressions à aimants Ferrite CD1014Fe et WL4Fe

Les tensions sur les matières premières enregistrées depuis un peu plus d’un an, particulièrement sur le Néodyme (mais également le cuivre), ont conduit les fabricants de transducteurs ainsi que les fabricants d’enceintes acoustiques à reconsidérer l’utilisation d’aimants céramique (Ferrite) dans leurs produits.

Acustica Beyma ne déroge pas à la règle et réintroduit la Ferrite dans la plupart de ses gammes et propose même de nouvelles familles comme la série PW. Les premiers modèles présentés à Prolight & Sound sont les 21PW1400Fe et 18PW1400Fe (1400 W AES), respectivement 21 et 18 pouces destinés à équiper des subwoofers. Ils mettent en œuvre le nouveau système de ventilation breveté « Malt Cross System » et la technologie propriétaire MMSS (Mechanical Mirror Suspension system) qui, associés à la bobine 4 pouces (100 mm) interne-externe permettent à ces HP de supporter 2800 W (program) en réduisant considérablement les pertes dues à la compression thermique. Ces woofers supportent une excursion limite (XDamage) de 55 mm et un XMax de +/-10 mm (régime linéaire).
Les adjonctions à la famille de moteurs à compression à diaphragme PM4 (Polymère high tech) sont le WL4Fe (conçu pour les line array) et le CD1014Fe version ferrite du CD1014Nd, compression à gorge 1,4’’ et bobine 1,75’’. Ce modèle offre une efficacité de 110 dB (1W/1m) et supporte 140 W (program) au dessus de 1,2 kHz. Dans la famille de boomers G40 (medium-bass), le nouveau 6G40Fe (6’’) optimisé par FEA pour son moteur Ferrite reste linéaire aux longues excursions (MMSS) et accueille un anneau de démodulation qui linéarise l’impédance et réduit la distorsion. Il supporte 340 W (program) et affiche une sensibilité de 94 dB (1W/1m). Enfin les 12P80Fe et 15P80Fe (12 et 15’’) à bobine 4’’ (100 mm) à cône en fibre carbone et suspension en CONEX supportent respectivement 1400 et 1600 W avec une sensibilité de 100 dB (1W/1m) et se destinent aux enceintes multivoies de haute efficacité.

 

AKG DMS70

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AKG-DMS70-Q

AKG-DMS70-QLe nouveau système sans fil numérique d’AKG dévoilé en début d’année et présenté en première européenne à Prolight&Sound opère dans la bande libre mais encombrée des 2,4 GHz (ISM) dans un format audionumérique sans compression 24 bits/48 kHz sur 16 canaux maximum. Ceci garantit une bande passante audio de 20 Hz à 20 kHz lui permettant notamment de restituer fidèlement les signaux d’instruments tels que basse et guitare. Les packs proposés par AKG sont constitués à partir de la version Quattro (récepteur DSR70 Q), 4 canaux en simultané, ou Dual (DSR70 D), deux canaux, avec respectivement deux (ou un) transmetteurs pocket DPT70 et des micros main émetteur DHT70 équipés exclusivement de la capsule dynamique D5 du fabricant autrichien.

La communication entre récepteur et émetteur est bidirectionnelle et encryptée (AES 128 bits) permettant diversité et changements de fréquence (canal) automatiques selon l’encombrement spectral aussi bien que des fonctionnalités appréciables telles que l’extinction distante des transmetteurs depuis le récepteur, la supervision des batteries, le réglage de niveau (mic/guitare), la plage de gain, etc.
Le DSR70 Quattro dispose en outre d’une sortie symétrique (XLR) « somme » des signaux issus des différents canaux réalisant un mix des voies (jusqu’à 4) transmises en simultané.

 

Les consoles Yamaha série CL

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Yamaha possède depuis longtemps une position hégémonique sur le marché des consoles numériques mais a vu ces derniers temps sa suprématie sérieusement contestée en raison de l’offre toujours plus pertinente de ses principaux concurrents.

Le monde de l’audio professionnel attendait donc une réaction forte du constructeur japonais. Celle-ci est bien arrivée, non pas comme beaucoup l’imaginait par la présentation d’un outil haut de gamme, apte à remplacer la regrettée PM1D, mais réalité du marché oblige, par une offre multiple, en concurrence tarifaire directe avec les consoles du segment intermédiaire.

Concept

Reprenant le concept éprouvé de l’interface utilisateur Centralogic, Yamaha propose donc une nouvelle gamme de consoles extrêmement compactes et légères dont la prise en main paraitra aisée pour tout professionnel habitué de la marque.

Et ce, d’autant plus que l’ergonomie par rapport aux autres modèles a nettement progressé. Outre une meilleure sensibilité de l’écran tactile, les consoles sont équipées pour chacune des voies d’afficheurs multifonctions indiquant la position du panoramique et du fader ainsi que le label. La taille des caractères s’ajuste automatiquement en fonction de la longueur du mnémonique alloué à la voie. En dessous des afficheurs, une bande lumineuse, dont la couleur et l’intensité peuvent être personnalisées, favorise le repérage et l’identification, comme par exemple l’appartenance à un groupe.

Des possibilités de personnalisation inédites sont également disponibles comme le paramétrage assignable aux 4 encodeurs à main droite de l’écran ou bien encore les fonctions étendues touchant la couche de faders et les 16 clés utilisateur.

Déclinées autour d’une architecture commune de bus de mélange et de matriçage, les trois consoles se différentient principalement par le nombre de canaux d’entrée que leur DSP respectif peut traiter simultanément ainsi que par le nombre de blocs de faders que leur surface de contrôle supporte. Les autres différences sont d’ordre mineur comme la présence sur les CL3 et 5 d’une platine susceptible d’accueillir un Ipad et le bandeau de vumètre qui n’est intégré que sur la CL5 mais qu’il est possible d’acquérir en option pour les deux autres modèles.

Les 3 CL fonctionnent sous protocole réseau Dante avec deux formats de racks RIO d’entrées-sorties déportés.

Le système CL est dit évolutif en ce sens qu’il permet de débuter par une configuration simple à un seul rack d’E/S et en fonction des besoins, d’acquérir de nouveaux RIO. Jusqu’à 8 RIO, adressables par simples DIP Switches, peuvent être ainsi connectés à une même console. A l’inverse, 4 consoles peuvent être raccordées à un même RIO, chacune d’elles pouvant avoir la main sur les gains avant conversion. Si un gain est modifié à partir d’une des consoles, un système de compensation intervient afin que les niveaux en cours sur les autres consoles ne subissent aucun changement.

Les extensions possibles ne se limitent pas au seul réseau Dante. Ainsi 3 slots permettent d’accueillir autant de cartes au format mini YGDAI qui permettront soit de réaliser des ponts entre différents protocoles de réseau audio, soit d’offrir des entrées-sorties analogiques supplémentaires si les huit entrées-sorties OMNI disponibles sur les consoles s’avèrent insuffisantes, soit encore d’augmenter la puissance de traitement DSP. A ce propos, la toute nouvelle carte LAKE adaptée au management sophistiqué des enceintes de diffusion sera tout prochainement disponible.

Les effets

Concernant les effets embarqués, l’offre devient pléthorique puisque 3 racks virtuels baptisés PREMIUM, EFFECT et GEQ de 8 effets chacun sont implémentés (pour mémoire, un seul est disponible avec la M7CL).

Le rack « PREMIUM » utilise la technologie VCM (Virtual Circuitry Modeling) qui propose une modélisation réaliste de machines analogiques légendaires. Le concours bienveillant de Rupert Neve a permis à Toshifumi Kunomoto dit docteur K, gourou de la modélisation virtuelle chez YAMAHA, d’incorporer aux bibliothèques VCM les très recherchés équaliseurs et compresseurs PORTICO.

Le rack « EFFECT » quant à lui propose des programmes de réverbérations et des multi-effets à choisir parmi les 56 programmes d’ambiance de la bibliothèque. Ce rack peut également être utilisé pour des effets d’insertion, notamment l’utilisation d’égaliseurs graphiques supplémentaires. Ainsi, avec le rack GEQ, c’est une exploitation potentielle de 32 égaliseurs tiers d’octave qui peut être réalisée en simultané. Attention toutefois, cette capacité n’est disponible qu’en utilisant le mode FLEX qui double le nombre d’égaliseurs tout en limitant à 15 le nombre de bandes utilisables par EQ.

Enregistrement

Deux modes d’enregistrement audio sont possibles, l’un en stéréo au format mp3 au moyen du port USB local, l’autre en multipiste, sur mac ou PC, via le réseau Dante. Pour ce dernier mode, les consoles CL ont été optimisées pour fonctionner avec le logiciel Nuendo Live. Nom des canaux, marqueurs, transport de bande, et bien d’autres données sont ainsi échangeables favorisant l’intégration du logiciel d’enregistrement multipiste de Steinberg comme une extension naturelle de la console.

Logiciels de management et de contrôle.

Les consoles peuvent être pilotées à distance à partir d’un Ipad et du logiciel StageMix. Cette application permet ainsi de contrôler sur scène ou dans l’auditoire la pertinence de des balances en fonction de l’emplacement de l’auditeur et au besoin pouvoir les modifier.

Par ailleurs, le logiciel spécifique CL editor utilisable indifféremment sur Mac ou PC permet online, d’étendre les possibilités de paramétrage et offline d’éditer, préparer configurer et mémoriser des sessions.

A noter qu’un convertisseur de fichiers facilite la récupération et l’échange des données de sessions réalisées avec les consoles PM5D, M7CL ou LS9.

Spécifications générales:

Caractéristiques communes :

Architecture des bus :

  • 24 bus de mix configurables en bus group ou bus aux,
  • 8 bus matrice avec mélange des canaux d’entrée
  • 1 bus stéréo.

Echantillonnage 44,1 ou 48 kHz.

Latence 2,5 ms (omni in > omni out)

Gamme dynamique :

  • 112 dB pour la conversion numérique/analogique
  • 108 dB pour Omni in/omni out

Entrées-sorties numériques :

  • Terminal primaire / secondaire
  • Format Dante
  • Données 24 ou 32 bits
  • 100 base-T
  • Nombre de canaux : 64 in/64 out
  • Connecteur EtherCON CAT5e

Consommation : 170 W

Dimensions

  • Hauteur : 299mm
  • Profondeur : 667 mm

Caractéristiques individuelles

CL1 CL2 CL5
Nb d’entrées 48 + 8st 64 + 8 st 72 + 8st
Nb de faders 2 x 8 +2 3 x 8 + 2 4 x 8 + 2
Bandeau vumètre Sur option Sur option intégré
Largeur (mm) 648 839 1053
Masse (kg) 24 29 36

Rack d’entrées sorties

RIO 1608 D RIO 3224 D
Entrées analogiques 16 32
Sorties analogiques 8 16
Sorties numériques 0 4 paires AES
Format rack 19 ‘’ 3U 5U

Disponibilité / Prix

Les prix dépendront de la configuration choisie (avec les racks d’E/s) mais devraient être compris entre 15 000 (CL1) à 45 000 € (CL5).

La console CL5 sera disponible courant avril 2012 alors qu’il faudra patienter jusqu’à l’été pour une CL1 ou une CL3.

Liens : http://www.yamahaproaudio.com/global/en/news_events/newsrelease/2012/nr20120321_cl.jsp

http://europe.yamaha.com/en/products/proaudio/mixers/digital-mixers/cl/?mode=series – tab=feature