Pour la tournée mondiale « V » de Maroon 5

Roy Bennett intègre 210 MagicBlade-R Ayrton dans son design

Pas moins de deux cent dix MagicBlade-R d’Ayrton constituent l’impressionnante colonne vertébrale du projet d’éclairage conçu par Roy Bennett pour la tournée « V » de Maroon 5 destinée à accompagner tout au long de l’année 2015, le cinquième album éponyme du groupe, enregistré en studio.
Roy Bennett, de Seven Design Works, a utilisé les MagicBlade™-R pour souligner treize « bras » en poutrelles articulées, qui forment un V au-dessus de la scène et constituent une caractéristique centrale du concept scénique. Les MagicBlade-R sont montés en double rangée le long des bras, qui s’articulent le long de la ligne médiane et se déplacent indépendamment sur une série de treuils séparés de manière à modeler et sculpter la scène à partir du haut.

© 2015 Todd Kaplan

© 2015 Todd Kaplan

« Je ne connaissais pas bien le groupe mais je connaissais sa musique. J’ai souhaité leur offrir quelque chose qui diffère totalement des décors très chargés en vidéo de leurs précédentes tournées… et créer quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant ! » dit Bennett « Actuellement, j’aime beaucoup la transparence, la réflexion et les miroirs. J’ai donc créé un « aquarium » avec une scène transparente et quelques autres éléments, sur la seule base du V, le symbole graphique de la pochette de l’album ».

Bennett a conçu un décor composé d’un plancher de plexiglas éclairé par le dessous, d’un fond de scène constitué de panneaux de plexiglas qui peuvent être remplis avec de la fumée, et d’un plafond de bras mobiles surlignés par les MagicBlade-R.
« Cela donne à la scène une impression de volume au-dessous du groupe, comme s’il était dans un autre monde, une toile de fond sur laquelle on peut projeter par l’arrière et un plafond grâce auquel je peux changer l’aspect, la perception et la forme de la scène tout au long du spectacle. Mon intention était de créer un style moderne et dépouillé qui serait assez souple pour revêtir de multiples apparences tout en restant dans la personnalité du concept », explique-t-il.

Bennett utilise les MagicBlade-R autant comme sources lumineuses que comme outils pour construire des effets de sculpture architecturale. « Je peux utiliser les MagicBlade pour accentuer l’image du « V » et créer une perspective artificielle dans les deux plans, horizontal et vertical. Je peux tout pousser au maximum, en l’air, sur le sol et sur scène, utiliser chacun d’eux comme une image symétrique de l’autre. A un moment, je les amène même en bas et à plat pour tasser la scène et éclairer le groupe par le haut.

© 2015 Todd Kaplan

© 2015 Todd Kaplan

« Parfois, on envoie du contenu via les MagicBlade en même temps que sur les autres éléments d’éclairage sur scène, mais la plupart des choses sont préprogrammées pour exploiter au maximum la flexibilité des MagicBlade. Il y a un potentiel immense avec les projecteurs Ayrton grâce aux sources LED adressables individuellement ».

Jason Baeri, le programmeur d’éclairage de Bennett sur la tournée V, acquiesce : « Ce qui rend les MagicBlade aussi extraordinaires, ce n’est pas seulement les faisceaux de lumière plats, mais l’aspect de la face du projecteur qu’on peut utiliser pour fabriquer des éléments scéniques. On peut créer des espaces définis, comme le contour d’un triangle, puis, en un instant, changer complètement d’aspect pour la chanson qui suit.
On utilise le pan et tilt continu, par exemple, pour animer les effets et dynamiser l’espace : les ailes lumineuses de 12 mètres qui descendent sur le public avec les MagicBlade qui tournent au-dessus de leurs têtes, c’est un spectacle surréaliste et vraiment exceptionnel ! J’étais loin d’imaginer le genre d’effets qu’on a pu réaliser avec les MagicBlade dans le concept de Roy ».

On reconnait immédiatement le MagicBlade-R d’Ayrton à ses sept émetteurs LED 15W RGBW de 4,5° disposés en ligne, dont chacun peut être contrôlé individuellement pour de plus grandes possibilités de conception. « On n’utilise pas les macros intégrées des MagicBlade. Toute la programmation a été conçue pour créer un espace architectural spécifique, » dit Baeri. « Ils peuvent être aussi faciles que compliqués à programmer. Rien qu’avec l’effet « lame » seul, on peut obtenir des choses étonnantes, ce qui est très facile à obtenir.
Mais pour nous, ce n’est pas plus difficile de programmer indépendamment les émetteurs individuels. Ici, on l’a fait à l’aide d’une console MA2 et, pour les visuels très compliqués, on a utilisé un média-serveur directement en vidéo et sur des formes complexes en pixel mapping ».

Ayrton MagicBlade-R Tournée Maron 5

© 2015 Todd Kaplan

« Tout ce que les MagicBlade sont capables de faire, je leur fait faire sur ce spectacle », dit Bennett. « J’aime travailler de cette façon : Je mets les projecteurs à leurs différents régimes et je les pousse au maximum. Je veux savoir où se trouve leur point de rupture… et je les sollicite juste avant ! »
« Il n’y a aucun doute sur la fiabilité des MagicBlade » confirme Baeri. « Je les ai vus, comme d’autres appareils Ayrton, prendre vraiment des coups en tournée et ils n’ont même pas bronché! »

La passion de Bennett pour de nombreux appareils d’Ayrton est flagrante : « Ils fonctionnent toujours très bien en masse », plaisante-t-il. « Je suis vraiment impressionné par ces produits. Ils sont bons, increvables, lumineux et très fiables. Ils ne sont pas aussi « mécaniques » que certains projecteurs motorisés et ils offrent une grande polyvalence dans toutes les utilisations. Les produits Ayrton apportent quelque chose de tout à fait unique sur le marché et ils incluent toujours de nouveaux outils ».

La tournée V de Maroon 5 a commencé le 16 Février à Dallas et se terminera le 31 Décembre à Denver.
Le matériel d’éclairage est fourni par Upstaging, Inc. aux États-Unis et Neg Earth en Europe.

Pour d’infos : http://www.ayrton.eu et http://www.axente.fr/

 

Festival de Glastonbury

Les média-serveurs Ai d’Avolites habillent l’araignée d’Arcadia

Cette année à Glastonbury, l’invraisemblable scène Arcadia Spectacular a produit une explosion visuelle, créée et contrôlée par Tom Wall de BlinkingLAB à l’aide du pupitre de contrôle Sapphire Media associé au média serveur Ai d’Avolites
La scène Spider (Araignée) est l’environnement le plus démesuré d’Arcadia. Construite à partir de matériel militaire de récupération, elle rayonne sur 360 degrés, avec une cabine de DJ entièrement programmable et un mapping vidéo intégré, au milieu de nombreux effets pyrotechniques.

Avolites Arcadia a Glastonbury  

Photo © Ben Daure

Pour la troisième année consécutive, Tom Wall coordonne les visuels d’Arcadia. La performance 2015 a été baptisée Metamorphosis Show (« spectacle de Métamorphose »), et pour sa réapparition, l’araignée s’est parée de quelques nouveaux habits fantastiques animés par l’Ai et des zorb balls créées par Light Initiative.
« On a réalisé des animations mappées projetées sur chaque face des trois jambes, les écrans à LED installés à l’intérieur et tout autour de la cabine de DJ, et cette année, pour les œufs d’Alien et les costumes de méduses extragalactiques de Light Initiative » explique Tom Wall.

Avolites Arcadia a Glastonbury  

Photo © Ben Daure

Avolites Arcadia a Glastonbury  

Photo © Ben Daure


C’est Dave Whiteoak de Video Illusions qui a été à l’origine des projections mappées et des écrans à LED de l’araignée, et qui a approché Tom Wall pour réaliser le contenu du projet. « Nous avons discuté de l’utilisation de différents serveurs de médias, mais on est venus au Ai car il dispose de quelques fonctionnalités qui nous sont nécessaires, telles que les 7 sorties pour couvrir la totalité des différentes surfaces, ainsi que le contrôle par time-code », dit Wall.
« Un serveur multimédia intégré dans un pupitre, c’est effectivement très pratique, en particulier pendant les passages des DJ en direct, où il n’y a pas de répétition. C’est vraiment utile de pouvoir choisir les médias à partir de l’écran tactile, et de disposer de potentiomètres et de boutons matériels pour contrôler différentes couches de la vidéo sur un seul système.

Avolites Arcadia a Glastonbury  

Photo © Charlie Raven

J’ai travaillé avec Ciaran Abrams de Avolites pour créer des éléments spéciaux comme les boutons de routage permettant de basculer entre les différents appareils ou d’appliquer différents effets. »
« Une bonne partie de mon travail de création consistait à modéliser et animer le contenu en 3D. L’Ai utilise le même procédé d’application d’une texture 2D sur une surface 3D que les grands logiciels de 3D. J’ai donc été très content d’utiliser ce standard industriel pour créer les objets 3D nécessaires au mapping.»

Selvin Cooper d’Avolites a pris en chargela projection vidéo pour Arcadia, en utilisant six projecteurs fournis par CPL. « Le mapping projeté est un mélange d’animation 3D d’écailles de reptiles métalliques et de machines qui progressent en sautant le long des jambes avec du contenu plus graphique inspiré par des ordinateurs de science-fiction rétro-futuriste et des schémas de circuit électroniques », poursuit Wall.
« Le matériel doit supporter les contraintes imposées par la structure, sur laquelle l’espace où on peut vraiment projeter est très restreint. »

Avolites Arcadia a Glastonbury  

Photo © Ben Daure

« Le contenu de l’écran à LED est également très lié à la minceur des écrans. Un des écrans représente la bouche. On y voit donc l’élocution de l’Araignée. Nous avons également créé beaucoup de contenu graphique de Video Jockey adapté à l’esthétique de l’ensemble. »
« Pour le costume de méduse et les œufs d’Alien construits par Light Initiative, nous avons créé des animations en pixel mapping qui flashent et pulsent pour souligner les différentes parties de la musique. »

Avolites Arcadia a Glastonbury  

Une fois de plus, Tim Smith de Smash Productions a supervisé l’aspect visuel, et modifié l’éclairage de l’araignée en collaboration avec Colour Sound Experiment.

Rachel Moule a pris la responsabilité de la scène Arcadia Spectacular comme concepteur lumière avec l’aide de Dave Cohen Mirrad, tous deux aux manettes des consoles Sapphire Touch, d’Avolites.

plus d’infos sur :
 http://www.avolites.com/products/video/media-control/sapphire-media

 

Pour l’ONL : Déploiement d’un réseau audionumérique Ravenna

Plus de 16 000 personnes ont assisté au concert marquant le 40eme anniversaire de l’Orchestre National de Lille en juillet. C’était la première fois que l’Orchestre jouait dans l’impressionnant stade Pierre Mauroy situé en proche banlieue de Lille et plutôt réservé aux matches de Ligue 1.

Ce stade, d’une conception extraordinaire, dans lequel la moitié nord de la pelouse se soulève et coulisse sur la moitié sud, dévoilant ainsi une scène pour les concerts et les compétitions sportives en intérieur avec des gradins en contrebas, était un écrin idéal pour cet événement.
Ce fut bien sûr l’occasion d‘un certain nombre de « premières » : première apparition de l‘ONL dans cette salle, qui est elle-même la première de son genre en Europe, et première utilisation d‘un réseau numérique Ravenna sur un événement en direct de cette ampleur.

réseau audionumérique Ravenna pour ONL

« C’était une configuration impressionnante », rappelle le spécialiste de l’audio numérique Fred Blanc-Garin, qui était présent au nom de l’ONL. « A la configuration du studio numérique de l’ONL, installé récemment, nous avons essentiellement ajouté un système qui dispose d’un réseau Ravenna, mais nous avons dû le compléter avec du matériel supplémentaire. »

Il y avait au total deux consoles Lawo mc256 : la première en façade, était exploitée par François Gabert, ingénieur expérimenté et vétéran de l‘ONL, qui gèrait également les retours depuis la façade.
La deuxième console venait de Yasta, spécialistes de l’enregistrement audio en direct basés à Paris. Installée dans une salle séparée, elle servait à la captation audio pour l’enregistrement et la radiodiffusion.
La console d’enregistrement a été réglée et exploitée par Delphine Hannotin de l’INA.

Pour l’orchestre fort de 100 instrumentistes et les 200 choristes, l’équipe de l‘ONL a déployé un total de 78 microphones numériques. Par conséquent, cela nécessitait dix interfaces Neumann DMI-8 équipées de cartes Ravenna. Une fois collectés par les DMI, les signaux des microphones étaient encapsulés dans des flux multicast Ravenna et envoyés à un commutateur réseau qui dupliquait automatiquement les signaux. Un groupe de flux était reçu par la console de façade et le deuxième allait à la console de diffusion, puis retournait à la station de travail Pyramix.

François Gabert et Fred Blanc Garin derrière la console de façade Lawo mc256

François Gabert et Fred Blanc Garin derrière la console de façade Lawo mc256

« C‘était la première fois que nous mettions en place un événement de cette envergure avec la technologie Ravenna, qui devait encore confirmer son interopérabilité avec les équipements de différents fabricants », explique Blanc-Garin. « Pour cette raison, cela représentait un gros travail, et nous nous y attendions. Mais par chance, nous avons bénéficié du soutien sans faille de toutes les parties concernées, en particulier de Lawo et Neumann.

Les résultats sont à la hauteur de chaque seconde de temps investi, car tout a parfaitement fonctionné et tout le monde affichait de larges sourires, les techniciens, les musiciens et, bien sûr, le public. Aucune autre technologie de réseau ne peut offrir ce niveau de performance et d’évolutivité. Je suis convaincu que nous avons fixé la norme pour l’avenir ».

A propos de Ravenna :
Ravenna d’ALC Network est une technologie de distribution en temps réel de contenus audio et d’autres types de média dans un environnement réseau basé sur IP. Utilisant les protocoles et technologies de réseau normalisés, Ravenna peut fonctionner sur les infrastructures de réseau existantes. Ravenna est conçu pour répondre aux exigences strictes du marché audio professionnel, ce qui inclut une faible latence, la transparence totale vis-à-vis du signal et une grande fiabilité.
Tout en ciblant principalement le marché du broadcast, Ravenna est également adapté à d’autres segments de marché audio professionnel comme le son live, l’installation et l’enregistrement. Les domaines d’application possibles incluent (mais pas seulement) la distribution du signal à l’intérieur des sociétés de radiodiffusion, les théâtres, les salles de concert et autres installations fixes, les configurations flexibles des salles et des événements en direct, l’équipement des cars de reportages, les liaisons entre établissements via des connexions WAN et les applications de production et d’enregistrement.
Contrairement à la plupart des autres solutions de réseaux existants, Ravenna est une norme technologique ouverte sans politique de licence exclusive. Ravenna est entièrement compatible avec la norme AES67-2013 sur l’interopérabilité du streaming audio à hautes performances sur IP.

Pour plus d’informations, visiter ravenna-network.com

 

14 juillet : un défi(lé) relevé une fois de plus par Shure

Evénement d’importance, le défilé parisien du 14 juillet représente un défi technique considérable par son envergure (1 910 m entre la place Charles de Gaulle et la place de la Concorde) comme par le nombre d’intervenants et, par conséquent, de canaux audio à transporter, le tout dans un environnement extérieur propice aux aléas.
Cette année encore, le défi a été relevé par une brillante équipe technique qui a mis en œuvre une multitude de systèmes sans fil Shure.

La couverture de l’événement a exigé une portée radio de près d’un kilomètre.

La couverture de l’événement a exigé une portée radio de près d’un kilomètre.

Parmi les 250 fréquences radio à coordonner, 120 étaient affectées aux microphones sans fil avec une couverture demandée d’environ 1000 mètres, ce qui dépasse largement la portée des systèmes habituels, même en espace libre.

L’alignement des baies mobiles remplies de récepteurs de liaison radio Shure est à l’image du grand nombre de canaux simultanés.

L’alignement des baies mobiles remplies de récepteurs de liaison radio Shure est à l’image du grand nombre de canaux simultanés.

La grande majorité des liaisons micros HF était assurée par des systèmes Shure, le défi étant d’autant plus difficile à relever que seuls des émetteurs de ceinture étaient utilisés pour l’événement.

Le parc de micros HF Shure utilisé était composé de 30 systèmes à gestion intégrale en réseau Axient, 24 systèmes numériques ULX-D et 16 systèmes UHF-R associés aux émetteurs de ceinture UR1M, l’ensemble était complété par d’autres systèmes d’autres marques.

Le système Axient de Shure est original en ce qu’il contrôle à distance les émetteurs via un système numérique dédié fonctionnant à 2,5 GHz (Showlink), détecte et évite les interférences, change la fréquence des émetteurs et des récepteurs de manière synchrone et automatique et instaure une véritable diversité de fréquence. Une telle gestion globale du spectre est un élément clé dans un tel environnement radioélectrique aussi densément occupé.

Dans l’une des baies on reconnaît (de haut en bas), un amplificateur distributeur d’antenne, trois gestionnaires de spectre (système Axient), à nouveau un ampli d’antenne et 6 récepteurs à 4 canaux du système numérique ULX-D.

Dans l’une des baies on reconnaît (de haut en bas), un amplificateur distributeur d’antenne, trois gestionnaires de spectre (système Axient), à nouveau un ampli d’antenne et 6 récepteurs à 4 canaux du système numérique ULX-D.

Outre la difficulté relative à l’encombrement spectral, aggravé par les réaffectations récentes de larges fractions du spectre RF dit « UHF » à la téléphonie mobile (« dividende numérique »), il fallait résoudre l’autre difficulté qui est celle de la portée.
Il a donc fallu disposer plusieurs paires d’antennes aux endroits stratégiques. Certaines de ces antennes étaient reliées aux récepteurs par une liaison coaxiale conventionnelle, mais d’autres l’étaient au travers de systèmes de déport d’antenne à fibre optique.

Le prestataire technique global était BS Technology représenté par Eric L’Herminier.
Alors que le prestataire pour le système HF était Fréquence, société représentée par Julien Périlleux.
Celui-ci s’est fait une spécialité de ce type de prestation qui associe un grand nombre de canaux radio et une vaste couverture. Parmi ses terrains de jeu favori, on peut citer Roland Garros et son open de tennis, caractérisé par son envergure et la multiplicité des points de captation du son.

Pour aller plus loin sur les systèmes HF de Shure, rendez-vous sur www.algam-entreprises.com
Pour en savoir plus sur BS Technology, visiter www.bs-technology.fr

 

Aux salons de l’auto de Detroit, Genève et Francfort…

Les stands de constructeurs automobiles valorisés par Martin Professional

Les villes de Detroit, Genève et Francfort ont en commun d’accueillir les plus célèbres salons de l’auto du monde. C’est ici que les fabricants lancent leurs nouveaux modèles, ceux qui seront au centre de leur activité pour l’année à venir.
Avec un tel enjeu, des marques ont bien compris qu’un stand accessible au public n’a aucun intérêt s’il ne présente pas leurs nouveaux modèles d’une manière visuellement superbe et photogénique.

Ford, Bentley et Jaguar Land Rover ont sollicité la société de design de classe mondiale “ Imagination ” qui appréhende les façons d’éclairer une voiture avec ses courbes élégantes et ses reflets métalliques à l’intérieur d’un hall couvert. Ils ont choisi leurs sources de lumière dans la gamme Martin.

« Nos lyres motorisées et nos solutions vidéo sont régulièrement mises à l’épreuve lors des salons automobiles du monde entier », déclare Morten Gjoetz, directeur des ventes des comptes stratégiques chez Martin Professional. « Ce qui les rend si répandues, c’est leur polyvalence, car on les utilise pour leurs fonctionnalités comme pour les effets, souvent sur le même stand. »

Le NAIAS 2015 (North American International Auto Show)

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Ce salon international se tient souvent dans la capitale automobile des États-Unis, Detroit, la Motor City. Cette année, Ford a redessiné le F-150 et a remporté le prix du Camion nord-américain de l’année 2015. Ce véhicule massif faisait partie d’un vaste stand interactif. “ Imagination ” l’a présenté dans un terrarium planté de pins et d’autres végétaux pour symboliser les pratiques de développement durable de Ford.

« C’est le soleil qui fournit la meilleure lumière pour une automobile. Le fait d’être à l’intérieur est déjà un compromis », déclare Jonny Milmer, responsable de la conception d’éclairages chez “Imagination”. « Notre priorité absolue est d’obtenir une simulation homogène de la lumière solaire ».

Ils ont déployé de puissants projecteurs à lampe MSR pour obtenir un brillant éclat sur la totalité du stand. Certains ont été réglés de manière à fournir le bleu profond emblématique assorti au logo Ford, utilisé pour éclairer la structure à la marque bleue. Les MSR ont été renforcés par des projecteurs architecturaux Martin Exterior 400 ™ modifiés, choisis particulièrement pour leur aptitude à restituer la teinte exacte.
« Avec les 400, nous avons réussi à obtenir exactement le même bleu qu’avec les sources MSR », déclare Milmer. « Il était indispensable d’avoir une couleur bleue constante sur toute la structure pour identifier la marque et imposer les sentiments et la résonance émotionnelle du bleu. »

Projecteur à LED, l’Exterior 400 fournit une très forte luminosité pour des angles de faisceau étroits ou larges, et sur de longues portées. L’équipe de Milmer a également sélectionné des MAC ™ Viper wash et MAC Aura ™ de Martin pour accentuer certains détails des voitures.

  • 140 Exterior 400,
  • 48   MAC Aura,
  • 12   MAC Viper Wash

Salon international de Genève 2015

En mars dernier, plus de 682.000 visiteurs sont venus visiter le 85e Salon annuel de Genève. En raison de la neutralité de la Suisse, le principal salon automobile du pays fonctionne comme un instrument de comparaison pour les fabricants mondiaux.
Les sorties de voitures de sport exotiques sont assorties de stands de conception grandioses, étudiés pour attirer et faire baver des foules de photographes et d’admirateurs. Pour l’exposition, Imagination a peaufiné ses œuvres pour Jaguar Land Rover et Ford. Il en résulte deux expériences très différentes pour deux marques tout aussi différentes.

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Le stand de Jaguar Land Rover se caractérisait par ses surfaces de pierre massives et ses étonnants murs de bois, offrant une atmosphère intime et personnelle associée aux véhicules luxueux mais robustes.
« Des nuances d’éclairage plus chaudes contribuaient à mettre en valeur les matériaux et l’architecture luxueux de Jaguar Land Rover tout en complétant la palette de couleurs chaudes des matériaux utilisés dans la conception du stand », déclare Milmer.

« La colorimétrie du MAC Aura est calibrée en usine. Il nous offre donc une lumière précise adaptée à la photo, et on peut facilement accorder l’éclairage aux différentes nuances de teint des présentateurs. On peut d’utiliser un groupe de MAC Aura pour simuler une douce lumière de studio sachant que les couleurs seront exactement raccord à chaque nouveau réglage ».

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

Photo: Imagination; Static Light Company Ltd

En revanche, lorsqu’il s’agissait de dévoiler de nouveaux véhicules Jaguar Land Rover et Ford, Imagination faisait appel au MAC Viper Performance ™.
« Le blanc à 6000K du Viper Performance complète la lumière du jour que nous utilisions pour éclairer les véhicules sans autre correction de couleur », déclare Milmer. « Les couleurs sont vives et le bord du faisceau est à la fois doux et bien défini, ce qui nous permet de réduire le débordement indésirable et de créer des contrastes élevés pour faire vraiment briller la voiture. »

La précision des couleurs et la luminosité du Viper suffisaient pour soutenir les effets des VC-Strip ™, plus de 1500 barres de leds avec lesquels Imagination avait équipé le stand Ford. Le projet sophistiqué arborait un logo Ford de 40 m de large réalisé à base de leds, puis intégré dans le sol et recouvert d’une surface en verre..
Douglas Green, également concepteur lumières chez Imagination, était satisfait du VC Strip, en particulier de leur installation extrêmement rapide. « Ils ont fonctionné de manière très fiable et leur faisceau avait beaucoup d’impact dans l’environnement rutilant de l’exposition automobile.

Liste du matériel Martin (Ford)

  • 36   MAC Viper Performance,
  • 1 546   VC-Strip (pitch de 25 mm).
  • 1   P3-200 System Controller

Salon international de l’automobile (IAA) 2015

Salon international de l'automobile (IAA)

Le 66e Salon international de l’automobile (IAA) aura lieu à Francfort en Septembre. De nombreuses marques utilisent souvent le salon de Francfort, connu comme l’un des plus prestigieux du monde, pour initier de nouveaux concepts de stand.
Andy Mama, Directeur de Static Light Company Ltd, travaille fréquemment avec Imagination et a aidé à déployer un stand pour Bentley, avec des objectifs différents du projet très « pixellisé » de Ford, sur lequel il a également travaillé.

« Bentley a tiré son inspiration des marques de grande classe à la mode », déclare Mama. « Beaucoup de magasins de haute couture utilisent l’éclairage pour instaurer une atmosphère chaude et intime. C’est une ambiance similaire que Bentley a voulu établir ».
Mama a travaillé avec Jack Morton Worldwide et XL Video pour, encore une fois, déployer des VC-Strip de Martin. Bentley souhaitait que les lignes pulsent lentement avec des couleurs changeantes et des mouvements d’ombres animées derrière une paroi blanche de verre dépoli, presque opaque. Il en résulte une lumière blanche diffuse qui émane doucement et uniformément des murs du stand.

« Ce joli motif enroulé tout autour du stand donne un effet de chrome luxueux » dit Mama. « C’est tout le contraire de Ford et cela montre bien la polyvalence des VC-Strip qui donnaient à Genève l’impression d’une grande source monobloc. ».
« Une fois de plus, cela implique beaucoup de VC-Strip, de MAC Aura et de MAC Viper » dit Milmer. « Mais Ford est toujours désireux d’utiliser la technologie de manières différentes et évoluées. Par chance, les projecteurs de Martin sont suffisamment adaptables pour intégrer un nouveau projet à chaque spectacle. »

Comme le marché international de l’automobile se développe, Martin Professional continue de perfectionner les matériels existants et de développer de nouveaux produits pour aider les concepteurs d’éclairage sur ce marché particulier.
« Nous agrandissons constamment notre famille de solutions de base pour le marché de l’automobile. Aujourd’hui, nous nous concentrons plus que jamais sur les mises à niveau faciles », déclare Gjoetz. « Tous les produits sont conçus sur les mêmes plates-formes pérennes pour assurer à nos clients de connaître une intégration immédiate et un apprentissage rapide.

Plus d’informations sur :

 

Werchter choisit DiGiCo en accueil façade et retours

Dans la mouvance rock glamour des années 70, un petit village belge nommé Werchter crée un festival rock d’une journée. 40 ans plus tard, Rock Werchter est devenu incontournable dans le calendrier musical. Cette année, Patrick Demoustier, le responsable du son, a décidé de passer le mixage accueil entièrement en numérique avec DiGiCo.

C’était une étape capitale pour le festival. Patrick Demoustier explique le raisonnement qui l’a poussé à prendre une telle décision : « On a beaucoup parlé de changer les consoles d’accueil de Werchter, de passer de l’analogique au numérique, et de la manière dont on le ferait » dit-il. « On ne voulait prendre aucun risque, si cela tournait mal, c’est notre réputation qui en aurait pâti ».

Patrick Demoustier, ingé son et directeur technique de Werchter, accoudé à la SD7 DiGiCo d’accueil, pose devant la grande scène dont on devine la diffusion en Adamson.

Patrick Demoustier, ingé son et directeur technique de Werchter, accoudé à la SD7 DiGiCo d’accueil, pose devant la grande scène dont on devine la diffusion en Adamson.

« On a décidé qu’on ne le ferait qu’avec les consoles DiGiCo, car l’architecture de cette marque est logique et abordable, même pour ceux qui ne connaissent pas encore les produits. Dans le domaine analogique, c’était facile, car chacun était très familiarisé avec telle ou telle marque de console. Mais en numérique, il y a un grand nombre de marques et de logiques différentes, la plupart avec des fichiers de session qui ne sont pas compatibles ».
« Mais si on sait utiliser une console analogique, on peut directement se lancer et mixer sur une DiGiCo. Ce sont des consoles sur lesquelles on peut se former très rapidement. De plus, tous nos assistants à l’accueil les connaissent très bien. C’est important d’avoir à côté de soi quelqu’un qui est à l’aise avec. Ca rend la vie plus facile et donne confiance aux ingénieurs de passage. »

En fin de compte, PRG, le prestataire du festival, a fourni un ensemble de SD7 pour les façades et de SD10 pour les retours des trois scènes, alors qu’Amptec, le distributeur belge de DiGiCo, a recréé la configuration face et retours avec une SD7 et une SD10 dans la toute nouvelle zone de répétition. Les ingénieurs pouvaient y vérifier leurs sessions ou en créer de nouvelles s’ils le souhaitaient.

Deux SD7 et une toute nouvelle SD5 DiGiCo sous le dais de la scène principale.

Deux SD7 et une toute nouvelle SD5 DiGiCo sous le dais de la scène principale.

Présents en coulisses dans la zone de répétition, un ingénieur d’Amptec et un autre de PRG s’assuraient que les bonnes sessions allaient sur les bons pupitres. Et pour être encore plus à l’aise, DiGiCo avait envoyé Dave Bigg, le spécialiste produit de son bureau au Royaume-Uni. « Nous connaissons très bien les consoles », poursuit Patrick, « mais avec Dave, on offrait aux groupes un niveau de service bien supérieur qu’ils ont vraiment apprécié. Ils avaient la certitude que tout allait bien se passer avec quelqu’un de DiGiCo sur place »

La zone de répétition en coulisses n’est pas un concept entièrement nouveau : DiGiCo a mis en place la même commodité au Festival de Jazz de Montreux depuis qu’il en est devenu l’un des sponsors en 2009. « C’est là que j’ai repris cette idée », dit Patrick. « Pour les ingénieurs, tout est une question de confiance. Tant qu’ils se sentent à l’aise, il n’y a aucun problème. »

Lenny Kravitz en plein show, un habitué de longue date de la marque DiGiCo et de la SD7 en particulier, le type d’artiste qui a dû apprécier le choix de Patrick Demoustier !

Lenny Kravitz en plein show, un habitué de longue date de la marque DiGiCo et de la SD7 en particulier, le type d’artiste qui a dû apprécier le choix de Patrick Demoustier !

Malgré le fait qu’une partie des groupes parcourt les festivals avec sa régie, le taux d’utilisation des consoles d’accueil a été conforme aux attentes. « En moyenne, sur la scène principale, deux des huit groupes qui se produisaient chaque jour ont utilisé nos consoles », dit Patrick.

« Sur le Marquee et les scènes du Club C, cela monte à environ 50%. Tout le monde a vraiment apprécié les DiGiCo. En fait, je suis assez surpris : quand nous avons envoyé les spécifications techniques du festival, je m’attendais à ce que beaucoup plus de gens nous répondent par la négative à cause de l’incompatibilité entre les marques. Mais pour la plupart, ils ont travaillé directement avec DiGiCo et ont bien aimé ».

« Tout s’est très bien passé. J’ai l’impression que c’était bien mieux que lorsque nous utilisions les vieilles tables. Avec une console analogique, il faut commencer son mix à partir de zéro, mais en plus de la zone de répétition, on a décidé de pré paramétrer le nom des voies, les filtres passe-haut, les réglages de base de l’égaliseur et le choix des effets, et une certaine quantité de compressions a été fixée d’avance sur les bons canaux. Le point de départ pour les ingé son de passage est à un niveau plus élevé que jamais ».

En fait, Patrick et son équipe ont trouvé cette expérience avec DiGiCo réussie au point de la rééditer en août lors du festival Pukkelpop toujours en Belgique. « Je ne connais pas beaucoup de festivals qui structurent leur offre technique de cette manière, mais je pense que c’est un grand pas en avant pour nous et pour DiGiCo »

Plus d’infos sur : www.digico.biz

 

Clay Paky part avec Jo Campana pour la tournée de Mario Biondi

Mario Biondi est l’un des rares artistes italiens qui peuvent se prévaloir d’une certaine estime et d’une valeur commerciale en dehors de l’Italie, peut-être à cause de son style musical, mais sans doute aussi parce qu’il chante en anglais.
Avant d’entreprendre une longue série de concerts dans les grandes capitales européennes et asiatiques, il a entamé une tournée des théâtres en Italie pour accompagner la sortie de son dernier opus « Beyond ». Cet album inclut aussi des artistes et des producteurs étrangers.

Photo Michela Drago

Photo Michela Drago

Le concepteur lumière Jo Campana travaille avec Mario Biondi depuis plusieurs années. Il retrace brièvement comment il en est arrivé à la conception de l’éclairage de la tournée : « Après avoir discuté avec Mario et écouté son nouvel album, j’ai essayé d’orienter mon travail de sorte à m’écarter de ce que Mario faisait par le passé et soutenir son désir d’aller à la recherche et à la découverte de nouveaux horizons musicaux.
Mon idée était de créer une scène élégante, avec juste la petite touche de nouveauté qui serait capable de susciter une sensation de fraîcheur et de modernité. Les éléments les plus significatifs sont les deux larges rideaux de LED accrochés en fond de scène et qui se prolongent au sol jusqu’à l’avant-scène sous quatre plates-formes en plexiglas transparent.

Photo Michela Drago

Photo Michela Drago

Plus tard dans le spectacle, un troisième rideau apparaît à l’arrière au centre, lorsqu’un panneau mobile de la toile de fond dévoile une matrice de 36 projecteurs à LED. Cette occasion de travailler dans des théâtres conventionnels m’a permis de concevoir un projet d’éclairage assez standardisé avec trois niveaux de supports et un bon nombre de projecteurs au sol. J’ai bien apprécié.

Photo Michela Drago

Photo Michela Drago

« La logistique et le budget de la tournée ont influencé le choix du type et du nombre de sources. La meilleure solution était de faire appel aux Sharpy Wash et Alpha spot 700s HPE Clay Paky. J’avais déjà utilisé ces deux projecteurs auparavant et je savais qu’ils assureraient le résultat. Outre leur fiabilité légendaire, il me fallait des appareils compacts et équilibrés, à faible consommation, capables de percuter quand j’avais besoin.
Les Sharpy Wash, en particulier, sont très pratiques grâce à leur polyvalence, leur excellent zoom et leur caractère très « punchy ». Actuellement, la tournée d’été se poursuit. Je retrouve tout le matériel sur place et je n’emporte que la console avec moi. »

Photo Michela Drago

Photo Michela Drago

Cet été, Jo Campana est très occupé avec cinq tournées et d’autres événements. Il travaille déjà à l’organisation et à la conception de l’éclairage de Campovolo, le méga-concert de Ligabue qui se tiendra le 19 Septembre à Reggio Emilia, en Italie.
En avant-première, il nous a annoncé qu’il utilisera beaucoup de sources fabriquées par la firme de Seriate.

Plus d’info : www.claypaky.it

 

Pour la tournée “ Rock or Bust ” d’AC/DC, le BMFL séduit Patrick Woodroffe

AC/DC, les dieux du rock, repartent à la conquête du monde avec leur tempétueuse tournée des stades « Rock or Bust ».
La nouvelle et étonnante production industrielle et sauvage conçue par Ray Winkler de Stufish est associée à une conception lumière spectaculaire signée Patrick Woodroffe de Woodroffe Bassett Design (WBD) avec dans son kit 39 BMFL Robe fournis par la grosse société américaine de prestation Upstaging.

photos : © Ralph Larmann

photos : © Ralph Larmann

Trois emplacements de la scène exploitent les BMFL

Le premier groupe de projecteurs est accroché sur une arche suspendue au dessus de la scène et formée de 10 ponts parallèles sur lesquels ils sont régulièrement espacés et utilisés pour projeter des faisceaux denses et des effets puissants de gobos.

Un deuxième groupe de projecteur est placé à contre au sol derrière l’estrade de fond de scène. Ils constitue l’éclairage principal à l’apparition menaçante des célèbres canons au début de  » For Those About To Rock (We Salute You) ».
Ce même groupe de BMFL est utilisé pour éclairer Rosie, l’énorme personnage gonflable qui fait irruption et occupe toute la scène lors de l’hymne  » Whole Lotta Rosie ». Rosie est une constante des concerts live du groupe depuis 1990. L’intro de la chanson a également suscité le célèbre chant  » AN-gus  » repris par les fans, qui est devenu une tradition de ces spectacles tumultueux depuis 1978.

photos : © Ralph Larmann

photos : © Ralph Larmann

Le troisième emplacement des BMFL est situé au-dessus des écrans latéraux. Six de chaque côté éclairent public, pointent en l’air directement dans l’atmosphère et vers l’arrière de la salle, produisant ces effets spectaculaires qui décuplent l’énergie et la chaleur qui se dégagent de la scène.
Ils sont aussi parfaitement positionnés pour mettre en valeur Angus lorsqu’il s’élève au-dessus de la foule sur un grand ascenseur hydraulique circulaire en forme d’antenne satellite dans un grand déferlement de guitare.

photos : © Ralph Larmann

photos : © Ralph Larmann

Patrick Woodroffe et Terry Cook, (le concepteur lumière associé de Patrick sur le projet) ont choisi le BMFL car ils avaient besoin « d’un projecteur à fort impact visuel » délivrant « assez de puissance de feu » pour répondre à l’ensemble des projecteurs du kit et aux poursuites de 4000 W utilisées à la face.
Ils le voulaient aussi facile à utiliser et léger. WBD avait déjà utilisé les BMFL sur d’autres spectacles cette année, dont Rock in Rio à Las Vegas.

Et Upstaging, la société de prestation, située à Chicago, qui fournit l’équipement lumière des plus grosses tournées internationales a augmenté son parc de BMFL, livrés par Robe Lighting Inc. spécialement pour cette tournée.
« Rock or Bust » a débuté en Europe en Avril au Gelredome d’Arnhem, aux Pays-Bas après 10 journées complètes de préparation, et se poursuivra jusqu’à sa conclusion démoniaque en décembre, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

photos : © Ralph Larmann

photos : © Ralph Larmann

Equipe de prestation :

  • Chef du projet Upstaging : John Huddleston
  • Pupitreurs : Dave Hill et Pryderi Baskerville
  • Régisseur lumière : Charlie ‘Cosmo’ Wilson

Pour plus d’informations : www.robe.cz

Test du BMFL sur SLU : http://www.soundlightup.com/archives/essais/robe-bmfl-un-tcheque-en-blanc-pour-lavenir-de-robe.html »>SLU Banc essai Robe BMFL

 

A Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan

Le K2 de L-Acoustics marque l’ouverture des Jeux Européens

Organisés par le Comité olympique européen, les premiers Jeux européens de l’histoire ont eu lieu à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, au mois de Juin 2015.
Les spectaculaires cérémonies d’ouverture et de clôture de l’événement ont mis en scène la richesse culturelle du pays hôte, agrémentée de prestations d’artistes de rang international tels que Clean Bandit et John Newman.

Pour les deux événements, c’est un système K2 de L-Acoustics qui a été choisi pour la diffusion.

La régie son, idéalement bien placée dans le stade et offrant à Richard Sharratt au mix une totale redondance avec ses deux DiGiCo SD7 en montage miroir. Même time code pour les machines de diffusion du programme, mêmes Distressors et TC 6000 dans les racks. Ca sent le béton tout ça

Scott Willsallen, bien connu dans le domaine des systèmes audio pour les grands spectacles sportifs, a été impliqué dans plusieurs événements olympiques et dans les Jeux du Commonwealth. Dans le tout nouveau Stade olympique de Bakou d’une capacité de 68.000 places où se sont déroulées les cérémonies, il a conçu les systèmes audio pour le direct et pour la radiodiffusion.

Un parmi les 12 stacks de sept K2 en charge des gradins est et ouest. Les cables parfaitement alignés ont par la suite été couverts. Pas moins de 240 LA8 ont été nécessaires pour processer et alimenter l’ensemble de l’installation. Le nombre de 7 têtes par stack a certainement compliqué le câblage et augmenté le nombre de contrôleurs

Le matériel a été fourni par la société de location italienne Agora. Scott a conçu un système similaire à celui qu’il a réalisé pour les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, comprenant essentiellement des enceintes K2.

A la différence de ces derniers, la majeure partie du système devait être posée au sol en raison des limitations structurelles du toit.
Scott a donc exploité pleinement les possibilités offertes par la combinaison K2-Chariot/K2-Jack.

« Le K2 est le système que je préfère pour ce genre de projet car il permet un contrôle cohérent dans le plan horizontal, ce qui est vraiment important », dit Scott. « C’est le système le plus homogène que je connaisse, et le format des enceintes s’adapte vraiment bien à ce genre de configuration. »

24 stacks de K2 posés au sol et disposés dans une configuration droite/gauche alternée. Douze de sept K2 et douze de six K2. Chaque groupe est encadré par deux fois trois SB28. Remarquez le pied additionnel pour éviter le basculement du stack malgré les chariots et les jacks. La hauteur de la scène a permis de monter un grand nombre de K2

Le système principal se compose de 24 groupes de K2 au sol, répartis sur un périmètre ovale et disposés dans une configuration droite/gauche alternée, ce qui a permis d’introduire « un peu d’espace » dans le mix.

Douze stacks de sept K2 couvraient les côtés Est et Ouest du stade. Douze groupes de six K2 chacun couvraient les extrémités Nord et Sud, où les exigences de couverture verticale étaient moindres.

Chaque groupe incluait trois caissons SB28 de chaque côté et des K2 et K1-SB retardés couvraient l’étage supérieur sur les côtés Est et Ouest. Pour déboucher les zones d’ombre on a fait appel à des 8XT et des 12XT. 210 contrôleurs amplifiés LA8 pilotaient l’ensemble du système, et les retours étaient assurés principalement via des ear monitors complétés par des 12XT et 115HiQ pour les zones où le nombre d’artistes excluait les liaisons HF.

Une des lignes de renfort en K2 couvrant les gradins hauts est et ouest dans le stade de Baku. Des K1-SB ont aussi été employés pour cette tâche. Remarquez le choix d’ouverture asymétrique des volets Panflex. Les 90° d’ouverture sont donc obtenus en retirant 20° par la gauche

« Habituellement, on doit installer la diffusion entre la première rangée de public et la limite de la zone d’action des artistes, donc il n’y a pas beaucoup de place et il y a toujours des restrictions sur la hauteur des stacks.

A Bakou, il nous fallait couvrir une distance de 63 m pour atteindre la dernière rangée de sièges.
C’est une longue distance pour un montage au sol, mais les scènes avaient environ trois mètres de haut, ce qui nous laissait aussi trois mètres de hauteur au lieu des 1,3 m habituels pour les enceintes.

Une des principales exigences pour l’audio était de fournir un son de très haute qualité aussi bien au public présent dans le stade qu’à la diffusion TV.
« Ces cérémonies sont principalement destinées à la télévision », dit Scott. « Mais, comme elles ont lieu dans le stade, le public est présent en toile de fond sur la plupart des plans. Plus il participe avec ferveur et plus c’est intéressant pour les téléspectateurs, on doit donc faire en sorte qu’il regarde au bon endroit au bon moment.

Par exemple, lors de la cérémonie d’ouverture, l’une des séquences commençait avec un soliste sur une scène à l’extrémité sud du stade. Pour en accentuer le côté intime et indiquer immédiatement au public présent son emplacement, nous avons ajouté des stacks de 12 KARA de chaque côté de la scène. Cette intro se terminait par une longue réverbération sur laquelle l’orchestre a repris au travers de la diffusion principale. La transition sonore entre le rendu du soliste et la masse orchestrale a été un moment artistique fort.

La régie son sous les feux de la pyrotechnie qui embrase le stade.

« Le système du stade s’est comporté de manière magnifique, exactement comme notre modélisation sur Soundvision l’avait prédit.
Avec les K2 stackés comme source primaire pour une très large partie du public, la localisation sonore des divers événements n’en a été que meilleure. »

  • Sociétés prestataires :
    • Prestataire : Agora
    • Conception : Auditoria Pty Ltd, Australie
  • Equipe d’Auditoria
    • Scott Willsallen
    • Directeur technique Audio : Justin Arthur
    • FOH : Richard Sharratt
    • Replay : Steve Logan et Lewis Miranda
    • Broadcast : Andy Rose et Griff Hewis
    • Technicien HF : Andrea Tesini, Agora

 

Sur la TV allemande

Ayrton s’amuse avec Verstehen Sie Spass

Thomas Gerdon est le concepteur des éclairages d’une des émissions de télévision les plus populaires d’Allemagne, Verstehen Sie Spass. En avril, il a utilisé un kit de projecteurs Ayrton pour éclairer la transmission en direct des Studios Bavaria no 9 de Munich.

Verstehen Sie Spass, une série télévisée en « caméra cachée » comprenant deux émissions enregistrées et deux en direct, propose trois séquences musicales dans son format.
Au programme de cette soirée particulière se produisaient de vieux rockers allemands : The Scorpions qui ont représenté l’Allemagne au concours de l’Eurovision en 2015, Ann Sophie, et le baryton crooner, Marc Marshall.
Thomas Gerdon a choisi 24 panneaux Ayrton IntelliPix -R, 24 MagicPanel-R, 16 NandoBeam-S3 et 6 projecteurs géants MagicRing-R9 pour éclairer les prestations qui ont été regardées par environ cinq millions de téléspectateurs.

Scorpions. © Ralph@Larmann.com

Scorpions. © [email protected]

Pour Les Scorpions, Gerdon a monté les MagicPanel-R sur les tours derrière le groupe pour former une matrice de 4 panneaux de hauteur sur 6 panneaux de largeur. Il les a utilisés aussi bien pour les effets que pour l’éclairage de scène, mais aussi comme écran vidéo, en affichant du contenu sur la matrice en pixel-mapping et en bit-mapping. Thomas Gerdon a également utilisé les fonctions de pan et tilt pour animer la toile de fond, ajoutant un intérêt supplémentaire par le mouvement.

Une estrade composée de 24 panneaux IntelliPix-R au sol a été construite pour éclairer le chanteur en contre-plongée pendant que la matrice de MagicPanel-R fournissait un éclairage de fond spectaculaire. Il était entouré d’un flot de lumière venu du sol et de l’arrière au début de la séquence et pendant l’introduction et la fin des chansons. Les IntelliPix-R du sol étaient contrôlés comme une extension de la matrice de pixels constituée par les MagicPanel-R, mappés sur une sortie universelle.
Six NandoBeam-S3 ont été encastrés dans le rebord de l’estrade. Thomas Gerdon les a utilisés pour l’effet de lumière à travers le brouillard qui flottait au ras de la scène et dans le public. De plus, vingt-quatre projecteurs motorisés NandoBeam-S3 étaient montés au sol sur un demi-cercle mobile au fond de la scène pour éclairer le groupe.

Six projecteurs géants MagicRing-R9 d’Ayrton étaient placés sur scène et utilisés pour lancer des faisceaux puissants et lumineux de très grand diamètre, projetant des effets percutants dans la steadycam et dans la caméra sur la grue, et fournir des effets d’ambiance pendant les numéros plus lents et plus sombres du groupe.
« Je n’ai pas inclus les MagicRing dans le pixel-mapping, mais j’ai utilisé la plupart des macros intégrées », dit Thomas Gerdon. « Leurs effets embarqués sont d’une grande qualité, donc j’en utilise beaucoup. »

Ann Sophie. © Ralph@Larmann.com

Ann Sophie. © [email protected]

Pour Ann Sophie, Thomas Gerdon a adopté une démarche plus minimaliste. Les NandoBeam-S3 ont été déplacés vers les bords gauche et droite de la scène. 12 de chaque côté ont été utilisés en partie pour l’éclairage latéral et les effets de lumière au sol, mais surtout principalement pour des effets de faisceaux à mi-hauteur.

Ann Sophie. © Ralph@Larmann.com

Ann Sophie. © [email protected]

Cinq projecteurs halogènes fabriqués sur mesure étaient soutenus par les six MagicRing-R9 qui fournissaient un puissant éclairage de fond bleu pour renforcer les cercles dorés des halogènes :
« Derrière le chanteur sur les gros plans de la caméra, l’effet de ce contraste était magnifique », dit Gerdon.

Enfin, le style des années 50 de Marc Marshall demandait un changement d’ambiance complet. Gerdon a créé une toile de fond en utilisant le mur de MagicPanel comme une grande matrice fournissant un effet tourbillonnant et scintillant dans des nuances de blanc chaud, entre deux murs vidéo entourés par des ampoules classiques. Le même contenu vidéo était adressé à tous les appareils.

« Le pixel-mapping utilise beaucoup de canaux, mais le logiciel d’Ayrton et l’affectation des canaux sont très conviviaux, ce qui facilite la prise en main d’un nombre aussi important », explique Gerdon. « Sur les MagicPanel, MagicRing et IntelliPix, la séparation est très agréable et rend très rapide le passage du serveur vidéo au pixel-mapping. Cela accélère beaucoup le temps de réglage et je peux donc consacrer plus de temps à la création. »
Pour «fermer» l’image Gerdon a placé des MagicRing-R9 à l’avant de la scène et des Nandobeam-S3 au niveau du sol, assurant une bonne couverture aux caméras.

Marc Marshall. © Ralph@Larmann.com

Marc Marshall. © [email protected]

« À mon avis les appareils Ayrton sont d’une qualité étonnante », conclut Gerdon. « Ils sont aussi doux dans les mouvements lents que dans les mouvements rapides et ont un mélange de couleurs remarquable, ce qui est rarement le cas pour les sources à LED. C’est particulièrement important pour l’éclairage de la télévision ».
La prestation technique était confiée à la société Cape Cross, basée à Cologne, et le matériel fourni par Motion Group de Fürth.

Ayrton est distribué exclusivement en Allemagne et en Autriche par VisionStage et Gerdon commente : « Michael Althaus et son équipe de VisionStage ont toujours été aussi efficaces et omniprésents, comme d’habitude. Ils connaissent le marché, les besoins des designers et sont très orientés sur les projets. Ils viennent toujours à bout du travail. J’aime cela ! »

Pour plus d’informations sur la gamme des produits d’Ayrton: www.ayrton.eu et www.axente.fr

 

A Helsinki

940 VC-Strip Martin intégrés autour de la patinoire du Hartwall Arena.

Sans aucun équivalent dans l’éclairage des stades couverts, la Hartwall Arena d’Helsinki (Finlande) présente un système innovant de vidéo à leds intégré dans sa patinoire de hockey sur glace. Résidence du club de Jokerit, membre de la Kontinental Hockey League (KHL), et de l’équipe nationale de hockey masculin de Finlande, l’aréna a été récemment modernisée.

Martin VC-Strip Hartwall Arena

Les sensations des fans sont désormais rehaussées grâce à d’importantes améliorations de l’éclairage, des écrans vidéo et de l’affichage numérique. Dans le cadre de la modernisation de la patinoire de hockey sur glace, Icepro Oy, concepteur, fabricant et fournisseur de l’équipement de l’aréna, a intégré l’éclairage dans les montants qui soutiennent les barrières de sécurité en verre de la patinoire.
Pour concrétiser sa vision, Icepro Oy a travaillé avec l’intégrateur d’audiovisuel finlandais Studiotec au développement d’un principe d’éclairage comprenant plus de 940 éléments vidéo à leds VC-Strip Martin.

Le système est inclus dans les montants entre les barrières de verre de la patinoire. Il fonctionne comme une extension de la bannière de l’Arena et comme un affichage sur 360 degrés et peut jouer le même contenu que tous les autres affichages. Pour ce faire, Studiotec a dû surmonter plusieurs limitations, notamment au niveau de l’espace disponible et de la résolution.

« Les montants n’offraient qu’un espace de 27 x 27 millimètres, ce qui est vraiment très étroit pour installer une dalle vidéo », déclare Tapio Järvinen, chef de produit chez Studiotec.
Järvinen travaille avec Martin depuis qu’il a rejoint Studiotec en 2011. « Il nous fallait une solution capable de tenir dans l’espace tout en offrant une résolution suffisante pour afficher le même contenu que les autres écrans répartis dans l’aréna.

Martin VC-Strip Hartwall Arena

Le choix s’est naturellement orienté vers Martin et ses VC-Strip, non seulement du point de vue logistique, mais aussi parce que leur l’assistance est incroyable. On sait qu’on peut compter sur l’équipe à chaque fois qu’on a besoin d’aide ».

Intégré dans chacun des 118 poteaux autour de la patinoire, le concept de Järvinen se compose de 944 VC-Strip avec un pas entre pixels de 25 mm, soit huit par montant, totalisant plus de 14 000 pixels. Chaque montant dispose d’un montage à double face constitué de quatre VC-Strip face aux gradins et quatre autres face à la patinoire.

Pour le contrôle du système, Järvinen a fait appel au P3 System Controller et au P3 PowerPort 1500 Martin en raison de ses capacités de traitement d’image de haute qualité et de son extrême facilité d’installation et de configuration. Selon Järvinen, si on avait utilisé des signaux DMX pour contrôler le système, il aurait fallu 83 univers DMX distincts. Avec le contrôleur P3 de Martin, il y a environ 40 lignes qui partent du PowerPort vers la patinoire, avec un seul câble tous les trois montants.

« Le contrôleur P3 de Martin est d’une simplicité tout à fait exceptionnelle à installer et à configurer, » dit Järvinen. « Ça aurait été beaucoup plus compliqué si on avait fait d’autres choix. Depuis le traitement jusqu’à la distribution des données et de l’énergie sur la façade vidéo, les systèmes de P3 de Martin se configurent facilement et s’installent rapidement. »

Martin Controleur P3-100

Martin Controleur P3-100

Martin P3 Powerport 1500

Martin P3 Powerport 1500

Globalement, Järvinen estime que Martin est son premier choix. « Cela fait environ quatre ans que nous sommes distributeur du matériel Martin et le niveau de l’assistance dont nous avons bénéficié sur nos projets a toujours été remarquable», dit-il. « Je préférerais Martin à toute autre solution là-bas. ».

Liste de l’équipement Martin : 944 x VC-Strip _ 10 x P3 PowerPort 1500 _ 1 x P3-100 System Controller

Plus d’informationsn sur Martin Professional : www.martin.com

 

Au Stade Olympique de Séoul

L’équipe de Paul McCartney mise sur Adamson

Pour son récent concert au Stade Olympique Jamsil de Séoul en Corée du Sud, Paul McCartney a emballé plus de 45 000 fans.
Sound Solution, le distributeur d’Adamson en Corée du Sud, et Tristar, prestataire audio, ont composé un système de diffusion Adamson pour ce concert en utilisant le matériel – E15, S10, E218 – et les techniciens des partenaires du réseau dans la région.

La Stade olympique polyvalent Jamsil a servi à l’origine pour les Jeux olympiques de 1988. Maintenant, il accueille une variété d’événements, notamment des concerts d’artistes de Corée du Sud et du monde entier. Les sièges sont répartis sur deux niveaux couverts. Pour le concert de Paul McCartney, la scène a été érigée à l’extrémité large du stade. Le public est placé sur le terrain et dans les gradins inférieurs du stade.

Adamson McCartney

« On utilise des systèmes de marques différentes à travers le monde. A chaque endroit, je choisis ce que je pense être le meilleur », explique Paul « Pab » Boothroyd, l’ingénieur FOH de Paul McCartney.
« Comme c’est notre unique spectacle en Corée, nous n’avons pas apporté de diffusion. Mais comme le concert a lieu au Stade Olympique, il nous fallait un gros système. En Colombie, nous avions eu un tel succès avec le E15 d’Adamson que j’étais content de travailler à nouveau avec eux. Qui plus est, Adamson a sorti plusieurs produits depuis ce show, si bien que je me suis retrouvé avec un son encore meilleur que celui dont j‘avais le souvenir ».

Tristar a utilisé le logiciel Blueprint AV™ d’Adamson pour modéliser le stade en 3D. Une fois le lieu intégré dans le soft, les composants du système Adamson ont été positionnés – line arrays E15 et S10, subwoofers E218 et délais intérieurs et extérieur – de manière à assurer le meilleur son possible pour l’événement.
La configuration du stade exigeait un tir de 160 mètres et 32 m d’élévation pour couvrir l’ensemble du public. Le but était de parvenir à un niveau sonore moyen d’environ 105 dBA +/- 3dB sur tout le spectre audible sans aucune intervention des limiteurs du système. L’équipe de Tristar a noté que le système a fonctionné exactement comme prévu par Blueprint.
Au final, la diffusion principale se compose de lignes gauche-droite, chacune constituée de 21 enceintes E15 et trois S10 en downfill, suspendues à des échafaudages montés de chaque côté de la scène.

Une vue de l’immense scène bien ceinturée par deux lignes de 21 E15 et 3 S21 en downfill derrière chacune desquelles 12 E218 veillent au grave. Les latéraux sont couverts par une valeur sûre du catalogue Adamson, la Y18 en 16 exemplaires par côté. Le style musical de Paul McCartney n’a pas rendu nécessaire la présence de subs additionnels au sol

Une vue de l’immense scène bien ceinturée par deux lignes de 21 E15 et 3 S21 en downfill derrière chacune desquelles 12 E218 veillent au grave. Les latéraux sont couverts par une valeur sûre du catalogue Adamson, la Y18 en 16 exemplaires par côté. Le style musical de Paul McCartney n’a pas rendu nécessaire la présence de subs additionnels au sol

« Le système a des tonnes de headroom », ajoute Pab. « La E15 est une enceinte très impressionnante. La conception du medium-aigu, c’est-à-dire la partie strictement « vocale », est excellente. Cela sonne d’une manière idéale. 
Douze subwoofers E218 ont été accrochés derrière les deux lignes principales pour renforcer les basses. Les E218 ajoutent ce supplément de basses qu’il nous fallait », poursuit-il. « Paul joue une grande variété de genres musicaux allant du rock-n-roll aux ballades les plus tranquilles. On n’avait donc pas besoin de basses particulièrement nerveuses mais il en nous fallait un peu plus et à ce jeu-là. Les E218 s’en sont très bien tirés ».
« On a débouché les côtés avec un total de 32 enceintes Y18 (16 de chaque côté). Quatre délais ont fourni la couverture des gradins du stade. Deux lignes, chacune composés de six E15 et cinq S10, étaient accrochées aux tours intérieures. Deux lignes de six E15 et six SpekTrix ont arrosé les extérieurs ».

« Je reçois souvent des propositions de matériels et des promesses de fabricants, conclut Boothroyd. Parfois, on ne change pas, Nous utilisons les systèmes que nous connaissons bien et sur lesquels on peut compter. Mais parfois, on doit utiliser quelque chose de différent. Dans ce cas, c’est un bon choix. J’aime la manière dont cela sonne. »
Plus d’infos sur : http://www.dv2.fr/ et www.adamsonsystems.com

 

Au Soldier Field de Chicago

L’apothéose de Grateful Dead avec les BMFL Robe

Une page de l’histoire de la musique vient de se tourner au Soldier Field de Chicago. Le groupe légendaire américain The Grateful Dead a célébré son cinquantième anniversaire avec les trois derniers concerts « Fare Thee Well ».
Produites par Paul Shapiro le week-end du 4 Juillet, chaque soirée a enregistré des records d’affluence en rassemblant une foule de 70 000 personnes. Juste avant, deux concerts au Stade Levi de Santa Clara en Californie ont chacun fait chacun salle comble avec 65 000 spectateurs le week-end précédent.

BMFL Robe Grateful Dead

C’est Candace Brightman, l’éclairagiste attitrée du groupe depuis 1972, qui a conçu le design lumière avec pour pupitreur Paul Hoffman de Pulse Lighting LLC. Au centre de la grande plate-forme d’éclairage, on trouvait 50 BMFL Spots et 32 Pointe de Robe, fournis respectivement par Felix Lighting à Santa Clara et Bandit Lites à Chicago. Candace et Paul, complices sur les concerts du groupe depuis 2004, ont commencé à travailler sur le projet en Janvier.
Le groupe voulait que la scène ait un aspect industriel et Candace souhaitait que la conception soit en continuité avec ses designs antérieurs, tout en intégrant certaines technologies plus nouvelles. La scène a été soulignée par une série de ponts légèrement incurvés entourant l’espace scénique central et surmontant le système de diffusion et les écrans latéraux. Le centre de de la scène était surplombé par une cerce de 9 m de diamètre recouverte d’une toile tendue.

Les BMFL accrochés sur les ponts en arc accentuaient les grandes lignes des poutrelles et pouvaient viser précisément vers les coins arrière du stade … Ils pouvaient aussi être focalisés sur a toile circulaire où leurs gobos donnaient des projections très détaillées et présentes.
Ils ont impressionné par la vitesse de leurs mouvements. « Ils peuvent passer d’une position à une autre beaucoup plus rapidement que les projecteurs anciens, plus lourds », a observé Paul.

Les Pointe ont été accrochés autour de la cerce pour projeter leurs gobos sur la toile circulaire, ce qui donnait produisait des motifs quelque peu différents de ceux des BMFL. Il y en avait aussi sur les ponts en arc latéraux et au sol pour lancer des faisceaux longue portée.

Robe Grateful Dead

Comme dans tous les spectacles du Grateful Dead, le problème était que certaines chansons ne sont jamais interprétées deux fois de la même manière. Donc au lieu d’être en mesure de préparer et de dérouler un spectacle préprogrammé avec précision, Candace a exploité la console grandMA 2 un peu comme un instrument de musique accompagnant le groupe. Mais avec 40 ans d’expérience d’éclairage du groupe, elle possède quand même une bonne idée des voies musicales qu’ils peuvent emprunter.

Paul a recommandé les BMFL Spots après les avoir lui-même utilisés et vus en action sur divers autres spectacles depuis leur lancement en Septembre dernier. Il a intégré les projecteurs Robe, à commencer par les Pointe, dans les kits d’une majorité de ses travaux de l’année dernière.
L’événement de Soldier Field avait une résonance toute particulière car c’est dans ce même lieu que s’était produit le dernier concert de Grateful Dead, 20 ans auparavant, avec en vedette le regretté Jerry Garcia au chant et à la guitare.

Plus d’infos : www.robe.cz

 

Digico règne sans partage sur le festival de jazz de Montreux

En juillet, 200 000 visiteurs ont convergé de partout dans le monde vers les belles rives du lac Léman pour le 49e Montreux Jazz Festival. Durant deux semaines, ce bonheur musical a proposé les prestations d’une pléiade d’artistes divers de renommée internationale, présentant une multitude de genres, depuis Tony Bennett et Lady Gaga, jusqu’à Lenny Kravitz et Lionel Richie en passant par Toto et Carlos Santana.

Tony Bennett et Lady Gaga dans l'Auditorium Stravinsky où une SD7 est utilisée en façade (Photo : Marc Ducrest).

Tony Bennett et Lady Gaga dans l’Auditorium Stravinsky où une SD7 est utilisée en façade (Photo : Marc Ducrest).

Depuis maintenant huit ans DiGiCo assure une présence essentielle à Montreux et fournit les consoles de tous les lieux du festival. Dans le principal, l’auditorium Stravinsky, une SD7 trône en façade, complétée par une SD5 pour les retours. Dans le légendaire Music Club (anciennement Salle Miles Davis), il y a une SD5 en diffusion et une SD10 sur les retours. Il y a une SD10-24 au Jazz Club et en extérieurs, une SD8 en diffusion pour Music in the Park. D’autres SD8, SD9, SD10, et SD11 sont réparties entre le Jazz Lab, The Rock Cave, et même le Montreux Palace.

Deux grands défenseurs de DiGiCo sont impliqués dans l’événement de cette année : Laurie Quigley et Rob Mailman. Quigley travaille sur la sonorisation de Lenny Kravitz, et Mailman, qui est aussi directeur général des tournées chez Image Sound, une société de location basée à San Diego, fait le même travail pour Carlos Santana.
« Pour moi, la cause est entendue, car c’est exactement ce que veut Lenny », dit Laurie Quigley avec un grand sourire, en tournant quelques boutons de sa SD7 pendant la balance. « Nous avons baissé le rideau pour le spectacle. Stravinsky, c’est une salle particulière, et Lenny est très pointilleux sur ses réverbérations ».

George Benson dans l'auditorium Stravinsky

George Benson dans l’auditorium Stravinsky

Tout à fait en phase avec l’amour de Lenny pour l’équipement de l’ancienne école, Quigley trimballe avec lui un tas de matos classique. Il utilise aussi le traitement interne de la console, qu’il apprécie grandement. C’est également un grand amateur de la fonction snapshot de la SD7. En fait, il affirme catégoriquement qu’il ne pourrait pas faire le spectacle sans elle.

«Je fais toujours beaucoup de choses à la main sur la console, d’une part parce que j’aime mixer, et d’autre part parce qu’il se passe trop de choses pendant un concert de Lenny pour ne pas être prêt à intervenir manuellement », explique Quigley. « Mais sur certaines chansons, de nombreuses voies ne sont pas utilisées, alors le snapshot est une vraie aubaine, et pour cela, les possibilités de la SD7 sont fantastiques. Je Snapshot essentiellement les mutes et les faders, donc je ne change pas les départs d’effets pour chaque chanson. »

La SD8 utilisée en façade à Music in the Park

La SD8 utilisée en façade à Music in the Park

« J’espère qu’ils remettront les rideaux pour mon spectacle demain soir, » dit Mailman, avec un sourire en coin. Mailman est aussi sur une SD7, et ce depuis un certain temps.

« A SoundImage, nous avons une relation forte avec DiGiCo. J’aime la polyvalence de leurs consoles. Tout est là où il doit être. On peut les faire marcher très confortablement tout comme on le ferait avec des consoles analogiques, et la qualité sonore est également phénoménale ».

L’heure du spectacle approche rapidement, et avant d’entrer dans l’auditorium Stravinsky, Quigley nous avertit que « ça risque de faire du bruit ». Et ça en fait. Beaucoup. À un moment, le public se met à sauter, la console a l’air de flotter en l’air, et les décibels sont à en forte hausse. Le groupe de Lenny est absolument percutant, et lors de son rappel, il trouve même le temps de le venir jusqu’à la console et de partager un instant avec son équipe de tournée, ce qui plait beaucoup au public.

Lorsque résonnent les derniers accords de Are You Gonna Go My Way ? et que la foule commence à se disperser, Quigley est à moitié aveuglé. Il hoche de la tête et éclate de rire : « Je ne vous avais pas dit que ça ferait du bruit ? ».

Plus d’infos sur Site DV2 : http://www.dv2.fr/  et sur Site Digico : www.digico.biz

 

La nouvelle poursuite de Robert Juliat

Merlin fait ses premiers pas avec Stagelight en Suisse

La société suisse Stagelight a réceptionné les toutes premières poursuites Merlin sorties des chaînes de production Robert Juliat. Merlin est la nouvelle poursuite 2500W HMI de Robert Juliat, un modèle robuste dédié aux tournées et parfaitement adapté aux conditions d’utilisation des grands spectacles. Elles ont déjà éclairé Placebo, Paolo Nuttini, Royal Blood, The Chemical Brothers et Noel Gallagher’s High Flying Birds…

Robert Juliat Merlin followspots light Placebo at Open Air St. Gallen, Switzerland. © Daniela Lemmenmeier - Stagelight

Robert Juliat Merlin followspots light Placebo at Open Air St. Gallen, Switzerland. © Daniela Lemmenmeier – Stagelight

Tombé sous le charme de Merlin lors du salon Light and Sound de Lucerne en octobre dernier, les équipes de Stagelight en ont commandé quatre par l’intermédiaire de la société Electric Claudio Merlo, distributeur exclusif des produits Robert Juliat pour la Suisse.
« Il était grand temps de remplacer nos poursuites vieillissantes et nous recherchions une solution quand nous avons découvert Merlin », indique Peter Lemmenmeier, directeur général de Stagelight. « Notre choix s’est porté sur la Merlin car les atouts technologiques de ce nouveau modèle sont uniques.
L’alimentation électronique est intégrée au corps de la poursuite, la lampe 2500W HMI offre une excellente intensité lumineuse, les angles de portée varient de 3° à 12° permettant d’éclairer aussi bien à 30 m qu’à 100 m de distance. Enfin, la consommation énergétique est faible et la prise 16A très pratique. Cette poursuite est vraiment unique en son genre. »

Dès leur arrivée chez Stagelight, ces nouvelles poursuites ont ouvert la saison des festivals en Suisse, riches en dates, et travaillent donc à plein temps. « Nous avons étrenné les Merlin sur le spectacle de Olly Murs à Berne », déclare Peter Lemmenmeier. « Nous les avons ensuite utilisées sur l’Open Air St. Gallen, l’un des plus vieux festivals de Suisse pour lequel Stagelight fournit l’éclairage depuis 30 ans ».
Les Merlin ont été utilisées à la face pour mettre en lumière une nuée de stars parmi lesquelles Placebo, Paolo Nuttini, Royal Blood, The Chemical Brothers et Noel Gallagher’s High Flying Birds.

« Nous étions également présents avec nos poursuites Merlin sur le Festival Hip Hop Open Air Frauenfeld le weekend dernier et serons sur la scène principale du Gurtenfestival dans les jours qui suivent. Et nous enchaînons avec de nombreux autres festivals – Heitere Open Air et Summerdays. Un été à plein régime pour les Merlin! »

Robert Juliat Merlin Open Air Frauenfeld

Les poursuites Merlin Robert Juliat en action, Cypress Hill, Open Air Frauenfeld Hip Hop Festival. © Daniela Lemmenmeier – Stagelight

« Je suis très satisfait des Merlin et j’ai également des retours positifs des poursuiteurs », confirme Michael Hochrainer, concepteur lumière Stagelight pour l’Open Air St. Gallen. « La manipulation est souple et le rapport poids/volume s’avère très équilibré. J’apprécie tout particulièrement son intensité lumineuse qui permet de rivaliser avec les écrans LED et les lyres Spot puissantes sur une bonne distance. Personnellement, j’attache moins d’importance aux fonctionnalités techniques du produit. Pour moi, une bonne poursuite est une poursuite sur laquelle je peux compter au moment où j’en ai besoin – et en termes de fiabilité, les Merlin assurent! »

Les critères techniques rentrent davantage en jeu pour ceux qui installent, entretiennent ou conduisent ces poursuites. C’est pour cela que Robert Juliat accorde une attention particulière à la conception et l’ergonomie de tous ces projecteurs. « Merlin est une poursuite qui répond à tous mes besoins », certifie Stefan Rüttimann, technicien lumière Stagelight sur l’Open Air St. Gallen.

Robert Juliat Merlin Plasa« L’encombrement d’une poursuite est souvent une réelle préoccupation mais pas avec Merlin, dont la taille et l’alimentation intégrée permettent une utilisation dans des espaces restreints. Grâce à son optique, Merlin offre une grande portée de projection, jusqu’à 100 m et bien au-delà. ».

Juri Schmid, poursuiteur chez Stagelight précise « Avec Merlin, la conduite de poursuite prend une autre dimension. Les commandes de réglage du faisceau, l’obturateur et même les gélatines, tout est à portée de main et extrêmement facile à manier. Et nul besoin d’être costaud pour assurer les mouvements, Merlin s’oriente avec fluidité dans toutes les directions ».
« Le refroidissement rapide de Merlin est un autre atout. La procédure automatique de refroidissement à l’extinction de la lampe permet de la réemballer rapidement après le spectacle. Cette poursuite est bien pensée de A à Z – l’alimentation est intégrée, le flight case est sur mesure et je peux même recharger mon smartphone avec Merlin si je veux! »

« La société Stagelight est au service du spectacle vivant depuis 1989 et nous savons d’expérience quand il est temps d’investir dans de nouveaux équipements sélectionnés avec soin », ajoute Peter Lemmenmeier en conclusion. « Nous sommes toujours très heureux d’adopter des ‘nouveau-nés’ et fiers d’être les premiers à accueillir les Merlin. Cela signifie que nous restons à l’affût des innovations en investissant dans de nouvelles technologies et des équipements de grande qualité pour nos clients. »

Plus d’informations sur Merlin : www.robertjuliat.com
Sur SLU : Poursuite Robert Juliat Merlin 2,5 kW HMI pour le Touring