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Spot à couteaux Martin Era 800 Performance

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Ce spot à couteaux, équipé d’un moteur de 800 W de LED blanches vient proposer une solution rationnelle, complète et avantageuse sur le marché des profiles. Il a déjà élu domicile dans le parc de gros loueurs internationaux. Voyons donc !

L’ERA des villes et l’ERA des champs…

Martin Era 800 Performance

L’ERA 800 se veut ici “Performance”, ce qui désigne depuis toujours chez Martin, les projecteurs équipés de couteaux asservis. Cette machine est esthétiquement réussie. Fine et élancée, sa longue tête terminée d’une lentille de 160 mm de diamètre repose sur une petite base proportionnée pour offrir à l’Era toute la stabilité nécessaire.

Pour la manipulation, on retrouve les deux solides poignées en haut de chaque bras de lyre qui s’associent à celles de la base. C’est tellement pratique qu’on aimerait en retrouver sur toutes les bécanes. Par contre, comme sur toutes les machines Martin, seul le tilt est verrouillable. L’appareil pèse 41 kg, ce qui est tout à fait raisonnable pour une machine de cette puissance et de ce gabarit.

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Le panneau de connecteurs.

Sur la base, le panneau de connecteurs montre une entrée/sortie DMX en XLR 5 et une entrée/sortie PowerCON True1. Comme chaque ERA 800 consomme environ 1 200 W on pourra envisager d’utiliser le repiquage d’alim pour une seconde machine sur une ligne de 16 Ampères.

L’absence de prise RJ45 supprimant l’option de mise en réseau Ethernet, le contrôle de la machine se fait donc uniquement en DMX. En même temps c’est comme ça que sont utilisées les machines dans 99 % des cas…

Martin ne propose qu’un seul mode DMX. Merci ! Merci Martin ! Avec l’ERA, on ne se pose pas la question de savoir dans quel mode se trouve la bécane qui est là-haut sur le pont… Une machine, Un mode… Zen ! Notre ERA prend 42 canaux DMX. Les canaux nécessitant de la précision sont doublés en 16 bits, et basta : un bon point pour l’Era !

Accès au menu.

Sur la face opposée loge l’afficheur avec son large écran rétroéclairé et ses boutons de navigation, et un connecteur USB pour procéder aux mises à jour du logiciel.
Assignation DMX, test manuel, choix de courbe de dimmer, infos sur l’état des composants… Tout y est sauf le choix du sens de lecture de l’afficheur par simple pression simultanée sur les deux flèches.
Ici, il vous faudra parcourir le menu, la tête à l’envers, jusqu’à trouver dans les options celle qui inverse le sens de lecture du display. Dommage !

Sous la base, les fixations des omégas et les accroches d’élingue.

L’accroche est classique, via une paire d’omégas qui se fixent sous l’appareil avec des systèmes camlock classiques. Détail qui a son importance, Martin garde les mêmes entraxes sur TOUS les projecteurs de ce type depuis le siècle dernier…
Si vous perdez un oméga et qu’il vous reste un vieux Mac 600 ou un Mac 250+ dans un coin, vous pouvez récupérer son oméga. Ca fonctionne ! C’est cool !

Les deux omégas étant assez rapprochés l’un de l’autre, il serait souhaitable (pour ne pas dire indispensable) que Martin fournisse des omégas permettant un déport (c’est pourtant un des premiers fabricants à y avoir pensé !). 4 emplacements dédiés vous permettront de fixer l’élingue de sécurité où bon vous semblera.

Les mesures photométriques

Le derating ne dépasse pas 4 %, ce qui est excellent.

Projecteur allumé à pleine puissance, nous démarrons par le tracé de la courbe de derating pour contrôler l’efficacité du refroidissement du moteur de leds. L’atténuation atteint seulement 4 % après 5 minutes de chauffe et se stabilise. C’est un excellent résultat.

La lumière ainsi stabilisée, projecteur placé à 5 m de la cible, nous pouvons commencer nos mesures d’éclairement aux trois angles habituels : faisceau serré au plus petit net, 20° et faisceau large au plus grand net.


Faisceau serré

Au plus petit net nous mesurons un diamètre de projection de 1 m, soit un angle de 11,5°.
L’angle du faisceau peut descendre aux 7° annoncés par le fabricant (6,64° pour être précis), mais la projection n’est pas au net.
Donc à 11,5°, nous mesurons un éclairement au centre de 45 100 lux après derating (47 050 lux à froid) qui conduit à un flux de 32 870 lm (34 280 lm à froid).
La courbe d’intensité lumineuse est régulière


Faisceau 20°

Pour la valeur de référence 20°, l’éclairement au centre à 5 mètres est de 14 900 lux (15 540 lux à froid) et le flux atteint 35 420 lm (36 950 lm à froid).
On retrouve une belle courbe d’intensité lumineuse, plate, sans point chaud, particulièrement favorable à de belles projections homogènes.


Faisceau large

Au plus grand net, le diamètre atteint 5,1 mètres qui correspondent à un angle de 54°.
Nous mesurons un éclairement au centre à 5 mètres de 2 160 lux après derating (2 250 lux à froid) qui conduit à un flux de 33 660 lm (35 100 lm à froid).

Le flux reste quasiment constant (±1 000 lm) sur toute la plage du zoom, même à faisceau serré dont l’angle choisi de 11,5° permet d’éviter les grandes pertes de lumière.


Dimmer

Courbe de dimmer de 0 à 100 %
Courbe de dimmer de 0 à 10 %


La lumière de l’ERA

Notre ERA 800 Performance offre un faisceau homogène et régulier. L’étale de lumière est parmi ce qui se fait de mieux dans le genre. Le flux est tout à fait correct.
C’est une machine qui diffuse une belle lumière blanche à 6500K, avec un IRC de 70 qui convient parfaitement dans la majorité des cas d’utilisation.

Zoom du plus serré (non net) au plus large.

Les 35 000 lumens de son flux à 20° lui permettent d’envisager des dossiers très sérieux. Le système optique est particulièrement performant. Et nous mesurons une amplitude de zoom au net de 11,5° à 54°.

La trichromie est belle et toutes les teintes sont envisageables sans difficultés. Ici, point de parti pris particulier ou d’exotisme, on est dans le classique efficace. Les bleus sont profonds ou percutants, les rouges sont tout à fait satisfaisants, les pastels sont propres.
Seule précaution à prendre si l’on veut un mélange de couleur absolument parfait dans le faisceau, il faudra privilégier un faisceau focalisé proche du net.

Trichromie et soucis lors de teintes en faisceau non focalisé.

Sur un faisceau défocalisé, on voit très vite le phénomène de drapeaux de trichromie entrer dans une bonne partie du rayon. Ca ne pose pas un problème fondamental, loin de là. Il faut juste faire attention à ses choix de faisceaux si on ne veut pas être surpris.
Le CTO linéaire plutôt jaune et très doux est très chouette.

La roue de couleurs propose 6 filtres saturés et denses (rouge, vert, bleu, orange, congo, et un genre de lavender très sympa.) qui viennent compléter agréablement la trichromie.

Roue de couleurs.

Gobos et effets

L’ERA 800 Perfo présente deux roues de gobos, et une roue d’animation. Une première roue comporte 6 gobos tournants indexables, et une seconde en a 7 fixes. Ils sont vraiment très sympas, et variés.
Plusieurs types de “passoires”, un vrai “cône”, une “fenêtre” qui sera parfois très impressive en théâtre, le “Sonar” avec ses fameux cônes excentrés, qui ont fait la joie de nombreux lighteux sur le Viper sont également de la partie, bref… un bonheur pour texturer les faisceaux ou envisager des projections d’effets.

Les gobos. En haut, les gobos tournants, en bas, les gobos fixes.

La roue d’animation vient ajouter un petit plus avec sa rotation infinie de stries plus ou moins parallèles. Comme sur d’autres machines, la circulation des stries ne se fait que de haut en bas (marche avant et marche arrière).

Pour compléter et enrichir l’effet des gobos ou simplement animer le faisceau, deux prismes peuvent être mis en œuvre. Ils proposent soit un faisceau éclaté en 4 secteurs, soit un alignement linéaire de 6 secteurs. Efficaces, ils sont indexables mais pas superposables.

Les deux prismes.

Deux frost, là aussi soit l’un, soit l’autre, permettent d’adoucir assez fortement le faisceau, avec deux niveaux différents. Ils s’insèrent progressivement et l’effet final est assez marqué. Personnellement j’aime beaucoup.

Les deux frosts

Le module de couteaux répond à tout ce qu’on attend de ce type de fonction actuellement. L’introduction des couteaux est surprenante car le deuxième paramètre de chaque couteau vient mettre la lame en travers, mais c’est juste parce que le premier part d’un point zéro absolu. En réalité, passée la surprise, tous les positionnements sont possibles comme sur tous les modules.

La découpe asservie.

Une belle précision, une amplitude de déplacement permettant une circulation dans l’intégralité de la fenêtre du faisceau, une rotation de ± 60° pour un positionnement dans tous les sens et même un poil plus, de quoi envisager de belles découpes, de beaux cadrages et même de beaux effets de faisceaux. Avec un petit coup de frost, c’est parfait.
Le net est approximatif pour deux couteaux sur quatre, mais c’est le lot de tous les couteaux à fermeture totale. Ni plus ni moins. Globalement c’est un excellent module de découpe.


Le démontage. On désosse tout !

La machine démontée.

L’appareil s’entretient et se démonte assez facilement pour les opérations de maintenance. La tête est fermée par deux grands capots fixés par vis cruciformes imperdables quart de tour (mis en sécurité par une petite élingue qui se clipse via un ergot sur ressort), les bras sont recouverts eux aussi d’un capot de chaque côté, et le bas de la lyre par deux demi-capots. Le socle sera plus délicat à démonter

Il vous faudra un tournevis Torx T-25 pour accéder à tout démontage un peu poussé de la machine. Mais vraiment TOUT. Le choix de la Torx vient d’une volonté du fabricant d’empêcher l’utilisateur de dépanner certaines choses sur site avec son Leatherman. Mouais… Perso je ne suis pas fan du principe…
On doit tellement passer de temps en tournée à faire de la maintenance sur les appareils que toute démarche destinée à poser une contrainte à l’utilisateur n’est pour moi pas la bienvenue…
On parle bien ici de matériel professionnel, manipulé par des techniciens professionnels… Alors les bidouillages au Leatherman ne sont pas à conseiller, mais bon… Au moins, pour toute la machine, il s’agit de la même Torx de 25…

Dans la tête, l’arrière est occupé par le moteur de leds, enfermé au cœur du système de refroidissement. On ne l’aperçoit qu’au travers de la grosse lentille qui concentre le flux de vers le chemin optique. Quatre gros ventilateurs (deux qui poussent l’air et deux qui l’extraient) organisent le flux d’air dans le radiateur à caloduc.
La partie avant de la tête, comporte les effets, une ventilation et un filtrage permettant d’assurer une température régulée et un dépôt de poussières très faible.

La boîte à lumière, la lentille de sortie des sources LED.
L’arrière de la boîte à lumière avec le refroidissement des sources.

Viennent ensuite deux chariots, celui du zoom et celui du focus avant la lentille de sortie de 160 mm de diamètre. Sur le chariot du focus, sont montés les filtres frosts et les deux prismes. Ils s’insèrent depuis les côtés où ils sont rangés en retrait, jusque dans le faisceau où ils vont officier.

Les chariots zoom / focus avec les frosts et les prismes.

Le secteur d’action de ces effets est assez restreint en profondeur, ce qui permet d’éviter d’avoir de gros compromis à faire entre l’usage des prismes et frosts, et l’amplitude de zoom / focus…
En contrepartie, on ne peut pas superposer les frosts ni les prismes. Mais est-ce un réel problème ? Je pense que non.

Entre cette boîte à lumière et ce système optique d’où sort le faisceau, l’espace est réservé pour deux cassettes “modules” qui comportent les couleurs et les effets pour l’une, et l’ensemble de la découpe motorisée pour l’autre.
Les deux sont extractibles relativement facilement, après quelques démontages parfois minutieux, mais tout à fait dans la lignée des manipulations classiques de maintenance courante.

Le module couleurs / effets, côté trichromie.
Le module couleurs / effets, côté gobos.

Le module découpe, côté couteaux.
Le module découpe, côté électronique.

Les modules sont très denses mais bien conçus. La maintenance de ce type d’éléments est toujours délicate mais ici, ça semble tout de même bien étudié pour envisager le nettoyage ou le remplacement de certaines pièces sans trop de suées.

Et hormis la tête ?

Les bras contiennent, un peu d’électronique, la motorisation pan et tilt avec ses gros et puissants moteurs pas à pas, avec ceci d’intéressant : l’accès aux courroies est assez simple. Le remplacement de la courroie de tilt par exemple, ne nécessite aucun démontage. L’accès n’est obstrué ni par une quelconque structure ou un câblage traversant. Il vous suffira de relâcher le système qui maintient la courroie tendue pour la libérer totalement et la remplacer.

Le socle de la lyre ouvert. On voit au-dessus l’accès à l’axe pan.

Pour le pan, c’est plus délicat mais plus accessible que dans bien des machines. En retirant les capots de la base de la lyre, vous avez accès à pratiquement tout. C’est un très bon point, ne serait-ce que pour un examen en cas de soucis.
La base comporte les alimentations, le display avec la carte qui gère le soft de la machine…

Conclusion

Même si elle ne présente pas d’innovations particulières, la Era 800 Performance n’en est pas moins une excellente machine, digne de ce qui se fait dans le haut de gamme actuellement. Un projecteur simple et complet avec un positionnement budgétaire plutôt intéressant, qui répond fièrement à toute demande de spot à couteaux puissant, polyvalent et professionnel sur fiche technique. Son flux de 35 000 lumens et son beau faisceau homogène suffisent à mettre tout le monde d’accord. Bienvenue ERA !

D’autres information sur le site Algam Entreprises


J’aime :

  • La lumière
  • Les gobos
  • les couleurs
  • Un seul mode DMX

Je regrette :

  • Les Omega non déportables

Tableau général

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Chauvet accompagne le Festival de la Roque d’Anthéron

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Le Château de Florans qui accueille, depuis plus de 40 ans, le festival de piano de la Roque d’Anthéron a continué sa progression en 2020. Malgré la crise sanitaire, il a résonné au talent des virtuoses avec notamment à l’affiche, Martha Argerich et Zhu Xiao-Mej.

Pour cet événement qui se déroulait en plein air, sous dôme, les places étaient strictement limitées, conformément au protocole de sécurité COVID-19.

Scenic France/RT-Events qui éclaire ce festival depuis 1989, a utilisé une collection de blinders à led Chauvet Professional Strike-1 IP dans le cadre d’un plan visant à améliorer l’empreinte écologique de l’événement.
« Sept Strike-1 ont remplacé les quartz halogène vieillissants situés sous la tribune pour éclairer l’entrée et la sortie des spectateurs, déclare Sébastien Scolari, Directeur commercial de Scenic France/RT-Events. Jean-Pierre Onoratini, Président du festival, souhaitait améliorer le confort du public et réduire le gaspillage d’énergie ».
« Nous avons réalisé les tests comparatifs de projecteurs en fin d’après-midi dans un immense hangar de stockage, face du cadre bucolique du parc du château de Florans », poursuit Sébastien Scolari et le Strike 1 a montré tout son potentiel ».

« Plusieurs paramètres nous ont incités à sélectionner le Strike-1 pour cette application, poursuit Sébastien Scolari. Son classement IP65 pour cette utilisation en extérieur, sa gradation à émulation tungstène avec la fonction redshift et son indice de rendu des couleurs de 93 qui assure un éclairage de qualité. »

Monsieur Scolari attribue à Marie-Claude Alcaraz, Vice-Présidente du festival, ainsi qu’à Jean-Pierre Decugis, Directeur Technique, et à son équipe le mérite d’avoir contribué au bon déroulement de la mise à niveau des LED, notant que les améliorations résultant du nouvel éclairage créent une expérience plus enrichissante du Festival.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

ETC offre une lyre au Pro One-Cell

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ETC apporte une solution d’accroche au projecteur mono source Pro One – Cell de la gamme à leds ArcSystem. A la version encastrée s’ajoute une version munie d’une lyre réglable qui peut être fixée sur tout type de support, qu’il soit vertical ou horizontal pour apporter des solutions aux zones difficiles à éclairer.


Cette version à haut rendement du Pro One-Cell qui produit un flux record de 8 700 lumens, (efficacité : 99 lm/watt) est disponible en deux versions de température de couleur, 2700 K et 3000 K avec un IRC supérieur à 90 et reçoit les mêmes optiques 24, 37° et 50°° de haute qualité que son homologue encastré High Output.

Toutes les solutions ArcSystem Pro sont conçues pour une installation facile, un éclairage de haute qualité et une gradation douce.
Pour découvrir la gamme complète des produits ArcSystem Pro, rendez-vous sur le site ETC

 

Claude s’en est allé

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Et c’est peu dire que le vide est immense. Claude Ducros nous a quittés le mardi 27 janvier d’un complot entre un crabe et une bactérie qui a profité de son état de faiblesse extrême pour balayer 65 ans de vie et de génie. On perd un ami et un collaborateur rare.

Claude était curieux de tout, mais vraiment tout, et doté d’une mémoire exceptionnelle. Il était difficile de tester les limites de son érudition qu’il partageait simplement au besoin de son entourage un peu comme Siri. Suffisait de poser une question et Claude apportait une réponse précise, lui.
Une sorte d’Universalis à moustache et avec un accent de titi de Saint Maur. Sa passion c’était le développement électronique audio qu’il exerçait à un tel niveau d’excellence que même sa station Audio Precision avait du mal à s’en sortir car : « ce qui mesure bien, sonne bien » disait-il.

Après un DUT en génie électrique, il obtient son diplôme d’ingénieur aux Arts et Métiers tout en exerçant l’activité de journaliste pour le magazine le Haut-Parleur édité par le groupe Georges Ventillard.
Dans le même groupe de presse scientifique il participe ensuite au développement de Radio Plans à la rédaction en chef, un magazine d’électronique pointu.
Quand l’engouement du grand public pour l’électronique de loisir baisse dans les années 90 et que l’éditeur décide de suspendre cette édition, Claude est invité a sauver Haut-Parleur qui existait depuis 1925 puis à créer Génération Multimédia, un des premiers magazines interactifs dont le succès n’aura pas le temps de s’exprimer.

Claude avait une plume précise et apportait du contenu de très grande qualité avec une orthographe infaillible. « Tiens mon bon président (Ludo), tu me corrigeras ? » Comme l’Audio Précision, on a eu du mal à les trouver les fautes. Après d’autres contributions à des magazines et lettres professionnelles, et une expérience d’ingénieur de développement dans l’industrie de la HiFi, il revient aux éditions Ventillard à la rédaction en chef de Sono Mag. Il y apporte son expertise audio électronique et informatique sur des sujets innovants avec toujours une longueur d’avance.

Quand ce magazine a été vendu en 2011, et que la rédaction en chef et quelques journalistes ont été invités par le nouvel éditeur à poser leur démission, nous avons développé SoundLightUp, Claude, Monique Cussigh et les journalistes écartés comme Ludovic Monchat, Jean-Pierre Landragin.
Nous nous sommes associés dans cette aventure avec confiance, rejoints (un temps trop bref) par Patrick Marguerie, Alain Pouillon Guibert. Nous étions incorrigiblement passionnés de technique, de bon son, de belles lumières et d’envie de partager. Et nous avons réussi.

Combien d’heures passées à discuter de la souplesse d’un équipage mobile, de convertisseurs numériques et leurs horloges, d’alimentation classe D, de PFC…
10 années merveilleuses entre rédaction, reportages, salons et le tout dans une confiance aveugle les uns pour les autres scellée par des dîners mémorables qui vont nous manquer, sauf à la poubelle verte qui va enfin pouvoir reposer ses roulettes.

Claude était un Chevalier Jedi, d’une grande honnêteté intellectuelle incapable de la moindre compromission. « Mon petit Chaton (Ludo) tu devrais reformuler ce passage » « Petite Mô (Monique Cussigh), et si on le faisait plutôt comme ça ».
La pudeur et la douceur, la sensibilité et une classe folle que ces quelques images ne restituent que très partiellement. Nous perdons un mentor, au sens propre du terme, un précepteur et un ami, auquel nous devons une grande partie de ce que nous savons de l’audio et de la rigueur journalistique.

Claude avait des soucis de santé depuis plus de deux ans, difficiles à résoudre, qui le diminuaient physiquement jusqu’à ce que l’on découvre fin 2020 la présence d’un redoutable cancer. Claude était trop amoureux d’une cigarette… Il a été emporté en 3 jours, dommage collatéral d’un traitement violent qui l’a affaibli à l’extrême : c’était quitte ou double. Pourtant nous étions confiants, nous avions même programmé une partie de pêche après son traitement car il était un pêcheur passionné.

Nous avons partagé pour certains d’entre nous à SoundLightUp plus de 30 ans à taper des pages et des pages sans jamais se taper dessus, à l’IUT d’abord et/ou au groupe Ventillard et pour finir à SoundLightUp.

Dire qu’on est triste n’est qu’esquisser le vilain sentiment, la boule qui nous étreint en perdant un ami et un collègue de cette valeur ; on n’en est que plus proche encore de sa femme Béatrice, ses filles Audrey et Sandrine et son frère Gérard dont on mesure l’immense douleur.

Comme on le fait hélas en pareil cas, ces quelques lignes pourront être complétées, si vous le souhaitez en nous écrivant à [email protected]

Mô & Ludo


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Claude est parti à jamais pour les nuages d’électrons où il aimait tant plonger. Sa gentillesse, son professionnalisme, sa quête de la précision resteront gravés dans mon cœur. Plus que les mots, me vient le silence de la mémoire, des pensées pour ses proches, sa famille, dont je partage la douleur sans pouvoir l’atténuer.

Alain Pouillon-Guibert


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Mon premier contact avec Claude date de 1979. Je m’en souviens encore, j’habitais Evreux à cette époque et commençais à bricoler des amplificateurs basse fréquence, en lecteur assidu des magazines du moment comme le Haut-Parleur et Electronique Pratique. Il fallait composer le 16 pour joindre un numéro à Paris de la province et j’appelais ce jour-là pour comprendre la distorsion produite par le petit amplificateur guitare que j’avais confectionné pour un ami en 4e avec moi. C’est Claude qui, à ce moment, assurait une permanence technique certains après-midi et m’avait gentiment répondu, indiquant qu’un préamplificateur phono ne pouvait en aucun cas convenir à une entrée guitare. Sa voix au combiné était douce et bienveillante, avec un brin d’accent parisien. Je me souviens avoir appelé à de nombreuses reprises et j’ai toujours obtenu de sa part une oreille attentive et des commentaires affables.

Plus tard, en 1982, lorsque j’ai publié mon premier article dans Radio-Plans, Claude était le rédacteur en chef adjoint, aux côtés de Christian Duchemin. Je suis resté en contact des années durant avec Claude, envoyant régulièrement des projets publiés dans le magazine, jusqu’à sa disparition des kiosques en 1995. Je me souviens aussi du barouf en décembre 1984 avec la publication d’un décodeur Canal + pirate et la saisie du numéro. J’étais à l’IUT de Montpellier à ce moment-là ; quelle époque !

Les années ont passé et je suis resté en contact régulier avec Claude. Il me téléphonait parfois pour discuter alimentation à découpage ou pour solliciter mon aide afin d’obtenir des échantillons de transistors spécifiques à ses applications audio. Lorsque je le pouvais, je lui envoyais des photos des rivières que je parcourais le sachant pêcheur lui-même. Nous sommes restés en contact régulier jusqu’à ce jour, lors duquel il m’a appris sa maladie mais également l’espoir que le traitement suscitait. Je ne pensais pas recevoir cette funeste nouvelle et j’en suis profondément peiné. Je pense bien à sa famille dans ce moment douloureux et je perds un ami de longue date : repose en paix cher Claude.

Christophe Basso


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Je viens d’apprendre que Claude s’en est allé.
Je suis très touché par cette triste nouvelle. Je garde le souvenir d’un homme passionné, proche des gens, amoureux de son métier et professionnel hors pair. Tu nous manques déjà Claude.
Amitié et ondes positives à sa famille, à ses proches et à l’équipe SLU
Gauthier Dalle

Je viens d’apprendre la triste nouvelle. Je partage votre peine. Je sais à quel point nous avons perdu un ami et un collègue exceptionnel.

Tristan Szylobryt


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Je viens d’apprendre avec Tristesse pour Claude. Je suis de tout cœur avec la team SLU, Audrey et ses proches. Amitiés

Eric Vignaux


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C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris ce matin le décès de Claude Ducros.

C’est au milieu des années quatre-vingt-dix, lorsqu’il a succédé à André Joly, puis Jeff Queneau comme rédacteur en chef du Haut-Parleur, auquel je collaborais depuis plusieurs mois, que j’ai fait sa connaissance. Au fil de mes contributions, j’ai apprécié un collègue compétent, un travailleur infatigable, qui n’hésitait pas à s’investir au-delà du raisonnable, un chef qui défendait bec et ongles l’œuvre collective et ses équipes, qui prenait ses responsabilités tout en laissant à ses collaborateurs une grande liberté, et aussi un ami à la convivialité généreuse et communicative.

Ensemble, en 1997, nous avons participé à l’aventure d’Objectif Multimédia, un magazine avant-gardiste au concept innovant que nous avions construit et soutenu à bout de bras au sein des Publications Georges Ventillard. Éphémère succès (et éternel regret ?) arrêté en plein vol après la quatrième parution alors que la viabilité était en vue. Cela restera à jamais notre meilleur souvenir en termes d’effort collectif d’une petite équipe soudée et unie, conviviale et motivée par un unique objectif commun.

Nous nous sommes retrouvés en 2009 dans le cadre de Sono Mag, dont Claude avait rejoint la rédaction. Et fort de cette amitié et du plaisir sans cesse renouvelé de travailler ensemble, c’est sans hésitation, après sa cession, que j’ai accepté de m’associer à la création de SoundLightUp.

Rigoureux dans la technique, qu’il maîtrisait parfaitement, et soucieux du moindre détail, il ne se mettait jamais en avant et évitait les honneurs et les paillettes, valorisant plutôt ses collaborateurs avec beaucoup de respect. Par exemple, malgré l’estime qui nous liait, nous n’avons jamais réussi à nous tutoyer !
Il m’est difficile de qualifier l’émotion qui m’envahit depuis cette funeste annonce. C’est plus de 25 ans de franche collaboration, de travail obstiné, d’optimisme et de blagues, d’aventures professionnelles communes et d’amitié qui prennent fin brutalement, et que rien ni personne ne saurait remplacer.

À son épouse, à ses filles, à toute sa famille et à la rédaction de SLU j’exprime toute ma sympathie et ma solidarité dans ces circonstances douloureuses.

Jean-Pierre Landragin


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Mercredi 27 janvier 2021 : Sale journée !!!

Lorsque j’ai appris le décès de Claude ce matin c’est comme si j’avais pris un bus en pleine figure. Je l’avais vu vendredi dernier et nous avions passé une heure ensemble. Il allait bien malgré son traitement qui était lourd, mais il allait bien et regardait l’avenir avec espoir. On avait encore de nombreux projets ensemble.

Claude était mon ami et dieu seul sait que j’ai très peu d’amis. C’était un homme formidable et nous avons partagé pendant plus de trente ans de nombreux moments inoubliables.
Je l’ai rencontré quand il était encore rédacteur en chef de la revue Radio Plans. Je venais de fonder Micromega et Claude a toujours été à mes côtés pendant toutes ces années et nous avons partagé les joies et les peines de la vie d’une société de passionnés.

Nous avons réalisé ensemble de nombreux produits qui ont fait le bonheur de nombreux audiophiles. Micromega n’aurait jamais été ce qu’elle a été sans lui et je tiens ici à le dire avec force. Depuis plusieurs mois nous travaillions sur un autre projet ensemble et nous nous appelions presque tous les jours parfois pendant des heures.

J’ai du mal à trouver les mots tant ma peine est immense et je sais que rien ne remplacera la place que Claude avait dans mon cœur.
Je sais que de là où il est maintenant il gardera un regard bienveillant sur ceux qui restent ici. Claude était un homme bienveillant et généreux, des qualités qui sont devenues rares.
Merci Claude d’avoir partagé avec nous ces années que nous n’oublierons jamais.

Daniel Schar


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MAIS NON !!!
Je viens à la seconde de lire le post de SLU portant sur Claude… Je le pensais combattant éternel de toutes ces merdes de la vie.
J’imagine à quel point la perte est énorme pour vous. Ça me manquera de ne plus discuter avec lui lors de salons, de trajet du signal, de semi-conducteurs et autres joyeuseries électroniques. Il a été mon premier contact chez SLU et je vous ai tous connus, grâce à lui quelque part…
RIP
Courage à vous. Nos pensées sont avec vous…

Gaetan Byk


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J’apprends ce matin la triste nouvelle. Claude a été l’un des premiers avec l’équipe de SoundLightUp à m’avoir suivi et soutenu dans mon aventure « américaine ». Je n’oublierai jamais sa gentillesse et son professionnalisme. Toutes mes pensées vont à sa famille et à toute l’équipe SLU. Je suis de tout cœur avec vous.

Dominique Maurel


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Je viens de recevoir SLU Infos et de voir avec grande tristesse l’information pour Claude.
Je suis très affecté par cette nouvelle. Funeste nouvelle, nous perdons un ami et quelqu’un de rare, discret, gentil et tellement compétent.
Je pense bien à vous et à sa famille dans ce moment douloureux.

Franck Voiffray


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« Lorsque l’on m’a annoncé la nouvelle mercredi, celle-ci fut difficile à entendre. Je connaissais Claude depuis 5 ans. Nous avions collaboré chez Micromega avec Daniel Schar. Ces années passées ensemble au sein du bureau d’études ont été extraordinaires en tout point.
Claude était un esprit brillant, vif, de ceux qui sont incollables à la moindre question. Jamais avare de conseils et d’humour, il était possible de discuter des heures avec lui sur de nombreux problèmes techniques. Nous avons passé énormément de moments ensemble durant ces quelques années et je peux dire que moi, le jeune diplômé qui sortait tout juste des études, a eu une chance énorme de pouvoir côtoyer Claude.

Nous étions toujours en contact et j’aimais passer chez lui pour récupérer des livres dans son immense bibliothèque ou juste discuter. Claude fut un collègue, un mentor et un ami, le genre de personne que l’on admire et je lui serais toujours reconnaissant pour tout ce qu’il m’a apporté tant professionnellement que personnellement.
Et comme il aimait si souvent me dire amicalement « Eh oui Gamin tu ne le sais pas ça « .

Merci pour tout Claude.  »

Florian Menguy


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C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Claude, nous en sommes profondément attristés. Sa très grande disponibilité et ses compétences lors de nos différents échanges nous laisserons de très bons souvenirs.
Nous exprimons nos très sincères condoléances à vous tous.

Brigitte et Charles Riehl


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C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Claude. Personnellement j’ai eu des échanges réguliers avec lui pendant des années, notamment sur les salons, et ces rendez-vous étaient toujours très conviviaux et professionnels pour retranscrire nos passions respectives au travers de ces écrits.

La société Adam Hall vous adresse ses plus sincères condoléances et toutes nos pensées vont pour sa famille et toute votre équipe. En espérant que ces quelques mots vous apporteront un peu de réconfort en cette période si triste.

Jean-Dominique Malgoire


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Quelle torpeur ce matin en apprenant le décès de Claude.
Je tenais bien évidemment à vous exprimer tout mon soutien, et mes pensées les plus positives.
C’est un réel privilège d’avoir eu l’occasion de connaître quelqu’un d’aussi érudit, humble… et profondément humain que Claude.
Nul doute que son héritage continuera à alimenter, pendant des années encore, les colonnes de votre bébé commun.

Guillaume Parthenay


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Je suis très affecté par cette nouvelle. Funeste nouvelle. Nous perdons un ami et quelqu’un de rare, discret, gentil et tellement compétent.
Je pense bien à vous et à sa famille dans ce moment douloureux.

Franck Voiffray


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Merde ! Je suis très fort pour les conneries et la rigolade, mais très nul et très lâche dans ces circonstances-là…
Je vous embrasse tendrement, en repensant à tout ce qu’on a bu ensemble et avec Claude.
C’est con ; il en reste plein… !
Des bises tristes…

Daniel Borreau


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Voilà une bien triste nouvelle, que celle du décès de Claude.
Je garde un souvenir content de sa bienveillance lors de notre première rencontre dans les locaux de Sonomag, puis de ses retours sur mes contributions de l’époque.
Je garde aussi un souvenir précis de ses publications, qui ont nourri une partie de ma vocation professionnelle.
Je connais moins bien Ludo et Jean-Pierre, mais je vous envoie à tous les trois mes pensées émues et affectueuses.
Viennent qu’on sorte de cette période décidément bien sombre.

Nicolas Ahssaine


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C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre la nouvelle. C’était toujours un réel plaisir d’accueillir Claude et son acolyte sur nos stands lors des salons professionnels. Il nous manquera dans notre industrie déjà fragilisée.
Mes sincères condoléances à toute sa famille, ses proches, et à toute l’équipe de SoundLightUp.

Thierry Philippe


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J’ai appris avec beaucoup de tristesse le départ de Claude, sa figure attachante a toujours été là depuis mes débuts dans ce métier et il nous manquera de ne plus le voir dans les salons, chez NEXO ou ailleurs.
Je pense à vous tous à SLU où le vide doit être grand aujourd’hui, ainsi qu’à sa famille et ses proches, prenez bien soin de vous.

François Deffarges


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C’est avec un grand choc et une immense tristesse que j’ai appris hier la disparition de Claude. Je me rappelle l’avoir rencontré pour la première fois sur ISE il y a de cela 5 ans, et j’ai été immédiatement conquis par ses qualités humaines, sa gentillesse et son savoir. C’était un véritable plaisir de le croiser lors des salons, lui qui avait toujours un peu de temps à me consacrer.
Claude était un grand monsieur, il va laisser un grand vide dans le paysage des journalistes français. Je tenais à présenter à toute la rédaction ainsi qu’à sa famille mes plus sincères condoléances et à vous transmettre toute mon affection dans cette terrible épreuve. Prenez bien soin de vous.

Alexis Lipoff


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J’apprends avec beaucoup de stupeur et de tristesse le décès de Claude dans la force de son âge tout comme nous.
Je reste attaché à sa grande gentillesse et à son franc-parler Parigot qui laisse transparaître sa grande connaissance de nos métiers, son intérêt sincère et curieux pour toutes les technologies.
Je pense à lui bien sûr, mais surtout à ceux qui restent et vous en particulier, vous venez de perdre une étoile brillante et un ami.

Christian Crolle


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Les obsèques de Claude Ducros auront lieu le 5 février 2021.

Une cérémonie au crématorium de Valenton sera suivie de l’inhumation au cimetière de Joinville-le-Pont (25 Avenue des Familles).
Au vu des circonstances pandémiques, seul un nombre restreint de personnes seront présentes le jour même.
Pour celles et ceux qui le souhaiteraient, chacun pourra se recueillir sur sa tombe ultérieurement.

Merci à toutes celles et ceux qui ont manifesté, depuis l’annonce de son décès, des gestes et messages de sympathie à ses proches.

 

Amadeus avec un dispositif sonore unique entre au Panthéon

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Une très jolie vue de la coupole interne et des dômes. Ne cherchez pas l’une des 70 enceintes, l’intégration a été effectuée avec un soin extrême.

Le Panthéon est depuis plus de cent ans la nécropole laïque des ‘grands hommes’ français, dont la ‘patrie reconnaissante’ veut honorer la mémoire.
Une technologie sonore unique et Made in France se cache derrière l’œuvre monumentale révélée par le Président de la République, à l’occasion de l’entrée au Panthéon de l’écrivain Maurice Genevoix, auteur notamment de « Ceux de 14 ».

Dans le cadre de cet événement, le chef de l’État a commandé une œuvre à deux figures majeures de la création contemporaine, le plasticien allemand Anselm Kiefer et le compositeur français Pascal Dusapin. Il s‘agit de la première commande publique pour le Panthéon depuis 1923.
In Nomine Lucis (Au nom de la Lumière) est une pièce pour voix chantées, enregistrée par le Chœur Accentus à la Philharmonie de Paris.

Pascal Dusapin

Dans le dessein de faire entrer les anonymes de la Grande Guerre au Panthéon, près de 15 000 noms représentatifs de soldats morts pour la France ont par ailleurs été lus et enregistrés par les comédiens Florence Darel et Xavier Gallais.
« Je souhaitais faire chanter les pierres du Panthéon, créer un immense ‘poumon vocal’ où chacun pourra entendre des échos différents de son passé et de son histoire, » évoque Pascal Dusapin.

Il faut avoir l’oeil. Cinq des huit C15 telles qu’intégrées à la coupole.

Un dispositif sonore sur-mesure et singulier a été développé et installé au sein même du Panthéon. Un total de 70 enceintes acoustiques, conçues et fabriquées par Amadeus, ont été disposées autour des transepts et au niveau de la coupole, à plus de 35 mètres de hauteur. Habillées de pierre naturelle, elles ont été rendues invisibles, devenant partie intégrante du monument.

Gaetan Byk

« Amadeus est devenu un espace ou artisanat d’art et innovations technologiques se conjuguent et se complètent, » évoque Gaetan Byk, Directeur Marketing de la marque Amadeus.
« Nous prenons plaisir à sans cesse nous dépasser, à nous renouveler, à explorer matières et technologies sous toutes leurs formes, sans limite.
Ces 70 enceintes revêtues de pierre, faisant corps avec le monument, sont la plus pure expression de notre savoir-faire et des valeurs que nous défendons, » poursuit Gaetan Byk.

Ce dispositif de diffusion est piloté par un système de spatialisation sonore, baptisé HOLOPHONIX. «Le processeur HOLOPHONIX favorise la spatialisation sonore des différents chœurs au travers de ses différents algorithmes embarqués, en deux ou trois dimensions, » évoque Thierry Coduys, Directeur des Technologies associé au projet et collaborateur de Pascal Dusapin depuis de nombreuses années.

Tel un pilote de voltige qui répète ses arabesques, Thierry Coduys accompagne du geste le son.

« La programmation spatiale, à savoir la position des chœurs, leur trajectoire, ainsi que les autres évènements qui composent cette ‘partition électroacoustique’ est notamment gérée au sein du séquenceur graphique IanniX.
Le processeur HOLOPHONIX reçoit, interprète et traduit ces millions de messages temporels et spatiaux, pour les rendre perceptifs, » poursuit Thierry Coduys.
Conçu par Amadeus en collaboration avec le STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) ; laboratoire fondé en 1995 et hébergé au sein de l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique / Musique.

Une des très rares enceintes visibles, ici une C6.

le processeur HOLOPHONIX équipe de nombreuses institutions théâtrales, musicales et muséales en France, parmi lesquelles figurent les plus prestigieuses dont le Théâtre National de Chaillot, la Comédie Française, La Scala, etc.

Le processeur HOLOPHONIX embarque plusieurs techniques de spatialisation telles que Higher-Order Ambisonics (2D, 3D), Vector-Base Intensity Panning (2D, 3D), Vector-Base Amplitude Panning (2D, 3D), Wave Field Synthesis, Binaural, entre autres, permettant de positionner et de déplacer des sources sonores de manière intuitive dans un espace 2D et/ou 3D.
« Nous avons travaillé, en concertation avec Thierry Coduys, à la sélection de l’algorithme le plus approprié afin de permettre la reproduction précise des trajectoires qu’il souhaitait appliquer aux sons.


Clement Vallon

Nous avons testé plusieurs solutions disponibles dans HOLOPHONIX, et notre choix s’est finalement porté sur KNN, » évoque Clément Vallon, ingénieur du son, technicien et formateur au sein de l’équipe HOLOPHONIX.
KNN pour k-Nearest Neighbours (ou méthode des k plus proches voisins) utilise les k-enceintes les plus proches de la source virtuelle pour la sonoriser.
Le son est réparti sur ces enceintes avec des différences de niveau sonore. Il permet une spatialisation extrêmement souple puisque les enceintes peuvent avoir n’importe quelle configuration.
« Cet algorithme est peu utilisé en diffusion de concert, mais sa souplesse était parfaitement adaptée à la géométrie du bâtiment et au rendu souhaité par Thierry Coduys et Pascal Dusapin, » conclut Clément Vallon.

Holophonix. 128 in et out en Dante et tout ce qui existe ou presque en termes d’algorithmes avec une interface graphique à la hauteur du rendu.

Le processeur HOLOPHONIX propose un environnement extrêmement avancé permettant de mixer, de réverbérer et de spatialiser des matériaux sonores provenant de divers dispositifs, selon plusieurs techniques de spatialisation développées par le laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son).

« Mon travail a principalement consisté à écrire et à développer les algorithmes permettant l’écriture spatiale de la pièce In Nomine Lucis, sous la direction de Thierry Coduys, » évoque Adrien Zanni qui a récemment rejoint les équipes de développement d’HOLOPHONIX en vue de concevoir des outils et langages d’écriture spatiale.

Adrien Zanni

« Pascal Dusapin et Thierry Coduys souhaitent créer une expérience vivante, en donnant du mouvement aux chœurs écrits par Pascal Dusapin. Deux approches ont ainsi été explorées.
La première a consisté en l’écriture précise de trajectoires parcourant le Panthéon ; du Nord au Sud ou depuis la coupole vers le sol, par exemple, » poursuit Adrien Zanni.
« La seconde impliquait le développement d’algorithmes génératifs contrôlant le déplacement d’ensembles de sources sonores en s’inspirant notamment de modèles physiques (simulation de vol de nuées d’oiseaux, modèles satellitaires ou stochastiques, etc.).

Nous avons utilisé deux logiciels pour le développement de ces algorithmes, IanniX et Max ; le premier pour la gestion des trajectoires et le second pour la création des interfaces de jeu mis à la disposition de Thierry Coduys pour l’interprétation et le mixage des pièces, » conclut Adrien Zanni.

Thierry Coduys de dos face à la représentation tridimensionnelle du Panthéon par le séquenceur graphique 3D open source IanniX.

Un total de 54 enceintes coaxiales Amadeus C12 (1 x 12’’ LF ; 1 x 1.75’’ HF) sont installées autour des transepts, à une hauteur de 16 mètres depuis le sol. Ces enceintes reçoivent un pavillon spécial, offrant une directivité conique de 60° visant à optimiser et à contrôler la directivité des hautes fréquences au sein du monument, très réverbérant.

Pascal Dusapin écoutant le rendu de son œuvre et piégé les yeux au ciel comme tout le monde par le travail de spatialisation.

Huit (8) enceintes triaxiales Amadeus C15 (1 x 15’’ LF ; 1 x 3.5’’ MF, 1 x 1.75” HF) sont installées au niveau de la coupole, à plus de 35 mètres de hauteur.
Elles sont orientées vers les hauts vitrages, dans une configuration de diffusion ‘indirecte’ offrant davantage de diffraction et des potentiels artistiques.
Ces enceintes reçoivent également un pavillon spécial, offrant une directivité plus resserrée de 60° dans les deux axes.

« Le compositeur Pascal Dusapin souhait un rendu ‘angélique’ comme provenant du ciel, avec une grande précision dans le haut-médium-aigu, mais ne permettant pas aux visiteurs de percevoir précisément la localisation des sources sonores, » précise Adrien Zanni.


Une des huit C15 fixée sur son étrier et orientée pour éviter le son direct. Construite comme il se doit en multiplis de bouleau de Finlande elle est ensuite revêtue par un micro-enduit, constitué de poudre de pierre naturelle, de chaux, de pigments et résine et de différents adjuvants.

Les 70 enceintes acoustiques ont reçu une finition spéciale, constituée notamment de poudre de pierre naturelle. Amadeus a travaillé en étroite collaboration avec des spécialistes français de la conservation du patrimoine, afin de trouver les meilleures nuances et matières en vue de rendre ces enceintes quasi-invisibles.

Les enceintes acoustiques sont réalisées en multiplis de Bouleau de Finlande et revêtues par un micro-enduit, constitué de poudre de pierre naturelle.

Le résultat du camouflage « pierre » sur une C6 complété par un tissus acoustiquement transparent gris ciment.
La spécialité d’Amadeus, le sur mesure, ici une C6 plaquée en chêne naturel teinté foncé.

Huit enceintes coaxiales Amadeus C6 (1 x 6’’ LF ; 1 x 1’’ HF) destinées à diffuser les 15 000 noms représentatifs de soldats morts pour la France complètent le dispositif.
Six enceintes ont été réalisées en chêne naturel teinté foncé, et deux habillées de poudre de pierre naturelle, devenant partie intégrante du monument.


Nous avons eu le privilège d’assister à la Panthéonisation de Maurice Genevoix et avons pu écouter à de nombreuses reprises l’oeuvre de Pascal Dusapin. Le résultat est impalpable et présent à la fois.
Aérien et défini avec un haut et surtout un bas du spectre très retenus. Une masse sonore mouvante et se mariant très bien avec les œuvres de Kiefer et les lieux. L’acoustique froide et longue du Panthéon est habilement exploitée sans trop l’exciter.

Pour avoir un aperçu sonore binaural sortie machine et découvrir les lieux et les équipes techniques et de création au travail, cliquez sur le lien du Making-Off ci-dessous.


Liste non exhaustive des équipements :

– Amadeus C15 : 8 unités
– Amadeus C12 : 54 unités
– Amadeus C6 : 8 unités
– Powersoft Ottocanali 4K4 DSP+DANTE : 10 unités
– Enregistreur/Lecteur MT128 : 2 unités
– Câble haut-parleurs : 5500 mètres
– Fibre optique OS2 : 800 mètres
– Processeur HOLOPHONIX : 1 unité, louée pour la spatialisation temps réel ; les contenus spatialisés ayant été enregistrés puis lus par les lecteurs multicanaux MT128/Soundpad


Pour tout apprendre sur le Panthéon : www.paris-pantheon.fr

Pour plus d’informations sur Amadeus et HOLOPHONIX : www.amadeusaudio.fr

Enfin pour mieux découvrir IanniX : www.iannix.org/fr/

 

Robe Awards. Les ½ finales scénographiées

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Dernière phase avant la grande finale en présentiel, les 20 joueurs demi-finalistes se produisent du 26 au 30 janvier à raison de 4 vidéos diffusées chaque jour sur la page Facebook ”C’est Qui le Patron”. Les votes démarrent chaque soir à 17 heures.
L’équipe de CQLP, qui ne manque pas d’imagination, affine cette fois la scénographie en imposant un décor en arrière-plan du kit Robe, le même que celui des quarts de finale.

Le titre choisi, Can’t Hold Up des rappeurs Macklemore & Ryan Lewis, dans une arène antique, pose un petit challenge supplémentaire aux joueurs pupitreurs. Celui d’éclairer dans le propos ce qui revient à faire une sorte de grand écart temporel.
Félicitons en passant tous les joueurs qui ont su résoudre la difficile équation posée par le titre d’AC/DC lors des ¼ de finale. Ils ont beaucoup de talent. Voter devient de plus compliqué au fur et à mesure de l’avancement du concours.

L’identité des joueurs est toujours tenue ultra secrète jusqu’à la finale bien sûr où 10 d’entre eux se produiront en live le 4 février devant un jury de 4 éclairagistes très renommés.
Le public cette fois ne pourra pas voter mais la finale sera filmée et diffusée le 5 février sur la chaîne Youtube Robe Lighting France et partagée sur les pages Facebook de CQLP, Robe France et Mursdeleds.
Alors on croise les doigts pour que le gouvernement n’impose pas un nouveau confinement, ce qui pourrait remettre en question l’événement. En attendant on y croit. MurdeLeds a déjà démarré l’installation du super kit lumière proposé aux finalistes, + de 300 machines sur le plateau.

L’équipe de Robe France et MursdeLeds qui ne veulent prendre aucun risque font de leur côté l’inventaire des règles sanitaires très strictes à appliquer pour recevoir les joueurs, le jury et les organisateurs. Il n’y aura pas de réception ou cocktail après le concours et aucun invité. La Covid est un décidément redoutable trouble-fête.

Pour voter, rendez-vous sur la page Facebook CQLP

 

Avolites Diamond 9. Evolution spectaculaire du contrôle lumière & vidéo

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Avolites lance sa nouvelle console phare, la Diamond 9 qui sera disponible en deux versions : D9-330 et D9-215. Elles offrent un contrôle ultime de la lumière et la vidéo, pour créer, programmer et contrôler.

L’équipe Avolites a utilisé ses 45 ans d’expérience dans l’industrie, les commentaires des designers et des concepteurs lumière les plus reconnus pour créer la surface de contrôle ultime.

La série Diamond est conçue par des concepteurs, pour des concepteurs et combine intuitivement l’éclairage, les médias et tous les autres éléments visuels d’un spectacle. Chaque écran, fader, encodeur et bouton a été méticuleusement pensé, pour donner au concepteur une liberté totale lui permettant d’aller au bout de son imagination.

Ce nouveau pupitre est un exploit d’ingénierie. Apportant un nouveau look élégant à la console, la surface de contrôle est usinée à partir d’une seule plaque d’aluminium.
Les différenciateurs vont bien au-delà de l’esthétique, ils fournissent un contrôle multimédia plus intuitif pour les concepteurs lumière de tous les secteurs de l’industrie du spectacle.

S’appuyant sur l’ensemble des fonctionnalités de Synergy, sorti en octobre 2019, qui assure un lien transparent entre le média serveur et la console lumière, le D9 permet de contrôler lumière et vidéo du bout des doigts.
Avec l’augmentation de l’utilisation des murs vidéo dans les shows Live, les installations pérennes et les productions TV, il est vital de créer un éclairage et des performances vidéo immersives et homogènes. La D9 contrôle directement 32 univers DMX, dispose de 6 ports Ethernet et d’un switch réseau pour les shows les plus complexes.



Son software est 100 % compatible avec le système Titan, ce qui permet d’avoir une console complètement opérationnelle et stable dès sa sortie.
Pour le hardware, l’équipe R&D a mis les petits plats dans les grands. La partie commune aux deux modèles dispose, sur le panneau inclinable de 18 à 68°, de 3 écrans 4,3″ destinés à la prévisualisation des médias via Synergy mais aussi à toute fenêtre de l’interface Titan, d’un écran dédié au menu soft key et de 10 boutons rotatifs assignables et cliquables.

Les 5 roues codeuses.

Sur le panneau fixe, à droite, en plus des boutons de programmation on a accès à 5 roues rétro éclairées et une roue de dimmer avec un écran LCD dédié ainsi qu’a un écran de 7″ pour visualiser et accéder plus rapidement aux paramètres les plus complexes.

Pour la partie restitution, une T-bar offre un contrôle précis des transitions manuelles. Elle peut également être associée à la puissante fonction « Scene Master » de Titan. Le statut de la T-bar est toujours visible sur un écran dédié.
Grâce aux deux faders motorisés, aux 8 boutons de commande et au bouton Go de largeur double, la restitution en mode théâtre devient très simple.


La T-bar.

On note également que des boutons macros supplémentaires avec un écran de contrôle ont été intégrés dans la partie faders. Sous l’accoudoir, un tiroir contient un clavier rétroéclairé.
Le modèle D9-215 dispose de deux écrans 15,6″ capacitifs 1 000 nits, de résolution 1980 x 1080. Sous l’écran de gauche, 15 faders motorisés sensitifs Penny & Giles rétros éclairés sont bordés d’un indicateur de niveau 11 segments RGB.

Pour la restitution on a également 60 boutons rotatifs et cliquables ainsi que 90 boutons C&K pour les fonctions des playbacks et 40 boutons rotatifs assignables.
Le modèle D9-330 qui comporte un écran 15,6″ et 15 faders supplémentaires, offre au total 70 boutons rotatifs et 180 boutons C&K pour les fonctions de playback et 70 boutons rotatifs assignables.

A l’arrière de la console, 8 connecteurs XLR 5 broches femelles assurent les sorties DMX. Pour la partie réseau, un switch Ethernet 4x1GBE, un second réseau Ethernet 1GBE, un connecteur LC quad opticalCON 1GBE sont présents de série. On peut également ajouter 2 écrans tactiles externes via deux connecteurs HDMI et des connecteurs USB.
La D9 reçoit également une entrée et une sortie LTC, et une sortie audio. Pour les triggers externes, en plus du DMX-In, on a 3 connecteurs MIDI, un GPIO 4 entrées/4 sorties, une entrée audio et une entrée jack 1/4″ pour une pédale.



« J’ai eu le privilège d’utiliser le D9-215 en janvier 2020. L’expérience a été fantastique. La programmation était familière mais grandement améliorée par la montée en puissance du matériel. Elle permet une programmation plus fluide, plus rapide et plus agréable », explique le concepteur lumière Tom Campbell (MIRRAD).
« En tant qu’utilisateur historique d’Avolites, je suis très heureux de voir où le D9 mène l’entreprise et très fier de faire un peu partie de son développement. » Les D9 affichent aussi un nouveau logo d’Avolites, premier changement significatif depuis la création de l’entreprise en 1976.

« La série Diamond, avec notre nouveau logo, marque la première étape de notre stratégie pour s’ouvrir au futur », déclare Paul Wong, directeur général d’Avolites. « Les D9 sont le résultat d’années d’investissements en R&D, et nous sommes très fiers de fournir à nos utilisateurs l’outil de programmation ultime pour leurs futurs projets créatifs. »

Comme on peut le voir, avec la D9, Avolites a décidé de bomber le torse et les biceps ! Tout a été pensé par des opérateurs pour des opérateurs. La D9 est un contrôleur nouvelle génération, qui permet de gérer tout élément visuel d’un show de manière simple et intuitive.
Les Avolites D9-330 et D9-215 sont disponibles à la commande auprès de Dimatec

Et plus d’infos sur le site Avolites

 

Powersoft lance M-Force 301P02 avec des plans de subs

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Des professionnels de l’audiovisuel aux fabricants d’enceintes amateurs, tout le monde pourra bénéficier de la nouvelle technologie M-Force encore améliorée avec moteur et membrane désormais intégrés et grâce à une série de documents de modèles de subs mis à la disposition du public.
Depuis sa sortie en 2013, le transducteur linéaire M-Force de Powersoft a redéfini ce qui était possible dans le domaine des infra-basses, atteignant des fréquences bien en dessous de la plage habituellement couverte.

Le nouveau transducteur linéaire à aimant mobile M-Force, le 301P02.

Malgré son utilisation et sa pertinence aux plus haut niveaux du son live et installé, la R&D de Scandicci a cherché à repousser encore les limites avec l’introduction du nouveau M-Force 301P02 et ses modèles d’ébénisteries de référence, qui ont été pensés et mis au point pour garantir que tout le monde, des professionnels de l’audiovisuel aux créateurs d’enceintes amateurs, pourra bénéficier de la technologie de Powersoft.

Giacomo Previ

«Bien que le M-Force original ait eu un cycle de vie exceptionnel, nous savions que le moment était venu pour notre technologie infra-basse brevetée de faire un autre bond en avant», a déclaré Giacomo Previ, directeur des ventes de Powersoft pour les solutions OEM.

«Cette nouvelle itération du transducteur à moteur linéaire M-Force est équipée de connecteurs haute tension et fort ampérage et de toute une gamme d’améliorations électromécaniques internes.
Nous sommes ravis de partager le M-Force repensé avec nos clients, et nous avons hâte de voir ce que nos collègues pourront créer en utilisant cette nouvelle technologie. »


L’impédance à l’air libre du M-301P02. Basse, très basse.

La structure brevetée du moteur linéaire à aimant mobile M-Force permet des niveaux extraordinaires d’efficacité et de fiabilité, ce qui en fait le choix idéal pour les applications de renforcement sonore basse fréquence à haute efficacité et à SPL élevé.

La mise en œuvre du M-Force est maintenant plus facile que jamais, grâce au 301P02, une solution complète qui permet à tous les niveaux de fabricants d’enceintes de l’intégrer dans n’importe quel projet de sub en toute confiance, à la fois dans des configurations actives et passives.

Le moteur linéaire est raccordé en usine à une membrane spécialement construite, grâce à un système d’accroche nouvellement conçu et un châssis léger et très robuste, qui améliore également la dissipation thermique, tandis que l’ajout d’un renfort avant stabilise encore l’ensemble.

M-Drive, le module d’amplification créé en 2013 pour alimenter les transducteurs d’impédance basse à très basse (M-Force, IPAL etc.) dans des subs actifs. 310 V, 200 A et 15 000 W en crête, plus le DSP pour traiter le capteur DPC. Une vraie bête loin d’être démodée.

Des nouveaux modèles de subs de référence ont été créés par Powersoft pour aider les utilisateurs à augmenter les capacités SPL de leurs systèmes.
Tous les designs sont gratuits et accompagnés d’une liste de coupe ainsi que de presets qui peuvent être gérés à l’aide du logiciel ArmoníaPlus de la société.

«Les configurations actives reposent sur le M-Drive, un module d’amplification spécialement conçu pour M-Force. Nous vous recommandons d’alimenter des modèles passifs à double moteur M-Force de 30 pouces à l’aide du puissant ampli X4L », explique Francesco Fanicchi.

Puissant? Seulement 32 400 W à 2 Ohms sur 4 canaux et une tension de sortie maximale de 300 V et un courant max de 140 A. De quoi s’électriser ;0)

Modèles de référence Powersoft

Comme l’illustrent les modèles de subs dont les plans sont disponibles sur le site de Powersoft après enregistrement, le M-Force 301P02 est parfaitement adapté à une variété d’applications très différentes :

EDM Sub

Le modèle EDM.

Le modèle passe-bande « EDM Sub » comprend deux transducteurs M-Force 301P02 et peut être construit à la fois comme un sub infra de type actif ou passif, amplifié soit par un module M-Drive couplé à une plate-forme de processing DSP-Lite ETH ou bien en passif grâce à un canal d’ampli X4L. Dans les deux cas les deux transducteurs sont montés en série.

La plateforme de processing DSP-Lite ETH ou 005 n’est autre que la carte DSP-Lite bien connue chez Powersoft, mais avec une entrée réseau pour prendre la main à distance et attachée à une plaque servant aussi de radiateur.


La carte DSP qui rend un ou deux subs accessibles via le réseau et offre de nombreux réglages. Dommage qu’elle ne dispose pas d’une entrée numérique ou réseau audio et qu’elle ne communique pas avec le module M-Drive autrement qu’en analogique.

Plaque sur laquelle on retrouve les commandes de choix du preset, un réglage de niveau, les voyants d’état de la carte elle même, une prise d’entrée et de sortie pour ponter deux subs et enfin un port RS 485 qui donne accès au DSP spécifique du M-Drive qui exploite en seulement 10 µs, des informations fournies par le capteur DPC.

Le but de ce capteur est de fournir au module ampli la mesure différentielle entre la pression interne au volume de charge et celle externe. Cela maintient le système M-Force dans la fourchette maximale de ses possibilités, à distorsion minimum et offre le meilleur couplage avec sa charge acoustique.

Ce réglage s’opérant rarement et nécessitant des compétences spécifiques en électroacoustique, il nécessite Armonía ProManager. Cette configuration double 30 ”est étonnamment compacte et peut atteindre un SPL maximum de 147,3 dB @ 1m (ANSI / CEA2010B) amplifiée par un M-Drive, et de 146,1 dB en passif reliées à un X4L.

Le capteur Differential Pressure Control offre un contrôle complet sur les performances sonores, un SPL plus élevé pour le même THD d’un système traditionnel et enfin une cohérence des performances du système avec le temps et l’utilisation.
Le principe de fonctionnement du DPC, visible tout en haut du dessin, au dessus du HP.

La versatilité sonore de M-Force au sein de l’EDM sub.

La conception de ce sub a été optimisée pour produire une pression très élevée jusqu’à 18 Hz, faisant de l’EDM SUB le complément infra parfait pour tout système de sonorisation fixe ou en tournée. Les quatre préréglages disponibles couvrent différents programmes musicaux: Standard, Punch, Infra et une version cardioïde du Standard.
Précisons que de part sa nature, le M-Force n’est sujet à aucune forme de compression thermique mais que le DPC n’est disponible que sur les subs actifs équipés en M-Drive pour un meilleur contrôle des basses.

DV SUB

Le DV Sub. Vous je ne sais pas, mais nous ça nous rappelle le nom d’un autre sub, marron et embarquant trois 15”.

Le «DV SUB» est une enceinte passe-bande équipée du transducteur M-Force 301P02 dont le design a été optimisé pour produire un SPL très élevé jusqu’à 28 Hz dans une caisse très compacte, faisant du DV SUB la meilleure mise à niveau possible pour un subwoofer existant, éliminant pratiquement toutes les distorsions non linéaires.

Un comportement très « classique » en remplissant consciencieusement l’octave 30 à 60 Hz apte à le rendre facilement exploitable, sachant qu’il offre entre 6 et 8 dB SPL en plus des modèles double 18” existants…

Le SPL maximum mesuré est de 147,8 dB @ 1 m (ANSI / CEA2010B), sans distorsion ni compression thermique. Deux presets sont disponibles pour tirer le meilleur parti de ce sub, Standard et Punch, chacun d’entre eux étant également disponible pour s’adapter aux configurations cardioïdes.


CINESUB

Le CineSub conçu pour fonctionne debout derrière ou écran ou à plat.

Le «CINESUB» est un sub disposant d’une charge hybride dite -transmission line- pour son transducteur M-Force 301P02. Sa conception a aussi été optimisée pour générer une faible distorsion et un SPL élevé, mesuré à 142,5 dB @ 1 m (ANSI / CEA2010B) de 16 Hz à 120 Hz, conformément aux recommandations Dolby et THX.

La baisse de SPL de Cinesub par rapport aux autres designs est plus que compensée par une réponse en fréquence d’une extension et linéarité rares. 3 octaves! Le couplage de deux unités (en vert) offre précisément 6 dB de plus.

Grâce à son SPL, une unité peut remplacer quatre enceintes double 18” avec une meilleure extension dans l’infra et une efficacité supérieure, ce qui fait du CINESUB le système basse fréquence parfait pour la diffusion dans les complexes de cinéma ainsi que les salles privées haut de gamme. La conception modulaire permet une configuration simple ou double, et deux presets sont disponibles en fonction de la phase recherchée.

Mauro Donati

Pour encore plus d’informations sur M-Force, M-Drive, DPC et les autres technologies des magiciens de Scandicci, cliquez ici

Pour demander directement des infos sur le prix, la disponibilité et bien plus encore : [email protected]

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Merci enfin à Mauro Donati, Application Engineer Powersoft, sa connaissance du M-Force comme des modules d’ampli et des impédances flirtant avec le court-circuit et surtout sa patience, nous ont été précieux dans la rédaction de cette news.

 

Jérôme Cadilhac rejoint Digital Projection

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Digital Projection engage Jérôme Cadilhac au poste nouvellement créé de responsable du développement commercial pour le sud de la France. Sous la responsabilité de Dirk Siedle, directeur commercial et marketing EMEA de Digital Projection, Jérôme Cadilhac travaillera en étroite collaboration avec Stéphane Bourdon, le directeur commercial historique de Digital Projection pour la France, l’Espagne, le Portugal et l’Afrique du Nord.

« Je travaille dans l’audiovisuel professionnel depuis 2006 », explique Jérôme. « Après avoir passé cinq ans chez IXAM, j’ai travaillé neuf ans pour Christie Digital Systems, où j’ai d’abord été responsable de la distribution des projecteurs, des LED et des médias serveurs, dans le sud de la France, puis sur l’ensemble du pays.

Jerome Cadilhac

Ces 14 années d’expérience sur le terrain lui ont permis de maîtriser les différents réseaux de distribution en France et de nouer des relations solides avec les principaux acteurs du marché, des intégrateurs et prestataires de services aux bureaux d’études et grossistes.
Si le secteur de Jérôme Cadilhac est le « sud de la France », ses responsabilités seront également étendues à certains grands comptes avec lesquels Jérôme à des contacts déjà bien établis.

« Je connais le potentiel des produits Digital Projection depuis longtemps », explique Jérôme. « Stéphane Bourdon fait un excellent travail depuis plus de dix ans, et c’est le moment idéal pour renforcer l’équipe et la domination de la marque sur le marché français, tandis que d’autres acteurs semblent battre en retraite.

Je suis ravi de rejoindre cette entreprise innovante qui sait faire preuve d’une grande flexibilité : La société s’est développée avec intelligence au fil des ans, et sa nouvelle gamme à laser RGB et plus particulièrement le Satellite MLS en est la parfaite illustration.
Malgré son envergure, l’équipe reste proche sur le plan interpersonnel. Les responsables sont dynamiques et attentifs aux équipes sur le terrain, un environnement qui me rappelle celui que j’ai connu à mes débuts dans le domaine de la projection. »

Jérôme cite le Satellite MLS, projecteur de pointe tri-DLP laser RGB de Digital Projection, comme l’une des innovations phares de l’entreprise, ainsi que la gamme Radiance LED. « Au quotidien, ce sont les ventes de projecteurs laser DLP qui feront l’objet de toute mon attention », confirme-t-il.
« Mon objectif principal est de faire croître le chiffre d’affaires de Digital Projection en France de manière significative, et de structurer le bureau pour répondre aux fortes attentes de nos partenaires, que j’espère de plus en plus nombreux dans les mois à venir.
Mes contacts actuels dans le secteur étaient tous intéressés d’apprendre que j’avais rejoint Digital Projection, et la relation de confiance mutuelle que nous avons établie au fil des ans nous permettra très rapidement de renforcer notre présence sur le marché français. »

Et Dirk Siedle, de conclure : « Nous sommes très heureux d’accueillir Jérôme à nos côtés. Sa grande expérience du marché français de la projection professionnelle nous sera précieuse pour progresser. Ses relations existantes nous aideront certainement à accroître notre présence sur ce marché d’une grande importance stratégique. »

Plus d’informations sur le site Digital Projection

 

Le Robe Forte arrive dans le groupe de tête des 50 000 lm

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Le profile FORTE indique la couleur, 50 000 lumens annoncés, de haute qualité et durables grâce à son moteur de leds blanches interchangeable “Transferable Engine”.

En ajoutant ses innovations de précision… il est prêt à vous accompagner dans le futur. Équipé d’un moteur de leds blanches TE (interchangeable) de 1 000 W, 6700 K, le FORTE dispose d’un zoom couvrant une plage de 5 à 55 degrés pour répondre à toutes les applications en Beam, Spot et Wash pour poids inférieur à 40 kg.

La perte de flux habituelle au plus serré est en partie évitée grâce à une nouvelle technologie du zoom en attente de brevet Robe. Un système de boost de puissance produit une augmentation de flux de 15 % pour générer des faisceaux de type « sabre ».

Le nouveau système CMY développé par Robe, assure les transitions de couleurs les plus douces possible et le mixage le plus précis. Il se complète de 10 filtres dichroïques sur deux roues intégrant deux filtres pour augmenter l’IRC de 70 en natif, à 80 ou 90. Un CTO variable de 3 000 – 6 700 K permet au Forte de restituer les couleurs de peau en finesse.



FORTE Product Video from ROBE lighting on Vimeo.


Son système d’effets comporte deux roues de 6 gobos rotatifs et indexables ; deux prismes x6 (un circulaire, l’autre linéaire) superposables ; une roue d’animation rotative et indexable, un iris motorisé ultra-rapide.
Les deux Frosts progressifs, un doux 1° et un moyen 5° (pour créer des Wash soyeux) couvrent la totalité de la plage de zoom de 5 à 55 degrés sans aucune restriction.
FORTE dispose d’un système de découpe breveté à 4 couteaux orientables indépendamment sur ±25°, montés sur un module orientable sur ± 60°.

Ce projecteur répond à toute la collection de protocoles de commande : DMX 512, RDM, ArtNet, MA Net, MA Net 2, et sACN. Il offre un seul mode de 54 canaux DMX, un canal étant réservé au contrôle direct du Minus Green bien pratique.

Il embarque aussi la technologie EMS™ (Electronic Motion Stabiliser), qui assure une excellente qualité de mouvement dans les pires conditions de vibrations et assure des fins de course nettes et sans secousses, idéales pour le RoboSpot™ ;

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France

 

Le couvre-feu festival de Cynergie Sonorisation Live

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C’est ainsi que depuis le 11 décembre, chaque vendredi, deux groupes viennent jouer en live sur une scène disposant de tout ce qu’il faut en termes d’éclairage, de son et de captation afin de fournir un programme complet diffusé en direct sur FaceBook ici

Le but de Cynergie est de permettre à chacun la pratique de son métier durant une période appelée à durer malheureusement encore de longues semaines. La décision a donc été prise de prolonger jusqu’au 19 février, et peut être même au-delà ce festival du vendredi soir qui a en plus le mérite de bien sonner malgré la compression de FaceBook.

Le plateau au sein même du dépôt de Cynergie.

Un certain nombre de marques partenaires a joué le jeu en prêtant du matériel et, surprise du chef, des films très bien faits par Cynergie, détaillent les caractéristique principales de ce dernier, de vrai petits infomercials diffusés avant et après les concerts.

Laurent Ghis sur le plateau du festival en train d’annoncer sa prolongation.

Lors de la soirée du 15 janvier deux fabricants et deux modèles ont été déployés et mis à l’honneur avec côté son Yamaha et la PM5 Rivage, prêtée avec le moteur RX et le stage Rpio 622, et pour la lumière Robert Juliat avec son moteur LED Sully.

Vendredi 22 janvier ce sera le tour du fabricant danois DPA. D’autres marques apporteront par la suite leur soutien et nous mettrons à jour cet article pour les citer toutes.

Il en va de même avec la programmation qui a déjà attiré 17 000 vues. Le 22 janvier vous applaudirez depuis votre salon Les doigts qui collent et Big Funk Brass, le 29 janvier Massto et Swinging Dice. La suite vous la retrouverez ici et sur la page FaceBook du prestataire amiénois.

Bravo à Laurent Ghis, le directeur de Cynergie qui redonne le sourire à son équipe, les intermittents et nombre d’artistes locaux. Par les temps qui courent, rouges comme une alerte bien connue, c’est Byzance !

Plus d’informations sur le site Cynergie Sonorisation et sur sa page FaceBook

 

Prolight & Sound 2021 reporté à 2022

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Prolight & Sound aura lieu, mais en ligne, tout comme le Namm qui se déroule en ce moment même, en virtuel, et qui a ouvert le bal de la difficile équation pour les organisateurs de salons : offrir la même expérience en distanciel sans aliéner leur modèle économique et sans remettre en cause la grande messe humaine.

Car l’échange en présentiel revêt autant d’importance, si ce n’est plus, que de découvrir de nouveaux modèles ou marques. Nombre d’industriels et non des moindres, ont joué le jeu, le marché nord-américain restant un terrain de jeu trop important pour ne pas s’y montrer.


Messe Frankfurt ne baisse pas pour autant les bras, annonce dès à présent les dates du prochain Prolight & Sound aux 26 – 29 avril 2022 et nous fait parvenir le communiqué ci-dessous :

Chers exposants, visiteurs et tous ceux qui s’intéressent à Prolight + Sound,

Nous profitons de cette occasion pour exprimer nos plus sincères remerciements à l’industrie pour la confiance qu’elle a placée en Prolight + Sound 2021, pour son grand engagement dans une période particulièrement tendue, et en particulier pour la volonté de sortir des sentiers battus avec nous afin de réaliser un événement réussi dans cette situation extrêmement difficile.

Nous avons tous espéré nous retrouver à Francfort en avril. Ensemble, nous nous sommes engagés à revigorer l’industrie, à trouver des moyens de sortir de la crise et à nous inspirer mutuellement pour redémarrer l’activité événementielle. Cependant, nous savons également à quel point il est important d’établir le meilleur degré de fiabilité dans la planification d’un événement comme PL+S.

Actuellement, nous sommes confrontés à une interdiction de facto des manifestations et des événements accueillant du public en Allemagne – en plus de sérieuses restrictions de voyage. Il n’y a aucune amélioration en vue pour le moment. Par conséquent, en étroite concertation avec l’industrie du spectacle et de l’événementiel, nous avons décidé de nous concentrer sur 2022. Il n’y aura donc pas de Prolight + Sound à Francfort en 2021.

C’est une grande déception pour toute notre équipe, qui a commencé à travailler sur l’édition 2021 immédiatement après l’annulation de l’événement de l’année dernière. Néanmoins, avec vous, nous attendrons avec espoir. Malgré ces difficultés, nous vous proposerons de nouveaux formats d’échange et de contenu numériques sous la marque Prolight + Sound à la fois le premier jour initialement prévu du salon, le 13 avril 2021, et à d’autres dates tout au long de l’année.
Nous vous contacterons à ce sujet dans les prochaines semaines. Une chose est claire : après des mois d’arrêt, le désir d’événements et de divertissements sera plus grand que jamais. Idem pour le besoin de rencontres face à face.

Nous vous souhaitons, ainsi qu’à l’ensemble de l’industrie, beaucoup d’énergie positive dans cette situation économique et émotionnelle très difficile et surtout, restez en bonne santé. Nous nous réjouissons de vous revoir en personne du 26 au 29 avril 2022 à Francfort pour le grand redémarrage de l’industrie de l’événementiel.

Stephan Kurzawski
Senior Vice President
Messe Frankfurt Exhibition

Mira Wölfel
Director Prolight + Sound

Dr. Hendrik Müller-Giegler
Director Marketing Communications
Entertainment, Media & Creative

 

Yamaha partenaire de la 18è Semaine du Son de l’UNESCO

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L’association La Semaine du Son portée par son fondateur et infatigable président Christian Hugonnet a pour but d’amener chaque personne à prendre conscience que le sonore est un élément d’équilibre personnel fondamental dans sa relation aux autres et au monde.

Pour cela elle étudie et conseille autour de 5 axes principaux : la santé, l’environnement sonore, Les techniques d’enregistrement et de de diffusion sonore, la relation image et son et enfin l’expression musicale et sonore.
Pour ce faire, chaque année elle organise une semaine de sensibilisation du grand public au son, permettant de nombreuses rencontres avec des professionnels.

Christian Hugonnet

Yamaha s’est engagée aux côtés de l’association comme d’autres partenaires et apporte un soutien logistique. Signalons aussi que cette nouvel édition de l’événement prend des accents internationaux grâce au patronage de l’UNESCO qui compte pas moins de 193 pays membres.

Pour cette édition 2021 de la Semaine du Son de l’UNESCO, qui se déroule chaque année au mois de janvier, de nombreuses manifestations sont organisées sur l’ensemble du territoire autour des problématiques liées au son et selon une approche transversale, à la fois médicale, économique, environnementale, pédagogique et culturelle.

Parrainée par Natalie Dessay et Ibrahim Maalouf, la 18e Semaine du Son propose de nombreux débats et concerts, à la fois en régions mais également dans des lieux mythiques via la Web TV accessible ici


Natalie Dessay
Ibrahim Maalouf

Bien entendu la pandémie actuelle a modifié le déroulement de certains événements mais l’essentiel se déroulera et pourra être visionné sans inscription préalable, seule la participation aux forums le requiert.

Pour connaître le programme avec le lien ici

 

L-Acoustics expose en virtuel au NAMM

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Au cours des 120 dernières années, la National Association of Music Merchants (NAMM) est passée d’un petit consortium national de marchands de pianos à une énorme organisation éducative et de soutien vantant sans doute le meilleur salon professionnel du monde dédié à la fois aux affaires et au plaisir de faire de la musique.

Lorsque le très attendu NAMM Show 2021 a dû être annulé en raison de problèmes persistants de COVID, l’association a rapidement inventé une alternative numérique connue sous le nom de Believe in Music Week, du 18 au 22 janvier.

Le mixeur Chris Rabold.

L-Acoustics soutient pleinement le NAMM en parrainant un stand virtuel, où il va offrir huit sessions vidéo uniques sur une variété de sujets, le tout avec des questions et réponses en direct.
Les visiteurs peuvent également réserver des réunions en ligne avec les membres de l’équipe L-Acoustics, discuter en direct et recevoir un cadeau.

Christian et Jerry, ça sonne entre eux ;0)

On notera en particulier la session d’inauguration du stand, «Contour XO IEM Origins Story», animée par l’ingénieur FOH Chris Rabold (Bruno Mars, Lady Gaga, Beyoncé).
Il s’agira d’une discussion Zoom «au coin du feu» avec le fondateur et président de L-Acoustics, Christian Heil, et le fondateur et président de JH Audio, Jerry Harvey.
Cette conversation explore leurs origines dans l’audio professionnel et comment ils en sont venus à collaborer sur le moniteur intra-auriculaire Contour XO récemment lancé.


Josh Maichele.

«Immersive Audio for Houses of Worship» sera une autre session exceptionnelle, avec Josh Maichele, Application Manager de L-Acoustics en charge des lieux de culte pour les USA et Canada.
Animant une conversation avec les directeurs techniques de trois églises Mount Paran en Géorgie, Orchard Hills en Pennsylvanie et River Pointe au Texas pour savoir pourquoi ils ont chacun choisi la technologie L-ISA Immersive Hyperreal Sound pour leurs congrégations.


Le calendrier complet des sessions vidéo de L-Acoustics est le suivant (toutes les heures sont PST donc 8:00 a.m. équivaut à 17:00 en France):

Jeudi 21 janvier:
8:00 a.m. / 17:00 – L-ISA: L’audio immersif pour les lieux de culte
10:00 a.m. / 19:00 – La puissance de K3: Compact, Full-Range, Sans compromis
1:00 p.m. / 22:00 – L-Acoustics Creations: La puissance de l’Audio Pro à domicile
3:00 p.m. / 24:00 – L-ISA: Techniques de mixage immersif Robert Scovill

Vendredi 22 janvier:
8:00 a.m. / 17:00 – Contour XO IEM l’histoire: Une discussion avec C. Heil et J. Harvey
10:00 a.m. / 22:00 – A10: La solution pour l’Evénementiel de 50-5,000 personnes
1:00 p.m. / 22:00 – L-ISA Workflow: De la conception au show
3:00 p.m. / 24:00 – MILAN / AVB: L’audio et les données de contrôle dans un seul réseau


Carlos Mosquera Ingé application L-ISA.

En outre, Carlos Mosquera, ingénieur application L-ISA, plongera dans l’anatomie d’un mix L-ISA avec une performance binaurale et un tutoriel de mixage sur NAMM’s Believe in Music Gear TV au cours de la semaine.

« NAMM a toujours été bien plus qu’un salon professionnel », conclut Alan Macpherson, PDG de L-Acoustics Americas. « La portée de l’organisation dans le domaine de la promotion de la musique, du développement du marché et de l’éducation a été essentielle pour maintenir la solide position de leader du NAMM.

Alan Macpherson, PDG, L-Acoustics Americas.

Année après année, ils ont toujours fait le plein, malgré les changements radicaux du marché au fil du temps, et cela est démontré par l’effort intelligent et concerté pour mettre l’audio professionnel au premier plan.
Cette année, le NAMM a une fois encore relevé un nouveau défi, avec sa Believe in Music Week, une alternative bien pensée au salon en présentiel qui devrait offrir une excellente interaction. L-Acoustics est fier d’en faire partie, et nous sommes impatients de nouer des relations de qualité avec les clients nouveaux et existants ce mois-ci! »

L’enregistrement au 2021 NAMM Believe in Music Week se passe ici

Et pour plus de détails sur les sessions live de L-Acoustics

 

Proteus Maximus marque le Nouvel An à Hengelo – Pays Bas

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La puissance du Proteus Maximus Elation a été mise à profit par Outside the Circle pour éclairer et fêter une fin d’année unique en son genre !

Avec l’interdiction des feux d’artifice et l’épidémie de la Covid-19 isolant les gens pendant le réveillon du Nouvel An, Ton Nieuwenhuis et Martin Ciesluk de Outside the Circle ont décidé d’apporter un peu de joie et de lumière aux habitants de la ville néerlandaise d’Hengelo.
«Nous avons donc mis en place un projet qui comprenait 21 remorques mobiles d’éclairage pour circuler dans les rues de la ville au soir du Nouvel An. A cause de la Covid, les gens ont été obligés de se séparer et notre action symbolisait quelque chose de plus grand pour les réunir.»
Le projet, appelé Het Hengelicht, prévoyait 8 emplacements d’éclairage fixes en plus de 21 véhicules tirant des remorques transportant chacune un Proteus Maximus entouré de quatre beam à source laser Xtylos Claypaky. Les emplacements fixes étaient, quant à eux, également pourvus d’un Maximus et de 8 Xtylos.


Martin Ciesluk explique qu’au départ, il ne savait pas quels appareils seraient les plus adaptés mais qu’il avait identifié la nécessité d’utiliser un appareil très puissant.
« Je savais que je voulais de la LED et que l’appareil devrait être assez brillant en plus de pouvoir supporter quelques secousses lors du trajet en remorque.
De plus, les autres projecteurs choisis nécessitaient des dômes aussi je voulais qu’il soit certifié IP65 afin de ne pas avoir à le protéger lui aussi. J’ai été heureux de découvrir le Maximus et notre budget nous a permis d’en obtenir 38 pour ce projet.


De plus, il possède un moteur LED hotspot adapté aux faisceaux volumétriques longue portée et consomme seulement 1 400 W. Un point important car adapté au petit groupe électrogène que nous ne voulions pas avoir à recharger trop souvent.

L’idée initiale de Martin était de choisir 30 emplacements dans toute la ville pour y installer des projecteurs, mais aussi pour éviter de provoquer un rassemblement tout en s’assurant qu’un maximum de gens puissent voir les faisceaux, la décision a donc été prise de rendre l’éclairage mobile.

« Nous voulions nous assurer que tout le monde dans la ville puisse profiter de l’évènement », explique Martin, qui considère ce projet comme une installation artistique. « Certaines personnes sortaient pour voir ce qui se passait tandis que d’autres regardaient par la fenêtre. Les gens nous applaudissaient et nous saluaient, leur accueil a été incroyable. »

Martin nous confie que les remorques ont pu couvrir près de 80 % des rues d’Hengelo. Les projecteurs ont illuminé le ciel avec une lumière blanche pendant quatre heures entrecoupées de 30 minutes de couleurs et de mouvements plus dynamiques marquant le Nouvel An. Le design était signé Ton Nieuwenhuis et Martin Ciesluk, Martin s’est également occupé de la programmation.

Outre la participation de sponsors pour financer ce projet, les ressources étaient également issues d’un financement participatif, ainsi que du conseil municipal d’Hengelo, qui, au vu de l’enthousiasme suscité sur les réseaux sociaux, s’est laissé convaincre.

Plus d’informations sur le site Best Audio & Lighting