STARWAY recrute un(e) chargé(e) d’affaires secteur Île de France / Normandie / DOM-TOM

Starway, fabricant de projecteurs et d’éclairage professionnel depuis 1995 en France, recrute un(e) chargé(e) d’affaires itinérant pour le secteur Île de France / Normandie / DOM-TOM.

Passionné(e) de lumière et de vidéo, intéressé(e) par l’approche technique de ce domaine, vous justifierez d’une expérience minimale de 2 à 3 ans dans le suivi d’affaires et le commerce.
Technicien dans le monde de l’éclairage & de l’image avec une véritable fibre commerciale et à l’écoute des besoins de vos futurs clients, vous souhaitez opérer un virage commercial dans votre carrière.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Bruno Poet fait des merveilles avec les Khamsin TC pour Macbeth à Londres

©Marc Brenner

La production de Max Webster de la tragédie sanglante et surnaturelle de Shakespeare, Macbeth, avec David Tennant et Cush Jumbo, a fait l’objet de fantastiques appréciations au Donmar Warehouse de Londres en décembre.


©Marc Brenner

Dans le décor austère et minimaliste de Rosanna Vize, composé d’une surface plane et blanche soutenue par un mur de verre qui isole les acteurs de l’action, le public entend au moyen d’écouteurs binauraux qui transmettent chaque nuance du discours des acteurs, l’entraînant de plus en plus profondément dans le texte et dans l’état d’esprit de Macbeth.


L’éclairagiste Bruno Poet accentue cette intensité à l’aide de projecteurs Ayrton Khamsin TC : « La simplicité du décor, la scène blanche aux arêtes vives contrastant fortement avec l’environnement noir, combinée au détail de l’environnement sonore, signifie qu’il n’était pas toujours nécessaire de voir entièrement les visages des acteurs, explique Bruno Poet.
Cela m’a donné beaucoup de liberté pour utiliser l’éclairage de manière très directionnelle et sculpturale, et les Khamsin TC en ont effectué l’éclairage principal. »

Poet n’a utilisé que six Ayrton Khamsin TC (True Colour) dans le gril. « La qualité de la lumière produite par le moteur TC du Khamsin était magnifique et m’a offert de nombreuses possibilités créatives », explique-t-il.

Un Khamsin TC a été installé à chaque coin de la scène et deux autres au centre de la scène. « Le zoom étant très large, j’ai découvert avec plaisir que je pouvais éclairer toute la scène avec un seul Khamsin. Évidemment, à d’autres moments, nous les avons répartis de différentes manières, mais un seul projecteur était suffisamment lumineux pour éclairer toute la scène, inondée par le zoom large avec de belles découpes nettes autour. »


©Marc Brenner

« Il y avait suffisamment de réflexion sur la scène blanche pour éclairer les visages des acteurs et me donner ces rendus propres, avec une seule ombre sur la scène, ce qui m’a donné une image très forte pour les moments importants tels que le fameux discours de la dague.

©Marc Brenner

« Les frosts du Khamsin m’ont offert encore plus d’opportunités : Je pouvais découper très proprement le sol de la scène et utiliser le frost léger pour adoucir les bords, ou utiliser le eavy frost pour diffuser plus largement et attraper les acteurs lorsqu’ils se tenaient au bord de la scène. C’était un très, très bel effet. »

La majeure partie de la production se déroule dans un blanc éclatant, corrigé pour correspondre à la couleur 201 des panneaux que Poet utilise à d’autres endroits de la structure, ou dans un bleu métallique.

« Cela a bien fonctionné, explique-t-il. L’austérité de l’image a permis à la couleur de s’imposer dans les rares moments où j’ai choisi de l’utiliser, comme dans la scène des apparitions, qui est d’un rouge monochrome profond, et dans la bataille, qui est d’un vert intense, mais le faisceau du TC avait encore beaucoup de puissance, même lorsqu’il était très étendu et que l’on ajoutait une couleur saturée. »

« Les projecteurs mobiles sont souvent optimisés pour être incroyablement lumineux en blanc et en zoom serré, mais ils chutent dès que l’on ajoute de la couleur ou que l’on élargit le champ d’action. Mais si vous avez beaucoup de puissance au départ, vous pouvez vous permettre d’en perdre un peu. J’ai fait fonctionner les Khamsin à 30-40 % pendant la majeure partie du spectacle, ce qui m’a permis d’augmenter le contraste et l’intensité à chaque fois que nous en avions besoin. »


©Marc Brenner

Poet connaît bien les luminaires Ayrton pour les avoir largement utilisés et appréciés dans le cadre de son travail musical en live avec des groupes tels que Sigur Rós et les Pet Shop Boys, mais il les a rarement utilisés au théâtre.

« Je m’inquiétais du bruit qu’ils auraient pu faire dans un environnement théâtral, mais les tests que nous avons effectués avec Briony Berning d’Ambersphere (distributeur exclusif d’Ayrton au Royaume-Uni) ont montré qu’ils étaient aussi silencieux que n’importe quelle source lumineuse que j’ai utilisée dans un théâtre, même dans une salle minuscule comme le Donmar. Et lorsque Briony m’a parlé du moteur TC, j’ai eu envie de les essayer au théâtre. »
« Ils se sont avérés parfaits pour la production et j’ai été ravi des résultats. Le silence, la qualité de la lumière du moteur TC, la largeur du zoom et le fait qu’il dispose de frosts léger et lourd et de couteaux – voilà toutes les caractéristiques que je recherchais. Le Khamsin fera certainement partie de mon arsenal pour d’autres pièces de théâtre à l’avenir. »

Miguel Figueiredo, responsable de l’éclairage au Donmar Warehouse, commente : « Les Khamsin TC que nous avons loués pour la production de Macbeth ont brillamment rempli leur mission. Nous avions besoin d’une solution silencieuse, car le spectacle est sensible au son, avec un bon rendu des couleurs, et qui puisse être utilisée pour couvrir l’espace de jeu principal dans les scènes où une seule unité et de la brume font tout le travail d’éclairage. Tout cela a été réalisé avec l’Ayrton Khamsin. Il convient également de souligner leur fiabilité : nous n’avons eu aucun problème avec ces appareils et ils se remettent en position de manière très précise entre les changements. »

Les luminaires Khamsin TC ont été fournis par Neg Earth Lights.

Pour plus d’informations sur Ayrton Khamsin et sur la gamme complète de luminaires à LED et à laser d’Ayrton, sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

After-Work ETC le 27 février. Venez tout schuss !

Les bureaux ETC prennent des allures de station de ski pour le premier After-Work de l’année 2024 à Saint-Denis. Le fabricant américain d’éclairage scénique et architectural invite tous les passionnés de lumière à venir réseauter dans une bonne ambiance.


Cet évènement intitulé « les produits font du ski » sera l’occasion de découvrir les 3 nouveaux projecteurs asservis de la gamme High End Systems, de boire un verre en discutant avec d’autres professionnels du secteur et de profiter d’une tartiflette, cuisinée directement devant les convives dans la cuisine du showroom.
Comme toujours avec ETC, l’ambiance sera conviviale, l’accueil chaleureux et le petit cadeau d’accueil au rendez-vous.

Dans un objectif de lutte contre le gaspillage, ETC a mis comme toujours un lien d’inscription à cette soirée ICI. Tous les professionnels sont invités à confirmer leur présence à l’avance.

RDV mardi 27 février à partir de 18 h 00 : ETC France – 6 boulevard de la Libération – UrbaParc, Bat E – 93200 Saint-Denis

Le Welsh National Opera fait l’éloge du générateur MDG ATMe

Opéra Ainadamar produit au WNO en 2023 © Credit Johan Persson

Ben Naylor, responsable de l’éclairage et du son au Welsh National Opera, a été ravi de prendre récemment possession d’un générateur de brume ATMe de MDG et d’une unité numérique theFAN™, tous deux logés dans le Flight Case vertical spécialement conçu par MDG.

Opéra Ainadamar produit au WNO en 2023 © Credit Johan Persson

Naylor a expliqué son choix de MDG et de cette combinaison d’équipements qui a été fournie par Robe/MDG UK. « Nous recherchions depuis longtemps une meilleure homogénéité de la couverture de la brume, car les générateurs que nous avons utilisés par le passé étaient inégaux et produisaient généralement plus de brume dans les coulisses que sur la scène !

La solution ATMe avec son flight case et son ventilateur nous permet non seulement d’obtenir une couverture de brume fantastique sur scène, mais c’est aussi un moyen sûr et efficace de faire circuler l’équipement. »

Le Flight Case vertical est une conception sur mesure avec des compartiments aménagés qui contiennent un générateur de brume ATMe (ou n’importe lequel des générateurs de brouillard Me1, Me2 ou MAX 3000), theFAN, deux bouteilles de CO2 de 9 kg (20lb), une bouteille de 4 l de fluide MDG Neutral et un tiroir à outils pratique, le tout dans une unité plug-and-play de construction robuste qui peut être utilisée simplement et en toute sécurité pour le transport.


L’ATMe, theFAN et le Vertical Flight Case ont été achetés pour le stock général du WNO, plutôt que pour une production spécifique.
« Nous réalisons beaucoup de coproductions avec d’autres compagnies d’opéra et nous voyons que MDG est spécifié sur de nombreuses productions sur lesquelles nous travaillons.
On remarque également que, depuis cinq ans, de plus en plus d’éclairagistes demandent également des produits MDG. »
Naylor et son équipe technique ont été très impressionnés par le conditionnement soigné et la mobilité de leurs nouveaux produits, ainsi que par leur facilité d’utilisation en tournée.

« L’ATMe et theFAN sont très faciles à utiliser et, comme ils sont intégrés dans un seul flight case, les déplacer d’un lieu à l’autre est un rêve. La maintenance est simple et le fait d’avoir une bouteille de gaz de rechange et toutes les pièces de rechange dans le flight case signifie que nous n’avons pas à nous inquiéter d’une panne de gaz. C’est très sécurisant pour les tournées. »


Opéra Ainadamar produit au WNO en 2023 © Credit Johan Persson.

« Je peux honnêtement dire que l’ATMe est le meilleur générateur de brouillard que nous ayons jamais utilisé, en particulier pour sa capacité à produire et à remplir l’espace d’une brume lisse et homogène. Il a dépassé nos attentes et a bien voyagé au cours de cette dernière tournée. Au cours de cette saison, l’ATMe est passé d’une brume lourde, de style rock, pour nos concerts avec beaucoup de faisceaux, à une brume très légère et subtile pour nos opéras. »

Naylor conclut : « Nous continuons à expérimenter le produit et à déterminer où le positionner dans chaque salle, mais nous le plaçons généralement en coulisse à cour ou à jardin, et nous n’avons eu à déplorer aucune plainte dans les salles où nous avons effectué des tournées. Cela fonctionne vraiment très bien pour nous. »

Pour plus d’informations sur les produits de MDG en matière de brume, de brouillard et de brouillard bas, visitez le site Axente et le site MDG

ESL accueille Julien Manneville technico-commercial Secteur Nord-Ouest France

ESL Accueille Julien Manneville en qualité de technico-commercial itinérant sur le secteur nord-ouest de la France.

Après 10 années passées dans l’industrie comme technicien dans le domaine de l’électricité, Julien a voulu s’orienter vers un métier plus commercial, afin de prioriser le contact humain dans sa vie professionnelle.
Il a trouvé chez ESL l’opportunité de concilier ses compétences techniques et le négoce dans un milieu qu’il affectionne particulièrement. Nous lui souhaitons un franc succès.

Julien Manneville : « Le commerce est un métier qui m’anime, car il permet d’être au plus proche des clients et d’apporter les solutions adaptées à leurs besoins.
L’offre ESL est complète, les compétences internes nombreuses et diversifiées et les savoir-faire de nos différents ateliers « Made in France » sont de véritables atouts. Pour ESL c’est avant tout la proximité client qui prime et c’est pourquoi j’ai choisi d’intégrer cette grande famille, car ce sont des valeurs que je partage. »

Julien Manneville : Technico-commercial itinérant Secteur Nord-Ouest
Mobile : 06 29 59 60 43 – E-mail : [email protected]

 

Le son si je veux, où je veux, quand je veux

Cela a pris des années, mais il semble bien que le son revienne sur le devant de la scène, décidé à ne plus se laisser tailler des croupières par les lumières, la vidéo et la scénographie, les grands fournisseurs de rêve de nos plateaux. Il était temps.

En dehors du ligne source qui a révolutionné le son au milieu des années 90, pas grand-chose n’est venu apporter de l’eau au moulin de la maxime qui dit qu’un concert en panne de lumières peut avoir lieu, mais pas en panne de son.


On a ainsi vu apparaître, les plus anciens diront réapparaître, les têtes cardioïdes, mais aussi un guidage mécanique et électronique de la dispersion horizontale, un lisseur de celle verticale et surtout l’immersif par objets. Ce dernier procédé a ouvert une formidable brèche dans le gauche/droite en offrant à un plus grand nombre de spectateurs, une image large, cohérente avec la scénographie et surtout reléguant aux oubliettes les interférences de la pseudo stéréo qui forcent à surtraiter les sources pour en garder l’essentiel. Du coup aujourd’hui le son est devenu ample, précis, dynamique, fidèle et peut même, si le show s’y prête, emmener la salle en immersion totale.

Il y a de quoi se faire plaisir sans se faire mal

Et le SPL des boîtes dans tout ça ? Il grimpe imperturbablement aidé par la sensibilité tout comme la fiabilité en hausse des transducteurs, bien emmaillotés dans des presets évitant la casse, malgré d’incroyables pics de tension apportant une dynamique et un impact génial au son.

Les gros moteurs 4” font désormais de l’aigu et du bon. Les doubles moteurs annulaires rencontrent un grand succès et un nouveau dôme Kevlar très prometteur vient même d’être présenté. Ajoutons des guides qui arrivent à créer et mettre en phase des arrangements coaxiaux délivrant une fois encore plus de précision, de portée et une finesse étonnante au haut du spectre.

Les niveaux ont beau être potentiellement déments, les nouveaux systèmes sont devenus linéaires et on peut avoir un super son à 95 dBA. On a bien les 5 P, puissance, précision, poids, portée et prix, mais avec la fidélité en plus. Il y a de quoi se faire plaisir sans se faire mal. Il se dégage, du son d’aujourd’hui, une force nouvelle plus dure, plus pure mais aussi une justesse et une douceur que la course au SPL et à la portée d’antan avaient relégué dans un flight. Jamais l’expression une main de fer dans un gant de velours n’a mieux décrit la diffusion moderne et tradi à la fois.

Seulement voilà, on rêve encore et toujours de totalement domestiquer le son, de le rendre aussi malléable que la lumière. On s’extasie devant une découpe, on soupire en regardant les arabesques d’un spot asservi, on rêve face au parfait couplage entre des faisceaux de lumière. On a certes progressé dans l’uniformisation verticale, dans celle horizontale, dans la portée, mais on veut aller encore plus loin.


On veut aller encore plus loin

On a donc imaginé, pour faire une analogie avec certains avions, ce qu’on peut appeler les systèmes instables, à savoir incapables de fonctionner de manière additive sans autant de DSP et d’amplis que de transducteurs. Et il peut y avoir beaucoup de transducteurs. Des diffuseurs conçus avec la promesse de l’absolue agilité et démocratie sonore.

Le son si je veux, quand je veux et où je veux devient la raison d’être de certaines maisons, la philosophie même de leurs produits et pas une simple option. Est-ce que ça marche ; oui, les résultats sont stupéfiants et les interfaces utilisateur sont impressionnantes. Est-ce que ça sonne ? La réponse est plus complexe et demande d’élargir la réflexion.

On sait tous, ne serait-ce que pour l’avoir essayé, que plus on appelle à la rescousse des armées de DSP, plus le son perd ses transitoires, sa dynamique, et in fine sa netteté. On se demande si le remède vaut plus que le mal qu’il combat. J’ai le souvenir d’un bon line array capable d’éviter une zone, en mesure de « mapper » du son avec une bonne efficacité, mais au rendu trop travaillé, trop artificiel, surtout pour une oreille française, attentive et parfois très critique.

Un son qui meut et émeut les spectateurs

Prenons le cas d’une salle de jauge moyenne avec balcon, quelques zones d’ombre et des parties réfléchissantes. Peut-on y garantir un bon contour, de l’impact dans le grave et une excellente distribution et définition du haut du spectre partout ? La réponse est oui pour un classique gauche / droite et encore plus pour un déploiement frontal par objets avec un point infra central et quelques rappels pour les deux solutions.

Il en va de même avec un système processé moderne capable d’offrir la dispersion horizontale comme verticale sur mesure, un guidage allant jusqu’au grave et suffisamment de ressources pour, attaqué par une matrice par objets, délivrer un positionnement sonore égal à celui visuel.
En admettant que le coût des deux systèmes soit comparable, la différence va se situer sur la flexibilité et la simplicité de la mise en œuvre, et la nature du rendu. Dans le cas du système traditionnel distribué et par objets, il faudra en passer par quelques enceintes pour boucher les trous, une négociation avec le scénographe pour le placement du bois et la possibilité d’accrocher les subs en central.
On disposera en revanche d’un excellent son, potentiellement cardioïde par l’infra mais aussi les têtes, et une surface de membranes et un nombre de moteurs identifiés, offrant la dynamique et le contour propre à une bonne exploitation musicale. Un son qui meut et émeut les spectateurs.


La façon dont fonctionnent les modules permet de pousser du son partout

Dans le cas du système processé, la nature du guidage et de la façon dont fonctionnent les modules permet de pousser du son partout, avec, si besoin, un niveau SPL et une balance tonale quasi équivalente pour tous les sièges. Ce même système offre aussi la possibilité d’isoler ce qui doit l’être, d’éviter les réflexions et les retours du plafond, et de « fermer » un gradin si le public ne s’y trouve pas, le tout d’un simple clic de souris. La flexibilité est non seulement incroyablement puissante, mais aussi totalement inédite à ce stade.
Le seul problème est que pour délivrer cet éventail de possibles, le système processé conforme le son ce qui implique une perte de transitoires, de profondeur et de naturel, quelque chose que l’on peut aussi ressentir quand on pousse dans ses derniers retranchements un algorithme de lissage du SPL et des aspérités dans la réponse en fréquence des line arrays d’une grande marque.

A cela s’ajoute un effet de proximité avec, par exemple, un chant lead qui vous mappe la tête comme si vous portiez un casque alors que la chanteuse est au bas mot 30 mètres plus bas… Ce type d’effet peut séduire un auditoire avide de sensations, beaucoup moins celui désireux d’assister à un concert qui peut réclamer une très grande fidélité en classique ou jazz. Peut-être est-il possible de faire jouer ces systèmes à plat, sans trop d’optimisation et de zonage mais en pareil cas, à quoi bon les déployer.

N’oublions pas le bas du spectre

Enfin la construction du grave et l’obtention à la fois du contour, d’une dose d’infra et d’un impact indispensables en concert, tout comme d’une distribution homogène, demandent de la surface de membrane et la possibilité de moduler entre renforts de grave en tête de ligne pour l’allonger, subs en accroche, subs au sol, les deux, les trois, bref, la meilleure stratégie et design possible pour le lieu et la demande artistique.

Cela est facile à faire avec les kits tradi mais beaucoup moins avec des systèmes processés full range intégrant pas ou peu de transducteurs aptes à générer un bas dynamique et conforme aux besoins des musiques modernes et, pour le moment, pas d’unités de graves additionnelles ou de subs.


Est-ce à dire que ces incroyables systèmes manquent leur cible ? Non, mais leur côté spectaculaire se fait aux dépends de certains critères objectifs qui les rendent plus désirables pour faire le show que pour le reproduire. Cela dit on n’imagine pas que cette technologie ne soit pas exploitée dans des lieux à la volumétrie, au TR ou aux dimensions telles à rendre indispensable la concentration de la pression spécifiquement sur les zones souhaitées.
Il en va de même en cas de besoins de zoning dynamique ou d’effets très marqués. A ce propos, de nouveaux modèles d’enceintes processées plus discrètes et prévues pour la seule voix ont fait leur apparition pour apporter leur flexibilité à des applications aux budgets plus serrés et aux besoins en SPL et largeur de spectre moindres.

Cette technologie étant très récente, on se doit enfin de garder à l’esprit que, la puissance des DSP ne cessant d’augmenter, rien n’empêche de croire que dans quelques années, n’apparaisse le produit capable de délivrer un rendu aussi naturel qu’efficace, accompagné par toute la panoplie d’enceintes de grave générant la pression et le guidage nécessaires à « coller » à ce que les têtes savent faire et à satisfaire les artistes en quête de contour. Vaste programme.

D’ici là mon cœur battra toujours plus fort pour les luthiers du multiplis, du titane et du Kevlar, les grosses têtes de l’électro-acoustique pour qui le DSP est un condiment plus qu’un ingrédient.
Marcel Dassault disait : « Un bel avion est un avion qui vole bien » Je crois vraiment qu’un son intègre est un son qui sonne bien.

 

Le Briteq BTI Blizzard BSW2 testé en live par Jocelyn Morel

Lorsqu’on tourne avec des Artistes, suivant les versions d’un spectacle, on est parfois en tournée avec notre propre matériel provenant d’un loueur, ou parfois lorsqu’on fait des sessions dans des salles plus intimistes, on est souvent amené à travailler « accueilli », c’est-à-dire avec matériel fourni sur place par les prestataires locaux ou par les salles, et correspondant à une demande assez précise sur fiche technique.


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

C’est le cas pour moi cette année puisque je travaille en ce moment sur une version « Unplugged’N Roll » d’une soixantaine de dates de concerts de Jean-Baptiste Guégan, destinée tout spécialement a des jauges plus petites que celles dont on a l’habitude.
Dans ce type de configuration, on est amené à nous proposer assez souvent des machines assez diverses, tant qu’elles répondent à l’équivalence de ce qu’on demande sur notre fiche technique. Et bien souvent, ce genre d’exercice peut nous réserver d’excellentes surprises (comme parfois des mauvaises…).


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

De nombreux fabricants et marques proposent aujourd’hui des appareils tout à fait sympas, voire parfois fantastiques. Certains sur le marché « prémium », sont destinés quasi exclusivement à satisfaire le très haut standard professionnel. D’autres, sur des marchés intermédiaires, répondent aux besoins de prestations et d’utilisateurs dont le modèle économique est parfois plus serré, mais avec une exigence de qualité.

Si l’offre de produits « low cost » est assez pléthorique, surtout depuis l’explosion de la vente en ligne, la qualité des appareils qu’on y trouve n’est en rapport qu’avec leur prix… Ce qui est formidable sur le papier ne pourra au mieux que servir à contenter quelques activités peu soucieuses et peu conscientes de la moindre exigence en matière de lumière…
Il existe fort heureusement certaines marques qui proposent des produits tout à fait intéressants, ne proposant pas, bien entendu, des performances égales à des machines « prémium », mais capable d’offrir une alternative raisonnable et efficace (voir très efficace) pour de la prestation professionnelle là où une maîtrise de budget est économiquement nécessaire.
Je suis très vigilant sur les matériels qu’on me propose, car en tant qu’éclairagiste pour un Artiste, je suis en quelque sorte « dépositaire » et responsable de ce qui va être vu par le public lors de la représentation. Une production, un artiste, a donc validé l’aspect visuel qu’on doit fournir sur chaque concert et c’est à moi de le « garantir ». C’est mon premier travail d’éclairagiste en tournée.


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

Je vais ici vous parler d’une machine que j’ai pu utiliser récemment lors d’un concert. Elle fait partie des bonnes surprises dont on peut disposer. La machine en question est de la marque Briteq. C’est une marque que je connais depuis un certain nombre d’années, notamment pour sa capacité à fournir certains produits économiques souvent efficients et professionnels pour les prestataires et installateurs. Si certaines marques me font « peur » quand on me propose des références, J’y vais à tâtons en passant du temps pour connaître les réelles capacités de ce qu’on me propose avant d’accepter (ou de refuser dans certains cas.)


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan

« S’adapter » signifie « trouver des solutions d’équivalence », pas « faire avec n’importe quoi. » Avec Briteq, c’est loin d’être le cas. Je connais le sérieux de la maison. J’ai donc pu avoir (et en avant-première) un produit qui a été présenté lors des derniers JTSE sur le stand Briteq / Hit Music : le BTI Blizzard BSW2.



Sous ce nom barbare et impossible se cache un joli bébé, un projecteur asservi à leds de type Spot / Beam avec moteur de leds blanches de 450 Watts, et classé IP65.

BTI-BLIZZARD-BSW2

J’avais pu en parler avec les gens de Briteq sur leur stand des JTSE, aucune démonstration n’était vraiment proposée, mais ses caractéristiques m’ont semblé intéressantes.

Lorsque la possibilité de les tester « en live » lors d’une date dans les Hauts de France s’est présentée, je l’ai saisie, vu que les caractéristiques de l’engin se prêtaient parfaitement à mes besoins.

La machine se présente sous la forme d’une belle lyre de type « spot ». Elle peut proposer aussi de faire du « Beam » car son zoom de belle amplitude permet de serrer le faisceau jusqu’à 3°. Son zoom maximum de 30° n’est pas forcément aussi large que sur certaines machines de très haut standard professionnel, mais on dépasse largement la plupart de ce qui se fait sur des machines économiques.


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan

Le BTI Blizzard BSW2 (désolé pour le nom, ce n’est pas moi qui l’ai choisi…) est également présenté comme pouvant servir de projecteur « wash ». Heu alors… Bon… Là, non… Il est présenté comme un wash parce qu’il a un filtre frost… J’ai essayé la chose un peu dans tous les sens… Il s’agit d’un faisceau spot, avec un frost… ni plus ni moins.

Un frost efficace et très sympa, mais il faut arrêter de considérer que l’ajout d’un frost transforme un faisceau « spot » en faisceau « wash » ça n’a rien à voir… (et en plus on s’en moque car ces projecteurs étant complémentaires, dans 98 % des cas, on a quasiment toujours besoin des deux, et certainement pas de l’un à la place de l’autre !)

Mais ça ne rend pas ce sympathique projecteur moins efficace pour autant. C’est un excellent petit Spot/Beam. Et quand je dis « petit » ça n’est pas péjoratif, il est plutôt compact. Sa source LED de 450 W le place dans la catégorie des « petits » projecteurs (la gamme habituelle des projecteurs spot à LED pro s’étale d’environ 300 W jusqu’à 1 250 W) mais tout comme l’ensemble de ce qui se fait sur le marché, il bénéficie des avancées considérables qui ont été faites en matière d’optique, et son flux lumineux le placera d’emblée dans la cour des projecteurs « qui envoient du steak ».


Tournée Unplugged’N Roll de Jean-Baptiste Guégan.

Le fait qu’il soit IP répond à une préoccupation assez prédominante du marché qui est celle, d’une part, de l’étanchéité pour un usage extérieur en toute quiétude, et d’autre part, celle d’un entretien simplifié au minimum… De nombreux prestataires, et au plus haut niveau, s’équipent en lyres IP qui leur permettent de s’affranchir des nombreux nettoyages… Exit les sessions de passages de soufflette, de chiffons, et de cotons-tiges pour redonner de la lumière à des machines remplies de poussières et de crasse en tous genres…

Les couleurs sont très belles, les teintes sont précises, les pastels sont particulièrement nickels. J’utilise pas mal de teintes un peu « difficiles » pour les trichromies, comme certaines déclinaisons de CTO et d’ambrés, certains lavender un peu pâles, et je dois dire que mes attentes ont été comblées.
Ayant eu ici des modèles de présérie, j’ai pu voir de légers paliers dans les transitions de la couleur, venant a priori d’un software qui demande encore certaines écritures dans les semaines à venir, mais rien d’alarmant. Nous étions 3 techniciens dans la salle à nous en rendre compte. Le public n’a strictement rien remarqué.


Le kit de gobos tournants est très intéressant et varié. Les gobos fixes sont plutôt destinés à sculpter le faisceau en mode « Beam » mais peuvent se combiner parfois avec bonheur aux gobos tournants. La roue d’animation quand a elle est vraiment sympathique, créant un effet de passoire à rotation infinie vraiment intéressant. Bien plus intéressant par exemple que des stries continues mais qui ne peuvent fonctionner qu’à la verticale.
Le flux de lumière est chouette, ce projecteur a une vraie belle « patate ». Nous étions dans une salle assez petite, mais ses qualités le rendront parfaitement à l’aise dans des volumes plus grands.

Il serait injuste de dire qu’il équivaut en tout point à certaines machines du marché « prémium » dont l’ensemble des éléments (optiques, software, lumière, etc.) sont évidemment bien plus aboutis et technologiquement plus pointus. Il n’en demeure pas moins que ce BTI Blizzard BSW2 est aujourd’hui sur le marché et qu’il constitue une alternative économique très intéressante pour ceux qui veulent s’équiper en machine professionnelle.
Capable de répondre aux attentes d’éclairagistes exigeants. Il aura vraisemblablement une place méritée dans les parcs de location, et sera fort bien accueilli par les utilisateurs, même ceux qui peuvent être sceptiques quant à l’utilisation de marques qui sortent des quelques grands standards du marché, pour peu qu’ils se donnent la peine de l’essayer.

 

Venue Synthesis, la simulation acoustique 3D par JBL

JBL présente Venue Synthesis, son nouveau logiciel de simulation acoustique 3D, conçu pour les concepteurs de systèmes JBL afin de prédire avec précision leurs performances acoustiques et leurs exigences mécaniques. Il remplace l’ancien logiciel Line Array Calculator.

L’interface utilisateur simplifiée et intuitive accélère le processus de design pour permettre un déploiement en un temps record. Le nouveau moteur « son » intégré génère des simulations de haute résolution pour reproduire avec précision les situations réelles, tandis que le moteur « mécanique » complet permet d’éditer des rapports précis sur le système et l’agencement des enceintes.


Créer ou importer la salle dans Venue Synthesis.

Pour commencer, le logiciel offre de nombreuses options pour créer la salle, à partir d’une feuille vierge à l’aide des outils intégrés ou en important des modèles 3D à partir de formats courants de fichiers géométriques tels que SketchUp, DXF, GCF, EASE et CATT-Acoustics. Ses outils permettent de modifier la géométrie et d’assigner les zones d’audience.


Gagner du temps en intégrant des plans ou des visuels 2D.

Des tags sont disponibles pour organiser la géométrie en groupes logiques.
La compatibilité avec SketchUp maintient la correspondances des balises en les transformant en tags et un plug-in est disponible pour permettre l’échange direct des modèles entre les deux logiciels.

Très pratique et rapide, l’import d’image avec mise à l’échelle permet la création de modèles à partir de dessins 2D. L’outil Plume permet de tracer sur les images et le Créateur d’Objets Spéciaux crée les éléments architecturaux courants, comme des balcons ou des solides de révolution.


Une fois le système son renseigné, il est temps de visualiser le mapping SPL.

La visualisation du SPL est calculée avec des données d’enceintes haute résolution (1/12e d’octave), à partir d’une large variété de sources sonores, y compris le bruit rose, le bruit rose IEC, la parole masculine/féminine et la sinusoïde avec ou sans pondération A.


Créer des sub arrays, une formalité …

Des outils de groupement s’avèrent très utiles pour manipuler des ensembles d’enceintes de grand format.
Des fonctions de symétrie et de miroir accélèrent leur conception.
Le calculateur intégré Electronic Delay Steering optimise la création de Sub Arrays.

En mode de visualisation 2D, des mesures de réponses en fréquences et de SPL sur les groupes d’enceintes peuvent être effectuées en positionnant jusqu’à 8 points de mesure.


Modifiez les angles et les incidences puis contrôlez avec les points de mesure.


Des délais calés comme il se doit.

Le mode Délai Spread permet de cartographier le décalage temporel sur l’ensemble de la salle.

Un optimiseur de délai intégré génère automatiquement les valeurs de délai afin de minimiser le décalage temporel pour les rappels et les débouchages.


Le contrôle de headroom pour ne pas dépasser les limites des enceintes.

L’outil d’analyse de headroom permet de s’assurer que les limitations de sortie des systèmes d’enceintes seront satisfaites.
Un indicateur s’allume à côté du groupe sélectionné pour indiquer que l’enceinte n’est pas capable de produire la pression demandée et que le signal est limité.
Une variété de signaux de test permet de comprendre l’incidence du contenu spectral.


Toutes les infos mécaniques pour le montage et la sécurité.

Le mode Mechanics permet de valider et d’affiner les configurations mécaniques des groupes d’enceintes et l’outil Array Statistics confirme les facteurs de sécurité.

Toutes ses données peuvent ensuite être exportées sous forme de rapport pour les équipes de montage ou vers l’application ArrayLink sur les mobiles et tablettes Android et iOS.


La vue 2D et toutes les infos sur un groupe d’enceintes.

JBL a mesuré tous les éléments de systèmes (enceintes et accessoires) pour permettre un calcul en temps réel de la charge et du coefficient de sécurité des groupes d’enceintes.

Un bargraph de couleur bleu nous indique que tout est correct. Des alertes et des notifications apparaissent si la configuration n’est pas réalisable.


Et on envoie tout dans les amplis…

Les fichiers Venue Synthesis s’ouvrent bien sûr dans les logiciels de contrôle JBL tels que Performance (avec le nouveau protocole HControl) et Performance Manager (HiQnet).

La configuration du système et les paramètres DSP sont automatiquement transférés vers les amplificateurs, ce qui minimise le temps de configuration.


Un rapport ultra complet et détaillé pour la préparation et le montage. Copyright 2014 – 2024 Professional by HARMAN


« Le logiciel Venue Synthesis est une évolution de l’ancien logiciel Line Array Calculator. En plus de la visualisation 3D et d’une fluidité de calcul qui offre un véritable confort de travail, Venue Synthesis permet de gérer l’intégralité d’un système et des groupes d’enceintes qui le composent dans un seul écosystème. Ceci s’avère particulièrement utile pour l’ajustement de sub arrays au sein d’une diffusion complète, comme le mix de subs posés et accrochés.

Laurent Delenclos

La résolution a été améliorée et passe à 2 degrés pour les moyennes et hautes fréquences. L’export du rapport de montage ainsi que les codes QR scannés par l’application ArrayLink sont une aide incroyable au déploiement.
Avec Venue Synthesis, JBL nous donne un outil remarquable qui permet au concepteur de systèmes d’atteindre encore de meilleures performances avec un gain d’efficacité et de rapidité indéniable.
Pour le moment affilié uniquement aux enceintes de Touring, il sera élargi assez rapidement à l’intégralité des enceintes de la marque. » explique Laurent Delenclos, directeur technique Audio de Freevox.

Venue Synthesis supporte actuellement les systèmes JBL VTX Series, VRX900 et SRX900. Il est disponible gratuitement pour Windows 10/11 et macOS.


Vidéo – Présentation de l’application :



Vidéo – Vue générale de l’application :


Lien de téléchargement :

– Windows
– Mac
– Sketchup plug-in

 

AXENTE recherche Commercial Ile de France itinérant Lumière & Structure (F/H)

AXENTE, distributeur exclusif et fabricant français de plus de 40 marques professionnelles dans les domaines de la lumière, de l’audio, la vidéo, la distribution électrique, l’énergie et de la structure, recherche en CDI Commercial Ile de France itinérant Lumière & Structure (F/H).


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Chauvet accompagne la magie du Cirque Knie

Avec plus d’un siècle d’existence, le cirque Knie est l’un des plus anciens d’Europe et l’un des plus célèbres au monde. La saison 2023 qui vient de s’achever offrait évidemment des numéros à couper le souffle comme la danse de chevaux ou la rotation de motos dans une sphère à grande vitesse.

Bien que peu de fans s’y arrêtent, un cirque est aussi un hommage à la précision. Ce n’était pas seulement vrai pour chaque exploit audacieux, mais aussi pour les éclairages d’Axel Melchior. L’éclairage de la scène de la cascade du Cirque Knie de cette année est un exemple de la précision du travail d’Axel Melchior.


Composée d’un étang circulaire avec une cascade en son centre, la scène utilise 7 000 litres d’eau (recyclée) chaque jour. Des acrobates réalisent des prouesses sur la surface au-dessus de la chute d’eau cylindrique.

COLORado PXL Bar 8

Pour accentuer leur performance, une collection de 33 barres de LED RGBW motorisées Chauvet Professional COLORado PXL Bar 8 a été fournie par Dushow.

« Nous voulions une barre à source LED de couleurs avec tilt, zoom et pixel mapping qui soit IP65 », précise Axel Melchior.
« Nous avions d’abord pensé à la PXL Bar 16, mais elle était trop longue pour épouser le contour de la scène de 8 m de diamètre. Nous avons donc opté pour la COLORado PXL Bar 8. »


Cette décision s’est avérée excellente. En s’appuyant sur les capacités chromatiques du PXL Bar 8, Axel Melchior a pu créer toute une série d’ambiances autour de la scène aquatique, en l’immergeant dans un éventail de couleurs, souvent des teintes profondément saturées.

« Nous utilisons les projecteurs wash principalement pour éclairer l’eau », explique-t-il. « Le zoom nous permet d’obtenir la bonne ouverture sans suréclairer le reste de la tente. Nous l’utilisons également pour éclairer les artistes lorsque nous n’avons pas d’effet d’eau. »


« Nous sommes très satisfaits de la fiabilité du PXL Bar 8 et de leur résistance à la vie de la tournée », poursuit Axel Melchior. « Notre système utilise un grand volume d’eau recyclée à chaque spectacle, et nous n’avons jamais eu de problèmes avec ces machines. »

Axel Melchior, la directrice artistique Géraldine Knie, le co-concepteur Julien Lhomme et John Masson le conseiller technique de Dushow sont réellement satisfaits des performances du COLORado PXL Bar 8. Ils ont décidé de l’utiliser à nouveau pour leur tournée 2024.

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional

 

Prolight+Sound 2024, du 19 au 22 mars 2024

A moins de deux mois de la date d’ouverture au parc des expositions de Francfort, Prolight+Sound reprend des couleurs en Audio avec le retour d’exposants de poids. L’industrie de la lumière, de l’équipement scénique quant à elles, ont bien compris l’importance de ce salon en termes de business international et lui réserve ses lancements de produits.


Parmi les 27 556 visiteurs de l‘édition 2023, 47 % venaient de pays extérieurs à l’Allemagne. Pour près de 40 % des visiteurs, il s’agit du salon le plus important au monde. Et plus de 50 % des visiteurs professionnels sont des décideurs de haut niveau. Un sondage révèle un taux de satisfaction de 85 %.


Dans un secteur de l’événementiel en constante mutation, Prolight + Sound contribue à impulser l’avenir. Du 19 au 22 mars 2024, le salon européen de l’industrie des technologies du spectacle et de l’événementiel ouvrira ses portes pour se concentrer sur l’innovation, l’inspiration et le networking.

Avec un engagement clair envers le secteur et un large éventail d’innovations technologiques, Prolight+Sound confirme sa réputation de lieu de rencontre international pour les fabricants, les décideurs et les esprits créatifs de tous les domaines de la technologie événementielle.
Le développement prometteur de l’industrie de l’événementiel et les réactions positives du secteur se reflètent dans l’engagement des fabricants à l’égard de Prolight + Sound.


Un grand nombre d’entreprises renommées ont déjà déclaré leur participation pour 2024, notamment

Adam Hall, Adamson, ADJ, ALFA-SYSTEM, Algam, Altimate, Area Four, ARTTHEA, ASM, Astera, Aura Audio, AV Stumpfl, Avolites, Ayrton Lighting, BÜTEC, Cast, ChamSys, Chauvet, Claypaky, CLF Lighting, Coemar, ComputerWorks, CSI Audiovisuel, Das Audio, Dataton, Digital Projection, DTS, Elation, ETC, Eurotruss, FACE Bvba, Follow-Me, Gerriets, GLP, Harmonic Design, Highlite International, InEar, inoage, JB-Lighting, Kupo, KV2, Kvant Laser, L-Acoustics, Lawo, Lightpower, LMP, LumenRadio, Luminex, MA Lighting, Madrix, Major, Martin, MDG, Meyer Sound, Milan, Mipro, Movecat, Music & Lights, Music & Sales, Neutrik, NTi, Osram, Portman, Prolite, RCF, Riedel, ROBE, Robert Juliat, ROE, Rosco, Roxx, RVE, Sfat, SGM, Smoke Factory, SICA, Sixty82, SpotlightSRV, Steinigke, TAIT, TMB, Tronios, Unilumin, Vari Lite, Verlinde, Vision Ears, Vireless Solution, Zactrack… et beaucoup d’autres à découvrir ici.


Mira Woelffel

Mira Wölfel, directrice de Prolight + Sound, souligne : « Nous créons une scène internationale au cœur de l’Europe, où l’industrie se réunit pour développer des idées novatrices, préparer l’avenir et définir des tendances.
À Prolight + Sound, l’industrie ne souligne pas seulement son importance économique, mais aussi sa sensibilisation à la durabilité, à la mise en réseau, à la créativité et à la promotion des jeunes talents ».


Unir l’industrie : L’objectif principal de Prolight + Sound 2024

Face à la récession imminente et à la demande croissante de durabilité, l’industrie de l’événementiel trouve un regain d’optimisme dans le soutien mutuel et la collaboration. Prolight + Sound 2024 reconnaît cet esprit et vise à se positionner comme un catalyseur pour de nouvelles alliances.
Le salon aspire à être un creuset, rassemblant des esprits créatifs de tous les coins du monde de la technologie événementielle. Au cœur du secteur depuis 29 ans, Prolight + Sound reste à l’avant-garde du discours de l’industrie. L’événement est un véritable rassemblement communautaire, une famille mondiale où les professionnels peuvent se connecter et explorer les dernières avancées.

Une plateforme de grande envergure pour l’industrie

Qu’il s’agisse de scènes de concert, d’opéras, de clubs, de musées, de parcs à thème, Prolight + Sound présente offre une plateforme d’envergure internationale.
Les équipements de sonorisation, de studio et de production, ainsi que la technologie des médias et des caméras, sont à nouveau à l’honneur dans le hall 11.

L’un des points forts est le nouveau centre de création d’images : En coopération avec le Bundesverband der Fernsehkameraleute e.V. (BFVK – Association fédérale des caméramans de télévision), un espace unique a été créé pour tout ce qui concerne les images. Le cœur du site est la Speakers Area, crée à l’identique d’un studio de télévision.

Le hall 11 sera également le théâtre d’innovations en matière de DJing et de performance numérique en direct, complétées par diverses salles de démonstration audio et des ateliers.
Dans le hall 12, tout tourne autour de l’équipement d’éclairage et de théâtre, de la technologie de projection et d’affichage, ainsi que des services, de l’équipement et de la planification d’événements.
L’espace extérieur attirera les visiteurs avec des démonstrations de solutions audio et d’affichage, ainsi que des scènes mobiles, des tentes et des structures gonflables.



Se concentrer sur l’avenir : Tendances

Alors que l’appétit du public pour le spectacle s’accroît, comme en témoigne la saison des festivals 2023, Prolight + Sound 2024 s’aligne sur l’avenir, en se concentrant sur la technique, ainsi que sur les concepts de durabilité et la promotion des jeunes talents.


©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh.

L’expérience Prolight + Sound : les paillettes et le glamour rencontrent les affaires : Le prochain salon promet un mélange vibrant de paillettes, de glamour et d’affaires sérieuses. Les participants peuvent s’attendre à un programme exceptionnel, à des spectacles uniques, à des soirées communautaires exclusives accessibles à tous et à des cérémonies de remise de prix sur tapis rouge.


Faits marquants : À quoi s’attendre

– Theatre + Light : Le plus grand salon européen de l’éclairage dans l’industrie de l’événementiel, présentant les derniers produits des principaux acteurs de près de 40 pays. En outre, ROBE célébrera son 30e anniversaire à Prolight + Sound 2024 sur un espace spectaculaire.


©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt.

– Expansion du secteur audio : Des acteurs clés tels que RCF, L-Acoustics, HK Audio, DAS Audio et Meyer Sound présenteront des innovations marquantes. Au nouveau bar audio, les visiteurs pourront essayer des casques de haute qualité de marques réputées dans une ambiance de bar décontractée. La Live Sound Arena présentera des systèmes de renforcement du son en conditions réelles.


– Performance + Production Hub : Le centre innovant pour l’expérience des produits, le transfert de connaissances et le divertissement sera étendu à une zone de 3 000 m² comprenant une boîte à sons nouvellement construite, qui sera animée par une série d’artistes de haut niveau.

©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt

– Un programme éducatif amélioré : Le Prolight + Sound College sera composé de trois collèges bilingues (EN/GE) : Camera College (en coopération avec le BVFK), ProAudio College (en coopération avec le VDT e.V.) et VPLT College.
pls23-kamera-hub-hall-11-9 : ©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt

– Le centre de connaissances Prolight + Sound comprendra la conférence Prolight + Sound (en coopération avec le VPLT), l’I-ESC (International Event Safety Conference) avec un programme bilingue, le forum des fabricants et la scène principale, où une série de conférences de haut niveau seront présentées par des orateurs renommés.

– L’accent est mis sur la durabilité : Des « sessions vertes » en collaboration avec EVVC, un « Future Hub » réaménagé en tant qu’espace urbain et des visites guidées sur la technologie des événements durables.


©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh-Mathias Kutt.

– Centre de création d’images : Un nouvel espace dédié à l’image, développé en coopération avec la BVFK (Association fédérale des directeurs de télévision), proposant des ateliers, des expositions et des conférences quotidiennes sur des sujets d’avant-garde.
Dans une exposition annexe, les visiteurs pourront découvrir les innovations de marques renommées (par exemple, Canon, Sony, Sumolight et bien d’autres).

– Promouvoir les jeunes talents : Le Future Hub (hall 11) est le point de contact central pour les jeunes talents de l’événementiel.

©Messe Frankfurt Exhibition Gmbh

Il se compose du Campus (où les établissements d’enseignement présentent des cours spécialisés), du Career Center (un centre de rencontre entre les professionnels et les entreprises ayant des postes à pourvoir), du Start-up Area (une opportunité de présentation à faible coût pour les jeunes entreprises innovantes), du Networking Lounge (qui invite les jeunes et les professionnels chevronnés à se détendre, à se connecter et à échanger des idées dans le cadre agréable d’un Urban Garden).
La journée des futurs talents (le 22 mars) présente les domaines professionnels de l’industrie aux stagiaires et aux étudiants.

– Amélioration des événements communautaires et des récompenses : Prolight + Sound 2024 présente de nouveaux événements communautaires, dont trois soirées dans des lieux exclusifs de la ville de Francfort, notamment le Champions Bar de l’hôtel Marriott.
La cérémonie de remise des prix Opus / Sinus se transforme en un dîner de gala glamour sur tapis rouge au Steigenberger Icon Frankfurter Hof (21 mars).

– Nouveaux groupes de visiteurs : Prolight + Sound s’ouvre à de nouveaux marchés cibles et groupes de visiteurs, parmi lesquels la Scandinavie, les parcs d’attractions, les églises, les théâtres et les maisons de jeu, ainsi que les sociétés de location.
1 000 théâtres de toute l’Europe sont invités dont 50 nouveaux théâtres français


Rencontrez les Maestros : Conférenciers et artistes invités

Prolight + Sound 2024 s’enorgueillit d’un programme de conférences de haut niveau avec des sommités telles que :

– Holoplot : sur le système audio immersif révolutionnaire qu’ils ont créé pour The Sphere à Las Vegas
– Genevieve Cleary : directrice créative primée, sur « Le pouvoir du son ».
– Stefan Weil : CCO de l’Atelier Markgraph : « La musique fait les gens ».
– William Ellis & Prof. Tim Wall : parlent de leur projet « What is your One LP ?
– Gregor Tresher & Edgar Dirksen : sur leurs carrières, être producteur, diriger un label, etc.
– Stefan Luppold et Patrick Haag : expliqueront les « facteurs de succès pour les événements ».
– Yasi Hofer : à propos du spectacle vivant et de la vie de tournée.
– Des artistes de renom dont : le DJ primé Emanuel Satie et le guitariste Yasi Hofer (Helene Fischer) qui promettent d’élever le niveau de spectacle. Le programme complet, comprenant d’autres orateurs et artistes, sera annoncé dans les semaines à venir.


Accès gratuit à la connaissance et à l’innovation

Toutes les conférences, tous les ateliers, toutes les démonstrations de produits et les PLS Community Nights sont gratuits pour les visiteurs munis d’un billet valide.

Prolight+Sound : Du 19 au 24 mars 2024 – Lieu : Messe Frankfurt – Site : Messe frankfurt

 

Interview vidéo Eric Leroy d’ETC. Nouvelles fonctions de l’EOS 3.2 sur Apex

L’année 2023 aura été particulièrement fructueuse pour les produits ETC en France et notamment en ce qui concerne les consoles. Le crépitement des boutons des contrôleurs ayant attiré notre attention nous sommes allés à la rencontre de l’Équipe d’ETC France.
Nous étions comme des grains de maïs dans une machine à pop-corn en faisant des sauts de puces de nouveautés en nouveautés.

C’est avec Éric Leroy que l’on a discuté d’Eos. Pour une fois cela ne concerne pas les prix mais les nouvelles fonctionnalités de la console ! La version 3.2 arrive avec un large panel de nouveautés et l’on va vous en faire découvrir quelques-unes.



D’autres informations sur le site ETC

 

La voix de Jean-Baptiste Guégan brille avec Jocelyn Morel

Jean Baptiste Guégan, poursuit sa destinée dans toute la France. Doué d’une voix qui fait fondre le cœur des Français en hommage à l’étoile éternelle de la variété française, Johnny Hallyday, il brille grâce à un design élégant signé Jocelyn Morel. Avec son équipe lumière, le chanteur traverse les âges pour un retour dans une ambiance très Music-hall.



La scénographie de cette tournée des clubs, sait s’adapter à toute jauge de salle comme le raconte Jocelyn Morel, éclairagiste du chanteur Jean-Baptiste Guégan, la voix de Johnny: «On a joué dans de petites salles de 5 mètres de hauteur sous plafond avec une petite ouverture de 7-8 m et le même kit a fait quelques Zenith. Même si j’étais quand même interrogatif parfois, ça fonctionnait.

L’équipe technique Lumière aux commandes de ce superbe show (de gauche à droite) Olivier Hubert (technicien lumière et poursuiteur), Jocelyn Morel (éclairagiste) et Julien Tremblay (technicien lumière et poursuiteur).

Globalement dans ce cas de figure, on ne change pas trop nos proportions. On étend simplement un peu vers le haut mais la largeur reste cadrée afin que les musiciens gardent leurs repères.

Le praticable, ici à l’Olympia, mesure 8 m, mais dans une salle plus grande on ne pourrait pas aller au-delà. On a aussi fait un Bercy lors d’une précédente tournée mais avec une scénographie et un kit lumière totalement adaptés cette fois ! »

SLU : Pour remplir l’espace d’un brouillard homogène et servir au mieux ta lumière, je vois que tu es équipé en MDG. C’est d’ailleurs un point sur lequel tu es connu pour avoir une forte exigence.

Jocelyn Morel : « What else ? (rire). J’ai surtout un souci quand ça ne marche pas et je suis toujours très malheureux l’été en festival quand le brouillard vole dans tous les sens.
Je suis attaché à la marque MDG depuis un certain nombre d’années pour des raisons d’éthique du fabricant et pour la qualité du matériel et du brouillard. Il n’y a pas pour moi d’équivalent sur le marché.


La MDG MAX 3000 APS remplit l’Olympia d’un brouillard dont les particules sans glycol de 0,6 micromètre sont idéales pour de beaux faisceaux mais sans abîmer les cordes vocales des artistes. What else ? nous dit Jocelyn.

SLU : Comment expliques-tu cette particularité ?

Jocelyn Morel : La particule de brouillard MDG est très fine : 0,6 micromètre, quand les machines à huile produisent des particules de 1,5 micromètre voire plus. Forcément elles n’accrochent pas l’air de la même façon. De plus, les musiciens ne sont pas agressés car les machines MDG n’utilisent pas de glycol qui pourrait dessécher leurs cordes vocales.

MDG utilise une huile minérale qui ne pose aucun problème aux chanteurs et chanteuses, même lyriques. Si le brouillard es dense, les particules ont tendance à remplacer les molecules d’air et tu peux parfois avoir ce sentiment d’étouffement mais encore une fois plus les particules sont fines moins le problème se pose. La MDG est celle qui passe le mieux auprès des artistes, loin devant tout ce qui existe. »

Une base qui permet de bien accrocher la lumière de type cabaret que Jocelyn a prévue dans une scénographie qui traverse les technologies et les époques avec finesse et souplesse. Il se joue des contraintes pour en faire des atouts qui fonctionnent diablement bien !



Un design instinctif et obvie

Alors quel est le secret de Jocelyn Morel et comment construit-il ses créations. Il nous dit tout dans cette interview.

Jocelyn Morel : « Ça dépend du morceau et il y a peu de mélanges de couleurs. Soit c’est uni, soit bicolore selon le feeling et l’ambiance du morceau. Comme on a un petit kit je le presse un peu dans tous les sens et j’essaie de l’utiliser à bon escient mais comme les titres de Jean-Baptiste Guegan envoient le pâté, on a vite fait le tour.
Ayant peu de couches, j’utilise toujours les mêmes projos et tous un peu en même temps. Cela étant dit, dans ce cas de figure c’est important de ne pas les utiliser toujours de la même façon selon moi. Il y a aussi des tableaux qui constituent une base du show et que je décline tout au long du spectacle avec des variations sur le thème. »


Pour suivre la voix de Johnny, Jocelyn envoie le pâté avec un kit composé d’un cadre d’Oxo Funstrip, de Caméléon Telescan, de SGM P2 et de DTS Alchemy 5 entre autres…


Jocelyn Morel

Très jeune, il s’intéresse aux sky-tracers qu’il trouve magnifiques et démarre sa carrière en créant une société de location de ces appareils encore rare chez les prestataires, il n’a alors que 18 ans. Il se souvient : « Ces machines étaient louées à des centres commerciaux, des boîtes de nuit, des fast-foods et j’ai été sollicité pour faire des compléments de machines un peu spéciales sur des sons et lumières en événementiel. En 94 – 95 tout le monde n’en avait pas en parc. »

Jocelyn Morel, éclairagiste pour Jean-Baptiste Guégan, utilise une console grandMA.

Puis il s’équipe de quatre automatiques avec télécommande pour des prestas ou des spectacles de petite envergure avec pour mission de compléter les kits de trad. C’est alors que tout s’accélère et il éclaire des orchestres, des festivals de magie ou encore des shows laser. Réalisant son envie de devenir éclairagiste à part entière, il ferme sa société de location et devient intermittent.

Il explique « Au bout d’un moment, j’étais plus sollicité pour ma créativité que pour louer des appareils qu’on pouvait trouver partout et donc j’ai fait le choix du métier d’éclairagiste. » Tout s’enchaîne, il proposera ses designs et son approche très originale à Jean Baptiste Guégan, Michaël Grégorio, Erick Bamy et pour des concerts privés ou des cabarets. « J’ai travaillé dans des lieux très différents et c’est ce qui m’intéresse. »


Une face de rêve Robe FORTE pour assurer l’héritage Hallyday

Pour la date très spéciale de l’Olympia à Paris, le prestataire technique de la tournée, MPM, propose à l’équipe une face en Robe FORTE. En effet, cette salle mythique est louée nue et les projecteurs trad de la tournée sont remplacés par ces bombes technologiques fraîchement sorties.


Une belle ligne de 8 x Robe FORTE assure la face sur les deux dates de l’Olympia. Jocelyn qui ne tarit pas d’éloge sur ces appareils les utilise aussi en couleur pour suivre la créativité de ses artistes.

Dans la lignée de l’Esprite dont il reprend toute la technologie, Robe propose avec le Forte, un Spot/Profile plus puissant à moteur de leds blanches interchangeable de 1 000 W, qui rivalise avec le BMFL. Élégance et finesse pour cette machine de 40 kg ayant une hauteur totale de 84 cm.
Sa large lentille de 180 mm libère une belle lumière blanche homogène à 6620 K avec un flux qui dépasse 34 000 lumens à 20° et quasiment identique en faisceau large.
Son module de 121 leds de 10 W alimentées au max à 80 % de leur puissance nominale lui assure longévité et un IRC natif de 69 qui grimpe à 80 ou 90 grâce à 2 filtres positionnés sur la roue de couleurs (Pour info, une version « HCR » du moteur de leds procure en natif un indice de rendu des couleurs de 94, avec un flux de 40 % moins élevé).


SLU : Que penses-tu des Robe FORTE ?

Jocelyn Morel : « A la face on en a huit donc on est vraiment surclassé comparé à nos découpes habituelles (rire), même si ce type de face se retrouve de plus en plus régulièrement car les salles s’équipent en automatiques. Quand la salle n’est pas équipée, c’est plus simple pour les prestataires d’accrocher des machines sur un pont que de fixer et régler des découpes.
J’apprécie particulièrement leur colorimétrie car je les utilise en couleur. Par comparaison avec le BMFL qu’il est voué à remplacer, il est bien meilleur. Les inconvénients liés au coût et la qualité des lampes plus ou moins usées que l’on pouvait avoir dans les BMFL ne sont plus d’actualités avec le FORTE et son moteur à Leds. »


Le cadre d’Oxo Funstrip comme élément de départ du design

Partant de l’arche du design, Jocelyn s’attache à créer l’identité visuelle du show. Il répond avec ingéniosité à la demande formulée par la direction artistique de créer des ambiances rock’n’roll mais élégantes façon Big Band.
Le design est donc intemporel dans la mesure où il pourrait rappeler le musical des années cinquante tout comme des looks modernes avec la Led qui flashe. La lumière rétro des Telescan s’intègre pour de superbes tableaux.

Jocelyn Morel explique : « L’arche est animée par la trentaine d’Oxo Funstrip. A l’intérieur il y a des GLP X4 Bar qui produisent des lames de lumière et éclairent le rideau, les musiciens ou encore le public. »


Les Oxo Funstrip sont au rendez-vous pour ajouter une touche cabaret à l’ensemble du design.

Les Oxo Funstrip sont des appareils qui font des merveilles sur les scènes live depuis plusieurs années et ils sont maintenant disponibles équipés de leds.


SLU : Tes Funstrip sont à lampe ou à leds ?

Jocelyn Morel : « Notre prestataire MPM nous les a proposés en sources halogènes et ça fonctionne très bien. Je précise que MPM travaille sur les tournées de Jean-Baptiste depuis 2018 et ça se passe super bien.
Ils sont très réactifs, possèdent du bon matériel et les équipes sont formidables. »


Les PAR Lumonic ilumo tirent leur épingle du jeu avec Brio. Jocelyn utilise leurs faisceaux pour structurer l’espace et mettre en valeur les artistes.

D’un point de vue global, le design est assez dense avec 5 étages de ponts et de perches pour un rendu particulièrement réussi et géométrique. Ils sont renforcés par les latéraux que Jocelyn aime jouer en couleurs opposées. Ils apportent de l’ambiance et du relief aux visages.

Jocelyn Morel : « J’ai 2 perches de Telescan et entre eux il y a de puissants PAR LED Zoom Lumonic Ilumo RGBW.
Sur le premier plan de contre-jour, j’ai choisi de placer 5 x Martin Mac Viper et encore des PAR Ilumo. Ça me permet de créer des tableaux ayant différents niveaux et d’équilibrer les contres par rapport aux différents plans de musiciens.

Quand le contre-jour forme un angle sur le chanteur, si tu veux le même angle ailleurs, soit tu positionnes des machines loin derrière et tout est plat, soit tu descends et tu suis l’angle de base de ton contre-jour. »


Des contres sur les musiciens assurés par les GLP X4 Bar, SGM P-2 et DTS Alchemy

Les GLP X4 Bar renforcent l’arche de Funstrip grâce à leur belle lame de lumière.


Les GLP X4 Bar ont une répartition douce de la lumière grâce à leur zoom qui s’étend jusqu’à 35° au plus large et 3,7° au plus serré. En outre ils sont automatisés pour un effet de faisceau en rideau.

Ils sont encadrés par les SGM-P2, un projecteur Wash à 18 Leds de 10 W RGBW, IP65 très compact et léger avec ses 6,1 kg. Sa dalle est matriçable selon 3 segments individuellement contrôlables et capable d’un stroboscope ultra rapide.


Les SGM P2 ponctuent le design. Parfois blinders, parfois matricés, pour s’associer au cadre de Funstrip, ces appareils sortis en 2014 sont véritablement tout terrain et particulièrement fiables.

Les DTS Alchemy 5 quant à eux sont installés sur une ligne de contre en fond de scène et en latéral au sol. Et si Jocelyn ne tarit pas d’éloge à leur sujet c’est pour d’excellentes raisons.

Les DTS Alchemy 5 sont disposés en ligne de contre et en latéral.

Équipé d’un moteur à 6 teintes de leds, rouge, vert, bleu, blanc, lime, ambre, et cyan, d’une puissance totale de 450 W, Le mélange de couleurs est somptueux.

Avec des teintes très profondes et équilibrées, ainsi qu’une grande flexibilité dans les blancs, il dispose également d’effets avec de la couleur à l’infini, un zoom pour ouvrir et fermer le faisceau, deux frosts, et une banane rotative.

SLU : Pourrais-tu m’en dire plus quant aux SGM P-2 et aux DTS Alchemy

Jocelyn Morel : « Les SGM P-2 font de la lumière ponctuelle façon blinder mais en étant bien dosée. On peut maîtriser 3 secteurs dans ces projecteurs en RGB White.
En ligne de contre au sol derrière les musiciens, il y a les fameux Alchemy DTS. Ils sont également rappelés sur les côtés car je travaille pas mal en latéral. Globalement c’est mon projecteur fétiche en spectacle pour éclairer les artistes.


SLU : Tu sembles les apprécier tout particulièrement

Jocelyn Morel : Pour moi c’est la machine du siècle, elle est extraordinaire car le faisceau est très doux et malléable. Elle a de la puissance et surtout le projecteur ne brille pas dans tous les sens ce qui, pour moi est le problème des Wash multisources avec leur grosse galette de leds très visible sur scène. On voit plus les machines et leur optique que les musiciens.
L’Alchemy respecte le principe du wash de mon point de vue. Techniquement il possède des qualités chromatiques infiniment plus étendues puisqu’il utilise 6 teintes de leds qui produisent des couleurs extraordinaires et des blancs fantastiques. Ses qualités vont bien au-delà des besoins de la variété ce qui est un luxe. »


Claypaky B-Eye K20

Pour les dates de l’Olympia MPM a fourni 8 Claypaky B-Eye K20 en renfort latéral.

Jocelyn Morel : « Pour l’Olympia on a 2 jeux de latéraux. Les Alchemy au sol et les Claypaky K20 qui remplacent les PAR 64 de tournée, montés sur des pieds. L’Olympia étant louée vide mis à part les ponts, on a quelques ajouts sur ces dates. Ils me permettent de faire une belle ambiance Congo Blue sur un titre.


L’effet B-Eye est de sortie pour animer les bords de scène et mettre en valeur les musiciens qui accompagnent Jean-Baptiste Guegan. Une bonne instru et une belle lumière, on en redemande !

L’effet B-EYE a eu beaucoup de succès et je suis toujours content de le retrouver mais je ne l’utilise que sur deux titres dont le final. D’ailleurs c’est un des seuls Wash qui a l’avantage de ne pas aveugler les musiciens ou le public quand il est utilisé en contre grâce à cet effet. Pour moi ça reste une valeur sûre avec beaucoup de flux. C’est un appareil que j’ai adoré quand il est sorti et je l’apprécie toujours beaucoup. »


Le come-back des Caméléon Telescan, Phoenix des concerts de Johnny

Connu et reconnu pour son admiration sans limite pour les Caméléon Telescan, Jocelyn n’a pas hésité à sortir quelques-unes de ses nombreuses pièces de musée pour allumer le feu. Il avoue « Ceux qui me connaissent savent que je les collectionne. C’est Caméléon, un prestataire français qui les fabriquait et qui tournait avec dans le monde entier. Il y a eu les Mark I à V. Ici j’ai des Mark II qui datent de 1986.
Je les collectionne mais je n’ai pas pour habitude de les sortir si souvent. La plupart du temps on fait avec le matériel des prestataires qui est plus fiable, transportable et économe en énergie. Mais là c’était l’occasion parce que le design s’y prêtait bien et car ces machines ont tourné avec Johnny Hallyday. C’est un petit clin d’œil qui n’échappe pas à quelques spécialistes dont le chanteur. Jean-Baptiste Guegan est assez réceptif à ce genre de détail. »


Les Telescan sont de nouveau de sortie pour Johnny. Leur trichromie à gélatine ne concurrence ni le dichro, ni la Led mais leur teinte s’associe bien au reste du kit dans un joli camaïeu.

SLU : Pourrais-tu me parler du faisceau si particulier de ces machines

Jocelyn Morel : « Elles ont une lumière presque organique. On a la douceur du trad mais avec quelque chose d’incisif. Le faisceau est énorme à sa base parce que sa source tape sur un miroir de 45 mm de diamètre. Par ailleurs, il utilise une lampe HMI 1 200. C’est un plaisir pour moi d’utiliser ces machines, un peu comme quand tu sors une voiture de collection de temps en temps pour un film. Rien d’autre ne pourrait faire ce boulot de cette manière.

Avec son faisceau en cône si particulier, Jocelyn capte le chanteur comme jamais !

SLU : Sont-ils résistants, y a-t-il beaucoup de pannes ?

Jocelyn Morel : J’avoue que nous avons eu quelques sueurs froides au démarrage sur la résidence de la tournée. Ce n’était pas gagné. J’avais d’ailleurs prévenu tout le monde y compris la prod sur le risque de coupure car les composants internes ayant plus de 30 ans pour certains, on n’est jamais à l’abri d’un problème.
Quand ils sont sortis à l’époque, ils étaient déjà parfois un peu capricieux et cela n’a pas changé, mais au final on arrive à s’en sortir correctement. Une seule machine nous a posé problème sur une date de la tournée !


SLU : Tu possèdes combien de Telescan au total ?

Jocelyn Morel : J’en ai environ 140 maintenant mais je précise n’être ni prestataire, ni loueur. Ces machines sont d’ailleurs hors de toute considération commerciale.
De temps en temps je me fais juste le plaisir d’en sortir quelques-uns comme ici où ils se prêtent bien au show. Je crois que le résultat de la mise en lumière convient à tout le monde d’ailleurs. »

Accrochés sur leurs clamps d’origine, soit 2 par machine, plus les élingues, le positionnement des Telescan ne s’envisage pas comme pour d’autres asservis. « Ne serait-ce que pour bénéficier d’un faisceau dont le débattement PAN et TILT nous convient » prévient Jocelyn.

« L’accroche est latérale sur une perche ou un pont ce qui est particulier et surtout asymétrique, le faisceau ne partant pas du centre de la machine. Il a donc fallu penser le plan de feu en conséquence. »

Les Caméléon Telescan s’accrochent en latéral grâce aux deux clamps prévus à cet effet.

La hauteur a également été calculée pour pouvoir jouer dans la plupart des théâtres.
A quelques exceptions près, Jocelyn confie avoir eu des salles très différentes les unes des autres, et avoir composé un kit en conséquence pour pouvoir jouer dans tous les théâtres envisagés.
Pour les mêmes raisons, l’arche ne dépasse pas 4 m de hauteur.


5 x Martin Mac Viper disposés en ligne de contre viennent renforcer le design grâce à leurs jolis gobos.


Julien Tremblay, technicien lumière et poursuiteur

100 % autodidacte, Julien rentre dans le monde du spectacle à la fin du lycée. Disco mobile, il s’intéresse petit à petit à la lumière au fur et à mesure de rencontres. Client du prestataire Empreinte Production, situé dans le 91, avec qui il entretient un bon relationnel, il y décroche son premier contrat en tant qu’intermittent et rejoint le pool de techniciens de l’entreprise.

Julien tremblay

Ce nouveau défi l’intéresse particulièrement et il se forme sur le tas encouragé par l’objectif d’être polyvalent sur les chantiers. Il décrit « On avait l’occasion de monter du son, des scènes, de la vidéo, de la lumière, ce qui est super pour une première expérience. »

Des liens de travail forts se nouent et se perpétuent aujourd’hui. En 2001, il rencontre Jocelyn Morel via des forums dédiés à la technique pour le spectacle. « On a bien sympathisé, on s’est vus plusieurs fois pour échanger sur la grandMA 1 jusqu’à faire des projets et des tournées ensemble.

Sur la tournée Guégan pour laquelle il est technicien et poursuiteur, il raconte « Le matériel avec lequel je travaille dépend beaucoup des salles même si, principalement, les poursuites que j’utilise sont les Robert Juliat Cyrano et Aramis donc la gamme 2,5 kW HMI, en moyenne et longue portée selon les salles. Il y a aussi plus petit sur les théâtres mais c’est assez rare.
Quand on lui demande quels sont ses centres d’intérêt, Julien reconnaît être très intéressé par les métiers de bloqueur et de régisseur. « J’essaie d’en faire un peu plus et de la régie aussi mais mon cœur de métier et mon métier de cœur concerne tout ce qui a un lien avec la lumière.



Conclusion

Que d’émotions pour un public qui revit, le temps d’une soirée, la magie de son idole et se remémore une vie illustrée par une des stars de la culture française.
Le chanteur admirateur Jean-Baptiste Guégan, avec empathie, reprend des titres monuments de la variété française tout en étant conscient de la propre route qu’il doit mener jusqu’à Nashville, cœur de la production musicale aux Etats-Unis. Son éclairagiste Jocelyn entouré de son équipe lumière Julien et Olivier, y sont très attentifs et le suivent dans ses envies et besoins avec sensibilité et clairvoyance.

Les Robe FORTE et les Claypaky B-Eye K20 sont de sortie pour deux dates fabuleuses à l’Olympia en renfort d’un kit multivalent et qui traverse les époques. Les puissants wash DTS Alchemy 5, Lumonic ilumo, Oxo funstrip, GLP X4 Bar, SGM P-2 et Martin Mac Viper côtoient les mythiques Caméléon Telescan et leurs faisceaux organiques mis en valeur par le brouillard minéral et homogène d’une MDG MAX 3000 APS et d’une MDG Atmosphere.

Une naissance, un baptême, un anniversaire, un mariage, et bien d’autres évènements, ce sont tous ces souvenirs qui reviennent à la vie pour les spectateurs venus parfois en couple, en famille ou entre amis et que l’ont peut voir se prendre dans les bras avec affection sur les reprises de Jean-Baptiste Guégan, la Voix de Johnny. Mais s’ils viennent pour un nom, ils restent pour une personnalité et un répertoire nouveau. Élément majeur dans le succès de cette rutilante tournée à l’ambiance élégante, Rock’n’roll, et Music-hall. On admire et on aime sans retenue !


Équipe technique de la tournée

  • Régie générale et direction de prod : Pascal Autissier
  • Production : Arachnée Production
  • Prestataire : MPM
  • Création lumière et pupitre : Jocelyn Morel
  • Technicien kit et poursuiteur : Julien Tremblay
  • Technicien kit et poursuiteur : Olivier Hubert
  • Ingé-son façade : Hubert Salou
  • Ingé-son retours : Cédric Pontieux
  • Son plateau : Amandine Burlet
  • Backline : Will Cornilleau
  • Prompteur : Virginie Guegan
  • Camion : Jean-Michel Florentin
  • Tour Bus No Limites : Antonin Ledru-Rollin

Plan de feu


Pour plus d’info sur :

Les machines à brouillard MDG
Les appareils Robe
Les appareils DTS
Les appareils Claypaky
Les appareils Cameleon Telescan
Les appareils SGM
Les appareils Oxo
Les appareils Martin