Dynacord a étendu les possibilités de son logiciel de systèmes audio SONICUE avec une mise à jour orientée petits systèmes. Avec la version 1.1, SONICUE prend désormais en charge les amplificateurs Dynacord séries L et C et inclut une mise à jour de sa bibliothèque de paramètres de haut-parleurs Electro-Voice, comprenant presque tous les modèles portables, d’installation et de touring actuels.
SONICUE adresse l’ensemble du système audio selon les philosophies de conception de Dynacord en termes de simplicité, de clarté et de transparence. Sa conception interactive offre une vue d’ensemble claire et complète du système, ce qui rend plus rapide la configuration, le réglage et le fonctionnement des systèmes de diffusion sonore.
SONICUE 1.1 comprend une mise à niveau du firmware 2.0 pour les amplificateurs de puissance des séries L et C de Dynacord. Conçues pour renforcement sonore en musique live (série L) et dans les installations permanentes (série C), les deux séries incorporent une plateforme DSP, le traitement FIR-Drive et des performances audio professionnelles.
La mise à niveau du micro-logiciel de gestion accroît la capacité de traitement DSP des deux séries pour offrir aux utilisateurs le même niveau de paramètrage que celui des amplificateurs IPX et TGX de qualité touring de Dynacord, avec lesquels les modèles des séries L et C peuvent désormais être combinés. Le bloc DSP utilisateur a été doublé pour offrir 10 bandes d’égalisation paramétrique (PEQ).
Les fonctionnalités de traitement de lignes améliorées incluent cinq bandes supplémentaires de PEQ et un délai de groupe dédié. Cela permet aux amplificateurs des séries L et C d’être utilisés pour des configurations plus complexes nécessitant plus d’options pour le réglage du système et plus de flexibilité lors du travail, par exemple, avec des lignes de caisson de basses.
La base de données d’enceintes étendue permet aux utilisateurs d’utiliser le logiciel SONICUE pour une plus large gamme d’applications. Le logiciel propose désormais des préréglages pour presque tous les modèles d’enceintes d’Electro-Voice, y compris les séries portables ZLX, ELX200, EKX et ETX et la famille son commercial EVID. La base de données englobe tous les paramètres requis par les amplificateurs, y compris les paramètres de filtrage de raccordement, les égaliseurs et les limiteurs pour des performances audio optimisées.
Le fabuleux Théâtre du Chatelet après deux ans et demi de restauration, a rouvert ses portes au public, (c’était en septembre dernier) aussi magnifique que lors de son inauguration en 1962. Derrière cette remise en beauté, se cachent de nouveaux équipements en son et lumière et une rénovation totale du réseau électrique.
Depuis la fin du mois d’août, 36 projecteurs motorisés à leds « T1 Profile » sont venus remplacer les découpes traditionnelles pour assurer la face. Installés en latéral salle, ils assurent un vrai confort de travail grâce à leur tête motorisée et leur module couteau rotatif.
Pour Bernard Maby, régisseur lumière depuis plus de 27 ans au théâtre du Châtelet, la vraie force du T1 repose en 3 points : « Sa tête motorisée qui économise en temps de montage, la rotation du module couteaux à +/-60° qui nous permet d’assurer précisément la face depuis les latéraux salle, et son moteur à 5 teintes de leds, que nous jugeons très performant et qui offre un choix infini de couleurs pures et pastels.
L’absence de fuites de lumière à l’arrière et sur les côtés de la machine était aussi une de nos exigences ainsi que le faible bruit de sa ventilation. La machine est très silencieuse et c’est exactement ce que nous recherchions. Ces 36 chandelles se prêtent parfaitement à l’environnement et aux problématiques auxquelles nous sommes confrontés ici au Châtelet. La machine est puissante et diffuse une très jolie lumière… ».
Pour des occasions spéciales, les éclairagistes peuvent être amenés à utiliser différents gobos des T1 positionnés au-dessus et à ras de scène avec l’objectif de plonger les spectateurs dans un décor de lumière majestueux appuyé par le décor et les dorures qui ornent la salle et l’extérieur des loges.
Les T1, positionnés en latéral (côté jardin et cour au 3e balcon) pour assurer l’éclairage de la scène servent aussi, après un petit travail de découpe, à mettre parfaitement en valeur les différentes peintures et écritures datant du XIXe siècle, situées sous et autour de la grande coupole.
Le T1 Profile est idéal pour la captation vidéo, d’une scène ou d’un plateau de TV, grâce à son indice de rendu des couleurs ajustable jusqu’à plus de 90 qui permet de restituer des couleurs de peau naturelles. Son système « anti-flickering » qui pallie le souci de scintillement des sources est aussi un atout.
Pour accueillir Catherine Ringer, la Halle d’Iraty de Biarritz a été équipée par Event Live Group avec un important système VTX-A8 JBL renforcé par un grand nombre de subs VTX-B18. Ou comment transformer un parc expo en salle de concert.
Certes ce ne sont que des 8” mais bons et 14 boîtes, ça commence à sacrément coupler, sans oublier la colonne de subs en montage cardioïde front-back-front répété trois fois, ou comment domestiquer le bas et l’envoyer loiiiin. Trois derniers stacks placés face au nez de scène redonnent des sensations aux premiers rangs. Sacré Belotte ;0)
C’est une réalité ! Toutes les salles se transforment au passage du VTX. Ce week-end, c’était le tour de la Halle d’Iraty qui accueillait Catherine Ringer en concert. A l’origine un complexe de convention proposant un espace total de 8 000 m2, il se compose d’un espace extérieur d’exposition et de deux halls polyvalents communicants, permettant de créer un espace unique de 5000 m2.
Des basses comme s’il en pleuvait avec un gros plan de la colonne de B18. Evidemment qu’ils sont connectés les subs accrochés à 180°, deux prises sont cachées en face avant, regardez bien !
Pour transformer ce lieu en une véritable salle de concert, le prestataire Event Live Group a tout simplement déployé son système de diffusion JBL VTX-A8 dans une impressionnante configuration composée de 14 enceintes VTX-A8 et 9 subwoofers VTX-B18 en colonne cardioïde par côté, 4 enceintes VTX-F12 en front fill et 6 subwoofers VTX-B18 pour gagner un peu d’effet de sol, soit un ratio de presque un sub par tête. L’ensemble est amplifié par 5 Crown VRack 4. La lumière arborait aussi les couleurs de Vari-Lite avec 7 VLZ Profile installés au-dessus de la scène.
On ne voit qu’eux, Bellote devant ses écrans et qui illumine le son de son expérience et les 7 VLZ installés au dessus de la scène qui en font de même avec leurs matrices de leds de 600 W.Maxime Leroux
“La Halle d’Iraty n’est pas vraiment une salle de concert. L’organisation d’événements musicaux y est souvent redoutée à cause des difficultés de sonorisation généralement rencontrées, » nous dit Maxime Leroux, directeur de Event Live Group.
Bellote, un cador Made in France.
« Grâce à notre système JBL VTX-A8, nous pouvons dire que cette période est révolue. Avec une installation rapide et un calage parfait suite à l’intervention de Laurent Delenclos (Bellote, ne sors pas de son corps!) le directeur technique son de Freevox, la salle n’a jamais aussi bien sonné, avec en prime tous les compliments de la production !”
MA Lighting vient de dévoiler la première version grand public du soft 3, la V 1.003. Elle est accompagnée d’une nouvelle version du soft 2, la V 3.8.0.à, pour assurer la compatibilité entre les hardwares 2 et 3. Faisant fi des crises de nerfs enfantines résonant sur les réseaux sociaux, les leaders allemands ont pris le temps de proposer un software inédit, à des années-lumière de la GrandMA2.
Il ne s’agit en effet ni d’une version 2.5, ni d’un remix modernisé de la GdMA2, mais d’une toute nouvelle console, embrassant à la fois tous les concepts marquant d’encodage de ces dernières années, la puissance de calcul de cette deuxième décennie millénaire, et une somme d’idées impressionnantes à chaque menu. Bâties sur une conception modulaire sur-mesure et une gamme complète réaménagée, les consoles GdMA3 embarquent des écrans capacitifs à multiples “gestures” qui accompagnent une ergonomie jamais atteinte sur ce type de console.
La construction industrielle renforcée, avec couloir de ventilation intégré et touches d’utilisation silencieuses, a permis l’utilisation de cartes électroniques et graphiques 3D et vidéo uniques par leur puissance. Cette capacité augmentée permet l’ajout de paramètres DMX, mais aussi l’intégration d’un visualiseur 3D temps réel intégré, de futurs média serveur internes et d’une stabilité hors-norme pour les plus imposants systèmes d’éclairage.
MALighting est le seul fabricant à assurer jusqu’à 250 000 paramètres en temps réel, avec moins de 2 frames de décalage sur toutes les sorties synchronisées grâce aux périphériques MA en réseau. Soit près de 1 000 univers DMX gérés dans une seule session de consoles ! L’organisation en strates hiérarchiques et l’interconnexion des éléments de répertoire ont redéfini les fondements mêmes de la programmation, pour gagner en temps, en justesse et en possibilités.
Le programmeur tête haute permet une aisance et une facilité sur toutes les tâches répétitives : enregistrement, organisation des objets, édition ou changement d’aspect. Les nouveautés de sélection par Grid et de MATricks XYZ, ainsi qu’un remaniement des Layouts apportent un confort de travail inégalé sur les kits complexes.
La réécriture complète des menus s’étend du Setup aux multiples avancées amenées par la 3D. En coordination avec les plus grands acteurs de l’éclairage, l’intégration des environnements type MVR et la construction des librairies par assemblage de modèles 3D et fonctions (GDTF) dans un patch classé par Layers, Classes, Environnement, Data Pool ou ID Type offrent une souplesse incroyable pour gérer des shows dantesques, en festival, en tournée, en Opéra ou en studio.
La lisibilité gagne aussi en précision, entre le visualiseur HD intégré et les habillages graphiques de chaque élément, tous modifiables par l’utilisateur. Les innombrables raccourcis d’accès et d’exécutions laissent le champ libre à la création, dont la partie dynamique s’enrichit d’une refonte complète des effets grâce aux Phasers, une avancée immense pour les opérateurs professionnels.
La partie live gagne aussi en place grâce à l’accroissement des commandes d’exécuteurs, au nombre de séquences accessibles en direct et aux nombreuses priorités entre séquences. Avec un réseau à trois niveaux, le protocole MA-Net3 offre encore plus de stabilité que sur GrandMA2, et permet, outre la gestion d’un WorldServeur pour les mises à jour et les dépannages en ligne, un monitoring avancé et la possibilité d’utiliser les commandes de la console depuis n’importe quel périphérique, portable ou tablette, sans logiciel tiers. La version OnPC s’accompagne maintenant d’un OnMac, disponible pour tous dès maintenant, et de la livraison des Wings GdMA3 pour les solutions légères, bientôt suivis d’une version avec CPU embarqué, la CommandWing XT prévue lors du salon Prolight.
Un peu de réflexion s’imposera d’elle-même devant ce monument de programmation et le temps nécessaire à sa mise en place. Proposer un soft entièrement neuf, avec autant de capacités, et maîtrisant déjà en version 1.0 des éléments comme le Time Code, les Layouts avancées, la 3D et la gestion des protocoles ArtNet, sACN ou OSC est une gageure, surtout dans les environnements aussi divers que variés dans lesquels les produits MA sont utilisés. Si une minorité d’utilisateurs se sont avérés déçus par l’attente malgré la présence du soft 3 en version préliminaire, la majorité des opérateurs ayant participé aux démos et ateliers d’Axente sont déjà enthousiastes devant cette nouvelle pierre angulaire de la programmation lumière. Une nouvelle ère pour MA Lighting s’annonce, et les efforts de la marque germanique et des pupitreurs investis verront rapidement leurs efforts récompensés par la révolution GrandMA3.
Axente, distributeur français officiel, sera votre interlocuteur privilégié pour toutes informations, commandes et prises en main.
Ca vous dit un tour complet du N-APS, le point source aussi malin que compact de Coda Audio ? Patrick Legard nous a longuement raconté ce système et son sub N-SUB ainsi que l’astucieux procédé de refroidissement des transducteurs, le DAC.
SLU : On connaissait l’APS, voici le N-APS…
Patrick Legard : N comme Nano car il est vraiment petit et à courbure constante, là où au NAMM dans quelques semaines on présentera presque le même mais à courbure variable pour d’autres usages. On en reparlera dans quelques semaines.
Une belle configuration prête à l’emploi. 120 kg en tout pour trois N-SUB et trois N-APS. 60° horizontaux bien cohérents.
Le N-APS est la déclinaison en plus compact du gros APS en reprenant sa philosophie et son accastillage mais en deux fois 6,5” pour les graves et avec un unique diaphragme annulaire de 6” à bobine de 1,75” et pas le montage coaxial médium/aigu.
N-APS est passif, coupé à 900 Hz, léger avec 11,2 kg sur la balance, 12 Ohm pour coupler de nombreuses têtes par canal d’ampli, 1000 W AES de puissance admissible et délivre un SPL Max de 139 dB (avec un facteur de crête de 6dB). Ces valeurs ne sont possibles que grâce au déploiement, pour la première fois par Coda, du système DAC pour Dynamic Airflow Cooling.
Le N-APS sans face avant et avec l’un des demi guides ôté.
Ce n’est plus un secret pour personne, Coda fait partie d’un groupe avec BMS qui fabrique de haut-parleurs. Le dialogue constant entre les deux sociétés a porté à réfléchir une méthode qui permette de mieux évacuer les calories des bobines et donc pouvoir abaisser d’autant la compression thermique et le seuil des limiteurs utilisés pour éviter de casser les HP, et gagner en SPL.
Un N-APS montrant son âme d’alu faisant reculer la compression thermique, ce qu’on appelle le DAC chez Coda.
L’idée consiste à insérer dans l’ébénisterie une sorte de baffle en aluminium en une seule pièce dans lequel sont fixés les transducteurs et qui se prolonge sur le trajet emprunté par l’air déplacé par les membranes jusqu’aux évents latéraux. Les calories collectées sont donc évacuées par effet radiateur. Le gain est énorme, de l’ordre de de 4 dB par HP.
SLU : C’est un coupleur dans ta main (il ôte très facilement la face avant d’une enceinte)
Patrick Legard : Absolument, c’est une autre nouveauté de cette gamme. Là où le choix des directivités se faisait à la commande et se traduisait par un coupleur spécifique mais fixe, sur la série N-APS, trois jeux de volets magnétiques existent pour aboutir à 60, 90 et 120°, ou bien créer des configurations asymétriques en panachant les volets en 30+45, 30+60 et enfin 45+60. La directivité verticale est toujours de 20°.
Pour les plus observateurs, une étiquette indique l’angle, ici 90°, soit 45° par côté. Remarquez aussi la sortie de l’évent en partie en alu laqué en noir.
SLU : Avec les mêmes presets ?
Patrick Legard : Oui sauf pour la version 120°, mais il risquent d’évoluer encore. Dans le bon sens. Les deux systèmes de refroidissement et de gestion variable de la directivité vont être déclinés sur tous les futurs systèmes Coda Audio.
SLU : Le sub ?
Patrick Legard : Le N-SUB ! 15”, bobine mobile de 4”, même système d’évacuation des calories DAC via une large pièce d’aluminium, une puissance admissible de 1500 W AES et une bande passante allant de 30 à 150 Hz à -6 dB, autant dire que c’est un vrai petit sub capable de délivrer de la pression jusqu’à 30 Hz tout en ne pesant que 28 kg. Le SPL Max sur le Linus14 atteint 139 dB en crête.
Le N-SUB. Ici aussi l’alu collecte les calories et les cède à l’air.
Au-delà d’être le compagnon de jeu des têtes N-APS avec une totale compatibilité mécanique, le N-SUB pourra être employé dans d’innombrables autres situations où sa petite taille et poids sont recherchés, tout en offrant le punch propre au 15” et une partie de l’extension à 30 Hz des 18”.
SLU : En dehors d’un nouveau système au NAMM et de votre soft de prédiction System Optimiser, toujours pas d’immersif ou de multidiffusion par objets en vue ?
Patrick Legard : Non, on estime que cela n’est pas encore au point et arrivera chez Coda en temps et en heure. Notre priorité c’est de créer des outils parfaitement optimisés en termes de taille/poids/performance en agissant sur tous les leviers disponibles, y compris bien sûr les transducteurs et les amplis puisque nous maitrisons la chaîne en entier et pouvons optimiser tout ce qui peut l’être. Aujourd’hui c’est notre moteur et le N-APS qui délivre une pression crête de 139 dB pour 11 kg en est le meilleur et dernier exemple. Mais il y en aura d’autres.
C’est dans la banlieue sud de Paris, chez LC Formation à Villeneuve-Saint-Georges que Robe Lighting France a choisi d’organiser ses Happy hours de Noël. Un bon vin chaud dans une main, une part de Flammekueche cuite au feu de bois par Jacky dans l’autre, vous pourrez découvrir les nouveautés Robe : l’Esprite, la barre Tetra2, le RoboSpot et le T1 Profile FollowSpot : que du bonheur !
L’équipe de Robe France vous attend le jeudi 19 novembre à partir de 18 h 30 dans les locaux de LC Formation : 5, rue Louis Armand – 94190 Villeneuve-Saint-Georges.
Après avoir repris la distribution Martin il y a près de 3 ans, la société Algam Entreprises est heureuse de nous présenter une toute nouvelle série de projecteurs, la série Era, avec pas moins de 6 modèles, dont une lyre led de 800 W et un modèle hybride étanche. A cheval entre la gamme Rush et la gamme référence Mac, cette nouvelle lignée est développée par Martin pour Harman Professional Solution.
La boîte noire Martin lors des JTSE 2019.
Conçus au Danemark par le bureau d’études Martin, ces projecteurs sont fabriqués par des usines tiers suivant un cahier des charges précis, et un coût réduit pour soulager le portefeuille des clients fidèles à la marque danoise. Nous avons interviewé Joël Azilinon, le très sympathique directeur technique lumière d’Algam Entreprises lors des JTSE afin d’en savoir plus.
Era 500 Hybrid IP
Projecteur Hybrid et étanche, l’Era 500 est prêt à affronter les éléments sans broncher. Équipé avec une lampe à décharge Philips Platinum 18R de 350 Watts, ce projecteur IP65 promet un flux quasi-irréel de 22 000 lumens avec une température de couleur de 7800 K et une durée de vie de 6 000 heures.
L’Era 500 est le premier projecteur IP65 conçu par Martin.
Le jeu d’optiques permet un rapport de zoom de 1:20, depuis le faisceau acéré d’un beam à 2° jusqu’à la large couverture d’un spot à 40°, augmenté d’un filtre spécial Wash. Machine complète, sa trichromie CMY se complète d’une roue de 9 couleurs dont une déclinaison de filtres CTO en Full, ½ et ¼. Une roue de 15 gobos statiques côtoie une autre de 9 gobos rotatifs, aidés par deux jeux de prismes circulaires et linéaires capables de fonctionner en simultané, pour encore plus d’effets.
Si l’Era 500 met l’accent sur sa résistance à l’humidité et à la poussière, il présente aussi une résistance à la correction C3-M et une protection aux chocs IK07, indispensables pour supporter toutes les dures contraintes des installations extérieures. Son menu et l’ensemble de ses prises DMX et EtherCon sont bien entendu étanches, recouverts de capuchons certifiés Outdoor.
Comme tous les projecteurs étanches, l’Era 500 se pare d’une carrosserie robuste, striée en de nombreux endroits pour aider au refroidissement. Son poids conséquent de 46 kg est équilibré par la présence maintenant habituelle d’une paire de poignées supplémentaires en haut de sa lyre. La sortie de l’Era 500 IP est prévu pour avril 2020.
Era Performance
Au début d’année 2019 nous avions découvert la petite lyre spot Era 300 Profile, sans nous douter qu’elle précéderait une large gamme de projecteurs led. Une surprise de taille nous attendait au JTSE avec trois autres modèles, bien plus aboutis, reprenant les codes des Mac Encore dans un échelonnage de puissance aussi complet que cohérent.
La gamme Era performance au complet avec, de gauche à droite, l’Era 600, l’Era 800 et l’Era 400.
Si certains s’interrogeaient il y a peu sur le futur de la marque Danoise, dont l’auteur de ces lignes, les voilà rassurés. Martin est toujours dans la partie, aussi bien dans des créneaux de prix contenus avec la ligne Era que prochainement avec la sortie de projecteurs haut de gamme sous l’égide Mac.
Les Era 400, 600 et 800 Performance sont des asservis à couteaux à insertion complète, dit Full-Frame, dont les puissances de leds sont respectivement de 300, 550 et 800 watts. Martin garde ainsi toujours son étrange dénomination historique ‘Profile’ pour les spots sans couteaux.
Era 400 Performance
L’Era 400 Performance est disponible en deux sources led, Cold ou Warm.
L’Era 400 se décline en deux types, en blanc froid étalonné à 6500K (le modèle 400 CLD) et en blanc chaud calibré à 3200K (Era 400 WRM). La version ‘lumière du jour’ est la plus puissante des deux, avec une prévision de 10 000 lumens contre 6 000 lumens pour la version ‘tungstène’.
Hormis cela, ces deux machines compactes de 22,5 kg offrent une base de travail agréable avec une nouvelle trichromie CMY en demi-lune, une cassette de 4 couteaux à rotation de 120° et un zoom 10°-30°. Une roue de 9 couleurs, 9 gobos statiques et 7 gobos rotatifs issus du catalogue Martin, un iris, un frost et un prisme 3 facettes complètent les Era 400, dont le look plus sage tranche avec les dernières réalisations Martin.
Era 600 Performance
L’Era 600 est le projecteur le plus polyvalent de la gamme
L’Era 600 reprend les caractéristiques de l’Era 400 CLD, mais bénéficie d’une source led de 550 Watts à 6.500K, pour un flux théorique de 19 000 lumens. Plus grand, plus puissant, l’Era 600 profite aussi d’un zoom qui s’étire de 6° à 45° sans compromettre l’homogénéité de son faisceau.
En sus de la trichromie CMY, la roue de 9 couleurs se complète d’un CTO linéaire. Les 8 gobos statiques et les 7 rotatifs s’accordent avec une roue d’animation et 2 prismes, un circulaire 4 facettes et un linéaire, ainsi qu’un iris et un frost. Comme sur l’Era 400, la cassette de couteaux est particulièrement soignée, avec des croisements possibles entre lames.
Era 800 Performance
Fer de lance de la gamme Era, la 800 se place sous la barre des 40 kg malgré ses 800 Watts de led.
Si l’Era 800 est la plus puissance lyre à led conçue par Martin, sa fabrication économe lui permet de s’en tenir à un tarif raisonnable.
Autour de son module blanc froid 6500K de 34 000 lumens s’organise un ensemble d’effets complet. Trichromie CMY, CTO progressif, roue de 6 couleurs se marient aux 7 gobos statiques et 6 rotatifs, aux prismes linéaire et circulaire, aux 2 frosts, à l’iris, à la roue d’animation et au module 4 couteaux Full Frame.
Sa lentille de 160 mm et son zoom 7°-56° la destinent aux grands espaces où elle exprimera tout son potentiel.
La société Algam propose un résumé condensé des différents modèles de la gamme Era.
Le retour des projecteurs Martin, certes dans des déclinaisons plus raisonnables économiquement, est une des bonnes nouvelles de ces JTSE. 2019 restera comme une année décidément très prolifique, à l’image de notre industrie du spectacle, dopée par une dynamique inespérée sur tous les fronts, autant en concert et en événementiel qu’en installation pérenne.
Est-il possible de délivrer du gros son sans fils à la patte autres que les rayons qui nous relient au soleil ? PikiP Solar Speakers l’a fait. Visite chez cette start-up francilienne écoresponsable et talentueuse pour découvrir Scène et Booth, deux enceintes autonomes.
Nichés en très proche banlieue parisienne, les créateurs de PikiP nous ont ouvert leurs portes et montré leurs produits. On passe une grille et on découvre une friche industrielle où deux Pikip Scène nous attendent sous le soleil. Ca tombe bien, la lumière est le carburant de cette marque, sa raison d’être. Deux modèles coexistent au catalogue, le Booth et le Scène. On verra plus loin ce qui les différencie.
Entre les deux protos de Scène, de gauche à droite Emile Blanc ingénieur en électro-acoustique, Jean Tanguy le business developer, Maatea Stabile co-fondatrice, chargée de développement et Julien Feuillet co-fondateur et ingénieur en énergie. Au-dessus des têtes d’Emile et de Julien, une partie des panneaux photovoltaïques repliables pour le transport.
SLU : Julien, tu es le co-fondateur et le dirigeant de Pikip, tu nous expliques ton parcours ?
Julien Feuillet : Je suis un montpelliérain à Paris depuis quelques années et j’ai un background dans les énergies photovoltaïques et l’électronique avec 8 ans dans la conduite de projets photovoltaïques. J’ai quitté le milieu du BTP pour me lancer dans le projet Pikip qui me trottait en tête depuis longtemps.
SLU : Tu aimes un peu le son au départ…
Julien Feuillet : Euhh…oui (rires) En se baladant de festoche en festoche on a perçu la problématique du groupe électrogène, de la pollution, de la complexité pour monter des petites scènes improvisées, du coup on a proposé notre premier prototype d’enceinte autonome en 2016. Un gros jouet qui a immédiatement plu et nous a poussés à developper plus et mieux le produit pour capter ce gros marché qui s’ouvrait à nous. On a donc créé la SAS en août 2017 et c’est parti.
SLU : Vous avez travaillé quoi ?
Julien Feuillet : On a poussé encore plus le rendement et l’efficacité énergétique, la qualité acoustique et l’ergonomie.
PikiP Scène, le modèle conçu en tant que gauche/droite prêt à recevoir un signal analogique symétrique et à sonner, à plus forte raison que le jour de notre visite le soleil de rentrée était plus que généreux. Sous l’évent prennent place les 4 batteries 12 V, autant dire qu’il ne sera pas nécessaire de sangler les 120 kg de ce modèle !
SLU : Et toi Emile ?
Emile Blanc : Je suis ingénieur en électro-acoustique avec une formation assez pluridisciplinaire. J’ai en charge la partie acoustique avec comme mission d’améliorer encore l’efficacité des différents modèles, le Booth comme le système Scène qui marche comme un vrai gauche/droite, seul ou en complément d’un Booth pour augmenter la jauge couverte.
SLU : Jean ?
Jean Tanguy : Je sors d’un Master en entrepreneuriat et je suis venu aider à poncer les enceintes mais aussi à les vendre (rires) sachant que c’est un produit qui sort totalement des sentiers battus. Et bien entendu j’adore la musique, un trait commun qui nous unit.
SLU : Maatea ?
Maatea Stabile : Je suis co-fondatrice de Pikip et j’ai en charge la comm, l’image de marque et positionnement. J’ai au départ accompagné le lancement de la société avant de m’y investir complètement.
SLU : La structure grossit ?
Julien Feuillet : Oui. Nous sommes désormais six dont deux ingénieurs avec Emile et moi même. On veut sans cesse repousser les limites et sachant qu’on ne peut pas se satisfaire de l’existant, on est obligé de tout concevoir et adapter dans notre quête de la meilleure exploitation possible de l’énergie électrique disponible.
SLU : Quel sont les apports financiers ?
Julien Feuillet : La Bourse French Tech de Bpifrance nous a aidés à mettre en place le premier programme R&D, suite à quoi nous avons assemblé les premiers modèles que nous avons loué ce qui nous ont permis de faire rentrer du cash, de tester les produits et de gagner en visibilité. De saison en saison nous avons réussi à capitaliser pour produire de nouvelles machines. Notre modèle économique est la location et la vente de nos machines sachant qu’à terme, la vente prendra le dessus. A court terme on vise 70% de CA en vente et le reste en location.
Pikip Booth à gauche replié pour le transport et à droite prêt à fonctionner. Les 4 grandes roues simplifient son déplacement sur des terrains peu ou pas aménagés.
SLU : Vous disposez de sous-traitants pour l’ébénisterie et la serrurerie ?
Julien Feuillet : Oui, un réseau de partenaires en circuit court, on y tient. Nous avons démarré l’aventure PikiP à la Halle Papin en banlieue parisienne, et comme tous ceux qui travaillent autour de nous et avec nous dans ces nouveaux locaux, nous avons déménagé cet été quand elle a fermé. Nous sommes en train de structurer nos moyens d’assemblage pour sortir des séries plus importantes.
SLU : Il y a 2 modèles.
Julien Feuillet : Oui. Le DJ Booth qui est une grosse enceinte ressemblant à une cabine de DJ avec la place pour poser son matériel, l’alimenter en secteur et même avoir un retour via une enceinte spécifique incorporée au bandeau haut, et le Scène qui se travaille par paire et ressemble un peu plus à un gros gauche/droite d’antan. Les deux modèles disposent de panneaux solaires, de batteries de stockage, d’un circuit de régulation spécifique pilotant charge et décharge, d’un onduleur pour alimenter les périphériques tels que platines, consoles et ordinateurs et enfin d’amplis à très haut rendement. Et bien évidemment les deux modèles embarquent des haut parleurs choisis pour leur sensibilité et des charges et pavillons très étudiés pour ajouter du gain acoustique et bien diriger le son.
Un min de W pour un max de dB
SLU : Vous recherchez le moindre dB…
Julien Feuillet : Notre baseline est : un minimum de W pour un maximum de dB. Et ce travail se fait côté production donc le choix des panneaux, stockage avec des batteries respectueuses, amplification avec des modules Powersoft et enfin reproduction. On a du boulot avec Emile ! Il a analysé la sensibilité réelle des transducteurs via nos propres algorithmes afin de pouvoir optimiser le rendement dans des fréquences utiles pour reproduire la musique tout en employant le moins d’énergie possible. On axe le choix des HP et des charges entièrement dans ce sens.
PikiP Scène en mode opérationnel et ses panneaux dépliés à gauche et transport à droite. Remarquez comme le modèle de série dispose d’un évent retravaillé et de plus grande surface. La charge avec un gros volume arrière et un accord très spécifique plus un travail effectué sur un pavillonnage court donnent un grave qui ne traîne pas. Si le succès s’en mêle, des HP spécifiques seront commandés aux fournisseurs italiens. Comme dit Julien, les italiens excellent en pizze et transducteurs !
SLU : Et pour avoir du bon son !
Julien Feuillet : C’est évident, mais nous profitons des outils DSP dont on dispose dans les modules ampli pour avoir le meilleur couplage, alignement et directivité. On va proposer à terme des modèles travaillant le grave en cardioïde pour limiter les émergences et concentrer l’énergie là où elle est utile. On réfléchit aussi au dimensionnement de nos caisses et donc à leur poids.
La réponse en fréquence de PikiP Scène. Du beau travail qui tient en ± 6 dB entre 40 et 16 kHz.
On ne cherche donc pas à descendre en dessous de 45 Hz car la taille et l’énergie nécessaires ne rendraient pas le projet viable, ce qui ne nous empêche pas de développer 132 dB SPL Max avec le Booth et 135 dB SPL avec le Scène avec une réponse qui tient en ± 6 dB entre 40 et 16 kHz. Notre couleur est assez linéaire, on ne recherche pas de rendu extra boomy (ou baveux ou vomi NDR)
Un peu de technique ?
SLU : Comment se sert-on de vos enceintes autonomes, comme d’une voiture hybride dont le moteur thermique serait le soleil et rechargeable sur une prise ?
Julien Feuillet : Pas du tout. On n’a pas de prise. On les laisse au soleil et elles se rechargent. Dès qu’il y a un rayon de soleil ou même de la lumière, elles refont le plein. Un bon chargeur donne entre 10 et 15 ampères, ça va donc plus vite avec les panneaux solaires. Dès qu’il fait beau on sort les enceintes afin qu’elles partent à 100% pour la presta où elles vont être employées. Si ça joue de midi à 18h en plein été, on peut y aller même à mi-charge ! Utiliser nos produits c’est une démarche infiniment plus satisfaisante que de tirer du secteur, une logistique connectée au soleil ! On nous a dit d’ajouter un chargeur et une prise, mais on a dit non.
Deux Scène et un Booth, de quoi tranquillement couvrir un millier de personnes.
SLU : Quels panneaux employez-vous ?
Julien Feuillet : Ce qu’on fait de mieux en termes de puissance, rendement et durée de vie, des SunPower X21. 350 W et un rendement de 21,5% par module. D’ici 5 à 6 ans je suis convaincu que les industriels arriveront à nous sortir en format A4 la même puissance qu’aujourd’hui sur un m².
SLU : Et pour les batteries ?
Julien Feuillet : On en a 4 pour un poids total de 48 kg. C’est peu car nous veillons à utiliser le mieux et le moins possible ce stockage embarqué. D’autre part nous n’utilisons pas de lithium à cause des conditions d’extraction et de l’âge des personnes qui le font, sans parler du prix. On emploie du minerai déjà extrait et dont d’importants stock existent. C’est au détriment du poids, mais comme nos produits sont naturellement assez lourds, on est parti sur des modèles anglais au plomb recyclé gélifié. Ce n’est pas aussi clean qu’on le voudrait mais espérons que la recherche nous propose bientôt des alternatives plus vertueuses.
SLU : Vous avez adopté les modules Powersoft…
Julien Feuillet : Oui, on a trouvé un deal avec eux, d’autant qu’ils mettent en avant leur savoir faire via leur label Green Audio Power, mais il y a quelques années nous avons commencé par assembler nos propres amplis car le rendement de ce qui existait était insuffisant. Aujourd’hui on a la possibilité de modifier des modules Powersoft pour qu’ils correspondent exactement à nos exigences. On adapte l’alimentation pour qu’elle exploite mieux notre gamme de tensions et on programme par nos outils les DSP et… (gros rire) je vais en garder un peu pour une prochaine interview !
Deux PikiP Scène repliés. Remarquez la taille d’un seul des panneaux SunPower dont l’énergie est exploitée très précisément par le régulateur afin de donner aux batteries l’autonomie la plus longue mais aussi la meilleure durée de vie sous la forme de cycles et de pourcentage de capacité pour chacun d’entre eux…tout un métier.
SLU : Actif, passif…Qu’est-ce qui est le plus intéressant pour avoir du joli son et longtemps?
Julien Feuillet : On travaille en trois voies dont deux actives. L’aigu est en passif sur le médium. Ajouter plus d’amplis réduirait l’autonomie.
SLU : Puisqu’on en parle, comment la calculez-vous…
Julien Feuillet : On utilise du bruit rose et on sollicite aussi l’onduleur qui fournit le 220 V pour les platines, mix et ordinateur pour le Booth, ou tout autre choix pour les Scène. On teste donc en conditions réelles et à fort volume. On ne peut en revanche pas savoir quel type de signal musical va être utilisé en prestation.
Si un DJ tape dans le rouge et ne joue que des titres à très faible dynamique, cela devient une variable mais qu’on maitrise assez bien au bout de 3 ans de pratique de ce milieu. On offre donc 10 heures de fonctionnement non stop dans les conditions les moins favorables. On a crée une appelette sur notre site Web qui permet d’estimer l’autonomie en faisant varier de nombreux paramètres qui l’impactent.
SLU : La centrale qui pilote l’énergie entre stockage et consommation est stratégique…
Julien Feuillet : Bien sûr et le but c’est de parvenir à atteindre la nuit avec les batteries à 100% ce qui donnera la possibilité de jouer le plus longtemps possible. La gestion des batteries est primordiale. On a une garantie de 5 ans mais qui ne vaut que si l’on respecte les cycles. On peut aller jusqu’à 3000 cycles mais tomber à 200 si on fait n’importe quoi comme par exemple laisser aller la décharge trop loin et devenir profonde.
Nous travaillons avec des algorithmes qui analysent l’état de la batterie, la consommation, ce qui reste en termes d’énergie pour assurer la meilleure gestion. Pour schématiser, il existe un triangle entre panneaux, utilisation et stockage et dans le photovoltaïque off grid (hors réseau) ce circuit de régulation est un organe essentiel. Tu ne peux pas brancher des panneaux directement aux bornes d’une batterie. Tu flingues les deux (rires!).
Pour faciliter la vie à nos utilisateurs on a une alarme sur le compteur d’énergie et on peut se connecter en BlueTooth ce ouvre la porte aux alarmes sur son smartphone. A partir de 40% on alerte sur le besoin de commencer à réduire la charge en soulageant par exemple d’une platine CD ou des deux platines vinyle si le DJ ne s’en sert pas et on va disposer aussi d’une alarme visuelle à même l’enceinte.
SLU : J’imagine que la sensibilité des transducteurs et le gain apporté par les charges est essentielle.
Julien Feuillet : La puissance délivrée par l’ampli doit être convertie le plus et le mieux possible en dB sur tout le spectre utile. Nous parlons d’efficacité nous concernant dans la mesure où on ne va pas chercher la valeur absolue dans la fréquence qui casse la baraque mais justement on essaie d’être performants sur l’ensemble du spectre qui nous paraît être utile à notre cible. Depuis le début de l’aventure PikiP, nous avons un mentor en la personne de David Rousseau qui nous suit et qu’on ne présente plus. Quand il a vu les résultats dans le bas du spectre il a été très, très étonné. On tend vers une courbe plus qu’une valeur, qui est proche des 110 dB SPL pour 1W à 1m. On est largement au dessus du marché en ce qui concerne la conversion watt / pression acoustique.
La polaire et la réponse en fréquence de Pikip Booth. Ca mesure et ça sonne bien, sans oublier une sensibilité très importante, quelque chose d’essentiel pour que la fête soit belle et dure longtemps.
SLU : A la lecture de vos graphiques, le module ampli est beaucoup moins gourmand que les périphériques DJ de la marque la plus connue. Du simple au double…
Julien Feuillet :: (rires) Ca tire ! C’est sûr que les fabricants de périphériques DJ ne se sont pas trop occupés du rendement et c’est dommage. Si la prochaine table à la mode tire 100 W, ça risque d’être compliqué pour nous d’autant que ce n’est pas demain la veille qu’on va fabriquer des platines CD ou des consoles (rires!)
SLU : Sans compter les pertes dans l’onduleur pour faire du 220 V qui redevient du 12 continu aussi sec…
Julien Feuillet : On ne maitrise pas le backline et imaginer que de grandes marques comme Pioneer et d’autres modifient leurs appareils pour nous, paraît très hypothétique. Quant à mettre les mains dedans, cela ferait sauter les garanties. On se bat pour le moindre pourcentage d’énergie gagnée sur tous les maillons de la chaîne, y compris le compteur d’énergie. On a choisi le modèle le plus économe. 1% +1% +1%…on arrive à grapiller de précieuses minutes d’autonomie. Et rien ne doit chauffer, c’est de la perte d’énergie (rires)
On écoute ?
Le temps de connecter une carte son Focusrite aux entrées analogiques d’une enceinte Scène roulée au beau milieu de la cour, d’y brancher notre mac, lancer Audirvana, un premier titre à 85 dB, se reculer, savourer un rendu très droit, plein dans le bas avec un haut du grave précis et bien articulé, un médium naturel et agréable et un aigu sincère et là où il doit être, qu’un proche voisin, écrivain de sa personne arrive et nous explique qu’il adore la musique mais uniquement quand il veut en écouter « et là, j’ai besoin d’écrire dans le calme absolu alors ce serait génial si bla bla bla… » Fin du chapitre écoute, la proche banlieue n’est pas l’idéal pour tester des gros systèmes. Les quelques secondes de son nous ont quand même laissé une réelle envie de reviens-y ce que l’on fera très volontiers.
SLU : Comment est accueillie votre machine ?
Jean Tanguy : Très bien, à la fois côté utilisateurs comme les DJ qui se sentent bien dans ce cocon sonore qui pulse sous leurs doigts, tout en offrant une très bonne ergonomie ; comme côté public qui adore le concept, apprécie le son et nous a obligé aux Vieilles Charrues à barriérer pour éviter une trop grande proximité avec la foule.
Un proto de Booth au Vieilles Charrues. 4 jours d’accueil du public avec des DJ bookés par la direction du festival et plein de sondiers « sur secteur » qui sont passés voir l’engin ! Remarquez le petit HP de grave et son tweeter, pile ce qu’il faut et pile dans la tête du DJ. Rappelons que le grave étant omni jusqu’à 100 Hz, est aussi présent derrière que devant !
SLU : La mise en œuvre ?
Jean Tanguy : Simple. On s’approche le plus possible du lieu d’exploitation, on décharge et roule en place à deux. On déploie le bandeau qui comporte les transducteurs pour le haut du spectre, on linke les batteries des machines et il n’y a plus qu’à installer les sources. Tant qu’il y a du soleil et de mai à septembre, les panneaux tiennent à 100% les batteries pendant que ces dernières fournissent l’énergie aux amplis et à l’onduleur. Quand la lumière décline, le régulateur isole les panneaux et le fonctionnement se poursuit sur les batteries seules.
Julien Feuillet : Il existe une corrélation entre beau temps et emploi de nos enceintes qui sont exploitées toujours en extérieur pour bénéficier de l’ensoleillement et naturellement à la belle saison. Si, cas ultime, on nous demande une prestation de 4 jours au mois de décembre, il sera possible de recharger les batteries via un chargeur externe, le même modèle d’hivernage qui les traite et les maintient au sommet de leur forme durant une longue période d’inactivité.
SLU : Une dernière. Pourquoi ce nom de PikiP ?
Julien Feuillet : D’abord on aime le palindrome. (comme dans kayak, rotor etc) et surtout j’ai eu professionnellement à me déplacer en Colombie où les immenses sound systems très colorés s’appellent des Picós, de là l’inspiration pour PikiP.
40%, vite une conclusion !
Est-ce que la transition énergétique, le respect de notre planète, un bilan carbone exemplaire sont compatibles avec nos métiers et du bon son ? PikiP Solar Speakers répond oui et de belle manière. C’est rare que des produits aussi récents, novateurs et développés avec des moyens plus que raisonnables (si l’on ne compte pas la matière grise) apparaissent aussi aboutis et prêts pour le service. L’idée, la réalisation et le rendu (à confirmer sans voisin) vont dans la bonne direction et la pluridisciplinarité de l’équipe ajoute encore à la qualité de l’offre et son avenir.
Certes le poids compliquera un peu la mise en œuvre partout où un joli goudron n’aura pas été étendu et roulé, mais ce détail mis à part, nous sommes arrivés chez PikiP pleins de certitudes et en sommes partis pleins de certitudes, mais Ø remises en phase avec notre temps. Les clubs de vacances, hôtels, restaurants d’altitude, plages à la mode, parcs d’attractions et boîtes d’événementiel feraient bien d’en faire de même ! Pas le temps de terminer ce reportage, PikiP Solar Speakers gagne le Prix de l’innovation technique pour PikiP Booth au salon Heavent…
L’éclairagiste Emilien Guesnard a présenté pour la fête des Lumières de Lyon une œuvre de grande ampleur, Order200. En prenant comme point de départ la lumière il a installé 200 lampes marines dans un écrin, pour créer un effet de profondeur hypnotique par le croisement des lignes et des points lumineux qui fonctionne remarquablement quel que soit l’angle de vue.
Pour programmer cette pièce de lumière, il a utilisé un pupitre Avolites Titan qui associé au logiciel de visualisation Capture 2019 qui lui a permis de définir la forme de l’œuvre, le nombre de lampes marines et leur design et de faire évoluer sa création de manière très réaliste.
Les lampes RGB posées au sol s’alignent parfaitement avec celles fixées au plafond. Associées à chaque lampe, des notes de musique génèrent la partition qui devient lumineuse et sonore. La composition musicale de Cédric Beron guide par time code la restitution d’une boucle de 6 minutes programmée sur Avolites Titan en pixel mapping.
Spécialiste hollandais du contrôle DMX, ELC Lighting a levé le voile au dernier LDI sur sa dernière innovation, destinée à la création de réseaux DMX entièrement redondants. Pour la première fois, un spectacle ne risque plus d’être interrompu par un câble DMX défectueux.
Jusqu’à présent, on pouvait construire des réseaux DMX redondants jusqu’au nœud Ethernet vers DMX. Mais le câble DMX lui-même, dernier maillon essentiel de la chaîne de données d’éclairage, est toujours resté une source de vulnérabilité en tant qu’élément unique fauteur de pannes. Avec la nouvelle fonction de redondance DMX, les équipes lumière peuvent s’appuyer sur le système nodeGBx dmXLAN ELC Lighting pour assurer une reprise automatique et sans coupure visible en cas de détérioration ou de déconnexion du câble DMX, voire de défaillance partielle du réseau.
«L’industrie de l’éclairage demande de plus en plus de redondances, pour assurer les spectacles », déclare Henk-Jan Blok, spécialiste du support et des applications chez ELC Lighting. « Dans l’environnement des productions actuelles, il est inconcevable qu’un système puisse tomber en panne simplement à cause d’une défaillance d’un seul élément ou d’un câble DMX qui peut éteindre une rangée complète de projecteurs, c’est déjà arrivé».
Le système dmXLAN nodeGBx offre une redondance complète du système. Pour cela, l’utilisateur connecte simplement le dernier appareil de la chaîne DMX à un nodeGBx et configure le port en tant que « secours DMX » via l’interface logicielle standard dmXLAN. Cela garantit une reprise en douceur et sans à-coup, en cas de défaillance de la chaîne DMX. « En procédant ainsi, l’extrémité la plus vulnérable de la chaîne de transmission des données d’éclairage est désormais également sécurisée, explique Henk-Jan Blok. Les lampes continuent à fonctionner, même si un câble DMX est débranché accidentellement ou endommagé de quelque manière que ce soit.
En cas de défaillance, le système nodeGBx est capable d’effectuer des reprises extrêmement rapides avec pratiquement aucun parasite visible sur le système d’éclairage. Suite à une rupture ou au débranchement d’un câble DMX, le port de sauvegarde prend en charge la sortie DMX dans un délai de 50 ms. En cas de défaillance partielle du réseau, la reprise a lieu directement après le temps de maintien défini du DMX.
Dès que « l’état de panne » est terminé, le temps de retour à la normale est inférieur à une trame DMX. Associé au logiciel dmXLAN, le système permet également la détection précoce des défaillances. La fonction de redondance DMX d’ELC Lighting est disponible sous forme de mise à niveau du micrologiciel du système dmXLAN nodeGBx.
La conférence sur l’éclairage du Showlight, qui se tient tous les quatre ans, aura lieu à Fontainebleau, en France, du 22 au 25 mai 2021. Au cœur du Showlight, il y a son passionnant programme de publications présentées par des praticiens de l’éclairage du monde entier.
L’essence même du Showlight, sont ses conférenciers, et l’organisation de cet évènement invite dès maintenant toutes les personnes impliquées dans l’éclairage (concepteurs lumière, directeurs d’éclairage, directeurs photo, concepteurs d’éclairage architectural…) et les gens des métiers associés comme les pupitreurs, techniciens réseau et les fabricants, à soumettre leurs idées de publications pour les conférences de 2021 à Fontainebleau.
Les exposés seront d’une durée de vingt minutes afin de permettre au plus grand nombre possible de communications d’être présentées durant les trois jours. L’objectif de Showlight est de couvrir la diversité de l’ensemble des sujets qui concernent tous les aspects de l’industrie de l’éclairage d’aujourd’hui. Le souhait des organisateurs est d’entendre votre point de vue sur vos expériences, vos ambitions, vos inspirations, vos préoccupations, vos succès et vos échecs et non pas de banales promotions de produits.
Les sujets typiques peuvent inclure:
– Les conceptions novatrices et intéressantes – Les projets exceptionnels, grands ou petits – Les solutions face à l’impossible – Votre créneau original dans le monde de l’éclairage – L’avenir et le passé : où faudrait-il aller et que devrait-on savoir – Les difficultés qui affectent notre industrie et notre façon de travailler
Si vous souhaitez participer au Showlight 2021 en présentant une communication, veuillez envoyer votre contact
– Noms – Entreprise – Numéro de portable – Adresse e-mail – Un court résumé du document que vous proposez
Le comité des conférences du Showlight examinera toutes les propositions. Si vous êtes retenu, vous serez contacté et recevrez de plus amples détails et des informations sur les contraintes techniques et l’hébergement.
Restez à l’écoute !
Les orateurs confirmés seront annoncés à partir de 2020. Inscrivez-vous sur leur NOUVELLE liste de diffusion et leurs réseaux sociaux et connectez-vous à leur nouveau site Web pour en avoir la primeur.
Nouveaux mécènes
Le Showlight ne pourrait pas exister sans la générosité de ses sponsors :
Sponsor principal, Robert Juliat Sponsor de platine, Ayrton Sponsors d’or : Eyetidy, Robe et SFL Group Sponsors d’argent : White Light et ACT Lighting Inc et Sponsor de bronze, PRG
L’amphithéâtre Parlaggio sur le lac de Garde accueille des stars italiennes et internationales de renom. Cette année RCF avec le HDL 30-A a redonné des couleurs et du SPL aux 1500 spectateurs qui s’y pressent pour le Festival del Vittoriale. À la Vittoriale degli Italiani (le sanctuaire des victoires italiennes), on peut découvrir la proue d’un croiseur émergeant de la colline, un sous-marin de poche MAS 96 utilisé pour le poète d’Annunzio et le biplan SVA utilisé en 1918 pour son vol de propagande jusqu’à Vienne.
Comme tout amphithéâtre « grec » qui se respecte, la vue est magnifique avec le lac de Garde à perte de vue.
Surplombant le lac de Garde, le spectaculaire amphithéâtre, baptisé « Parlaggio » par D’Annunzio lui même, possède une capacité d’environ 1 500 places. Dans ce cadre enchanteur entouré par les Alpes, ses lignes reproduisent la structure ancienne d’un amphithéâtre grec. L’architecte Giancarlo Maroni avait été envoyé à Pompéi pour en étudier le théâtre grec. Il a commencé les travaux en 1934 et n’a achevé l’édifice qu’après la mort du poète, en 1952.
Pendant les mois d’été, le théâtre accueille de prestigieux spectacles, notamment Tener-a-Mente, le festival Vittoriale qui, au fil des ans, a accueilli des artistes tels que Lou Reed, Ben Harper, Burt Bacharach, Keith Jarrett, James Taylor, Joan Baez, Paolo Conte, Paul Weller, David Byrne, Pat Metheny, Paul Weller, Steven Wilson, Arto Lindsay et bien d’autres. Pour la saison estivale 2019, l’amphithéâtre a accueilli, avec le lac de Garde en toile de fond, des artistes comme Johnny Marr, Gary Clarke Jr, Billy Corgan, James Morrison, Diana Krall ou Garbage.
« Le système audio que nous avons installé à la Vittoriale degli Italiani assure une couverture totale du public, composée de trois sections de sièges : Le parterre, les gradins et la loge impériale, cette dernière étant très haute et éloignée de la scène », commente Stefano Fioretti du prestataire de location For Sound. « Ces dernières années, nous avons utilisé un système composé de 24 modules line array d’une marque américaine, 12 de chaque côté, qui peinaient à porter jusqu’à la loge impériale. Cette année, avec le système HDL 30-A de RCF, je n’ai pas eu le moindre problème. En fait, certains mix étaient encore plus agréables de là-haut. »
« Le son » explique Fioretti, « part dans une console de mixage Avid SC48 et une SC48 Remote, puis passe dans une matrice composée de deux processeurs LAKE LM44 et arrive au système audio contrôlé par le logiciel de gestion RCF RDNet. Sur la scène, nous avions un système de retours de scène au sol avec 12 moniteurs et deux subwoofers Clair Bros, plus deux systèmes latéraux comprenant trois HDL 10-A et un SUB 8006-AS de RCF de chaque côté. »
Pour équiper les plateaux TV de 16 émissions diffusées par France Télévision, TF1 et M6, les Directeurs Photo Jean-Philippe Bourdon et Frédéric Dorieux ont sélectionné plus de 1000 projecteurs Martin : MAC Quantum Wash, MAC Encore Performance, MAC Aura, MAC Aura XB et Atomic Dot.
« Danse avec les Stars » 135 machines – Le plateau TV de Danse avec les Stars est équipé d’un ensemble de MAC Encore Performance et de MAC Aura. Au total 135 machines choisies par Frédéric Dorieux.
« N’oubliez pas les paroles » 28 machines N’oubliez pas les paroles tourne avec un groupe de 28 MAC Aura sur une conception de Jean-Philippe Bourdon.
« La France a un incroyable talent » 86 machines – MAC Encore Performance et MAC Aura, 86 machines au total éclairent le plateau de La France a un incroyable talent avec Frédéric Dorieux.
« The Voice & The Voice Kids » 120 machines – Pour The Voice Kids et The Voice, Frédéric Dorieux utilise120 MAC Encore Performance et MAC Aura XB.
« Vous avez la parole » 134 machines – L’émission Vous avez la parole propose une combinaison 134 Atomic Dot et MAC Aura, un choix de Frédéric Dorieux.
« Quotidien » 59 machines – Le plateau du Quotidien mis en lumière par Frédéric Dorieux compte un kit de 59 MAC Aura et MAC Quantum Wash
Et aussi
Onze autres plateaux sont équipés de projecteurs Martin comme C politique C polémique, Les enfants de la télé ou encore de Tout le monde veut prendre sa place.
Dushow TV a aussi investi dans 150 Atomic Dot pour ses différentes prestations.
La rénovation du théâtre du Chatelet terminée après deux ans de travaux s’accompagne d’un gros investissement en High End et ETC. La régie lumière accueille deux consoles Eos Ti et une Ion Xe 20, le local de gradateurs reçoit 7 armoires Sensor 3 garnies au total de 600 cellules, 46 SolaFrame 3000 viennent garnir les perches et le parc de découpes Source Four LED Series 2 Lustr passe de 12 à 72.
Les deux régisseurs lumière, Christophe Leuba et Bernard Maby, qui assistent Renaud Corler, chef électricien du Châtelet, sous la direction technique de Jacques Ayrault sont particulièrement satisfaits de ces nouveaux investissements. Christophe Leuba a réalisé le potentiel des consoles ETC, lors d’un atelier découverte organisé par ETC : « J’ai participé à une session Eos à Saint-Denis présentée par Philippe Roy (Field Project Coordinator au sein de ETC). De retour au Chatelet, j’ai immédiatement partagé mon enthousiasme avec l’équipe lumière et nous avons demandé à ETC qu’une session soit organisée dans nos locaux.
ETC est venu en février 2019, pour une introduction au système Eos à laquelle participaient également des membres de l’équipe de l’Opéra Comique. C’est particulièrement la simplicité de langage du système, qui fait la différence quand on réalise le patch, et l’outil couleur qui ont déterminé notre choix. La gestion des couleurs de ce pupitre est sans pareil aujourd’hui. »
L’une des deux consoles Eos Ti de la régie passe en salle pendant les phases de création, et la Ion Xe 20 a été choisie pour faire les correctifs depuis le plateau car plus compacte. La complémentarité entre les gradateurs Sensor 3 et les consoles Eos a également été un point positif pour ETC. « Le contrôle des gradateurs par la console est vraiment optimisé et c’est vraiment agréable d’avoir le retour d’infos directement sur le pupitre, indique Bernard. »
Les armoires de gradation sont placées sous la scène, dans un local bénéficiant d’une nouvelle climatisation. 7 armoires Sensor 3 totalisent 582 cellules pour les besoins spectacle et une armoire additionnelle de 24 cellules se réserve l’éclairage de salle. Niveau réseau, l’équipe a choisi le protocole sACN pour la communication entre les consoles, les gradateurs et les projecteurs.
C’est Dushow qui a fourni les projecteurs après avoir organisé une démonstration comparative des modèles pouvant répondre aux critères de l’équipe lumières. « La démo de Dushow était superbe car très objective, raconte Christophe Leuba. Le SolaFrame 3000 est sorti du lot grâce à sa puissance notamment mais aussi la qualité de ses couleurs et son module de couteaux. » Au total, c’est un investissement de 46 SolaFrame 3000.
Le lieu possédait déjà une douzaine de découpes Source Four LED Séries 2, achetées sur une production trois ans plus tôt. L’équipe a ajouté 60 unités supplémentaires. « Nous avons la version Lustr. C’est une superbe machine avec une émulation tungstène de qualité. Et la gestion des couleurs avec l’Eos, c’est juste incroyable. Cette découpe consomme très peu et produit de superbes couleurs ! »
Équipées d’un Zoom 25° – 50°, les 72 découpes ETC s’associent parfaitement aux SolaFrame 3000 sur les perches du Châtelet pour “Les Justes“, la pièce d’Albert Camus mise en scène par Abd Al Malik, jouée pour la réouverture du théâtre.
RME, distribuée en France par Audio-Technica a annoncé une mise à jour de l’ADI-2 DAC qui devient l’ADI-2 DAC FS, intègre le convertisseur haut de gamme AK4493, dispose d’une télécommande Multi-Remote-Control et d’une sortie pour casques intra auriculaires.
Avec l’ADI-2 DAC, RME a créé un convertisseur numérique vers analogique de très grande qualité et particulièrement flexible qui a rapidement trouvé sa place dans le cœur des utilisateurs, aussi bien dans le monde de la Hifi que dans le monde des studios.
Cet appareil est désormais disponible dans une version modernisée. L’intégration du convertisseur AK4493 (précédemment AK4490) améliore le rapport signal/bruit, la distorsion est réduite de 10 dB pour atteindre un fantastique -120 dB au niveau digital maximum. Le sensationnel -118 dBu, qui permet une sortie pour casque intra auriculaire totalement silencieuse est désormais amélioré pour atteindre -120 dBu.
Si les caractéristiques de base et les fonctionnalités de l’ADI-2 DAC restent inchangées, l’appareil est dorénavant livré avec une télécommande améliorée, la MRC (Multi-Remote-Control) qui pourra contrôler jusqu’à 4 futurs appareils RME. Actuellement, seul l’ADI-2 DAC est supporté. Avec les améliorations apportées au niveau de l’appareil et la nouvelle télécommande, RME aspire à perfectionner un convertisseur déjà presque parfait.
L’ADI-2 DAC FS est disponible au prix public indicatif de 999€ TTC.