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Tascam Model 12, y’a que le look de vieux

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La Tascam Model 12 est une solution de mixage et enregistrement conçue pour la musique et la créa multimédia. Elle réunit 10 entrées, 12 pistes d’enregistrement, une interface audio USB, une MIDI, le contrôle de DAW, des effets et des fonctionnalités pour podcasting.

Le workflow du Model 12 permet de se concentrer sur la partie créative. L’enregistreur multipiste intégré autorise l’enregistrement et la lecture via une seule touche et les sensations familières des faders de 60 mm, du compresseur « One-knob », de l’égaliseur 3 bandes et des effets Tascam permettent de travailler les mix et les sons de façon rapide et intuitive.
Grâce à leur très faible bruit de -128 dBu, les préamplis Tascam Ultra HDDA assurent silence, naturel et haute qualité aux prises. Outre les micros et lignes habituelles, toutes les entrées acceptent la connexion directe de sources à haute impédance.

Compact, le Model 12 regroupe 8 entrées micro sur XLR (avec alimentation fantôme 48 V commutable), 10 entrées ligne sur jack, une sur mini-jack 3.5 pour smartphone et une Bluetooth 5.0. Le casque bénéficie de deux circuits indépendants, avec sorties sur le panneau supérieur et permet d’écouter simultanément deux mixages sur les AUX 1/2 et/ou le bus des généraux stéréo.
PFL/AFL et Solo In Place (SIP) sont commutables, pour une écoute en toute souplesse de voies séparées, ce qui dispense de couper les autres en cours de mixage

Une face arrière qui donne envie et où l’on découvre que les deux premières entrées sur combo bénéficient aussi d’un bon vieil insert. A vous les vieux périphériques !

L’enregistreur 12 pistes interne du Model 12 s’utilise de façon intuitive, et permet de créer des fichiers WAV (jusqu’à 24 bits, 48 kHz) directement sur une carte SD. Il permet la lecture simultanée d’un maximum de 10 pistes.
Équipé de fonctions métronome, punch-in/out et overdub, il permet aussi l’importation de fichiers issus de la gamme Model, notamment les 12, 16 ou 24. Et bien sûr, il est possible d’exporter des pistes au format WAV. Un port USB facilite la connexion à un ordinateur, pour lecture et enregistrement avec les logiciels audio les plus utilisés.
Un contrôle tactile est intégré par émulation du protocole HUI/MCU compatible avec la plupart des logiciels de station de travail audio. Paramètres contrôlables : faders, Mutes, panoramiques, Solos, préparation en enregistrement, lecture, enregistrement, stop, avance/retour rapides, Jog.

Pour le look, rien de tel que des flancs en bois…

Une sortie dédiée pour le click, avec fonction TAP TEMPO, permet d’écouter un click lors d’un concert ou d’un enregistrement. On peut ainsi jouer par dessus des pistes enregistrées en utilisant le moteur intégré au Model 12, tout en suivant un tempo pré-établi. Le click peut aussi être assigné à chaque sortie MAIN, SUB ou AUX, ou, avec réglage de volume séparé, aux sorties casque 1 et 2.

Le Model 12 possède une entrée/sortie au standard MIDI, ce qui permet d’utiliser des contrôleurs et autres sources intégrant cette technologie. Vous pouvez aussi envoyer des commandes de lecture ou enregistrement vers un multipiste externe, ou synchroniser d’autres types de périphériques MIDI. Le Model 12 offre aussi un départ N-1, une entrée smartphone, plusieurs voies compatibles micro, un appairage Bluetooth et une double sortie casquerendant le podcast simple et rapide.

Le prix enfin reste très sage à 649 € HT

D’autres informations sur le site Tascam et sur le site Freevox

 

Nouveautés Prolights : Eclipse PAR, Pixie WashXB, Mosaico

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Un petit wash survitaminé Pixie WashXB à lentille PC, une gamme de PARs et un panneau d’éclairage TV/cinéma dans la gamme Eclipse, un petit projecteur de gobos Mosaico Jr classé IP… La marque Italienne Prolights a le vent en poupe.

Vidéo de présentations produits par Fabio Sorabella, Managing directeur de Prolights.


PixieWash XB

Le nouveau Pixie WashXB et son imposante lentille claire.

Cette petite lyre wash motorisée à leds et lentille de type PC, élevée à la testostérone, utilise une source RGB+W de 280W (contre 60 W pour le Pixie Wash classique) ainsi que d’un canal dédié à la gestion de la température de couleur, ajustable entre 2800 et 8000K.

Rappelons quelques autres fonctions : un zoom 6/45°, un IRC supérieur à 92, une roue de couleurs virtuelle, un pilotage DMX-RDM, Artnet et DMW sans-fil, une batterie interne pour gérer les paramètres internes hors tension… Le tout dans une machine de moins de 14 kg. Notons ce projecteur existe en version fixe sous la référence Pixie Zoom XB.

EclipsePAR

Deux des nouveaux PARs à leds de la série Eclipse, ici en blanc froid et blanc chaud.

L’Eclipse Par est proposé en version blanche TU en 3200 K ou DY en 6000 K avec un IRC élevé de respectivement 96 et 95, d’une source led de 177 W. Sous la référence Eclipse ParFC, il dispose d’une source RGB+blanc chaud de 150W.
Il existe aussi en version Eclipse Par UV avec un moteur de leds UV d’une puissance de 108W dont le spectre, très précis, se contente de faire ressortir les surfaces blanches ou fluo sans pour autant noyer la zone d’une couleur bleue/violacée. L’effet est plus que réussi.

Détail des lentilles disponibles avec chaque Eclipse Par, géométrie et texture différentes pour modeler le faisceau à sa convenance.

Tous ces petits appareils sont fournis d’office avec un kit de lentilles apparement bien travaillées autorisant différentes ouvertures et différents effets ovalisants.

Un mode de fonctionnement silencieux permet, moyennant un bridage de la puissance à 70%, de diminuer considérablement les émissions sonores du système de refroidissement.

Vidéo de présentation produit :


Eclipse Panel

L’eclipse Panel TWC 800 de face…

Point d’orgue de la gamme Eclipse, le Panel TWC 800 est un panneau de leds principalement destiné à l’industrie de la photo, du cinéma ou encore des plateaux TV.
Il utilise 740 W de leds RGB + blanc chaud, volontairement bridées à 452W dans un souci de longévité et de stabilité des sources.

…vu de dos, l’impression globale est très bonne et la qualité de conception et fabrication semble au rendez-vous.

Il dispose d’un CTC variable entre 2800 et 10000 K, d’une émulation tungstène, de réglages manuels de saturation, intensité, valeurs de vert/magenta…
Son soft permet de matricer la surface du projecteur en 8 zones via DMX ou des programmes internes.

Mosaico Jr

Le Mosaico JR conçu pour l’extérieur.

Mosaico Jr, le plus petit de la gamme Mosaico, est un projecteur de gobos spécialement conçu pour l’extérieur (IP66).

Sous sa robe blanche, il cache une led 7900K de 70W, une roue de 6 gobos rotatifs et indexables, une roue de couleurs à 8 positions, un zoom motorisé qui semble très efficace, variable entre 14 et 44°, ainsi qu’un focus motorisé. Notons qu’il est équipé en DMX sans fil.


Plus d’informations sur le site ESL et sur le site Prolights

 

d&b présente aux intégrateurs le système KSLi et le 40D à l’ISE 2020

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La nouvelle famille KSLi y compris son nouvel ampli

Pour le dernier ISE à Amsterdam, d&b audiotechnik présente des solutions de forte et moyenne puissance spécifiquement étudiées pour le marché de l’intégration : le système KSLi, l’amplificateur 40D et les A-Series à courbure constante mais ajustable.

Puisqu’on parle d’intégration, voici la meilleure solution pour avoir un gros son tout en restant discret devant un mur blanc !

Le système KSLi comprend les deux têtes KSLi8 et KSLi12 complétées par le KSLi SUB en version accroche ou sol et le nouvel ampli 40D nécessaire à délivrer la puissance requise.

En plus du bois et de l’électronique a été prévu un vaste catalogue d’accessoires, de couleurs et de logiciels propre au marché de l’intégration.
L’arrivée de la déclinaison « i » du système KSL représente une nouvelle première de la part de d&b qui a fait le choix de fournir aux intégrateurs comme aux spectateurs les meilleurs performances possibles, y compris lors de déploiements permanents dans des salles.


Le KSL a besoin de puissance pour s’exprimer. d&b s’en charge avec le 40D

Dans sa démo room située dans le Pro Audio Corridor (E105 and E106) d&b proposera une session unique qui aura lieu quatre fois à 10, 12, 14 et 16 heures au cours des quatre jours du salon. Cette démo est appelée d&b Soundscapes.
Technique, art et au-delà. Elle permettra au travers de Soundscape, le procédé immersif par objets de la marque allemande, de faire unvoyage dans l’évolution des technologies dévelopées par d&b, et la manière de les mettre en œuvre dans des cas concrets. Ou comment joindre l’utile à l’agréable ;0)

Amnon Harman, le PDG de d&b audiotechnik Group

« L’ISE offre à nos équipes une occasion unique d’être au contact d’un grand nombre de professionnels de l’intégration audiovisuelle et de clients, » précise Amnon Harman le PDG de d&b audiotechnik Group.
« Pendant que nous travaillons quotidiennement avec des consultants et des intégrateurs, des salons tels que l’ISE nous offrent la possibilité non seulement de présenter nos dernières nouveautés, mais aussi de comprendre toujours mieux comment contribuer à chacun des projets sur lesquels ils interviennent. »

Pour plus de renseignement sur les produits, démos et horaires, cliquez ici.

 

Stéphane Vélard créé le design de «Best of 80» sur Sapphire Touch

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La tournée “Best of 80” vient de débuter le 25 janvier dernier au Palais des sports de Paris et se poursuit dans toute la France. L’éclairagiste Stéphane Vélard, a utilisé le pupitre Avolites Sapphire Touch, fourni par MPM Audiolight, pour créer tout le design lumière.

« La Sapphire Touch est très complète, ergonomique et surtout très intuitive, dit-il. » Fidèle à Avolites depuis des années, Stéphane Vélard aime la puissance du software et les nombreux Faders, particulièrement accessibles sur la console.
« Je suis de l’ancienne école, ajoute Stéphane. Pour moi l’éclairagiste dans un concert live est un musicien de plus. » Il adapte les lumières et les couleurs en fonction de l’artiste, de l’univers crée et du rythme de la musique jouée. »

Pour la tournée « Best of 80 », la production a demandé une ambiance festive tout en laissant carte blanche concernant le design. Stéphane Vélard a ensuite réfléchi au choix des machines et de la console pour créer une dynamique et un univers différent pour chacun des nombreux artistes qui se produisent sur scène.

Plus d’infos sur le site Dimatec

 

Le Vibration Tour à Orleans avec le HDL 50-A RCF

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Chaque année Radio Vibration offre des concerts gratuits et très appréciés en pleine ville avec la complicité de XCPH et de RCF. Nous avons été au pied de la cathédrale d’Orléans écouter le face à face entre 20 HDL 50-A et 10 SUB 9006-AS, et plus de 30 000 spectateurs.

Le décor plus que majestueux de la cathédrale Sainte-Croix qui, une fois le soleil éteint, s’illuminera de mille projections.

L’accueil qui nous est réservé à Orléans en train de se transformer pour l’occasion en salle de spectacle géante est parfait. Nicolas Fournier régisseur technique de XCPH Organisation, le prestataire orléanais en charge du Tour se dédouble sans perdre son flegme et RCF France s’est déplacé, y compris Emanuele Morlini, ingénieur acousticien en charge des applications et consultant dans les développement des nouveaux produits professionnels RCF, envoyé spécialement par la firme de Reggio Emilia.

De prime abord la place Sainte-Croix paraît petite et la rue Jeanne-d’Arc qui y mène perpendiculairement, bien étroite…Les Orléanais nous prouveront le contraire, des milliers de familles se massant devant et sur les côtés de la scène rendant nécessaire un renfort latéral. Deux rangs de délais sont aussi déployés rue Jeanne d’Arc afin de servir les retardataires ainsi celles et ceux qui n’osent pas braver la foule. Il faut dire que la liste d’artistes de ce plateau radio est plus que conséquente.

Le bonheur du public d’Orléans (Crédit : La nouvelle République du Centre).

La scène mobile qui sert de support au Vibration Tour est placée dos à la cathédrale et face à la place qui mesure 100 mètres de large pour une profondeur utile d’environ 45 mètres. Elle est ceinturée par des anciens bâtiments assez hauts, pas l’idéal pour le son comme on le verra plus loin.

Un coup d’oeil au mapping fourni par Emanuele prouve le bien fondé du projet sur lequel le fabricant de Reggio Emilia a apporté son savoir faire et une aide logistique.

La place et la rue avec un mapping centré à 2,5 kHz. Les délais gagneraient à être rapprochés l’un de l’autre et ramenés vers la scène.

Les dix HDL 50-A par côté font très bien le job et l’ouverture horizontale large et régulière permet de n’utiliser que deux HDL 28-A en lipfill. La boîte du bas est même atténuée de 4 dB dans l’aigu via un filtre FIR. Deux lignes de cinq HDL 28-A complètent la couverture latérale. Le raccord avec le système principal n’est pas parfait, le modèle et le nombre d’outfills mais aussi la moindre influence des subs, donne une couleur assez différente dans le grave. Idéalement il aurait fallu aussi les rapprocher des HDL 50-A pour que la mise en phase soit plus fluide, mais mécaniquement cela n’a pas été possible.

Face et renforts latéraux à cour. Difficile de trouver une façon d’aligner les 28 dans les 50…et inversement.

Le grave est renforcé par 10 subs actifs, comme toutes les enceintes HDL. Il s’agit ici des SUB 9006-AS, des double 18”. « Il s’agit d’un montage endfire qui m’a été demandé afin de nettoyer un peu le plateau, en double arc à 90°. Il y a donc le délai propre à l’arc, puis celui nécessaire au montage endfire et enfin le retard pour la remise en phase avec les têtes » nous précise Emanuele Morlini. « Il aurait été possible d’ouvrir un peu plus, mais il aurait fallu plus de subs. Le calcul des délais de l’arc est fait et implémenté directement par RDnet.

Les 10 subs 9006-AS et les wedges NX 15-SMA. Une large distance de sécurité est maintenue ce qui atténue naturellement la pression dans le grave et permet au gauche/droite d’être « fermé » évitant d’ajouter d’innombrables front fill.
Le mapping des subs à 50 Hz et au 1/3 d’octave. L’arc marche et un peu de pression rentre dans la rue Jeanne-d’Arc.

Il suffit de renseigner la distance entre les subs et l’angle voulu. Pareil pour celui qui concerne l’endfire. Pas besoin d’avoir une calculette. Si on me demande enfin d’encore baisser la pression des subs sur scène, je peux d’un simple click basculer en mode Gradient. Le rang arrière des subs voit sa phase inversée et le délai modifié. Je perds un peu de pression devant mais réduis de 3 dB de plus mon lobe arrière. »

Quittons quelques instants la place pour reculer dans la rue Jeanne d’Arc qui y mène. Les équipes de XCPH, Vibration et Emanuele Morlini sont en train d’équiper les rappels composés à chaque fois de quatre HDL 30-A. La distance avec la scène et les moyens qui ne sont pas infinis ont conduit à l’adoption d’un pont radio FM pour les connecter avec la scène grâce à Vibration qui dédie un de ses émetteurs RVR calé sur une fréquence « libre » et a placé un bon vieux dipôle simple sur un coté du plateau.

Les deux stage Allen&Heath et Soundcraft et, moins fréquent, un émetteur FM, sans codeur stéréo, mais prêt à alimenter les 4 points de délai.

Sur chaque frame sont donc ajoutés un tuner avec son doublet ainsi qu’un traitement de dynamique servant de symétriseur, d’ampli et de passerelle entre le monde Hi-Fi et celui pro. Bien entendu chaque stack est réglé par RDNet en local afin notamment de le recaler temporellement avec la scène.

Si le transport du signal à l’ancienne n’appelle pas de commentaires, le placement de ces rappels aurait pu être plus judicieux. Vu la longueur des deux arrays principaux, la distance critique au-delà de laquelle on repasse à des ondes sphériques se situe vers 50 mètres. Comme les murs de la place renvoient aussi une grande partie de l’énergie, le peu qui pénètre dans la rue est vite éteint par la distance. Peut être aurait-il fallu placer le premier rang de délais 20 mètres plus près de la place et remonter le second d’autant.

Cachée sous le programme des réjouissances concocté par Vibration, une des deux HDL 28-A utilisées en tant que front-fill et à droite, un wedge/renfort NX 15-SMA, dans sa housse de protection, plein air oblige.

Pour le reste que du beau monde en régie et sur le plateau. Les wedges actifs RCF, 10 en tout, sont des NX 15-SMA, des coaxiaux de 15” et moteur 1,7”. Nicolas Fournier les connaît bien, c’est lui qui tient la console retours.
Ces dix enceintes servent le reste de l’année de renfort sonore posées sur pied, la fameuse polyvalence « à la française » que Nexo vient de rejoindre avec ses P.

La console retours du parc de XCPH est une dLive C3500 de Allen&Heath, la plus grosse des presque grosses comme le dit Nico. A la face en revanche on a une Vi3000 Soundcraft, cajolée par son propriétaire et utilisateur Greg Jean qui accueille les techniciens des artistes qui ne jouent pas en play-back et fait le son des autres.

La régie avec à gauche la Vi3000 et à droite l’univers d’Emanuele posé sur le fly HDL System.

Nicolas Fournier et XCPH

Cela n’a pas été facile, mais on a réussi à bloquer quelques minutes Nico Fournier et notre dictaphone a fait le reste.

Nicolas Fournier pris sur la scène depuis la régie au téléobjectif. Quand on dit qu’il a été dur à bloquer, ce n’est pas une légende.

SLU : D’où vient le nom pas simple à prononcer de ta boîte ?

Nico Fournier : Des deux fondateurs. Aujourd’hui ne reste que Xavier Chartier qui est un excellent gestionnaire et est à la tête des l’entreprise. La boîte existe depuis 35 ans et notre cœur de métier est la comm et l’événementiel, mais nous assurons le Vibration Tour depuis toujours et comme on vient presque tous du spectacle vivant, on le fait avec grand plaisir. C’est notre pause rock’n’roll (rires) Enfin pause, c’est quand même un gros boulot. Je bosse dessus dès la fin de l’hiver avec une aide très précieuse de Bertrand (Delbar de RCF France) depuis des années.

SLU : Tu utilises RCF depuis quand ?

Nico Fournier : Pour tout te dire, quand je suis arrivé dans la région et que j’ai commencé à collaborer avec XCPH, la société sous-traitait le son. En tant que régisseur général, j’ai continué à le faire jusqu’au moment où il est paru évident qu’investir allait être plus rentable.
J’ai rencontré Bertrand Delbar et il m’a présenté le HDL 20-A qui venait de sortir et j’ai fini par attendre et acheter du 30-A qui convenait mieux à nos besoins en termes de son, de headroom et de RDNet.

A gauche RDNet avec en pleine action et tout dans le vert, le système RCF au grand complet.

Nous avons aussi essayé le 50-A et c’est vraiment un beau produit avec une grande qualité : il ne sonne pas 3 fois moins bien que les grosses références du marché, mais coûte trois fois moins cher sans pour autant se louer trois fois moins cher. L’amortissement est donc plus rapide. Le poids et l’encombrement sont aussi un gros avantage, sans oublier le fait que les systèmes sont amplifiés. Enfin nous ne travaillons pas sur des marchés où la marque est imposée… On se sert de nos enceintes RCF pour tout, du concert au meeting aérien.

SLU : Votre parc comporte quelles références ?

Nico Fournier : On a du HDL 30-A et SUB 9006-A et pas mal d’autres références plus petites comme du 4PRO et des wedges NX 10 et NX 15. Du coup, lorsqu’on vend du son pour de l’intégration, on propose du RCF.

SLU : Que penses-tu des HDL 28-A ?

Nico Fournier : Ça marche bien. Je les découvre depuis le début de la tournée mais je trouve que pour leur taille, elles envoient bien.

Yannick Noah sous les lumières de XCPH.

SLU : Deux mots sur vos lumières ?

Nico Fournier : J’ai un rapport de confiance avec Martin Fournier donc on a pas mal de Martin et de Chauvet. On se connaît et on se marre depuis 20 ans. Je te passe toutes les blagues liées au fait qu’on porte le même nom. Je marche beaucoup au relationnel. Il y a plein de bon matériel. Ce qui compte c’est le service. Avec RCF, Chauvet et Algam, je suis tranquille.

Si RCF nous était compté

Rien de tel que de passer quelques heures avec Emanuele pour en savoir plus sur RCF d’autant qu’il est une sorte de vieux de la vieille à Reggio Emilia avec 15 ans de collaboration ininterrompue au compteur. Il nous raconte sa société d’une traite.

Emanuele Morlini, 15 ans de maison et toujours autant de plaisir.

RCF. Trois lettres comme Rossi, Campari & Ferrari les trois fondateurs et Radio Cine Forniture, le premier métier de fournisseur de transducteurs et autres composants pour l’univers du son et spécialement pour les salles obscures. RCF a fêté l’année dernière ses 70 ans, mais son histoire est plus tortueuse qu’elle en a l’air.

Jusqu’aux années 80, RCF est restée dans l’ombre des marques pour qui elle fabriquait des produits, puis elle s’est révélée au grand jour avec ses propres produits qui sont venus faire de l’ombre à ses anciens clients.
Dans les années 90 elle est devenue la seconde au monde après JBL à introduire le plastic dans ses ébénisteries et a explosé au niveau commercial au point d’être ciblée par des investisseurs en 1997 et être rachetée, perdant au passage son propre nom.

Les transducteurs maison ont équipé pendant plus de 10 ans des enceintes des différentes marques du groupe (dont une est revenue l’année dernière au bercail NDR) Vers l’an 2000, le choix a été fait de tout délocaliser en Chine, transducteurs, ébénisterie comme assemblage des diverses marques du groupe, et de fermer définitivement le site italien.

Arturo Vicari, PDG de RCF Group.

En 2004, la société qui gérait l’ex RCF et qui recevait commandes et subsides du groupe a donc fait faillite, (une méthode capitalistique habituelle en pareil cas NDR) Heureusement les associés italiens ont racheté la société et les dettes en 2005 et ont progressivement repris les 200 salariés de l’entreprise en faillite.

C’est ainsi que RCF SPA est repartie de zéro avec Vicari à sa tête. On fête donc deux anniversaires. Les 70 ans du nom et, d’une certaine manière, les 15 ans de la renaissance d’une RCF désormais 100% italienne.
Rappelons aussi que si lors de la reprise en 2004, on était moins d’une dizaine dans des murs quasi vides, l’esprit maison ne l’a jamais quittée et c’est le plus important. Aujourd’hui RCF a constitué RCF Group avec sa propre marque mais aussi dbTechnologies, EAW, Montarbo et DPA.

Dulcis in fundo

Dès les premiers artistes sur scène, on comprend la difficulté de remplir de son une place avec un système un peu sous dimensionné en nombre, sans pour autant exciter les murs qui la ceinturent. Pas évident aussi de parvenir, à ciel ouvert, à délivrer des sensations dans le grave à autant de monde.

Le show bat son plein, et même les vieilles pierres collaborent !

Heureusement que la HDL 50-A en produit déjà beaucoup et que le niveau auquel la soirée se déroule, laisse le système fonctionner en dessous des limiteurs. On ne félicitera en revanche pas le son de certains titres, du moins le PBC. La dynamique « radio », la présence d’un contour inutile et la nature même de certaines sonorités mettrait à mal n’importe quel système.
Tout rentre dans l’ordre quand du vrai live avec un vrai mix nous est proposé. L’attaque, la couleur et l’image sont efficaces et sérieux. Juste une petite dureté sur les sifflantes rappelle qu’il ne faut pas chercher inutilement dans le haut le HDL 50-A. Il répond présent. Autant faire un peu le ménage avant !

Maëlle, découverte à The Voice et gagnante de la 7è saison.

Rien de tel qu’un film pour conclure ce reportage avec les visages radieux des spectateurs face au podium de Vibration et ses artistes. A l’année prochaine !


Et d’autres informations sur le site RCF

 

Son et lumière 3D : SpotMe compatible avec L-ISA

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L-Acoustics annonce la sortie en janvier d’une importante mise à jour logicielle de sa technologie de son immersif hyperréaliste L-ISA, qui va permettre aux utilisateurs de contrôler le positionnement de tout objet suivi dans une vue 3D.
Avec le contrôleur L-ISA version 2.0, les paramètres d’une source, y compris le pan (positionnement dans la largeur de la salle), la largeur de la source sonore, sa hauteur, sa distance (positionnement en profondeur) et même son élévation, peuvent être mappés et adaptés à tout système de tracking certifié.

A ce sujet, parallèlement à la mise à jour L-ISA v2.0, L-Acoustics annonce avoir collaboré de manière officielle avec certains fournisseurs de logiciels de tracking dont les technologies sont désormais compatibles avec l’écosystème L-ISA, c’est en particulier le cas de Robert Juliat avec SpotMe.

Système de suivi 3D SpotMe installé sur un suiveur Cyrano

Guillaume Le Nost, directeur exécutif de L-Acoustics, responsable des technologies créatives, remarque : « Avec nos derniers logiciels et nos récents partenariats en matière de systèmes de suivi, la reproduction audio incroyablement naturelle de L-ISA, associée à la précision des techniques de suivi en temps réel d’éléments visuels sur scène, promet d’élever la barre du son hyperréaliste encore plus haut pour notre public. »

François Juliat, directeur général de Robert Juliat ajoute :  » Nous sommes heureux de cette annonce qui permet d’associer deux marques françaises reconnues pour leur grande qualité de conception et de fabrication. SpotMe s’adapte à nos poursuites et ne nécessite aucun périphérique supplémentaire. Son installation et sa calibration sont faciles et rapides à mettre en place. Il ne complique pas la vie des techniciens et apporte de la modernité à l’outil poursuite ».

SpotMe.

SpotMe de Robert Juliat est un dispositif de suivi 3D manuel et ergonomique reposant sur un opérateur de poursuite. Facile et rapide à mettre en œuvre, il est capable de fournir des informations de suivi en temps réel sans émetteur ni caméra.

SpotMe se compose d’un serveur installé entre la fixation du projecteur de poursuite et le trépied, et de capteurs montés sur le trépied et le projecteur. Le serveur génère des données précises de position x, y, z permettant à la console de communiquer avec n’importe quel appareil utilisant le format PosiStageNet (PSN).
Le PSN est facilement converti en OSC dans la passerelle OSC de L-ISA, ce qui rend SpotMe parfaitement compatible avec la technologie de son immersif L-ISA.

Pour plus de détails sur le site L-ISA et sur le site Robert Juliat

 

Brompton Technology: calibration dynamique des écrans LED

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Brompton au LDI

La calibration dynamique de Brompton Technology a été l’une des nouvelles technologies les plus considérées au salon LDI 2019 par les quelque 300 clients existants et potentiels du monde entier ayant assisté à la démonstration.

Brompton introduit maintenant cette technologie en Europe en exposant pour la première fois à l’ISE d’Amsterdam où, sur leur plus grand stand, seront organisées des présentations publiques de calibration dynamique et de restitution HDR Brompton.
Il lancera aussi le nouveau processeur de leds Tessera S8 et disposera de trois stations de démonstration montrant aux visiteurs la différence dont la famille de processeurs Brompton est capable sur la qualité du résultat final à l’écran.

Tessera S8

La calibration dynamique est une nouvelle technologie qui permet aux panneaux à LED de fournir une luminosité plus élevée et une gamme de couleurs plus large qu’avec les techniques de calibrage traditionnelles, tout en maintenant l’uniformité. Le calibrage dynamique est la technologie qui rend possible la fonction Brompton HDR, ainsi que des nouvelles fonctions d’amélioration des performances PureTone et ThermaCal.


La démonstration principale à l’ISE mettra en œuvre 98 panneaux ROE Diamond 2.6 fournis par 80six, partenaire de Brompton. Ces panneaux ne seront pas neufs, ils proviennent d’un stock de location opérationnel, et seront calibrés avec la caméra Hydra de Brompton, ce qui leur donnera un nouveau souffle et libérera toute la luminosité et la saturation de leurs leds.

Juste après la démonstration de calibration dynamique au LDI, plusieurs visiteurs, vraiment impressionnés par cette nouvelle technologie ont manifesté leur enthousiasme :

« Pour la première fois au LDI, j’ai compris pourquoi le HDR était nécessaire pour les écrans LED », a déclaré Graham Burgess, PDG du fabricant d’écrans à leds digiLED. « La calibration dynamique de Brompton a permis à un écran de cinq ans d’âge d’afficher le HDR comme je ne l’avais jamais vu auparavant. Tout comme les autres membres de l’équipe de digiLED basés aux États-Unis, j’ai été bluffé par les images présentées lors de ce lancement. On envisage à l’avenir de montrer cette technologie à nos clients sur des écrans digiLED. »

Roly Oliver d’Universal Pixels, une société de location basée au Royaume-Uni, partageait cet avis : « Merci pour cette superbe démo, dit-il. Le contenu était superbe et m’a permis de mieux comprendre la direction que prend l’industrie de la vidéo avec le HDR et son application révolutionnaire par Brompton. »

La calibration dynamique adopte une approche innovante pour maintenir l’uniformité, tout en délivrant tout le potentiel des leds permettant d’atteindre des niveaux de luminosité et de saturation des couleurs inimaginables. Le résultat est une progression considérable des performances visuelles pour tous les contenus, mais en particulier le HDR.
Des blancs plus lumineux, des contrastes plus élevés, des couleurs plus saturées et une fidélité des couleurs conforme à la réalité donnent une profondeur et un réalisme d’image auparavant inaccessibles. Et la calibration dynamique ne concerne pas seulement les panneaux neufs, il peut également donner une nouvelle vie aux panneaux existants à l’aide de la carte Tessera R2 de Brompton.

« Lorsqu’il s’agit d’affichage de contenu, la qualité de l’image ne réside pas nécessairement dans le pas des leds, mais plutôt dans le pilotage de la technologie d’affichage à LED », déclare Sarah Cox, vice-présidente des ventes de Notch, une société d’outils de création de contenu. Brompton a créé des outils qui inspirent le secteur, pour diffuser ces flux HDR d’une manière reproductible et standardisée. »

La calibration dynamique est rendue possible par le système Hydra de Brompton, une solution industrielle tout-en-un qui intègre tous les moyens de mesure et de traitement requis pour les mesures sur les panneaux.

« Après avoir visionné la démo de la nouvelle caméra Hydra et du HDR, cela confirme à nouveau les raisons pour lesquelles nous avons investi dans les produits de Brompton Technology », ajoute Graham Northam, installateur certifié et président de la société canadienne de location Apex Sound & Light. « Avec cette technologie, Brompton est en avance sur ses concurrents et insuffle une vie nouvelle dans notre stock actuel ! »


Comment ça marche ?

« Les méthodes de calibration couramment utilisées permettent d’obtenir l’uniformité en sacrifiant à la fois la luminosité et la gamme de couleurs, forçant chaque LED à s’aligner sur les LED les plus faibles et les plus blafardes de tout l’écran. Une fois le calibrage effectué, il sert pour tous les contenus pendant toute la vie du panneau », explique Chris Deighton, responsable technique de Brompton. « Mais avec une demande de plus en plus pressante pour une meilleure qualité d’image sans augmentation des coûts, on ne peut plus justifier de tels sacrifices de performances. »

Fig1 : le système de mesure et d’analyse Hydra est l’un des éléments majeurs de la calibration dynamique de Brompton Technology

La calibration dynamique de Brompton adopte une approche nouvelle pour maintenir l’uniformité, tout en libérant tout le potentiel des LED pour atteindre des niveaux de luminosité et de saturation des couleurs auparavant impensables.
Pour en bénéficier, un panneau à LED doit être équipé d’une carte de réception Brompton Tessera R2 et doit être mesuré à l’aide d’Hydra, un système de mesure spécialement conçu pour les panneaux à LED et exclusif à Brompton (Fig1).
La carte R2 s’insère dans un connecteur DIMM, présent sur de nombreux modèles de panneau à LED (Fig2).

Fig2 : La carte de réception Tessera R2, un des éléments importants de calibration dynamique, s’enfiche dans un connecteur SO-DIMM intégré à chaque panneau LED.

« La calibration dynamique est une approche flexible qui utilise l’immense puissance de calcul parallèle du moteur dynamique de la carte R2 pour traiter la vidéo entrante d’une manière nouvelle et innovante », explique Deighton.
« Avant de prendre des décisions, le moteur dynamique compile un ensemble de données, incluant les valeurs des pixels vidéo d’entrée, les métadonnées du signal vidéo, les métadonnées de calibration dynamique, les capacités précises de chaque LED et les préférences de l’utilisateur quant à la façon dont l’image doit être affichée. » (Fig3)

Toutes ces informations sont traitées en temps réel et sans introduire de latence supplémentaire, pour déterminer intelligemment la meilleure façon de piloter chaque led. Les zones de l’image où la luminosité est ce qu’il y a de plus important du point de vue visuel exploiteront pleinement la luminosité maximale des leds. Les zones nécessitant une saturation extrême utiliseront pleinement la gamme de couleurs maximale des LED. Mais tout cela est réalisé sans sacrifier inutilement l’uniformité sur le reste de l’image.


Fig3 : concept de calibration dynamique

Le résultat de cette démarche est une avancée considérable dans la performance visuelle. Des blancs plus lumineux, des contrastes plus élevés, des couleurs plus saturées et une précision des couleurs fidèle à la réalité offrent un niveau de profondeur et de réalisme de l’image auparavant inaccessible. Des couleurs et une luminosité réalistes sans les compromis inhérents à la calibration conventionnelle.
Du fait de la nature dynamique du système, la luminosité, les couleurs primaires et le blanc de référence souhaités sont entièrement réglables par l’utilisateur. Ce qui nécessitait auparavant un processus de réétalonnage long donc coûteux peut désormais être effectué à tout instant à partir de la nouvelle interface utilisateur simplifiée DynaCal sur tous les processeurs Tessera, et les modifications se traduisent sur l’écran de manière transparente et en temps réel, même pendant un événement en direct.

On peut activer l’affichage de hachures qui signalent les zones critiques de l’image, qui risquent de conduire les leds au-delà de leur luminosité maximale (Fig4) ou de leur gamme de couleurs (Fig5), ce qui permet de régler rapidement et précisément les performances de l’écran en fonction du contenu, de l’environnement de visualisation et des préférences de l’utilisateur.

Fig4 : Hachures actives, montrant où la luminosité risque d’être excessive et provoquer la saturation des LED.
Fig5 : Hachures actives, montrant les zones de l’image qui risquent de sortir de la gamme de couleur fournie par les LED.

La précision des couleurs est gérée dans l’ensemble du système. Même sans configuration utilisateur, les couleurs sont parfaitement équilibrées, les tons chair semblent naturels et le contenu restitue exactement les intentions de son auteur. La calibration dynamique n’est pas réservée aux tout nouveaux panneaux LED, elle est prise en charge par tous les processeurs Tessera sous forme d’une mise à niveau logicielle gratuite.

D’impressionnantes fonctions dérivées

Grâce à la puissance de mesure, d’analyse et de correction de calibration dynamique, ainsi qu’à la puissance de calcul et la précision (nombre de bits pour le codage des couleurs et les calculs) de la carte R2, de puissantes fonctions d’amélioration du comportement des écrans à LED ont pu être développées et présentées au LDI 2019 :
ThermaCal, qui élimine les motifs dus aux gradients de température sur les panneaux LED qui chauffent, et PureTone (dérivée de DarkMagic), qui supprime les dominantes de couleurs sur les bas niveaux de luminosité, établissant un affichage équilibré et neutre.

ThermaCal

Les LED sont sensibles à la température. Elles ont toutes tendance à être un peu moins lumineuses lorsqu’elles s’échauffent. Mais l’ampleur de cet effet varie selon la couleur, les leds rouges étant les plus fortement affectées : une LED rouge qui s’échauffe de 10 degrés voit son flux lumineux chuter typiquement de 10 %.

Fig6 : Gradients thermiques sur deux panneaux à LED avec mention de leurs origines (simulation).

Du fait de cette différence de comportement entre les leds de différentes couleurs, les zones plus chaudes ou plus froides que la température à laquelle le panneau a été calibré peuvent présenter une dérive colorimétrique.

De plus, les panneaux chauffent fréquemment plus au centre que sur leurs bords, ce qui peut conduire à des motifs thermiques disgracieux qui font apparaître très visiblement chacun des panneaux qui constituent un mur vidéo (Fig 6–7).

Fig7 : Gradients thermiques dans un mur vidéo constitué de 48 panneaux à LED.

ThermaCal compense ces effets et donne à l’utilisateur la maîtrise du niveau de compensation requis en fonction de la température et de l’environnement du panneau. Il le fait en séparant les effets thermiques de la calibration optique et en profilant chaque modèle de panneau pour comprendre en détail ses caractéristiques thermiques pour une correction douce et adaptée au panneau. Le niveau de la correction peut être ajusté de manière dynamique, même pendant un spectacle, pour tenir compte des changements de température au fil du temps.

PureTone

Fig8 : Courbes de linéarité des LED R, V, B. On note un important écart de comportement du rouge, susceptible d’entraîner une dominante cyan dans les parties sombres des images.

Les LED et leurs circuits intégrés de pilotage ne sont pas parfaitement linéaires, et de ce fait, lorsqu’on leur demande de produire une luminosité donnée, elles peuvent ne pas l’atteindre avec une précision suffisante.
Couramment, les leds rouges, vertes et bleues ont des comportements différents (Fig8), ce qui signifie que de nombreux modèles de panneaux présentent une dominante de couleur dans les gris sombres ou lorsqu’ils sont utilisés à des niveaux de luminosité faibles.

La plupart des contenus ont des zones sombres et des zones claires. Cette non-linéarité constitue donc un réel problème, c’est-à-dire qu’on n’obtiendra peut-être pas des couleurs précises (Fig 9 – 10) et des gris vraiment neutres (Fig 11).
Très souvent, c’est aussi une raison pour laquelle les différents panneaux qui semblent s’associer parfaitement lors de l’affichage d’images de test à pleine luminosité paraissent différents de manière évidente lors de l’affichage de contenus réels comprenant des zones plus sombres.

Fig9 : Image affichée avec correction PureTone activée
Fig10 : Image affichée sans correction (simulation). On note d’importantes dérives colorimétriques dans les zones à bas niveau de lumière, dues aux différences de comportement non-linéaire des LED R, G, B.

Fig11 : Réponse s’un écran à LED à une échelle de gris (simulation). En haut : réponse brute, en bas, réponse corrigée par PureTone.

Auparavant, il était difficile, voire impossible, de corriger ce comportement non linéaire. PureTone s’appuie sur la technologie de Brompton pour permettre de profiler chaque type de panneau afin de compenser les non-linéarités, ce qui assure des couleurs vraies, propres et précises et des gris neutres à tous les niveaux de luminosité. Ceci est particulièrement important pour les prises de vues au cinéma et à la télévision, où les écrans fonctionnent souvent avec une luminosité beaucoup plus faible pour s’adapter à la sensibilité des caméras, et une parfaite neutralité des couleurs est essentielle pour une bonne image à la caméra.

PureTone s’appuie sur Dark Magic, qui améliore la qualité de l’image ou de la vidéo affichée sur les panneaux LED lorsqu’ils fonctionnent à une luminosité inférieure à la luminosité maximale, pour obtenir une profondeur de codage effective supplémentaire permettant de procéder à de très petits ajustements fractionnels des niveaux de sortie. Il travaille également en parallèle avec ThermaCal. ThermaCal et PureTone fonctionnent exclusivement avec les panneaux équipés de la carte Brompton R2 et avec la calibration dynamique activée.

Plus d’infos sur le site Brompton Technology

 

La chaîne voix des Grammys 100% numérique avec le D6000 Sennheiser

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Plus de 20 liaisons Digital 6000 de Sennheiser ont été déployés pour la première fois dans une chaîne Dante à double redondance lors des Grammy Awards marqués par les performances de Lizzo, Blake Shelton ou Brandi Carlile.

Lizzo sur scène avec sa flute repiquée par un micro-cravate cardioïde ME 104 branché sur un mini poket SK 6212, assez léger pour être fixé au bout de son instrument. (Crédit photo : Getty Images/Kevork Djansezian)

Diffusée en direct le 26 janvier 2020, la 62ème édition des GRAMMY® Awards a été marquée par une première dans l’histoire de la fameuse cérémonie annuelle: l’utilisation du système sans fil Sennheiser D6000 dans une chaîne de transmission entièrement numérique pour les micros HF chant.

Plus de 20 liaisons D6000 ont été déployés en production et dans la salle du Staples Center de Los Angeles pour relayer les performances des très nombreux artistes, dont Lizzo, Brandi Carlile et Blake Shelton.
Dans un environnement HF très encombré et face à une forte demande de fréquences sans fil, la configuration technique a été délicate. La grande nouveauté de cette année a été l’emploi d’un transport du signal micro sur un réseau Dante à double redondance, lequel a transmis les flux audio identiques jusqu’aux différentes consoles situées dans la salle.

Michael Abbott, coordinateur audio des GRAMMY Awards
(Photo fournie gracieusement par Michael Abbott)

« C’est la première fois, pour les GRAMMY Awards, que les micros vocaux numériques restent en numérique jusqu’aux consoles de mixage », observe Jeff Peterson, PA Designer chez ATK Audiotek.
Selon Michael Abbott, le coordinateur audio des GRAMMY Awards, le fait de combiner une liaison numérique de grande qualité avec un réseau Dante a permis d’obtenir une réponse en fréquence nettement meilleure.

Michael Abbott a spécifié cette année les D6000 pour la production et le maître de cérémonie. « Nous apprécions l’agilité en fréquence de cette liaison micro dans un environnement HF aussi intense. Cela nous permet de déployer de nombreux émetteurs et récepteurs avec la garantie d’une performance fiable. »
« Cette cérémonie est d’une grande complexité HF, c’est le moins que l’on puisse dire », ajoute Jeff Peterson. « Les fonctions de monitoring et contrôle, la flexibilité ainsi que la résistance du D6000 aux interférences nous ont grandement aidés, sans oublier son utilisation efficace de la largeur de bande. »

Stephen Vaughn, coordinateur pour Soundtronics Wireless, est le maitre des ondes pendant toute la durée de la cérémonie.

Stephen Vaughn, coordinateur pour Soundtronics Wireless, veille au spectre et à ce que les liaisons micro et in-ear s’harmonisent pendant tout le show.
« Je suis impressionné par le D6000. La quantité de fréquences par canal TV m’aide vraiment beaucoup dans l’environnement actuel. Même sans scope, il suffit de regarder la mesure de la qualité de la liaison sur la face avant pour savoir s’il y a ou non des interférences.
Et le fait que les émetteurs soient rechargeables est aussi très important car cela m’évite de jeter des centaines de piles. C’est bien plus écologique. »

Lizzo a inauguré la cérémonie avec Sennheiser

Lizzo a donné le ton de la soirée par un hommage vibrant à Kobe Bryant suivi d’un medley de « Cuz I Love You » et « Truth Hurts ». Avec un pocket SKM 6000 couplé à une capsule MD 9235, l’artiste qui a été nommée 8 fois aux GRAMMY, et qui a remporté le premier des prix décernés, le « Best Pop Solo Performance », a de nouveau fait la preuve de son talent, accompagnée d’un orchestre et de ballerines.

Le mini pack SK 6212.

En fin de cérémonie, Lizzo, descendue en trapèze, a entamé un solo instrumental avec sa flûte traversière, équipée d’un mini pocket SK 6212 et d’un micro-cravate ME 104 Sennheiser.

« Le SKM 6000 avec la capsule MD 9235 est mon combo préféré depuis le lancement de la gamme D6000, surtout que la capsule convient idéalement à la puissance vocale de Lizzo », déclare Brandon Blackwell, FOH for Lizzo. « Contrairement aux têtes d’autres fabricants, la réponse en fréquence n’a aucune perte de chaleur du bas-médium et des aigus. »

Quant à la prestation avec la flûte traversière, Blackwell ajoute que le choix du sans fil s’est avéré très libérateur : « Quand je l’ai rencontrée, Lizzo jouait de la flûte avec un micro chant sur un tabouret. A présent, avec son SK 6212, elle est libre de jouer comme elle l’entend.
L’émetteur est si petit et léger qu’il est à peine visible. L’ajout du micro-cravate cardioïde ME 104 judicieusement positionné par notre ingénieur retour/spécialiste de la flûte, Loreen Bohannon, permet d’obtenir une vraie qualité de son de la flûte. Quant à l’autonomie, elle est incroyable ! »

Excellente prestation de Brandi Carlile

Brandi Carlile, plusieurs fois nommée aux GRAMMY Awards, a chanté « Bring My Flowers Now » en duo avec Tanya Tucker. La chanson a remporté le prix dans la catégorie « Best Country Song ». Carlile, qui accompagnait Tucker au piano, chantait à l’unisson équipée d’un émetteur portatif plaqué or SKM 6000 avec une capsule Neumann KK 205.

Sean Quackenbush, FOH de Brandi Carlile, en train de mixer sur sa console Avid.

« L’an dernier aux Grammys, nous avions choisi le filaire doré Neumann 105. Pendant le spectacle, je me suis dit qu’il était temps de passer au sans fil », rappelle Sean Quackenbush, FOH de Brandi Carlile.
« Je me suis rapproché de Sennheiser et ils m’ont montré comment coupler la capsule Neumann à une liaison D6000. Je suis ultra satisfait de ce système et du nombre de fréquences paramétrables. Depuis, il a parcouru le monde avec nous et sa solidité n’est vraiment pas à démontrer.
Ce n’est même pas nécessaire d’étendre certaines bandes de fréquences pour certains pays compte tenu de l’efficacité HF du système. C’est vraiment un choix qui tient la route. »

Le micro doré Sennheiser SKM 6000 de Brandi Carlile avec capsule Neumann KK 205, à la 62ème cérémonie annuelle des GRAMMY Awards

Fiabilité garantie et satisfaction des clients

« Voilà 20 ans que je suis fidèle à Sennheiser, soit quasiment toute ma carrière », précise Sean Quackenbush. « La qualité du support de Sennheiser est exceptionnelle », ajoute Brandon Blackwell. « Chaque fois que j’ai un problème, ce qui est extrêmement rare, Sennheiser se montre très réactif au point que la solution est généralement trouvée en moins de 24 heures. Les ingénieurs du son choisissent d’utiliser certains produits pour leurs qualités audio. Mais en ce qui me concerne, c’est le service client qui compte surtout. J’ai toujours bénéficié d’un support hors pair depuis le début avec Sennheiser et j’entends bien continuer. »

D’autres informations sur le site Sennheiser

 

Jocelyn Morel éclaire Jean-Baptiste Guégan avec le DTS Alchemy 5

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Depuis octobre 2019, la tournée de Jean Baptiste Guégan “La Voix de Johnny” fait salle comble dans tous les Zéniths de France, où le chanteur dont le grain de voix est similaire à celui de feu notre Johnny National, propose de retrouver en live le répertoire de l’Idole des jeunes ainsi que les chansons de son propre album.
La création lumière est signée Jocelyn Morel dont le kit lumière fait une belle place à l’Alchemy 5 du fabricant Italien DTS.

Travail dans l’énergie…

Le choix de l’Alchemy 5 a été une évidence pour Jocelyn Morel dès qu’il l’a découvert lors de son lancement à Prolight+Sound . “j’ai reconnu tout de suite LE projecteur wash a bord doux que j’aimais tant il y a quelques années. DTS a su s’affranchir des inconvénients de la plupart des wash à leds du marché que nous avions tous appris à tolérer “par défaut”, priorisant la consommation électrique, le poids, la taille des machines, etc. Il était temps que soient exploités les avantages de la LED dans un vrai wash” déclare t’il.

“Un cocon de lumière” pour Jean-Baptiste.

En effet, lors du concert, on peut voir à quel point la lumière des Alchemy-5 est différente de celle produite par les autres projecteurs du kit, et comment elle la complète parfaitement. Le travail confié aux Alchemy est celui d’éclairer, là où les autres projecteurs travaillent la création “d’effets”.
Les faisceaux doux prennent parfaitement leur place dans ce show lumière, apportant des douches, des contre-jours, des ponctuels… Certains, installés au sol derrière l’artiste viennent former un “cocon de lumière” autour de lui.

Les 6 sources leds (Rouge, Vert, Bleu, Ambre, Lime, et Cyan) natives assurent des nuances de blanc très précises, avec une température de couleur variable de 2700K à 10000K, et offrent la possibilité de retrouver des teintes obtenues avec des sources tungstène très chaudes tout autant qu’avec une HMI d’un froid glacial.

Des Alchemy-5 sur pont au montage

« La qualité des couleurs fait aussi partie des raisons mon choix précise Jocelyn. J’apprécie particulièrement la richesse de leur palette qui dépasse toutes mes attentes, mettant bien souvent à mal à ce niveau tous les autres projecteurs qui le côtoient. »
Jocelyn Morel les pilote avec un pupitre console Grand MA2, en mode “CMY Emulation” qui a été ajouté au soft peu de temps avant le démarrage de la tournée.

Les Alchemy 5 qui, à l’origine, avaient vocation à être contrôlés en pur mixage des 6 sources, se pilotent comme n’importe quelle machine trichromique, à ceci près qu’un canal faisant varier la température de couleur, permet au pupitreur d’appliquer cette trichromie sur le faisceau de son choix, variable à souhait du chaud au froid. Le concert de Jean-Baptiste Guégan exploite la capacité des Alchemy à fournir des ambres et dorés chaleureux et intenses, mais aussi à déployer des faisceaux d’un blanc ou CTB très froids.


Tableau réalisé uniquement avec des Alchemy 5.

Ils ont été installés pour certains à près de 10 m de hauteur, au milieu d’un kit de machines parmi les plus puissantes du marché. Dans ce contexte, les Alchemy 5 n’ont eu aucun mal à exister et à faire leur travail avec une efficacité qui donne satisfaction totale à l’éclairagiste et à la production du spectacle. “La puissance ne fait pas tout, la preuve.

Dans le cas de l’Alchemy, le propos est ailleurs. Ça n’est pas un “Beam à LED” qui peut jouer serré ou large… C’est un vrai faisceau wash, un projecteur pour éclairagiste, que ça soit en théâtre, en télévision ou comme ici en concert live. A mon sens il remet en question tout ce qu’on a en tête en matière d’éclairage à LED… autant qu’en trad. “

Plus d’infos sur le site ESL et sur le site DTS

Banc d’essais DTS Alchemy 5, un renouveau attendu et réussi sur le site SoundLightUp

 

Nexo annonce l’arrivée d’un nouveau Directeur des Ventes et Marketing

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Nexo a le plaisir d’annoncer l’embauche de son nouveau directeur des ventes et du marketing. Gareth Collyer prend ce poste au rayonnement international après presque 11 ans de collaboration avec NEXO en tant que directeur des ventes en Angleterre.

Gareth Collyer a travaillé avec des marques parmi les plus connues de l’industrie audio pro, dont Bose et JBL, au cours d’une carrière bien remplie l’ayant conduit de sa régie DJ au poste de partenaire respecté des consultants et des intégrateurs anglais les plus renommés.

Il a joué un rôle clé dans la création d’un point de vente de NEXO au Royaume Uni, devenu la pierre angulaire du développement international de la société. A son actif aussi, son rôle essentiel dans l’univers du sport avec des installations aussi prestigieuses que celle de l’Etihad Stadium pour le club de foot de Manchester City, le championnat de tennis de Wimbledon, Croke Park à Dublin ou le Headingley Stadium à Leeds.

« Je suis enchanté que l’on me propose ce challenge, » précise Gareth Collyer. « Aujourd’hui le business de la sonorisation de haut niveau a beaucoup changé par rapport à mes débuts chez NEXO. Les fabricants de matériel doivent fournir un service qui va bien au-delà de la simple fourniture de matériel et passe par l’aide à l’étude de solutions informatiques, de design d’infrastructures de plus en plus complexes.
Nous devons communiquer avec nos clients quelque soit leur marché, être force de proposition et à l’écoute de leurs besoins afin de constamment améliorer notre offre commerciale et nos services. NEXO dispose déjà d’un très large réseau de partenaires distributeurs, prestataires, producteurs et consultants AV de haut niveau avec lesquels j’ai hâte de collaborer, mais aussi d’en trouver de nouveaux. »

Jean Mullor, Président Directeur Général de NEXO conclut par ces mots : « Au cours des derniers mois, l’équipe des ventes a beaucoup changé. Avec Gareth à sa tête et au cours des dix prochaines années, nous avons l’ambition de proposer un tout nouveau NEXO. »

D’autres informations sur le site Nexo

 

The Last Ship à Los Angeles avec Sting, Soundscape et les A-Series d&b

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The Last Ship, la comédie musicale de et avec Sting, va être jouée en immersif au Théâtre Ahmanson à Los Angeles jusqu’au 16 février grâce à Soundscape et au déploiement de la nouvelle série d’enceintes à courbure constante A-Series.

Le Théâtre Ahmanson à Los Angeles. On devine 6 clusters de quatre A-Series accompagnés par autant de V-SUBs.

The Last Ship raconte la vie d’ouvriers d’un chantier naval au chômage, unis par l’esprit de communauté à Newcastle, une ville anglaise en crise. L’histoire est en partie basée sur des souvenirs d’enfance du chanteur. La musique écrite par Sting a été nominée aux Tony® Awards et ce dernier sera sur scène durant le mois de résidence sur la West Coast.

Sebastian Frost

Le Sound designer Sebastian Frost a repris le flambeau sonore de cette comédie musicale déjà montée à Broadway et sur laquelle il a commencé à travailler en 2017. Il a basculé la diffusion vers la toute nouvelle gamme A-Series avec la complicité du prestataire Stage Sound Services. Ce qui n’a pas changé c’est la matrice DS-100 et ses deux algorithmes En-Scène pour l’immersion par objets et En-Space pour l’émulation de salles.

Le travail de Sebastian avec En-Scene et En-Space est remarquable car il parvient à transcender l’histoire en y ajoutant sa touche technique personnelle et sa vision fait mouche sur le public. Les précédentes productions de The Last Ship au Canada et lors de la tournée Anglaise ont aussi fait appel à un grand nombre d’enceintes point source distribuées dans chaque salle.

A Ahmanson Theatre, le système frontal est constitué de 6 ensembles de quatre enceintes A-Series. « Le grand changement lors de ces shows est l’emploi de la toute nouvelle gamme A. Elle apporte beaucoup d’énergie et a pris infiniment moins de temps à être configurée, tout en assurant une couverture encore meilleure » nous explique Sebastian Frost.

Il poursuit en précisant ce qu’il considère être les points forts de Soundscape. «Le public n’est pas forcément au courant de l’existence d’une matrice et d’une diffusion immersive par objets, mais les gens sortent de la salle en disant que les voix sont fantastiques. Soundscape a profondément changé le sound design des comédies musicales.»

Stage Sound Services est à nouveau en charge de la technique son de cette comédie musicale, cette fois avec les A aussi appelés : « augmented arrays » Cumulant la possibilité de faire varier les angles entre les modules, deux approches d’optimisation sonore différentes et un tout nouveau guide d’onde, cette nouvelle gamme répond parfaitement à la demande de grande flexibilité à la fois horizontale et verticale.

Pour en savoir plus sur la comédie musicale The Last Ship et l’emploi de Soundscape :


Pour voir quelques extraits musicaux interprétés par Sting et sa troupe et mieux comprendre l’inspiration de son auteur et compositeur :


Et d’autres informations sur le site dbSoundscape

Tech & Live participe à la Fêtes des Lumières avec Chauvet

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Le Théâtre des Célestins nappé de bleu par 24 COLORado Panel Q40 de Chauvet Professional.

Parfois, les événements les plus extraordinaires sont nés de circonstances inattendues. C’est le cas de la Fêtes des Lumières. Le 8 décembre 1852, l’importante population catholique de la Ville de Lyon se réunit pour inaugurer l’installation de la statue de la Vierge Marie sur le clocher de la basilique Notre-Dame de Fourvière.
Mais un orage violent éclate, forçant l’annulation de la procession. Les Lyonnais décident alors de placer à leurs fenêtres les lumignons qu’ils avaient préparés, initiant cette célébration annuelle qui attire aujourd’hui près de deux millions de visiteurs en provenance du monde entier.

Cloître du Grand Hôtel-Dieu ©G.Gerret
Le COLORado Panel Q40 et ses 40 sources led RGBW.

La mise en lumière de la Place des Célestins et du Grand Hôtel-Dieu a été réalisée cette année avec des projecteurs à leds COLORado Panel Q40 Chauvet Professional. C’est la société de prestation Tech Live, filiale du Groupe Eurosono, qui a illuminé ces deux sites en choisissant des projecteurs étanches classés IP65, intégrés depuis à leur parc de location.

24 COLORado Panel Q40 ont été impliqués dans le spectacle son et lumière de la Place des Célestins, accrochés sur des tours montées aux quatre coins du site. Au Grand Hôtel-Dieu, 8 projecteurs COLORado Panel Q40 ont été placés sur des totems dans le cloître l’hôtel cinq étoiles, dont les origines remontent au XIIe siècle.

« Notre principale question à la Place des Célestins était de couvrir toutes les façades avec un projecteur RGBW que nous n’avions pas encore utilisé puisque c’était notre première expérience avec la marque Chauvet », a déclaré Mathieu Aufort, directeur de Tech & Live.

Les COLORado Panel Q40, accrochés sur des totems dans le cloître du Grand Hôtel-Dieu. ©G.Gerret

« Le calcul optique sur le plan était essentiel mais le plus intéressant était de le confronter à la réalité du terrain, et le Colorado Q40 a rempli toutes les fonctions à merveille, grâce à sa luminosité exceptionnelle et l’uniformité de son faisceau. Sa flexibilité en termes de changement d’optique a permis en quelques manipulations de faire des essais en live des différents angles d’ouvertures afin d’optimiser la couverture du site. »

Plus d’infos sur le site Chauvet professional

 

DiGiCo présente la carte DMI-KLANG au NAMM 2020

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DiGiCo a présenté au NAMM 2020 la DMI-KLANG, une nouvelle carte d’expansion comportant un puissant processeur FPGA permettant d’intégrer dans les consoles disposant de slots DMI, la fonction de retours immersifs de KLANG.

La nouvelle carte FPGA DMI-KLANG

KLANG “ est le concepteur des retours in-ears immersif offrant une écoute beaucoup plus large et transparente. Permettant de travailler à des niveau de l’ordre de 6 dB plus bas que la moyenne, il réduit la fatigue auditive et le sentiment d’isolation propre au mix stéréo habituel. Il peut être mis en oeuvre tout aussi bien sur scène comme en studio d’enregistrement.

La carte DMI-KLANG poursuit sur la lancée du KLANG-fabrik. “Il s’agit là de notre premier produit depuis que KLANG et DiGiCo ne font plus qu’un,” nous dit Austin Freshwater de DG de DiGiCo “Nous avons pris l’algorithme immersif de KLANG-fabrik et l’avons porté sur une plateforme FPGA de dernière génération.
Avec cette carte nous somme désormais en mesure de bâtir 16 mix immersifs à partir de 64 signaux. Cela est le produit le plus puissant de KLANG à ce jour. Encore mieux, nous sommes parvenus à ramener la latence à 0,25 ms !”

La carte DMI-Klang insérée dans le dos de la toute dernière console Quantum 3 38 deDiGiCo.

La carte DMI-KLANG s’intègre parfaitement au sein des flux des consoles DiGiCo sans besoin d’ajouter d’autres périphériques. Cela permet de router les signaux, de les traiter et ensuite de ressortir les mix directement dans les Aux merge inputs.

Grâce au DiGiCo-KLANG console link, les mixeurs retours peuvent conserver leurs habitudes et employer les snaphots, faders et commandes diverses, mais en bénéficiant d’un mix immersif. Cette carte est le parfait compagnon de tout technicien désireux de fournir à ses artistes le mix ultime et 3D.

Pascal Dietrich

“ La DMI-KLANG n’est que l’avant-garde d’une nouvelle ligne de produits,” précise Pascal Dietrich, le co-fondateur de KLANG.
”Insérée dans une OrangeBox DiGiCo comme l’ensemble des autres cartes DMI disponibles, elle rend possible le dialogue avec à peu près n’importe quelle console numérique du marché.”

Une vue de la Klang:app et sa façon de dépeindre une écoute casque en 3D

Parmi les cartes DMI disponibles on trouve les formats MADI (TP, BNC), Optocore, Dante et bien d’autres. Enfin en employant le soft KLANG:app, il est possible de mixer à l’aide de toute tablette, smartphone ou PC/Mac.

D’autre informations sur le site Klang

Le VL5Led Wash signe le retour de Vari-Lite

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Le cultissime projecteur VL5 reste une référence absolue pour grand nombre d’éclairagistes, séduits à l’époque par l’avancée technologique incroyable de ce wash à la large lentille aux ailettes dichroïques. Son arrivée en 1992 a eu l’effet d’une bombe à déflagration dans le monde du spectacle, renforcée par l’exclusivité et la rareté du projecteur.

Après plusieurs présentations en Off, le VL5Led Wash est annoncé pour le printemps 2020.

Sortir presque trois décennies plus tard une intense mise à jour à leds, tout en restant fidèle à l’esprit Vari-Lite, est le pari fou de la marque américaine, plus que jamais fière de ses racines, et ragaillardie par une indépendance nouvelle au sein du consortium Signify, porté par Philips pour rentrer en bourse. Si les années passent, le logo et l’esprit Vari-Lite restent.

VL5Led Wash

Suite à sa présentation au LDI, avant de le découvrir plus en détail au Prolight+Sound, les grandes lignes du VL5Led Wash nous ont été tracées en exclusivité par Bob Roos lors des derniers JTSE.
Très proche de l’original, ce Wash compact et carré accueille une lentille de 200 mm avec ses fameuses ailettes dichroïques si représentatives. Seize lames en verres à inclinaisons variables permettent de diffuser le flux natif du projecteur, puis de faire vibrer les couleurs du faisceau en multiples éclats.

Signe du passage aux années 2020, les sources traditionnelles tungstène et décharge sont remplacées par dix-huit modules 6 couleurs de leds Osram de 60 W. L’hexachromie rouge, vert, bleu, ambre, lime et cyan permet de délivrer un faisceau de 14 000 lumens d’une richesse étonnante dans les teintes pastel et saturées, avec simplicité d’emploi grâce à son algorithme de couleurs SmartColor Control.

Une couronne de leds supplémentaire est sertie autour des ailettes pour compléter ou trancher les réflexions sur les lames. Un zoom natif de 10 à 40°, inconnu à l’époque du VL5, vient compléter les possibilités de diffusion des ailettes, pour créer cet aspect vintage caractéristique, tout en proposant une excursion de moyenne portée aux faisceaux du VL5Led Wash.
La colorimétrie atteint de nouveaux standards chez Vari-Lite avec un IRC supérieur à 90, un contrôle étendu de la température de couleur entre 2700 et 7000K, et un judicieux réglage Green/Magenta shift pour les caméras.

Après une utilisation en exclusivité pour l’émission « The Voice » aux États-Unis, le VL5Led Wash est annoncé comme une des sorties majeures de Vari-Lite au prochain Prolight+Sound.


VL800 EventSpot

Après les VL800 EventPar, EventWash et ProPar, dont les caractéristiques intéressantes pour des appareils d’entrée de gamme Vari-Lite étaient présentées dans les pages SLU, le début 2020 verra l’arrivée du VL800 EventProfile, un spot complet à prix séduisant.

Volontairement simplifié, le VL800 EventSpot fait partie de la gamme Access Vari-Lite, une famille de projecteurs standards au coût étudié.

Un premier prototype a été dévoilé au LDI, amenant beaucoup de retours de la part de quelques visiteurs privilégiés. De nombreux changements ont été effectués pour coller aux standards actuels, tout en garantissant une qualité constante.
Boosté par un moteur led de 350 W et 13 000 lumens, le petit VL800 EventSpot offre un bon panel de fonctionnalités. Une roue de huit gobos fixes et une de sept rotatifs, aux motifs puisés dans le catalogue Vari-Lite, s’assemblent avec un prisme trois facettes, un frost médium, un système CMY plus CTO et huit couleurs constantes.
Le zoom de 9,4 à 40,3° réserve ce VL800 aux scènes de proximité, tout comme sa puissance.

Tout comme le VL5Led, la gestion de la ventilation jusqu’au mode ‘chuchotement’ et le réglage de scintillement permettent une utilisation facilitée en studio TV ou théâtre.

La marque Vari-Lite est distribuée en France par la société Freevox

 

La BS devient distributeur officiel d’ASD en Ile de France

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La BS devient le distributeur officiel ASD, le fabricant français de ponts aluminium, pieds de levage, praticables, tours d’échafaudage, accastillage et accessoires de scène.

La BS propose le stock le plus important de Paris/Île de France, quelque 600 références disponibles en point retrait et qui peuvent être expédiées partout en France Métropolitaine!

Plus d’info sur le site La BS