Patrice Cramer nous a quittés

Patrice Cramer

L’homme qui a fait du métier d’ingénieur du son une réalité télévisuelle que le grand public s’est appropriée, et qui avec quelques autres peut être qualifié tendrement de dinosaure de notre métier, s’est éteint après avoir longuement lutté contre la maladie.

Raconter sa vie c’est refaire l’histoire du son en salle, en studio et bien entendu en télé. Patrice a été avec Jean-Pierre Janiaud, Andy Scott ou Yves Jaget pour n’en citer que trois, le premier Ingé son vedette à l’époque où « faire du son » était un nouveau métier qui s’exerçait au feeling, dans des lieux sonnant aussi bien qu’un chapiteau à Balard et avec du bois qu’on empilait au Fenwick sur des praticables…

Et pourtant, avec lui ça envoyait, et nombre d’artistes ont bénéficié de son oreille et de son caractère bien trempé.
Comme le dit Yves sur sa page Facebook : « Tu avais le son mon ami ».
Ingé son, musicien, producteur, il a fait du son sous toutes ses formes à une période qu’on peut qualifier de « belle époque » où nombre d’artistes explosaient sur la scène rock, un temps où l’on pouvait mixer un titre par jour en studio, non, pas un album, un titre par jour.
Et c’est ce même Patrice qui a démarré avec Nagui et Pullicino l’aventure Taratata et a fait de cette émission une expérience où enfin, la qualité de l’artiste a été sublimée sans aucun artifice par un présentateur qui aime et connaît la musique, un réalisateur qui aime et connaît la musique et un Ingé son qui…bin oui, tout pareil.

Patrice Cramer

Patrice devant son Euphonix qui a fait les beaux jours du son de Taratata.

Patrice Cramer

Le succès a été foudroyant et a fait naître toute une génération d’artistes pour qui passer à Taratata a été, et est encore aujourd’hui, une consécration, y compris sonore.
Faites l’essai. Allez fouiller dans le stock du site de Taratata et écoutez son travail, ses vieux mix. C’est mono, gros, gras et tellement rock.

Patrice Cramer

Patrice et Madje écoutant l’enregistrement de Bernard Lavilliers qui avait demandé à ce que son Ingé favori et historique soit présent. Je m’en souviens comme si c’était hier, Patrice avait mixé et Madje savoure ;0)

Je me souviens d’avoir effectué un reportage il y a quelques années sur de cette émission culte et d’avoir été accueilli de façon adorable mais surtout passionnante par un Monsieur du son, une véritable encyclopédie multimédia où l’on voyait l’image dans ses yeux tandis que l’audio jaillissait sous ses doigts.
Il râlait un peu, plaisantait beaucoup et dégoupillait un son dans le car régie qui mettait tout le monde d’accord, managers et artistes y compris. « Ah bon, tu le vois comme ça, d’accord Patrice, ça me va ».

Patrice est parti et comme conclut Yves avec humour :
« Je suis sûr que tu avais signé un contrat pour faire le son de Bowie & de Prince, alors quand tu répéteras avec eux, mets plus fort que je t’entende la-haut.
Dans tous les cas, d’en bas, jamais je ne t’oublierai mon ami ».

Assurance chomage des intermittents : la position du Synpase



Logo SynpaseAlors qu’un fragile consensus semble se faire jour depuis qu’un accord de branche a été signé par les partenaires sociaux et que le gouvernement aurait accepté de verser 90 millions d’euros dans le « fonds de soutien à l’emploi » des intermittents, nous publions ici un communiqué du Synpase qui s’est retiré de la table des négociations et fait état de son désaccord.
Nous sommes par ailleurs à la disposition des syndicats pour relayer leur position et vous donner un éclairage équilibré et objectif.
On n’ira pas jusqu’à partager l’enthousiasme du premier ministre qui après avoir salué cet accord ajoute qu’un ensemble de mesures va être mis en place pour favoriser la création de CDI, cela paraît un peu antinomique, mais espérons simplement que les milliers de techniciens qui font de notre industrie technique l’une des meilleures au monde, y trouvent leur compte.

Laissons à présent la parole à Patrick Fromentin, le Président du Synpase.

Patrick Fromentin

Patrick Fromentin

”En 2014, le Gouvernement a fait le choix de modifier la loi et confier la négociation du régime d’assurance chômage des intermittents indemnisés par les annexes 8 et 10 aux partenaires sociaux du champ du spectacle.
Un document de cadrage produit au niveau interprofessionnel et signé par le MEDEF, l’UPA, la CGPME, ainsi que la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, précisait que notre négociation sectorielle devait au moins réaliser une économie de 105 millions d’euros.
Nous avons participé activement aux différents débats au sein de la délégation FESAC constituant la partie « employeur » dans cette négociation, jusqu’à la séance du lundi 25 avril à Grenelle.

En préambule, quelques chiffres sur la sociologie de nos entreprises :



  • Environ 700 entreprises privées à travers le territoire ;
  • 90% d’entreprises de moins de 10 salariés ;
  • 70% d’entreprises en province ;
  • Plus de 4 000 salariés permanents, et environ 2500 salariés intermittents en équivalent temps plein ;
  • Environ 15 000 techniciens intermittents travaillent dans nos entreprises, soit 1 technicien sur 2 dans le spectacle vivant.

Concernant les négociations de l’annexe 8, nous avons proposé une trajectoire simple et lisible permettant à la fois de réaliser les économies demandées par les partenaires sociaux tout en nous inscrivant dans une démarche vertueuse favorable à la permanentisation des emplois de techniciens et à l’allongement des périodes travaillées.
Par ailleurs, nous souhaitions privilégier l’équité plutôt que l’égalité entre deux populations, artistes et techniciens, aux rythmes de travail et aux situations économiques bien différentes.

Pour l’annexe 8 nous recommandions :



  • Seuil d’heures de 670 heures sur 12 mois (soit les 507 heures requises actuellement proratisées sur 12 mois et majorées de 10%)
  • Baisse du plafond mensuel « salaire + indemnités chômage » au niveau du PMSS (3 218 €)
  • Instauration d’un plafond annuel d’indemnités chômage en fonction du salaire perçu.

Le but poursuivi favorisait la pérennité de l’emploi et s’inscrivait dans une démarche responsable, d’intérêt collectif et non corporatiste.
Aucune de nos propositions n’a été prise en compte, l’accord qui se préfigure prend même leur exact contrepied, notamment à travers la tentation de l’annexe unique à 507 h sur 12 mois concernant artistes et techniciens. Pour information, cette seule mesure représente un coût supplémentaire de 160 millions d’euros alors que nous devions réaliser 105 millions d’euros d’économies.
Nous ne pouvons pas accepter cette orientation qui aura comme effet mécanique de rendre l’embauche de techniciens du spectacle en CDI encore plus difficile.

De plus, cela contrevient au travail réalisé dans notre branche professionnelle depuis 20 ans afin de réguler l’intermittence et combattre les abus des employeurs comme des salariés (confusion revenu de complément / revenu de remplacement), grâce au Label « Prestataire de Service du Spectacle Vivant », qui a permis d’augmenter considérablement la proportion de permanents dans nos entreprises.


Certains affirment que le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle doit permettre de limiter la précarité.
Actuellement, 50 % des intermittents du spectacle, et 1 technicien sur 4 perçoivent moins de 10 000 € de salaire par an. Dans ces conditions, l’assouplissement de l’éligibilité à ce régime n’est-il pas en soi générateur de précarité ?
J’ai donc pris la décision, en responsabilité et en accord avec les élus de notre syndicat, de quitter la table des négociations, ne pouvant raisonnablement être solidaire d’un accord qui fragilisera le fonctionnement et l’activité des entreprises que nous représentons.
”

Patrick Fromentin
 Président

 

Lettre à Hubert

Derrière chaque artiste, stage left ou encore devant, il y a des techniciens qui œuvrent. Nombreux sont ceux qui racontent leurs débuts, quel mixeur ou quel prof leur a transmis l’étincelle et l’envie de se consacrer corps et âme à ce métier où l’on reste dans l’ombre pour offrir sa part de lumière au « patron ».
Depuis lundi, l’un de ces techniciens a perdu son mentor, celui qui lui a mis le pied à l’étrier et avec qui il a beaucoup appris, le premier artiste qui lui a fait confiance avec l’Affaire Louis Trio et qui est devenu son ami.
Hubert Mounier, l’homme aux mille vies est parti et Xaxa Gendron a souhaité prendre la plume pour dire à sa façon et avec ses mots, sa grande tendresse et son infinie tristesse.

© MaxPPP

© MaxPPP

Hubert,
Je ne suis pas forcement à l’aise avec les mots, surtout pour parler de toi qui les maitrisais tellement bien…
Un jour d’automne 1988 avec tes partenaires François qui nous a quittés en 2008 et Vincent, ainsi que tous les talentueux musiciens qui vous accompagnaient sur scène, vous avez accepté de me donner une chance lors des répètes.
Je n’étais à l’époque qu’un jeune scarabée qui voulait apprendre et apprendre. Si j’y suis parvenu c’est grâce à vous, grâce à toi, grâce aux dizaines et dizaines de concerts, à mon premier Olympia en 89, aux 4 tournées. Tant d’expérience emmagasinée.
Je pense aussi à ton invitation à assister pendant une semaine à la mise en boîte de l’album “Sans Légendes” enregistré sous la patte du maître Dominique Blanc-Francard.

Hubert Mounier

  Je n’oublierai jamais non plus les répétitions place Louis Chazette à Lyon, les soirées au restaurant où tu aimais retrouver tes amis, les journées passées dans ton studio où l’on a pu refaire le monde et où j’ai eu la chance d’entendre les premiers accords et les premières mélodies qui deviendront pour certaines des morceaux inoubliables.

Je pense aussi à Benjamin Biolay qui, comme moi, dit que tu es l’un des grands song writers français et qui, tout jeune, venait vous écouter et apprendre lui aussi.
Comme souvent la vie nous a un peu séparés. Je me suis retrouvé à tourner pendant de longues périodes loin de la base lyonnaise et c’est Tof ( Christophe Genix ) qui a pris le relais. Il est lui aussi dans la peine aujourd’hui. Le fait est qu’à chaque fois qu’on s’est retrouvé, au téléphone ou via Facebook, on a fait voler en éclats le temps et les kilomètres, c’était comme avant.

© Hub par Benji

© Hub par Benji

J’aurais tant aimé qu’on se voie plus souvent, je regrette de ne pas avoir pris le temps.
Tu me disais que tu suivais ma carrière de loin, que tu étais fier de mon parcours. Ce parcours, cette carrière, je la dois à quelques personnes, mais je la dois avant tout à toi.
Ta sensibilité, ton élégance, tes mots, tes conseils resteront à jamais gravés dans mon cœur.
Tu resteras un exemple.
Je pense à Gaëlle, tes filles et petit-fils, à Marianne, aux tiens et à notre petite famille musicale.

Notre capitaine est parti.
On se sent tous bien seuls aujourd’hui.
Hubert Je t’aime.
Xaxa

L-Acoustics LA12X et KS28 en détail avec Florent Bernard

L-Acoustics LA12X et KS28

Devenu l’un des membres du board de la holding L-Group, Florent Bernard fait partie de la nouvelle génération des hommes de Marcoussis et est au plus près de la définition des produits de demain. Il nous a donné, dès le premier jour du PL+S, une longue interview sur son stand où il présente par le détail les deux nouveaux champions de L-Acoustics, aussi attendus que ben accueillis. Leur écoute officielle ne saurait tarder.

LA12X, un saut générationnel

SLU : Vous présentez enfin un contrôleur plus moderne et puissant dans plein de domaines, une sorte de LA4X stéroïdé. C’est en collaboration avec Camco ou Powersoft ?

Pas peu fiers de leur nouveau copain de jeu sonore, Florent Bernard à gauche, l’homme qui susurre à l’oreille des sondiers itinérants et Cédric Montrézor, son alter ego des installations fixes.

Pas peu fiers de leur nouveau copain de jeu sonore, Florent Bernard à gauche, l’homme qui susurre à l’oreille des sondiers itinérants et Cédric Montrézor, son alter ego des installations fixes.

Florent Bernard (Responsable application touring) : Nous avons continué notre partenariat avec Camco. Le LA8 est une électronique qui a près de dix ans conçue au début des années 2000.
LA12X dispose pour commencer d’une alimentation à découpage avec un PFC (correcteur du facteur de puissance) de dernière génération équipé d’un DSP.
Le but est de pouvoir garantir la puissance délivrée, 12 kW, où que l’ampli soit raccordé dans le monde.
Il marche de 90 à 265 Volt en 50 et 60 Hz sur une phase. Il est absolument universel là où le LA8 est développé en deux modèles dual voltage dont un spécifiquement pour le Japon.

SLU : Outre la commodité de ne plus avoir qu’un modèle d’ampli, quels sont les autres avantages de cette nouvelle alim et du PFC ?

Florent Bernard : Son intelligence. Il est ainsi plus résilient à tout type de secteur aussi instable qu’il soit et que l’on retrouve beaucoup sur le terrain. Il s’adapte automatiquement à ce qu’on lui donne, l’utilisateur n’a qu’à le brancher sur une prise en mesure de délivrer 16 ou 32 ampères en fonction du voltage.

SLU : Le fait qu’il soit en mesure de travailler à des impédances aussi basses que 2,7 ohms et à des puissances importantes vous ouvre les portes de la mise en parallèle de 3 boîtes.

Florent Bernard : Absolument. Le LA4X est prévu pour les petits et moyens produits et son électronique est conçue pour des charges de 8 ohms. Le LA8 est plutôt adapté aux charges de 8 et 4 ohms. LA12X enfin est conçu pour les basses impédances avec une puissance développée de 3300 Watt à 2,7 ohms et 2600 sous 4 ohms.

SLU : Comment se répartissent les boîtes par canal d’ampli ?

Un graphique qui explique à quoi sert un PFC. En plus bien sûr de faire jeu de tout jus, aussi défaillant soit-il, il gave l’alimentation et lui permet de restituer plus de puissance en cas de sollicitation. Cette image montre aussi la façon avec laquelle LA12X délivre de l’énergie dans le temps. Donnée pour 200 ms, la courbe taquine tranquillement les 250 ms même si à 75%, une sacrée performance et la garantie d’avoir un grave sec et long à la fois.

Un graphique qui explique à quoi sert un PFC. En plus bien sûr de faire jeu de tout jus, aussi défaillant soit-il, il gave l’alimentation et lui permet de restituer plus de puissance en cas de sollicitation. Cette image montre aussi la façon avec laquelle LA12X délivre de l’énergie dans le temps. Donnée pour 200 ms, la courbe taquine tranquillement les 250 ms même si à 75%, une sacrée performance et la garantie d’avoir un grave sec et long à la fois.

Florent Bernard : Il accepte sans problème trois Kara ou trois K2, et deux K1 par canal. Au-delà de la puissance et de l’impédance, nous n’avons à ce sujet pas fait la course à la puissance, LA12X a été au contraire conçu pour garder la puissance sur une période suffisamment longue.
Plus que de puissance on préfèrerait presque parler d’énergie, la puissance dans le temps. C’est ainsi qu’on peut annoncer que LA12X garde sa pleine puissance pendant au moins 200 ms, ce qui est particulièrement bénéfique au grave.
Etant fabricant de systèmes, on a la responsabilité de leur longévité. Produire des amplis capables de sortir des puissances crête extrêmement élevées est la meilleure solution pour casser des haut-parleurs sans pour autant que ces crêtes soient bénéfiques au son restitué. Avec LA12X, nous avons fait le choix de n’augmenter la puissance crête que de 30% et de tout miser sur la tenue de cette puissance.

SLU : Est-ce qu’en plus vous disposez dans votre gamme d’enceintes capables d’absorber une puissance supérieure ?

Florent Bernard : Justement pas, cela ne servirait à rien. KS28 est le seul qui accepte cette puissance de manière native puisqu’il a été conçu en même temps que le LA12X et ne fonctionne qu’avec lui. Les autres enceintes bénéficient bien entendu des progrès liés à sa nouvelle technologie et à sa très grande réserve de puissance, mais en termes de SPL, rien ne changera. LA12X est par ailleurs prêt pour tous nos développements futurs tout en étant déjà pleinement opérationnel (rires !!)

SLU : C’est vrai que le LA8 a mis du temps à accepter l’AES (rires)

Florent Bernard : Il dispose de 4 entrées analogiques, 4 entrées AES et du port AVB.

Il montre enfin sa tête, le LA12X. Il aura fallu une dizaine d’années pour connaître le successeur du LA8 qui, comme toujours chez L-Acoustics, va continuer à être proposé à la vente. On sait ce qu’investissement et surtout retour sur investissement signifient à Marcoussis.

Il montre enfin sa tête, le LA12X. Il aura fallu une dizaine d’années pour connaître le successeur du LA8 qui, comme toujours chez L-Acoustics, va continuer à être proposé à la vente. On sait ce qu’investissement et surtout retour sur investissement signifient à Marcoussis.

L-Acoustics mise sur l’AVB

SLU : Vous ne prenez pas le chemin du Dante ?

Florent Bernard : Non, pas du tout, nous allons très clairement vers l’AVB. Cet ampli est AVB Ready et est conçu ainsi dès le départ. Il dispose non seulement du DSP mais aussi d’une carte réseau gigabit et d‘une sorte de mini switch interne. LA4X a cette même possibilité à partir d’un certain numéro de série, mais on ne développera pas de carte pour LA4 et LA8.

SLU : Qui dit nouvel ampli dit ressources DSP en pagaille, non ?

Florent Bernard : LA12X embarque deux fois plus de DSP que LA4X qui lui-même en a bien plus que le LA8. Il y a de quoi faire.

SLU : Avez-vous pris en compte les demandes de prestataires qui aimeraient bien lors de certaines opération complexes, ne pas se retrouver à l’étroit avec les ressources seules des contrôleurs, je pense par exemple à Scott Willsallen et ses stades.

Florent Bernard : Ce ne sont pas forcément les remontées terrain que j’entends de mon côté mais j’en prends bonne note. Je constate plutôt un nombre grandissant d’utilisateurs faisant le choix d’abandonner les traitements insérés entre la console et les contrôleurs pour n’employer que les ressources qu’offrent ces derniers.

SLU : Rien de nouveau à se mettre sous la dent avec LA12X ?

Florent Bernard : Sur la première version qui va être disponible non, on reprend l’intégralité des réglages désormais bien connus : huit IIR, les trois plateaux FIR, le filtre d’Air Absorption, et les outils de Contour.
On s’en réserve un peu pour l’avenir, et le DSP va aussi être utilisé pour les fonctions liées à l’AVB et surtout pour le monitoring avancé comme la détection du type de HP branché ou la détection des pannes et enfin de très nombreuses nouvelles fonctionnalités de logging.
Pour simplifier il sera possible de retracer un certain nombre de paramètres internes pour pouvoir par la suite les analyser et mieux comprendre le fonctionnement comme l’éventuel dysfonctionnement du contrôleur.

Un ampli intelligent et « communicant »

Le tout nouveau LA-RAK II avec la platine de raccordement pour le secteur. Ici c’est la TRI 32A qui est en service via un switch 6 pôles puisque la photo a été prise à Francfort, mais pour des tensions plus faibles, le relai est passé à une TRI L21 Hubbel.

Le tout nouveau LA-RAK II avec la platine de raccordement pour le secteur. Ici c’est la TRI 32A qui est en service via un switch 6 pôles puisque la photo a été prise à Francfort, mais pour des tensions plus faibles, le relai est passé à une TRI L21 Hubbel.

SLU : Quelques exemples de paramètres pris en compte ?

Florent Bernard : A peu près tout est monitoré dans l’ampli, et comme l’alimentation est aussi pilotée par DSP, tout communique et la somme d’informations disponibles nous permettra de bien cerner chaque unité et d’améliorer ce qui demandera de l’être. Il suffira pour cela d’exporter le contenu d’une mémoire embarquée dans l’ampli et on retrouvera un log complet.

SLU : Quelques mots sur le LA-RAK II ?

Florent Bernard : Nous avons repris exactement les mêmes cotes, les mêmes fonctionnalités et les mêmes 9U avec les panneaux d’entrée et sortie et le panneau électrique. La seule chose qui a évolué c’est le poids qui grimpe de 5 kilos. LA12X est légèrement plus lourd.

Le cache à l’arrière du LA-RAK II qui masque et protège les ports analogiques, numériques et réseau. Comme précisé par Florent, le poids de cette usine à watt savants grimpe de quelques kilos.

Le cache à l’arrière du LA-RAK II qui masque et protège les ports analogiques, numériques et réseau. Comme précisé par Florent, le poids de cette usine à watt savants grimpe de quelques kilos.

Le fait de ne rien avoir changé à part le contrôleur dans le LA-RAK II, fait que l’ancienne version est techniquement comme électriquement 100% compatible avec la nouvelle. Seul le panneau de distribution électrique trahit l’universalité de LA12X. LA-RAK II peut donc être employé partout. TRI 32A pour le 220 Volt et TRI L21 Hubbel pour les USA, avec un switch 6 pôles qui peut isoler l’un ou l’autre.

SLU : Cette similitude entre les deux modèles permet-elle un retrofit ?

Florent Bernard : Tout à fait. Les clients qui souhaitent remplacer les LA8 en gardant leurs LARAK pourront le faire en achetant un petit kit d’upgrade.

« KS28, traditionnel mais extra-optimisé » ©Florent Bernard

SLU : Raconte-nous à présent tout sur le KS28 !

Florent Bernard : Il devient notre nouveau subwoofer de référence. Comme souvent chez nous, il ne remplace pas le SB28 mais il complète la gamme par le haut. On garde d’ailleurs au catalogue le SB28, le LARAK et le LA8. Son principal avantage est de proposer 3 dB SPL en plus que le SB28, dûs d’abord au nouveau type de haut-parleur qui l’anime. Il s’agit toujours d’un 18 pouces mais offrant une excursion beaucoup plus grande puisqu’on parle ici en nominal de 25 mm et en max de +/- 35 mm ! C’est une bête ! Les HP du SB28 en comparaison n’ont une excursion que de 18 mm.

KS28 et son évent qui porte bien son nom. Remarquez la finesse de ses panneaux grâce à laquelle il parvient à gagner 3 dB tout en perdant 12 bons kg.

KS28 et son évent qui porte bien son nom. Remarquez la finesse de ses panneaux grâce à laquelle il parvient à gagner 3 dB tout en perdant 12 bons kg.

SLU : Simple bobine ?

Florent Bernard : Oui, une simple bobine de 4 pouces mais un aimant extrêmement important, une impédance de 8 ohms et un montage en parallèle, donc 4 ohms pour l’ampli. Nous avons gardé les cotes du SB28 mais redessiné entièrement l’enceinte.
Comme avec la série X, nous employons deux essences de bois, du bouleau et du hêtre et cela nous a permis d‘optimiser l’épaisseur des panneaux et, à taille extérieure égale, gagner en volume de charge. Enfin nous avons beaucoup travaillé sur l’évent. Ces efforts paient puisque le KS28 pèse 12 kg de moins que le SB28.

SLU : Le fait d’alléger ainsi les parois d‘une boîte soumise par ailleurs à des pressions très importantes par des HP qui ont une excursion de 7 centimètres, ne génère-t-il pas des effets de membrane par l’ébénisterie elle-même ?

Florent Bernard : Toute la connaissance emmagasinée depuis des années avec K2 et les X, qui sont aussi très allégées, et la modélisation nous permettent d’optimiser les épaisseurs de panneaux mais aussi de savoir très précisément où placer des renforts qui existent toujours et sont très importants même en étant petits. Un est très visible pile en face de l’évent où la pression atteint des niveaux incroyables. Il est absolument nécessaire car il permet de diviser de plus de la moitié les mouvements du panneau arrière.

Le fameux renfort qui évite au panneau arrière du KS28 de se transformer en membrane. Quelques grammes de bois dans des ondes de brutes comme dirait une marque de chocolat.

Le fameux renfort qui évite au panneau arrière du KS28 de se transformer en membrane. Quelques grammes de bois dans des ondes de brutes comme dirait une marque de chocolat.

La mécanique des fluides, la clé du gros son

SLU : J’imagine que laisser l’évent aussi apparent, est bénéfique au look mais surtout au son.

Florent Bernard : Surtout au son. Nous avons fait le choix de ne pas placer de grille et de tissus pour ne pas freiner de quelque manière que ce soit l’onde arrière. Entre le gain en volume interne, le design optimisé de cet évent qui existe déjà sur le SB28 et le K1-SB, et le fait de l’avoir laissé le plus libre possible, on parvient à gagner 2,5 dB à la fréquence d’accord de la boîte. Dans un subwoofer en bass reflex qui agit sur une bande réduite, une grande partie du son que l’on ressent est généré par l’évent.

Une vue de détail de l’évent récupérant l’onde arrière des deux 18 pouces. Un très joli travail de cintrage, aussi beau à voir que favorable à l’écoulement de l’air.

Une vue de détail de l’évent récupérant l’onde arrière des deux 18 pouces. Un très joli travail de cintrage, aussi beau à voir que favorable à l’écoulement de l’air.

SLU : Si je glisse ma main, je vais finir par tomber sur une grille, le HP ne peut pas être accessible.

Florent Bernard : Oui, il y a des grilles et elles ont été très étudiées. Là où c’est le plus dommageable d’en placer une surtout dans un montage avec un évent, c’est à l’endroit où la vélocité de l’air est la plus rapide et typiquement la pire place pour KS28…

SLU : …serait-ce là où le pavillon de l’évent est le plus serré.

Florent Bernard : Exactement.

SLU : Ce serait mieux au ras de la face avant où l’air est ralenti par la forme de l’évent.

Florent Bernard : Oui mais il y a encore mieux. Nous avons placé les grilles près des HP, incurvées pour les rigidifier et à un endroit où la vitesse de l’air est la plus faible.

SLU : Cet évent est en composite ou en bois ?

Florent Bernard : Il est en hêtre cintré. Nous avons la capacité de donner la forme que l’on souhaite au bois, quelque chose de très visible sur la série X où sans perdre en rigidité, nous n’avons plus de coins.

L’isocontour d’un stack de 4 KS28 en mode omni ou plutôt en mode « non cardioïde » tant l’on constate que ce type d’arrangement génère déjà une belle concentration de l’énergie par l’avant. L’atténuation est de 3 dB par changement de couleur. La fréquence de mesure n’est pas fournie.

L’isocontour d’un stack de 4 KS28 en mode omni ou plutôt en mode « non cardioïde » tant l’on constate que ce type d’arrangement génère déjà une belle concentration de l’énergie par l’avant. L’atténuation est de 3 dB par changement de couleur. La fréquence de simulation n’est pas fournie.

SLU : Quelle est la fréquence d’accord de ce sub ?

Florent Bernard : Très proche de celle du SB28, 32 Hz.

SLU : Quand vous annoncez passer le 25Hz à -10 dB, est-ce l’atténuation naturelle du HP une fois chargé dans sa boîte ou bien est-ce une pente dictée par l’électronique ?

Florent Bernard : Non, il s’agit d‘un choix. Ce sub et ce HP pourraient descendre encore plus mais est-ce nécessaire. Il y a cela dit du signal utile même à des fréquences aussi basses, peu mais il y en a.

SLU : Quelles applications demandent autant d’énergie dans le bas ?

Florent Bernard : Essentiellement l’EDM où l’on est obligé de déployer une quantité très importante de subs pour pouvoir fournir toute l’énergie nécessaire à l’octave 20-40 Hz car, vue la pente des filtres, ils sont moyennement efficaces dans cette région fréquentielle. Avec le couple KS28 et LA12X, on devient beaucoup plus efficace et on peut réduire le nombre de HP déployés à pression égale.

L’isocontour du même stack mais dont l’élément bas est placé à 180°. On constate une perte d’énergie très importante à l’arrière, de l’ordre de 9 dB à moins de 10 mètres du stack et une concentration d‘énergie à l’avant et sur les côtés. Forcément la portée est légèrement impactée.

L’isocontour du même stack mais dont l’élément bas est placé à 180°. On constate une perte d’énergie très importante à l’arrière, de l’ordre de 9 dB à moins de 10 mètres du stack et une concentration d‘énergie à l’avant et sur les côtés. Forcément la portée est légèrement impactée.

SLU : Est-ce que la limite physique ne serait pas la surface du 18 pouces ? Avez-vous envisagé de créer un sub disposant de HP plus gros mais fatalement incompatibles avec le reste de la gamme ?

Florent Bernard : On a tourné le problème dans tous les sens et à l’heure actuelle on n’a pas trouvé mieux pour parvenir à servir de la façon la plus cohérente nos clients.
Avant tout choix, il faut savoir que chez L-Acoustics on prend tout en compte : SPL ramené au poids, SPL ramené au prix, la compatibilité avec la gamme existante…
On a remué le tout et la conclusion à laquelle nous sommes arrivés est que le sub tel que nous le présentons est le meilleur compromis, le plus efficace.

SLU : Peut-on dire que votre solution est traditionnelle ?

Florent Bernard : Je dirais que c’est traditionnel mais extra-optimisé. On préfère les solutions les plus rationnelles et qui font que le ratio entre la dépense et le SPL obtenu est le plus favorable.

C’est dans les vieilles gamelles qu’on fait le meilleur son, enfin vieilles…

SLU : En quoi est faite la membrane ? Carton ou êtes-vous passé à un matériau plus moderne et rigide ?

Florent Bernard : Non, toujours du carton. Ca marche très bien. Tant qu’on n’a pas prouvé et démontré nous-mêmes les bénéfices d’une autre technologie, on ne change pas pour le plaisir de le faire. Le carton et une bobine de 4 pouces assurent.

SLU : Qui vous a fabriqué ce haut-parleur de course ?

Florent Bernard : On ne communique pas le nom des fournisseurs de HP de L-Acoustics. On collabore toujours avec 4 ou 5 fabricants de qualité qui développent à notre demande des HP spécifiques sur cahier des charges très précis.

SLU : Vous avez des sous-traitants « membraneux » et d’autres « motoristes » (rires) ?

Florent Bernard : Oui, on peut dire ça comme ça même si dernièrement les choses changent (mais il ne lâchera rien de plus…damned !)

C’est par cette patte ici déverrouillée de l’attraction de l’aimant néodyme qui la retient, que s’attachent entre eux les KS28. Comme toujours, point de verrouillage si l’étiquette fluo n’apparait pas dans la fenêtre de la ferrure opposée.

C’est par cette patte ici déverrouillée de l’attraction de l’aimant néodyme qui la retient, que s’attachent entre eux les KS28.

SLU : Le rigging est intégré au KS28 !

Florent Bernard : Oui, et ici aussi nous avons voulu réaliser quelque chose d’extrêmement rationnel. Il s’agit d’une accroche en deux points qui facilite les montages cardioïdes et autorise le montage de 16 subs.

SLU : Avec quel facteur de sécurité ?

Florent Bernard : Quand nous donnons un nombre de boîtes maxi, on part avec un facteur de 4, cela nous permet de répondre à toutes les normes en vigueur.
Il ne faut jamais oublier qu’on suspend des charges très importantes au-dessus de la tête des gens avec des efforts dynamiques contraignants dûs aux moteurs quand on lève les lignes ou bien aux effets du vent.

SLU : Est-ce par ailleurs bien utile de constituer des antennes de plus de 16 éléments ?

Florent Bernard : C’est vrai que cela représente déjà une antenne colossale et aller au-delà de 16 éléments devient plus compliqué. Avec 16 boites, cela permet déjà par la longueur de la ligne d’avoir naturellement un « Notch » entre 35 et 40 Hz en dessous de la ligne, ce qui est intéressant.

SLU : Vous avez aussi prévu un certain nombre de découpes et de patins pour stacker.

Florent Bernard : Oui, le KS28 peut tout aussi bien être accroché que posé, et à cet effet nous avons creusé des formes elliptiques qui solidifient un assemblage entre les subs qui par ailleurs sont accrochés les uns aux autres même stackés. Nous avons aussi placé sur l’ébénisterie des patins qui permettent de les poser sans abîmer le rigging. A cet effet nous avons installé un petit aimant pour rappeler la patte d’accroche en position repliée et la tenir dans son logement durant le transport, un aimant petit mais costaud car il est au néodyme et tire comme une brute (je confirme, ça tient vraiment NDR).

La forme d’encastrement défoncée à la fraiseuse numérique et permettant la constitution de stacks qui, avec l’aide des accroches intégrées, vont pousser les sangles à rester au fond des racks.

La forme d’encastrement défoncée à la fraiseuse numérique et permettant la constitution de stacks qui, avec l’aide des accroches intégrées, vont pousser les sangles à rester au fond des cantines.

La platine arrière avec la mention du nombre maxi de boîtes pouvant être accrochées.

La platine arrière avec la mention du nombre maxi de boîtes pouvant être accrochées.

Les poignées sont les mêmes que celles qui équipent la série X, légères et très pratiques à utiliser. Nous avons aussi placé des patins de compression pour qu’une fois accrochés par deux points, les subs n’aient pas trop de latitude de mouvement.

La ferrure qui verrouille les KS28 entre eux. Comme le rappelle Florent, chez L-Acoustics c’est ceinture et bretelles et pas fromage ou dessert. Regardez donc attentivement la pointe de l’axe qui traverse la patte opposée. Elle est légèrement en forme de poire afin de rendre cet axe impossible à défaire sous pression et tout aussi impossible à bouger par des vibrations.

La ferrure qui verrouille les KS28 entre eux. Comme le rappelle Florent, chez L-Acoustics c’est ceinture et bretelles et pas fromage ou dessert. Regardez donc attentivement la pointe de l’axe. Elle est légèrement en forme de poire afin de rendre cet axe impossible à défaire sous pression et tout aussi impossible à faire bouger par des vibrations.

SLU : Des accessoires ?

Florent Bernard : Oui, un dolly individuel avec un système d’attache en face avant et un chariot pour 3 voire 4 KS28 prévu pour mettre en œuvre les subs en les roulant directement depuis le semi. La hauteur des roulettes et donc des subs par rapport au sol ne pose aucun problème aux fréquences auxquels ils rayonnent leur énergie. Bien entendu nous avons placé des freins sur les roues pour éviter que les stacks de subs ne fassent partie du show bien malgré eux (rires).

SLU : On connait la disponibilité de ce sub ?

Florent Bernard : Mai en Europe, juin aux Etats Unis et septembre pour le reste du monde.

SLU : La phase pilote suit son cours ?

Florent Bernard : Oui, mais elle sera terminée très bientôt. Nous avons un kit en Europe, un second aux USA et le dernier au Japon. Cela va faire trois mois que nous testons intensivement le KS28, via trois kits de 24 KS28 et un total de 6 LA-RAK II.

SLU : Qu’est-ce qui interdit le LA8 de s’y coller ?

Florent Bernard : Même avec le preset adéquat, le LA8 n’arrive pas à satisfaire la gourmandise de KS28. Pour éviter les problèmes, il ne sera pas possible de charger les presets dans le LA8.

KS28 et LA12X, premières impressions et indiscrétions

Stéphane Ecalle, le responsable du markéting d’L-Acoustics en compagnie à droite de l’image d’Hervé Guillaume, le Directeur Général de la holding L-Group.

Stéphane Ecalle, le responsable du markéting d’L-Acoustics en compagnie à droite de l’image d’Hervé Guillaume, le Directeur Général de la holding L-Group.

SLU : Quels sont les premiers retours ?

Florent Bernard : Notre partenaire allemand a fait tourner le kit pour une tournée de DJ et cela a très bien marché, ils ont été très contents. Il faut dire que bien au-delà de la puissance pure, nous avons cherché l’articulation du grave, et le plus beau compliment que l’on m’ait fait au cours de cette tournée a été l’anecdote de l’éclairagiste qui à la fin du premier show a été voir backstage l’artiste pour lui dire :
« ahh au fait, j’ai adoré les modifications que tu as apportées à tel ou tel morceau, ce que tu as ajouté est super » Le DJ l’a regardé sans comprendre car, bien entendu, il n’avait absolument rien modifié à son set. En fait l’éclairagiste a juste entendu des détails dans le grave qu’il n’avait pas entendus avant.”

Peu de personnes ont eu la chance d’écouter à ce jour les deux fleurons de L-Acoustics. Malgré tout, des indiscrétions commencent à filtrer grâce au travail de nos espions camouflés dans les bois entourant le spot d’essai de Marcoussis. Ehh non les gars, les arbres qui marchent et prennent des notes ça n’existe pas.

On ne résiste pas à l’envie de vous livrer ces premières impressions qui seront complétées par une prochaine écoute plus officielle avec nos propres oreilles.
Tout d’abord le KS28 et le LA12X délivrent un bas « étonnant » et un impact très vigoureux rappelant d’autres modèles très appréciés. Ce grave et cet infra sont assez différents de ce que génère le SB28 qui apparaît plus rond et ramassé. Certains disent que le KS28 tape fort.

LA12X semble aussi apporter un souffle nouveau au SB28 qui regagne en impact et netteté tout comme au K1 dont le bas médium et le grave s’animent et prennent dynamiquement des couleurs. Vivement l’été et les premiers déploiements de ces deux éléments si attendus …

Plus d’informations avec les liens ci-après sur : le KS28 et le LA12X

Démo à Prolight+Sound 2016

Ecoute du système AiRAY de Coda Audio

Les séances d’écoute des systèmes ont battu leur plein lors de l’édition 2016 des PL+S. Coda Audio a joué le jeu avec l’AiRAY. Bien soutenu par ses renforts de basses et ses subs, il a été l’autre très bonne surprise de Francfort. Quelques mots sur ce line-array et nos commentaires sur la démo en plein air.

La vue d’ensemble d’une des deux scènes, celle de cour, hébergeant pas moins de 10 systèmes différents dont l’AiRay visible presque au fond à droite. Pour l’année prochaine ce serait bien qu’un éclairage en couleur ou un laser signale quel système joue…

La vue d’ensemble d’une des deux scènes, celle de cour, hébergeant pas moins de 10 systèmes différents dont l’AiRay visible presque au fond à droite. Pour l’année prochaine ce serait bien qu’un éclairage en couleur ou un laser signale quel système joue…

Léger comme une plume pour un deux fois 12’’ avec 39,5 kg, et très petit à 67 x 40 x 56 cm pour un gros système capable de délivrer 143 dB SPL dans le grave et 148 dans le médium et l’aigu, l’AiRAY regorge d’avantages.
Bi-amplifié, il allège non seulement les racks d’amplis mais aussi le câblage, facilitant son déploiement et son transport par un seul technicien. Il peut aussi par son ratio poids/taille/puissance, simplifier l’inventaire des prestataires en leur évitant le triptyque habituel gros, moyen et petit système en occupant sereinement les deux premières places.
Les deux 12’’ sont des modèles à aimant néodyme avec 4 anneaux de démodulation pour garder constante l’inductance, bobines de 4’’ et très longue excursion. Les cônes en fibre de carbone garantissent une meilleure rigidité, légèreté et nervosité au rendu, abaissant d’autant la distorsion.

Deux ensembles DPP, des systèmes coaxiaux à double diaphragme annulaire, sont chargés par un guide débouchant sur l’AiCoupler qui leur assure un très bon guidage jusqu’à des fréquences aussi basses que 350 Hz. Ces ensembles DPP ont la particularité de se partager l’essentiel du spectre de la voix avec pour l’anneau le plus grand, une excursion de presque 1 mm et une réponse s’étirant de 350 à 6,5 kHz, le plus petit prenant le relai de 6 à 22 kHz après un filtrage passif.

Un détail de la scène montrant un Linus Rack 40 embarquant quatre Linus 10, à demi caché derrière deux SC2-F, des renforts de grave en 2 x 15’’ apportant plus de SPL aux AiRAY, les mêmes que ceux accrochés en tête de ligne. Un second Linus Rack doit être caché quelque part...

Un détail de la scène montrant un Linus Rack 40 embarquant quatre Linus 10, à demi caché derrière deux SC2-F, des renforts de grave en 2 x 15’’ apportant plus de SPL aux AiRAY, les mêmes que ceux accrochés en tête de ligne. Un second Linus Rack doit être caché quelque part…

La R&D de Coda a fait le choix de laisser les 12’’ et les deux DPP se couvrir et s’additionner entre 350 et 700 Hz où les 12’’ sont coupés ce qui apporte beaucoup de matière et de SPL dans le bas médium.

L’ouverture horizontale est au choix de 90°, 110° ou encore asymétrique à 45/55° ou 55/45°.
Il suffit pour cela de passer commande soit du modèle souhaité, soit d’acheter des Kits de Directivité qui permettent de modifier ces dernières via des sortes de volets.

L’impédance de 8 ohms dans le bas et 16 ohms dans l’aigu, permet la mise en parallèle de 3 boîtes sur chaque Linus 10. Ce contrôleur amplifié délivre deux fois 5 kW à 4 ohms, et 200 V en crête dans une topologie en classe H, en se chargeant des presets, protection et dialogue avec la régie via le protocole Linus Live et de l’asservissement des subs via des comparateurs.

10 minutes de très bon son

Comme pour tous les autres systèmes présentés au PL+S sauf RCF qui s’est offert sa zone de tir, les lignes sont accrochées sous deux scènes très encombrées. Coda Audio a fait le choix d’associer 8 AiRAY avec en tête de ligne deux renforts de basses SC2-F.
Deux autres SC2-F sont posés à même la scène à l’aplomb de la ligne, pas évident qu’ils aient joué. Enfin au sol, deux ensembles de 4 subs SCP-F en montage cardioïde end fire complètent par côté le dispositif.

Le système complet à cour avec, au sol, quatre SCP-F, des deux fois 18’’ avec senseur pour faire en sorte que l’ampli guide au mieux les deux grosses gamelles. On aperçoit sur les subs les housses fabriquées comme le reste des produits, dans les ateliers de Coda Audio.

Le système complet à cour avec, au sol, quatre SCP-F, des deux fois 18’’ avec senseur pour faire en sorte que l’ampli guide au mieux les deux grosses gamelles. On aperçoit sur les subs les housses fabriquées comme le reste des produits, dans les ateliers de Coda Audio.

L’écoute dure très précisément 10 minutes et Coda Audio a choisi de diffuser un ensemble d’extraits où les voix chantées ont la part belle.
Dès les premières notes, on est frappé par la douceur, la finesse et le délié du rendu dans le haut du spectre. Il est vrai que la démo de l’AiRAY fait suite à celle d’un système dont la fidélité n’est pas le point fort, il n’empêche que le médium et l’aigu de cette enceinte offrent une image très naturelle et malgré la pression de 95 dBA, le maxi toléré par les organisateurs du salon, on ne ressent jamais la moindre dureté.
Au contraire, on a le sentiment d’être devant une enceinte hi-fi anglaise avec un haut velouté et un extrême aigu tout en justesse.
Il en va de même avec le bas médium, très efficace comme le grave, le tout étant, il est bon de le signaler, calé sans excès dans les extrêmes. Il a juste manqué un bass/batt pour bien savourer l’articulation du bas du spectre et sa dynamique.
Même dans les dernières minutes de l’écoute où chaque constructeur lâche un peu les chevaux, les yeux rivés sur le sonomètre, je n’ai pas été dérangé par le niveau. La couleur reste très agréable et naturelle, juste plus présente et massive, comme il se doit d’un système de sonorisation bien conçu.
De toute évidence, le double moteur annulaire coaxial DPP est une vraie réussite.

Chapeau à Coda Audio, ils tiennent là un très beau produit petit comme un deux voies et sonnant comme un vrai trois voies, et que je souhaite réécouter très vite en live et à 105 dBA. Il semblerait que cela pourrait être bientôt possible. Yes !! Non, Ya !!

D’autres informations et contact avec le lien ci-après sur le site www.codaaudio.fr

Nouveauté Prolight+Sound 2016

Adamson E119, parce que « size is everything »

Adamson E119

Adamson E119

Adamson tient avec le E219 un sub à radiation directe unanimement reconnu et apprécié mais comme toujours avec cette marque, l’absence de compromis lui a donné un format pour le moins encombrant. Qu’à cela ne tienne, on dit bien des canadiens qu’ils sont bûcherons, non ?

Place au E119, quelque part une moitié de 219, présentée au PL+S 2016 mais déjà employé en Amérique du nord depuis plusieurs mois.
Et quelle plus belle surprise que d’avoir pour nous présenter ce nouveau « petit » sub, Benoit Cabot le directeur de la recherche et développement de la marque avec Didier Dal Fitto, et pointant le bout de sa tignasse blanche pour la photo ? M. Adamson himself !! Clic clac, merci Brock !

Didier Dal Fitto, Benoit Cabot et Brock Adamson, autant vous dire que vous avez là assez de matière grise pour concevoir, fabriquer et vendre des solutions audio de première bourre.

Didier Dal Fitto, Benoit Cabot et Brock Adamson, autant vous dire que vous avez là assez de matière grise pour concevoir, fabriquer et vendre des solutions audio de première bourre.

N’y allons pas par quatre chemins, si le E119 a vu le jour, c’est d’abord pour de simples raisons de logistique. Le E129 est en effet un remarquable bestiau, mais comme le T21 en son temps, ses cotes peuvent s’avérer un frein à sa diffusion.
Conscient du problème et poussé par la clientèle, Adamson a affûté sa tronçonneuse et a réussi à garder la rage des SD19 de 19’’ qui animent le gros sub, dans une ébénisterie plus compacte et précisément faite pour…

laissons parler Benoit Cabot, son français teinté d’accent québécois est largement mieux que mon mauvais anglais tout court !

Le même SD19 sur le stand Adamson. Plus léger et plus dégagé à l’arrière ça paraît difficile à concevoir. Grâce aux terres rares, l’aimant surpuissant reste d’une taille raisonnable.

Le même SD19 sur le stand Adamson. Plus léger et plus dégagé à l’arrière ça paraît difficile à concevoir. Grâce aux terres rares, l’aimant surpuissant reste d’une taille raisonnable.

SLU : En réalité le 119 n’est pas un 219 coupé en deux..

Benoit Cabot : Non, pas tout à fait, même si dans le fond c’est le but. La hauteur a changé un peu. Beaucoup d’utilisateurs veulent avoir un sub identique au sol et dans les airs mais surtout pouvoir en mettre beaucoup dans un conteneur ou un camion.
Avec ses nouvelles cotes, on peut par exemple en placer 4 dans un conteneur standard de 244 cm utilisé pour les tournées mondiales, là où le E219 ne peut pas s’accommoder aussi bien sans beaucoup de place perdue.
Un conteneur est moins large qu’un camion européen…

La démonstration des propos de Benoit Cabot, une image due à la courtoisie d’Eighth Day Sound. Une ligne de douze E119, ou comment faire mincir 6 E219 et à la fois améliorer la projection du grave.

La démonstration des propos de Benoit Cabot, une image due à la courtoisie d’Eighth Day Sound. Une ligne de douze E119, ou comment faire mincir 6 E219 et à la fois améliorer la projection du grave.

SLU : Donc quand on fait du son on sort d’abord son mètre.

Benoit Cabot : Absolument !! On s’intéresse beaucoup au packaging mais on ne perd pas de vue le volume, et dans le cas du 119 on se rapproche de la moitié de ce qu’offre le 219.

SLU : Qui vous a demandé de développer ce produit ?

Didier Dal Fitto (directeur technique DV2) : Ce projet a été initié à la demande de Eighth Day Sound, un des très gros prestataires américains.

SLU : Au-delà des considérations de taille, y’a-t-il un avantage à employer le 119 plutôt que le 219 ?

Benoit Cabot : Bien sûr. Quand tu accroches quatre 219, ce qui fait un array déjà puissant, il en reste pas moins très court et très large ce qui n’est pas bon visuellement et porte moins loin.
En alignant huit 119, l’array sera plus long, on va donc être capable de mieux diriger le son, sans parler de l’aspect visuel qui est meilleur. L’accroche permet aussi de prendre des angles suivant ainsi les têtes. Il est aussi plus facile et pratique de faire des stacks de 3 ou 4 subs et d’occuper plus de distance en les écartant comparé au même montage en 219. Le 119 est enfin plus léger et facile à manipuler d’autant qu’on peut mettre des roues derrière chaque caisson.

Didier Dal Fitto : Quand tu te retrouves dans un théâtre avec un 219 ce n’est pas du gâteau alors qu’avec les modules unitaires, des solutions existent.

Une autre façon d’employer le E119 quand la hauteur de la scène le permet en stacks de 4, séparés ici par la distance d’un pied (Benoit dixit !). Cette photo a été prise à Toronto pour le festival OVO.

Une autre façon d’employer le E119 quand la hauteur de la scène le permet en stacks de 4, séparés ici par la distance d’un pied (Benoit dixit !). Cette photo a été prise à Toronto pour le festival OVO.

Le E-Rack en 20K44 Lab.gruppen désormais labellisés Adamson

Le E-Rack en 20K44 Lab.gruppen désormais labellisés Adamson

SLU : Il en reste quoi de l’évent de l’E219 ?

Didier Dal Fitto : Benoit avait fait un superbe travail avec cet évent central profilé qui a dû être réadapté pour le 119.

Benoit Cabot : Il y en a à présent 4, profilés eux aussi. On a fait de notre mieux pour se rapprocher le plus possible des performances du 219.

Didier Dal Fitto : On a juste 2 dB de moins en SPL max dans la bande des 31Hz, le reste des performances est identique.


SLU : Sur le papier vous avez un SPL Max de 138 soit 6 dB pile en dessous du 219. Vous n’auriez pas pu récupérer quelques bricoles de SPL en ajourant plus la grille ou en mettant une mousse plus transparente ?? Ca paraît si difficile de gagner encore en efficacité…

Benoit Cabot : Sur le 119 on n’a pas grand-chose à gagner car il y a un grand volume d’air entre l’évent et la grille. Ce qui est plus problématique c’est quand la grille est placée directement à la sortie de l’évent et c’est pour ça que sur le 219, on a réduit la mousse et choisi une référence qui laisse passer le plus d’air possible.
On a fait le choix de maintenir une grille vu la taille et la forme de l’évent pour éviter que nos clients retrouvent des bières à l’intérieur des caisses. On sacrifie juste 1 dB mais pas sur toute la bande, juste sur la fréquence de tuning. On a des vitesses d’écoulement particulièrement rapides.

Un gros plan d’une ligne de E219 déployée pour le concert de Shakaponk. Remarquez l’évent central et la nature très ajourée de la grille qui en barre l’accès.

Un gros plan d’une ligne de E219 déployée pour le concert de Shakaponk. Remarquez l’évent central et la nature très ajourée de la grille qui en barre l’accès.

SLU : Comment le 119 est-il accueilli en France ?

Didier Dal Fitto : Positivement, même si c’est vrai que nous avons vendu beaucoup de 219. L’avantage du 119 c’est sa complémentarité et la possibilité qui est donnée d’apporter avec soi dans des lieux plus petits ou difficiles, la même puissance. Il est perçu comme un outil très flexible.

SLU : Les presets sont prêts ?

Benoit Cabot : Oui absolument. Cardioïde, front back, front back front, end fire… Le sub est en production et disponible.

SLU : Et les autres références se portent bien ?

Didier Dal Fitto : Tout va bien, nous devrions atteindre assez rapidement le 1000e S10 livré en France et Belgique.

Plus d’infos sur le site DV2 et sur le site Adamson

Nouveauté PL+S 2016

PMX-D comme Digital, Dante, Douée

Le coaxial est la grande spécialité française, et il est illusoire de répondre à un appel d’offres sans disposer du triptyque polyvalent « renfort & bain de pieds » en 8, 12 et 15 pouces. Créée en 2004, la gamme PMX d’Amadeus atteint la pleine maturité avec une troisième version PMX-D découverte au PL+S 2016, une déclinaison plus numérique, réseau et coaxiale que jamais.

Amadeus La gamme PMX-D

Amadeus La gamme PMX-D

Et comme toujours avec Gaëtan Byk, nous avons écouté le fruit de son travail. Comme toujours aussi nous avons profité de sa présence pour qu’il nous explique par le détail cette gamme.

SLU : Quand la gamme PMX est-elle née ?

Gaëtan Byk, directeur marketing d’Amadeus : La première génération en passif a été créée en 2004. Elle été refondue et rendue disponible en passive/active et réseau en 2011 avec passage aux aimants au néodyme, changement de forme, de structure de rigidification interne, bref, la seule chose qui n’ait pas changé c’est le principe du coaxial deux voies. La version active s’appelait PMX-A et celle active, bi-amplifiée et EtherSound PMX-ES.
Aujourd’hui nous présentons la troisième version, la PMX-D, D pour digital. Le transducteur coaxial reste le même, l’ébénisterie aussi, en revanche la partie électronique est totalement nouvelle.
Le DSP est nouveau, la structure de conversion n’est plus la même, tout comme l’alimentation et la bi-amplification ont changé et enfin nous avons ajouté une carte DANTE dans les trois modèles -D, la 8’’ la 12’’ et la 15’’.

SLU : Il y a des subs en route parait-il…

Gaëtan Byk : Absolument, ils seront annoncés et présentés le mois prochain. Il y aura un 12’’, un 15’’ et un 18’’, les ML12-D, ML15-D et ML18-D, des produits qui existent déjà en passif dans notre catalogue mais qui vont être amplifiés avec entrée analogique, AES et DANTE.
Le gros avantage de cette version nouvelle “D”, pour les têtes comme pour les subs, est de pouvoir prendre la main sur le DSP via la chaîne DANTE. Au-delà du transport du signal, toutes les PMX-D présentes sur le réseau ont la possibilité d’être intégralement commandées. On a donc la main sur l’égalisation, le délai, le traitement dynamique…

SLU : Avec quel logiciel ?

Gaëtan Byk : Nous avons développé Amadeus DSP Control, un soft propriétaire sur Mac et PC.

SLU : Vous avez fait le choix du Dante. Est-ce un choix d’avenir alors que l’AVB semble arriver ?

Gaëtan Byk : On fait tous des choix et Amadeus ne peut pas être targué d’être passéiste (rires). En 2011 nous avons été parmi les premiers à introduire l’EtherSound dans nos produits – ES pour l’IRCAM. Entre temps, d’autres protocoles sont arrivés et il nous a semblé judicieux d’adopter celui qui semble faire l’unanimité dans le paysage audio. Ravenna est aussi très intéressant même si plus axé broadcast.

SLU : Les PMX-D sont dans la tradition française, la polyvalence avant tout !

Gaëtan Byk : Oui absolument. Elles servent de complément, de sono principale dans de petits espaces et avec leur pan coupé à 40°, elles peuvent être employées en tant que retours.

SLU : Disposent-elles d’un guide spécifique ?

Gaëtan Byk : Non, nous leur avons laissé la directivité conique propre au coaxial, 90° hormis sur les 8’’ où l’on est à 105°. Cette gamme coaxiale est légitimée et éprouvée depuis longtemps, l’idée c’était d’apporter de la technicité et de faire en sorte que ce modèle qui est électro acoustiquement très au point, bénéficie des dernières avancées et de la facilité d’emploi qu’apporte le réseau.

SLU : Est-ce que le rendu a bénéficié de l’arrivée des nouveaux amplis et du nouveau DSP ?

Gaëtan Byk : Oui, on va beaucoup plus loin. On a un DSP qui travaille en 96 kHz permanents et la structure de conversion a bénéficié du travail fait sur un modèle très haut de gamme chez Amadeus, la Philharmonia. Les étages d’entrée analogique et numérique AES sont les mêmes, tout comme le DSP, et les convertisseurs ESS Sabre sont des haut de gamme.
Tout cela est bénéfique à la transparence et à la mise en phase, réalisée haut-parleur par haut-parleur ce qui est impossible sur le modèle passif, tout en pouvant bien entendu générer le gros son qu’exige son utilisation. La cible n’est pas le monitoring, même si certains clients sont intéressés par les PMX-D pour aller en studio avec, ces enceintes sont conçues pour le théâtre, le concert, le muséum, les marchés de prédilection des PMX depuis toujours. Mais en mieux. Elle va devenir l’active polyvalente d’Amadeus.

Comme dit tout joueur de cartes, un bon coup d’œil vaut mieux qu’une mauvaise impasse. Voici ce que nous montre la face arrière de la MPX12-D. Tout est en double. Un secteur avec repiquage, un double port réseau gigabit, un port AES et repiquage et une entrée analogique et sa sortie pour attaquer une autre enceinte. Un afficheur pour les DSP et les presets, un Vu-mètre, deux afficheurs indiquant la condition du flux numérique AES, rien ne manque. Remarquez aussi le tunnel pour le refroidissement de l’électronique embarquée.

Comme dit tout joueur de cartes, un bon coup d’œil vaut mieux qu’une mauvaise impasse. Voici ce que nous montre la face arrière de la PMX 12 D. Tout est en double. Un secteur avec repiquage, un double port réseau gigabit, un port AES et repiquage et une entrée analogique et sa sortie pour attaquer une autre enceinte. Un afficheur pour les DSP et les presets, un Vu-mètre, deux afficheurs indiquant la condition du flux numérique AES, rien ne manque. Remarquez aussi le tunnel pour le refroidissement de l’électronique embarquée.

SLU : Mais vous gardez la version passive au catalogue ?

Gaëtan Byk : Bien entendu. Elle se vend très bien et beaucoup d’opérateurs préfèrent employer leurs amplis en parc sur nos enceintes.
Nous livrons des feuilles de presets pour tous les contrôleurs amplifiés, mais c’est vrai qu’elles sont plus optimisées pour du Lab.gruppen, les IPD ou les PLM.

SLU : Elles marchent aussi sans presets ?

Gaëtan Byk : Franchement oui. Avant d’être électro acousticien, Michel Deluc (Responsable du développement d’Amadeus) est acousticien et ne porte pas les presets dans son cœur puisque chaque lieu est différent, chaque environnement acoustique est différent et chaque équipement est différent, il est donc illusoire de résoudre cette équation une fois pour toutes. L’optimisation in-situ vaut bien plus que des presets standard.

SLU : Combien coutent ces nouvelles versions amplifiées et quel est le différentiel avec les passives ?

Gaëtan Byk : La PMX12 passive coûte 1990 € HT. La PMX12-D vaut 4375 € HT. La différence n’est autre que le prix de la bi-amplification via deux modules ampli, un de 1500 W pour le grave et un second de 400 W pour le moteur, auquel s’ajoutent les DSP, le convertisseur et les trois entrées dont celle pour le flux Dante permet la prise de contrôle à distance.

SLU : Si on prend un IPD chez Lab, avec la PMX12 passive cela revint moins cher, mais je n’ai pas de Dante et je reste en filtrage passif…

Gaëtan Byk : C’est pour cela que nous avons conçu ces modèles sans concession. Ils offrent des performances et des possibilités supérieures mais reviennent fatalement plus cher. L’accueil est bon et le nombre de clients qui sont ravis de voir apparaître cette version, nous conforte dans notre choix.

L’écoute

La restitution est sans surprise avec, coaxial et filtrage de qualité oblige, un respect absolu de la phase, une zone d’écoute ample et une fidélité de tous les instants. Voix, cordes, guitare sèche, tout passe facilement. L’octave du bas est reproduite mais sans le muscle nécessaire dans un espace aussi grand qu’un hall de salon. Le sub sera le bienvenu, surtout pour épauler la version 12’’.

Une des deux PMX12-D du stand Amadeus avec l’habituel mais si raffiné panneau défoncé au tour à commande numérique pour y écrire les principales caractéristiques de cette nouvelle gamme.

Une des deux PMX12-D du stand Amadeus avec l’habituel mais si raffiné panneau défoncé au tour à commande numérique pour y écrire les principales caractéristiques de cette nouvelle gamme. Ne manquait qu’un sub, sans doute disponible à l’heure où vous lisez ces lignes

Le reste du spectre passe très bien avec clarté et analyse, même un peu trop dans le haut. La raison tient à un réglage administrateur un cran plus fort pour le moteur seul afin de contrecarrer le bruit de fond du salon et surtout du stand adjacent qui joue de la musique à plus de 80 dBA de façon ininterrompue. C’est sans doute ce léger déséquilibre qui n’existe pas sur le modèle du commerce, qui assèche aussi le bas.
L’aigu est magnifique et n’a pas grand-chose en moins que celui d’une enceinte de salon, on est bien loin des compressions reproduisant un haut du spectre dur et avec peu d’envie au-delà des 10 kHz. La signature Amadeus est évidente, et par exemple le classique sera bien servi par le naturel et la douceur de sa reproduction. Les PMX-D sont certes haut de gamme et « techniques » mais le résultat s’entend et c’est bien cela ce qui compte.

D’autres infos avec le lien ci-après sur le site Amadeus

Spécifications Acoustiques PMX 12
PMX-D Specifications Acoustiques


Spécifications Techniques
PMX-D Spécifications Techniques


Performances Audio
PMX-D Performances Audio

Le 21 avril uniquement

Leopard et S6L à nouveau en écoute chez Best Audio

Best Audio écoute Leopard et S6L

Une vue plongeante sur la régie comportant console & pilotage u système dans le studio de Dushow. José Chaves, en pull rouge, annonce la mise en service des limiteurs !!

Vous avez raté en février les trois journées d’écoute et de découverte du Leopard, le faux petit système de Meyersound ? Vous aimeriez mettre les mains sur une S6L Avid ?

Best Audio écoute Leopard et S6L

Une des premières images de la S6L au PL+S 2015. Depuis la console est opérationnelle et sonne comme une grande. Si vous avez des doutes, prenez rendez-vous ;0)

Best audio vous offre une nouvelle chance de vous éclater au propre comme au figuré dans le studio de Dushow de Roissy en France jeudi 21 avril, pour une longue journée aussi sonore que possible.
Pour y avoir assisté on peut vous le certifier :
Les conditions techniques et acoustiques de ces sessions d’écoute sont remarquables.
Et pour que vous n’ayez aucun doute quant aux capacités dynamiques du couple Leopard / 900-LFC et la puissance de traitement de la S6L d’Avid, Best Audio convoque à nouveau Stéphane Boutineau et sa splendide batterie DW.

Best Audio écoute Leopard et S6L

Détrompez-vous. Le Leopard est beaucoup plus petit et léger que du Mica, mais il lui tient tête. Sacré jeunesse, elle nous étonnera toujours.

Il sera donc possible de jouer avec sa futaille et son talent sur la console pour mettre à l’épreuve console comme système mais aussi d’écouter vos morceaux favoris ou des extraits de vos derniers mix.

Pour réserver votre créneau, contactez très vite Sébastien Nicolas :

Le 19 avril à Carquefou

Démonstration chez Melpomen : Avid S6L, L-Acoustics Série X et Ghost

AVID S6L

AVID S6L

Les docs et les sites web parlant de la dernière console Avid S6L, de la série X de L-Acoustics et des solutions réseau Ghost font une partie du travail, mais rien ne remplacera leur prise en main et les explications savantes d’un technicien compétent et aguerri.

Melpomen Carquefou vous propose une journée de découverte dans le grand Ouest. A ne pas rater.

D’abord parce que c’est Yves Jaget qui s’y colle et s’il y a quelqu’un qui connaît et comprend sur le bout du bit les produits Avid, c’est bien lui, en dehors du fait qu’il a une feuille et un talent rare.
Ensuite parce que la S6L est une très belle table qui allie la plus parfaite intégration de la –plugothèque AAX- portée par les moteurs HDX, et qu’elle a été repensée de fond en comble et offre désormais un trajet du signal et un mélangeur de course.

Aussi parce que vous aurez l’occasion aussi d‘écouter la gamme X de L-Acoustics dont le son est aussi massif que les ébénisteries ne le sont plus, et, comme il se doit, un bon dynamique et une console vous permettront de vous forger votre propre opinion sur le X15, le « vrai » wedge de la famille.

L-Acoustics Gamme X

L-Acoustics Gamme X

Et enfin vous découvrirez tous les avantages que les commutateurs Ghost d’Agora Audio peuvent apporter au quotidien d‘un prestataire ou d’un technicien. Et ils sont nombreux.

commutateurs Ghost

Commutateurs Ghost

La date de cette démo a été fixée au mardi 19 avril de 10h à 13h et de 14h30 à 18h dans les locaux du siège social de Melpomen à Carquefou dans la proche banlieue nantaise.

Ghost

Avid

L-Acoustics

Melpomen


Pour vous inscrire, tapez donc deux lignes à Fred Epié : [email protected] ça lui fera plaisir, ou bien appelez le +33 2 40 50 30 36.

Pour en savoir plus d’ici là, vous pouvez toujours potasser ces trois articles de SLU dédiés à ces trois produits : GHOST, Série X, S6L.

RCF HDL50-A et 9007-AS, l’écoute.

Basé sur l’association de deux 12’’, quatre 6’’ et deux moteurs de 3’’ et servi par 4400 Watt crête de puissance embarquée, l’HDL50-A de l’italien RCF présenté au PL+S 2015, a fait cette année un retour remarqué et sonore dans sa version définitive.
Accroché dans l’un des deux espaces en plein air dévolus aux écoutes et avec l’aide de son sub 9007-AS, il a fait forte impression.

RCF disposant de son propre levage pour les deux lignes entourant un écran dédié à la projection d’informations techniques durant les sessions d’écoute, on aperçoit les visiteurs tourner le dos aux deux scènes mobiles qui hébergent nombre d’autres systèmes. La foule que vous voyez est formée de prospects savourant un des quatre sessions d’écoute quotidiennes.

RCF disposant de son propre levage pour les deux lignes entourant un écran dédié à la projection d’informations techniques durant les sessions d’écoute, on aperçoit les visiteurs tourner le dos aux deux scènes mobiles qui hébergent nombre d’autres systèmes. La foule que vous voyez est formée de prospects savourant un des quatre sessions d’écoute quotidiennes.

Quelques mots sur l’HDL50-A

Même si son montage symétrique existe depuis que le V-Dosc existe, l’HDL50-A dispose de nombreux autres avantages. Son ébénisterie par exemple, un mélange de multipli et Polypropylène moulé, fait que sur la balance l’aiguille n’atteint que 56 Kg, amplis et filtrage compris, un poids très raisonnable même s’il a légèrement augmenté par rapport au modèle de présérie présenté l’année dernière.

La HDL50-A débarrassée de sa grille et laissant apparaître le montage des deux 12’’ entourant en symétrie coplanaire les quatre 6’’ en charge du bas médium et le guide d’onde derrière lequel deux compressions 3’’ font le job au-dessus de 700Hz.

La HDL50-A débarrassée de sa grille et laissant apparaître le montage des deux 12’’ entourant en symétrie coplanaire les quatre 6’’ en charge du bas médium et le guide d’onde derrière lequel deux compressions 3’’ font le job au-dessus de 700Hz.

20 boites peuvent être accrochées ce qui lui confère une puissance de feu non négligeable et compense largement un niveau SPL maxi de 140 dB. Tirée de la gamme D-Line, cette enceinte très moderne et efficace se positionne un petit cran en dessous du TTL55-A du même constructeur transalpin qui, embarquant plus de puissance et ouvrant verticalement, à 7° contre 10° délivre 3dB SPL en plus, mais fait surtout économiser 11 Kg par tête et coûte environ la moitié moins cher, de sacrés arguments.

Fabriquant réputé de HP avant de devenir manufacturier d’enceintes, RCF équipe ses modèles de transducteurs bénéficiant des dernières trouvailles comme par exemple Dual Silicone Spiders où du silicone est injecté entre deux spiders comme du jambon dans un sandwich. Cette matière renforce le montage, agit comme une mémoire de forme et apporte une forte étanchéité qui permet de pomper l’air chaud en le chassant de l’équipage mobile et d’aspirer de l’air frais à chaque mouvement.

9007-AS, un nom étrange, mais un gros son !

Le 9007-AS avec ses deux 21’’ à bobine de 4’’ présenté sans sa grille avant. Remarquez les généreux évents. Vue la compacité de ce sub, en augmenter la surface aurait sans doute compromis la solidité de la face avant !

Le 9007-AS avec ses deux 21’’ à bobine de 4’’ présenté sans sa grille avant. Remarquez les généreux évents. Vue la compacité de ce sub, en augmenter la taille aurait sans doute compromis la solidité de la face avant !

Pour accompagner la tête, rien de tel que des jambes musclées. Equipé de deux 21’’, le 9007-AS est le dernier né de RCF et peut délivrer jusqu’à 143 dB SPL avec une réponse allant de 25 à 120 Hz. Amplifié à l’aide de deux modules de 3600 Watt crête gavés par une alimentation acceptant des secteurs de 100 à 260 Volt, ce sub parvient à délivrer des basses très profondes en remuant de grandes quantités d’air, tout en gardant une nervosité et un punch très appréciables.

Cela est dû au choix de bobines de petite taille et donc légères de 4’’, des bobines que l’on rencontre plus souvent dans des 15’’. Un soin tout particulier est porté à la ventilation afin de limiter les pertes dues à la compression thermique. La charge est un classique reflex. Ces nouveaux HP, deux par sub, sont même capables de monter à 200Hz, une fréquence qui trahit le travail qui a été fait pour les rendre très énergiques. Bien entendu, la fréquence de raccordement avec les têtes reste en dessous des 100 Hz. Posé sur le grand côté, le 9007-AS est prévu pour porter 4 HDL50-A dans une « petite » configuration restant au sol. Posé sur le petit côté, ce sont 4 HDL20-A qui bénéficieront de ses services.

L’écoute

La ligne des 12 têtes HDL50-A de cour, assez longue pour faire du vrai grave toute seule et ne pas souffrir de la prise d’angle choisie pour couvrir assez largement l’esplanade où le système a été accroché de part et d’autre d’un écran vidéo plein jour

La ligne des 12 têtes HDL50-A de cour, assez longue pour faire du vrai grave toute seule et ne pas souffrir de la prise d’angle choisie pour couvrir assez largement l’esplanade où le système a été accroché de part et d’autre d’un écran vidéo plein jour

C’est devant un parterre de plus de 200 oreilles que nous avons eu la chance de découvrir ce système monté en deux lignes de 12 têtes et deux ensembles de 4 subs stackés par deux à leurs pieds en montage cardioïde end fire. 10 minutes et pas une seconde de plus, 95 dBA et là encore, pas de rab, voisins oblige.
La reproduction des voix est précise, timbrée et intelligible, sans doute grâce à l’emploi de moteurs acceptant de prendre le relai des 6’’ à 700 Hz et donc couvrant une très large partie du spectre vocal parlé et quasiment tout le spectre chanté.
La démo démarre d’ailleurs sur un quatuor a capella très Golden Gate et sans subs. Même sans leur aide le résultat est probant, trop même. Le calage a été effectué par les équipes de RCF Allemagne et le doute n’est plus permis. Nos amis d’outre Rhin aiment vraiment un rendu riche et très souriant, bien chargé dans les extrêmes.

L’extrait suivant, Not that kind d’Anastacia, a beau être masterisé, il n’en ressort pas moins avec un bel impact et un rendu de qualité d’autant qu’il est joué une fois encore sans les subs.
Certes un gros contour est possible puisque pour cette première partie de la démo, le niveau oscille autour des 90 dBA et que les lignes sont composées de 12 éléments chacune, il en demeure pas moins que cette bonne santé dans le grave prouve la possibilité de le projeter et de bien remplir l’octave 60/120, ne laissant aux subs qu’à gonfler la première.
L’aigu et l’extrême aigu sont puissants et ciselés, sans trop de couleur malgré la générosité du calage. Juste les 3 KHz sont projetés avec un surplus d’énergie pile dans l’axe du guide d’onde aigu.
Très belle énergie et définition aussi dans le bas médium, reproduit avec beaucoup de patate et de gras.

Les subs 9007-AS en montage cardioïde en fire et posés au sol. 143 dB en crête et une belle patate bien complémentaire des 12’’ des têtes.

Les subs 9007-AS en montage cardioïde end fire et posés au sol. 143 dB en crête et une belle patate bien complémentaire des 12’’ des têtes.

Une fois les subs démarrés, on se retrouve face à un système puissant, cohérent et pour tout dire assez impressionnant quand l’on considère son prix. Quelques secondes d’une électro bodybuildée ont suffi à prouver la solidité du rendu de cet ensemble au ratio têtes/subs assez raisonnable.

Enfin une reprise rock du titre Ghostbusters fait apprécier la capacité de ce système à briller dans la reproduction des musiques à forte dynamique, et quelques notes planantes et « classiques », sa faculté à s’attaquer aussi aux sources acoustiques même si j’ai trouvé que la surcharge de haut du spectre au calage a poussé le rendu à être un tout petit peu acide.

Dulcis in fundo

Le bilan est donc largement positif et devrait pousser RCF à proposer des kits d’essai à des prestataires français à la recherche de leur gros système tout en ne disposant pas forcément des moyens financiers habituellement nécessaires à son acquisition.

Le stade du Milan AC et de l’Inter, baptisé Giuseppe Meazza mais que tous les amateurs de ballon rond appellent communément San Siro, mis à feu et à son par RCF.

Le stade du Milan AC et de l’Inter, baptisé Giuseppe Meazza mais que tous les amateurs de ballon rond appellent communément San Siro, mis à feu et à son par RCF.

DiGiCo présente Quantum 7 au ProLight + Sound

Alors que le déploiement du nouveau langage Stealth Processing 2 continue de plus belle et décuple les moyens de l’actuelle gamme de consoles SD, DiGiCo présente la 7è génération de son moteur FPGA en le nommant Quantum 7, et annonce son déploiement dans la SD7 pour le printemps 2017.

Une SD7 d’apparence normale et…qui l’est, sauf que cette même table dès le printemps prochain deviendra une bête de course par la grâce du nouveau moteur FPGA Quantum. Les anciens utilisateurs ne sont pas oubliés, il sera possible de retrofiter les châssis avec la nouvelle carte quand cette dernière sera disponible.

Une SD7 d’apparence normale et…qui l’est, sauf que cette même table dès le printemps prochain deviendra une bête de course par la grâce du nouveau moteur FPGA Quantum. Les anciens utilisateurs ne sont pas oubliés, il sera possible de retrofiter les châssis avec la nouvelle carte quand cette dernière sera disponible.

James Gordon est un homme heureux. La R&D chez DiGiCo travaille d’arrache-pied pour produire la 7è génération de son moteur FPGA. Rappelons pour mémoire que la gamme actuelle de consoles utilise essentiellement la 3è génération dont on ne peut pas déjà dire qu’elle manque de souffle.

James Gordon, l’heureux PDG de DiGiCo montrant un prototype de la future carte FPGA Quantum, un monstre de puissance qui va replacera la SD7 qui l’accueillera, dans le peloton de tête des consoles les plus puissantes au monde.

James Gordon, l’heureux PDG de DiGiCo montrant un prototype de la future carte FPGA Quantum, un monstre de puissance qui va replacera la SD7 qui l’accueillera, dans le peloton de tête des consoles les plus puissantes au monde.

La puissance et plus généralement les futures performances de la SD7 sont stupéfiantes.
640 voies de traitement à 96KHz peuvent accepter jusqu’à 3000 signaux, et pas moins de 8 ports MADI sont installés sur la carte de calcul qui nous a été présentée.
Cette capacité de calcul va notamment permettre d’insérer librement des ressources précisément là où votre imagination le demande, une fonction appelée Nodal Processing.
Des avancées passionnantes sont aussi attendues au niveau du monitoring et de la compréhension du trajet de l’audio au sein de la console, quelque chose d’indispensable avec de telles capacités de traitement de signal.
Cette nouvelle fonction s’appellera True Solo.
Enfin, ce nouveau moteur qui tient sur la carte FPGA pourra être installé sur les anciennes SD7 en lieu et place de la carte actuelle ce qui redonnera une jeunesse à une console toujours aussi appréciée.

La présentation complète de James Gordon et des précisions à venir sur SoundLightUp.

Prolight+Sound 2016

Deux nouveautes de poids chez L-Acoustics, LA12X et KS28

Le SK 28 avec son évent plus que repérable et illuminé par le flash. L’absence de grille ou de tissus sur le trajet de l’onde arrière est rendue nécessaire par la recherche de l’efficacité la plus parfaite. Des grilles existent mais dans chaque volume à l’arrière des haut-parleurs.

Le KS28 avec son évent plus que repérable et illuminé par le flash. L’absence de grille ou de tissus sur le trajet de l’onde arrière est rendue nécessaire par la recherche de l’efficacité la plus parfaite. Des grilles existent mais dans chaque volume à l’arrière des haut-parleurs.

On les attendait, on n’est pas déçu.

Discret, deux fois plus puissant et à peine plus lourd que son prédécesseur, tout est nouveau dans le LA 12X, un contrôleur 4 canaux grâce auquel le LA-RAK passe en LA-RAK2.
Le changement est aussi de taille avec le KS28, le nouveau sub standard de L-Acoustics qui dans une enveloppe identique au SB28 et couplé au LA 12X, délivre 3 dB de SPL en plus que son prédécesseur.

Puissant avec 3300 W par canal à 2,7 ohms, disposant d’une alim à découpage avec PFC contrôlé par un DSP et capable de s’acoquiner avec des secteurs allant de 100 à 240 V, prêt pour le futur avec plus de ressources DSP et un port AVB, le LA 12X corrige d’un coup de baguette magique les lacunes du vaillant LA 8.
Fruit d’un partenariat avec Camco, il s’inscrit dans la durée et prend même de l’avance avec, par exemple, la capacité de délivrer sa puissance maxi sur des périodes de 200 ms, un paramètre essentiel quand on aime le grave. Le LA-RAK2 en tire parti en embarquant désormais 3 LA-12X.

Le KS28 qui peut être amplifié uniquement par le LA 12X, est le nouveau sub de référence de L-Acoustics.
Léger avec 79 kg, embarquant le rigging, bourré d’astuces pour faciliter sa mise en oeuvre, il est capable de délivrer 3 dB de plus que le SB28 sans sacrifier à son extension dans les tréfonds du grave puisqu’il délivre 25 Hz à -10dB.
Plus punchy, plus défini, plus nerveux, le KS28 dispose d’un évent retravaillé et de tout nouveaux haut-parleurs à aimant néodyme et saladier alu, bobine 4 pouces et élongation record.

Le LA-RAK2, la nouvelle version totalement compatible avec l’ancienne, de l’usine à puissance de L-Acoustics coté pile. Au-dessus, la face arrière complète d’un LA 12X avec ses deux prises réseau tout à droite.

Le LA-RAK2, la nouvelle version totalement compatible avec l’ancienne, de l’usine à puissance de L-Acoustics coté pile. Au-dessus, la face arrière complète d’un LA 12X avec ses deux prises réseau tout à droite.

Dans le LA-RAK2, 4 LA 12X. 13 KW par ampli avec 4 vraies entrées, une vraie alimentation avec PFC, et la capacité à délivrer du courant sur des charges aussi basses que 2,7 Ohm, ce qui ouvre la porte à la mise en parallèle de 3 boites comme le K2 et le Kara ou bien 4 SK28, un par canal. Une belle bête. Enfin !

Dans le LA-RAK2, 3 LA 12X. 13 kW par ampli avec 4 vraies entrées, une vraie alimentation avec PFC, et la capacité à délivrer du courant sur des charges aussi basses que 2,7 ohms, ce qui ouvre la porte à la mise en parallèle de 6 boîtes comme le Kara, 3 K2, 2 K1 ou enfin 4 KS28, un par canal. Une belle bête. Enfin!


A venir dans SoundLlightup, une longue interview de Florent Bernard responsable des applications touring pour un tour d’horizon archi complet de ces deux nouveautés.

Le plein de nouveautés chez Audio-Technica à Prolight+Sound

Audio Technica ATM 350

Audio Technica ATM 350

Le secret avait été bien gardé. Ce sont bien trois micros professionnels, trois écouteurs in-ear, une embase émetteur HF pour conférence, un micro de surface toujours HF pour conférence et enfin un système de conférence numérique filaire qui sont présentés sur le stand d’Audio-Technica pour la première fois en Europe.

L’ATM350a tout d’abord est une nouvelle version du célèbre ATM350. Conçu pour une utilisation sur les caisses claires, les toms, le piano, les instruments à cuivre, bois et cordes, il accepte ce qu’il convient d’appeler un niveau de cheval, de 10 dB supérieur à celui de son prédécesseur soit 159dB. L’ATM350a est livré avec une gamme de multiples accessoires pour instrument, le rendant extrêmement flexible et polyvalent pour les ingénieurs du son et musiciens travaillant aussi bien sur scène qu’en studio.

Audio Technica AE2300

Audio Technica AE2300

L’AE2300 ensuite est un micro dynamique cardioïde pour instrument qui intègre un diaphragme exclusif à double-dôme qui lui permet de délivrer des hautes fréquences et une réponses aux transitoires bien plus importants qu’un dynamique standard. Sa construction robuste en métal, son design compact et sa résistance aux très forts niveaux, font de l’AE2300 un micro polyvalent, excellent pour une capture sonore d’amplis de guitares, de cuivres et de bois, de percussions et de batteries, avec clarté et précision. Le microphone est également équipé d’un filtre passe-bas.

Audio Technica ATM230

Audio Technica ATM230

L’ATM230 enfin est un modèle dynamique hypercardioïde de la gamme Artist Series conçu pour capturer les percussions et les futs de batterie. La capsule de ce microphone a été conçue pour les applications qui requièrent un haut niveau de pression acoustique admissible avec un rendu équilibré. La directivité hypercardioïde réduit la prise de son latérale et arrière. Sa petite taille lui permet d’être placé au plus près des toms, caisses claires et autres percussions. Il est disponible en configuration individuelle ou en pack de trois pièces.

Audio-Technica ATH E70

Audio-Technica ATH E70

Les trois nouveaux in-ears s’appellent ATH-E40, ATH-E50 et ATH-E70, et bénéficient de la même signature sonore que la célèbre gamme Audio-Technica M-series. Conçus pour répondre spécifiquement aux exigences sonores des musiciens que ce soit en studio, sur scène ou pour une fonction Dj, ces écouteurs sont compatibles avec le système sans fil Audio-Technica M3 In-Ear Monitor.
L’ATH-E70 est le produit phare des modèles In-Ear monitor et dispose pour cela de trois transducteurs. Sa justesse et sa définition permettent un mixage précis, ce qui en fait un très bon choix pour le monitoring sur scène ou le mixage en studio. Avec sa finesse de reproduction, ce modèle est conçu pour les professionnels du son.

L’ATH-E50 offre une excellente isolation et un très bon rendu en toute confiance. Ce modèle répond à l’évolution des productions musicales et assure une excellente fiabilité quelque soit l’environnement sonore. Le choix idéal pour les producteurs en déplacement.

L’ATH-E40 enfin dispose de transducteurs bénéficiant de la technologie exclusive « Dual Phase Push Pull ». Ce procédé garantit une reproduction sonore fidèle, et délivre des basses puissantes tout en assurant un équilibre dans le médium et l’aigu apte à reproduire toute l’émotion musicale sur scène comme en studio.

Place à présent aux applications orientées conférence avec tout d’abord deux émetteurs sans fil prévus pour intégrer l’environnement numérique System 10.

Audio Technica ATW T1007

Audio Technica ATW T1007

Conçu pour fonctionner avec une alimentation fantôme, équipé d’une prise XLR mâle 3 broches pour microphones col-de-cygne à condensateur, l’embase microphone émetteur sans fil ATW-T1007 s’appaire avec tout récepteur System 10 PRO ou System 10 numérique, pour fournir de très bonnes performances en 2.4 Ghz. L’émetteur dispose aussi d’un interrupteur dédié à l’utilisateur qui lui permet de permuter entre voix et sourdine, ou des fonctions telles que « appuyer pour parler » ou « appuyer pour mettre en sourdine ».

Audio-Technica ATW T1006

Audio-Technica ATW T1006

Solution idéale pour les salles de conférence et espaces de réunion, le microphone émetteur sans-fil ATW-T1006 s’appaire avec tout récepteur System 10 PRO ou System 10 numérique. Ce microphone à gradient de pression cardioïde à condensateur est également équipé d’un interrupteur, dédié à l’utilisateur, qui permet de permuter entre voix et sourdine, ou des fonctions telles que « appuyer pour parler » ou encore « appuyer pour mettre en sourdine ».
Ces deux modèles disposent de deux LEDs rouge/verte – une visible à l’avant de l’appareil, l’autre à l’arrière – indiquant le mode voix/sourdine, le niveau de batterie et l’état du chargement. Ces modèles présentent aussi trois niveaux de gain d’entrée (-6dB, 0dB et +6dB), et un filtre coupe-bas.

Solution pour conférence « nouvelle-génération », l’ATUC-50 est conçu pour une utilisation simple et une installation plug-and-play, avec une grande qualité sonore et intelligibilité. Entre puissance, flexibilité et polyvalence, ce système offre de nombreuses fonctionnalités à un prix attractif : col de cygne hypercardioïde, enregistreur 4 pistes intégré, possibilité d’intégrer un système de traduction (canal dédié)… Le choix entre deux tailles de col de cygne, l’ATUC-M43H (430mm) et l’ATUC-M58H (580mm) permettent aussi une réelle flexibilité en termes de positionnement.

Audio-Technica ATUC 50

Audio-Technica ATUC 50

Avec l’utilisation de câbles standards CAT5 (ou supérieur), jusqu’à 150 postes de discussion ATUC-50DU peuvent être connectés soit en réseau linéaire soit en anneau pour plus de redondance et être contrôlés à partir de tout navigateur Internet sans installation d’un logiciel supplémentaire.
La configuration via le navigateur Web Remote est simple et rapide, avec la possibilité de préréglages utilisateurs mémorisés avant nouvelle utilisation. Avec une conception facile d’utilisation et une très bonne qualité sonore, l’ATUC-50 est idéal pour des applications dédiées aux entreprises, pour les salles de conférence et les salles de réunion aux visioconférences multilingues ou lieux de culte.

En avant première

Pro Light + Sound..LightUp, les nouveautés attendues en Audio Pro

PL+S 2016

A quelques heures de l’ouverture de la grande foire annuelle de la musique de Francfort dont le joyau pour nos métiers est le ProLight + Sound, il est temps de faire un rapide point sur ce qu’on risque d’y trouver en plus de l’équipe de SoundLightUp au grand complet.

Les communiqués de presse et les invitations pleuvent, preuve de l’imminence de l’arrivée de belles surprises dont vous aurez la primeur sur SLU à partir du mardi 5 avril, jour d’ouverture du salon. L’actualité n’attend pas.

Autant vous prévenir tout de suite, pour le moment les secrets sont bien gardés, attendez-vous donc à un usage plus qu’exhaustif de tout ce que notre belle langue française comporte comme conditionnels d’autant que certains fabricants aiment montrer en catimini la nouveauté que personne n’attendait, même au stade de prototype.

Adamson

Adamson

Adamson qui les années passées a fait feu de tout bois, sauf le multipli de bouleau trop précieux pour être brûlé, va présenter le E119, un sub de petite taille idéale pour le transport et la manutention et le compagnon rêvé des E12 avec son unique 19’’ à double bobine de 5”.
On reverra aussi la S10, une deux fois 10’’ avec le moteur en 4’’ tiré de la Gamme E15/E12, accompagnée par son gros bras de sub, le S119. Cet ensemble vient idéalement compléter vers le bas la gamme Energia.
Il n’est pas exclu qu’un line-array plus petit vienne offrir un repos bien mérité aux SpekTrix et autres Metrix, mais peut-être pas encore cette année.

Adam Hall

Adam Hall

Cette année Adam Hall va être omniprésent à Francfort par le biais de deux stands : celui d’Adam Hall Group au sein du PL+S pour ses marques et celles distribuées, et au cœur de la Musikmesse, celui exclusivement dédié aux pieds Gravity.
Parmi les nouveautés qui seront présentées au PL+S signalons les Maui 28 G2 et le Maui 11 G2, tous deux des systèmes de sonorisation colonne + caisson de grave actif compacts avec un traitement via DSP du signal, un mixeur 4 canaux et un module Bluetooth intégré. Pour les deux modèles, la qualité et dispersion sonore a été améliorée.
On retrouvera aussi sur le stand le tout nouveau line array compact Curv 500.

Amadeus

amadeus

Après avoir régalé les visiteurs de l’édition 2015 du PL+S avec la Philharmonia, le moniteur amplifié à deux voix actives qui est aussi à l’aise en studio qu’en appartement pour qui peut se l’offrir, et qui sera à nouveau du voyage, on nous annonce pas moins de trois nouveautés sur le stand Amadeus.
Destinés au renfort sonore plus qu’au studio et avec des choix très novateurs pour ce qui concerne l’interfaçage et l’exploitation, ces trois modèles devraient couvrir un segment très recherché du marché. Une fois encore Gaëtan Byk va jouer au chat et à la souris avec l’organisation du salon pour discrètement faire jouer un des trois modèles…

Clair Brother

Clair Bros

Clair Brothers arrive en force dans le coaxial…Tiens, ça nous rappelle quelque chose ! Trois wedges font ainsi leur apparition, les One.
Le plus petit, bi-amplifié et équipé d’un coaxial en 12’’ plus un moteur de 3’’ et gorge d’un pouce et demi, prend le nom de 1AM. Comme il se doit, il dispose de nombre de points d‘accroche et d‘une embase pour le transformer en enceinte d’appoint. Un guide d’onde asymétrique et rotatif donne au haut du spectre une dispersion de 40° x 60°.
Le second modèle identique au 1AM embarque un module Powersoft et en fait le premier wedge / enceinte polyvalente amplifié de Clair Bros et gagne un +, devenant le 1AM+. Le dernier s’appelle le 1.5AM et, comme son nom le suggère, dispose d’un 15’’ et d’un moteur 4’’ à gorge de 2 pouces. Il délivre 3 dB de plus que le petit modèle. Toujours en coaxial, deux modèles font leur apparition, le 8CX passif et le 5CX, aussi passif, disposant tous deux d’une ouverture très large.
Enfin nous pourrons voir de près le C15, le dernier né des modules line-array grand format en 15’’ dont nous avons déjà longuement parlé.

Coda Audio

Logo Coda

Coda Audio poursuit sur sa lancée avec l’annonce de nouveaux produits lors du PL+S comme Philippe Pelmelle nous l’a laissé entendre il y a quelques semaines de cela. Outre ces nouveautés 2016, celle de l’année dernière, l’AiRAY, le line-array gros format mais poids plume de la marque allemande avec ses 2 x 12’’ et ses deux transducteurs coaxiaux à deux voies en charge de tout le spectre dès 400 Hz, sera proposé à l’écoute dans le Live Sound Arena.

d&b audiotechnik

d&b

Sur le stand de d&b, une des nouveautés sera sans doute NoizCalc, le premier logiciel de prédiction de pollution sonore en plein air liée à l’emploi de systèmes modernes de sonorisation.
Autre nouveauté déjà décrite sur SLU, le bridge audio Dante DS10 et enfin le sub B22, le remplaçant du vénérable B2 en service depuis 1994. Ce dernier intègre deux HP de 18’’ néodyme et à longue excursion dans un montage passe-bande acoustique et charge avant pavillonnée. Contrairement à nombre de subs de la marque allemande, il est omnidirectionnel.

DiGiCo

Digico

DiGiCo qui a défrayé la chronique avec le StealthCore 2, où comment faire beaucoup plus avec le même moteur, va nous en dire un peu plus sur la réécriture magique du langage qui anime les FPGA propres à la marque et dont on comprend encore mieux maintenant l’adoption il y a quelques années. Sans doute en saura-t-on un peu plus aussi sur les dates de mise en vente des updates et les modèles qui en disposeront.
La SD5 vient d’être annoncée en version »potion magique » et ça laisse rêveurs.

EVI Audio

evi audio

EVI Audio va présenter des nouveautés à la fois chez Dynacord et Electro-Voice. Pour le premier il s’agit d’une matrice destinée au public-address et à la diffusion de messages de sécurité, la PROMATRIX 6000 et pour Electro-Voice, une nouvelle gamme de micros, la série ND.

L-Acoustics

L-Acoustics

Comme nous l’a évoqué sans détours Stéphane Ecalle, le directeur de markéting de L-Acoustics, « venez à Francfort cette année, ça vaut le coup », on peut s’attendre à deux types de nouveautés, une acoustique et une ou plusieurs électroniques, toutes à même de renouveler ou compléter le catalogue très resserré de la firme de Marcoussis.
Peut-être en apprendrons nous plus aussi sur L-ISA qui a été présenté à l’ISE. Enfin le site de L-Acoustics annonce « something big » depuis quelques jours.

MeyerSound

Meyersound

Meyersound va exposer l’ensemble de la gamme LEO composée du Leo-M en 2 x 15’’, analogique des filtres aux amplis, du Lyon en 2 x 12 au filtrage numérique et enfin du Leopard en 2 x 10 où seuls les étages d’amplification en classe AB rappellent le passé.
Sera aussi présenté le MJF 208, le petit frère des wedges 212 et 210, ce dernier employé par Metallica, une référence dans l’amour du décibel bien fait. On découvrira aussi le MDM5000, un module destiné à distribuer tout ce dont les enceintes Meyer ont besoin une fois en l’air : secteur, audio analogique et réseau RMS, ce qui facilite le déploiement des produits de la marque en standardisant les outils.
Enfin apparaît une seconde version de –bas de ligne- de Lyon, la WXT. La Lyon-W arrose déjà largement, la Lyon-WXT ouvre en plus à 15° en vertical, permettant de finir une ligne et doucher une large audience, en convertissant la portée en surface couverte.

Nexo

NEXO

Chez Nexo qui avec les STM 46 et 28 a de quoi satisfaire pleinement le Touring, les projecteurs vont se tourner vers un produit malin, polyvalent et aussi à l’aise chez les prestataires que les intégrateurs, l’ID24. Avec ses deux subs dédiés et à profil bas S110 et S210, et ses nombreuses possibilités d’ouverture et d’accroche, cette petite boîte finement directive peut être installée partout.
Deux amplis vont aussi être montrés pour la première fois, le DTDAMP 4×0.7 et le DTDAMP 4×1.3, tous deux tenant en 1 U et offrant 4 canaux indépendants ou bridgeables. Comme leur nom l’indiquent, ils délivrent 700 et 1300 Watts (4 x 4 Ohms) pour un poids n’excédant pas 7,5 kg.
Un contrôleur numérique enfin va voir le jour, le DTD, permettant l’emploi d’amplis de toute marque avec les enceintes Nexo.

Powersoft

Powersoft

Powersoft a choisi cette année de nous offrir un stand plus grand, à la mesure de l’importance que prend année après année le fabricant transalpin, et de l’ordonnancer par activités : Touring, Installation et Modules d‘amplification.
Les produits phare restent le M-Force, les modules d’amplis et les amplis en rack, et enfin Deva, l’œuf communicant, intelligent, sonore, IP65 et embarquant une caméra, de l’éclairage et tirant ses ressources de l’énergie solaire.

RCF

RCF

Nouveautés à tout va chez RCF avec la nouvelle gamme de consoles analogiques E, d’enceintes d’installation pour la musique live et enregistrée CK, des nouvelles références aussi dans la prestigieuse famille TT (Touring Theatre), mais aussi de nouveaux subs et de nouveaux modèles dans la série D Line comme les HDL-50A et HDL-53AS.
La HDL-50A et le sub 9007-AS seront présentés à la Live Sound Arena chaque jour. La console numérique M18 bénéficiera quant à elle de sessions de démo à même le stand du fabricant transalpin.

Yamaha

yamaha

Yamaha a mis en ligne un très joli site qui sera certainement débloqué dès mardi matin avec les nouveautés ne serait-ce que logicielles des différentes gammes de consoles du fabricant nippon. Plus de croustillant à venir.

Schertler lance le préampli micro Yellow Mic500

Réputé fabricant Suisse de capteurs pour instruments à cordes et d’amplificateurs pour instruments acoustiques depuis 30 ans, Schertler se lance dans les électroniques professionnelles de studio au format 500 par le biais de trois préamplificateurs monophoniques, les Yellow Mic500 en version Mic500-TL, TO et TT.

Basés sur une topologie en pure Classe A, ces trois préamplificateurs n’en sont qu’un mais décliné en trois versions différentes en fonction de la présence de transformateurs ou pas sur les entrées et les sorties.
L’électronique de haute qualité, symétrique de bout en bout, ne présente pas de condensateurs sur le trajet du signal en dehors du modèle TT équipé de transfos Lundahl sur l’entrée et la sortie.
Le modèle TO dispose du même transfo uniquement sur la sortie.
Le TL, comme son nom le suggère est Transformerless. Chaque module est blindé afin de garantir la meilleure immunité aux sources de pollution externe.

Schertler Préampli micro Yellow Mic500

La face avant en aluminium anodisé donne accès aux commandes parmi lesquelles un gain rotatif à 12 positions par pas de 3dB pour des signaux allant de -15 à -48 dB, et une seconde commande agissant sur un étage offrant 20 dB de gain additionnel bien utile avec des micros à ruban ou par exemple le SM7 de Shure pour ne pas le citer.
Un VU mètre à 10 leds mémorisant les pics, garantit un suivi précis des niveaux allant de -20 à +3 dB. Enfin deux commutateurs offrent pour l’un la mise en service de l’alimentation phantom et pour l’autre l’inversion de la phase.
Conçus pour délivrer le son le plus pur, les trois modules Yellow Mic 500 sont conçus autour d‘un circuit discret équipé de transistors appairés de That Corporation fonctionnant sans contreréaction afin d’améliorer le temps d’attaque et la vitesse de balayage. Enfin les rails d’alimentation à filtrage actif sont conçus dans le but d’améliorer le PSSR (Power Supply Rejection Ratio).
Commentant l’entrée de sa société dans le marché de l’audio pro, Stephan Schertler, fondateur et PDG de la société éponyme explique : « Pendant plusieurs années Schertler a flirté avec l’audio pro grâce à son incessant travail visant à offrir à l’industrie musicale la meilleure qualité possible de rendu instrumental.
Quelques unes des technologies mises en œuvre dans nos produits et fruit de notre bureau d’études, ont servi de socle et ont facilité notre entrée dans ce nouveau segment de marché. Les Yellow Mic500, qui sont des versions plus évoluées des préamplis Yellow Single et Yellow Blender sont à, ne pas en douter, les portes fanions d’une gamme de nouveaux produits à venir »

Schertler est présent au Music Messe de Francfort dans le Hall 8 et sur le stand G92.
D’autres informations sur www.schertler.com