Nouveauté LDI

Martin VDO Face 5, IP65 et sous contrôle du processeur P3

Martin complète sa gamme vidéo avec un nouvel écran VDO Face 5, de pitch 5 mm, équipé soit de diodes blanches (white face), soit de diodes noires (black face). Il est classé IP65, et se contrôle comme toute la gamme vidéo créative par les contrôleurs P3. On imagine déjà les solutions mixant différents écrans de la famille Martin sans souci de protocoles de commande.

Le VDO Face 5 intégré dans la gamme vidéo créative Martin.

Le VDO Face 5 intégré dans la gamme vidéo créative Martin.

Après la gamme créative des, VDO Sceptron, VC-Grid et VC-Strip, Martin présente un panneau vidéo RGB, étanche pour les concerts et événements joués en extérieur avec le plus petit pitch – 5 mm – généralement retenu pour les écrans classés IP65.

Ce VDO Face 5 est proposé en deux versions : Une à leds blanches (white Face) optimisée pour la luminance : 5000 nits, l’autre à leds noires (black Face) qui assure un meilleur contraste au prix de la luminance (3000 nits) particulièrement destinée aux applications de télévision ou concert en salle où le contraste prime sur la puissance. Et comme il est complètement silencieux car sans ventilation, il s’invite sans problème sur les plateaux de télévision.

Le VDO Face 5 HD à leds blanches favorise la luminosité

Le VDO Face 5 HD à leds blanches favorise la luminosité

La version HC à leds noires assure un contraste élévé.

La version HC à leds noires assure un contraste élévé.


SLU : Quels sont les critères qui distinguent ce VDO Face 5 de la concurrence ? Nous avons posé la question à Wouter Verlinden, chef produit LED vidéo chez Martin.

Wouter Verlinden, chef produit Led, vidéo et contrôleurs P3

Wouter Verlinden, chef produit Led, vidéo et contrôleurs P3

Wouter Verlinden : L’innovation du VDO Face 5 se situe au niveau de son intégration dans un système P3 et de la calibration des écrans. C’est un problème récurrent sur le marché de la vidéo, il y a toujours des différences de niveau voire de colorimétrie entre les écrans de séries chronologiquement différentes.
Les systèmes Martin sortent tous des usines, avec la même calibration. Cela signifie que si un prestataire complète son parc d’écrans avec plusieurs mois de d’écart, il pourra les utiliser ensemble sur un projet plus grand, sans aucune dérive de couleur ou de luminosité.

SLU : Que se passe-t-il si les premiers écrans achetés subissent la perte de luminosité normale du fait de leur exploitation.

Le banc de calibration en niveau et colorimétrie

Le banc de calibration en niveau et colorimétrie

Wouter Verlinden : Après un certain temps d’utilisation, en effet, on observe des pertes. Les leds ne sont pas parfaites malgré tout ce que les fabricants ont essayé de nous faire croire (rire) !
Si par exemple on utilise des panneaux sur une tournée pendant 2 ans, ils perdent de la luminosité, et si on les combine avec des panneaux neufs, il y aura une différence visible.
Pour y remédier, il y a une nouvelle fonctionnalité logicielle dans le P3, appelée P3 Fixture Adjuster, qui permet de réajuster les vieux panneaux au même niveau de luminosité que les nouveaux.

SLU : Ce ne serait pas plutôt l’inverse ?

Wouter Verlinden : C’est le truc magique (rire) ! Plus sérieusement, pendant la calibration initiale des écrans chez Martin, on ne pousse pas les leds à 100 %, on garde une certaine marge de luminance,environ 25 %.

Martin VDO Face 5

SLU : Et si les prestataires veulent exploiter le maximum de luminosité, peuvent-ils accéder dans le logiciel ?

Wouter Verlinden : Hélas non, on ne leur laisse pas cet accès qui les priverait de la possibilité d’aligner ultérieurement leurs panneaux et d’exploiter leur système sur le long terme.

SLU : Quelles sont les dimensions du VDO Face 5

Wouter Verlinden : Il mesure 500 mm de large et précisément 562,5 mm de hauteur. Ces dimensions correspondent au ratio de 8 (horizontal) : 9 (vertical). Si on assemble deux panneaux horizontalement on obtient 16 : 9 qui est le ratio standard des caméras et systèmes vidéo. C’est donc hyper facile d’envoyer un signal caméra dedans.

SLU : Vous avez aussi développé des systèmes d’accroche ?

Martin VDO Face 5

Wouter Verlinden : Oui, nous avons un bumper de la largeur d’un panneau et un bumper de la largeur de deux panneaux. Martin ne veut pas créer de bumper de 5 m de large qui serait difficile à transporter dans un camion.
Nous développons aussi un système pour les stacker au sol. Nous proposons également en option des flight cases pour transporter les écrans et les bumpers.

SLU : Son poids ?

Wouter Verlinden : 36 kg par m2. Il n’est pas super léger mais la structure est étudiée pour supporter un vent de 74 km/h

SLU : Son prix ?

Wouter Verlinden : Le prix catalogue est annoncé à 8000 € HT le m² sans les bumpers et sans flight case.

SLU : Où est-il fabriqué ?

Wouter Verlinden : Le VDO Face 5 est fabriqué en Chine. Ensuite, la calibration et le contrôle qualité sont effectués en Hongrie dans la nouvelle usine

SLU : La R&D Martin est-elle toujours au Danemark ?

Wouter Verlinden : Pour tout ce qui est lumière et vidéo, le centre de compétences est resté à Aarhus. Donc la R&D ainsi que la production de la présérie de chaque nouveau produit sont toujours au Danemark. Quand le produit est stable, il part en Hongrie pour y être fabriqué en série.

Plus d’infos sur le site Martin Professional Lighting

 

Offre d'emploi postée sur SLU

Le groupe B Live recrute un Assistant Planning/Logistique (H/F)

logo B Live

Le groupe de sociétés de prestation B Live (On Off, Phase4, Régie Lumière, Silence, PréVues, Emitting Art Light) recrute, en CDI, un assistant Planning/Logistique pour assurer la gestion des flux et de la location de matériel, la planifications des techniciens, des transports…
Prérequis pour ce poste : une expérience de deux ans dans une entreprise de prestation, location, production.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder

B Live

Offres d’emploi postées sur SLU

S Group recrute deux responsables de stock en CDI (H/F)

S Group

S-Group, Prestataire, Loueur et Installateur de matériel son, lumière, vidéo, structure… pour le spectacle, les tournées et l’événementiel recherche un responsable de stock sonorisation et un responsable de stock éclairage pour son site de Méjannes Les Alès dans le Gard.
Toutes les candidatures seront examinées : sortie contrat de professionnalisation, école spécialisée ou expérience sur un poste similaire.

bureaux S Group

Cliquez sur les images d’annonces ci-dessous pour y accéder

1 – Responsable de stock Sonorisation

PA S Group Son

2 – Responsable de stock éclairage

PA S Group lumiere

 

Nouveauté Plasa

Compulite surfe sur la Vibe

Présentée en avant première en 2013 sous la forme très épurée d’un écran tactile multitouche 24 pouces avec une interface entièrement configurable et quelques touches, la console Vibe était de retour à Londres cette année dans sa version finale.
Basée sur un hardware plus conventionnel, mais toujours dotée d’une interface très novatrice, la nouvelle console Compulite ne déroge pas à la tradition et comme pour les précédents contrôleurs de la marque Israélienne, le maître mot est l’innovation !

La nouvelle console Vibe de Compulite capable de s'adapter à tous les shows et tous les opérateurs

La nouvelle console Vibe de Compulite capable de s’adapter à tous les shows et tous les opérateurs

Le principe de base de la partie software est la facilité, la rapidité et la flexibilité. Chaque utilisateur doit pouvoir accéder facilement et rapidement aux fonctions de la console et des projecteurs. En partant du principe que chaque opérateur est unique, les ingénieurs de Compulite ont développé un nouveau système qui, à travers deux écrans, multi-touch 21,5″ et 11,6″, permet aux utilisateurs de complètement personnaliser et adapter la console à leurs besoins afin d’être les plus réactifs possible.
En faisant glisser des icones réparties autours des fenêtres via des gestuelles déjà connues sur les téléphones et les tablettes, il est très rapidement possible de créer des espaces de travail pouvant être très vite sauvegardés et rappelés depuis des boutons dédiés. Si vous voulez tout avoir sous la main, il est même possible de rajouter 3 écrans tactiles externes et une infinité de contrôleurs tactiles capables de diriger des paramètres en 24 bits ou virtuels.
Le hard n’est pas en reste.
Pour contrôler les projecteurs on ne compte pas moins de 4 encodeurs haute résolution, rétro-éclairés en RGB, 4 autres roues interactives et une 9e roue dédiée aux dimmers ainsi qu’un trackball 3 axes ! On dispose également, en plus des boutons de fonctions, de 20 boutons totalement configurables pouvant contrôler une Q-list, une scène, un groupe, une vue ou pratiquement n’importe qu’elle fonction, fournissant ainsi une alternative aux écrans tactiles et/ou un accès direct aux fonctions les plus souvent utilisées.

Tout comme la Vector, le système Vibe est développé sous un environnement Windows.
Il est compatible Windows 7 et 10. Coté processeur, Compulite n’a pas lésiné, en implantant un I7 Quad Core de 4e génération. Il faut bien ça puisque la console, équipée de base avec 32 univers DMX, peut en gérer jusqu’à 256 sans recourir à des nodes externes.
Elle est bien sûr compatible RDM et capable de sortir les univers en DMX 512 sur 8 sorties physiques ou via les protocoles réseau Art-Net et sACN disponibles sur une des 4 sorties du Switch Ethernet Gigabit. Une autre particularité intéressante est l’utilisation de deux disques durs distincts : un SSD pour l’OS et un HDD pour les sauvegardes des données.
Après de longs mois de développement, Compulite présente une console très aboutie et innovante, prouvant ainsi que l’on peut être pionnier dans un domaine et rester innovant après plusieurs décennies !

 

Nouveauté Plasa

Chamsys MagicQ, la série Stadium dans les starting-blocks

Comme chaque année, Chamsys joue à domicile, au PLASA de Londres où ils ont présenté la première console de la nouvelle gamme Stadium, la MQ500. Ce nouveau hardware, issu du projet MQ1000 et de nombreuses concertations avec les opérateurs, semble être un virage assez significatif chez le développeur anglais
Cette nouvelle console surprend dès le premier coup d’œil, après un buzz montrant ce pupitre tantôt bleu, tantôt noir, la réponse définitive est : Noir !

La Stadium MQ500, Noir c'est Noir

La Stadium MQ500, Noir c’est Noir

Equipée de 2 écrans 15 pouces Full HD et tactiles, permettant de commander au doigt et à l’œil les projecteurs et les vidéos grâce au média serveur et au visualiseur intégrés, la MQ 500 s’offre un processeur de dernière génération et gère jusqu’à 200 univers sans nodes externes. Les deux versions proposées disposeront de 64 ou 127 univers.
Son design général ne déroutera pas les utilisateurs de consoles Chamsys. On retrouve 8 roues : 4 sous l’un des deux écrans tactiles 15″ et 4 sur la droite du support d’écrans inclinable. Une neuvième roue située en bas à droite du panneau de contrôle, sous le Master et le bouton BDO, permet un accès rapide à la fonction dimmer.

L'atelier formation Chamsys au Plasa accessible sur toute la durée du salon.

L’atelier formation Chamsys au Plasa accessible sur toute la durée du salon.

C’est complètement sur la gauche que se situent 12 nouveaux boutons de type Flash avec des leds RGB pour indiquer leur état. Ces accès peuvent jouer le rôle de Macro, raccourci de fenêtres, groupe, palette ou Playback.
La partie gauche, totalement dédiée à la restitution, comporte 15 Playbacks équipés de faders, non motorisés, surmontés de 15 autres boutons flash indépendants. On y trouve aussi deux grands faders de 100 mm permettant une restitution de type Théâtre.

La connectique de cette MQ 500 est complète et modulaire pour certains éléments comme les cartes DMX ou l’onduleur. On trouve une alimentation 110 à 240 volts sur connecteur PowerCON, une sortie DVI pour un écran Externe, 4 ports USB, un Switch 4 ports, 4 XLR5 femelles pour les sorties DMX et enfin les connecteurs MIDI et Timecode. On y trouve également une entrée audio et un connecteur pour un contrôle externe des mémoires (Ex: contacteurs). Ce hardware et aussi pourvu d’une carte vidéo puissante qui permet une gestion fluide de l’interface, du visualiser MagicVis et du média serveur MagicHD Media Player servant au pixel mapping.

Le panneau de raccordement de la MQ500

Le panneau de raccordement de la MQ500

Ce nouveau modèle présente une nette évolution esthétique, les finitions sont plus soignées, on le constate notamment sur les faders et les deux écrans HD 1920x 1080 permettent une meilleure visualisation que ceux des précédents modèles, en particulier pour le visualiser. Ils sont aussi plus pratiques et précis pour utiliser les fonctions Focus Hold et Focus Line.
La MQ500 devrait être disponible pour la fin de cette année. Et Vincent Criulanscy, Project Manager chez Sonoss (distributeur des produits Chamsys en France), nous annonce une très bonne surprise au niveau Tarif !

Plus d’infos sur le site Sonoss et sur le site Chamsys

 

Le Groupe Novelty devient Ghost Pilote

Le Groupe Novelty a rejoint en septembre le programme Ghost™Pilote et reçu ses premières unités pour assurer ses nombreuses prestations. Novelty est ainsi la troisième société, avec Melpomen et On-Off à signer ce contrat pour assurer le support technique et la commercialisation des systèmes Ghost.
Pour David Rocher, co-fondateur d’Agora et directeur produit : «Avec un équipement de 24 unités, Ghost™ devient la solution réseau du Groupe Novelty dans sa diversité de métiers.»
Pour Bruno Gondrecourt, co-fondateur d’Agora et directeur commercial : « C’est autour d’une réelle recherche de solution « réseau » que Jérôme Gasselin (Directeur technique du groupe) nous a contacté. L’arrivée du Groupe Novelty en tant que Ghost Pilote représente une très belle opportunité pour la marque tant sur leur expertise des réseaux numériques que par le prestige de leurs références ».

Novelty devient Ghost Pilote

Pour Jérôme Gasselin, Directeur technique du Groupe Novelty : « Le réseau de tout type : audionumérique, Intercom, Lumières, … et de contrôle d’appareils est devenu, on le sait, le cœur de toutes communications entre les différents périphériques.
Nous cherchions un switch « métier » nous permettant dans un premier temps de nous affranchir de tout souci de paramétrage de ces derniers. Les techniciens ont à faire leur métier et ne pas perdre de temps en configuration de switch informatique.
De plus, l’arrivée des Ghost chez nous va aussi continuer à renforcer notre capacité à répondre aux demandes de prestations pour lesquelles nous n’intervenons que sur la distribution de signaux pour tout corps de métier, et cela bien sûr en « full redondance ». »
Le Groupe Novelty assure donc la commercialisation, la mise en œuvre et le support technique des produits Ghost™.
Plus de renseignements auprès de Jérôme Gasselin : [email protected] et sur le site de Novelty

 

Nouveauté Plasa

Le Robe Spiider arrive, dites-le avec des Flowers

Robe Spiider

Robe Spiider

Robe sait mettre en scène ses produits : fumée, noir salle, musique, ouverture de rideau et lumière! C’est à Londres, après avoir fait le Buzz sur la toile, que le Spiider est apparu, un wash de 18 leds de 30 watts avec une puissante diode centrale de 60 watts qui fait de l’effet ! Spiider, la grosse bébête qui monte, qui monte, était l’une des attractions phares du Plasa.

Ce nouveau projecteur est le premier wash à leds utilisant des sources 30 watts et même une 60 watts en son centre avec un flux annoncé à 11000 Lumens. Le zoom permet d’obtenir un puissant faisceau serré de 4° qui ouvre à 50°.
Les sources sont des leds multipuces RGBW gérables en 8 ou 16 bits pour une grande palette de nuances de couleurs et un blanc allant de 2700K à 8000K.

Les 19 Leds en faisceau serré vert ne sont pas du tout impressionnées par le soleil londonien.

Les 19 Leds en faisceau serré vert ne sont pas du tout impressionnées par le soleil londonien.

En plus du CTO progressif, et de l’émulation tungstène de 2700K à 3200K, 5 teintes de blanc sont disponibles, sur le paramètre roue de couleurs, ainsi que 66 presets LEE.
Si vous trouvez que pour certains tableaux que le faisceau est trop large et trop homogène, vous pourrez faire jouer solo la led centrale de 60 W et son faisceau au look « Spot ».

La led centrale de 60 watts en mode "Spot"!

La led centrale de 60 watts en mode « Spot »!

La led centrale avec l'effet Flower.

La led centrale avec l’effet Flower.

C’est aussi cette source centrale qui produit l’effet Flower, effet multifaisceaux, rotatif dans les deux sens, du Spikie. Bien qu’il existe des effets internes de matriçages permettant une programmation rapide, chacune des leds est bien sûre contrôlable indépendamment en niveau et en couleur.
Il suffit pour cela de choisir le mode DMX qui vous convient le mieux dans les 4 proposés.
En ce qui concerne les protocoles de contrôle, le Spiider est compatible DMX 512, RDM, Art-Net, MA Net, MA Net2, sACN, Kling-Net et Wirless CRMX de Lumen Radio !

Son prix est annoncé à 4990 € HT.

Spiider from ROBE lighting on Vimeo.

Plus d’infos sur le site Robe

 

Interfacio, une agence de recrutement specialisée Audio Pro.

Richard Wear, fondateur d'Interfacio

Richard Wear, fondateur d’Interfacio

Interfacio a été fondée en 2002 par Richard Wear, responsable alors du développement, des ventes, du marketing et de la distribution de produits audio chez Fostex puis Celestion au Royaume-Uni, Etats-Unis, en Europe et en Asie.
Il constate alors un vide en matière de conseils en recrutement sur les marchés des technologies audio. Richard connaît les difficultés du recrutement de personnel spécialisé et a essayé toutes les méthodes disponibles au fil des ans.
Les leçons tirées de cette expérience sont l’inspiration d’Interfacio.

logo Interfacio

Initialement au Royaume Uni et aux USA, la société répond à une demande tout aussi croissante en Europe avec l’arrivée d’Isabelle Wear en 2012 qui prend en charge le développement d’Interfacio en Europe et, plus particulièrement en France, la britannique d’adoption étant une compatriote exilée. C’est un atout de taille puisque qu’Isabelle vient directement du marché audio et le connaît sur le bout des doigts.

SLU : Isabelle, parle-nous de ton parcours pré Interfacio ?

Isabelle Wear : J’ai rejoint la société en octobre 2012. Auparavant j’ai travaillé pendant près de 16 ans dans les domaines de vente, de management en France mais aussi en Europe auprès d’Edirol, M-Audio, et plus récemment à la direction commerciale Europe d’Audio-Technica.
Puis, l’envie est venue de rejoindre Richard sur un marché que je comprends, sur une technologie que je comprends aussi, et surtout, de faire bénéficier Interfacio de mon réseau européen et de faire se rencontrer des talents. Autant dire que ce marché-là, cette niche, je la connais bien, et l’emmener en Europe me semblait naturel.

Isabelle Wear responsable du développement d'Interfacio en Europe et, plus particulièrement en France.

Isabelle Wear responsable du développement d’Interfacio en Europe et, plus particulièrement en France.

SLU : La société n’était alors pas vraiment active en France ?

Isabelle Wear : C’était ponctuel, en Allemagne ou au Royaume Uni. En France, c’était plus compliqué, probablement parce que, culturellement, on a besoin de quelqu’un qui parle français, et que nous ne sommes pas aussi mobiles dans nos carrières professionnelles que d’autres pays d’Europe du Nord.

SLU : Il est donc important d’avoir une vraie connaissance des besoins de chaque pays ?

Isabelle Wear : Complètement ! Je suis française, je viens du marché français, je le connais bien et j’ai un réseau conséquent ici. Mais c’est avant tout du relationnel, de la communication et une touche d’intuition.

SLU : Justement, vous n’êtes pas des pousseurs de CV, mais alors vous êtes quoi ?

Isabelle Wear : Notre politique vise la qualité et pas la quantité. Nous investissons beaucoup de temps avec nos clients et nos candidats. Nous travaillons sur le long terme et notre mission est de détecter des synergies naturelles entre les entreprises et les candidats.

iabm Member

AES Sustaining Menber


SLU : Qui sont ces clients si chanceux ?

Isabelle Wear : Nos clients sont des fabricants essentiellement, avec qui on a un relationnel très privilégié, afin de comprendre leurs réels besoins. Les profils des candidats, je parviens à les comprendre très rapidement car je viens du marché, ce qui est un gain de temps considérable.
Par contre, ce qui est essentiel, c’est arriver à percevoir l’alchimie et les cultures d’entreprises, si différentes les unes des autres, et les raisons qui vont faire qu’un candidat va s’épanouir dans une société et moins dans une autre.

SLU : La notion de temps paraît très importante.

Isabelle Wear : Il faut en effet passer du temps, beaucoup de temps, avec à la fois les candidats et les clients. Si un client qui me dit: «Je veux trois CV là maintenant tout de suite ... J’essaye de le convaincre que ce n’est pas dans son intérêt. »
Ces méthodes ne nous correspondent pas, et selon moi ne mènent nulle part. Nous avons une procédure complète et je pense qu’un recrutement accéléré est une source d’échec. On ne joue pas avec la carrière d’un candidat et on évite de faire perdre de l’argent à un client !

SLU : Comment cet accompagnement se traduit-il auprès des candidats ?

Isabelle Wear : Je suis, et j’essaie d’être, juste et entière en les accompagnant avec la plus grande honnêteté. Alors, quand je sens par exemple que quelqu’un n’est pas fait pour le poste, je le lui dis sans perdre de temps mais je garde le contact pour une autre opportunité plus adaptée.
Pour une bonne compréhension des compétences et des envies, la transparence dans nos échanges est cruciale. Les trois premiers mois dans l’entreprise sont décisifs, c’est là que tout se joue et l’on sait très vite si ça va marcher ou pas entre l’employeur et le candidat. C’est d’ailleurs pour cela que nous suivons nos placements au-delà de cette période.

Ci-après, Les principaux secteurs de marchés d’interfacio

Sonorisation / Live Sound

Sonorisation / Live Sound

Broadcast & Video

Broadcast & Video

Enregistrement et post-production audio

Enregistrement et post-production audio


Consumer Audio Technology

Consumer Audio Technology

MI & DJ Technology

MI & DJ Technology

Commercial Audio & Installation fixe

Commercial Audio & Installation fixe


SLU : Tout votre savoir-faire est justement d’éviter que «ça ne marche pas» entre un employeur et un candidat ?

Isabelle Wear : En effet, c’est là notre compétence. En quatre ans, je n’ai eu aucune erreur de casting. Le travail en amont avec les candidats, la connaissance du marché, du client, de ses besoins, font qu’on ne peut pas se permettre de juste pousser un CV. La communication et l’investissement sont la clé de la réussite.

SLU : Finalement, votre mission s’apparente au coaching ?

Isabelle Wear : Oui c’est un véritable accompagnement pour les candidats, à qui on apprend à retravailler un CV de manière à mettre en avant leurs atouts, à appréhender un entretien ou encore à mettre en place un plan de carrière. On « s’attache » à nos talents et on ne désire que de faire partager cette envie à nos clients.

SLU : Cette niche audio/vidéo a-t-elle une réelle spécificité par rapport à d’autres secteurs plus «classiques» ?

Isabelle Wear : Certainement, il y a une culture forte. Mais au sein même de la niche, les différences sont énormes. Du lighting à l’audio, la culture va être différente, de même que de la technique au commercial. On ne peut absolument pas mettre tout le monde dans le même panier !
Au sein d’une même branche, par exemple dans le son, il y a un monde entre la grande distribution, le broadcast, le magasin indépendant, l’installation ou le live. Ce sont des domaines trop riches pour les réduire à une seule catégorie.
C’est cette diversité qui fait toute la richesse de ces métiers, et nous pousse à un travail personnalisé. Notre mission va au-delà de présenter un CV a un client et au-delà d’avoir un entretien avec un candidat. C’est penser sur du long terme, projeter et accompagner après le placement pendant quelques mois.
J’ai d’ailleurs toujours un grand plaisir à croiser sur des salons des candidats que j’ai placés, et même parfois ils deviennent des clients recruteurs à leur tour!

Interfacio

SLU : Mais est ce que vous aidez aussi les clients, qui peuvent parfois ne pas vraiment savoir identifier leurs besoins ?

Isabelle Wear : Bien sûr! On peut faire un véritable audit de leurs besoins et proposer des solutions alternatives dans les descriptions de poste en tenant compte de leur structure existante.
Je pense que beaucoup de boîtes de recrutement ont très mauvaise réputation en Europe, parce que justement les gens poussent du CV sans forcément comprendre le marché, la technologie, les profils et par conséquent les clients aussi peuvent être sceptiques sur les valeurs ajoutées des cabinets de recrutement. Et c’est là que nous pouvons dire : “Expliquez-nous vos problématiques et je suis sûre que nous pourrons répondre a vos besoins ! »
Ça peut paraître arrogant mais c’est là qu’est toute notre valeur ajoutée. Je n’envoie pas des dizaines de CV, j’envoie de un a trois CV sur lesquels je suis intimement convaincue que chacun fera l’affaire ! Je me mets toujours dans les baskets de mon client en me disant: « Si j’avais ces trois-là, est ce que je les embaucherais ? Oui ! »

SLU : Les candidats s’adressent à vous, ou vous allez les chercher ?

Isabelle Wear : Un peu des deux, mais soyons honnête, si j’attendais après les CV,ce serait très long ! Nous publions des annonces dans la presse qui génèrent de l’intérêt et qui donnent une visibilité de la société, nous sommes présents sur les réseaux sociaux, mais je vais aussi beaucoup «à la pêche» par une approche douce de chasseur de têtes, ou par des demandes précises de clients qui souhaitent que je cible une société. Mais j’ai quand même mon intégrité en ne «chassant» pas chez nos propres clients !
Je pense que les deux points vraiment payants sur du recrutement sont le réseau et l’approche pro active. J’ai mon petit fichier personnel avec des noms, très précieux, qui consignent mon réseau.

SLU : En général, les clients qui ont fait appel à vous une fois, reviennent-ils ?

Isabelle Wear : Oui, aujourd’hui je travaille essentiellement avec des clients fidèles qui reviennent régulièrement. Une relation de confiance s’est construite au fur et à mesure des années et des placements réussis. Pour moi c’est un accomplissement. J’ai aussi d’excellents retours de nos candidats avec qui je reste en contact.

Si l’on croit qu’un cabinet de recrutement n’est là que pour accompagner et pousser un candidat, on oublie souvent le recruteur, et l’importance de bien communiquer, de prendre le temps avec les deux parties. C’est une des valeurs ajoutées d’Interfacio, mais pas la seule !
Isabelle Wear est sûrement son atout numéro un pour conquérir le marché européen et en particulier la France. Telle une consultante, la dynamique responsable endosse en fin de compte beaucoup de rôles.
Elle chouchoute ses candidats et clients, les accompagne, les guide et les porte vers une rencontre réussie qui perdure. Très intuitive, elle peut même susciter la rencontre avant sa demande. Quand elle croise un bon profil, Isabelle pense presque immédiatement à un employeur potentiel.

D’autres informations sur le site Interfacio

 

Projecteur Spot à lampe et découpe motorisée

Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile

Après le lancement du Scenius Spot, le fabricant Italien Clay Paky nous présente la version « Profile », sa nouvelle grosse bébête de compétition à couteaux asservis.
C’est physiquement la même machine que le Scenius Spot, à quelques détails près comme le module couteaux installé dans la tête.

La version spot ayant été présentée en test dans ses moindres détails par l’excellent Stéphane Mocret dans SoundLightUp il y a quelques semaines, je ne décortiquerai pas toutes les fonctionnalités déjà décrites précédemment ainsi que le déshabillage intégral de l’appareil. Nous vous laisserons vous référer au test en question ici même

Le spectromètre Sekonic-C700 affiche un indice de rendu des couleurs (IRC) supérieur à 96 très séduisant.

Le spectromètre Sekonic-C700 affiche un indice de rendu des couleurs (IRC) supérieur à 96 très séduisant.

Je m’attacherai donc à vous exposer ce que propose la machine en détaillant ses différences et entre autres, ce qu’apporte le fameux module à couteaux.
Question source, la machine reprend les mêmes caractéristiques que le Spot, une lampe Lok-IT 1400 PS à décharge d’Osram délivrant une lumière extrêmement blanche avec un IRC supérieur à 95 (mesuré même très précisément à 96.6 avec un Spectromaster C-700 SEKONIC).

Quand Clay Paky met le Profile à profit…

[private]

Comme vu dans le test du Spot, cette source permet à Clay-Paky de présenter une machine puissante et d’en obtenir grâce au système optique ultra-performant, un étalement et une répartition exemplaires de la lumière sur l’ensemble du faisceau. Le système optique, probablement un peu différent de celui de la version spot, est optimisé pour le système à couteaux, au prix de quelques tout-petits lux.
N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur nos tableaux de mesures (on se donne du mal vous savez !) et vous verrez ce que l’on obtient au niveau de la répartition de lumière… C’est franchement très, très bien.
Peu de projecteurs peuvent présenter fièrement ce niveau d’homogénéité, surtout aujourd’hui où la recherche du flux absolu se fait bien souvent au détriment d’un faisceau propre. Le Scenius Profile nous offre la « patate » et un faisceau ultra clean.

Clay Paky Scenius Profile

Faisceau serré

Clay Paky Scenius Profile

Faisceau large

Couleurs please !

Le rendu des couleurs est remarquable grâce à la trichromie à drapeau particulièrement bien étudiée, et dont la teinte, effectuée par nanopercution au laser, donne une linéarité ultra fine et offre une grande richesse de teintes, tant dans les pastels que dans les couleurs ultra denses et profondes.

Le rouge trichro avec frost.

Le rouge trichro avec frost.

Le rouge par exemple, est tout à fait remarquable (et lumineux !!!), et reste très proche d’un rouge saturé que l’on retrouve finalement sur la roue de couleurs additionnelles. Cette roue de couleurs additionnelles comporte des couleurs saturées et un demi minus-green permettant une correction directe pour la captation.
N’oublions pas le CTO linéaire qui est superbe et permet un raccordement impeccable avec des sources tungstène.

Le CTO : superbe !

Le CTO : superbe !

Je me souviens encore des premiers CTO linéaires de Clay Paky (d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…) qui étaient déjà bien supérieurs à tout ce qui se faisait en se démarquant des jaunâtres pisseux qu’on trouvait dans à peu près tous les projecteurs concurrents…
Les concurrents ont, Dieu merci, bien évolué, mais Clay Paky montre encore ici ses capacités à faire un splendide CTO. On aime, on applaudit, on a hâte d’utiliser…C’est ça en fait.

Gobos et effets. L’intelligence même !

La version Profile, tout comme la Spot, dispose de deux roues de gobos, mais le module à couteaux prenant physiquement beaucoup de place, notre machine à découpe dispose d’une seule roue de 6 gobos tournants indexables et d’une roue de 8 gobos fixes. La roue d’animation continue est également toujours présente dans le Profile. Concernant les gobos, on peut se réjouir d’un kit standard très polyvalent, ce qui n’est pas toujours le cas sur des machines de ce type dont les gobos sont à 100% orientés « théâtre » avec uniquement des feuillages, des textures et verreries diverses…
Bref, bien souvent quand on prend une machine à couteaux, on se retrouve avec un kit de gobos pourris…(Oui, je sais, ça dépend pour qui… N’empêche que…) Or de nos jours, les machines à couteaux sont autant utiles en rock’n‘roll ou en variété qu’en théâtre ou en télévision. On les utilise partout… Et avec le Scenius Profile, les théâtreux y trouveront tout à fait leur compte et un éclairagiste de concert y trouvera également son bonheur car le set comporte pas mal de gobos qui peuvent tout à fait être impressifs en volumétrie pure autant qu’en projection. J’ai beaucoup aimé, c’est très intelligent.

Et on peut noter également que nombre de gobos de la version Profile sont les mêmes que sur le Scenius Spot, permettant de mélanger les machines sur un show et de disposer des mêmes gobos pour certains effets. Bien joué. Cette machine, avant même d’être spécifiquement une machine à couteaux est avant tout un projecteur à faisceau net ultra polyvalent.

Des gobos, et d’autres effets… et puis de l’optique aussi…

Faisceau net, oui. Mais pas que… Deux frosts sont présents dans la machine. Un « léger » pour « flouter » légèrement un bord de faisceau ou un gobo, et un plus intense permettant d’obtenir un faisceau très étalé et flou. Ces deux frosts, ne sont pas linéaires, mais Clay Paky a trouvé une astuce de positionnement dans le chemin optique, qui permet de les faire entrer dans le faisceau progressivement sans qu’on sente fortement leur insertion. L’effet est assez fin et on pourrait presque le confondre avec celui d’un frost linéaire.
Le Scenius Profile dispose aussi d’un iris à 16 lames très classique, et dont les effets de « pulse » peuvent s’avérer très rapides. Un prisme tournant indexable à 4 faces vient compléter la liste des effets.

Faisceau large avec frost.

Faisceau large avec frost.

Faisceau serré avec frost.

Faisceau serré avec frost.


Un focus motorisé permet de mettre le faisceau au net sur tous les effets de gobos, offrant ainsi des possibilités de « morphing » intéressantes entre les roues de gobos.

Frost léger sur gobo.

Frost léger sur gobo.

Frost intense sur gobo.

Frost intense sur gobo.


Mais aussi sur l’iris, qui peut réellement créer un joli « bâton » de lumière grâce à l’amplitude du focus qui permet d’envoyer le point de croisement focal en dehors de la machine, diminuant l’effet visuel « conique » du rayon de lumière ainsi obtenu (Se méfier d’ailleurs de cette grande amplitude quand on mixe les couleurs … La plage est si grande qu’on a vite fait de focaliser jusqu’à la trichromie dont le mixage devient visible dans le premier mètre du faisceau si on le pousse à fond !).

Faisceau serré, iris fermé.

Faisceau serré, iris fermé.

Faisceau serré, iris fermé, focus long.

Faisceau serré, iris fermé, focus long.


Un zoom dont l’amplitude se situe sur une plage de 8° à 50° détermine l’ouverture du faisceau souhaité, mais permet aussi d’être joué comme un effet tant sa vitesse maximale en fonctionnement peut être rapide. Si on considère le fait que le focus est tout aussi versatile, les deux couplés offrent de réelles perspectives d’effets basés rien que sur l’usage de ces deux paramètres avec différentes configurations de faisceaux.

Projection faisceau serré.

Projection faisceau serré.

Projection faisceau large.

Projection faisceau large.

Et alors les couteaux ? Parce que c’est pas tout ça…

Alors figurez-vous qu’il y a dans cette machine un module de couteaux ! Hé oui ! Techniquement, par rapport au Spot, c’est le module « gobo / effets / iris » qui est changé. Ce module bien rempli comporte donc dans la Profile le système des deux roues de gobos, le Frost « léger », l’iris, la roue de couleurs additionnelles ET l’ensemble du système à couteaux.
Il s’extrait de la tête de la machine à l’aide de quelques vis lockées qui restent sur le module, donc impossibles à perdre. Le câblage tient avec du connecteur de type Sub-D costaud et franc en contact. Même si ce module est dense, une fois sorti, il reste assez aisé d’en assurer le nettoyage, à l’exception du verso de la roue de couleurs qui est en fin de compte, assez difficile d’accès.

Un module d'effets bien fourni.

Un module d’effets bien fourni.

Le système à couteaux propose très classiquement 4 couteaux indépendants montés sur un système qui permet d’anguler de ± 45° (donc 90° en tout) tout l’ensemble dans le faisceau. Chaque couteau étant propulsé par un astucieux système de biellettes très mobiles, l’ensemble s’avère être d’une grande versatilité.

Chaque couteau est capable de fermer totalement le faisceau.

Chaque couteau est capable de fermer totalement le faisceau.

Comme d’habitude sur les projecteurs Clay Paky, et ce depuis la nuit des temps, chaque couteau se déplace dans l’intégralité du faisceau de bord à bord (cela avait ému tout le petit monde de la lumière à la sortie de leur premier système de ce genre en l’an 2000…Autant vous dire que ces gens savent faire !), et peut circuler à grande vitesse par rapport aux autres.
Ils sont disposés sur quatre plans focaux distincts, ce qui présente l’inconvénient d’empêcher un net absolu sur les quatre couteaux en même temps, mais cela permet l’orientation de chacun dans des positions diverses sans la moindre contrainte entre les lames.
Par exemple, et pour un exercice de style, vous pouvez déterminer une zone d’un petit carré absolument minuscule, et le faire circuler sur la totalité de la fenêtre du faisceau sans la moindre limite. Encore une fois, peu de projecteurs peuvent permettre ça dans toutes les positions.

Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile


Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile


Avec cette machine, on peut réaliser des cadrages quasi parfaits sur de nombreux sujets, et un rappel précis sans défaillances. Les essais de mémorisation de positionnement des couteaux que j’ai effectués sont plus que convaincants sur ce point. Vous trouverez ci-dessous une petite vidéo qui montre l’extrême versatilité de ce splendide système.

Les mesures

Faisceau serré

Clay Paky Scenius Profile flux Serre

Clay Paky Scenius Profile CI Serre

Le plus petit net, iris ouvert, montre un beam très serré de 6,8°. L’éclairement au centre atteint 80 800 lux et le flux 21300 lumens.

Faisceau 20°

Clay Paky Scenius Profile flux 20°

Clay Paky Scenius Profile CI 20°

A 20°, notre mesure qui permet les comparaisons entre les projecteurs, l’éclairement au centre est de 11 280 lux à 5 mètres et le flux grimpe à 25 420 lumens.
La courbe d’intensité lumineuse montre une belle homogénéité de faisceau.

Faisceau large

Clay Paky Scenius Profile flux large

Clay Paky Scenius Profile CI large

C’est là que le Scenius Profile montre sa force, la répartition de la lumière est exemplaire. la courbe de dimmer standard présente un petit accident que nous avons signalé à Clay-Paky et qui est certainement déjà être résolu par les développeurs.

Clay Paky Scenius Profile

Clay Paky Scenius Profile dimmer Standard

En conclusion…

Cette belle est réellement séduisante. Dans la gamme Clay Paky, la série Scenius renouvelle le genre de la machine à faisceau à bord net, avec des standards de lumière poussés très loin, et réactualise avec une évolution considérable la gamme Alpha qui avait déjà obtenu de gros succès par des caractéristiques particulièrement avancées.
Avec les Scenius, on tape encore au dessus avec une très belle qualité de faisceau et une attention particulière aux attentes des utilisateurs les plus exigeants.

Le Scenius Profile devrait faire le bonheur des éclairagistes qui ont besoin d’une machine puissante, polyvalente, capable d’effets précis et de qualité, d’un faisceau extrêmement malléable, et disposant d’un système de couteaux performant.

Clay Paky Scenius Profile general1

Clay Paky Scenius Profile general2

D’autres informations sur :

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Offres d'emploi postées sur SLU

Dimatec recrute en CDI un magasinier et un aide magasinier

Logo Dimatec

Dimatec, importateur et distributeur des marques leader en éclairage pour le spectacle, l’événementiel, les studios de télévision et cinéma, recherche un magasinier et un aide magasinier, dotés d’une expérience sur un poste similaire et titulaires d’un CACES 3 en cours de validité.

Cliquez sur l’image des annonces ci-dessous pour y accéder

Annonce 1 – magasinier confirmé

Dimatec PA Magasinier

Annonce 2 – aide magasinier

Dimatec PA Aide Magasinier

L’Elysée-Montmartre choisit Midas

Midas à L'Elysee-Montmartre

Après une fermeture de cinq années suite à un incendie, la mythique salle de l’Elysée Montmartre crée en 1807 et classée monument historique depuis 1989, a ré-ouvert ses portes le 15 septembre 2016 avec un concert du chanteur M. Les propriétaires, Julien Labrousse et Abel Nahmias, ont fait restaurer leur salle dans le respect du style original.

Midas Pro2

Ils ont choisi de s’équiper de deux consoles Midas PRO2 fournies par Euro Backline pour la face et les retours, alimentées par deux splitters DL431 autrement dit le haut de gamme en termes de préamplis et convertisseurs.

Midas DL431

Midas DL431

Ce choix technique de gains séparés permet à l’équipe emmenée par Grégory Bertrand d’offrir le meilleur de l’audio en accueil tout en restant compatible avec une partie du parc du Trianon voisin.

 

DL4S et BMFL Robe dans le parc de GL events Audiovisual

GL events Audiovisual, vient d’acquérir 12 DL4S, la lyre led à couteaux et rentre également 24 BMFL Blade dans son parc. Le DLS4 les a séduits par ses couleurs pêchues, la qualité de son module couteaux et son format compact. Il sera utilisé sur des événements corporatifs.
Et le BMFL, qui s’inscrit dans une majorité de fiches techniques, est considéré par le prestataire événementiel comme incontournable.

Alexandre Trapon, responsable technique lumière et structure, Gregory Leone, directeur technique et Matthieu Aufort, directeur des opérations chez GL events Audiovisual (la filière événementielle du groupe GL events) ont constaté le potentiel du DL4S lors d’une démonstration donnée par Franck Huynh, ingénieur technico-commercial de Robe en charge du sud de la France.
« Nous avons de nombreuses affaires comme la COP 22 à Marrakech qui se profilent, précise Alexandre Trapon, et nous voulions depuis un petit moment déjà entrer des spots à leds avec couteaux dans notre parc. Le DL4S est la seule lyre de cette taille à proposer un module de découpes bien conçu. Ça paraît toujours risqué d’investir dans un produit qui n’est pas encore très présent dans notre domaine.
On a également vu le DL7S mais nous avons préféré le DL4S car beaucoup plus rentable pour un prestataire. Nous destinons ce produit à des événements corporatifs. C’est un produit léger, avec des couteaux, une belle qualité de lumière et la fiabilité Robe que nous connaissons déjà… Alors nous avons pensé avec Jean-Pierre Cary, un des lighting designers avec lesquels on travaille, que nous devions sauter le pas. » Car si Alexandre choisit seul les produits qu’il doit entrer en parc, il s’informe constamment auprès du marché, aussi bien grâce à la proximité qu’il entretient avec des LD comme Tony Anzalone ou Yves Caizergues mais également en interrogeant la partie planning et commerce de GL events Audiovisual, afin de savoir quels produits sont demandés par les clients.
Le DL4S se positionne maintenant parmi les produits demandés. Les sociétés Xeos, TLS, Cynergie Sonorisation, Astoria et Conkrete Live ont également passé commande pour l’intégrer dans leur leurs parcs.

Le prestataire en profite également pour s’équiper du BMFL.
« Le choix du BMFL a été rapide. C’est un produit incontournable aujourd’hui, alors tous les gros parcs français se doivent de l’avoir. Je ne crois pas avoir vu passer une seule fiche technique cet été sans BMFL. » 24 BMFL Blade ont donc rejoint l’immense parc de GL events Audiovisual.

Les BMFL de Robe lors de l'inauguration du stade des Lumières à Lyon par GL events Audiovisual - © Photos Nicolas Rodet

Les BMFL de Robe lors de l’inauguration du stade des Lumières à Lyon par GL events Audiovisual – © Photos Nicolas Rodet

Et quand on demande à Alexandre si c’est un choix technique ou marché il nous explique que l’un et l’autre ont motivés ce choix. « Nous connaissons bien ce produit pour l’avoir déjà utilisé sur des gros évènements. La première fois c’était à Brazzaville pour les jeux olympiques africains et puis plus tard pour l’inauguration du stade des Lumières à Lyon.
C’est un excellent rapport qualité/prix au vu de sa taille et de sa puissance. C’est impressionnant à chaque fois ! On a pris la version Blade car on fait beaucoup de conférences et d’événements pour lesquels les couteaux sont très utiles. Mais il faut être honnête et avouer qu’aujourd’hui, si on veut être à la page, c’est un peu obligé de l’avoir. »

D’autres informations sur le site Robe

 

Edition 2017 - 2018

Le lancement du Cata LA BS

Karim a tenu les délais, le cata est imprimé. Le jour J est enfin arrivé. Tout le monde participe à la cérémonie de lancement officiel de ce nouveau catalogue.
Un lancement évidemment… cocasse ! On peut s’attendre à tout de cette équipe fantaisiste. Et l’on découvre que la couverture est tout sauf blanche ! Ah, ah quels farceurs !

Anniversaire, Inauguration des locaux, lancement du catalogue, trois bonnes raisons de faire la fête après le discours du P.d.g fondateur Eric Espaze (à gauche) traduit en anglais par le nouveau chef produit lumière de La BS, Bruno Souchaud,..

Anniversaire, inauguration des locaux, lancement du catalogue, trois bonnes raisons de faire la fête après le discours du P.d.g fondateur Eric Espaze (à gauche) traduit en anglais par le nouveau chef produit lumière de La BS, Bruno Souchaud,..

Le catalogue est lancé ! Que dis-je un catalogue, une bible de 1220 pages, affichant plus de 35 000 références produits et accessoires dans tous les domaines techniques du spectacle, en audio, lumière, vidéo, structure, sécurité…
400 marques y sont représentées. Si le papier avec les onglets pour vous repérer vous rassure, vous pouvez le commander sur le site la-bs.com.
Ce magnifique outil est surtout accessible sur le site en version interactive, avec moteur de recherche et zoom 400 %. Vous pouvez aussi l’avoir sur votre smart phone ou tablette, iOS ou Androïd en téléchargeant l’application LA-BS.


Fred (à droite) remet à Karim Chabanne le trophée mérité de meilleur lanceur de catalogue :)

Fredéric Gallet (à droite) remet à Karim Chabanne le trophée mérité de meilleur lanceur de catalogue :0)

Et des liens hypertexte vous connectent au site pour plus de détails. Avantage sur le papier, il est évolutif et affiche les ventes flash et autres promotions des marques.

La BS fête en plus cette année son 25e anniversaire et inaugure ses nouveaux locaux à Ris-Orangis : 11 000 m2 partagés en bureaux, stockage (géré par WMS), un grand showroom et un studio multimédia attenant.

... dans le nouveau showroom de Ris Orangis

… dans le nouveau showroom de Ris-Orangis

C'est au tour de Frédéric Gallet (au centre), responsable des ventes et du marketing de nous présenter la Web TV.

C’est au tour de Frédéric Gallet (au centre), responsable des ventes et du marketing de nous présenter la Web TV.

Vous l’avez remarqué cet été en visionnant le making of du catalogue, la BS a ouvert sa Web TV qui diffusera des tutoriels, des reportages, des bancs d’essais et le célèbre dictionnaire de l’abbé Hesse…
Ils ont des compétences techniques et de l’humour à revendre.

Rappelons qu’ils ont créé à Montpellier leur propre atelier de confection de rideaux de scène sous la marque Tex-Styles et fournissent, sur mesure, tout type de rideaux, écran, velum, toiles diffusantes, tulle… avec et sans plissage et tout ce qui existe en matière d’accroche.

Mais la BS est toujours une boutique en plein Paris, sur 2000 m2 avec son comptoir de vente express, où techniciens et conseillés commerciaux prennent grand soin des clients 6 jours sur 7, un lieu où se déroulent aussi des présentations de produits à l’initiative des marques partenaires.
Aujourd’hui, la société réalise un chiffre d’affaires proche de 20 M€, à raison de 350 commandes par jour et emploie environ 50 personnes. Entre la vente sur le web et la boutique à Paris, La BS totalise près de 66 000 clients professionnels en Europe. Une belle réussite dont Eric Espaze, (P.d.g et fondateur en 1991 de la petite boutique de 20 m2 située rue Hélène à Paris) peut être fier ! Et leur nouvelle cellule de production TV, alliée à une vraie démarche didactique, devrait leur apporter une clientèle encore plus large, au-delà de nos frontières.

Le Cata, version papier et sa couverture plastifiée rouge non salissante....

Le Cata, version papier et sa couverture plastifiée rouge non salissante….

... et version appli mobile pour iOS et Android

… et version appli mobile pour iOS et Android

D’autres informations sur le site de La BS

 

Projecteur à effets

AlienPix-RS Ayrton, la terre sans escale !

6 sources et 8 axes, What Else ?

6 sources et 8 axes, What Else ?

Directement descendu du vaisseau spatial d’Ayrton, l’AlienPix-RS arrive sur terre avec la ferme intention d’envahir les scènes du monde entier !
Dotée de 6 faisceaux aiguisés et 8 mouvements indexables et continus, cette nouvelle machine semble surgie de l’imagination d’un auteur de comics. Développé pour créer de nouveaux effets visuels, l’AlienPix-RS multiplie les possibilités et ouvre des horizons aux concepteurs lumières !

Présenté en avant-première au Prolight & sound 2016, ce projecteur conceptualisé par Ayrton, n’est pas sans rappeler certains effets que les jeunes, des 80’s, ont bien connus.
La plus grosse différence, est qu’à l’époque ont appuyait sur « Power » et la machine faisait ce qu’elle voulait (voir ce qu’elle pouvait) alors que cette version, remise au goût de jour par le fabricant français, obéit au doigt de l’opérateur et à l’œil du designer.

LE VOYAGE

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Le projecteur haut de 68 cm et large de 54cm ne pèse que 30kg. Sur le socle, aux formes typiques de la marque, une large lyre supporte une tête constituée d’une source centrale fixe entourée de 5 triangles entre lesquels viennent s’intégrer 5 sources cylindriques motorisées sur 1 axe. L’ensemble se déplace sur trois axes: un pan et un tilt conventionnels plus une rotation autour de son centre. Toutes les rotations sont continues.
Chaque source est constituée d’une led Osram Ostar Stage2, RGBW 30 W associée à un collimateur de 94 mm. Cette combinaison permet d’obtenir 6 faisceaux de 3,5° percutants qui dessinent, en balayant l’espace scénique, de longues lignes dans les ambiances lumineuses. Du coté de la base, sur une des 2 faces qui n’a pas de poignée, on retrouve l’habituel écran de contrôle et les six touches sensitives permettant de naviguer dans le menu et configurer les différentes options.

Chez Ayrton c'est entrée, plat, fromage ET dessert.

Chez Ayrton c’est entrée, plat, fromage ET dessert.

Sur l’autre face loge la connectique toujours très complète chez le fabricant français. À droite, 2 connecteurs PowerCON True 1 pour l’alimentation électrique et son renvoi vers d’autres sources, puis 2 connecteurs XLR 5 broches pour le DMX In et Out (compatible RDM) et deux connecteurs EtherCON pour les protocoles Artnet et sACN. C’est aussi sur cette face que l’on peut déployer l’antenne du signal WDMX (Wireless DMX par récepteur Timo de Lumen Radio) ou changer le fusible.

Checking avant le débarquement

Ce sera une première pour tout le monde puisque que Cyril Union, ingénieur de développement chez Ayrton, n’a encore jamais eu l’occasion de démonter ce nouveau produit. C’est du coup un bon test pour vérifier la simplicité de la maintenance.

La carte de contrôle des axes Pan et Tilt et un des deux collecteurs de l'axe Tilt

La carte de contrôle des axes Pan et Tilt et un des deux collecteurs de l’axe Tilt

Le système d'entraînement du Tilt et le second collecteur.

Le système d’entraînement du Tilt et le second collecteur.

Pour commencer le démontage en douceur, on attaque une partie qui devrait s’avérer sans grosse surprise, la lyre. Je note avec plaisir qu’il est possible de bloquer les axes Pan et Tilt ; porter la machine se fera donc sans gêne.
On découvre en premier les deux bras. Un coté contient la carte gérant les deux moteurs des axes de la lyre.
L’autre abrite l’entrainement du Tilt via une courroie et deux roues crantées, ainsi que son système d’indexation.
On trouve tout de même une nouveauté, contrairement aux modèles précédents, il y a un collecteur (permettant le tilt continu) de chaque coté. La taille d’un seul collecteur serait incompatible avec l’épaisseur de la lyre compte tenu du nombre de signaux à transmettre.

Quand on ôte les caches habillant la partie basse, il ne faut pas oublier les vis cruciformes en haut des bras. Elles sont les garantes d’une bonne jointure entre les deux caches pour une esthétique parfaite chère aux yeux d’Yvan Péard, designer et co-fondateur d’Ayrton. Une fois retirés, on découvre un troisième collecteur plus long, qui transmet toutes les informations et la puissance. On découvre aussi les 2 moteurs pas à pas hybrides triphasés entrainant avec précision les axes Pan et Tilt. La majeure partie des éléments constituant la lyre est en alliage d’aluminium.

La partie arrière de la tête avec sa structure en acier et son système de rotation.

La partie arrière de la tête avec sa structure en acier et son système de rotation.

La suite du démontage concerne l’arrière de la tête. Cette partie a deux rôles. Tout d’abord, celui d’abriter la partie mécanique et électronique de la rotation de la tête autour de son centre mais aussi celui, très important, de contrebalancer le poids des sources et de leur support qui se trouve à l’avant de l’axe Tilt. Afin d’obtenir un déplacement optimal, aussi bien en terme de vitesse que de fluidité, il est important de bien l’équilibrer la tête, pour ne pas forcer sur le moteur et les axes.
L’ouverture est simple, les deux caches sont très vites retirés. On constate que la structure de cet élément est en acier. Bien plus lourd que l’aluminium, il permet d’harmoniser les charges. Chez Ayrton tout est bien rangé et organisé. La carte de gestion du moteur se trouve du même coté de la lyre que sa copine gérant les 2 axes principaux et la partie entraînement est voisine de sa consœur du Tilt. On trouve bien sûr, au centre, un collecteur pour alimenter et contrôler les 6 sources.
L’ouverture de la partie avant de la tête est plus délicate. Toujours pour obtenir l’assemblage le plus soigné possible, les 5 capots triangulaires recouvrant la structure sont imbriqués les uns à la suite des autres et doivent donc être tous démontés. Ce choix fait certes perdre un peu de temps en cas de maintenance, mais il permet d’obtenir une qualité d’assemblage optimum.

Une étude au millimètre pour concilier esthétique, mécanique et électronique.

Une étude au millimètre pour concilier esthétique, mécanique et électronique.

Dans chaque structure se trouve un moteur, une courroie et un pignon cranté entrainant une des 5 sources mobiles. Il y a bien évidemment 5 autres collecteurs en plus des 3 cartes gérant les ventilateurs.

L'AlienPix n'a pas de case vide!

L’AlienPix n’a pas de case vide!

La carte de gestion des moteurs et des leds se trouve derrière la source centrale.
Aucun souci non plus pour ouvrir les sources mobiles. Le design des capots permet une très bonne circulation de l’air et la conception du module est très minimaliste et aérée. Je ne pense pas que l’on puisse faire plus simple.
À l’arrière se trouve un ventilateur qui refroidit un radiateur en contact avec une carte supportant la led RGBW de 30 watts surmontée du collimateur de 94mm.
Au centre on retrouve pratiquement la même chose mais le radiateur est beaucoup plus confiné, ce qui expliquera la différence de derating entre la source centrale et les sources périphériques, mais n’anticipons pas…

l'intérieur d'une des 5 sources mobiles.

l’intérieur d’une des 5 sources mobiles.

Le refroidissement, simple mais très efficace de la led.

Le refroidissement, simple mais très efficace de la led.


Une des 6 leds Ostar Stage2 RGBW 30 W Osram

Une des 6 leds Ostar Stage2 RGBW 30 W Osram

Le Collimateur de 94mm qui couplé à la led de 4 x 1mm2 assure au faisceau un angle de 3,5°

Le Collimateur de 94mm qui couplé à la led de 4 x 1mm2 assure au faisceau un angle de 3,5°


La dernière partie à découvrir est le centre névralgique de la machine : la base !
Elle contient l’alimentation 100-240 volts permettant de fournir les 450 W nécessaires pour faire briller des étoiles dans les yeux du public. Il y a aussi la carte display sur laquelle vient se connecter l’écran. Elle s’apparente à une carte mère, et gère toute la machine, notamment le décodage du data (ethernet, dmx …) qui nécessite des ressources non négligeables. De l’autre coté se trouvent les supports des connecteurs.

L'intérieur de la base coté connectique.

L’intérieur de la base coté connectique.

Le cerveau de l'Alien, la carte mère.

Le cerveau de l’Alien, la carte mère.

Le repas avant l’invasion

On ne peut conquérir le monde le ventre vide. Pour cela, le menu de l’AlienPix-RS est complet. On commence bien sûr par la fonction la plus utilisée, l’adresse DMX. On sélectionne ensuite le mode de contrôle, Standard Basic, Extend ou un des 3 User Mode.
Ce sont des modes personnalisables permettant de créer ses propres chartes DMX en utilisant les fonctions disponibles dans les autres modes. On peut ainsi adapter le nombre de canaux aux besoins du show et à la place disponible sur la console : une option très utile, qui, à ma connaissance, n’existe que chez Ayrton. Cela montre, une fois de plus, jusqu’où le développeur français pousse la recherche pour rendre ses produits adaptables au plus grand nombre de situations.

Dépouillé de ses capots, il fait moins le fier.

Dépouillé de ses capots, il fait moins le fier.

On trouve ensuite l’édition des User Mode puis la partie Status permettant, notamment, de gérer ce qui se passe en cas de coupure du signal DMX ou les options des axes Pan et Tilt. Avec les menus suivant, on peut contrôler la vitesse des ventilateurs, l’allumage du display, le protocole de contrôle (DMX, WDMX, Art—Net ou sACN) et même définir la position par défaut du Pan. On peut bien sûr tester et calibrer les paramètres du projecteur.
Pour terminer cette liste non exhaustive, il est possible de programmer des états lumineux fixes via le menu ou en capturant les valeurs DMX envoyées par le contrôleur. Il suffit d’empiler ces scènes dans un des programmes et les jouer pour avoir un système autonome. Une autre fonction très pratique quand la restitution ne nécessite pas de console lumière.

L’arrivée sur terre

Le faisceau très précis grâce au collimateur 94mm laisse entrevoir un léger halo.

Le faisceau très précis grâce au collimateur 94mm laisse entrevoir un léger halo.

Même si l’-RSPix a tendance à tourner autour du pot, il arrive un moment où il faut passer à l’action. Pour le test, la machine est en mode Extend avec la ventilation automatique. Toute la partie prise de mesure s’est effectuée dans le show room d’Ayrton et j’ai eu le plaisir d’avoir à ma disposition le kit de la dernière vidéo d’Ayrton pour la prise en main!
En ce qui concerne le faisceau, pas de surprise, en montant les 4 chips des leds à full on obtient 6 faisceaux bien définis, nets, serrés et percutants. Avec de la fumée, on distingue un halo autour des « bâtons » mais il ne modifie pas l’impact visuel.
Ayrton maîtrise le dimmer depuis des années, je n’ai pas trouvé d’option de courbes, mais cela aurait été superflu sur ce type de projecteur. Si vous en éprouvez réellement le besoin, il est possible d’en créer une sur la console. La fonction Strob est très efficace en mode régulier ou aléatoire. Les effets Pulses apportent un plus intéressant. Les 3 couleurs primaires sont profondes et le blanc percutant.

Qu’elles soient instantanées ou très longues, les transitions sont impeccables. Par contre, le mélange des couleurs n’est pas le point fort du collimateur 94mm associé à cette diode de 4×1 mm2. Plus l’angle du faisceau est serré, plus le mixage des couleurs est compliqué. Les couleurs multiples apparaissent surtout, entre les teintes ambre clair et les jaunes profonds ou encore certaines teintes pastel, mais l’AlienPix est avant tout une machine à effet dont le but principal est un faisceau percutant. Ne chipotons pas.

Des teintes de couleurs très percutantes et profondes

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Il faut quelques tours de roues pour maitriser les 8 rotations et surtout savoir organiser sa console. La rotation de la tête est, au début, assez déroutante. Les combinaisons de déplacements Pan/Tilt avec les 5 Tilts des sources se gèrent assez rapidement, c’est l’addition de la rotation de la tête qui est parfois plus compliquée à appréhender mais elle est très intéressante. Préférant les effets simples qui sont souvent plus efficaces aux superpositions complexes donnant des résultats assez peu lisibles, je ne me suis pas trop aventuré dans l’empilement de paramètres.
En restant relativement sobre, on trouve facilement des effets très intéressants et percutants. Chaque axe pouvant être utilisé en mode indexable ou continu, il est important de bien réfléchir à ce que l’on veut au lieu de se lancer dans une recherche aléatoire d’un effet. Comme il y a un très grand nombre de possibilités, cela peut prendre du temps. Un autre aspect très important à prendre en compte est la vélocité des différents mouvements.

Il faut savoir se faire plaisir

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Les 5 Tilts des sources sont ultra rapides, 0,48 s sur 180°. Les autres déplacements sont plus softs. 1,6 s sur 180° pour le Pan, 1,6 s sur 180° pour le Tilt et 1,44 s sur 180° pour la rotation de la tête, ce qui est normal vu le poids et le volume à déplacer. Additionner un mouvement doux avec un autre plus « Cut », des effets de dimmer ou de couleurs rapides permet d’obtenir de superbes effets, innovants et efficaces.
C’est l’un des nombreux avantages de ce projecteur. Il ne faut pas non plus tomber dans la facilité et oublier les temps de fade et de delay qui, combinés aux mouvements permanents, donnent de la densité aux effets.

Au delà des animations, cette source est très intéressante à détourner et à utiliser pour créer des tableaux fixes. Grace aux 6 faisceaux, avec peu de machines, on arrive a dessiner de beaux tableaux et donner du volume à un espace scénique. La puissance et la concentration des faisceaux permettent également d’intégrer des bâtons de couleurs denses dans des ambiances aux teintes saturées ou plus claires.

Il est aussi possible de les utiliser pour donner des directions vers des musiciens ou des intervenants en pointant la led centrale sur la personne et en l’intégrant dans les 5 autres sources, tout en faisant tourner, ou pas, la tête. On peut également réunir les 5 faisceaux mobiles sur le central et les « focusser » sur le groupe, le chanteur ou balayer la scène.

Sur la cible

36,5% de derating, un bon résultat pour une machine à effets

36,5% de derating, un bon résultat pour une machine à effets

On démarre le test de derating, sachant pertinemment que ce n’est pas un appareil conçu pour éclairer en continu toutes led à pleine puissance, tout au plus chaque source sera appelée en couleur quelques ms, mais il est toujours bon de connaître les limites des projecteurs que l’on utilise.
Par simplicité, je choisis d’allumer à full RGBW la led centrale pour les mesures, positionnée à 5 mètres et centrée à l’intersection des deux axes de la cible. L’éclairement se stabilise en 10 minutes avec 36,5% d’atténuation.

Suite à l’idée d’éclairer en contre avec les 6 sources mais aussi pour satisfaire notre curiosité, nous allumons à full RGBW les 5 autres Leds centrées sur celle que nous avons déjà mesurée. Après la pause refroidissement, nous lançons le second test de derating. A l’allumage nous mesurons 22 2670 Lux.
Après 10 minutes peu de changement avec 21 640 Lux et 21 530 Lux après 15 minutes. La luminosité ne descendra pas plus bas ! Nous sommes plus que surpris par ces 5% d’atténuation. Le derating de la source centrale serait-il plus important que celui des sources extérieures ?

5% de derating pour l'ensemble des sources, une très belle performance!!

5% de derating pour l’ensemble des sources, une très belle performance!!

1% de derating sur les sources extérieures, Ayrton ne pousse pas le courant au delà des spécifications d'Osram et assure un refroidissement optimum.

1% de derating sur les sources extérieures, Ayrton ne pousse pas le courant au delà des spécifications d’Osram et assure un refroidissement optimum.

Nous faisons une troisième série de mesure sur une seule des 5 sources mobiles. L’atténuation ne dépasse pas 1%, autant dire que le derating est nul !

Mesures photométriques

Source centrale

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Nous arrivons aux mesures photométriques. Le flux de la led centrale atteint 630 lumens à froid et devient 400 lumens près derating. Mais ce flux n’est pas la caractéristique essentielle de ce type de source pour laquelle il vaut mieux raisonner en terme d’intensité dans l’axe pour un faisceau percutant. Ayrton annonce 180 cd/lumen. La courbe d’intensité lumineuse confirme la bonne définition du faisceau. L’angle de projection est de 4,18° à I/2 et 7,55° à I/10.

Source extérieure

Ayrton AlienPix-RS

Le flux d’une source extérieure atteint 640 Lumens à froid et 634 lm après derating de 1%.

Les 6 sources

Ayrton AlienPix-RS

Ayrton AlienPix-RS

Nous rallumons toutes les sources pour mesurer le flux total maximum. Le résultat est sans appel, 4050 lm à froid, 3850 lm après derating. Courbe d’intensité lumineuse et angle de projection restent identiques

Ayrton AlienPix-RS

Dimmer et couleurs
Le dernier test concerne la courbe du dimmer, qui ressemble à celle du MagicDot-R. La courbe de dimmer est de type Square.

Les puissances par couleur
Ayrton AlienPix-RS

Lancement de l’offensive!

Le déploiement des AlienPix-RS a déjà commencé et vous allez bientôt voir leurs faisceaux ciseler les tableaux de lumières. Cette machine atypique ne laisse pas indifférent. Bien que clairement identifiée machine à effets, les directeurs photos les plus inventifs devraient se régaler en la sortant des années 80. Elle nécessite évidemment une prise en main pour être apprivoisée afin d’appréhender l’étendue de ses possibilités.
Les 6 faisceaux sont très efficaces et la combinaison des 8 rotations permet, même avec un petit nombre de projecteurs, d’habiller un fond de scène, donner du relief à un espace ou dynamiser des jingles. Ayrton, toujours à la pointe des révolutions, offre là encore une belle occasion aux designers de faire évoluer la lumière.

AYRTON – AlienPix-RS – 15 Unit Demo from Ayrton on Vimeo.

Ayrton AlienPix-RS general

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