Suite à l’annonce récente d’une nouvelle organisation des ventes mondiales et du développement commercial, L-Acoustics a le plaisir de présenter la nouvelle équipe de développement commercial.
De gauche à droite : Scott Wakelin, Tim Boot, William Cornell, Olivier Roure et Paul Keating.
Composée d’experts talentueux au sein de l’entreprise, ainsi que des récentes nominations de leaders industriels renommés, l’équipe de développement commercial sera le moteur de la vision et de la stratégie de L-Acoustics sur les marchés verticaux clés, tout en fournissant une expertise et un support approfondi aux consultants, partenaires et utilisateurs finaux du monde entier.
Laurent Vaissié
La nouvelle organisation commerciale de L-Acoustics se concentre sur la stratégie de vente, le développement commercial et la mise en place de canaux de vente territoriaux. Sous la direction générale de Laurent Vaissié, PDG de L-Acoustics, la nouvelle équipe est répartie en trois divisions :
– Les ventes et les opérations commerciales, qui se concentrent sur le développement des canaux de vente régionaux ; – le développement commercial, qui se concentre sur le développement de l’expertise commerciale et la sensibilisation des utilisateurs finaux sur les marchés verticaux clés ; – Et la direction de la stratégie, qui développe des stratégies de pénétration des marchés à moyen et long terme et des partenariats clés, et qui enfin gère la planification des ressources et la veille commerciale.
David Dohrmann
Afin d’offrir une solution commerciale et technique complète aux utilisateurs finaux et aux influenceurs, la structure de l’équipe chargée du développement commercial reflète celle de l’équipe chargée de l’application des projets et des marchés verticaux, dirigée par David Dohrman. L’équipe de développement commercial se concentrera sur l’établissement de stratégies et de feuilles de route dans cinq marchés verticaux clés. – William Cornell, vétéran de L-Acoustics, prend le rôle de Directeur, Musicals & Theater, – tandis que Scott Wakelin a été promu Directeur, Hospitality. – Paul Keating assumera un double rôle en tant que directeur général de L-Acoustics Creations EMEA et directeur du marché vertical de l’architecture. Dans ce nouveau rôle, M. Keating gérera la distribution, la logistique et le support des applications pour les marchés résidentiels, maritimes et architecturaux sur tous les marchés directs du monde entier en dehors des Amériques, tout en établissant des relations avec les clients, les décideurs et les propriétaires privés sur ce marché vertical stratégique.
Pour compléter l’équipe de développement commercial, L-Acoustics a recruté deux nouveaux hommes clés.
Olivier Roure
Olivier Roure rejoint l’entreprise en tant que directeur du développement commercial, installations sportives. M. Roure apportera une approche globale au secteur des structures sportives, afin d’accroître la part de ce marché.
M. Roure s’est construit une carrière de plus de deux décennies dans l’industrie audio professionnelle au sein d’entreprises de premier plan telles que JBL Professional (une société Harman), QSC LLC, et en tant que consultant indépendant. Sa connaissance approfondie du marché sportif nord-américain sera un atout essentiel pour mondialiser l’approche de ce marché critique.
Tim Boot
Tim Boot, sommité du secteur, rejoint L-Acoustics en tant que Directeur du développement commercial, solutions acoustiques. Axé sur le développement du système acoustique Ambiance, M. Boot élaborera la stratégie pour ce nouveau marché vertical en pleine croissance, identifiera et établira des relations clés, définira la segmentation du marché et supportera les stratégies de croissance.
Il contribuera également au développement et à l’amélioration des produits par le biais d’analyses du marché et de la concurrence. M. Boot a plus de 30 ans d’expérience dans le secteur, notamment dans la production audio, l’acoustique, le design et la fabrication. C’est un chef d’entreprise chevronné, qui a récemment travaillé pour Meyer Sound.
» Cette nouvelle organisation va approfondir notre expertise sur les marchés verticaux clés, renforcer la présence de notre réseau à l’échelle mondiale et nous permettre de planifier une feuille de route commerciale pluriannuelle qui concerne à la fois notre offre de produits actuelle et les innovations futures en matière d’enceintes, de logiciels, d’électronique et de services « , conclut Vaissié. « Avec cette équipe de professionnels exceptionnels – qui ont prouvé leur expertise au sein de notre équipe et dans toute l’industrie – L-Acoustics continuera à élever l’expérience d’écoute pour le spectacle vivant et au-delà. »
Attendu depuis sa dernière édition en 2019, le Paléo Festival, un des plus grands open air d’Europe a s’est enfin tenu en juillet dernier. Pour cet évènement, Skynight, société basée à Genève et fournisseur du matériel de rigging pour le festival depuis bientôt 20 ans, s’est associée à Sonoss pour le test en live du système « touring ».
Sous la direction technique de « Nick » Sandoz, une équipe de riggers de la société Seven, dont Thomas Rivet et Florian Henning, a mis en œuvre plus de 250 moteurs sur l’ensemble des scènes.
L’équipe levage du Paléo : Flo, Guill, Lolo, Dorian et Thomas .
Déjà utilisateur de télécommandes Sonoss, Skynight a, cette année utilisé sur la grande scène du festival, la télécommande Sonoss à contacteurs hybrides et mémoires de groupes de 72 voies en HF. Ce système est basé sur des racks de télécommandes 12 voies linkables à volonté.
La télécommande déportée en HF, ici contrôlée par Dorian, est vraiment un confort appréciable.
Sur le festival, le staff possédait 5 télécommandes “touring” 12 voies, soit un total de 60 voies pilotables en HF par la nouvelle télécommande Sonoss.
Simple à mettre en œuvre, une fois toutes les différentes télécommandes assignées, la mobilité que permet le système HF facilite grandement toute l’installation du kit de rigging, évitant les interminables allers-retours au module de commande.
Le principe d’alimentation en 32 ampères In Out est particulièrement bien adapté à ce genre de configuration, où rarement plus de 12 moteurs voyagent ensemble, ce qui permet d’être efficace tout en étant économe en énergie. La possibilité de faire des groupes simplifie les mouvements de ponts, évitant aussi les erreurs de sélection.
Les ponts du kit d’accueil, entraînés par 56 moteurs.
Nous avons interviewé Florian Henning, expert en levage depuis 5 ans pour Seven. Il a configuré et exploité la télécommande HF sur la grande scène du Paléo festival. Il était présent pendant toute la durée du festival depuis le montage.
SLU : Nous avons vu cette télécommande installée en fixe au Grand Palais Ephémère avec des armoires de contacteurs hybrides. Le système est-il aussi adapté aux tournées et festivals en termes de facilité de configuration ?
Florian Henning : Un kit qui a été configuré et monté en résidence est facile à exploiter en tournée. Pour une configuration festival comme le Paléo, en soi ce n’est pas plus compliqué car le paramétrage est assez rapide. Au Paléo, sur la grande scène, j’avais 56 moteurs et 6 télécommandes à contacteurs hybrides en racks de 12 voies chacun et la télécommande déportée les contrôlait en totalité en HF.
Les moteurs sont ramenés sur les P17 classiques et leur assignation est simple : le premier block sur les voies 1 à 12, le deuxième de 13 à 24 et ainsi de suite. La télécommande reconnaît ensuite tous les moteurs de 1 à 56.
Les racks de télécommandes à contacteurs hybrides.
La prise en main est assez rapide sachant que tu n’as pas à paramétrer chaque moteur mais seulement chaque bloc de 12 voies. La mémorisation de groupes est aussi très simple et sécurisante. Quand tu as ton pont 1, par exemple, accroché à 5 moteurs + un câble pic, tu commutes les moteurs sur ta télécommande (levier d’interrupteur sur ON), leur voyant s’allume, tu appuies 3 secondes sur une des 20 touches de groupe, par exemple la touche 1, et tous les moteurs de ce groupe s’assignent à cette touche. Tu désélectionnes les moteurs du premier groupe mémorisé et tu recommences l’opération pour le pont suivant.
Pour l’exploitation, il suffit de désélectionner les moteurs (position OFF des interrupteurs), de double cliquer sur la touche de groupe et tous les voyants du groupe s’allument automatiquement. En agissant sur la touche générale “ACTION” vers le haut ou vers le bas, les moteurs du groupe se mettent en mouvement. Quand tu dois lever un pont, c’est pratique car les moteurs sont tous assignés sur ton groupe. Et si par erreur tu déclenches un autre moteur, la télécommande refuse de le démarrer. C’est une sécurité précieuse. Cette télécommande apporte un vrai confort de travail.
Voici un tutoriel du fonctionnement de la télécommande réalisé par Manuel Lauwerier.
SLU : Ca se passe comment le levage des ponts en festival ? C’est une fois ou plusieurs fois par jour ?
Florian Henning : Le matin, on fait une première mise à hauteur des ponts suivant la demande du technicien qui accompagne le premier artiste et on recommence l’opération entre chaque artiste. Parfois l’artiste vient avec sa vidéo ou un kit complémentaire. Par exemple, le concepteur lumière de Feu! Chatterton utilisait des lumières artisanales sur des feuilles d’aluminium qui s’inclinaient. Nous lui avions réservé un pont vide pour son propre kit en créant un nouveau groupe de moteurs pour ce pont, repéré avec du gaffeur. Sur un festival comme le Paléo qui met en œuvre 56 moteurs, c’est compliqué d’avoir tout en tête. Et cette télécommande simplifie vraiment le travail et nous permet de travailler avec plus de sécurité. Cela étant, il faut toujours faire attention car le gros principe de notre métier est là. Cette télécommande n’empêche pas de rester vigilent et attentif.
SLU : Revenons à l’assignation des blocs de 12 voies. C’est une opération rapide ?
Florian Henning : On a eu un peu de mal car nous n’avions jamais utilisé cette télécommande et que l’assignation n’entre pas dans la formation des riggers. Mais c’est bien que ça arrive, et comme j’ai fait pas mal d’électricité et de bloc dans ma carrière, j’ai des notions. C’est la raison pour laquelle je m’y suis penché alors que je n’étais pas le chef de cette scène.
SLU : Il y a beaucoup de groupes qui arrivent avec des demandes d’accroches spécifiques?
Florian Henning : Chaque festival va plus ou moins arriver à négocier certaines demandes, à les refuser quand d’autres vont tout accepter. Ca dépend vraiment du directeur technique du festival. Les groupes, pour la plupart, ont des demandes de hauteurs différentes, ne serait-ce pour des raisons de luminosité ambiante, selon l’heure de la journée. La nuit par exemple, ils peuvent se permettre de monter les ponts plus hauts.
Modifier la hauteur des ponts du kit d’accueil est une manipulation très simple qui ne nécessite pas d’envoyer des techniciens au plafond et ce sont des demandes acceptées systématiquement. Ce sont des manips qui ne prennent pas plus de 10 à 15 minutes avec un technicien qui gère la télécommande et un autre qui contrôle en visuel. Sur chaque scène de festival nous sommes systématiquement deux riggers. Après descendre un pont pour remplacer tous les projecteurs en accroche, c’est plus long évidemment.
Par exemple pour Stromae qui avait le plus gros kit accueilli au Paléo, on a envisagé les choses autrement. Quand les artistes ont leurs riggers de tournée, on prévoit des télécommandes d’accueil. On accroche les moteurs et les ponts et on leur met une télécommande à disposition. Ce sont eux qui prennent la main. Au Paléo on avait pris la décision de réserver la télécommande Sonoss à nos ponts, autrement dit ceux du kit général d’accueil. Pour les ponts du kit complémentaire de Stromae, on a mis une télécommande classique avec des contacts francs que tout le monde connaît, à disposition. Et les riggers de Stromae n’avaient la main que sur le kit de rajout. Et s’il y avait des mouvements à faire sur nos ponts, c’était à nous de les gérer. C’était imposé par notre assurance. Personne d’autre que l’équipe de Skynight n’était habilitée à contrôler nos moteurs.
SLU : Cette télécommande déportée a-t-elle des points négatifs que tu aurais à souligner ?
Florian Henning : Non, aucun point négatif sur la télécommande déportée. Elle est vraiment bien. Les riggers ont enfin un super produit à disposition. J’ai déjà géré un grill utilisant 40 moteurs à lever ensemble et il n’y avait jusqu’à ce jour aucune autre télécommande capable de le faire avec un tel confort et une telle sécurité.
Le célèbre metteur en scène Robert Wilson imagine une installation sonore immersive à la Sainte-Chapelle de Paris, articulée autour du dernier logiciel de spatialisation HOLOPHONIX Native et d’un dispositif électro-acoustique sur-mesure, développé par Amadeus.
Robert Wilson
Venu de son Texas natal, Robert Wilson avait dix-sept ans quand, lors de son premier voyage en Europe, il a découvert la Sainte-Chapelle, joyau de l’art gothique rayonnant sur l’île de la Cité au cœur de Paris.
Un choc. Il a ressenti « la même forte émotion » quand il a retrouvé le royal édifice, en vue de finaliser la préparation de Gloria, sa dernière installation sonore immersive proposée chaque week-end, du 8 octobre au 31 décembre.
Philippe Bélaval, President du Centre des Monuments Nationaux.
Philippe Bélaval, Président du Centre des Monuments Nationaux, a passé commande à Robert (Bob) Wilson afin de célébrer un demi-siècle de succès en France, depuis ‘Le Regard du sourd’ à Nancy (1971) et le premier Festival d’automne à Paris (1972). « Bob Wilson est un magicien de la lumière et du son ayant renouvelé, à sa manière léchée et hiératique, l’art de la scène dramatique et lyrique, » évoque Philippe Bélaval.
« Nous menons une politique résolue d’invitation d’artistes contemporains, car le patrimoine et création doivent marcher ensemble. Bob Wilson faisait partie des artistes que nous souhaitions inviter, pour marquer les 50 ans de sa présence à Paris. Nous avons estimé que sa perception de l’espace, sa maîtrise du son et de la lumière pouvait apporter beaucoup à un monument, » souligne Philippe Bélaval.
« Découvrir la beauté de cet endroit a été une expérience bouleversante. L’impression est restée en moi pendant de nombreuses années », a déclaré Robert Wilson. C’est donc instinctivement que son choix s’est porté sur ce lieu lorsque le Centre des Monuments Nationaux lui a donné carte blanche. La Sainte-Chapelle, édifiée à la demande de Saint-Louis au XIIIe siècle, posait néanmoins certains défis.
« C’est très différent que de mettre en scène, disons, pour l’Opéra de Paris par exemple. Il nous a fallu un peu de temps afin de trouver comment travailler dans un tel lieu, en raison de la réverbération, de la façon dont on perçoit les sons, » indique Robert Wilson. Avec Gloria, expérience proposée six fois par jour durant vingt-cinq minutes, Bob Wilson fait dialoguer la musique et les mots avec la lumière traversant les verrières de la chapelle haute.
Bob Wilson a fait appel au compositeur Richard (Dicky) Landry pour la composition musicale, qui rappelle les polyphonies de la Renaissance. Compagnon de route de Bob Wilson depuis les années d’effervescence new-yorkaises autour de Robert Rauschenberg, Philip Glass ou encore Trisha Brown, Richard Landry (né en 1938) a composé pour l’occasion une musique post-minimaliste aux lignes étirées et familières à l’oreille, faite de nappes de cordes synthétiques, imitant des accords d’orgue.
Le designer sonore Nick Sagar a déployé seize haut-parleurs discrètement intégrés à l’architecture pour créer un environnement acoustique enveloppant, grâce à un logiciel de traitement du son développé par la société Amadeus en lien avec l’IRCAM, dispositif auquel a aussi collaboré l’expert en électronique Thierry Coduys, complice de Pascal Dusapin.
Une modélisation en transparence de la chapelle avec l’emplacement des points de diffusion et les niveaux tels qu’ils apparaissent dans la version native de HOLOPHONIX.
« Le son vous submerge ! Il vient de la droite, de la gauche, du centre, du plafond, » évoque Bob Wilson. La bande son est enrichie d’extraits du grand poème De rerum natura (De la nature des choses) de Lucrèce, philosophe latin du Ier siècle avant Jésus-Christ. Un écho profane aux grands thèmes évoqués par les vitraux, déclinant le rapport de l’homme à la nature, de l’âme au corps, de la terre aux cieux… « C’est un texte pour tous les temps, si moderne, solide comme le roc, indestructible », commente Bob Wilson.
Un dispositif de projection du son sur-mesure et singulier a été développé et installé au sein de la Saint-Chapelle par Amadeus, en coordination avec les équipes de la conservation du patrimoine du Centre des Monuments Nationaux et leur consultant en nouvelles technologies, Thierry Coduys.
« La réalisation de cette œuvre éphémère induisait de transposer à la location ce qui fait notre force depuis fort longtemps, le sur-mesure, et d’accompagner sur le plan technique les créateurs dans leur démarche artistique, » commente Gaetan Byk, Président de la société Amadeus. « A la demande de la conservation et du metteur en scène, les huit enceintes acoustiques les plus ‘visibles’ font été revêtues par nos soins de feuille d’or. Elles disparaissent ainsi devant la mouluration, les chapiteaux et les clés de voûte parées de rouge, de bleu et d’or, devenant une composante de la polychromie architecturale du monument, » précise-t-il encore.
Pipo Gomes, Directeur Technique chez Amadeus, en charge du projet et derrière lui Adrien Zanni, chercheur et développeur chez Amadeus pour HOLOPHONIX.
« Ce projet consacre ce nouveau département dédié aux projets éphémères et dirigé par Pipo Gomes, Directeur Technique diplômé du CFPTS, ancien Responsable du Son de La Scala Paris et créateur sonore de chorégraphes et de metteurs en scène de renom dont André Engel, José Montalvo, entre autres, » conclut Gaëtan Byk.
Le système électro-acoustique imaginé par Amadeus est composé d’une quinzaine de haut-parleurs entourant et surplombant le public, dont certains réalisés sur-mesure et habillées de feuilles d’or pour une harmonie parfaite avec la matérialité dominante du lieu.
« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le conservateur de la Saint-Chapelle et les équipes du Centre des Monuments Nationaux afin de trouver des solutions de mise en œuvre garantissant l’intégrité du monument et la plus grande discrétion du système électro-acoustique, » précise Pipo Gomes, Directeur Technique chez Amadeus, en charge du projet. « Une partie du dispositif est notamment suspendu depuis la charpente historique de la Sainte-Chapelle au moyen de filins en acier d’une longueur de près de 20 mètres, traversant la voute par un orifice de 8 centimètres de diamètre. Les enceintes ont ensuite été stabilisées au moyen de fils en nylon transparents, totalement imperceptibles, » conclu-t-il.
Une des enceintes de la série C d’Amadeus suspendue par des fils en acier et stabilisée par d’autres en nylon transparent.
Les enceintes acoustiques sont pilotées par le tout nouveau logiciel de spatialisation sonore, baptisé HOLOPHONIX Native, développé par Amadeus en coordination avec l’IRCAM. Ce logiciel est la déclinaison du processeur de spatialisation sonore HOLOPHONIX qui équipe quelques-unes des plus grandes institutions théâtrales, musicales et muséales en France, parmi lesquelles figurent le Théâtre National de Chaillot, la Comédie Française, La Scala, le Panthéon ou le Festival d’Avignon.
À cet effet il embarque plusieurs techniques de réverbération et de spatialisation permettant de positionner, de déplacer et de réverbérer des sources sonores dans l’espace, en deux ou trois dimensions. Un algorithme de spatialisation favorisant la synthèse de champ sonore en 3D ou Wave Field Synthesis (WFS) – associé à plusieurs réverbérateurs paramétriques – a été sélectionné afin de placer et déplacer de manière intuitive les sources sonores dans l’espace.
Les haut-parleurs parfaitement alignés et pourtant à peine visibles à l’intérieur de la chapelle.
« Nick Sagar a pour habitude de travailler avec le logiciel Logic Pro pour ses créations. Nous avons donc intégré HOLOPHONIX Native dans son workflow de production afin qu’il puisse conserver ses habitudes de travail tout en ayant accès aux possibilités d’écritures spatiales offertes par notre logiciel, soit en mixage orienté objet, soit en points directes, » évoque Adrien Zanni, chercheur-doctorant et développeur chez Amadeus.
« L’intégration du tout nouveau plugin HOLOSCORE a notamment permis de pouvoir éditer les trajectoires sous la forme d’automations directement depuis Logic Pro. Nous avons utilisé la réverbération disponible dans HOLOPHONIX Native dans un premier temps pour homogénéiser la diffusion du système et la réponse acoustique de la Sainte-Chapelle, » précise Adrien Zanni.
« Cette réverbération a ensuite été utilisée sur le synthétiseur de la composition pour lui donner une allure plus majestueuse, afin de créer un orgue virtuel dans ce monument qui en est dépourvu. Les deux subwoofers placés au niveau de l’autel ont notamment participé à cette sensation d’acoustique jusque dans les basses fréquences.
Pour finaliser le rendu acoustique, nous avons orienté certaines enceintes en champ diffus (diffusion indirecte), ce qui a apporté de la complexité et du liant au rendu perceptif global. Une fois le mixage final validé, nous avons utilisé le logiciel REAPER en tant que qu’enregistreur multipiste de la pièce puis enfin le logiciel QLab pour la lecture automatisée des fichiers aux horaires de diffusion prévues, » conclut Adrien Zanni.
Le résultat invite à la contemplation des lieux, voire à la méditation. « Un temps pour penser et pour rêver », au cœur de la Cité mais à l’écart de la rumeur de la ville, » conclut Bob Wilson.
Pour plus d’informations sur « Gloria » et Robert Wilson, robertwilson.com
ams OSRAM signe un accord pour vendre à Arri son activité d’éclairage de spectacle Claypaky. L’entreprise sera intégrée à ARRI, acteur mondial de l’industrie cinématographique et Broadcast. Avec cet accord, ams OSRAM met en œuvre le dernier des désinvestissements prévu après l’acquisition d’OSRAM, pour se concentrer sur les domaines technologiques fondamentaux.
A gauche le Dr Matthias Erb, PDG d’ARRI et Marcus Graser, directeur général de Claypaky à droite.
Premstaetten, Autriche (20 décembre 2022) – ams OSRAM (SIX : AMS), leader mondial des solutions optiques, a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord définitif pour vendre Claypaky à la société allemande ARRI AG. La transaction est soumise aux conditions de clôture habituelles. Claypaky, créée en 1976 dont le siège social est situé à Seriate, en Italie, acquise par OSRAM en 2014, est reconnue comme une marque de référence mondiale sur le marché de l’éclairage professionnel de spectacle. Claypaky a renforcé son avance technologique par son offre de projecteurs basée sur les LED et les lasers, et propose une gamme innovante de lyres motorisées et de luminaires à effets.
ARRI AG, dont le siège est à Munich, en Allemagne, est un concepteur et fabricant de systèmes de caméras et d’éclairages ainsi que de solutions pour les industries du cinéma et du Broadcast, avec un réseau mondial de distribution et de services.
Dr Matthias Erb
« L’acquisition de Claypaky est un investissement stratégique à long terme dans notre activité d’éclairage « , a déclaré le Dr Matthias Erb, PDG d’ARRI. » Claypaky bénéficie d’une reconnaissance de premier ordre sur le marché de l’éclairage de spectacle tandis qu’ARRI est reconnu comme un fabricant premium dans le domaine de l’éclairage de cinéma et du Broadcast. Cette position de premier plan des deux marques montre que les deux entreprises sont idéalement assorties et qu’elles peuvent continuer à développer leurs activités respectives au sein de la société mère unifiée.»
Dr Wilhelm Nehring, EVP Business Unit Digital chez ams OSRAM a commenté : « ARRI AG est un nouveau foyer idéal pour l’équipe de Claypaky. L’empreinte mondiale d’ARRI, ses solides antécédents technologiques et sa compréhension du marché offriront une perspective à long terme très intéressante pour Claypaky et ses clients. »
Marcus Graser
« Nous sommes très heureux de rejoindre la famille ARRI. Les deux sociétés occupent une position de leader dans leur domaine, grâce à une connaissance approfondie du marché, à leur pouvoir d’innovation et à leur compréhension du client. Nous partageons tous deux un riche héritage et une passion inconditionnelle pour la technologie et l’innovation dans un secteur professionnel qui fascine des milliers de personnes dans le monde entier. En collaboration avec ARRI, nous continuerons à concrétiser notre vision : créer les meilleurs équipements et services d’éclairage et offrir des produits de référence de niveau mondial à une base de clients encore plus large », a déclaré Marcus Graser, directeur général de Claypaky.
Avec cet accord, ams OSRAM met en œuvre le dernier des désinvestissements que la société avait communiqué après l’acquisition d’OSRAM. ams OSRAM continuera à se concentrer sur l’activité de semi-conducteurs de haute technologie et sur son activité de lampes automobiles. Cette annonce représente une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la stratégie d’ams OSRAM visant à se concentrer sur les domaines technologiques essentiels et à céder les activités qui ne sont pas essentielles à la stratégie de la société.
Dans la gamme des Mac Aura qui connaît depuis 2008 un succès planétaire, Martin renouvelle le concept avec le Mac Aura XIP !
Il s’agit d’une version revisitée du Mac Aura XB (qui reste un standard au catalogue Martin), avec de nouvelles fonctionnalités, notamment en termes d’effet Aura, mais surtout, une protection aux intempéries qui lui permet d’être utilisé en extérieur sans précaution particulière (IP54).
Une petite machine pleine de malice et fort sympathique que nous avons testée dans le studio de La BS. On identifie au premier coup d’œil ce joli Mac Aura comme appartenant à la famille Martin grâce à sa silhouette familière. Un Mac Aura, un poil plus trapu, avec une base moins rikiki.
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Combinaison d’effets et de faisceaux.
Au rayon des poids et mesures…
Le XIP mesure environ 40 cm de haut sur 30 de large. Son poids est inférieur à 9 kg. Même s’il est un poil plus imposant que son petit frère XB, il est toujours dans la catégorie des petits machins qui vont pouvoir être installés dans toutes les situations les plus extravagantes…
Le dessous de l’appareil avec le boulonnage M12 au centre et les emplacements d’accroches camlock pour les omegas.
Il conserve d’ailleurs la possibilité d’accroche par un crochet central via un boulonnage M12, MAIS fort heureusement (et ceux qui se sont battus des années avec des clefs pour fixer les crochets sur les Mac Aura avec des boulons en seront ravis), il adopte aussi le système à double oméga avec verrouillage par camlock.
Physiquement, la base présente deux poignées pour attraper l’engin, et sur une de ses faces, le display ainsi que la connectique. Les connecteurs, sont tous pourvus de capots caoutchouc imperdables, ce qui est parfois un peu pénible à manipuler mais qui va par contre assurer l’étanchéité des connexions.
Le menu et ses boutons de contrôle.
On trouve une entrée / sortie d’alim en True1, une entrée sortie XLR 5 pour le DMX, deux ports RJ45 pour la mise en réseau et une USB-C permettant de mettre à jour le software.
Pour entrer dans l’exploration du menu et pour paramétrer la machine, on est dans le simple et efficace : menu blanc sur fond bleu, accessible à l’aide de 4 boutons de navigation.
La machine se pilote en DMX-512-RDM, Art-Net, sACN et détecte automatiquement le protocole du Martin P3. La tête à l’arrière est pourvue de trappes faisant office de poignées et ne dispose pas de blocage pan ou tilt. La lentille de sortie qui mesure un petit 20 cm de diamètre, se déplace d’avant en arrière par motorisation pour assurer la fonction zoom.
Vue frontale de la lentille. On distingue les filaments de l’effet Aura.
Question optique, deux systèmes émettent de la lumière (trois avec le display mais ça ne compte pas). Pour le principal, il s’agit de 7 leds RGBW de 60 W associées chacune à un collimateur via un guide de lumière qui assure le mixage de couleurs.
Entre les sources et le système de lentilles, se trouve le deuxième système lumineux : “l’Aura”. Il s’agit d’un réseau de 12 serpentins en fibre plastique qui rappellent par leur dessin le “filament” de certaines lampes à incandescence. Ils sont animés chacun par des leds RGBW de 4 W.
IP54 !
Si le Mac Aura XIP n’est pas immergeable, il a été conçu pour pouvoir être utilisé en extérieur quelles que soient les conditions météo, mais aussi pour rester dehors un certain temps sans crainte pour sa fiabilité et son intégrité technique. Chaque détail de construction a été étudié pour offrir toutes les garanties d’absence de soucis en cas de pluie. Des moulages fort complexes ont été réalisés pour créer des espaces où l’eau ne pose aucun problème. Et c’est vraiment bien fichu.
Le capteur d’humidité.
Et ça n’est pas tout. Par exemple, en fonction des infos reçues par différents capteurs, la machine est dotée d’un automatisme qui va, par moments lorsqu’elle ne joue pas, ou lorsque l’utilisateur le décide, faire basculer la tête en tilt pour vider toute cavité ayant reçu de l’eau…
Autre astuce, un capteur d’humidité situé sur le capot va déclencher l’option “séchage” automatique de la machine à intervalles réguliers par une séquence de mise en température et ventilation… Ce capteur, comme d’autres, va permettre aussi à la machine d’analyser son utilisation et de fournir des infos au besoin de maintenance éventuelle par la suite (temps d’exposition aux intempéries, etc).
Même les accessoires périphériques ont été particulièrement bien étudiés… Le flight-case des XIP est aéré, et est équipé d’un système de gouttières évacuant l’eau, et permettant de ranger les projecteurs encore trempés, ou sous une pluie battante. L’eau va s’écouler naturellement et l’humidité sera chassée. Fini, les flight-cases à ouvrir d’urgence à l’entrepôt pour éviter les moisissures et détériorations… Là, c’est prévu ! Très fort ! La volonté du fabricant a été celle de réaliser une machine capable de passer plusieurs mois dehors, et ça me semble très abouti.
Et en lumière, en effets, ça donne quoi ?
Vidéo de présentation
Comme pour le Mac Aura, le XIP propose deux systèmes en un. L’un concerne le faisceau du projecteur, tout simplement, et l’autre, son fameux effet Aura. Celui-ci, pour le coup est quand même assez éloigné de celui que l’on connaissait jusqu’ici qui consistait à rétroéclairer la lentille de sortie, avec un succès mitigé auprès des éclairagistes qui appréciaient surtout l’énergique petit faisceau wash de cette machine compacte offrant une qualité du mixage de couleurs inédite à l’époque. Ici l’effet Aura est beaucoup plus ludique, et à mon sens beaucoup plus intéressant.
Le faisceau est celui d’un wash led multisource, c’est-à-dire un faisceau plutôt flou, sans avoir non plus les caractéristiques d’une machine à lentille Fresnel. Ça ferme fort à environ 6° et ça ouvre large. Nos mesures au plus large comptent environ 45° à I/10 (intensité au centre divisée par 10).
Zoom.
Au besoin, Martin fournit avec le Mac Aura XIP un filtre frost qui se fixe en sortie par 4 vis, pour adoucir encore davantage le bord du faisceau. Bref, on est clairement dans le cas d’un wash, tel qu’il peut se présenter habituellement sur une machine de ce type, avec un joli soin apporté au faisceau.
La lentille diffusante livrée avec le XIP pour adoucir les bords du faisceau.La lentille diffusante installée.
Détail qui a son importance, chacune des 7 leds du wash peut être contrôlée indépendamment et peut donc être utilisée comme un pixel unique sous le contrôle d’un flux vidéo externe ou des effets préprogrammés (des macros) dont la machine dispose en interne avec différents paramètres d’animation (vitesses, sens de rotations, etc.)
Le faisceau me plaît bien. En faisceau serré, avec ou sans la lentille frost (bien que ce soit un peu atténué avec), on distingue sur les 50 premiers centimètres, la convergence des faisceaux des 7 lentilles principales, caractéristique des wash multisource. Ca n’est d’ailleurs pas un problème et ça n’entame en rien l’efficacité du faisceau lumineux. Le zoom ouvre ce bâton de lumière tout en augmentant classiquement le flux.
Mesures photométriques
Courbe Derating
Après avoir tracé la courbe de derating (atténuation de la lumière en fonction du temps de fonctionnement à pleine puissance), qui ne descend pas au-delà de 9 %, nous démarrons les mesures d’éclairement sur notre cible, à 5 mètres du projecteur.
Faisceau serré
Au plus serré, nous mesurons le rayon de la projection du faisceau, d’abord à I/2, (intensité au centre divisée par 2), autrement dit, partant de la valeur d’éclairement au centre, nous la divisons par deux pour aller chercher au luxmètre dans les 4 directions où se situe la valeur obtenue sur les axes de notre cible. Nous faisons la moyenne des rayons pour calculer l’angle qui pour le MAC Aura XIP est égal à 6,7°. C’est dans cette zone que le projecteur délivre le maximum d’énergie.
Nous renouvelons l’opération, cette fois à I/10 selon la même méthode et obtenons un angle de 9°. Au plus serré, l’éclairement au centre atteint 14 840 lux au centre à 5 mètres après derating et 16 340 lux à froid. Le flux total est de 4 435 lumens après derating et 4 890 lumens à froid.
Faisceau 20°
Projecteur réglé pour un angle de 20° à 1/10, l’éclairement au centre devient 4 760 lux (5 240 à froid) et le flux passe à 4 980 lumens (5 490 lm à froid).
Faisceau large
Au plus large, nous mesurons un angle à I/10 de 46°, l’éclairement au centre descend à 790 lux (870 lux à froid) et le flux grimpe encore à 5 380 lumens (5 930 lm à froid).
Ce projecteur est réellement silencieux. Allumé, il n’émet aucun son permettant de distinguer au sonomètre son niveau de bruit de celui de la pièce vide. Seul le mouvement du zoom, apporte 2 dB d’écart avec le bruit ambiant. Les performances sont identiques à celles du Mac Aura XB.
Le dimmer
Courbe de dimmer en mode Square Low de 0 à 10 %.Courbe de dimmer en mode Square Low de 0 à 100 %.
Le dimmer est nickel. La courbe en mode “Square-Law” est particulièrement lisse. Il est à noter que dans les fonctions activables à distance via le canal de contrôle, se trouve une émulation tungstène qui assurera, aussi bien au faisceau principal qu’à l’effet Aura, une gradation et une inertie comparables à celles d’un filament de lampe halogène.
Le souci du wash multisource, c’est souvent la propreté du faisceau. Les “galettes” particulièrement celles associées à un ensemble de lentilles d’un bloc, surtout si elles sont blanches, “brillent” assez pour générer de la lumière parasite autour du faisceau principal. Et là, effectivement, on n’y échappe pas. La lumière émise est sujette à dispersion (réflexion) indésirable et va former une sorte de halo autour du faisceau.
C’est plus ou moins inévitable avec cette technologie. Et l’adjonction du filtre diffuseur optionnel n’y changera rien. Par contre, je dois dire très honnêtement que Martin gère suffisamment bien ce phénomène qui ne pose pas de problème majeur à l’utilisation du XIP dans la plupart des situations en concert ou en évènementiel.
Blancs, couleurs ?
Pour ce qui est de la gestion des blancs, notre XIP est armé pour bien des terrains. calibré de base en blanc à 6000 K, il dispose d’un canal émulant les températures de couleur de 1000 K quasiment rouge-orangé (non mesurable par notre spectromètre) jusqu’au blanc bleuté glacé de 16 000 K !
Blanc variable.
Un canal Green / magenta va offrir la possibilité d’agir sur les verts et roses qui pourront ainsi être ajustés selon les besoins de captations éventuelles ou des prises de vues. Le canal en question permettra d’aller d’un petit verdâtre jusqu’à un rosé sévère. Ajustement à discrétion… L’indice de rendu des couleurs (CRI) se situe de 70 à 80 selon le blanc sélectionné. Il descend même plus bas si on simule le tungstène dans des teintes très chaudes. A 3200 K nous mesurons un CRI de 44. A savoir…
Question couleurs, le XIP est très en forme. Les teintes sont vraiment très belles et ce dans toutes les couleurs possibles et imaginables. Seuls les congos profonds sont difficiles à obtenir, comme sur la plupart des projecteurs à LED…
Les couleurs CMY.Variations de couleurs
L’effet Aura du XIP…
L’effet Aura ici ne se contente donc plus d’une simple illumination de la lentille de sortie… Bien que l’on puisse toujours le faire (notamment en faisceau serré), on bénéficie d’un ensemble de 12 filaments de lumière, gérés tout comme le faisceau (en RGB, CTC, green-Mag strobe / dimmer) et qui vont offrir un visuel très sympa et malléable pour transformer l’aspect de l’appareil et faire une vraie déco animée.
Effets Aura sur du blanc froid.
C’est très chouette pour faire des fonds de champ en captation par exemple, et ouvrir l’utilisation de ce dispositif à des effets scéniques qui pourront être très typés mais très spectaculaires. Le fractionnement des différents morceaux de filaments peut être très doux ou peut extrêmement dynamique. Avec un certain nombre de machines, on peut parfaitement envisager de vrais effets, juste avec “l’Aura”. C’est clairement, comme d’autres machines, un engin qui sera identifiable par le design très affirmé de cet effet tout à fait unique.
Effets Aura colorés.
Les dimensions (une vingtaine de centimètres de diamètre, je le rappelle) de ce projecteur sont parfaites pour éviter le trop gros et monumental, tout en offrant un visuel qui existe facilement. Les différents modes de pilotages du Mac Aura XIP donneront différentes occasions de créer des effets sur mesure en utilisant chaque filament comme une source contrôlable en RGB. Vous pourrez aussi avoir accès à différentes macros internes pour générer des patterns nombreux et sympathiques, et aux réglages de vitesse pour animer la tête de vos petits XIP. Le mixage entre le faisceau principal et l’effet Aura peut donner lui aussi des résultats saisissants. Il y a pas mal de temps à passer avec ces jolis joujoux pour trouver toutes les combinaisons intéressantes possibles et en tirer des choses vraiment chouettes.
A noter : le mode de contrôle le plus réduit, nommé “Compact” fait fi de l’effet Aura. Donc si vous ne souhaitez pas l’utiliser, vous disposez d’un excellent petit wash à 20 canaux et basta.
Construction
Démontage du dessous de l’appareil avec moulages de pièces alu anti-ruissellement.
Techniquement, tout a été étudié pour pouvoir supporter les attaques de l’eau. Soit par des calfeutrages drastiques, soit par des insensibilités à l’infiltration d’eau. Le démontage du Mac Aura XIP impose un passage à travers les différents compartiments. Les pièces moulées au design anti-ruissellement sont de rigueur partout. La plaque d’aluminium qui constitue le fond avec les fixations d’omégas est, elle aussi, évidemment étanche.
Toute la partie alimentation et électronique est calfeutrée selon ce principe. Pour démonter, il faut dévisser de la vis torx partout. Sur la tête, la ventilation arrière assurant le refroidissement du radiateur des leds, peut parfaitement travailler sous la pluie. L’ensemble est tout simplement étanche…
Le reste est assez classique : un circuit recevant les leds d’éclairage, chacune associée à son guide de lumière qui traverse le circuit accueillant les serpentins de “l’Aura” pour venir se présenter aux collimateurs moulés dans la lentille de sortie qui ne forme qu’un seul bloc entraîné par le mécanisme de zoom. Un soufflet circulaire assure l’étanchéité.
Le circuit des leds principales et leur guide de lumière.La platine de l’effet Aura. On distingue les “filaments”, et les 7 guides de lumière des leds principales traversent le circuit.Construction mécanique, le bras de la motorisation Tilt.
L’intérieur des bras est tout à fait classique, avec la motorisation qui en occupe une bonne place, avec un côté où on peut y voir la courroie du tilt, qui circule sur une poulie installée autour de l’axe.
Conclusion
Le Mac Aura XIP vient faire sa place dans la gamme Martin, offrant une nouvelle machine wash qui présente de sérieux atouts, à commencer par une conception IP54 des plus convaincantes. La qualité de sa réalisation et le soin apporté à son développement, aboutissent à des solutions pratiques et intelligentes de fonctionnement et d’opérationnel, en allant jusqu’au bout du concept. L’effet Aura, plus que réussi, a une réelle utilité, ce qui constitue une grosse différence. Le XIP Aura probablement très vite les honneurs de nombreux éclairagistes et directeurs photo, qui trouveront en lui la petite machine idéale dans bien des cas.
LD Systems présente sa nouvelle série Dave G4X. Dix ans après la sortie du Dave G3, le Dave G4X propose un nouveau standard dans le domaine des systèmes de sonorisation actifs 2.1 pour DJ, concert live, artiste solo ou évènementiel. La gamme est disponible en quatre tailles et classes de performances allant du Dave 10 G4X, particulièrement compact, au Dave 18 G4X, avec son puissant caisson de basses de 18 pouces.
Dave chez LD Systems, est une référence synonyme de systèmes de sonorisation actifs 2.1 ayant pour caractéristiques un niveau de pression acoustique élevé au regard des dimensions compactes et des fonctionnalités sophistiquées. Avec la série Dave G4X, LD Systems fait sa révolution. Les modèles disponibles sont le Dave 10 G4X (2 satellites double 4″ + subwoofer 10″, 680 W), le Dave 12 G4X (2 satellites 6,5″ + subwoofer 12″, 1 460 W), le Dave 15 G4X (2 satellites 8″ + subwoofer 15″, 2 060 W) et le Dave 18 G4X (2 satellites 8″ + subwoofer 18″, 4 000 W).
Toutes la série Dave G4X dispose d’une table de mixage intégrée à 6 canaux avec des options d’entrée couvrant un large panel de configurations : microphones, instruments, signaux de niveau ligne et lecteurs auxiliaires avec ou sans fil, grâce au Bluetooth intégré pour un streaming facile via un smartphone ou une tablette. Les deux premiers canaux de la table de mixage sont conçus comme des barrettes de canaux, permettant la connexion optionnelle d’un microphone, d’un instrument à haute impédance guitare et/ou basse par exemple, et de sources de niveau ligne.
Les entrées ligne stéréo 3 + 4 sont adaptées aux claviers, synthétiseurs, boîtes à rythmes ou kits de batterie électronique. L’entrée numérique SPDIF stéréo et la connectivité Bluetooth permettent plus de polyvalence. Ainsi, l’installation peut être étendue avec un lecteur multimédia, un ordinateur ou un smartphone pour lire des pistes d’accompagnement, des effets sonores, de la musique d’entracte, ou pour utiliser le Dave G4X comme système karaoké.
En plus des fonctionnalités améliorées, LD Systems a complètement repensé et re-développé la série Dave G4X. Cela profite non seulement aux instruments et à la musique, mais aussi à l’intelligibilité de la parole lorsque la sonorisation est utilisée pour des conférence. Les concepts acoustiques comprennent de nouveaux haut-parleurs à compression et des guides d’ondes pour une dispersion homogène et directionnelle, ainsi que des filtres FIR et une technologie DSP de pointe pour un son transparent et sans coloration. En outre, le subwoofer a été équipé d’une bobine mobile plus grande et d’un système bass reflex optimisé pour réduire au maximum le bruit de ventilation.
La série Dave G4X offre des systèmes compacts et polyvalents destinés à être utilisés sur la route. La robustesse de leurs boîtiers (avec revêtement en polyurée) permet de les utiliser dans tout type de configuration. Enfin, les présets sélectionnables pour différents modes permettent une utilisation stéréo classique ou une configuration avec deux satellites rapprochés sur un support en T au-dessus du subwoofer. Ce préréglage assure le regroupement sans interférence de deux satellites grâce à une division M/S spéciale et la reproduction du signal stéréo plus directive.
LD Systems a pensé à tous les besoins en matière d’accessoires : housses sur mesure, planche de transport à roulettes et support en T.
Les trois plus grands modèles de la série, Dave 12 G4X, 15 G4X et 18 G4X sont déjà disponibles. Le modèle DAVE 10 G4X le sera début 2023.
Emily Resort est un complexe haut de gamme offrant un large choix de loisirs, mais aussi un hôtel de 166 chambres, un espace bien-être et spa, un centre médical et des pistes de ski toutes saisons. Situé à proximité du centre historique de Lviv et offrant une vue pittoresque sur le lac de Vynnykivs’ke, l’Emily Event Hall est le fleuron de la vaste gamme de services proposés par le complexe.
Le système de l’Emily Event Hall comprend des gauche / droite de six K3 par côté, avec six subs KS28 placés sous la scène. Deux lignes de deux A10 Focus et une A10 Wide par côté assurent les délais en fond de salle.
Il s’agit de la plus grande salle de concert de l’ouest de l’Ukraine, dotée d’un système de mapping 3D le plus complexe du pays, tissé dans le mur intérieur ondulé de la salle, ainsi que du premier système audio L-Acoustics K3 du pays, installé par le distributeur officiel de L-Acoustics pour l’Ukraine et la Moldavie, RealMusic.
L’espace de 1 500 m² dispose de tout ce qui est nécessaire pour accueillir des événements de classe internationale, notamment une grande scène avec des équipements de sonorisation et d’éclairage de pointe, des coulisses bien organisée, un bar, des installations de restauration et un vaste mur vidéo interactif.
Lorsque K3, le plus petit système de source linéaire full range de L-Acoustics, est devenu disponible, Emily Event Hall a été la première salle en Ukraine à l’acheter puisqu’il qui répondait parfaitement à l’exigence de fournir un son puissant pour des événements de taille moyenne.
Expliquant leur démarche, Denys Rynskyi, responsable du projet Emily Event Hall, affirme que leur approche était réfléchie et responsable dès le départ. « Nous avons pris en compte de nombreux riders, consulté les ingénieurs du son des artistes et étudié les données de certaines des meilleures salles de concert du monde. Après ces recherches approfondies, nous n’avions aucun doute sur le meilleur système pour notre salle – ce devait être L-Acoustics ! »
Volodymyr Golovan
« Il s’agit véritablement d’un projet marquant pour l’Ukraine, qui sera très difficile à égaler en termes de niveau d’équipement », déclare Volodymyr Golovan, chef du département pro-audio et intégrations de systèmes chez RealMusic. L’exigence principale du client était très claire et pourtant difficile à satisfaire : « La salle de spectacle Emily doit être équipée du système de sonorisation le plus performant et le plus accepté de tous du marché », poursuit Volodymyr. Après avoir examiné différentes solutions de L-Acoustics, son équipe a recommandé le K3 en raison de sa taille compacte et de sa polyvalence. « Le nouveau K3 répondait parfaitement aux exigences du client ».
Une des lignes de K3. Les trois boîtes du haut sont réglées à 70° tandis que celles du bas sont complètement ouvertes à 110°.
Le design final comprend des lignes gauche et droite de six K3 par côté. À l’aide de Soundvision, l’équipe d’intégration de RealMusic a réglé l’angle horizontal des trois enceintes K3 supérieures à 70° avec Panflex, ce qui a permis de réduire les réflexions inutiles sur les murs latéraux et d’augmenter la capacité de longue portée des lignes. Les trois enceintes inférieures K3 sont réglées à 110°, ce qui permet une couverture plus large du centre de la salle. Deux A15 Wide, également réglées à 110°, sont en accroche centrale avec six subs KS28 assurant une reproduction solide des basses fréquences.
Un gauche/droite composé de deux A10 Focus et d’un A10 Wide par côté redonne une pointe de clarté au lointain. L’ensemble du système est alimenté par quatre LA12X et un contrôleur amplifié LA4X, un processeur P1 est chargé de la gestion des enceintes, et un LS10 est utilisé comme commutateur AVB.
Pavlo Mineiev, un designer de système certifié L-Acoustics chez RealMusic, fait écho aux pensées de Golovan sur l’adéquation du K3 pour la salle : « Le K3 est la meilleure solution pour le Emily Event Hall. Le système est incroyablement polyvalent et peut s’adapter à tout, des expositions d’art aux conférences, présentations et événements musicaux en live. »
M. Mineiev ajoute que, contrairement aux solutions concurrentes, K3 est construit à partir de transducteurs de deux 12” pour les basses fréquences et d’un puissant moteur 4” pour le haut, de sorte qu’il s’agit d’une véritable ligne source avec la signature sonore mondialement reconnue des produits phares K1 et K2.
« Pour un lieu de prestige comme l’Emily Resort, il était très important de disposer d’un système hautement flexible et fiable, offrant une redondance », conclut-il. « Le processeur matriciel et la plate-forme de mesure M1 permettent d’utiliser simultanément jusqu’à trois consoles de mixage accueillies, et les liaisons via AVB avec redondance analogique totale garantissent un fonctionnement fluide et sans interruption ». Suite à l’installation, plus tôt cette année, l’équipe RealMusic et l’équipe technique d’Emily Event Hall sont toutes deux ravies du système et ont hâte de dévoiler pleinement la puissance du son L-Acoustics aux visiteurs ! »
Depuis février 2022, Emily Resort est resté ouvert. Dès le début de l’invasion russe, il a accueilli des réfugiés et apporté son soutien aux personnes dans le besoin. Emily Event Hall accueille des concerts de charité et aide à collecter des fonds pour soutenir l’effort ukrainien.
Le Volero Wave dans son ensemble, ici monté sur la base rotative asservie Panify.
Célèbre pour ses innovations, Claypaky renoue avec la tradition en imaginant un appareil multifaisceaux inédit, profitant de nouvelles optiques pour concentrer le faisceau. Il en résulte un projecteur insolite pouvant générer une vague d’effets originaux. Il est ici présenté par Marc Biget, assistant commercial chez Dimatec, distributeur de Claypaky en France.
Le Volero GR8 Wave se compose de 8 sources led RGBW de 40 W, chacune indépendante en TILT sur 220°. Le système optique utilisant un tout nouveau miroir concave à l’allure de mini-projecteur de DCA, rend chaque module très compact, mais capable de créer un faisceau typé Beam dont l’ouverture native est de 2,9°.
Une vague de faisceaux savamment orchestrés par les 8 modules mobiles en TILT.
Embarquant le système Advanced Layers Management comme le K25, il sera aisé de créer, mélanger, ou séparer les effets de couleurs via l’utilisation de plusieurs “couches” superposables. Bien que ce nouveau venu de la gamme Volero s’apparente à un projecteur à effets, il est doté de toutes les fonctions justifiant d’une utilisation pro.
Il dispose de la gestion de la température de couleur, variable de 2500 a 8000K, un dimmer en 24 bits, un contrôle en DMX (RDM), Artnet et sACN (entre 23 et 32 canaux selon le mode sélectionné). Il se voit doté d’une entrée mais aussi d’une sortie RJ45, tout comme le connecteur d »alimentation True1 secondé par sa recopie.
Notons que l’appareil est évidemment compatible avec le système Claypaky CloudIO. Côté mensurations, 1 mètre de long par 32 cm de haut, pour 20,8 kg sur la balance. Le projecteur dispose d’ores et déjà d’accessoires dont plusieurs kits de lentilles frostées modifiant l’ouverture du faisceau.
Vue rapprochée du système optique, la led se cache derrière le capuchon central, éclairant ainsi un unique miroir concave.
Ajoutez à tout ça un axe de rotation PANoramique supplémentaire, comme le modèle qui nous est présenté, via la base asservie Panify (toujours de chez Claypaky) et vous obtiendrez une combinaison de faisceaux potentiellement délirants ! Le Volero Wave est annoncé au prix de 9 300 € HT.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site du constructeur Claypaky (www.claypaky.it) ou sur le site de Dimatec (www.dimatec.net), distributeur de la marque.
Des nouveautés chez Audio-Technica avec la dalle de micro plafond pour salles de réunion ATND1061, le système de retours HF Série 3000 IEM et le mixeur matrice automatique ATDM-1012. Chez Optimal Audio apparaissent les enceintes Cuboid en version haute et basse impédance référencées 3TX et 5TX.
Audio-Technica
Audio-Technica propose sa dalle micro plafond ATND1061. Équipée de 32 cellules de captation numérique, ce nombre lui permet de repiquer des voix de façon optimale et directive grâce à l’exploitation de plusieurs cellules à la fois. Une fois détectée une personne dans une zone, le système va serrer son faisceau pour limiter les sons parasites et ensuite la suivre. Il est possible de repiquer simultanément jusqu’à 6 personnes dans une salle qui peut atteindre 80 m².
Le ATND1061 et ses 32 cellules.
La hauteur préconisée pour la dalle est de 3,15 m. Deux versions existent, en Dante et prochainement au protocole LK propre à Audio-Technica. Celle en Dante fournit les 6 flux pour une exploitation dans un mélangeur externe et dispose d’algorithmes pour discriminer la voix des bruits, un autre pour gommer les échos et peut fournir à un système de caméras les angles nécessaires pour effectuer la captation en direct. Il est bien entendu possible de travailler en multi-caméra, le système délivrant l’info afin qu’une IA active celle qui est la mieux placée vis-à-vis de la personne s’exprimant. La dalle est alimentée en PoE et il est possible de cascader jusqu’à 20 unités.
Cette dalle de plafond peut aussi fournir des signaux analogiques ce qui peut être utile en cas de pré équipement d’une salle en lieu et place des micros de table. La faible taille et épaisseur de l’ATND1061 rendent ce système idéal pour équiper ou rafraichir des salles et un ensemble d’accessoires facilitent son déploiement encastré, en saillie ou suspendu.
Très récente aussi, la Série 3000 IEM est destinée à émettre vers des récepteurs pocket en diversité et des in-ears et remplace la série M3 qui a été arrêtée. Deux puissances d’émission sont possibles, 10 et 50 mW avec une bande UHF de 138 MHz. En plus d’une face avant avec un grand écran OLED, l’émetteur dispose d’un port réseau afin de permettre le contrôle à distance via Wireless Manager, le logiciel propriétaire de la marque qui gère tous les systèmes connectés et HF d’Audio-Technica.
L’émetteur, le pack et les écouteurs de la Série 3000 IEM.
Gros avantage de la Série 3000 IEM, elle est totalement compatible avec la Série 3000 micro ce qui permet, par exemple d’émettre avec un micro et, en se calant sur la même fréquence, de capter avec des packs récepteurs pour, par exemple, un audio guidage pour les musées. Inversement et en mode 3000 Link, un signal émis par le 3000 IEM pourra être capté par le récepteur Série 3000 ce qui crée d’office une liaison sans fil de qualité entre deux points distants. La série 3000 IEM enfin est livrée avec des écouteurs in-ears ATH-E40
Autre nouveauté avec l’ATDM-1012, un Smart Mixer numérique tenant en 1U 19”. Il s’agit d’un mélangeur matriciel automatique avec 14 entrées et 10 bus qui offre 10 ports micro/ligne, une paire d’entrées stéréo, des entrées et sortie via USB le tout aboutissant à huit sorties symétrique et deux stéréo asymétriques.
l’ATDM-1012. Un petit U pour un nombre important de voies et de possibilités de matriçage.
Une nouvelle version, l’ATDM-1012DAN ajoute dix entrées et sorties numériques au format propriétaire AT-Link ou, comme le suggère le nom, en Dante. Gros avantage, des prises réseau permettent l’utilisation de petites platines de commande déportées orientées utilisateur et très simples, avec deux boutons programmables et un codeur rotatif.
Le ATCP-W02S, une commande plus facile à employer que ne l’est son nom à mémoriser !
Chaque canal d’entrée de la matrice est équipé d’un inverseur de phase, d’un coupe-bas et d’un égaliseur paramétrique 4 bandes, qui peuvent être assignés à n’importe quel des 12 avec un volume individuel via la matrice. Les fonctions de mixage offrent 4 groupes qui peuvent être à gain constant ou automatique via des gates.
De plus, 10 processeurs d’annulation d’écho acoustique (AEC), 10 compresseurs/déesseurs et huit suppresseurs d’accrochage peuvent être assignés librement à n’importe quel canal d’entrée ou de sortie afin de garantir des performances audios optimales.
La puissance de cette matrice est déjà très importante mais peut être décuplée en cascadant jusqu’à huit unités. La prise en main et/ou la programmation s’effectuent avec le logiciel Web Remote Manager.
Optimal Audio
La 3TX surplombée par la 5TX. Toutes deux disposent d’ébénisteries en composite, le multiplis est réservé aux modèles 8 à 15.
Deux nouvelles enceintes passives arrivent dans la gamme Cuboid chez Optimal Audio. Plus que des nouveautés il s’agit des versions en 3 et 5 pouces mais référencées TX puisque disposant d’un transformateur leur permettant de fonctionner en haute ou basse impédance.
Comme pour le reste de la gamme, deux couleurs sont disponibles, le noir et le blanc et un cache optionnel est prévu pour protéger de l’eau la dalle de connexion Euroblock et atteindre la classification IP54. Comme le reste de la gamme, les 3TX et 5TX sont fournies par paires avec leur bras articulé de fixation, les élingues de sécurité et même les vis.
Raccordées aux matrices amplifiées Zone comme la 4P, ces deux enceintes bénéficient de presets par modèle garantissant le meilleur rendu et de limiteurs protégeant les transducteurs.
Le Zone 4P avec DSP, ampli et pilotage par la web app de la marque.
Dernière création de luminaire de Portman 100 % led, le S-Tribe, se distingue par des motifs tribaux. La gamme P utilisant jusqu’alors la traditionnelle lampe “crayon” 230 W s’offre, elle aussi, un lifting à leds, comme l’explique Alain Lantelme, directeur général adjoint d’Axente.
Terminé l’halogène chez Portman, la lampe quartz R7S de 230 W laisse désormais la place à une source led spécialement conçue pour remplacer et simuler l’halogène. Visuellement la ressemblance est troublante, la gradation, la colorimétrie, la puissance, l’inertie… L’imitation est réussie ! Le détail a même été poussé jusqu’à la forme de l’enveloppe de la source, qui ainsi recrée les irrégularités du filament d’une lampe crayon, dues aux supports circulaires de ce même filament.
Le tout nouveau S-Tribe adopte un format de type linéaire. Sur quasiment 1,2 m nous retrouvons 5 modules led blanc chaud avec au centre de chacun la fameuse R7S led nouvelle version devant son réflecteur martelé, modules qui côtoient 10 petits segments (stripes) RGBW eux aussi leds.
Ce nouvel appareil dispose des mêmes possibilités d’accroche et d’assemblage que les autres produits, avec une consommation électrique totale qui descend à 280 W (environ 5 fois moins qu’un équivalent en halogène). Côté pilotage, le S-Tribe propose 6 modes DMX (de 12 à 97 canaux). Il peut également être doté d’un récepteur optionnel dédié au DMX sans fil. Notons aussi son poids plume, seulement 8 kg ! Le S-Tribe est conseillé au prix de 2 640 € HT.
Autre nouveauté, la désormais célèbre série P, comprenant le P1, le P2 ainsi que le P3 s’offre une cure de jouvence, troquant la lampe halogène par la même source led blanc chaud que le S-Tribe. Leur commercialisation devrait débuter tout prochainement.
Le système d’interface modulaire MIS de KLOTZ AIS est utilisé avec succès sur le marché depuis de nombreuses années. La base de construction du MIS est constituée par les robustes cadres modulaires 19”. Sur une largeur de 19” (84 UD = Unité de Division), différents modules MIS 2 U peuvent être montés à volonté, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière.
Une vue imprenable sur les transfos Klotz & Lundah.
À la demande de nos clients du secteur du théâtre et de l’événementiel, nous avons maintenant ajouté deux caractéristiques pratiques à notre système d’interface modulaire.
Nos nouveaux boîtiers d’une profondeur de 350mm offrent dès à présent la possibilité de monter les modules de transfo split de haute qualité de KLOTZ & LUNDAHL également au centre. Cela facilite le câblage interne et permet en outre d’économiser de la place sur la face avant et à l’arrière du boîtier. Ainsi, la hauteur totale du système peut être réduite, ce qui signifie plus d’espace libre dans le rack.
Les deux interfaces modulaires, en dessous le 16 canaux et au-dessus, le tout nouveau 12 canaux.
En plus de la grille établie de 16 canaux pour les connecteurs XLR (module de 4x 21 UD), il est désormais possible de réaliser une trame de 12 canaux (module de 3x 28 UD). Ainsi, chaque connecteur XLR dispose de plus de place pour la manipulation et le marquage. Rapide, flexible et facile à utiliser, un avantage certain, surtout pour les câblages professionnels sur scène.
L’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste israélien Asaf Avidan a récemment clôturé sa tournée album Anagnorisis d’Asaf Avidan par un concert au théâtre antique de l’Odéon d’Herodes Atticus, situé au pied de l’Acropole d’Athènes.
Son éclairagiste, Felix Seidel, ayant conçu le design de toute la tournée, a adapté son kit en ajoutant 27 x GLP Impression X4 Bar pour ce show final.
» Les spectacles d’Asaf Avidan sont toujours très riches en émotions « , explique Félix Seidel. « Il travaille beaucoup et peut évoquer des ambiances très différentes que j’essaie de mettre en valeur avec la lumière. C’est pourquoi j’utilise souvent des tableaux fixes ou de simples mises en lumière, utilisant des couleurs intenses avec des transitions subtiles mais efficaces. Je décrirais ce dernier spectacle comme minimaliste, mais caractérisé par une beauté surprenante. »
Le design a bénéficié d‘un certain nombre d’ajustements nécessaires pour ce concert final. Le backdrop prévu pour la scénographie de la tournée a été mis de côté au profit de l’environnement antique apporté par l’amphithéatre.
« Cependant, comme il nous manquait quelques point d‘accroche pour installer une ligne de projecteurs au-dessus de la scène, j’ai imaginé des échelles équipées de six spots afin de bénéficier d’éclairages latéraux », poursuit Félix. « Les 27 Impression X4 Bar 20 ont également été spécifiées en ajout au kit de base. J’ai parlé à Asaf de l’idée de mimer des « rideaux » de lumière qui s’ouvriraient, se fermeraient et se déplaceraient pendant le show. Il a adoré l’idée, allant même jusqu‘à interagir avec ces effets.
« La X4 Bar est un produit qui a fait ses preuves, et depuis longtemps une référence dans le domaine. Ce projecteur est apprécié et utilisé de manière approfondie par de nombreux éclairagistes.
Par ailleurs, ses couleurs, sa plage de zoom et son rendement permettent de faire sensation sans effort et ce même en plein air comme ici. »
Les Impression X4 Bar ont été positionnées au sol pour éclairer les musiciens et formaient également une ligne continue installée derrière les contremarches. « De cette manière, en plus des effets déjà mentionnés, j’ai pu créer un très bel éclairage au sol, qui donnaient l’impression que les musiciens se tenaient littéralement sur une ‘mer de lumière’. Cela complétait merveilleusement certains titre et donnait lieu à de superbes tableaux », précise-t-il.
« Les spectacles d’Asaf sont toujours émouvants, riches en émotions et très impressionnants. Son groupe et lui interagissent beaucoup sur scène, ce qui crée une atmosphère particulièrement intime », conclut-il.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de GLP
Grâce aux spécialistes français de l’audiovisuel Manganelli, un autre hippodrome français a installé un système de sonorisation NEXO, cette fois au célèbre Hippodrome Deauville-La-Touques situé à Deauville en Normandie.
Les ensembles de P8 et P10 accolés par deux sous le toit.
Le système conçu à l’aide du logiciel de configuration et de prédiction NS-1 de NEXO est composé de 10 enceintes P8 couvrant les tribunes et d’un nombre similaire de P10 plus grandes couvrant les zones gazonnées devant les tribunes jusqu’au bord de la piste.
Les boîtes et les fixations sont recouvertes d’une peinture personnalisée assortie à la face inférieure du toit, ce qui permet au système de s’intégrer parfaitement au design du site.
François Gazagnes
« Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous avons choisi la série P+ de NEXO pour Deauville », rapporte François Gazagnes, PDG de Manganelli. « Tout d’abord, nous avions besoin d’une enceinte conforme à la norme IP54, capable de résister aux intempéries dans un lieu côtier exposé. Ensuite, la directivité variable du pavillon nous a donné la couverture HF de 100° X 100° dont nous avions besoin pour les gradins et de 110° X 60° pour la piste. Enfin, les boîtes se sont parfaitement intégrées au style des gradins et ont été très faciles à installer, grâce à la qualité et à la polyvalence du matériel de montage. »
« Au final, nous avons obtenu une couverture optimale et uniforme sur la zone de couverture grâce à la puissance, la réponse en fréquence et la directivité des enceintes de la série P+, ainsi qu’à une excellente intelligibilité. »
Thierry Migeon
Au nom de France Galop, la direction opérationnelle des courses, Thierry Migeon, chef du bureau d’études techniques, déclare : « Je profite de l’occasion pour féliciter les équipes de Manganelli et NEXO pour la qualité du travail et du son. Nous sommes vraiment satisfaits du résultat. »
ETC lance une nouvelle gamme de trois projecteurs signés High End, utilisant une source led dont la puissance s’étage de 430 W à 1 200 W selon le modèle. Ils intègrent tous un module de couteaux motorisés et de superbes gobos taillés pour la scène. Désireux s’implanter sur les scènes de concerts live, ETC dévoile trois nouveaux projecteurs type profile, partageant la même architecture, la même qualité de fabrication et de finition. Ils sont ici décrits par Eric Leroy, coordinateur de projets chez ETC France.
Parmi les très nombreux points communs entre les trois projecteurs, les gobos, tout spécialement dessinés pour cette série dans l’optique d’être à la fois précis et efficaces, que ce soit en projection pour certains ou en volumétrique pour d’autres.
Le plus gros modèle de la gamme, le Platinum et ses 1 200 W de leds bien équipé pour la manutention avec ses deux poignées rétractables intégrées aux bras.
La série Halcyon reçoit une trichromie CMY+CTO très travaillée, un frost progressif qui l’est tout autant, du plus bel effet. Elle est aussi dotée d’un module de couteaux pilotables en positionnement et en rotation, tout comme la roue d’animation dont l’orientation est modifiable. Tous sont aussi dotés des fonctions plus traditionnelles à ce type d’appareils à comme une roue de couleurs, un iris, deux prismes rotatifs à 4 facettes linéaire ou 5 facettes en étoile.
Le zoom, de très large amplitude, varie de 6° à 64° pour le plus gros modèle et de 6 à 57° pour le premier projecteur de la gamme. Ce « petit » modèle, Halcyon Gold, intègre une source led de 430 W, la version intermédiaire, Titanium dispose de 600 W de puissance lumineuse, quant au Platinum, il dépasse le kW avec un moteur led de 1 200 W.
L’Halcyon Titanium au design sobre et efficace
Chaque appareil peut recevoir au choix lors de la commande une source qui privilégiera la fidélité pour un IRC élevé de 93 (TLCI 94), ou une matrice qui privilégie la puissance (IRC 73). Les flux atteignent respectivement 31 000 pour le Gold, 40,000 lm pour le Titanium et un record de 70 000 lumens pour le Platinum avec ce choix de source.
Les projecteurs, par défaut très silencieux, seront autant à leur aise en théâtre ou opéra que sur une scène de musiques actuelles. Le Titanium dispose d’ailleurs de deux modes de fonctionnement pour réduire au maximum le bruit de l’appareil. ETC nous propose donc une gamme dotée d’une grande polyvalence que l’on a hâte de voir en action !
Les tarifs de ces nouveaux projecteurs s’échelonnent respectivement entre 10 000 et 14 500 € HT prix conseillés de l’Halcyon Gold et du Platinum.
KLOTZ AIS livre dès à présent deux nouveaux enrouleurs de câbles numériques équipés de connecteurs Neutrik® XLR 3p. et 5p. de haute qualité avec capuchons de protection. Pour le câble numérique, KLOTZ utilise le nouveau câble de données faible perte (low loss) OT234YS avec une section de conducteur de 0,34 mm² (AWG 22/7).
Ce câble robuste et pourtant très flexible dispose d’une atténuation de signal particulièrement faible, notamment grâce à la section généreuse des conducteurs et à la faible capacité. Il est donc adapté aux très longues distances et transmet sans problème et de manière stable les signaux numériques tels que AES/EBU et DMX, ainsi que les signaux analogiques micro et de ligne audio. Deux blindages protègent des bruits parasites. D’une part, la feuille AL-PET et d’autre part, une tresse de cuivre très dense avec une densité de 85%.
La gaine en PVC robuste d’un diamètre extérieur de 6,7 mm est adaptée à une plage de températures de -20°C à +70°C et confère au câble une flexibilité agréable malgré la section massive du conducteur et le double blindage. Avec un rayon de courbure minimal de seulement 40 mm, l’OT234YS est idéal pour les enrouleurs de câbles.
Les enrouleurs de câble AES3N4YSD et DMX5N4YSD sont en plastique résistant à la rupture et sont équipés d’un frein de blocage. Au niveau du noyau d’enroulement extérieur, l’extrémité du câble est disponible de manière flexible sur une longueur de 2 mètres. Les deux extrémités de câble sont en outre munies de gaines thermorétractables transparentes pour un marquage individuel. Les enrouleurs de câble sont disponibles dans des longueurs de 50m à 200m – bien sûr, comme toujours « Made in Germany » avec le sextuple contrôle de qualité KLOTZ selon ISO 9001:2015.