Nouveaux écrans et projecteurs pour la location et l’événementiel

Panasonic à l’ISE 2013 : le plein d’innovations

Panasonic présentera de nombreuses innovations en matière d’écrans et de projecteurs au salon Integrated Systems Europe (du 29 au 31 janvier 2013). Les visiteurs du stand (1-H56 et 1-H74) pourront notamment découvrir le tout dernier mur vidéo TH-55LFV50.

Cet écran LCD LED robuste et peu gourmand en énergie bénéficie du cadre le plus fin du marché : 5,3 mm d’épaisseur (bord à bord).
Plusieurs solutions d’affichage pour halls d’accueil, aéroports, showrooms et magasins seront également présentées dont les grands écrans LCD, TH-70LF50 (70 pouces), TH-80LF50 (80 pouces), et les TH- 42LF5 (42 pouces), TH-47LF5 (47 pouces).
Ces nouveaux écrans possèdent des cadres extrêmement étroits et sont Full HD. Un modèle est même prévu pour l’utilisation en extérieur, le TH-47LFX6, un 47 pouces de grande lisibilité, même en plein soleil. Enfin la panoplie de projecteurs haute luminosité à destination des secteurs de la location et de l’événementiel s’agrandit avec l’arrivée de la série PT-DZ13K. Cette nouvelle gamme de projecteurs DLP à 3 puces prendra en charge plusieurs résolutions et une luminosité allant jusqu’à 12 000 lumens et complète donc les projecteurs PT-DZ21K, dont les 20 000 lumens ont joué un rôle essentiel lors des Jeux olympiques de Londres en 2012.

 

Pour compléter les boîtiers de scène Rio3224-D et 1608-D

Yamaha introduit les Ri8-D et Ro8-D

Les nouveaux racks, 19’’-1U, 8 entrées mic/ligne et 8 sorties Ri8-D et Ro8-D de Yamaha qui seront disponibles fin février, viennent compléter les équipements de la série de consoles numériques CL dans des configurations où seules des entrées ou des sorties supplémentaires sont nécessaires sans avoir à faire appel aux boîtiers d’entrées-sorties plus volumineux, Rio1608-D et 3224-D.

Les Ri8 et Ro8-D exploitent les mêmes électroniques (analogiques et numériques) et les mêmes standards de fabrication que leurs aînés et disposent de la même connectivité réseau Dante. De la sorte par exemple, le Ri8-D peut tout comme les Rio être entièrement contrôlé par les consoles CL et permettre le « partage» de réglage du gain d’entrée (compensation numérique avec le DSP incorporé) avec plusieurs consoles CL (4) et s’interfacer via Dante avec d’autres consoles numériques Yamaha comme les MC7Cl et LS9 ou un DME64N, pourvu qu’une carte optionnelle DANTE MY16-AUD soit installée.

 

Des colonnes de diffusion modulaires entièrement paramétrables

Série Linea Focus Modular de Fohhn

Lors des derniers JTSE, Rock-Audio présentait sur son stand la dernière série de colonnes à directivité verticale FM (Focus Modular) contrôlée électroniquement de Fohhn Audio qui existe également en version FMI pour installation fixe. Cette série se compose de trois types de colonnes, FM(I)-400 Bas-Médium et FM(I)-100 et 110 Haut médium-Aigu permettant de réaliser des lignes de tailles variables par aboutement vertical de modules FM400 et 110 (100). L’ouverture horizontale pour les trois types étant de 90°. L’originalité du système est qu’on peut bien sûr régler en temps réel l’inclinaison virtuelle (tilt), de la ligne constituée, entre + 40° et -40° et la directivité verticale de 0 à 90° (par pas de 0,1°) mais aussi et surtout éliminer les lobes latéraux (avec un algorithme propriétaire) et toujours plus fort, partager le faisceau en deux (avec des centres acoustiques distincts et réglables) à partir d’une même ligne.

De gauche à droite les modules 100, 110 et 400. Réalisation en multiplis haut grade, grille frontale acier de 2 mm avec tulle acoustique.

La FM(I) 400 intègre 32 transducteurs de 4’’ longue excursion à moteur Néodyme spécialement développés et les FM(I) 100 et 110 respectivement 8 et 16 moteurs à compression 1’’. La FM 400 met en œuvre seize amplis classe D (PurePath de TI) de 120 W avec seize canaux DSP (donc 1 pour 2 HP) alors que les colonnes d’aigu 100 et 110 utilisent un canal DSP et un ampli (les mêmes) par moteur pour contrôler le faisceau. Ajoutons à cela que deux autres DSP prennent en charge le traitement de dynamique, l’égaliseur dix bandes (Q réglable entre 0,1 et 100), les délais ajustables (jusqu’à 350 ms), les limiteurs multi-bande (protection), le filtrage de raccordement Linkwitz-Riley du 4è ordre (tous les filtres en 56 bits double précision) entre modules 400 et 100 ou 110. La conversion A/N utilise des convertisseurs 24 bits / 96 kHz avec filtrage FIR et le rapport S/B global atteint 105 dB pondéré A.

La série FM exploite une alimentation à découpage universelle embarquée (100 à 230 V) « green » (5 W en stand-by) avec PFC (correction de facteur de puissance) et la communication s’opère par le protocole réseau Fohhn-net via le logiciel Fohhn audio soft qui permet le paramétrage complet de même que la simulation de prédiction.
Signalons pour finir, car c’est rare aujourd’hui, que les entrées symétriques audio (deux indépendantes avec priorité) se font sur transformateur pour une meilleure réjection des perturbations avec une sensibilité (à Pmax) de 1,4 V.

Exemple de ligne avec sub. L’interconnexion entre modules s’effectue rapidement avec le système Quick-Lock .

Quelques caractéristiques :

FMI-400
Sensibilité : 124 dB (2,83 V/2 V sous 8/4 ohms à 1m)
SPL max : 139 dB (ramené à 1 m, bruit rose 20 ms)
Réponse : 100 Hz – 1 kHz (- 10 dB demi-espace anéchoïque)
Ouverture horizontale : 90° (à -6 dB)
Ouverture verticale : réglable jusqu’à 90° par pas de 0,1° avec tilt de – 40 à +40°

FMI-110
Sensibilité : 133 dB (2,83 V/2 V sous 8/4 ohms à 1m)
SPL max : 148 dB (ramené à 1 m, bruit rose 20 ms)
Réponse : 1 kHz – 17 kHz (- 10 dB demi-espace anéchoïque)
Ouverture horizontale : 90° (à -6 dB)
Ouverture verticale : réglable jusqu’à 90° par pas de 0,1° avec tilt de – 40 à +40°

 

Ce n’est pas un effet placebo

Le système V d&b sur Rock en Seine 2012

A la fin du mois d’août dernier nous sommes allés sur Rock-en-Seine voir et écouter le nouveau système Line Array moyen format d&b introduit en début d’année, d’une part en diffusion principale sur la petite scène Pression Live et d’autre part en complément du J sur la scène principale, en out fill, histoire de se rendre compte si, comme le dit d&b, sa signature sonore est identique au J. Et, pour ce faire, nous avons assisté au concert de Placebo dans la soirée du jour d’ouverture du festival.

Accueillis par Xavier Cousyn et Pierre Scalco du support technique de d&b France qui viennent épauler les équipes de On Off pour Rock-en-Seine, nous commençons notre périple de visite des scènes par le dessous de la scène principale agrandie pour cette édition de Rock-en-Seine et où est rassemblée toute l’amplification et le contrôle de la diffusion de façade et des retours de scène (plus la régie retour), pas moins de 24 racks de trois D12 (Z5310) reliés en bus CAN pour le contrôle et le paramétrage via le logiciel de contrôle à distance R1, soit par des passerelles USB/CAN R60, soit R70 (Ethernet/CAN).

Sous la grande scène, six blocs de 2 x Q1 ont été placés en nez de scène derrière un tulle acoustiquement transparent pour la proximité, sur toute la largeur de la scène.

Pour le lip fill, On/off a placé six piles de 2 x Q1 également réparties sous le nez de scène et cachées par un tulle acoustiquement neutre. Elles surplombent les piles de 2 Jsubs (18) placées à l’extérieur au bas de la scène. Cette disposition permet de mieux couvrir la proximité sans toutefois « matraquer » l’auditoire. La console retour est une Heritage 3000 et à la régie de façade située à environ 60 m de la scène, les ingés son des différents groupes auront à disposition, sur les trois jours du festival, une Heritage 3000, une Profile Avid, une PM5D Yamaha ainsi qu’une Pro6 Midas.

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On Off, prestataire historique attitré de Rock-en-Seine

De gauche à droite à cour de la grande scène, nos interlocuteurs : Xavier Cousyn (support d&b France), Gilles Gautrois (Directeur technique On-off), Guy Vergnol (Directeur commercial On-Off) et Pierre Scalco (support technique d&b France). Seules deux boîtes V sont nécessaires pour déboucher ce côté.

Sortis du dessous de la scène où Xavier et Pierrot nous ont expliqué le positionnement du matériel en place pour la grande scène, nous rejoignons l’équipe dirigeante de On Off avec Guy Vergnol (Directeur commercial), Gilles Gautrois (Directeur technique) et José Tudela (le Boss). On Off est depuis l’origine du festival, la société de prestation attitrée de Rock-en-Seine pour le son.

SLU : Guy, peux-tu nous brosser un tableau rapide de cette édition et de ce que vous mettez en place ?

Guy Vergnol : C’est le 10e anniversaire de Rock en Seine et On-Off fêtera ses 20 ans en janvier 2013. Pour cette édition, une quatrième scène a été ajoutée, et même une cinquième plus petite tout au bout du parc qui est aussi en d&b car on fait l’ensemble de la diffusion du festival.

SLU : Pour l’occasion tu as donc pris du complément ?

Guy : d&b France et Allemagne évidemment nous aident en tant que partenaire, notamment au niveau du V parce que c’est un nouveau système. J’ai en plus sous-traité du J chez Fa Musique et Audio Pro Diffusion car ça fait beaucoup de boîtes pour le gros système. Outre les scènes, on a aussi les conférences de presse, la salle VIP et le camping à pourvoir.

SLU : Combien de J et de V avez-vous mis en place ?

Côté jardin de la grande scène. Au fond la ligne de 10 V de renfort latéral puis la ligne de 20x J de la dif principale (14 x J8 en haut et 6 x J12 en bas). A gauche une grappe de 8 x C4 (coaxiales 12’’) pour les retours de scène latéraux. Noter la caméra télécommandée pour alimenter les écrans géants à Led des concerts.

Guy : Pour le J, ici, sur la grande scène on en a 40 à la face et 16 en délai derrière la régie, soit 56 boîtes et en face sur la scène 2, il y en a 28.
Pour le V, il y en a 32 à la scène 4 (Pression live), 16 à la scène de l’industrie et ici 18 (10 + 2 + 6) pour couvrir les côtés (out fill). On en a acheté 18 pour l’essayer parce que 18 ça correspond aux besoins de salles parisiennes comme l’Olympia ou le grand Rex. C’est un système qui est parfaitement adapté pour ce genre de salle.

SLU : Il comble donc un manque le V ?

Guy : Le J, on arrive à l’utiliser à l’Olympia mais ce sera plus facile maintenant à faire en V.
En revanche le Q était est un peu plus modeste et moins adapté au rock, pas suffisant. Le V est parfait. C’est le bon compromis.

SLU : Les 3 dB de gain annoncés (par rapport au Q), tu les retrouves ?

Pierrot : Entre chaque système maintenant il y a effectivement trois dB. Entre le Q1 et le J il y avait 6 dB. d&b est venu placer le V entre les deux.

SLU : Ça se passe comment pour On Off ?

Guy : On ne se plaint pas. On a bien travaillé cette année et on a des projets jusque mi-2013.

SLU : Tout en concert ? Rien en événementiel ?

Guy : Oui, tout en musique, l’événementiel on en fait mais rarement. On a des contrats, par exemple avec la RATP pour 3 ans, donc nous ne sommes pas fâchés avec la convention. Mais notre marché c’est la musique, le plus possible les tournées. On repart avec Tryo, avec M’Pokora et avec Benabar dans des salles type Olympia où nous mettrons du V.

Le V, un système qui tombe à pic

SLU : Donc le V tombe à pic pour vous ?

La ligne côté jardin de 16 x V (12 x V8 et 4 x V12) de la petite scène Pression Live.

La ligne de V côté pile. Les quatre boîtes du bas sont des V12 dont les trois dernières sont calées avec le Preset Arc (toutes les autres avec le preset ligne). On voit bien les poignées arrière dont nous parlait Pierrot.

Guy : Oui, parce qu’effectivement on a 2 tournées qui partent en J, donc le système V va assurer notre quotidien hors tournée. Tout ce que l’on fait en V maintenant, on le faisait en Q avant. Sur un petit Zénith on mettait 16 ou 24 Q. Ça marchait bien mais ce n’était pas sérieux d’un point de vue logistique. En V on sera beaucoup plus à l’aise et plus à propos. Nous avons été les premiers à l’avoir en France. Il a même fallu que Lulu (Didier Lubin) en pique aux américains. Il est léger et facile à accrocher.

Xavier : La directivité est bien mieux contrôlée que sur la série Q. Héritée du J, voire même un peu meilleure. A 80°, elle est mieux contrôlée jusqu’à 250 Hz. Il y a des ouïes acoustiques qui permettent de maintenir la directivité horizontale plus bas en fréquence. La série Q s’arrêtait à 500 Hz. Après on a une atténuation de 16 dB avec l’impression que le son s’arrête.

SLU : Peux-tu nous préciser les angles d’ouverture horizontale ?

Xavier : Les mêmes que ceux du J : 80° pour le J8 et le V8. Le V12 pour le downfill au sein d’une ligne ouvre à 120° avec une directivité là aussi maintenue jusqu’à 250 Hz.
En revanche il y a une grosse différence de poids entre le V et le J. Le V est bien plus léger : 34 kg pour une boîte contre 66 kg pour le J.

Pierrot : Je l’ai monté tout seul tranquillement en une demi-heure pour un côté. On se fait moins mal au dos (rire). 

SLU : Quelles sont donc ces améliorations au niveau de l’accroche ?

Xavier nous montre les améliorations sur le système d’accroche du V, notamment la collerette de préhension ajoutée sur les goupilles

Xavier : Au niveau de l’accroche, c’est une amélioration du J.

Pierrot : Sur le devant, le front link, le J a une pièce toute lisse qui n’est pas pratique à attraper avec les doigts surtout quand tu portes des gants. Une pièce pas facile à sortir. Sur le V, cette pièce a un relief qui permet de coincer ton doigt dessus.
Et le crochet arrière qui avant était tout bête a maintenant une forme spéciale qui permet de le ranger dans la dernière boîte quand il ne sert pas. Il y a aussi deux poignées à l’arrière qui facilitent l’accroche quand tu es tout seul, et même à deux.

Tu accroches les boîtes à l’avant et quand elles sont verrouillées par l’avant, tu laisses pendre la boîte, tu la prends par les poignées, le crochet pend, tu as réglé ton angle et tu lèves l’arrière grâce aux poignées. Ce sont des petits détails de confort qui te font gagner un peu de temps.
On Off a choisi de les ranger par 3 verticalement. Donc tu viens avec ton bumper, tu accroches les trois premières enceintes, tu lèves, t’amènes la caisse en dessous, tu as bien sûr préparé tes angles avant avec les pins. Quand le bumper lève les enceintes, les crochets s’accrochent automatiquement. Et là, tu gagnes du temps au montage.

SLU : Et pour ce qui concerne la couleur sonore du V ?

La ligne de six V retardées en rappel latéral pour couvrir le côté droit dans la profondeur.

Pierrot : C’est pareil que le J. Pour faire de l’out fill (renfort latéral), le V est parfait. C’est un trois voies pareil mais passif. Le Q1 le faisait presque bien mais avec un aigu un peu différent.
Avec le V on a la même couleur dans l’aigu. Tu passes de l’une à l’autre sans pratiquement t’en apercevoir. Pour de l’out fill, tu n’as pas besoin de faire aussi fort. Tu peux mettre une petite banane de V. C’est plus facile à régler. Et avec un ampli tu pousses quatre boîtes, autre économie importante.

Le système V a son sub, le Vsub. Il intègre deux HP contre 3 dans le Jsub. Il est également cardio mais passif. En terme d’économie d’amplification, il est intéressant là aussi car il faut un ampli pour alimenter un J sub alors qu’un même ampli « pousse » 4 Vsub (2 par canal). Et il s’accroche aussi. Sur la grande scène par exemple pour 16 têtes et 6 subs, on utilise 6 amplis. Dans un camion de 20 m3  tu peux ranger toute la diffusion d’une sonorisation de plein air.

La ligne de 12 x 2 VSub à la scène Pression Live (Rock & Electro). Sur la grande scène, c’est le même arrangement mais avec 18 x 2 JSub ! On se rend compte de la déclivité.

Sur la grande scène, l’année dernière on avait 20 m entre les stacks. Cette année on a 26 m. C’est pour ça que l’on a remplacé les Q7 par des Q1 parce que le cône d’ombre était plus important. Et pour éviter de matraquer les gens avec les basses, on a étalé les piles de subs. L’année dernière nous avions 12 piles de 3 subs et cette année 18 piles de 2 subs. On est plus large, on répartit mieux sur le terrain et il y a moins de pression de basse à proximité. Et comme il y a de plus en plus de monde sur les côtés, on a agrandi la banane sur l’extérieur. L’année dernière on avait 3xQ1 et cette année on a 10xV sur le côté.

José Tudela : Depuis trois ans Rock en Seine est au maxi de la fréquentation possible du site. Je pense qu’on est pas loin des 30 000 personnes quotidiennement.

Didier Lubin (Lulu), Directeur de d&b France, vient nous rejoindre.

Didier Lubin (Lulu pour les intimes … et les autres) accompagné d’Eva (à gauche) vient nous rejoindre. Ça tombe bien, on a quelques questions à lui poser.

SLU : Il démarre bien le système V ?

Lulu : oui, en France tout le réseau en a acheté. On a doublé les prévisions. Je pense que c’est un système qui va rehausser le standard des petits systèmes. Pour nous, c’est une réponse aux gens qui ont sorti des systèmes à bas coût pour concurrencer la série Q.

On remonte le standard au niveau qualité et rendement. On avait besoin du V pour faire la jonction avec le J. Les sociétés de sonorisation étaient en attente d’un système qui leur permette de faire des applications un peu plus grosses sans avoir à plonger dans un gros système, en général difficile à amortir en coût.

Une pile de deux VSub cardio (800 WRMS/3200 W crête sous 8 ohms) vue de dos. Un canal de D12 peut alimenter deux VSub constitués d’un 18’’ et d’un 12’’ (arrière). La ligne de 12 x 2 VSub nécessite 6 x D12 en amplification.

Le V est raisonnable en termes de coût et permet de franchir une étape. Accéder au cardio sans que ça coûte les yeux de la tête. On attend un ampli qui va nous permettre de réellement exploiter les possibilités du V. Le sub est prévu pour sortir 137 dB (SPL) mais avec le D12 il est limité à 133 dB.
De même, les «tops» sont prévus pour sortir 142 dB et actuellement avec le D12, ils ne sortent que 139 dB. Quand tout sera optimisé on aura un réel 40 % d’économie.
Peut-être que cet ampli sera présenté en avant-première au SIEL et en présentation officielle à Francfort. Il existe mais il est en test actuellement. Le V sonne vraiment comme un gros système.

SLU : Peux-tu nous donner quelques chiffres ?

Lulu : D&b a vendu 6000 boîtes de V entre fin mars et fin août, nombre qui ne concerne que des tops V8 et V12. Et encore, ils n’arrivent pas à produire. Si on parle en chiffre d’affaires, en 2011 celui-ci avoisinait 48 M€ et la projection pour 2012 se situe entre 54 et 56 M€. Pour Rock-en-Seine, on a fourni le système V de la scène Pression Live. Au départ étaient prévus les C3 et C4 mais comme nous avons un nouveau système, nous avons décidé d’y aller à fond et d’aider On/Off.

SLU : C’est quoi la contrainte de la scène Pression Live?

La scène Pression live vue de la régie. On voit bien les difficultés liés à la configuration : mur à droite et forte déclivité à gauche. L’angulation des boîtes du bas à jardin est un peu plus prononcée avec un boost de 3 dB par rapport à celles à jardin.

Pierrot : Pour la diffusion, c’est le mur à proximité et les immeubles d’habitation mais le plus gros problème de ce lieu, c’est le dénivelé du terrain : environ 1,40 m entre les deux ailes de la scène. La difficulté a été de trouver un réglage de bananes à peu près identique pour que partout sur le terrain il y ait la même couleur sonore.
Mettre les bananes au même niveau pour qu’un auditeur entende les mêmes boîtes.
Après il y a un trou à combler plus important d’un côté que de l’autre. On n’a pas tout à fait les mêmes angles sur les boîtes du bas.
En pratique, on a fait deux bananes différentes et cherché l’endroit où on a à peu près les mêmes courbes avec les deux bananes et les différences de hauteur.
Le plus dur était de ne pas trop modifier les angles au risque de ne pas entendre les mêmes boîtes au même endroit. Les boîtes du bas sont boostées à +3 dB d’un côté, celui en contre-bas. Mais sur la ligne les différences d’angulation d’une banane par rapport à l’autre sont ridicules : 1° ou 2° peut être.
On est partout sur le preset ligne sauf pour les trois boîtes du bas où on a choisi le preset arc*. Ce qui est important, c’est que les bananes soient le plus proche possible en réglage pour avoir le même son. 

Comment ça sonne ?

A l’écoute du groupe Electro qui se produit sur cette scène avant que nous rejoignions la grande scène pour assister au concert de Placebo, nous constatons que le V a du coffre comme un gros système, le son est bien plein et le système bien réglé, on ne perçoit pas de trou en se déplaçant d’un bord à l’autre dans la profondeur, preuve que les réglages de Pierrot sont bons. Le DJ s’en donne à cœur joie et monte de plus en plus, à telle enseigne que l’ingé son de façade réduit presque d’autant au fur et à mesure. Le V encaisse bien et ne bronche pas, même à très haut niveau, il n’y a pas de coloration. 

L’ingé son de Placebo aux manettes de la Profile Digidesign (enfin Avid) durant le concert. Comme en témoigne le contrôleur de niveau à la régie (à 60 m), ça envoie !

Au début du concert de Placebo alors que le parterre est rempli, il est difficile de se frayer un chemin pour comparer le son de la face dans l’axe à la régie et revenir vers le côté jardin où la banane de V officie en outfill. Nous y parvenons tout de même. Le raccord s’effectue parfaitement et c’est vrai qu’il n’y a pas de différence tonale en médium-aigu. Evidemment il y a moins d’impact dans le bas que sur le J, mais c’est la même signature sonore. Là encore il y a du niveau, un peu trop à notre gré comme en témoigne le contrôleur à la régie, mais ce n’est jamais agressif, le rendu est équilibré même avec des boîtes poussées presqu’au taquet comme quoi le J encaisse sans jamais dénaturer avec un grave et bas médium percutant, ce qui ressort bien sur la batterie. La voix et les guitares de Brian Molko et Stefan Olsdal ressortent bien. Bon soyons honnêtes, l’ingé son du groupe y est aussi pour quelque chose.

A la régie de la scène principale juste avant le concert de Placebo. Xavier nous montre le logiciel de contrôle à distance R1 d&b qui permet de connaître le statut et paramétrer via les amplificateurs - processeurs D12 toute la diffusion de la grande scène en l’occurrence. La liaison s’opère par bus CAN (jusqu’à 800 m de distance) avec soit une passerelle R60 (CAN-USB) soit R70 (Ethernet-CAN).

Une des deux lignes de rappel retardées de 8 x J de la grande scène, celle placée derrière la régie.


*Les presets accessibles sur le D12 pour le système V

Mode Arc/Line : le mode arc est retenu pour des sections de ligne courbées. Le mode Ligne s’applique pour la longue portée, lorsque l’angulation inter-boîte est nulle ou faible. Dans ce cas la bande médium-aigu est atténuée.

Mode Cut : réduit les fréquences basses (coupure – 10 dB à 100 Hz au lieu de 65) pour des configurations avec des VSub ou JSub.

Mode HFC : (High Frequency Compensation) compense la perte d’énergie dans les hautes fréquences en champ lointain (absorption). HFC1 pour les distances de 30 à 60 m et HFC2 pour plus de 60 m. S’applique pour obtenir une bonne homogénéité en fonction de la distance. Le boost est de respectivement 8 et 12 dB centré sur 11 kHz (HFC1) ou 9 kHz (HFC2) avec un relèvement progressif à partir de 2 kHz.

CPL : (coupling) compense les effets de couplage dans le bas médium au sein d’une ligne en fonction de la longueur de la ligne avec un réglage de 0 à -9 dB ; l’action s’apparente à un filtre shelf entre 100 Hz et environ 2 kHz avec l’atténuation max à 100 Hz.

Mode 100 Hz : ce mode s’applique au Vsub lorsqu’il est couplé à des boîtes V et réduit la coupure haute à 95 Hz au lieu de 115 Hz.

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Pour l’installation et les applications mobiles

DAS fait évoluer sa série ARTEC

DAS Audio propose une nouvelle génération d’enceintes ARTEC constituée de dix modèles compacts conçus pour du complément de diffusion ou en système principal pour des applications de proximité. La série est constituée de cinq modèles passifs : Artec 506, 526, 508, 510 et sub S15 et des cinq mêmes en version amplifiée, avec le suffixe A.

Artec-506A

Le petit modèle Artec 506A prévue pour du renfort en débouchage, le son surround en fixe ou la proximité.

Ces enceintes deux voies sont équipées selon les références en 6’’, double 6’’ (526), 8’’ et  double 10’’ (510) pour les large bande et d’un double 15’’ pour le sub S15. Pour le haut du spectre toutes intègrent une compression 1’’ montée soit sur un pavillon de dispersion 80° x 80° pour les trois premiers modèles ou de 110° (H) x 50° (V) pour le modèle 510 (A). Les ébénisteries sont réalisées en contreplaqué de bouleau avec une finition noire (peinture haute résistance).

Pour les versions amplifiées, c’est un nouveau module classe D de 360 W RMS (720 W crête) qui est à l’honneur pour toutes les références large bande et un module de 1 kW RMS (2 kW crête) pour le sub S15A. Les modèles passifs sont équipés de deux connecteurs Speakon NL4 et les amplifiés d’une XLR femelle avec renvoi en XLR mâle.

Le sub S15A, version amplifiée, met en œuvre deux 15’’ dans ce qui semble être une configuration passe-bande.

Un grand choix d’accessoires d’accroche est également proposé par le constructeur espagnol : Clamp, lyre, …, pour satisfaire à toutes les configurations, avec les inserts et puits pour pied incorporés, en installation fixe ou de terrain.

 

Un système de diffusion en ligne modulaire et adaptatif

Bose RoomMatch

Lors des derniers JTSE (27-28 novembre) Bose France présentait son système de diffusion dédié à l’installation, RoomMatch, qui comme son l’indique est censé s’adapter à toutes les tailles et configurations de salles en créant des lignes à courbure et directivité progressives selon les types de boîtes assemblées, jusqu’à 8 par cluster (20 modèles de directivité H x V, RM5505 à RM12060).

L’offre comprend cinq directivités verticales différentes (5°, 10°, 20°, 40° et 60°) et quatre directivités horizontales différentes (55°, 70°, 90° et 120°) afin de satisfaire une couverture personnalisée en association avec le(s) module(s) de graves RMS215.
Les modules RoomMatch permettent d’élaborer des systèmes curvilignes à directivité progressive, la directivité de chaque module pouvant varier afin d’optimiser la couverture de la salle : les modules situés en haut du système ayant une directivité horizontale resserrée pour une couverture longue portée alors que ceux (celui) du bas de la ligne, à directivité horizontale élargie assure la couverture en champ proche.

Le CADS (Arc continu de diffraction) accueille six EMB2, ici à gauche sans la pièce de phase et se décline en cinq courbures pour des directivités verticales de 5, 10, 20, 40 et 60°.

La technologie propriétaire de Bose permet aux systèmes à directivité progressive de fonctionner comme s’il s’agissait d’une seule enceinte, le couplage étant optimal grâce au guide d’ondes propriétaire CADS qui permet de sommer les sorties de 6 compressions 2 pouces EMB2 large bande (nouvellement conçues pour le RoomMatch) sans interférences. La structure médium – aigu est raccordée à environ 550 Hz (et monte à 16 kHz), ce qui permet de couvrir le spectre vocal sans filtrage et de garantir la directivité en association avec les deux 10 ‘’ LF10 disposés symétriquement de part et d’autre du pavillon. Ce nouveau 10 pouces haute linéarité a également été spécialement développé pour le système RoomMatch dans lequel il est monté dans une chambre acoustique à double évent de grande dimension.

Le renfort de grave RMS 215 de format identique aux boîtes large bande RM se fixe en tête de cluster sous le bumper dédié qui peut en accueillir deux positionnés dans le même sens ou tête-bêche l’un derrière l’autre. Il met en œuvre deux 15’’ longue excursion à bobine 3 ‘’ également spécialement développés pour ce système qui par ailleurs sera amplifié par le PowerMatch 8500. Cet amplificateur 8 canaux classe D de 500 W/ 4 ohms haute efficacité est équipé d’une alimentation à découpage (commutation douce) à correction de facteur de puissance. Sa particularité est de pouvoir exploiter les différents canaux en pont simple ou en pont à quatre canaux (quad bridge), ce qui permet à un même ampli de satisfaire toutes les configurations de canaux en 8 x 500 W/ 4 ohms, 4 x 1kW/4 ohms ou 4 x 1kW/2 ohms ou 2 x 2kW/4 ohms ou tout panachage voire de travailler en 100 V sans transformateur.

Un des trois clusters de la démo Live aux JTSE montés en gauche, centre, droite.

Enfin le logiciel de modélisation Bose Modeler permet une configuration automatisée des clusters à directivité progressive. Il intègre les données complexes (amplitude/phase) de chaque type d’enceinte RoomMatch pour prédire avec précision la réponse d’une ligne.

Nous avons pu écouter le système à l’espace démo Live du salon sur une prise du quartet de Philippe Petrucciani avec Alain Français aux manettes de la console et nous avons été agréablement surpris par la grande clarté du médium-aigu, un son plein sans agressivité, homogène. Une réussite pour l’installation.

 

Un micro pour prendre le (son) pied

AKG D12VR

Présenté en avant-première au Plasa 2012 et introduit commercialement aux USA lors de la dernière convention AES (133) à San Francisco où il a remporté le « best of show » de ProSoundNetwork, le D12VR (pour Vintage sound Re-issue) est une refonte du célèbre D12 d’AKG, premier micro dynamique de la marque qui a connu un grand succès pendant plusieurs décades.
Nous avons pu le découvrir aux derniers JTSE sur le stand SCV Audio. Le D12VR, micro à gradient de pression (cardioïde), met en œuvre une nouvelle capsule dotée d’une large membrane ultrafine et une nouvelle chambre acoustique qui améliore la réponse dans les basses fréquences, ce qui, avec son niveau SPL max admissible de 164 dB (à 0,5 % de THD !), le prédestine à la captation du pied de batterie sans toutefois le restreindre à cette seule utilisation.

Commutation du filtrage analogique trois presets pour prise de son de batterie

En outre AKG l’a pourvu d’un système de filtrage analogique actif breveté à trois positions, en fonction uniquement (bien sûr) lorsque le micro est alimenté en fantôme 48 V (mais il peut fonctionner sans alim fantôme et donc sans filtrage). Ce filtre permet d’effectuer une pré-égalisation pour une exploitation sur une grosse caisse ouverte ou fermée ou encore pour obtenir un son « Vintage ». Grâce au transformateur incorporé (celui du C414), les variations d’impédance sont gommées quelle que soit la position du filtre et le micro parfaitement découplé peut délivrer le son optimal, notamment aux très forts niveaux.

Caractéristiques :
Type : dynamique, cardioïde (gradient de pression)
Réponse en fréquence : 17 Hz – 17 kHz (+/- 2 dB)
Sensibilité : 1,2 mV (à 1 Pa, 1 kHz)
Impédance : < 200 ohms
SPL max : 164 dB à 0,5 % THD
Connecteur : XLR3 M
Masse : 500 g

Console de mixage numérique 16 entrées, 8 bus

Phonic IS16, petite mais musclée

Après la Summit lancée en 2009, Phonic poursuit son incursion dans le mixage numérique avec l’IS16, une console de même format avec le même nombre d’entrées mic/ligne (16) mais dotée d’améliorations au plan ergonomique, notamment son écran tactile couleur, et en puissance de traitement. L’IS16 peut en effet travailler en 24 bits/96 kHz sans limitation de capacité (mais également en 44,1 ; 48 et 88,2 kHz) et le traitement numérique s’effectue sur 40 bits en virgule flottante.
Introduite durant l’été, elle est désormais disponible commercialement et nous avons pu la découvrir sur le stand Axente aux JTSE.

L’IS 16 dispose de 16 entrées micro/ligne (XLR/jack 6,35) avec inserts (asymétriques) et de 17 faders 100 mm motorisés dont celui dévolu au master mix. Les autres, en trois couches, sont assignés aux entrées, aux auxiliaires (8), aux groupes (8), aux effets et aux sorties multi (8 sur jack) de la matrice de routage.

Au centre, en bas, le slot pour la carte standard firewire/USB ou la carte enregistreur optionnelle mREC

Ajoutons à cela une carte d’extension (Firewire/USB 2.0) pour l’enregistrement 16 pistes sur PC ou MAC,
une sortie VGA (XGA) et un port USB souris dédié pour piloter la console avec un écran plus conséquent,
le contrôle en réseau Ethernet ou Wifi voire par dongle USB radio UTD10, grâce à l’interface HTML5 plein écran (smartphone, iPad, PC),
et une carte optionnelle enregistreur 16 pistes PCM/Wave, compatible flash drive USB3.0.

Au plan traitements, toutes les voies sont pourvues d’un correcteur paramétriques 4 bandes et un égaliseur graphique 31 bandes est applicable au bus d’effet 1 et au master mix stéréo. Les processeurs de dynamique (25, ajustables par courbes à l’écran comme les correcteurs) peuvent être appliqués à toutes les entrées, les sorties multi et au mix principal. Les caractéristiques audio sont de bonne facture, le constructeur taïwannais annonçant un bruit ramené en entrée de –128 dBu pour ses préamplis et une distorsion harmonique globale (THD+N) de 0,007 % à +4 dBu en sortie (sur 600 ohms). La console dispose également de 2 entrées/sorties numériques AES et d’une entrée/sortie Wordclock (BNC) pour la synchronisation d’horloge en maître ou esclave. Signalons qu’un kit de montage en rack est fourni dans le package.

Dimensions (H, L, P) : 164 x 495 x 534 mm
Masse : 17 kg
Prix HT : 1590 euros

 

A partir du 1er décembre

Sennheiser France distribue Innovason

Innovason et Sennheiser France viennent de signer un accord distribution qui prendra effet le 1er Décembre 2012. Selon le partenariat annoncé lors des JTSE le 27 novembre, Sennheiser France va assurer la distribution de tous les produits Innovason pour la France et ainsi consolider sa présence sur le créneau du mixage numérique Live.

De gauche à droite : Axel Brisard, Marcel Babazadeh, International sales Director Innovason, Didier Chagnon, Directeur Général Sennheiser France, et Alain Richer, Directeur de la division Pro Audio Sennheiser France.

Pour assurer le support technique, Sennheiser France a recruté Axel Brisard, ancien ingénieur du son à Radio France durant de nombreuses années, qui dispose d’une connaissance et d’une expérience approfondies à la fois des consoles Eclipse Innovason et des micros numériques Sennheiser et Neumann que ces dernières sont les seules à pouvoir contrôler entièrement au travers de l’interface AES42.

Aujourd’hui totalement intégrée dans la structure de Lawo AG, le fabricant allemand leader de consoles broadcast, Innovason bénéficie de ses facilités de production et d’une équipe R&D dédiée élargie.

Pour les deux parties, cet accord vient à point nommé. Selon Alain Richer, Directeur de la division Pro Audio Sennheiser France : « notre but est d’offrir des solutions optimisées de captation-enregistrement et de mixage pour le marché de la sonorisation Live, cela fait partie des stratégies prioritaires du groupe Sennheiser qui cherche à fournir des solutions complètes de haut niveau associées à un support technique irréprochable ». Marcel Babazadeh, Directeur des ventes à l’international Innovason est ravi de cet accord : « nous cherchions depuis un certain temps un partenaire pour la France qui reste un marché clé pour Innovason avec son héritage de marque française. En signant avec Sennheiser France, je pense que nous avons trouvé la meilleure solution, en capitalisant sur les synergies humaines et techniques qui existent déjà. Innovason va bénéficier de l’important réseau et de l’infrastructure que Sennheiser France a su développer ».

 

Une enceinte de monitoring coaxiale ultra-compacte

APG « Dispersion Serie » DX5

APG complète sa gamme « Dispersion Série » avec le petit modèle ultra–compact et léger DX5 après le lancement en début d’année de la DX8. Avec les DX15, 12, 8 et maintenant 5, il y a donc toujours un modèle DX adapté aux applications de proximité. La DX5 exploite comme ses aînées une structure coaxiale sans pavillon avec un 5 ‘’ (13 cm)  à moteur ventilé et un tweeter à dôme. Le bafflage avec les bords dégagés de la boîte dans le sens horizontal limite les problèmes de diffraction. La structure coaxiale utilisée autorise un son cohérent même en champ proche et la DX5 sera parfaitement adaptée aux applications de monitoring aussi bien en studio que sur scène ou encore en diffusion distribuée sur des voies retardées pour déboucher des zones d’ombre.

En utilisation horizontale, son format discret permet de l’exploiter en front fill pour de la faible portée. Des accessoires de montage et d’accroche avec l’étrier ETDX5 sont proposés de même que des processeurs dédiés, SPX5 et LPDX5 voire le DMS26, selon les applications.
La commercialisation de la DX5 débutera en janvier 2013.

Caractéristiques:
Puissance admissible : 100 W AES
Sensibilité : 92 dB SPL (1 W/1 m)
Impédance nominale : 16 ohms
Ouverture : 100° conique
Dimensions : 275 x 202 x 180 mm

 

Interface Timecode/USB pour les consoles Série M

Martin M-Sync

interface de transfert timecode SMPTE en USBMartin Professional propose le M-Sync, un petit dispositif USB qui permet d’entrer un code temporel LTC SMPTE dans toutes les consoles lumière de la série M telles les M1, M2GO, M2PC, M-PC voire encore Cerebrum en USB.

Le M-Sync dispose de deux embases XLR pour l’entrée et la sortie des signaux de Timecode LTC à 24, 25, 29,97 ou 30 trames par seconde. Le transfert aux consoles de la série M ou à un PC avec M-PC s’effectue en USB via n’importe lequel de leurs ports, ce qui leur permet d’opérer en parfaite synchronisation avec des appareils d’enregistrement-lecture son et vidéo. Une version « interne » à intégrer dans les M2GO et M2PC est également disponible.

 

Enregistreur audio numérique compact 24 bits/96 kHz

Marantz Professional PMD661 MKII

Successeur du PMD661, l’enregistreur numérique professionnel PMD661MKII propose notamment de nouvelles fonctions d’enregistrement et de sécurité, et une fonction « retake » pour ré-enregistrer sur un enregistrement effectué à partir d’un point choisi par une touche. Cet enregistreur intègre un microphone stéréo à condensateur pour les enregistrements à la volée, des entrées XLR micro et ligne symétriques avec commutation d’alimentation fantôme 48 V, des sorties ligne asymétriques en RCA et une entrée auxiliaire asymétrique sur jack 3,5 mm. Côté ergonomie, on appréciera son large afficheur OLED (LED organique) et des touches de commande accessibles.

Outre ses micros internes, le PMD661MK2 accepte des micros externes en symétrique avec une alimentation fantôme commutable.

Sa haute résolution en PCM de 24 bits/96 kHz (WAV) garantit une grande qualité d’enregistrement sur la carte SD fournie ou carte SDHC jusqu’à 32 GB, la nouvelle fonction « SD Card Check » permettant, en insérant une carte SD, de vérifier facilement sa compatibilité avec l’enregistreur. Le PMD661MK2 autorise cinq heures d’autonomie en enregistrement avec quatre piles AA Alcaline/ ou batteries Ni-MH (1450 mAH). Le transfert des fichiers s’effectue simplement grâce au port USB (2.0).

Parmi les nouvelles fonctionnalités, signalons la protection par mot de passe (4 caractères) et l’encryptage des données pour éviter tout accès non autorisé aux enregistrements. Les fichiers MP3 peuvent être encryptés en MPS et les fichiers WAV en WAS. Les fichiers MPS et WAS seront ouverts et lus sur le lecteur de l’appareil ou avec le nouveau logiciel PMD Mark Editor (PC) livré avec l’enregistreur.

Ce logiciel gratuit permet de placer des marqueurs dans l’enregistrement qui peuvent être ajustés par la suite. A partir de ces marqueurs, il est possible de créer différents fichiers, édités et envoyés depuis un ordinateur (portable).

Caractéristiques :
Enregistrement :
– MP3 : de 320 à 64 kbps en stéréo et de 96 à 32 kbps en mono
– WAV : 16 /24 bits à 44,1/48/96 kHz
Sensibilité micro : 1,2 mVRMS / 4,2 kohms
THD (à 0 Vu) : 0,08 % en micro, 0,02 % en ligne
Dynamique : 85 dB
Dimensions : 93 x 165 x 36 mm
Masse : 410 g

Prix Public HT : 539 €. Disponible à partir du 26 novembre 2012 dans le réseau Audio-Technica

 

Pour un câblage rapide des enceintes acoustiques

Klotz présente le SpeakerLink

KLOTZ Cables a conçu son nouveau boîtier de distribution pour enceintes SpeakerLink en collaboration avec un fabricant de systèmes de diffusion allemand renommé. SpeakerLink permet un câblage propre, rapide et sûr des enceintes sur scène, en faisant économiser beaucoup de temps aux techniciens.

Pourvu de connecteurs châssis Neutrik NLT8MP et NLT4MP SpeakON, le SpeakerLink fonctionne dans les deux sens. Placé derrière les amplificateurs, il rassemble jusqu’à quatre canaux et les adapte sur un connecteur châssis SpeakON à 8 broches. On peut ainsi faire passer jusqu’à quatre canaux de haut-parleurs par un multipaire HP.

Du côté des enceintes, le SpeakerLink distribue les quatre canaux d’amplification transitant via le connecteur NTL8 sur quatre (Passive LS) ou deux (2-way active) NLT4MP. Un schéma de câblage imprimé sur le boîtier permet aux techniciens de comprendre tout de suite les données d’interconnexion.

Le robuste boîtier est repris de la série KLOTZ StraightLink, composé d’un bac et d’une structure en aluminium de 1,5 mm d’épaisseur laqué en noir graphite. Huit trous répartis par quatre sur les extrémités du coffret servent à fixer le câble de sécurité et sur la face inférieure se trouve un filetage M10 pour accueillir un étrier. Enfin quatre pieds en caoutchouc assurent un positionnement sûr.

 

Des données de simulation haute précision

Pour les systèmes Alcons Audio

Alcons Audio annonce la disponibilité de données de mesure et de simulation haute résolution au format GLL (Generic Loudspeaker Library) pour ses séries L et Q, line array et colonnes ligne source à ruban (pro-ribbon). Ces données peuvent être utilisées avec le programme de prédiction EASE 4.3 et la nouvelle version ARC2 (Alcons Ribbon Calculator) du logiciel de mise au point du constructeur hollandais, basée sur EASE Focus 2.

Simulation avec l’ARC2 d’une configuration en LR16.

Les simulations générées de grande précision fournissent, entre autres paramètres, des données comme les temps de réverbération, ou l’intelligibilité pour autant que l’environnement acoustique soit modélisé. Grâce à la grande précision de projection des transducteurs à ruban, les GLL sont obtenues à partir de mesures haute résolution. Les enceintes QR sont mesurées avec une précision de 1° et les LR à 2°. Les autres séries de la gamme Alcons le sont avec la précision standard de 5 °.

Par ailleurs les optimisations et les presets de configuration des Processeurs DDP (Digital Drive Processor) de la marque et du nouveau contrôleur amplifié (classe D) Sentinel sont également inclus.

Les systèmes pris en compte sont :

–       Les micro line array LR7 et LR7/90

–       Les LR 14 et LR14/90 line array ultra compact

–       Les LR16

–       Les QR 18 et QR 36, colonnes ligne source

–       Tous les renforts de grave associés et les extensions QM

–       Les séries T et S

Pour plus d’informations : www.alconsaudio.com/site/arc-ease.html

Le sub cardio BC332 vu de face (en haut) et de dos (en bas).

Dans le même temps Alcons introduit son nouveau sub compact cardioïde BC332 présenté en avant-première à PL&S au printemps. Basé sur les mêmes concepts que son grand frère BC543, il permet d’obtenir une réjection arrière de presque 18 dB avec le traitement de signal approprié (retard en fonction de la fréquence) mis en œuvre par le contrôleur amplifié ALC. Il exploite un HP 18’’ frontal longue excursion double spider à bobine 4 pouces en bass reflex et un 15’’ longue excursion également à bobine 4’’ et double spider à l’arrière, lui aussi chargé en bass reflex mais avec un évent replié latéral au lieu du système X-VentingTM large surface du 18’’ frontal.

L’impédance nominale de 2 x 4 ohms réduit la capacité d’amplification nécessaire pour obtenir le SPL max. Ce sub descend à 35 Hz (- 3 dB) sans coloration et, comme tous les produits Alcons, embarque le système de compensation d’impédance SIS (Signal Integrity Sensing) – prise de tension de contre-réaction « kelvin » à haute impédance directement aux bornes des bobines mobiles – qui permet d’obtenir un facteur d’amortissement supérieur à 10 000 quelles que soient les conditions de charge et de liaison (longueur) et donc un excellent contrôle du déplacement du cône.

Le nouveau contrôleur amplifié 4 canaux (classe D) Sentinel12. 192 kHz et prêt pour AVB.

La structure rigidifiée par de nombreux renforts internes de la caisse en multipli recouverte d’un revêtement DurotechTM  alliée à la conception des évents permet d’assurer un volume et un poids relativement faibles. Le BC332 est garanti 6 ans.

 

Une solution adaptée aux salles et stades en gradins

Série d’enceintes QX EAW

Leur forme pyramidale tronquée et leur principe de fonctionnement, 3 voies bi-amplifiées « triaxiales » pavillonnées, font des nouvelles enceintes QX d’EAW une solution idéale pour les installations de forte puissance avec une grande qualité de restitution. Les clusters installés, horizontaux ou verticaux, sont plus petits et plus légers qu’une solution Line array classique à pression et couverture équivalentes et ce sans ajout de subs. La série QX comporte cinq modèles de même taille et constitution pour cinq directivités différentes : 45° H x 45°V (QX544), 60°x 45° (QX564), 60° x 60°, 90° x 45° et 90°x 60° (QX596), tous protégés des intempéries, niveau IP55.

Le système acoustique exploité est un diffuseur coaxial médium-aigu constitué d’une compression à diaphragme 3,5’’ pour le médium et d’une compression 1,75’’ pour les aigus en filtrage passif, entouré, en vis-à-vis des quatre côtés internes de la boîte, de quatre HP 12’’ longue excursion à moteur Néodyme alignés en phase et rayonnant sur le pourtour du pavillon de médium-aigu.

La réponse en fréquence s’étend de 55 Hz à 19 kHz avec un niveau SPL continu de 136 dB SPL dans le grave et 135 dB, en médium-aigu, ce qui correspond respectivement à une puissance absorbée de 2000 W sous 2 ohms (4 HP 8 ohms en parallèle) et 175 W sous 8 ohms. Le processing utilisé est le DSP w/EAW Focusing.